Compagnie Sandrine Anglade

4, avenue Antoine Quinson, 94300 Vincennes Tél. : 08 79 28 01 94 / Fax : 01 58 64 20 70 / Mél : [email protected]

Dossier artistique

Monsieur de Pourceaugnac comédie-ballet de Molière/Lully

Mise en scène, Sandrine Anglade Scénographie et costumes, Claude Chestier Lumières, Eric Blosse Travail chorégraphique, Pascaline Verrier

Maquillage, Catherine Saint-Sever Assistante à la mise en scène, Sandrine Pitarque

« Nous lui jouerons tant de pièces, nous lui ferons tant de niches sur niches, que nous renvoyerons à Limoges Monsieur de Pourceaugnac » (Nérine, I,1)

Création à Limoges 7 novembre 2006 à lʼOpéra Théâtre – Grand théâtre municipal de Limoges 16 et 17 novembre 2006 au Centre dramatique national de Limoges - Théâtre de lʼUnion En tournée de novembre 2006 à février 2007

Production : Compagnie Sandrine Anglade, Maison de la Culture de Loire-Atlantique, Opéra Théâtre- grand théâtre municipal de Limoges, Théâtre de lʼUnion-Centre Dramatique National du Limousin, Ferme de Villefavard en Limousin (pour la résidence de création), Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en île de France). Avec le soutien de la Ville de Vincennes. Avec lʼaide du Conseil général du Val de Marne et de la SPEDIDAM Production déléguée : Compagnie Sandrine Anglade. Remerciements au conservatoire de la ville de Vincennes, à Dominique Racle, Pierrette Chastel, Annie Marandin, Laurent Rey et au Théâtre du Châtelet.

Administration/production : Alain Rauline, tél. : 06 62 15 29 02 / Jérôme Broggini tél. : 06 70 92 57 37

Distribution

16 interprètes sur le plateau Les musiciens jouent sans partition et sont totalement intégrés au jeu scénique

Nathalie Nerval Monsieur de Pourceaugnac

Athina Axiotou Nérine Liviu Badiu Sbrigani Marco Horvat, baryton et théorbe, guitare paysan, médecin, exempt Yuki Koike, violons apothicaire, médecin, suisse Daniel Laloux Oronte Peter de Laurentiis, ténor premier médecin en alternance, suisse François Lazarevitch, flûtes, cornemuses paysan, médecin, suisse Katia Medici Julie Thomas de Pierrefeu, viole de gambe paysan, médecin, suisse Stéphanie Paulet, violon paysan, médecin, suisse

Olga Pitarch, soprano Lucette (en alternance) Marc Proulx Eraste Atsushi Sakaï, viole de gambe paysan, médecin, suisse Kanako Sakaï, clavecin apothicaire, médecin, suisse

Chantal Santon, soprano Lucette (en alternance) Reinhild Waldeck, harpe, viole de gambe, flûtes paysan, médecin, suisse

ÉQUIPE TECHNIQUE

Régisseur général de la tournée : Gérard Massin Régisseur lumières : Jérôme Jousseaume Habilleuses : Pilar Leroi-Ballester et Elisa Charbon-Provin

Réalisation des décors et costumes : Ateliers du Théâtre de l’Union – Centre Dramatique National du Limousin.

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Calendrier des représentations (détails en page 14)

Création à Limoges en novembre 2006 (à l’opéra et au Centre Dramatique National)

38 représentations et 3 « concerts de théâtre* »

À Limoges 6 novembre 2006 : Avant-première scolaire au Grand Théâtre - Opéra de Limoges 7 novembre : Première au Grand Théâtre – Opéra de Limoges 14 novembre : « concert de théâtre » à la Ferme de Villefavart en Limousin 16 et 17 novembre : Théâtre de l’Union – CDN du Limousin, Limoges

En région Du 1er au 12 décembre : Espace 44 - Maison de la Culture de Loire-Atlantique, Nantes 15 décembre : Le Trident - Scène Nationale, Cherbourg 5 et 6 janvier 2007 : Opéra – Théâtre de Metz 11 et 12 janvier : Théâtre - Scène Nationale, Angoulême 1er février : « Concert de théâtre » aux éditions Actes Sud (chapelle du Méjean), Arles 2 et 3 février : Théâtre de la Passerelle, Gap 6 et 7 février : Théâtre de Nîmes 23, 24, 25 février : Théâtre – Scène Nationale, Arras

En île de France 20 décembre : Théâtre de Cachan 22 décembre : Théâtre Paul Eluard, Choisy 16 janvier 2007 : Théâtre Louis Aragon - Espace André Malraux, Tremblay en France 19 janvier : Théâtre de Longjumeau 23, 24 janvier : Scène Watteau, Nogent sur Marne 25 janvier : «Concert de théâtre » (Auditorium Jean-Pierre Miquel – Cœur de Ville), Vincennes 26, 27 janvier : Théâtre - Scène Nationale, Saint Quentin en Yvelines 10, 11 février : Théâtre Jean Vilar, Suresnes 15, 16 février : Théâtre 95 - L’Apostrophe - Scène Nationale, Cergy Pontoise

* le « concert de théâtre » est une version concertante du spectacle, présenté sans décor, avec quelques costumes, et réservée, de façon exceptionnelle à des lieux partenaires qui ont soutenu le projet et dont les salles n’ont ni les moyens techniques, ni le financement nécessaire pour accueillir la « version scénique » du spectacle.

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Monsieur de Pourceaugnac de Molière et Lully

Une troupe de musiciens-acteurs-danseurs de haute-volée

Notre projet est fondamentalement un projet de troupe, autour d’une forme, « la comédie-ballet », théâtre- musique, théâtre-danse, qui ne veut en rien tendre vers une reconstitution historique. Nous souhaitons l’inscrire dans notre temps, user de nos réflexions et de nos perceptions d’aujourd’hui (dramaturgiques, scénographiques, musicales). Notre envie est de renouer avec l’esprit d’extrême ouverture, de liberté, la part d’improvisation (musicale et théâtrale) qui prévalaient au temps de Molière et Lully à ce type de spectacle. C’est le travail d’une troupe donc, d’un compagnonnage artistique qu’il nous intéresse d’interroger, afin de rendre perméables et partenaires des mondes souvent isolés aujourd’hui dans leur pratique : celui des acteurs, des musiciens, des chanteurs, des danseurs et des circassiens. Créer ensemble un « objet », une forme singulière. Pour ce faire, les musiciens joueront sans partition et l’ensemble des artistes aura travaillé pendant plus d’un an, lors d’ateliers de préparation réguliers afin de tendre vers une homogénéité du discours scénique.

À Limoges

Donner du sens aussi à la production en fédérant des maisons de théâtres et des maisons d’opéras autour d’un projet sans frontières, autant théâtral que musical. Partir sur les pas de Monsieur de Pourceaugnac en initiant le spectacle à Limoges (puisque le personnage vient de cette province), jouant d’un parcours dans le limousin (de la Ferme de Villefavard, à l’Opéra de Limoges, en passant par le Centre Dramatique National de cette même ville). Une autre manière de réunion. Le spectacle a nécessité deux ans et demi de montage de production, et la jeune compagnie a tenu à en assumer la production déléguée.

Un Misanthrope à l’envers

Dans Monsieur de Pourceaugnac, sous le trait de la farce cynique, se donne à voir la société de faux- semblants dénoncée par . Tous les personnages qui jouent à construire une « pièce » autour du pauvre limousin, qui est plus un mélancolique qu’un vrai naïf, s’aventurent dans une course folle, où la dextérité du langage (dialecte, syntaxe, lexique scientifique…) s’exacerbe dans la musique qui ne prend jamais la forme d’ « intermèdes ». Le texte parlé, le chant, la musique, et la danse s’enchevêtrent toujours et participent de l’ « inquiétante étrangeté » de la pièce. Mécanique infernale, toujours drôle et grinçante, à l’image d’un rêve ou d’un cauchemar.

Au-delà du prétexte à rire du bourgeois limousin débarquant à Paris, la pièce renvoie à un enjeu qui peut paraître simple : transformer un homme, Monsieur de Pourceaugnac en personnage d’une pièce qu’il ne connaît pas. Mise en scène et en musique par Eraste, cette machination n’est qu’un jeu de faux-semblants, de miroirs, qui vise à réduire Monsieur de Pourceaugnac à l’hébétude puis au silence. Lui qui se disait être avocat en perd aussi ses mots. Cette mue langagière joue alors comme dévoilement, et révélation d’un autre soi-même.

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Un acteur ? Nathalie Nerval

Le seul choix que fait Monsieur de Pourceaugnac, à qui pendant plus d’une heure est retiré son libre-arbitre, est de s’habiller en femme pour fuir ses assaillants. Travestissement ? J’y ai vu plutôt un dévoilement : du personnage à la personne, je lis cette histoire comme une métaphore de l’acteur tout comme la pièce joue du théâtre dans le théâtre. L’élégance aussi de la musique de Lully impose d’ouvrir les portes aux mystères de la nuit et de la poésie. C’est pourquoi j’ai demandé à Nathalie Nerval, qui vient de fêter ses 80 ans, d’interpréter ce barbon naïf et mélancolique, qui devient femme. Nathalie portera sur scène cette immense culture de théâtre qui est la sienne (de Vilar à la Comédie- Française), et fera chanter ce texte de Molière face à de jeunes artistes principalement étrangers, jouant donc de leur accent. Seule en costume d’époque, elle est le théâtre. Venant d’ailleurs, de Limoges, ou du XVIIe siècle, elle regarde, avec toute sa générosité, le monde comme il court, trop élégant pour être honnête.

Sandrine Anglade

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La comédie-ballet comme expérience

Théâtre-musique, de la parole aux chants

Le spectacle est fondateur du projet artistique de la compagnie : interroger toutes les formes de théâtre (au sens large) qui touchent la musique, concevoir le texte théâtral comme une partition musicale, travailler le langage dans sa tension vers le chant, questionner cet « entre-deux » de la parole et du chant qui touche quelque part la question de l’origine du théâtre comme expression d’une identité pleine, fluide, et organique. Cette recherche d’un théâtre-musique, « de la parole aux chants » se définit ainsi, comme l’illustre Monsieur de Pourceaugnac, dans la nécessité de s’ouvrir à des formes plurielles et hétérogènes : découvrir et faire travailler ensemble des savoirs différents. La troupe avec laquelle partager notre projet se conçoit donc comme protéiforme : acteurs, chanteurs, danseurs, acrobates … cette rencontre surgit comme nécessaire. Non pas une troupe « fourre- tout », mais un désir très rigoureux de débordement, de subversion des frontières.

Projet scénographique

Un lit, celui du vieil Oronte, qui se prolonge en table. Table du banquet de mariage, celui de Julie avec le bourgeois limousin, dont se font écho les costumes reproduisant à l’infini le fantasme de la robe de mariée. Table du banquet de chasse, celle après laquelle fut créée, en 1669, à Chambord, Monsieur de Pourceaugnac. Table comme un pont, en diagonale, de la cour vers le jardin (le pont neuf bruyant de comédiens par lequel on arrivait alors à Paris). Table-boîte à musique qui contient le clavecin. Table-tréteau de théâtre si l’histoire est bien celle-là : transformer Monsieur de Pourceaugnac, bourgeois de Limoges, en personnage d’une pièce qu’il ne connaît pas. Des panneaux de bois suspendus : le mur qui cache un espace domestique se morcelant, créant des ouvertures et une architecture cubiste, un plafond de rêves mouvant, des espaces vides où se construit l’histoire.

Contexte historique de la création

Monsieur de Pourceaugnac n’a rien à voir avec les grandes fêtes baroques de Versailles. Cinq ans après Le Misanthrope, la pièce fut créée devant le roi le 6 octobre 1669 dans les escaliers du château de Chambord, lors d’un repas donné après une journée de chasse. Cela en dit long sans doute sur les intentions « cannibales » du propos, contenues dans le titre même. Molière joue alors le rôle de Pourceaugnac et Jean-Baptiste Lully celui d’un des « deux musiciens italiens en médecins grotesques ». Le 15 novembre 1669, la pièce est reprise à Paris, dans la salle du Palais-Royal. Véritable succès, elle sera reprise en 1671 et 1672, totalisant 49 représentations jusqu’à la mort de Molière. La collaboration de Lully et de Molière est ici à son plus haut niveau d’invention, parvenant à « dompter » les intermèdes musicaux pour en faire une véritable exacerbation du langage, répondant à la question que se posait Molière quelques années plus tôt : « Comment faire pour ne point rompre aussi le fil de la pièce par ces manières d’intermèdes (…) et ne faire qu’une seule chose de la comédie et du ballet » ? La pièce sera jouée avec une grande régularité à la Comédie-française, pendant plus de deux siècles.

Représentations en version « comédie-ballet » au XXè siècle

En 1910, le metteur en scène André Antoine réintègre les intermèdes, véritable redécouverte à l’époque. En 1963, la Comédie de Saint Etienne revisite la pièce sur des rythmes de jazz et onomatopées. En 1964, à Rennes, ce sont les Ballets Modernes de Paris qui s’emparent de Monsieur de Pourceaugnac. En 1972, le compositeur Franck Martin fait de Monsieur de Pourceaugnac un spectacle lyrique au Théâtre de Metz. En 1997, Philippe Beaussant joue la reconstitution historique de la comédie-ballet avec sa Compagnie Baroque.

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Équipe artistique

Sandrine Anglade, mise en scène Parallèlement à des études littéraires, et à une thèse sur L’histoire de la critique dramatique et musicale (1998), Sandrine Anglade a travaillé la mise en scène aux côtés d'Andrei Serban, Jean-Pierre Miquel et Philippe Adrien (1995-2001). Sandrine Anglade a mis en scène : * Pour le Théâtre : Solness, le constructeur d’Ibsen pour la MCLA, Nantes, le Théâtre des Célestins, Lyon, le Théâtre de l’Athénée- Louis Jouvet (2003), La Mère Confidente de Marivaux au Théâtre du Vieux-Colombier/Comédie-Française (2001), Opéra Savon de Jean-Daniel Magnin au Théâtre du Vieux-Colombier/Comédie-Française (2002), La seconde Madame Tanqueray comédie d'A. W Pinero (commande de l’auditorium du Musée d'Orsay, 1999). * Pour l’Opéra : Tamerlano de Haendel (Opéras de Lille, Bordeaux et Caen, 2004-2005), Le Petit Roi du Temple, création, sur un texte de Jean-Daniel Magnin et la musique de Bastien et Bastienne de Mozart, avec la Maîtrise des Hauts de Seine (Chœur d’enfants de l’Opéra de Paris), Opéra de Lille, avril 2006, Le Tour d’Ecrou de Benjamin Britten pour l’inauguration d’Angers-Nantes Opéra (2003), La Reine des Glaces, création de Julien Joubert, Amphithéâtre de l’Opéra bastille (2003), Cosi fan tutte de Mozart à l’Opéra de Tours (2002), Ciboulette de R. Hahn à l'Opéra de Maastricht et en tournée en Hollande (2002), Roméo et Juliette de Gounod à l'Opéra de Bordeaux (2000), Le Viol de Lucrèce de Britten (Opéra de Nantes, 1999), Hänsel et Gretel d'Humperdinck au Grand Théâtre de Limoges et Théâtre d’Angers (2000-2001).

Claude Chestier, scénographie et costumes Né dans le jardin japonais d’Albert Kahn à Boulogne-Billancourt, Claude Chestier y joue avec son frère et d’autres amis durant toute son enfance et une grande partie de son adolescence. Là, naissent et mûrissent en lui trois passions : le Jardin, le Japon, le Théâtre. Après des études d’arts plastiques, il exerce la profession de paysagiste. Il suit d’autres études et obtient un DESS de Direction de Projets Culturels. C’est ainsi qu’il entre au théâtre Côté jardin. Il y accompagne les metteurs en scène : Michel Simonoy, Michel Valmer, Monique Hervouet, Gislaine Drahy, Eric Vignier, Eric Lacascade, Arthur Nauzyciel, Marie Tikova, Bérangère Jannelle Renaud Cojo, Sandrine Anglade, qui l’aident à franchir le pas entre Jardin et Cour. En octobre 2000, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyoto où il réside durant l’automne 2001. Avec Sandrine Anglade, il a réalisé la scénographie du Tour d’Ecrou pour Angers-Nantes Opéra (2003), de Tamerlano de Haendel (2004), du Petit Roi du Temple (opéra de Lille, 2006).

Eric Blosse, lumières D’abord formé à l’Institut d’Etudes Politiques et sciences économiques de Bordeaux, Eric Blosse travaille la lumière depuis 1984. Il conçoit au théâtre les lumières pour différents metteurs en scène et compagnies : Théâtre de l’Absence, Cie Fartov et Belcher, Cie Tiberghien, Cie Intérieur Nuit, Th. de la Source, Cie Transatlantique, Th. des Tafurs, Th. de l’Ombre du Soir, Th. de l’Ephémère, Th. du Loup Blanc, Th. du Soleil Bleu, C.D.R. du Maine, Script, Groupe Ouvre Le Chien, F. Leidgens, CDN de Bordeaux, Cie Nelson Dumont, La Coma, S. Anglade (pour le Tour d’Ecrou, Angers-Nantes Opéra 2003, Tamerlano de Haendel, Lille, Bordeaux, Caen, 2004-2005) et le Petit Roi du Temple (Opéra de Lille 2006). Pour la danse, il conçoit les éclairages de spectacles de la Cie Grimaldi, Cie Diagonale, Cie Schweizlasser, Cie Paul les Oiseaux... Il travaille ainsi pour le théâtre et pour la danse dans des lieux de création variés : S.N. Les Plateaux, S.N. Ibos, la Ferme du Buisson, S.N. Sceaux, C.D.N les Treize Vents, S.N. Châlons sur Saône, C.D.N. Bordeaux, Entrepôt Lainé/CAPC Bdx, Le Cratère, Alès, Le Maillon, la Métaphore, le T.G.P., C.D.N. Gennevilliers, Nantes-Angers Opéra… Il conçoit aussi des lumières pour des sites (Abbaye de Flaran, Cathédrale de Auch, Rocamadour 90, Nuits du patrimoine, Village de Penne du Tarn, étude du Village de Cordes, étude pour sept églises du Sud Ribéracois).

Pascaline Verrier, travail chorégraphique Née à Paris, Pascaline Verrier est formée à la danse à Londres dans l’esprit d’Isadora Duncan dès l’âge de six ans. Elle poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse à Paris en danse classique. Dès l’âge de quinze ans, elle est engagée au Ballet-Théâtre Joseph Russillo qu’elle accompagne pendant six ans. Depuis 1982, Pascaline Verrier participe à de nombreuses créations auprès de divers chorégraphes travaillant en France tels que F. Guilbard, R. Hammadi, P. Goss, C. Cré-Ange, C. Haleb, F. Lescure ou R. Mateis. En 1986, elle obtient, à l’unanimité, le premier prix au Concours de Paris en tant qu’interprète en danse contemporaine. Depuis 1990, Pascaline Verrier accompagne essentiellement le travail de Daniel Larrieu et de Christine Bastin. Par ailleurs, elle privilégie les collaborations avec le monde du théâtre. Attirée par la mystérieuse relation entre le geste et le verbe, elle chorégraphie des miniatures à partir de texte de Lautréamont et de E. E. Cummings. Depuis 2001, Pascaline Verrier a intégré le collectif « La Tarande » qui regroupe acteurs, metteurs en scène et plasticiens. Elle travaille avec Sandrine Anglade comme conseillère chorégraphique pour Le Tour d’Ecrou (Angers-Nantes Opéra 2003) ,Tamerlano de Haendel (Opéras de Lille, Caen et Bordeaux, 2004-2005) et le Petit Roi du Temple.

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Catherine St Sever, maquilleuse Après un baccalauréat Economie en 1983 à Strasbourg, Catherine Saint-Sever a effectué une formation de maquilleuse complétée par une formation de perruquière-posticheuse à l'Opéra de Strasbourg. Elle a fait ses armes à l'Opéra du Rhin et à l'Opéra de Monte-Carlo avant de collaborer avec Cécile Kretschmar pour la fabrication de masques, de perruques et de maquillages sur les spectacles de Dominique Pitoiset, Claude Yersin, Jean-Louis Benoît entre autres. En tant que créatrice de maquillages et coiffures-perruques, elle travaille régulièrement avec des metteurs en scène tels que Valère Novarina, Yves Beaunesne, Brigitte Jacques-Wajeman, Stéphanie Chevara, Jean Lambert Wild, et la chorégraphe Francesca Lattuada.

Sandrine Pitarque, collaboratrice artistique à la mise en scène Après 15 ans d’études de piano, Sandrine s’est formée à l’art dramatique et a exploré la pratique des marionnettes, de la danse contemporaine et du clown. Elle a suivi un parcours universitaire en dramaturgie et mise en scène, aux côtés notamment de Daniel Lemahieu, Gilone Brun, Jean Jourdheuil, Jean Boillot, Jean-Yves Ruf et Frédéric Fisbach. Elle a mis en scène Berlin ton danseur est la mort d’Enzo Cormann (Théâtre des Songes à Paris en 2000) et a exploré avec des collectifs d’acteurs des textes de Sarah Kane (chantier présenté au théâtre des Amandiers en 2003) et de Sei Shonagon (exploration présentée au Studio-théâtre de Vitry en 2004). Elle a écrit et mis en scène un spectacle de marionnettes et d’ombres pour les tout-petits et travaille régulièrement à la mise en scène de spectacles de théâtre de rue et de clown. Sandrine dirige régulièrement des ateliers de jeu et d’écriture théâtrale. Elle écrit et traduit des textes de théâtre. Comme assistante à la mise en scène ou dramaturge, elle a travaillé, entre autres, avec Jean-Louis Martinelli, Bruno Eckert (Cie L’arbre à Nomades) et Clyde Chabot. Actuellement, elle prépare un spectacle multidisplinaire autour de l’œuvre de Pier Paolo Pasolini pour lequel elle a obtenu la bourse de l’AFAA ‘Les inclassables’.

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Distribution

Les comédiens-danseurs-chanteurs :

Nathalie Nerval, Monsieur de Pourceaugnac À 80 ans, Nathalie Nerval a traversé l’histoire du théâtre en France. Comédienne, elle est engagée à la Comédie Française en 1977 et a joué entre autres dans L’œuf de Marcel Marceau, Yvonne, Princesse de Bourgogne de Gombrowicz, Le Suicidé de N. Erdman mis en scène par Jean-Pierre Vincent, Hortense a dit : je m’en fous de Georges Feydeau mis en scène par Stuart Seide, Jean de la Fontaine mis en scène par Yves Gas, Les Exilés de James Joyce mis en scène par Jacques Baillon, Lorenzaccio d’Alfred de Musset mis en scène par Georges Lavaudant, L’Antiphon de Djuna Barnes mis en scène par Daniel Mesguich, Iphigénie et La Thébaïde de Racine mis en scène par Yannis Kokkos, La Tragédie du Roi Christophe d’Aimé Césaire mis en scène par Idrissa Ouédraogo, Bal masqué de Mikhaïl Lermontov mis en scène par Anatoli Vassiliev, Aujourd'hui ou les Coréens de Michel Vinaver mis en scène par Christian Schiaretti, Phèdre de Racine mis en scène par Anne Delbée, Neiges de Nicolas Bréhal mis en scène par de Charles Tordjman, Un mois à la campagne d’Ivan Tourgueniev mis en scène par Andreï Smirnoff, Suréna de Corneille mis en scène par Anne Delbée, Mère Courage et ses enfants de Bertolt Brecht mis en scène par Jorge Lavelli, Le Révizor de Nikolaï Gogol mis en scène par Jean-Louis Benoit et Le Mariage forcé de Molière mis en scène par Andrzej Seweryn. En dehors de la Comédie Française, elle a joué notamment avec la compagnie Renaud-Barrault, au Festival de Fourvière dans Andromaque de Racine, au Festival de Viennes dans Horace de Corneille, au Théâtre Montparnasse dans Les Liaisons dangereuses de Gaston Baty, au Théâtre de la Bruyère dans Les Naturels du Bordelais de Jacques Audiberti…. Au cinéma, elle a tourné avec Marcelline Loridan-Ivens dans La Petite Prairie aux Bouleaux et Milka Assaf dans Les Migrations de Vladimir. Pour la télévision, elle a joué dans Transit vers l’enfer de Didier Albert, dans L’Ami de mon fils de Marion Sarraut, dans Les Plaisirs de l’île enchantée de Molière réalisé par Maurice Béjart. Elle fut récemment très remarquée dans Oncle Vania mis en scène par Julie Brochen.

Athina Axiotou, Nérine Athina Axiotou est née à Athènes. Elle y obtient le diplôme de l’Ecole supérieure d’art dramatique en 1999. Elle y interprète des oeuvres du répertoire classique, dont Iphigénie en Tauride d’Euripide, et développe d’autres expériences comme le théâtre jeune public et la télévision. Elle découvre le théâtre de rue en jouant Fowerstain family en Allemagne et en intégrant la Compagnie grecque « Bouffoni ». En 2002, Athina Axiotou vient en France pour s’engager comme comédienne permanente au sein de la Compagnie de Théâtre de rue « L’Arbre à Nomades ». Durant trois ans, elle y pratique les échasses et la manipulation de marionnettes. Elle participe à la création ou recréation d’une dizaine de spectacles joués dans toute la France et en Europe. Elle participe aux stages « Marionnettes du Rajasthan » de Puran Bhat en Inde et « Karaghiozis, le théâtre d’ombres grec » avec le maître Evgenios Spatharis. Actuellement, elle travaille sur son propre spectacle de théâtre d’ombres.

Liviu Badiu, Sbrigani Liviu Badiu est né en Roumanie à Bucarest en 1977. Dès l’âge de cinq ans son père l’initie au violon. Il est envoyé dans la plus prestigieuse école d’art et de musique à Iasi pour commencer sa scolarité. Après son Bac, Liviu Badiu est reçu au Conservatoire national supérieur de musique de Bucarest. Les différents concerts en Europe lui font découvrir la France. En 2003, Zabou Breitman l’embarque dans l’aventure de L’hiver sous la table avec Isabelle Carré et Dominique Pinon au théâtre de l’Atelier. Pendant sept mois il joue Gritzka, que Topor semble avoir écrit pour lui ! Il s’en suit une tournée à travers la France, la Suisse, la Belgique et les Etats Unis. Liviu Badiu mène désormais deux carrières, entre musique et théâtre.

Daniel Laloux, Oronte Comédien, musicien, auteur en tout genre... Première médaille de tambour au Conservatoire de Reims. Daniel Laloux a notamment travaillé avec Jean-Louis Martinelli (Personkrets), Joël Jouanneau (Les Dingues de Knoxville), Roger Planchon (Les Ames Mortes, Edouard II, Henri IV, Les Trois Mousquetaires), Jérome Savary (Mon Maître Soixante Trois, Les Rustres, Magic Circus, le Thé), Daniel Benoin (Le Roi Lear, Le Loup Garou), Laurent Gutman (Le Plateau, Légendes de la forêt viennoise). Au cinéma, il a joué notamment dans des films de Richard Bean, Pierre Salvadori, Milos Forman, François Dupeyron et Tony Gatlif.

Katia Medici, Julie Danseuse et comédienne, formée à l’Académie de danse classique et contemporaine de Rome et à l’Ecole du Passage à Paris, Katia Medici a notamment travaillé avec Angelin Preljocaj (1987-1993), Régine Chopinot (Rossignol, 1986), et Christophe Haleb (1994-2005) pour la danse, avec Camilla Saraceni (Hélène d’Euripide, Le Silence de Sarraute), Alberto Sorbelli (Dramma con Intervalo) pour le théâtre.

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Marc Proulx, Eraste D’abord gymnaste et plasticien, Marc Proulx poursuit sa formation à l’Ecole Nationale de Cirque de Montréal où il se “ prend au jeu ” de masques. Il pratique le Contact Improvisation en guise d’entraînement et d’outil de recherche avec la Cie DynamO Théâtre (Montréal). Au Cirque du Soleil (1987), il crée le rôle du “ roi des Fous ”; il aborde le Vaudeville au Pickel Family Circus (U.S.A.), puis il improvise dans Des Clowns... avec la Cie Mario Gonzalez (France). Il collabore à La Tempête mise en scène par Peter Brook; danse avec la Cie Christine Bastin (Siloë) et saute à l’opéra (La Périchole, Carmen). Il joue au théâtre avec W. Znorko (Un grand Meaulnes). A partir de 1995, tout en écrivant ses Travaux arrachés, de petites formes où le corps-médium est sans cesse questionné, il enseigne à l’Ecole du TNS. En 2001 il met en scène Cabane, jeu de cirque avec la Cie Ici ou Là, et en 2004 RUSHS avec les mêmes artistes de cirque, sous le nom de la Cie L’Ebauchoir. Pour fin mars 2006, il prépare avec le fildeferiste S. Le Guen, son nouvel agrès et l’auteur P. Forgeau, Le galop du girafon.

Les musiciens-comédiens-chanteurs :

Tous les instrumentistes sont issus des plus grands ensembles baroques et médiévaux français (Concert d’Astrée, Talens Lyriques, Arts Florissants, La Grande Ecurie et la Chambre du Roi, Alla Francesca). Certains sont solistes comme Stéphanie Paulet ou Atsushi Sakaï. Ils ont choisi de suivre le projet de Monsieur Pourceaugnac à titre personnel, assumant tous ensemble la direction musicale du projet, mettant en commun leur savoir et leur pratique.

Marco Horvat, baryton, luths, théorbe – Un médecin, l’exempt Marco Horvat est autant chanteur qu’instrumentiste et un des rares interprètes de musique ancienne à s’accompagner lui-même sur divers instruments. Après des études musicales parisiennes, il étudie à la Scola Cantorum de Bâle les musiques du Moyen Age et de la Renaissance. A la recherche d’un style de chant plus profondément enraciné, il part apprendre pendant quatre ans le chant classique de l’Inde du Sud auprès de Aruna Sayeeram à Bombay. Il se produit depuis quinze ans, comme chanteur et instrumentiste, au sein de formations réputées, en concert et en enregistrement : La Chapelle Royale, l’ensemble Jacques Moderne, la Simphonie du Marais, l’ensemble Gilles Binchois, Alla Francesca, Labyrinthe, La Canzona, , La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, XVIII-21 Musique des Lumières, Le Poème Harmonique, Huelgas Ensemble, Ensemble William Byrd, Akademia. Comme soliste, il donne de nombreux récitals en Europe, en Inde et au Brésil. Il crée en 1996 l’ensemble Faenza, pour l’interprétation des musiques du Moyen Age et de la Renaissance. L’ensemble se produit dans différents festivals français, à la Cité de la Musique, à Münich, Frankfurt, Sao Paolo, Rio, Campinas, Recife ainsi que sur France Musiques. Il crée ou collabore à de nombreuses productions scéniques, comme chanteur, instrumentiste et comédien, et participe à de nombreux enregistrements (dernièrement : Aux marches du Palais, Pierre Guédron, Il Fasolo avec le Poème Harmonique et Il Giardino di Giulio Caccini, récital (Alpha).

Yuki Koike, violons – Un apothicaire, un médecin, un Suisse C’est au violon baroque que Yuki Koike choisit de se consacrer après des études de violon moderne menées au Japon et à Lyon. Au conservatoire Royal de la Haye il travaille avec S. Kuijken, E. Wallfisch, R. Terakado, Luis Otavio Santos….. En 2000, il rentre dans le cycle de perfectionnement au Conservatoire de Paris, il étudie avec F. Fernandez et se produit régulièrement au sein d’orchestres et d’ensembles tels que Quam Dilecta (Dir. J.P.Boury), Les Talens Lyriques (Dir. C.Rousset), La Petite Bande (Dir. S.Kuijken), Le Concert d’Astrée (Dir. E.Haim), La Chambre Philharmonique (Dir. E.Krivine), Den Haag baroque Orchestre (Dir. L.Ottavio Santos), Ricercar Consort (Dir. P.Pierlot), Il Gardellino (Dir. M.Ponseele) et Orchestra Van Wassenaer (Dir. M.Akatsu).

Peter de Laurentiis , ténor – Second médecin, un médecin, un Suisse Formé au conservatoire de Gênes en classe de violon, Peter de Laurentiis a poursuivi ses études en musicologie dans différentes universités italiennes, françaises et anglaises. Il est actuellement doctorant de recherche au CESR de Tours. Parallèlement, il a développé sa pratique de chanteur en musique ancienne et baroque. À ce titre, il est membre du chœur de chambre de Namur (Jean Tubéry), de l’ensemble Elyma (Gabriel Garrido) et de l’ensemble l’aura suave (Diego Cantalupi). Il a interprété le Pastore de l’Orfeo de Monteverdi avec La Fenice (Jean Tubéry), Aeneas dans Dido & Aeneas de Purcell. Il a travaillé comme soliste avec Hans-Jörg Mammel, Nuria Rial, Emma Kirkby, Sophie Daneman, Sergio Foresti, Evelyn Tubb et Andrew King. Enfin, il a enregistré plusieurs disques : Vanitas vanitatum, Missa et Cantata « Sciolto havean dall’alte sponde » de Giacomo Carissimi, rôle soliste (avec La Fenice – Jean Tubéry, Juillet 2005) ; Magnus opus musicum de de Lassus, rôle soliste (avec La Fenice – Jean Tubéry, Juin 2004) ; Messes et madrigaux de Giovanbattista Leonetti (Tactus) ; Davidis Pugna et Victoria de Alessandro Scarlatti (Agora) ; Madrigaletti de Salomone Rossi (Tactus).

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François Lazarevitch, baryton, flûtes, cornemuses – un médecin, un Suisse Musicien polyvalent, François Lazarevitch est spécialiste des flûtes et cornemuses anciennes et traditionnelles. À l’issue de ses études au CNSM de Paris il a obtenu le DFS mention Très Bien à l’unanimité, avant de réaliser un cycle de Perfectionnement. Pendant de nombreuses années, il a suivi l’enseignement d’Antoine Geoffroy-Dechaume pour l’interprétation de la musique ancienne à la flûte ainsi qu’au clavecin. Parallèlement, François Lazarevitch a appris oralement, auprès de musiciens traditionnels, les techniques de la cabrette avec V. Laroussinie, D. Paris et M. Esbelin et de la flûte irlandaise avec M. Sikiotakis. En 2004, il a remporté le Premier Prix de trois concours de cornemuses à Paris et Saint-Chartier. Il se produit et enregistre avec son propre ensemble Les Musiciens de Saint-Julien dans des programmes de musiques anciennes ou traditionnelles, et au sein d’autres formations : pour le répertoire baroque, Le Concert Spirituel, La Simphonie du Marais, Le Concert d’Astrée, Les Talens Lyriques, Le Parlement de Musique, La Grande Écurie et la Chambre du Roy ; pour le répertoire renaissance : La Capilla Flamenca ; pour le répertoire médiéval : l’ensemble Micrologus et l’ensemble Azimen ; et en duo avec le joueur de cornemuse D. Paris ou le percussionniste P. Rigopoulos. Il a également pris part à des créations contemporaines, notamment à des œuvres de Gérard Pesson et John Tavener. Il s’est ainsi produit dans des festivals en Europe, en Asie et en Amérique. Titulaire du Certificat d’Aptitude en musique ancienne et du Diplôme d’État en musique traditionnelle, François Lazarevitch est professeur au Centre de Musiques Traditionnelles d’Ile de France. Il bénéficie du soutien de Mécénat Musical Société Générale.

Stéphanie Paulet, violon – un médecin, un Suisse Née à Saint-Etienne, Stéphanie Paulet fait ses études de violon au Conservatoire National de Musique de Paris où elle obtient trois premiers prix : violon moderne, violon baroque, musique de chambre. Elle y effectue également un cycle de perfectionnement au sein du trio avec piano Pantoum avec lequel elle étudie auprès des quatuors Alban Berg et Amadeus, remporte plusieurs prix de concours internationaux (Brahms en Autriche, Trapani en Italie, Illzach et Boehringer-Ingelheim en France) et joue dans de nombreux festivals en Europe et pour des émissions sur France-Musiques. Parallèlement, elle a joué pendant plus de dix ans au sein d’orchestres tels que l’Ensemble Inter-Contemporain, le Mahler-Chamber- Orchestra, l’Orchestre de Paris sous la baguette de Claudio Abbado, Bernard Haïtink, Georges Prêtre, Georg Solti, Daniel Harding... et par la suite avec l’orchestre des Champs-Elysées, dir. Philippe Herreweghe, et la Chambre Philharmonique, dir. Emmanuel Krivine. Stéphanie Paulet s’intéresse maintenant à la pratique d’instruments historiques. Elle a étudié le violon baroque auprès d’Odile Edouard, Enrico Gatti, François Fernandez, Thomas Albert et la musique ancienne avec Kenneth Weiss, Blandine Rannou, Pierre Hantaï, Pierre Caze. Pendant un an, elle a rejoint le Quatuor Turner pour des concerts en Europe (dont le Concertgebouw à Amsterdam) et master-classes à Taïwan. Deuxième violon du Concert d’Astrée, direction Emmanuelle Haïm, elle joue de temps en temps comme premier violon en musique de chambre ou plus gros effectif avec les Talens Lyriques, Christophe Rousset, Il Seminario Musicale, Gérard Lesne, et la Grande Ecurie Chambre du Roy, Jean-Claude Malgoire. Elle a également donné les Quatre Saisons de Vivaldi pour des concerts parisiens et vient de fonder le Convito Musicale, ensemble à géométrie variable. Titulaire du C.A. de violon, Stéphanie Paulet a enseigné à la Hochschule de Bremen, en Allemagne.

Thomas de Pierrefeu, viole de gambe – un médecin, un Suisse Après des études de contrebasse moderne à Aix-en-Provence et quelques expériences en jazz et musiques du monde à Marseille et ses environs, Thomas de Pierrefeu décide de partir à Paris pour travailler la musique ancienne et entre au CNSM dans la classe de Richard Myron où il découvre également la pratique du violone et de la viole de gambe qu'il travaille aussi avec Nima ben David au conservatoire de Boulogne. Thomas de Pierrefeu joue régulièrement dans des ensembles tels que : EBL sous la direction de Christophe Coin, le concert d'Astrée avec Emmanuelle Haim, il Seminario Musicale avec Gérard Lesne, les Paladins sous la direction de Jérôme Correas ...

Olga Pitarch, soprano – Lucette (en alternance) Olga Pitarch réalise ses études musicales au Conservatoire Supérieur de Musique de Valencia (E), où elle est diplômée de Piano et de Chant, puis à la Musikhochschule de Vienne (A) ; depuis elle travaille régulièrement avec Margreet Honig. Lauréate de plusieurs concours nationaux (Jeunesses Musicales-91 ; Concours d’opéra E. Marco – 94…), elle se produit en soliste dans des récitals et des concerts d’oratorio ainsi que dans des productions sous la direction de C. Rousset, A. Zedda, J.C. Malgoire, E. López-Banzo, J. B. Otero, G. Garrido y W. Christie. Sa prédilection pour la période baroque lui permet de participer à la redécouverte d’un large répertoire espagnol de la Renaissance aux premiers opéras (T.Ortells, A.Literes, S.Duron…) réalisant des enregistrements et des tournées avec différents ensembles : Al ayre español, La Capella de Ministrers, Estil Cncertant, Orquesta Barroca de Sevilla et Real Compañía Ópera de Cámara dans les festivals de Granada, Ludwigsburg, Utrecht, Cervantino (Mexico), Auditorio Nacional de Madrid… Parallèlement elle collabore avec Le Parlement de Musique, La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Elyma et Les Arts Florissants. Par ailleurs elle a participé à des créations de musique contemporaine avec Les Jeunes Solistes (R. Safir) travaillant avec P. Eotvös, B. Pauset et sur des musiques de L. Nono, R. Campo, P. Fenelon entre autres. Elle a collaboré avec N. Frize sur « Desseins » au Festival de Saint-Denis. Elle a également collaboré avec la compagnie de théâtre « Toujours après minuit » (B. Seth et R. Montllo-Guverna) dans leurs créations « L’Entrevue » et « Le Bal ». Et prochainement elle se produira dans une création de T. Fournier sur Richard II. -11- 11

Atsushi Sakaï, viole de gambe – premier médecin, un médecin, un Suisse Né à Nagoya au Japon, Atsushi Sakaï commence ses études de violoncelle dès l’âge de cinq ans, puis il part aux Etats-Unis où il étudie avec R.Léonard, H.Shapiro et T.Tsutsumi. En 1987, il joue avec l’Orchestre Symphonique de Berlin. En 1991, il obtient un second prix au Concours National du Japon. Ses études terminées, Atsushi Sakaï rencontre Philippe Muller en 1994, s’installe en France et est admis au C.N.S.M de Paris. Il y obtient un premier prix à l’unanimité en 1997. Parallèlement à ses études de violoncelle, il se passionne pour la viole de gambe, qu’il étudie aux côtés de Christophe Coin au C.N.S.M de Paris. Atsushi Sakaï donne chaque année de nombreux récitals au Japon et en Europe. Il s’est ainsi produit dans le cadre des festivals de Deauville, de Dieppe et d’Ambronay. Il se produit également avec des ensembles tels que Les Talens Lyriques, l’Ensemble Baroque de Limoges, La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, et le Prager Chamber Philharmonic (notamment en tant que soliste dans les concertos pour violoncelle de Haydn). Son ouverture d’esprit le pousse également vers la musique Jazz (en tant que membre du Sextet Monniot Mania), la musique contemporaine (en 1998, il enregistre des œuvres de Takemitsu chez Bis Grammophon) et la musique classique sur instruments d’époque.

Kanako Sakaï, clavecin – un apothicaire, un médecin, un Suisse Née au Japon, Kanako Sakaï commence ses études de piano avec Madame Hirayama Satoko. En 1989, elle entre au Lycée Supérieur de Musique TOHO-JOSHI. Ayant terminé ses études dans cet établissement en mars 1992, elle entre à l'université TOHO GAKUEN où elle poursuit sa formation avec Mme Katayama. En mars 1996, elle obtient son diplôme de fin d'études. En septembre 1997, elle vient s'installer en France et entre au Conservatoire National de Région de Nancy en cycle de Perfectionnement dans la classe de Monique Debus. En juin 1998, elle obtient un premier accessit à l'unanimité en troisième cycle (perfectionnement). En mars 2000, elle obtient le premier prix supérieur Inter-régional (diplôme de concert). Parallèlement à ses études de piano, elle se perfectionne en accompagnement avec Jeanne Bon-Rougier et également en Clavecin et basse-continue avec Anne Catherine Bucher.

Chantal Santon, soprano – Lucette (en alternance) Diplômée de Sciences-Politiques, Chantal Santon étudié le chant au CNR de Paris puis se perfectionne notamment auprès de Margreet Honig, Noelle Barker, Florence Guignolet et Udo Reinemann. Ses premières expériences au sein de diverses formations l'amènent à chanter sous la direction de Kurt Masur, William Christie, René Jacobs, Michel Plasson, Laurence Equilbey, Rachid Safir, Joël Suhubiette... Elle est lauréate en 2003 du Concours International de chant de Clermont-Ferrand. Elle débute à la scène en demoiselle d'honneur dans der Freischätz de Weber dirigé par Myung-Whun Chung, au Théâtre des Champs-Elysées puis chante dans Wofgang Caro Mio, Mozart intime et Opéra d'appart, deux spectacles de l'ARCAL, qui connaissent un vif succès et de très nombreuses reprises ; l'Album de l'oiseau qui parlait de Jean Christophe Marti ; La Vie Parisienne d'Offenbach (Metella) ; Elle incarne Madame Paseck dans La Petite Renarde Rusée de Janacek dirigé par Jonathan Darlington, à nouveau au TCE, Ernestina dans l'Occasione fa il ladro de Rossini, sous la direction de Jean-Christophe Spinosi et mis en scène par Dan Jemmett, Janine dans les Têtes Pansues, farce lyrique de J. Pontier, avec 2e2m, mis en scène par Christian Gangneron, et en version concert l'Angelica de l'opéra vénitien Il Medoro de Lucio dirigé par Gérard Lesne et Nérine dans Médée de Charpentier dirigée par Hervé Niquet. En 2006 elle chante le rôle-titre de la Finta Giardiniera de Mozart sous la direction de David Stern, mis en scène par Stephan Gregler. En concert, elle a abordé de nombreux répertoires ; récemment elle chante la Brockes Passion de Haendel sous la direction de Jean-Claude Malgoire, le Te Deum et les grands motets de Charpentier avec le Concert Spirituel, des cycles de mélodies françaises au Japon, un récital Mozart avec Antoine Palloc... Depuis 2003 elle est très régulièrement invitée à chanter dans les plus grands festivals (Sabla, Noirlac, Versailles, Ambronay...) avec le Seminario Musicale de Gérard Lesne avec qui elle enregistre récemment le DVD le Tombeau de Charpentier. En projet, notamment : la Traviata de Verdi (Violetta), Don Giovanni de Mozart (Donna Anna), la Dafne de Da Gagliano (rôle-titre), un spectacle autour des mélodies juives de Chostakovitch...

Reinhild Waldek, harpe baroque, viole de gambe, flûtes à bec – un médecin, un suisse Reinhild Waldek débute ses études musicales au Conservatoire de Linz en Autriche et poursuit sa formation en Hollande. Elle étudie la flûte à bec avec W.v. Hauwe et S. Marq, ainsi que la harpe baroque avec Chr. Pluhar. Elle obtient en 2003 son diplôme du Conservatoire Royal de la Haye dans la spécialité « musique ancienne ». Depuis octobre 2003, elle enseigne à l’Université Mozart de Salzbourg. Elle est régulièrement invitée par différents ensembles comme soliste. Elle a récemment participé à la réalisation de l’intégralité des opéras de Monteverdi avec le Neue Düsseldorf Hofmusik, ainsi qu’à différents enregistrements avec les ensembles internationaux Unicord et L’Arpeggiata. Elle a fait de nombreux concerts avec les ensembles Tricorders, La Speranza et Vivante (musique italienne du XVIIe siècle pour voix et continuo).

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La Compagnie Sandrine Anglade – Saison 2006/2007

La Compagnie réunit des « compagnons de route » rencontrés au hasard de la vie du théâtre par Sandrine Anglade : Claude Chestier (scénographe et costumier), Eric Blosse (éclairagiste), Pascaline Verrier (danseuse et chorégraphe).

En 2001, Sandrine Anglade réunit pour le Tour d’Ecrou de Benjamin Britten (créé en 2003 à Angers- Nantes Opéra) : Claude Chestier, scénographe et costumier, Eric Blosse, éclairagiste, Pascaline Verrier, danseuse et chorégraphe. Tous avaient vécus des périodes importantes de collaboration dans le théâtre (Claude Chestier avec Eric Vignier, Arthur Nauzyciel, ou Bérangère Jannelle ; Eric Blosse avec divers Compagnies de théâtre en région aquitaine notamment et dans la danse ; Pascaline Verrier avec Daniel Larrieu, Christine Bastin). La qualité de ce nouveau compagnonnage se révéla particulièrement dans l’écoute et l’attention remarquables que chacun portait au travail de l’autre. Un vrai réseau de correspondances humaines et artistiques se tissait, laissant se fabriquer sur le plateau un spectacle qui semblait tout à coup énoncer une vraie identité.

L’aventure se reproduit en 2004, à l’Opéra de Lille, pour Tamerlano de Haendel avec le Concert d’Astrée. Ces spectacles d’opéra sont venus nourrir la définition artistique de la future Compagnie de théâtre.

Les 4 compagnons forment aujourd’hui un collectif de création, dont le projet artistique interroge toutes les formes de théâtre (au sens large) qui touche la musique : concevoir le texte théâtral comme une partition musicale, travailler le langage dans sa tension vers le chant, questionner cet « entre-deux » de la parole et du chant qui touche quelque part la question de l’origine du théâtre comme expression d’une identité pleine, fluide, et organique.

La saison 2006-2007 verra aboutir trois spectacles, fruit de deux ans de travaux de recherches :

- La Fabula di Orfeo de Poliziano (XVe – travail sur la tradition orale italienne ; abbaye de Royaumont, 26 août 2006 et tournée en 2007-2008)

- Monsieur de Pourceaugnac de Molière et Lully (création à Limoges et tournée en Province et région île de France, novembre 2006-février 2007)

- Carmen de Bizet (Théâtre du Châtelet, mai 2007)

Cette jeune compagnie assume seule la production déléguée de Monsieur de Pourceaugnac et partage la production de l’Orfeo de Poliziano avec la Fondation de l’abbaye de Royaumont.

Administrateur/ production : Alain Rauline, Jérôme Broggini Assistante de communication : Hélène Martin

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Calendrier détaillé des représentations

Lieu Adresse Tél réservations Date Horaire

SPECTACLES

Opéra-Théâtre de Limoges 48 rue Jean Jaurès 87000 Limoges 05 55 45 95 95 6 nov 2006 14h30 7 nov 2006 20h30

Théâtre de l'Union 20 rue des coopérateurs 87000 Limoges 05 55 79 90 00 16 nov 2006 18h30 17 nov 2006 20h30

Espace 44 (Maison de la Culture de 84 rue du Général Buat 44000 Nantes 02 51 88 25 25 1, 6, 7, 8, 11 déc 06 20h30 Loire-Atlantique) 2, 9 déc 2006 19h30 3 déc 2006 15h 5, 12 déc 2006 20h

Le Trident, scène nat. de Cherbourg Place de Gaulle 50 Cherbourg-Octeville 02 33 88 55 55 15 déc 2006 20h45

Théâtre de Cachan 21 avenue Louis Georgeon 94 Cachan 01 45 47 72 41 20 déc 2006 20h30

Théâtre Paul Eluard 4 avenue Villeneuve St Georges 94 Choisy 01 48 90 89 79 22 déc 2006 20h30

Opéra - Théâtre de Metz 4-5 place de la Comédie 57000 Metz 03 87 75 40 50 5, 6 janvier 2007 20h30

Théâtre d'Angoulême Avenue des Maréchaux 16000 Angoulême 05.45.38.61.62 11, 12 janvier 2007 20h30

Théâtre Louis Aragon 24 bd Hôtel de ville 93 Tremblay en France 01 49 63 70 58 16 janvier 2007 20h30

Théâtre de Longjumeau 20 avenue de Gaulle 91 Longjumeau 01 69 09 09 09 19 janvier 2007 20h30

Scène Watteau 1 place du théâtre 94 Nogent sur Marne 01 48 72 94 94 23, 24 janvier 2007 20h30

Théâtre de St Quentin en Yvelines Place G. Pompidou Montigny le Bretonneux 01 30 96 99 00 26, 27 janvier 2007 20h30 78 Saint Quentin en Yvelines

Théâtre La Passerelle 137 bd Georges Pompidou 05 Gap 04 92 52 52 52 2, 3 février 2007 20h30

Théâtre de Nîmes Place de la Calade 30000 Nîmes 04 66 36 65 10 6 février 2007 20h 7 février 2007 19h30

Théâtre Jean Vilar 16 place Stalingrad 92 Suresnes 01 46 97 98 10 10 février 2007 21h 11 février 2007 17h

L’Apostrophe. Salle des fêtes de St 23 rue du Général Leclerc, 95, St Ouen 01 34 20 14 25 15 février 2007 19h30 Ouen l’Aumône l’Aumône 16 février 2007 20h30

Théâtre d'Arras, scène nationale 12 place du théâtre 62000 Arras 03 21 71 66 16 23, 24 février 2007 20h30 25 février 2007 17h

CONCERTS DE THEATRE *

Ferme de Villefavard 87190, Villefavard 05.55.76.54.72 14 nov 2006 19h Auditorium JP. Miquel 98 rue de Fontenay, 94 Vincennes 01.43.98.67.71 25 janvier 2007 20h30 Chapelle du Méjean 13200, Arles 04 90 49 56 78 1 février 2007 20h

* le « concert de théâtre » est une version concert du spectacle, présenté sans décor, avec quelques costumes, et réservée, de façon exceptionnelle à des lieux partenaires qui ont soutenu le projet et dont les salles n’ont ni les moyens techniques, ni le financement nécessaire pour accueillir la « version scénique » du spectacle.

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