GÉOM-BOUÉ et 'Jacques 'JANSEN égfÊm forment le couple idéal de

v i ne se soin lent dus uclio'itcs Une des premiè- stances que Musset adressa à res rencontres de celle dont la voix presque irréelle la Malibran avec Q fit vibrer, au xix*" siècle, la moitié Charles de Bé- de l'Europe et de l'Amérique? riot, qui devien- O Ninette, où sont-Us, belle Musc adorée, dra très vite le Ces accents pleins d'amour, de charme et seul et véritable {de terreur, amour de sa vie. Qui voltigeaient le soir sur ta lèvre ' [inspirée, Comme un parfum léger sur l'aubépine [en fleurT Pourtant, la jolie Maria Garcia ne^ ma- nifesta dans son jeune âge que dégoût pour cet art que son père, le célèbre chan- teur Manuel Garcia, lui enseigna... de force. On raconte à ce sujet que bien souvent les passants entendaient des cris d'effroi sortir de . la maison qu'habitait Garcia: c'était le grand chanteur qui enseignait la musique à ses enfants. " Ce fut à_ Lon- dres, que la jeune Maria' se produisit la première fois sur la scène, dans « Roméo et Juliette » dont elle avait l'âge; elle Photos extraites du film. pbtint un véritable triomphe et les ovations qu'elle reçut ce soir-là la poursuivirent durant toute sa vie, tant à Londres qu'à te tirs en scène et les auteurs de scenariï, Paris, ou New-York, Milan, Naples, Rome .mais jusqu'à présent on n'avait pu trouver et Bruxelles. , aucune interprète dont le talent approchât Maria était très jolie, certes, maïs ce celui de la Malibran. n'était pas la renommée de sa beauté qui Le grand talent de Géori-Boué, de remuait ainsi les foules sur son passage; l'Opéra, permit à de réaliser c'était l'extraordinaire sonorité de sa voix, à l'écran l'histoire de cette célèbre canta- un « mezzo-sqprano » d'une grande éten- trice, dont une partie de la vie fut un due, et elle la ménageait avec tant d'art beau roman d'amour. qu'on pouvait croire qu'elle possédait*" les Je ne vous présenterai pas ici Géori- trois diapasons. Boué : elle possède la même voix rare de On conçoit que la vie d'une si grande « mezzo-soprano » que la Malibran. artiste dût tenter bien souvent les met- La Malibran n'eut qu'un seul amour : Charles de Bériot. Ce fut son second mari, mais elle n'aima vraiment que lui au point d'en oublier totalement sa première union, puisqu'elle répondit à sa mère, qui lui reprochait ses distractions le jour de ses La musique et la poésie faisaient secondes noces : « Que veux-tu, maman, l'objet de nombreux entretiens entre on ne se marie qu'une seule fois. »' ces deux êtres beaux et intelligents. Charles de Bériot avait tous les dons. C'était un grand violoniste, peintre et poète à ses heures, mais surtout, qualité MM suprême, il était d'une remarquable beauté. Quant à Jacques Jansen, qui interprète à l'écran le rôle du compagnon adoré par la Malibran, on sait que sa voix chaude et son physique des plus avantageux ont déjà causé bien des ravages dans les cœurs de maintes spectatrices. Le couple formé par la Malibran et Charles de Bériot, que tout le xix° siècle considérait déjà comme idéal, tant il est Céori - Boué, de difficile de trouver chez deux êtres autant l'Opéra, et |ac- d'amour, de talent, de succès et de for- ques Jansen, de tune, revivra donc à l'écran sous les traits l'Opéra-Comique, d'un nouveau couple parfait, un couple de musiciens cette fois, comme il en existe n'étaient-ils pas peu dans la vie et encore moins au cinéma. tout désignés Ajoutons que le reste de la distribution pour interpréter ne comprend que des artistes de choix ces personnages? tels que Suzy Prim, Geneviève Guitry, Jean Debucourt. Mona Goya, Jacques Va- rennes, Denis d'Inès, , Car- nège et. le plus grand de tous, Sacha Guitry, qui est à la fois l'auteur, le réa- lisateur et l'un des principaux interprètes CHOISTIANE N ÊR£ du film. Jean D'ESQUELLE.

ÉDITIONS JOUBER 25, RUE D'HAUTEVILLE - PARIS (X Bicchi (Tino Rossi) est un jeune Corse qui s'éprend de Xénia (|os- seline Caël), une jeune touriste. boni

e suis arrivé, hier soir, dans ce charmant petit village bâti lo calanque, et Delmont, qui est Chris- en bordure de la Méditerra- tiani, le vieux cabaretier, qui, après avoir née. Toute la troupe de « L'Ile tué à son tour le meurtrier de Bicchi, d'Amour » qui a quitté Paris recueillera le dernier soupir de celui-ci, il y a plus de trois semaines, tandis que le yacht sur lequel se trouve et tourné, en ces coins multi- Xénia, qu'incarne Josselyne Caël, s'éloigne ples des environs, les extérieurs, m'a de- vers le large. < vancJé de quelques jours seulement dans Tandis que nous bavardons, les prépa- ce coin délicieux, ensoleillé et tout tran- ratifs s'achèvent devant une foule de quille. curieux qui, de minute en minute, devient Les quarante personnes qui composent plus dense. C'est que, dans les environs, la troupe sont logées, tant bien que mal, la nouvelle qu'on faisait du cinéma et dans plusieurs villas dispersées aux quatre que Tino Rossi était là s'est répandue coins du pays, mais c'est à l'JHôtel Beau- comme une traînée de poudre. Les admi- séjour que tout le monde se retrouve, ratrices du célèbre chanteur sont nom d'abord pour consulter le tableau de ser- breuses dans les environs. vice, et ensuite, ce qui a son importance, On tourne. «Allez-y !» lance Maurice, pour se restaurer. Car, vu les difficultés Cam. Sans se douter de ce qui l'attend, du ravitaillement, le producteur a résolu Tino, ou plus exactement Bicchi, suit «H le problème en établissant une popote chemin qui longe la grève. Il a urjT avec des provisions que la camionnette écharpe claire à la main. Son visage apporte, chaque matin, de la ville voi- triste. Il est libre, mais la femme qïr]y sine. Ainsi, aux heures des repas, on est aime s'éloigne de lui pour toujours, certain de rencontrer tout le monde au- dain, une détonation claque dans tour d'une table qui réunit fraternelle- Tino s'arrête, porte les mains ment machinistes et artistes, opérateurs trine, renverse la tête en arrière et et metteur en scène. sur le sol comme une masse Le soir, le dîner rapidement expédié, — Très bien ! lance Maurice C chacun regagne son lit afin d'être dispos dirait que tu as fait cela toute ta vie. ■Jfi.jour suivant, car le réveil a lieu de — Très peu pour moi ! proteste Tino bonne heure, j'ai suivi l'exemple cje tout Rossi qui se relève. le monde ce matin, je me suis levé au — Encore une fois ! chant du coq. Et l'on recommence. On prend Tino de- Le soleil qui, les autres semaines, s'est face, de profil, de dos, en CIAHBHHB ^MMjrri boudeur, semble vouloir se faire proché, si bien qu'au cours de jj^^HBH pardonner. Il brille d'un magnifique éclat, de vues, le sympathique arjj^^HQ pfcn compagnie de Jean Mugeli, le di- mourir vingt-quatre fois. Pui, JSjfcpfeur de" production, je me dirige vers sieurs plans avec Delmont qj .Î5H^lieu où doivent avoir lieu les prises de habitude, a composé une vues. Mon compagnon m'explique : vieux cabaretier d'un réali, m — Dans « L'Ile d'Amour », Tino Rossi simplicité étonnants. Enfin ijtoue le rôle d'un jeune guide corse qui reposer. Maurice Cam termine is'éprend de la fille d'un riche financier, sieurs plans de son meurtrier. L'appa venue passer ses vacances dans l'Ile de se rapproche de la calanque et braque Beauté. Une idylle naît entre eux, mais son objectif sur Raphaël Patorni. elle devraN le quitter pour rejoindre sa Tino se remet de ses émotions en bu- T esf I famille. Le jeune homme viendra sur le vant un verre d'une boisson à la cou- rivage la saluer une dernière fois au leur vert anis. Mais serait-ce du pastis ? moment de son départ. Accusé à tort d'un Eh oui, c'en est. A l'ombre se trouve un meurtre qu'il n'a pas commis, Tino se alcarazas rempli d'une eau fraîche, je verra relâché quelques instants avant que déguste un verre de la boisson parfumée le yacht à bord duquel celle qu'il tout en bavardaht avec Tino. aime s'est embarquée, lève l'ancre. Mais — Remis de vos émotions ? quelqu'un, dissimulé dans les rochers, le — Eh oui. Seulement,. ça fait tout guette. C'est le frère de l'homme qui a de même quelque chose de mourir. C'est été tué et qui le prend pour le meurtrier. la première fois que ça m'arrive. Je n'y Christian! ( Detmonr,iqui a corn L'homme épaule, vise et tire. Il n'a pas étais pas habitué. posé une étonnante silhouette entendu l'appel d'un vieux cabaretier qui — Et ce film ? soutient son ami expirant l'a vu, mais trop tard. Tino s'affaisse — Il me plaît beaucoup. Le roman dans les bras du vieil homme, son ami, de Saint-Sorny, duquel il est tiré, conte qui agite à sa place l'écharpe que la une histoire simple et vraisemblable. Le jeune fille lui avait donnée. personnage que je joue est tout à fait Nous apercevons au bord de la grève dans ma nature, puisque c'est un jeune un groupe d'hommes affairés. Corse. Je reconnais Maurice Cam, le metteur ;— Et vous chantez ? en scène, en manches de chemise, les — Evidemment, répond Tino Rossi avec lunettes noires, le teint bronzé. A ses un léger sourire comme si ma question côtés, presque aussi brune que lui, Mary lui semblait superflue. Je chante deux Darricadès, la script-girl, prend des notes chansons de Louis Casté : une sérénade Thomas, le chef opérateur, a installé son et « Le Chant du Guardian ». et deux appareil sur un chariot et, l'œil collé au autres de Lucchesi : un lamento et « La viseur, Lalier, le premier opérateur, fait Chanson du Gaucho ». Il est aussi ques- sa mise au point, tondis que Perrin, l'in- tion de me faire chanter un air d'opéra génieur du son met en place son micro. et le choix du producteur se serait ar- Comme il a fort à faire, le directeur rêté sur « Les Pêcheurs de Perles » ; de production me confie à mon confrère maïs rien n'est encore définitif pour l'air Henry Lepage, devenu assistant metteur d'opéra. en scène. Celui-ci me dit : Le soleil se couche lentement à l'hori- — On va tourner la mort de Bicchi. zon, la lumière est devenue jaune. On Les Interprètes de cette scène, qui est ne péut plus tourner. En bande, on celle par laquelle se termine le film, sont regagne l'Hôtel Beauséjour. outre Tino Rossi, qui joue, vous le savez, Tenant par le bras Lilia Vetti, sa com- le rôle de Bicchi, Raphaël Patorni qui pagne et sa partenaire, Tino Rossi rentre tient celui de Simon Bozzi, son meur- avec nous, le visage éclairé d'un radieux trier. Vous voyez celui-ci, là-bas, à sourire. Pour un mort, il se porte bien. l'écart, se cochant dans les rochers de George FRONVAL. V dre, dit-on; ce dernier diver- G0QUI1LE ET HUITRE La salle se vida tissement disparaît et l'on re- Ciné ^ Propos vient au ballet du deuxième Nous annoncions dernièrement la réali- Cette « Marle-îVfadeleine acte, comme autrefois. ES journalistes ont l'habitude de recevoir des lettres de leurs du poète HcmVl, actuellement sation prochaine, par Claude Autant-Lara, lecteurs. U ôn est d'élogieuses, d'autres réprobatrices. On en de la pièce « Sylvie et le Fantôme » pour représentée à l'Odéon, a une Les clowns, c'étaient autrefois de vieux hJSmmes qui faisaient rire parce qu'ils avaient trouve mérite ni flatteuses, ni désagréables, inspirées d'un histoire. les films Camille Tramichel, en co-produc- beaucoup vécu, qu'ils étaient malades ou moroses... Les clowns, c'étaient tous des acrobates, simple souci de froide discussion. « Je ne blâme ni n'approuve ; Son adaptateur, M. Pmil UN NOUVEAU CLUB tion avec Pathé. Quelle en sera la distri- des gymnasiarques qui s'étaient décrochés du ciel tant et tant de fois qu'ils avaient perdu le serves, écrivait déjà . Certaines, enfin laissent trans- Bustier - qui," en 1907, avait A partir de ce soir, « Notre bution? Aucun nom n'est encore prononcé. un désir de méchanceté, publié une étude sur Hen- Mais il est certain que ce film nous révé- pouvoir de voler... Club » présentera, à la Halle Les clowns, c'étaient de vieux hommes dont les membres montraient leurs cassures et qui lécemment, j'ai dû renvoyer l'une d'elles, petit chef-d'œuvre de bel, « L'Homme et l'Œuvre » lera un nouveau visage. En effet, les pro- flcycl-Debussy, les trois pre- savaient tout faire comme s'ils avaient vécu plusieurs existences avant celle-ci. C'étaient mauvais genre, rédigée dans un style affreux. Mais comme son auteur, — la lit représenter en décem- ducteurs sont à la recherche d'une Syl- miers samedis de chaque aussi de vieux hommes qui, de temps à autre, produisaient sur la piste leurs enfants puis se récriant sur un point de vue que j'avais exposé précédemment bre l!U2 au Théâtre des Arts, vie... Georges Rollin, qui a bien voulu mois, à 17 h. là, « Le banc leurs petits-enfants, en ribambelle. C'étaient encore de vieux hommes qu'on ne recon- ici même, m'écrivait que « ceci méritait une ratification », j'ai dû avec Charles Dullfn dans le d'essai » des espoirs du théà- accepter de conseiller les élèves du cours v naissait pas lorsqu'ils avaient repris leur misérable travesti. C'étaient enfin de vieux la lui renvoyer, me contentant d'annoter en marge : « entendu, je rôle du vieux menuisier. d'art dramatique récemment créé à la tre, du cinéma, du music-hall,' hommes' qui mouraient sans argent dans des hôpitaux. Celui-ci s'appelait Porto et cet autre « Marie-Madeleine » tint S.P.C., 55, Champs-Elysées, a été charge, ratifie ». ainsi que des vedettes pari- comme vous voudrez. En mourant, ils faisaient de petites grimaces, comme les singes qui ont Quelques jours après, j'en ai reçu une, longue et pédantesque. l'affiche, en janvier et février assisté par Yves Furet de la Comédie- siennes dans leurs souvenirs pris froid à cause du brouillard, et ils rendaient l'âme comme on rend la monnaie au comptoir, En arrivant à la fin, je me suis aperçu qu'elle était anonyme, ce n'était 1 î* 1 ;t; elle allait poursuivre sa de théâtre. Jean Wéber, Louise Française, de trouver, parmi les jeunes et leurs yeux étaient pleins de cette même angoisse qui emplit ceux des petits enfants ou des donc pas seulement l'œuvre d'un être insipide et inutile, mais d'un carrière lorsque l'interprète Carletti, Jacqueline Bouvier, filles désireuses de faire du cinéma, une faible ! Pour avoir cinq minutes de mon temps, il n'a pas hésité à perdre du rôle de Clara (Mme Barthe) Josette Daydé, Duvallès, Mar- ingénue capable d'interpréter Sylvie._ Les chiens, lorsque la mort les prend dans ses bras maternels. une heure du sien. Heureux homme (si l'on peut dire) qui a si peu de dut aller au Gymnase où (die cel Vallée, Jtinle Astor, Char- auditions auront lieu à la S.P.C. diman- Et maintenant tout est changé à cause de Gilles Margaritis. choses à faire. était engagée. les Moulin, Guy Berry, Geor- che 7 novembre de 11 heures à midi et A l'improviste, car on avait Et savez-vous ce qu'il me reproche? D'avoir écrit (« Vedettes » du ges Marchai, Kernand Daily jeudi il de 18 heures à 19 heures. Et, Comme si le destin le prédestinait à porter la tenue blanche et le chapeau insolent du pitre 16 octobre) « dans un journal, les lecteurs n'avaient qu'à regarder perdu de vue cet engagenîentj sont les premiers inscrits. A sans doute, aurons-nous la joie, dans notre frondeur, il se prénomme Gilles, mais il ne se profile pas sur un fond de brouillard doré. le dessin quotidien du périodique » comme si j'étais capable d'une on dut faire lire le rôle par ces réunions, les journalistes prochain numéro, de vous parler de l'heu- H est assis dans un cathèdre tapissée d'une toile à raies rouges et blanches, au fond d'une Mine Neith Blanc. seront reçus sur présentation reuse élue, peut-être vous, Mademoiselle... telle erreur. pièce nue que gardent deux clowns de plâtre bariolé. Jeune, il est si jeune, si désespérément Fait plus (pie rare, « la de leur carte. S'adresser à Quoi de neuf au studio ? Le mois de Oui, on a écrit en imprimerie « du périodique » pour « ou pério- jeune avec ses cheveux noirs et ses yeux bleus, bleus comme le myosotis, mais aussi comme la 1 salle se vida » et la pièce M. Chanu, Suf. 39.42. novembre marquera la réalisation de dique ». J'ai pu croire, selon l'usage, que les lecteurs rectifieraient malice enfantine. Sa main, gigantesque etblanche comme une main de plâtre, s'agite danslaminia- quitta l'affiche. « Mademoiselle de la Faille », dont l'in- d'eux-mêmes. Pas du tout. Il en est un, tout seul j'en suis sûr, assez ture tronquée d'un cirque aux colonnades rouges. Entre les doigts de la main de plâtre, de mi- terprétation n'est pa.s encore définitive- borné pour n'avoir pas compris. Et il s'en vante. Anonymement, il nuscules animaux géants bougent. Voici le brontosaure, et voilà l'iguanodon. Voici le tricertops LE LAPIN A GlLL ment arrêtée et de « La Belle Saison », est vrai. et voilà le cotylosaure... Gilles Margaritis met en scène, patiemment, comme on joue au domino, 'on revient toujours.,. au Moulin de la Galétte que mettra en scène Teff Musso. Pour Si M. X. avait l'habitude de lire, il saurait que dans les livres comme on brode une tapisserie à jours, avec des maquettes à l'échelle, des plans comme un Cet événement purement les mois suivants, on parle déjà de « La journaux — dans les journaux surtout — se glissent de temps était pourtant bien indl- architecte, des consignes disciplinaires comme un général, des roueries techniques comme en dépit du contrôle des correcteurs, des fautes qu'on appelle^ dilns le livret de « Thaïs » montmartrois ne manquera Demoiselle de Carentan », une nouvelle pas d'intéresser tous ceU\ qui un maître de ballet, les Chesterfollies 1944. quilles ». deuxième tableau du d'Etienne Gril, et de « La Cage aux deuxième aete: un joyeux aiment notre hutte sacrée. En Rossignols », avec Noël-Noël. On dit Lorsque j'écris dans le même « Vedettes » « la bouche ouvi effet, l'union. de tous les aussi que Jean Delannoy tournerait « Le tumulte, à l'arrivée de Nic'las Le thème des Chesterfollies 1944 ? Promenade à travers les âges Leur point de sur de longues dents blanches, serrant un interminable fume-ciga^ Montmartrois va une fois de Bossu », avec Pierre Blanchar, et Marco rette et un lorgnon sur l'œil », M. X. m'assure que le lorgnon est et de ses amis en liesse, pré- départ? La faune préhistorique... Et parce que pour rire il ne faut plus se manifester'à l'occasion de Gastyne « L'Affaire du Collier », serré par les dents. Un cubiste, sans doute. parait aux ébats chorégraphi- pas quitter la nature d'un pas, Margaritis a passé des après-midi ques. On pouvait alors lire': d'un gala qui aura lieu le avec Viviane Romance, Suprême argument : M. X. reproche à mon écriture sa tournure samedi 13 novembre, de 15 à A propos de Viviane Romance, les prises Btudieux dans la galerie de Paléontologie du Muséum d'histoire naturelle « Divertissement. Après à croquer, à l'échelle, les squelettes pharamineux des premiers habi- allemande. Je ne vais certes pas énumérer ici mes références uni- 19 heitres, dans le cadre déli- de vues du film dont ejle est l'auteur — plusieurs danses, parait la tants du monde. Ainsi verra-t-on sur la piste de Médrano un cotylosaure versitaires, mais, voyez comme il tombe mal, je n'ai jamais appris charmeuse... » cieusement romantique du et la vedette — ont été interrompues. Ce de 7 mètres de long, articulé, fabriqué par une maison de carrosserie la langue de Gœthe. Jardin de Montmartre qui est — entre nous — un mal pour un Indication très claire, n'est- et capable de s'enrouler, se dérouler, bâiller, cracher la flamme et la Entourant de brume son identité et ses phrases, M. X. apparaît il pas vrai? — la charmeuse bien car « La Boite aux Rêves », que fumée à une allure vertigineuse, et le cheval de Troie, un cheval de comme un cuistre précieux et suffisant. Et si, intentionnellement, il réalisait Yves Allégret, s'annonçait com- étant une danseuse-étoile. 7 mètres de haut, exactement à l'image des chevaux à bascule avec, en m'appelle M. Roblot, je ne peux lui répondre qu'une chose : la moindre Or, la saison dernière, a me le navet le plus sensationnel du cinéma plus, une petite cheminée et des volets verts. Tout cela suivi d'une salade humilité commande aux mortels de ne jamais faire fi de ceux dont l'Opéra, on imagina de bou- français... de beautés comiques, de grâces travesties sous le rire pour aboutir à une on sera un jour l'obligé. A moins que M. X. ne se croit immortel; il leverser tout cela. On prit Quant à Marcel Camé, qui dirigeait pour folie terrifiante — « terrifiante », tel est le mot propre enployé par Marga- me paraît assez fat pour cela. prétexte, au dernier tableau, dans les mêmes studios de la Victorine. à ritis — une folie qui ira de 1900 à nos jours, mêlant éléphants, jongleurs, Adieu M. X... L'histoire de la paille et de la poutre est éternelle- l'apparition de Thaïs à Atha- Nice, les scènes du film « Les Enfants fous, clowns, athlètes dans un charivari fragile et résistant, échevelé et ment vraie, et ce n'est pas aux tordus à redresser le ; autres. Lorsque nacl et l'on plaça à cet en- ■éteaux du Paradis », il est venu s'installer sur vous vous trouverez en face d'une « coquille », ne faites donc plus mpaimé d'une foule de sérieux! sérieux! sérieux! à vous en faire éclater les côtes de rire. droit un ballet dont Massenet les plateaux de la rue Francœur avec ses Rosolinde BLISS. V'huître. lui-même ne voulait plus vedettes, dont nous vous ré- interprètes. Bertrand FABRE. Jean ROLLOT. Tout va rentrer dans l'or- servons la surprise. Photos Pornotte Deux des << frères Bro- thers », les trois nou- veaux clowns issus du cerveau de Margaritis

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La maquette du très grand cirque Médrano et les artistes en papier. LS sont quatre, venus de Chamonix, quatre guides fameux qui, dans il est père de trois enfants. Il n'eut de toute le film « Premier de Cordée », joueront leur rôle de guide. son existence de guide qu'un accident. Alors Georges Burnet a trente et un ans. C'est le plus jeune de la bande. qu'il faisait l'ascension de la Dent du Gers Cultivateur pendant l'été, il a connu les aventures les plus curieuses. avec un touriste, il fut pris dans un orage. En faisant une escalade avec deux clients, il eut une main écrasée. Cela Il décida de redescendre. Pendant qu'il n'enlève rien de sa force et de la science qu'il a acquise en mon- ramassait la corde, la foudre tomba sur tagne. lui. H fit une chute de vingt mètres dans le Henri Baud a trente-huit ans. n est chauffeur-routier en même temps vide. Heureusement, il retomba par miracle que guide. Marié, il a un enfant. Il n'y a pas longtemps, en descendant sur une plate-forme presque sans mal. l'Aiguille de Blaitières, il eut un curieux accident. Une pierre tomba Venus au cinéma par hasard, les quatre sur la corde au bout de laquelle était un client. La corde fut cassée sont unanimes ; ils n'aiment pas le cinéma, nette et le client fit une chute violente. Il put cependant le ramenèr sauf comme spectateurs. Mais ils admirent avec lui. v les acteurs qui ont eu du cran pour tourner Son frère Laurent Baud est la vedette du film. 40 ans, marié, il a,; les extérieurs. trois enfants. Lorsqu'il n'est pas en montagne, il s'occupe de la répa-/ C'est pour la première fois qu'ils visitent Georges Burnet, ration des skis. Quand il y a des sauvetages à opérer il est toujours Paris. A l'héroine du film, Irène Corday, ils Henry Baud, son le premier à partir. Et ce ne sont pas toujours des vivants qu'il ramène. avouèrent qu'ils ne savaient pas par quel frère Laurent, S'il consentait à parler — mais c'est un homme peu bavard comme bout commencer. suides de leur tous ceux de sa profession — il raconterait entre autres l'équipée — C'est si grand, on s'y perd. métier, et Alfred fantomatique qu'il fit au sommet de l'Aiguille du Requin pour retrouver un mort tué par la foudre. Pendant trois jours, il lutta contre les élé- — Voulez-vous de moi pour guide ? Pavot, moniteur ments puis, avec ses trois compagnons, redescendit le cadavre sur — Comment donc ! D'autant plus que c'est de ski, ont tour- un brancard. bien votre tour... né pour la pre- Laurent Baud est l'artiste du groupe, n joue de l'accordéon avec Et c'eBt ainsi qu'ils firent avec elle une mière fois de leur ï fougue. Le quatrième guide, Alfred Payot, a trènte-deux ans. Moniteur ascension fameuse : celle de la Butte. vie dans « Pre- de skis pendant l'hiver, il fabrique des skis pendant la morte-saison, mier de cordée.». n fait partie de la Société des GuideB de Chamonix depuis 1938. Marié, Michèle NICOLAÏ.

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AU THEATRE DU GYMNASE : d'un tel danger. La qualité poétique et les jolies images de Raynal ont conservé « LE MAITRE DE SON CŒUR » leur éclat. La sobriété classique d'une de Paul Raynal action resserrée entre trois personnages VÉNUS AVEUGLE. — Abel Gance a toujours ce parfum d'aventure et de piano mécanique, Cette tragédie amoureuse est la ne se démodera jamais. été obsédé par la cécité. Dans « J'accuse », cette poésie sordide et attachante de la sirène le héros est aveugle; dans «La Roue», première pièce de Paul Raynal, qui l'écri- Les tumultes et les fièvres de ce féroce dans le brouillard et de la chambre d'hôtel. vit à Narbonne en six semaines de jeu des âmes ont été orchestrés avec Sisif perd la vue sur sa locomotive (un jet de Charles Exbrayat, qui a écrit les dialogues, vapeur en plein visage) et dans « Mater vacances. « Le Maître de son Cceur » infiniment de tact par Mme Paule Rolle, doit lui aussi être complimenté. Les inter- Dolorosa », je ne suis pas sûr non plus qu'il fut créé à l'Odéon au printemps 1920. Jacques Dumesnil domine l'interprétation prètes enfin, qui ont leur grande part dans n'y ait le drame du « paradis perdu », comme Dix ans dprès, j'ai eu l'occasion d'applau- par la maîtrise, la sincérité et la sobriété la bonne tenue du film : Fernand Ledoux, qui dir dans cette œuvre deux de ses créa- de son jeu. Germaine Laugier est tour à dans cette «Vénus aveugle n tournée dans le trace une figure magnifique d'honnête teurs : Mlle Briey et Vargas, qui furent tour l'orgueilleuse et douloureuse Aline, Midi avant « Le Capitaine Fracasse ». C'edt ouvrier saisi par la tentation de l'argent et bientôt remplacés à l'Odéon par Ger- dont le rire éclatant cache le désir se- Collectionneuse, Anna Thibaud l'histoire d'une jeune fille dont le portrait qui y succombe; Jules Berry et Suzy Prim, maine Laugier et Jacques Dumesnil. Et cret de connaître enfin l'amour qui sède 500 sonnettes de toutes époqu est sur tous les murs ; sa grande beauté excellents, Mony Dalmès, Héléna Manson, Pierre Richard-Willm jouait alors le rôle rayonne autour d'elle. Bernard Lancret a inspiré un dessinateur et Clarisse, c'est Génin, très bons ainsi que Jean Brochard, du romantique Simon, créé par Pierre — Simon ardent et passionné, qui a le son nom, est devenue le slogan publicitaire qui fut si souvent gendarme et qui a monté ■ tort de se présenter au combat sans visuel des cigarettes « Vénus ». Clarisse, en grade : le voici promu inspecteur de Bertin. que tout le monde appelle maintenant Vénus, Depuis, « Le Maître de son Cceur » casque et sans armure —- n'est pas infé- police, rôle qu'il joue avec une autorité, est passé à la Comédie-Française, où rieur à ces deux excellents comédiens. est fiancée à Madère, un marin qui l'adore : une justesse de ton très remarquables. Mary Marquet fut l'élégante et hautaine elle renonce à son bonheur en apprenant Blanche Montel enfin, dans un rôle court mais duchesse de Rège. Et le voici pour la AU THEATRE EDOUARD-VII : qu'elle va devenir aveugle. Madère s'exile, difficile, confirme ce talent que nous lui première fois sur les boulevards, au épouse une autre femme, puis revient un connaissons depuis longtemps et que nos « L'AFFRANCHI » jour à ses premières amours ; Vénus, qui cinéastes sont impardonnables de laisser Théâtre du Gymnase, avec des comédiens de Charles Méré rompus aux joutes de ce duel farouche ne peut plUB le voir, décèle pourtant sa pré- ainsi en friche. sence et connaîtra elle aussi, à sa manière, entre deux êtres de volonté égale, aux- « L'Affranchi » n'est pas « un dur », quels s'oppose la fougue ardente de un « vrai de vrai », un gars du milieu, le « paradis reconquis ». CEUX DU RIVAGE. — C'est un drame de mais un sympathique garçon affranchi de La mise en scène proprement dite est famille. L'action se déroule sur les bords du Bernard Lancret. colorée et parfois assez puissamment évo- Par plus d'un côté, ce drame psycho- toutes les conventions sociales. C'est bassin d'Arcachon, à Gujan, où fleurit sur catrice ; au débui notamment, où l'auteur logique, qui est une glorification de André Luguet, optimiste, léger, spirituel, une grande échelle l'ostréiculture. Une jeune Anna Thibaud, lorsqu'elle chantait trace sur l'écran les grandes arabesques l'amitié, rappelle « Les Caprices de Ma- et tout et tout... Par contre, son frère gujanaise, Marie-Louise, est fiancée à Jean « Ce qu'une femme n'oublie pas ». de mâture et de brume des ports han- rianne ». La prose de Raynal chante à est un affreux bourgeois, mesquin et Soubiran, un solide marin de vingt-cinq ans. séatiques. Hélas! il y a le scénario qui est l'oreille comme la langue de Musset. hypocrite. C'est Georges Vitray. Mais tels les Montaigu et les Capulat, les Deux amis de vingt-cinq ans, Henry et Renée Devillers, l'inoubliable créatrice agressivement mélodramatique et dont les Rocheteau et les Soubiran sont deux familles grandes scènes tragiques sont grotesques; Simon, rencontrent sur leur chemin une d'« Electre », l'amie et l'interprète de ennemies, et le père de Marie-Louise se fêche le réalisateur méritait une meilleure histoire. jeune femme du même âge, la fière du- , prête son grand talent tout rouge quand celle-ci lui fait part de son Henri Guisol, Aquistapace, Mary-Lou, chesse de Rège, coquette, prise à son et sa voix musicale à la belle-sœur de intention d'épouser Jean. Après diverses Gérard Landry, Marion Malville, Georges propre jeu, qui fait parfois songer à la « L'Affranchi », petite personne raison- péripéties, le père Rocheteau est un soir Flamant sont parmi les principaux interprètes ; nable, qu'elle arrive à rendre presque découvert inanimé sur la route, grièvement duchesse de Langeais. Lucienne Lemarchand, dont l'étrange visage Simon a déposé toutes ses armes de- humaine et vraisemblable, grâce à la blessé. Qui a tiré ce coup de fusil? on se le devrait tenter plus souvent les metteurs en vant l'orgueilleuse et dangereuse Aline. sincérité et à la simplicité de son jeu. demande à la gendarmerie de Gujan et la reine de la chanson 1900 scène, a de la personnalité, et Viviane Mais Henry a conservé les siennes. Le André Luguet est remarquable d'aisance puisqu'0 faut toujours avant tout arrêter quel, Romance, enfin, resplendit de ses mille feux maître de son cceur sera le plus fort. Au désinvolte dans te seul beau rôle de la qu'un, on met en prison Jean Soubirant dans le rôle de Clarisse-Vénus. On regrette cours d'un second acte éblouissant — un pièce. Tous les autres personnages sem- préfère Gino Rossi entre tous encore une fois qu'une telle nature' perde On s'aperçoit très vite qu'il est innoœn- des plus beaux du répertoire contempo- blent lui donner la réplique. Ce bijou d'harmonium, compagnon Jean LAURENT. ainsi son temps et sa jeunesse... et le véritable coupable, un chauffeur amou- rain— Aline et Henry s'affrontent pen- fidèle de la divette depuis longtemps. reux de Mme Rocheteau, ne tarde pas dant quarante minutes jusqu'à l'écrase- CAITE-LYRIQUE : — Donnez-moi donc une livre de chou- L'HOMME DE LONDRES. — Tout en réser- à avouer. Puisque la voie des aveux est ment total de la jeune femme, qui croute, afin, que Julienne ne me fasse faines chanteuses de déclamer d'une voix I vant son avis sur deux ou trois points de ouverte, le père de Jean se décide lui aussi s'avoue vaincue, et qui, pour la première « FRASQUITA » pas encore des salades cuites. d'homme, ce qui prouve qu'elles n'ont détail, on peut dire que le film de Henri à parler et annonce au futur beau-père de fois de sa vie, souffre et s'humilie. Après De la salle Favart, où elle fut créée Comme la cliente — une dame âgée — pas de voix du tout. On appelle cela Decoin est excellent. Q est rapide, musclé, son fils que celui-ci n'est justement pas son cette escrime incomparable, Henry berce il y a tout juste dix ans, à la Gaîté- se retournait pour sortir de ce magasin , « chanter à l'américaine » ! Eh bien ! ce, très bien conduit, remarquablement joué fils... Peu importe : Marie-Louise et Jean et endort, comme un enfant, la duchesse Lyrique, « Frasquita » a franchi allègre- d'alimentation des Ternes où j'attendais n'est pas beau, et je préfère les chan- et illustre cette vieille théorie toujours je:me s'uniront. de Rège, qui a perdu brusquement son ment la distance qui sépare l'opéra- mes rations, le gros ruban rougissant le teuses de romances qui débitent que l'homme n'est pas responsable de ses Ce drame est réalisé avec soins par rayonnement et sa souveraineté. comique de l'opérette. Entendez que, lé- revers de son manteau me fit reconnaître couplets, si bêbêtes soient-ils, mais avec vertus ni de ses vices; il est pris dans un M. Jacques Séverac, qui a piqué ça et là Le troisième. acte ne pouvait monter gèrement modifiée cà et là, s'adaptant une vedette qui, il y a plus d'un demi- une voix caressante et bien prenante. réseau de coïncidences, de hasards de toutes des notes pittoresques assez bien venues. en intensité, mais il se maintient sur un fort bien à son nouveau cadre grâce à siècle, fut une des reines de la chanson Tenez, j'aime beaucoup fa manière de sortes, heureux ou malheureux, et ne peut La vie des parqueurs, des écailleurs, de tout plan si élevé — avec le magnifique coup une mise,en scène très vivante, pliée aux française. C'était en effet Anna Thibaud, Fréhel. Elle est sentimentale, elle a de échapper à sa destinée. Georges Simenon, ce petit port qui vit de la pêche et de la cul- de théâtre, réalisé par Aline, jetant brus- contrastes du gai et du tendre, intelli- chevalier de la Légion d'honneur, qui, jolis gestes ! Pourquoi faut-il qu'elle qui a écrit le livre d'où est tiré le film, nous quement par terre le masque de l'amitié ture des huîtres, ne manque pas de couleur gente et variée, de Mme Marguerite aujourd'hui vaillante octogénaire, profi- laisse trop facilement entraîner à satis- montre ainsi un brave homme, un aiguilleur — que le suicide du pauvre Simon de- et corse le scénario gui est assez faible. Essau, elle a pris le ton dégagé du réper- tait de sa promenade quotidienne pour faire un public quelquefois trop vulgaire r intègre dans son métier et sa vie familiale meure une conclusion aussi logique -que Blanchette Brunoy, Charpin, Clariond, Line toire de la maison. faire quelques emplettes. ■— Et du côté des hommes ? Quel est depuis vingt-cinq ans, qui devient, tout à Noro, Bussières, Vitold et Tichadel jouent la mort de Coelio... Le dernier mot « Frasquita », c'est du Lehar en six Anna Thibaud ! C'est à elle qu'un soir, celui qui a vos suffrages ? coup, à la suite de divers incidents très d'Henry à l'enfant assassiné : « M'en- bien les principaux rôles. Les dialogues de tableaux, ses formules habituelles mais à Enghien, une petite bouquetière avait — De tous, c'est Tino Rossi que j vraisemblables, un voleur et un assassin. Paul Achard sont vivants et la photo est tends-tu ? M'entends-tu ? Je ne t'ai pas toujours si flatteuses aux oreilles du offert des fleurs en réclamant audacieu- préfère. Celui-là sait chanter ; il a tra- Henri Decoin a fort bien composé l'atmos- trahi !» a la même résonance que excellente. public, le lied en coquetterie avec la sement sa protection pour faire du théâ- vaillé ; il sait conduire sa voix naturelle'! phère gluante et brumeuse des ports avec Roger REGENT. celui d'Octave sur la tombe de Coelio : valse et finalement vaincu par celle-ci, tre. Mais, cette fois, Anna Thibaud s'était A tel point, c'est même lorsqu'il chante « Je ne vous aime pas, Marianne, c'était l'ensemble bouffe, et les danses... les trompée car, en rabrouant Jeanne Bour- des airs d'opéras-comiques que je l'ap- Coelio qui vous aimait... » En applau- danses... Ici, tout le brio des rythmes es-, geois, elle n'avait pas deviné l'avenir de précie le plus. Ainsi, dimanche, à la dissant le dernier acte de Raynal, c'est pagnols, entre autres ceux d'une jota Mistinguett. Son nom s'inscrivait alors en radio, on nous donnait son disque encore Musset que l'on entend chanter. qui fait jaillir du sol la jeunesse d'une grosses lettres, à côté dè ceux de Pau- l'« Ave Maria », de Counod, qui m'< Photos extraîles du film. Quand j'étais moi-même pensionnaire vive et jolie fille, Maria-Rosa.' lus, d'Ouvrard, de Polin, de Dranem, de littéralement ravie. Jean Brochard et à l'Odéon, j'ai vu jouer une dizqine de Nous sommes mis, du début à la fin, Mayol, de Fragson, d'Yvette Guilbert, — Puisque nous parlons radio, avez Fernand Ledoux fois « Le Maître de son Cœur », et je en belle humeur par les deux comiques de Paulette Darty ! Que de fois l'ai-je vous chanté vous-même devant le micro craignais de revoir cette œuvre magis- dans « L'Homme de la troupe : l'excellent Bardollet, de. entendue à l'Eldorado, à la Scala ou_ à — Oui, avant la guerre et même il de Londres ». trale, dont je conservais de si émouvants l'école Max Dearly, et Parédes, dont l'es- Parïsiano, chanter d'une voix si sûre a deux ans, quand on m'a demandé de souvenirs. Il faut que cette pièce soit prit drolatique, saris jamais tomber dans et avec son art si agréable : « Si les venir y faire entendre mes refrains, j'i d'un mérite bien solide pour triompher l'excès, vient toujours fort à propos nous hommes savaient», «Le cœur de ma chanté 4. Le voyage à Robinson », et j'< divertir. Complimentons cussi M. Nadon. mie », « Ce qu'une femme n'oublie pas », même touché pour cela le pius foH Frasquita, c'est Mlle Régny, belle et et surtout : « Ne jurez pas aux femmes cachet que m'ait jamais rapporté une ardente comédienne lyrique rompue aux de ne jamais les aimer... », autrement dit seule chansonnette. C'est que, voyez- secrets de son art. Lucien Huberty (Ar- ces « serments inutiles » dont des géné- vous, à cette belle époque, où le café- mand), au jeu sobre, bissera de longs rations successives ont répété les couplets. concert étoit pourtant la honte du théâ- soirs son lied du deuxième acte. Or, en souvenir de tout cela, j'ai voulu tre, même les étoiles internationale Simone Sylmia (Aimée) est d'une déli- demander à celle qui restera toujours n'atteignaient pas aux émoluments fan cieuse fraîcheur primesautière à sou- l'inoubliable vedette si, de près ou de tastiques qu'exigent les multiples hait. Un excellent musicien au pupitre : loin, elle suivait ce qui se passe au dettes d'aujourd'hui. Autrefois, on M. Félix Nuvolone. Jenny Carré et Des- music-hall. commençait pas par avoir du génie. hayes, par les costumes et les décors, —■ Tous les quinze jours, je vais régu- De fait, Anna Thibaud dut attendri donnent son exacte couleur au spectacle. lièrement au Théâtre de l'Etoile. Avec au soir de sa vie la récompense officiel!! Et, comme une salve de joie en l'hon- ma radio, je suis donc toujours à la page, de son labeur artistique, puisque ce n'es neur de la nouvelle collaboration direc- puisque je vois ou j'entends nos plus qu'il y a six ans qu'elle a reçu le ruban V toriale Charles Béai et j. ,Essàu, un modernes vedettes. , rouge. Il est vrai que, le jour de. intermède met sous nos yeux le carnaval — Que pensez-vous de ceux et de promotion, le concierge de la maison du troisième acte qui, par la magie de la celles qui vous ont succédé dans la elle venait d'emménager lui dit : lumière noire, tient du fantasmagorique. carrière ? chez, Madame Thibaud. qu'ici vous n'aye — Je ne vous cacherai pas que je pas des concierges, vous avez des amis b Edouard SAINT-PIERRE. n'aime guère cette façon qu'ont cer- Henry COSSÎRA. ESTA et MENEN : Je n'ai pas oublié lo rare révélation que La classe de chant de fut, pour moi, leur appari- Belles tion, la saison dernière. DU J _ Quelques jours après leur MARIA KOUSNEZOFF récital, alors que je me ré- de l'Opéra pandais en éloges sur leur compte, quel- et classiques qu'un concluait à côté de moi : « Evi- commence aujourd'hui Jusqu'à présent, nous n'avons cité ici les □demment, c'est jeune, c'est charmant... » orchestres que pour souligner leurs plus re- Appréciation qui me fit sourire, car au COURS MOLIÈRE marquobles interventions dans l'accom- elle accusait chez celui qui la portait pagnement des voix. Ils s'acquittent tous une incompréhension totale de la danse. de leur tâche avec une diversité de res- Ce qui n'empêchait pas mon interlocu- L'ÉCOLE DU THÉÂTRE sources, une ingéniosité technique, un teur de parler, avec autant d'assurance sentiment de l'atmosphère musicale né- que s'il avait été qualifié pour juger. Ce D£STA cessaire à chaque chanson qui ne sau- contresens est fréquent dans ce domaine. CINÉMA- RADIO raient être trop estimés. Sans quitter le Ça voulait être gentil ce qu'il disait. Dirigée par TONIA NAVAR domaine de la musique légère, je veux C'était fade, en realité, et surtout ça La soir à 30 h. 30. maintenant signaler quelques disques allait exactement à l'encontre de ce qu'il fallait dire. Du charme, de la jeu- Les élèves peuvent s'inscrire d'orchestres qui méritent d'être appréciés pour eux-mêmes, pour leurs qualités pit- nesse, Desta et Menen en avaient mani- toresques et leur caractère original. festé avec une générosité exemplaire. AU COURS MOLIÈRE (VIGÏS ces . deux qualités, partie intégrante II, RUE BEAUJON (Etoile) De la chanson, nous passerons tout d'abord aux « orchestres-musette » qui d'elles-mêmes, n'étaient pas du tout la MOIf Carnot 57-86 montrent une adresse particulière à sai- base de leur danse, magnifiquement im- Apres une très belle tournée dons toute COURS POUR LES DEBUTANTS sir un refrain dans l'air du moment pour prégnée, au contraire, d'une pleine la France avec « l'ai Dix-sept Ans », Is Lundi soir à 20 heures 30 le transformer en musique à danser. vigueur et faite de grandes difficultés nous reviennent Suxanne FLEURANT revient à Paris et Dans cês petits ensembles, l'accordéon a réservées normalement à d'autres dan- retrouve Montmartre. Chaque mardi elle Classe de la chanson et de la danse seuses, leurs aînées par l'âge et par le (Claquettes) le mardi de 17 à 19 heures la part dominante; les autres instru- assistera à nouveau le docteur Henri ments : guitares, clarinette, basse, batte- titre. Boulay, le dentiste des «Petits Paulbats». _ ENGAGEMENTS ASSURÉS rie, ne sont guère là que comme soutien Je me rappelle encore les louanges Photo Lido. rythmique ou rappel de couleur. On a abondantes que j'ai décernées ici même à ces deux artistes, pour ce magnifique parfois été bien sévère pour l'accordéon. DOUR BLONDES N'ai-je pas lu dernièrement cette défi- concert, une des meilleures soirées de l'année. Aussi ne dissimulerai-je pqs, au- ÉMISSIONS SÉLECTIONNÉES DE ROSE BONBON nition sommaire, que laissait tomber la jourd'hui, ma joie à l'annonce du prochain plume d'un grand musicien emporté par récital de Desta et Menen. Plus impor- sa brillante verve: « L'accordéon, cette RADIO-PARIS tant dans sa présentation que ne le fut voix parfaite de l'ignominie » ? Pauvre le précédent, il se déroulera avec l't. du 7 au 13 novembre instrument calomnié ! Voix triste ou chestre de l'Opéra, sous la direction de joyeuse des faubourgs citadins ou des 01M ANCHE 7 NOVEMBRE. — De 12 h.'à 13 h.: La Travutc ■ . Raymond Trouard. Quelle ampleur cela •-.pcrQ de Verdi fragments' avec Odette Turba-Rabier. CoorBos quais de port, des beaux dimanches de Bcuvie-, Albert Giruit, et Corch. lyrique de Radio-Paris, dir. Jean nous promet. Le classique s'alliera pour banlieue et des fêtes populaires où l'on Ëntremont. De 15 h. 1S à 16 h.: Bel canto, ovoc C'nrrj Cloirhcrt. un tiers, avec la composition et la danse Miner Vollin. Liiy Pons, C'useppc Lvgo, Caruso, Choltaplne, Villa - danse aux carrefours, voix légère et fa- bc(to Do 20 h. 20 à 22 h.: Grand çantcrr punLe de RadiQ-Par.s. moderne, dans ce programme dont les cile, à l'articulation un peu grasseyante relrc.nsmis dèpuil le Théâtre des Ch.-Efysées. Cd. preh. 'le Rodio- chorégraphies sont signées de grands noms PaM, ri>r Imjheîhrecht. avec la thota'.v Fmr La Souris -, De 15 h. 15 i, 15 h. 45: Mu^nc a«clertno feuillages des bals en plein air! Ne peut- « Anges du Bien et du Mal », suivant on sans rougir avouer quelque faiblesse JEUDI 11 NOVEMBRE. — Oc 12 h. 10 â 13 h.: -V un choral de J.-S. Bach. Nous applau- pour les arbres de Noël et les lampions? Cc'ncerls du C'.fscrvatoire De 18 h. à 18 h. 15: Le centenaire de dirons Menen, seule dans « Reine des ia naissance du célèbre bactériologuc Rancit Koch. Par Albert Puissent ces ioles modestes nous être R-:nc. De 20 h. 20 à 22 h.: Cra^d concert public de Radio-Pans Tziganes » ; Desta dans son « Tic-Toc ». Madame, bientôt rendues ! depuis le T^càtre des Champs-Etysccs'. Cr orch. dir ). Fournet. Deux belles danseuses, des costumes j, Fronçcvx. HoneaRcr. Coubert, Roussel, Sçhmitt' Soliste: |ean En attendant, voici des disques fort pour être bien coiffée, éclatants, de la danse et, j'y reviens, agréables, d'une exécution parfaite, qui VENDREDI 12 NOVEMBRE. — De 13 h, 30 à 14 h.: d'une exceptionnelle vigueur... les évoquent avec beaucoup de virtuo- ■vers do Pans avec Ravniond Souple*, lone Sour;a. Cannelle et Jean ROLLOT. Camille François. Au piano. Caifon Claret. Réalisalion Rolond sité, de fantaisie et de sentiment: quatre Tu ■■■■ De 14 h. i h.: <* La Vie de Bohème », opéra de rnev. Madeleine Svbillc, Marcel Claudel. valses déroulées non sans élégance par l'orchestre Cus Viseur: « Dans la Rue » ;ibrçeéc> De 20 h. 20 à 21 h.: * Et Zou. sur là Cctnebicrc revue radionheniauo de Marcel Sicard. réalisation A. Ailehaiit. et « On s'aimera quelques jours » (l), ■ avec le concours do l'orchestre Léo Laurent. qui reprennent les refrains bien connus SAMEDI 13 NOVEMBRE. — De 12 h. 10 à 15 h.: O-ch de Cn d'Alec Siniavlne et de Louiguy, « La smo, uif. Manuel Intante, avec Janine Micheau et Pierre Gion'otts Les Maîtres-Coiffeurs en vogue De 15 h. 15 4 17 h.: Les Ondes javouvos de Radio-Pans, cv.-t Toulousaine » et « Tes beaux yeux» (2) Champi «c'Bneurel Rome Paulel et l'Orch Cat de Radio-Pan-. 20, rue de la Pépinière, Parls-8* dir. R WrasW.-ft. Do 20 h. 20 à 22 h.: Soirée théâtrale « Les de Malafosse, compositions originales I 3 p'èce en 4 actes de Rouer Ferdinand, avec François Pcrier, Téléphone : LAB. 05-99 dont le caractère résolument populaire ^laeQueline Porel Tromcl Vallôe. La Jarrigc et Numes fils. 'Re- transmission diffusée depuis le Thr'tirre des Bouffes Parijl-rns - fait bierl vite valoir le. mécanisme du so- liste et les valeurs musicales de l'instru- ment; Une valse encore: « C'est trop beau pour durer toujours », souvenir Assainit et fortifia las organes féminins COURS DE CINÉMA d'une belle chanson de G. Van Parys, et une alerte polka, « Mondinette », par GYRALDOSE l'orchestre Deprince (3) ; une valse, « La MIHALESCO Éls CHATELAIN, 107. Bd de la Mission-Marchand, COURBEVOIE (Saint) Chanson des Rues » et un paso-dolce 35, RUE BALLU • TRInité 40-12 ■" - 111 VISA 111P-I07J gi'L'iT^. .-T: ., . .."css; extrêmement brillant de Vincent Scotto, « C'est Rodriguez-Fuentes », où se fait remarquer le jeu entraînant et vif de l'accordéoniste Alexander (4) ; deux dis- ques de l'orchestre-musette de jean Vais- EST sade (5), fox-trot, slow-fox, fox-step, et ™NS aussi une valse sur la chanson de Jacque- M VOTRE AVENIR L'ÉLECTRICITÉ Simonot: « Le Bar de l'Escadrille ». En- Càufvé le CàuM rujà. fin, un disque excellent d'Emile Carra- ^ ra (6), présentant deux valses pleines 5 i de caractère, dont la version chantée a ' ^v JOUR -Ce. SOIR ^^|r^>'- ^' CORRESPONDANCE connu le grand succès: « Mon amant de Saint-jean », d'Emile Carrara, et « C'est une danse brune », de Scotto, que firent triompher au music-hall Lu- ECOLE CENTRALE DE T S F cienne Delyle et Jeanne Aubert. Gustave FREJAVILLE. 12 rue de la Lune PARIS 2« Téléphone.Central78 87 ^^^(sUHsIIV (I ) Columbia, DF 2.916. '-'■'o^^SSBBBBB (2) Columbia, DF 2.917. A Annexe:8.Rue Porre de France _V ICHY ( Ail ïer ) (3) La Voix de son Maître, K 8.596. • (4) Columbia, DF 2.937. |||iï|§ "r'^Hs Ecrivez-nous, vous recevrez gracieusement (5) La Voix de son Maître, K. 8.593- 8.594. le " GUIDE DES CARRIÈRES " (6) Pathé, PA 2.104. Ouverts toute la nuit Aiglon (Champs-Élysées) Chantilly (Montmartre) Château Bagatelle — Le Doge (Opéra) Florence (Montmartre) Monseigneur (Montmart.) 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THEATRK des MATHITKIIVA A.B.C Ambassadeurs-Alice Cocéa Marcel HERRAND et Jean MARCHA PARIS-PARIS PAUL fi 11 fi d'après Le Restaurant-Cabaret chic de Paris Un grand spectacle de variétés avant la revue GERALDY DU II COLETTE REINE PAULET Denise GAUDARD et ROGERS APOLLO-i : M1DR avec ALICE DUFRENE TANIA FÉDOR ■ Pour la première fois au cirque fa PREVILLE Tout un programme A. B. C. JACQUES VARENNES Un Programme bien parisien j . GILBERT G1L [LES BURLESQUES màémM PAVILLON DE L'ELYSÉE - ANJOU 28-60 ' et LES PIERROTYSI MAX PALENC A N DIT D'HONNEUR^ DE PARIS PRIMEROSE PERRET | Aux Mathurins, dans « Le Voyage Au GRAND GALA du JAZZ SYMPHOMQUE de PARIS ■MAX RE VOL de Thésée », la talentueuse Maria (Dir.' Robert Bergmann), qui aura lieu à Gaveau, le O R B A L Casarès et Ch. Clasis, Jacqueline Dimanche 7 novembre, en soirée,, le tameux SA MAJESTE et BENOITE LAB Marbaux, ainsi que les deux direc- accompagnateur de Charles Trenel, LÉO CHAU- LA DAME DE MINUIT CHEZ LEDOYEN dans leurs créations teurs Jean Marchât, Marcel Herrand, LIAC, qui est un des meilleurs improvisateurs de COMÉDIE DE JEAN DE LÉTRAZ l'époque, fera une improvisau'on-jass sur un thème... Z ET LA RENTRÉE A PARIS DE Tout un ensemble de Vedettedettesjs j ont tous été habillés par GRES, I, rue qui sera demandé au public ! 1 ■„ 7 GRANDES ATTRACTIONS DINERS - ANJOU, 47-82 de la Paix, le couturier, renommé.

Dans la reprise de « M. de Pourceau- M.f.s films Que nous irex voir : Du 3 au 9 Novembre Du IO au 16 Novembre ANDRE BEROIL, AU TH. MICHEL, gnac », au Théâtre de la Cité, on a DANS « L'OISEAU DE VERRE », EST | beaucoup remarqué les jolies coiffures Artistic Voltaire, 45, rue Richard-Lenoir. ROQ. 19-15. M Promesse à l'Inconnue Le Voile Bleu HABILLE AVEC UN CHIC EXTREME de Nane Germon, Denise Perret, Aubert Palace, 26, boul. des Italiens, PRO. 84-64. M L'Étemel Retour L'Eternel Retour PAR LE MAITRE-TAILLEUR KRIECCK, Ecoffet, Rebora ; elles sont signées Balzac, 136, Champs-Elysées, ÊLY. 52-70. M L'Homme de Londres L'Homme de Londres 23, BUE ROYALE, A LA RENOMMEE SORBIER, 5, rue Tronchet, la modiste Berthier, 35, bd Berthier, G AL, 74-15. M Monsieur des Lourdines Le Capitaine Fracasse MONDIALE (DIRECTION RABAU). bien connue. Biarritz, 79, Champs-Élysées, ÉLY. 42-33. M Le Val d'Enfer Le Val d'Enfer Caméo, 32, Bd des Italiens, PRO. 20-89. V Le Démon de la Danse Le Démon de la Danse A EDOUARD VII, DANS « L'AFFRAN- Cinéma Champs-Elysées, 118, Champs-Élysées, ÉLY. 61-70, V.. . 13' Prog. Arts, Sciences, Voy. : 1900-1943 13* Prog. Arts, Sciences Voy. : 1900-1943 Dans « L'Oiseau de Verre », la mise CHI », LA GRACIEUSE RENEE DE- Cinémonde Opéra, 4, Ûh.-d'Antin, PRO. 01-90. V L'Intruse La Cavalcade des Heures en scène est particulièrement soignée. VILLERS EST HABILLEE AVEC UN Clichy-Palace, 49, Av. de Clichy, MAR. 20-43. M Le_ Soleil de Minuit Adrienne Lecouvreur C'est dans un somptueux décor de COUT PARFAIT PAR MACCY ROUFF, Club des Vedettes, 2, rue des Italiens, PRO. 88-81. V L'Éternel Retour L'Eternel Retour Pierre Marquet que nous admirons un Delambre (Le), 11, rue Delambre. DAN. 30-12, M Les Ailes Blanches La Sévillane QUI L'HABILLE EGALEMENT A LA ravissant canapé en glace Louis XVI, Ermitage, 12, Ch.-Elysées. ELY. 15-71. V Tornavara Tornavara VILLE. (136, AVENUE DES CHAMPS- une merveille de l'antiquaire BRAN- Gaumont-Palace, Place Clichy, MAR. 56-00 V L'Intruse Les Anges du Péché TOME, 163, boulevard Haussmcnn. , ELYSEES.) Helder (Le), 34, bd des Italiens, PRO. 11-24. V L'Homme de Londres L'Homme de Londres Impérial, 29, Boul. des Italiens, RIC. 72-52. V Tornavara Tornavara 1 LA MEME RENEE DEVILLERS, A Lux Bastille, Place de la Bastille, DID. 79-17. M ■ Madame Béatrice Leçon de Chimie à 9 heures LE CHARMANT H. GUISOL, DANS EDOUARD VII, DANS « L'AFFRAN- Lux Rennes, 76, r. de Rennes, LIT. 62-2S. M Le Camion Blanc Leçon de Chimie à 9 heures ; CHI », A ETE CHAUSSEE D'UNE MA- Madeleine, 14, Boul. de la Madeleine, OPE. 56-03. M Ariette et l'Amour Ariette et l'Amour « L'OISEAU DE VERRE ». AU MICHEL, NIERE EXQUISE PAR LE GRAND Marbeuf, 34, rue Marbeuf. BAL. 47-19. M Adémai Bandit d'Honneur Adémaï Bandit d'Honneur PORTE UNE CHATOYANTE ROBE DE BOTTIER CRECO, 4, RUE DES CA- Marivaux, 15, boulevard des Italiens. RIC. 83-90. V AdémaS Bandit d'Honneur Adémai Bandit d'Honneur CHAMBRE DE CHEZ LORYS, 7, RUE PUCINES, DONT L'ELOGE N'EST PLUS Miramar, Place de Rennes. DAN. 41-02. M. et V La Vie ardente de Rembrandt La Cité des Lumières AUBER, UN DE NOS PLU?. REPUTES A FAIRE. Moulin Rouge, Place Blanche, MON. 63-26. M Au Bonheur des Dames La Main du Diable CHEMISIERS PARISIENS. Normandie, 116, Champs-Élysées, ELY. 41-IB. V Le Corbeau Le Corbeau ■HP» IM MMI «mm — mu Olympia, 28, Boul. des Capucines, OPE. 47-20. V Titanic Titanic LA CHARMANTE ANDREE GUISE, Paramount, 12, Boul. dés Capucines, OPE. 34-30. M L'Inévitable Monsieur Dubois Douce LE BRILLANT ROGER TREVILLE, AU A EDOUARD VII, DANS « L'AFFRAN- Régent, 113, av. de Neuilly (Métro Sablons). M Le Soleil de Minuit La Vie ardente de Rembrandt THEATRE MICHEL, DANS «L'OI- Scala, 113, Bd de Strasbourg. V Mermoz Mermoz CHI », EST HABILLEE AVEC UNE SEAU DE VERRE», EST HABILLE Triomphe, 9?, Champs-Élysées. BAL. 45-76. V Mermoz Mermoz RARE ELEGANCE PAR JEAN DESSES, Vivienne, 49, rue Vivienne, GUT. 41-39. M L'Homme de Londres L'Homme de Londres AVEC UN "GALBE TOUT PARTI- 37, AVENUE GEORGE-V, QUI L'HA- CULIER PAR CREED, 7, RUE ROYALE, BILLE EGALEMENT A LA VILLE. Les lettres M. (Mardi) et V. (Vendredi) indiquent le jour de termelure hebdomadaire. LE GRAND TAILLEUR PARISIEN.

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C0LISÉE et AUBERT-PALACE» DU FEU L'École des Cocottes r Pièce en 3 actes de L. DU CREUX Tous les soirs (saut jeudi), 20 h. Dim. mat. 15 h.

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CAVEAU de ia BOLÉE Andrée CUIS£, au théâtre Edou rd VI perte la nouvelle teinte * ▼ Réalisme et gaîté ▼ TMAYAM ■elle » ciééft pour elle par El ANS. Lena 8ELLA, la charmante speakerine coiffeur, 4, ne Vulwty. One. ' de 20 6 24 heures que vient d'engager le Casino Monr- t v t-tto et Lucien Crm-.-!- ■ pâmasse. Photo Le Studjo 25, rue de l'Hirondelle (Place St-Mîcho.l ) I Photo Roger Cartet 4- ANNÉE -- LE SAMEDI 6 NOVEMBRE 1943 - N° 152