Théâtre Et Arts Du Spectacle Collection Jacques Lorcey
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Jeudi 21 mars 2013 Jeudi 21 ollection Jacques lorcey ollection Jacques pectacle - c pectacle s Théâtre et Arts du spectacle - Drouot - Richelieu, salle 9, jeudi 21 mars 2013 Collection Jacques Lorcey théâtre et arts du et arts théâtre ader, société de Ventes Volontaires - agrément 2002-448 - sarl au capital de 7 500 euros 3, rue Favart 75002 paris - tél. : 01 53 40 77 10 - Fax : 01 53 40 77 20 - [email protected] ADER N° siret : 450 500 707 000 28 - t Va intracom. : Fr 66 450 500 707 - www.ader-paris.fr Abréviations : L.A.S. ou P.A.S. lettre ou pièce autographe signée L.S. ou P.S. lettre ou pièce signée (texte d’une autre main ou dactylographié) L.A. ou P.A. lettre ou pièce autographe non signée Les documents seront vendus en l’état ; un rapport de condition sera remis sur simple demande auprès de l’étude. Experts Thierry BODIN, Les Autographes Syndicat Français des Experts Professionnels en Œuvres d’Art 45, rue de l’Abbé Grégoire - 75006 Paris Tél. : + 33 (0)1 45 48 25 31 - Fax : + 33 (0)1 45 48 92 67 [email protected] Christophe KUNICKI (no 13) 1 quai Conti 75006 Paris Tél. : + 33 (0)1 43 25 84 34 [email protected] Alexandre LACROIX (nos 332, 349, 351, 442, 455) 69 rue Sainte-Anne 75002 Paris Tél. : + 33 (0)6 86 28 70 75 [email protected] René MILLET (nos 324, 325, 326, 336) 4 Rue de Miromesnil, 75008 Paris Tél. : + 33 (0)1 44 51 05 90 [email protected] Abréviations : L.A.S. ou P.A.S. lettre ou pièce autographe signée L.S. ou P.S. lettre ou pièce signée (texte d’une autre main ou dactylographié) L.A. ou P.A. lettre ou pièce autographe non signée Les documents seront vendus en l’état ; un rapport de condition sera remis sur simple demande auprès de l’étude. JEUDI 21 mars 2013 à 11 heures et à 14 heures Vente aux enchères publiques DrOUOT - RICHELIEU - SALLE 9 9, rue Drouot - 75 009 Paris théâtre et Arts du spectacle Collection Jacques Lorcey Division de la vente : À 11 heures nos 1-110 À 14 heures nos 111-528 Experts Thierry BODIN, Les Autographes Syndicat Français des Experts Professionnels en Œuvres d’Art Exposition privée à l’étude ADER - Salle des Ventes Favart 45, rue de l’Abbé Grégoire - 75006 Paris Lundi 18 et mardi 19 mars de 10 h à 18 h Tél. : + 33 (0)1 45 48 25 31 - Fax : + 33 (0)1 45 48 92 67 [email protected] Exposition publique à l’Hôtel Drouot - Salle 9 Christophe KUNICKI (no 13) Mercredi 20 mars de 11 h à 18 h 1 quai Conti 75006 Paris Tél. : + 33 (0)1 43 25 84 34 [email protected] Téléphone pendant l’exposition : 01 48 00 20 09 Alexandre LACROIX (nos 332, 349, 351, 442, 455) 69 rue Sainte-Anne 75002 Paris Catalogue visible sur www.ader-paris.fr Tél. : + 33 (0)6 86 28 70 75 [email protected] Enchérissez en direct sur www.drouotlive.com os René MILLET (n 324, 325, 326, 336) ADER, Société de Ventes Volontaires - Agrément 2002-448 - Sarl au capital de 7 500 euros 4 Rue de Miromesnil, 75008 Paris 3, rue Favart 75002 Paris - Tél. : 01 53 40 77 10 - Fax : 01 53 40 77 20 - [email protected] Tél. : + 33 (0)1 44 51 05 90 N° siret : 450 500 707 000 28 - TVA Intracom. : FR 66 450 500 707 - www.ader-paris.fr [email protected] Cher Jacques Lorcey, Notre commune admiration pour Sacha Guitry a fait de nous des familiers. J’ai applaudi le collectionneur. J’envie maintenant ceux qui bénéficieront de votre passion. Alain DECAUX, de l’Académie française. Acteur formé à l’école – parfois rude – de la Comédie Française, Jacques Lorcey s’est découvert – au-delà de la scène – une passion exigeante : collectionner ! De Marcel Achard à Courteline, sans oublier Feydeau ou Guitry... il passe en Angleterre à la rencontre de Gielgud et de Laurence Olivier pour parler de Shakespeare ! Lettres, manuscrits, gravures, photos et portraits... il collectionne ! Au passage, il a découvert les théâtres de Paris, leurs affiches, les maquettes de décors, de costumes. Il rencontre encore tous ceux qui les ont illustrés... de Dubout à Mara. Il ne néglige pas de flirter avec le music-hall et Maurice Chevalier, Piaf, Charles Trenet ! Il furette aussi du côté des grands maîtres de la scène... Barrault, Jouvet, Vilar. Il n’oublie pas davantage le cinéma ! Si l’on ajoute que Jacques Lorcey a écrit sur Feydeau et Guitry des livres qui sont – « dans l’amour du bien et du beau » – des références nécessaires à tous ceux qui les aiment... on peut se demander pourquoi se séparer ainsi de Molière, de Montherlant ou de Rostand... Il arrive, peut-être, à tout collectionneur un jour où le goût, la nécessité de transmettre s’impose... Bonheur ou regret, cela ne va pas, parfois, sans chagrin. Jean PIAT Si trois siècles, de Molière à Guitry, m’étaient contés… La collection magnifique de Jacques Lorcey a l’incomparable atout d’avoir été celle du cœur, du goût, et de l’intelligence. Au fil des années, elle est née de cet amour sincère que ce comédien vibrant, cet auteur célébré, cet homme cultivé a porté à recueillir, non pas comme tant d’autres un foutoir de bric-à-brac pour épater la galerie, mais un ensemble de raretés et de beautés qui confère à ceux qui les admirent une rare émotion et cette joie intense de se dire que, devant ces merveilles, tout n’est peut-être pas perdu sur cette terre ! Chapeau bas à celles et à ceux qui pourront posséder ces trésors qui grâce à leur générosité et leur passion continueront de vivre une fois que Jacques Lorcey aura rejoint pour le meilleur Sacha Guitry qui aura tant de choses à lui dire pour cette dévotion sans bornes qu’il aura su si joliment lui vouer. Molière, Georges Feydeau, Sacha Guitry bien sûr, Fresnay, Jouvet, Barrault, Vilar, Marais, Rostand, Piaf, Trenet, Chevalier, Irving, Hirsch, Gielgud, Olivier, Callas, Mirbeau, Montherlant, Fort, Achard, et tant d’autres vont à nouveau voyager vers des cœurs libres et qui vont les aimer à travers des manuscrits étonnants ou émouvants, des lettres cruelles ou singulières, des tableaux vivants de morts, des bustes parlants, des aquarelles originales et des dessins qui ne le sont pas moins, des gravures joyeuses ou des statues si graves, des caricatures plus vraies que leurs illustres modèles, des photographies anciennes qui demeurent plus jeunes que jamais, des aquarelles d’origine qui ne manquent pas d’originalité celles-là, des affiches à rouler, des affiches de théâtre si belles qu’on ne peut s’empêcher de dire qu’elles font leur cinéma, des maquettes de décor qui ont du style et de la profondeur, des maquettes de costumes qui ne manquent pas de relief, et des illustrations d’illustres illustrateurs ! Quel magnifique jardin d’âmes nous a soigné pendant tant d’années Jacques Lorcey ! Grâces lui soit rendues ! Francis HUSTER À ma naissance – il y a déjà quelques années – le Destin m’a gratifié d’une chance inestimable : la faculté de m’enthousiasmer, de savoir admirer les autres, de m’intéresser à tout. Comme disait Sacha Guitry, toute connaissance nouvelle est une acquisition – donc un enrichissement –, mieux on comprend, plus on aime : plus on aime, mieux on admire – et plus on admire, plus on est heureux. Le théâtre et le cinéma, découverts de très bonne heure, furent bien vite (avant Coq Hardi et Tintin !) mes principales sources de plaisir et de dépaysement. Tous les jeudis et les dimanches en matinée, puis le mercredi et le samedi soir, je devins un enfant du paradis : le poulailler de la Comédie Française, celui de l’Opéra-Comique ou de l’Opéra n’avaient plus de secrets pour moi. Par-dessus tout, le T.N.P. de Jean Vilar fut la révélation, l’émerveillement absolu. Je n’avais aucune fortune personnelle et mes premières « collections », très modestes, se composaient de journaux de cinéma, de photographies, de programmes et d’autographes d’acteurs que je sollicitais à la sortie des théâtres ou dans les loges et que je conservais pieusement. J’ai encore le programme de ma première soirée parisienne : Lucienne et le Boucher, au Vieux –Colombier, avec Valentine Tessier, en 1947 !... Mais en fait, c’est à Guitry que je dois le véritable virus du collectionneur – lequel m’est venu finalement assez tard, très précisément en 1971. Il est exact que je n’avais jamais franchi les portes de l’Hôtel Drouot avant ce jour béni où j’appris fortuitement que l’étude Ader y dispersait une partie de ses propres collections. J’y découvris le célèbre petit Amour du XVIIIe siècle qui lui servait de « fétiche » après avoir été le porte-bonheur de Lucien Guitry : ce tableau avait « joué » dans nombre de ses pièces, depuis Mon père avait raison en 1919 et l’on peut également l’apercevoir dans plusieurs de ses films. Avec lui, Sacha me transmettait sa passion du souvenir historique, du portrait, de l’autographe émouvant, de l’objet précieux qui rayonne d’une aura particulière et qui, par-delà le temps, établit un lien sentimental entre nous et ceux que nous admirons, que nous aimons... Et je me dis souvent, avec le doux poète : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme Qui s’attache à notre âme et la force d’aimer … » Pendant quarante ans, j’ai consacré une bonne partie de mon temps à cette recherche.