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Galerie CHAUVY

15 - mai Nicolas Wacker ------(1897-1987) 7 juin

Regards croisés Vernissage

mercredi 14 mai Jean Bertholle 18h – 21h Roger Bissière, Guidette Carbonell Charlotte Henschel , Véra Pagava

Parmi les académies libres de Montparnasse, celle fondée en 1908 par les nabis, Paul Ranson et Maurice Denis fut, dans les années 30, une pépinière de grands noms de l’histoire de l’art.

Nicolas Wacker, incontournable personnalité de l’académie, lieu de vie pour lui, durant plus de dix ans, reste encore peu connu bien que des expositions récentes comme celle du Palais du Roi de Rome à Rambouillet, en 2010, aient porté un regard nouveau sur cet artiste qui avait toujours trouvé inadéquates les propositions d’expositions.

Excès de modestie de la part de cet humaniste, théoricien de la technique dite mixte qui plaçait très haut son rôle 1 de passeur, secondant Roger Bissière, puis enseignant les techniques de la peinture à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris entre 1969 et 1984 et auteur d’un livre sur les techniques de la peinture, toujours réédité.

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Étienne-Martin

Buste de Nicolas Wacker

catalogue de l’exposition : De la Russie à Paris Ŕ Maison des Arts, Anthony, 2010 2

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Regards croisés

Si l’académie Ranson connaît une ampleur nouvelle dans les années 30, c’est grâce à Charles Malfray pour la sculpture et Roger Bissière pour la peinture qui étaient : « les deux pôles Nicolas WACKER (1897-1987) d’attraction de toute une jeunesse venue des quatre coins du monde ».*

Jean BERTHOLLE (1909-1996) Nicolas Wacker, remarquable technicien qui avait quitté la Russie pour Berlin où il avait étudié l’architecture incarnait le Guidette CARBONELL (1910-2008) caractère pluridisciplinaire de l’académie et fut, dès son arrivée en 1928 et jusqu’en 1939, le massier de l’atelier de peinture. Charlotte HENSCHEL (1905-1985) Un ensemble d’oeuvres de jeunesse, peu connues, ainsi que, Alfred MANESSIER (1911-1993)° d’autres de la maturité des artistes éclaire leur démarche commune, puis leur évolution, de part et d’autre de la coupure Véra PAGAVA (Tiflis) Tbilissi 1907ŔParis 1988) de la guerre.

Nicolas WACKER (Kiev 1897 Ŕ Paris 1987) Elles illustrent la vie d’un atelier dans le années 30 : ses pra-

tiques, sa modernité, l’esprit communautaire de ces artistes au début de leur parcours indépendant et libre, préfigurant le lan- gage nouveau dont ils seront les pionniers dans les années 50. 3 *Véra Pagava

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ÉVÈNEMENTS EN RELATION

EXPOSITIONS Bissière, figure à part

Musée de Lodève - 21 juin - 2 novembre 2014

Musée des Beaux-Arts de Bordeaux - 8 décembre 2014 - 15 février 2015

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EXPOSITION

Parcours et mémoire d’une passion de l’art : Jean-François Jaeger à la tête de la galerie Jeanne Bucher

Musée de Gajac Ŕ Villeneuve-sur-Lot 20 juin Ŕ 31 octobre 2014

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L’Entre-deux-guerres : des foyers de créativité intense p. 8

Les années 30 à l’académie Ranson p. 11

p. 14 1936 - 1939 - Le groupe Témoignage,

1938 – 1939 - Le groupe Témoignage, Paris p. 15

Une diversité de courants artistique, une quête de spiritualité p. 17

1939- 1942 Les camps p. 23

p. 24 1962- Vers l’abstraction

Nicolas Wacker : une oeuvre rythmant les étapes de sa vie p. 25

Le mot des critiques p. 26 5

Expositions, Bibliographie p. 27

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L’exposition s’ouvre sur la rencontre de Nicolas Wacker avec Roger Bissière en 1928, à l’Académie Ranson lorsqu’il prend ses fonctions de massier de l’atelier de peinture.

Stoppé par l’internement dans les camps pour étrangers, sa création ne reprendra qu’en 1962. Il poursuivra son art devenu non-figuratif, durant ses années d’enseignant à l’école des Beaux-Arts de Paris, entre 1969 et 1984 dans un dynamisme interactif avec ses étudiants.

Ce qui se partage, pour lui, c’est une certaine conception des arts plas- tiques, la nécessité d’un art chargé d’humanisme, une capacité à trans- mettre - il sera, à l’époque, l’un des professeurs les plus admirés par les jeunes peintres.

Les amitiés vont se croiser tout au long de sa vie, comme l’attestent les œuvres de Jean Bertholle, Véra Pagava, Alfred Manessier, Charlotte Henschel, Guidette Carbonell, présentées à l’occasion de l’exposition, cer- taines, exécutées côte à côte, tout au long des années 30.

Son aventure artistique, relève à la fois d’une expérience ancrée dans ses origines slaves et la rencontre avec un certain idéal collectif tel qu’il exis- tait encore dans l’entre-deux guerres.

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Nicolas Wacker

Nu assis, table et rideau rouge 1937 7 Huile sur panneau 61 x 72 cm

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Galerie CHAUVY Des foyers de créativité intense

Alors que les idéaux de l’entre-deux guerres alimentaient l’espoir des artistes de changer le monde, des communau- tés de peintres, sculpteurs, graveurs, se créaient dans le monde entier pour échapper à un académisme ambiant et à des formules rabattues.

Quelles soient le fait d’artistes fondateurs dont seuls l’histoire retiendra le nom, au détriment du groupe - comme les surréalistes avec André Breton, le Bauhaus avec Klee et Kandisky, les Ateliers de Torres-Garcia, l’Abbaye de Créteil et l’atelier communautaire de Moly-Sabata en Ardèche - deux rêves médiéviste d’Albert Gleizes, dans les années vingt et trente - où bien, issues d’une école ou d’une académie privée dans lesquelles se forgeait un esprit frondeur et fé- dérateur, elles furent un tournant décisif pour nombre d’artistes.

Certains s’inscrivirent dans l’histoire de l’art à la faveur de ces regroupements parfois éphémères. A leur tête, des pères spirituels, des autorités inspirées : Paul-Émile Borduas pour les Automatistes canadiens, ces anciens étudiants de la section Art et Design à l’École du meuble de Montréal où Roger Bissière, à l’académie Ranson.

A l’académie Ranson, lieu de pratiques, d’échanges et de partages d’expériences, les passerelles entre les ateliers déterminent les vocations : le suisse Stahly s’inscrit en 31, dans l’atelier de peinture, mais c’est avec Malfray qu’il découvre sa vocation de sculpteur, inversement pour Jean Le Moal.

Tout comme pour Véra Pagava, c’est à l’académie Ranson dans l’atelier de peinture de Roger Bissière qui deviendra son ami et son plus fidèle soutien que Guidette Carbonell aura la possibilité de faire dialoguer les différentes disciplines étudiées dès l’âge de 15 ans dans les académies libres de la rive gauche.

Attirée autant par la peinture que par la sculpture, elle dira : 8 J’ai choisi d’être associée aux peintres de mon époque, et revendiquera sa pluridisciplinarité dans une volonté de synthèse des arts : céramique, textile, dessin, art mural…

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Sous l’angle historique de ces communautés artistiques, le parcours de Nicolas Wacker et son développement prend alors, tout son sens - non sans lien avec ses origines slaves Ŕ

Avant le départ de la famille pour Berlin en 1922, le père de Wacker, ingénieur agronome dirigeait le grand domaine Dolgorouky, proche de Kiev. En 1919, l’Ukraine avait rejeté les Bolcheviks, aussi un système coopératif d’interdépendance et de solidarité - déjà très présent avant la première guerre mondiale Ŕ soutenait le paysan, l’artisan ukrainien mais aussi les artistes qui observaient une égalité de droits et de devoir, comme, par exemple, les peintres d’icônes.

Arrivé à Paris en 1926, il fréquente l'académie André Lhôte, puis entre en 1928 à l’académie Ranson. Déjà rompu à toutes les techniques, il devient le massier de l’atelier de peinture. Il se trouve en totale adéquation avec ce milieu qui réactualise le compagnonnage tel qu’il pouvait subsister encore dans les communautés slaves.

Au sein de cette académie privée dont Véra Pagava dira, « ce n’était pas une école mais une Académie, comme les grecs entendaient ce mot, un foyer spirituel créé par la rencontre des êtres et du temps… (1) il trouve un climat parti- culier d'estime réciproque et d’échanges, des aspirations communes qui furent le prélude à l’émergence du groupe Témoignage.

Pour Étienne-Martin, alors élève du sculpteur Charles Malfray : « ce peintre et dessinateur remarquable qui avait passé son enfance avec les artisans d’un vaste domaine en Russie, savait tout faire. Grâce à cela, il put échapper à toute spéculation marchande. J’admirais le peintre et j’aimais cette peinture énigmatique qui baignait dans une at- mosphère de rêve – lumière que l’on rencontre toujours dans son œuvre. » (2)

9 Photo p. 8 - Guidette Carbonell - Projet de fontaine – 40 x 47 cm Photo. Alain Leprince - Archives Guidette Carbonell

Exposition : - 2007-2008 - Rétrospective Guidette Carbonell Ŕ Musée des Arts décoratifs, Paris, Musée d’art et d’industrie « La Piscine » , Roubaix , Musée de la Céramique,

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-Jean Bertholle Véra Pagava Jean Bertholle

Le ciel et l’enfer, Huile sur toile Gouache sur papier 1946 41 x 33 cm 1938 Gouache sur papier Reproduit dans : Véra Pagava, Exposition Témoignage, 42 x 30 cm vers l’indicible, Éditions Aréa, galerie Matières, 9, rue des 10 2010 Canettes, Paris, 3 mai 1938-

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Galerie CHAUVY 1928–1939 Nicolas Wacker, les années Ranson

Pour en terminer avec l’enseignement post-impressionniste,. Ranson, veuve du fondateur, appelle en 1923, à la direction de l’atelier de peinture, Roger Bissière, connu depuis 1912 pour ses articles sur l'art et ses essais sur Seurat, Ingres et Corot, publiés dans la revue d’Ozenfant : l’Esprit Nouveau. Bissière initiera en 1934, un cours de fresques, non sans lien avec les Ateliers d’art sacré, fondés par Maurice Denis et Georges Desvalières au sortir de la grande-guerre. Un esprit de compagnonnage médié- val sur le modèle des grands chantiers collectifs et l’accent mis, dans les années 30, sur l’art roman comme modèle pour les arts plastiques, furent parmi les courants multiples qui trouvèrent un écho chez les jeunes peintres.

L’exposition des Arts et Techniques de 37, à laquelle Roger Bissière participe verra le triomphe de l’art mural. Ses élèves l’assistèrent sur ce grand chantier puis trois d’entre eux, dont Wacker, se rendirent, en 39, à New York participer aux travaux de décoration du pavillon français à l’exposition universelle..

Jean Le Moal, évoquant Wacker, résumera ce compagnonnage :

Je le connus en 1935, alors que je venais de m’inscrire avec mon ami Alfred Manessier au cours de fresques de l’académie Ranson. Il dirigeait l’atelier de peinture et savait tout faire. Il connaissait tout et était vraiment un personnage extraordinaire. Par la suite nous avons travaillé ensemble avec toute une équipe dont il était un des membres les plus actifs : avec Bissière et Delaunay au Pavillon des Chemins de fer à l’exposition de 37. En collaboration avec mes amis Zelman et Bertholle nous avons réalisé la dé- coration du Pavillon français à l’exposition universelle de New-York en 1939 » (3).

Les tissus imprimés exposés en 38 et 39 par Véra Pagava, dans le cadre du groupe Témoignage (exécutés sur un métier à tisser fabriqué par Nicolas Wacker) témoignent du recours aux arts ruraux et primitifs, selon les conceptions de Bissière en concordance avec celles de Gleizes, proche du groupe et également chef de file d’une communauté artistique à Moly-Sabata, sur les rives du Rhône. 11

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Galerie CHAUVY Nicolas Wacker, années 30

La robe était trop petite Nu debout, cheveux longs 1936 Nu assis de dos 1932 Huile sur panneau 1936 Huile sur carton 12 41 x 24 cm 73 x 40 cm 33 x 41 cm Reproduit p.73 dans Nicolas Wacker, peintre, Éditions Somogy, 2004

Collection : Jean-Didier Vincent

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Galerie CHAUVY Véra Pagava, années 30

Nu accoudé Composition 13

Huile sur toile Huile sur toile Huile sur toile 46 x 38 60 x 46 cm années 30 Reproduit p.40 dans : 35 x 25 cm Véra Pagava, vers l’indicible, Éditions Aréa, 2010

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1936-1939 De belles fraternités, le groupe Témoignage

Née d’un Idéal communautaire, cette formation, aux mobiles et aux intérêts communs, expose, dès 37 et 38 sous la bannière Témoignage au Salon d’Automne de Lyon.. (4)

Mais l’aventure débute dès 1936, avec Étienne-Martin, Bissière, Bertholle, Le Moal, Manessier, auxquels se joignent Nicolas Wacker (36-37) et Charlotte Henschel….

Le galeriste Marcel Michaud, l’un des inspirateurs du groupe Témoignage, figure importante du milieu ar- tistique lyonnais des années 30 à 50, consigne, dans la revue lyonnaise : Le Poids du Monde, l’acte de naissance du groupe : « Des artistes jeunes, se rencontrent en un point du globe et joignent leurs cœurs à Lyon. De là naît le 22 décembre 36, un élan qui bondira dans l’art. Littérature, musique, poésie, peinture, sculpture. La vie quoi…(..) Pour ces artistes, leurs œuvres ne sont qu’un TÉMOIGNAGE sensible des angoisses et des départs vers un inconnu redoutable… (5)

Le journaliste jean-Jacques Lerrant, qui dirigeait les pages Culture du Progrès de Lyon, écrira : On ne pourrait guère justifier le rassemblement composite de Témoignage, où il y avait des ésotériques, des aventuriers mystiques, de jeunes hommes éclairés par les flambeaux du surréalisme, des héritiers du cubisme emblématique – témoignages, conjonction de courants divers avant les grandes vagues de l’abstraction – s’il n’y avait à la tête du cortège pour une unité provisoire de voyance, de recherches au- delà des apparences, un poète comme Marcel Michaud, titubant de doutes mais porteur de feu… (7)

Tendus vers l’avenir mais nullement radicalement destructeurs, ils cherchent une expression nouvelle à travers l’enseignement de Bissière, issu du cubisme et du surréalisme.

En 38 et 39, le galeriste René Breteau en assure le développement parisien ; Je leur ai donné mes ci- 14 maises pour d’inoubliables succès. La rue des Cannettes a connu la foule en 38, la rue Bonaparte en 39. Puis ce fut la guerre et le dispersement (6)

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Le développement parisien du groupe Témoignage et la galerie René Breteau

René Breteau, dont la galerie, rue des Canettes, ouverte en 37 présentait des travaux d’artisans, racontera plus tard le choc de la rencontre du groupe, dans l’atelier d’Etienne-Martin, rue du Pot- de-Fer.

Avec le fils du potier Beyer, nous sommes partis de la rue des Canettes pour la rue du Pot-de-Fer. (..) cinq garçons attendaient, sereins, ils m’ont dit leur joie de créer, leurs espoirs. Cela dura longtemps de parler et de regarder tant de choses si étonnantes, si étranges, Au petit matin, j’ai dit que nous allions montrer ce qu’ils avaient fait, la galerie Matières et Formes venait de voir le jour ….(6)

*Installée l’année suivante, rue Bonaparte, la galerie qui porte désormais le nom de son fondateur, jouera un rôle considérable dans la vie artistique parisienne. Les vernissages sont des fêtes. Les archives de ces années évoquent l’esprit bohème de l’après-guerre et l’exubérance formelle des œuvres produites par une nouvelle génération d’artistes, considérés comme les maitres de demain.

*René Breteau anticipe l’époque plus récente des actions et des performances en ouvrant son espace au théâtre : Les Mamelles de Tirésias en hommage à Apollinaire ou à la danse des Ballets Hans Weidt pour la seconde exposition Témoignage en 39.

*La « performance » de février 1939 à la galerie Breteau sera l’une des dernières manifestations de Hans Weidt, surnommé, avant la guerre, le « danseur rouge ». Interné comme apatride dans un camp français d’Afrique du Nord, il combat ensuite les troupes allemandes sous l’uniforme britannique. En 1946, Jean Weidt revient à Paris pour fonder les « Ballets des Arts ». De jeunes danseurs, dont 15 Françoise Michaud Ŕ fille de Marcel Michaud - et Dominique Dupuy, le rejoignent.

Paul Colin (1892-1985) *Imec, Archives : fonds Galerie René Jean Weidt et ses ballets Breteau, 1937-1997 huile sur toile, 1937 150 x 80 cm Projet d’affiche original

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Charlotte Henschel

16 Tendre service

Huile sur toile Ancienne colection José Pierre

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Cubisme, surréalisme, ésotérisme, onirisme, primitivisme…une diversité de courants artistiques, expression d’une époque…

Cosmopolite et indépendante, l’académie Ranson permet d’échapper aux poncifs de l’art officiel, c’est un partage d’influences : post-cubisme, surréalisme, primitivisme conjuguées à l’apprentissage des techniques.

Nicolas Wacker, Le Moal, Manessier, Bertholle, Charlotte Henschel et Véra Pagava explorent, tout d’abord, un cubisme inspiré de Picasso et de Braque dont Bissière était proche depuis 1917. Ils furent durablement marqués par Guernica, devant lequel ils passaient chaque matin, alors qu’ils assistaient Bissière, Robert Delaunay et l'architecte Félix Aublet au Pavillon des Chemins de fer de l'Exposition Internationale de 37.

Dans le même temps, transparaissent des tendances ésotériques, caractéristiques de l’atmosphère d’inquiétude latente, annonciatrices du conflit à venir. Religiosité, théosophie, occultisme : une quête de spi- ritualité, non sans parenté avec celle des Nabis, s’incarne en visions d’apocalypse : œil, spirale, astres, mais aussi chrétiennes : jugement dernier, tour de Babel…. Techniquement, un cerne, parfois dissocié de la forme soutient les aplats de couleurs vives.. (8)

Rien de révolutionnaire, dira Bertholle : dans une diversité assez grande de tempéraments, ce qu’il y avait de commun entre nous : un ton fantastique.

Après ses compositions cubisantes, Nicolas Wacker adopte une figuration dépouillée, onirique, propre au théâtre intime qu’il recrée à l’académie et donne à ses figures un caractère énigmatique.

« Peinture figurative certes mais peu descriptive : dans un espace composé avec soin, il place le modèle et 17 l’habille d’un costume ou d’un drapé dans un décor réduit, rideau, table ou mandoline, venu tout droit du vo- cabulaire cubiste ou inspiré par la vue, au Louvre des intérieurs hollandais Ses figures pensives au regard intériorisé, dans un halo de mystère, sont soulignées par la lumière évanescente de ses blancs et le caractère moiré de ses bleus et gris. » (9)

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En quête d’un nouveau langage dont les mots leur manque encore, ces artistes atteindront dans

l’immédiat après-guerre, la non-figuration.

Il fut possible alors, de briser les cloisonnements et reconnaître dans ces démarches qui pouvaient passer pour contraires les variantes d’un même vaste courant de modernité.

Guidette Carbonell

Projet pour la façade de l’Institut National Des sciences appliquées, Rouen, 1961

20 x 40 cm Archives Guidette Carbonell

Exposition : - 2007-2008 - Rétrospective Guidette Carbonell Musée des Arts décoratifs, Paris, Musée d’art et d’industrie « La Piscine » , Roubaix , Musée de la Céramique, Rouen -

18 Véra Pagava

Envol, 1977 Huile sur toile 75 x 93 cm

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1--Roger Bissière Femme au chat Gouache,

------2-- Nicolas Wacker Sans titre 1934 Huile sur toile - 61 x 38 cm

------3--Roger Bissière Personnage et nature morte 1935 huile sur toile, 66 x 35.7 cm

Catalogue : I. Bissière, V. Duval, Bissière catalogue raisonné 1886-1939, Neuchâtel, 2001, p. 259, no. 759. ------4-- Nicolas Wacker Nu sur fond bleu, 1933 4 Reproduit p.46 du catalogue Montparnasse années 30, éclosions à l’académie Ranson, Palais du Roi de Rome, Rambouillet, 2010

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Nicolas Wacker, Véra Pagava :

Chevalets posés côte à côte, adoptant le même angle de vue pour des modèles croqués en concert mais à chacun sa façon de recréer le motif….

1-Nicolas Wacker

Nu assis, 1933 Huile sur carton 46 x 38 cm

2-Véra Pagava

Nu assis, 1933 Huile sur carton fort 41 x 33 cm Reproduit p.36 dans Véra Pagava, vers ;;l’indicible, Éditions -- --Aréa, 2010.

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Nicolas Wacker Nicolai Issaiev (Odessa 1891-1977)

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Huile sur toile, 1935 50 x 75 cm 22 Huile sur toile, 1935 46 x 80 cm

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1939-1942 Les camps - Témoignage et sublimation

Possesseur d’un passeport allemand à la déclaration de la guerre, incapable de prouver sa nationalité russe, Wacker est interné comme étranger au camp de Vil- lerbon. Il subira, ensuite, un long périple dans des camps successifs, Frenay près du Mans, La Flèche, Angers, Chanac en Lozère, Thouars, St-Antoine, près d’Albi…

Période de souffrance physiques et morales qui le marqueront à jamais -

Dans la misère sordide du camp de Gurs, immense camp béarnais situé à quelques kilomètres de l’Espagne furent internés plus de 60 000 hommes, femmes et enfants, républicains espagnols, indésirables allemands, autri- chiens….La douleur transfigurée et, en quelque sorte sublimée : une lueur vacille encore, plus forte que la persécution et l’avilissement. Les victimes de Gurs, dans leur malheur, tiennent à montrer qu’ils ont gardé toute leur humanité. Un mélange d’espérance et de détresse, de misère et de lumière donne à la production des artistes de Gurs un caractère souvent insoute- nable

Claude Laharie cité dans le catalogue de l’exposition : l’Art en guerre, Musée National d’Art Moderne, Paris - 12 octobre 2012 - 17 février 2013.

C’est au camps St-Antoine, près d’Albi qu’il exécute une dizaine de peintures et trente dessins au crayon ou à la plume d’oie, au brun de Cassel et à l’encre de chine. Il s’échappe dans l’irrationnel, projetant des images d’angoisse et de cauchemar (chimères) mais aussi : souvenirs, projets…..note Wacker. Scènes de vie en Ukraine, souvenirs de l’Académie Ranson, atelier de la rue du Pot-de-Fer, évocation de Madeleine, rencontrée chez une amie de Véra Pagava en 1938, qu’il épousera en 43. Chimère, 1942 23 Aquarelle, 32 x 24 cm

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1962 ŔVers l’abstraction

Il y des moments qu’on peut appeler des crises…. Sortant d’une grave maladie, en 62, Nicolas Wacker reprend la peinture, langage qui lui est le plus familier, pour exprimer dira-t-il :

l’afflux d’émotions lancinantes et fugaces, parce que le cœur déborde et que la valeur artistique de l’homme dépend uni- quement de ce qu’il a à transmettre….

Près de 80 gouaches et peintures naissent sous ses 1 mains, habiles, inventives, audacieuses à aborder l’informel… Lydia Harambourg citée dans le catalogue de l’exposition Nicolas Wacker, exposition personnelle - Rambouillet, 2001.

Atmosphère de rêve, science de la matière et de la lumière, dans la veine des œuvres de Klee ou de Hans Reichel, dont Bissière avait exposé les oeuvres à l’académie Ranson et qu’il retrouve interné parce qu'allemand, de 39 à 43 dans les camps de Meslay, du Maine et d’Albi.

Grâce à Nicolas Wacker, la technique dite mixte, qualifiera toutes les peintures contemporaines exécutées avec des moyens hybrides. C’est la technique de Van Eyck : un jeu de su- perpositions de médiums pour rendre des effets d’ombre- lumière, de transparence et d’opacité.

Il ne se délectait pas de ce savoir faire artisanal et répétait à ses étudiants : « la création artistique est spirituelle avant tout, la 24 technique n'est qu'un moyen. Moins on remarquera comment votre oeuvre est faite, plus elle agira par son contenu spirituel.

1- Nicolas Wacker 2- Nicolas Wacker Technique mixte, 1962 - Technique mixte, 1977 11 x 25 cm 35 x 27 cm

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Nicolas Wacker : une oeuvre rythmant les étapes de sa vie

Bertholle, Bissière, Le Moal, Manessier, Étienne-Martin ou encore Braque, Viéra da Silva, Szenès, Véra Pagava, Gruber, Stahly, Roger Hilton……Wacker les a tous fréquenté.

Après une jeunesse bouleversée, il trouve ses repères à Paris, à l’académie Ranson où se conju- guaient les valeurs liées à sa culture et l’esprit des ateliers d’autrefois, héritage des Nabis.

En 1942, rescapé des camps, affaibli, Wacker partage les tâches, dans une vie en autarcie chez Bissière à Boissiérette, dans le Lot qui hébergeait aussi Charlotte Henschel ainsi que Manessier et sa famille pendant la guerre.

A partir de 1969, professeur à l’École des Beaux-Arts de Paris, sur proposition de Bertholle, il met à profit l’étendue et la précision expérimentale de sa connaissance des matériaux. Plusieurs généra- tions d’artistes se souviennent : « son enseignement acquit une telle renommée que les salles de cours étaient trop petites (…) » Jean-Paul Letellier, mars 2004

Il partageait avec simplicité ce qu’il avait connu lui-même au cours d’apprentissages exceptionnels dans le milieu intellectuel de Saint-Pétersbourg, puis au cours de ses études d'architecture, de pein- ture et de philosophie, à Berlin entre 1922 et 1926.

Nicolas Wacker, né dans la Russie tsariste qui connut le bolchévisme puis l’effervescence artistique du Berlin des années 20 avant d’adopter la France, voyageant dans des milieux divers, traversés de cultures concurrentes, n’oublia jamais en quoi ses origines pouvaient le servir. Il inventa un art hy- bride qu’il sut transmettre à ses élèves. Ce mélange d’univers, de compétences se devait, pour lui, d’être partagé en toutes circonstances et tout au long de sa vie, en dehors de contingences com- merciales. 25

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Jacques Lassaigne, Bernard Noël, Émmanuel Bréon ….le mot des critiques…

En 1987, visitant la rétrospective Nicolas Wacker à l'Ecole des Beaux Arts, Bernard Noël dira le choc esthétique ressenti devant les œuvres des années 30, leur accomplissement formel et l’éclatante composition d’un espace à la fois mental et pictural, unifié dans ses dernières œuvres..

Jean-François Jaeger, directeur de la galerie Jeanne Bucher, appréciait beaucoup les connaissances et les écrits de Wacker et ne lui reprochait que ses « manières » qui lui faisaient toujours trouver inadéquates les propositions d'expositions....(10)

Mais Nicolas Wacker, attaché à la dimension spirituelle de l’art et à sa transmission ne renia jamais ses conceptions. Jacques Lassaigne remarque : nous le suivons dans les 20 toiles qui représentent les différentes étapes de sa pensée et qui aboutissent à l’unité. Un art si net, si cérébral, qui est pour nous une leçon. Nous étions prêts à accepter certaines trahisons. Wacker nous montre que nous ne devons pas cesser d’être exigeant. Pour Emmanuel Bréon : c’est un moine de la peinture qui noue un dialogue sincère et véritable avec le commun des hommes. (Préface de Nicolas Wacker, peintre Ŕ Éditions Somogy, 2004)

Et pourtant Wacker dira : une exposition hante mon imagination, une exposition posthume où je pour- rais être invisiblement présent…

Souhait réalisé au-delà de ses espérances : une monographie est parue en 2004, dirigée par Daniel Blumé, neveu et ayant droit de l’artiste qui donna l’impulsion pour une solo exposition au Musée de Rambouillet en 2001 ; Les institutions muséales en France et à l’étranger ainsi que le marché de l’art portent un intérêt croissant à l’artiste qui laissa près de 400 œuvres dans son atelier, rue du Pot de 26 Fer.

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Galerie CHAUVY Expositions

2010 Éclosions à l’Académie Ranson Ŕ Palais du Roi de Rome, Rambouillet. 2010 De la Russie à Paris - Maison des Arts, Anthony. 2001 Nicolas Wacker, exposition personnelle, Palais du Roi de Rome, Rambouillet. 1987 Nicolas Wacker, peintre chercheur où le silence de l'atelier - École des Beaux-Arts, Paris. 1986 Bissière et ses amis Ŕ Villeneuve-sur-Lot. 1939 Galerie Matières et Formes, rue Bonaparte, Paris - Exposition de groupe. 1938 Académie Ranson, le groupe 1937-1938. 1937 Exposition Internationale des Arts et Techniques : Palais de La Découverte salles A, B, C en collaboration avec Jean Léon1938. 1937 Salon de la Jeune Peinture sur invitation de Jacques Lassaigne. 1936 Exposition du groupe Témoignage, Salon d’Automne, Lyon Ŕ Nicolas Wacker expose une œuvre cubisante intitulée : Peintures. 1935 Académie Ranson : exposition personnelle. 1927 Ŕ 1928 – 1929 : Salon d’Automne1935 - Académie Ranson, exposition personnelle.

Bibliographie Nicolas Wacker (1897-1987) Ŕ Préface : Émmanuel Bréon, textes : Daniel Blumé, Alexandra Charvier, Patrick Lebédéff, Jean-Paul Letellier, Guy Spagnol Ŕ Éditions Somogy 2004.

Le poids du monde, Marcel Michaud (1898-1958), sous la direction de Laurence Berthon, Sylvie Ramon, Jean- Christophe Stuccilli Ŕ Exposition, Musée des Beaux-Arts de Lyon 22 octobre 2011 ŕ 23 janvier 2012.

Nicolas Wacker, La peinture à partir du matériau brut et le rôle de la technique dans la création d’art - 1984, réédition en 1993, Éditions Allia.

Montparnasse années 30, éclosions à l’académie Ranson : sous la direction de Sophie de Juvigny, Alexandra Charvier avec la collaboration de Maureen Bellais, préface Gérard Larcher, avant-propos : Sophie de Juvigny, 27 Alexandra Charvier Ŕ Exposition, 16 octobre 2010 - 16 janvier 2011, Palais du Roi de Rome, Rambouillet Ŕ cata- logue Éditions Snoeck.

De la Russie à Paris - Maison des arts Anthony, décembre 2010 --16 janvier 2011 - catalogue.

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Galerie CHAUVY Notes

1 - Véra Pagava, citée dans Véra Pagava, vers l’indicible, Éditions Aréa, 2010, préface Pierre Descargues. p. 9.

2 - Étienne-Martin, cité p. 97, dans Nicolas Wacker, peintre - Éditions Somogy 2004.

3 - Jean Le Moal, cité, p. 98, le 18/12/1987, dans Nicolas Wacker, peintre - Éditions Somogy 2004.

4 - Sylvie Ramond, Le poids du monde, Marcel Michaud (1898-1958) p. 113-114, le groupe se fédère dès 1936, autour de sept artistes dont Bertholle, Le Moal. La liste changeante comprend 12 noms : Bertholle, Le Moal, Etienne- Martin, Lucien Beyer, René-Maria Burlet, Jean Duraz, César Geoffray, Jacques Porte, Joseph Silvant, François Stahly, Louis Thomas, Varbanesco et occasionnellement, Bissière, Manessier, Anne Dangar, Charlotte Henschel, Véra Pagava et Nicolas Wacker, entre 36 et 40 -

5 - Laurence Berthon, citée dans Le poids du monde, Marcel Michaud (1898-1958) p. 220

6-- René Breteau, cité dans le catalogue de l’exposition : Groupe Témoignage, 1936-1943 Ŕ Musée des Beaux-Arts, Palais St-Pierre, Lyon 1976 Ŕ Bien que discrète pendant l’occupation, René Breteau rendra un hommage à Max Jacob. Vasarely, Gilioli, Freundlich, Maryan, Chaissac, Dominguez, Jorn …..occupèrent les cimaises de la galerie.

7- Jean-Jacques Lerrant, cité dans le catalogue de l’exposition Groupe Témoignage, 1936-1943 Ŕ Musée des Beaux- Arts, Palais St-Pierre, Lyon 1976.

8 - Laurence Berthon, citée p. 225 dans le catalogue : Le poids du monde, Marcel Michaud (1898-1958),Exposition, Musée des Beaux-Arts de Lyon - 22 octobre 2011 ŕ 23 janvier 2012

9 - Alexandra Charvier, citée dans Nicolas Wacker (1897-1987) Éditions Somogy, 2004.

10 - Lettre de Bernard Noël à Paul Otchakovski-Laurtens, son éditeur à propos de l'exposition des œuvres de Nicolas Wacker à l'Ecole des Beaux-Arts le 26/01/1987 / 28

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En savoir plus….

Catalogue de l’exposition : Véra Pagava Tibilissi, l'équilibre, la médiation et le silence dans la turbulence et le tu- multe du monde actuel, Galérie Nationale de Géorgie, Tbilissi, du 15 septembre au 15 octobre 2012 - texte de Lydia Harambourg, Kétévane Kintsoutachvilli - Galerie Nationale Chévardnadzé - Éditeur Institut français de Paris. 2012.

Véra Pagava, vers l’indicible Ŕ Préface Pierre Descargues, Auteur Élisso Tarassachvili - Éditions Aréa Ŕ 2010

Jean Le moal - Texte de Michel-Georges Bernard Ŕ Éditions Ides et Calendes, 2001

Jean Bertholle Ŕ Texte de Philippe Leburgue - Éditions Ides et Calendes, 2005

Jean Bertholle La matière et l’esprit Ŕ Exposition particulière, Musée des Beaux-Arts de - Dijon 14 mai 2011 Ŕ 19 septembre 2011 Guidette Carbonell, Céramiques et tapisseries - textes de Frédéric Bodet et Karine Lacquemant Ŕ Éditons Norma, 2007

Développements parisiens du groupe Témoignage :

1938 et 1939 à la galerie René Breteau : le 10 mai 38, à la galerie Matières, 9, rue des Canettes où exposent : Bertholle, Henschel, Lucien Berger, Jeanneret, Le Moal, Manessier, Thomas, Varbanesco, Vielfour, Zelman Ŕ Marcel Duchamp avec ses disques optiques et les sculpteurs : Etienne-Martin, Klinger, Stahly ainsi que Sonia Delaunay. Puis à la galerie M.A.I. (Meubles, architectures, Installations), fondée par Yvonne Zervos en1939, 12, rue Bonaparte et dirigée par Marcel Michaud de 46 à 51.

Le groupe Témoignage à Lyon :

Marcel Michaud cité p. 6, du catalogue de l’exposition : Le Groupe Témoignage, 1936-1943 Ŕ Musée des Beaux- 29 Arts, Palais St-Pierre, Lyon 1976 : « Cette société n’avait pas d’autres raisons que celle de l’affinité et a commencé avec Léon Reymond, peintre et critique lyonnais, Louis Thomas, peintre et architecte lyonnais, César Geoffray, compositeur (Moly-Sabata) et moi-même »

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Remerciements

Daniel Blumé, agrégé d’histoire et neveu de Œuvres présentées Nicolas Wacker 35 œuvres Ŕ liste sur demande Guy Spagnol, collaborateur pour la monogaphie sur Nicolas Wacker

Élisso Tarassachvili, Association Véra Pagava

Colette Chardon, épouse de Lucien Chardon, membre du groupe Témoignage

Marianne Auricoste, fille de Guidette Carbonell

Kanrinne Lackman, co-auteur de Guidette Carbonell, Céramiques et tapisserie - Éditons Crédit photographique : Norma, 2007 Daniel Dufrêne pour les œuvres de Nicolas Wacker Jean-Philppe Mercier Ŕ Galerie Mercier et associés Ŕ Architecture, design, d documentation

François et Dominique Dupuy pour les 30 précisons sur la toile de Paul Colin, commande du père de Dominique Dupuy à Paul Colin en 1937

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