Jean Alfred LE MOAL MANESSIER Regards Croisés

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Jean Alfred LE MOAL MANESSIER Regards Croisés Jean Alfred LE MOAL MANESSIER regards croisés Jean Alfred LE MOAL MANESSIER regards croisés Œuvres des années 1945 à 1960 Galerie ANTOINE LAURENTIN 23 quai Voltaire - 75007 Paris Tel : +33 (0)1 42 97 43 42 / e-mail : [email protected] site web : www.galerie-laurentin.com Remerciements Je tiens à remercier tout particulièrement Madame Anne Le Moal, MAdame Christine Manessier, Monsieur Jean-Baptiste Manessier, Monsieur François Le Moal, Madame Lydia Harambourg ainsi que : Mademoiselle Sarah Avenel Tafani, Madame Celia de Boisanger, Monsieur Bruno Graziani, Monsieur et Madame Alain Jouquey, Mademoiselle Carole Joyau, Madame Philippe Maréchaux, Madame Elisabeth Maréchaux Laurentin. Je tiens également à remercier mes restaurateurs, encadreurs pour leur efficacité. Je souhaite enfin remercier Madame Caroline Jouquey-Graziani pour la conception et la mise en page du catalogue. Antoine Laurentin en couverture : Jean Le Moal et Alfred Manessier en février 1935, 117 rue Notre-Dame-des-Champs, où chacun disposait d’un atelier en location @ Archives Jean Le Moal Page précédente : Jean Le Moal et Alfred Manessier au Crotoy, été 1953 @ Archives Jean Le Moal Jean Le Moal Alfred Manessier : Regards croisés C’est au musée du Louvre où ils copient les grands maîtres une volonté de construction dont la poésie naît d’un solide que Jean Le Moal et Alfred Manessier se rencontrent et équilibre entre l’harmonie des formes et des couleurs. scellent les prémices de liens fraternels et artistiques que les années fortifieront tout au long d’un parcours d’une Le problème de l’abstraction tel qu’il se pose après la exceptionnelle richesse par la diversité des disciplines seconde guerre mondiale reste entier. Comment concilier abordées. Ils comptent parmi les protagonistes de la les inconciliables sans rompre avec la nature et garder « Nouvelle école de Paris » qui au début des années quarante son lien unitaire avec l’homme ? L’art de la non-figuration y posent les jalons d’une peinture lyrique revendiquant le répond en procédant par l’accord fusionnel des formes et des signe, le geste, l’espace et la couleur pour une synthèse couleurs dans un espace réinventé à partir des rythmes pour formelle et émotionnelle universelle. Les libérations un lyrisme naturaliste, épique, pour Le Moal, plus mystique entreprises par le Fauvisme et le Cubisme dans les champs pour Manessier. Dans l’héritage du cubisme et en phase de la couleur et de la forme constituent une des grandes avec ce que Bazaine appelle les « équivalences plastiques » mutations apparues au XXe siècle qui conduit à un détachement visuelles et sensibles avec les éléments originels, tous les progressif des apparences et fait évoluer la nouvelle deux entreprennent à partir de 1943 une démarche analytique génération vers une non-figuration pour une autre approche puis synthétique qui caractérise les peintures qu’ils exposent du visible. ensemble à la Galerie de France (1943 et 1944) et à la Galerie Drouin (1946). Leur compagnonnage débute à l’Académie Ranson où ils suivent le cours de fresque dirigé par Roger Bissière, dont Le désir partagé d’une construction rigoureuse structure Le Moal devient le massier. Cet atelier libre ouvert à l’étude leur sujet au départ de son évocation. Un réseau linéaire dans une indépendance qui facilite les échanges et les architecture la toile dans laquelle l’énigme de l’objet se rencontres, conjugue sources classiques et modernité pour déplace, ne cherchant pas tant la forme achevée dans sa interpréter la nature conformément au « retour à l’ordre » permanence que l’instant de son surgissement. préconisé par Cézanne. Le Moal et Manessier y apprennent les techniques garantes d’un métier solide avant de collaborer à Le Moal aspire à la conquête d’un espace pictural à partir plusieurs décorations murales pour le pavillon des Chemins des lignes de force qui charpentent un graphisme au maillage de fer de l’Exposition internationale des arts et techniques de plus en plus resserré. Un long séjour à Vannes en 1942 (1937-1939). Cette expérience développera chez eux un sens de lui inspire des barques et des mâts aux puissantes verticales la monumentalité indissociable de leur art. et horizontales qui soulignent la simplification des formes tout en les intégrant au fond par l’élimination progressive Une saine émulation renforce chez eux la certitude que de certains éléments réalistes sur lesquels le tableau l’expression passe par l’exercice quotidien du dessin. Nourris s’articulait antérieurement. L’artiste suggère un mirage clos par des voyages qu’ils font ensemble ou séparément et des de sa vision poétique d’un paysage. Il l’évoque par quelques expériences vécues avec leurs amis Bertholle, Stahly, Etienne- taches, certaines en transparence, dans une gamme réduite Martin, Juana Muller, ils participent au groupe « Témoignage » alors que la trame du dessin retient la lumière et renforce la fondé par Marcel Michaud en 1937. Ils répondent à l’invitation visibilité du sujet. Une forte impression de stabilité empreinte de Bazaine qui organise en 1941 à la galerie Braun à Paris d’une certaine gravité accompagne un chromatisme assourdi qui la première exposition sous l’Occupation allemande de la se réveille ponctuellement de couleurs vives et tranchées. peinture d’avant-garde qualifiée d’art « dégénéré » : « Vingt jeunes peintres de tradition française ». L’autonomie de leur Pour Manessier, la simplification des formes procède d’un langage se fait jour, inséparable d’une émotion en symbiose ordre qui « abstractise », selon son terme, le monde sensible avec l’univers. Leurs recherches respectives portent sur resté ancré dans la réalité. Son refus de l’illusionnisme lui fait découvrir les rythmes, les lignes, les tensions en « dessiner par la touche » avec plus de force par « l’intérieur présence dans la nature et confirme sa recherche d’une de la forme », comme il l’expérimente avec le vitrail qu’il expression intérieure selon le processus qu’il qualifie aborde en 1956 et qui va devenir une préoccupation majeure d’intériorisation. Celle-ci passe par le jeu des différents complémentaire de sa création. Une fluidité introduit un niveaux de perception selon la lumière qui varie avec les frémissement qui relâche les contraintes graphiques pour lieux. La lumière de la baie de Somme devant laquelle naît libérer une richesse chromatique tonale. sa vocation de peintre, détermine sa vision et son style. Au Crotoy, emblématique de son enfance, où il retourne pour La lumière devient essentielle dans ses tableaux qu’il titre la première fois en 1948, il peint plusieurs séries en 1948- « composition ». Le Moal révèle toutes les gammes de lumière, 1949, 1953-1955. Il gardera prégnantes les impressions limpides, dramatiques, fluides hors de tout récit pour un laissées par les vagues, les vols d’oiseaux dans la vastitude lyrisme exprimé d’un geste énergique. du ciel, les formes étranges des épaves et le découpage de la côte. Il n’oubliera jamais cet intense sentiment de nature Quant à Manessier il partage ces années de recherches qui allie intuition et sensibilité, lorsqu’il peindra les intenses nourries de son expérience spirituelle - sa paysages de Haute-Provence (1958) ceux d’Espagne (1963) conversion à la Grande Trappe de Soligny en 1943 lors d’une et plus tard du Canada (1967). Son évolution du dessin à retraite en compagnie de Camille Bourniquel marquera la couleur s’effectue par ce qu’il appelle les « passages » profondément son œuvre et sa vie. Le signe plastique est articulés sur sa quête intériorisée de la lumière. Sa palette emprunt de l’allégresse toute particulière d’un monde en exprime les nuances cristallines et nuancées dans un sensoriel exprimé par un lyrisme coloré. Ses paysages se chromatisme qui est passé des gammes sombres et chaudes de situent loin de toute anecdote. Ils donnent à voir les rythmes ses paysages du Perche où il achète une maison paysanne « Le des équivalences aux mystères de la vie. Bignon», aux reflets en demi-teintes observés au Crotoy et à la lumière coupante, argentée de l’hiver sous laquelle les La pratique simultanée du vitrail par Manessier qu’il aborde couleurs s’affirment donnant toute leur acuité aux éléments en 1948 et par Le Moal dix ans plus tard rend manifeste du paysage hollandais qu’il découvre en 1955 et en 1956, leur désir de rendre l’immédiat de la Nature. Un dialogue parallèlement à sa visite de la rétrospective de Rembrandt. musical entre la Nature et le Sacré à partir de combinaisons chromatiques pour Manessier, et d’une lumière sublimée qui Le lyrisme contenu de Le Moal et de Manessier donne tout irradie et fait vibrer les couleurs pour Le Moal. son sens à leur œuvre en la dotant respectivement d’une présence mystérieuse jusque dans ses composantes les plus Rigoureuse et harmonieuse, leur peinture affirme leurs abstraites pour une finalité signifiante et sensible. convictions profondes de peintre et d’homme, et témoigne d’une exigence intérieure qui se veut l’expression sensible de leur Dans la décennie 1950, Le Moal réarticule librement existence. les formes plus déliées sous l’influence du paysage des garrigues de son enfance ardéchoise. A partir de 1957, le peintre se partage entre le golfe du Morbihan, et l’Ardèche, à Alba où il a acheté une maison. Sa vision statique et Lydia Harambourg structurée des coques et des gréements se renouvelle d’un Correspondant de l’Institut lyrisme qui réfracte les seules forces élémentaires. Celles Historienne critique d’art des torrents et des racines, des ravines qui transforment le paysage sous la poussée des effets lumineux. Il renonce à souligner les formes. Ne plus être descriptif le fait BIOGRAPHIES Croisées Jean LE MOAL Alfred MANESSIER 1938 - exposition «Témoignage» organisée par René Breteau à la Galerie 1938 - Installation à Paris en (1909- 2007) (1911-1993) 1939 - Long séjour à New York janvier et il épouse Thérèse où il travaille en équipe sur Simonnet en octobre.
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