Jean Alfred LE MOAL MANESSIER regards croisés

Jean Alfred LE MOAL MANESSIER regards croisés

Œuvres des années 1945 à 1960

Galerie ANTOINE LAURENTIN 23 quai Voltaire - 75007 Paris

Tel : +33 (0)1 42 97 43 42 / e-mail : [email protected] site web : www.galerie-laurentin.com Remerciements

Je tiens à remercier tout particulièrement Madame Anne Le Moal, MAdame Christine Manessier, Monsieur Jean-Baptiste Manessier, Monsieur François Le Moal, Madame Lydia Harambourg ainsi que :

Mademoiselle Sarah Avenel Tafani, Madame Celia de Boisanger, Monsieur Bruno Graziani, Monsieur et Madame Alain Jouquey, Mademoiselle Carole Joyau, Madame Philippe Maréchaux, Madame Elisabeth Maréchaux Laurentin.

Je tiens également à remercier mes restaurateurs, encadreurs pour leur efficacité.

Je souhaite enfin remercier Madame Caroline Jouquey-Graziani pour la conception et la mise en page du catalogue.

Antoine Laurentin

en couverture : Jean Le Moal et en février 1935, 117 rue Notre-Dame-des-Champs, où chacun disposait d’un atelier en location @ Archives Jean Le Moal Page précédente : Jean Le Moal et Alfred Manessier au Crotoy, été 1953 @ Archives Jean Le Moal

Jean Le Moal Alfred Manessier : Regards croisés

C’est au musée du Louvre où ils copient les grands maîtres une volonté de construction dont la poésie naît d’un solide que Jean Le Moal et Alfred Manessier se rencontrent et équilibre entre l’harmonie des formes et des couleurs. scellent les prémices de liens fraternels et artistiques que les années fortifieront tout au long d’un parcours d’une Le problème de l’abstraction tel qu’il se pose après la exceptionnelle richesse par la diversité des disciplines seconde guerre mondiale reste entier. Comment concilier abordées. Ils comptent parmi les protagonistes de la les inconciliables sans rompre avec la nature et garder « Nouvelle école de Paris » qui au début des années quarante son lien unitaire avec l’homme ? L’art de la non-figuration y posent les jalons d’une peinture lyrique revendiquant le répond en procédant par l’accord fusionnel des formes et des signe, le geste, l’espace et la couleur pour une synthèse couleurs dans un espace réinventé à partir des rythmes pour formelle et émotionnelle universelle. Les libérations un lyrisme naturaliste, épique, pour Le Moal, plus mystique entreprises par le Fauvisme et le Cubisme dans les champs pour Manessier. Dans l’héritage du cubisme et en phase de la couleur et de la forme constituent une des grandes avec ce que Bazaine appelle les « équivalences plastiques » mutations apparues au XXe siècle qui conduit à un détachement visuelles et sensibles avec les éléments originels, tous les progressif des apparences et fait évoluer la nouvelle deux entreprennent à partir de 1943 une démarche analytique génération vers une non-figuration pour une autre approche puis synthétique qui caractérise les peintures qu’ils exposent du visible. ensemble à la Galerie de (1943 et 1944) et à la Galerie Drouin (1946). Leur compagnonnage débute à l’Académie Ranson où ils suivent le cours de fresque dirigé par Roger Bissière, dont Le désir partagé d’une construction rigoureuse structure Le Moal devient le massier. Cet atelier libre ouvert à l’étude leur sujet au départ de son évocation. Un réseau linéaire dans une indépendance qui facilite les échanges et les architecture la toile dans laquelle l’énigme de l’objet se rencontres, conjugue sources classiques et modernité pour déplace, ne cherchant pas tant la forme achevée dans sa interpréter la nature conformément au « retour à l’ordre » permanence que l’instant de son surgissement. préconisé par Cézanne. Le Moal et Manessier y apprennent les techniques garantes d’un métier solide avant de collaborer à Le Moal aspire à la conquête d’un espace pictural à partir plusieurs décorations murales pour le pavillon des Chemins des lignes de force qui charpentent un graphisme au maillage de fer de l’Exposition internationale des arts et techniques de plus en plus resserré. Un long séjour à Vannes en 1942 (1937-1939). Cette expérience développera chez eux un sens de lui inspire des barques et des mâts aux puissantes verticales la monumentalité indissociable de leur art. et horizontales qui soulignent la simplification des formes tout en les intégrant au fond par l’élimination progressive Une saine émulation renforce chez eux la certitude que de certains éléments réalistes sur lesquels le tableau l’expression passe par l’exercice quotidien du dessin. Nourris s’articulait antérieurement. L’artiste suggère un mirage clos par des voyages qu’ils font ensemble ou séparément et des de sa vision poétique d’un paysage. Il l’évoque par quelques expériences vécues avec leurs amis Bertholle, Stahly, Etienne- taches, certaines en transparence, dans une gamme réduite Martin, Juana Muller, ils participent au groupe « Témoignage » alors que la trame du dessin retient la lumière et renforce la fondé par Marcel Michaud en 1937. Ils répondent à l’invitation visibilité du sujet. Une forte impression de stabilité empreinte de Bazaine qui organise en 1941 à la galerie Braun à Paris d’une certaine gravité accompagne un chromatisme assourdi qui la première exposition sous l’Occupation allemande de la se réveille ponctuellement de couleurs vives et tranchées. peinture d’avant-garde qualifiée d’art « dégénéré » : « Vingt jeunes peintres de tradition française ». L’autonomie de leur Pour Manessier, la simplification des formes procède d’un langage se fait jour, inséparable d’une émotion en symbiose ordre qui « abstractise », selon son terme, le monde sensible avec l’univers. Leurs recherches respectives portent sur resté ancré dans la réalité. Son refus de l’illusionnisme

lui fait découvrir les rythmes, les lignes, les tensions en « dessiner par la touche » avec plus de force par « l’intérieur présence dans la nature et confirme sa recherche d’une de la forme », comme il l’expérimente avec le vitrail qu’il expression intérieure selon le processus qu’il qualifie aborde en 1956 et qui va devenir une préoccupation majeure d’intériorisation. Celle-ci passe par le jeu des différents complémentaire de sa création. Une fluidité introduit un niveaux de perception selon la lumière qui varie avec les frémissement qui relâche les contraintes graphiques pour lieux. La lumière de la baie de Somme devant laquelle naît libérer une richesse chromatique tonale. sa vocation de peintre, détermine sa vision et son style. Au Crotoy, emblématique de son enfance, où il retourne pour La lumière devient essentielle dans ses tableaux qu’il titre la première fois en 1948, il peint plusieurs séries en 1948- « composition ». Le Moal révèle toutes les gammes de lumière, 1949, 1953-1955. Il gardera prégnantes les impressions limpides, dramatiques, fluides hors de tout récit pour un laissées par les vagues, les vols d’oiseaux dans la vastitude lyrisme exprimé d’un geste énergique. du ciel, les formes étranges des épaves et le découpage de la côte. Il n’oubliera jamais cet intense sentiment de nature Quant à Manessier il partage ces années de recherches qui allie intuition et sensibilité, lorsqu’il peindra les intenses nourries de son expérience spirituelle - sa paysages de Haute-Provence (1958) ceux d’Espagne (1963) conversion à la Grande Trappe de Soligny en 1943 lors d’une et plus tard du Canada (1967). Son évolution du dessin à retraite en compagnie de Camille Bourniquel marquera la couleur s’effectue par ce qu’il appelle les « passages » profondément son œuvre et sa vie. Le signe plastique est articulés sur sa quête intériorisée de la lumière. Sa palette emprunt de l’allégresse toute particulière d’un monde en exprime les nuances cristallines et nuancées dans un sensoriel exprimé par un lyrisme coloré. Ses paysages se chromatisme qui est passé des gammes sombres et chaudes de situent loin de toute anecdote. Ils donnent à voir les rythmes ses paysages du Perche où il achète une maison paysanne « Le des équivalences aux mystères de la vie. Bignon», aux reflets en demi-teintes observés au Crotoy et à la lumière coupante, argentée de l’hiver sous laquelle les La pratique simultanée du vitrail par Manessier qu’il aborde couleurs s’affirment donnant toute leur acuité aux éléments en 1948 et par Le Moal dix ans plus tard rend manifeste du paysage hollandais qu’il découvre en 1955 et en 1956, leur désir de rendre l’immédiat de la Nature. Un dialogue parallèlement à sa visite de la rétrospective de Rembrandt. musical entre la Nature et le Sacré à partir de combinaisons chromatiques pour Manessier, et d’une lumière sublimée qui Le lyrisme contenu de Le Moal et de Manessier donne tout irradie et fait vibrer les couleurs pour Le Moal. son sens à leur œuvre en la dotant respectivement d’une présence mystérieuse jusque dans ses composantes les plus Rigoureuse et harmonieuse, leur peinture affirme leurs abstraites pour une finalité signifiante et sensible. convictions profondes de peintre et d’homme, et témoigne d’une exigence intérieure qui se veut l’expression sensible de leur Dans la décennie 1950, Le Moal réarticule librement existence. les formes plus déliées sous l’influence du paysage des garrigues de son enfance ardéchoise. A partir de 1957, le peintre se partage entre le golfe du Morbihan, et l’Ardèche, à Alba où il a acheté une maison. Sa vision statique et Lydia Harambourg structurée des coques et des gréements se renouvelle d’un Correspondant de l’Institut lyrisme qui réfracte les seules forces élémentaires. Celles Historienne critique d’art des torrents et des racines, des ravines qui transforment le paysage sous la poussée des effets lumineux. Il renonce à souligner les formes. Ne plus être descriptif le fait BIOGRAPHIES Croisées

Jean LE MOAL Alfred MANESSIER 1938 - exposition «Témoignage» organisée par René Breteau à la Galerie 1938 - Installation à Paris en (1909- 2007) (1911-1993) 1939 - Long séjour à New York janvier et il épouse Thérèse où il travaille en équipe sur Simonnet en octobre. un plafond pour un Pavillon 1909 - Naissance de Jean le Moal 1911 - Naissance d’Alfred français de l’Exposition 1939 - Emménagement dans un à Authon-du-Perche. Manessier en Picardie. universelle de New York. De pavillon-atelier au 203 rue de retour en France, il travaille Vaugirard dans le 15ème à Paris. 1919 - après le décès de sa mère 1923 - il commence à peindre sur comme régisseur en Bourgogne. il séjourne longuement chez son le motif au Crotoy. 1939-40 - Mobilisation générale, grand-père paternel à Brest. il est envoyé au 507ème Régiment 1924 - Manessier en marge de Chars de Combat à . 1923 - Interne au lycée d’Annecy, du lycée fréquente l’École il découvre en 1924 la sculpture. régionale des Beaux-arts 1941- exposition «Vingt jeunes peintres de tradition française» à la d’Amiens où il prépare le Galerie Braun. 1926 - il entre à l’École concours d’entrée à l’École 1943 - De retour à Paris après 1943 - Lors d’un séjour à la des Beaux-Arts de en nationale des Beaux-arts de une retraite de six mois en trappe de Soligny, il est touché Architecture intérieure. Paris. Bretagne. par la foi.

1929 - Il est reçu à l’École 1928 - Installation à Paris où il 1943 - exposition "Douze peintres d’aujourd’hui" à la Galerie de France à nationale supérieure des copie les maîtres. Paris. Beaux-arts en section peinture 1930 - Il dessine des nus dans les et admissible en section 1944 - Jean Le Moal épouse Juana 1944 - premier achat par le Musée Académies de Montparnasse et de architecture, seul cursus qu’en Muller, sculpteure d’origine National d’Art Moderne de Paris Montmartre. 1930, il poursuit selon le désir chilienne. (Combat de coqs). de son père. - Contrat avec la Galerie Réné 1931 - Jean Le Moal et Alfred Manessier font connaissance au Louvre, Drouin en tant que copiste. 1945 - Exposent au premier Salon de Mai dont ils sont membres fondateurs. 1932 - Participe au Salon de 1931 - Il effectue un voyage - Exposition «La jeune peinture française, Bruxelles, Palais des l’Effort de Grenoble. d’études en Hollande, à Hilversum. Rencontre beaux-arts, Amsterdam. l’architecte Willem Marinus - à la demande de leur ami l’architecte Édouard Albert, ils dé- Dudok, ami de Mondrian. corent le Centre d’Accueil des prisonniers et rapatriés de Thionville.

1934 - ils fréquentent l’Académie Ranson dans l’atelier de fresque de 1946 - exposition «Trois peintres : Le Moal, Manessier, Singier» à la Roger Bissière. Galerie Drouin, Paris. 1935 - L’année des voyages en 1935-1937 - Cesse quasiment de 1948 - il réalise une série de 1948 - Commande de ses premiers Espagne, Belgique et Hollande peindre en raison de son service gravures. vitraux pour une église, aux notamment. militaire à Metz et du décès de Bréseux (Doubs) son père. Il assume la cessation 1950 - première exposition 1936 - il participe au groupe d’activité du négoce familial (vins personnelle à la Galerie Billiet- 1950 - Participe à la XXVe « Témoignage » fondé par Marcel et spiritueux) à Amiens. Caputo. Biennale de Venise. Michaud dès 1936. 1950 - Ils participent à l’exposition «Le cabinet d’un amateur aujourd’hui» à la galerie de France. 1937 - Ils travaillent à la décoration du Pavillon des Chemins de fer de 1952 - Début de sa collaboration l’Exposition internationale de Paris dans l’équipe Aublet-Delaunay. avec les tisserands Plasse Le Caisne.

BIOGRAPHIES (suite) Expositions (sélection)

1953 - Premier prix de peinture à 1974 - La galerie de France 1976 - Il fonde avec Bazaine la Biennale de São Paulo. présente les différents aspects l’Association pour la Défense des de son travail : des toiles aux Vitraux de France (A.D.V.F.). 1953 - L’année suivant le décès de la femme de Jean Le Moal, ils maquettes de verrières de la 1982 - Il reçoit la commande séjournent ensemble au Crotoy en été. cathédrale de Saint-Malo. des vitraux de l’église du Saint- À partir de 1955 Jean Le Moal 1955 - Grand Prix international Sépulcre d’Abbeville, la ville de réalise pendant quatre ans de Peinture contemporaine 1978-1989 - Il conçoit les vitraux son enfance. des décors et costumes pour à l’Institut Carnegie de de la cathédrale de . la Comédie de Saint-Étienne de Pittsburgh. 1985 - L’école des beaux-Arts de Nantes propose à Jean Le Moal une Dasté. exposition, il demande que ses amis Bazaine et Manessier y soient 1955 - Le Moal et Manessier exposent ensemble à Stockholm (Galerie associés. Blanche) et à Copenhague (Institut français). Ensemble, ils se voient confier la conception des verrières de la cathédrale de Saint-Dié, dans les Vosges. 1956 - Il réalise un premier vitrail à . 1990 - Débute un ensemble de 1991 - Début du tournage du film 1957 - Ils participent à l’exposition pour le 20ème anniversaire de la rétrospectives à l’Espace lyon- de Gérard Raynal «Les Offrandes Galerie Denise et René Breteau. nais d’Art contemporain intitu- d’Alfred Manessier». lées «Jean le Moal, 20 ans de 1957 - Il réalise des vitraux 1958 - Il prononce une peinture». 1992 - Rétrospective au Grand quatre pour le baptistère de conférence à l’auditorium Palais à Paris. l’église Saint-Martin de Brest et du Pavillon de la France de 2000 - Exposition rétrospective seize pour le crypte de l’église l’Exposition universelle à au musée de la Cohue, à Vannes. 1993 - Inauguration des vitraux d’Audincourt. Bruxelles. de l’église du Saint-Sépulcre 1958 - Création en duo des vitraux de la chapelle Notre-Dame de la Paix 2007 - Jean Le Moal décède à d’Abbeville. Cette année- au Pouldu en Bretagne. Chilly-Mazarin. là, victime d’un accident de voiture, Alfred Manessier meurt 1959 - Exposition à la Galerie de 1960 - Création des 360 costumes quelques jours plus tard à France, rejoint la Galerie Roque. et de la scénographie de «la l’hôpital d’Orléans- La Source. Comédie Humaine» pour le Vème 1961 - premières rétrospectives Festival international de ballets en Italie et en Allemagne. de Nervi à Gênes.

1962 - Il conçoit les vitraux de 1962 - Participation à la XXXIème l’église de Saint-Servan-sur-Oust Biennale de Venise où il reçoit dans le Morbihan. le Grand Prix International de peinture. 1963 - Rétrospectives à Metz et au Luxembourg. 1963 - Georges Wilson lui confie la création des costumes de la 1965-66 - Il accompagne une «Vie de Galilée» de Brecht au exposition d’art français T.N.P. ; son fils Jean-Baptiste en contemporain en Amérique du conçoit la scénographie. Sud. 1969 - Il conçoit la tapisserie 1968 - Une rétrospective «Lac secret» pour Ottawa. Il importante a lieu à la maison de voyage à New York avec son ami la Vicomté de Melun. Zao Wou-Ki. Alfred Manessier / Expositions personnelles (séléction)

Alfred Manessier expose régulièrement à la galerie de France en 1952,1953, Touquet Vitrail, Grenier de Loëns, / 1956, 1958, 1959, 1966, 1970, 1975, 1978, 1983-84, 1989, 1993. 1983-84- Galerie Patrice Trigano, Cellier de Loëns, Chartres / Galeries Paris nationales du Grand Palais, Paris 1949 - Galerie Jeanne Bucher, Unser lieben Frauen Kirche, Brême 1984 - Musée des beaux-arts André 1993 - Villa Médicis, Rome / Musée Paris / Galerie Terret, Nantes / Musée / Fondation Gulbenkian, Lisbonne / Malraux, Le Havre / Chêne-Bougeries, des Beaux-arts, Budapest de Picardie, Amiens / Galerie Billiet- Musée Soares dos Reis, Porto Galerie d’art du Vieux Chêne, Genève / Nombreuses expositions posthumes Caputo, Paris 1974 - Galerie Mara, Fribourg / Mjällby Konstgård, Halmstad / Centre jusqu’à ce jour. 1951-52- Galerie Apollo, Bruxelles Galerie Ditesheim, Neuchâtel / Neue européen d’Art sacré, Abbaye des 1953 - Galleria Lattès, Torino / Galerie, Wolfgang-Gurlitt-Museum, Prémontrés, Pont-à-Mousson Pierre Matisse Gallery, New York Linz 1985 - Chapelle Notre-Dame de 1955 - Institut français, Copenhague / Museum des 20. Jahrhunderts, Vienne Bonne-Nouvelle et salle Saint-Ronan, / Galerie Blanche, Stockholm / Palais / Kärntner Landesgalerie, Klagenfurt Locronan des Beaux-Arts, Bruxelles / Stedelijk / Musée d’art et d’histoire, 1986 - Abbaye de l’Épau, Le Mans; van Abbemuseum, Eindhoven Neuchâtel Centre Noroît, Arras / Musée Thomas / Musée municipal, Tourcoing 1975 - Galleria Éditalia, Rome ; Dobrée, Nantes 1958 - Kestner-Gesellschaft, Galerie d’art J. Lafond, Châteauroux 1988 - Royal Hospital Kilmainham, Hannover / Museum Folkwang, Essen / 1976 - Musée municipal, Évreux / Dublin / Mjällby Konstgård, Halmstad Gemeentemuseum, La Haye / Kunsthaus, Musée Dynamique, Dakar / Galerie / Festival d’Echternach, Château de Zürich Candela, Cannes Vianden, Luxembourg / Musée des 1962 - Galerie Tony Spinazzola, Aix- 1977 - Galerie art et lettres, Saint- Beaux-Arts et d’Archéologie, en-Provence / Galerie Yvon Lambert, Nazaire ; Maison des jeunes et de la Besançon Vence culture «Les Hauts de Belleville», 1989 - Centre Culturel Pomel, 1964 - The Phillips Collection, Paris / Centre d’animation culturelle Salles Jean Hélion, Issoire / Hall Washington / Art Gallery, University Pablo Neruda, Arles / Palais des d’exposition St Genès, Clermont- of Notre-Dame / Galerie Wünsche, beaux-arts, Brest Ferrand Bonn ; Forum Stadtpark, Graz 1978 - Musée des beaux-arts, Bar- 1989-91- Musée national, Port- 1965 - Konsthall, Lund / le-Duc / Musée des beaux-arts, Arras au-Prince / Galerie Chosun Ilbo, Kunstnernes Hus, Oslo / Galerie Nieuwe-Weg, Doorn Séoul / Institut franco-japonais, 1966 - Galerie Emmy Widman, Brême 1979 - Palais des beaux-arts, Tokyo / Centre culturel, Alexandrie / Galerie Wünsche, Bonn Charleroi / Fondation Sonja / Auberge de France, Rhodes / 1967 - Centre culturel, Toulouse Henie – Niels Onstad, Oslo- Pinacothèque Nationale, Athènes / / Maison de la culture, Bourges / Hovikødden / Kunstgalleri, École d’Architecture, Thessalonique / Musée Fabre, Montpellier / Galerie Trondhjem / Kunstforening, Bergen Musée d’art moderne, Ankara / Galerie Wünsche, Bonn / Kunstforening, Stavanger / Institut de l’Hôtel de Ville, Prague / Maison 1969 - Kunsthaus, Zürich ; Musée, Français, Athènes / Traklhaus, de France, Saint-Domingue / Institut Metz / Musée de l’État, Luxembourg / Salzbourg culturel français, Santiago / Centre Städtisches Museum, Trèves 1980 - Marburger Kunstverein, d’expositions du Palais Municipal, 1970 - Kunsthalle, Brême / Galerie Marburg / Fondation Le Grand-Cachot- Montevideo / Musée Ralli, Punta del Suzanne Egloff, Bâle / Mittelrhein de-Vent, Neuchâtel, vallée de la Este / Musée Provincial des Beaux- Museum, Coblence Brévine / Château d’Aubenas, Aubenas Arts, Santa-Fe / Casa França-Brasil, 1971 - Art Gallery, University of / Galerie Aveny, Göteborg Rio Notre-Dame / The Arts Club, Chicago / 1981 - École Polytechnique, 1990 - Musée Boucher-de-Perthes, L’Arco, Studio Internazionale d’arte Palaiseau ; Pulchri Studio, La Haye Abbeville / Château de la Roche-Jagu, grafica, Rome / Musée d’art moderne / Musée de la Poste, Galerie du Ploëzal-Pontrieux de la Ville de Paris, Paris Messager, Paris 1992-93 - Galerie Gravure actuelle, 1972-73- Musée municipal, Metz / 1982 - Galerie du Verger, Le Paris / Centre International du Jean Le Moal / Expositions personnelles (séléction)

1936 - Académie Ranson, Paris Alzette (Luxembourg) 1956 - Galerie de France, Paris - musée d’Art contemporain, 1961 - La Bussola, Turin Dunkerque - Galerie Pogliani, Rome - château des Ducs de Bretagne, - galerie La Loggia, Bologne Nantes - Museum Folkwang, Essen 1997 - musée d’Art et d’Histoire, - Lübeck Meudon 1962 - Galerie Roque, Paris 2000 - La Cohue-Musée, Vannes 1963 - Musées de Metz, Metz 2001 - château de Vogüé - musée de l’Etat, Luxembourg (Ardèche) 1964 - Galerie Marbach, Paris 2008 - musée Pierre-Noël, Saint- 1965 - Molton Gallery, Londres Dié-des-Vosges 1967 - Galerie Appel und Fertsch, 2015 - Maison des Arts, Châtillon Francfort-sur-le-Main - médiathèque, Châtillon 1968 - maison de la Vicomté, Melun 2017 - Musée des Beaux-arts, 1970-1971- musée des Beaux-arts, Valence Rennes - musée des Beaux-Arts, Chartres - musée des Beaux-arts - musée des Beaux-arts, - , musée des Beaux-arts - , musée des Beaux-arts ; 1972 - Esch-sur-Alzette, - Luxembourg, galerie municipale 1974 - Galerie de France, Paris 1975 - Abbaye de Bellelay (Suisse) - Maison des Arts et Loisirs, Sochaux 1976 -Esch-sur-Alzette, Luxembourg, galerie municipale - Galerie d’Orsay, Cannes 1982 - Galerie Roque, Paris - Galerie municipale, Esch-sur- Alzette (Luxembourg) - 1983 - Galerie du Verger, Le Touquet 1987 - Galerie Galarté, Paris 1990-91- Espace lyonnais d’Art contemporain, Lyon - musée des Beaux-Arts et d’archéologie, Besançon - Galerie municipale, Esch-sur- CATALOGUE

Les dimensions sont indiquées en centimètres, la hauteur suivie de la largeur.

Jean Le Moal et Alfred Manessier en Bretagne, été 1958 @ Archives Jean Le Moal Jean LE MOAL

(1909-2007)

Jean Le Moal dans son atelier, rue Le Verrier à Paris en 1955 @ Archives Jean Le Moal «L’herbe bleue»

circa 1948 Huile sur toile cachet de la signature au dos 116,5 x 89 cm

Exposition : 2015, Maison des Arts de Châtillon

23 «Dans l’eau»

1949 Huile sur toile signée et datée «1949» en bas à droite 27 x 45,7 cm

«Dans l’eau»

1949 Huile sur toile signée et datée en bas à droite, titrée au dos 92 x 73,2 cm

24 25 Composition circa 1950 Gouache sur papier cachet de la signature au dos 23 x 30 cm

Composition

circa 1950 Gouache sur papier signé en bas à droite 29 x 21 cm

26 27 Composition Bateaux

circa 1950 circa 1953 Huile sur papier Gouache et pastel sur papier cachet de la signature cachet de la signature au dos 60,4 x 79 cm 25 x 32,5 cm

Cette œuvre se trouvait dans l’atelier de Juana Muller, épouse de Jean Le Moal.

28 29 Composition vers 1957 Gouache sur papier signé en bas à droite 23,5 x 28,5 cm

Composition

1957 Gouache sur papier signé et daté en bas au centre 23,5 x 14,3 cm

30 31 Composition

1957 Gouache sur papier signé et daté «1957» en bas à droite 15,5 x 30,5 cm

Composition

1957 Gouache sur papier signé et daté «1957» en bas à droite 46 x 30 cm

Exposition : 1963, Rétrospective Jean Le Moal, Musée de Metz

32 33 Composition

1957 Gouache sur papier signé et daté «1957» en bas à droite 10,3 x 31 cm

Composition

1957 Aquarelle sur papier signé et daté «1957» en bas à droite 47,5 x 39 cm

Provenance : Galerie JL Roque, Paris Exposition : 1963, Rétrospective Jean Le Moal, Musée de Metz

34 35 Composition

1957 Gouache sur papier signé et daté «1957» en bas à droite 16,5 x 28 cm

Composition

1959 Gouache sur papier signé et daté «1959» en bas à droite 48,5 x 32 cm

36 37 Composition

1959 Huile sur papier signé et daté «1959» en bas à droite 48,2 x 64,5 cm

Composition

1959 Huile sur papier signé et daté «1959» en bas à droite 66 x 50,5 cm

38 39 -

Alfred MANESSIER (1911-1993)

Page de droite : Alfred Manessier dans son atelier (rue de Vaugirard) en 1952 devant «Litanies Vespérales» © Archives Manessier

40 41 "Veillée au Bignon" «Les oiseaux passent sur la campagne»

1945 1946 Aquarelle et encre sur papier Aquarelle sur papier signé et daté "Manessier 1945" au centre droit signé et daté «Manessier 46» en bas à droite 27,3 x 43 cm 21 x 56 cm

42 43 Composition

1947 Gouache sur papier signé et daté «Manessier 47» en bas à gauche 41 x 60 cm

Carton pour un projet de tapisserie non réalisée

«Au soleil sur la plage du Crotoy»

circa 1948 Huile sur papier marouflé sur toile cachet de l’atelier au dos 40 x 30 cm

44 45 «Paysage flamand»

circa 1950 Huile sur papier marouflé sur toile cachet de l’atelier au dos 50 x 65 cm

«Annonciation» étude circa 1949 Huile sur papier marouflé sur toile cachet de l’atelier au dos 46 x 36 cm

46 47 «Pâques (au Crotoy)» étude circa 1950 Huile sur papier marouflé sur toile cachet de l’atelier au dos 38 x 46 cm

Etude pour le tableau éponyme

«Couronne d’épines»

circa 1950 Huile sur papier marouflé sur toile cachet de l’atelier au dos 70 x 46 cm

48 49 «Forteresse et port à Oléron» étude circa 1951 Aquarelle sur papier cachet de l’atelier au dos 38 x 28 cm

Etude pour le tableau éponyme

«Litanies vespérales» étude

circa 1951 Craie grasse sur papier Canson noir cachet de l’atelier au dos 65 x 50 cm

Etude pour le tableau éponyme détruit dans l’incendie du Musée d’art moderne de Rio de Janeiro en 1978. 50 51 Composition «Cerfs-volants» circa 1952 circa 1953 Huile sur papier Huile sur papier marouflé sur toile signé au dos cachet de l’atelier au dos 38 x 56,5 cm 23,5 x 36,5 cm

Projet pour une lithographie non réalisée

52 53 «Jeux dans la neige» étude

1954 Gouache et encre sur papier signé et daté «Manessier 1954» en bas à droite 31,5 x 45 cm

Etude pour la décoration murale éponyme, Lycée climatique d’Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées)

1954 - Manessier à Argelès-Gazost posant «Jeux dans la neige», photographie de Jean Le Moal © Archives Manessier

54 55 «Passion» étude

vers 1955 Technique mixte sur papier cachet de l’atelier en bas à droite sous le montage «Signaux» 51 x 65 cm circa 1955 Etude pour le tableau éponyme reproduit en couverture de la première édition du Aquarelle sur papier livre de Jean Cayrol, «Manessier», Paris : Ed. Georges Fall, 1955 (collection «Le cachet de l’atelier au dos Musée de Poche»). 38 x 28,5 cm

56 57 «Arbre l’hiver» vers 1960 Craie grasse sur papier titré au dos et cachet de l’atelier au dos 34 x 17 cm «Jardin des oliviers» étude

vers 1960 Huile sur papier marouflé sur toile cachet de l’atelier au dos 50 x 15 cm

Etude pour le tableau éponyme (volet latéral gauche de «L’empreinte»), 1962

58 59 1962 «Les Ténèbres» huile sur toile 230 x 200 cm, Fnac, Mnam, dépôt Musée de Montbéliard depuis 2000 «Les ténèbres» étude

circa 1961 Huile sur papier marouflé sur toile cachet de l’atelier au dos 47 x 40 cm

Etude pour «Les ténèbres» , collection du Musée national d’art moderne, Paris; œuvre en dépôt au Musée du Château de Montbéliard depuis 2000.

60 61 «Alléluia» circa 1962 Huile sur papier marouflé sur toile cachet de l’atelier au dos 27 x 25,5 cm

62 © Adagp, Paris 2017 pour les Œuvres de Jean Le Moal © Adagp, Paris 2017 pour les Œuvres d’Alfred Manessier ISBN 2-911191-51-X Dépot légal novembre 2017