Compte Rendu Du Groupe De Lecture Du Jeudi 31 Mai 2018
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Compte rendu du groupe de lecture du jeudi 31 mai 2018 Nous espérons pouvoir nous retrouver lors de la prochaine réunion qui se tiendra : le jeudi 27 septembre à la médiathèque (14H) Lors de la prochaine réunion nous échangerons autour de nos coups de cœur, pour la suivante nous confirmerons un thème ex : le cinéma (livres sur le cinéma ou/et livres devenus des films … Sauf si nous avons réussi à organiser un café débat dont nous devrons trouver le thème. Présentation de livres : Ce qui suit n'est qu'un aide-mémoire rédigé avec l'aide d'internet. Jeanne a présenté : Femme à la mobylette/ Jean-Luc SEIGLE Abandonnés par tous, Reine et ses trois enfants n’arrivent plus à faire face. Sa vie finit par ressembler à son jardin qui n’est plus qu’une décharge. Tant de richesses en elle voudraient s’exprimer et pourtant son horizon paraît se boucher chaque jour davantage. Seul un miracle pourrait la sauver... Il se présente sous la forme d’une mobylette bleue. Cet engin des années 1960 lui apportera-t-il le bonheur qu’elle cherche dans tous les recoins de ce monde et, surtout, à quel prix ? Jean-Luc Seigle dresse le portrait d’une femme au bord du gouffre qui va se battre jusqu’au bout. Ce faisant, c’est une partie de la France d’aujourd’hui qu’il dépeint, celle des laissés-pour-compte que la société en crise martyrise et oublie. Jean-Luc Seigle, né dans le Puy de Dôme, près de Clermont-Ferrand est un auteur et scénariste français pour la télévision, le théâtre et le cinéma et dramaturge (auteur de sept pièces de théâtre, dont Excusez-moi pour la poussière). Il a été élevé par un grand-père paysan, ancien soldat de 14 devenu ouvrier chez Michelin, et une grand-mère communiste qui lui a donné le goût des livres. Il a publié cinq romans: "La nuit dépeuplée" en 2001, "Le sacre de l'enfant mort" en 2003, "Laura ou Le secret des 22 lames" en 2006, "En vieillissant les hommes pleurent" en 2012 (GrandPrix RTL-Lire) et "Je vous écris dans le noir" en 2014 (Grand Prix des Lectrices ELLE 2016, catégorie roman). Marie-Luce a présenté : J'ai perdu Albert / Didier Van Cauwelaert « Je suis la voyante la plus en vue du pays et, depuis hier midi, je ne vois plus rien. » Pourquoi, après vingt-cinq ans de cohabitation, l'esprit qui hante Chloé l'a-t-il soudain quittée pour sauter dans la tête d'un garçon de café, Zac, apiculteur à la dérive qui ne croit en rien ? La situation est totalement invivable, pour elle comme pour lui, d'autant que cet esprit qui s'est mis à le bombarder d'informations capitales et pressantes n'est autre qu'Albert Einstein... Dans une comédie romantique haletante où la spiritualité s'attaque aux enjeux planétaires, Didier van Cauwelaert invente avec bonheur une nouvelle forme de triangle amoureux. Didier Van Cauwelaert est né àNice, le 29/07/1960. A huit ans, pour devenir indépendant et nourrir sa famille, Didier van Cauwelaert décide de publier des romans. Face aux refus des éditeurs (une demi-douzaine par mois) et aux menaces de ses parents, il est sur le point d'abandonner la littérature à dix ans et demi, lorsqu'il croise Greta Garbo dans un restaurant. Du hasard de cette rencontre naît l'idée d'un entretien imaginaire. De larges extraits paraîtront dans le courrier des lecteurs de "Télé-7-jours". Cette première publication inespérée sauve ses ambitions d'écrivain. Il reprend donc son stylo, ses enveloppes et le fichier des éditeurs parisiens. S'ensuit la publication de romans avec lesquels il touche un public de plus en plus large: "Vingt ans et des poussières" (prix Del Duca 1982), "Poisson d'amour" (prix Roger Nimier 1984), "Les Vacances du fantôme" (prix Gutenberg 1987), "Un objet en souffrance" (1991) qui marque son arrivée chez Albin Michel. En 1994, "Un aller simple" est couronné par le prix Goncourt. Depuis lors, avec des romans tels que "La Vie interdite", "La Demi-pensionnaire" et "L’Éducation d'une fée", "L’Apparition", "Rencontre sous X" son succès ne se dément plus. L'ordre du jour/ Eric Vuillard Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d'épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais du président de l'Assemblée ; mais bientôt, il n'y aura plus d'Assemblée, il n'y aura plus de président, et, dans quelques années, il n'y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants. Éric Vuillard est un écrivain et cinéaste français. Il publie un premier récit, "Le Chasseur", en 1999, puis deux livres aux tons poétiques (dont "Tohu", 2005), et un roman épique, sur la conquête du Pérou par Pizarro et la chute de l'Empire inca, "Conquistadors" (2009) qui a reçu le Prix Ignatius J. Reilly 2010. En 2012, il reçoit le Prix franco-allemand Franz Hessel pour "La Bataille d'Occident" et "Congo", puis le prix Valery-Larbaud 2013 pour les mêmes livres. Il a réalisé en 2008 un long métrage, "Mateo Falcone", qui est une adaptation de la nouvelle de Prosper Mérimée. En 2014, il publie "Tristesse de la terre" qui obtient un beau succès. Il est sélectionné pour plusieurs prix littéraires. Son livre sur les coulisses de la Seconde Guerre mondiale, "L'Ordre du jour", remporte le prix Goncourt 2017. Nicole a présenté : Dans la mer il y a des crocodiles/ Fabio Geda Dix ans, ou peut-être onze. Enaiat ne connaît pas son âge, mais il sait déjà qu’il est condamné à mort. Être né hazara, une ethnie haïe en Afghanistan par les Pachtounes et les talibans, est son seul crime. Pour le protéger, sa mère l’abandonne de l’autre côté de la frontière, au Pakistan. Commence alors pour ce bonhomme «pas plus haut qu’une chèvre» un périple de cinq ans pour rejoindre l’Italie en passant par l’Iran, la Turquie et la Grèce. Louer ses services contre un bol de soupe, passer les frontières dissimulé dans le double-fond d’un camion, braver la mer en canot pneumatique, voilà son quotidien. Un quotidien où la débrouille le dispute à la peur, l’entraide à la brutalité. Mais comme tous ceux qui témoignent de l’insoutenable, c’est sans amertume, avec une tranquille objectivité et pas mal d’ironie, qu’il raconte les étapes de ce voyage insensé. Fabio Geda est né en 1972 à Turin où il vit toujours. Éducateur, collaborateur de La Stampa, il a publié deux romans ( Le dernier été du siècle, la séquence exacte des gestes) avant d’entendre Enaiatollah Akbari raconter son histoire il y a quelques années au Centre interculturel de Turin. Bouleversé par son récit, séduit par son authenticité, il prend le soir même la décision de bâtir un livre à quatre mains. Depuis sa sortie en avril 2010, Dans la mer il y a des crocodiles s’est vendu à près de 200 000 exemplaires en Italie et a été traduit en 27 langues Jackye a présenté : La vie devant ses yeux/ Laura Kasischke Diana vient d'atteindre la quarantaine. Elle a apparemment tout pour être heureuse : un mari professeur de philosophie, une jolie petite fille et une belle maison. Elle est cette mère de famille américaine typique qui accompagne les sorties scolaires de sa fille, qui cuisine admirablement et enseigne le dessin à mi-temps. Pourtant le passé - et l'événement traumatisant qui en est au cœur - ne cesse de la hanter, par bouffées, et ces flashes sont autant de ruptures dans la narration du présent de Diana. Par un effet d'éclatement chronologique, Laura Kasischke crée ainsi une sorte de science-fiction "domestique", et nous livre une critique cruelle de l'Amérique petite-bourgeoise. Née en 1961 à Grand Rapids, dans l’État du Michigan, elle fait des études supérieures à l'université du Michigan. Elle devient ensuite professeur de langue anglaise et d'écriture au Residential College de l'Université du Michigan à Ann Arbor (Michigan). Laura Kasischke amorce sa carrière en littérature par la parution de plusieurs recueils de poésie dans les années 1990, certains publiés par les presses de l'Université du Michigan, d'autres ayant connu une parution dans des revues ou gagné de nombreux prix littéraires, dont le Hopwood Awards. Ses romans : A Suspicious River (1999),Un oiseau blanc dans le blizzard (2000), Rêves de garçons ( 2007), À moi pour toujours (2007), La Couronne verte (2008), En un monde parfait (2010), Les Revenants ( 2011), Esprit d'hiver (2013 ). Lucette a présenté : L'art de perdre /Alice Zeniter (Evoqué lors de notre précédente réunion.) L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance.