Œuyre D'un Peuple Non D'un Homme

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Œuyre D'un Peuple Non D'un Homme 19444958 ; 14“ anniversaire LA LIBÉRATION œuyre d'un peuple et non d'un homme Pages glorieuses de notre Histoire V' :*'Vit.r''k CHATEAUBMANT A I endroif même où, le 22 octobre 1941, furent fusillés vingt- tept otoges se dresse, devant les neuf poteaux d’exécution, le Monument National du Souvenir, 2 — PAGES GLORIEUSES DE NOTRE HISTOIRE LA RESISTANCE Voici venir, pour la quatorzième fois, fanniversaire des glorieux combats de la libération, l’anniversaire de l’insurrec­ tion parisienne d’août 1944, couronnement de quatre années d’une Résistance opiniâtre, sanglante, finalement victorieuse menée par des patriotes de toutes opinions, farouchement unis contre l’ennemi hitlérien et ses serviteurs de Vichy. Histoire glorieuse qui nécessiterait des volumes — tant notre peuple fut prodigue d’actes courageux. Parmi tant d’actions audacieuses et tant d’héroïsme tran­ quille face aux pelotons d’exécution ou devant la mort « à petit feu » des camps de déportation, comment choisir ? Voici les carnets du mineur légendaire Charles Debarge — devenu la terreur des hitlériens — le récit d’Aragon sur l’exécution des otages de Châteaubriant, le journal exaltant rédigé à la main par Danielle Casanova enfermée au fort de Romainville, la dernière lettre du métallo Lacazette ou de l’écrivain Jacques Decour, du cheminot Semard ou de l’étudiant Guy Môquet, les communiqués du Comité National des Francs- Tireurs et Partisans ou les comptes rendus des procès des tri­ bunaux hitlériens. A lire cette masse de documents, la gorge se serre d’émo­ tion mais le cœur se remplit de fierté devant la grandeur de ces fils et filles de France. On ne peut tout citer de ce Livre d’or. Efforçons-nous donc plus modestement, en ces jours anniversaires, de rappeler certains faits, certaines dates, cer­ tains documents, trop peu connus ou oubliés dans le tumulte de ces quatorze années, mais qui montreront que la Résistance n’a pas été l’œuvre d’un seul homme — qualifié arbitrairement comme le « libérateur de la patrie » — mais d’un peuple demeuré fidèle à tout un passé qui, maintes fois, étonna le monde. Que les survivants, les familles des martyrs nous excusent des lacunes inévitables de cette petite brochure. Qu’ils sachent qu’en écrivant ces lignes, nous unissons dans un même souve­ nir impérissable tous ceux qui sont tombés — « Ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n’y croyaient pas » comme a dit le poète — et dans une affectueuse reconnaissance tous ceux des combattants de la Résistance qui luttèrent pour que viv« la France et que vive la République . — 3 — ' Tout s’écroulait. Une armée — qui avait été la première d’Kurope, et qui comp­ tait 5 millions d’hommes — s’effondrait. Un gouvernement en plein désarroi, travaillé par la cinquième colonne : le agents de Hitler et les ennemis de la République. Un parlement qui allait capituler un mois plus tard à Vichy. Le chaos : dix millions d’êtres humains en proie à l’exode, toute production arrêtée, les transports para­ lysés. Ainsi, une politique de trahison produisait des fruits amers. LES CAUSES D’UNE DEFAITE Elle avait commencé, cette politique, avec l’arrivée de Hitler au pouvoir en janvier 1933 et avec la menace fasciste en France même. Le Parti Communiste Français avait, certes, fait triompher l’unité d’action entre les ouvriers socialistes et communistes dans la lutte contre les bandes fascistes qui avaient tenté un premier assaut le 6 février 1934. Il avait fait aboutir la signature du pacte d’unité d’action avec le Parti Socialiste le 27 juillet 1934 et la constitution du Front Populaire antifasciste qui devait triompher aux élections législatives en 1936. Poussant plus loin encore sa politique d’union de la nation française, devant le péril hitlérien de plus en plus menaçant, notre Parti s’était adressé aux travailleurs catholiques, aux petites gens des classes moyennes, à ceux des paysans égarés 'derrière les ligues fascistes pour leur proposer de constituer le Front français. Malheureusement, après une période où le Front populaire avait fait triompher de nombreuses revendications économiques, politiques, les gouvernements qui se réclamaient du Front populaire devaient pratiquer une politique de concessions à Hitler : non-inter­ vention à l’égard de la République espagnole, traité de Munich qui livrait au fulirer la Tchécoslovaquie et démantelait notre système d’alliance, sabotage des pourparlers engagés avec l’U.R.S.S. (seul moyen de dresser contre Hitler le barrage de la sécurité collective) et, quand la guerre fut engagée, les opérations militaires ne furent pas montées contre l’Allemagne hitlérienne, mais contre l’U.R.S.S. (corps expéditionnaire de 50.000 hommes préparés pour la Fin­ lande, armée de 150.000 hommes rassemblée en Syrie pour des opérations éventuelles contre le Caucase). — 4 — Dès avant la guerre, les trusts — mécontents des lois sociales imposées par la lutte de la classe ouvrière en 1936 — désorgani­ saient la vie économique du pays et n’hésitaient pas à proclamer t € Plutôt Hitler que le Front populaire ! » Contre cette politique de trahison des intérêts de la France, te Parti Communiste Français combattait de toutes ses forces. Interdit dès septembre 1939 sous l’unique prétexte de sa fidé­ lité à la politique d’amitié franco-soviétique, il était devenu l’ennemi principal. 300 conseils municipaux avaient été suspendus ; 2.778 élus communistes déchus de leur mandat ; deux quptidiens {l’Huma~ nité et Ce soir) interdits ainsi que 159 autres publications ; 620 syndicats dissous et 675 associations démocratiques ; 3.400 mili­ tants arrêtés ; 8.000 fonctionnaires sanctionnés ; 11.000 perquisi­ tions. Tel était le tableau de chasse que dressait « triomphalement »; le ministre de l’Intérieur le 20 mars 1940. Deux mois après, c’était la ruée des blindés à croix gammée. La ligne Maginot — qui avait coûté 200 milliards — tombait intacte aux mains de l’ennemi. Alors que la menace allemande sur Paris grandissait d'heure en heure, le Comité Central clandestin du Parti Communiste Fran­ çais avait fait transmettre le 6 juin 1940 au gouvernement (par l’intermédiaire de Georges Politzer, fusillé en 1942) les propositions suivantes : LES PROPOSITIONS DU 6 )UIN 1940 « Le Parti Communiste considérerait comme une trahison d’abandonner Paris aux envahisseurs fascistes. 11 considère comme le premier devoir national d’orga­ niser sa défense. Pour cela, il faut : 1. — Transformer le caractère de la guerre, en faire une guerre nationale pour l’indépendance et la liberté. 2. — Libérer les députés et les militants communistes ainsi que les dizaines de mil­ liers d’ouvriers emprisonnés ou internés. 3. — Arrêter immédiatement les agents de l’ennemi qui grouillent dans les Cham- G. POLITZER _ 5 — hres, dans les ministères et jusqu’à Fétat-major, et leur appliquer un châtiment exemplaire. 4. — Ces premières mesures créeraient Fenthousiasme popu­ laire et permettraient une levée en masse qu'il faut décréter sans délai. 5. — n faut armer le peuple et faire de Paris une citadelle Inexpugnable. Le Parti Communiste avait proposé Farmement du peuple et la lutte à outrance. Le gouvernement Paul Reynaud (auquel appar­ tenait de Gaulle) répondit par la capitulation. Le 22 juin 1940, à Rethondes. près de Compiègne, les envoyés du maréchal Pétain signent la capitulation de la France devant les généraux de Hitler. |UIN-|UILLET : LA FRANCE EST AU PLUS BAS Les événements tragiques que vivait notre peuple s’accompa­ gnaient d’un immense désarroi.des esprits. Notre armée avait été mise hors de combat en six semaines, la Pologne en une quinzaine, la Norvège, la Belgique, la Hollande en quelques jours ; les hitlériens et leurs alliés, les fascistes italiens et espagnols, apparaissaient invincibles. Le 10 juillet, l’Assemblée nationale — dont les élus communistes avaient été exclus en 1939 — et à l’exception de quatre- vingts parlementaires votant contre, avait étranglé la République à Vichy et confié tous les pouvoirs au maréchal Pétain. Tout comme en Algérie aujourd’hui, générau.x et amiraux remplaçaient partout les préfets. Les évêques, les anciens dirigeants des partis politiques (La­ val, Flandin, Paul Faure, Georges Bonnet, etc.) les dirigeants de syn­ dicats comme Belin, les journaux, la radio prêchaient la soumission au « Chei de l’Etat, glorieux vainqueur de Verdun ». L’appareil de l’Etat, ses hauts fonctionnaires, ses policiers, ses gendarmes étaient mis sans conditions à la disposition des occupants et de leurs valets. Banquiers et chefs d’industrie se ruaient dans une collaboration économique avec Hitler qui allait leur assurer de substantiels profits. Et l’immense majorité des Français croyait, en ces jours de pessi­ misme, que l’Angleterre ne serait pas, malgré son île, capable de résister à la plus formidable machine de guerre que Iq monde ait jamais connue. SIGNIFICATION ET LIMITES DU 18 JUIN 1940 Certes, le soir du 18 juin 1940, le général de Gaulle avait lancé i la radio de Londres un appel qui déclarait : « Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les afficiers et tes soldats français qui se trouvent en territoire britan­ nique, ou gui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans 6 — leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés 'det industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. > Il ne s’agit pas de nier les mérites des officiers, des soldats, 'des marins, des civils se trouvant en Angleterre et qui répondirent à cet appel, mais d’en évaluer la portée exacte sur la situation d’alors en France. Dans ses Mémoires, de Gaulle lui-même écrit (tome I, page 70) t « A mes côtés, pas l’ombre d’une force ni d’une organisation.^^ En France, aucun répondant et aucune notoriété.
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