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REPUBLIQUE DE Tanindrazana- Fahafahana- Fandrosoana MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ******************************************** UNIVERSITE DE MAHAJANGA FACULTE DES SCIENCES

LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE UNITE DE FORMATION PROFESSIONNALISANTE

(UFP)

Mémoire pour l’obtention du diplôme de LICENCE ES SCIENCES Option: AQUACULTURE

N°.. 011 AQ/UM/SN/UFP/09

ETUDE DES POSSIBLITES D’EXPLOITATION PISCICOLE DANS LE DISTRICT DE

Présentée et soutenu et publiquement le 02 juillet Par : Monsieur TSARAZANDRY Stanislas

Promotion : RAITRA REPUBLIQUE DE MADAGASCAR

Tanindrazana- Fahafahana- Fandrosoana MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ******************************************** UNIVERSITE DE MAHAJANGA FACULTE DES SCIENCES

LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE UNITE DE FORMATION PROFESSIONNALISANTE (UFP) Mémoire pour l’obtention du diplôme de LICENCE ES SCIENCES Option: AQUACULTURE N°011 AQ/UM/SN/UFP/09 .. ETUDE DES POSSIBLITES D’EXPLOITATION PISCICOLE DANS LE DISTRICT DE MANDRITSARA

Soutenu et présentée publiquement le 02 Juillet 2009 Par : TSARAZANDRY Stanislas

Tel : 0328841909 E-mail : [email protected]

Président du jury : Pr. RAFOMANANA Georges Juge : Mr RAMANANTONIAINA Jonah Directeur de mémoire : Mr JAOSEDY Alain

Promotion : RAITRA

SOMMAIRE

Page DEDICACE i REMERCIEMENT ii RESUME iii ABSTRACT iv LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS v LISTE DEX TABLEAUX vi LISTE DES CARTES vi LISTE DES PHOTOS vii INTRODUCTION 1 I. PRIEMIERE PARTIE A. GENERALITE SUR LA PISCICULTURE 3 A.1 Introduction 3 A.2 Choix de l’espèce 3 A.3 Type d’élevage 4 A.4 Problématique sur la pisciculture 4 B. ZONE D’ETUDE 5 B.1 Présentation de la zone d’étude 5 B.2 Monographie de Mandritsara 6 B.2.1 Historique 6 B.2.2 Situation démographique 7 B.2.3 Renseignement d’ordre culturel 7 B.2.4 Renseignement d’ordre économique 8 B.2.4.1 Agriculture 8 B.2.4.2 Elevage 8 II. DEUSIEME PARTIE A. METHODOLOGIE 9 A.1. Contexte de l’étude 9 A.2. Collection de l’information 9 A.3. Limite de l’étude 10 A.4. Enquête socio économique 10 A.5. Instruction auprès les exploitant du site 11 A.6. Description général du lac 11 A.7. Caractéristique de la pêche 12 A.8. Ichtyo faune 12

A.9. Produit agricole et élevage ayant le lien avec la pisciculture 12 III. TROISIEME PARTIE A. RESULTATS 13 A.1. Aspect socio économique 13 A.2. Disponibilité en site 14 A.2.1. Les eaux stagnantes 14 A.2.2. Les eaux courantes 18 A.3. Caractéristique de la pêche 19 A.4. Ichtyo faune 20 A.4.1. Espèces 20 A.4.2. Productions 21 A.4.3. Prix sur le marché 22 A.5. Les produit agricole et élevage (échantillon : CR et CR ) 22 A.6. Climatologie 23 IV. QUATRIEME PARTIE A. DISCUSSION 24 B. SUGGESTION 27 B.1 Aspect spécifique 27 B.2 Démarche à suivre pour le développement de nouveau site piscicole 27 B.3 Objectif 30 B.4 Résultats attendues 30 CONCLUSION 32 BIBLIOGRAPHIE ANEXES

DEDICACE

J’ai dédié ce travail à toute ma famille. Vous m’avez soutenu moralement et financièrement à la réalisation de ce mémoire.

A ne pas oublier Monsieur BENAIVO Boulevin Le Chef de Reserve National Ambiniviny Marotandrano Mandritsara et tout le Personnel de la Resserve, vous m’avez fait un grand honneur de m’équiper durant la réalisation de l’enquête relative à l’activité piscicole dans le District de Mandritsara.

J’ai dédié également ce mémoire à tous les amis de la promotion, merci !

i

REMERCIEMENT

Dieu est tous puissant de me suivre pendant toute ma vie et d’aider à la réalisation de cette mémoire. - Nos vif remerciement est destiné aux : - Professeur RALISON Andrianaivo, le Président de l’université de Mahajanga, - Docteur RANDRIANODIASINA, Doyen de la Faculté des Sciences, - Professeur RALISON FARASOLO Paule aimée, Le Directeur de l’UFP, - Monsieur RAJAONARIVELO Mamy Nirina, Le Chef d’option AQUACULTURE - Tous les enseignants de l’UFP. Vous êtes la source de tous les meilleures programmes de Formation durant mes étude au sein de l’université de Mahajanga Je tiens mes sincères remerciements au membre de jury : President de jury : Pr RAFOMANANA Georges Juge : Mr RAMANANTONIAINA Jonah Rapporteur : RAJAONARIVELO Mamy Vous me faites un grand honneur en acceptant de présider, juger et d’y apporter des suggestions positives, malgré votre occupation. Je tien également mes remerciement à Monsieur ZENAIVO Armand, Le Chef Centre FOFIFA Nord- Ouest et tout les personnels de m’accorder de faire le stage dans votre Centre et de m’aider à la bonne réalisation de l’enquête dans le District de Mandritsara. Veuillez croire à ma haute considération. Que Dieu vous bénisse!

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RÉSUMÉ

L’exploitation piscicole procure de travail rémunérateur au paysan et le produit de la récolte peut résoudre la malnutrition dans le pays.

L’exploitation de la ressource halieutique dans le District de Mandritsara se fait d’une façon traditionnelle avec production faible et suivie une circuit de marché mal approvisionnée.

Aucune société ou exploitant villageois ne se partage pas l’exploitation piscicole dans la région de la Sofia, alors que nombreux sites naturels, comme le lac, fleuve et cour d’eau, présentent dans la Région.

Aucun plan d’aménagement ne trouve sur les sites, tandis que nombreux sites peuvent aménager à moindre coût .Le lac est envahie par des érosions et des plantes aquatiques, qui provoquent la diminution de la surface du lac.

Une étude de la possibilité d’exploitation piscicole dans le District de Mandritsara, conduise à un plan d’action concernant le développement et optimisation de la pisciculture dans le District de Mandritsara.

L’objectif est de construire de nouveaux sites piscicoles en commençant par la création de centre écloserie et de centre d’approvisionnement de matière première pour l’alimenterie de l’élevage de poisson

Mots clés : Mandritsara, ressources halieutiques, optimisation, exploitation piscicole

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ABSTRACT

The farm provides gainful employment to farmers and harvested can solve malnutrition in the country.

The exploitation of fisheries resources in the District of Mandritsara is a traditional production with low and followed a circuit poorly supplied market.

No society or operator villagers did not farm in the region of Sofia, while many natural sites, such as lake, river and streams, present in the Region.

No plan is not on site, while many sites may develop at lower cost. The lake is invaded by erosion and aquatic plants, which cause the decrease of the lake surface.

A study of the possibility of fish farm in the District of Mandritsara, lead to an action plan for the development and optimization of fish farming in the District of Mandritsara.

The objective is to build a new site piscicole starting with the center and hatchery-house supply of raw material for alimenterie of fish farming

Keywords : Mandritsara, fishery resources, optimization, fish farm

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

J : Jour

Ha: hectare

% : Pourcentage

ENRADERU : Centre Régional de la Recherche Appliquée pour le Développement

CR : Commune Rurale

DRDR : Direction Régional du Développement Rural

FAO : Organisation des Nation Unie pour l’Alimentation et l’Agriculture

FLM : Fikambanana Lanilezana Miray

GTDR : Groupe de Travail de Développement Rural

MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

PCD : Plan Communal de Développement

PNUD : Programme de Nation Unies pour le Développement

PRDR : Programme Régional de Développement Rural

PSDR : Projet de Soutien au Développement Rural

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LISTE DES TABLEAUX

Page

Tableau 01 : Liste des eaux stagnantes rencontrées 15

Tableau 02 : Le produit agricole Commune rurale Marotandrano 22 Tableau 03 : Elevage : CR Marotandrano 22

Tableau 04 : Elevage : CR Kalandy 23 Tableau 05 : L’information en matière de précipitation 23

Tableau 06 : Etat et accessibilité de la route du site dans le FKT Ambalafary 25

Tableau 07 : Niveau d’instruction de l’association de pêcheur dans le FKT Ambalafary 26

Tableau 08 : Eligibilité des membres de l’association de pêcheur dans le FKT Ambalafary 26 Tableau 09 : Exemple de matières premières entrant dans la composition d’aliments de poisson 28

LISTE DES CARTES

Carte 01 : Délimitation de la région de la Sofia 5

Carte 02 : Région de la Sofia 5

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LISTE DES PHOTOS

Photo 01 : Etang Ambaniala-Andarnojejy, Fkt Ankasina, Cr Pont Sofia 16

Photo 02 : Etang Antsakotsako be Fkt Ankasina, Cr Pont Sofia 16

Photo 03 : Etang Andilandrano Antsinanana- Andranojejy Fkt Ankasina, Cr Pont Sofia 16

Photo 04 : Etang Andilandrano Andrefana- Andranojejy Fkt Ankasina, Cr Pont Sofia 16

Photo 05 : Etang Kifalia, Fkt Antsatramahalaza, CR Kalandy 16

Photo 06: Etang Anborano, Fkt Ambodivoarabe CR Pont Sofia 16

Photo 07 : Phragmites mauriatianus et Eichorni cracipes 17

Photo 08 : Thyphonodrum lindleyaunum 17

Photo 09 : Construction de filet senne 19

Photo 10 : Nasse 19

Photo 11 : Pêcheur dans le Fkt Ankasina CR Pont Sofia 20

Photo 12 : Poissons capturés sur le lac Anaborano, Fkt Ambodivoarabe CR Pont Sofia 20

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INTRODUCTION En 1987, le taux de consommation de protéines animales était de l'ordre de 20 Kg par habitant par an dont 6 Kg procurés par les produits halieutiques. Le pays a lancé le défi de l'autosuffisance alimentaire pour l'année 1990. Compte tenu de cet objectif économique fixé par le Gouvernement malgache, le secteur halieutique devrait produire 118.020 T pour pouvoir atteindre la consommation minimale de 25 Kg de protéine animale par habitant et par an.

En 1988, la production était de 110.000 Tonnes. Dans le domaine de l'aquaculture, les priorités ont été arrêtées par le Ministère de la Production Animale (Elevage et Pêche) et des Eaux et Forêts, consistant à axer les efforts sur la promotion de la pisciculture en rizière et en étang. D'autres projets de développements sont nés, mettant l'accent sur la diversification des activités aquacoles : aquaculture d'huîtres et de crevettes. De nouveaux projets sont proposés et soumis à des financements extérieurs ou locaux : élevage en cage et en enclos, salmoniculture. La possibilité d'installation de ferme piscicole intégrée a fait l'objet d’études [1]

Le secteur aquaculture figure parmi les domaines estimés pour assures le rôle primordiale dans l’économie du pays. Ce secteur constitue depuis 1980, un sujet de préoccupation de plus en plus marqué des responsables nationaux. L’activité piscicole est aussi bien pratiquée dans la province de Tananarive et Fianarantsoa que dans la province de Mahajanga. La province de Mahajanga est composée de quatre Régions, dont la Région Boeny, la Région Betsiboka, la Région Melaka et Région de la Sofia.

En vue de faire le transfert de technologie, relative à l’activité piscicole, une étude de faisabilité est proposée par le centre régional de Recherche du Nord-Ouest, FOFIFA, dans le District de Mandritsara, Région de la Sofia. La mission avait dont été mise à profit, d’une part pour identifier les lacs intarissable, qui seront des réservoirs de toutes les futures exploitations piscicole, et d’autre part pour collecter les donnés préliminaires :  Sur ces lacs intarissables  Sur l’aspect socio économique de leur exploitant ;

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 Permettant de présenter une proposition de plan d’action concernant le développement,  Permettant à l’optimisation de la pisciculture continentale de la région. Cette étude conjointe à l’étude des espèces des poissons capturés par les exploitants du lac. Quelque espèce qui était abondant est actuellement en voie de disparition et fait craindre aux exploitants de la région.

Cet travaille vise non seulement au bailleur de fond, pour investir des financements pour la création des infrastructures qui peuvent approvisionner le secteur d’aquaculture, mais aussi aux operateurs économiques et aux autorités locale afin de participer à la construction des futures sites piscicole dans la région.

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PRIEMIERE PARTIE A. GENERALITE SUR LA PISCICULTURE A. Introduction

Depuis plus d'une décade, le développement de l'aquaculture, celui de la pisciculture en particulier a été freiné par l'insuffisance d'appui financier et le manque de personnel qualifié. Il a repris de l'élan à partir de 1975, année de démarrage du projet TF/MAG/51 (FH) 73/009 : “Projet de développement de la pisciculture et de la pêche dans les eaux intérieures ” (1975–1976)” qui a porté son effort principal dans la restauration et la finition de deux stations piscicoles principales productrices d'alevins, l'amélioration des techniques de reproduction et d'alevinage, la distribution d'alevins, la réalisation d'installations pilotes rustiques d'élevages associés et l'octroi de deux bourses de formations à l'extérieur. D'autres aides ont suivi, financés par le PNUD/FAO : • le projet multi-disciplinaire MAG/76/002 : “Développement de la pêche continentale et de l'aquaculture” (1977–1988) qui a contribué pour la première fois à la diversification des activités aquacoles à Madagascar : système acadja aux Pangalanes, aquaculture côtière à Antsiranana avec le poisson d'eau saumâtre Chanos chanos . • le projet MAG/82/014 : “Vulgarisation de la pisciculture et développement de la pêche continentale” (1985–1988), dans la région du . • le projet MAG/88/005 : “Promotion de l'aquaculture et privatisation de la production d'alevins” (1989–1991), dans la région du Vakinankaratra et dans le faritany de Fianarantsoa.[ 7 ]

B. Choix de l’espèce

Sur 23 espèces de poissons d'eau douce introduites à Madagascar, 5 n'ont pas été acclimatisées. En occupant les niches vides ou peu occupées, ces nouvelles espèces ont sensiblement contribué à l'augmentation de la production piscicole malgache. Les introductions d'espèces les plus réussies sont celles de la carpe qui est un poisson de rizière par excellence, du tilapia et du cyprin doré. [2]

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C. Type d’élevage La pisciculture se distingue en trois types : la pisciculture extensive où les poissons vont se nourrir sans l’environnement direct, la pisciculture semi intensive où la nourriture de l’environnement est additionnée d’un apport de nourriture et la pisciculture intensive où la nourriture est apportée en majeur partie par l’homme [12]. L’élevage peut se faire par plusieurs méthodes à suivre : a Elevage en étang : qui se faire dans l’espace terrestre b Elevage en cage : qui consiste à construire un cage dans un lac à profondeur moyenne de 2m c Elevage en enclos : qui consiste à cloisonner le rivage d’un lac avec un filet. C’est une activité familiale d Rizpisciculture : c’est un élevage dans la rizière, c'est-à-dire combiné avec le riz, et e Elevage mixte : c’est un élevage combine avec d’autre élevage comme porc, volaille

D. Problématiques sur la pisciculture Malgré la volonté pour le développement de la pisciculture, les pisciculteurs malagasy s’affrontent à des problèmes de :  Cherté du prix des alevins  Dégénérescence des souches de géniteur piscicoles  Capacité d’encadrement et appui de l’administration limitée  Réceptivité et manque d’esprit d’entrepreneuriat des paysans  Maitrise de l’eau  Pouvoir d’achat des paysans très faible  Insuffisance des alevins et leur qualité  Absence de mécanisme de financement piscicole adapté  Activité d’autoconsommation  Absence de politique de recherche de développement technologique  Absence de filière d’écoulement  Problème de rentabilité de l’exploitation en pisciculture

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B. ZONE DE STAGE B.1. Présentation de la zone d’étude

La Région Sofia se trouve sur la côte Nord-Ouest de Madagascar. Elle s’étende entre les 14° et 17° latitudes Sud et47° et 49° longitude Est, elle constitue un vaste territoire d’une superficie de 52.504 km², soit à peu près 8,5% de la Grande Ile. Le Chef-lieu de la Région, se situe à 440 km environ de la Région Boeny, sur la RN6 qui rejoint Antsiranana. Elle est délimitée par les Régions de SAVA et DIANA au Nord, par ANALANJIROFO et ALAOTRA MANGORO à l’Est, par BETSIBOKA au Sud, par BOENY au Sud-ouest et par le canal de Mozambique à l’Ouest.

Carte 01 : Delimitation de la région de Carte 02 : Région de la Sofia la Sofia Elle abrite en 2007, selon la projection, plus d’un million cinq cent mille habitants, réparti dans 7 Districts : à savoir : Antsohihy au centre, comme chef-lieu de Région, à l’Ouest, , au Sud et , Befandriana, Mandritsara, à l’Est. [11] Ces Districts sont subdivisés en 108 Communes. Le District de Mandritsara, avec ses 28 communes, est le plus grand de la Région; le plus petit est celui de Mampikony, avec seulement 10 Communes. La Sofia est un regroupement de deux zones de planification : la partie Est : Befandriana composée de Bealanana – Befandriana et Mandritsara et la partie Ouest : Antsohihy, composée d’Analalava, Antsohihy, Boriziny et Mampikony.

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B.2. Monographie de la District de Mandritsara B.2.1. Historique

L’histoire de Mandritsara semble très amusante à raconter, et possède sa diversité sur l’origine de la population. A l’instar des autres régions de la Grade Ile, l’Histoire des Tsimihety, population majoritaire du District de Mandritsara est très complexe. Cela est dû au fait de l’insuffisance des docum. Son Histoire est basée sur des traditions orales. Et encore à la fois divergentes et difficiles à dater. Toutefois les diverses personnes interrogées sont toutes unanimes à reconnaître que le peuplement de l’Androna dont les Tsimihety sont dominants fut le résultat d’un melting-pot de différents « foko » notamment Betsimisaraka, Sihanaka, Makoa, Sakalava. Du 16ème au 17ème siècle, l’Androna était devenu une zone de pâturage et de regroupement d’esclaves pris par les guerriers Sakalava du Menabe, de l’Ambongo, Talaotra et Bimihimpa. Vers la fin du 17ème siècle furent venus les Betsimisaraka des clans Tavaratra de Maroantsetra et surtout de Mananara-Nord, Tsikoa de Fenerive-Est et de Tamatave, et Tatsimo ou Bepoque étaient les deuxs RAMAROHOSY et RAHARAMANJA. Ces derniers qui s’installaient à Voholava dans l’actuelle Commune Rurale d’Andratamarina étaient à l’origine de la formation du « foko Tsimihety ». Le système de royaumes et le régime de chefferies n’ont pas connu dansandritsara. En effet la société était administrée par un personnage à la fois mystmé « Mpanazary ». Doté d’un pouvoir divin et « prophète ». Le Mpanazary était très écouté et respecté. Dans l’administration du pays et était entouré de conseillers issus de différentes familles : les Sojabe. Le problème de succession ne se posait pas chez les Tsimihety car un Mpanazary pouvait sortir d’une famille à une autre, et d’une localité à une autre. Du 16è au 19èsiècle les Mpanazary qui se sont succédé étaient : RONA, RANTOLAZA, RANGONTSY, NJARILAZA, RATANIBE, JAO, TSIMAMINDRO et TSIKOREVA. Du 18è au 19è siècle, le contexte qui prévalait était l’existence d’épidémies de « nendra », kizavo et de rougeole d’une part, et surtout de razzias appelés « Jiriky » et « Androvo » ou Marofelagna », lesquels étaient respectivement perpétrés par les Betanimena et les Sakalava.

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Comme toute durant cette époque l’Androna était complètement troublé. Ce qui amenait royauté Merina à envoyer le komandy RAINIJAJY, le Général RAINISOAMANAHIRA avec 2000 soldats et le Général RAINITSILAVO avec 1500 hommes pour pacifier le pays. Mais tout cela aboutissait à des échecs, en effet les troubles persistaient toujours. C’est la raison pour laquelle, le Mpanazary JAO intervenait et le calme régnait dans le pays d’où l’appellation de « Mandritsara » qui auparavant dénommait «Anasbefisoko » Quant à l’origine du mot « Tsimihety », il fut de coutume que lorsque un roi ou une reine Merina était décédé, tous les hommes devaient se couper les cheveux, et ce en signe de deuil. Mais ceux-ci refusaient lorsque la reine RASOAHERINA s’était éteinte et ce tant à Mandritsara qu’à Befandriana-Nord.

B.2.2. Situations demographiques :

1-Nombre d’habitants : 291.689 Année de recensement 2007 2-Densité de la population : 28Ha/Km2 3-Nombre d’électeurs : 82.757 Année de recensement 2007 4-Répartition géographique de la population, en 2007, la population urbaine était au nombre de 20.025 alors que la population rurale repartie dans 27 Communes était de 271.664.

B.2.3. Renseignement d’ordre culturel Les églises existant dans le District de Mandritsara sont : FJKM, CATHOLIQUE, ADVENTISTE, PENTECOTISTE, FLM, MUSULMANS et ASSEMBLEE DE DIEU. Autres associations cultuelles s’installe à Mandritsara, telles que Baptiste Biblique de Madagascar, Fiangonana Jesosy Mamonjy et Fiangonana Ara-pilazantsara.

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B.2.4. Renseignement d’ordre économique B.2.4.1. Agriculture Etat d’avancement et aspect de la campagne  Asara ( saison de pluis) Le District de Mandritsara a une très bonne campagne avec des pluies suffisantes et bien reparties, aussi bien dans le temps que dans l’espace. En effet, les superficies cultivées en riz, maïs, arachides et autres connaissaient une nette hausse par rapport à celles de la campagne précédente. Les dégâts causés par insectes comme criquets, poux de riz et punaises ont été négligeables, mais l’inondation a ravagé toutes les cultures riveraines. Cela nous permet donc de conclure que les productions en toutes cultures notamment en riz sont satisfaisantes.  Jeby (contre – saison) Les activités JEBY demeurent tous sur les rizicultures et culture maraîchères. La mise en place des légumes a commencé le mois de Mars, tandis que la riziculture ne démarre qu’au mois de Juin. B.2.4.2. Elevage Type d’élevage existant :  Elevage Bovin L’élevage bovin demeure encore important dans le région de l’Androna. La race bovine élevée est le « Bos indiens » dit Zébu malgache. Elle représente une adoptabilité aux conditions spécifiques du milieu à la consommation de ligneux notamment pendant la saison sèche, et une capacité de résistance aux maladies infectieuses.

 Autres types d’élevage 12% des exploitations pratiquent l’élevage porcin avec un effectif de 5 à 6 porcins. 70% des exploitations pratiquent l’aviculture (poules, canards, oies) cependant leur nombre par exploitant est relativement faible (en moyenne 13). Cela s’explique par la fréquence des épidémies de peste aviaire et choléra qui déciment régulièrement les basses- cours, limitant tout développement de ce type d’élevage. Enfin seulement 7% des exploitants pratiquent l’élevage caprin avec un nombre de 5 chèvres par exploitant.

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II. DEUXIEME PARTIE A. METHODOLOGIE A.1. Contexte de l’étude

Cette étude entre dans le cadre de la préparation d’un mémoire pour l’obtention du diplôme de LICENCE ES SCIENCES (Option AQUACULTURE UNITE DE FORMATION PROFESSIONNALISANTE, FACULTE DES SCIENCES, UNIVERSITE DE MAHAJANGA), au cour de stage de 3 mois au Centre Régionale de Recherche CRR FOFIFA Nord ouest, mahajanga.

Afin de se rapprocher des réalités, la grande partie du séjour a été réalisée dans ce Fokontany. Cela a permis de découvrir les potentialités et de collecter la majorité de l’information technico-environnementale, d’apprécier les possibilités d’améliorer l’exploitation des ressources halieutiques. Le but est de proposer une stratégie d’approche en vue de la conscientisation et de responsabilisation des acteurs et population riveraine.

Le reste du séjour a été centralisé à Antsohihy, Boriziny et à l’Université de Toamasina, pour la prise de contact et l’entretien avec les autorités administratives, pour la documentation via Internet, et pour les travaux de terrain.

A.2. Collecte d’informations Les informations utilisées dans ce rapport sont principalement issues de recherches bibliographiques et de visites sur terrain. Durant trois mois de stage, cette étude est issue d’un travail d’analyse et de travaux pratiques, Les descentes sur terrain ont permis de collecter l’ensemble de l’information informelle, non bibliographique et de confronter les différents points de vue des experts du pays. La recherche bibliographique a été réalisée principalement dans les bibliothèques du CRR FOFIFA NO, de la GRENE, de l’Université de Toamasina, et auprès de l’encadreur professionnel. Elle concerne le domaine étudié, notamment les aspects technico-économiques.

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Ces informations ont particulièrement été utiles pour cibler les principales opportunités de la pêche continentale et définir les conditions de leur mise en œuvre. Par ailleurs, les visites ont permis de mieux juger de l’importance de la mise en place des structures adéquates et de qualité pour la Région.

Ces informations ont particulièrement été utiles pour cibler les principales opportunités de la pêche continentale et définir les conditions de leur mise en œuvre. Par ailleurs, les visites ont permis de mieux juger de l’importance de la mise en place des structures adéquates et de qualité pour la Région.

A.3. Limite de l’étude

La première grande limite de ce travail est liée à l’échelle de l’étude. En effet, travaillant à l’échelle d’une Région et d’une filière, il n’est pas possible de disposer des données et d’informations nécessaires. Le manque de temps n’a pas permis de les approfondir. On estime toutefois qu’elles permettent d’avoir un bon aperçu de la réalité.

De plus, il existe très peu de travaux de recherche, touchant l’exploitation halieutique réalisée sur le lac Ampahaka, et encore moins d’informations écrites.

A.4. Enquête socio-économique.

Le site d’exploitation est identifié par la dénomination du nom du village, le Fokontany, Commune, région et la province. Les exploitants ici mentionné regroupent les pêcheurs et les pisciculteurs rencontrés lors de l’enquête. Ils sont identifié par d’abord la fréquence de l’exploitation, puis la classe et en fin la destination de sa produit d’exploitation.

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L’origine est vérifiée par l’ethnie de l’exploitant, le lieu de naissance. Les moyen sont caractérisé par le type et caractéristique du moyen et le prix lors de l’achat et aujourd’hui, la source de moyen. La vente de produit est identifiée par la conservation de produit en vue de vente, la fréquence des mareyeurs ou collecteur qui opèrent par jour ou par semaine dans le village et l’état du marché locale. Il est important de mentionner les problèmes rencontrés et le temps passé sur la vente de produit. L’occupation principale est justifiée par l’analyse du temps consacré à l’exploitation et le bénéfice obtenu de l’exploitation. Le renseignement est donné par d’abord l’âge de l’exploitant, le niveau atteint sur l’éducation scolaire et l’éducation informelle et la situation familiale. Il est important aussi de donné les produits agricoles et élevage de l’exploitant. Les tabous sont racontés de façons très détaillées. Des tabous peuvent exister sur le site d’exploitation et qui entre en cursus de l’exploitation. L’existence d’une « autorité » traditionnelle, qui règle les problèmes liés à l’exploitation, est aussi à recommander.

A.5. Instruction auprès les exploitants du site L’instruction étudie le niveau d’organisation de sous-projet et l’éligibilité de sa structure. L’étude de l’instruction se divise en trois rubriques, à savoir :  Examen d’éligibilité de la zone géographique  Examen d’éligibilité du maître d’ouvrage  Examen d’éligibilité du sous-projet L’examen d’éligibilité de la zone étudie la situation géographique, maître d’ouvrage analyse le niveau, la structure et la maturation de sous projet et l’examen d’éligibilité du sous-projet. Il étudie l’environnement, l’évaluation technique et l’analyse de sensibilité du sous projet sur le developpement..

A.6. Description générale du lac La description est basée tout d’abord par situé la localisation et le toponyme du lac, accessibilité, régime de propriété, l’usage du lac et l’histoire du lac du point de vue pisciculture ou pêche. Puis la description de son bassin versant comme la superficie, la topographie et la couverture végétale.

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Ensuite les facteurs climatiques, le taux d’évaporation, le vent et la pression atmosphérique. Et en fin la caractéristique physique du lac, dont la morphométrie et morphologie, la nature du fond, la transparence et la couleur de l’eau.

A.7. Caractéristique de pêche Le caractéristique de la pêche est définie par les matérielles de pêche, le niveau de l’exploitation et la production obtenue.

A.8. Ichtyofaune : C’est inventaire des espèces de poisson rencontrés. L’inventaire a étudié le nom scientifique des espèces, le nom vernaculaire, endémicité, en voie de disparition ou non, la production et le prix sur le marché.

A.9. Les produits agricoles et élevages ayant le lien avec la pisciculture C’est un inventaire des produits agricoles qui nécessaire à la fabrication d’aliment à la pisciculture et l’élevage qui peut fournir la fertilisation. La source de donné est obtenue par les PCD de la Commune.

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III. TROISIEME PARTIE A. RESULTAT S A.1. Aspect socio économique L’exploitation des ressources halieutique dans le District de Mandritsara n’existe pas d’organisation particulière. Ce sont des exploitants à pieds ou piroguière. Les exploitants travaillent de façon individuelle. Etant très individualiste, les exploitants ne montent pas à des structures d’organisation professionnelle. Seule dans le Fokontany Ambalafary, Commune rurale Kalandy qui gère l’exploitation en groupement ou association. La production de la pêche continentale est faible, n’assure pas la demande en poissons des grandes centre de fait, toutes les captures sont pratiquement, écouléesal et vendre le produit dans le Commune urbaine de Mandritsara et dans le Commune urbaine de Befandrina Nord. L’exploitation des plans d’eau continentaux est gérée par le Fokontany, le Commune et l’association comme d’Ambalafary. Face à c’est faible production, le ministère chargé e la pêche introduit halieutique et avoir des espèces nouvelle. Les espèces introduits récemment sont les Cyprinus carpio , les Caracsuis oreus et les « Fibata ». Des textes réglementaires interdisent l’utilisation de l’engin peu sélectif et destructeur de milieuissance démograpation entraine une surexploitation de plus en plus intense de ces plans d’eau. Le période de la fermeture annuelle de la pêche pendant trois mois établie dans certains lacs. La proposition des Fokonolona dans le Fokontany Ambalafary, Commune rurale Kalandy demandefiques de la pêche de lac existant dans la Fokontany. L’application de plan d’aménagement la protection de l’environnem inclus à la raison de créer l’association. Cette demande est acceptée par l’Etat le 22 Octobre 2004 par l’ordonance n° 0204 MAEP/SG/DGDR/DRDR-43ISRPRH est destiné pour la formation le suivie statistique et l’hygienne des produit sur le marché. Pour la formation, le suivi statique et l’hygiène des produits sur le marché, prévue pour la pêche traditionnelle. Le centre poissonnerie n’existe pas réellement mais les mareyeurs, revendeurs et les collecteurs pratiquent seulement la congélation. En fin de compte, l’administration des pêche et les bailleurs de fond délaissent l’exploitation des ressources halieutiques continentales, ils n’ont pas ni suivi, ni appui bien distingué.

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La quasi-totalité des captures continentales est écoulée dans le marché locale et donc pour la consommation locale. Les exploitants des ressources halieutiques sont pratiquement tous des agriculteurs- pêcheurs ou éleveurs-pêcheurs. L’agriculture est une activité, seulement, dans la saison de pluie dans la plupart de la région et l’élevage est permanant mais subissent des problèmes en cas d’épidémie et risque d’insécurité. Ces activités secondaires (agriculture et élevage) ne fourni plus. La pression sur la zone d’exploitation s’est donc beaucoup accrue, d’autant plus qu’aucun contrôle de l’exploitation des ressources halieutique n’est appliqué. L’exploitation dans le plan d’eau est pratiquée surtout par l’homme ; les femmes et les enfants pratiquent uniquement la pêche pour l’autoconsommation.

A.2. Disponibilité en site A.2.1. Les eaux stagnantes rencontrées

Le lac est le terme utilisé par l’homme pour dire facilement les eaux stagnantes, mais le lac est relativement vague. La définition la plus courante donnée dans les dictionnaires est la suivante : « grande étendue d’eau entouré de terre » Mais cette définition manque de précision et n’est pas satisfaisante, elle engloberait entre autres les mares, les étangs, les marais, le marécage, les lagunes ainsi que les mers antérieures. La mare est une eau stagnante peux profond sans contacte avec la mer. Les mare intarissable sont appelées en malagasy « matsabory tsy ritra » et les mare tarrissable sont appelées en malagasy « matsabory ritra »[9]

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Tableau01 : liste des eaux stagnantes rencontrées :

Région Sofia

District Commune Fokontany Nature Toponyme rurale

Kalandy Ambalafary Lac Lanilezana

Kalandy Andampihely Lac Bitamango

Kalandy Andampihely Lac Bitampiana

Kalandy Andampihely Lac Ankitrevobe

Kalandy Andampihely Lac Bilomotro

Kalandy Andampihely Lac Mafaidako

Kalandy Kalandy Lac Ampatsifatsy Mandritsara Kalandy Maevahalana Lac Ambotrevo

Kalandy Maevahalana Lac Bedinta

Kalandy Maevahalana Lac Andranomasay

Kalandy Antsatramahalaza Lac Kifalia Kalandy Antsatramahalaza Lac Antakabana Pont-Sofia Ankasina Lac Andranondrejy Pont-Sofia Ankasina Lac Antsakotsakobe Pont-Sofia Ambodivoarabe Lac Anaborano Antanandava Andingioza Lac Amparihibe

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Photo 01 : Etang Ambaniala-Andarnojejy, Fkt Photo 02 : Etang Antsakotsako be Fkt Ankasina, Cr Pont Sofia Ankasina, Cr Pont Sofia

Photo 03 : Etang Andilandrano Antsinanana- Photo 04 : Etang Andilandrano Andrefana- Andranojejy Fkt Ankasina, Cr Pont Sofia Andranojejy Fkt Ankasina, Cr Pont Sofia

Photo 06: Etang Anborano, Fkt Ambodivoarabe CR Pont Sofia Photo 05 : Etang Kifalia, Fkt Antsatramahalaza, CR Kalandy

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Description de lac en générale et sont bassin verssant.  USAGE Le Fokontany est le responsable à la gestion du lac. Ces lac sont usées essentiellement pour la pèche, élevage et de riziculture sur le rivage (voly manaradrano). Descriptio  BASSIN VERSANT La plupart des lacs de la District de Mandritsara ont la superficie entre 01ha à 05 ha. Seulement lac de Lanilezana , dans le Fokontany ambalafary, Commune rurale Kalandy, fait en particulier de 50 ha de la superficie : c’est une lac de plaine. Les couvertures végétales sont : - Phragmites mauritianus (Bararata) - Eichornia cracipes (Damozambody) - Thyphonodrum lindleyaum (via)

Photo 07 : Phragmites mauriatianus et Photo 08 : Thyphonodrum lindleyaunum

Eichorni cracipes

 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DE L’ETANG (milieu physique)  Morphométrie : Les lacs ont de profondeur maximale de 4m avec 2m de profondeur moyenne. Le Lac de Lanilezana est peu profond avec 2m de profondeur maximale et 1,20m de profondeur moyenne. Ce lac a une grande différence de la surface entre la saison de pluie et la saison sèche.  Morphologie : La natur du fond est vaseux et les couleurs de l’eau sont vert-foncé et jaune-orangé. Le vent souffle modérément de Nord-Ouest vers Sud-est dans la saison de pluie et de Sud-est vers Nord-Ouest dans la saison sèche.

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A.2.2. Les eaux courantes Les rivières existent dans le District ne sont pas navigables et nombreuses d’entre elles se tarissent en période sèche, et les principales rivières sont :  MANGARAHARA : traverse les communes d’, Antsatramidola, , Mandritsara et Kalandy.  SOFIA : travers les communes de kalandy, pont-sofia, ,et .  : travers les communes de Marontandrano, Amboaboa Antanandava.  ANJOBONY : travers les communes de Manampaneva, Ambodiadabo, et .  AMPASIMBE : travers les communes d’Ambodiadabo et Andohajango.  SERANANA : travers les communes d’Andohajango et Ambohisoa.  SANDRANGITA : travers les communes d’Antsoha et Kalandy.  SALOHY : travers les communes d’Ankiabe-Salohy et Kalandy.  SAHAVOAY : travers les communes d’  MALANDILOHA : travers les communes d’Antsirabe-centre et Ambarikarano.

Les vallées et les cours d’eau sont étroits et beaucoup se tarissent dans le période sèche. Mais beaucoup d’entre elles peut fournir de quantité d’eau propice (intarissable) à l’élevage de poisson, à savoir,  FANGO : traverse le Commune Ambinaninifango  ANTANIMENALAVA : dans le Fokontany Ambodisatrana Manjôla, Commune rurale Antanandava.  FASIGNY: dans le Fokontany Ambodisatrana Manjôla, Commune rurale Antanandava.  ANASANDOHA : dans le Fokontany Adidimiady, Commune rurale Antanandava.  AMBANJA : dans le Fokontany Antsatrana, Commune rurale Antsoha

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Et les points d’eau de la colline sont aussi nombreux dans le District de Mandritsara. Ils sont prévus pour l’adduction d’eau potable pour la consommation, à savoir,  Fokontany Ambodisatrana, Commune rurale Antanandava  Fokontany Maorarano, Commune rurale Antanandava  Fokontany Amboaboa, Commune rurale Amboaboa  Fokontany Ambodimadiro, Commune rurale Antsoha  Fokontany Antsiraka, Commune rurale Marotandrano  Fokontany Amparihibe, Commune rurale Marotandrano

A.3. Caractéristique de la pêche Les matérielle utilisés sont des matérielle traditionnelle, donc la pêche est traditionnelle. Les différentes matérielles souvent utilisés sont :  Harato be  Harato fandrika  Harato atopy  Debadeba

Photo 09 : Construction de filet Photo 10 : Nasse

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La technique de la pêche se fait de façon très simplifié, d’où les captures sont pratiquement, écoulées à l’état frais suivant un circuit de commercialisation très simplifié.

Photo 11 : Pêcheur dans le Fkt Ankasina Photo 12 : Poissons capturés sur le lac

CR Pont Sofia Anaborano, Fkt Ambodivoarabe CR Pont

Sofia

A.4. Ichtyofaune A.4.1. Espèces

- Les tilapias : L’appellation des tilapias dans le région est amusante et parfois peut tromper à l’identification sur le nom scientifique. Les noms en malgache des tilapias le plus entendue, sont : Borivava, Barahoa, Salampiana, Ranaobe, Fony, Menarambo, Laokondrazana. Les tilapias appartiennent à la sous-famille des Tilapiines, un groupe de poissons exclusivement africains, et à la famille des Cichlidés. Les espèces le plus capturés sont : - Tilapia zilii - Tilapia mélanopleura - Tilapia macrochir - Paratilapia polleni - Ptychchromis oliganthus .

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- Eléotris et Gobius: L’appellation en malgache des Eléotris et le gobius dans la région sont : Amboridao, Toho. Il appartient respectivement à la famille d’Eléotridés et Gobiidés, dont les espèces sont respectivement Eléotris fusca et Gobius guéris. - Anguille : Le nom très reconnue en malgache dans la région est : Amalomaitso, Amalombandana et Driatra. L’anguille appartient à la famille d’Anguillidés, dont les espèces sont : Anguilla mozambica et Anguilla marmorata.

- Cyprin : Les pêcheurs sont souvent trompés à la séparation de la carpe au cyprin doré. C’est vrai qu’ils ont une forme exclusivement égale, mais la différence est la présence d’une paire de barbule chez les carpes. Le cyprin doré ou Carassius auratus est appelé en malgache : Trondro ou Trondro gasy, et le carpe ou Cyprinus carpio est appelé en malgache : Trondrovahiny. Le carpe est varieé : Les carpes écailleuses et les carpes miroirs. Suivant les croisements génétiques, les carpes présentent différentes couleurs : - les carpes rouges ou Trondro maina - Les carpes blanches ou Trondro fotsy - Les carpes noires ou Trondro mainty

A.4.2. Productions La capture de poisson de la région est très faible, à cause de la matérielle utilisé et parfois due à la diminution de la ressource. Cette diminution de la ressource est causée par l’insuffisance de surveillance de l’exploitation et manque d’aménagement du site. C’est difficile d’ajuster le tonnage annuel de la capture, car aucune surveillance n’introduit sur la circulation de produit.

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A.4.3. Prix sur la marche Les produits sur le marché ne sont pas vendus en kilo, mais ils sont vendus sur les assiettes. Les poissons sont placés, dans l’assiette, avec la taille uniforme, en vue de qualité de vente. Par exemple : Cinq Barahoa de longueur totale de 15 cm coutent 2000 Ariary

A.5. Les produits agricole et élevage (échantillon : Commune rurale Marotandrano et Commune rurale Kandy)  Le produit agricole Commune rurale Marotandrano Tableau 02 : Le produit agricole Commune rurale Marotandrano 22

Culture Superficie (Ha) Production (t) paddy 5 750 10 650 maïs 150 75 Manioc 350 3 500 Arachide 20 10 Source : PCD de la Commune Marotandrano

 Elevage

Commune rurale Marotandrano (Les débouche des produit d’élevages sur le marché locale)

Tableau 03 : Elevage : CR Marotandrano Année 2001 2002 2003 Nombre de bovins amenés (nombre de tête) 1 260 1 146 430 Source : PCD de la Commune Marotandrano

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Commune rurale Kalandy Tableau 04 : Elevage : CR Kalandy Type d’élevage Nombre de tête Bovin 6 928 Porcin 5 398 Volaille 19 250 Caprin 200 Source : PCD de la Commune rurale Kalandy

A.6. Climatologie

Le District de Mandritsara présente un climat tropical et l’on distingue deux saisons : une saison sèche et une saison humide : o La saison sèche dure six mois en général c'est-à-dire de Mai à Octobre. o La saison de pluies laquelle est influencée par le climat d’alizé et surtout par celui de mousson dure également six mois de Novembre à Avril. Un observatoire pluviométrique installé dans le Commune Marotandrano a fourni l’information en matière de précipitation :

Tableau 05 : L’information en matière de précipitation 2000-2001 2001-2002 2002-2003 Précipitation (mm) 515,5 1 166,5 1 763,4 Jour de pluie 31 55 75 Source : Pére Curé ECAR Marotandrano

La température optimale par an dans le District est de 25°.La température baisse à 18° entre le mois de Juin à Août: c’est l’hiver de l’hémisphère Sud. Par contre d’Octobre à Mars la chaleur devient écrasante.

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IV. QUATRIEME PARTIE A. DISCUSSIONS Ces plans d’eaux continentaux sont, depuis des années, sujet à des nombreuses menaces. Cependant, aucun plan d’aménagement de ces lacs n’a encore été préparé. La sédimentation, conséquence de la déforestation massive des pentes des bassins versant, entraîne un envasement des lacs en conduisant au comblement et à la réduction de leur superficie. Les aménagements tels que les endiguements, la construction de barrage, le drainage de marais pour la pratique de la riziculture irriguée, et la population domestique entraîné par les cours d’eaux coulant à proximité des grandes agglomérations, détruisent les milieux et les flores et faunes aquatique de ces plan d’eau. Dans certains lacs, l’envahissement de plantes aquatiques entrave leur exploitation. La plus grande menace est la surexploitation de ces plans d’eau. En effet, sans aucun système de suivie et de contrôle de l’exploitation, la pression d’exploitation est de plus en plus accrue en raison de l’augmentation de la population. De plus, face à des rendements plus faible, les pêcheurs, par exemple, ont une tendance à utiliser des matérielles plus sélectifs. Les pêcheurs du Fkt Ambalafary sont pris comme exemple pour estimer le niveau d’instruction d’exploitation dans le District de Mandritsara. C’est une association dirigée par un président de l’association. L’association est créée le 22 décembre 2004, portant comme titre FLM ou Fikambanana Lanilezana Miray. Le site se trouve dans le Fokontany Ambalafary, Commune rurale Kalandy, District de Mandritsara. Il se situe à 0.5km de Fokontany, 7km de la commune rurale et 18 km du District de Mandritsara.

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Tableau 06 : Etat et accessibilité de la route du site dans le FKT Ambalafary

Nature Accessibilité : Mois P : seulement à pieds d’accessibilité C : Charrette V : Voiture G : en voiture Pirogue MIT : Moyens Intermédiaires de Transport Lieu d’implantation SP – Terre C Juin-aout Fokontany : Fokontany – Commune : Terre- V Janvier- goudron décembre Commune – District : goudron V Janvier- décembre Source : PCD Kalandy, 2008

Lanilezana est utilisée essentiellement pour la pèche, élevage et de riziculture dans le rivage.

 BASSIN VERSANT Lanilezana a de superficie en surface de 80 ha. Le lac se trouve sur la plaine d’Ambalafary.

 Caractéristiques physiques du lac (milieu physique)

Lanilezana a de p rofondeur maximale de 2 m, pendant la saison de pluie, et la profondeur moyenne est de 1,20 m Une grande différence de développent de volume d’eau et modification de la surface a été constatée entre la saison de pluie et la saison sèche. Morphologie : Lanilezana est un lac de plaine. Il est entouré par des rizières, avec la caractéristique du rivage du type plateau littoral et le relief sub-lacustre à plateaux. La couleur de l’eau est vert foncé claire. La nature du fond est vaso-sableux. 25

FLM est une association composée de 300 membres, dont 60% sont des femmes et 40%.

Tableau 07 : Niveau d’instruction de l’association de pêcheur dans le FKT Ambalafary

Analphabète : 15% Primaire : 35.% Secondaire : 50% Universitaire :…………%

Tableau 08 : Eligibilité des membres de l’association de pêcheur dans le FKT Ambalafary

Nombre % membres vivant essentiellement de 20 l’exploitation halieutique membres vivant de l’exploitation halieutique 75 et des activités non halieutiques de membres vivant des activités non 05 halieutiques

Comme toute l’association, FLM possède de statu et des règlements intérieurs.

La pêche traditionnelle et la riziculture sont les principales exploitations sur le site. Le lac est aussi utilisé pour l’élevage bovin et de volaille (canard, oie).Le lac est entouré par le plaine d’Ambalafary et c’est sur ce plaine où les habitants du Fokontany pratiquent la riziculture. Aucun operateur économique n’intervient au produit de l’exploitation ; La zone n’existe pas des infrastructures qui peuvent approvisionner l’exploitation du village. Seul la présence de la fondation AGAKHAN aide et mobilise les paysans sur la riziculture par des formations différentes. En effet, aucune structure ayant le lien directe ou indirecte (écloserie, alimenterie, conditionnement), ne s’installe dans la zone. Le mareyeur, le revendeur opèrent, une ou deux fois dans le village et vont transportée les produits dans le District de Mandritsara ville.

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B. SUGGESTION Proposition de plan d’action concernant le développement et optimisation de la pisciculture dans le District de Mandritsara B.1 Aspect spécifiques

Dans le District de Mandritsara, presque 80% de la population sont constituées de Tsimihety

Dans le domaine économique, Le District de Mandritsara tient une place important dans l’économie dans le Région de la Sofia étant donné qu’elle fournit et assure la grande part de produits agricoles, vivriers et industriels.

La production halieutique peut devenir une solution de rattrapage à court terme, à partir du moment où l’élevage du poisson devient un élément complémentaire du paysage agricole.

La pisciculture est une méthode d’élevage facile à mettre en œuvre et elle va jouer un rôle considérable dans l’économie de la District en employant environ plusieurs villageois, sans oublier la productivité de l’exploitation.

B.2 Démarche à suivre pour le développement de nouveau sites piscicoles Le schéma de la proposition de développement devrait baser sur les considérations suivantes :  Une pisciculture continentale de type extensif peut-être envisagée à une échelle limitée et pourrait constituer une activité de complément non négligeable pour les populations locales. La création de futur site aquacole devrait être extrêmement prudente et paraît recommandable de procéder par des étapes en commençant par une phase test d’une période de deux ans, débutant en mois de Septembre, qui permettrait d’apprécier les condition de futures d’exploitation tant sur le plan biotechnique, qu’en économique, ainsi que l’impact d’untel système d’élevage sur l’environnement.  Les premières investigations réalisées ont permis de constater que de nombreux facteurs favorables au développement d’une pisciculture continentale du type semi-intensif étaient réunis dans la District de Mandritsara :  Condition d’environnement favorable ;  Nombreuses sites aménageables au moindre coût.

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Néanmoins, si ce potentiel important existe, le développement est conditionné par la création d’une station de recherche piscicole comportant principalement les deux éléments clé suivante :  Réalisation d’une écloserie permettant un approvisionnement régulier et fiable en alevins ; Ceci ne présente plus actuellement de difficulté particulières car une technologie fiable est disponible et d’autre part, la District de Mandritsara dispose des sites convenable pour ce type de réalisation.  Obtention d’un aliment d’un aliment composé adapté à l’élevage de poisson d’eau douce. La protéine animale pourrait être trouvée par la valorisation des captures secondaires, des mélanges quelque produit agricole. Les abattoirs pourraient également transformer les déchets en farine de sang, de viande et os. Voici un exemple de matières premières entrant dans la composition d’aliments (35 à 55 % de protéine, selon les espèces) Tableau 09 : Exemple de matières premières entrant dans la composition d’aliments de poisson [17] INRGEDIENTS % DANS L’ALIMENT - Farine de poisson - 7 à 20 - Concentré de protéine de poisson (Nuoc-mam) - 0 à 6 - Farine de crevettes - 10 à 15 - Farine de viande et os - 7 à 15 - Farine de sang - 0 à 3 - Levure de l’alcane - 0 à 10 - Levure de brasserie - 0 à 10 - Tourteau coprah - 0 à 10 - Tourteau de soja - 20 à 25 - Farine de céréale broyée (blé, maïs, riz) - 10 à 15 - Farine de gluten - 0 à 7 - Huile de poisson - 0 à 6 - Poudre de spiruline - 0 à 2 - Lécithine de soja - 0,6 à 1 - Mélange vitaminique et minéral - 4 à 6 Source : FOFIFA Nord ouest, 2005 Les formules indiquées ci-dessus ne sont que des exemples ; nombreux autres aliment sont utilisé ou peuvent être imaginés selon les matières premières disponibles. 28

PREMIERE ETAPE : ETUDE COPLEMENTAIRES Les conditions favorables au développement de la pisciculture sont réunies : ressources en eau, climat, sol, espèces, main-d’œuvre. [1] La préparation de futur site piscicole convient le plus tôt possible de commencer la réalisation des études complémentaires suivantes :  Choix du site

 Enquêtes socio-économiques. 1. Instruction auprès des différents exploitants de sites en vue d’étudier la faisabilité technico-économique de l’aménagement des sites, de l’implantation de l’écloserie et de la mise en place de l’alimenterie dans la Région de la Sofia.

DEUXIEME ETAPE : PHASE PILOTE La réalisation d’une phase pilote de deux (2) ans est souhaitable afin d’une part de faire la « vérité terrain » en comparant différentes techniques sur deux type de milieux d’élevage, et d’autre part de commencer à former le personnel locale.

TROISIEME ETAPE : PRODUCTION En vue de résultat des études et expérimentation lors des étapes précédentes, la décision de passer au stade de production à grande échelle pourra être prise.

La réalisation de ce projet permettra d’attirer de plus en plus les investisseurs non seulement dans le domaine de la pisciculture, mais aussi sur la création des différentes infrastructures dans le District de Mandritsara.

B.3 Contrainte Les contraintes identifiées en matière d’utilisation de cette technologie sont le suivante : - Manque de moyen financière et matériel ; - Absence d’initiative et de créativité ; - Absence de dialogue entre les exploitants de ressources ; - Absence de travaux sérieux de suivi de ressource. -

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B.4 Potentielle : Les potentiels résident sur les points ci-après : - Existence de la ressource aménageable pouvant intégrer la technique d’élevage dans le District de Mandritsara - La technique d’élevage est simple et assimilable aux paysans ; - Les matières premières nécessaires pour la fabrication d’aliment des poissons sont disponibles dans le Région de la Sofia ; - Personnelle disponible pour la main d’œuvre et pour les travaux durant la suivi d’élevage ;

B.5 Objectif Objectif globale : Stimuler et accompagner le développement de l’aquaculture continentale dans la Région de la Sofia, tout ne créant une nouvelle station de recherche piscicoles dans la Région de la Sofia.

Objectifs spécifiques :

Mettre en place une alimenterie de production des aliments de poissons d’eau douce et implanter une écloserie pour la reproduction.

Aménager quelque milieu d’élevage dans la station.

Mettre en place une structure permanente de collecte de donnée relative à l’activité piscicole dans la Région de la Sofia.

B.6 Résultats entendues : Des alevins sont produits pour fournir le chargement de l’étang piscicole et les aliments améliorés sont produits.

La productivité des milieux d’élevage est observée.

Le point de référence de l’état des ressources est disponible et l’étude halieutique de l’écosystème lacustre et les analyses socio-économiques correspondantes sont effectués et bien présentées.

Créer de l’étang naturel et des bassins cimentés pour l’élevage.

Etudier l’adduction d’eau et mettre en place les matérielles et fourniture de maitrise d’eau.

Effectuer des suivies et contrôles des paramètres des milieux d’élevage y compris l’aliment.

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IDEE DE SOUTIEN

La pisciculture continentale prospérera durablement seulement si les conditions macro- économiques et culturelles ainsi que les attitudes politiques favorisent l’esprit d’entreprise. Une croissance économique faible et volatile, des taux de change surévalués, l’instabilité politique et celle des politiques, et la mauvaise gouvernance, comme la corruption et le manque de transparence, sont considérés par les investisseurs comme des facteurs défavorables. Les droits de propriété influent aussi sur l’investissement, en particulier pour les opérations faisant un usage intensif de la terre ou de l’eau, comme c’est le cas de l’aquaculture commerciale.

D’autres facteurs essentiels influent sur le succès de la pisciculture, comme l’espèce choisie, la localisation des installations et le choix des techniques d’élevage. L’espèce devrait se reproduire facilement et posséder un marché.

Comme dans le cas des autres formes d’aquaculture, les sites d’élevage ne devraient pas seulement tenir compte des aspects physiques tels que le terrain et l’eau, mais aussi des conditions d’accès aux infrastructures, en particulier pour le transport des intrants vers les sites et des productions vers les marchés. En ce qui concerne les technologies d’élevage, l’élasticité d’un produit de substitution implique que les méthodes intensives ne soient pas toujours les meilleures, même si elles ont prouvé leur efficacité au point de vue technique.[8]

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CONCLUSION

Cette étude de recherche sur développement de la pisciculture joue un rôle prépondérant dans le développement économique et social du pays. Contribue à la satisfaction des besoins alimentaires de la population, la création d’emplois, au désenclavement des régions d’implantation des projets aquacoles. L’impact environnemental de l’élevage en cages est supposé minime tant que la gestion de l’élevage est maîtrisée.

Les essais menés au cours de cette expérimentation ont permis de mettre en exergue que la pisciculture en cages est faisable bien que des problèmes sur la confection des cages restent à améliorer. Effectivement, les résultats du premier essai permettent de justifier ce cas.

En général, aucune formation spécifique sur la construction des cages n’a été dispensée, c’est la raison pour laquelle le premier montage n’a récolté que de l’échec.

L’application d’un plan d’aménagement, sur le futur site piscicole, sous le respect de l’environnement conduit dans un développement durable, écologiquement acceptable et économiquement viable.

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17. FOFIFA/ Le centre National del la recherche Appliqué au http://www.fofifa.mg/Tilapia.htm

ANNEXE 01 : Répartition géographique proprement dite de la population

CODE COMMUNE NOMBRE POPULATION 4406 01 AMBALAKIRAJY 21.630 4406 02 5.921 4406 03 AMBARIPAIKA 5.109 4406 04 AMBILOMBE 7.984 4406 05 AMBOABOA 10.071 4406 06 AMBODIADABO 8.302 4406 07 AMBODIAMOTANA/KIANGA 4.834 4406 08 AMBOHISOA 9.646 4406 09 4.751 4406 10 AMPATAKAMARORENY 5.533 4406 11 ANDOHAJANGO 16.170 4406 12 ANDRATAMARINA 4.333 4406 13 ANJIABE 7.800 4406 14 ANKIAKABE-FONOKO 5.900 4406 15 ANKIABE-SALOHY 22.913 4406 16 ANTANAMBAON’AMBERINA 8.470 4406 17 ANTANANDAVA 10.412 4406 18 ANTSATRAMIDOLA 10.458 4406 19 ANTSIATSIAKA 5.464 4406 20 ANTSIRABE/CENTRE 9.248 4406 21 ANTSOHA 13.304 4406 22 KALANDY 20.991 4406 23 MANAMPANEVA 7.532 4406 24 MAROTANDRANO 15.635 4406 25 MANDRITSARA 20.025 4406 26 PONT/SOFIA 11.780 4406 27 TSARAJOMOKA 8.380 4406 28 TSARATANANA 9.093 291.689 TOTAL…………………...

ANNEXE 02 : CANEVAS A. Enquêtes socio-économiques B. Instruction auprès des exploitants du site C. Plan proposé sur l’étude d’un lac ou d’une source d’eau A. Enquêtes socio-économiques 1) Identification du site d’exploitation a) Nom du village : b) Fokontany : c) Commune : d) District : e) Région : f) Province : 2) Identification de l’exploitant (Pisciculteur/Pêcheur) a) L’exploitant est-il :  exploitant à plein temps (plus de 10 fois/mois)  exploitant à mi-temps (entre 5 et 10 fois/mois)  exploitant occasionnel (mois de 5 fois/mois) b) L’exploitant est-il :  patron  assistant  exploitant à pied c) exploitant travaille-t-il :  pour une société/collecteur  pour lui-même  pour un mareyeur  locataire 3) Origine de l’exploitant a) Ethnie de l’exploitant : b) Lieu de naissance : c) L’exploitant vit dans village depuis : années d) L’exploitant a-t-il eu une autre profession avant d’être exploitant ? e) Si oui, quel genre de travail ? :  Agriculture  Elevage  Artisan  Travailleur non rémunéré  Autres à préciser : f) Métier du Père ? :  Agriculteur  Eleveur  Artisan  Agriculteur / Eleveur  Autres à préciser : 4) Renseignements sur les moyens d’exploitation a) L’exploitant est-il :  propriétaire d’aucun moyen  propriétaire de plusieurs moyens  copropriétaire  Locataire

b) Combien de personnes travaillent d’habitude sur les moyens (lui- même inclus) c) Type des moyens d) Age des moyens e) Quelle est la durée de vie estimée des moyens f) Quel était le prix des moyens lors de l’achat g) Quel est le prix des moyens si on l’achetait aujourd’hui h) Caractéristiques des moyens i) Comment les moyens ont-t- elle obtenue :  Achat  Construit par lui-même  Par don  Troc  Autres à préciser : j) Source de financement des moyens :  Achat direct (en argent)  Achat par mensualité  Achat par prêt (emprunt)  Achat par vent de bétails  Achat par vente de produits agricoles  Autres à préciser : k) Si les moyens ont été obtenus par un prêt, quel est l’origine du prêt ?:  Famille  Mareyeur  Banque  Autres à préciser : l) Quel est le montant du prêt ? (En Ariary) m) Loue-t-il parfois des moyens pour l’exploitation ? n) Si oui, quel est le prix de la location des moyens ? :  En Ariary par jour location :  En nature par jour : 5) Répartition des revenus a) Comment se pratique le partage du revenu de l’exploitation ?:  Moyens utilisés  Equipage en nombre de personnes  Autres à décriver : 6) Vente des produits d’exploitation a) A qui l’exploitant vend-t-il les produits d’exploitation ?  Collecteur (Société)  Mareyeurs  Vente directe aux consommateurs  Troc  Marché local  Autres à spécifier : b) Combien de Kg l’exploitant garde-t-il par jour d’exploitation pour l’autoconsommation (consommation familiale) ?: c) Combien mareyeurs différents opèrent en moyenne par jour / semaine dans le village ?

d) Si l’exploitant vend lui-même les produits de son exploitation, combien de temps passe-t-il à vendre ses produits ? (Durée de déplacement inclue) e) Comment conserve-t-il les produits en vue de la vente ?:  Frais  Fumage/braisage  Salé/séché  Autres à préciser : f) Vend-t-il toujours au même mareyeur ? g) Si oui, pourquoi ? h) L’exploitant a-t-il parfois des difficultés à vendre ses produits ? i) Si oui, pourquoi ? j) Combien de fois par mois en moyenne ne parvient-il pas à vendre ses produits ? à des prix raisonnables : k) Quelles sont les relations avec les mareyeurs / collecteurs ?  Relation pour vente de produits seulement  Les mareyeurs me prêtent de l’argent  Les mareyeurs me procurent des moyens  Je suis obligé de vendre à certains mareyeurs  Sans opinion  Autres à spécifier : 7) Occupation principale a) La personne enquêtée se considère-t-elle, selon la durée de temps consacré à une activité, comme ?:  Exploitant  Eleveur  Agriculteur  Cueilleur  Artisan  Mareyeur b) La personne enquêtée se considère-t-elle, selon les bénéfices obtenus d’une activité, comme ?  Exploitant  Eleveur  Agriculteur  Cueilleur  Artisan  Mareyeur  Autres à préciser : c) Ce travail principal est-il ?:  Permanent  Saisonnier  Temporaire (de temps en temps) d) La personne enquêtée a-t-elle des activités secondaires rémunératrices ?  Exploitant  Eleveur  Agriculteur  Cueilleur  Artisan

 Mareyeur  Autres à préciser : e) Ce travail secondaire était-elle ?  Permanent  Saisonnier  Temporaire (de temps en temps) 8) Renseignements sur l’exploitant et sa famille a) Donner les détails suivants pour l’exploitant : Age Etat civil Education scolaire Education (Années) informelle Marié Célibataire Divorcé Veuf Aucune Niveau atteint

b) Nombre de personnes à charge : dont enfants : c) Sexe de l’exploitant  Homme  Femme d) Combien d’enfants travaillent dans l’exploitation (y compris la collecte) ?  Garçon  Fille 9) Activité agricole / d’élevage de l’exploitant a) Indiquez les trois principales cultures de l’exploitant :  Culture 1 :  Culture 2 :  Culture 3 : b) Production par année (nombre de sacs):  Culture 1 :  Culture 2 :  Culture 3 : c) Donnez les détails suivants pour les propriétaires :  Nombre de vaches/zébu :  Nombre de chèvres :  Nombre de moutons :  Nombre de cochons :  Nombre de volailles :  Autres à préciser :

10) Attitude envers la pisciculture / pêche a) Si l’exploitant avait les possibilités,  resterait-il dans l’exploitation ?  changerait de métier ?  Sans opinion ? b) Expliquez pourquoi ? c) Voudrait-il que ses fils pratiquent l’exploitation ? d) Si l’exploitation lui procurerait beaucoup d’argent, qu’en ferait-il ? (répondez par ordre de priorité):  Achat de bien de consommation  Meilleur éducation des enfants  Achat de bétails

 Investissement dans :…………..  Achat de nouveaux moyens d’exploitation  Autres à préciser : e) Quels problèmes rencontre-il comme exploitant ? (répondez par ordre d’importance) :  Débouché de la production  Irrégularité des visites des collecteurs  Moyens d’exploitation trop chers  Conflit avec les autres exploitants  Conflit avec l’administration  Sans problèmes  Autres à préciser : f) Qu’est-ce que l’exploitant voudrait que l’on fasse pour lui permettre de produire plus de produits ? (Aide extérieure) Expliquez : g) Comment peut-on autrement encore augmenter la production ? h) Existe-t-il des tabous « Fady » dans l’exploitation dans le village ? i) Si oui, expliquez en détails j) Existe-t-il dans le village une « autorité » traditionnelle qui règle les problèmes liés à l’exploitation ? k) Si oui, expliquez en détails

B. Instruction auprès des exploitants du site

INSTRUCTIONS

Nom du responsable de l’instruction : TITRE DU SOUS-PROJET : Date de réalisation de l’instruction :

CONCLUSION GENERALE

A- Examen d’éligibilité de la Zone géographique du SP Situation géographique  District :  Commune rurale :  Fokontany :  Localité :  Distance du Lieu d’implantation du SP par rapport Fokontany :  Distance du Lieu d’implantation du SP par rapport Commune rurale :  Distance du Lieu d’implantation du SP par rapport District :  Etat et accessibilité route :

Nature Accessibilité : Mois P : seulement à pieds d’accessibilité C : Charrette V : Voiture G : en voiture Pirogue MIT : Moyens Intermédiaires de Transport Lieu d’implantation SP – Fokontany : Fokontany – Commune : Commune – District : Note explicative sur l’éligibilité de la zone

B- Examen d’éligibilité du Maître d’Ouvrage Organisation : (case à cocher) Association Coopérative Union Fédération  Nombre de ménages directs touchés : ……………..  Nombre de femmes : …………… Nb : ……………….. Femmes : ……………….% Hommes :……………%  Niveau d’instruction : Analphabète :……….. Primaire :…………. Secondaire :………… Universitaire :……… % % % …%

 Nombre de ménages indirects touchés :  Eligibilité des membres : Nombre % membres vivant essentiellement de l’exploitation halieutique membres vivant de l’exploitation halieutique et des activités non halieutiques de membres vivant des activités non halieutiques Genèse de l’organisation :

Situation juridique :  Année de création :  Statut : OUI NON  Règlement intérieur : OUI NON   Récépissé : Commune N° :……….. Fivondronana N° :……. FarintanyN° :………… Niveau de structuration et de maturation de l’OP Faible : Moyen : Elevé : Maturation de l’Organisation

Note explicative sur l’éligibilité du maître d’ouvrage

C- Examen d’éligibilité du SP I- ENVIRONNEMENT DU SOUS PROJET 1- Vocation halieutique de la zone : • Type d’exploitation : • Autres Types à préciser : Oui Non Est ce que les conditions bio climatiques de la région se prêtent au sous projet? Est ce que la spéculation est déjà pratiquée dans la région ? Est ce que la pisciculture ou la pêche traditionnelle est déjà pratiquée dans la région ? 2- Type d’Infrastructures existantes ayant des liens directs ou indirects au sous-projet dans la zone Type Nb Etat actuel Milieux d’élevage Engins de pêche Embarcation Alimenterie Ecloserie Conditionnement Centre de collecte de produits de mer Marché … ; 3- Structures d’encadrement existantes ayant des liens directs ou indirects au sous- projet • Service déconcentré • Projets • ONG 4- Structures existantes dans la zone, pouvant approvisionner le Sous-projet en intrants Alimenterie / EcloserieSi oui, Nom de la structure Nature Produits vendus Distance % lieu d’implantation du SP

Matériels de pêche Si oui, Nom de la structure Nature Produits vendus Distance % lieu d’implantation du SP

Si non, quelle(s) sont les solutions qu'il faudrait adopter ? Conditionnement Si oui, Nom de la structure Nature Produits vendus Distance % lieu d’implantation du SP

Si non, quelle(s) sont les solutions qu'il faudrait adopter ? II- DEBOUCHES 5- Débouchés des produits issus du sous-projet : Opérateurs privés pouvant intervenir dans l’écoulement des

produits issus du sous-projet

Nom de l ’Opérateur Raison sociale Domaine d’activités

6- Accessibilité des bénéficiaires aux informations commerciales nécessaires à la vente des produits du sous-proje Centre d’information Lieu

7- Relations professionnelles du groupe demandeur avec d’autres structures pouvant justifier les débouchés des produits issus du sous-projet : Structure Nature de relations Référence contrat ou attestation d’achat des produits (A Annexer dans ce document) Opérateurs privés Coopérative Projets Autres à préciser III- EVALUATION TECHNIQUE DU SOUS-PROJET 8- Evaluation de la capacité du groupe demandeur Nombre de membres ayant déjà pratiqué la spéculation Niveau Niveau de technologie déjà pratiquée et acquise par rapport à la technologie Faible innovatrice à appliquer Moyen élevé 9- Vérification des ressources disponibles du groupe demandeur, à intégrer à la réalisation du sous-projet Existence de terrain pour implantation du SP Acte de donation du terrain 10- Description sommaire de l’itinéraire technique et du niveau de technologie à adopter : 11-Organisation sommaire sur l’exécution et la gestion du sous-projet (Décrire sommairement le plan de gestion du Sous-projet) Qui fait quoi, comment, où et quand et avec quels moyens. 12-Taille optimale de l’exploitation

13- Eligibilité environnementale

Milieu d’Implantation du SP Oui Non Proximité avec les Aires Protégées/ Forêts Naturelles / Zones Sensibles Présence de lavaka aux alentours du SP Pratique de feu de brousse ou tavy par le Gpt

Elevé Moyen Faible Niveau proximité de cours d’eau/ lac/ étangs Niveau de Pente de terrain de culture Niveau de Pratique de techniques suivant courbes de niveau Niveau de Pratique d’autres méthodes DRS Importance d’utilisation d’engrais chimiques (Types/Doses) Importance d’utilisation de compost 14- Liste des matériels et fournitures couramment utilisés (liés au sous-projet) 15- Techniques d’exploitation utilisées 16- Autres informations sur l’aspect environnementales Budget approximatif Désignation Unité PU Total Bailleurs Bénéficiaire de fond Intrants nécessaires à l’investissement

Petits matériels et outillages halieutiques

Petite construction ou aménagement

Total général 85 % 15%

IV- ANALYSE DE SENSIBILITE DU SOUS-PROJET

Volet Facteurs de risques Facteurs de réussite Climatique

Organisationnel et social

Technique et environnement (érosion, feu de brousse….)

Economique (débouchés, prix sur les marchés…)

Note explicative sur l’éligibilité du sous-projet

Personnes à contacter :

C. Plan proposé sur l’étude d’un lac 1. Introduction  Objet de l’étude  Documents de base (études antérieures, etc.) 2. Remerciements 3. Organisation de l’étude  Organismes intéressés  Personnel et responsables  Dates et durée  Sources des données  Méthodes o Liste des stations o Méthodes de collecte o Plan de sondage o Méthodes d’analyse o Traitement des données 4. Description générale du lac et de son bassin-versant  Nom du lac (et synonymes)  Emplacement, accessibilité, régime de propriété, usages o Désignation géographique o Elévation (altitude) o Routes, pistes, voies ferrées, aérodromes ou pistes d’atterrissage o Eloignement des principaux centres o Débarcadères, ports, ports de pêche o Nom du propriétaire ou des autorités ou personnes pouvant réglementer l’accès et l’exploitation o Usages (pêche, agrément, irrigation, etc.)  Histoire du lac, particulièrement du point de vue de la pisciculture et delapêche  Histoire géologique  Bassin-versant

o Superficie o Topographie o Roche-mère et sols o Couverture végétale o Facteurs climatiques  Température de l’air  Précipitations, nuages et temps  Taux d’évaporation  Humidité  Vent  Pression atmosphérique  Insolation o Relations avec d’autres bassins et origine du lac o Utilisation et degré de développement du bassin hydrographique (industrialisation, urbanisation, etc.) o Affluents  Longueur  Largeur  Profondeur  Nature du fond  Débit (en m 3)  Température de l’eau  Profil longitudinal (ou pente)  Obstacles aux migrations des poissons  Rapport avec l’exploitation lacustre  Etc. o Emissaires  Longueur  Largeur  Profondeur  Nature du fond  Débit (en m 3)  Température de l’eau  Profil longitudinal (ou pente)  Obstacles aux migrations des poissons  Rapport avec l’exploitation lacustre  Etc. 5. Caractéristiques physiques du lac (milieu physique)  Morphométrie (fondée sur une carte bathymétrique à l’échelle indiquant les sondages) o Longueur o Largeur o Profondeurs (maximales, moyenne, relative) o Superficie en surface o Superficie circonscrite par chaque isobathe o Longueur du rivage o Développement du rivage o Pentes de la cuvette du lac (entre isobathes) et pente moyenne o Volume  Développement du volume

 Taux de modification de la surface  Morphologie o Aspect général o « Insulosité » (proportion de la superficie du lac occupée par des îles) o Caractéristiques du rivage  Falaise, plage, plateau littoral  Flèches, barres  Baies  Deltas o Relief sub-lacustre  Plateaux  Dépressions  Fossés  Vents : vitesse, direction, durée  Facteurs thermiques o Température de l’eau  Eaux de surface  Eaux de sous-jacentes o Stratification thermique et circulation o Budget thermique o Glace  Mouvements des eaux o Courants : vitesse et direction o Courants de densité o Variations de niveau o Seiches o Marée  Couleur  Pénétration de la lumière (mesure de la transparence par essais de visibilité limite [disque de Secchi] ou mesure de la lumière incidente [photomètre]  Turbidité (déterminée au moyen de l’échelle à la silice, par la méthode du fil de platine, ou par des méthodes turbidimétriques)  Nature du fond o Types de matériaux o Distribution 6. Caractéristiques chimiques du lac (milieu chimique)

 Chimie générale des eaux + o Concentration en ions H (P H ) o Alcalinité  Titrée au Méthylorange (CO 2 lié)  Titrée à la Phénophtaléine o Solides totaux en dissolution  Solides non volatils (teneur en cendres)  Perte au feu o Salinité o Dureté totale o Résistivité o Potentiel rédox o Demande biologique d’oxygène (D.B.O.)

o Teneur global en matière organique o Equilibre entre eau et vase  Gaz dissous o Oxygène o Gaz carbonique o Autres (méthane, hydrogène sulfuré, azote, ammoniac, anhydride sulfureux, oxyde de carbone, etc.)  Substances (minérales) dissoutes o Composés phosphorés  Phosphore total  Phosphore des phosphates solubles  Phosphore des phosphates solubles dans l’acide contenle seston  Phosphore organique soluble (et colloïdal)  Phosphore organique du seston o Composés azotés  Azote moléculaire en solution  Composés azotés organiques +  Ammoniac (en NH 4 et NH 4 OH)  Nitrites  Nitrates o Cations importants  Sodium (Na)  Potassium (K)  Magnésium (Mg)  Calcium (Ca)  Cuivre (Cu)  Fer (Fe)  Zinc (Zn)  Manganèse (Mn) o Anions importants  Bicarbonates (HCO 3 )  Sulfate (SO 4 )  Chlorure (Cl)  Carbonate (CO 3 )  Silicate (SiO 4 )  Composés organiques o Azote organique o Phosphore organique o Matières grasses (extractibles à l’éther) o Vitamines o Etc.  Pollution des eaux o Source o Type o Intensité o Mesures de lutte 7. Caractéristiques biologiques du lac (voir également ci-après points 8, 9, 10) (L’étude de l’influence des facteurs physiques et chimiques mentionnés plus haut peut trouver place ici ou être renvoyé au point 14) Autres éléments demandant à être examinés le cas échéant :

 Habitat, zones, associations  Cycles des éléments nutritifs  Chaînes alimentaires  Mesures de la productivité primaire  Transfert d’énergie 8. Flore et faune (à l’exclusion des vertébrés) (On pourra établir sous cette rubrique les relevés suivants : Espèces (ou autres catégories) ; Abondance qualitative, quantitative, saisonnière ; Répartition verticale, horizontale, saisonnière.  Bactéries et champignons  Plancton (macroplancton, plancton retenu par le filet [mésoplancton], mannoplancton, total) o Phytoplancton o Zooplancton  Neuston  Pleiston  Necton (à l’exception des poissons, qui figurent au point 9)  Périphyton  Végétation aquatique fixée au fond par des racines (phytobentos) o Marginale (littorale) o Emergée o Immergée  Animaux habitant dans la végétation  Faune benthique (zoobentos) 9. Ichtyofaune

On pourra présenter les données de diverses manières, par exemple : a) En dressant la liste des espèces, avec nom scientifique, nom commun officiel et nom vernaculaire ; ou b) En regroupant les espèces par communauté, association, etc. par exemple selon : • Le type d’alimentation • L’habitat occupé • Etc. ; c) En les regroupant selon des critères piscicoles, par combinaison de catégories telles que : • Poissons d’intérêt commercial • Poissons intéressant la pêche amateur (poissons de sport, poissons pour la friture) • Poissons fourrage • Poissons communs (ordinaire) • Poissons nuisibles • Poissons désirables • Poissons indésirables, etc. ; ou encore d) En traitant chaque espèce de façon assez poussée (S’inspirer des rubriques ci-après)  Nom (scientifique, commun, vernaculaire)

 Répartition (dans le lac)

o Caractéristiques écologiques de la zone o Répartition des diverses formes (Aires occupées par les œufs, les larves et autres formes juvéniles, avec variations annuelles, et variations saisonnières pour les formes qui chevauchent sur plusieurs saisons. Aires occupées par les formes adultes, avec variations saisonnières et annuelles.)  Bionomie et cycle évolutif o Reproduction  Maturité (âge et taille)  Fécondité  Frai (saisons, fréquence, heures, etc.)  Frayères o Développement larvaire o Adultes  Longévité  Rusticité  Compétiteurs  Prédateurs  Parasites et maladies o Nutrition et croissance  Alimentation  Nourriture  Coefficient de condition  Rapport croissance/âge o Ethologie  Migrations et déplacements locaux  Rassemblement en bancs  Comportement en matière de reproduction 10. Autres vertébrés (On peut accorder à ces animaux un traitement comparable à celui qui a été adopté pour le poisson au point 9. Insister sur les rapports entre ces animaux et les pêcheries) 11. Etude des populations de poissons  Structure o Proportion relative des sexes o Composition par âge o Composition par taille  Taille et densité o Taille moyenne o Fluctuations de la taille o Densité moyenne o Fluctuations de la densité  Natalité et recrutement o Natalité o Taux de natalité  Mortalité, morbidité o Taux de mortalité o Facteurs ou conditions affectant la mortalité o Facteurs ou conditions affectant la morbidité o Rapport entre morbidité et taux de mortalité  Dynamique des populations  Rapport entre la population et la communauté et l’écosystème, production

biologique, etc. 12. Exploitation  Pêche commerciale o Nombre de pêcheurs o Matériel de pêche  Engins  Bateaux o Zones de pêche  Emplacements géographiques  Profondeurs exploitées o Campagnes de pêche o Opérations de pêche et résultats  Effort et intensité  Sélectivité  Captures, apports (statistiques) o Transformation o Distribution o Commercialisation o Octroi de licences ou de permis  Pêche sportive (Pour étudier l’exploitation des poissons de sport, on procède généralement à une enquête par sondage, le plus souvent auprès des pêcheurs) o Sujets sur lesquels porte l’enquête par sondage menée auprès des pêcheurs  Pêcheurs  Effectif  Catégories (selon l’âge, le sexe, l’origine géographique, les espèces recherchées, le matériel employé)  Engins et méthodes de pêche  Composition par espèces des captures  Composition par taille des captures  Effort et intensité de pêche (heures-hommes, etc., de pêche, nombre de pêcheurs ou d’heures-hommes par unité de superficie, etc.)  Rendement de la pêche (captures par unité d’effort : jours- pêcheurs ou heures-pêcheurs, campagnes-pêcheurs  Récolte (prise totale exprimée en nombre ou en poids ; captures par unité de superficie, etc.)  Répartition et caractéristiques de la pêche (selon la géographique, la saison, l’heure de la journée, etc.) (En sus des types de renseignements ci-dessus, il peut être également important d’exprimer en argent la valeur économique de la pêche amateur sportive pratiquée dans un lac [ou dans n’importe quel plan d’eau]. Cette évaluation d’ordre économique nécessite le rassemblement de diverses données, telles que celles qui sont énumérées ci-après). o Valeur économique  Nombre de pêcheurs  Nombre de jours de pêche  Dépenses par pêcheur et par sortie ou campagne, ventilées comme suit :  Articles de pêche et autre matériel

 Dépenses pour les voyages, le transport, la nourriture, le logement, etc.  Licences, permis, location  Autres frais  Pêche de subsistance (Enumérer, en s’inspirant des points des autres types de pêche ci-dessus, toutes les données qu’il est souhaitable ou possible de rassembler) 13. Aménagement et réglementation des exploitations

 Règlements o Campagnes de pêche o Taille limite o Périodes de fermeture (journalière, hebdomadaire, saisonnière. etc.) o Restrictions fondées sur le sexe, l’état, etc. du poisson o Secteurs où la pêche est interdite ou limitée o Restrictions intéressant les engins ou bateaux de pêche

 Action sur les éléments physiques du milieu o Régulation de l’apport des affluents et du déversement des émissaires o Action sur les niveaux des eaux o Lutte contre l’érosion et l’envasement o Passes à poissons o Elimination ou édification d’obstacles aux mouvements des poissons o Grilles à poissons o Amélioration des frayères o Construction d’abris, etc. o Amélioration de l’habitat dans les affluents ou les émissaires

 Action sur les éléments chimiques du milieu o Lutte contre la pollution o Régulation de la salinité o Fertilisation

 Action sur les éléments biologiques du milieu o Lutte contre les plantes aquatiques o Apport de nourriture (végétaux, et invertébrés) o Déversement de poissons fourrage

o Lutte contre les maladies et les parasites o Interventions en matière de prédation et de compétition o Interventions sur les populations  Repeuplements et alimentation o Repeuplements initiaux o Repeuplements d’entretien o Alimentation o Introduction d’espèces exotiques  Autres méthodes et mesures 14. Discussions et conclusions 15. Recommandations 16. Bibliographie 17. Annexes (données, cartes, photographies, graphiques, tableaux, études spéciales, etc., présentés à l’appui du travail)

ANNEXE 03 : AFFILIFATION PRESENTATION DE L’UFP Depuis 1996, l’Unité de Formation Profesionnalisante (UFP) au sein de la Faculté des Sciences de l’université de Mahajanga forme des étudiants pour être spécialiste en Agriculture, Elevage, Crevetticulture (Aquaculture actuelle) et récemment en environnement. Ils sont admis à la formation qui dure trois ans, les étrons titulaire du baccalauréat de série scientifique, pour les trois premières options et de plus série A2 pour la quatrième option. Deux stages sont intégrés au cursus :  Le premier d’une durée d’un mois est organisé à l’issue de la deuxième année de l’UFP ; son but essentiel est d’établir une premier contact avec le monde professionnel et de mettre en relation l’enseignement théorique avec la connaissance sur les réalités des entreprises. Ils donnent lieu à un rapport et à une notation.  Un deuxième stage de durée plus long de trois mois, effectué à l’issue de troisième année constitue un part important du cursus. Il conduit à l’acquisition de savoir faire spécifique et donne lieu à une Mémoire une soutenance et notation qui interviendrons de façon décisif dans l’obtention de diplôme de Licence en Science, option Agriculture, Elevage, Aquaculture et Environnement. A l’issue de la formation à l’UFP, le diplôme seront capable de :  Tenir un poste d’encadrement technique au sein de l’unité de production  S’investir à la création de PME et PMI ;  Assisté sur le programme de développement rural.

1) PRESENTATION DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE APPLIQUE AU DEVELOPPEMENT RURAL (CENRADERU) FOFIFA. A l’heure où les problèmes causé’ par la récession mondiale ne cessent d’entrainer une baisse considérable des cours des produits de base, la plupart des pays africaine, dont Madagascar ne pourraient prétendre assurer la stabilité de leur économie qu’en optant pour la croissance de leur produit agricole. Pour assurer une telle option, Madagascar possède une Centre National de Recherche Appliqué au Développement Rural, connu sous l’abréviation FOFIFA, créée en 1974, après le départ des Institut de Recherche étrangère vers 1970. Le FOFIFA, en effet, est de jouer un rôle fondamentale celui de « servir le développement rural » Il a pour mandat de produire des résultats de recherche susceptible d’exploitation et mise à la disposition des diffèrent utilisateur finaux, comme les operateurs économiques, les paysan et les étudiants. Il contribue également à la mise en œuvre de la politique national de Recherche sur le développement rural pour favoriser l’augmentation des exportations des produits agricole malgache.

ANNEXE 04 LISTE DES AUTORITES RENCONTRES

RAMANANTSOA Georges Eugène, Planificateur-Concepteur, Secretaire Génerale de la Region Sofia

RENE Administrateur Civile en Chef, Chef District de Mandritsara

RAZAFIMAHATRATRA Tavandraina, maire de la Commune rurale de Kalandy

ROMAIN,Maire de la Commune rurale PontSofia

RAZAFIMAHEFA RABENIRINA, Maire de la Commune rurale Marotandrano

FIHEVERANA, Adjoint chef FKT Ankasina

LAINOUDINI Momad, Adjoint Chef Fkt Antsatramahalaza

RAVELOMANASINA Thomas, Chef Fkt Ambalafary