Des Pensées Éclatées De Loteur De Sélignes 8007 -Le 4 Mai 2009
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1 Fichiers 1tart 95 frag.8007-8137, 1tart96 frag 8138-8212, 1tart97 frag. 8213-8279 Fichier 1tart 95 : fragments -8007-8137 (avril-mai 2009) des pensées éclatées de Loteur de Sélignes Autorisation : Les Editions Dubois pour la Mère Nicolas autorise ses correspondants à transférer à qui bon leur semblera la Livraison ci- dessous reproduite des œuvres de Loteur de Sélignes. Notes du Traducteur -Rappel des contraintes proposées à Loteur par Fréréné (en nombre de pieds, ou syllabes) : (xxxxx – xxx – xxxxx), ou : (xxxxx – xxx – xxxxx –xxxxxx-xxxx), ou : (xxxxx – xxxxxxx – xxxxx – xxxxxxxx – xxxxxxx), ou : (xxxxx – xxxxxxx – xxxx –xxxxx), soit 5 3 5, ou 5 3 5 6 4, ou : 5 7 5 7 7, ou : 5 7 5 4 5 -Le signe * signifie que, malgré sa bonne volonté, Loteur n’a pas réussi à (ou exceptionnellement n’a pas voulu) respecter la contrainte qu’il a choisie parmi les quatre répertoriées ci-dessus. Avertissement suivi d’un blâme : les personnages de ces histoires ressemblent tous, d’une façon ou d’une autre, à des personnages réels, mais sont fictifs : ressemblance n’est pas identité. Qu’on se le dise ! Rappel : Il a été tiré de cet ouvrage Π exemplaires numérotés de zéro à ππ et réservés à la fourmille de Loteur. Tout droit de reproduction clonale ou gamétique, sexuée ou non réservé pour tous pays y compris Balis. Pour l’édition française ©Loteur P. Pour l’édition tadjique-kirguise ancien et motopposé : © Loteur de Séligne. Et à tout hasard : ®, ça peut toujours servir. Parachevé de comprimer sur les presses de la cécité, pour les Editions de la Mère Nicolas, Gnik – Gnak – Gnouf, le 14/07/1789, à défaut d’un calendrier résolument athé au jasmin. 8007 -Le 4 mai 2009, à 5h25, Loteur a fini d’écrire (citation et commentaire ) : Mon cher Vi-Fi, Après mon nouvel échec dans mon projet de lancement de mon site, j’ai vraiment le moral à zéro. Je regrette d’avoir gaspillé les heures que tu m’as consacrées samedi à redistribuer mes fichiers, alors que ceux- ci étaient en fait déjà rangés, je l’ai vérifié depuis, d’une façon tout à fait acceptable sous le répertoire 02/livraisons 2009. Après ton départ, (que j’avais outrageusement retardé !), je me suis attelé à la tâche et j’y ai passé la moitié des nuits de samedi à aujourd’hui, plus toute la journée de dimanche, et j’ai au moins obtenu ce résultat que les deux rubriques « sélignes » et « sérécy » sont prêtes à l’emploi, autant que je puisse en juger, ce qui me conforte dans l’idée peut-être illusoire, que je ne suis pas loin du but ! Aussi je me demande si, pour me sortir de la déprime dans laquelle je me sens tomber (« tout ce travail pour rien ! »), il ne serait pas possible, avant l’été, de lancer le site avec ces deux seules rubriques pour commencer. Je t’en prie, aide-moi. Ce matin mon moral est d’autant plus bas que, malgré tous mes efforts, d’une part je n’ai toujours pas compris comment fonctionnent et comment manipuler les fichiers d’internet explorer en html, et que j’ai donc totalement échoué dans la mise en place de la rubrique « séchançon », ayant même un temps coincé mon ordinateur, un blocage dont je n’ai réussi à le sortir qu’après des heures d’efforts ! et d’autre part, tu n’as pas eu le temps d’installer Mozilla sur mon deuxième ordinateur, ce qui signifie que je ne pourrai sans doute pas lire mon courriel de tout l’été. Que faire ? J’en suis malade de ma nullité ! Je sais bien que je dois tous les jours me chanter qu’il n’est pas de sauveur suprême et que l’internaute doit se sauver lui-même, mais rien n’y fait : j’ai l’impression de me noyer. Cela fait si longtemps que je travaille à ce projet de site ! Combien de temps ai-je passés à écrire et mettre en forme les textes que je lui destine. Je voudrais tant que tout ceci ne soit pas totalement en vain, comme semble l’avoir été, au vu de la situation de la planète, tous les efforts qu’ont déployés, mille fois plus courageux que moi, ceux qui ont voulu une société débarrassée des vices héréditaires du capitalisme. Je t’écris donc en désespoir de cause, en te remerciant encore de tout ce que tu as déjà fait pour m’aider personnellement, et peut-être aussi, étant donné la nature des textes que je veux toujours, contre vents et marées, placer sur mon site, pour la cause à laquelle nous n’avons, ni l’un ni l’autre renoncé. Pour les œuvres de Loteur, quelle Différence entre une Corbeille à papier et Un site web ? 8008 -Commentaire et citation 1 -Le commentaire Sur cette image (voir ci-dessous –NdT), il y avait, devant, en gros : Mao. Un peu derrière en biais, et en moins gros (par respect de la perspective) : Staline. Et entre les deux, au-dessus, et déjà beaucoup plus petit : Hitler. 2 Le titre était : « Hitler, Staline, Mao. 100 millions de morts : comment, pourquoi ? » Le magazine était destiné à la jeunesse. Sur cette image, il n’y avait aucun des tortionnaires en chef de l’histoire du colonialisme. Aucun. Même récent et de ce fait, parfaitement visible à l’œil exercé de l’historien. Aucun Churchill. Aucun Roosevelt. Aucun Truman. Aucun De Gaule. Aucun Mitterrand. Aucun Bush. Aucun commanditaire de l’extermination des Amérindiens ou de la moitié du Rwanda. L’Empereur du Japon s’était évaporé et l’on voyait très bien qu’Hitler, rapetissant à vue d’œil, était en train de le faire. Et plus ceux-là s’évanouissaient, plus les deux autres grossissaient : ils étaient en effet les symboles toujours vivants de ces « millions de morts du communisme » qui n’étaient pourtant, en vérité que ceux « des ennemis du communisme ». Un jour, Tartempion Olibrius avait dit à Belle : « Je compare l’Union Soviétique à un arbre. Un arbre magnifique. Un arbre qui est mort sous l’effet d’une peste qui l’a rongé de l’intérieur. On ne la voyait pas. Surtout quand on ne voulait voir que l’arbre. Quand tout à coup une branche entière en jaunissait, et quand la tempête l’avait cassée, on voyait bien alors que le bois en avait été pourri de l’intérieur. L’arbre avait poussé dans des conditions terribles. Héroïquement ! La foudre l’avait brûlé sur une grande longueur, jusqu’aux racines et des champignons du bois, une sorte de chancre lucifuge avaient proliféré sur la blessure. C’était ça, l’Union Soviétique. Est-ce que tu confondrais l’arbre magnifique avec la pourriture qui le ronge et finira par l’abattre ? C’est pourtant cette confusion que l’on tente de nous imposer à propos de l’Union Soviétique, et pire, à propos du communisme. Et cette confusion est exactement l’inverse de celle que firent les communistes d’avant le rapport de Khrouchtchev : ils ne voulurent voir que l’arbre et nièrent l’existence de la pourriture qui le rongeait. » Ce n’est pas un hasard si le personnage de Mao est le plus important sur l’image. Car non seulement il y est en prétendu symbole du communisme, mais il y est aussi parce que la Chine est aujourd’hui le concurrent capitaliste principal de l’impérialisme des Etats-Unis et de ses vassaux. Ce n’est pas un hasard non plus si ce thème des « horreurs du communisme » occupe l’actualité des media. En effet, le capitalisme est plongé dans une profonde crise dont les conséquences sont dévastatrices pour la vie de milliards de personnes. Aussi, comme en France en 1871 ou en Russie en 1917, ou en Chine dans les années quarante, l’idée révolutionnaire risque de s’emparer des peuples. Il faut empêcher ça. Si tu veux savoir La différence entre le Capitaliste et Le socialisme, compare Haïti avec Cuba. Allez ! Te dégonfle Pas : compare, par exemple, La mortalité Infantile et l’espérance De vie entre ces pays. Et tiens compte aussi Du fait que Cuba est soumis A un blocus depuis Des décennies. 3 2 -La citation Science et Vie Junior mai 2009 (n°236) Cent millions de morts à eux trois ! Personne n’a fait pire dans l’histoire humaine. Pourquoi ? Comment ? La recette n’est pas si compliquée. Prenez un individu doué sous certains aspects mais paranoïaque, frustré et incapable d’empathie. Laissez-le s’emparer d’un pouvoir absolu. Faites-le adhérer jusqu’au fanatisme à une idée qui prétend transformer l’homme et la société : la « race pure » ou le communisme, au choix. Versez ce cocktail détonnant sur des circonstances LE TRIO exceptionnelles, révolution, guerre ou crise économique. ASSASSIN Le résultat : un océan de crimes Concours de beauté. Blocus de Cuba : ils l’affament Puis s’horrifient : voyez Comme elle est maigre ! Ils lui font la guerre Puis s’indignent : « Voyez comme elle est Antidémocratique, Militarisée ! »* 8009 -Redite -6130 : Une citation sans commentaire (j’oserais pas ?) Misère sociale et intelligence politique « Il est faux que la misère sociale engendre l’intelligence politique ; tout au contraire, c’est le bien-être social qui produit l’intelligence politique . L’intelligence politique est une spiritualiste, et elle est donnée à celui qui est déjà fortuné, à celui qui a déjà les pieds bien au chaud… Plus l’intelligence politique d’un peuple est développée 4 et répandue, plus le prolétariat gaspille – du moins au début du mouvement – ses forces dans des émeutes irréfléchies, infructueuses et bientôt noyées dans le sang.