BRGM DEPARTEMENT DE LA Syndicat Intercommunal des Eaux de

Périmètres de protection des captages d'eau potable

Dossier préparatoire

Ch. LEGER

Janvier 1993 R 36631 LOR 4S 93

Document public Département de la Moselle Syndicat Intercommunal des eaux de SEINGBOUSE Périmètres de protection des captages d'eau potable

DOSSIER PREPARATOIRE

RESUME

Le Conseil Général de la Moselle a chargé l'hydrogéologue du BRGM Lorraine d'élaborer des dossiers préparatoires pour définir les périmètres de protection des captages AEP de Moselle.

Ce rapport conceme les captages du S.I.E. de Seingbouse : il s'alimente en eau par deux forages dans la nappe des grès du Trias inférieur, en limite d'affleurement sur la bordure Sud du Bassin Houiller.

- La ressource disponible est suffisante. - La qualité est conforme aux normes, après déferrisation. - La vulnérabilité de la ressource est très faible au F4 (protection marneuse) et moyenne au F2 (zone urbaine en affleurement, mais nappe profonde/sol).

Il est proposé de conserver ces captages et de les protéger suivant la réglementation en vigueur. SOMMAIRE

1 , INTRODUCTION

2 . PRESENTATION 6 2.1. SITUATION DES CAPTAGES 6 2.1.1. Situation géographique et administrative 2.1.2. Morphologie et environnement 2.2. Alimentation en eau 7 2.2.1. Gestion 2.2.2. Installations 2.3. Caractéristiques DES FORAGES 9 2.3.1. Historique 2.3.2. Pompages d'essai 2.3.3. Etat des ouvrages et équipement

3 , CONTEXTE GEOLOGIQUE, PEDOLOGIQUE, HYDROGEOLOGIQUE 14 3.1. GÉOLOGIE, PÉDOLOGIE 14 3.1.1. Pédologie 3.1.2. Géologie 3.2. HYDROGÉOLOGIE 16 3.2.1. Structure de l'aquifère 3.2.2. Caractéristiques hydrodynamiques 3.2.3. Bassin d'alimentation des forages 3.2.4. Arrêt des exhaurés

4, VULNERABILITE 19 4.1. QUALITÉ DE L'EAU 19 4.1.1. Forage 2 4.1.2. Forage 4 4.1.3. Bilan ionique 4.1.4. Contrôle réglementaire 4.2. ENVIRONNEMENT 21 4.2.1. Forage 2 4.2.2. Forage 4 4.3. VULNÉRABILITÉ 23 4.3.1. Forage 2 4.3.2. Forage 4

CONCLUSIONS 24 Département de la Moselle Syndicat Intercommuinal des eaux de Seingbouse Périmètres de protection des captages d'eau potable

DOSSIER PREPARATOIRE

1, INTRODUCTION

Par délibération en date du 28 juin 1988, le Conseil Général de la Moselle a décidé de se porter maître d'ouvrage avec l'aide financière de l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse, pour l'établissement des dossiers préparatoire et réglementaire des périmètres de protection des captages alimentant en eau les collectivités du département

Il a chargé, par commande du 27 août 1992, l'hydrogéologue agréé du BRGM (Monsieur Cl. MAïAUX) d'élaborer ces dossiers, en particulier celui concemant les forages du Syndicat Intercommunal des eaux de Seingbouse (cf. délibération du Comité Directeur du 6 décembre 1991).

Une visite détaillée des lieux a été effectuée par l'hydrogéologue le 3 novembre 1992, en compagnie de Monsieur MULLER, secrétaire de la mairie de Seingbouse et secrétaire du Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse, et Monsieur HILL, chargé de l'entretien des installations. 2. PRESENTATION

Le Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse dispose de trois forages pour son approvisionnement en eau potable :

- le forage n° 1 : il n'est plus en service,

- le forage n° 2 : exploité depuis longtemps,

- le forage n° 4 : récemment exploité.

Un troisième ouvrage, dit forage n° 3, avait été réalisé en février-mars 1986 au Nord- Est de la localité de Seingbouse. Les résultats de l'analyse de l'eau, prélevée à la nappe des grès du Trias inférieur en fin d'opération, ont révélé qu'elle n'était pas conforme aux normes chimiques de potabilité : dureté élevée, teneur en chlorures de sodium excessive et teneur en sulfates et calcium non négligeable. La décision a donc été prise d'abandonner l'ouvrage et de l'obturer par cimentation sur toute la hauteur.

2.1, SITUATION DES CAPTAGES

2.1,1, Situation géographique et administrative

Les forages n° 1 et n° 2 sont dans un enclos, à une vingtaine de mètres l'un de l'autre,

à droite de la route départementale n° 80 menant à Freyming-Merlebach à 1 km au Nord du bourg de Betting-lès-Saint-Avold - rue Principale.

Le forage n° 4 est implanté à 900 m environ du centre de Betting, en direction du Nord-Ouest sur les hauteurs du Rostbom. On y accède par le chemin communal de Betting- lès-St-Avold à Hombourg-Haut.

L'implantation de ces trois ouvrages est reportée sur un extrait de la carte IGN n° 3513 E au 1/25.000 (annexe la) et sur des extraits cadastraux au 1/1.000 (annexes Ib et le).

Le tableau suivant récapitule les principales données d'identification et localisation des forages : OUVRAGE FORAGE FORAGE FORAGE

Numéro National 165-4-15 165-4-41 165-4-45

Coordonnées Lambert (Zone Nord I) X 926.62 926.60 915.94 Y 169.05 169,00 168.35 Z 220 m (EPD) 222 m (EPD) 302 m (EPD)

Commune Betting-lès-St-Avold Betting-lès-St-Avold Bctting-lès-St-Avold

Appellation locale Forage n® 1 Forage n" 2 Forage n" 4

Section 8 8 5

Parcelle 109 109 342

Propriétaire du terrain SIE de Seingbouse SIE de Seingbouse SIE de Seingbouse

Occupation des sols MARNU MARNU Zone A (constructible) ZoneN approuvé par délibération du CM le 30.1 1.1990 (non constructible)

2,1,2, Morphologie et environnement

Les forages n" 1 et n° 2 sont en fond de vallon (drainé par le ruisseau du Dotelbach) en zone urbaine : de nombreuses habitations ont été construites le long de la rue Principale, ainsi que sur le versant Ouest de Tannelberg. Le versant Est du vallon du Dotelbach, très abrupt, est couvert de forêt.

Le forage n° 4 est à flanc de coteau ; il a été implanté en zone rurale.

2.2, ALIMENTATION EN EAU

2,2,1, Gestion

La création du syndicat intercommunal des eaux de Seingbouse date de 1961-1962. Le réseau a été mis en service en 1969 et sa forme définitive date de 1970. Ce syndicat alimente quatre communes : , Seingbouse, Heruiville et . Les consommations sur les trois demières années sont les suivantes

Commune Farschviller Seingbouse Loupershouse TOTAL

Population 1225 1726 818 853 4 622

Nombre d'abonnés en 1992 372 522 254 274 1422

1989 55 656 74 551 36 000 38 429 204 636

Consommation 1990 55 748 73 654 36 025 37 127 202 554

1991 54 881 76 330 35 752 36 952 203 916

Consommation journalière m3/jour moyenne en 1991 150 210 98 101 560

Consommation journalière l/jour et par moyenne en 1991 habitant 123 121 120 119 121

On constate que les consommations en eau siu" les quatre communes n'évoluent pas au cours des trois demières années. Il n'y a d'autre part pas de variations saisonnières de la

population. Les débits de pointe durant les week-end peuvent aller jusqu'à 1 300 m^/jour, soit un coefficient de pointe de 2,3.

En moyenne, le forage n" 2 de Betting produit 330 m^/jour : il est en service depuis 1976, année au cours de laquelle fut arrêté l'exploitation régulière du forage n° 1. En effet, compte tenu de l'abaissement du niveau piézométrique de la nappe des grès résultant des exhaurés minières, le débit maximum d'exploitation de l'ouvrage n'exédait pas 10 à 15 m^/h, du fait du dénoyage de la pompe.

Depuis fin décembre 1991, début janvier 1992 le syndicat a mis en service le forage F4 afin de satisfaire à l'ensemble des besoins de la collectivité. Les appoints entre 1976 et 1992 se faisaient par l'intermédiaire du syndicat de Winbom (interconnexion au réseau de Betting) et le District Urbain de (entre Theding et Farchviller).

Le F4 a produit 308.170 m^ en 1992 et 343.974 m^ en 1993, soit 940 mVj. en

moyenne avec des pointes à 1 500 m^/j. Le total prélevé par Fl et F4 a été de 370.000 m^ en 1992 et 380.000 m^ en 1993, soit 1.010 et 1.040 m3/j. Les consommations ces mêmes années ont été de 203.350 m^ (557 m^/j) et 189.232 m3 (520 m3/j).

Le rendement du réseau est à améliorer.

Dans l'avenir, les t>esoins ne devraient pas évoluer dans de grandes proportions. Les deux forages suffiront largement à satisfaire la demande du syndicat, surtout si le rendement est amélioré.

2,2,2, Installations

Les eaux du forage n° 2 sont refoulées vers une bâche de reprise de 120 m^, puis, à l'aide de deux pompes de reprise, fonctionnant en secours l'une de l'autre, vers le réservoir principal dit réservoir de Seingbouse d'une capaciété de 500 m^, situé au lieu-dit des Neuves Terres. Les installations de relevage sont construites dans la même parcelle clôturée que le forage n° 2.

Les eaux du forage n° 4 seront refoulées vers une station de traitement, située à proximité immédiate du forage, pour qu'elles soient déferrisées, puis dans une bâche de reprise. Elles seront dirigées ensuite directement vers le réservoir principal de Seingbouse.

Le deuxième réservoir dit réservoir secondaire de Loupershouse, d'une capacité de 500 m3, est implanté au Sud-Est du réseau. Son remplissage est assuré par le premier réservoir : ces deux réserves semi-enterrées sont en équilibre. Ils ont chacun une réserve à incendie.

Le syndicat de Seingbouse projette la constmction d'un deuxième réservoir principal dont la capacité serait comprise entre 500 et 750 m^.

Le plan du réseau est foumi en annexe 2.

Il existe une interconnexion du réseau du SIE de Seingbouse avec le réseau AEP de Betting-lès-St-Avold et celui du District de Forbach.

2,3, CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES CAPTAGES

Nous nous intéresserons aux trois captages actuellement équipés. 10

2,3,1, Historique

Les coupes géologique et technique des trois forages sont jointes en annexe 3a - 3b et 3c.

N° de l'ouNTage 165-4-15 165-4-41 165-4-45

Date d'exécution 19/07/63 au 22/1 1/63 09/10/75 au 16/02/76 20/10/87 au 30/03/88

Mode d'exécution Trépan Battage - Trépan molettes Rotary tricône

Maître d'ouvrage SIE Seingbouse SIE Seingbouse SIE Seingbouse

Maître d'oeuvre DDA : subdivision de DDA : subdivision de DDA : subdivision de Saint-Avold Saint-Avold Saint-Avold

Enu-eprise Cenlrifor (F. 67) Jacob und Sôhne (RFA) Forages (F.33)

Profondeur 111m 200 m 350 m

Géologue L. SIMLER - SGAL L. SIMLER - SGAL Cl. MAÏAUX - BRGM Rapport final dc Rapport de surveillance Compte rendu de surveillance géologique - géologique du forage de surveillance hydrogéolo¬ Forage dc Betting-lès-St- Betting-lès-St-Avold - gique du forage d'exploi¬ Avold - Syndicat des Eaux Syndicat des Eaux de tation en eau potable dit dc Seingbouse (Moselle) Seingbouse (Moselle) "F4" à Bctting-lès-St- 15/07/65 27/08/1976 Avold. Juin 1990. SGR/LOR N» 90/84

2,3,2, Pompages d'essais a) Forage n° 1 Un pompage d'essai de longue durée (210 h 45) du 2/07/64 au 9IQ1I6A, dont les principales caractéristiques sont récapitulées dans le tableau ci-après, avait permis de déterminer un débit d'exploitation maximal de l'ouvrage, de l'ordre de 25 m^/h (annexe 4a). 1 1

Niveau d'eau statique : 39,20 m

Débits successifs 7,5 m3/h niveau d'eau abaissé à 46,50 m 12,5 m3/h ft 48,50 m 17,8 m3/h tl 51m 22,3 m3/h ft 55,50 m 27m3/h ft 59,00 m 31,6 m3/h tt 61,00 m 36m3/h tf 65,50 m 37,4 m3/h ft 66,50 m 42,8 m3/h It 72 m 41,8 m3/h It 73 m 48,6 m3/h If 79 m 49,9 m3/h tf 79,50 m 48,6 m3/h ft 79 m

Parallèlement aux exhaurés minières de bassin houiller de Merlebach, la piézométrie a

chuté :

Date Niveau statique m/sol

02/07/64 39,20 m

20/07/66 40,82 m

28/07/77 59.70 m

11/08/89 72,40 m

Cet abaissement du niveau de l'eau dans le forage a contraint le syndicat a diminuer le débit d'exploitation de l'ouvrage jusqu'à 10 m^/h puis a l'arrêter complètement en 1976 parallèlement à la mise en service du forage n° 2, plus profond. b) Forage n° 2 La courbe caractéristique du forage (annexe 4b) a été établie pour les valeurs pseudo- stabilisées de la fonction débit/rabattement à la fin de chaque palier. Les points s'alignent sur une droite jusqu'à un débit légèrement supérieur à 40 m^/h puis on note une inflexion notamment^ 51,4 m^, montrant qu'on atteint alors le débit critique. 12

Le débit spécifique est de 1,22 m^/h/m.

Le débit d'exploitation maximal a été choisi à 40 m^/h amenant le niveau de l'eau à - 104 m. Le géologue préconisait au moment du pompage d'essai d'installer la pompe à une profondeur de 120 à 126 m.

En 1981, l'ouvrage était exploité à raison de 40 m^/h pendant 22 h/jour. Son débit

spécifique ne dépassait pas 1 m^/h/m.

Actuellement (1992), le forage est équipé d'un groupe electro immergé de marque GUINARD. La pompe débite 21 m^/h et fonctionne 15 à 16 heures par jour. Elle a été placée à une profondeur de 160 m traduisant ainsi une baisse du niveau de la nappe captée confirmée par les mesures de piézométrie collectées pour la réactualisation de la carte piézométrique en 1991 de la région des Houillères.

La pompe peut encore être abaissée de quelques mètres dans l'ouvrage bien qu'elle sera, comme c'est le cas actuellement, au droit des crépines du tubage. Dans les conditions de la piézométrie 1991, le forage n° 2 semble être exploité à sa capacité maximale de production.

c) Forage n° 4 Un pompage en continu à débit constant puis par paliers (essais du 14 au 21/06/88) a

permis de tracer la courbe caractéristique de l'ouvrage (annexe 4c) : les données recueillies sont rassemblées dans le tableau ci-après. Les mesures du niveau piézométrique sont données par rapport au repère à 0,7 m/sol. 13

N" palier Date Durée (h) NS(m) Niv. dyn. Rabat. Débit Q/s s/Q fm palier s (m) Q (m3/h/m) (m/m3/h) (m) (m3/h) pompage 14.06 à 0 188,62 continu à 10 h au 24 - 229.46 40,84 83,7 2,05 0,488

débit 20.06 à 48 - 230,26 41,64 83.7 2.01 0.497 constant 18 h 96 - 230,80 42,18 82.6 1.96 0.510

144 - 230,95 42,33 82.6 1.95 0,512

156 - 230,75 42,13 82.6 1,96 0.510

20.06 à 18 h au

1 21.06 à 12 - 212,88 (24.26) 64.4 (2,65) (0.377) 6h

21.06 à 6 h au

2 21.06 à 12 - 208,53 19.91 43,6 2,20 0,456 18 h

21.06 à 18 h au

3 21.06 à 3 - 199,21 (10,59) 18,3 (1.73) 0,578 21 h

On retiendra un débit spécifique de 1,9 m3/h/m.

Dans de telles conditions la pompe d'exploitarion du forage doit être placée comme suit :

- pour un pompage à 80 m3/h : pompe vers 260 m/sol,

- pour un pompage à 100 m3/h : pompe vers 280 m/sol.

2,3.3, Etat des ouvrages et équipement

a) Forage n° 1 Le forage semble toujours être équipé d'une pompe électro-immergée (marque et type inconnus) qui, faute de fonctionner régulièrement, doit être grippée. La tête de forage est recouverte d'une toile métallique non étanche. On observe au fond de la fosse une hauteur d'environ 20 à 30 centimètres d'eau, ce qui indique qu'aucun dispositif de vidange n'a été prévu. L'accès à cette fosse se fait par un capot en fonte non étanche à même le sol. Il est "protégé" par des parpaings non scellés disposés autour. 14 b) Forage n° 2 L'équipement est décrit dans le paragraphe n° 232.b

La tête de forage est découverte, mais elle est protégée par un caigneau en béton : l'accès intérieur se fait par une plaque fermée par un cadenas. Le forage est équipé d'un compteur totalisateur, et au niveau de la station de pompage d'un robinet (piquage sur canalisation) pour les prélèvements d'eau. L'ouvrage et la superstmcture sont en très bon état. L'ensemble des installations est dans une parcelle clôturée. c) Forage n° 4 Le forage est équipé d'un groupe électro-immergé PLEUGER PN 83, à une profondeur de 300 m, qui débite actuellement 56 m^/h. Le syndicat envisage de passer à un débit d'exploitation future de 95 à 100 m^/heure. La pompe fonctionne selon les besoins de 9 à 10 heures par jour. Sa courbe caractéristique est donnée en annexe 5. La tête de l'ouvrage est protégée par un caigneau en béton (voir annexe 6). Au moment de la visite, les travaux de construction de la station de traitement (capacité 100 m^/heure) et de la bâche de reprise étaient en cours.

3, CARACTERISTIQUES GEOLOGIQUES, PEDOLOGIQUES ET HYDROGEOLOGIQUES

3,1, GEOLOGIE ET PEDOLOGIE

3,1,1, Pédologie

Au niveau des Fl et F2, le sol est constitué par les limons argilo-sableux du ruisseau, sur 2 à 5 m d'épaisseur, reposant sur les grès des Couches intermédiaires.

Au niveau du F4, à flanc de coteau, le sol est constitué par la partie altérée du substratum argifeux du Muschelkalk moyen. 15

3,1,1. Géologie

La région de Betting-lès-St-Avold appartient au compartiment effondré de l'anticlinal de Lorraine en relation avec la faille de St-Avold-Hombourg, située au Nord. La cote, entaillée par le ruisseau de Dotelbach, résulte du l'érosion et du décapage jusqu'au grès vosgiens des terrains du Muschelkalk par les ruisseaux s'écoulant vers le Nord-Est, c'est-à- dire la Rosselle et le Riston.

Les formations en affleurement appartiennent en totalité au Trias.

Dans la vallée du Dotelbach Ruisseau, du Sud (Henriville) au Nord (Betting-lès-St-

Avold), elles sont représentées par :

- les mames irisées inférieures (p.p.) KEUPER inférieur

- la dolomie limite [environ 8 m] ^ - les marnes intermédiaires [12 à 15 m] L. LETTENKOHLE - la dolomie inférieure [environ 12 m] J

- le calcaire à Térébratules avec ^ - le calcaire à Cératites [35 à 40m] L. MUSCHELKALK supérieur - le calcaire à Entroques [8 à 10 m] J

- les couches blanches [4 à 5 m] "i - les couches grises [environ 60 m] L. MUSCHELKALK moyen - les couches rouges ou bariolées [26 à 28 m] J

- la dolomie à Myophoria orbicularis [4 à 6 m] \ x/fTTcr-unr t'Ai l' - les marnes à Myacites et le grès coquillier [40 à 45 m] J MUbt^HbLKALK. inférieur

- le grès à Voltzia [10 à 12 m] 1 niivrrc axtct-ctxt - les couches intermédiaires [40 à 50 m] J BUNTSANSTEIN supeneur (Grès bigarrés)

: le ^r^f votfe'^p"30 ^3^0 m]" "' } BUKTSANDSTE.N moyen (Grt. vosgien)

Du point de vue structural, les cartes géologiques au 1/50 000 de St-Avold et (voir extrait - annexe 7) ne mentionnent, au droit de Betting-lès-St-Avold aucun accident important à part la faille de Hombourg. Les couches géologiques plongent rapidement vers le Sud-Est, dans le synclinal de . 16

3.2, CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

Les deux forages en exploitation captent la nappe des Grès du Trias Inférieur. Le forage F2 est situé en zone d'affleurement ; le forage F4, localisé sur le plateau, capte ces grès sous recouvrement imperméable du Muschelkalk moyen et inférieur.

3.2,1, Structure de l'aquifère

Le réservoir aquifère des Grès du Trias Inférieur stocke une nappe abondamment exploitée par les syndicats et les communes pour leur approvisionnement en eau potable.

Les Grès du Trias Inférieur affleurent dans la région située au Nord de l'axe St- Avold-Merlebach-Forbach et "plongent" vers le Sud-Est sous les terrains du Muchelkalk. Ils sont alimentés en eau douce par les infiltrations d'eaux météoriques au niveau de la zone d'affleurement au Nord. Les eaux venant des Vosges sont ici minéralisées (voir F3).

La carte piézométrique de l'annexe 8 montre que les forages se situent dans le cône de rabattement provoqué par les exhaurés minières du Bassin Houiller. Ce cône de rabattement de forme dissymétrique est n-ès déprimé au Nord-Ouest du fait de la faille (assez étanche) de St-Avold - Hombourg. La surface piézométrique se relève plus progressivement vers le Sud- Est où la pente de la nappe est de l'ordre de 1,7 %.

L'épaisseur totale de l'aquifère est d'environ 250 m.

3,2,2, Caractéristiques de la nappe des Grès du Trias Inférieur

Les paramètres hydrodynamiques de cette nappe sont calculés à partir des courbes d'évolution des niveaux dynamiques pendant les pompages d'essai.

a , Forage n° 2 Cet ouvrage a été testé du 11/02/16 au 27/02/76 soit pendant une durée totale de 75 heures dont 30 minutes de remontée. Le débit moyen de pompage est de 43 m^/h environ; 17

L'interprétation des courbes de descente et de remontée (annexe 9a) a permis de calculer

la transmissivité et la perméabilité de l'aquifère :

Descente Remontée

T m2/s 4.10-4 6,6.10-4

K m/s 2,7.10-6 4,5.10-6

E (m) = 145 m = 145 m

Ces valeurs sont moyennes pour le réservoir aquifère des Grès Vosgiens en nappe captive, mais 10 fois plus faibles que celles en affleurement des Grès de l'anticlinal.

b . Forage n° 4 Du 23/06/88 au 27/06/88, soit pendant 101 h 45, l'ouvrage a été testé à un débit d'exhaure de 82 m^/h en moyenne. La remontée du niveau d'eau a été suivie du 27/06/88 au 29/06/88 soit pendant 44 heures. Les données sont rassemblées dans les deux tableaux ci-après.

Descente :

Temps NS(m) Niv. dyn. Rabat, (m) Débit Q/s Observations écoulé (h) (m) (m3/h) (m3/h/m)

0 189.52 - - - -

6 - 226.28 36,76 82.62 2,25

12 - 227.18 37,66 82,62 2,19

24 - 229,40 39,88 82,62 2,07

48 - 230,12 40,60 82.62 2.03 stabilisation

72 - 230.14 40,62 82,62 2.03 apparente du NE

96 - 230.09 40,57 82,50 20,3

101 h 45 - 230,08 40,56 82,50 2,03 18

Remontée

Temps écoulé (h) NS(m) Niv. dyn. (m) Rabat, résiduel sr (m)

2 - 197,80 12.10

6 - 195,92 10.22

12 - 192.93 7,23

24 - 190,08 4,38

36 - 187,50 1.80

44 - 186,22 0.52

>48 185,70 - -

L'interprétation de la descente et de la remontée a été faite selon la méthode semi- logarithmique de Jacob (annexe 9b). Les paramètres hydrodynamiques de l'aquifère sont au droit du forage F4.

Descente Remontée

T m2/s 1.5.10-3 3.10-4

K m/s 1.1.10-5 2.3.10-6

E (m) 132 132

La transmissivité calculée à partir de la courbe de descente doit être fortement influencée par le passage de la fissure au droit de l'ouvrage (voir coupe géologique).

3,2,3, Bassin d'alimentation des forages

L'alimentation de ces forages est fortement influencée par les exhaurés minières qui rabattent très fortement la nappe au Nord-Ouest, le long de la faille principale de Hombourg.

D'après la prospection géophysique et les résultats sur le F3, l'eau de la nappe captive au Sud est minéralisée. L'eau douce, exploitée par les forages, provient donc essentiellement des infiltrations (passées et actuelles) des eaux de pluies sur les affleurements de grès, et des eaux ruisselées sur les coteaux mamo-calcaires venant s'infiltrer sur les affleurements de grès. 19

Parallèlement, il est certain que les eaux captives au Sud, du fait des exhaurés et des pompages, progressent vers le Nord et, à terme, risquent d'atteindre les forages, car du fait des exhaurés minières, les débits soutirés dans la nappe sur ce secteur sont bien plus importants que la réalimentarion en eau douce par les pluies et les ruisseaux.

Dans ces conditions, le bassin d'alimentation englobe : - le bassin versant du ruisseau de Betring, - les affleurements de grès au Nord.

En se basant sur un prélèvement maximal de 500.000 m^/an, un apport de 50 mm du bassin marno-calcaire et de 200 mm des affleurements ; cela représente 6 km^ de bassin amont et 1 km^ de grès. Sur cette base, le bassin d'alimentation en tracé annexe 10 (les apports par la nappe captive ne sont pas pris en compte ici, bien qu'existants).

3,2,4. Arrêt des exhaurés

L'arrêt de l'exploitation des mines de charbon de la région de Merlebach n'est prévu que pour l'horizon 2010. Le régime imposé à la nappe sera donc maintenu au moins pendant ces deux décennies ; après arrêt des exhaurés, la piézométrie devrait remonter grâce à l'infiltration des pluies en affleurement au Nord et à la pression de la nappe captive au Sud.

4. VULNERABILITE DE L'AQUIFERE

4.1, QUALITE DE L'EAU

4,1,1. Forage n° 2

Pour le forage F2, l'analyse du 26/02/76 (voir annexe lia) qualifie l'eau comme étant de dureté et de minéralisation moyenne, composée de bicarbonate, chlorures et sulfates de calcium, sodium et magnésium ; elle est conforme aux normes chimiques de potabilité. 20

L'analyse du tableau récapitulatif (annexe lie) ainsi que la demière analyse (annexe lib) montrent que l'eau est conforme aux normes bactériologiques et chimiques de potabilité selon les textes en vigueur.

4.1,2, Forage n" 4

D'après le prélèvement effectué le 27.06.88 (annexe lld), à l'issue du pompage longue durée à débit constant, l'eau est de minéralisation moyenne, bicarbonatée calcique et sodique, avec une teneur en fer supérieure à la norme d'eau potable : c'est la raison pour laquelle une station de déferrisation est en cours de constmction sur ce site ; sa capacité sera de 100 m3/h.

Du point de vue bactériologique l'eau est conforme aux normes des textes en vigueur (voir annexe lie).

4,1.3. Bilan ionique

F2 ' F4

Dureté ("F) 26-34 21-27

Cl- (mg/l) 90-180 80

SO4" (mg/l) 60 - 100 46

Fe-^-^ (mg/l) 0-0,2 0,78

Mg-^^- (mg/l) 26-32 22

NH4-^ (mg/l) 0,02 0,06

NO3- (mg/l) 4-13 4

Ca+-^ (mg/l) 55-78 47

L'eau du F2 est distribuée sans traitement ; on note cependant que la teneur en fer est parfois à la limite de la teneur admise par les textes en vigueur. Un suivi plus rigoureux de cet élément devra être mis en place et au besoin une étude de dérivation des eaux d'exhaure du F2 vers la station de déferrisation devra êu"e enti^eprise. 21

La teneur en chlorure très fluctuante donfrme la proximité de la zone salée de la nappe des grès "touchée" par le forage F3.

4.1.4. Contrôles réglementaires

D'après le décret n° 91-257 du 07.03.1991, la fréquence annuelle d'analyse, pour un prélèvement d'eaux souterraines de 100 à 399 m^/jour (F2) et de 1 000 à 1 999 m^/jour

(évolution probable de F4), doit être la suivante :

Type d'échantillonnage R.P. Pl P2P P3

Fréquence annuelle 1/2 3,5 1/2 1/5

Bl B3 C3 C4a

Type d'analyse C3 C2 C4c C4b

4.2, ENVIRONNEMENT

4,2.1. Forage n° 2 a) Environnement immédiat La tête de ce forage est dans une fosse.

L'ouvrage est dans une parcelle clôturée : un portail fermant à clé en empêche l'accès.

Le site est bien entretenu : aucun dépôt n'y a été observé. La parcelle est entourée de deux habitations constmites le long de la Rue Principale. Le forage n° 1, situé à 25 m du forage en production, a été laissé à l'abandon depuis son arrêt d'exploitation. Les eaux de lessivage de la parcelle ruissellent dans la fosse et y stagnent faute de vidange. Le forage n'est pas fermé hermétiquement et le jour de la visite, une tranche d'eau d'environ 30 centimètres reposait au fond du caigneau. 22

b) Environnement rapproché La parcelle où se trouve la station de pompage est entourée au Nord par une maison

d'habitation ; à l'Est le ruisseau de Dotelbach suit son cours ; au Sud, on trouve les installations de reprise pour l'approvisionnement en eau potable de Betting-les-St-Avold

(bâche H- station de pompage) ainsi qu'une maison d'habitation ; à l'Ouest, la parcelle touche la route de Betting à Freyming (Rue Principale). Tout au long de cette voie ainsi

que le long de la Rue des Jardins, de nombreux pavillons ont été construits : ils sont assainis par un collecteur dirigeant les eaux usées de Betting vers la station d'épuration de Freyming-Merlebach. L'assainissement de Betting est du type unitaire. A environ 200 m en amont des forages, dans le vallon du Dotelbach, on observe un garage (casse-auto) où de nombreux véhicules sont stockés. Ce garage compte tenu de sa situation par rapport aux ouvrages a été réalisé avec une fosse de récupération des eaux de lessivage, stokage des huiles, etc. c) Environnement lointain Les installations sont en zone A, c'est-à-dire zone constmctible sur le MARNU approuvé le 30.11.90 par le Conseil Municipal de Betting-lès-St-Avold. A l'Est, sur le plateau en

rive droite du Dotelbach; le secteur est classé en N (non constructible) : il est à vocation agricole et forestière. Enfin à l'Ouest, le prolongement de la Rue des Jardins est prévu en zone d'extension réservée à l'habitat. Au Sud, on retrouve le village de Betting-lès-St-AvoId. Des zones à vocation artisanale

ont également été définies dans le MARNU : elles se situent en bas de la côte de Lorraine à proximité immédiate des grandes voies de communication (autoroutes A 32 et A4, voies ferrées). On note également le passage de l'autoroute -Strasbourg sur le plateau des Neuves Terres.

4.2.2. Forage n° 4 a) Environnement immédiat En raison des travaux de construction de la station de déferrisation et de la bâche de reprise, aucune clôture n'a encore été mise en place autour de la parcelle. 23 b) Environnements rapproché et lointain Le site est entouré de champs en culture et de bois ou forêts. L'environnement lointain est le même que celui des forages Fl et F2 (§ 4.2.1. c).

4.3. VULNERABILITE

4.3.1. Forage n° 2

Le forage n° 2 est implanté en zone d'affleurement des grès : la nappe qu'il capte est a priori vulnérable à des pollutions qui peuvent avoir leur origine :

- au niveau du ruisseau du Dotelbach : le ruisseau transporte notamment les effluents de la station d'épuration de Seingbouse située en amont et une partie des eaux de lessivage des agglomérations de Betting et Seingbouse. Il est probable que les limons qui se sont déposés dans le lit de la rivière et qui sont issus de l'érosion des

plateaux calcaires et mameux du Muschelkalk, soient peu perméables : leur

épaisseur est voisine de 2 m au droit du Fl, et 5 m au F2 ;

- dans des fuites du réseau d'assainissement de Betting-lès-St-Avold ;

- au niveau des infiltrations, sur les zones d'affleurement, d'eaux résultant du drainage et lessivage des plateaux.

Cependant, le niveau piézométrique dans le forage est à plus de 70 m/sol. Les eaux de surface parcourent un trajet relativement long dans les grès avant d'atteindre la nappe. On peut supposer que le pouvoir filtrant des terrains soit suffisamment grand pour purifier les eaux de percolation. Les résultats des différentes analyses semblent vérifier cette hypothèse.

Le principal risque de pollution d la nappe captée au F2 est représenté par le forage n° 1. En effet, il capte la même nappe que le F2. Une pollution accidentelle introduite par la tête de puits serait détectable aussitôt au niveau du F2, compte tenu de la faible distance qui sépare les deux ouvrages (25 m), avec très peu de dilution et de filtration. 24

4.3.2. Forage n° 4

La nappe au droit du forage F4 n'est pas vulnérable aux pollutions de surface : le réservoir aquifère est protégé par 35 mètres de grès coquillier plus ou moins argileux et des marnes bariolées imperméables ; les affleurements des grès les plus proches sont à 300 m du F4.

5. CONCLUSION

Le Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse s'alimente à partir de deux forages (F2 et F4) captant la nappe des Grès du Trias inférieur.

La ressource est suffisante et de qualité conforme aux normes de potabilité (après déferrisation). La protection naturelle de la nappe est assurée au droit du F4 (couverture marneuse). Au droit du F2, le fait d'être en zone urbaine sur affleurement des grès perméables est compensé par la profondeur de la nappe à 70 m/sol.

En conclusion, ces captages doivent être conservés et protégés par des servitudes réglementaires. 25

LISTE DES ANNEXES

1 . Plan de situation des forages a. 1/25.000 b . Extrait cadastral F2 c. Extrait cadastral F4

2. Plan du réseau AEP

3. Coupes géologiques et techniques des forages a. Fl b. F2 c. F4

4. Courbes caractéristiques des forages a. Fl b. F2 c. F4

5. Caractéristiques de la pompe du F4

6. Schéma de la tête du F4

7 . Extrait de la carte géologique

8 . Caite piézométrique

9 . Interprétation des pompages a. F2 b. F4

10. Bassin d'alimentation des forages

11. Analyses d'eau a. Fl - 26/02/76 b. F2- 16/06/91 c. Historique F2 d. F4- 27/06/88 e. F4- 13/04/92

1 2. Environnement des forages Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse PLAN DE LOCALISATION DES FORAGES A BEHING-LES-SAINT-AVOLD

Breitiang \ ^ * \\ ,,

/lacheren IT^"^ ''"" 2,1 " 'JC

Annexe 1a ECHELLE 1 : 25 OOOh extrait de ¡a carte topographhu9 au 1/25 ÛOQ n' 3513E 0 500 1 000m Í . 1 . t ^ Syndicat intercommunal des Eaux de Seingbouse PLAN DE LOCALISATION DU FORAGE F2

Fomge F2

- FnrnriQrui uge r^Cii

232"

ç

bl a »I0 1 Q

Annexe Ib ECHELLE 1 : 1000 . extrâjt du plan cadastrai de BôtStjg-leS'St-Avold 0 200 400m 1 ,, 1 1 1 ^ Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse PLAN DE LOCALISATION DU FORAGE F4

342 - SYNO. INTER. DES EAUX USEES D£ ¿vr/f^ FREY.-ME.9LE9ACH

Annexe 1c ECHELLE 1 : 1000 BïuaA du plan cadastral de BetÎng-les-St-Avold 0 200 400m 1,1.1 % station de pompage. Annexe 2 forage- bache de reprise \:wm¿¿ '^ \^ Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse j,^f »il TW -¿¿uK\ PLAN DU RESEAU A.E.P. reservoir principal au Echelle: 1/25 000 sot-cap. :500m3 tarrain source: subdivision du Génie rural de Saint-Avold

j ¿OK/ \ un on de déferrisaiioni ORAGE N°4

rtrFARÉBÈRSVîCLÊR

V/i^X

f^Helmtsbruch secondaire de „ouperhous au soL. cap: "00m3 terrain-.291.42 rariier. 290.00

' ''

f^THSSiîMïk^^^

^- - - > test Annexe 3a Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse COUPES GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU FORAGE F1

n sol Q.OO col'e sol:??Om Qlluvims _qyger_naifes_ _ vyç, couches ^ J^¿ ML % inhermédiaires [^^ ^r-^ cimentaron -5,5 AOO conglomérai- ^^ ^^/ 12 600 principal -18 i i ;^

ÍÍ >^

>1 ;i 7 .niveau statique 40- k n.-^ - 39,20

gres 25^ 300 vosgien 390 repine willersinn 250/300mm

o » a O -graviers calibrés o

e o o 9 Ot. -91 > t -zone étanche

.100-

o: 9 -no -111 --111 Annexe 3b Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse COUPES GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU FORAGE F2

; . : ; i . I . . ;

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"GEOLOGIE ": PERFOfl^TlON 1 EQUIPEMENT .: POMPAGE

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r Annexe 3c Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse COUPES GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU FORAGE F4

SJ.E D¤ SaNGB0US£(S7} iMtfin !«« mtidtr / |<1.4.iS FORAGE r^ A BCTTiNG L¤S ST AVOLO ff rf. Ivmktft COUPC TECHNÍQUC ¤T CCOLOQtQUC

cocpe TttHMiQue

* («tttfr rf* I é H*m.

«wc |fijrMf«i;//.

CtAMA/ff/Un ¤»nptif rf* fwimutmln ¡njrtli»» fini al t»mpi»mtiil nat tî/n loiiltt rfr tt'mtMl CLK.iS 9»il t« Imtal li,5 mi,

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Ar«f* M Ifft»** / tf »/j (mSm^ [ '

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i

POTIP* pour ta J

3

bouc/ton cf« p«tf Annexe 4a Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse COURBE CARACTERISTIQUE DU FORAGE Fl (pompage d'essai de Juillet 1964)

JO 20 3P AO Qhf/H)

niveau statique le 2/7M

\ \ \

^\ \ N \

160 ^ "^^^ X t70 ^i^ \ \

.30

ND(m) Annexe 4b Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse COURBE CARACTERISTIQUE DU FORAGE F2

UO ^.Q débit en fn)fi _l >

débit d'exploitation.^Om*^ niveau d'eau-. -104m rabattement-. 32, 08m

7li au 26-02-76

niveau d'eau rabattement en m ^ A en m

Annexe 4c Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse COURBE CARACTERISTIQUE DU FORAGE F4

25 50 75 100 L- _j débit (iï^^)

200' -30/06 au 01/07/88

20 au 21/06/88

225

250-

m[m) Annexe 5 Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse COURBE CARACTERISTIQUE DE LA POMPE IMMERGEE DU FORAGE F4

Unterwasserpumpen 3 ~ Drehstrom RLEUGER Submersible pumps 3-Fhase AC

bar m 70- 700

GO- G 00 50; 500

10^ 100

30- 300

20- -r-r ! i I i i I ! ir i ¡ I : "i

3 :. /S

^ J/ " VJt'^Coust,

ero I^P-TBUK.

Cnj/ n(/fû1i'ajj /nítft.

VJE-O-CKli SuPPoftTi

-/ t¿i- ii-i if ffiti- ÍPf ¿'f Annexe 6 Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse SCHEMA DES INSTALLATIONS DE SURFACE DU FORAGE F4 Echelle: 1/20 X-'*-~.-.'-.-C^f^àof !.. i .i_J.. !.. Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse CONTEXTE GEOLOGIQUE SUR LA COMMUNE DE SEINGBOUSE

flames irisées intérieures (Salz und Gipskeuper) -J'.

tec Do lo mie limite (Grerwdolomit) (fib Argiles bariolées (Mittlere Letienkohte) Muschelkalk moyen lu Dolo m le intérieure ta (Untere Dolomit) tu

tîb Zone moyenne argileus Gfèj des couches taj Grès coquillier intermédiaires et Mu*ch«lkalk tupir i sur (Muschelsandstein) conglomérat à cornalir Ub Couches gris«! IZwiKhentchiçhltn! Uj Marnes bariolées (Bunte Mergel p.p.) Ub

Couches a Ceratiies I Ce ra I i le nsch ich ten ) Muschelkalk inférieur Conglomérat princioa Grès à Voltïia IVolIziantandtieini

tac

Calcaire a en troques Zone supérieure dol omit ¡que (Troch ¡ten kalk) Schaumkalke und Wellenkalke) Grès vojgien

Annexe 7 ECHELLE 1 : 50 000 Wtrait dee caries „ hues, de et Sarreguemines au 1/50 000 0 1 000 2 000m 'AP'

Annexe 8 l" Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse ' CARTE PIEZOMETRIQUE DE LA NAPPE DES GRES DU TRIAS INFERIEUR Echelle: 1/.50 000 Situation de 1990 Source: HBL, Agence de l'Eau Rhin-Meuse L, i I i .'¡MI~f.l i II I I i lililij AT 6E3 l«Vx i oe "Settsitf-oousíij! t -{-¿B|-|ij8'e.TnN'û' ¡ U» 'Síi.vTJA'Jbú^ SfrM' fc?-

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Annexe 9a Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse INTERPRETATION DU POMPAGE D'ESSAI DU 17 AU 27/02/76 SUR LE FORAGE F2 s (m) 4 i - 6,75 T = 0.1 83Q = 0,183-82,5 = 53 in2/h ou 1,5.10"-' m2/S 1 2,85

40-1 30

35+ 25 (remontée)

30 20

25+15 SIE de SEINGBOUSE (57)

Forage FA à BETTING-LES-SAINT-AVOLD (57) 20 10 (.) Pompage des 14/20-06-88 (+) Pompage des 23/27-06-88 Interprétation descente et remontée 10.5 4- 5

i = 14,25 T = ^^.l||il = 1,06 m2/h ou 3.lo"^ m2/s

10 30' 45' ' n. -100' h temps en heure Annexe 9b Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse COURBE INTERPRETATIVE DE L'ESSAI DE POMPAGE DU 23 AU 29/06/88 SUR LE FORAGE F4 Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse BASSINS D'ALIMENTATION DES FORAGES F2 ET F4

Annexe 10 ECHELLE 1 : 25 000 extrait de la caita géologique de St-Avold au V50 OOÔ 0 500 1 000m L, , ,. ,1 ruTi:iimi\.u oes r.Mj.x "*" . 26/2/1 Q7G INSTITUT DB RBCHERCHEg HYDRDI.OGIOUES ÉTUDE CHIMIQUE N.°.NCv I M-'=' M.t Knücy, lo 25 aaro 1976 lo.'Rur inHOT-aiciif T

SYNDICAT dos EAUX do SKIl.'CBOUSE ANIONS niityillrc mll-cq.lltra N/R¿r;'_n».50|/.iili;ilcs (l'O'll) - . .Silice (SIO') - _ I'rilivcmcnt du _££?<)?/ >?2i ..... Kffcctui p,, n. ByHDiN Cimi) Aspect de Teau l^".'^^'^" CATIONS 70 3.50 Ciiliiiiin . (Cn) + _ ¡:4io "2702" Miii;iii'siuiii _ . (Ma) + _ 750 Sodium "2;"4r 10 "D,2ff~ l'ul;iS"'ÍM)n,_ . (K) + NUMgRATIOM TOTALE DES GERMES SUH GÉLOSE NUTRITIVE totnl I-cr -ï -d-O _ -0715" oTor BOO Miin;;:iiicsc . . (M") + + . . 1") Nombre xptit 24 heures 1 Î7* : . au millilitre Aluinlliltui 0,04 2^ Nombre après 72 heures i 22» : 600. au millilitre \ INDICES DE POLLUTION

Aïiilii amini)ni,lr.iil.(Nll*) + 0,63_ "0 04 RECHERCHE DES GERMES TESTS DE POLLUTION FÉCALE A/.oti- iiilri'ux (NO') Siilfiiios (IIS) 67 dtma 100 ¿1 M.ilii'rvb nnjaiiiiiui-.i i¡" »'K d'oiyftnc/llire). 0,72 1* Coliformes (lest prisomplif) :j U'úliou bûolquo; 2* Escherichia coli (colibacille) :_ _r«tt-Jitrc " RECHERCHES SPÉCIALES 3* Streptocoques focaux : .j.*»4i4i«." 4* Clostridium sulfito-réducteurs ;_ 50 .-Mi-^ilre " Clirono total < 0,01 ~ B/r/l zinc O<0 "c/l.^ l'ionb < 0,01 ' riuorureo îDtSû """J Arsenic .< 0,005 " Saliînlua -OOTOr""*-' Cadiilutn . . . . < 0,001 " Cynnurca non d'iccliSs ..'RECHERCHES PARTICULIÈRES Cuivra < 0,01 " . Fhi5nol3 aon dùccl^n CONCLUSIONS Aiisîys: cr.¿cutcrí suivajit T.Cl\i ia durotd ct lalniSrallsntlon noycnnoa, ootto domlbre conpooiio ftooentlclloDcnt les rô-'-tliodcs ofâcicllcs do blcarbonatco, chloniraa at oiiiratca de. calcium, oodlun ot magndalua. .ncti'.cllcniciit cn Yi;:!jcur Ico tnncura en dlímcnta mátalllquoa nont nonaaloo. Ln. prdncnco do treces d'p.zoto omuonlncal rúvilo l'cxlstenco d'uno pollution orcn- CONCLUSIONS ' r.lquç, vralocnbla'blcaent d'orl£;lno fócalo, que confirmo l'anolyso kactútolocliuc. Eiiu non conroruo aux comea chlitlqu

UBOWlOiaiS ot aSSDCIAllOII. FRAHÇILISE pour ' l'ÉIUOE OtS EAUX 25. AÏEIIUE ÏAnCiA/t/- PARIS 15- Annexe 11a Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse FORAGE F2: analyse du 26.02.76 LABORATOIRE DEPARTEMENTAL D'ANALYSES

6 rue Mozart BP 1092

57036 METZ CEDEX 1 AUX D'ALIMENTATION poste 30 Tel : 87 66 39 70 EAUX RESIDUAIRES poste 32

Copie â : SIE DE SEINGBOUSE D.D.A. S. S. MOSELLE 5 RUE DU PRESBYTERE

57450 SEINGBOUSE

Unité U'^ : 0288-05 7- 644-S Metz, le 30/07/91 Dossier N* : 18.06.91.021 Page 1

ANALYSE D EAU D'ALIMENTATION d e TYPE P 1 A

RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE PRELEVEMENT Provenance SIE DE SEINGBOUSE

Lieu de prélèvement FORAGE N Z Origine de l'eau FORAGE TRAITQ1ENT : NON

Prélèvement effectué le 18 05 91 par l'agent du laboratoire, Alexandre GOCEL Arrivé au laboratoire le 18 06 91

AfWLYSE BAQERIOLOGIQUE 83 Valeur-guide Limite de qualité Nombre de bactéries après 24 h à 37 deg C 0 / ml 10 / ml Nombre de bactéries après 72 h â 22 deg C 0 / ml 100 / ml

Coliformes totaux 0 /lOO ml 0 /lOO ml Coliformes thermotolérants 0 /lOO ml 0 /lOO ml

Streptocoques fécaux 0 /lOO ml 0 /lOO ml

Clostridium sulfito-réducteurs 0 /lOO ml 5 /lOO ml

ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE C2A Limite de qualité Température (maxi 25 degrés C) 15 degré C ! Couleur incolore ! Odeur, saveur sans caractère particulier

! Dépôt néant

Conductivité 635 microSiemens ( 400 micros) Turbidité 0,7 NTU 2 NTU Nitrates exprimés en NOS- 5 mg/l 0,03 meq/1 50 mg/l

ESSAI AU MARBRE avant marbre après marbre pH 7,7 7,8 6,49< pH <9,01 Dureté totale 20 degrés français 22 degrés français

Titre alcalimétrique complet . 12,5 degrés français 14 degrés f raçai s Titre alcalimétrique 0 degrés français

NB : Les chiffres indiqués entre parenthèses sont des val eurs-guide et non des limites de qualité.

CONCLUSION : EAU CONFORME AUX EXIGENCES DE QUALITE REGLEMENTAIRES POUR LES PARAMETRES ANALYSES.

pour le Directeur du Laboratoire, l'Ingénieur chimiste

Annexe 11b ^^ Syndicat intercommunal des Eaux de Seingbouse FORAGE F2: analyse du 16.06.91 Indice B.R.G.M. date BA24 BA72 COLI E.CO STRE CLOS OXY NH4 + N02- N03- Cl- TH TAC S04 Fer Na + K + Ca+ + Mg+ + TURB. Rési. pH 165.4.41 26.02.1976 27,6 5 1497 7,45 08.04.1976 1 1 0 0 0 0,6 0 0 3,00 32 25 85 0 48 8 76 31 20 1405 7,2 27.03.1984 1 16 0 0 0 0 0,1 0 0 7,00 90 26 21 65 0 62 9 59 27 15 1395 7,8 19.08.1984 50 62 0 0 0 0 0,6 0 0 6,50 114 28 21 80 0,55 75 11 69 26 30 1250 7,8 05.03.1985 0 3 0 0 0 0 0,6 0,05 0 4,50 152 31 20,5 100 0,05 92 13 71,5 31,5 23 1125 7,9 11.09.1985 1 20 0 0 0 0 0,3 0 0 4,50 96 25,5 19 74 0 65 7 57 27 18 1390 7,75 13.02.1986 0 0 0 0 0 0 0,1 0,02 0 13,50 92 25 20,5 60 0,2 67 7,5 55 27 37 1340 7,6 27.08.1986 0 0 0 0 0 0 0,6 0 0 31,00 180 34 19,5 105 0 106 8 78 35 20 820 7,7 minimum 0 0 0 0 0 0 0,1 0 0 4,50 90 25 19 60 0 62 7 55 26 15 820 7,6 moyenne 8,66 16,8 0 0 0 0 0,38 0,01 0 11,10 120 28,2 20,2 80,6 0,13 77,8 9,25 64,9 28,9 23,8 1220 7,75 maximum 50 62 0 0 0 0 0,6 0,05 0 31,00 180 34 21 105 0,55 106 13 78 35 37 1395 7,9 écart type 18,4 21,6 0 0 0 0 0,22 0,01 0 9,37 33,9 3,26 0,75 16,7 0,19 15,9 2,11 8,43 3,24 7,51 201 0,09

Indice: B.R.G:M; H- .^.Syndicats: : .- .;^;:: :; Date !;.: ;:B.:. :i pH î: ;T.°C : Dureté :a;+.r: Mg+;+ Na* ;k+. TAC S04 ::.;::CI*-;: ;;Ferj NH4+; N03t 165.4.41 SIE Seingbouse 10.02.1989 B 7,35 9,5 31 76 29 94 7.5 19 94 166 0,3 0,03 25 13.03.1990 B 7,65 13 25,5 57 27 78 8.1 18 60 135 0.11 0,02 3 20.08.1990 B 7,7 15 23 55 22 60 7.4 13.5 72 112 0.23 0.02 4.5 forage 2 18.06.1991 B 7,7 15 20 12.5 5 13.04.1992 B 7.75 8 27.5 21 0.02 10

[B: Bactériologie B=bonne

Annexe 11c Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse TABLEAUX RECAPITULATIFS DES ANALYSES EFFECTUEES SUR LE FORAGE F2 RATOIHE D'HYGIENE ET DE t^bOAATOIRE REGIONAi. ACnEE ERCHE EN SANTÉ PtraUOUE poun Le cotrrnoLf tANrr/une RESULTATS D'ANALYSE DES EAUX FACULTE DE MEDECINE Riglon Lenilne At*du* ¿» la Fotil d» Hoy* D'UN ECHANTILLON D'EAU Boil* Fottol* 184 Olreclvur I VAND5trVEE-LES-NANCY CEDEX Prol< ur Ph. HARTEMANH TIL I «IMJAM (Poil* 423)

.7211 Type ¿"analiTM ; .1 ia I'mu .Pxfljftt..de..cacta8e Origine de feíu : .XoMfift C\^ o.. Detlli ataire ' s trallement .Noa.txaltie Pluiee : 'Y priUvsur Ezameni ip^deux ; ilivemant : .27.,.6,.99 Heure prélèvement : ..1.2..H..00. B.R.G.M. alur* t\t : Température esu : Avenus du Chateau de Brabola » transport ; Chlore r^ilduel (ou eutree) : mg/l prélèvement : .Rt.-nif!f..l.ES.SX.Áy.0.lfí..r..lExbav.i:.i..f.

A. PARAMÈTRES ORGANOLEPTIQUES B. PARAMÈTRES PHYSICO-CHIMIQUES

Couleur Orxjflîx SAS ConductlvlM (pS cm" i 20*C) : 595 lv(agnjslum (g{l): 22.1 TurbIdlWfcioçjii: 26. ¿6 tes. .mastic pH : .7,.i.

D. PARAMÈTRES SUBSTANCES TOXIQUES E. BILAN IONIQUE

Anenic (pg/l): 21.., CATIONS mg/l m4/l ANIONS mg/I miA Cadmium (pg/l): Cyanure (pg/l): Ç... Calcium (en Ce**) ...46-a ...2-34.... Carbonique (en COt~^ Q Q Chrome (pg/l); .0... Ma(3nétl\3m (en Mg**) ...22-1. ...i-az.... Blcarbonique (en HCO|~) ..241 3..9495. Mercure (pg/l): Ammonium (en NH« *) .....0-O.Ç...... 0-0033 Chlore (en CH ...7.S,.l 2,2.0W. Nickel (pg/l): , Sodium (en Na*) ...62-Q ...2-6957. Sulfurique (en S04~~) ....4S,.5....] Q,.9.5a8. Plomb (pg/l): .50.5... Potassium (en K*) ....5-Q ...fl-2302 Nltreux (en NO,*) Q..00... Q Antimoine (pg/I): Fer (en Fe**) ....0-7.8...... 0-0229 Nitrique (en .4..0 Q..0fiA5. Sélénium (pg/l): NOÓ )-{anganè3e (en Mn**) ....D-Û44.. ...D-QOie Phoephorique en PO, ) 0.24... 0..0O7.6. Pe«tlclde< et produit» ....Q.OQU. apparentai (pg/l): Hydrocarbure! polycycUque» aromatique* (pg/l) : SOMME ....7.^l?00. SOMME 7,Î904

r. PARAMÈTRES MICHIOBIOLOGIQUES

Germai totauï (37'C) : 2. /ml Germe» totaux (22*C) : A.OQO. /ml Colllonne» totaux : .0. /lOO ml Colliorme* (licaux : 0. /lOO m] Streptocoque» focaux : jQl /lOOmt Cloetridlu» lul/Ito- réducteur» : .Q.,,.; /¿Q ml Autre» recherche» : o...ati-i "? '' Bacttries..auIJ:a.tOTrictw;trl(;M..danei.lW..iiiI.:lJ,00C10 /<' ?)

CONCLUSIONS

EAU CE DUSETÎ ET PR MIifERALlSATION MqYÇNNE5,...ACRESSiyt;,__A. DOMINANTE BICARBONATEE CALCIQUE ET SODIQUE, PRESENTANT UNE TENËWR EN PRRSViERÎRVRS A (Î"r.Vm "cependant' NUMERATION TOTALE A '¿¿'c' ELÈVËÈ.

Annexe lld NANCY, U OA.lm. Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse Le Directeur du Ltíctitoír FORAGE F4: analyse du 27.06.88 L A B Ü R A T ü i K li D L' i-- A R r E í-l tí Ll T A u A Jt-i .fl. il ï S li ij

6 rue Mozart BP 1092

57036 METZ CEDEX 1

EAUX D'ALIMENTATION poste 30 Tel : 87 66 39 70 EAUX RESIDUAIRES poste 32

Copie à : SIE DE SEINGBOUSE D.D.A. S. S. MOSELLE 5 RUE DU PRESBYTERE

57450 SEINGBOUSE

CONCERNE SEINGBOUSE Unité N® 0288-057-644-S Metz, le 23/04/92 V/REF ODE N'& Page 1 Dossier N

RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LE PRELEVEMENT

Provenance : SIE DE SEINGBOUSE Lieu de prélèvement : FORAGE DE BEHING Origine de l'eau : FORAGE TRAITEMENT : NON

Prélèvement effectué le 13-04-92 par l'agent du laboratoire, BRAUN Eric Arrivé au laboratoire le 13-04-92 ANALYSE BACTERIOLOGIQUE B3 Valeur-guide Limite de qualité Nombre de bactéries après 24 h à 37 deg C 4 / ml 10 / ml Nombre de bactéries après 72 h â 22 deg C 440 / ml 100 / ml

Coliformes totaux 0 /lOO ml 0 /lOO ml Coliformes thermotolérants 0 /lOO ml 0 /lOO ml

Streptocoques fécaux 0 /lOO ml 0 /lOO rai

Clostridium sulfito-réducteurs 0 /lOO ml 5 /lOO ml

ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE C2 Limite de qualité Température (maxi 25 degrés C) degré C ! Couleur incolore ! Odeur, saveur sans caractère particulier

! Dépôt néant

Conductivité 660 microSiemens ( 400 micros) Turbidité 0,5 NTU 2 NTU pH 7,75 6,49< pH < 9,01 Ammonium exprimé en NH4+ 0,02 ng/l 0,00 meq/1 0,5 mg/l Nitrites exprimés en N02- 0 mg/l 0,00 meq/1 0,1 mg/l Nitrates exprimés en N03- 10 mg/l 0,16 meq/1 50 mg/l

CONCLUSION ; EAU CONFORME AUX EXIGENCES DE QUALITE REGLEMENTAIRES POUR LES PARAMETRES ANALYSES.

ESSAI AU MARBRE avant marbre après marbre pH 7,75 7,65 6,49< pH <9,01 Dureté totale 27,5 degrés français 26,5 degrés français Titre alcalimétrique complet 21 degrés français 20 degrés français Titre alcalimétrique 0 degrés français

pour le Directeur du Laboratoire,

1 ' Ingér^f^w^imiste

¿/^^ Annexe 11e Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse FORAGE F4: analyse du 13.04.92 Annexe 12 Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse ENVIRONNEMENT DES 2 FORAGES F2 ET F4 sur extrait de M.A.R.N.U. au 1/10000 sur la commune de Betting-Jes-Saint-Avold

-<* 'Si''' I ir 'J .^r. di\ + ..I DEPARTEMENT DE LA MOSELLE Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse

Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

Notice explicative

Mai 1994 Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

1 - PROCEDURE

Par délibération du 6 décembre 1991, le Syndicat Intercommunal des Eaux de SEINGBOUSE a sollicité la Déclaration d'Utilité Publique de ses deux forages.

La Déclaration d'Utilité Publique a pour but d'autoriser ce Syndicat à :

- dériver les eaux souterraines, en application de l'article 113 du Code

Rural ;

- établir les périmètres de protection autour des points d'eau, en application de l'article L20 du Code de la Santé Publique.

2 - ALIMENTATION EN EAUX.

2.1. PERIMETRE DESSERVI PAR LE SYNDICAT

Le syndicat dessert les communes de FARSCHWILLER, SEINGBOUSE, HENRIVILLE et LOUPERSHOUSE regroupant 4622 Habitants.

2.2. BESOINS - RESSOURCES

Les besoins du syndicat sont actuellement de 200 000 m^/an, soit 550 rc?/'] ; dans l'avenir, ces besoins ne devraient pas évoluer notablement.

La production est de 380 000 m^/an, assurée essentiellement par le nouveau forage F4 (le rendement du réseau doit être amélioré).

La ressource est constituée par la nappe des grès vosgiens, captée ici en limite d'affleurement et qui est l'importante (et unique) ressource en eau souterraine de cette région du Bassin Houiller. Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

Points d'eau Forage F2 Forage F4 Commune Betting les Saint Avoid Betting les Saint Avoid

Section 8 5

Parcelle 109 342 Indice code minier 165-4-41 165-4-45 Aquifère capté Grès Vosgiens Grès Vosgiens Profondeur 200 m 350 M

Les débits maximaux disponibles sont

- 25 m3/h (500 m^/j) sur F2 - 100 m3/h (2000 m^/j) sur F4

Les débits d'équipement sont respectivement de 21 et 82 m^/h, soit 2000 m3/j.

Le débit global disponible de 2000 rc?/'] est suffisant pour le syndicat.

L'eau de ces forages est conforme aux normes de potabilité chimiques et bactériologiques, sauf les teneurs en fer, en particulier sur F4, qui nécessitent une déferrisation.

2.3. INSTALLATIONS

Les eaux du forage n° 2 sont refoulées vers une bâche de reprise de 120 m^, puis à l'aide de deux pompes de reprise, fonctionnant en secours l'une de l'autre, vers le réservoir principal dit réservoir de Seingbouse d'une capacité de 500 m^, situé au lieu-dit des Neuves Terres. Les installations de relevage sont construites dans la même parcelle clôturée que le forage n°2.

Les eaux du forage n" 4 sont refoulées vers une station de traitement, située à proximité immédiate du forage, pour qu'elles soient déferrisées, puis dans une bâche de reprise. Elles sont dirigées ensuite directement vers le réservoir principal de Seingbouse. Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

Le deuxième réservoir dit réservoir secondaire de Loupershouse, d'une capacité de 500 m^, est implanté au Sud-Est du réseau. Son remplissage est assuré par le premier réservoir : ces deux réservoirs semi-enterrés sont en équilibre. Ils ont chacun une réserve à incendie.

Le syndicat de Seingbouse projette la construction d'un deuxième réservoir principal dont la capacité serait comprise entre 500 et 750 m^.

Il existe une interconnexion du réseau du SIE de Seingbouse avec le réseau AEP de Betting-lès-St-Avold et celui du District de Forbach.

3. POINTS D'EAU A DECLARER D'UTILITE PUBLIOUE.

La demande de déclaration d'utilité publique conceme les deux forages F2 et F4 du Syndicat, situés à Betting-lès-St-Avold.

4. RAPPORT DE L'HYDROGEOLOGUE AGREE

Claude Maïaux, hydrogéologue agréé du BRGM, a remis son rapport en Juin 1993. Il a émis un avis favorable à la demande de Déclaration d'Utilité Publique.

4.1. RESSOURCE EXPLOITEE ; nappe des Grès Vosgiens

Les deux forages captent à 200 et 350 m de profondeur la nappe des Grès Vosgiens, importante (et unique) ressource en eau souterraine de la région du bassin houiller.

Ici, le problème essentiel est lié à la baisse piézométrique de cette nappe par les exhaurés de mine de Merlebach. Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

4.2. VULNERABILITE NATURELLE

La nappe est ici captée en affleurement des grès de fond de vallée au F2, et sous couverture des marnes sur la colline au F4.

L'alimentation de la nappe se fait par la pluie sur les affleurements et par infiltration des eaux des ruisseaux.

La vulnérabilité est grande en affleurement, compensée par la profondeur actuelle de la nappe à plus de 70 m par rapport au fond de vallée.

Au Sud, sous couverture des marnes, la nappe est bien protégée des pollutions de surface mais l'eau devient rapidement minéralisée.

4.3. RISOUES DE POLLUTION

Les risques de pollution sont essentiellement liés à l'agglomération de Betting-lès-St-Avold qui occupe tout le fond de vallée en affleurement des grès.

- réseau d'assainissement - cuves d'hydrocarbure '' - le ruisseau Dotelbach qui reçoit les eaux usées.

Par ailleurs, le Fl abandonné présente un risque, juste à côté du F2.

4.4. PROTECTION DES POINTS D'EAU

L'hydrogéologue agréé a proposé trois périmètres de protection immédiate, rapprochée et éloignée pour chacun des deux forages. Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

4.4.1. Périmètres de protection

Forage F2 Protection immédiate Le périmètre de protection immédiate se limitera à la parcelle n" 109 section 8 du cadastre de Betting-lès-St-Avold, d'une superficie de 4 ares.

Protection rapprochée Elle s'étend sur les affleurements des grès autour du F2, à 500 m en amont et 250 m en aval le long du ruisseau Dotelbach, et environ 300 m de part et d'autre. La surface est d'environ 42 ha, englobant les coteaux ruraux et le fond de vallée urbanisé.

Protection éloignée Elle conceme tout le bassin versant du ruisseau du Dotelbach et son affluent ainsi que le vallon du Spetzel jusqu'au Bilstein ; ce périmètre étant alors commun aux deux forages.

Forage F4 Protection immédiate Le périmètre de protection immédiate se superposera à la parcelle n° 342, section 5 du cadastre de Betting-lès-St-Avold. Cette parcelle qui appartient au syndicat de Seingbouse devra être close dès que les travaux de construction de la station de traitement et la bâche de reprise seront exécutés, et l'enceinte réaménagée. Sa superficie est de 7 ares.

Protection rapprochée Elle s'étend sur les affleurements de grès susceptibles d'alimenter F4, donc ceux du vallon du Spetzel et du Galgenberg, adjacents à ceux du F2, cela représente une surface d'environ 41 ha, entièrement en milieu rural et forestier. Le forage F4 est extérieur à cette protection, car l'aquifère y est naturellement protégé par plusieurs dizaines de mètres de couches très peu perméables.

Protection éloignée Il est commun avec celui du F2. Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

4.4.2. Servitudes spécifiques en protection rapprochée et éloignée

Ces servitudes sont détaillées dans le projet d'arrêté préfectoral ci-joint. Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

PROJET D'ARRETE PREFECTORAL

ARTICLES 2, 3, 8, 9

Article 2 : Situation

La collectivité est autorisée à dériver une partie des eaux souterraines par deux forages dont les caractéristiques sont précisées ci-après :

Points d'eau Forage F2 Forage F4 Commune Betting les Saint Avoid Betting les Saint Avoid

Section 8 5

Parcelle 109 342 Indice code minier 165-4-41 165-4-45 Aquifère capté Grès Vosgiens Grès Vosgiens Profondeur 200 m 350 M

Article 3 : Dél)its prélevés et réservés

Points d'eau Forage F2 Forage F4

Débit maximum de prélèvement 25 rs?lh - 500 m^/J 100 m3/h - 2000 m^/J

Débit d'équipement (1993) 21 n?IYi - 420 m^/J 82 m3/h - 1640 rr?!]

Débit réservé néant néant

Débit d'étiage sans objet sans objet

Article 8 : Définitions des périmètres de protection

L'hydrogéologue a défini trois périmètres de protection pour le forage.

Les plans et états parcellaires annexés au présent arrêté précisent la situation cadastrale des parcelles incluses en protection immédiate et rapprochée. Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

Des bornes et des panneaux d'information seront placées, à la diligence de la collectivité, aux points principaux des périmètres ainsi définis.

Forage F2 Protection immédiate Le périmètre de protection immédiate se limitera à la parcelle n° 109 section 8 du cadastre de Betting-lès-St-Avold, d'une superficie de 4 ares.

Protection rapprochée Elle s'étend sur les affleurements des grès autour du F2, à 500 m en amont et 250 m en aval le long du ruisseau Dotelbach, et environ 300 m de part et d'autre. La surface est d'environ 42 ha, englobant les coteaux ruraux et le fond de vallée urbanisé.

Protection éloignée Elle conceme tout le bassin versant du ruisseau du Dotelbach et son affluent ainsi que le vallon du Spetzel jusqu'au Bilstein ; ce périmètre étant alors commun aux deux forages.

Forage F4 Protection immédiate Le périmètre de protection immédiate se superposera à la parcelle n° 342, section 5 du cadastre de Betting-lès-St-Avold. cette parcelle qui appartient au syndicat de Seingbouse devra être close dès que les travaux de construction de la station de traitement et la bâche de reprise seront exécutés, et l'enceinte réaménagée. Sa superficie est de 7 ares.

Protection rapprochée Elle s'étend sur les affleurements de grès susceptibles d'alimenter F4, donc ceux du vallon du Spetzel et du Galgenberg, adjacents à ceux du F2, cela représente une surface d'environ 41 ha, entièrement en milieu rural et forestier. Le forage F4 est extérieur à cette protection, car l'aquifère y est naturellement protégé par plusieurs dizaines de mètres de couches très peu perméables.

8 Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

Protection éloignée Il est commun avec celui du F2.

Article 9 : Prescriptions imposées à l'intérieur des périmètres de protection

9.1. - Protection immédiate

Les terrains compris dans le périmètre de protection immédiate sont acquis en pleine propriété par la collectivité et clôturés.

Toutes activités et installations, autres que celles strictement nécessaires à l'exploitation et à i'entretien du captage et de la station de pompage, sont interdites.

L'utilisation d'herbicides, insecticides pour l'entretien des lieux est interdite, ainsi que le stockage de matériel et matériau.

9.2. - Protection rapprochée et éloignée

Les servitudes particulières et les réglementations spécifiques de protection sont indiquées en annexe.

De plus,

- le ruisseau Dotelbach sera bien entretenu pour faciliter l'écoulement des eaux - la classe de qualité de ce cours d'eau devra être au moins 2, si ce n'est IB. - les zones N non constructible du MARNU actuel seront conservées - les zones A et E du MARNU seront réservées à l'habitat, avec raccordement au réseau d'assainissement - les zones B et C du MARNU ne recevront que des activités ne présentant pas de risque de pollution des eaux. Département de la Moselle - S.I.E. de Seingbouse Projet de déclaration d'utilité publique pour dérivation des eaux et protection des captages

S.I.E. DE SEINGBOUSE Etat parcellaire en protection rapprochée Ban communal de Betting-Iès-St Avoid

Forage F2

Section 5 : 28 à 40, 246/40, 247/40, 41 à 46, 48, 249/48, 250/48, 52 à 68, 76 à 87, 92 à 103, 251, 263, 272 à 274, 303, 305 à 309, 311 à 315, 330, 333, 336

Section 8 : 35 à 82, 90 à 94, 96, 104, 106, 226/106, 227/106, 229/106, 234/108, 231/110, 232/110, 110, 142 à 152, 170 à 172, 223, 235/103, 237/103, 256, 258 à 261, 266 à 270, 275, 276.

Section 12 :6, 9, 10, 11, 13, 268/13, 269/13, 14, 15, 16, 18, 278/18, 24 à 29, 479, 480, 31, 32, 33, 35 à 44, 47 à 49, 261/49, 263/49, 50 à 54, 229 à 241, 243 à 248, 341, 344, 347, 350, 353, 356, 359, 362, 365, 368, 371, 373, 375, 377, 379, 381, 383, 385, 387, 389, 433, 435, 437, 439.

Section 13 : 12 à 16, 221/10, 362, 363, 386 à 389

Fora2e F4

Section 7 : 12 à 18, 85, 19 à 45, 47, 89/2, 86/1, 62 à 67, 69 à 71, 73 à 78, 79 à 81, 82, 87/82, 91 à 100.

Section 8 : 4, 5, 216, 6, 7, 9, 12, 13, 14, 218, 17 à 34, 153 à 169, 174 à 177, 179 à 188, 190, 192 à 207, 217/188, 213-214-215-224 186

10 COLLECTIVITE : SIE de SEINGBOUSE(Mosel!e) ANNEXE 6a CAPTAGE : Forage F2 (165.4.4)

SERVITUDES PARTICULIERES DE PROTECTION

: PROTECTION RAPPROCHEE ;; PROTECTION ELOIGNEE INSTALLATIONS ET ACTIVITES Réglementation Réglementation

Interdit Spécifique Générale Spécifique Générale TRAVAUX SOUTERRAINS - Forages, puits, captages des tiers dans le même aquifère Y y - Exploitation de carrière yC y - Ouverture de fouilles, tranchées, excavations de plus de 2 m de profondeur y y - Remblaiement de carrières, fouilles, tranchées, excavations Y. y - Réalisation de mares, étangs V y STOCKAGES ET DEPOTS - Dépôts d'ordures ménagères, détritus, déchets industriels et tous produits susceptibles d'altérer la qualité des eaux y y - Stockages de produits chimiques y y - Stockages d'hydrocarbures et liquides inflammables yr X" - Stockages de produits destinés aux cultures (engrais, pesticides, purin, lisiers) X y - Stockages d'effluents industriels vr y - Stockages d'effluents domestiques collectifs y y - Station d'épuration, lagunage X y - Bassins de décantation d'effluents industriels ou urbains X X CANALISATIONS - Eaux usées domestiques collectives X y - Eaux usées industrielles / y - Hydrocarbures, produits chimiques liquides < X REJETS LIQUIDES - Eaux usées domestiques y y - Eaux usées industrielles x: - )C - Effluents agricoles yc y - Installations autonomes de traitement d'eaux usées X / - Bassins d'infiltration d'eaux pluviales X X' CONSTRUCTIONS - Habitations raccordées à un assainissement collectif X y - Habitations avec assainissement autonome X y - Camping, caravaning et annexes y: y - Cimetières Vf y - Installations classées y y - Bâtiments d'élevage, d'engraissement ^ y - Silos produisant des jus de fermentation x: y - Voies de communication, aires de stationnement y y - Toute construction y y ACTIVITES AGRICOLES - Drainage agricole )^ y - Culture sur labour y y - Maraîchage, serres, pépinières K. y - Abreuvoirs, installations mobiles de traite, abris y y - Epandage de lisiers, boues de station d'épuration y y - Epandage d'amendements, d'engrais chimiques % y - Epandage de pesticides (herbicides, insecticides...) y y - Pacages des animaux y y ACTIVITES FORESTIERES - Déboisements y y - Coupes à blanc y y - Aires de débardages y y - Utilisation de pesticides (herbicides, insecticides...} y y - Affouragement ou agrenage de gibier X y - Traitement du bois stocké )C X COLLECTIVITE : SIE de SEINGBOUSE(Moselle) ANNEXE 6b CAPTAGE : Forage F4 (165.4.45)

SERVITUDES PARTICULIERES DE PROTECTION

' -: PROTECTION RAPPROCHEE' "': PROTECTION ELOIGNEE INSTALLATIONS ET ACTIVITES Réglementation Réglementation Interdit spécifique Générale Spécifique Générale TRAVAUX SOUTERRAINS - Forages, puits, captages des tiers dans le même aquifère y y - Exploitation de carrière y y - Ouverture de fouilles, tranchées, excavations de plus de 2 m de profondeur y V - Remblaiement de carrières, fouilles, tranchées, excavations y y - Réalisation de mares, étangs y y STOCKAGES ET DEPOTS - Dépôts d'ordures ménagères, détritus, déchets industriels et tous produits susceptibles d'altérer la qualité des eaux y y - Stockages de produits chimiques y y - Stockages d'hydrocarbures et liquides inflammables y y - Stockages de produits destinés aux cultures (engrais, pesticides, purin, lisiers) y y - Stockages d'effluents industriels y y - Stockages d'effluents domestiques collectifs y y - Station d'épuration, lagunage y X - Bassins de décantation d'effluents industriels ou urbains y X CANALISATIONS - Eaux usées domestiques collectives y y - Eaux usées industrielles y X - Hydrocarbures, produits chimiques liquides X K REJETS LIQUIDES - Eaux usées domestiques y y - Eaux usées industrielles y y - Effluents agricoles yr y - Installations autonomes de traitement d'eaux usées y y - Bassins d'infiltration d'eaux pluviales y y CONSTRUCTIONS - Habitations raccordées à un assainissement collectif y y - Habitations avec assainissement autonome X y - Camping, caravaning et annexes y y - Cimetières v X - Installations classées y X - Bâtiments d'élevage, d'engraissement y y - Silos produisant des jus de fermentation )C y - Voies de communication, aires de stationnement y V - Toute construction X x- ACTIVITES AGRICOLES - Drainage agricole y X - Culture sur labour y y - Maraîchage, serres, pépinières y X - Abreuvoirs, installations mobiles de traite, abris X y - Epandage de lisiers, boues de station d'épuration y X - Epandage d'amendements, d'engrais chimiques X y - Epandage de pesticides (herbicides, insecticides...) X y - Pacages des animaux y X ACTIVITES FORESTIERES - Déboisements y X - Coupes à blanc y X - Aires de débardages y y - Utilisation de pesticides (herbicides, insecticides...) y X - Affouragement ou agrenage de gibier y yr - Traitement du bois stocké y X COLLECTIVITE : SIE DE SEINGBOUSE ' ANNEXE 7 CAPTAGE : F2 et F4 REGLEMENTATION SPECIFIQUE (page 1/2) TRAVAUX SOUTERRAINS Les forages, puits des tiers (dans ie même aquifère seront implantés à des

rayons supérieurs à 500 m les uns des autres ; le (débit maximal (d'exploitation sera limité à 8 m3/h ; si (débit supérieur, projet soumis à autorisation avec avis du H.A. Pour l'implantation et l'exploitation de carrières, de mares, d'étangs, une étude hydrogéologique détaillée devra être effectuée dans chaque cas, afin de préciser l'éloignement du captage et la profondeur maximale.

- L'ouverture de fouilles, tranchées, excavations de plus de 2 m de profondeur est subordonnée à la mise en place d'une étanchéité de protection des eaux souterraines et'd'un drainage des eaux superficielles. - Le remblaiement de carrières, fouilles, tranchées, excavations, sera réalisé à l'aide de matériaux naturels inertes STOCKAGES ET DEPOTS - Les dépôts de produits polluants, de déchets solides seront réalisés sur des aires étanches dont les eaux pluviales seront traitées avant rejet.

- Les stockages et dépôts d'eaux usées, d'effluents et de tous produits . polluant liquides (hydrocarbures, pesticides, fertilisants...) seront réalisés dans des cuves étanches à double enveloppe ou munies de bassins de rétention étanches, dont la capacité correspond au stockage + pluie décennale. Les bassins de décantation d'effluents industriels ou urbains seront étanches, la surverse sera acheminée par canalisations ou fossés étanches, soit en aval des périmètres, soit dans un ruisseau perenne, en respectant les autorisations de rejet.

- L'étanchéité de ces dépôts, stockages, bassins, relevant des installations classées sera contrôlée par des piézomètres CANALISATIONS - Les canalisations de transport de produits polluants seront étanches. Un procès verbal d'étanchéité sera dressé avant mise en service des conduites, qui feront l'objet par l'exploitant d'un contrôle annuel défini dans le P.V. Des vannes d'isolement seront placées aux extrémités du tronçon de canalisation traversant le périmètre de protection. - Les canalisations d'eaux pluviales seront étanches. REJETS LIQUIDES Les rejets d'eaux usées même traitées se feront à l'aval du périmètre rapproché; et soumis à l'avis du H.A.- en protection éloignée. Les installations autonomes 'de traitement (d'eaux usées seront conformes

à la réglementation (puits perdus et puits filtrants interdits) ; elles feront l'objet par le propriétaire d'un bilan annuel de fonctionnement transmis à la commune. REGLEMENTA TION SPECIFIQUE (page 2/2) CONSTRUCTIONS - Les constmctions produisant des eaux usées devront être raccordées à un réseau public d'assainissement s'il existe; sinon le dispositif autonome de traitement des eaux usées respectera la réglementation du § rejets liquides. Les travaux de voiries devront utiliser des matériaux inertes, et imperméabiliser les fossés d'évacuation d'eaux pluviales jusqu'au ruisseau. ( P.V. d'étanchéité à fournir à la D.D.E. ) Le traitement des accotements des voies de communication (routes, voies ferrées, canaux...) utilisera d'autres moyens que des herbicides chimiques. ACTIVITES AGRICOLES Les prairies existantes.ne seront pas retournées. - Les épandages de fertilisants et de produits phytosanitaires seront conduits selon le protocoledu Code de Bonnes pratiques Agricoles; la chambre d'agriculture ( ou tout organisme agréé) sera chargée du suivi du contrôle des pratiques agricoles. - Les pacages des animaux seront limités à 1,6 UGB/ha. - Les abreuvoirs et abris d'animaux seront interdits à moins de 200 m des captages. - Tout projet de drainage agricole sera soumis à autorisation de la D.D.A.F. (après avis du H.A.) ACTIVITES FORESTIERES Les déboisements seront compensés par des plantations sur des superficie au moins équivalentes à l'intérieur du périmètre de protection. Les affouragements ou agrenages de gibier seront interdits à moins de 200 m des captages. Les aires de débardage seront interdites à moins de 200 m des captages. Les coupes à blancs curriulées sur 5 ans feront moins de 10 ha, chaque année moins de 2 ha, et toute coupe à blanc de plus de 1 ha sera soumis à autorisation de la D.D.A.F.. - L'utilisation de produits phytocides est interdite; les phytosanitaires sont interdits sauf cas de force majeure (peuplement menacé) : la nature des produits utilisés sera alors soumise à l'autorisation de la D.D.A.F.. EAUX SUPERFICIELLES - Tout projet susceptible de modifier l'écoulement des eaux superficielles devra faire l'objet d'une autorisation de l'administartion (après avis du H.A.)

D'urie manière générale, toutes activités ou tous faits susceptibles de porter atteinte directement ou indirectement à !a qualité des eaux seront

soumis à l'avis du H.A. . D.D.A.F. = Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt H.A. = Hydrogéologue Agréé - D.D.E = Direction Départementale d'e l'Equipement BRGM

DEPARTEMENT DE LA MOSELLE SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES EAUX DE SEINGBOUSE

Périmètres de protection des captages d'eau potable

Dossier Réglementaire

Cl. MAÏAUX

Novembre 1992

R 36630 LOR 4S 93 Département de la Moselle Syndicat Intercommunal des eaux de SEINGBOUSE Périmètres de protection des captages d'eau potable

DOSSIER REGLEMENTAIRE

RESUME

Le Conseil Général du département de la Moselle a chargé, le 27 août 1992, l'hydrogéologue du BRGM Lorraine de proposer les périmètres de protection et servitudes afférentes pour les deux forages alimentant en eau potable le S.I.E. de Seingbouse (cf. délibération du 16/12/1991).

Sur la base du dossier préparatoire, l'hydrogéologue - propose le tracé des périmètres de protection réglementaires, - définit les servitudes spécifiques, - donne un avis favorable à la déclaration d'utilité publique de ces forages. SOMMAIRE

1 . INTRODUCTION 4

2. RAPPEL DES PRINCIPALES CONCLUSIONS DU DOSSIER PREPARATOIRE 5

3 . PROPOSITIONS DE PERIMETRES DE PROTECTION 6 3.1. FORAGE F2 6 3.1.1. Protection immédiate 3.1.2. Protection rapprochée 3.1.3. Protection éloignée 3.2. FORAGE F4 6 3.2.1. Protection immédiate 3.2.2. Protection rapprochée 3.2.3. Protection éloignée

4. PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES 7 4.1. FORAGE F2 8 4.1.1. Protection immédiate

4. 1 .2. Protection rapprochée 4.1.3. Protection éloignée 4.2. FORAGE F4 9 4.2.1. Protection immédiate 4.2.2. Protection rapprochée 4.2.3. Protection éloignée

5. CONTROLE ET SECURITE 10 5.1. CONTRÔLE 10 5.2. SÉCURITÉ 10

6. CONCLUSION 11 Département de la Moselle Syndicat Intercommunal des eaux de Seingbouse Périmètres de protection des captages d'eau potable

DOSSIER REGLEMENTAIRE

1. INTRODUCTION

Par délibération en date du 28 juin 1988, le Conseil Général de la Moselle a décidé de se porter maître d'ouvrage avec l'aide financière de l'Agence de l'Eau Rhin-Meuse, pour l'établissement des dossiers préparatoire et réglementaire des périmètres de protection des captages alimentant en eau les collectivités du département.

Il a chargé, par commande du 27 août 1992, l'hydrogéologue agréé du BRGM (Monsieur Cl. MAÏAUX) d'élaborer ces dossiers, en particulier celui concemant les forages du Syndicat Intercommunal des eaux de Seingbouse.

Ce rapport constitue le dossier réglementaire : il a pour but de définir les périmètres de protection des ouvrages et d'énoncer les prescriptions afférentes. 2. RAPPEL DES PRINCIPALES CONCLUSIONS DU DOSSIER PREPARATOIRE

Le S.I.E. de SEINGHOUSE exploite deux forages :

- le forage dit forage n° 2 à Betting-lès-St-Avold en zone urbaine :

exploitation : 330 mVjour - 21 m^/heure

profondeur : 200 mètres

- le forage dit forage n" 4 à Betting-lès-St-AvoId en zone rurale :

exploitation : 900à l.OOOmVjour - 56m3/heure

profondeur : 350 mètres (après réalisation de la station de déferisation, 82 m^/h).

Le réservoir aquifère capté est constitué par les grès du Trias inférieur. Au droit du F4, cette nappe n'est pas ou peu vulnérable à une pollution de surface. Au droit du F2 cette nappe est plus vulnérable car à l'état libre, mais en raison de la profondeur du niveau d'eau, les terrains traversés par les eaux de percolation ont un pouvoir filtrant suffisant pour assurer une bonne qualité de l'eau de consommation.

La réserve en débit est importante, supérieure aux besoins de la population, mais le front minéralisé de la nappe captive progresse vers ces forages (cf. F2 et F3).

Les paramètres hydrodynamiques de la nappe des grès, captée par les deux forages, sont les suivants :

F2 F4

Tm2/s* 5.10-4 9.10-4

? ? S

E capté (m) «145 «132

Km/s 3,5.10-6 6,8.10-6

* transmissivité moyenne 3. PROPOSITIONS DE PERIMETRES DE PROTECTION

3.1. FORAGE F2

3.1.1. Protection immédiate (annexe la)

Le périmètre de protection immédiate se limitera à la parcelle n° 109 section 8 du cadastre de Betting-lès-St-Avold, d'une superficie de 4 ares.

3.1.2. Protection rapprochée

Il est proposé d'étendre cette protection rapprochée sur les affleurements des grès autour du F2, à 500 m en amont et 250 m en aval le long du ruisseau Dutelbach, et environ 300 m de part et d'autre. Le tracé détaillé est donné annexe Ib. La surface est d'environ 42 ha, englobant les coteaux ruraux et le fond de vallée urbanisé.

3.1.3. Protection éloignée (annexe 3)

On incinera dans le périmètre de protection éloignée tout le bassin versant du ruisseau du Dutelbach et son affluent ainsi que le vallon du Spetzel jusqu'au Bilstein ; ce périmètre étant alors commun au deux forages.

3.2. FORAGE F4

3.2.1. Protection immédiate (annexe 2a)

Le périmètre de protection immédiate se superposera à la parcelle n° 342, section 5 du cadastre de Betting-lès-St-Avold. Cette parcelle qui appartient au syndicat de Seighouse devra être close dès que les travaux de construction de la station de traitement et la bâche de reprise seront exécutés, et l'enceinte réaménagée. Sa superfie est de 7 ares.

3.2.2. Protection rapprochée

Il est proposé, là aussi, de mettre en protection rapprochée les affleurements de grès susceptibles d'alimenter F4, donc ceux du vallon du Spetzel et du Galgenberg, adjacents à ceux du F2.

Le tracé détaillé est donné en annexe 2b ; cela représente une surface d'environ 41 ha, entièrement en milieu rural et forestier.

Le forage F4 est extérieur à cette protection, car l'aquifère y est naturellement protégé par plusieurs dizaines de mètres de couches très peu perméables.

3.2.3. Périmètre de protection éloignée

Il est commun avec celui du F2 (cf. annexe 3).

4. PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES

Outre la réglementation générale établie par les textes en vigueur concemant les servitudes à appliquer pour la protection des captages en eau potable, nous développerons ci- dessous les prescriptions spécifiques à suivre sur les périmètres de protection immédiate, rapprochée et éloignée des deux forages. 4.1. Forage F2

4.1.1. Protection immédiate a. Mise en conformité Le système de vidange devra être entretenu dans les deux fosses qui protègent les têtes des puits Fl et F2.

Forage Fl. Depuis l'arrêt de son exploitation, cet ouvrage constitue le point potentiel majeur de contamination accidentelle de la nappe. La solution est l'obturation de

l'ouvrage :

- Comblement par du sable du fond à - 40 m.

- Cimentation de - 40 m au jour.

- Remblaiement de la fosse.

Servitudes On rappelle que ce périmètre doit être clos et que son accès doit être interdit à toute personne étrangère au Syndicat. Seules y sont autorisées les activités liées à l'entretien des installations. L'utilisation d'herbicides, pesticides et autres fongicides y est interdite. Le stockage de matériaux de quelque nature que ce soit n'est pas autorisé.

4.1.2. Protection rapprochée a. Mise en conformité Aucune mise en conformité n'est à entreprendre. On peut préconiser de faire contrôler le réseau d'assainissement de la commune de Betting dans le périmètre en particulier pour les collecteurs principaux afin d'y évaluer les fuites et de les colmater.

b . Servitudes Les servitudes particulières et réglementations spécifiques sont données annexes 6 et 7. De plus, le misseau Dotelbach sera bien entretenu pour faciliter l'écoulement es eaux. On conservera les zones N non constructibles du MARNU actuel. 4.1.3 . Protection éloignée

Les propositions de réglementation sont données annexes 6 et 7. De plus, sur la partie Nord, en affleurement des grès, on maintiendra les surfaces

forestières et les zones N du MARNU ; sur les zones B et C, les activités ne devront pas présenter de risques de pollution des eaux. Sur l'ensemble du périmètre, toutes les eaux usées seront raccordées au réseau

d'assainissement et traitées ; la classe de qualité des eaux du Dotelbach devra être au moins 2, si ce n'est IB.

4.2. FORAGE F4

4.2.1. Protection immédiate

On rappelle que ce périmètre doit être clos afin d'empêcher tout accès aux installations à des personnes étrangères à la maintenance des ouvrages. Les activités d'entretien y sont seules autorisées. On interdit toute pulvérisation de pesticides, herbicides et autres fongicides. Le syndicat transportera les boues de déferrisation.

4.2.2. Protection rapprochée et éloignée

Les servitudes proposées données annexes 6 et 7. On conservera en zone N non construcfible l'ensemble de la protection rapprochée et les surfaces boisées seront maintenues. 10

5. CONTROLE ET SECURITE

5.1. CONTROLE

Excepté sur le fer total au F2, il n'y a pas lieu de préconiser un renforcement du contrôle en dehors des contrôles réglementaires de qualité des eaux de pompage tels que définis dans le tableau suivant.

Type d'échantillonnage RP Pl P2P P3

Fréquence annuelle 1/2 3,5 1/2 1/5

Type d'analyse Bl B3 C3 C4a C3 C2 C4c C4b

d'après Décret n° 91-257 du 07/03/91

S'il s'avérait que les anamyses montraient une teneur en fer dans les eaux de pompage du F2 systématiquement supérieure à la norme de potabilité admise, il y aurait lieu de prévoh" un raccordement du forage F2 à la station de déferrisation du forage F4.

Toutefois le remplissage du réservoir principal du réseau de distribution est assuré par les deux forages : il en découle des effets de dilutíon qui auront pour conséquence d'abaisser la minéralisation des eaux du F2 en la mélangeant aux eaux du F4. Ce réservoir joue un rôle de tampon : il permet de diminuer "artificiellement" les fortes fluctuations des teneurs en chlomres ou sulfates rencontrées dans les eaux de pompage du F2.

5.2. SECURITE : MESURE D'ACCOMPAGNEMENT

En quantité et en qualité, le syndicat intercommunal des eaux de Seighouse assure l'approvisionnement en eau potable de la population desservie pour une période allant jusqu'à l'arrêt des exhaurés de mine. Au-delà, la surface piézométrique de la nappe des grès changera 1 1 et les cotes piézométriques de la nappe seront plus hautes qu'elles ne le sont actuellement. Ainsi des formations qui sont aujourd'hui dénoyées seront de nouveau saturées en eau. Il est probable que la qualité chimique de l'eau change radicalement. U faudra donc prévoir un suivi de la remontée de la nappe et parallèlement un suivi en continu de la qualité des eaux de la nappe des grès du Trias inférieur.

La ressource actuelle suffit amplement aux besoins de la collectivité. Une panne sur le F2 contraindrait le syndicat à augmenter le débit d'exhaure du F4 ce qui peut tout à fait être réalisé. Par contre la mise en exploitation seule du F2 ne suffirait plus à assurer l'alimentation en eau potable de la population, au cas où une panne sur le F4 se déclarerait. Le syndicat de Seingbouse peut alors utiliser, comme il l'a fait avant la constmction du F4, l'interconnexion qui existe entre son réseau et le réseau AEP de Betting ou celui du District de Forbach.

6. CONCLUSION

Nous avons pu définir pour les deux forages d'exploitation du Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse (F2 et F4) des périmètres de protection immédiate, rapprochée et éloignée.

Le forage Fl devra être rebouché.

Par conséquent, sous réserve que les mises en conformité soient effectuées, l'hydrogéologue agréé en matière d'hygiène publique donne un avis favorable à la Déclaration d'utilité publique de ces deux forages.

L'hydrogéologue agréé en matière d'hygiène publique

Cl. MAÏAUX 12

LISTE DES ANNEXES

1 . Périmètre de protection du forage F2 a. immédiate b. rapprochée

2 . Périmètre de protection du forage F4 a. immédiate b. rapprochée

3 . Protection éloignée

4. Réglementation générale

5 . Prescriptions générales

6 . Servitudes particulières a. F 2 b. F4 7 . Réglementation spécifique Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse FORAGE F2: PROPOSITION DE PERIMETRE DE PROTECTION IMMEDIATE

protecHon

Annexe 1a ECHELLE 1 : 1 000 ^ extrsJt de plan cadastral de BetSr)g46s-St-Avold 0 10 20 30 40m r . 1 t é Annexe lb Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse Forage F2 PROPOSITION DE PERIMETRE DE PROTECTION RAPPROCHEE SUR EXTRAIT DE M.A.R.N.U. EcheIIe:l/5 000 Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse FORAGE F4: PROPOSITION DE PERIMETRE DE PROTECTION IMMEDIATE

342 - SYND. INTER. DES EAUX USEES DE

/

_, Annexe 2a ECHELLE 1 : 1 000

extrait de pl3S\ cadastra de Betñng-^es-St-Avold 0 10 20 30 40ni 1 . 1 . t % - 7'' 7^

^v;^;^a. Annexe 2b j^ í'-''* Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse .,..w* Forage F4 ' " ;': PROPOSITION DE PERIMETRE DE :^;^^ PROTECTION RAPPROCHEE 'P""^ [ SUR EXTRAIT DE M.A.R.N.U. >^ - EcheIIe:l/5 000 périme ire deprorechon rapprochée de F2 Mjimm périmètre de protection raccrochée de

œm$w-ipérimètr e /d%e protection

Annexe 3 Syndicat Intercommunal des Eaux de Seingbouse

PROPOSITION DE PERIMETRE DE PROTECTION ELOIGNEE Echelle: 1/25 000 Extrait des cartes topographiques n°3513E et 3613O ANNEXE 4

REGLEMENTATION GENERALE APPLICABLE AUX ACTIVITES POUVANT PORTER ATTEINTE A LA QUALITE DES EAUX DESTINEES A L'ALIMENTATION HUMAINE 1 AUTOROUTES, SIGNALISATION Les transports dc produits de nature à polluer les caux sont réglementas Arrêté du 27.03.1973 (J.O. du 2.06.1973)

2 BATIMENTS D'ELEVAGE Leur implantation doit satisfaire aux prescriptions des périmètres dc protection Article 153 du Règlement Sanitaire Départemental IMPLANTATION Elle est interdite à proximité des eaplages et prises d'eau

3 CAMPING Le camping est interdit dans un rayon dc 200 m des points d'eau captée pour la consommation humaine Décret 60,255 du 18.03.1969 (J.O. du 24.03.1960)

4 CARRIERES La mise cn exploitation des carri&res est soumise à autorisation. Une exploitation coordonnée doit en ctre assurée pour Articles 106 et 109 du Code Minier protéger les nappes souterraines reconnues aptes à satisfaire les besoins des collectivités publiques

5 CIMETIERES Création ou agrandissement. Les risques dc contamination des caux souterraines doivent être examinés par le géologue Circulaire du 30.06.1923 (B.O. intér. 1923) Réglementation et régime applicable Décret du 7.03.1808. Circulaire n* 78-195 du 10.05.1978

6 DEPOTS D'ORDURES L'ouverture des décharges contrôlées est subordonnée à autorisation préfectorale après enquête de commodo ct Circulaire des 22.02.1973 (J.O. du DECHARGES CONTROLEES incommodo et avis du géologue 20.03.73) et 9.03.73 (J.O. du 7.04.73)

Tout dépôt est interdit dans les périmètres de protection immédiate des points de prélèvement d'eau souterraine

L'implantation'd'une décharge est interdite dans le périmètre dc protection rapprochée des points dc prélèvement d'eau souterraine destinée à l'alimentation humaine

1

1 si la décharge intéresse un périmètre dc protection éloignée, l'inilucnce éventuelle du dépôt sur la qualité dc l'eau prélevée doit être soumise à surveillance dans les puits existants ou dans des puils dc contrôle établis à cet effet

7 DETERGENTS DE CERTAINES Déversements interdits dans les caux souterraines Décrets 70.871 du 25.09.70 (J.O. du CATEGORIES, DEVERSEMENTS 30.09.70) et 77.1554 du 28.12.77 (J.O. du 18.01.78)

8 EAUX USEES COLLECTIVES, Pour éviter la pollution des caux souterraines : Circulaire du 10.06.76 (J.O. NC du REJETS - le tracé des ouvrages ne doit pas pénétrer dans les périmètres dc protection immédiate et rapprochée des captages, du 21.08.76) abrogeant et remplaçant celles - la traversée des "périmètres de protection éloignée" est soumise à des précautions définies dans chaque cas, du 12.05.50 ct 7.07.70 le géologue agréé étant obligatoirement consulté. En cas de rejet sur le sol (épandage avec ou sans utilisation agricole), l'aptitude des terrains doit faire l'objet d'une enquête du service hydraulique avec consultation du géologue agréé. Tout déversement est interdit dans les puits, forages ou galeries dc captage désaffectés. Les puits fdtrants sont interdits pour les rejets collectifs. L'injection d'eaux résiduaires dans les nappes profondes ct les pièges géologiques ne saurait se concevoir que dans les cas exceptionnels ct après avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France. 9 EAUX USEES DOMESTIQUES, Les rejets d'eaux usées domestiques par puits perdus et puisards sont interdits. REJETS Les puits filtrants et dispositifs de remplacement doivent être autorisés par les services sanitaires. Ils Article 50 du règlement sanitaire devraient être interdits dans les périmètres de protection rapprochée. (Voir : fosses septiques et dispositifs départemental d'assainissement autonome).

USEES, Installations classées lû' EAUX EPANDAGE Lors de l'examen du plan d'épandage, l'Inspecteur des établissements classés doit vérifier que les prescrip¬ tions instaurées par les périmètres de protection sont respectées : - sucreries de betteraves Circulaire du 17.08.73 (J.O. du 19.09.73) - distilleries vinicoles Cire, du 8.09.74 (J.O. du 31.10.74) - distilleries de mélasse - idem - - distilleries de jus de betteraves - idem - - féculeries de pommes de terre Cire, du 30.01.75 (J.O. du 1.06.75)

Décret 74.1181 du31. 12.74. Arrêté du 11 EFFLUENTS RADIOACTIFS Leurs rejets sont interdits dans les eaux souterraines. Le géologue agréé est consulté sur les mesures de LIQUIDES, REJETS surveillance destinée à protéger les eaux souterraines. 10.08.76 ((J.O. du 12.09.76)

FOSSES SEPTIQUES ET Ces installations sont soumises, s'il y a lieu, au contrôle de l'autorité Arrêté du 3.03.82 (J.O. du 9.04.82) 12 DISPOSITIFS D'ASSAINISSE¬ sanitaire Règlement sanitaire départementale MENT AUTONOME, IMPLANTATION

FUMIERS ET AUTRES L'implantation des dépôts permanents doivent satisfaire aux prescriptions des périmètres de protection Article 155 du Règlement sanitaire D DEJECTIONS SOLIDES départemental

EVACUATION ET STOCKAGE Elle est interdite à proximité des captages et prises d'eau

14 GAZ L'établissement et l'exploitation du stockage souterrain doivent être soumis aux mesures qui protègent Ordonnance 58. 1132 du 25. 1 1.58 STOCKAGE l'usage des sources et des eaux souterraines (J.O. du 28. 11.58)

Les eaux souterraines contenues dans les formations géologiques utilisées pour le stockage du gaz ne Décret 62. 1296 du 6. 11.62 peuvent être livrées à l'alimentation humaine (J.O. du 8. 11.62)

15 HUILES ET LUBRIFIANTS, Leur déversement dans les eaux souterraines est interdit Décret 77.254 du 8.03.77 (J.O. du DEVERSEMENTS 29.03.77) est à Ordonnance 58.1332 du 23.12.58 (J.O. 16 HYDROCARBURES LIQUIDES Leur stockage souterrain soumis autorisation OU LIQUEFIES, STOCKAGE 26.12.58) ET TRANSPORT L'avis du géologue agréé est obligatoire, en vue d'éviter les intercommunications entre niveaux aquifères Décret 65.72 du 13.01.65 (J.O. du et d'assurer la protection des eaux utilisées pour l'alimentation 31.01.65)

La construction et l'exploitation des pipe-lines sont également réglementées afin d'éviter tout risque Décret 59.998 du 14.08.59 (J.O. du de pollution des eaux 23.08.59) RéglemenUtion du 1.10.59 (J.O. du 3.10.59)

17 LIQUIDES INFLAMMABLES Installations classées Circulaire du 17.07.73 (J.O. du L'emmagasinement en réservoir enfoui est interdit dans les zones de vulnérabilité des eaux souterraines 15.08.73) et (communes désignées par arrêté préfectoral) nomenclature n" 253 des établissements dangereux, insalubres et incommodes Les réservoirs en fosse doivent répondre aux règles de sécurité concemant : - le contrôle de remplissage. - l'établissement d'une cuvette de rétention dont la capacité correspond aux caractéristiques du stockage, à savoir : . 100 % de la capacité du plus grand réservoir. . 50 % de la capacité globale des réservoirs. . pour les stockages de fuel-oils lourds : 50 % de la capacité du plus grand réservoir. 20 % de la capacité globale des réservoirs contenus

Installations non classées Les réservoirs à sécurité renforcée sont seuls admis en stockage enterré dans les zones de protection Arrêté du 26.02.74 (J.O. du des eaux. La distribution par canalisation y est interdite. 22.03.74) et annexe Les réservoirs doivent être placés dans une cuvette étanche et incombustible dont la capacité correspond aux caractéristiques du stockage : - 100 % de la capacité du plus grand réservoir. - 50 % de la capacité globale des réservoirs. - pour les stockages de fuel-cils lourds : 50 % de la capacité du plus grand réservoir. 20 % de la capacité globale des réservoirs contenus Des réservoirs en matières plastiques renforcées peuvent être mis en batterie pour constituer un stockage Arrêté du 3.03.76 (J.O. du au plus égal à 10.000 litres. 18.03.76) Leur cuvette de rétention étaï.che et incombustible doit être d'une contenance au moins égale = à la capacité globale du stockage LISIERS, PURINS, JUS Les ouvrages de stockage doivent être étanches. Article 156 du Règlement sanitaire D'ENSILAGE ET EAUX DE départemental 18 LAVAGE DES LOGEMENTS Tout écoulement extérieur (dans les cours d'eau, puisards, bétoires, carrières, etc.) est interdit. D'ANIMAUX, EVACUATION ET STOCKAGE

LISIERS, PURINS, EAUX L'épandage de telles matières doit satisfaire aux prescriptions des périmètres de protection. Article 159 du Règlement sanitaire RESIDUAIRES DES départemental LOGEMENTS D'ANIMAUX, Il est interdit à proximité des captages et prises d'eaux. 19 BOUES DE STATIONS Les plans d'épandage sont souims à l'approbation de l'autorité sanitaire. D'EPURATION, ETC.. Se reporter aux dispositions particulières applicables à chaque catégorie de produits. EPANDAGE

2D MARES, IMPLANTATION Leur implantation doit satisfaire aux prescriptions des périmètres de protection. Article 92 du Règlement sanitaire Elle est interdite à proximité des captages et prises d'eau. départemental.

.MATIERES DE VIDANGE Les déchargements et déversements sont interdits en quelque lieu que ce soit sans autorisation préalable. Article 91 du Règlement sanitaire 21 DECHARGEMENT Ils sont interdits dans les périmètres de protection. départemental

22 MATIERES ET FAITS SUSCEP¬ Sont soumis à autorisation tous déversements, écoulements, jets, dépôts directs ou indirects d'eau ou de Décret 73.218 du 23.02.73 TIBLES D'ALTERER matières et, plus généralement, tout fait susceptible d'altérer la qualité des eaux souterraines. (J.O. du 2.03.73) LA QUALITE DES EAUX L'épandage d'effluents sur le sol doit éviter la contamination des eaux souterraines. Décret 75. 177 du 12.03.75 (J.O. du DEVERSEMENTS, EPANDAGE 23.03.75) ENFOUISSEMENT, DEPOTS En vue de surveiller le niveau et la qualité de l'eau souterraine, il convient d'implanter des "puits de 1er arrêté du 13.05.75 contrôle" sur la zone d'épandage. (J.O. du 18.05.75) L'enfouissement et le dépôt des déchets sont soumis aux mêmes obligations. Les seuils d'exemption peuvent être, par arrêté préfectoral, rendus plus sévères lorsque la protection 2ème arrêté du 13.05.75 (J.O. du des eaux souterraines le justifie. 18.05.75) Les autorisations sont subordonnées aux exigences de l'alimentation en eau des populations Circulaire du 14.01.77 (J.O. NC du 9.03.77) Le géologue agréé est obligatoirement consulté lors de l'instruction des dossiers, tant en ce qui conceme les eaux souterraines de faible profondeur (moins de 10 m) que les eaux souterraines profondes. Les opérations existantes non réglementées peuvent être réglementées d'office par le Préfet.

23 .MATIERES FERMEN¬ Leur implantation doit satisfaire aux prescriptions des périmètres de protection. Article 157 du Règlement sanitaire TISCIBLES départemental DEPOTS Les dépôts sont interdits en carrières ou toutes autres excavations et à proximité des captages et prises d'eaux.

2í MATIERES USEES OU Déversements et dépôts interdits dans les cours d'eau et dans les nappes Article 90 du Règlement sanitaire DANGEREUSES EN GENERAL alluviales. départemental DEVERSEMENTS OU DEPOTS OBJECTIFS DE Processus appliqué aux eaux de surface, notamment en ce qui conceme les qualités requises Circulaire du 29.07.71 25 QUALITE pour l'alimentation humaine après traitement approprié. (J.O. du 27.08.71)

POLLUTION ACCI¬ Les modes d'intervention sont précisés en vue d'améliorer leur efficacité. Cire, interministérielle 2G DENTELLE DES EAUX du 4.07.72

'PORCHERIES Installations classées 27 EPANDAGE DE . Les porcheries qui relèvent des installations classées (+ de 50 animaux de + de 30 kg) ont à présenter Cire, du 12.08.76 LISIERS un plan d'épandage de leurs lisiers à l'examen de l'inspecteur des établissements classés. Celui-ci (LO.NC du 9.12.76) doit vérifier que les prescriptions instaurées par les périmètres de protection des eaux sont respectées (voir lisiers)

20 PRODUITS CHIMIQUES Le stockage est soumis aux dispositions de l'ordomiance 58-1332 du 23. 12.58 (voir hydrocarbures Loi 70-1324 du 31.12.70 A DESTINATION INDUS¬ liquides ou liquéfiés) (LO. du 3.01.71) TRIELLE, STOCKAGE

PUISARDS ET Ils sont interdits Art. 50 du Règlement sanitaire 2c PUITS PERDUS départemental

'PUITS ET A défaut d'une procédure d'autorisation, leur établissement est soumis à déclaration auprès de Art. 10 du Règlement sanitaire ?0 FORAGES l'autorité sanitaire. De plus, les prélèvements d'eaux souterraines supérieurs à 8 m3/h doivent être départemental. Décret 73-219 du obligatoirement déclarés et soumis à la surveillance de l'administration. 23.02.73 (J.O. du 2.03.73)

31 SILOS POUR LA L'implantation en est réglementée dans les périmètres de protection. Art. 157 du Règlement sanitaire CONSERVATION PAR VOIE Elle est interdite à proximité des captages et prises d'eau. départemental HUMIDE DES ALIMENTS POUR ANIMAUX IMPLANTATION

SOURCES L'exécution en est soumise à déclaration auprès de l'autorité sanitaire Art. 1 1 du Règlement sanitaire 32 CAPTAGES départemental

33 SOURCES ET PUITS Tous faits susceptibles de nuire à la salubrité des eaux sont interdits. Arrêté L47 du Code de la POLLUTION Santé Publique ANNEXE

ÎPRESCRIITIONSÎGENÈRALESÎiiï '

EXTRAITS DE LA CIRCULAIRE DU 24 JUILLET 1990 relative à la mise en place des périmètres de protection des points de prélèvement d'eau destinée à la consommation humaine (article L. 20 du Code de la Santé Publique)

(J.O. du 13 Septembre 1990)

++*

ANNEXE 1 - PREMIERE PARTIE (Captares et Sources d'eaux souterraines)

I - DEFINTriON DES PERIMETRES DE PROTECTION

La protection des points de prélèvement des eaux destinées à la consommation humaine est réalisée par la mise en place de deux périmètres, l'un de protection immédiate, l'autre de protection rapprochée, complétés éventuellement par un troisième périmètre, dit de protection éloignée.

Ll. Périmètre de protection immédiate

Le périmètre de protection immédiate a pour fonctions d'empêcher la détérioration des ouvrages de prélèvement et d'éviter que des déversements ou des infiltrations de substances polluantes se produisent à l'intérieur ou à proximité immédiate du captage.

Compte-tenu de l'accroissement général des risques de pollution, une grande surface offrira nlus de garantie et permettra, en outre, une augmentation du délai d'intervention face à une pollution venant de l'extérieur de la zone intégralement protégée.

Des périmètres "satellites" de protection immédiate, disjoints de celui du captage concerné, peuvent être instaurés autour de zones d'infiltration (gouffres, bétoires) en relation hydrogéologique directe avec les eaux prélevées. Les zones ainsi définies seront également acquises en pleine propriété.

Un aménagement correct et un entretien efficace des ouvrages de captage complètent cette première mesure de protection.

1.2. Périmètre de protection rapprochée

Le périmètre de protection rapprochée doit protéger efficacement le captage vis-à-vis de la migration souterraine des substances polluantes.

Son étendue est déterminée en prenant notamment en compte :

- les caractéristiques physiques de l'aquiftre et de l'écoulement souterrain, - le débit maximal de pompage, - la vulnérabilité, - l'origine et la nature des pollutions contre lesquelles il est nécessaire de protéger les eaux souterraines.

Les notions de base à retenir pour délimiter ce périmètre sont :

- la durée et la vitesse de transfert de l'eau entre les points d'émission de pollutions possibles et le point de prélèvement dans la nappe ;

- le pouvoir de fixation et de dégradation du sol et du sous-sol vis-à-vis des polluants ;

- le pouvoir de dispersion des eaux souterraines. 2

Prescriptions générales. Extraits de la circulaire du 24.07.1990. ANNEXE

Dans des situations complexes, le périmètre de protection rapprochée peut comporter plusieurs zones, disjointes ou non, délimitées suivant la vulnérabilité de l'aquifère.

Pour faciliter son repérage, les limites de ce périmètre (ainsi que celles du périmètre de protection éloignée) suivront autant que de possible les limites cadastrales (communes ou parcelles) et géographiques (cours d'eau, voies de communication).

1.3. Périmètre de protection éloignée

Le périmètre de protection éloignée prolonge éventuellement le précédent pour renforcer la protection contre les pollutions permanentes ou diffuses. Il sera créé si l'on considère que l'application de la réglementation générale, même renforcée, n'est pas suffisante, en particulier s'il existe un risque potentiel de pollution que la nature des terrains traversés ne permet pas de réduire en toute sécurité, malgré l'éloignement du point de prélèvement.

nT.3 - PRESCRIPTIONS FIXEES PAR L'ACTE DECLARATIF D'UTILITE PUBLIOUE

III.3.1. Dans le périmètre de protection immédiate

A l'intérieur du périmètre de protection immédiate, toutes activités, y compris celles liées au transport, installations ou dépôts, sont interdits en-dehors de ceux expressément autorisés par l'acte déclaratif d'utilité publique (art. 16 du décret n" 89-3 du 3 Janvier 1989 modifié). Les activités, installations ou dépôts expressément autorisés doivent être en liaison directe avec l'exploitation du captage et sont conçus et aménagés de manière à ne pas provoquer de pollution de ce dernier.

Il est rappelé que les terrains compris dans ce périmètre doivent être acquis en pleine propriété par le bénéficiaire de la déclaration d'utilité publique. Toutefois, lorsque ces terrains dépendent du domaine de l'Etat, ils feront seulement l'objet d'une convention de gestion dans le cadre de l'article L. 51-1 du Code du Domaine de l'Etat.

^ Les dérogations à l'obligation de clôture mentionnées à l'article 16 du décret susvisé ne peuvent être accordées qu'en cas d'impossibilité matérielle ou s'il existe un obstacle topographique naturel assurant une protection équivalente.

Les prescriptions édictées à l'intérieur de ce périmètre sont également applicables dans les périmètres de protection immédiate dits satellites.

in.3.2. Daas le périmètre de protection rapprochée

A l'intérieur du périmètre de protection rapprochée, peuvent être instaurées diverses servitudes et mesures de police sous forme d'interdictions et de réglementations.

Peuvent être soumis à des prescriptions particulières tous les faits susceptibles de provoquer l'apparition de pollutions, qui ne sont pas réglementés par ailleurs ou qui le sont insuffisamment eu égard à l'utilisation nouvelle de l'aquifère.

Ainsi, seront notamment examinées :

- les autorisations de rejet, d'épandage ou de dépôt déjà accordées, les conditions de l'autorisation pouvant être rendues plus sévères ;

- les activités soumises à des règlements particuliers comportant des prescriptions relatives à la protection des eaux.

A côté d'éventuelles mesures d'interdiction, des prescriptions complémentaires peuvent être prises : elles consistent par exemple à renforcer, sur le plan technique, les dispositions de la réglementation propre à l'activité considérée ou encore à imposer la mise en conformité d'une installation existante à un règlement dont la publication aurait été postérieure à la réalisation de l'installation (constructions ou lieux publics relevant des techniques d'assainissement autonome, épandage d'eaux usées, de boues de stations d'épuration, de matières de vidange, de fumier, de compost, de lisier...). 3

Prescriptions générales. Extraits de la circulaire du 24.07.1990. ANNEXE

Feront également l'objet d'un examen particulier les activités ne relevant pas d'une réglementation générale relative à la protection des eaux souterraines ou de règlements techniques spécifiques et, en particulier :

- les faits susceptibles de modifier les écoulements (forages de puits, exploitations de matériaux, ouvrages souterrains...) ou de favoriser les infiltrations rapides (excavations, déboisements...) ;

- les faits susceptibles de provoquer des pollutions accidentelles : stockage de produits dangereux, transport par canalisation d'eaux usées, de produits chimiques et d'hydrocarbures, voies de communication... ;

- les faits susceptibles d'engendrer des pollutions affectant la qualité des eaux prélevées ou de contribuer de manière significative à une pollution diffuse de la nappe :

. épandages de fertilisants et de produits phytosanitaires, . lessivage des dépôts de toute nature (décharges, dépôts agricoles tels que les ensilages, les dépôts de pulpes de betteraves, les tas de fumier), . infiltrations d'eaux usées issues de collectivités (par absence d'assainissement ou fuites des réseaux), . lessivages d'installations diverses (routes à grande circulation, parkings, zones industrielles, aires de manutention de produits toxiques, etc.), - pratiques agricoles intensives ou de type maraîchage, \ . préparations et stockage de solutions de produits phytosanitaires, d'engrais, etc., . création ou agrandissement de cimetières.

Si le contexte hydrogéologique le nécessite, certaines de ces activités seront expressément interdites ; il s'agit particulièrement de :

- l'épandage des lisiers, des boues de stations d'épuration et des matières de vidanges ;

- l'utilisation d'engrais et de produits phvtosanitaîres en considérant que des mesures réglementaires visant à réduire ces apports à l'intérieur des seuls périmètres de protection ont toutes les chances d'avoir peu d'effet dans la mesure où les sources d'émission touchent souvent la totalité de l'aquifère ;

- la création de cimetières.

Afin de faciliter la mise en oeuvre des prescriptions prévues, les collectivités pourront, le cas échéant, avoir intérêt à acquérir en pleine propriété et par voie amiable une partie des terrains situés à l'intérieur du périmètre de protection rapprochée, ou à s'en porter acquéreur à l'occasion d'opérations de remembrement.

III.3.3. Daas le périmètre de protection éloignée

La création d'un périmètre de protection éloignée doit être envisagée seulement dans le cas où certames activités peuvent être à l'origine de pollutions importantes et lorsque l'mstauration de prescriptions particulières paraît de nature à réduire les risques de façon significative.

Lorsque l'application et le contrôle des mesures envisagées s'avèrent difficiles (zone fortement urbanisée, par exemple), des solutions autres que l'institution d'un périmètre de protection éloignée devront être recherchées pour prévenir les risques de pollution dans la zone d'alimentation du captage : information du public et des professionnels, abaissement des seuils d'autorisation de rejet, contrôle renforcé en matière d'installations classées, de police des eaux et d'hygiène du milieu.

La sécurité des installations de distribution sera réalisée en examinant dans le même temps l'efficacité des mesures de protection du captage, la pertinence d'un réseau de surveillance et d'alerte, l'adoption des filières de traitement et les moyens de substitution en cas de pollution (réserve de secours, interconnexion, etc.). COLLECTIVITE : SIE de SEINGBOUSE{Moselle) ANNEXE 6a CAPTAGE : Forage F2 (165.4.4)

SERVITUDES PARTICULIERES DE PROTECTION

PROTECTION RAPPROCHEE ; PROTECTION ELOIGNEE INSTALLATIONS ET ACTIVITES Réglementation Réglementation

Interdit Spécifique Générale Spécifique Générale TRAVAUX SOUTERRAINS - Forages, puits, captages des tiers dans le même aquifère Y y - Exploitation de carrière yc y - Ouverture de fouilles, tranchées, excavations de plus de 2 m de profondeur y y - Remblaiement de carrières, fouilles, tranchées, excavations X y - Réalisation de mares, étangs V xr STOCKAGES ET DEPOTS - Dépôts d'ordures ménagères, détritus, déchets industriels et tous produits susceptibles d'altérer la qualité des eaux y y - Stockages de produits chimiques y y - Stockages d'hydrocarbures et liquides inflammables y. y - Stockages de produits destinés aux cultures (engrais, pesticides, purin, lisiers) X y - Stockages d'effluents industriels y y - Stockages d'effluents domestiques collectifs y y - Station d'épuration, lagunage X y - Bassins de décantation d'effluents industriels ou urbains y X CANALISATIONS - Eaux usées domestiques collectives y y - Eaux usées industrielles y y - Hydrocarbures, produits chimiques liquides y. X REJETS LIQUIDES - Eaux usées domestiques y y - Eaux usées industrielles x: yr

- Effluents agricoles >< V - Installations autonomes de traitement d'eaux usées X y - Bassins d'infiltration d'eaux pluviales X y CONSTRUCTIONS - Habitations raccordées à un assainissement collectif y y - Habitations avec assainissement autonome X y - Camping, caravaning et annexes y y - Cimetières y y - Installations classées y y - Bâtiments d'élevage, d'engraissement y. y - Silos produisant des jus de fermentation X y - Voies de communication, aires de stationnement y y - Toute construction y y ACTIVITES AGRICOLES - Drainage agricole / y - Culture sur labour y y - Maraîchage, serres, pépinières >: y - Abreuvoirs, installations mobiles de traite, abris >c y - Epandage de lisiers, boues de station d'épuration y y - Epandage d'amendements, d'engrais chimiques y y - Epandage de pesticides (herbicides, insecticides...) yc X - Pacages des animaux y y ACTIVITES FORESTIERES - Déboisements y y - Coupes à blanc y y - Aires de débardages y X - Utilisation de pesticides (herbicides, insecticides...) y y - Affouragement ou agrenage de gibier y x* - Traitement du bois stocké XL X COLLECTIVITE : SIE de SEINGBOUSE(Moselle) ANNEXE 6b

CAPTAGE : Forage F4 (165.4.45)

SERVITUDES PARTICULIERES DE PROTECTION

: PROTECTION RAPPROCHEE PROTECTION ELOIGNEE INSTALLATIONS ET ACTIVITES Réglementation Réglementation Interdit Spécifique Générale spécifique Générale TRAVAUX SOUTERRAINS - Forages, puits, captages des tiers dans le même aquifère y y - Exploitation de carrière y X - Ouverture de fouilles, tranchées, excavations de plus de 2 m de profondeur y y - Remblaiement de carrières, fouilles, tranchées, excavations y y - Réalisation de mares, étangs y y STOCKAGES ET DEPOTS - Dépôts d'ordures ménagères, détritus, déchets industriels et tous produits susceptibles d'altérer la qualité des eaux y X - Stockages de produits chimiques y X - Stockages d'hydrocarbures et liquides inflammables y y - Stockages de produits destinés aux cultures (engrais, pesticides, purin, lisiers) y y - Stockages d'effluents industriels y y - Stockages d'effluents domestiques collectifs y y - Station d'épuration, lagunage y X - Bassins de décantation d'effluents industriels ou urbains y X CANALISATIONS - Eaux usées domestiques collectives y X - Eaux usées industrielles y X - Hydrocarbures, produits chimiques liquides X K REJETS LIQUIDES - Eaux usées domestiques y X - Eaux usées industrielles y y - Effluents agricoles y y - Installations autonomes de traitement d'eaux usées y y - Bassins d'infiltration d'eaux pluviales y y CONSTRUCTIONS - Habitations raccordées à un assainissement collectif y X - Habitations avec assainissement autonome y- X - Camping, caravaning et annexes X y - Cimetières V' X - Installations classées y X - Bâtiments d'élevage, d'engraissement y y - Silos produisant des jus de fermentation y y - Voies de communication, aires de stationnement y V - Toute construction X y ACTIVITES AGRICOLES - Drainage agricole y X - Culture sur labour y y - Maraîchage, serres, pépinières y X - Abreuvoirs, installations mobiles de traite, abris X X - Epandage de lisiers, boues de station d'épuration y X - Epandage d'amendements, d'engrais chimiques X y - Epandage de pesticides (herbicides, insecticides...) X y - Pacages des animaux y .X ACTIVITES FORESTIERES - Déboisements y y - Coupes à blanc X X - Aires de débardages y y - Utilisation de pesticides (herbicides, insecticides...) y y - Affouragement ou agrenage de gibier X y - Traitement du bois stocké y X COLLECTIVITE : SIE DE SEINGBOUSE ^ ANNEXE 7 CAPTAGE : F2 et F4 REGLEMENTA TION SPECIFIQUE (page 1/2) TRAVAUX SOUTERRAINS Les forages, puits des tiers (jans le même aquifère seront implantés à des

rayons supérieurs à 500 m les uns des autres ; ie débit maximal d'exploitation

sera limité à 8 m3/h ; si débit supérieur, projet soumis à autorisation avec avis du H.A. Pour l'implantation et l'exploitation de carrières, de mares, d'étangs, une étude hydrogéologique détaillée devra être effectuée dans chaque cas, afin de préciser l'éloignement du captage et la profondeur maximale.

- L'ouverture de fouilles, tranchées, excavations de plus de 2 m de profondeur est subordonnée à la mise en place d'une étanchéité de protection des eaux souterraines et d'un drainage des eaux superficielles. Le remblaiement de carrières, fouilles, tranchées, excavations, sera réalisé à l'aide de matériaux naturels inertes STOCKAGES ET DEPOTS - Les dépôts de produits polluants, de déchets solides seront réalisés sur des aires étanches dont les eaux pluviales seront traitées avant rejet. - Les stockages et dépôts d'eaux usées, d'effluents et de tous produits polluant liquides (hydrocarbures, pesticides, fertilisants...) seront réalisés dans des cuves étanches à double enveloppe ou munies de bassins de rétention étanches, dont la capacité correspond au stockage + pluie décennale.

- Les bassins de décantation d'effluents industriels ou urbains seront étanches, la surverse sera acheminée par canalisations ou fossés étanches, soit en aval des périmètres, soit dans un ruisseau perenne, en respectant les autorisations de rejet. L'étanchéité de ces dépôts, stockages, bassins, relevant des installations classées sera contrôlée par des piézomètres CANALISATIONS Les canalisations de transport de produits polluants seront étanches. Un procès verbal d'étanchéité sera dressé avant mise en service des conduites, qui feront l'objet par l'exploitant d'un contrôle annuel défini dans le P.V. Des vannes d'isolement seront placées aux extrémités du tronçon de canalisation traversant le périmètre de protection. Les canalisations d'eaux pluviales seront étanches. REJETS LIQUIDES Les rejets d'eaux usées même traitées se feront à l'aval du périmètre rapproché; et soumis à l'avis du H.A. en protection éloignée. Les installations autonomes de traitement d'eaux usées seront conformes

à la réglementation (puits perdus et puits filtrants interdits) ; elles feront l'objet par le propriétaire d'un bilan annuel de fonctionnement transmis à la commune. REGLEMENTA TION SPECIFIQUE (page 2/2) CONSTRUCTIONS - Les constructions produisant des eaux usées devront être raccordées à un réseau public d'assainissement s'il existe; sinon le dispositif autonome de traitement des eaux usées respectera la réglementation du § rejets liquides. - Les travaux de voiries devront utiliser des matériaux inertes, et imperméabiliser les fossés d'évacuation d'eaux pluviales jusqu'au ruisseau. ( P.V. d'étanchéité à fournir à la D.D.E. ) - Le traitement des accotements des voies de communication (routes, voies ferrées, canaux...) utilisera d'autres moyens que des herbicides chimiques. ACTIVITES AGRICOLES - Les prairies existantes, ne seront pas retournées. - Les épandages de fertilisants et de produits phytosanitaires seront conduits selon le protocoledu Code de Bonnes pratiques Agricoles; la chambre d'agriculture ( ou tout organisme agréé) sera chargée du suivi du contrôle des pratiques agricoles. - Les pacages des animaux seront limités à 1,6 UGB/ha. - Les abreuvoirs et abris d'animaux seront interdits à moins de 200 m des captages. - Tout projet de drainage agricole sera soumis à autorisation de la D.D.A.F. (après avis du H.A.) ACTIVITES FORESTIERES Les déboisements seront compensés par des plantations sur des superficie au moins équivalentes à l'intérieur du périmètre de protection. Les affouragements ou agrenages de gibier seront interdits à moins de 200 m des captages. Les aires de débardage seront interdites à moins de 200 m des captages. Les coupes à blancs cumulées sur 5 ans feront moins de 10 ha, chaque

année moins de 2 ha, et toute coupe à blanc de plus de 1 ha sera soumis à autorisation de la D.D.A.F.. L'utilisation de produits phytocides est interdite; les phytosanitaires sont

interdits sauf cas de force majeure (peuplement menacé) : la nature des produits utilisés sera alors soumise à l'autorisation de la D.D.A.F.. EAUX SUPERFICIELLES Tout projet susceptible de modifier l'écoulement des eaux superficielles devra faire l'objet d'une autorisation de l'administartion (après avis du H.A.)

D'une manière générale, toutes activités ou tous faits susceptibles de porter atteinte directement ou indirectement à la qualité des eaux seront soumis à l'avis du H.A. D.D.A.F. = Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt H.A. = Hydrogéologue Agréé - D.D.E = Direction Départementale de ¡Equipement