Découvrons Tuléar À Travers Ses Rues
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Découvrons Tuléar à travers ses rues Autrefois, Tuléar n’était qu’un tout petit village de pêcheurs Vezo. En 1656, sur la carte d’Etienne de Flacourt, gouverneur de la colonie française de Fort Dauphin, à l’emplacement de la ville de Tuléar, on trouve « Hivouron-Heroc ». On sait ainsi qu’au XVIIe siècle, les Vezo Voroneoke formaient déjà de petits hameaux dans les quartiers d’Ambohitsabo, et de Mahavatsy. Tuléar s’est développée dans la basse plaine du Fiherenana, non loin du Tropique du Capricorne. Le proverbe dit : « Sans le Fiherenana, il n’y aurait pas de Tuléar ». En effet, la région est semi-désertique et d’ailleurs, le fleuve est à sec pendant la saison sèche. A la fin du XVIIe siècle et surtout au XVIIIe siècle, Tuléar et la baie de Saint-Augustin vont devenir les principaux postes de traite des rois Masikoro du Fiherenana. La ville n’existe officiellement qu’en 1897, lorsque Gallieni, le gouverneur de Madagascar, ordonne le transport des services administratifs de Nosy Ve à Tuléar. Tuléar devient centre du cercle militaire français. Au moins 2000 habitants y sont recensés à cette date. Toliara devient, en 1903, la capitale de la plus grande, province de l’île puis, progressivement, son véritable pôle économique. Le premier plan d’urbanisme est mis en place en 1916. Les principales rues sont tracées. Des maisons sont construites par des Européens et des Indiens. En 1980, la ville comptait 60 000 habitants, et aujourd’hui plus de 200 000 habitants. Ainsi, elle occupe de plus en plus d’espace. Le centre-ville, où la construction en dur est plus marquée, bénéficie de tous les équipements et infrastructures modernes et suit un plan d’urbanisme prédéfini. Il connaît le débordement des marchands ambulants occupant les espaces publics et le long des trottoirs. Les quartiers fortement peuplés longent les axes de communication. Ces zones ont vu se développer des constructions en dur associées parfois à des maisonnettes précaires dépourvues de minimum de confort. Dans ces endroits, le développement se fait de manière anarchique et la voirie n’est pas revêtue. Il faut dire que seul le réseau de voirie du centre urbain est revêtu dans la commune. En périphérie, les voiries de type primaire, secondaire et tertiaire sont en état de délabrement. Nous pouvons alors, au travers des rues de Tuléar, découvrir les services et les activités, les différents aspects de la ville, ainsi que des éléments de son histoire. Route d'Antaninarenina Xavier La route d’Antaninarenina est en terre et sable et très abîmée. Elle porte le nom du quartier qu’elle traverse. « Antaninarenina signifie « banc de sable aménagé ». Cette route mène à la route d’Ifaty, à partir de la rue de l’Explorateur Bostard et du centre-ville. On y trouve un lycée, le CITE, un « bazary » (marché), de petites épiceries et une borne fontaine. Hôtel-restaurant LE SAX’ APHONE Lycée d’Antaninarenina Chemin menant au CITE (Centre Atelier agro-alimentaire du CITE d’Information Technique et Economique) Fokontany du quartier Borne fontaine Avenue de Belemboka X a v i e r L’avenue de Belemboka va vers le village de Belemboka et Miary. Elle n’est qu’en partie goudronnée. Cette rue contient un hôtel : le CAPRICORNE, et plusieurs usines, en particulier une usine de coton. Sur cette route on peut apercevoir quelques maisons en dur et beaucoup d’autres en paille (vondro). Quand il pleut, on y circule assez difficilement sur la partie en terre. Le collège Le Paon, au début de l’avenue Quelques services administratifs Centre fiscal de Tuléar Palais de la région De vieilles maisons encore habitées Au début de l’avenue Cité des Ponts et Chaussées L’hôtel Capricorne Des usines Usine de coton Savonnerie BAOBAB La SNHU (Société Nouvelle des Huileries de Toliara) a réuni en 1975 3 sociétés d’huileries. En 1982, elle a laissé place à la société INDOSUMA. Des espaces cultivés bordent Habitat traditionnel l’avenue, en s’éloignant de la ville. BOULEVARD CAMPAN Chaïsta Le boulevard Campan commence à partir du restaurant Corto Maltese à Tanambao sur la rue Raseta pour finir au Boulevard Monja Jaona à Tsianengea. Campan était un colon français. Consul par intérim à la fin du XIXè siècle, à Tananarive. Corto Maltese, un restaurant italien Bâtiment moderne Terrain de tennis, près de l’ancienne Alliance française Emplacement de l’ancienne Alliance française Garage des Amis Collège luthérien, à 50m du garage des Amis L’assurance MAMA (Mutuelle d’Assurance Auto-moto école Hasina Malagasy) ; début du quartier de Tsianengea) CEG-Centre (ancienne Ecole Primaire) Bd)Campan) Ecole primaire publique Godwin’s Mahatsereke (ancienne annexe du CEG) Tsianengea est un quartier de marchands antandroy. Rue Carnot Mourtaza La rue Carnot prend naissance près du tribunal et se termine près de l’hôpital. Qui est Carnot ? Est-ce le président de la République française mort en 1894 ou un colon ? Le Kily où la rue commence. Il sert de rond-point Le tribunal administratif, bâtiment récent Juste en face du tribunal : Hôtel Bar franco-malgache Petite menuiserie et vente de meubles L’école EPP de Tanambao Morafeno, une école pilote avec un jardin scolaire et un centre d’éducation et d’intégration des enfants handicapés mentaux. Croisement avec la rue Raseta. Cimetière à gauche Service de District de la Santé et de la Protection Sociale. Toliara I CHU de Tuléar (Centre Hospitalier Universitaire) Institut de formation interrégional des paramédicaux Route Edward Nestor Xavier La route Edward Nestor est très longue. Elle débute sur le boulevard Monja Jaona près de l’Ecole Normale et se termine dans le quartier de Mahavatse I. Cette route est très abîmée. On y trouve cependant un certain nombre de services. Edward Nestor était un militaire (sergent). Marché de Mahavatse I Centre de santé de base niveau II Mahavatse I, avec maternité Ecole d’Application de l’Ecole Normale Ecole privée d’expression française La Clairière. Panneau de clinique dentaire Eglise de Mahavatse, œuvre de la communauté salésienne ou Don Bosco Centre Oratorio et installations sportives Don Bosco Saint-Jean Bosco ou Don Bosco (1815-1888). Prêtre italien qui a voué sa vie à l’éducation des jeunes enfants issus de milieux défavorisés. Il a fondé en 1954 la Société de Saint-François de Sales plus connue sous le nom de Congrégation des Salésiens. Centre de formation professionnelle Don Bosco Collège Sacré-Cœur Mahavatse I Dispensaire Notre Dame des Flots Maison ancienne, demeure du directeur de la DREN Snack-bar Zanzibar Service de l’Energie et des Mines ArAben’ny fAhAleovAntenA (avenue de l’indépendAnce) Chaïsta Araben ’ ny Fahaleovantena veut dire avenue de l’Indépendance. Cette avenue commence au croisement de la place de l’OUA et s’arrête au cimetière indo-pakistanais. Dans presque toutes les grandes villes de Madagascar, on remarque l’existence d’une avenue principale portant le titre de Araben ’ ny Fahaleovantena. Le Collège Notre Dame de Nazareth (NDN), En face du Collège Notre Dame de Nazareth, vieux de cent ans, contemple les mouvements la station-service Galana, côté réparation des voitures et des piétons le long de la rue. des pneus Cette rue mène au centre-ville vers le sud et à Ifaty au nord. En allant vers le centre-ville, elle sépare le camp Militaire à gauche de la cité de la gendarmerie à droite. Ici se croisent les gens des différents quartiers (de l’Ouest, Tsianaloka ; de l’Est, Morafeno ; du Nord, Anketa ; du Sud, Tuléar- centre). Hôtel Le Refuge, en face de la Cité de le Pharmacie vétérinaire (Fivarotam-Panafodim-Biby) Gendarmerie Lavage igloo de mille Anketa Les dépôts de ciment d’Aftab Anketa est un quartier populaire L’avenue de l’Indépendance s’arrête à cet La Chapelle d’Anketa endroit, près du cimetière indo-pakistanais Avenue de France Sarah Elle part d’à côté de la Poste sur le boulevard Monja Jaona jusqu’au port de Tuléar. C’est une rue très longue, dans laquelle on circule beaucoup. Elle est très animée. Des hôtels L’Albatros Hippocampo Chez Lala Beaucoup de boutiques anciennes et d’épiceries La COPEFRITO (Compagnie de L’entreprise DHL Pêche Frigorifique de Toliara) Le nouveau siège de l’ONG Bel Avenir et l’assistance alimentaire aux orphelins et enfants vulnérables Bâtiment en construction Distribution payante d’eau (borne fontaine) pour les habitants qui ne sont pas abonnés à la JIRAMA Eglise orthodoxe Musée de la mer et IHSM (Institut Halieutique et des Sciences Marines) Direction Régionale de la Pêche Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) Dispensaire Sisal Entrée de la zone portuaire Rue de France Neylan La rue de France commence au bord de la mer et se termine à la Place de l’OUA. Elle porte ce nom depuis la période coloniale. Il y a plusieurs bâtiments anciens et quelques services. M aison datant des années 1920 Mosquée Bohra Hôtel Saïfee, construit en 2005 Direction régionale du commerce Salle Basia et entrée du collège de Nazareth Il n’y a pas beaucoup d’animation dans cette rue Rue Gambetta Lloyd La rue Gambetta est une petite rue où on trouve quelques bâtiments anciens. Elle reste tranquille malgré les commerces ici et là. Cette rue a été baptisée depuis la colonisation française. Depuis, elle n’a plus été rebaptisée. Cette rue prend naissance à la Place de la République et finit sur le boulevard Lyautey. Léon GAMBETTA Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, est un homme politique français républicain. Membre du Gouvernement de la défense nationale en 1870, chef de l'opposition dans les années suivantes, il fut l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République et joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en France après la chute du Second Empire.