UNIVERSITE DE ****************** INSTITUT DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE

L’ ENVIRONNEMENT

RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU « DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN ENVIRONNEMENT » ***********************************

« CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DES MESURES ALTERNATIVES POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY, COMMUNE RURALE , DISTRICT D’, REGION »

Présenté par Messieurs :  ANDRIAMBOLAMENA Tahiriniaina Syllein  ANDRIAMIHAJANIAINA Mamiarisoa Jonah

Soutenu le 20 Mai 2010 devant les membres de jury :  Président du jury : Docteur RAKOTO Edouard Noëlson.  Examinateur : Madame RAKOTOARIDERA Rantonirina.  Rapporteur : Madame RASOLOALISOA RAJOHNSON Aimée. Mai 2010

AVANT PROPOS Dans le cadre de notre étude à l’institut des sciences et techniques de l’Environnement (ISTE), nous somme tenue d’entreprendre un stage de formation à la fin de la 2 é année. Le présent rapport a été effectué dans le district d’Ambohimahasoa, commune rurale de Kalalao. Notre stage a été orienté plus particulièrement dans la recherche des mesures alternatives pour lutter contre le charbonnage et la déforestation. De ce fait, notre travail a été consacré dans l’étude de faisabilité pour relater l’intérêt et l’efficacité de nos propositions au sein de la commune cible. Au cours de notre descente sur les lieux nous avons pu remarquer que la disparition de la forêt n’est plus qu’une menace mais plutôt un fait qui petit à petit gagne du terrain ; mais nos enquêtes nous a permis de percevoir que les autorités locales, sous prétexte de protéger la population contre la famine, laisse libre cour au charbonnage.

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REMERCIEMENTS

Tout d’abord, nous tenons à remercier DIEU qui par sa miséricorde ainsi que son amour nous a permis de mener à bien nos études et l’élaboration de notre stage jusqu'à ce jour. « Gloire à son Non ». On adresse également nos profondes reconnaissances aux enseignants qui ont bien voulu accepter de faire partie des membres du jury malgré les lourdes tâches qu’ils doivent assumer. Je cite en particulier : Notre président de jury : Docteur RAKOTO Edouard Noëlson ; directeur de l’ISTE, qui à bien voulu honoré notre séance de mémoire de sa présidence. Notre examinateur : Madame RAKOTOARIDERA Rantonirina ; qui malgré ses nombreux tâcher a accepté d’être juge de notre soutenance. Notre rapporteur : Madame RASOLOALISOA RAJOHNSON Aimée. Nous ne cesserions de vous remercier de nous avoir apporté votre aide et vos conseils tout au long de la réalisation de cette mémoire. Nous adressons également nos remerciement a tous les enseignants à l’ISTE qui nous ont donnés les meilleurs d’eux même afin que nous puissions devenir des bon techniciens. On exprime enfin nos gratitudes aux acteurs de base concernés qui nous ont aidés à la réalisation qu’on a effectuée dans la Commune d’ Ikalalao, a savoir les personnels de la mairie de la CR d’Ikalalao et ses habitants en particulier les personnes qui nous à servis de ressource. Que tous ceux qui ont contribué, sous quelque forme que ce soit de près ou de loin, à la réalisation de cette étude, trouvent ici l’expression de nos remerciements et sachent combien nos reconnaissances sont sincères. Que Dieu vous accorde, à vous toutes, ses bénédictions.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION Première partie : PROBLEMATIQUE GENERALE ET PRESENTATION GENERALE DU SITE D’ETUDE A. Problématique générale et hypothèse 1. Problématique 2. Hypothèses et justification du choix du thème 3. Objectif d’étude B. Présentation générale du site d’étude 1. Localisation du site d’étude 2. Milieu physique 3. Milieu biologique 4. Milieu humain 5. Milieu économique

Deuxième partie : METHODOLOGIE I. Phases préparatoires I.1 Documentation I.2 Choix de variables d’enquêtes I.3 Elaboration des questionnaires II. Descente sur terrain II.1 Enquête II.2 Constatation des lieux II.3 Inventaire floristique III. Traitement et analyse des données IV. Proposition de mesures alternatives V. Matériels utilisés

Troisième partie : RESULTATS ET ANALYSE DES DONNÉES I. RESULTATS DES ENQUETES I.1 Enquêtes effectué auprès des autorités locales (Maire et les chefs FKT) I.2 Enquêtes effectué auprès du chef cantonnement I.3 Enquête auprès des paysans I.4 Enquête auprès cultivateurs d’agrume I.5 Enquête auprès des apiculteurs I.6 Exploitants forestiers I.7 Enquête auprès des fabricants de charbon

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I.7.1 Le charbonnage I.7.1.1 Catégorie socioprofessionnelle I.7.1.2 Niveau d’expérience I.7.1.3 Techniques de fabrication de charbon dans la partie Est de la CR d’Ikalalao

I.7.1.4 Quantités produites I.7.1.5 Revenus des producteurs II. RESULTATS DE L’OBSERVATION II.1 Occupation du sol III. RESULTAT D’INVENTAIRES FLORISTIQUE III.1 Diversités floristiques des espèces ligneuses III.1.1 Forêt naturelle III.1.2 Espèces marqués dans la forêt naturelle III.1.3 Espèces marqués dans la forêt de reboisement

III.2 Abondance relative et absolue

III.2.1 Forêt naturelle III.2.2 Forêt de reboisement III.3 Densité par hectare, surface terrière, volume sur pied III.3.1 Forêt naturelle III.3.2 forêt de reboisement IV. LES IMPACTES DE L’EXPLOITATION DE LA FORET IV.1 Etat actuel IV.1.1 Impacte Socioculturelles IV.1.2 Impacts économiques IV.1.3 Impacts écologiques Quatrième partie : PROPOSITION DE MESURES ALTERNATIVES I. Utilisation de four amélioré I.1 Technique I.2 Avantage II. Entretient sylvicole III. Reboisement III.1 Arbres à croissance rapide III.2 Culture d’agrume III.2.1 Généralité des agrumes III.2.1.1 Culture des agrumes III.2.1.2 Les espèces

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III.3 Stratégie d’adoption III.3.1 Mise en application de lois : « législation forestière » III.3.2 Avantages de la culture d’agrume CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES

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LISTE DES ABREVIATIONS

AEP : Adduction d’Eau Potable. Ar : Ariary (monnaie Malagasy). Ar/kg : Ariary par kilogramme. B.L.U : Bande Latérale Unique . CEF : Cantonnement eaux forêt. CSB : Centre de Santé de Base. CR : Commune Rurale . CEG : Collège d’Enseignement Générale. CTFT : Ministère de la Coopération Française et du Développement, 3 ème édition 1989. DHp : Diamètre à Hauteur de poitrine de 1,30 m. DRDR : Direction Régional pour la Développement Rural. EPP : Ecole Primaire Publique. FKT : Fokontany. F : Femme. Fmg : Franc Malagasy. g/an: Gramme par an. g/m 2 : Gramme par mètre carré. G : Garçon. ha : Hectare. H : Homme. ISTE : Institut des Sciences et Techniques de l’Environnement. Kg : Kilogramme. km 2 : Kilomètre carrée. Km : Kilomètre. MPI : Micro-Périmètre Irrigué. mm/an : Millimètre par An. m : Mètre. m2 : mètre carré. m3/ha : mètre cube par hectare. N° : Numéro. NPK : Azotes ; Phosphores ; Potassium. P : Précipitation.

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PCLS : Plan Communal de Localisation Sectoriel . PCD : Plan Communale de Développement. PRHM : Périmètre de Restauration de Haute Matsiatra. RNM : Radio Nationale Malagasy. T : Température. ° : Degrés. ’ : Minute. % : Pourcentage. °C : Degrés Celsius.

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GLOSSAIRE

Biodiversité : c’est la contraction de « diversité biologique » expression désignant la variété et la diversité du monde vivant à tous les niveaux diversités des écosystèmes, diversités des espèces et diversités génétiques au sein d’une même espèce. Dans son sens le plus large ce mot est quasi synonyme de « vie sur terre ». Biomasse : elle désigne des matériels organiques cellulaires animaux, végétaux ou microbiens. Conservation : c’est la protection et la gestion contenue des ressources naturelles selon le principe qui minimise les pressions sur l’environnement. Densité : nombre de pied d’arbre par unité de surface. Espèces : c’est l’ensemble des organismes vivants (animaux ou végétaux) qui se rassemblent physiquement possède des caractères génétiques et qui se reproduis exclusivement entre eux pour donner des descendants qui leur ressemblent et qui pourront à leur tours se reproduire. Kalony : c’est l’ensemble des représentant de l’homme de chaque famille dans un FKT qui font des patrouilles pendant la nuit afin d’assurer la sécurité de chaque famille et aussi pour éviter les soucis de soupçonner au moment où il y aura d’infraction. Population : Ensemble des individus de même espèce liée génétiquement entre eux et coexiste dans un milieu. Recepage : coupe au ras du sol pour, obtenir des rejets vigoureux. Ressource naturelle : c’est l’ensemble de potentialité qu’offre le milieu naturel notamment dans le domaine alimentaire, énergétique, loisir, minier et forestier. Souche : la partie de tronc de l’arbre qui reste dans la terre après coupe. Surface terrière : c’est la somme de toute la section du tronc (Namur 1978). Taillis : ce sont des bois issus de la coupe du bois du tronc primaire qui donne des rejets pour former des nouveaux troncs. Tavy : une sorte de défrichement que les paysans pratiquent en vue d’une extension de terrain de culture si fertile. Vestige : reste de ce qui a péri. (Définition nouveau la rousse élémentaire).

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 01 : Donnée sur la température et précipitation moyenne de ces trois dernières années (2006-2009) ...... 07 Tableau 02 : Répartition de la population par FKT dans la CR Ikalalao (par sexe et par classe d’âge) ...... 10 Tableau 03 : Analyse et hiérarchisation des problèmes pour l’éducation ...... 11 Tableau 04 : Donnée sur les activités agricoles ...... 12 Tableau 05 : Analyse et hiérarchisation des problèmes de l’agriculture ...... 13 Tableau 06 : Donnée sur l’élevage ...... 13 Tableau 07 : Données sur les infrastructures de base ...... 14 Tableau 08 : Donnée sur l’énergie ...... 15 Tableau 09 : Quantité annuelle produite par catégorie de charbonniers ...... 24 Tableau 10 : Occupation et utilisation du sol ...... 25 Tableau 11 : Données sur la diversité floristique des espèces ligneuses ...... 26 Tableau 12 : listes des espèces existantes dans la forêt naturelle ...... 28 Tableau 13 : Diversité floristique de la zone de reboisement ...... 29 Tableau 14 : Abondance relative et absolue de la forêt naturelle ...... 30 Tableau 15 : Abondance relative et absolue de la forêt de reboisement ...... 31 Tableau 16 : Densité par hectare, surface terrière, volume sur pied de la forêt naturelle ...... 32 Tableau 17 : Densité par hectare, surface terrière, volume sur pied de la forêt de reboisement ...... 33 Tableau 18 : La production d’agrume dans la CR d’Andina ...... 43 Tableau 19 : Prix sur le marché local ...... 43

LISTE DES PHOTOS

Photo n°01 : Les différents types de ruches ...... xi Photo n°02 : Champ de culture d’agrumes...... xi Photo n°03 : Citronnier attaqué par de fumagine (molaly mainty ou kimavo mainty)...... xi Photo n°04 : Un pied d’orangier après greffage ...... xi Photo n°05 : Photo illustrant forte dégradation de la couverture forestière...... xii Photo n°06 : Charbons et planches en entente des acheteurs éventuels...... xii Photo n°07 : Fumée issue de la carbonisation...... Xii

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LISTE DES FIGURES

Figure n°01 : courbe ombrothermique ...... 08 Figure n°02 : cercle de proportionnalité de la dominance des familles ...... 27

LISTE DES CARTES Carte 1 : Délimitation de périmètre de restauration de Tsarafidy ...... 05 Carte 2 : Croquis de la commune rurale d’Ikalalao ...... 06

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I : Les différents types de pressions à l’égard da la forêt de Tsarafidy ANNEXE II : maladies et parasites des agrumes ANNEXE III : Position taxonomique des agrumes ANNEXE IV : Législations forestières ANNEXE V : Planche des photos ANNEXE VI : Fiche d’enquête (Questionnaire soumis aux sujets enquêtés) ANNEXE VII : Surface terrière des espèces par classe de diamètre et par chaque type de forêt. ANNEXE VIII : Volume sur pied des arbres par classe de diamètre et par chaque type de forêt. ANNEXE IX : Liste des fiches des relevés d’inventaires floristiques.

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RESUME La commune Rurale de Ikalalao est à vocation agricole, l’élevage, charbonnage, culture des agrumes et apiculture ; la récolte est favorable si la pluie tombe beaucoup mais au contraire si la pluie est insuffisance ; la récolte est médiocre. Du point de vue agronomique, la plupart des sols issus des roches ferralitiques sont de nature facilement érodable et perde très vite leur capacité de production par décapage de l’horizon superficiel mais ce type de sol est favorable pour la culture des Agrumes. Les problèmes les plus fréquemment rencontrés dans cette commune sont la dégradation des milieux physique et biologique qui se manifestent par l’existence de plusieurs formes d’érosion telle l’érosion en plus insidieuse mais la plus redoutable pour aboutir à la formation de « lavaka », solifluction et glissement de terrain La fabrication de charbon et le mode d’utilisation de la forêt accélèrent ces phénomènes de dégradation et influence certaine propriété physico-chimique et mécanique du sol. Actuellement, les exploitations forestiers et le charbonnage sont exhaustifs. Par le système de ministère de la culture cherche actuellement à mettre en place des méthodes culturale adaptée pour chaque type de sol par l’utilisation de paille pour limiter les destructions de la forêt et du sol.

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ABSTRACT The commune rural from Ikalalao is in calling agricultural, the breeding, carbonate, cultivation of agrym and apiculture; the harvesting is favorably if the rain fall a lot but sens opposite if the rain is deficiency; the harvesting is mediocre. From point view agronomic, most of the grounds from the rock ferralitics are the nature easily erodible and lose very fast their ability of production through decoupage of the horizon superficial but this type of ground is favorable for the cultivation of agrym. The more problems frequently meet in this commune are the infamy of middle physics and biological that manifested by the existence of several form the erosion such the erosion to insidious but the more formidable for lead to formation the “lavaka”, solifluction and landslide. The making of charcoal and the fashion use to the forest speed up this phenomenon of degradation and influence certain property physics-chimics and mechanics ground. Currently, the exploitation forest warden and the carbonate are exhaustive. At present, by the system of department from culture look for to put in place from method cultural adapt for each type to ground by using of straw for limit the destruction the forest and ground

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CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE MESURE ALTERNATIVE POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY »

INTRODUCTION est un pays riche en biodiversité, surtout dans la Région Haute Matsiatra comme la forêt de Tsarafidy qui se trouve à 30 km de Fianarantsoa et au début, elle a de superficie 7858 ha, donc depuis le 19 février 1963, cette forêt a reçu le statut de Forêt Classée, zone de restauration et de reboisement, par le décret ministériel n°527 MFR/FOR du Ministère des Eaux et Forêts. Ce statut interdit toute forme d’exploitation, sauf pour l’utilisation de certains produits forestiers pour le droit d’usage environnant. Elle est une forêt de moyenne altitude entre 1350m et 1600m. Elle s’étend sur une superficie total de 7858ha (selon le cantonnement des Environnement et Forêt Ambohimahasoa). Cette forêt, riche en biodiversité, joue aussi le rôle de château d’eau pour les six communes environnantes car plusieurs rivières comme la rivière d’Imango et les affluents de Namorona y prennent leurs sources. Malheureusement, des permis d’exploitations, des exploitations illicites sont constatées et ainsi la fabrication de charbon de bois. Or, depuis un certain temps, la déforestation atteint cette forêt qui n’est plus actuellement que des lambeaux forestières due à l’exploitation massif, parfois illicites et au charbonnage qui depuis quelques années prend de plus en plus de la place dans la vie économique des paysans locaux et laisse des séquelles remarquables au paysage. De ce fait, la conservation de cette forêt est primordiale mais cela doit se faire avec des mesures alternatives pour la population qui dépendent totalement de cette forêt. Actuellement, cette forêt est menacée par le charbonnage et l’exploitation illicite, c’est pourquoi, le présent travail, réalisé au sein de la CR met l’accent sur : la « CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DES MESURES ALTERNATIVES POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION DE LA FORET TSARAFIDY ». Pour ce faire, nous avons choisis de faire notre investigation sur terrain dans la Commune Rurale (CR) d’Ikalalao, qui bien que les six communes riveraines sont responsable de la diminution de la surface forestière, se détourne actuellement de leur principaux activité (apiculture) qui à déjà fait le renommé de la région due même au charbonnage. Nous avons effectué une étude du milieu sur l’inventaire des principales activités locales, la constatation de la dégradation du milieu, la conscientisation des paysans locaux et enfin avancer une solution pour lutter contre le problème. Notre étude est donc composée de quatre parties bien distinctes : • Première partie : PRESENTATION DE SITE D’ETUDE ; • Deuxième partie : METHODOLOGIE ; • Troisième partie : RESULTATS ET ANALYSE DES DONNEES • Quatrième partie : PROPOSITION DES MESURES ALTERNATIVES ;

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« CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE MESURE ALTERNATIVE POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY »

Première partie : PROBLEMATIQUE GENERALE ET PRESENTATION GENERALE DU SITE D’ ETUDE Face à la dégradation des ressources naturelles, plus particulièrement de la forêt de Tsarafidy. Actuellement, elle est clairement sectionnée à cause des charbonnages et des exploitations forestiers.

A. Problématique générale et hypothèse A cause de plusieurs pressions de tout bord, beaucoup d’espèces floristiques et faunistiques endémiques partent en fumée, dues à :  L’insuffisance des terres cultivées et la pratique de « Tavy »

 La fabrication des charbons de bois,

 L’exploitation illégale des produits forestiers.

1. Problématique a. L’insuffisance des terres cultivées : l’accroissement démographique de la population exige une augmentation correspondante de terres cultivées. Prenons un exemple précis, la démographie galopante de la population dans la CR d’Ikalalao. En 2003, le nombre total de la population dans la CR d’ Ikalalao était 12023 habitants (PCD Ikalalao 2003) ; en 2009, elle était au nombre de 19121 habitants (PCD Ikalalao 2009). Donc en sept ans, il y a une augmentation de7098 habitants. Présence de « Tavy » : l’insuffisance des terres cultivées incite la population à trouver d’autre moyen de production. Le « Tavy » consiste à couper une portion de la forêt pendant la période sèche et à laisser sécher sur place les produits de la coupe ; puis à y mettre le feu avant de procédé à la culture. Cette pratique culturale entraîne une perte rapide de la fertilité, qui oblige les paysans à abandonner la parcelle après 2 ou 3 récoltes et à recommence ailleurs le même processus.

b. La fabrication des charbons de bois : les paysans dans les quatre FKT ciblés par notre étude sont les producteurs principaux dans la Commune Rurale d’ Ikalalao, en matière de charbon de bois. La contribution des espèces ligneuses pour, la fabrication de charbon conduit à une dégradation considérable des ressources forestières et les feux non contrôlés issus de la fabrication de charbon de bois soutiennent beaucoup de problèmes à savoir :  L’appauvrissement du sol,

 La modification de la condition climatique,

 La diminution de la surface boisée, et la disparition des espèces animales et végétales. c. Exploitation illégale des produits forestiers : le défrichement est un type d’exploitation des forêts. Il y a aussi d’autres formes d’exploitation forestiers selon luer utilisation telles que :  L’exploitation de bois de chauffe,

 L’exploitation de bois de construction,

 L’exploitation de bois destinée à la fabrication des divers manches d’outils,

 L’exploitation de bois pour la fabrication de charbon,

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« CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE MESURE ALTERNATIVE POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY »

 Et l’exploitation des plantes médicinales.

2. Hypothèses et justification du choix du thème La problématique principale est fondée sur une régression continue et permanente due à la déforestation des ressources forestières pour remédier à l’insuffisance de revenus des paysans. De ce fait, les vestiges forestiers de Tsarafidy conservent une place importante dans la vie de la population qui y tire une partie de ses besoins fondamentaux, si nous ne citons que de l’eau. Cette forêt est une forêt de reboisement ( Eucalyptus robusta et eucalyptus rostrata) et elle a de plusieurs espèces faunistiques et floristique ; Elle assure aussi l’alimentation en eau des Communes voisines . Cette forêt a aussi quelques plantes médicinales. Par quel apport saurait-on contribuer à l’enrayement de ce cycle de dégradation ? Nous pourrions aider à cet enrayement par la recherche des stratégies, puisque les forêts naturelles de Tsarafidy seraient tenues. C’est pour cela que la « Contribution à la recherche des mesures alternatives pour lutter contre le charbonnage et la déforestation de la foret Tsarafidy, District d’Ambohimahasoa, Région Haute Matsiatra » est une des solutions en poursuivant la potentialité des forêts et des activités alternatives pour les paysans.

3. Objectif d’étude L’objectif global de ce travail contient à maintenir la biodiversité des vestiges forestiers, dans la Région de Haute Matsiatra, District d’Ambohimahasoa et CR d’Ikalalao. Pour y parvenir, il s’avère nécessaire de :  Connaître le milieu d’étude ;  Inventaire des activités principales de la population environnante ;  Connaître la biodiversité locale et son importance ;  Évaluer la couverture forestière restante ;  Constater les dégradations des paysages environnants ;  Conscientiser les paysans sur les effets néfastes du charbonnage et pour les pousser à chercher des mesures alternatives ;  Proposer des solutions et/ou mesure de conversation.

B. Présentation générale du site d’étude La forêt de Tsarafidy est l’une des zones de Hautes Terres qui a encore des vestiges forestiers naturels, avec des diversités biologiques importantes. D’une part, cette forêt assure l’alimentation en eau pour la population voisine. Alors, elle joue un rôle très important de château d’eau des six communes environnantes, notamment : Ikalalao, Ankafina Tsarafidy, Ampitàna, , . Elle assure aussi une partie de la nourriture, des besoins quotidiens et des revenus de la population et la population y prélève le bois de chauffage, les bois pour les constructions des maisons, des manches d’Angady. Malheureusement, elle supporte d’énormes pressions telles que l’exploitation de la forêt, les activités de carbonisation et la pratique de « Tavy ».

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« CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE MESURE ALTERNATIVE POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY »

D’autre part, nous allons montrer la zone d’étude à travers le cadre géographique, des milieux physiques, biologiques, humains et économiques de la Région d’étude. La présentation de la zone d’étude a pour but de mieux comprendre les interrelations et les interdépendances de l’instruction dans sa situation actuelle. Ensuite, ces principes nous accompagnerons à mieux interpréter les enjeux des milieux dans le mode d’exploitation des forêts et afin de pouvoir transmettre des stratégies et mesures alternatives pour la conservation de la biodiversité et des ressources naturelles.

1. Localisation du site d’étude

Situation géographique Des vestiges forestiers composent la forêt de Tsarafidy. Géographiquement, elle est dans la zone délimitée par les latitudes comprises entre 21°7’ et 21°15’ et les longitudes entre 47°05’ et 47°13’. Elle se trouve dans la partie Sud-Est de la ville d’Ambohimahasoa, Région Haute Matsiatra, à 30 km de Fianarantsoa et à 28 km d’Ambohimahasoa. Sa superficie initiale est de 7858 ha.

Situation administrative La forêt de Tsarafidy est répartie respectivement dans les six communes qui sont :  CR Ikalalao, CR et CR Alakamisy Ambohimaha au Sud et à Ouest, avec une superficie de 3 106,125 ha,

 CR Ikalalao et CR Ampitàna au Nord avec des superficies de 1 951,875 ha, et où se localise plus précisément notre site d’étude nommé vestige forestier d’Andohanambondrona,

 CR Ankafina Tsarafidy et CR Alakamisy Ambohimaha à l’Est avec 2 800 ha.

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Légendes

1 : Forêt Ikalalao Routes Nationales praticables dans l’année 2 : Forêt Ampitàna Limite périmètre de restauration Tsarafidy Limite sous-préfecturesSource : Carte de périmètre de 3 : Forêt Manandroy Limiterestauration de forêt du 1963de reboisement auprès de cantonnement 4 : Forêt Ikalalao des services environnement et Forêt (SEF) 5 : Forêt Tsarafidy Sous préfectureAmbohimahasoa d’Ambohimahasoa Sous préfectureCarte 1 : Délimitationde Fianarantsoa de périmètreII 6 : Forêt Alakamisy Ambohimaha Chef lieu sous-préfecture RouteSource vers Tananarive : Carte de périmètre de Routerestauration vers Fianarantsoa du 1963 auprès de cantonnement des services

Environnement et Forêt (SEF) Ambohimahasoa

Carte 1 : Délimitation de perimètre de restauration de Tsarafidy

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District Ambohimahasoa

Région Haute Matsiatra Commune Rurale d’Ikalalao

Source : Auteur, février 2010. Carte 2 : Croquis de la commune rurale d’Ikalalao

Légendes

1: Limite de la commune rurale 2: IMANGO I 3: MALAZA Route secondaire 4: ANTETINDRAVITA FKT (Fokontany) 5: ANDOHAMANGO I Les communes limitrophes 6: AMBOHITRAONY Chef lieu de la commune 7: IKALALAO Limite de Fokontany 8: AMBALAVATO 9: AMBOHIBE Rivière d’Imango 10: IAVIMANANGANA Route vers Ambohimahasoa 11 : ANDOHAMANGO II Route vers Befeta 12 : ANKIFAFAMAVO

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Situation juridique Depuis le 19 Février 1963, la forêt de Tsarafidy a reçu le statut de forêt classée, zone de restauration et de reboisement, par le décret ministériel n°527 MFR/FOR du Ministère des Eaux et Forêt (Ministère des Environnements et Forêt actuelle). Ce statut interdit toute forme d’exploitation, sauf pour l’utilisation de certains produits forestiers pour le droit d’usage environnant.

2. Milieu physique a. Relief La forêt de Tsarafidy a un relief principalement montagneux. Elle a un bon nombre de vallées relativement étroites avec 40% de pente.

b. Climat La forêt de Tsarafidy jouit d’un climat un peut particulier. Comme elle est située à la zone limitrophe du climat chaud et humide de la falaise et du climat chaud et sec du Moyen Ouest, son climat est de type tropical d’altitude à tendance pluvieuse avec une saison fraîche très marquée.

b.1 Température Elle a une température qui varie de14, 5°C à 24°C avec un écart saisonnière faible plus ou mois 7°C. La température moyenne annuelle est de 18,9°C.

b.2 Pluviométrie La pluviométrie moyenne annuelle est de 917,06 mm. Mais la précipitation maximum parvient jusqu’à 1000 à 1250mm et durant le mois le plus sec (mois d’Août) : 8,1mm.

Tableau 01 : Donnée sur la température et précipitation moyenne de ces trois dernières années (2006-2009).

Mois Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin

Précipitation 10 12 14,8 27,9 103,3 126,2 217,5 177,5 103,4 74,9 21,6 9,6 [P en mm]

Température 14,4 15,5 17,1 19,2 21,2 21,8 21,7 21,5 21,2 19,7 17,6 15,6 [T en °C]

2T [°c] 28,76 30,96 34,2 38,44 42,44 43,52 43,48 42,96 42,4 39,32 35,12 31,24

Source : centre météorologique de Fianarantsoa (donnée sur le site d’Ialatsara)

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« CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE MESURE ALTERNATIVE POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY »

250 250

200 200

150 150 P (en mm) 2T (en °c) 100 100 2T (en °C) P (en mm)

50 50

0 0 JASONDJFMAMJ MOIS

Figure n°01 : Courbe Ombrothermique

Les mois secs sont marqués par une précipitation (P) inférieure à 2T. Bref, le climat de la région est un climat typique des Hauts Plateaux de Madagascar, la saison sèche est de Mai en Octobre et la saison humide est d’Octobre en Mai.

b.3 Vent La forêt de Tsarafidy est sous le régime du vent d’Alizé.

c. Hydrographie La Commune est traversée par le fleuve Imango parsemée de petits ruisseaux qui prennent leurs sources dans la forêt de Tsarafidy formant ainsi un réseau hydrologique non négligeable. Par ailleurs, les rivières environnantes prennent leurs sources dans cette forêt, jouant le rôle de château d’eau pour l’ensemble du terroir, à savoir, la rivière d’Imango et d’Ankona, grands affluents de la Matsiatra. De ce fait, ce vestige forestier mérite d’être protégé en priorité pour la vie de génération future. De plus etant à haute altitude, les sols de cette région, depourvu de ses couverture végetale seront sujete à toute forme d’érosion.

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« CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE MESURE ALTERNATIVE POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY »

d. Pédologie Les sols de la région, comme tous les sols ferralitiques des hauts plateaux de Madagascar présente une perméabilité faible. Les sols du type « jaune sur rouge » prédominent. En forêt, les horizons inférieurs sont constitués de sol ferrallitique enrichie en limino-argileuse. Les fonds des vallées et les bas de pente sont occupés par des sols bruns humifère.

3. Milieu biologique a. Végétation La formation végétale de la forêt a été composée principalement des vestiges forestiers avec des forêts naturelles humides de moyenne altitude. Dans les périphériques, il y a la forêt de reboisement d’ Eucalyptus robusta et Pinus sp . Et le reste est dominé par des vastes étendues de steppes.

b. Faune Des lémuriens et des caméléons ont été vus et entendue durant les descentes sur terrain. En effet 8 individus de lémuriens, 34 espèces d’oiseaux, sont recensés dans cette forêt en 2009 (Cantonnement de l’environnement et Forêt Ambohimahasoa) autres que les Amphibiens et Reptiles : grenouilles, serpents, caméléons, anguilles ; micromammifères : hérissons ; mammifères : sangliers…

4. Milieu humain Sachant que notre étude s’est effectuée dans la partie Ouest de la forêt de Tsarafidy « dans la CR d’Ikalalao ».

a. Historique - Origine du nom de la commune : Au départ le village se trouvait à Iavimanangana. C'est une petite colline située juste au sud de l'actuel chef lieu de la CR d’Ikalalao. Vers 1880, il y avait une famille qui a une petite fille qui passe fréquemment à pleurnicher. Lors d'un début de soirée, la mère pensant à faire taire « IKALA », traduit littéralement par "petite fille", l'a déposé dans la cour tout en disant à un monstre imaginaire « Prenez IKALA » qui se traduit littéralement par « IKALA ALAO ». Tout à coup, la mère n'entendait plus la voix de sa fille pensait que « IKALA » a cessé de pleuré. Or « IKALA » a disparu. Et c'est à partir de ce moment que le village portait le nom d’Ikalalao « Prenez IKALA ». (Renseignement prise dans le PCD 2009, CR Ikalalao)

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- Origine de la migration : La commune a été déjà peuplée par les Betsileo qui ont construit leur village sur les flancs des collines situés tout près des bassins versants pour développer la riziculture. Mais après la chute de la monarchie Merina en 1896, des « Hova » et « Andriana » ont fui la région de Tananarive par peur de vengeance des esclaves, la sous-préfecture d'Ambohimahasoa est l'une des sous-préfectures où ce genre de migration s’est effectué. De même pour le chef lieu de la commune, ils ont construit leur village un peu écarté des lieux occupés par les Betsileo et ils ont apporté des nouvelles technologies sur certains points tels que la construction des maisons, l’élevage de vers à soie…. Ainsi leur village a été adapté comme chef lieu de canton durant la période coloniale. (Renseignement prise dans le PCD 2009, CR Ikalalao)

c. Démographiques D’ après le recensement annuel de la population au 2007, la CR d’ Ikalalao abrite 12023 habitants qui se répartissent dans 12 FKT. En 2009, le nombre total de la population dans cette commune est 19121. Le FKT le plus peuplé est Ankifafamavo et le moins peuplé est le FKT d’ImangoI.

Tableau 02 : Répartition de la population par FKT dans la CR Kalalao (par sexe et par classe d’âge)

FOKONTANY 0 - 5 ans 6 –10 ans 11-17 ans 18-60 ans 60 ans et + TOTAL H F H F H F H F F H F

Imango I 37 34 39 30 84 58 82 89 9 6 251 217 Andohamango I 89 94 70 63 87 113 317 496 38 49 601 815

Andohamango II 70 70 45 51 121 135 127 147 17 23 380 426 Ikalalao 40 83 85 115 110 130 93 107 40 30 368 465

Ankifafamavo 175 177 204 175 217 208 175 178 38 33 809 771 Vohibato 170 209 116 102 89 98 211 303 17 25 603 737

Ambalavato 47 35 30 27 30 29 116 151 6 7 229 249 Ambohibe 90 88 105 85 97 117 203 331 54 28 549 649

Ambohitsaony 78 65 55 42 74 82 182 178 27 23 416 390 Malaza 38 50 45 43 89 89 165 182 25 25 362 389 Antetindravita 107 113 130 142 211 247 190 188 26 25 664 715 Iavomanangana 108 95 76 69 113 102 188 181 22 14 507 461

TOTAL 1049 1113 1000 944 1322 1408 2049 2531 319 288 5739 6284 2162 1944 2730 4580 607 12023 Source : PCD 2007, CR Ikalalao d. Ethnie Cette commune est principalement peuplée par des « Betsileo » 70 à 80%, le 20% restante et repartie pour les autres ethnies, notamment : les Merina, et les Antandroy.

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e. Education Chaque FKT à un Ecole Primaire Publique (EPP) mais le chef lieu de la CR d’Ikalalao est le seul à avoir un Collège d’ Enseignement Générale (CEG). Andohamango I dispose deux Ecole Primaire Catholique (EPC). En 2007, Ambalavato est le FKT qui a de taux de scolarité le plus élevés par rapport aux autres FKT à l’exepton du FKT d’Ikalalao

Tableau 03 : Analyse et hiérarchisation des problèmes pour l’éducation

Domaines Natures des Problèmes Causes Impacts − Insuffisance des salles de classes

− Eloignement des écoles − Augmentation du nombre de − Faible taux de scolarisation − Insuffisance d'instituteurs vagabondage

− Faible motivation des parents

− Faible niveau de vie des parents

− Faible taux de fréquentation − Impossibilité de fréquenter la rivière Education − Faible niveau d'instruction pendant la période de soudure quand il y a inondation

− Problème d'insécurité

− Difficulté sur la transmission − Inexistence des structures de savoir − Fort taux d'analphabétisme d'encadrement − Faible motivation de la population concernée

Source : PCD 2007, CR Ikalalao

f. Santé Actuellement, malgré la présence d’un Centre de Santé de Base II (CSBII) dans le chef lieu de la commune, il n’y a qu’un infirmier et deux aides sanitaires mais aucun médecin et ni sage-femme, d’où le faible taux de fréquentation du SBII. La plupart des gens préfèrent se retourner à la médicine traditionnelle utilisant les feuilles, les racines des plantes qui sont issues de la nature. Les maladies de la voie respiratoire (la grippe et les toux) et les diarrhées sont les plus fréquents.

Religion En réalité, la majorité de la population sont des chrétiens et sont presque tous catholiques. Il y a deux églises catholiques qui sont implantées dans le FKT Andohamango I et Antetindravita

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g. Sécurité Seul le chef lieu de la commune dispose d’un poste avancé de gendarmerie. De ce fait, les villageois dans les FONKONTANY (FKT) s’organisent eux même en « KALONY » pour assurer leur securité.

5. Milieu économique a. Agriculture

Tableau 04 : Donnée sur les activités agricoles

Produits Production (tonnes) Surface (hectare) Riz 2810 809 Manioc 1900 317 Patate douce 4020 335 Arachide 305 273 Haricot 229 215 Mais 385 350 Voanjobory 51 67 Source : PCD 2007, CR Ikalalao

Dans cette région, la culture du riz est pratiquée suivant une technique qui est la riziculture irriguée dans le bas fond. Mais actuellement, la plupart de la population commence a pratiqué la culture des plantes aromatiques et la culture en contre saison. La production du riz occupe une place importante pour le développement de la commune d’Ikalalao. On peut dire que cette commune a atteint une autosuffisance en riz. Pendant la période de soudure les cultures manioc, maïs, patate douce peuvent remplacer le riz.

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Tableau 05 : Analyse et hiérarchisation des problèmes de l’agriculture

Domaines Natures des Problèmes Causes Impacts Insuffisance des techniques Insuffisance de la améliorées Consommation annuelle production rizicole Non maîtrise de l'eau insuffisante Insuffisance d'engrais Dégradation du sol Agriculture et élevage Insuffisance de la Prolifération du rat production des cultures Forte fréquentation des déroberiez Faible revenu des paysans pluviales Insuffisance des techniques sur l'arboriculture Prolifération des maladies Baisse du nombre des espèces à Insuffisance de traitement des animaux élever et faible revenu des paysans Source : PCD 2007, CR Ikalalao

b. Elevage

Tableau 06 : Donnée sur l’élevage

Marché Effectif cheptel Élevage Embouche localisation OUI NON

Bovin 1833 - X Presque dans tous les FKT Porcin 391 - X Presque dans tous les FKT Volailles 8400 - X Ikalalao Ovin 02 - X Ikalalao Apiculture 80 - X Presque dans tous les FKT Pisciculture 13 - X Ikalalao et Tambohobe Source : PCD 2007, CR Ikalalao

Les paysans pratiquent l’élevage bovin ; pour eux comme la majorité des Malagasy les zébus font partie intégrante de tout les rituelles que se soit culturel ou administratives et sont aussi des moyens de production en tant que bêtes de trait, et pour la production des fumiers. Le cheptel volaille est le plus courant dans cette commune. Ces effectifs cheptels sont des indicateurs de réussite sociale et’sont facile a revendre en cas de besoin urgent de liquide monétaire pendant la période de soudure.

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c. Artisanat Quelques minorités des femmes tressent le Ravindahasa, Harefo et le Heragna. Elles sont utilisées par les femmes pour tresser des nattes, des chapeaux, des paniers et des cartables.

d. Les infrastructures de base

Tableau 07 : Données sur les infrastructures de base

Nombre Longueur Etat des infrastructures Infrastructure hydraulique Micro-Périmètre Irrigué (MPI) 12 90 m Mauvais état Adduction d’ Eau Potable (AEP) 01 3 km Bon état Infrastructure de transport rural Piste Mauvais état, praticable sur des portions Passerelle 04 30 km Mauvais état 02 45 m

Source : PCD 2007, CR Ikalalao

En matière d’infrastructures de base, le Micro Périmetre Irrigé (MPI), la piste et la passerelle sont en mauvais état car c’est trop vieux ou traditionnelle. Et seul les infrastrictures en matière d’Aduction d’Eau potable (AEP) sont en bon état

e. Le transport Dans cette commune, il n’y pas de transport en commun comme le taxi brousse pour le transport es paysans de la commune vers à Ambohimahasoa, seul quelqeus motos assurent le transport et cela reste encore hors de porter des bourses des villagoies (Ar 20000 par personne pour un simple aller et pour le retour)

f. Les outils de communication Concernant la communication, il y a des réseaux téléphoniques (Zain, Orange, Telma) mais le réseau Zain est assuré pour communiquer contrairement au deux autres. A propos des Média, on capte six chaînes Radio en occurrence : RNM, Radio Sofia, Radio Mampita, Radio Ainga, Radio Soleil et Radio Tsiry.

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g. L’énergie Tableau 08 : Donnée sur l’énergie

Types Nombre d'utilisateurs nombre d'unités fonctionnelles

Bois de chauffe 100% 100% Charbon 5 % 25 Tafo Energie solaire 01 01 Source : PCD 2007, CR Ikalalao

Presque la totalité de la population dans la CR d’Ikalalao utilise le bois de chauffe mais il n’y a que 5% de la population qui utilise le charbon de bois. La commune a un panneau solaire pour faire marcher la Bande Latérale Unique ( B.L.U ).

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METHODOLOGIE

Notre étude est divisée en quatre parties :  Phases préparatoires : Etude bibliographique, choix des variables d’enquêtes, élaboration des questionnaires ;  Descente sur terrain : enquêtes, observation personnel et inventaire floristique ;  Traitements et analyses des données ;  Proposition de mesures alternatives.

I. Phases préparatoires Pour atteindre notre objectif d’étude, nous avons entamé les étapes suivantes :

I.1 Documentation C’est le recueil des données qui consistent à consulter les documents ayant une relation avec le thème d’étude et la commune où nous devons effectué nos études. Ainsi nous nous somme documenté sur : − Le milieu d’études « la forêt de Tsarafidy » − Le charbonnage − Le four améliorer : four à carbonisation améliorer (fatana AINGA VAO) − Les variétés d’agrume, leurs plantations. Les travaux documentaires ont été menés auprès des différents centres de documentations, entre autre : − Le CEDII Fianarantsoa (centre d’échange et de documentation inter institutionnel) ; − La bibliothèque de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Environnement (I.S.T.E) ; − Le service météorologique Beravina Fianarantsoa ; − Auprès du chef cantonnement de l’environnement et forêt d’Ambohimahasoa ; − Au sein de la mairie d’Ikalalao.

I.2 Choix de variables d’enquêtes Pour obtenir les données et les confirmations sur la perception paysannes riveraines de la forêt, nous avons choisie quatre FKT en enquêtant les chefs de ménages (père ou mère), ou autres (personnes plus de 18 ans) ainsi que les principaux personnes ressources (matrone agriculteurs) pour obtenir des réponses fiables.

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I.3 Elaboration des questionnaires Avant de faire l’enquête, des questionnaires ont été conçus sur papier pour pouvoir collecter les données utiles à l’interprétation de l’étude. Nous avons utilisé les techniques d’enquêtes du type qualitatif, entretient directif et individuel.

II. Descente sur terrain II.1 Enquête a- Visite de courtoisie Présentation de l’ordre de mission et entretient auprès du maire, du chef FKT et le chef cantonnement dans la zone d’étude a été fait pour avoir des données disponible comme le PCD et les informations nécessaire concernant le site d’étude et aussi pour avoir leur opinion ainsi que leur position vis-à-vis du problème.

b- Technique vivante Une enquête sociologique a été effectuée auprès des autorités locales et de la population riveraine. Les techniques vivantes d’enquête sont basées essentiellement sur un « entretien semi directif » qui est une technique de collecte de données pour avoir le maximum des informations possibles. Elle consiste a dirigé et orienté l’enquêté. Ces enquêtes ont été focalisées auprès des différentes entités qui sont : - Les personnelles de la mairie de la CR de Ikalalao pour savoir les mesures prisent par la mairie pour essayer de lutter ou si ce n’est que de freiner le phénomène. - Le chef cantonnement du district d’Ambohimahasoa en tant que premiers responsables de l’Environnement et forêt de ce district et pour savoir les problèmes liés à l’environnement. - Des chefs FKT pour relater les problèmes et connaître leur responsabilité face au phénomène. - Des paysans pour mieux cerner la vie paysanne face à ce problème, la difficulté dont ils font face et les solutions qu’ils proposent pour lutter contre le charbonnage. - Des apiculteurs : pour connaître les difficultés qu’ils affrontent et leur opinion concernant le charbonnage et aussi des solutions de leur part. - Des agriculteurs d’agrumes pour evaluer la faisabilité de cette filière comme mesure alternative. - Et enfin des exploitants forestiers et des producteurs de charbon pour les conscientiser du danger de leurs actes, de savoir s’il sont en règle vis-à-vis de la loi et pour avoir des solution de leur part, mais au final le but c’est de les inciter à adopter des mesures alternatives pour éviter de vivre en exploitant la forêt. -

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II.2 Constatation des lieux Cette partie de notre étude consiste à l’observation directe sur terrain. Elle est centrée sur l’analyse de l’utilisation du sol, et l’analyse des problèmes de la corrélation de productivité agricole et ses impactes sur :  le milieu physique (sol, eau, vent)  le milieu biologique : faune et flore (modification de l’habitat ou disparition de ce milieu entrainant des adaptations de l’espèce voire memê extinction de certains espèces) ;

II.3 Inventaire floristique Cette partie de l’étude consiste à inventorier les espèces rencontrées dans la forêt afin de pouvoir traiter et analyser les données obtenues avant de les présenter sous forme de résultats d’étude. Les dispositifs sont placés autant que possible dans une surface représentative du milieu (dans la crête, dans la partie dense, le versant et le mi-versant). Deux types de paramètres y ont été relevé : paramètre écologique (date de relevé, orientation et pente, type de formation végétale, localité) ; paramètre floristiques (diamètre à hauteur du poitrine ou DHP, hauteur maximal et hauteur du fût).

VI. Traitement et analyse des données Les données obtenues sont rassemblées puis analyser afin de déterminer tout les problèmes environnementaux et les données relatifs au thème d’étude pour pouvoir en tirer des conclusions concernant l’observation personnel de la pratique de la culture d’agrume sur les lieux et aussi du charbonnage et de la déforestation et leurs impactes sur l’environnement

 Formule de calcul a. L’abondance relative est donnée par la formule de GODRON :

Ai (%)= Ni/N x 100 Avec ; Ai : abondance relative de l’espèce « i » Ni : nombre de tige de l’espèce « i » N : nombre total de tige

b. L’abondance absolue est donnée la formule de GODRON : Ai : Ni/ ∑∑∑Ni Avec ; Ni = nombre de tige de l’espèce « i » par ha c. La surface terrière (ou dominance) d’un pied est donnée par la formule de Namur : Gi (m 2)= /4 x D 2 Où ; Gi : surface terrière d’un pied de l’espèce « i » D : diamètre

d. La densité est donnée par la formule : dr = di/ ∑∑∑di x 100

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Avec ; dr : densité relative di : densité de chaque espèce

e. Les volumes sur pied ou biovolume peuvent être calculé à partir de la formule de DAWKINS : V (m 3/ha)= ∑∑∑Vi= ∑∑∑(0.53 x Gi x hi) Avec ; 0.53 : coefficient de forme Gi : surface terrière de la tige hi : hauteur total de la tige

VII. Proposition de mesures alternatives Cette étape consiste à proposer des mesures de protection conformément au problème existantant et à la condition locale. Ainsi, cette proposition se fait après études préalables et analyse des données recueillies durant les travaux de terrain. Le but c’est de faire en sorte que les mesures alternatives proposées soient acceptées par les paysans, surtout par les charbonniers et les exploitants forestiers.

VIII. Matériels utilisés Dans la réalisation de notre stage nous avons utilisé plusieurs matériels dont : - Mètre ruban pour mesurer le diamètre du tronc (DHP). - Une chevillière et un échenilloir pour déterminer la répartition des espèces, l’agencement des végétaux et de définir les différentes strates. - Un appareil photo pour prendre des photos illustrant la réalité sur le terrain. - Matériel informatique : pour effectuer les saisies et pour traiter les données recueillis sur le terrain.

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RESULTATS ET ANALYSE DES DONNÉES

I. RESULTATS DES ENQUETES I.1 Enquêtes effectué auprès des autorités locales (Maire et les chefs FKT) : D’après nos enquêtes, effectuées auprès des autorités, nous avons pu obtenir qu’à part l’agriculture et l’élevage, le charbonnage figure aussi parmi les principales activités de la population locale surtout dans la partie Est de la commune à savoir les FKT d’Andohamango I, Andohamango II, Malaza et Antetindravita. Mais encore, que ces fabricants de charbon ne sont passibles d’aucune amende et qu’ils n’ont même pas besoin de demander une autorisation pour exercer ; seul les exploitants forestiers sont sanctionnés de payer Ariary 6000 par pied (Ar 6000/pied) en cas de coupe illicite. Le problème selon le dire des chefs FKT, c’est qu’auparavant l’apiculture a été prometteuse dans leur FKT mais à cause du charbonnage la filière apiculture traverse actuellement des moments difficiles. Une version qui a été confirmé par les quelques apiculteurs que nous avons pu interroger, et qui se sont plein de la diminution de leur rendement a cause de la réduction des plantes mellifère, c'est-à- dire dans leurs cas : d ’Eucalyptus . Malgré le fait que les autorités sont conscients du risque causer par le charbonnage, ils essayent de faire comme si de rien n’était pour ne pas avoir d’ennemie parmi la masse paysanne. Et surtout, ils s’abstiennent à imposer des sanctions au fabriquant de charbon due au nombre de gens qui y œuvre.

I.2 Enquêtes effectué auprès de la chef cantonnement Or selon le dire du chef cantonnement d’Ambohimahasoa, la forêt de Tsarafidy a une structure juridique et que pour protéger le vestige de forêt restante, toutes délivrances de permis de coupe à usage commercial sont suspendues depuis l’année 2000 ; pourtant les fabricants de charbon continuent d’y exploiter et qu’ils n’ont aucun statut légal. Parfois même, des pressions venant de quelques personnes politiques locales empêche le chef cantonnement d’agir en tout legalité et de plus, li ne peut pas à lui tout seul couvrir le district tout entier. Mais ceci étant, pour freiner le charbonnage, un mesure s’impose et sur ce il doit penser à sectionner ou a imposer des limites au fabriquant de charbon pour commencer.

I.3 Enquête auprès des paysans : L’enquête a été effectuée auprès des paysans, les cultivateurs des agrumes, les apiculteurs, les fabriquant de charbon et les exploitants forestiers : Les paysans dans la commune d’étude soufre actuellement de manque d’eau, certains de leur rizière se trouve actuellement hors de porter de l’eau même si auparavant ces même rizière ont été irrigué normalement et même la pluie depuis quelques années a été assez rare et tombe d’une façon anormale (ne correspond plus a sa saison). Et selon eux, la destruction de la forêt en est responsable.

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I.4 Enquête auprès cultivateurs d’agrume : Alors que pour les cultivateurs d’agrume, ils affirment que les quartes premières années sont les plus difficiles, du moins jusqu’à ce que la plante arrive à sa pleine maturité, surtout financièrement parlant. Mais ils espèrent encore produire plus s’ils ont l’appui technique nécessaire, de plus que les agrumes sont victime d’une parasite « fumagine » localement appelé : « kimavo-mainty » ; qui affecte les fruits et les feuilles ; et pour coroner le tout la sèche rêche devienne de plus en plus rude et la saison de pluie rétrécie ce qui implique un arrosage fréquent d’où une dépense en plus. Pour les cultivateurs des agrumes, c’est l’eau qui leur fait défaut et pour certain des techniciens sont aussi de recours. Mais en générale leur production est assez satisfaisante et le marché de ce produit est encore vaste selon eux. Les paysans constatent, eux aussi, du changement causé par la dégradation de leur environnement, et que même si la majorité de nos questionnaires ont été répondue certains ont resté sans réponse, ceci est parfois dû à la peur mais des fois c’est parce qu’ils n’ont pas de réponse.

I.5 Enquête auprès des apiculteurs : Les apiculteurs sont les premiers touchers par les conséquences du charbonnage et ils sont conscients du problème mais la plupart des enquêtés affirment ne pouvoir rien faire car les autorités locales refusent de les aidés dues au nombre élevé des charbonniers.

I.6 Exploitants forestiers L’exploitation forestier est composée de l’abattage de tous les arbres pour toutes sortes d’utilisation (bois de construction comme les planches (voir l’Annexe III, planche de photo n°6), bois de chauffe etc.…) ; il estime ne rien faire de mal sous prétexte qu’il n’exploite que les Eucalyptus et que cette espèce se régénère toujours ; et de plus son activité n’à rien d’illégale. Le seul exploitant forestier de la localité nous a permis de comprendre l’importance de l’impacte de l’exploitation de la forêt ; même s’il affirme ne couper que des Eucalyptus ce dernier n’est plus qu’au stade de gaulis sans parler de certain pied qui ne se régénèrent plus.

I.7 Enquête auprès des fabricants de charbon La population dans la zone d’étude utilise les forêts pour la collecte de bois de chauffe et de bois de fabrication de charbon (voir l’annexe III, planche de photo n°5). Elle exploite les forêts tant naturelles qu’artificielles (zone de reboisement d’Eucalyptus robusta ). Mais durant notre enquête, nous avons pue constaté que l’exploitation illicite de la forêt fait aussi partie de l’activité économique paysanne et entraîne aussi des dégâts considérables sur la couverture forestière.

I.7.1 Le charbonnage I.7.1.1 Catégorie socioprofessionnelle Les charbonniers dans la CR d’Ikalalao viennent en général de quatre FKT : Malaza, Antetindravita, Andohamango I et II. Le nombre de ces charbonniers dans cette commune varie suivant les saisons. Pendant la période de soudure, ils sont nombreux et leur nombre diminue pendant la saison de pluie. La catégorie de charbonnier est constituée de « charbonniers occasionnels » qui représentent 70% de tous les charbonniers. Pendant la période des grands travaux agricoles (repiquage, moisson) qui durent environ sept mois, ils arrêtent la production de charbon. Les charbonniers occasionnels sont donc des vrais agriculteurs. Parmi les charbonniers de cette commune, certains travaillent tout au long de l’année. Ils s’appellent « charbonniers professionnels » et représentent 30% des charbonniers dans

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« CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE MESURE ALTERNATIVE POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY » cette zone. Ces groupes sont des producteurs indépendants et un commanditaire qui emploie des mains d’œuvre pour abattre l’Eucalyptus sp. a proximité de leur four pour augmenter les biomasses à carboniser. Pour cela , ces mains d’œuvre consomment plus d ’Eucalyptus sp par rapport aux autres charbonniers professionnels.

I.7.1.2 Niveau d’expérience Une entrevue avec 10 charbonniers nous a permis d’obtenir des renseignements sur le niveau d’expérience de ce genre d’exploitation dans la CR d’Ikalalao. Actuellement, les gens s’engagent pour diverses raisons :  L’insuffisance de source de revenue des ménages ;  La diminution de la production agricole suite à la dégradation des cheptels bovins nécessaire au piétinage des rizières ;  La croissance démographique qui conduit à l’augmentation des demandes en combustibles.

I.7.1.3 Techniques de fabrication de charbon dans la partie Est de la CR d’Ikalalao b. Matériels En termes de matériel de production, les outils utilisés sont assez simples et faciles à acquérir. En général, un charbonnier utilise :

 Une hache pour la coupe des arbres ;  une bêche utilisée pour l’enfournement des bois à transformer ;  un « Tarazo » servant au transport les sacs de charbon produit. celui-ci est bâton d’environ 2,50 m de longueur et de 6 cm de diamètre fréquemment utilisé pour le transport ;  et des sacs destinés au ramassage du charbon.

c. Mode et formes d’exploitation des biomasses Dans cette zone, la carbonisation des bois se fait par prisée sont les mêmes. D’abord :  couper les arbres ;  Exposer les arbres au soleil; afin qu’ils puissent perdre une partie de leur humidité pendant deux ou trois jours avant la mise en four, ce procédé facilite le transport et l’allumage lors de la cuisson. Les charbonniers prélèvent les arbres de diamètre supérieur à 10 cm mais de préférence entre 20 à 30 cm. ils n’utilisent pas les arbres à gros diamètre car ces arbres sont lourds à déplacer et difficiles à couper. la cuisson se fait toujours à proximité du lieu d’abattage.

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d. Processus de carbonisation ii. La coupe La coupe se fait manuellement à l’aide d’une hache. Les charbonniers abattent les arbres à environ 2 m du sol pour ceux de grands diamètres. Ce mode de coupe présente une perte en bois dans la mesure où chaque pied exploité laisse une partie non utilisée à cause de l’état rudimentaire de l’outil utilisé par les charbonniers. Cette activité s’effectue tout au long de l’année pour les professionnels et pendant la période sèche seulement pour les occasionnels

ii . La carbonisation • Définition Selon le Mémento du forestier (CTFT), la pyrolyse est une décomposition thermique en l’absence d’air. Il s’agit d’un processus complexe, exothermique à un certain stade mais d’un phénomène général s’appliquant à de nombreuses matières premières. Trois termes couramment utilisés expriment un même processus en mettant toutefois l’accent sur la nature de produit final :

 Carbonisation : finalité charbon de bois ;  Distillation : finalité gaz et/ou pyroligneux ;  Gazéification : finalité gaz. Dans notre étude, nous considérons seulement la fabrication de charbons à bois« la carb onisation ». Chimiquement celle-ci suit une réaction chimique durant la cuisson

• Techniques de carbonisation rencontrées Les charbonniers dans la CR d’Ikalalao utilisent un seul type de four traditionnel qui est le four souterrain. Mais selon la dimension de la fosse, la mise à feu se diffère. Pour les grands fours mesurant jusqu’à 5,5 mètres de long et contenant de 3 à 6 mètre cube (m 3), la mise à feu se fait seulement après avoir rempli la fosse dont le processus est le suivant :  Après la préparation d’une fosse de dimension voulue, on place les grilles s’étendant au long du four, puis on arrange les bois à carboniser dont la petite taille se place à l’entrée du four afin d’assurer l’allumage. Ensuite, on le couvre de la paille et de remblais. Enfin, on introduit le feu par un trou mesurant environ 50 cm fois 30 cm. La partie arrière de ce four est troué de manière à laisser échapper la fumée.  La durée de transformation est en fonction du volume de biomasse à carboniser. Par exemple, la cuisson avec un four de dimension 6m fois 2 m fois 1 m dure 3 à 5 jours. Ce premier type de four est surtout utilisé par les grands producteurs de charbon. Par contre, un second type de four a été rencontré dans les localités de production. Le second type de mise à feu est surtout pratiqué pour les fosses de petite dimension. Durant notre étude, les fours observés sont d’une dimension 2 m fois 1 m fois 0,9 m soit d’une contenance d’environ 2 m 3.

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Pour ce petit four, on procède différemment pour la mise à feu car c’est seulement après avoir allumé le feu, avec des morceaux de bois à petite dimension, dans la fosse de carbonisation qu’on procède au rangement par-dessus les bois à carboniser. Enfin, on le couvre de paille et de remblais. Ces deux types différents de mise à feu par l’usage du trou de fumée à la partie arrière pour le premier, tandis que le second a ses trous sur les côtés. D’autre part, leurs différences se situent sur la mise en feu, car le premier est allumé à la fin de toute l’installation des morceaux de bois, alors que pour le second four, on allume d’abord le feu de bois à la base avant de disposer les bois à carboniser.

I.7.1.4 Quantités produites La quantité de charbon produite annuellement par les charbonniers d’Ikalalao est évaluée à 90 tonnes environ. La moyenne mensuelle de production (10 tonnes) est réduite à un niveau variant de 30 à 32% en période creuse (période de pluie, période d’occupation agricole des paysans).

Tableau 09 : Quantité annuelle produite par catégorie de charbonniers. Catégorie Production (tonnes) Pourcentages (%) Charbonniers professionnels Commanditaire 34,57 tonnes 40% Producteurs indépendants 32,05 tonnes 35,50% Charbonniers occasionnels Producteurs indépendants 23,38 tonnes 24,50% Total 90 tonnes 100,00% Source : Auteur, enquête février 2010

I.7.1.5 Revenus des producteurs En une journée, un charbonnier ne parvient à vendre qu’un sac de charbon tout au plus dont le prix varie de 1500 à 2000Ar, alors qu’il leur faudra 2 à 3 jour pour en produire sans compter tout les difficultés qu’il doit affronter

II. RESULTATS DE L’OBSERVATION II.1 Occupation du sol : L’occupation et l’utilisation du sol dans le territoire Betsileo sont presque semblables. Alors, l’occupation et l’utilisation du sol dans les FKT étudié sont comme suite :

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Tableau 10 : Occupation et utilisation du sol : Topographie occupation Utilisation Bas fonds Riziculture Champ de riz Bas de pente Culture maraîchère Champ d’haricot Champ de : pêcher, manguier, bibasse, Parcelle proche de l’habitat Arboriculture oranger, bananier Parcelle du versant à forte pente Pâturage Tombeau Parcelle du versant à faible Cultures en terrasses Champ de : pomme de terre, haricot, pente Cultures vivrières patate douce, manioc, village Culture pluviale Parcelle de haut de colline Champ de : manioc, patate douce Reboisement communautaire Sol forestier Culture sur brûlis Champ de patate douce Source : étude sur terrain février 2010 Ce tableau nous montre la répartition de l’occupation générale du sol du terroir villageoise. III. RESULTAT D’INVENTAIRES FLORISTIQUE Pour les différents types de forêt, la liste totale des espèces inventoriées est donnée en annexe.

III.1 Diversités floristiques des espèces ligneuses Nous avons obtenues les diversités floristiques de chaque type de forêts, en analysant les fruits de nos inventaires. III.1.1 Forêt naturelle Dans cette forêt naturelle, il y a 21 espèces et 185 individus mais la famille d’ARALIACEAE est le plus nombreux et ces quatre familles comme RUBIACEAE ; ASTERACEAE ; LAURANCEAE sont les moins nombreux.

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Tableau 11 : Données sur la diversité floristique des espèces ligneuses.

Famille Nombre d’individu Pourcentage (%) Pourcentage cumulé (%)

RUBIACEAE 1 0.54 100

ASTERACEAE 1 0.54 99.46

LAURANCEAE 1 0.54 98.92

RUTACEAE 2 1.08 98.38

FABACEAE 2 1.08 97.3

MONIMIACEAE 2 1.08 96.22

INCONNU 2 2 1.08 95.14

INCONNU 1 2 1.08 94.06

FLACOURBIACEAE 3 1.62 92.98

ANACARDIACEAE 3 1.62 91.36

CELASTRACEAE 3 1.62 89.74

HALORRHAGACEAE 4 2.17 88.12

HYPERICACEAE 5 2.7 85.95

AQUIFOLIACEAE 5 2.7 83.25

TACCACEAE 6 3.25 80.55

ELAEOCARPACEAE 6 3.25 77.3

GYMNOSPORIA 8 4.33 74.05

MYRTACEAE 10 5.4 69.72

CLUCIACEAE 15 8.11 64.32

CUNONIACEAE 24 12.96 56.21

EUPHORBIACEAE 25 13.51 43.24

LONGANIACEAE 27 14.6 29.73

ARALIACEAE 28 15.13 15.13

21 familles 185 individus 100

Source : Auteur, février 2010

La diversité floristique des plantes ligneuses est exprimée par la manière dont les espèces se repartissent entre les individus présents.

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Les 185 espèces inventoriées se repartissent ainsi entre 23 familles, avec 2 inconnus. La dominance des familles est exprimée par les nombres premiers famille constituant les 50% du nombre total des individus. Dans la forêt naturelle, cette dominance est partagée entre 4 familles (plus spécifiquement le pourcentage total pour ces 4 familles est : 56.21%). Leur proportionnalité est exprimée par le cercle suivant : Figure 02 : cercle de proportionnalité de la dominance des familles

POURCENTAGE DES FAMILLES DOMINANTES

ARALIACEAE

LOGANIACEAE

EUPHORBIACEAE

CUNONIACEAE

Les quatre familles dominantes sont représentées chacune par un pourcentage différent. A savoir : la première famille dominante c’était l’ARALIACEAE, elle a révélé le 15.13% des individus présentés. La LOGANIACEAE a montré la deuxième avec 14.6% ; Pur la famille EUPHORBIACEAE, elle vient en troisième position avec 13.51%. Et enfin la famille CUNONIACEAE est représentée par un pourcentage de 12.97%.

III.1.2 Espèces marqués dans la forêt naturelle Il y a d’autres espèces que nous n’avons pas rencontrées pendant l’inventaire. Mais, nous avons remarqués durant les plusieurs descentes dans la forêt et en demandant aussi aux matrones et aux Tradipatriciennes : 33 espèces sont trouvé.

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Tableau 12 : listes des espèces existantes dans la forêt naturelle Nom vernaculaire Nom scientifique Famille

Ariandrano Laggera alata ASTERACEAE Ambiaty Vernonia apendiculata Dendemy Anthocleista vrhizophoroides LONGANIACEAE Fanory Gomphocarpus fructicosus ASCLEPIADACEAE Fatsikahitra Cantlium baxifolium RUBIACEAE Hafihafy Combeyav luducia FILIACEAE Hazotagna Phyllanthus decipiens EUPHORBIACEAE Hafidahy Triumphella rhomboidea Lalona Weinmania humbloii CUNONIACEAE Mandravasarotra Cinnamosma fragrans CANNELLACEAE Rambiazina Helychrysum gymnocephalum ASTERACEAE Siho Salix madagascariensis bojer SALICINACEAE Tavolozahana Cryptocaria crassifolia Voamboana Dalbergia baronni FABACEAE Vakoka Trema commersonii blume et Trema orientalis blume Varongy Ocotea coveolata Vatsilambato Cussonia fraxinifolia ARALIACEAE Source : Auteur, février 2010 Au total, 54 espèces ligneuses sont présentes reparties dans 6 familles à savoir : EUPHORBIACEAE, CUNONIACEAE, CANNELLACEAE, ASTRACEAE, FABACEAE et ARALIACEAE.

III.1.3 Espèces marqués dans la forêt de reboisement Ainsi, nous avons étudie la diversité floristique dans la forêt de reboisement. C’était presque autour de la forêt naturelle que l’ eucalyptus robusta et eucalyptus rostrata sont boisés. Nous avons effectué un échantillon d’inventaire dans cette zone de reboisement, en le considérant comme des donnés complémentaire pour le site d’étude. Tableau 13 : Diversité floristique de la zone de reboisement Famille Nombre d’individuPourcentage (en %) Pourcentage cumulé(en %) ARALIACEAE 8 12,31 69,23 ANACARDIACEAE 1 1,54 98,46 EUPHORBIACEAE 7 10,78 80,01 ELAEOCARPACEAE 3 4,61 84,62 FLACOURTIACEAE 2 1,54 90,76 GYMNOSPORIA 2 3,07 87,69 HYPERICACEAE 1 1,54 95,38 MIMOSACEAE 1 1,54 96,92 MYRTACEAE 37 56,92 56,92 RUBIACEAE 1 1,54 92,3 TACCACEAE 1 1,54 93,84 LAURANCEAE 1 1,54 100 12 familles 65 individus 100 Source : Auteur, février 2010

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Les 65 espèces inventoriées se distribuent ainsi entre 12 familles. La dominance exprimée en nombre des premières familles constituant les 50 % du nombre total des individus est trouvé dans une famille (plus spécifiquement le pourcentage total pour cette famille est de 56,92 %. C’était la famille de MYRTACEAE. Ce résultat était normal et logique, parce que nous avons été dans la forêt de reboisement.

III.2 Abondance relative et absolue

III.2.1 Forêt naturelle Parmi les 28 espèces, quatre ont eu l’abondance relative respective qui ont dissimulé la moitie de cette forêt, particulièrement les : Vatsilana ( cussonia fraxinifolia ), Lambinana (Nuxia oppositifolia ), Katoto ( Weinmannia rutenbergii ) et Kimba ( Symphonia sp ). Tableau 14 : Abondance relative et absolue de la forêt naturelle

Nom vernaculaire Nom scientifique Nombre d’individu Abondance relative en % Abondance absolue Ambora Tambourissa purpurea 2 1,08 1127,92 Anakasimba Taddalia asiatica 1 1,08 1061,57 Fanjavala Blotia hyldebrandtii 8 4,32 6440,49 Fanazava Mistroxyllon aethiopicum 3 1,26 137,41 Fatsifotsy Devaricata 8 4,32 407,53 Fahavalokazo Zanthoxylum madagascariensis 1 1,08 1061,57 Harongana Harungana madagascariensis 2 1,08 71,06 Hazombahy Scolopia madagascariensis 3 1,26 1071,01 Hazondrano Ilex mitis 5 2,70 23,59 Katoto Weinmannia rutenbergii 24 12,97 10117,95 Kimba Symphonia sp 15 8,11 12937,89 Kandafotsy Vernonia glutinosa 12 6,49 241,5 Karambitogna Macaranga alnifolia 1 1,08 66,35 Kafenala Coffea dubardii 1 1,08 1061,57 Kiatondra Laurembergia veronicifolia 4 2,16 265,39 Lambinana Nuxia oppositifolia 27 14,59 743,69 Mananitra Brachylaena ramiflora 1 1,08 4,71 Maranitratoraka Dombeya sp 2 1,08 2123,14 Molaliambo Ravensara ovalifolia 1 1,08 1061,57 Ravinovy 2 1,08 71,06 Rotra Eugenia phyllyreaefolia 10 5,40 2469,03 Tavolo Dracaena reflexa 6 3,24 4378,98 Tapea Uapaca bojeri 4 2,16 2255,84 Taratagna Mycromychia taratana 3 1,26 137,41 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 28 15,13 2862,11 Voanagnanamboa Sloanea rhodantha 6 3,24 6369,43 Volomborona Albizia gummifera 2 1,08 1066,28 Voakitondra Vaccinium emirnensis 3 1,26 1194,27 28 espèces 185 individus Source : Auteur, février 2010 Pour l’abondance absolue, les espèces suivantes ont été respectivement conservés la valeur les plus élevés dans les 28 espèces inventoriées : Kimba ( Symphonia sp ) avec 12937,89 ; Katoto ( Weinmannia rutenbergii ) avec 10117,95. Sachant que le Katoto (Weinmannia rutenbergii ) est une plante mellifère, qui a redonné en meilleure qualité, le miel de la CR d’Ikalalao. Donc cette forêt naturelle serait qualité d’être entretenu.

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III.2.2 Forêt de reboisement L’ Eucalyptus robusta qui tient la moitié de l’abondante relative dans la forêt de reboisement avec 55,38 %. Les restes ont eu des faibles abondances. Ils varient entre 4,61 % à 1,54 %. La Vatsilana ou Cussonia fraxinifolia qui a occupé la surface forestière en premier rang, en parlant l’abondance absolue. En deuxième rang, le Kandafotsy ou Vernonia glutinosa, il a représenté la moitié de ce premier. Tableau 15 : Abondance relative et absolue de la forêt de reboisement

Nom vernaculaire Nom scientifique Nombre d’individu Abondance relative en % Abondance absolue

Fatsifotsy Devaricata sp 2 3,07 6369,43

Fandramanana Alphloia theaeformis 2 3,07 6369,43 Kandafotsy Vernonia glutinosa 6 9,24 16122,61

Kiatondra Laurembergia veronicifolia 1 1,54 3184,71 Kininina mena Eucalyptus robusta 36 55,38 1618,9 Molaliambo Ravensara ovalifolia 1 1,54 3184,71 Roikina Mimosa latispinosa 1 1,54 3184,71 Rotra Eugenia phyllyreaefolia 1 1,54 3184,71 Tamboromatsina Paederia argentea 1 1,54 3184,71 Tavolo Dracaena reflexa 1 1,54 3184,71 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 8 12,31 25477,71 Voanagnanamboa Sloanea rhodantha 3 4,61 9554,14 Voakitondra Vaccinium emirnensis 1 1,54 3184,71 Taratagna Mycromychia taratana 1 1,54 3184,71 14 espèces 65 individus 100 Source : Auteur, février 2010

III.3 Densité par hectare, surface terrière, volume sur pied La densité des arbres représente le nombre de pied par unité de surface (N/ha) et leurs biomasses sont représentées par le volume sur pied Vf (m 3/ha) de forêt.

III.3.1 Forêt naturelle La densité est étudiée afin de savoir les classes de diamètre des essences principales dominantes représentées dans le vestige forestier. Alors, nous avons constaté que les arbres de gros diamètre sont plus petits que les autres. C'est-à-dire, les arbres à petite taille ont été très abondants dans cette forêt naturelle Tableau 16 : Densité par hectare, surface terrière, volume sur pied de la forêt naturelle

Classe de diamètre Densité (N/ha) Surface terrière (G/ha) Volume sur pied (m 3/ha) <5 82833,69 - - [5-30] 13659,75 34063,98 130034,86 >30 1017,89 3112,52 46825,12

Ainsi, nous avons étudié la surface terrière pour savoir l’encombrement et de savoir la surface occupée par chaque pied, et nous vons constaté que ; les arbres de diamètre entre 5 à 30 cm sont le plus dominant dans cette forêt. Sachant que les volumes du fût (Vf) représentent les volumes utilisables pour une fabrication quelconque du bois sont calculés pour exprimer les volumes utilisables directement. A bien dire, pour savoir le volume occupé sur pied d’un arbre. Et ici, le volume

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occupé sur pied des arbres à diamètres de 5 à 30 cm sont fortement présentes par rapport aux arbres qui ont de diamètre >30 cm.

III.3.2 forêt de reboisement Par rapport à la densité par hectare total, les essences principales avec de gros diamètre sont faiblement représentées. Tableau 17 : Densité par hectare, surface terrière, volume sur pied de la forêt de reboisement Classe de diamètre Densité (N/ha) Surface terrière (G/ha) Volume sur pied (m 3/ha) < 5 41402 _ - [5-30] 1549 32871 26530 >30 269 26350 102053

La densité est étudiée en fin de savoir les classes de diamètre des essences principales dominantes représentées dans le vestige forestier d’Analamanitra qui est une partie de la forêt de Tsarafidy. Notons que les volumes du fût (Vf) qui représentent les volumes utilisables pour un façonnage quelconque du bois sont calculés pour savoir le volume occupé sur pied d’un arbre. Et ici, le volume occupé sur le pied des arbres à grand diamètre sont fortement présentées par rapport aux arbres qui ont de diamètre entre 5 à 30 cm.

IV. LES IMPACTES DE L’EXPLOITATION DE LA FORET IV.1 Etat actuel Après avoir effectué des visite d’observation de l’état actuel de la forêt aux environ de la CR d’Ikalalao, nous avons pu remarquer et en déduire que la couverture forestière sont dégradées. − Les peuplements végétaux sont moins développés, et la majorité du peuplement d’ Eucalyptus sont au stade de gaulis. − Il y a constatation d’une forte diminution des surfaces boisé : en 1990 la couverture forestière couvrait encore environ 7850ha et actuellement la couverture forestière n’est plus que moins de 7800ha. − La disparition des espèces en bonne qualité est très remarquable : • Les tiges de gros diamètre y ont été rares • Les souches sont plus développées avec des rejets peu abondants, de petit diamètre − On assiste à une disparition des recouvrements forestiers Ces dégradations ont des impactes néfastes de différente forme : − Impacts socioculturels − Impacts économiques − Impacts écologiques

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IV.1.1 Impacte Socioculturelles Il y a une interdépendance entre l’utilisation des combustibles ligneux et la croissance démographique ; plus le nombre de population augmente, plus les besoins augmentent aussi. La nature du combustible évolue selon le niveau socioculturel de la population : le bois de chauffe est plus utilisé en brousse et qui va évoluer vers le charbon sous l’effet de l’urbanisation ; en effet quelque soit l’évolution et l’utilisation d’autre sources d’énergies (gaz, électricité…), le charbon reste la plus utiliser car c’est le moins coûteux et sa production continue va se heurter à des graves problèmes si des mesures ne soient prise dès maintenant. Les charbonniers exploitent les ressource forestier de façon intensive face a la demande pressente de la population qui ne cesse pas de croître ; qui en occurrence provoque le recule de la surface forestière. En outre les fumées de charbon polluent l’air et attaque la santé de l’homme par les maladies respiratoires surtout pour les charbonniers.

IV.1.2 Impacts économiques Pour la CR d’Ikalalao, seul les exploitants forestiers ont en leur possession des permis de coupe. Ils sont donc les seuls à amener une redevance au sein de la commune. Par contre les charbonniers, ne respectent pas ces réglementations et exploitent sans contrainte et conduit à la disparition rapide des ressources. Mais aussi, la fertilité du sol diminue, la productivité des végétations ligneuses et la régénération forestières sont réduites, et pour cause, les feux non contrôler des charbonniers.

IV.1.3 Impacts écologiques La fabrication de charbon entraîne des effets néfastes sur le sol, on constate l’érosion : sous l’effet de la disparition de la couverture végétale, les terrains en pente devient instables, des glissements, des éboulements se font apercevoir. Les éléments nutritifs sont perdus et le sol s’appauvrit en matière organique (la biomasse provenant de la litière, des feuilles, des branches et des tiges sont parties). L’existence des fours à charbon de bois augmente les risques de la formation de « Lavaka ». Et plus grave encore, étant donné que la forêt assure le rôle de poumon de la nature ; la dégradation de la ressource forestières valorise le déséquilibre entre fixation et libération de CO 2 de l’air, modifiant ainsi le flux de l’air, d’où la variation de la température sans parler du fait que les fumées de la carbonisation renforce la pollution atmosphérique.

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PROPOSITION DE MESURES ALTERNATIVES

Le but c’est de proposer une autre source de revenu rapide pour les charbonniers afin de réduire et même de mettre fin à la pression sur la forêt. Ces mesures alternatives se subdivisent en : - Messure a court terme : utilisation de four améliorer (fatana AINGA VAO) - Mesure a moyen terme : entretien sylvicole - Mesure a long terme : reboisement, en arbre à croissance rapide et en arbre fruitier : « agrume ».

I. Utilisation de four amélioré Si la fabrication de charbon devrait encore subsister, du moins jusqu'à ce que d’autre source de revenu prenne sa place. Il faut apporter une amélioration de la méthode traditionnelle de carbonisation ; Pour cela, une meule améliorée à tirage renverser a été mis au point.

I.1 Technique - Creuser une fosse avec 5 évents (2 en avant et 3 en arrière de la fosse) qui permettent à l’air de pénétrer dans le four et d’en sortir, ainsi que pour faciliter l’allumage, et une cheminée (de 100 cm de hauteur au moins) posée au niveau de l’évent centrale.

- Disposer les longerons à la base du four (la distance entre les longerons est un peu plus grande que le diamètre des évents). - Ranger les bois à carboniser de façon transversale, en forme de dôme. Les bois de gros diamètre sont placés au centre du four et près de la cheminée.

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- Charger le fur en maximum de bois et en minimum d’espace vide.

- Construire le coffrage avec des bois assez longs et humides pour bien supporter la température qui vient de front pendant la carbonisation avec des mottes de terre en les rangeant soigneusement sans laisser de vide entre elles. - Recouvrir le four avec des herbes et des feuilles (pour éviter la pénétration de terre à l’intérieur du four) et ensuite de la terre, la partie autour du point d’allumage et la partie après des trois évents ne sont pas complètement recouvert.

- Allumer la meule ; après l’allumage la fumée est dans les endroits de la meule encore laisser à l’air libre. Quand la fumée devient chaude et bleue : fermer la bouche d’allumage puis tous les endroits non couverts et mettre en place la cheminée en même temps.

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Qaund la carbonisation commence, le dôme va s’affaisser petit à petit du point d’allumage vers l’étendue du four. L’affaissement total du dôme détermine la fin de la carbonisation et on ferme toutes les ouvertures y compris la cheminée. Le dégagement de four se fait après quelque jour

I.2 Avantage Ce type de four amélioré pourra donc aider les charbonniers à réduire l’émission de Carbonne et réduire le gaspillage ; contribuer à l’économie de bois et à éliminer ou réduire les incuits.

II. Entretient sylvicole Cette entretient consiste en générale, à la régularisation de la coupe. En effet, les souches devraient être coupées à environ 5 cm. Les biomasses ainsi obtenues doivent être transformé en charbon, tout en évitant des pertes importantes, diminuant ainsi le volume d’arbre abattu. Puis vienne ensuite la gestion de taillis qui consiste à laisser se développer tous les rejets après recepage, l’exploitation s’effectuera après 3 à 4 ans d’intervale. Pour cela on programme la coupe suivant un système de rotation : on divise la surface en plusieurs parcelles et on fait le recepage en alternant les parcelles de façon à ne pas exploiter une parcelle deux années de suite. Cette opération procure à la fois un avantage sur l’amélioration de la croissance des rejets et sur la pérennité de la forêt. Cependant, sans un travail de contrôle et d’une éducation environnementale, l’entretient sylvicole reste aléatoire.

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III. Reboisement III.1 Arbres à croissance rapide : La culture de certains arbres qui n’a besoin que de peu de temps pour atteindre la taille adéquate pour l’utilisation pourrait réduire l’impact du charbonnage sur la forêt. En effet certains arbres comme le Murenga et le Gmélina ont des croissances très rapide et exploitable à partir de la première année de plantation. Le reboisement avec ce type d’arbre pourrait avancer a des applications tant pour les bois de construction que pour les bois destiner au charbonnage.

III.2 Culture d’agrume Pour luter contre le charbonnage, la meilleure façon c’est de procurer d’autre source de revenue pour les charbonniers. C’est précisément dans ce cadre que nous avons envisagé la culture d’agrume ; due a sa potentialité de rendement mais aussi pour mettre en valeur les replats sommitaux qui s’avère être difficile pour la culture et vulnérable a l’érosion tant éolienne que pluviale. L’avantage avec les agrumes c’est la possibilité d’avoir deux a trois récolte par ans : de février à mars ; juin en juillet et en septembre quand la pluviosité est satisfaisante. Ainsi, la culture d’agrume permet aux paysans de passer les périodes de soudures. Au sein de la CR d’Ikalalao, la culture de certaines variétés d’agrume est propis à la condition climatique locale à savoir Meyer , Citron vert ,

III.2.1 Généralité des agrumes III.2.1.1 Culture des agrumes b. Plantation Les agrumes sont pourvus d’une racine pivotante profonde et de racines superficielles qui s’étalent en surface. Ils sont donc plus à leurs aises en pleine terre qu’en pot. Néanmoins ils s’adaptent très bien en conteneur. Préférez les jeunes plans de 2 à 4 ans cultivés dans des pots de 10 à 15 Cm. Ils deviendront rapidement plus vigoureux que des agrumes plantés plus âgés.

L’idéal est de planter les agrumes entre le mois de Mars et le mois d’Août. Vous pouvez aussi mettre vos sujets en pleine terre au début de l’automne, ainsi les racines auront plus de temps pour s’établir avant les fortes chaleurs de l’été. La distance idéale entre 2 arbustes est de 5m dans une terre riche et bien drainer. Le sol doit être neutre ou légèrement acide. En sol calcaire, une porte greffe adapter sera nécessaire. Préparer le trou plusieurs mois à l’avance. Celui-ci devra mesurer 60 à 80 Cm de coté et de profondeur. Apporter 4 à 5 Kg de matière organique par m 2 et 250 g/m² d’engrais en proportion NPK 6/6/6 avec oligo-éléments. Pour déplacer un arbre déjà en place : le rabattre de moitie, faire une motte la plus importante possible, arroser abondamment à la réplantation. Penser à désherber autour de l’agrume pour éviter la concurrence pour l’eau et l’engrais.

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c. Arrosage et fertilisation Faire une cuvette autour du tronc. Apporter 150 à 180 litres d’eau par arbre et par arrosage, puis jusqu’à 250 litres sur arbre adulte. Les besoins en engrais sont très importants de mars à séptembre. Un agrume adulte nécessite 800g d’azote (N), 200g de phosphore (P), 400g de potasse (K) par an. Apporter un engrais complet avec oligo-éléments, NPK en proportions 10/10/20 ou 15/15/15, une fois par mois. Un complément avec du fer et un engrais organique à la fin du mois d’août est bénéfique. Exemple de doses moyennes par arbre : pour l’azote, 60 g/an, 130 g/an, 400 g/an, 800 g/an sur arbre adulte. Pour la matière organique, 2 kg/an, 10 ou 15 kg sur arbre adulte.

d. Taillis Le taillis s’effectue de « Mars en Octobre ». Elle permet d’optimiser la forme désirée, en boule, en buisson ou en palissage. - Le taillis de formation : Il est pratiqué dans les premières années afin de donner à l’agrume une forme harmonieuse et de le rendre plus vigoureux. La taille de formation est nécessaire, pour assurer la bonne conduite des « charpentières ». Les branches, qui soutiendront la croissance de l’arbre et lui donneront sa forme, seront issues des 3 ou 4 rameaux principaux. - En sphère surbaissée : Cette forme est très intéressante si vous disposiez d’un jardin assez grand. En effet, si elle occupe beaucoup la place au sol, elle permet en revanche une récolte facile. Dans nos régions, cette taille est la plus courante elle protège le mieux l’arbuste du froid pendant l’hiver. On l’obtient en coupant successivement les rameaux principaux. Ceci produit des ramifications, sur lesquelles va pouvoir pousser un deuxième étage de végétation.

∗ En tige : C’est une forme plus décorative, et qui prend moins de place. On l’obtient en supprimant les départs latéraux du jeune plant. Cette opération provoque la pousse de nouveaux bourgeons qui devront être supprimerez sur la partie basse, favorisant ainsi la pousse de branches en hauteur. Laissez grandir l’arbre à la taille désirée. Une fois celle-ci atteinte, étêtez et supprimez les branches latérales. Un étage de végétation équilibré se créera. Il suffit d’appliquer le même principe de ramifications successives que la taille en sphère, créer une boule harmonieuse en hauteur.

• Le taillis d’entretien : Il s’effectue ente Février et Avril sur un arbuste bien établi. Elle s’effectue toujours après la fructification et juste avant la croissance des nouvelles feuilles car les fruits sont portés par les pousses de l’année. Elle consiste à éliminer les rameaux abîmés, boucher les éventuelles blessures dues principalement au froid de l’hiver et à supprimer les gourmands qui poussent sur le porte-greffe.

e. Greffage (Annexe VI, photo n°4) Il permet une meilleure résistance au froid, une adaptation à certains types de sols (calcaires), une meilleure vigueur de la variété cultivée (greffon), une meilleure résistance aux maladies. • Quelques exemples de porte-greffes :  Bigaradier ou oranger amer (citrus aurantium) : très utilisé mais sensible au mal sec et à la Tristeza. Tolère le calcaire et résiste à -10°C.

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 Citange (hybride entre Citrus sinensis et Poncirus) : cette variété est très utilisée car elle tolère jusqu’à 9% de calcaire et résiste à des températures de -10°C.  Poncirus : cet agrume est de plus en plus utilisé comme porte-greffe car il résiste à des températures de -20°C, supporte les sols acides, lourds, humides. En revanche il supporte mal les sols calcaires.  Volkameria (hybride entre Citrus limon et Citrus aurantium) : cette variété résiste à -6°C, très vigoureux, tolère le calcaire.  Alemow (citrus macrophylla) : cette variété vigoureuse tolère le calcaire, résiste jusqu’à - 5°C et à la Tristeza.

f. Exposition : Exposé au soleil et à l’abri du vent, les agrumes craignent les embruns. En intérieur, pièce fraîche et lumineuse, sans courant d’air brumiser régulièrement les feuilles pour éviter le dessèchement.

III.2.1.2 Les espèces : Les Agrumes sont référencés en trois genres principaux : Citrus, Fortunella et Poncirus. Chacun de ces trois groupes renferment de nombreuses espèces dont la plus grande majorité fait parti du genre : Citrus. Pour concrétiser notre étude nous allons voir en particulier un exemple de Citrus :  Citrus limon (Citronnier, lemon) : Citrus limon , citronnier est un agrume pouvant mesurer entre 3 à 6 m de haut, aux pousses généralement rouges et aux feuilles d’un vert relativement clair. Les boutons floraux sont blanc-rosés et donnent des fleurs blanches à 4 ou 5 pétales, très parfumées. Le fruit jaune à jaune orangé, bien connu, est ovale, avec une peau plus ou moins épaisse avec une pulpe jaune-pâle et juteuse. Citrus lemon n’est pas l’agrume le plus résistant au froid, au contraire. On estime qu’il résistera à des brefs gels de l’ordre de -6°C. Dans les régions au climat doux, c’est un agrume décoratif, et très productif. Ce n’est pas un agrume recommandé pour la culture en intérieur.

a) Caractéristiques : Citrus limon a un port érigé. Il possède des pousses généralement rouges, donnant des feuilles persistantes, assez larges et alternes, d’un vert foncé sur l’endroit de la feuille, et plus clair sur le revers. Les boutons floraux du citronnier sont blanc-rosés et donnent des fleurs blanches à 4 ou 5 pétales, très parfumées. Les citrons sont des fruits très répandus sur les étals de fruits, pratiquement toute l’année. Ils sont ovales, de couleur généralement jaune à jaune-orangée, avec une peau plus ou moins épaisse, et une pulpe jaune-pâle juteuse. C’est un fruit très utilisé en jus, et transformé. Il rentre également beaucoup dans la préparation de plats sucrés ou salés. Le citronnier est un agrume très productif.

b) Culture de citrus limon : Citrus limon requiert les expositions suivantes : lumière, soleil. Le citronnier requiert un sol très drainé, mais n’est pas très exigeant sur la nature du sol. C’est un agrume qui a la réputation de pouvoir pousser sur des sols relativement pauvres. C’est un arbuste qui

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« CONTRIBUTION A LA RECHERCHE DE MESURE ALTERNATIVE POUR LUTTER CONTRE LE CHARBONNAGE ET LA DEFORESTATION, CAS DE LA FORET DE TSARAFIDY » redoute l’excès de calcaire, et on le plantera de préférence dans des sols dont le pH est compris entre 5,5 et 6,5.

III.3 Stratégie d’adoption III.3.1 Mise en application de lois : « législation forestière » Afin de freiner l’expansion du charbonnage, il faut alarmer les décideurs techniques et politiques à voir de près les conséquences néfastes prévisibles liées au saccage de la couverture forestière et informer la population locale sur la politique nationale de l’environnement. Cette information a pour but de connaître les rôles et attribution des institutions environnementales, d’assimiler les textes sur sa législation, des institutions environnementales et l’Etat. Ainsi il serait temps d’appliquer la législation forestière du 07 août 1982 (voir annexe 4).

III.3.2 Avantages de la culture d’agrume La culture des agrumes est sans contexte une moyen sûr et permanant de rente, donc un investissement durable mais c’est aussi une contribution à l’amélioration et la protection du sol car comme tous les végétaux, les agrumes assument tout les rôles végétatifs sur la nature et en particulier sur le sol mais elles sont surtout une source de révenu. Mais aussi, le marché des agrumes est encore très vaste tant sur le plan national que sur le plan international. On a pris comme référence la CR d’Andina ; car dans cette commune environ 50% de la population vivent essentiellement de la culture d’agrume ce qui fait que quand on parle « d’Andina », surtout dans la région d’Amoron’i Mania, la première chose qui vienne à l’esprit ce sont les agrumes.

Tableau 18 : La production d’agrume dans la CR d’Andina

Année Taux d’exploitation (%) 1 0 2 0 3 40 4 80 5 100 Source : DRDR Amoron’i Mania

L’agrume commence à être rentable à partir de la troisième année de mise en terre et arrive à sa production maximum qui oscille entre 150 à 200 kg/pied dès la cinquième année.

Tableau 19 : Prix sur le marché local

Marché Andina Ambositra Antsirabe Antananarivo Prix (Ar/kg) 1000 à 1500 1500 à 2000 4000 à 5000 5000 à 6000 Source : DRDR Amoron’i Mania

Le prix d’un kilo d’orange est donc supérieur au prix d’un sac de charbon dans le cas de la CR d’Ikalalao ; raison de plus d’abandonner le charbonnage. De plus cela apportera des taxes à la commune du coup il n’y a pas que les paysans qui en tirera profit de cette culture mais elle va contribuer à l’essor de la commune.

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CONCLUSION

La présente étude a permis de mettre en exergue la problématique liée à la déforestation et le charbonnage dans la CR d’Ikalalao. Cette commune est encore riche ressource forestière, notamment la forêt de Tsarafidy, mais dont la dégradation qui est d’origine anthropique ne cesse de s’aggraver ; car la vie des populations riveraines est dépendante de la ressource naturelle qui s’y trouve. Ce genre d’activité est générateur de revenue mais facteur de la diminution de la couverture forestière. Or, la ressource en eau de la commune c'est-à-dire la rivière d’Imango, prenne sa source dans cette forêt et plusieurs d’autre encore. L’étude effectuée à permis de connaître les impacts de l’exploitation et de proposer des mesures alternatives pour mieux maîtriser le problème. Ce dans ce cadre qu’on à proposer : l’amélioration de la technique de carbonisation par l’utilisation du four améliorer ou « fatana aingavao » afin d’augmenter le rendement et de contribuer à l’économie d’énergie et de bois ; l’entretiens sylvicoles pour pérenniser et mieux gérer les ressource par l’amélioration des techniques de coupe (recepage) et la gestion de taillis ; et enfin la culture d’agrume qui est la une des meilleurs façons pour lutter contre le charbonnage à cause de sa rentabilité. Et pour que ces mesures soit adopté par les paysans, ces proposition devrait être appuyé par les autorités concernés : premièrement par la mis en application de la loi de législation forestière et puis en vulgarisant la culture d’agrume qui peut s’effectué par information et formation des paysans.

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BIBLIOGRAPHIE

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ANNEXE I : Les différents types de pressions à l’égard da la forêt de Tsarafidy

Identification de la forêt de Tsarafidy : Nature Identification Titre Superficie en ha Localisation CR Tsarafidy Périmètre de Arrêté N°527 du 19 février CR Ampitàna TSARAFIDY 7858 restauration 1963 CR CR Ikalalao Source : Rapport Annuel 2005, N°40 /Min-Env .

Station Forestière / Périmètre de reboisement/ Périmètre de Restauration : Mode Référence du Superficie Pression Localisation Total Vocation de Objectif annuel classement concernée existantes gestion

CR Tsarafidy Occupation Périmètre de CR Ampitàna En illicite des restauration de 01 7858 ha Conservation Reforestation CR Ankerana régie paysans Tsarafidy CR Ikalalao riverains

Source : Rapport Annuel 2005, N°40 /Min-Env.

Feux de Brousse : Source : Rapport Annuel 2005, N°40 /Min-Env.

Type de végétations incendiées Surface Hors foret Foret naturel Reboisement totale Localisation des Nombre incendiée Feux Observation terroirs de feux Surface (ha) non Statut Surface Type essence incendiée autorisé juridique incendiée (ha) (ha)

Reboisement communal, A l’intérieur Périmètre de Ravitsara 02 privée, du district 70 Prairie 418,7 restauration 500 ha Eucalyptus 78 5116,2 miararmila, d’Ambohimahasoa de Tsarafidy Pin 4117,5 périmètre de restauration, prairie PRHM

Autorisation de coupe (24 janvier 2006) :

Périmètre délivres Quantité de bois délivres Redevance Localisation Observation Gratuit Onéreux Nature Gratuit Onéreux perçue CEF Eucalyptus : 140,183 ha Eucalyptus : 97 ha Ambohimahasoa 288 _ _ _ _ Pin : 54 ,121 ha Pin : 47,02 ha Source : Rapport Annuel 2005, N°40 /Min-Env.

Produit Forestières :

Perché et Bois non Bois Bois de Charbon de Localisation Essence gaulette ou Observation débites débites chauffage bois bois rond

La grande majorité des CEF Pins : 79504 pieds 4495332 61215 Sacs peuplements 24m 3 603m 3 Ambohimahasoa Eucalyptus : 139155 pieds 2152828 1 sac : 35 kg eucalyptus sont au stade de gaulis Source : Rapport Annuel 2005, N°40 /Min-Env.

ANNEXE II : maladies et parasites des agrumes

Les maladies et parasites des agrumes sont nombreux et beaucoup n’ont pas de traitements efficaces. Heureusement un grand nombre d’entre eux peuvent être évités : bonne préparation du sol à plantation, plantation d’arbuste en bon état, irrigation et fertilisation bien contrôlés, bonne désinfection des outils de taille avant utilisation… De nombreux produits plus ou moins chimiques existent dans le commerce. Ceux-ci ne sont pas toujours efficaces et peuvent même dans certain cas être plus destructeurs que le mal lui-même. Quelques produits plus écologiques et en plus ou moins chères peuvent être utilisés pour la lutte contre les parasites tel que le savon noir que l’on trouve au rayon nettoyage des grandes surfaces, qui aspergé sur les feuilles étouffe les insectes. Il est très efficace contre les pucerons et la cochenille et n’agresse en rien la plante.  Les maladies : − Mal sec : champignon qui touche les racines. Traiter avec un produit à base de mancozèbe + bénomyl. − Virus de la Tristeza : transmis par les pucerons. Il entraîne le dépérissement progressif de l’arbre. Aucun traitement curatif efficace. Problème surtout avec le porte-greffe bigaradier. − Fimagine : champignon noir à la surface des feuilles et des tiges, suite à une attaque d’insectes qui provoquent des exsudats sucrés. Traiter à l’oxychlorure de cuivre. − Il y a aussi d’autre maladie comme Unaspis citri Comstock (classe : Hexapoda, ordre : Hemiptera et famille : DIASPIDIDAE)

 Les parasites : − Cochenilles brunes, blanches, noires : elles sucent la sève ce qui affaiblit l’arbre. Traiter avec une huile blanche en fin d’hiver et des produits spécifiques en cours de végétation. − Mineuse : minuscule chenille qui creuse sa galerie dans la feuille. Il y a jusqu’à 8 générations de juillet à octobre. Traiter régulièrement avec un produit spécifique. On peut utiliser des produits peu ou pas polluants comme les huiles blanches.

ANNEXE III : POSITION TAXONOMIQUE DES AGRUMES

ORDRE FAMILLES SOUS-FAMILLES TRIBUS SOUS TRIBUS GROUPES GENRES

Micromelinae Micromelum Clycosmis

Clauseneae Lauseninae Clausena Murraya Merrilliinae Merrillia Wenzelia Monanthocitrus

Oxanthera

Merope Triphasiinae Triphasia

Pamburus Luvunga Aurantioideae Paramignya (autres sous familles : Severinia  Rutoideae Pleiospermium  Dictyolomatoideae Rutaceae A fruits (et 11  Flindersioideae primitifs Burkillanthus Géraniales autres Limnocitrus  Spathelioideae familles) Hesperethusa  Toddalioideae Citreae Citropsis  rhabolodendroideae Citrinae A fruits proches Atalantia

Fortunella Eremocitrus A fruits Poncirus agrumes Clymenia vrais Microcitrus Citrus Swinglea Aegle Afraegle

Balsamocitrinae Aeglopsis Balsamocitrus

Feronia feroniella Source : Internet (www.google.com) Fiches détaillées (suite de l’annexe III) Espèces Genres Hauteur Rusticité Ornement Bergamotier Citrus 2 à 5 m -3/-4°C +++ Bigaradier Citrus 5 à 10 m -10°C +++ Calamondin Citrus 2m 0/-2°C ++++ Cédratier Citrus 2 à 3 m -2/-3°C +++

Citronnier Citrus 4 à 6 m -5/-6°C ++++ Clémentinier Citrus 2 à 3 m -6/-7°C ++++ Combava Citrus 2 à 3 m -4/-5°C ++ Kumquat Fortunella 3 à 4 m -11/-12°C ++++ Limettier ou Citrus 2 à 3 m -1/-2°C +++ Citronnier vert Mandarinier Citrus 4 à 5 m -6/-12°C +++ Oranger Citrus 3 à 6 m -7/-8°C +++ Pamplemoussier Citrus 4 à 6 m -5/-6°C +++ Pomelo Citrus 3 à 5 m -5/-6°C +++ Poncirus Poncirus 3 à 4 m -20°C +++ Source : Internet (www.google.com)

Les températures sont données à titre indicatif pour des arbres adultes cultivés en pleine terre à des températures minimales.

ANNEXE IV : Législations forestières GAZETIM-PANJAKAN’NY REPOBLIKA DEMOKRATIKA MALAGASY 7 Août 1982 Pages 1703-1705

Décret n° 82-312 réglementant la fabrication de charbon de bois

Décret n° 82-312 réglementant la fabrication de charbon de bois

Décret n° 82-312 réglementant la fabrication de charbon de bois

ANNEXE V : Planche des photos

Ruche traditionnelle Ruche amélioré Photo n°1 : Les différents types de ruches

Photo n°2 : Champ de culture d’agrume

Photo n°3 : Maladie qui attaque les agrumes (fumagine : molaly mainty ou kimavo mainty) Photo n°4 : Un pied d’orangier après greffage

Photo n°5 : Photo illustrant l’ampleur de la dégradation de la couverture forestière

Photo n°6 : Charbons et des planches en entente des éventuels acheteurs

Photo n°7 : Fumée issue de la carbonisation

ANNEXE VI : Fiche d’enquête (Questionnaire soumis aux sujets enquêtés)

Indentification du sujet :

Variables Réponses possibles

1-1) Exploitants forestiers

1) Catégorie Socioprofessionnelle 1-2) Fabriquant de charbon

1-3) Autres

2-1) Masculin 2) Sexe 2-2) Féminin

3-1) 18-35

3) Age 3-2) 36-60

3-3) Plus de 60

4-1) Célibataire

4-2) Marié 4) Situation familiale 4-3) Divorcé

4-4) Veuf (ve)

5-1) 0-3

5) Nombre d’enfants à charge 5-2) 4-6

5-3) 7 et plus

Questionnaire :

1. Quelles sont les sources de revenue de la population dans votre commune ? 2. Savez-vous le nombre et le lieu de FKT pratique la fabrication de charbon dans votre commune ? 3. Ont-ils de permis d’exploitation de ce domaine de charbonnier ? 4. Sinon, quelle sanction attribuez-vous à ces derniers ? MAIRE et les Chef FKT 5. Trouvez-vous des solutions en tant que autre source de revenue ? 6. Quelles sont les solutions que vous les proposez ? 7. Si les paysans ne suivent pas votre exigence, quelle serait la pénitence ? 8. En ce qui concerne l’apiculture, savez-vous le nombre des apiculteurs dans votre commune ? 9. Combien de FKT environ pratique l’apiculture ?

1. Est que vous avez une carte de la forêt de Tsarafidy ? 2. Pouvez-vous nous dire la superficie initiale de cette forêt et qu’en est-il de cette superficie actuellement ? 3. La couverture forestière a-t-elle diminué ? 4. Quelle en est la cause ? 5. Cette forêt est elle gérée par une structure juridique ? 6. Est-ce qu’il y en a d’autorisation pour l’exploitation de cette forêt ? Chef cantonnement 7. Quelle en serait la mesure de répressions si les exploitants n’ont pas de permis de coupe ? 8. Est-ce qu’il y a de sanction pour qu’il n’ait pas de permis de coupe ? 9. Quelle sanction ? 10. Avez-vous de mesure de restauration ? 11. Est-ce qu’il y a des solutions pour protéger la forêt qui existe ? 12. Quel est votre rôle face à ce problème ?

1. Est-ce que la pluie est suffisante dans cette commune ? 2. Est l’eau satisfait l’irrigation de vos cultures ? 3. Quelles sont les sources de revenue de la population dans votre commune ? 4. Quesque qui pousse les gens à faire du charbon ? Paysans 5. Quelles en sont les conséquences ? 6. Est-ce qu’il y a beaucoup de gens qui œuvre dans l’apiculture ? 7. Et le charbonnage, sont ils nombreux à le faire ? 8. Qu’en pensé vous de la culture d’agrume ?

1. Cela fait combien de temps que vous êtes dans ce domaine ? 2. Est que l’apiculture peut assurer les besoin de votre famille ? 3. Combien avez-vous de ruche au début et combien en avez-vous maintenant ? Apiculteurs 4. Qu’en est-il de votre production ? 5. Qu’est ce qui à causer cette diminution de production ? 6. Quel est le rapport entre la destruction de la forêt et l’apiculture ? 7. Quelle solution proposez-vous ?

1. Quelle date propice pour la plantation des agrumes ? 2. Calendrier végétatif : • Moment de la floraison ? • Moment de la fructification ? • Après quelle année la première récolte ? 3. Quelle est la maladie qui attaque les agrumes ? 4. Quelles sont les solutions face à cette maladie ? 5. Où rendez-vous vos récoltes ? 6. La culture des agrumes peut vivre mieux comme source de revenue ? Cultivateur des Agrumes 7. Dans quelle zone cette culture est-il propice ? 8. Quel type du sol est-il favorable pour cette culture ? 9. Quel type d’engrais que vous le faisiez ? 10. Combien des pieds des agrumes avez-vous ? 11. Est-ce qu’il y a des techniciens qui vous encadrent dans 12. ce domaine ? 13. Dans quelle mois que la pluie tombe beaucoup ? 14. Un pied des agrumes ont-ils obtenue combien de kilo ? 15. Quels problèmes ont-ils face à la culture des agrumes ? 16. Mode de reproductions (Semis, greffage) ?

1. Où est la forêt que vous faite à l’exploitation de charbon ? 2. Dans, quel saison que vous faisiez de charbonnage ? 3. Est-ce que la fabrication de charbon a-t-il permet d’assumer votre besoins quotidiens ? 4. Combien de sacs par jour avez-vous ? Fabricateurs de charbon 5. Est-ce que le charbonnage a des conséquences sur la forêt ? 6. Les bois qui vous faisiez de charbonnage est-t-il une forêt de reboisement ou forêt naturelle ? 7. Est-ce que le charbonnage provoque des maladies ? 8. Si cette forêt est disparue, quel est alors votre autre source de revenue pour remplacer la fabrication de charbon ?

ANNEXE VII : Surface terrière des espèces par classe de diamètre et par chaque type de forêt  FORET NATUREL Tableau : Surface terrière des plantes de DHp ≥20 cm N° Nom vernaculaire Nom scientifique Hauteur du total Q DHp Surface terrière 1 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 13 3 20 314 2 Lambinana Nuxia oppositifolia 13 2 20 314 3 Hazombahy Scolopia madagascariensis 12 3 30 706,5 4 Lambinana Nuxia oppositifolia 11 3 23 415,26 5 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 9 3 20 314 6 Lambinana Nuxia oppositifolia 10 3 22 379,94 7 Lambinana Nuxia oppositifolia 12 3 36 1017,36 8 Fanjavala Blotia hyldebrandtii 11 3 21 346,18 9 Katoto Weinmannia rutenbergii 11 3 25 490,62 10 Katoto Weinmannia rutenbergii 10 3 25 490,62 11 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 11 3 23 415,26 12 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 12 3 23 415,26 13 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 12 3 22 379,94 14 Lambinana Nuxia oppositifolia 13 3 25 490,62 15 Lambinana Nuxia oppositifolia 12 3 20 314 16 Hazombahy Scolopia madagascariensis 14 3 21 346,18 17 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 14 3 20 314 Lambinana Nuxia oppositifolia 14 3 29 660,18 18 19 Kandafotsy Vernonia glutinosa 14 2 21 346,18 20 Lambinana Nuxia oppositifolia 14 2 25 490,62 21 Rotra 17 2 21 346,18 Eugenia phyllyreaefolia 22 Voakitondra Vaccinium emirnensis 10 3 20 314 23 Lambinana Nuxia oppositifolia 14 3 22 379,94 24 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 14 3 30 706,5 25 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 17 3 23 415,26 26 Lambinana Nuxia oppositifolia 13 3 30 706,5 27 Voakitondra Vaccinium emirnensis 13 3 21 346,18 28 Rotra 15 3 22 379,94 Eugenia phyllyreaefolia 29 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 15 3 24 452,16 30 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 15 3 24 452,16 31 Kandafotsy Vernonia glutinosa 15 3 23 415,26 32 Lambinana Nuxia oppositifolia 16 3 35 961,62 23 Lambinana Nuxia oppositifolia 14 3 22 379,94 24 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 14 3 30 706,5 25 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 17 3 23 415,26 26 Lambinana Nuxia oppositifolia 13 3 30 706,5 27 Voakitondra Vaccinium emirnensis 13 3 21 346,18 28 Rotra 15 3 22 379,94 Eugenia phyllyreaefolia 29 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 15 3 24 452,16 30 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 15 3 24 452,16 31 Kandafotsy Vernonia glutinosa 15 3 23 415,26 32 Lambinana Nuxia oppositifolia 16 3 35 961,62  FORET DE REBOISEMENT Tableau : Surface terrière des arbres de DHp ≥ 20 cm Nom vernaculaire Nom scientifique DHp Surface terrière Kininina mena Eucalyptus robusta 36 1017,36 Kininina mena Eucalyptus robusta 40 1256 Kininina mena Eucalyptus robusta 50 1962,5 Kininina mena Eucalyptus robusta 54 2289,06 Kininina mena Eucalyptus robusta 43 462,25 Kininina mena Eucalyptus robusta 53 2205,06 Kininina mena Eucalyptus robusta 27 572,26 Kininina mena Eucalyptus robusta 32 803,84

Kininina mena Eucalyptus robusta 31 754,38 Kininina mena Eucalyptus robusta 24 452,16 Kininina mena Eucalyptus robusta 24 452,16 Kininina mena Eucalyptus robusta 30 706,5 Kininina mena Eucalyptus robusta 39 1193,98 Kininina mena Eucalyptus robusta 53 2205,06 Kininina mena Eucalyptus robusta 30 706,5 Kininina mena Eucalyptus robusta 49 1884,78 Kininina mena Eucalyptus robusta 21 346,18 Kininina mena Eucalyptus robusta 40 1256 Kininina mena Eucalyptus robusta 25 490,62 Kininina mena Eucalyptus robusta 56 2461,76 Kininina mena Eucalyptus robusta 23 415,26 Kininina mena Eucalyptus robusta 46 1661,06 Kininina mena Eucalyptus robusta 28 615,44 Kininina mena Eucalyptus robusta 32 803,84 Kininina mena Eucalyptus robusta 37 1074,66 Kininina mena Eucalyptus robusta 38 1133,54 Kininina mena Eucalyptus robusta 24 452,16 Kininina mena Eucalyptus robusta 24 452,16 Kininina mena Eucalyptus robusta 36 1017,36 Kininina mena Eucalyptus robusta 34 907,46 32011,35

Tableau : Surface terrière des arbres de 5 < DHp ≤ 20 cm Nom vernaculaire Nom scientifique DHp Surface terrière Kininina mena Eucalyptus robusta 17 226,86 Kininina mena Eucalyptus robusta 12 113,04 Kininina mena Eucalyptus robusta 6 24,26 Kininina mena Eucalyptus robusta 14 153,86 Kininina mena Eucalyptus robusta 15 176,62 Kininina mena Eucalyptus robusta 13 132,66 Kandafotsy Vernonia glutinosa 6 28,26 859,56

ANNEXE VIII : Volume sur pied des arbres par classe de diamètre et par chaque type de forêt  FORET NATUREL Tableau : Volume sur pied des arbres de DHp ≥ 20 cm N° Nom vernaculaire Nom scientifique Hauteur du total Q H fût V/pied 1 Vatsilana 13 3 6 960,84 Cussonia fraxinifolia 2 Lambinana Nuxia oppositifolia 13 3 6 960,84

3 Hazombahy Scolopia madagascariensis 12 3 7 2522,2 4 Lambinana Nuxia oppositifolia 11 3 8 1694,26

5 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 9 3 5 800,7

6 Lambinana Nuxia oppositifolia 10 3 6 1162,62

7 Lambinana Nuxia oppositifolia 12 3 7 3631,97

8 Fanjavala Blotia hyldebrandtii 11 3 7,5 1324,14

9 Katoto Weinmannia rutenbergii 11 3 7 1751,51

10 Katoto Weinmannia rutenbergii 10 3 6 1501,24

11 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 11 3 8 1694,26

12 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 12 3 5 1058,91

13 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 12 3 6 1162,62

14 Lambinana Nuxia oppositifolia 13 3 10 2502,16 15 Lambinana Nuxia oppositifolia 12 3 9 1441,26 16 Hazombahy Scolopia madagascariensis 14 3 10 1765,52

17 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 14 3 9 1441,26

18 Lambinana Nuxia oppositifolia 14 3 8 2693,53

19 Kandafotsy Vernonia glutinosa 14 3 2 353,1

20 Lambinana Nuxia oppositifolia 14 3 12 3002,59

21 Rotra Eugenia phyllyreaefolia 17 3 13 2295,17

22 Voakitondra Vaccinium emirnensis 10 3 4 640,56

23 Lambinana Nuxia oppositifolia 14 3 9 1743,92

24 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 14 3 6 2161,89

25 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 17 3 7 1482,48

26 Lambinana Nuxia oppositifolia 13 3 4 1441,26

27 Voakitondra Vaccinium emirnensis 13 3 8 1412,41

28 Rotra 15 3 6 1162,62 Eugenia phyllyreaefolia 29 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 15 3 7 1614,21

30 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 15 3 7 1614,21

31 Kandafotsy Vernonia glutinosa 15 3 5 1058,91

32 Lambinana Nuxia oppositifolia 16 3 9 39724,52

Tableau : Volume sur pied des arbres de 5 cm ≥ DHp < 20 cm Hauteur du N° Nom vernaculaire Nom scientifique Q H fût V/pied total 1 Kiatondra Laurembergia veronicifolia 15 3 4 409,96 2 Ravinovy 14 3 7 100,89 3 Kiatondra Laurembergia veronicifolia 14 3 4 270,63 4 Fanazava Mistroxyllon aethiopicum 12 3 3 202,97 5 Fanazava Mistroxyllon aethiopicum 12 3 9 176,53 6 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 14 3 12 307,37 7 Tapea Uapaca bojeri 13 3 9 230,6 8 Fantsy 12 1 9 129,71 9 Kimba 15 2 12 389,11 Symphonia sp 10 Kiatondra Laurembergia veronicifolia 13 1 7 809,89 11 Kimba 14 1 12 389,11 Symphonia sp 12 Rotra Eugenia phyllyreaefolia 14 3 7 403,55 13 Fantsy 15 3 5 242,2 14 Rotra tsingaka 12 3 10 144,13 15 Fantsy 13 3 10 196,15 16 Fanjavala Blotia hyldebrandtii 15 3 5 184,38 17 Vatsilana Cussonia fraxinifolia 15 3 7 280,24 18 Kiatondra Laurembergia veronicifolia 12 2 4 462,79 19 Kandafotsy Vernonia glutinosa 13 3 4 129,7 20 Ambora Tambourissa purpurea 13 2 3 97,28 21 Kimba 12 1 7 70,04 Symphonia sp 22 Rotra Eugenia phyllyreaefolia 15 2 8 204,98

 FORET DE REBOISEMENT

Tableau : Volume sur pied des arbres de DHp ≥ 20 cm Nom vernaculaire Nom scientifique Hauteur du fût Volume du fût Kininina mena Eucalyptus robusta 5 2594,268 Kininina mena Eucalyptus robusta 10 6705,6 Kininina mena Eucalyptus robusta 3 3002,625 Kininina mena Eucalyptus robusta 6 7004,5236 Kininina mena Eucalyptus robusta 5 1178,7375 Kininina mena Eucalyptus robusta 4 4498,3224 Kininina mena Eucalyptus robusta 14 4085,9364 Kininina mena Eucalyptus robusta 14 5739,4176 Kininina mena Eucalyptus robusta 12 4616,8056 Kininina mena Eucalyptus robusta 10 2306,016 Kininina mena Eucalyptus robusta 12 2767,2192 Kininina mena Eucalyptus robusta 13 1080,945 Kininina mena Eucalyptus robusta 6 3653,5788 Kininina mena Eucalyptus robusta 8 8996,6448 Kininina mena Eucalyptus robusta 14 5044,41 Kininina mena Eucalyptus robusta 14 13457,329 Kininina mena Eucalyptus robusta 6 1059,3108 Kininina mena Eucalyptus robusta 4 2562,24 Kininina mena Eucalyptus robusta 8 2001,7296 Kininina mena Eucalyptus robusta 8 10043,981 Kininina mena Eucalyptus robusta 5 1058,913 Kininina mena Eucalyptus robusta 3 2541,4218 Kininina mena Eucalyptus robusta 2,5 784,686 Kininina mena Eucalyptus robusta 12 4919,5008 Kininina mena Eucalyptus robusta 14 7673,0724 Kininina mena Eucalyptus robusta 8 4624,8432 Kininina mena Eucalyptus robusta 15 1153,008 Kininina mena Eucalyptus robusta 10 2306,016 Kininina mena Eucalyptus robusta 12 6226,2432 Kininina mena Eucalyptus robusta 5 2314,023

Tableau : Volume sur pied des arbres de 5 < DHp ≤ 20 cm Nom vernaculaire Nom scientifique Hauteur du fût Volume du fût Kininina mena Eucalyptus robusta 8 925,59 Kininina mena Eucalyptus robusta 4 230,6 Kininina mena Eucalyptus robusta 6 86,47 Kininina mena Eucalyptus robusta 3 235,41 Kininina mena Eucalyptus robusta 4 360,3 Kandafotsy Vernonia glutinosa 2 28,82

ANNEXE IX : Liste des fiches des relevés d’inventaires floristiques  Tableau : Liste des espèces faunistiques rencontrées dans la zone d’étude

Numero Nom vernaculaire Nom scientifique 1 Akaka 2 Akanga Numida meleagris 3 Andreta 4 Domohitra 5 Dangoro Casmerodius albus 6 Firirigna Phedina borbonica 7 Fitatra Saxicola torquata 8 Fodiala Foudy omissa 9 Fodimena Foudia madagascariensis 10 Gaga 11 Gisagisa Pelaconus rufescens 12 Hindry Buteo brachypterus 13 Kakafotra 14 Kijoa 15 Kitily 16 Manganahatra 17 Olioly Pseudocossyphus sharpei 18 Papango Milvus migrans 19 Rangetry 20 Remaro Acridotheres tristis 21 Sorohitra 22 Soilahimanga 23 Taitohatra Coua reynaudii 24 Taitso Coua caerulea 25 Takatra Scopus umbrette 26 Toloho Centropus toulou 27 Triotrio Motacilla flaviventris 28 Tsikoza Dryolimnas cuvieri 29 Tsikorovana Ipsipetes madagascariensis 30 Tsipirity 31 Tsoy Philepitta castenea 32 Vintsy rano Alcedo vintsioides 33 Vanga Vanga curvirostris 34 Vorondolo Tito alba

 Tableau : Fiche d’inventaire de lémurien

Nom vernaculaire Nom scientifique Nombre Longueur Longueur queue Hauteur

Varika mavo Eulemur rufifrons - 30 cm 40 cm 25 cm

Varika mena Eulemur rufus 3 30 cm 40 cm 25 cm

Varika mavomavo (mâle) Eulemur rufus -

Varika volondavenona (mâle) Eulemur rufifrons 1 30 cm 40 cm 25 cm