Archives De La Présidence De La République Sous La Iiie République (1871-190)
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Archives de la présidence de la république sous la IIIe république (1871-190) Inventaire (1AG/1-1AG/150) Par Françoise ADNÈS, Perrine Canavaggio et Albert Couturier Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_027938 Cet instrument de recherche a été encodé en 2012 par l'entreprise Numen dans le cadre du chantier de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales sur la base d'une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales 2 Archives nationales (France) Préface Tableau des Maisons civile et militaire des Présidents de la République Liens : Liens annexes : • Tableau des Maisons civile et militaire des Présidents de la République 3 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence 1AG/1-1AG/150 Niveau de description fonds Intitulé Archives de la présidence de la république sous la IIIe république Date(s) extrême(s) 1871-1940 Localisation physique Pierrefitte DESCRIPTION Présentation du contenu INTRODUCTION Le fonds des archives de la présidence de la République sous la III e République est d'un volume peu important pour une période aussi longue. En effet, les présidents de la République, comme les membres du gouvernement, étaient traditionnellement libres de disposer à leur guise de leurs papiers, à la fin de leurs fonctions. Ceux-ci étaient alors détruits ou dispersés. On ne trouvera donc dans cet inventaire aucune trace des affaires traitées par les présidents et leur entourage. Les papiers de quelques uns d'entre eux cependant, échappèrent partiellement à la destruction et furent conservés chez leurs descendants ou déposés, à titre privé, aux Archives nationales Voir Chantal de Tourtier-Bonazzi et François Pourcelet, Guide des papiers des ministres et secrétaires d'État de 1871 à 1974, Paris-Archives nationales, 1984, et voir aussi sur le site Internet des Archives nationales, la base d'orientation et de recherche dans les archives privées conservées aux Archives de France (Bora) et l'État sommaire des fonds d'archives privées, revu et mis à jour régulièrement. Par ailleurs, l'absence de véritable service d'archives à la Présidence, comme dans la plupart des administrations alors, explique également ces disparitions. Certes, le secrétariat administratif avait dans ses attributions "le classement et la conservation des archives", mais c'était là une fonction parmi d'autres et nous n'avons pas retrouvé le moindre inventaire. Les dossiers périmés de la maison militaire et des services administratifs, archivés dans les sous-sols du palais de l'Élysée, étaient vraisemblablement éliminés, au fur et à mesure de l'encombrement des locaux. Une note du 25 janvier 1952 signée du chef du service de statistique et de documentation, alors chargé des archives, en apporte la preuve. Il se réfère au décret du 21 juillet 1936 ordonnant le versement aux Archives nationales des dossiers devenus inutiles, mais en tire argument pour proposer la destruction des dossiers antérieurs à 1932. Il s'agissait en fait de lettres d'interventions et de registres en partie dépourvus d'intérêt, mais cette campagne d'élimination n'a pas dû être la première. Ainsi, on ne trouve presque rien avant 1900, à l'exception des inventaires du service intérieur et du Mobilier national. Les seules séries relativement homogènes, à nous être parvenues émanent de la maison militaire et concernent les aspects protocolaires des activités du Président : voyages et déplacements officiels, réceptions. Ces dossiers ont été conservés parce qu'ils pouvaient être utiles ultérieurement, par leur valeur de précédent. Le secrétariat administratif les a fusionnés avec ceux de la maison civile en une série unique. On y trouve le programme du voyage, de la correspondance, des états des dépenses, des discours, les listes d'invités et de cadeaux, des plans de tables, des menus et de la documentation sur la région visitée. 4 Archives nationales (France) Aucun texte n'a jamais fixé la composition ni les attributions des maisons du Président, ce dernier étant libre de les organiser à sa guise. La distinction était traditionnelle entre le secrétariat général militaire ou maison militaire Cette institution a fait l'objet d'une étude très complète de Christian Paul et Marc Vellay : L'entourage militaire du président de la IIIeRépublique, 1871-1939, Paris, Publications de l'Institut des recherches administratives et juridiques (IRPAJ), 1982. et le secrétariat général civil ou maison civile, dont les membres respectifs se partageaient les affaires. Les dossiers de politique intérieure et extérieure se voyaient répartis entre le secrétaire général, le secrétaire général adjoint et le directeur de cabinet, ce dernier étant généralement chargé des relations avec la presse et le parlement. Le chef du secrétariat particulier suivait tous les dossiers personnels du président et de sa famille, ainsi que l'attribution des dons, secours et prix accordés par le président. Il n'y avait pas de service du protocole, mais le chef du protocole du ministère des Affaires étrangères, lui-même présent au palais en tant que « introducteur des ambassadeurs", informait directement le secrétaire général des questions de cérémonial. La maison militaire, déjà évoquée, s'occupait de l'enregistrement, de la ventilation du courrier entre les différents membres de la présidence, et de la dactylographie, ainsi que de la conservation des archives. Elle était placée sous la responsabilité d'un officier. Le commandant militaire était chargé de la sécurité du président à l'intérieur du palais et commandait le détachement de gardes républicains de la présidence. Les services administratifs étaient alors peu nombreux : le service de l'architecture, la conservation ou service intérieur veillait à l'embellissement et à l'entretien du palais, le service de sûreté à la sécurité du président, et le service télégraphique s'occupait du téléphone et des télégrammes. Il faut relativiser l'importance et l'intérêt des archives disparues, car les pouvoirs du Président de la III e République s'avéraient limités, et la présidence était une structure légère. Ainsi le nombre des membres de la maison militaire a oscillé, selon les années, entre six et dix, et celui des membres de la maison civile entre quatre et sept. Le président, plus disponible que de nos jours, devait traiter directement avec eux et donner dans bien des cas ses instructions oralement. Néanmoins, les affaires traitées laissaient des traces écrites : la présentation des projets de lois et décrets à la signature du président ou les recours en grâce, par exemple, entraînaient des échanges de notes et de correspondances avec les ministères intéressés. Il ne nous en est rien parvenu. Les seuls dossiers en provenance de la maison civile à avoir échappé, par hasard, à la destruction, sont des demandes d'interventions émanant de particuliers entre 1911 et 1938. Ils ont été intégralement conservés, en tant que reflet de cette époque. Il n'en demeure pas moins qu'en dépit de ses lacunes, le fonds 1 AG présente tout de même d'évidentes richesses. Les dossiers déjà mentionnés révèlent bien sûr la France de l'époque, la vie quotidienne de la présidence de la République avec ses pratiques habituelles, son cérémonial et ses acteurs. À partir du milieu des années vingt et jusqu'à la fin de la III e République, les archives se font plus complètes, avec de surcroît l'apparition de documents d'une autre nature, par exemple allocutions et discours présidentiels, télégrammes officiels, notes des Renseignements généraux, et dossiers sur les crises politiques et sociales, ou sur l'organisation en temps de guerre. En sources complémentaires, l'on pourra consulter les fonds du protocole au ministère des affaires étrangères, en particulier sur les voyages et visites officielles, les cadeaux diplomatiques et les lettres de créances, conservés dans la série C. À la préfecture de police de Paris, chargée de la sûreté présidentielle, existent également de très nombreux dossiers intéressant les cérémonies, les déplacements et voyages officiels. Le Service historique de l'armée de terre conserve pour sa part, outre les dossiers de carrière des officiers, des fonds privés émanant d'anciens membres de la maison militaire du président. Les dossiers du fonds 1 AG ont été classés en continu au fur et à mesure du leur versement et l'on retrouve ainsi le même type de dossiers à plusieurs reprises au fil de l'inventaire. Il aurait été plus satisfaisant les regrouper en fonction de leur service d'origine mais il s'agissait de documents communicables dont l'inventaire provisoire avait été immédiatement mis à la disposition du public, puis complété à mesure des versements. Les références de ces dossiers ayant pu être citées dans des travaux, il a paru préférable de conserver le classement continu et de présenter les dossiers par service dans un sommaire placé au début de l'inventaire. 5 Archives nationales (France) On a placé en annexe un certain nombre d'informations documentaires qui ont semblé utiles à la compréhension des documents : liste des présidents et dates de leur mandats, composition de la maison civile et militaire. Le premier état de cet inventaire a été réalisé au service des archives de la Présidence de la République par Albert Couturier. La reprise, la rédaction de l'inventaire définitif et les compléments ont été assurés aux Archives nationales par Françoise Adnès. COMMUNICABILITÉ Le fonds 1 AGcomposé de cent cinquante cartons, soit quinze mètres linéaires,est librement communicable SAUF : - Les dossiers ayant trait à la sécurité de la Présidence de la République et du Président. 1 AG 103. Un dossier, 1938- 1940. (Extrait. Le reste du carton est libre). 1 AG 104. Tous les dossiers intitulés « Sécurité de la Présidence ». 1901-1939. (Extraits. Le reste du carton, quelques documents, est libre). 1 AG 128. Le dossier intitulé « Sécurité de la Présidence ».