La Duchesse D'uzès Est Morte
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u > noN DE TOULOUSE ABONNEMENTS a Mois « «ois » la DIRECTION » 2b, Rue Roquelaine, TOULOUSE — Téléphone 2-12, Chèque Postal 4.936 9 ANNEE - N° 14.575 Frince el Coloniet 22fr 43fc 82 fï <UBS ANNONCES SOm REÇUES* A tAgence HAVAS, ?À mt tfAlsace-lcvrcum. à tomouseï £5 centimes SAMEDI 4 FEVRIER 1933 42 e. I demi-t.rilpoit.1 85fr TOfr 140(t à F Agence HAVAS, 62, rue Richelieu, û Paris. Dans toutes ses Succursales et chez tous nos Correspondants. Etranger j pkiD t.rifpotll>i e0fr 100f,200ff IS EVADES DE VILLA-CISNEROS A PARIS La Politique Allemande TR0 Le Cabinet Daladier devant le Parlement La Déclaration Ministérielle LES ESPOIRif D'HITLER Paris, 3 février. ' « Il ne s'agit pas de concilier ces qu'au cours de la suspension de Voici le texte de la déclaration mi- vues d'avenir avec les obligations séance. nistérielle, lue à la Chambre var qu'imposent à la conscience gouver- M. Fernand Bouisson préside. M. Daladier, président du Conseil, et nementale l'ordre de priorité du crédit Les tribun--, et les travées sont ar- au Sénat par M. Penancier, vice-pré- public. chicombles. sident, ministre de la Justice : MM Daladier .Leygues. Laurent Ey- LA POLITIQUE EXTERIEURE « Le gouvernement qui se présente nac, Hulm, Daniélou, Queuille, Miel- « Pour le surplus, qui est du domaine let, Ducos, de Monzie sont au banc du devant vous doit faire front avec éner- gouvernement. gie aux difficultés matérielles et mo- international, nous entendons aussi al- rales que la crise économique et fi- lîrr au plus pressé. Souci de la patrie M. Herriot, avec une ostentation nancière a fait surgir en France, républicaine, souci de la paix interna- vraiment trop appuyée, étreint sur sou comme dans toutes les nations. Inquié- tionale, notre politique extérieure tient cœur M. Daladier et prodigue des rjoi- tude des esprits, besoins plus ou en ces deux termes : gnees de mains aux membres du Gou- moins obscurs et troubles de change- < Nous voulons la sécurité, toute no- vernement. ments profonds, illusions que le re- tre sécurité; la sécurité de tous les peu- cours à des solutions d'aventure pour- ple qui, pour être égaux en droits, rait bien être le seul remède aux doivent être égaux en devoirs. La Déclaration Ministérielle maux présents, tels sont le* caractères « Sans elle, pas de confiance mondia- de ce désarroi. le, pas de restauration économique, M. D-':.dier monte à la tribune . Nous pensons que l'exercice loyal pas même un plan valable de désarme- Seuls les radicaux ie saluent par de du régime parlementaire demeure la ment, encore moins d'arbitrage géné- discrets applaudissements condition du redressement nécessaire. ral, seule méthode qui permette cepen- Le président du C nseil lit la décla- Mais, sous le contrôle des représen- dant l'évolution pacifique de l'Europe ration sur un rythme d'une lenteur emphatique. le Marquis de SALINAS, le Capitaine ROCA de TOCORFS tants de la nation, qui, seule, est sou- et du monde. De g. à dr. veraine, ie gouvernement républicain « De même qu'à la Conférence du L'appel à l'énergie, l'allusion à la et le Marquis de SAN RAFEL. doit agir avec force et rapidité. désarmement dans laquelle nous sou- capacité fiscale du producteur, la pro- tiendrons les thèses dont nous nous messe de répression de la fraude fis- LA SITUATION FINANCIÈRE faisons honneur, nous participerons a cale, la demanda d'adoption accélérée « C'est dans cet esprit que nous la Conférence économie mondiale des mesures d'assainissement financier sommes résolus à réaliser sans retard dont les travaux seront destinés à ren- sont applaudies sans vigueur, soit par le centre gauche, soit par la gauche. un minimum nécessaire de réformes. dre praticable dans le cadre d'un rè- De la fenêtre de son bureau à la Chancellerie du Reich, La Duchesse d'Uzès glement général, le règlement particu- Les phrases soulignant l'impossibi- Les Idées Un douzième provisoire est vote : ie HITLER répond aux acclamations de ses partisans. budget ne l'est pas. Une telle situation lier des engagements et des litiges nés lité de composer un cabinet avec la ne saurait se prolonger sans de graves de la guerre. collaboration des socialistes provo- (Photo Wide-world). est morte périls. Projet immédiat d'aménage- i Dans le même esprit de fraternité quent un ressac S;;Î les bancs S.F.I.O. et les^Faits ment financier, budget régulier, outil- internationale, nous »echercherons les M. Bérenger. — Ce n'est pas de Hitler ne sait qu'une chose, mais' gTïë, réveille-tioî, comme on chantait notre faute ! » (Vives protestations sur lage national, telles sont les trois conditions d'une paix économique aux il la sait bien. C'est que les foules le Réveil du peuple à la fin de la étapes de libération de l'Etat répu- les bancs radicaux.; moindres dommages respectifs et les se mènent par le sentiment, non blicain que nous proposons â votre modalités d'une paix véritable aux La défense des institutions laïques Révolution française et commt on activité. moindres frais d'armes. est accueillie par l'habituelle ovation par la raison. Il faut leur proposer chante en Italie Giovinezza. Ce sont « Force et énergie » des gauches. La péroraison est applau- •< Elles sont la préface du redresse- « Ce faisant, nous associerons la per- des idéaux. Ti propose au peuple al- des appels à la jeunesse et à l'ave- ment économique. La reprise des manence de nos desseins français aux die sans ferveur par les radicaux et lemand un idéal. nir. Et c'est avec les jeunes qu'on Est-ce que M. Daladier entend prendre échanges constitue, en effet, le but que vœux des grandes puissances amies, de très rares socialistes. les parlementaires par la peur ? Le début la progression méthodique de notre en- auxquelles nous unissent plus encore En somme, la déclaration ministé- Vague, d'ailleurs, comme il con- fait quelque chose, parce zue l'ave* rielle, que les amis de l'auteur quali- de sa déclaration ministérielle évoque le treprise doit nous permettre d'attein- que nos traditions et nos souvenirs, vient. Et lointain aussi, mais d'au- nir est à eux. fient d' « énergique et concise » et Spectre des « solutions d'aventures » et dre. les espérances d'un même idéai. Avec tant plus exaltant. Le relèvement t Aussi bien, notre projet financier les puissances amies, avec toutes les qui est seulement courte et prudente, Au surplus, si Hitler est l'anima- il s'offre à eux pour résoudre la crise de l'Allemagne, la mission de l'Al- tiendra compte de la capacité fiscale puissances de bonne volonté, notre dé- paraît permettre aux socialistes d'ac- !« avec force et rapidité » par « l'exer- corder un sursis de quelques jours au teur capable de faire élire un des producteurs et il ajoutera des éco- sir est de nouer ou de renouer des re- lemagne, ce sont des thèmes par- cice loyal du régime parlementaire ». cabinet Daladier. Mais, à en juger par Reichstag enthousiaste et docile, il nomies substantielles à celles déjà réa- lations de plus en plus étroites et con- faits. Mussolini a-t-il procédé au- M. Daladier prétendrait-il être la der- lisées par les gouvernements précé- les ricanements de M. Blum ' ce sursis a à côté t'; lui des hommes qui s'en- fiantes dans le respect mutuel des ins- lui sera accordé avec infiniment de trement avec la nation italienne ? nière carte de la République et obliger le dents. Ce souci de justice fiscale et de titutions. tendent aux tâches pratiques du réduction des dépenses nous autorise dédain. Staline s'y prend-il d'une manière centre à voter pour lui par crainte du APPEL A LA MAJORITÉ gouvernement. Tout à Hitler, nous dictateur ? à demander à tous les citoyens de sup- différente avec les Russes ? « Nous, Messieurs nous avons la ne remarquons pas assez qu'il y a Son programme de relèvement en trois porter leur juste charge. LES INTERPELLATIONS « L'Etat ne peut plus tolérer ou igno- fierté des institutions laïques et so- C'est même à l'imitation de Sta- aussi Hugenberg, le chef du parti étapes : aménagement financier, budget ciales de la République. Nous mettons M. Daladier ayant accepté la dis- rer une fraude avérée qui se couvre line que le chancelier Hitler annon- national-allemand, c'est-à-dire du régulier, outillage national, est la repro- des prétextes de la liberté. Elle sera à leur service l'élan de convictions qui cussion immédiate des interpellations ce un plan qui ne sera pas quin- duction de celui de M. Chéron. M. Dala- réprimée. Les projets destinés à y met- se sont façonnées au cours des luttes sur la politique générale, M. Thibault, parti monarchiste. Hugenberg n'est dier y prétend ajouter la force et la ra- tre un terme seront déposés sans re- civiques Nous répudions les nrocédu- mreyiier mterpellaiteur, monte à la quennal, mais quatriennal. En qua- pas là pour se croiser les bras. T.e dures d'illusions, de facilités et de fai- tribune. pidité. M. Chéron aussi ; mais la force tard. tre ans, tous les maux du Beich doi- « front de Harzburg » ne s'est pas blesses. Parce que nous sommes plei- Le député de la Sarthe invite le gou- de M. Chéron s'est brisée devant certai- vent être guéris. Il y aura du tra- NUL PÉRIL ACTUEL NE JUSTIFIE nement démocrates, nous voulons que vernement à s'attacher à la solution reconstitué pour rien. nes résistances. M. Daladier dit bien : la démocratie ait sa pleine force, qu'el- de la rriss agricole, à faire cesser le vail, du pain et de la viande pour ! « Si vous escomptez des complaisances, UNE ALARME ACTUELLE Ce n'est pas pour rien nor plus Derni;;- instantané le soit un régime d'autorité réfléchie, gaspillage adnjlnistratif et le népo- tout le inonde.