UNIVERSITÉ DE TOAMASINA FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION DÉPARTEMENT DE GESTION    MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MAITRISE ÈS SCIENCES DE GESTION

PROJET DE CREATION D’UNE ENTREPRISE AVICOLE

DANS LA REGION ALAOTRA MANGORO

(Cas de l’élevage des oies dans le district d’ )

Présenté et soutenu par :

VOLOLONDAZA Sitraka Edmondine

Option : Commerce/Gestion des Entreprises Agro-Industrielles Promotion : 2007-2008

Sous la direction de :

Encadreur enseignant : Encadreur professionnel :

Monsieur Henri ANDRIAMARO–RAOELISON Dr. TSARAMARO Fortuné Wilfrid Enseignant chercheur à l’Université de Vétérinaire Inspecteur en chef de classe exceptionnelle TOAMASINA Chef de Service Vétérinaire Régionale Atsinanana

0 30 DÉCEMBRE 2009

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES INTRODUCTION ...... 5

Première Partie : VUE GÉNÉRALE DU PROJET ...... 7 CHAPITRE I: LA PRÉSENTATION DU PROJET ...... 9 SECTION I : CARACTÉRISTIQUES DU PROJET ...... 9 SECTION II : MONOGRAPHIE DE LA RÉGION ALAOTRA MANGORO ...... 10 SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE ...... 27 CHAPITRE II : ÉTUDE COMMERCIALE DU PROJET ...... 32 SECTION I : DÉFINITION ET OBJECTIF DU MARCHÉ ...... 32 SECTION II : ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ...... 33 SECTION III : LA POLITIQUE DE COMMUNICATION ET DE PROMOTION ... 37 CHAPITRE III : ÉTUDE TECHNIQUE DU PROJET ...... 39 SECTION I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ...... 39 SECTION II : NORMES DES BATIMENTS ET CONDUITE D’ÉLEVAGE...... 48 SECTION III : ALIMENTATION ET PATHOLOGIE ...... 52

Deuxième Partie : CONDUITE FINANCIÈRE DU PROJET ...... 60 CHAPITRE I : L’ÉTUDE DES INVESTISSEMENTS DU PROJET ...... 62 SECTION I : LES INVESTISSEMENTS ...... 62 SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION ...... 74 SECTION III : STRUCTURE DE FINANCEMENT ...... 81 CHAPITRE II : ETUDE DE LA RENTABILITE ET DE FAISABILITE DU PROJET 86 SECTION I : LA RENTABILITE DU PROJET ...... 86 SECTION II : ÉTUDE DU BILAN ...... 90 SECTION III : LES TABLEAUX DE FLUX DE TRÉSORERIES ...... 97 CHAPITRE III : ÉVALUATION DU PROJET ...... 100 SECTION I- LES CRITÈRES D’ÉVALUATION ...... 100 SECTION II : ÉVALUATION FINANCIÈRE ...... 101 SECTION III- ÉVALUATION ÉCONOMIQUE 108 CONCLUSION ...... 112 BIBLIOGRAPHIE ...... 113 LISTE DES ILLUSTRATIONS ...... 114 ANNEXES ...... 118 TABLE DES MATIÈRES ...... 123

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REMERCIEMENTS

La réalisation du présent mémoire n’aurait pas été possible sans la contribution de nombreuses personnes, à qui nous adressons nos vifs et sincères remerciements, en particulier : - A Monsieur Henri ANDRIAMARO - RAOELISON, Enseignant chercheur à l’Université de TOAMASINA, notre encadreur enseignant, qui malgré ses multiples responsabilités, a bien voulu consacrer son temps pour encadrer avec rigueur et compétence notre travail. - A Monsieur TSARAMARO Fortuné Wilfrid, Vétérinaire Inspecteur en Chef de classe exceptionnelle, Chef de Service Vétérinaire Régional Atsinanana, notre encadreur professionnel qui a dirigé nos travaux de recherches avec beaucoup de compréhension. - A tous les Enseignants de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Toamasina, notamment ceux sans qui nous n’aurions pas pu accéder à notre niveau actuel d’études et de connaissances. - A nos Parents et à notre frère qui nous ont soutenu financièrement, matériellement, moralement et qui nous ont également prodigué leurs encouragements et ont consenti des sacrifices pour nous permettre de mener à bien ce travail. - A tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, nous ont apporté leur aide et leurs encouragements pour la réalisation de ce travail. Que chacun trouve ici l’expression de notre sincère et profonde gratitude.

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LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES

Ar :Ariary AFDI : Association Française de Développement International CECAM : Caisse d’Epargne et de Crédit Agricole Mutuel CIRDR : Circonscription Régionale de Développement CIREL : Circonscription Régionale de l’Elevage CIREF : Circonscription Régionale de l’Eau et de Foret CIRAGRI : Circonscription Régionale de l’Agriculture CIRPRH : Circonscription Régionale de Pêche et Produit Halieutique DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis DRDR : Direction Régionale de Développement Rural INSTAT : Institut National de la Statistique IP : Indice de Profitabilité MAEP : Ministère de l’Agriculture, Elevage et Pêche PAC : Politique Agricole Commune PV : Poste Vétérinaire ONG : Organisation Non Gouvernementale OTC : Obstacles Techniques au Commerce PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement PRD : Plan Régional de Développement TRI : Taux de Rentabilité Interne SRA : Système de la Riziculture Améliorée VAN : Valeur Actuelle Nette

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INTRODUCTION

Il est d’actualité dans un tournant de la vie de la nation qui a choisi le secteur d’élevage comme un des créneaux porteurs pour son économie auprès d’autres produits d’exportation tels que la vanille, le café et même les crevettes. La répartition du pays en régions a poussé les gens de faire un effort pour la contribution à la croissance économique par ambition de faire le meilleur. Au cours des 25 dernières années, la croissance économique de est très faible (0,5% par an) alors que l’accroissement démographique est galopant (2,5%/an). Donc l’intensification dans la filière élevage est l’une des solutions rapide et durable pour lutter contre la pauvreté. Or, l’insuffisance de moyens à investir est un grand problème pour les citoyens malagasy surtout les paysans. A cet effet, le gouvernement malagasy a cherché des solutions, en faisant accord auprès des bailleurs de fonds. Ces fonds sont gérés par les projets de développement qui existent à Madagascar selon le cas. Le secteur élevage joue un rôle important dans le développement de notre pays, en l’an 2000, par exemple il a généré déjà une valeur ajoutée de 59,4 milliards de Ariary par an, soit 13,5% du PIB de Madagascar. Il constitue principale source de revenu pour 25% de la population malagasy et pour plus de 60% des ruraux, certes à des défis divers. Dans le but et l’ambition de participer à l’augmentation de la production nationale, malgré l’insuffisance des moyens financiers, nous avons choisi l’élevage de l’aviculture pour la production de viande et des œufs. Et ce choix s’est fondé à Alaotra Mangoro grâce à la disponibilité de terrain, à proximité des clients cibles, marché loin d’être saturé et la disponibilité des gens locaux qui ont la capacité d’intervenir à ce type d’élevage (« techniciens, vétérinaire »,). Incités par tous ces faits, nous avons choisi comme thème de cet ouvrage : PROJET DE CREATION D’UNE ENTREPRISE AVICOLE DANS LA REGION ALAOTRA MANGORO (Cas de l’élevage des oies dans le district d’Andilamena). Dans la réalisation de ce travail, Nous avons utilisé les documents de l’INSTAT de Toamasina et celle d’Antananarivo, ainsi que les documents disponibles au sein de différents centres de documentation à savoir : la bibliothèque municipale de Toamasina, la Bibliothèque de l’Université de Toamasina. La navigation sur Internet nous a permis, par ailleurs, de trouver des informations concernant la région, la création et la faisabilité de l’élevage des oies. L’enquête a été réalisée dans la commune rurale d’Andilamena pendant l’année 2008. Cette enquête a été menée auprès des clients des éleveurs, les restaurateurs ainsi que les Hôtelleries.

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Afin de mieux agencer notre travail, nous avons établi un plan composé de deux parties distinctes. Dans la première partie, nous allons donner la présentation générale du projet en faisant son identification, suivie de l’étude monographique de la région sans avoir oublié la mise en place de la structure organisationnelle. Nous avons également décrit la démarche marketing et les faisabilités dudit projet. La deuxième partie sera consacrée à la conduite financière du projet. C’est la partie qui va nous conduire à la décision finale de réaliser le projet ou non. Nous y évaluerons le montant des investissements à effectuer, ainsi que toutes les informations chiffrées afin de pouvoir déterminer la rentabilité des investissements. Nous ne manquerons pas d’étudier les sources de financement dudit projet ainsi que l’analyse de sa faisabilité. Ce n’est qu’après avoir établi que tous les outils et critères sont satisfaits par le projet, que nous aurons l’élément de décision finale.

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Première Partie : VUE GÉNÉRALE DU PROJET

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L’élevage de l’oie dépend beaucoup des paramètres : climatiques, techniques, financiers, etc.… .Ce qui nous amenons à traiter dans la première partie intitulée «vue générale du projet ». Or, dans le cadre de développement rapide et durable surtout dans les milieux ruraux, une étude profonde sur les caractéristiques de la zone concernée est la préalablement une condition particulière. Ainsi, cette partie se divise en trois chapitres dont le premier traite ; la présentation du projet et le deuxième ; l’étude commercial du projet, afin, l’étude technique du projet.

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CHAPITRE I: LA PRÉSENTATION DU PROJET Ce chapitre se divise en deux sections indépendantes : d’abord la monographie de la région ensuite l’étude organisationnelle.

SECTION I : CARACTÉRISTIQUES DU PROJET §.1 : Définition du Projet Projet c’est l’ensemble des activités qui interviennent dans l’utilisation des ressources en vue de réaliser des bénéfices constitue le projet agricole. D’après N. BEAUDELET : « un projet est un dispositif mettant en œuvre un certain nombre de moyens humains, financiers et matériels pour la réalisation de l’objectif défini en réponse à une demande, selon une échéance prédéterminée». Ainsi, le présent projet ne peut commencer qu’après avoir établi et planifié les trois points suivants : - les objectifs ; - les moyens ; - et les délais de vie A. Le secteur de ce projet Comme ce présent projet ne fait pas de transformation, il fait partie du secteur primaire qui englobe l’agriculture de toute nature ainsi que le gisement de mines. Pourtant, le produit résultant du secteur primaire constitue, soit des matières indispensables aux activités secondaires, soit des éléments fondamentaux au secteur tertiaire. Ceci explique que les activités du secteur primaire sont très indispensables. B. Le classement de projet Il y a trois sortes de projet : - les grands projets industriels ; - les moyens projets ; - les petits projets. Dans notre cas, il s’agit d’un petit projet. C. Catégorie de projet Tout projet est élaboré et réalisé pour l’intérêt d’une communauté. Dans ce sens, on revêt un double objectif, à savoir : Objectif commercial à but lucratif. Et l’objectif de développement pour les bénéficiaires qui ne sont autre que les ménages ainsi que les membres du groupement issu de la commune.

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§.2 la forme juridique Nous envisageons de mettre en place une petite et moyenne Entreprise (P.M.E) et qui aurait une forme juridique se S.A.R.L (Société A Responsabilité Limitée) pour les raisons suivantes :  Raison sociale : GIS’A. « Gisan’Andilamena »  Capital social : 40 522 100 Ar ;  Siège social : dans la ville d’Andilamena;  Durée de vie de la société : 99 ans ;  Forme juridique : S.A.R.L (Société à Responsable Limitée) §.3 Objet social Notre but est de créer une société de production des oies dans la région Alaotra Mangoro : Elle aura comme principales activités :  l’élevage des oies ;  les ventes des œufs.

SECTION II : MONOGRAPHIE DE LA RÉGION ALAOTRA MANGORO §.1 Présentation du district d’Andilamena et la region Alaotra Mangoro A – Localisation du district Le district d’Andilamena figure parmi les cinq districts de la région Alaotra Mangoro. Elle se compose 59 fokontany dont 8 communes qui se repartissent dans le tableau suivant. a. Limitation : Le district d’Andilamena est limité : - au Nord par la District de Port Bergé et de Mampikony. - Au Nord-Est par la District Soanierana-Ivongo et Fénérive-Est - A l’Est par la District Soanierana-Ivongo et Fénérive-Est - Au Sud par la District d’ - A l’Ouest par la District de Tsaratanana Elle est relié au District d’Amparafaravola par la RN3 a ; l’axe de l’ouest de Vohitraivo à et d’ avec la RN 44. La distance avec le Chef lieu de la Région est de 116km.

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b. Climat : Le climat dans ce district, c’est une région tempérée à deux (2) saisons : - saison sèche : climat frais et sec (du Mai à octobre) ; - saison de pluie : climat chaud et humide (du novembre à avril). c. Relief : Dans le district d’Andilamena, il existe deux types de sol : - sol ferralitique rouge sur les hautes terres favorables à la culture sèche ; - sol ferralitique noir dans le bas fond réservé pour la riziculture et les cultures maraîchères. Quand à la végétation, la majeure partie est couverte de la savane et il existe des superficies boisées (forêt et reboisement).

B-Localisation de la Région Alaotra Mangoro Sur les hautes terres de MADAGASCAR, et dans sa partie Nord Est, LA REGION ALAOTRA MANGORO inclut cinq (05) districts : district d’AMBATONDRAZAKA, district d’AMPARAFARAVOLA, district d’ANDILAMENA, district ANOSIBE AN’ALA et district de . Elle est située à environ 101 km au Nord Est d’ANTANANARIVO, la capitale. En générale, la REGION ALAOTRA MANGORO a une vocation agro-industrielle et pastorale.

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C. Situation Géographique Tableau n° I : délimitation géographique

LIMITE DISTRICT REGION GEOGRAPHIQUE NORD EST MANDRITSARA PORT BERGE SOFIA BEFANDRIANA NORD NORD OUEST TSARATANANA BETSIBOKA OUEST ANJOZOROBE ANALAMANGA MANJAKANDRIANA SUD OUEST ANDRAMASINA ANALAMANGA AMBATOLAMPY VAKINANKARATRA SUD MAROLAMBO ATSINANANA SUD EST TANAMBAO MANAMPOTSY ATSINANANA VATOMANDRY EST BRICKAVILLE, ATSINANANA TOAMASINAII, VAVATENINA ANALANJOROFO NORD EST FENERIVE EST SOANIERANA ANALANJOROFO IVONGO Source: zone de planification année 2008

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Carte n° 1 : Situation géographique de la région Alaotra Mangoro

D. Situation administrative La région Alaotra Mangoro s’étend sur une superficie de 33 441 km2. Elle est composée de 5 districts : − Ambatondrazaka − Amparafaravola − Andilamena − Anosibean’ala − Moramanga De 79 communes et de 719 Fokontany.

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Tableau n° II : Informations générales District Superficie (km2) Nombre communes Nombre Fokontany Ambatondrazaka 6 492,00 20 174 Amparafaravola 6 966,50 20 216 Andilamena 7 526,00 08 59 Anosibean’ala 9 797,50 10 96 Moramanga 2 659,00 21 174 Région 33 441,00 79 719 Source : 5 districts de la région Alaotra Mangoro

Tableau n° III : Division Administrative DISTRICTS COMMUNES FOKONTANY AMBATONDRAZAKA Ambatondrazaka 9 Urbaine Ambatondrazaka Suburbaine 10 Feramanga Nord 10 08 10 05 12 13 Manakambahiny 14 ouest 04 07 14 05 04 Tanambao 12 Besakay 07 07 13 Manakambahiny

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Imerimandroso Total : 174 AMPARAFARAVOLA Amparafaravola 16 09 06 08 24 06 Ambatomainty 06 07 06 08 09 22 14 15 08 19 Ambodimanga 07 Andilana nord 09 12 Andrebakely Nord 12 Total: 216 ANDILAMENA Andilamena 14 10 07 06 Marovato 04 Maitsokely 06 Miarinarivo 07 05 Total: 59

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MORAMANGA Moramanga 13 Ambatovola 07 Amboasary 13 12 06 Ampasipotsy Gare 05 Ampasipotsy 05 Mandialza 17 Andasibe 06 Anosibe Ifody 04 Antanandava 10 03 13 Mangarivotra 07 05 10 Fierenana 10 09 07 06 06 Total: 174 ANOSIBE AN’ALA Anosibean’ala 22 04 Ampandroantraka 07 06 16 Niarovana 03 05 Ambalaomby 08 Longozabe 17

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ambatoharanana 08 Total: 96

Source: 5 districts de la région Alaotra Mangoro

§.2 Milieux physiques A. Relief Dans le district d’ANDILAMENA : Il existe deux types de sols : − Sol ferralitique rouge sur les hautes terres favorables à la culture sèche ; − Sol ferralitique noir dans le bas fond réserve pour la riziculture et les cultures maraîchères. Quant à la végétation, la majeure partie est couverte de la savane et il existe des superficies boisées (forets et reboisement). Dans les districts d’AMBATONDRAZAKA, d’AMPARAFARAVOLA, de MORAMANGA et d’ANOSIBE AN’ALA : • Hautes terrasses : (Argilo latéritique) pâturage, foret et reboisement ; • Moyennes terrasses : Légèrement argileuses, formées de dépôts hétérogènes et des matériaux provenant des pentes (Atsanga) : Cultures sèches, vivrières, essences forestières (arboriculture et à la culture de café) ; • Alluvions lacustres modernes et sols des marais : (Bas fond, plaines de la région) formées par des alluvions transportées par les cours d’eaux, constituées par des limons et des tourbes, donnant des sols hydro morphes réserves à la riziculture pouvant recevoir diverses cultures vivrières.

B. Climat Type continental dont deux saisons : − Sèche et froide

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− Humide et chaude a) Zone Alaotra − Saison sèche : avril à septembre − Saison humide : octobre à mars b) Zone Mangoro − Saison sèche : mai à octobre − Saison humide : novembre à avril C. Hydrographie a) cours d’eau Amboasaribe, Amboasary, Amboasary, Amboroka, Ambatomainty, Andranolava, Andranomena, Anony, Ankoatra, Ankobaka, Beanantsindrana, Befanihy, , Bevoangy, Imamba, Ivakaka, Ivohitra, Mahajary, Mahamavo, Manambolo, Mangoro, Maningory, Manopy, Marojao, Marovoalavo, Menakoranga, Sahabe, Sahafarimpona, Sahamaitso, Sahamarirana ,Sahasomangana, Sahasomangana Sahavaina ,Samilahy, Sandranony ,Sahavaina, Samilahy, Sandranony b) Lacs Tableau n° IV : Lacs existants Ambatondrazaka Amparafaravola Andilamena Moramanga Alaotra Alaotra Ankisatra Analandrezina Antsirika Amparihikambana Antsiandrofana Ambodiakondro Antsomangana Andranomadio Ambalavia Ambodivato Ambondrondava Amparihimadio Ambohimanjaka Behenatra Mahagasy Maromandia

Source : Zone de planification Ambatondrazaka

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§.3 - démographie Tableau n° V : Répartition spatiale de la population Région District Population Alaotra Mangoro Ambatondrazaka 382 474 Amparafaravola 295 756 Andilamena 87 892 Anosibean’ala 105 755 Moramanga 270 192 Total 1 681 459 Source : Monographie de la région Alaotra Mangoro

§.4 Les activités économiques de la région Alaotra Mangoro A. Agricultures a) Production Tableau n° VI : Production agricole Spéculation Superficie (ha) Production (t) Rendement (t /ha) Riz 127 429,12 421 047,48 3,30 Maïs 11 805,00 3 698,26 31,33 Manioc 10 808, 70 86 321,54 11,08 Arachide 3 889,15 5 676, 49 1,46 Haricot 2 545,15 4 038,33 1,58 Oignon 157,00 1 096,00 6,98 Voanjobory 345,70 438,08 1,27 Tomates 38,50 403,50 10,48 Patates douces 829,25 2 550,50 3,07 Bananes 10 098,00 40 458,00 4,01 Gingembres 126,00 978,00 6,80 Canne à sucre 900,00 20 420,00 22,68 Café 800,00 2 045,00 2,55 Avocat 1 000,00 10 420,00 10,42 Letchis 690,00 6 440,00 9,33 Anana Lanière 200,00 900,00 4,50 Source : CIR AGRI des districts de la région Alaotra Mangoro

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b) Réseaux hydro agricoles Tableau n °VII : Ouvrages hydro agricoles District Barrage de dérivation Barrage de retenue Ambatondrazaka 05 - Amparafaravola 06 05 Andilamena 03 03 Anosibean’ala 03 - Moramanga 36 09 Région 53 17 Source : CIR AGRI des districts de la région Alaotra Mangoro

c) Sylviculture - Couverture forestière Tableau n° VIII : domaines forestiers de la région Dénomination Localisation Superficie (ha) Périmètre de reboisement Ambatondrazaka, 61 967,18 Amparafaravola, Andilamena, Anosibean’ala Bassin versant Ambatondrazaka 2 850,00 Parc national Zahamena Ambatondrazaka 42 050,00 Réserve naturelle intégrale Ambatondrazaka 22 263,00 Zahamena Réserve spéciale Ambatondrazaka, 81 383,30 Moramanga Station forestière Ambatondrazaka, 1 518, 18 Moramanga Forets classées Ambatondrazaka, 206 737,00 Amparafaravola, Andilamena, Anosibean’ala, Moramanga Forets domaniales Amparafaravola 4 376,00 Domaines forestiers Moramanga 15 000,00 Réserves forestières Anosibean’ala 10 000,00 Source : CIREF Ambatondrazaka, cantonnements forestiers Amparafaravola, Andilamena, Anosibean’ala et Moramanga

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d) Production forestière Tableau n° IX : Production forestières Districts Charbon de Bois de Bois rond Bois Perche Centellas bois (sacs) chauffe (unité) d’œuvre goélette Asiatica (stère) (m3) (unité) (kg) Ambatondrazaka 17 639 3 614 6 666 528,05 986 40 830 Amparafaravola 7 931 7 374 9 041 853,68 - - Andilamena ND ND ND ND ND ND Anosibean’ala 8 050 - 499 255,54 - - Moramanga 777 035,99 12 587 29 520 90 651,54 - - Région 810 655,99 23 575 45 666 92 288,80 986 40 830 Source : CIREF Ambatondrazaka, cantonnements forestiers Amparafaravola, Andilamena, Anosibean’ala et Moramanga.

e) Délits Forestiers et permis d’exploitation Tableau n° X : Délits forestiers et permis d’exploiter District Superficie Superficie Superficie Permis brulée (ha) défrichée (ha) déboisée d’exploiter (ha) Ambatondrazaka Tanety : 7226 COMMUNE - - Zetra : 85 ANTANANDAVA Forets (défrichement naturelle : 65 autorisé et de Reboisement : savoka) : 3905 638 Amparafaravola Tanety : 147 10 112,50 1 Zetra : 1702 Foret naturelle : 20 Andilamena ND ND ND ND Anosibean’ala 9,25 ND 2,75 1 Moramanga 4,249 ND ND ND Source : CIREF Ambatondrazaka, cantonnements forestiers Amparafaravola, Andilamena, Anosibean’ala et Moramanga

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B. Elevage Tableau n° XI : Statistiques d’élevage et d’abattages inspectes DISTRICT BOVIN PORCIN OVIN VOLAILLES ABATTAGES CAPRIN INSPECTES AMBATONDRAZAKA 74410 2103 139118 93573 3005 3968 AMPARAFARAVOLA 37966 1104 900 20473 2465 1808 ANDILAMENA 69544 1308 30 44000 492 372 ANOSIBE ANALA 9000 11000 80 1000000 138 930 MORAMANGA 43200 10000 250 500000 2812 3441 REGION 234120 25515 140378 1658046 8912 10519 Source : CIREL Ambatondrazaka

C. Pêche a) Statistiques de pêche Tableau n° XII : Statistiques de pêche DISTRICT PLAN D’EAU GROUPE PECHEURS PRODUCT CONSO COMME (ha) PECHEURS (tonne) M % RCN % Ambatondrazaka Alaotra 20000 62 1777 325890 6,6 93,4 Amparafaravola 143 3660 445,331 26,46 73,54 Andilamena ND ND ND ND ND ND Anosibean’ala ND ND ND ND ND ND Moramanga ND ND ND ND ND ND Région ALAOTRA 205 5437 326335,331 16,53 83,47 Source : CIRPRH Ambatondrazaka

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b) Production d’alevins Tableau n° XIII : Statistique d’alevins produits DISTRICT ESPECES D’ALEVINS NOBRE D’ALEVINS AMBATONDRAZAKA CARPE ROYALE TILAPIA 110 000 ANDILAMPOTSY FONY GASY 170 000 TRONDRO GASY 60 000 TILAPIA ANKENIHENY FONY GASY AMPARAFARAVOLA ND ND REGION - ND Source : CIRPRH Ambatondrazaka

D. Réseaux routiers a) Ouvrages de franchissement Tableau n°XIV : Nombre de ponts existants DISTRICT PONT BETON PONT SEMI PONT PONT PONT EN ARME DEFINITIF BAILEY METALLIQUE BOIS AMBATONDRAZAKA 22 05 04 03 - AMPARAFARAVOLA 32 - 01 03 - ANDILAMENA 04 13 - - 21 ANOSIBEAN’ALA - - - - - MORAMANGA 29 03 - 01 04 REGION 87 21 05 07 25 Source : Subdivision des Travaux Publics Ambatondrazaka et Moramanga

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Tableau n° XV : Longueur des routes existantes ROUTE A/ZAKA A/VOLA A/MENA ANOSIBE M/MANGA REGION AN’ALA BITUMEE 37,600 102,000 - - 144,000 282,600 EN TERRE 274,000 220,000 178,000 380,000 91,000 1143,000 ACCESSIBLE 226,100 322,000 51,000 71,000 235,000 905,100 12/12 MOPIS TEMPORAIR 47,900 140,000 127,000 89,000 378,000 781,900 E INACCESSIB - - - 220,000 - 220,000 LE Source : Subdivision des Travaux Publics Ambatondrazaka et Moramanga E. Edifices culturels Tableau n° XVI : Nombre de temples eglises DISTRICT ECAR FJKM FLM ANGLICAN ADVENTISTE AUTRE Ambatondrazaka 125 117 09 01 17 08 Amparafaravola 86 85 01 0 30 20 Andilamena 07 07 01 01 01 06 Anosibean’ala 65 12 01 07 01 03 Moramanga 25 108 04 0 10 44 Région 308 329 16 09 59 81 Source : Membre FFKM Ambatondrazaka et METM Anosibean’ala

F. ONG et Associations Tableau n°XVII : Nombre ong et assossiations DISTRICT ONG COOPERATIVE ASSOCIATIONS Ambatondrazaka 25 56 Amparafaravola 16 13(Agri. et Elevage) 130 Andilamena 05 33 Anosibean’ala 01 08 Moramanga 08 40 36 Région 55 53 263 Source : Délégation de la Population Ambatondrazaka et district Moramanga et Anosibean’ala

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G. Industries et unités de transformation Tableau n° XVIII : Industries dans la région

DISTRICT SIGLE DENOMINATION ACTIVITES LOCALI SATION Ambatondrazaka JIRAMA RICE FANAMPY Rizerie Vohidiala JIRO SY RANO Production et distribution C.U MALAGASY d’eau et électricité A/zaka Amparafaravola JIRAMA Sté JIRO SY RANO Production et distribution C.U ROGER MALAGASY d’eau et électricité A/vola Société ROGER Rizerie Anosibean’ala JIRAMA JIRO SY RANO Production et distribution C.U MALAGASY d’eau et électricité A/Ala Andilamena JIRAMA JIRO SY RANO Production et distribution C.U MALAGASY d’eau et électricité A/mena Moramanga JIRAMA JIRO SY RANO Production et distribution C.U MALAGASY d’eau et électricité M/anga Scierie Scierie Exploitation produits C.U RANDRIAMBOLOLON forestier(PINS) M/anga A Scierie Scierie Exploitation produits C.U RAVONIMALALA forestier(PINS) M/anga Scierie Scierie LOVA Exploitation produits C.U forestier(PINS) M/anga Scierie Scierie Exploitation produits C.U AMBOHIMADERA forestier(PINS) M/anga Scierie Scierie RAZANABARY Exploitation produits C.U forestier (pins et eucalyptus) M/anga Scierie WOOD Exploitation produits C.U forestier(PINS) M/anga Menuiserie A.Z.R Exploitation produits C.U forestier M/anga

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USINE T.I.D Exploitation pins C.U Fanalamanga M/anga PINE PIN EXPORT Exploitation Forestière C.U EXPORT M/anga SOMADEF SOMADEF Exploitation forestier (bois) C.U M/anga SIB SIB(Société Industrielles Exploitation (bois) C.U de Bois) M/anga Source : Cinq (05) Districts de la région ALAOTRA MANGORO

a) Unité de transformation Tableau n° XIX : Rizerie et decortiquerie DISTRICT RIZERIES DECORTIQUERIE Ambatondrazaka 22 82 Amparafaravola 11 137 Andilamena 0 18 Anosibean’ala 0 03 Moramanga 04 48 Région 37 288 Source : DRDR Ambatondrazaka 2008

b) Artisanats Tableau n° XX : .Artisanats District Groupement Activité Andilamena Groupement féminin Couture Fabricants des charrettes (1) Chanonnerie Forgerons (4) Forge Soudeurs (6) Soudure Menuisiers (8) Menuiserie Groupement de vannerie (5) Vannerie (rary) Amparafaravola Mpanao tady (31) Fibre végétale Poterie (1) Poterie Fabricants de charrette (22) Chanonnerie Fabricants de charrues (15) Fabrication des matériels Moramanga Menuisiers agricoles Menuiserie

Source : Cinq (05) Districts de la région ALAOTRA MANGORO

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H. Service financiers- rares Tableau n°XXI : Institutions financières et assurances DISTRICT DENOMINATION Ambatondrazaka Assurances : ARO : 1 OTIV : 5 NY HAVANA : 1 CECAM : 1 MAMA: 1 CFPA (Fonds Communautaire Pour l’Agriculture): 1 Banques : BNI : 1 BOA : 1 WESTERN UNION : 1 Caisse d’epargne: 1 Andilamena OTIV Fanilo: 1 Epargne “TSINJOLAVITRA” (Poste) Amparafaravola Banque : BOA 2 (Amparafaravola et Tanambe) OTIV 5 (Ranambe, A/hary, Ambohitrarivo, A/vola et Morarano Chrome) CECAM: 1 Epargne “TSINJOLAVITRA” (Poste) Anosibean’ala OTIV 1 Anosibean’ala Moramanga Banque: BOA 1 transfert d’argent Assurance: MAMA 1 WESTERN UNION SIPEM 1 (Moramanga ville) OTIV 1 (Moramanga ville) Caisse d’épargne de Madagascar Source : cinq (05) Districts de la région ALAOTRA MANGORO

SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE L’organisation est le système hiérarchisé mis en place dans l’Entreprise pour atteindre ses objectifs, elle est formelle quand elle a été conçue planifié et voulue par ses créateurs. Elle est symbolisée par l’organigramme qui définit les fonctions et les services ; elle fonctionne selon des procédures en fonction des pouvoirs octroyés. Dans ce cas, l’étude organisationnelle traite la façon dont on compte mener la gestion des ressources humaines et la structure à dompter qui constituent un d’un facteur à réussite de

27 notre intervention. Pour ce faire, nous allons distinguer ce chapitre en trois grandes sections : • Organisation locale et chronogramme des activités de créations §.1 L’organigramme A. Définition « L’organigramme est une représentation graphique sous une forme schématique de la structure de société ». Elle permet la connaissance exacte de l’entreprise, de constater les anomalies existantes et d’éviter les conflits d’autorité. Il représente la situation hiérarchique dans l’entreprise ainsi que les liaisons d’autorité et fonctionnelle. B. Structure d’organigramme Il met en place en place une structure adéquate par rapport à la taille et aux activités de l’entreprise pour assurer la gestion saine de nos ressources. Il faut noter que la structure adoptée peut avoir une grande influence sur le déroulement des activités et dans les prises des décisions. Schéma n° I : Structure organisationnelle du projet

Gérant promoteur

SecrétaireResponsabl Eleveurs Commerciaux e Comptable Commercial

Gardien

Source : Notre propre estimation, octobre 2008. §2 – La description des principales fonctions du personnel Au sein d’une entreprise, la fonction peut se distinguer par la responsabilité du personnel et de séparer l’autorité de chacun. Nous allons présenter ci- dessous le titre et la fonction du personnel au sein de notre projet. A. La Direction (Gérant promoteur) C’est une personne désignée par l’assemblée des associés dont on attribue la tâche de décider et de coordonner toutes les activités de l’entreprise. Elle a également comme attribution de suivre et de contrôler la mise en application de la politique et de la stratégie de l’entreprise dans le but d’atteindre les objectifs généraux. A long terme, ses missions consistent à définir et à clarifier la stratégie et à y faire adhérer le personnel, à décrire ce que l'entreprise peut devenir, d'une façon qualitative, en terme de marchés et de diversifications. A court terme, ses missions

28 consistent à assurer la performance, à s'assurer l'existence de plans d'action et de leur cohérence avec la stratégie, à suivre la réalisation des objectifs, et à contrôler la mise en place des actions correctives. B. Le secrétaire comptable : Il est chargé d’ : Assurer la gestion administrative et du personnel. Il est coutumier de dire qu'une bonne gestion des ressources humaines se traduit en premier lieu par une administration fiable du personnel. Il s'agit surtout de sécuriser son effectif en assurant un paiement rigoureux des salaires et des primes, en suivant la gestion des présences et des absences, des heures supplémentaires, en planifiant les congés annuels, en organisant les remplacements. Assurer la comptabilité et la finance de la société. Assurer la gestion comptable et financière de l’entreprise afin de formaliser tous les mouvements des flux monétaires, et des flux réels (flux des biens), à savoir l’exercice des relations avec les clients, l’Etat et les autres institutions qui entretiennent des opérations avec l’entreprise. Plus, précisément, il a pour mission de constituer les états financiers tout en respectant les normes et les évolutions comptables ainsi que les procédures en vigueur. Il assure à l’entreprise les fonds nécessaires à son fonctionnement, en temps voulu et à un moindre coût. Il doit donc prévoir, organiser et contrôler les besoins et les ressources financières de l’entreprise. C. Les commerciaux Leur métier est lié à la vente. Ils sont chargés de bien vendre les produits de la société. Ils réalisent en conséquence un travail de prospection, de négociation et de suivi de la clientèle. D. Les éleveurs Les éleveurs donnent les alimentations des oies et aident le vétérinaire dans la vérification d’hygiène surtout la santé E. Le gardien Le gardien assure, d’une part la sécurité de notre société pour éviter le vol des produits, d’autre part, la sécurité du point de vente contenant les éléments essentiels de ce projet tels que : les articles bureautiques et d’atelier, les produits en question, les bâtiments et les matériels de transports.

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§3 – Le chronogramme des travaux et des activités A. La préparation et mise en œuvre Cette étape consiste en l’implantation du projet. Elle est prévue pour le mois de janvier de l’année qui précède le début de notre projet, après l’accomplissement de toutes les formalités nécessaires à la création du projet. Cette implantation concerne en général l’aménagement et la mise en place des infrastructures nécessaires au centre, puis l’acquisition des divers matériels, mobiliers et autres. B. Le calendrier de réalisation Pour la réalisation du projet, il faut passer par deux grandes étapes :  première étape : de l’étude de marché jusqu’à l’obtention du financement ;  deuxième étape : de l’obtention du financement jusqu’à l’arrivée du premier client. a) La première étape Cette première étape est constituée par les phases ci-après :  Etude du marché : 2 semaines  Elaboration du plan d’affaire : 2 mois  Recherche et obtention de financement : 5 mois  Constitution de la société : 2 semaines (demande d’agrément, statistique, logistique, registre de commerce) Nous tenons à vous signaler que l’élaboration du plan d’affaire et l’obtention du financement sont les piliers de cette première étape. Alors si ces deux phases ne sont pas assurées, les opérations suivantes ne peuvent pas se réaliser. Afin d’illustrer ces différentes phases voyons ci-après le diagramme de GANTT. Le diagramme de Gantt permet de suivre les réalisations d’une prévision. Il facilite ainsi le repérage des tâches ou opérations pour les quelles l’entreprise prend du retard. 1

1 Michel DARBELET, Laurent IZARD, Michel SCARAMUZZA, Notions fondamentales de gestion d’entreprise éditions Foucher, Paris 1998. P.137 30

Graphique n° 1 : Diagramme de GANTT de la première étape Période 1er mois 2e mois 3e mois 4e mois 5e mois 6e mois 7e mois 8e mois

Etude de marché Elaboration de plan d’affaire Recherche et obtention de financement Constitution de la société Source : Notre propre calcul, novembre 2009

b) La deuxième étape Après la première étape, on procède à la deuxième étape qui est composée :  de suivi de procédure et construction de bâtiment : 12 mois  de la commande et réception des outils : 1 mois  du recrutement du personnel : 2 mois  de l’installation des outils et équipements : 1 mois  Arrivée du premier client : 2 semaines

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CHAPITRE II : ÉTUDE COMMERCIALE DU PROJET Avec un bon sens en marketing, tout entrepreneur affirmerait qu’il ne faut jamais créer une entreprise sans avoir au préalable des informations sur les besoins, la nature et l’importance des ou de la future(s) clientèle(s). « Sous les expressions d’étude de marché ou de recherche en marketing se classent les moyens d’information, les collectes des données, notamment d’attitudes, d’opinions ou de comportements, puis analyses de ces données utilisées par les praticiens du marketing pour prendre leurs décisions »1. L’installation du projet dans le lieu d’exploitation choisi implique la connaissance au préalable des produits au marché (étude de produit) local et même régional, de connaître aussi l’identité de la concurrence (étude de la concurrence), ainsi que les clients cible présents et relatifs (étude de consommateur). Si tous ces renseignements sont obtenus, nous pouvons démarrer l’exploitation. Donc pour les avoir, il faudrait passer à l’étude du marché. Par définition, l’étude de marché est l’analyse quantitative et qualitative de l’offre et de la demande réelle ou potentielle d’un bien ou des services afin de permettre à l’élaboration de décision commerciale. Les études du marché quantitatives prennent le plus souvent la forme de sondage qui comprend deux méthodes : méthode non probabiliste ou raisonnée et méthode probabiliste ou choix au hasard. Les études de marchés qualitatifs cherchent à connaître les raisons du comportement du consommateur. Elles se présentent sous forme d’étude de motivation. En bref, le but de cette partie de l’étude de marché est d’obtenir des informations nécessaires pour influencer les décisions commerciales. Tout au long de ce chapitre, après avoir présenté le marché, nous allons identifier la clientèle puis analyser la concurrence et nous terminerons par la part du marché du projet.

SECTION I : DÉFINITION ET OBJECTIF DU MARCHÉ §1-Définition Selon Janine BREMOND : « le marché est un lieu de rencontre de l’offre et de la demande d’un produit »2. Les producteurs offrent leur produit aux consommateurs qui expriment leurs besoins sous forme de demande. L’expression « passer un marché » indique que le marché est aussi un contrat comportant la vente et l’achat des biens ou services. Pour qu’un marché existe et se développe, il faut que :

1 Pierre GREGORY, MARKETING 2 e pédition, 1996, page : 15

2 Janine BREMOND. INITIATION ECONOMIQUE, P : 215

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 la demande soit solvable c’est-à-dire qu’elle correspond à un pouvoir d’achat ;  le produit soit suffisamment demandé. Un marché peut être analysé selon l’étendu de l’espace géographique qu’il recouvre, selon la nature des acheteurs et enfin selon les caractéristiques du ou des produit(s). Le marché peut être localisé avec présentation effective des marchandises et présence physique des acteurs. Il peut consister un réseau d’information sur lequel ils se branchent, et porter sur des biens à livrer immédiatement. §2-L’objectif Le marché a pour but de satisfaire le besoin de l’offre pour exposer ses produits, prêts à vendre et du demandeur, de trouver les biens qu’il cherche à acheter. §3- La classification du marché Le marché de distribution du produit de riz de qualité de ce projet est classé comme un marché interrégional.

SECTION II : ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE Pour le cas de notre recherche, pour avoir réalisé un bon Projet d’activité, il nous semble indispensable de procéder à cette étude de marché. Ces données comptables et financières constituent le poumon d’une Entreprise mais très délicates à collecter. Pour assurer la bonne gestion d’une activité économique, ces différentes étapes doivent être respectées et tenus comme réalisables afin qu’on puisse assurer la faisabilité commerciale, financière et comptable de ce projet. L’étude de marché nous amène à cibler le couple « marché – produit » des volailles comme ici dans notre cas. Il conditionne la précision et l’élaboration respectives des objectifs de la stratégie de développement. Dans cette section, nous ferons la description du marché, dans laquelle la zone cible, la part visée sur le marché et les produits concurrents. Nous analyserons successivement l'offre, la demande sur le marché et la concurrence. La dernière section sera axée sur la politique et la stratégie marketing à adopter. § 1- L’étude de l’offre du marché A. Quantité et qualité du produit à offrir « L’offre : c’est la quantité de produits offerts sur le marché »1 « C’est tout simplement la quantité que le producteur décide de produire, connaissant le prix auquel il vendra sa

1 : Les Etudes des marchés, Fernand BOUQUERL, page 82 2 : Gilles ROTILLON, Introduction à la Micro-économie, page 147 33

production. »2 Ainsi dans le cadre du présent projet, les produits à offrir sont des oies produites après six mois d’élevage et des œufs issus de ces oies. B. Tendance de prix Tableau n° XXII: Tendances de vente et de prix (en Ariary) mois Vente des œufs Prix d’une oie Janv -mai 300 20 000 Juin -juillet 350 25 000 Aout -novembre 300 20 000 décembre 350 25 000 Pâque et pentecôte 350 25 000 Source : notre enquête sur le marché 2009

Cette tendance est obtenue à partir de la vente des oies auprès des différents opérateurs. §2- Analyse de la demande Avant d’analyser la demande de la population, il faut tout d’abord voir le mouvement de la demande sur le goût des produits, sur le prix et sur les revenus des clientèles. Cette analyse permet à l’entreprise de connaître les caractéristiques des produits demandés par les clients D’après notre étude dans la ville d’Andilamena, l’oie est un produit destiné à tout public quel que soit la coutume, la région, …etc. Et pour que les gens Malgaches viennent de connaître l’essentiel de ces oies et en plus pour la stagnation de la production bovine et les maladies de porcin à Madagascar, la demande en oie a donc de probabilité de s’accroître de jour en jour. Les demandeurs les plus importants sont les restaurateurs pour faire les menus et les Bars pour l’amuse-gueule. A. Nature de la clientèle Il y a plusieurs types de clients sur le marché, et ils sont très nombreux, dispersés et hétérogènes dans leurs attentes et leur mode d’achat pour pouvoir être satisfaits par un seul producteur. Ainsi la concurrence est placée sur certains sous marchés. Donc le secteur a souvent intérêt à rechercher un sous marché qui semble attractif et compatible avec les objectifs visés et ressources disponibles. C’est la segmentation. B. Segmentation du marché La segmentation du marché est un découpage en sous ensemble de consommateur qui vont permettre aux producteurs d’adapter leurs produits à des besoins spécifiques. Et puisque

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notre produit est destiné à tous les âges, à tous les sexes et à toutes catégories, alors le critère que nous allons retenir pour segmenter le marché est la forme de consommation : - les intermédiaires : ce sont les restaurateurs, les Hôtelleries (qui les utilisent pour accompagnement de leur produit) et le revendeur (achat pour revente) ; - les consommateurs finaux : ce sont les personnes qui achètent pour leur besoin personnel et consomment directement. Mais à l’initiative de notre projet, notre première cible concerne les intermédiaires car leurs besoins sont beaucoup plus considérables que ceux des consommateurs finaux et aussi la vente est groupée, facilitant la livraison journalière. Ce qui n’exclut pas la possibilité de vente directe au projet des consommateurs finaux directement auprès des consommateurs finaux. C. Les clients cibles et leur demande Nous avons déjà évoqué que les clients cibles principales sont les restaurateurs et les Hôtels dans les trois communes : Brickaville, Moramanga et Tamatave. Leur consommation journalière est présentée dans le tableau ci-dessous. Tableau n° XXIII : Consommation des oies (demande) Clients cibles Nombres clients Nombre des oies Restaurant 34 2 28 Hôtel 60 240 Total 94 468 Source : Notre enquête 2008 En étudiant ce tableau, nous pouvons conclure que l’offre est largement inférieure à la demande. Et notons que pour les fêtes de, Pâques, Pentecôte et nationale ils augmentent leur achat surtout pour la fête de Noël et la fin d’année, donc la consommation augmente. A l’issue de l’enquête et de la sensibilisation, l’offre est loin de satisfaire les besoins des clients potentiels et relatifs d’Alaotra Mangoro. Le tableau suivant nous montre le nombre de restaurateurs et d’Hôtel dans ces trois communes. Tableau n°XXIV : Nombre de restaurant et Hôtel. Communes Restaurateur Hôtel Tamatave 18 38 Moramanga 09 13 Brickaville 07 09 TOTAL 34 60 Source : Résultat de recensement auprès des Chambres de Commerce et Industrie Atsinanana et Alaotra Mangoro.

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En effet, d’après le recensement, les consommations journalières sont autour de 02 kg d’oie pour le restaurateur et pour les Hôtels. Pour assurer les besoins de consommateurs, nous espérons pouvoir fournir au marché 3200 toutes les années. Mais en tenant compte l’incidence de taux de la mortalité de dix pourcent (10%), les oies sur le marché sont autour de 2880 têtes annuellement. § 3- Analyse de la concurrence La meilleure défense c’est l’attaque. Pour qu’on puisse attaquer l’adversaire il faut le bien connaître. C’est par ce système que nous ferons face à notre concurrent pour avoir plus amples connaissances sur les questions suivantes : - qui sont les concurrents ?; - quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ?; A. Identification des concurrents Les concurrents sont ceux qui cherchent à satisfaire les mêmes besoins à travers le même produit, et ceux qui pourraient offrir de nouvelles façons pour y parvenir. Quels sont ces concurrents D’après notre enquête sur place, nous pouvons classer le concurrent en deux catégories : - l’éleveur moderne ; - l’éleveur de type traditionnel. Pour la première catégorie, il n’existe pas des fermes pour l’exploitation des oies. Pour le type traditionnel, ils sont reparties dans divers Fokontany de la ville avec de petit demi dizaine d’oie juste pour assurer leur besoin en produit de première nécessité (sucre, savon….). Nous connaissons très bien ces concurrents. Quelles sont alors leurs forces et leurs faiblesses ? B. Détermination de leurs forces et faiblesses a) Leurs forces Les éleveurs d’oie sont déjà connus de la population. Donc, ils ont la possibilité d’augmenter leurs parts de marché auprès des clients locaux. • Relation publique durant l’année d’existence • L’année d’expérience en l’exploitation agricole • L’obtention des nombreux fournisseurs • La connaissance de l’environnement • L’obtention des clients

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b) Leurs faiblesses • L’insatisfaction de la clientèle à la qualité, quantité et à la livraison de leurs produits rendus • L’élevage reste encore une activité annexe après la riziculture • L’absence de contrat reliant les producteurs et client ce qui rendent leur relation plus vulnérable SECTION III : LA POLITIQUE DE COMMUNICATION ET DE PROMOTION § 1- La politique de communication La réussite de notre entreprise dépendra de la force et de l’efficacité de notre plan de communication. Elle concerne l’ensemble des actions permettant de faire connaître le produit nouveau, c’est – à – dire le choix de support pour des actions publicitaires visant à : • faire connaître les produits et les services offerts à la clientèle ; • faire ressortir les besoins qu’on peut satisfaire pour agir la consommation ; • créer puis entretenir la bonne image des produits, des services et surtout de l’entreprise. Donc la communication est utilisée comme moyen de publicité pour apparaître les produits nouveaux de la société. Pour cela, il y a deux catégories de publicité en l’occurrence :  la publicité d’information : on informe de l’existence d’un produit nouveau ;  la publicité suggestive : on informe et on convint la clientèle. Les moyens utilisés par l’entreprise pour le plan de communication : A. Premier moyen : communication personnelle Pour pénétrer dans les marchés, nous allons utiliser des différentes méthodes. La base de communication que nous comptons employer, c’est le contact direct avec les clients sur terrain, un dialogue face à face que nous allons procéder de la manière suivante : • nous devons d’abord descendre sur terrain pour contacter les clients ; • le but est de convaincre nos interlocuteurs. Chacun des associés, en plus de ses attributions personnelles doivent fournir l’effort d’aller discuter avec les éventuels clients. Il s’agira d’une action ou plutôt d’une culture de bonnes relations mais surtout d’une réception d’informations sur l’image et la réputation de l’entreprise en retour. B. Deuxième moyen : communication directe de masse : publicité média Cette communication est unilatérale et impersonnelle. Nous pouvons imaginer l’envoi d’annonces par radio et à la télévision.

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C. Troisième moyen : communication directe spécialisée : publicité hors -média Elle regroupe : • la publicité sur le lieu de vente : panneaux indiquant le nom de l’entreprise et ses activités ; • la distribution des brochures informant l’existence de l’entreprise, ses produits et services et y mentionnant aussi les avantages qu’on peut avoir sur l’entreprise. On peut dire que la communication est un phénomène : • économique car elle favorise et accélère l’expansion de la société ; • sociale car elle procure des informations à la suite d’un contrat avec la population ; • politique car elle constitue un art de convaincre les clientèles. § 2- La politique de promotion L’objet de la promotion est de faire essayer par le client un produit, de réduire son prix, voir même d’annuler un certain prix au marché. Et le but de la promotion, c’est d’inciter à pousser le produit vers la clientèle. Et aussi d’offrir à celle-ci gratuitement des produits tels que portes clés, calendriers portant le logo de l’entreprise. Elle regroupe la publicité, la force de vente, les relations publiques, la promotion de vente et les autres éléments Mix. Stratégie Pull « Tirer » La stratégie « pull » a pour but d’attirer l’attention des clients potentiels et de créer un climat favorable à la marque, en s’efforçant de satisfaire le goût d’information inculquant le désir de l’acquisition. Cette stratégie fait appel à des dépenses énormes sur la publicité (radio, télévision, quotidiens), et la promotion pourrait accroître effectivement les consommateurs qui demanderont le produit aux détaillants. Les détaillants feront appel à leurs grossistes et les grossistes éventuellement à leurs fournisseurs, en cas de rupture de stocks. Stratégie Push « pousser » La stratégie PUSH (pousser) se traduit essentiellement par des actions commerciales au niveau de la force de vente et de la distribution. Elle utilise les techniques de la stimulation des vendeurs, de la promotion auprès des distributeurs (qui peuvent bénéficier de remises, cadeaux,…) et de la promotion auprès des acheteurs finaux (tête de gondole, démonstration, bons de réduction, etc.) Toutes les techniques visent à mettre en avant le produit, à le pousser vers les clients.

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CHAPITRE III : ÉTUDE TECHNIQUE DU PROJET SECTION I : TECHNIQUE DE PRODUCTION Les figures ou photos des oies présentés de la page 39 à 46 ont la même source File:/C/ Documents and Settings/ ELEVAGE/ Mes documents/Oie Ferme de Beaumont.htm §.1. Les différentes espèces existantes A. Oie d’Egypte Alopochen Oegyptiacus- véritable oie d’Egypte, telle qu’on la trouve représentée dans les pyramides. Facile à élever, rustique, elle défend parfaitement son territoire. Figure n°1 : Oie d’Egypte

B. Oie cereopse CEREOPIS NOVAE HOLLANDIOE – Original dans ses couleurs, la forme de son bec et son cri (appelé aussi oie cochon), l’oie Céreopse saura vous surprendre par son caractère peu farouche et sa capacité de défendre son environnement. Originaire d’Australie, elle niche chez nous en plein hiver. Figure n°2 : Oie cereopse

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C. Oie à ailes bleues d’Ethiopie CYANOCHEN CYANOPTERUS – A allure fière, elle cache sous son plumage des ailes d’un bleu soutenu. Figure n°3 : Oie à ailes bleues d’Ethiopie

D. Oie naine à bec court ANSER ERYTHROPUS – Jolie petite oie à front blanc et à tour de l’œil jaune. Facile à garder même sur une surface restreinte. Figure n°4 : Oie naine à bec court

E. Oie d’Orénoque Neochen, Jubatus – oie au plumage coloré et au comportement particulier. Les couples semblent synchronisés, effectuant les mêmes mouvements en même temps. Bague diam. 16 mm

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Figure n°5 : Oie d’Orénoque

F. Oie empereur ANSER CANAGIGUS- Superbe et décorative, intelligente, fidele et attachante. Figure n°6 : Oie empereur

G. Oie de Ross Belle petite oie blanche, familière et calme. Animal assez rare et de reproduction rare. Figure n°7 : Oie de Ross

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H. Oies des neiges blanches Ce sont des animaux solides et résistants qui broutent avec appétit l’herbe à leur portée. Figure n°8 : Oies des neiges blanches

I. Oie cendrée Belle oie robuste et racée facile à élever. Elle est à l’origine de plusieurs races d’oies domestiques dont l’oie de Toulouse. Figure n°9 : Oie cendrée

J. Oie des neiges bleue Phase bleue de l’oie des neiges, cette superbe créature du nord est robuste et facile à élever.

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Figure n°10 : Oie des neiges bleue

K. Oie à tête barrée ANSER INDICUS- fine et élégante avec son plumage décoratif, elle est conviviale, et tolérante. D’assez grande taille, elle apporte beaucoup de vie sur pelouse. Figure n°11 : Oie à tête barrée

L. Oie de Toulouse Oie domestique classique, connu depuis longtemps dans les fermes. Elle a une croissance très rapide et équivalente à celle de l’oie blanche.

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Figure n°12 : Oie de Toulouse

M. Oie blanche Oie blanche domestique, bonne gardienne et bonne tondeuse. Figure n°13 : Oie blanche

N. Oie de Guinnée Oie domestique descendante de l’oie cynoïde, l’oie de guinée, outre sa prolificité est apprécié pour ses talents de gardienne avertie.

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Figure n°14 : Oie de Guinée

O. Oie normande L’oie normande est une oie facile à élever. On différencie facilement le mâle de la femelle par leur dimorphisme sexuel : le jar est toujours blanc alors que l’oie est grise et blanche. Un grand parcours herbeux sera leur terrain de prédilection. Figure n°15 : Oie normande

P. Oie rieuse Oie de la même famille que les oies cendrées et oies à bec court, elle se distingue par son chant particulier.

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Figure n°16 : Oie rieuse

Q. Oie cycnoïde Ancêtre de l’oie de guinée, elle se distingue par un bec allongé et une allure hors du commun. Cette magnifique oie originaire d’Asie est devenue très rare en élevage.

Figure n°17 : Oie cycnoïde

§.2. Les différents types d’élevage On distingue en général trois formes d’élevage des oies : • l’élevage extensif ; • l’élevage intensif ; • l’élevage semi intensif.

A. L’élevage traditionnel extensif L’élevage extensif est caractérisé par une technicité et productivité sommaires, par l’utilisation d’un matériel génétique animal non amélioré et par l’absence de prophylaxie

46 sanitaire et hygiénique. De ce fait les prix sont assez bas comparativement à ceux de l’élevage intensif ou semi intensif L’encadrement est nettement insuffisant .de plus les oies locales montrent une productivité basse due probablement aux mauvaises conditions. a) Conduite d’élevage Ce type d’élevage est connu depuis les temps immémorés. Il se pratique sur d’immense étendue avec peu de main d’œuvre. L’élevage est constitué de sujets de tous âges et les oies sont laissées en divagation b) Habitat Les oies élevées de cette façon n’ont pas de logement sûr. Les bâtiments, quand ils existent, sont généralement surchargés et ne servent que la nuit. c) Durée d’exploitation La productivité de l’élevage traditionnel est très faible par rapport au moderne. Cette faiblesse est due à la croissance très lente des oies .En effet, le poids idéal pour la vente n’est atteint qu’à partir du sixième mois. d) Nutrition Il nécessite peu d’investissement sur le plan alimentaire, sanitaire et technique. L’éleveur ne suit pas l’alimentation de ses oies. Peu de gens se donnent en général la peine d’y songer. Et il ne reste plus aux oies qui d’errer dans la nature pour trouver de quoi à se nourrir. En principe, on peut affirmer qu’ils ne reçoivent aucun couplement alimentaire pour diverses raisons (pratiques socioculturelles, traditionnelles, pauvreté matérielle et/ou financière, etc…). B. Elevage moderne ou intensif L’élevage intensif de volailles exige maintenant l’application précise, des techniques diverses afin d’assurer les conditions de production les plus satisfaisantes possible. Les systèmes intensifs d’élevage de certaines races regroupent environ 30%des volailles d’Afrique .on les trouvent généralement dans les zones urbaines où à proximité. Ce qui assure un bon débouché pour les œufs et la viande. L’élevage intensif exige d’avantage d’investissements en capital et en travail, notamment pour l’aménagement de bâtiment et d’enclos en plein air. Dans ce genre d’élevage, les volailles se comptent par milliers grâce aux recherches en matière d’incubation artificielle, de nutrition et de contrôle des maladies. C. L’élevage semi intensif Dans les systèmes semi intensif, appelés aussi élevage de basse cour ou artisanal, on y applique de nombreuses techniques et savoir faire utilisés dans les systèmes intensifs, en les adaptant à l’échelle de l’élevage. On utilise de races améliorées recevant un supplément de nourriture.

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§.3. Avantages et inconvénients de l’élevage extensif et intensif. Avantages de l’élevage extensif • Les mouvements en plein air gardent les oies en bonne santé. • Les infections parasitaires restent limitées si l’espace est suffisant. • Exige peu de travail. • Les frais directs sont peu élevés. Inconvénients : • Le contrôle des oies est difficile. • En quête de nourriture, les oies mangent aussi des graines de semence. • Si les oies ne sont pas habituées au pondoir, beaucoup d’œufs risquent d’être perdus. • Les pertes sont souvent nombreuses. Avantages de l’élevage intensif : • Le contrôle des oies est facile. • Un bon suivi sanitaire. • Un bon rendement. Inconvénients • Exige beaucoup d’investissements. • Les frais sont très élevés. • Si une oie est malade, elle contamine facilement les autres A. Choix du projet Notre projet va s’orienter vers l’élevage semi intensif.

SECTION II : NORMES DES BATIMENTS ET CONDUITE D’ÉLEVAGE. L’environnement dans lequel évoluent les oies doit tenir compte de leurs besoins. §.1. Les bâtiments Même si les oies supportent généralement bien les températures élevées, il leur arrive parfois de souffrir de chaleur trop excessive. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de prendre quelques mesures lors de la construction de leurs bâtiments. La construction du bâtiment des oies doit être économique et rationnelle, c’est pourquoi nous avons choisi comme toiture et murs les feuilles de « zozoro » (elles seront plus économiques et mieux adaptés pour l’évacuation de l’air vicié ainsi que le sur plus de chaleur, le coût sera faible et elles seront

48 disponibles sur place).Le sol en ciment, est sera en pente légère de 2% vers les murs extérieurs pour permettre l’évacuation de l’eau de lavage. • le bâtiment doit être orienté de l’Est en Ouest. L’avantage est que les volailles souffrent moins des rayons directs du soleil. • le choix d’un lieu couvert d’herbe ou d’autre verdure est bon pour les oies • un seul bâtiment ne doit contenir que des volailles de même âge et de même race. • le bâtiment doit être conforme aux normes d’élevage relatives à la densité • le sol sera lisse et sans fissure avec une hauteur de 40cm pour éviter l’incrustation des microbes et parasites et pour faciliter le nettoyage ainsi que la désinfection pendant le vide sanitaire. §.2. Les matériels nécessaires Les matériels nécessaires pour l’élevage sont : • pondoirs ; • abreuvoirs ; • mangeoire. A. Pondoir C’est un ensemble des nids bien aménagés. Les oies déposent plus facilement leurs œufs dans des nids protégés qu’à même le sol du bâtiment. Il existe des nids individuels et des nids communs .pour notre projet, nous envisageons de chercher les nids individuels. Mais il est indispensable de prévoir une paroi en grillage ou une ouverture devant et l’arrière pour assurer une bonne ventilation. Les pondoirs individuels doivent avoir environ 30cm de large ,31cm de long et 35cm de hauteur avec une bordure de 5cm. Ils sont faits en planche, mais aussi en d’autres matériaux locaux. B. Abreuvoir C’est un lieu conçu pour faire boire les animaux .comme nous le savons notre pays est un pays tropical, il est extrêmement important de donner aux oies de l’eau propre et fraîche en qualité suffisante. Il y a plusieurs façons de le faire. Lorsque les volatiles sont peu nombreux, il suffit de mettre dans l’abreuvoir une bouteille retournée. C’est une méthode simple et bon marché. On peut également se contenter d’acheter de simples bols en métal ou en plastique mais l’avantage d’un abreuvoir à réservoir, c’est que l’eau est disponible plus longtemps et qu’elle se salit moins vite.

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C. Mangeoire C’est un récipient dans le quel on donne à manger aux animaux domestiques. Les mangeoires sont indispensables dans les bâtiments et il existe plusieurs modèles. Exemple : bacs rectangulaires en bois ou en bambou Figure n°17 : Bacs rectangulaires en bois

Source : Notre propre photo en Décembre 2009 D. Température et densité dans les Bâtiments Pour le bien être des animaux, on doit respecter certains caractéristique, parmi les quelles : • la qualité de l’air ; • la température. Tableau n°XXV : Température dans le bâtiment Age (jours) Sous chauffage Zone de vie 0 – 3 33 - 35°C 27 - 29°C 4 – 7 31 – 33°C 25 – 27°C 8 – 14 30 – 32°C 24 – 26°C 15 – 21 27 - 29°C 21 – 23°C 22 – 28 27 - 29°C 18 - 21°C Source : ministère de la coopération et du développement, mènent de l’agronomie 4 ème édition, 1991, p1180. E. Programme lumineux La lumière est un indispensable chez les animaux surtout aux oisons pour stimuler la consommation d’eau et d’aliment. A la réception des oisons, un fort éclairement est nécessaire pour que tous se dirigent sans problèmes vers les points d’abreuvements et d’alimentation.

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L’éclairage évolue en fonction de l’âge des animaux .Le premier jour, l’intensité de l’éclairement est maximale .Ensuite, elle est réduite graduellement chaque jour au moyen d’un variateur d’intensité. Il ne faut pas réduire la durée de l’éclairage, mais il faut diminuer l’intensité afin d’éviter le picage ou les accidents de comportement. Des études ont été faites sur les programmes d’éclairement fractionnés en phases de croissance. Cette méthode semble intéressante pour réduire le pourcentage d’animaux cardiaques (baisse de la mortalité) et également diminuer l’indice de consommation : exemple de programme : 6 cycles dans la journée d’une heure de lumière suivie de 3 heures d’obscurité Tableau n° XXVI : Programme lumineux AGE DE VOLAILLE (en semaines) Mois Lumière Durée de 1 2-4 5-9 10-16 17 18 19 20 naturelle lumière Oct- 5h30- 12h 23 20 16 12 13 14 15 16 Mars 17h30 Avril - 6h30- 10h 23 20 16 12 13 14 15 16 Sept 16h30 Source : AVITECH

Exemple : Programme lumineux+ Date d’éclosion 01/04/08 Age (semaine) L.naturelle L.artificielle Total lumière 1 01/04/08 ----- 08/04/08 10 13 23 2 – 4 09/04/08 ----- 29/05/08 10 10 20 5 – 8 30/04/08 ----- 27/05/08 10 6 16 9 – 16 28/05/08 ----- 22/07/08 10 2 12 17 23/07/08 ----- 30/07/08 10 3 13 18 31/07/08 ----- 07/08/08 10 4 14 19 08/08/08 ----- 15/08/08 10 5 15 20 16/08/08 ----- 23/08/08 10 6 16 La puissance éclairage : lampe économique (n éon) 1watt/m 2 Lampe ordinaire (ampoule incandescente) 4watt/m 2

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§.3. Les qualités des reproductions Ici nous parlons des oisons destinés à la reproduction. A. Les oisons Le choix des oisons doit être judicieux et doit correspondre aux besoins. Le projet a besoin des oisons qui seront le plus performent en terme de rendement et de productivité c’est à dire les animaux doivent produire à fois des œufs et de chair.

SECTION III : ALIMENTATION ET PATHOLOGIE §.1. Alimentation L’alimentation de la volaille doit couvrir les besoins d’entretien, de production et apporter en proportions convenables les différents minéraux, acide amines et vitamines indispensables. Les protéines d’origines végétales sont disponibles dans le pays comme les tourteaux de coprah, les légumineuses (haricot). Les principes de base de nutrition de la volaille sous les tropiques sont similaires à ceux des volailles élevées en climat tempéré. Cependant, il faut tenir compte de certaines spécifiques. La température élevée est un paramètre important. Elle entraîne une réduction de la consommation énergétique et, par voie de conséquence, minérale .il est donc nécessaire de fournir une alimentation appétissante, complète et équilibrée pour palier à cet effet, car des carences alimentaires peuvent se superposer aux effets de la pour diminuer encore l’efficience alimentaire. L’animal a besoin d’aliment pour grandir, pour produire de plumes et également maintenir constante la température de son organisme .Cependant ces aliments doivent subir un ensemble de transformation afin de pouvoir être utilisé par l’organisme A. Besoins nutritionnels a) Besoins en énergie . Chez l’oiseau, l’énergie métabolisable est plus facile, car les urines et les matières fécales ne sont pas séparables. C’est donc celle-ci que l’on utilise pour exprimer les besoins en énergie. Elle représente la portion de l’alimentation dont la volaille dispose pour couvrir ses besoins d’entretien et de production (chair et œufs). La croissance et le rendement musculaire accrus des oies sont valorisés par une alimentation plus concentrée en énergie métabolisable et en acides aminés disponibles pour les synthèses protéiques. L’unité de mesure de cette énergie est la kilocalorie (kcal) qui est égal à 1000calories. Les besoins en énergie de la volaille sont inversement proportionnels à la température du milieu extérieur. Des hautes températures entraînent donc des effets négatifs sur la croissance, la ponte et le poids des œufs. Cependant, il apparaît que les volailles s’adaptent vites aux variations de températures, de leur

52 environnement, et ne perdent pas leur capacité de production au cours d’expositions prolongés à des fortes chaleurs. Ainsi les poules pondeuses sont capables de maintenir une production en réduisant la taille des œufs pondus. Pour les poulets de chair, par contre, qui ont une production à cycle court, la chaleur entraîne une baisse de la consommation et de la production, non compensable par l’alimentation. C’est pourquoi nous avons fait une étude judicieuse pour le choix des animaux tout en tenant compte de ces facteurs. b) Les besoins en protéines Les besoins en protéines constituent la majeure partie de la viande des oies et des œufs. Les besoins sont donc importants les besoins sont donc importants. D’une manière générale, on recommande 180à240 grammes de protéines totales par kilo d’aliment. Les protéines sont constituées d’acides aminés essentiels, c'est-à-dire ne pouvant être synthétisés par la volaille et qui doivent dés lors se trouver dans l’alimentation et les non essentiels parce qu’ils peuvent être synthétisés à partir d’autres acides aminés. Il apparaît que le besoin absolu en acides aminés n’est pas affecté par la température, bien qu’une chute de croissance et de production d’œufs s’observe fréquemment quand la température excède 30°.Les acides aminés influencent significativement la consommation alimentaire. Les protéines sont constituées d’acides aminés que les oies tirent de leur alimentation pour fabriquer leurs propres protéines. Ce sont les besoins d’entretien des fonctions vitales qui ont la priorité. Le surplus sert à la croissance et à la production des œufs. Les aliments à fort teneur en protéines étant chers, ça serait du gaspillage de donner des ratons trop riches en protéines. L’excès en protéines est dégradé et utilisé comme source d’énergie, tandis que l’excès d’azote est éliminé sous forme d’acide urique. La synthèse des protéines dans les tissus corporels exige l’apport adéquat d’une vingtaine d’acides aminés différents dans les bonnes proportions .Dix d’entre eux ne peuvent pas être synthétisés par le métabolisme des poules et doivent donc être fourni par l’alimentation. C’est ce qu’on appelle les acides aminés essentiels dont les principaux sont la lysine et la méthionine. Une carence en acides aminés essentiels limitera la production.

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Essentiels Difficile à classer Non essentiel Phénylalanine Tyrosine Alanine Méthionine Cystéine Acide aspartique Lysine Glycine Glutamine Thréonine Sérine Tryptophane Proline Isoleucine Valine Histidine Arginine

Source : Travail personnel 2008

Les acides aminés qu’elles fournissent qui déterminent la qualité des protéines contenues dans la nourriture. Il est cependant utile de préciser les besoins totaux en protéines crues, parallèlement aux besoins en acides aminés essentiels. La qualité de protéines crues devrait être suffisante pour fournir la ration nécessaire de ces acides aminés. Dans la plupart des tableaux faisant la liste des besoins nutritifs, seuls sont indiqués les pourcentages de lysine et de méthionine. Il faut les considérer comme une indication que les autres acides aminés essentiels sont aussi présents en quantité suffisante. c) Les besoins en vitamines Les vitamines jouent un rôle essentiel dans les systèmes enzymatiques. Les hautes températures entraînent notamment une augmentation des besoins en vitamines A (Austic 1982 in Youssef 1982).

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Tableau n° XXVII: Vitamines et fonction A Vitamine Fonction B1 appétit, digestion, santé nerveuse, Herbe verte, farine de luzerne, Thiamine prévention de la polynévrite sous produit du blé et du lait B2 Croissance, éclosion, prévention Verdure, sous produits du lait, Riboflavine de la paralysie de l’orteil tordu drèches de brasserie solubles B12 Croissance, éclosion Farine de poisson, restes de la Cyanocobalamine viande, litière épaisse, produits fermentés Biotine Prévention de la dégénération Farine et de graines de coton graisseuse du foie et des reins Ni acine ou Croissance plumage Foie, levure, lait nicotinamide Croissance, éclosion, prévention Verdure, sous produits du lait, Acide pantothénique de la dermatite déchets de viande Choline Croissance et développement des Verdure, grains entiers os, production des œufs, prévention du pérosis et de la dégénération graisseuse du foie D3 Assimilation minérale, production Huiles de poisson, graisse d’œuf, éclosion, prévention du animale, levure rachitisme, épaisseur des coquilles K Coagulation du sang, action verdure antihémorragique E Santé des organes reproducteurs Verdure, grains entiers Source : Poste vétérinaire Andilamena, Année 2009 B. Les besoins en minéraux Les minéraux interviennent dans la constitution du squelette (os et cartilage de certains éléments de soutien (tendons et ligaments) et de la coquille des œufs .Ces minéraux constitués principalement de phosphore et de calcium, sont faiblement représentés dans les aliments d’origines végétale. Le critère d’évaluation des besoins en phosphore et calcium est la production d’œufs et l’épaisseur de la coquille.

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a) Calcium et Phosphore La principale fonction du calcium et du phosphore est la formation et l’entretien de l’ossature. Le squelette prend à son compte environ 99% du calcium et 80%du phosphore du corps… Les deux minéraux agissent l’un sur l’autre, avant et après leur absorption à partir du système digestif. Un apport excessif d’un de ces minéraux risque d’entraver l’utilisation de l’autre. Lors de la production d’œufs, les besoins en calcium sont plus que doublés. Les besoin en calcium et en phosphore sont influencés par la quantité de vitamine D présente dans le régime : ils augmentent lorsque le niveau de vitamine D diminue et vice versa. Pour les jeunes oies, la proportion calcium et phosphore doit se situer entre1 :1 et 2 :1. Il leur faut environ 4 grammes de calcium par jour pour la formation de la coquille des œufs. Pour les poussins et les jeunes poulets, on donne un supplément de phosphore et de calcium sous forme de farine d’os ou de poudre d’os cuite à la vapeur. Pour les poules pondeuses, le supplément de calcium est sous forme de coquilles d’huîtres broyées données séparément ou de farine de calcaire ajoutée au régime. Les principaux critères qui permettent de déterminer les besoins en calcium et en phosphore des poules pondeuses sont la production d’œufs et l’épaisseur des coquilles. Les besoins en calcium doivent être spécifiés en termes de quantité de calcium par jour plutôt qu’en pourcentage dans les régimes. Cela est particulièrement important sous les tropiques où la réduction de la consommation due à la chaleur ambiante entraîne souvent une trop faible consommation quotidienne de calcium. b) Les autres minéraux Il est possible d’inhiber complètement la production d’œufs en offrant un régime dépourvu de calcium. Par contre, la distribution d’eau carbonatée aux oies améliore la qualité des coquilles.

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Tableau n° XXVIII: Minéraux essentiels, fonctions et sources Minéral Fonction source Sel (chlorure de sodium) Utilisation des protéines, Sel ordinaire (0.3-0,5% prévention de dans le régime) l’hypertension, production d’œufs Manganèse Formation des os, solidité Farine de calcaire, sulfate des coquilles, fécondité des de manganèse, oxyde de œufs manganèse Fer, Cuivre, Colbate Formation de Suppléments, produits l’hémoglobine animaux Lodine Prévention de la léthargie Sel iodé Zinc Croissance, plumage, santé Carbonate de zinc, de la peau mangeoires galvanisées Source : Poste vétérinaire Andilamena, Année 2009 C. Les besoins en matières grasses et acides gras essentiels L’addition de lipide au régime se traduit par une augmentation de l’ingestion d’énergie et de la production (Austic 1982 in Youssef 1982 ; Picard et al.1993) en raison du meilleur rendement énergétique des lipides induisent une production de chaleur plus faible que les autres nutriments. Les acides jouent des rôles très importants au niveau de la croissance, de la production d’œufs, la taille des œufs et les pourcentages d’éclosion des œufs. §.2. Les différentes maladies De nombreuses maladies peuvent attraper les oies : Trois sortes de microbes peuvent être à l’origine des maladies aviaires : - Le virus : transmissible facilement, visible uniquement au microscope électronique, cause des maladies généralement incurables. - La bactérie : rencontrée partout, visible au microscope ordinaire et généralement curable - Les protozoaires : visible par le microscope ordinaire, ne peut pas vivre que dans un être vivant, généralement curables. • Maladie de Newcastle : Peste aviaire, c’est une maladie incurable avec comme symptôme, paresse, manque d’appétit, yeux rouges, la fiente de couleur verte, cou tordu et bouche qui coule.

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• Maladie de gumboro : C’est une maladie qui détruit tous les systèmes de défenses des poulets surtout les poussins et entraîne la grippe, .manque d’appétit, paresse, diarrhée. • Maladie de Marek : C’est une maladie virale incurable et la mort est brutale (quelques heures après l’apparition des symptômes). Le symptôme est la paralysie des pieds, l’animal ne supporte plus sa tête et ses ailes. • Cholera aviaire : C’est une maladie guérissable tant que la volaille a encore de l’appétit. Les symptômes sont la paresse, tremblement, manque d’appétit, crotte blanche et la crête bleuâtre. • Variole aviaire : C’est une maladie virale, incurable. Les symptômes sont la présence des boutons sur la tête, sur le nez, dans la bouche et autour des yeux qui les empêchent de manger, de boire et finalement entraîne la mort. • Pullorose : C’est une maladie bactérienne, contagieuse et guérissable, souvent rencontrée chez les poussins moins de 14 jours et a pour symptôme la constipation. • Pneumonie ou Coryza : c’est une maladie due au virus et bactérie souvent rencontrée pendant la période hivernale ou froide. Elle est transmissible par la poussière, les saletés et la mauvaise aération du local. Le poulet présente des écoulements au nez qui devient bouché et rend difficile sa respiration, des yeux rouges et gonflés avec des écoulements aussi et en cas extrême il a une forte fièvre de 41 à 42°C qui l’empêche de manger et le rend paresseux. • Coccidiose : C’est une maladie due à des protozoaires, guérissable. Elle se manifeste surtout avec les poulets de trois semaines avec comme symptôme la paresse, manque d’appétit, diarrhée de couleur marron et en cas de graviter la crotte devient rouge. A. Les facteurs des maladies Du point de vue étiologie, la pathologie aviaire reconnaît des causes déterminantes : - les agents pathogènes (les microbes) ; - les facteurs favorisants. B. Les agents pathogènes Ils sont nombreux : des virus, des bactéries, des protozoaires, des mycoplasmes, des champignons, des parasites, des carences et des processus tumoraux. C. Les facteurs favorisants On peut les grouper en trois facteurs essentiels : - les troubles nutritifs et les perturbations physiologiques diverses ; - les mauvaises conditions du milieu, du climat et de l’hygiène de l’habitat ;

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- la réception des poussins malades. §.3. La prévention des maladies La réussite technique est conditionnée par la santé des animaux. Alors il vaut mieux prévenir que guérir. La réussite de cette prévention est conditionnée par les règles impératives suivantes : - le respect de principe de la bande unique au niveau de chaque habitat ou au niveau de l’élevage - la désinfection complète entre chaque bande en respectant les trois temps : • nettoyage, décapage ; • désinfection ; • Vide sanitaire. - la vaccination en temps voulu et correcte. A. Prophylaxie sanitaire C’est l’ensemble des opérations de désinfection visant à détruire les microorganismes présents dans le milieu extérieur. Le but de cette opération est de protéger les animaux contre les maladies infectieuses et les microbismes d’élevage. B. Prophylaxie médicale La lutte préventive contre les agressions parasitaires ou infectieuses recourt à deux méthodes qui se complètent : la vaccination et la chimioprévention. Ces interventions sont effectuées systématiquement à des périodes déterminées de la vie de l’animal. - Pour les maladies bactériennes, on effectue préventivement des traitements antibiotiques dans toutes les circonstances. Des antibiotiques au moins pendant 4 jours de suite, soient dans l’eau de boisson soit dans l’aliment. - Pour les maladies parasitaires : les traitements préventifs systématiques par l’aliment ou l’eau de boisson ont pour but de prévenir l’apparition des 3 types de parasites les plus courants en Afrique (Coccidiose, tænia, ascaris). A Madagascar, la coccidiose est la plus courante. La prévention de la coccidiose des volailles en croissance peut être obtenue par deux méthodes : • supplément en permanence de coccidiose avec les aliments • Les traitements anticoccidiens répétés toutes les 3 semaines - Pour les maladies virales : La prévention au moyen des vaccins est la lutte contre cette maladie. Ces vaccinations peuvent être effectuées par : injection, goutte dans l’œil, eau de boisson, nébulisation. 59

Deuxième Partie : CONDUITE FINANCIÈRE DU PROJET

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Après avoir vu la présentation générale de notre projet, la partie suivante est consacrée à sa conduite financière. Cette partie montre l’investissement nécessaire pour créer ce projet, et met l’accent sur l’évaluation de sa rentabilité ainsi que sa source de financement. Elle présente également l’analyse de faisabilité à travers les états financiers et l’évaluation économique pour montrer les avantages économiques et sociaux de la mise en place de ce présent projet.

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CHAPITRE I : L’ÉTUDE DES INVESTISSEMENTS DU PROJET Avant toute démarche, les évaluations des investissements en capital fixe (moyens permanents d’exploitations) seront nécessaires et qui ont pour but d’apprécier les besoins monétaires du projet. « L’investissement est un engagement durable de capital que fait l’entreprise en vue de maintenir ou d’améliorer sa situation économique »1. Edith GLINGER défini : « l’investissement comme un engagement durable de capital que fait l’entreprise en vu de maintenir ou d’améliorer sa situation économique. D’un point de vue financier, l’investissement se traduit par une sortie de fonds initial qui doit avoir des effets sur plusieurs années sous formes d’encaissements successifs 2 ».

SECTION I : LES INVESTISSEMENTS §1- Les définitions de l’investissement A. La définition financière de l’investissement Pour une entreprise, investir c’est mettre en œuvre aujourd’hui des moyens financiers pour, au travers des activités de production et de vente, générer des ressources financières sur plusieurs périodes ultérieures. L’idée est que le placement de liquidité dans un projet dans un premier temps procurera à l’investisseur un retour de liquidités dans un deuxième temps. Ceci sous entend que les gains futurs seront plus importants que les capitaux investis dans le projet. Aussi, l’investissement engage l’entreprise sur le moyen à long terme. Si les profits espérés ne sont pas réalisés, l’entreprise qui a engagé des disponibilités importantes dans un projet risque de connaitre des graves difficultés financières : les capitaux investis ne seront pas rémunérés au niveau souhaité mais en plus, l’insuffisance de recettes peut amener l’entreprise à l’état de cessation de paiement (échéance d’emprunt,..) B. La définition comptable de l’investissement L’investissement est une acquisition des immobilisations de l’entreprise qui est inscrite à son actif. §2- Les éléments constitutifs - Les différents types d’investissement : L’organisation du Plan Comptable identifie trois types d’investissements qui se distinguent selon la nature de l’actif acquis.

11 Edith GLINGER, Gestion Financière de l’Entreprise, Mémentos Dalloz, P : 44 2 Edith GLINGER, Gestion Financière de l’Entreprise, Mémentos Dalloz, P : 44 62

A. Les investissements immatériels L’investissement immatériel ou incorporel se distingue de l’investissement matériel par le fait qu’il n’augmente pas le stock de biens durables de l’entreprise. Le PCG 2005 définit ces investissements incorporels comme étant « des actifs non monétaires, détenu par une entité pour la production ou la fourniture de biens ou de services, la location ou l’utilisation à des fins administratives ». Les principaux investissements immatériels sont de fond de commerce acquis, les marques, les logiciels informatiques, les licences d’exploitation, les frais de développement d’un gisement minier pour une exploitation commerciale, etc. Ce sont des dépenses engagées, soit au moment de la constitution de l’entreprise (relevés notariaux déclaration fiscale sur les honoraires, droit et taxes acquittés) soit pour l’acquisition des moyens d’exploitation. Nous avons évalué à une somme de Ar 900 000. B. Les investissements matériels L’investissement matériel comprend l’acquisition de l’ensemble de biens durables réalisée par l’entreprise et indispensable à son bon fonctionnement et qui constitue ses immobilisations corporelles. Le PCG 2005 définit ces investissements matériels comme étant « un actif corporel détenu par une entité pour la production ou la fourniture de biens ou de services, la location ou l’utilisation à des fins administratives et qu’elles s’attend à plus d’un exercice. a) Le terrain Pour réaliser notre projet, nous avons besoin d’une surface de terrain de 4ha pour la construction des bâtiments. Le coût de ce terrain est estimé à 4 000 000 ariary. b) Agencement, aménagement et installation: Le coût des installations concerne l'installation de la JIRAMA et celle de TELMA. Le montant total est évalué à 900.000 Ar. L'équipement d'incendie coûte 280.000 Ar. Et l’aménagement d’un étang pour la nage des volailles nous coûte Ar 100 000. Le coût total d'installations s'élève donc à 1.280.000 Ar. c) Constructions Nous envisageons de construire : − un (01) bâtiment des oisons ; − deux (02) bâtiments des oies ; − un (01) bâtiment des oies couveuses ; − un (01) bâtiment de stockage.

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Tableau n° XXIX : Investissement sur les matériels de construction (en Ariary) Désignation Nombre PU Montant Bâtiment des oisons 1 2 000 000 2 000 000 Bâtiments des oies 2 2 000 000 4 000 000 Bâtiment des oies couveuses 1 2 000 000 2 000 000 Bureaux magasin et chambre du Gardien 1 6 000 000 6 000 000 Total du montant de la construction 14 000 000 Source notre propre calcul en novembre 2009

d) Matériels et outillages Ce sont les matériels au bon fonctionnement de l’exploitation (les matériels nécessaires à la production) à savoir : • les mangeoires ; • les abreuvoirs ; • les brouettes. Tableau n° XXX : Coût d’investissement sur les matériels et outillages (en Ariary). Désignation Nombre PU Montant Mangeoires 32 13 500 432 000 Abreuvoir 32 12 000 384 000 les brouettes 2 43 000 86 000 Pelle 4 3 000 12 000 Râteaux 4 2 000 8 000 Sceaux 4 3 000 12 000 Autres 1 100 000 100 000 Total du matériel et outillage 1 034 000 Source notre propre calcul en novembre 2009

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e) Matériels et mobiliers de bureau . Ce sont les matériels utilisés au bureau. Tableau n°XXXI : matériels et mobiliers de bureau (en Ariary). Désignation Nombre PU Montant Chaises 6 10 000 60 000 Tables 3 60 000 180 000 Armoires 1 200 000 200 000 Poste téléphonique 1 49 000 49 000 Calculatrice 3 5 000 15 000 Total - - 504 000 Source notre propre calcul en novembre 2009 f) Matériel informatique A la première année d’exploitation, un ordinateurs sont acquis valant Ar 1 200 000 l’un sera à la disposition du gérant et l’autre à la secrétaire comptable. A. Récapitulation des immobilisations C’est la totalité de coût des investissements sur les matériels et équipements ainsi que le coût de l’investissement administratif.

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Tableau n° XXXII : Récapitulation des immobilisations (en Ariary)

Désignation Nombre PU Montant Immobilisation incorporelle 900 000 Frais de développement 900 000 immobilisations corporelles 34 018 000

Terrain (ha) 4 4 000 000 16 000 000 Aménagement et installation 1 1 280 000 1 280 000 Construction Bâtiment des oisons 1 2 000 000 2 000 000 Bâtiment des oies 2 2 000 000 4 000 000 Bâtiments des oies couveuses 1 2 000 000 2 000 000 Bureaux magasin et chambre du Gardien 1 6 000 000 6 000 000 Total du montant de la construction 14 000 000 Matériels et outillages

Mangeoires 32 13 500 432 000

Abreuvoir 32 12 000 384 000 les brouettes 2 43 000 86 000 Pelle 4 3 000 12 000

Râteaux 4 2 000 8 000

Sceaux 4 3 000 12 000 Autres 1 100 000 100 000 Total du matériel et outillage 1 034 000 Matériel et mobilier de bureau Chaises 6 10 000 60 000 Tables 3 60 000 180 000

Armoires 1 200 000 200 000

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Poste téléphonique 1 49 000 49 000

Calculatrice 3 5 000 15 000 Total 504 000

Matériel informatique 1 1 200 000 1 200 000 Total 34 918 000 Source notre propre calcul en novembre 2009

Les immobilisations citées ci -dessous, subissent toutes des dépréciations suivant la fréquence et la durée d’utilisation. Dans l’étude financière, on doit tenir compte de cette dépréciation : c’est l’amortissement. L’amortissement est effectué sur certain bien de l’actif immobilisé qui subit au cours de temps des pertes de valeur. §3- Amortissements L’amortissement est la constatation comptable de l’amoindrissement de valeur d’un élément d’actif non courant résultant de l’usage, du temps, du changement techno logique et de toute autre cause, dont les effets sont jugés irréversibles. Le PCG 2005 considère également que l’amortissement correspond à la quote -part consommée d’un élément de l’actif non courant. En résumé, l’amortissent permet d’atteindre un double but : - corriger la valeur de l’immobilisation au bilan afin de présenter une image fidèle du patrimoine de l’entreprise ; - constater au compte de résultat la quote -part consommée à titre de charge. A. Calcul de l’amortissement Dans un premier temps, il faut déterminer la base de calcul des amortissements. Cette base est le " montant amortissable " de l'actif. a) Base d'amortissement Valeur d’origine (Vo) A leur date d'entrée, les immobilisations doivent être comptabilisées : A leur coût d'acquisition pour les biens acquis à titre onéreux. Ce coût comprend (entre autre) : - le prix d'achat après déduction des remises, rabais et escomptes de règlement ;

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- tous les coûts directement attribuables (frais de livraison et de manutention initiaux, frais de transport, d'installation, de montage nécessaires à la mise en état d'utilisation des biens, honoraires de professionnels comme les architectes…) ; A leur valeur vénale pour les biens reçus à titre gratuit. (La valeur vénale d'un bien est le prix qui aurait été acquitté dans les conditions normales du marché, c'est-à- dire le prix présumé qu'accepterait d'en donner un éventuel acquéreur) ; A leur coût de production pour les biens produits par l'association. Valeur amortissable Le montant amortissable d'un actif est sa valeur brute (définie ci-dessous), sous déduction de sa valeur résiduelle. La valeur résiduelle Dans le cas général, et bien qu’un investissement ait une durée de vie économique supérieure à sa durée de vie comptable (durée d’amortissement), on retient cette dernière pour l’évaluation du projet. Par contre, à la fin de cette période, le projet est supposé disparaître et la valeur résiduelle de l’immobilisation être nulle (valeur nette comptable). Mais dans certaine situation, il est possible d’attribuer une valeur marchande résiduelle non nulle à ce bien. En fin la valeur résiduelle est le montant (net des coûts de sortie) que l’entreprise obtiendrait de la revente de l'immobilisation à la fin de son utilisation. La valeur résiduelle n'est prise en compte que si elle est significative et déterminée de manière fiable dès l'origine. b) Le plan d'amortissement Le plan d'amortissement d'un actif définit la répartition systématique de sa base amortissable en fonction de son utilisation par le projet. Cette utilisation est déterminable en termes d'unités de temps ou en fonction d'unités d'œuvre. Il existe plusieurs méthodes d’amortissement mais dans le cadre de notre projet, on va se contenter d’appliquer la méthode de l’amortissement linéaire appelée aussi amortissement constant. La méthode linéaire s’utilise souvent si la détermination de la quote-part consommée n’est pas fiable. Un plan d’amortissement se présente sous forme de tableau prévoyant, année par année, la dépréciation d’un bien. Il est conseillé de l’établir pour faciliter la comptabilisation.

La formule pour calculer l’amortissement linéaire est la suivante :

Vo Vr n/12 Amortissement

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VO = valeur d’origine ou coût d’acquisition. Vr = valeur résiduelle (valeur de revente probable au terme de la durée d’utilité) N = la durée d’utilité de l’immobilisation C’est le période durant laquelle on peut s’attendre à des recettes et des dépenses d’exploitation. La durée de vie représente le période de temps pendant laquelle l’équipement est en service. Cette durée estimée joue un rôle déterminant pour juger la valeur d’un projet. Il faut distinguer la durée de vie technique et durée de vie économique. La première est caractérisée par l’usure ; elle se manifeste par une diminution de productivité physique, par l’abaissement de la qualité de production ou par l’accroissement des coûts d’entretien et de réparation. La seconde est toujours inférieur à cette valeur, elle tient compte de la dépréciation qualitative, la désuétude ou de l’obsolescence.

(V O – Vr) = assiette d’amortissement « n » = durée d’utilisation au cours de l’année

En amortissement linéaire, théoriquement on calcule l’amortissement au prorata du nombre de jours, en prenant comme date de départ le premier jour de la mise en service que coïncide généralement avec la date d’acquisition. B. Les tableaux d’amortissements des matériels utilisés par le projet a) Le Frais de développement Valeur d’origine (Vo) : Ar 900 000 Durée d’utilité (N) : 5 ans Amortissement (a) = Vo/N = 900 000/5 = Ar 180 000

Tableau n° XXXIII : Amortissement du frais de développement (en Ariary) Période Valeur d'origine Amortissement Amortissement cumule VCN N+1 900 000,00 180 000,00 180 000,00 720 000,00 N+2 900 000,00 180 000,00 360 000,00 540 000,00 N+3 900 000,00 180 000,00 540 000,00 360 000,00 N+4 900 000,00 180 000,00 720 000,00 180 000,00 N+5 900 000,00 180 000,00 900 000,00 - Source notre propre calcul en novembre 2009

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b) Construction Valeur d’origine (Vo) : Ar 14 000 000 Durée d’utilité (N) : 10 ans Amortissement (a) = Vo/N = 14 000 000/10 = Ar 1 400 000

Tableau n°XXXIV : Amortissement de la construction (en Ariary) période Valeur d'origine amortissement amortissement cumule VCN N+1 14 000 000,00 1 400 000,00 1 400 000,00 12 600 000,00 N+2 14 000 000,00 1 400 000,00 2 800 000,00 11 200 000,00 N+3 14 000 000,00 1 400 000,00 4 200 000,00 9 800 000,00 N+4 14 000 000,00 1 400 000,00 5 600 000,00 8 400 000,00 N+5 14 000 000,00 1 400 000,00 7 000 000,00 7 000 000,00 N+6 14 000 000,00 1 400 000,00 8 400 000,00 5 600 000,00 N+7 14 000 000,00 1 400 000,00 9 800 000,00 4 200 000,00 N+8 14 000 000,00 1 400 000,00 11 200 000,00 2 800 000,00 N+9 14 000 000,00 1 400 000,00 12 600 000,00 1 400 000,00 N+10 14 000 000,00 1 400 000,00 14 000 000,00 - Source notre propre calcul en novembre 2009 c) Aménagement et installation Valeur d’origine (Vo) : Ar 1 280 000,00 Durée d’utilité (N) : 10 ans Amortissement (a) = Vo/N = 1 280 000,00/10 = Ar 128 000,00

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Tableau n°XXXV : Amortissement d’aménagement et installation (en Ariary) amortissement période Valeur d'origine amortissement cumule VCN N+1 1 280 000,00 128 000,00 128 000,00 1 152 000,00 N+2 1 280 000,00 128 000,00 256 000,00 1 024 000,00 N+3 1 280 000,00 128 000,00 384 000,00 896 000,00 N+4 1 280 000,00 128 000,00 512 000,00 768 000,00 N+5 1 280 000,00 128 000,00 640 000,00 640 000,00 N+6 1 280 000,00 128 000,00 768 000,00 512 000,00 N+7 1 280 000,00 128 000,00 896 000,00 384 000,00 N+8 1 280 000,00 128 000,00 1 024 000,00 256 000,00 N+9 1 280 000,00 128 000,00 1 152 000,00 128 000,00 N+10 1 280 000,00 128 000,00 1 280 000,00 - Source notre propre calcul en novembre 2009 d) Matériel et outillage Valeur d’origine (Vo) : Ar 1 034 000,00 Durée d’utilité (N) : 5ans Amortissement (a) = Vo/N =1 034000,00 /10 = Ar 206 800,00

Tableau n°XXXVI : Amortissement de matériel et outillage (en Ariary) amortissement période Valeur d'origine amortissement cumule VCN N+1 1 034 000,00 206 800,00 206 800,00 827 200,00 N+2 1 034 000,00 206 800,00 413 600,00 620 400,00 N+3 1 034 000,00 206 800,00 620 400,00 413 600,00 N+4 1 034 000,00 206 800,00 827 200,00 206 800,00 N+5 1 034 000,00 206 800,00 1 034 000,00 - Source notre propre calcul en novembre 2009 e) Matériel et mobilier de bureau Valeur d’origine (Vo) : Ar 504 000,00 Durée d’utilité (N) : 5 ans Amortissement (a) = Vo/N =504 000,00/5 = Ar 100 800,00

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Tableau n° XXXVII : Amortissement du matériel et mobilier de bureau (en Ariary) amortissement période Valeur d'origine amortissement cumule VCN N+1 504 000,00 100 800,00 100 800,00 403 200,00 N+2 504 000,00 100 800,00 201 600,00 302 400,00 N+3 504 000,00 100 800,00 302 400,00 201 600,00 N+4 504 000,00 100 800,00 403 200,00 100 800,00 N+5 504 000,00 100 800,00 504 000,00 - Source notre propre calcul en novembre 2009

f) Matériel informatique Valeur d’origine (Vo) : Ar 1 200 000,00 Durée d’utilité (N) : 5 ans Amortissement (a) = Vo/N = 1 200 000,00/5 = Ar 240 000,00 Tableau n° XXXVIII : Amortissement du matériel informatique (en Ariary) amortissement période Valeur d'origine amortissement cumule VCN N+1 1 200 000,00 240 000,00 240 000,00 960 000,00 N+2 1 200 000,00 240 000,00 480 000,00 720 000,00 N+3 1 200 000,00 240 000,00 720 000,00 480 000,00 N+4 1 200 000,00 240 000,00 960 000,00 240 000,00 N+5 1 200 000,00 240 000,00 1 200 000,00 - Source notre propre calcul en novembre 2009

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Tableau n°XXXIX : Récapitulation des amortissements des immobilisations (en Ariary)

Rubrique Montant taux N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Immobilisation incorporelle 900 000,00 20% 18000 000, 180 000,00 180 000,00 180 000,00 180 000,00 Frais de développement 900 000,00 20% 180 000,00 0 000,00 18 180 000,00 180 000,00 180 000,00 Immobilisation corporelle 34 018 000,00 2 07500 600, 2 075 600,00 2 075 600,00 2 075 600,00 2 075,00 600 Terrain (ha) 16 000 000,00 0% - - - - - Aménagement et installation 1 280 000,00 10% 00,00 128 0 128 000,00 128 000,00 128 000,00 128 000,00 Construction 14 000 000,00 10% 1 400 000,00 00,00 1 400 0 1 400 000,00 1 400 000,00 1 400 000,00 Matériel et outillage 1 034 000,00 20% 206 800,00 06 800,00 2 206 800,00 206 800,00 206 800,00 Matériel et mobilier de bureau 504 000,00 20% 100 800,00 100 800,00 100 800,00 800,00 100 100 800,00 Matériel informatique 1 200 000,00 20% 240 000,00 40 000,00 2 240 000,00 240 000,00 240 000,00

Total 34 918 000,00 2 255 600,00 2 255 600,00 5 600,00 2 25 2 255 600,00 2 255 600,00 Source notre propre calcul en novembre 2009

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SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION §1- Les charges d’exploitation Les charges sont des diminutions d’avantages économiques au cours de la période sous forme de consommation. Les charges se caractérisent par les dépenses de la société durant son exploitation et les charges calculées (amortissement). A –Les achats consommées a) Achat des jeunes oies Au début de l’exploitation l’entreprise doit acheter des jeunes oies pour assurer la reproduction. Tableau n°XL : Achat des jeunes oies (prix en Ariary) Désignation nombre PU Montant Mâle 80 10000 800000 Femelle 320 10000 3200000 Total 400 4000000 Source notre propre calcul en novembre 2009 b) Achat des produits alimentaire En élevage traditionnel, on ne s’intéresse pas à la provende. Dans la zone d’étude, les paysans préfèrent des riz pour les oisons et des sons et « akofa » pour les oies. Tableau n°XLI : Achat des produits alimentaires (prix en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5

Quantité 320 320 320 320 320 Aliment PU 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 pour oisons

Montant 4 800 000 4 800 000 4 800 000 4 800 000 4 800 000

Quantité 184 288 288 288 288 Aliment PU 82 500 82 500 82 500 82 500 82 500 pour oies

Montant 15 180 000 23 760 000 23 760 000 23 760 000 23 760 000 Total 19 980 000 28 560 000 28 560 000 28 560 000 28 560 000 Source notre propre calcul en novembre 2009

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c) Achats des produits vétérinaires Tableau n° XLII : Achats des produits vétérinaires (en Ariary) Désignations Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Vaccin HB 1 (100 doses) 192.000 192.000 192.000 192.000 192.000

Vaccin la sota (100 doses) 278.400 278.400 278.400 278.400 278.400

Vaccin gumboro (100 doses) 1.190.400 1.190.400 1.190.400 1.190.400 1.190.400 Anti-stress 280.000 280.000 280.000 280.000 280.000 Vitamine 312.000 312.000 312.000 312.000 312.000 Désinfectant (virkons) 451.200 451.200 451.200 451.200 451.200

TOTAL 2.712.000 2.712.000 2.712.000 2.712.000 2.712.000 Source notre propre calcul en novembre 2009 d) Achat des emballages Lors de la vente, les oies sont groupées dans un emballage appelé localement « garaba ». Un garaba peut contenir 20 oies. Tableau n° XLIII : Achat des emballages (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Quantité 92 144 144 144 144 PU 7 000 7 000 7 000 7 000 7 000 Montant 644 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 Source notre propre calcul en novembre 2009 e) Matières consommables Ce sont des charges qui sont nécessaires pour le fonctionnement de l’entreprise. Il existe des variétés de charges consommables à savoir, le papier à RAM, les stylos, les CD, les outils de bureau …

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Tableau n°XLIV : Achat consommables(en Ariary) Achat de fourniture de bureau N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 chemise dossier 3 000 3 000 3 000 3 000 3 000 Rame de papier 80 000 80 000 80 000 80 000 80 000 Classeurs 100 000 100 000 100 000 100000 100 000 Agrafeuse et désagrafeuse 23 000 23 000 23 000 23 000 23 000 Tampon 30 000 30 000 30 000 30 000 30 000 Flash 200 000 200 000 200 000 200000 200 000 Stylo et Marker 26 000 26 000 26 000 26 000 26 000 Autres 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 TOTAL 502 000 502 000 502 000 502000 502000 Source notre propre calcul en novembre 2009 f) Eau et électricité Le lieu d’implantation de notre projet bénéficie de l’eau et de l’électricité de la JIRAMA .Les charges relatives à l’eau et l’électricité sont estimées à 240 000Ar pour chaque année. B. Les charges externes a) Publicité Les coûts de publicité pour les deux premières années sont estimés à 200 000 Ar. Les coûts sont très importants par rapport aux autres années à venir car la mise en place du projet nécessite une grande compagne publicitaire. b) Poste Télécommunication Ce sont des charges pour achat de crédits téléphoniques ou bien de carte de recharge. Les charges correspondant à la communication téléphonique sont évaluées à 250 000 Ar pour la première année. Les charges vont augmenter d’une année à l’autre. c) Entretien et réparation Ce sont des charges pour l’entretien et la réparation des matériels et équipements ainsi qu’à la construction. Les coûts des réparations s’élèvent à Ar 200 000 pour chaque année d’exploitation. C. Les impôts et taxes Toutes les sociétés formelles sont soumises à des taxes et impôts. Pour la première année d’exploitation, les impôts et taxes sont estimés à Ar 920 000 et pour Les autres années

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d’exploitation, les charges s’élèvent à Ar 1 440 000. Nous avons estimé les impôts et taxes pour la cinquième année à Ar 840.000. D. Les imprévus Ce sont les autres charges à l’exploitation de notre projet. Il se peut que toutes les charges citées ci-dessus doivent insuffisantes, et c’est pour cela qu’on introduit les imprévus qui s’élèvent à Ar 500.000 pour les deux premières années d’exploitation. E. Les charges du personnel Les charges du personnel sont égales à la somme des salaires annuels et des charges sociales patronales. Ces charges sociales sont caractérisées par le CNaPS et l’OMSI. Ces charges permettent de financer le versement d’allocation qui remplace, pour une durée déterminée, le revenu du travail. a) Le salaire mensuel du personnel Tableau°XLV : Salaire mensuel du personnel en Ariary Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Gérant 300 000,00 300 000,00 330 000,00 330 000,00 330 000,00 Secrétaire comptable 200 000,00 200 000,00 220 000,00 220 000,00 220 000,00

Eleveur 80 000,00 80 000,00 88 000,00 88 000,00 88 000,00 Vendeur 100 000,00 100 000,00 110 000,00 110 000,00 110 000,00 Gardien 70 000,00 70 000,00 77 000,00 77 000,00 77 000,00 Total 780 000,00 780 000,00 858 000,00 858 000,00 858 000,00 Source notre propre calcul en novembre 2009

Pour la première année, et la deuxième année les salaires mensuels restent constants. A partir de la troisième année, la société envisage une augmentation de 10% charges annuelles du personnel.

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b) Les charges du personnel Tableau n° XLVI : Charges du personnel (en Ariary) Rubrique Effectif N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Gérant 1 3 600 000,00 3 600 000,00 3960000 3 960 000,00 3960000 Secrétaire comptable 1 2 400 000,00 2 400 000,00 2640000 2 640 000,00 2640000 Eleveur 3 2 880 000,00 2 880 000,00 3168000 3 168 000,00 3168000 Vendeur 2 2 400 000,00 2 400 000,00 2640000 2 640 000,00 2640000 Gardien 1 840 000,00 840 000,00 924000 924 000,00 924000 Total 8 12120000 12120000 13332000 13332000 13332000 Source notre propre calcul en novembre 2009 c) Les charges sociales Tableau n°XLVII : Charge sociales (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Salaires de personnel 12 120 000,00 12 120 000,00 13 332 000,00 13 332 000,00 13 332 000,00 CNaPS Charges (13%) 1 575 600,00 1 575 600,00 1 733 160,00 1 733 160,00 1 733 160,00 sociales OMSI (5,5%) 666 600,00 666 600,00 733 260,00 733 260,00 733 260,00 Total des charges patronales 2 242 200,00 2 242 200,00 2 466 420,00 2 466 420,00 2 466 420,00 Charges de personnel 14 362 200,00 14 362 200,00 15 798 420,00 15 798 420,00 15 798 420,00 Source notre propre calcul en novembre 2009

En général, les charges sociales sont à la charge de la société, c’est pourquoi nous appelons les charges patronales. La CNaPS représente 13% des salaires et l’OMSI 5,5%, au total, ses charges équivalentes à 18,5% des salaires. Nous allons récapituler dans le tableau ci-après l’ensemble des différentes charges d’exploitation au cours des cinq années.

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Tableau n°XLVIII: Récapitulation des charges d’exploitation au cours des cinq années (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Achats consommées Achats des oies 4000 000,00 - - - - Achats des produits alimentaires 19980 000,00 28 560 000,00 28560 000,00 28560 000,00 28 560 000,00 Achats des produits vétérinaires 2 712 000 2.712.000 2.712.000 2.712.000 2.712.000 Achat d'emballage 644 000,00 1008 000,00 1008 000,00 1 008 000,00 1 008 000,00 Achat des fournitures de bureau 502 000,00 502 000,00 502 000,00 502 000,00 502 000,00 Eau et électricité 240 000,00 240 000,00 240 000,00 240 000,00 240000,00 Sous Total I 28 078 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 Charges externes Entretient et réparation 200 000,00 200 000,00 200 000,00 200 000,00 200 000,00 Frais postaux et TELMA 250 000,00 250 000,00 250 000,00 250 000,00 200 000,00 Publicité 200 000,00 200 000,00 100 000,00 100 000,00 100 000,00 Sous Total II 650 000,00 650 000,00 550 000,00 550 000,00 500 000,00 Les impôts et taxes 920 000,00 1 440 000,00 1440 000,00 1440 000,00 1 440 000,00 Les charges du personnel 14 362 200,00 14 362 200,00 15 798 420,00 15 798 420,00 15 798 420,00 Dotations aux amortissements 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 456 Charges financières 2 281 800,00 1 825 440,00 1 369 080,00 912 720,00 360,00 Imprévu 500 000,00 500 000,00 500 000,00 500 000,00 500 000,00 Total 49 047 600,00 51 343 240,00 52 223 100,00 51 766 740,00 51 260 380,00 Source notre propre calcul en novembre 2009

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§2 Compte des produits A. Le chiffre d’affaires Les produits sont des accroissements d’avantages économiques sous forme de recettes au cours de l’exercice. La vente effectuée annuellement pour chaque activité représente les chiffres d’affaires pour la société. Les chiffres d’affaires prévisionnels pour les cinq années sont représentés par le tableau ci-dessous. Tableau n° XLIX : Prévision de vente (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Quantité 1 840 2 880 2 880 2 880 2 880 Oies PU 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 Montant 46 000 000 72 000 000 72 000 000 72 000 000 72 000 000 Quantité 8 400 16 400 16 400 16 400 16 400 œufs PU 300 300 300 300 300 Montant 2 520 000 4 920 000 4 920 000 4 920 000 4 920 000 Chiffre d'affaire 48 520 000 76 920 000 76 920 000 76 920 000 76 920 000 Source notre propre calcul en novembre 2009 B. La production stockée Elles constituée par les stockages des jeunes oies non vendues au 31/12 de chaque de année. Tableau n° L : Production stockée (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5

Qté - 1 600 1 600 1 600 1 600 Stock initial des oies PU 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 Mon tant - 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000

Qté 1 600 1 600 1 600 1 600 1 600

Stock final PU 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000 des oies

Mon tant 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000 16 000 000 Production stockée 16 000 000 - - - - Source notre propre calcul en novembre 2009

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SECTION III : STRUCTURE DE FINANCEMENT Dans cette section, on a analyse le mode de financement du projet, c’est à dire, par les apports des associées et de l’emprunt. §1 Financement avant l’exploitation Le projet a besoin de ressource pour financer ses emplois. Les ressources de fond apporter par les associées ne suffit pas pour financer le projet, donc, elles doivent le compléter par des emprunts auprès des établissements de crédit. Voici le tableau de financement avant l’exploitation : Tableau n° LI: Financement avant l’exploitation (en Ariary) Apport Rubrique Montant en nature en numéraire Emprunt Immobilisation incorporelle 900 000 - 900 000 - Frais de développement 900 000 900 000 Immobilisation corporelle 34 018 000 16 000 000 6 609 000 11 409 000 Terrain (ha) 16 000 000 16 000 000 Aménagement et installation 1 280 000 1 280 000 Construction 14 000 000 4 200 000 9 800 000 Matériel et outillage 1 034 000 517 000 517 000 Matériel et mobilier de bureau 504 000 252 000 252 000 Matériel informatique 1 200 000 360 000 840 000 FRI 17 013 100 17 013 100 Total 51 931 100 16 000 000 24 522 100 11 409 000 Source notre propre calcul en novembre 2009

Il existe deux sortes de financement : - le financement interne ; - le financement externe. §2- Le financement interne On distingue deux types de financement interne. A. Le capital social C’est la valeur créée sous l’engagement de chaque associé à maintenir à la disposition de la société pendant sa durée. Le montant des ressources propres est évalué à Ar 40 522 100,00.

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Dont : Apport en nature : Ar 16 000 000 Apport en numéraire : Ar 24 522 100 B. Le fonds de roulement initial Pour démarrer l'activité du centre, le Fond de Roulement Initial devrait être nécessaire tant que le centre ne puisse pas couvrir immédiatement toutes les charges occasionnées qui sont réparties comme suivants: Tableau n°LII: Fonds de roulement initial (en Ariary) Rubrique Montant Achats des oies 4 000 000 Achats des produits alimentaires 3 300 000 Achats des produits vétérinaires 1 356 000 Achat d'emballage 40 000 Achat des fournitures de bureau 251 000 Entretient et réparation 100 000 Frais postaux et TELMA 125 000 Publicité 100 000 Les impôts et taxes 460 000 Les charges du personnel 7 181 100 FRI 17 013 100 Source notre propre calcul en novembre 2009 C. L’auto financement C’est un moyen de financement créé par l’entreprise elle-même, sans recourir à des tiers. Il n’entraîne donc pas de charges financières. a) La capacité d’autofinancement (CAF) L’entreprise doit générer des ressources au cours d’un exercice pour faire face au remboursement d’emprunt, au renouvellement des immobilisations, la CAF représente les montants des sommes dégagées par l’exploitation et qui restent disponibles à la fin de l’exercice. C’est le surplus des trésoreries dégagées par l’activité, c’est-à-dire la différence entre les produits encaissés ou encaissables et les charges décaissées. Les ressources internes secrétées par l’entreprise ne sont autres que la capacité d’autofinancement. la CAF en tant que surplus dégagé par l’activité de l’entreprise est très intéressante à analyser dans son évolution sur plusieurs années car c’est elle qui, bien que non lié à la trésorerie pour un exercice donné.

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b) Mode de calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) La CAF se calcul à partir des soldes intermédiaires de gestion selon les deux méthodes ci-après : • méthode soustractive : à partir de l’excédent brut d’exploitation ; • méthode additive : à partir du résultat net. METHODE SOUSTRACTIVE Excédent brut d’exploitation +transfert de charges d’exploitation +autres produits d’exploitation +produits financiers -charges financières + ou- produits (hors produits de session d’actif) -charges exceptionnelles (hors valeur nette comptable d’actifs cédés) - impôt exigible sur le résultat = CAF Tableau n° LIII : Calcul de la CAF par méthode soustractive (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 IV EBE 20 509 800,00 30 157 800,00 28 821 580,00 28 821 580,00 28 871 580,00 Autres charges opérationnelles 500 000,00 500 000,00 500 000,00 500 000,00 500 000,00 Charges financières 2 281 800,00 1 825 440,00 1 369 080,00 912 720,00 456 360,00 Impôts sur le résultat 3 713 376,00 6 138 422,40 5 927 256,00 6 036 782,40 6 158 308,80 CAF 14 014 624,00 21 693 937,60 21 025 244,00 21 372 077,60 21 756 911,20 Source notre propre calcul en novembre 2009

METHODE ADDITIVE Résultat net +dotation aux amortissements sur provisions + Valeur comptable nette d’éléments d’actifs cédés -reprise sur provisions - produits de cession d’éléments d’actifs cédés -subvention d’investissement enregistrée au résultat = CAF

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Tableau n° LIV : calcul de la CAF par méthode additive (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Résultat Net 11 759 024,00 19 438 337,60 18 769 644,00 19 116 477,60 19 501 311,20 Dotation aux amortissements 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 CAF 14 014 624,00 21 693 937,60 21 025 244,00 21 372 077,60 21 756 911,20 Source notre propre calcul en novembre 2009 § 3- Le financement externe Il s’agit de financement par emprunt auprès des organismes financiers. Cet emprunt est à long terme et engendre des charges financières ou intérêts, l’emprunt pour la création de ce projet s’élève à Ar 11 409 000. Il est possible d’assurer le financement par le moyen de financement interne. Mais pour démarrer le projet, le recours auprès des organismes financiers est nécessaire à cause de l’insuffisance de moyens financiers dont disposent par les associés. A- Le choix de l’organisme Des variétés d’organismes financiers ou bancaires peuvent financer notre projet. Apres la discussion et l’entretien avec les responsables des organismes bancaires, nous avons opté la BOA pour sa facilité d’octroi de crédit, ainsi que le taux qu’il applique par rapport aux autres banques qui est moins cher. B- Les conditions d’emprunts Elles sont caractérisées par les conditions suivantes : - Emprunt à long et moyen terme - Durée de remboursement : 5ans - Différé de remboursement : 1an - Taux d’intérêt : 20% - Modalité de remboursement : amortissement constant

é - Intérêt : montant de capital restant x i, avec i = t/100 - Total à verser : amortissement + intérêt Le tableau suivant récapitule le plan de remboursement de l’emprunt

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Tableau n°LV : Plan de remboursement de l’emprunt (en Ariary) Année Capital début Capital fin du période amortissement Intérêt (20%) Annuité période N+1 11 409 000,00 2 281 800,00 2 281 800,00 4 563 600,00 9 127 200,00 N+2 9 127 200,00 2 281 800,00 1 825 440,00 4 107 240,00 6 845 400,00 N+3 6 845 400,00 2 281 800,00 1 369 080,00 3 650 880,00 4 563 600,00 N+4 4 563 600,00 2 281 800,00 912 720,00 3 194 520,00 2 281 800,00 N+5 2 281 800,00 2 281 800,00 456 360,00 2 738 160,00 - Source : notre propre calcul en novembre 2009

D’après le tableau, sur la période de 5 ans, ces conditions se traduisent par :  Ar 2 281 800 d’emprunt à rembourser  Ar 456 360 d’intérêt à payer

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CHAPITRE II : ETUDE DE LA RENTABILITE ET DE FAISABILITE DU PROJET

SECTION I : LA RENTABILITE DU PROJET Le but précis de l’entreprise est de faire des bénéfices quel que soient leurs utilisations ultérieures : dividende, placement pour objectif économique ou social. La rentabilité est surtout l’augmentation des ressources internes pour financer ses investissements ou améliorer le Fond de roulement. §1-Le compte de résultat C’est un document financier de synthèse où sont virés les soldes des comptes de charges et les produits à la fin d’un exercice comptable. Il nous permet d’évaluer la perte ou le bénéfice net d’un exercice ainsi que la performance de l’entreprise. Selon le PCG 2005, deux modèles de compte de résultat sont prévus : la présentation par nature et la présentation par fonction. A. La présentation par nature Dans cette présentation, la structure des charges et des produits a été aménagée pour permettre de calculer des résultats partiels. Le résultat bénéficiaire ou déficitaire s’obtient par l’addition de ces résultats partiels. Cette présentation plus riche en information que la présentation par fonction, offre à la fois l’avantage du rattachement des produits et des charges aux fonctions de l’entreprise : produits et charges opérationnels, financiers, extraordinaire et le dégagement de soldes de gestion caractéristiques du résultat comptable. Le résultat global de l’exercice ou résultat courant avant impôts fait l’objet d’une double décomposition en : résultat opérationnel de celui de l’activité industrielle et commerciale, résultat financier qui est lié aux opérations financières, ainsi qu’en résultat extraordinaire qui tient compte de l’incidence des événements exceptionnels sur l’opération de gestion et en capital et permet de passer au bénéfice avant impôts. Le bénéfice net repris au bilan est le résultat avant répartition. B. La détermination du résultat prévisionnel Pour déterminer le résultat obtenu par notre groupement annuellement, nous adoptons la présentation par nature.

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Tableau n° LVI : Résultat prévisionnel (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Chiffres d'affaires 48 520 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 Production stockée 16 000 000,00 - - - - I Production de l'exercice 64 520 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 Achats consommées 28 078 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 Charges externes 650 000,00 650 000,00 550 000,00 550 000,00 500 000,00 II Consommation de l'exercice 28 728 000,00 30 960 000,00 30 860 000,00 30 860 000,00 30 810 000,00 III VAB (I-II) 35 792 000,00 45 960 000,00 46 060 000,00 46 060 000,00 46 110 000,00 Les impôts et taxes 920 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 Les charges du personnel 14 362 200,00 14 362 200,00 15 798 420,00 15 798 420,00 15 798 420,00 IV EBE 20 509 800,00 30 157 800,00 28 821 580,00 28 821 580,00 28 871 580,00 Autres charges opérationnelles 500 000,00 500 000,00 500 000,00 500 000,00 500 000,00 Dotations aux amortissements 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 V Résultat opérationnel 17 754 200,00 27 402 200,00 26 065 980,00 26 065 980,00 26 115 980,00 Produits financiers Charges financières 2 281 800,00 1 825 440,00 1 369 080,00 912 720,00 456 360,00 VI Résultat financier - 2 281 800,00 - 1 825 440,00 - 1 369 080,00 - 912 720,00 - 456 360,00 VII Résultat avant impôts (V+VI) 15 472 400,00 25 576 760,00 24 696 900,00 25 153 260,00 25 659 620,00 Impôts sur le résultat - 3 713 376,00 - 6 138 422,40 - 5 927 256,00 - 6 036 782,40 - 6 158 308,80 VIII Résultat Net 11 759 024,00 19 438 337,60 18 769 644,00 19 116 477,60 19 501 311,20 Source : notre propre calcul en novembre 2009

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Le compte des résultats prévisionnels par nature permet de dégager la valeur ajoutée générée par l’entreprise. Il a bien une valeur ajoutée positive qui va contribuer au PIB de notre pays. §2- Le seuil de rentabilité A. Définition Le seuil de rentabilité ou chiffre d’affaire critique, représente le chiffre d’affaire minimum à partir duquel l’exploitation est rentable. C’est-à-dire le chiffre d’affaire qu’il faut réaliser pour que l’activité ne se solde en fin de période ni par un bénéfice, ni par une perte. Donc la marge sur coût variable est égale aux charges fixes. B. L’utilité du seuil de rentabilité L’analyse du seuil de rentabilité peut aider le responsable à formuler certaines décisions :  la détermination du niveau de production pour obtenir un profil;  l’établissement d’une stratégie visant à augmenter le bénéfice par compression des coûts fixes; diminution des frais variables, augmentations du prix de vente etc.… C. Le calcul du seuil de rentabilité Le point mort appelé encore le seuil de rentabilité est le niveau d’activité d’une entreprise au bout duquel l’entreprise ne réalise ni profit, ni déficit, d’où le résultat est nul. A ce moment là, le chiffre d’affaire couvre les charges fixes et variables. Pour pouvoir donner la formule générale ; nous procédons à la séparation des coûts ou des charges. On distingue deux catégories des coûts : les charges fixes ou C.F ; les charges variables ou C.V. « Les charges de structure appelées « coûts fixes » sont constituées par les dépenses indépendantes du volume d’activité réalisée, et les coûts variables sont représentés par des dépenses liées étroitement au volume de l’activité, aux quantités vendues »1.

1 Depallens GEORGES ; JOBARD Jean, Administration des entreprises, 9 è édition, 1986 P : 564

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Tableau n° LVII : Récapitulation des charges fixes (montant en ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Achat des fournitures de bureau 502 000,00 502 000,00 502 000,00 502 000,00 502 000,00 Eau et électricité 240 000,00 240 000,00 240 000,00 240 000,00 240 000,00 Entretient et réparation 200 000,00 200 000,00 200 000,00 200 000,00 200 000,00 Frais postaux et TELMA 250 000,00 250 000,00 250 000,00 250 000,00 200 000,00 Publicité 200 000,00 200 000,00 100 000,00 100 000,00 100 000,00 Les impôts et taxes 920 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 Les charges du personnel 14 362 200,00 14 362 200,00 15 798 420,00 15 798 420,00 15 798 420,00 Dotations aux amortissements 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 Charges financières 2 281 800,00 1 825 440,00 1 369 080,00 912 720,00 456 360,00 Imprévu 500 000,00 500 000,00 500 000,00 500 000,00 500 000,00 Impôt sur le résultat 3 713 376,00 6 138 422,40 5 927 256,00 6 036 782,40 6 158 308,80 Total 25 424 976,00 27 913 662,40 28 582 356,00 28 235 522,40 27 850 688,80 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

Tableau n°LVIII : Récapitulation des charges variables (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Achats des oies 4000 000 - - - - Achats des produits alimentaires 19 980 000 28 560 000 28 560 000 28 560 000 28 560 000 Achats des produits vétérinaires 2 712 000 2.712.000 2.712.000 2.712.000 2.712.000 Achat d'emballage 644 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 1 008 000 Total 27 336 000 29 568 000 29 568 000 29 568 000 29 568 000 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

Formule et mode de calcul du seuil de rentabilité SR : le seuil de rentabilité CV : les charges variables CF : les charges fixes CA : le chiffre d’affaire M/CV : la marge sur coût variable R : le résultat = CA – (CV + CF) = (CA – CV) – CF

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R = M/CV – CF Avec M/CV = CA – CV

CA × CF Nous avons la formule : SR = M/CV

Tableau n° LIX : Calcul du seuil de rentabilité Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Chiffres d'affaires 48 520 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 Coût variable 11 336 000,00 29 568 000,00 29 568 000,00 29 568 000,00 29 568 000,00 Marge sur coût variable 37 184 000,00 47 352 000,00 47 352 000,00 47 352 000,00 47 352 000,00 Coût fixe 25 424 976,00 27 913 662,40 28 582 356,00 28 235 522,40 27 850 688,80 Résultat 11 759 024,00 19 438 337,60 18 769 644,00 19 116 477,60 19 501 311,20 Seuil de rentabilité 33 176 092,82 45 343 785,09 46 430 030,91 45 866 624,07 45 241 488,90 Source : notre propre calcul en novembre 2009

Nous avons vu que le seuil de rentabilité est 33 176 092de (par rapport au chiffre d’affaire) dès la première année d’activité. Il diminue en 2 ème Année d’exercice et ne sèche d’augmenter en 5 ème année. Ces taux sont largement inférieurs au C .A. Donc, cela nous permet aussi de dire que l’activité est rentable, car à partir de ces taux l’entreprise réalisera des bénéfices.

SECTION II : ÉTUDE DU BILAN §1- Définition Le bilan est un document obligatoire établi sous forme d’un tableau qui résume la situation patrimoniale de l’entreprise à une date bien déterminée. Dans l’actif présent le bien et le droit qui sont la propriété de l’entreprise c’est-à-dire les emplois qui ont été faites des ressources. Il regroupe : • l’actif non courant ; • et l’actif courant. Le passif représente la source et le montant de fonds qui sont à la disposition de l’entreprise. Il se repartit en :

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- Capitaux propres ; - Passif non courant ; - Passif courant. A. L’actif du bilan Les actifs représentent les ressources contrôlées par l’entité du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages économiques dans un futur immédiat (<12 mois) ou lointain, durable (>12 mois). B. Le passif du bilan Les passifs constituent des obligations actuelles de l’entité résultant d’événements passées dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de ressources. C. Les capitaux propres Les capitaux propres appelés également actifs nets ou fonds propres ou capital financier correspondent à l’intérêt résiduel dans les actifs après déduction des passifs d’une entreprise. §2- Le bilan d’ouverture Le bilan d'ouverture montre la situation patrimoniale de l'entreprise (ou bien l’état récapitulatif des actifs, des passifs et capitaux propres de l’entité) avant de commencement de l’exercice comptables.

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Tableau n° LX : Bilan d’ouverture (en Ariary) PASSIF ET CAPITAUX ACTIF Brute Amortissement Net PROPRES Actif non courant Capitaux propres Immobilisation incorporelle 900 000,00 - 900 000,00 Capital 40 522 100,00 Frais de développement 900 000,00 - 900 000,00 Immobilisation corporelle 34 018 000,00 - 34 018 000,00 Réserves

Terrain (ha) 16000000 16 000 000,00 Aménagement et installation 1280000 1 280 000,00 Résultat Construction 14000000 14 000 000,00 Matériel et outillage 1034000 1 034 000,00 Total Capitaux propres 40 522 100,00 Matériel et mobilier de bureau 504000 504 000,00

Matériel informatique 1200000 1 200 000,00 Passif non courant Total actif non courant 34 918 000,00 3418 000,00

Actif courant - Dettes financières 11 409 000,00 Stocks des oies - - Trésorerie 17 013 100,00 17 013 100,00

Total actif courant 17 013 100,00 17 013 100,00

Total 51 931 100,00 51 931 100,00 Total 51 931 100,00 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

D’après le bilan d’ouverture le cout nécessaire pour la mise en place de ce projet s’élève à 51 931 100 Ariary. Les apports sont de 40 522 100 Ariary et le reste sera couvert par de l’emprunt qui s’élève à 11 409 000 Ariary.

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§3- les bilans prévisionnels Tableau n° LXI : bilan de la première année (en Ariary) 1

ACTIF BRUTE AMORTISSEMENT NET PASSIF ET CAPITAUX PROPRES

Actif non courant Capitaux propres

Immobilisation incorporelle 900 000,00 180 000,00 720 000,00 Capital 40 522 100,00

Frais de développement 900 000,00 180 000,00 720 000,00

Immobilisation corporelle 34 018 000,00 2 075 600,00 31 942 400,00 Réserves

Terrain (ha) 16 000 000,00 - 16 000 000,00

Aménagement et installation 1 280 000,00 128 000,00 1 152 000,00 Résultat 11 759 024,00

Construction 14 000 000,00 1 400 000,00 12 600 000,00

Matériel et outillage 1 034 000,00 206 800,00 827 200,00 Total Capitaux propres 52 281 124,00

Matériel et mobilier de bureau 504 000,00 100 800,00 403 200,00 Passif non courant

Matériel informatique 1 200 000,00 240 000,00 960 000,00

Total actif non courant 34 918 000,00 2 255 600,00 32 662 400,00 Dettes financières 9 127 200,00

Actif courant -

Stocks des oies 16 000 000,00 16 000 000,00

Trésorerie 12 745 924,00 12 745 924,00

Total actif courant 28 745 924,00 28 745 924,00

Total 63 663 924,00 2 255 600,00 61 408 324,00 Total 61 408 324,00 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

1 Voir commentaire page 97.

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Tableau n° LXII : Bilan de la deuxième année (en Ariary) 1 CTIF Brute amortissement Net PASSIF ET CAPITAUX PROPRES Actif non courant Capitaux propres Immobilisation incorporelle 900 000,00 360 000,00 540 000,00 Capital 40 522 100,00 Frais de développement 900 000,00 360 000,00 540 000,00 Immobilisation corporelle 34 018 000,00 4 151 200,00 29 866 800,00 Réserves 7 759 024,00 Terrain (ha) 16 000 000,00 - 16 000 000,00 Aménagement et installation 1 280 000,00 256 000,00 1 024 000,00 Résultat 19 438 337,60 Construction 14 000 000,00 2 800 000,00 11 200 000,00 Matériel et outillage 1 034 000,00 413 600,00 620 400,00 Total Capitaux propres 67 719 461,60 Matériel et mobilier de bureau 504 000,00 201 600,00 302 400,00 Passif non courant Matériel informatique 1 200 000,00 480 000,00 720 000,00 Total actif non courant 34 918 000,00 4 511 200,00 30 406 800,00 Dettes financières 6 845 400,00 Actif courant - Stocks des oies 16 000 000,00 16 000 000,00 Trésorerie 28 158 061,60 28 158 061,60 Total actif courant 44 158 061,60 44 158 061,60 Total 79 076 061,60 4 511 200,00 74 564 861,60 Total 74 564 861,60 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

1 Voir commentaire page 97.

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Tableau n° LXIII : Bilan de la troisième année (en Ariary) 1 PASSIF ET CAPITAUX ACTIF Brute amortissement Net PROPRES Actif non courant Capitaux propres Immobilisation incorporelle 900 000,00 540 000,00 360 000,00 Capital 40 522 100,00 Frais de développement 900 000,00 540 000,00 360 000,00 Immobilisation 27 791 corporelle 34 018 000,00 6 226 800,00 200,00 Réserves 23 197 361,60 16 000 Terrain (ha) 16 000 000,00 - 000,00 Aménagement et installation 1 280 000,00 384 000,00 896 000,00 Résultat 18 769 644,00 Construction 14 000 000,00 4 200 000,00 9 800 000,00 Matériel et outillage 1 034 000,00 620 400,00 413 600,00 Total Capitaux propres 82 489 105,60 Matériel et mobilier de bureau 504 000,00 302 400,00 201 600,00 Passif non courant Matériel informatique 1 200 000,00 720 000,00 480 000,00 Total actif non 28 151 courant 34 918 000,00 6 766 800,00 200,00 Dettes financières 4 563 600,00 Actif courant - 16 000 Stocks des oies 16 000 000,00 000,00 42 901 Trésorerie 42 901 505,60 505,60 58 901 Total actif courant 58 901 505,60 505,60 87 052 Total 93 819 505,60 6 766 800,00 705,60 Total 87 052 705,60 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

1 Voir commentaire page 97.

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Tableau n° LXIV : Bilan de la quatrième année (en Ariary) 1 ACTIF Brute amortissement Net PASSIF ET CAPITAUX PROPRES Actif non courant Capitaux propres Immobilisation incorporelle 900 000,00 720 000,00 180 000,00 Capital 40 522 100,00 Frais de développement 900 000,00 720 000,00 180 000,00 Immobilisation corporelle 34 018 000,00 8 302 400,00 25 715 600,00 Réserves 37 967 005,60 Terrain (ha) 16 000 000,00 - 16 000 000,00 Aménagement et installation 1 280 000,00 512 000,00 768 000,00 Résultat 19 116 477,60 Construction 14 000 000,00 5 600 000,00 8 400 000,00 Matériel et outillage 1 034 000,00 827 200,00 206 800,00 Total Capitaux propres 97 605 583,20 Matériel et mobilier de bureau 504 000,00 403 200,00 100 800,00 Passif non courant Matériel informatique 1 200 000,00 960 000,00 240 000,00 Total actif non courant 34 918 000,00 9 022 400,00 25 895 600,00 Dettes financières 2 281 800,00 Actif courant - Stocks des oies 16 000 000,00 16 000 000,00 Tresorerie 57 991 783,20 57 991 783,20 Total actif courant 73 991 783,20 73 991 783,20 Total 108 909 783,20 9 022 400,00 99 887 383,20 Total 99 887 383,20 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

1 Voir commentaire page 97.

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Tableau n° LXV : Bilan de la cinquième année (en Ariary) PASSIF ET ACTIF Brute amortissement Net CAPITAUX PROPRES Actif non courant Capitaux propres Immobilisation incorporelle 900 000,00 900 000,00 - Capital 40 522 100,00 Frais de développement 900 000,00 900 000,00 - Immobilisation corporelle 34 018 000,00 10 378 000,00 23 640 000,00 Réserves 53 083 483,20 Terrain (ha) 16 000 000,00 - 16 000 000,00 Aménagement et installation 1 280 000,00 640 000,00 640 000,00 Résultat 19 501 311,20 Construction 14 000 000,00 7 000 000,00 7 000 000,00 Matériel et outillage 1 034 000,00 1 034 000,00 - Total Capitaux propres 113 106 894,40 Matériel et mobilier de bureau 504 000,00 504 000,00 - Passif non courant Matériel informatique 1 200 000,00 1 200 000,00 - Total actif non courant 34 918 000,00 11 278 000,00 23 640 000,00 Dettes financières - Actif courant - Stocks des oies 16 000 000,00 16 000 000,00 Trésorerie 73 466 894,40 73 466 894,40 Total actif courant 89 466 894,40 89 466 894,40 Total 124 384 894,40 11 278 000,00 113 106 894,40 Total 113 106 894,40 Source : notre propre calcul en novembre 2009

D’après ces tableaux, les bilans prévisionnels encaissent toujours un résultat positif, ce qui signifie que le projet est rentable. La disponibilité figurant aux bilans résulte du solde de trésorerie à la fin de chaque période, et indique aussi que la firme peut rembourser le reste de la somme empruntée, mais a aussi le choix d’améliorer de la vie de l’entreprise.

SECTION III : LES TABLEAUX DE FLUX DE TRÉSORERIES La trésorerie se définit comme l’ensemble des actifs transformables en liquidité pour le règlement des dettes. Le concept de trésorerie correspond à la nécessité d’éviter les cessations de paiement pouvant conduire à la liquidation des besoins aux règlements judiciaires. Le plan de trésorerie est donc un document permettant de connaître le niveau de capacité de remboursement de la société. La trésorerie est déterminée par les flux des encaissements et des décaissements relevant l’opération à court, à long et à moyen terme.

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Les encaissements sont constitués par les apports en numéraires et les produits des ventes, tandis que les décaissements seront représentés par les remboursements des emprunts, des intérêts, des achats, des investissements et des différentes charges à payer. Nous allons présenter dans le tableau ci-après les plans de trésorerie pour les cinq années d’exercice selon le PCG 2005. Tableau n° LXVI : Tableaux de flux de trésoreries (en Ariary) Nous allons présenter dans le tableau ci-après les plans de trésorerie pour les cinq années d’exercice selon le PCG 2005.

Méthode directe N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Encaissement reçus des clients 48 520 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 Sommes versés aux fournisseurs et au personnel 43 590 200,00 45 822 200,00 47 158 420,00 47 158 420,00 47 108 420,00 Intérêts et autres frais financiers payés 2 281 800,00 1 825 440,00 1 369 080,00 912 720,00 456 360,00 Impôts payés 920 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 1 440 000,00 Impôts sur les résultats payés 3 713 376,00 6 138 422,40 5 927 256,00 6 036 782,40 6 158 308,80 Flux de trésorerie liée aux activités opérationnelles (A) - 1 985 376,00 21 693 937,60 21 025 244,00 21 372 077,60 21 756 911,20 Décaissement sur acquisition d'immobilisation corporelle ou incorporelle - 35 931 100,00 - Flux de trésorerie lié aux activités

d'investissement (B) - 35 931 100,00 - - - - Augmentation de capital en numéraire 24 522 100,00 - Emission d'emprunt à long terme 11 409 000,00 - Remboursement d'emprunt - 2 281 800,00 - 2 281 800,00 - 2 281 800,00 - 2 281 800,00 - 2 281 800,00 Dividendes versées -4 000 000,00 - 4 000 000,00 - 4 000 000,00 - 4 000 000,00 Flux de trésorerie liés aux activités de financement 33 649 300,00 - 6 281 800,00 - 6 281 800,00 - 6 281 800,00 - 6 281 800,00 Variation de trésorerie - 4 267 176,00 15 412 137,60 14 743 444,00 15 090 277,60 15 475 111,20

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de la période (A+B+C) Trésorerie en début d'exercice 17 013 100,00 12 745 924,00 28 158 061,60 42 901 505,60 57 991 783,20 Trésorerie à la clôture de l'exercice 12 745 924,00 28 158 061,60 42 901 505,60 57 991 783,20 73 466 894,40 Source notre propre calcul en novembre 2009

La variation de trésorerie d’une période située entre deux années successives est positive, ce qui dénote une exploitation saine et rentable.

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CHAPITRE III : ÉVALUATION DU PROJET Le choix d’investissement c’est-à-dire le maintien ou le rejet d’un projet ne se fonde uniquement pas sur le critère financier, mais aussi sur la contribution dudit projet sur l’intérêt de la nation. La participation au développement national est un devoir pour tout citoyen. Le groupement détenteur du projet se doit d’équilibrer les emplois crées et les revenus distribués afin de lutter contre la pauvreté et participer à la formation de la richesse nationale (PIB).

SECTION I- LES CRITÈRES D’ÉVALUATION Ces critères sont aux nombres de cinq :  Pertinence ;  Efficacité ;  Efficience ;  Durabilité ;  Impact. §1. La pertinence Elle mesure la corrélation entre les objectifs du projet et les objectifs du développement sur les plans globaux et sectoriels de la région concernée. A. L’efficacité Elle s’apprécie par le degré de réalisation et des objectifs ou des résultats. Par exemple, on peut se poser la question si le degré de la réalisation du projet (qualité, quantité, respect de délai de réalisation) est respecté. B. L’efficience Elle se réfère à l’utilisation des ressources : minimiser les coûts tout en augmentant les résultats sans savoir toucher aux facteurs de production. C. La durabilité Elle vise à évaluer la capacité de l’action à poursuivre dans le temps et dans l’espace. En d’autres termes, le projet doit être l’occasion de créer une entreprise pérenne. D. L’impact du projet L’impact du projet est l’analyse des effets directs et indirects du programme. Il existe deux questions qui déterminent l’impact du projet :  Quels sont les effets du programme sur les bénéficiaires ?  Quels sont les effets inattendus du programme (sur les bénéficiaires et au-delà d’eux) ?

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SECTION II : ÉVALUATION FINANCIÈRE §1 Les donnés d’un projet d’investissement A. Le capital investi C’est la dépense que doit supporter l’entreprise pour réaliser le projet. Le capital investi comprend le coût d’achat du matériel et l’augmentation du besoin de financement de l’exploitation qui découle de la réalisation du projet. Le coût d’achat englobe : • le prix d’achat hors taxes ; • les frais accessoires (frais de transport, d’installation, ...) ; • les droits de douane si le bien est importé ; • la TVA non récupérable si l’entreprise a un droit de déduction inferieur à 100%. B. La durée de vie du projet, valeur résiduelle a) La durée de vie du projet L’évaluation des gains attendus suppose que l’on connaisse la durée d’exploitation du projet. En principe, c’est la durée économique qui est retenue. Mais, si elle est difficile à prévoir, on retient la durée d’amortissement du bien 5 Ans. b) La valeur résiduelle La valeur résiduelle en fin d’exploitation est une recette additionnelle qui doit être prise en compte la dernière année du projet 23 640 000,00 ariary. C. Les flux de trésorerie d’exploitation générés par le projet a) La notion de flux de trésorerie (cash flow) L’analyse d’un investissement conduit à étudier les flux de trésorerie strictement liés à cet investissement, en ignorant l’activité d’ensemble de l’entreprise. C’est pourquoi, on parle d’analyse marginale des flux monétaires. Mais, cette schématisation présente deux limites essentielles : • elle réduit la réalité économique en négligeant d’autres variables qui peuvent s’avérer être tout aussi importante pour un projet d’investissement (facteurs humaines, aspects stratégiques,…) • elle utilise à la fois des domaines certain (le montant de investissement) et des données incertains (estimation des gains futurs) C’est pourquoi, les résultats obtenus doivent être relativisés, ce modèle n’étant qu’un outil d’aide à la décision parmi d’autre.

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b) L’évaluation des cash-flows La plupart des éléments constitutifs des cash-flows (chiffre d’affaires, coûts, impôts sur les bénéfices) sont évalués prévisionnellement. Il en résulte que les cash-flows sont, obligatoirement, entachés d’une certaine incertitude. Le calcul des cash-flows doit se faire indépendamment du mode de financement envisagé pour le projet (ce qui revient à considérer que le financement a lieu par capitaux propres). La décision d’investir et la décision du choix de financement sont deux décisions distinctes et successives. Les cash-flows sont calculés nets d’impôt. L’impôt sur les bénéfices fait partie des dépenses imputables au projet. Tableau n° LXVII : Récapitulation des cash-flows annuels (montant en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Résultat Net 11 759 024,00 19 438 337,60 18 769 644,00 19 116 477,60 19 501 311,20 Dotation aux amortissements 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 2 255 600,00 CAF 14 014 624,00 21 693 937,60 21 025 244,00 21 372 077,60 21 756 911,20 Remboursement d'emprunt - 2 281 800,00 - 2 281 800,00 - 2 281 800,00 - 281 800,00 - 281 800,00 Valeur résiduelle 23 640 000,00 Récupération FRI 17 013 100,00 Cash flow 11 732 824,00 19 412 137,60 18 743 444,00 19 090 277,60 60 128 211,20 Source notre propre calcul en novembre 2009

Les valeurs de la CAF deviennent de plus en plus positives même si elles sont faibles pour la première année de l’exercice. Ce qui fait que l’entreprise pourra financer d’autres besoins courants. §2 Les critères d’évaluation des projets d’investissement A. Le principe général Comme nous l’avons déjà vu, évaluer un projet d’investissement conduit à comparer le capital investi à l’ensemble des cash-flows liés au projet. Mais, cette comparaison implique que cette évaluation se fasse à une même date, en général, la date 0. Si l’on veut comparer l’ensemble des cash-flows liés au projet et l’investissement lui-même, il est donc nécessaire

d’actualiser les flux générés à la date de l’investissement I 0. B. L’actualisation L'actualisation est la méthode qui sert à ramener sur une même base des flux financiers non directement comparables qui se produisent à des dates différentes. Cela permet non seulement de les comparer mais également d'effectuer sur eux des opérations arithmétiques.

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Avec CF représente la valeur de cash-flow, le cash-flow actualisé est de

• = la somme des cash-flows actualisés 1

• tc = taux d’actualisation (18%) • CF = cash-flow de l’année, leur montant respectif est donné dans le tableau : tableau des cash-flows • n = durée d’exploitation qui varie de 1 à 5 Tableau n° LXVIII : Calcul de cash-flow actualisé au taux de 18% (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Cash flow 11 732 824,00 19 412 137,60 18 743 444,00 19 090 277,60 60 128 211,20 Actualisation 0,847458 0,718184 0,608631 0,515789 0,437109 Cash flow actualisés 9 943 071,19 13 941 494,97 11 407 838,68 9 846 552,81 26 282 595,27 Cumul des cash flow actualisés 9 943 071,19 23 884 566,16 35 292 404,84 45 138 957,65 71 421 552,92 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

Il existe quatre critères principaux d’évaluation : la valeur actuelle nette, l’indice de profitabilité, le délai de récupération du capital, et le taux de rentabilité interne. §3 Les outils d’évaluation de la rentabilité des investissements A. La valeur actuelle nette (VAN) et l’indice de profitabilité (IP) a) La valeur actuelle nette (VAN) Définition La valeur actuelle nette est la différence entre les cash-flows actualisés sur la durée de vie du projet et les capitaux investis. Sa valeur occupe une place centrale dans la méthode de sélection et d’évaluation financière appliquée au projet d’investissement. Elle permet de juger si l’investissement est acceptable ou non par l’expression de cash-flow au moment de l’évaluation à l’aide de taux d’actualisation que nous venons de calculer :

Avec : • = le montant de l’investissement actualisé auquel s’ajoute le montant du BFR initial. L’investissement est constitué par les immobilisations et le renouvellement de matériel d’emballage à la fin de la troisième année.

D’où = ( 51 931 100) ; or t= 18% ; 1

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51 931 100 t = taux d’actualisation (18%) • CF = cash-flow de l’année, leur montant respectif est donné dans le tableau : tableau des cash-flows • i = durée d’exploitation qui varie de 1 à 5

71 421 552,92 = la somme des cash-flows actualisés 1

D’où VAN 71 421 552,92 – 51 931 100 = 19 490 452,92

VAN = 19 490 452,92

La réalisation de l’investissement ci-dessus revient à décaisser Ar 503 288 525 et recevoir immédiatement la VAN en contre partie.

Les critères de sélection des projets Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, sa VAN doit être strictement positive. Un projet est d’autant plus intéressant que sa VAN est élevé. Dans le cadre de notre projet nous avons une VAN largement positive. La firme est donc avantageuse et la VAN mesure cet avantage. En fin nous pouvons dire que notre investissement sera rentable. Entre plusieurs projets, on choisit celui qui possède la plus forte VAN. b) L’indice profitabilité (IP) Définitions Alors que la VAN mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet d’investissement, l’indice de profitabilité mesure l’avantage relatif, c'est-à-dire pour un ariary de capital investi. Pour cela, on divise la somme des cash-flows actualisés par le montant de l’investissement, soit :

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Une équation de VAN :

On peut écrire que :

71 421 552,92 IP = = 1,37 51 931 100

IP = 1,37

Le taux d’actualisation est le même que celui utilisé pour la VAN (18%). Ensuite, le taux de marge t m ou la valeur du profit est égale à la différence entre la valeur de l’indice de profitabilité et la valeur unitaire (1).

Soit : t m = IP-1 = 1,37 – 1

Donc t m = 0,37 ; c'est-à-dire Ar 1 investi génère Ar 0,37 de profit net. Les critères de sélection des projets Pour qu’un projet soit acceptable, il faut que son IP soit supérieur à 1. Pour cela, notre IP de 3.16 nous permet de dire que notre projet est rentable. Lorsque plusieurs projets d’investissements sont possibles, on retient celui qui possède l’indice de profitabilité le plus fort, à condition toutefois qu’il soit supérieur à 1. B. Le délai de récupération du capital investi (DRCI) et le taux de rentabilité interne (TRI) a) Le délai de récupération du capital investi (DRCI) Définition C’est le temps au bout duquel le montant cumulé des cash-flows actualisés est égal au montant du capital investi. Le taux d’actualisation est toujours le coût du capital investi de 20%.

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D’après le tableau des cash-flows actualisés (tableau), l’investissement sera récupéré au cours de la quatrième année. Cependant le problème, c’est de savoir la date de récupération. En faisant l’extrapolation, on obtient le calcul suivant : 45 138 957,65 ≤51 931 100 ≤ 71 421 552,92

71 421 552,92 - 51 931 100 DRCI= 4 + 26 282 595,27 DRCI = 4,74 ans Mois = 0, 74 x 12 = 8,89 mois Jours = 0,89 x 30 = 26 jours Jours = 0,84 x 30 = 25jours

D’où DRCI = 4ans 8 mois 26jours

Comme notre exercice comptable coïncide avec l’année civile, on peut conclure que l’investissement sera récupéré le 26 septembre de la cinquième année d’exploitation. L’interprétation La DRCI nous donne une idée du risque éventuel de l’investissement en termes de remboursement des capitaux engagés. Si on compare deux projets, on retient celui qui a un DRCI plus court comme étant le moins risqué. Dans notre cas, le DRCI est de 4 ans, 8 mois et 26 jours qui sont encore inférieur à 5 ans. Cela signifie que notre projet ne présente pas un risque pour le remboursement des capitaux investis. Sa rentabilité et faisabilité sont encore justifiées. L’unité aura récupéré les fonds au bout de 4 ans, 8 mois et 26 jours. Ainsi, au-delà de cette période, l’investissement réalisé dégage des gains nets pour l’investisseur. b) Le taux interne de rentabilité (TRI) Les définitions Le taux interne de rentabilité est le taux pour lequel il y a équivalence entre le capital investi et les cash-flows générés par ce projet. C'est-à-dire le taux d’actualisation qui ramène la valeur actuelle nette à zéro. Ce point constitue le taux maximum pour que l’emprunt effectué ne conduise pas la firme à une perte. On va donc déterminer le taux qui égalise la valeur nette actualisée et l’investissement initial par la formule ci-dessous :

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Dans cette équation « t » est inconnu Calcul du taux de rentabilité interne Nous allons maintenant prendre un taux 30%. Tableau n°LXIX : les Cash flow actualisé au taux 30% Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Cash flow 11 732 824,00 19 412 137,60 18 743 444,00 19 090 277,60 60 128 211,20 Actualisation 0,769231 0,591716 0,455166 0,350128 0,269329 Cash flow actualisés 9 025 249,23 11 486 471,95 8 531 380,97 6 684 036,83 16 194 275,46 Cumul du cash flow actualisé 9 025 249,23 20 511 721,18 29 043 102,16 35 727 138,99 51 921 414,46 Source : notre propre calcul, année 2009

VAN = 51 921 414,46 – 51 931 100

VAN = -9 685, 54

18% < TRI < 30% -9 685,54 < 0 < 19 490 452,92 19 490 452,92 – 0 18 - TRI TRI= = 19 490 452,92 + 9 685, 54 18 – 30

(-10) x 0 ,9995= 18 – TRI -9,995 = 18 – TRI

TRI = 28%

On a trouvé un TRI égal à 28%. Nous devons retenir ce projet puisque son rendement permet de compenser largement le coût des ressources et d’enrichir l’entreprise. Plus l’écart

entre les deux taux (TRI, - to) est grand, plus l’investissement est rentable. Pour le cas de notre projet, nous disposons d’une marge de sécurité de 10%, ce qui nous permettra, le cas échéant, de nous endetter d’avantage.

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SECTION III- ÉVALUATION ÉCONOMIQUE Un projet avant d’être agrée, doit avoir la possibilité d’apporter des intérêts pour la nation. Evaluer la valeur économique d’un projet donné, c’est essayé de répondre aux trois questions suivantes : • Le projet appartient-il à un secteur économique dont la mise en valeur parait devoir contribuer de façon appréciable au développement de l’économie nationale ? (s’agit-il donc d’un secteur qui mérite d’être prioritaire ?) • Semble –t-il que le projet doit effectivement contribuer au développement dudit secteur ? • Est –il probable que cette contribution sera suffisamment importante pour qu’on lui consacre la quantité voulue des ressources qui sont très peu abondantes : capital à investir, cadres techniques, main-d’œuvre ? On ne pourra répondre à la première question qu’après avoir étudié l’économie tout entière. Les pouvoirs publics ont déjà fait cette étude lors de la préparation du programme de développement économique. Pour répondre aux deuxièmes et troisièmes questions, il est très important d’analyser la demande de biens et services que le projet doit offrir. §1 Création de la valeur ajoutée La valeur ajoutée représente la richesse supplémentaire créée par l’entreprise. C’est « la différence entre la valeur de la production de l’exercice, et la valeur de la consommation intermédiaire.»  Notre société a acheté sur le marché un certain nombre de produits qui ont été crées par d’autres. Il a incorporé ces produits avec du travail et du capital, pour en faire un produit plus élaboré et le mettre ensuite à son tour sur le marché. Ce projet comme nous l’avons constaté a donc bien ajouté de la valeur aux biens et services acquis en leur incorporant du travail et du capital et les transformant en un produit dont la valeur est plus élevée. Valeur Ajoutée = Production de l’exercice – Consommations Intermédiaires

La consommation intermédiaire n’est que la valeur des « biens et /ou services achetés et utilisés dans le processus de production. 1 » Cette rubrique regroupe les achats consommés, les services extérieurs et autres consommations. Elle se calcule par la formule qui suit :

1 1 BROUSSARD D. ; CENTIL C. MONTILLET L. : Economie ; éd : HACHETTE Juin 1997

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Consommations Intermédiaires = Achats consommés + Service extérieure + Autres consommations

Le compte de résultat prévisionnel par nature nous indique qu’il y a effectivement création de valeur ajoutée. Le tableau suivant dont les éléments ont été tirés du compte de résultat prévisionnel par nature. Tableau n° LXX : La valeur ajoutée ( en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 Chiffres d'affaires 48 520 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 Production stockée 16 000 000,00 - - - - I Production de l'exercice 64 520 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 76 920 000,00 Achats consommées 28 078 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 30 310 000,00 Charges externes 650 000,00 650 000,00 550 000,00 550 000,00 500 000,00 II Consommation de l'exercice 28 728 000,00 30 960 000,00 30 860 000,00 30 860 000,00 30 810 000,00 III VAB (I-II) 35 792 000,00 45 960 000,00 46 060 000,00 46 060 000,00 46 110 000,00 Source : Tableau élaboré par l’auteur, novembre 2009

 Les valeurs ajoutées générées par l’entreprise montrent bien qu’elle contribue à l’augmentation du PIB, celui-ci étant la somme de toutes les valeurs ajoutées crée par les différentes entreprises opérantes dans notre pays. Enfin, cette évolution économique nous permet d’affirmer que le projet est en perpétuelle interaction :  D’une part, avec son environnement économique où il entraîne ses concurrents et ses partenaires commerciaux à augmenter leur produit et d’autre part, avec son environnement social, où il favorise la vie des ménages.  Pour avoir une idée de produit intérieur brut, on additionne toutes les valeurs ajoutées des secteurs institutionnels. Ils mesurent le pouvoir d’achat disponible c’est-à-dire sa puissance.

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§2- Création d’emplois  La création d’emplois constitue l’une des principaux objectifs du gouvernement pour accroître le revenu de la population dans le but d’atteindre une croissance économique accélérée et soutenue et de réduire la pauvreté.  Les effets du projet sur l’emploi revêtent de deux formes : l’une est l’effet direct c’est-à-dire la création d’emplois se rattachant directement au projet, l’autre est l’effet indirect engendré par le projet lui-même mais avec une répercussion sur les autres entreprises : création d’emplois au niveau des transporteurs, car leurs activités pourront aussi être développées du fait de l’augmentation du besoin en transport, recrutement de main- d’œuvre , ou bien augmentation du volume global de l’emplois.  Dans le cas où les initiateurs réaliseraient les objectifs définis dans leur prévision, ils peuvent augmenter les facteurs de production (matérielle ou humaine ou financière) en intensifiant la diversification de leurs activités. « Les profits font les investissements de demain qui créent les emplois d’après demain ». §3 Augmentation des revenus Ce projet fournit des avantages énormes puisqu’il procure des revenus sûrs et suffisants pour les employés. En tant qu’entreprise nouvellement créée, elle fait partie des entités distributrices des revenus pour les gens qui y travaillent. Ceci entraîne des ressources financières additionnelles pour les uns et une source de revenu capital pour les autres. §4 Développement de la région et sécurité sociale  L’emploi ainsi crée pourrait amener une sécurité sociale dans la région d’étude en éradiquant la délinquance juvénile provoquée surtout par l’oisiveté des jeunes.  En plus, les familles touchées par ce projet auront le courage de mener à bien leur vie. En outre, ce projet procure des éléments essentiels nécessaires aux besoins de la population pour combler l’insuffisance en besoin en capital humain. Il permet également aux habitants de la région de produire un peu plus et de profiter des avantages techniques et financiers de ce projet pour mieux favoriser leur propre vie : d’où le développement de la région est envisageable. Ainsi, le projet permettra d’améliorer le niveau de vie des gens embauchés. §5-Suivant les critères d’évaluation du projet Jusqu’ici, les résultats obtenus par le projet confirment : La pertinence : elle est compatible avec la politique de développement.

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Son efficacité c’est-à-dire qu’il répond effectivement aux attentes des paysans producteurs par la commercialisation de leurs produits et aux consommateurs par la présence des oies sur le marché. Son efficience qui en réalité dépend d’une exploitation rationnelle, évitant tout gaspillage (papier, électricité et eau). Sa durabilité qui dépend des actions du gérant mais aussi de la conjoncture mondiale. Ce qui est souhaitable, c’est qu’une entreprise puisse durée longtemps (exemple de SINGER qui a dépassé de centaine) Son impact on l’a vu dans l’évaluation économique ci- dessus : création d’emploi et enrichissement d’une ou de certaine(s) catégories de personnes.

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CONCLUSION

D’une manière générale, un investissement exige la réunion de trois moyens suivant : les moyens financiers, les moyens humains et les moyens matériels. Dans notre cas, les moyens financiers sont obtenus par les biais d’un fonds apporté par des associées et le reste sera financé par des emprunts bancaires. Pour les moyens humains, ce sont les paysans qui sont disponibles localement selon les critères exigés par nous même (diversification des compétences) pour minimiser les dépenses. Les moyens matériels sont presque faciles à trouver, autours de quartier d’exploitation avec le terrain qui appartiennent à l’un des associés. Pour que cet investissement soit faisable, il exige une condition, la réussite de la mise en œuvre. Cette réussite concerne principalement la faisabilité technique, la faisabilité commerciale et la faisabilité financière. Sur le plan technique, l’adaptation des volailles sur le climat local est essentielle. La disponibilité des facteurs de production comme les aliments, les vetos…. sur place constitue un avantage pour le projet. Enfin, la disponibilité des personnes ayant des compétences en la filière (technicien, vétérinaires, gestionnaires fraîchement sortis des universités). La réalisation des tous les facteurs nous permet d’avouer que cet investissement est faisable techniquement. Sur le plan commercial, le marché est promoteur. Cela grâce notamment à la qualité de la viande qui a de haute valeur nutritive. A cela s’ajoute le fait que les concurrents n’arrivent pas à eux seuls à inonder le marché. Sur le plan financier, le projet est d’une rentabilité incontestable, lisible ; primo par la confrontation de flux de sortie de liquidité, respecter principalement par le prix de l’équipement et le fond de roulement nécessaire à l’exploitation ; par la même confrontation de flux de sortie de liquidité avec le flux d’entrée de liquidité. Après le calcul des différents critères (la VAN, le TRI, le TRCI), nous pouvons conclure que l’investissement est acceptable. La VAN par exemple est largement supérieur à l’investissement initial ce qui montre que l’investissement est florissant et prometteur. Ensuite le TRI allant jusqu’à % alors que le taux d’actualisation est de 18% sans oublier le fait que le capital investi sera récupéré dans un cours délai de trois à quatre mois en témoignant taux de la rentabilité du projet. Nous pouvons affirmer donc qu’en investissant dans cette activité, la rentabilité est garantie car toutes les conditions sont réunies.

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BIBLIOGRAPHIE

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LISTE DES ILLUSTRATIONS

1-LISTE DES CARTES Carte n° 1 : Situation géographique de la région Alaotra Mangoro ...... 13

2 - LISTE DES FIGURES Figure n°1 : Oie d’Egypte ...... 39 Figure n°2 : Oie cereopse ...... 39 Figure n°3 : Oie à ailes bleues d’Ethiopie ...... 40 Figure n°4 : Oie naine à bec court ...... 40 Figure n°5 : Oie d’Orénoque ...... 41 Figure n°6: Oie empereur ...... 41 Figure n°7 : Oie de Ross ……………………………………………………………………..41 Figure n°8 : Oies des neiges blanches ...... 42 Figure n°9 : Oie cendrée...... 42 Figure n°10 : Oie des neiges bleue ...... 43 Figure n°11: Oie à tête barrée ...... 43 Figure n°12 : Oie de Toulouse ...... 44 Figure n°13 : Oie blanche ...... 44 Figure n°14 : Oie de Guinée ...... 45 Figure n°15 : Oie normande ...... 45 Figure n°16 : Oie rieuse ...... 46 Figure n°17 : Bacs rectangulaires en bois ...... 50

3-LISTE DES GRAPHES Graphique n° 1 : Diagramme de GANTT de la première étape ...... 31

4-LISTE DES SCHEMAS Schéma n° I : Structure organisationnelle du projet ...... 28

5 - LISTE DES TABLEAUX Tableau n° I : délimitation géographique ...... 12 Tableau n° II : Informations générales ...... 14

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Tableau n° III : Division Administrative...... 14 Tableau n° IV : Lacs existants ...... 18 Tableau n° V : Répartition spatiale de la population ...... 19 Tableau n° VI : Production agricole ...... 19 Tableau n °VII : Ouvrages hydro agricoles ...... 20 Tableau n° VIII : domaines forestiers de la région ...... 20 Tableau n° IX : Production forestières ...... 21 Tableau n° X : Délits forestiers et permis d’exploiter ...... 21 Tableau n° XI : Statistiques d’élevage et d’abattages inspectes ...... 22 Tableau n° XII : Statistiques de pêche ...... 22 Tableau n° XIII : Statistique d’alevins produits ...... 23 Tableau n°XIV : Nombre de ponts existants ...... 23 Tableau n° XV : Longueur des routes existantes ...... 24 Tableau n° XVI : Nombre de temples eglises ...... 24 Tableau n°XVII : Nombre ong et assossiations ...... 24 Tableau n° XVIII : Industries dans la région ...... 25 Tableau n° XIX : Rizerie et decortiquerie ...... 26 Tableau n° XX : .Artisanats ...... 26 Tableau n°XXI : Institutions financières et assurances ...... 27 Tableau n° XXII : Tendances de vente et de prix (en Ariary) ...... 34 Tableau n° XXIII : Consommation des oies (demande) ...... 35 Tableau n°XXIV : Nombre de restaurant et Hôtel...... 35 Tableau n°XXV : Température dans le bâtiment ...... 50 Tableau n° XXVI : Programme lumineux ...... 51 Tableau n° XXVII : Vitamines et fonction ...... 55 Tableau n° XXVIII : Minéraux essentiels, fonctions et sources ...... 57 Tableau n° XXIX : Investissement sur les matériels de construction (en Ariary) ...... 64 Tableau n° XXX : Coût d’investissement sur les matériels et outillages (en Ariary). ... 64 Tableau n°XXXI : matériels et mobiliers de bureau (en Ariary)...... 65 Tableau n° XXXII : Récapitulation des immobilisations (en Ariary) ...... 66 Tableau n° XXXIII : Amortissement du frais de développement (en Ariary) ...... 69 Tableau n°XXXIV : Amortissement de la construction (en Ariary) ...... 70 Tableau n°XXXV : Amortissement d’aménagement et installation (en Ariary) ...... 71 Tableau n°XXXVI : Amortissement de matériel et outillage (en Ariary) ...... 71

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Tableau n° XXXVII : Amortissement du matériel et mobilier de bureau (en Ariary) ...... 72 Tableau n° XXXVIII : Amortissement du matériel informatique (en Ariary) ...... 72 Tableau n°XXXIX : Récapitulation des amortissements des immobilisations (en Ariary) ...... 73 Tableau n°XL : Achat des jeunes oies (prix en Ariary) ...... 74 Tableau n°XLI : Achat des produits alimentaires (prix en Ariary) ...... 74 Tableau n° XLII : Achats des produits vétérinaires (en Ariary) ...... 75 Tableau n° XLIII : Achat des emballages (en Ariary) ...... 75 Tableau n°XLIV : Achat consommables(en Ariary) ...... 76 Tableau°XLV : Salaire mensuel du personnel en Ariary ...... 77 Tableau n° XLVI : Charges du personnel (en Ariary) ...... 78 Tableau n°XLVII : Charge sociales (en Ariary) ...... 78 Tableau n°XLVIII : Récapitulation des charges d’exploitation au cours des cinq années (en Ariary) ...... 79 Tableau n° XLIX : Prévision de vente (en Ariary) ...... 80 Tableau n° L : Production stockée (en Ariary) ...... 80 Tableau n° LI : Financement avant l’exploitation (en Ariary) ...... 81 Tableau n°LII : Fonds de roulement initial (en Ariary) ...... 82 Tableau n° LIII : Calcul de la CAF par méthode soustractive (en Ariary) ...... 83 Tableau n° LIV : calcul de la CAF par méthode additive (en Ariary) ...... 84 Tableau n°LV : Plan de remboursement de l’emprunt (en Ariary) ...... 85 Tableau n° LVI : Résultat prévisionnel (en Ariary) ...... 87 Tableau n° LVII : Récapitulation des charges fixes (montant en ariary) ...... 89 Tableau n°LVIII : Récapitulation des charges variables (en Ariary) ...... 89 Tableau n° LIX : Calcul du seuil de rentabilité ...... 90 Tableau n° LX : Bilan d’ouverture (en Ariary) ...... 92 Tableau n° LXI : Bilan de la première année (en Ariary) ...... 93 Tableau n° LXII : Bilan de la deuxième année (en Ariary) ...... 94 Tableau n° LXIII : Bilan de la troisième année (en Ariary) ...... 95 Tableau n° LXIV : Bilan de la quatrième année (en Ariary) ...... 96 Tableau n° LXV : Bilan de la cinquième année (en Ariary) ...... 97 Tableau n° LXVI : Tableaux de flux de trésoreries (en Ariary) ...... 98 Tableau n° LXVII : Récapitulation des cash-flows annuels (montant en Ariary) ..... 102 Tableau n° LXVIII : Calcul de cash-flow actualisé au taux de 18% (en Ariary) ...... 103

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Tableau n°LXIX :Les Cash flow actualisé au taux 30% ...... 107 Tableau n° LXX : La valeur ajoutée ( en Ariary) ...... 109

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ANNEXES

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Annexe I : Troupeaux des oies dans la rizière

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FICHE DE CANDIDATURE

PROJET COLLECTIF

----oOo----

I-IDENTIFICATION DU GROUPEMENT

1-Dénomination : ………………………………………………………………………………… ……………………………………..

2-Nom et prénoms du responsable : ……………………………………………………………......

3-Sexe : ………………………………………………………………………………… …………………………………………………….

4-Date et lieu de naissance : ………………………………………………………………………………… …………………….

5-Adresse postale exacte : ………………………………………………………………………………… ………………………. ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………

6-Formation(s) suivie(s) par le responsable :

dans le cadre de:

………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………

autre cadre :

120

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………….

7. Nombre des membres du groupement : …………………………………………………………………………………

8. Nom et prénoms des autres membres concernés et formation(s) suivie(s) :

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

III-FICHE DESCRIPTIVE DU PROJET

1-Dénomination : …………………………………………………………………………………… ……………………………………. 2-Objectifs du projet : …………..……………………………………………………………………… ……………………………… ……………………………………………………………………………………… ……………….……………………………………………….…………………… ……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………… ………………….

3-Localisation du projet : .………………………………………………………………………………… ………………………

4-Description du projet : ....……………………………………………………………………………… …………………

……………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………

121

5-Identification de besoins nécessaires au démarrage (joindre pièce justificative) :…………………… ………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………

IV-ENGAGEMENT DU GROUPEMENT

Je soussigné : ………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………… …………………… responsable du groupement dénommé …………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………… m’engage à :

1°)- me consacrer entièrement aux activités de mon projet ;

2°)- fournir à (aux) organisme(s) de financement et au Ministère chargé de ……….…, les informations relatives à l’évolution de mon projet ; 3°)- accepter le conseil et le contrôle périodique des services techniques chargés du suivi de mon projet.

Fait à ……………………………… le ……………………..

Signature du Responsable

Signature des autres membres

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TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE REMERCIEMENTS LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES INTRODUCTION ...... 5 Première Partie : VUE GÉNÉRALE DU PROJET ...... 7 CHAPITRE I: LA PRÉSENTATION DU PROJET ...... 9 SECTION I : CARACTÉRISTIQUES DU PROJET ...... 9 §.1 : Définition du Projet ...... 9 A. Le secteur de ce projet ...... 9 B. Le classement de projet ...... 9 C. Catégorie de projet ...... 9 §.2 la forme juridique ...... 10 §.3 Objet social ...... 10 SECTION II : MONOGRAPHIE DE LA RÉGION ALAOTRA MANGORO ...... 10 §.1 Présentation du district d’Andilamena et la region Alaotra Mangoro ...... 10 A – Localisation du district ...... 10 a. Limitation : ...... 10 b. Climat : ...... 11 c. Relief : ...... 11 B-Localisation de la Région Alaotra Mangoro ...... 11 C. Situation Géographique ...... 12 D. Situation administrative ...... 13 §.2 Milieux physiques ...... 17 A. Relief ...... 17 B. Climat ...... 17 a) Zone Alaotra ...... 18 b) Zone Mangoro ...... 18 C. Hydrographie ...... 18 a) cours d’eau ...... 18 b) Lacs ...... 18 §.3 - démographie ...... 19 §.4 Les activités économiques de la région Alaotra Mangoro ...... 19

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A. Agricultures ...... 19 a) Production ...... 19 b) Réseaux hydro agricoles ...... 20 c) Sylviculture ...... 20 d) Production forestière ...... 21 e) Délits Forestiers et permis d’exploitation ...... 21 B. Elevage ...... 22 C. Pêche ...... 22 a) Statistiques de pêche ...... 22 b) Production d’alevins ...... 23 D. Réseaux routiers ...... 23 a) Ouvrages de franchissement ...... 23 E. Edifices culturels ...... 24 F. ONG et Associations ...... 24 G. Industries et unités de transformation ...... 25 a) Unité de transformation ...... 26 b) Artisanats ...... 26 H. Service financiers- rares ...... 27 SECTION III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE ...... 27 §.1 L’organigramme ...... 28 A. Définition ...... 28 B. Structure d’organigramme ...... 28 §2 – La description des principales fonctions du personnel ...... 28 A. La Direction (Gérant promoteur) ...... 28 B. Le secrétaire comptable : ...... 29 C. Les commerciaux ...... 29 D. Les éleveurs ...... 29 E. Le gardien ...... 29 §3 – Le chronogramme des travaux et des activités ...... 30 A. La préparation et mise en œuvre ...... 30 B. Le calendrier de réalisation ...... 30 a) La première étape ...... 30 b) La deuxième étape ...... 31 CHAPITRE II : ÉTUDE COMMERCIALE DU PROJET ...... 32

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SECTION I : DÉFINITION ET OBJECTIF DU MARCHÉ ...... 32 §1-Définition ...... 32 §2-L’objectif ...... 33 §3- La classification du marché ...... 33 SECTION II : ANALYSE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ...... 33 § 1- L’étude de l’offre du marché ...... 33 A. Quantité et qualité du produit à offrir ...... 33 B. Tendance de prix ...... 34 §2- Analyse de la demande ...... 34 A. Nature de la clientèle ...... 34 B. Segmentation du marché ...... 34 C. Les clients cibles et leur demande ...... 35 § 3- Analyse de la concurrence ...... 36 A. Identification des concurrents ...... 36 B. Détermination de leurs forces et faiblesses ...... 36 a) Leurs forces ...... 36 b) Leurs faiblesses ...... 37 SECTION III : LA POLITIQUE DE COMMUNICATION ET DE PROMOTION .. 37 § 1- La politique de communication ...... 37 A. Premier moyen : communication personnelle ...... 37 B. Deuxième moyen : communication directe de masse : publicité média ...... 37 C. Troisième moyen : communication directe spécialisée : publicité hors - média ...... 38 § 2- La politique de promotion ...... 38 CHAPITRE III : ÉTUDE TECHNIQUE DU PROJET ...... 39 SECTION I : TECHNIQUE DE PRODUCTION ...... 39 §.1. Les différentes espèces existantes ...... 39 A. Oie d’Egypte ...... 39 B. Oie cereopse ...... 39 C. Oie à ailes bleues d’Ethiopie ...... 40 D. Oie naine à bec court ...... 40 E. Oie d’Orénoque ...... 40 F. Oie empereur ...... 41 G. Oie de Ross ...... 41

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H. Oies des neiges blanches ...... 42 I. Oie cendrée ...... 42 J. Oie des neiges bleue ...... 42 K. Oie à tête barrée ...... 43 L. Oie de Toulouse ...... 43 M. Oie blanche ...... 44 N. Oie de Guinnée ...... 44 O. Oie normande ...... 45 P. Oie rieuse ...... 45 Q. Oie cycnoïde ...... 46 §.2. Les différents types d’élevage ...... 46 A. L’élevage traditionnel extensif ...... 46 a) Conduite d’élevage ...... 47 b) Habitat ...... 47 c) Durée d’exploitation ...... 47 d) Nutrition ...... 47 B. Elevage moderne ou intensif ...... 47 C. L’élevage semi intensif ...... 47 §.3. Avantages et inconvénients de l’élevage extensif et intensif...... 48 A. Choix du projet ...... 48 SECTION II : NORMES DES BATIMENTS ET CONDUITE D’ÉLEVAGE...... 48 §.1. Les bâtiments ...... 48 §.2. Les matériels nécessaires ...... 49 A. Pondoir ...... 49 B. Abreuvoir ...... 49 C. Mangeoire ...... 50 D. Température et densité dans les Bâtiments ...... 50 E. Programme lumineux ...... 50 §.3. Les qualités des reproductions ...... 52 SECTION III : ALIMENTATION ET PATHOLOGIE ...... 52 §.1. Alimentation ...... 52 A. Besoins nutritionnels ...... 52 a) Besoins en énergie ...... 52 b) Les besoins en protéines ...... 53

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c) Les besoins en vitamines ...... 54 B. Les besoins en minéraux ...... 55 a) Calcium et Phosphore ...... 56 b) Les autres minéraux ...... 56 C. Les besoins en matières grasses et acides gras essentiels ...... 57 §.2. Les différentes maladies ...... 57 A. Les facteurs des maladies ...... 58 B. Les agents pathogènes ...... 58 C. Les facteurs favorisants ...... 58 §.3. La prévention des maladies ...... 59 A. Prophylaxie sanitaire ...... 59 B. Prophylaxie médicale ...... 59

Deuxième Partie : CONDUITE FINANCIÈRE DU PROJET ...... 60 CHAPITRE I : L’ÉTUDE DES INVESTISSEMENTS DU PROJET ...... 62 SECTION I : LES INVESTISSEMENTS ...... 62 §1- Les définitions de l’investissement ...... 62 A. La définition financière de l’investissement ...... 62 B. La définition comptable de l’investissement ...... 62 §2- Les éléments constitutifs ...... 62 A. Les investissements immatériels ...... 63 B. Les investissements matériels ...... 63 a) Le terrain ...... 63 b) Agencement, aménagement et installation: ...... 63 c) Constructions ...... 63 d) Matériels et outillages ...... 64 e) Matériels et mobiliers de bureau ...... 65 f) Matériel informatique ...... 65 A. Récapitulation des immobilisations ...... 65 §3- Amortissements ...... 67 A. Calcul de l’amortissement ...... 67 a) Base d'amortissement ...... 67 b) Le plan d'amortissement ...... 68 B. Les tableaux d’amortissements des matériels utilisés par le projet ...... 69

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b) Construction ...... 70 c) Aménagement et installation ...... 70 d) Matériel et outillage ...... 71 e) Matériel et mobilier de bureau ...... 71 f) Matériel informatique ...... 72 SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION ...... 74 §1- Les charges d’exploitation ...... 74 A –Les achats consommées ...... 74 a) Achat des jeunes oies ...... 74 b) Achat des produits alimentaire ...... 74 c) Achats des produits vétérinaires ...... 75 d) Achat des emballages ...... 75 e) Matières consommables ...... 75 f) Eau et électricité ...... 76 B. Les charges externes ...... 76 a) Publicité ...... 76 b) Poste Télécommunication ...... 76 c) Entretien et réparation ...... 76 C. Les impôts et taxes ...... 76 D. Les imprévus ...... 77 E. Les charges du personnel ...... 77 a) Le salaire mensuel du personnel ...... 77 b) Les charges du personnel ...... 78 c) Les charges sociales ...... 78 §2 Compte des produits ...... 80 A. Le chiffre d’affaires ...... 80 B. La production stockée ...... 80 SECTION III : STRUCTURE DE FINANCEMENT ...... 81 §1 Financement avant l’exploitation ...... 81 §2- Le financement interne ...... 81 A. Le capital social ...... 81 B. Le fonds de roulement initial ...... 82 C. L’auto financement ...... 82 a) La capacité d’autofinancement (CAF) ...... 82

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b) Mode de calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) ...... 83 § 3- Le financement externe ...... 84 A- Le choix de l’organisme ...... 84 B- Les conditions d’emprunts ...... 84 CHAPITRE II : ETUDE DE LA RENTABILITE ET DE FAISABILITE DU PROJET 86 SECTION I : LA RENTABILITE DU PROJET ...... 86 §1-Le compte de résultat ...... 86 A. La présentation par nature ...... 86 B. La détermination du résultat prévisionnel ...... 86 §2- Le seuil de rentabilité ...... 88 A. Définition ...... 88 B. L’utilité du seuil de rentabilité ...... 88 C. Le calcul du seuil de rentabilité ...... 88 SECTION II : ÉTUDE DU BILAN ...... 90 §1- Définition ...... 90 A. L’actif du bilan ...... 91 B. Le passif du bilan ...... 91 C. Les capitaux propres ...... 91 §2- Le bilan d’ouverture ...... 91 §3- les bilans prévisionnels ...... 93 SECTION III : LES TABLEAUX DE FLUX DE TRÉSORERIES ...... 97 CHAPITRE III : ÉVALUATION DU PROJET ...... 100 SECTION I- LES CRITÈRES D’ÉVALUATION ...... 100 §1. La pertinence ...... 100 A. L’efficacité ...... 100 B. L’efficience ...... 100 C. La durabilité ...... 100 D. L’impact du projet ...... 100 SECTION II : ÉVALUATION FINANCIÈRE ...... 101 §1 Les donnés d’un projet d’investissement ...... 101 A. Le capital investi ...... 101 B. La durée de vie du projet, valeur résiduelle ...... 101 a) La durée de vie du projet ...... 101 b) La valeur résiduelle ...... 101

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C. Les flux de trésorerie d’exploitation générés par le projet ...... 101 a) La notion de flux de trésorerie (cash flow) ...... 101 b) L’évaluation des cash-flows ...... 102 §2 Les critères d’évaluation des projets d’investissement ...... 102 A. Le principe général ...... 102 B. L’actualisation ...... 102 §3 Les outils d’évaluation de la rentabilité des investissements ...... 103 A. La valeur actuelle nette (VAN) et l’indice de profitabilité (IP) ...... 103 a) La valeur actuelle nette (VAN) ...... 103 b) L’indice profitabilité (IP) ...... 104 B. Le délai de récupération du capital investi (DRCI) et le taux de rentabilité interne (TRI) ...... 105 a) Le délai de récupération du capital investi (DRCI) ...... 105 b) Le taux interne de rentabilité (TRI) ...... 106 SECTION III- ÉVALUATION ÉCONOMIQUE 108 §1 Création de la valeur ajoutée ...... 108 §2- Création d’emplois ...... 110 §3 Augmentation des revenus ...... 110 §4 Développement de la région et sécurité sociale ...... 110 §5-Suivant les critères d’évaluation du projet ...... 110 CONCLUSION ...... 112 BIBLIOGRAPHIE ...... 113 LISTE DES ILLUSTRATIONS ...... 114 ANNEXES ...... 118

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