Quick viewing(Text Mode)

Chœur Et Orchestre Du Concert D'astrée Emmanuelle Haïm

Chœur Et Orchestre Du Concert D'astrée Emmanuelle Haïm

Voyage dans le temps – musique ancienne et baroque Lundi / Montag / Monday 02.12.2013 19:00 Grand Auditorium

Chœur et orchestre du Concert d’Astrée Emmanuelle Haïm direction Lucy Crowe Tim Mead Andrew Staples ténor Christopher Purves basse

Backstage 18:30 Salle de Musique de Chambre «Le Messie de Händel». Brève introduction au programme (F) Georg Friedrich Händel (1685–1759) (Le Messie / Der Messias) HWV 56. A Sacred (, 1741 [édition Bärenreiter 1965/1972])

First Part (~50’) Scene 1: ’s prophecy of salvation N° 1: Sinfonia: Grave – Allegro moderato N° 2: Accompagnato (): «Comfort ye my people» N° 3: Air (tenor): «Ev’ry valley shall be exalted» N° 4: Chorus: «And the glory of the Lord shall be revealed» Scene 2: The coming judgment N° 5: Accompagnato (): «Thus saith the Lord of Hosts» N° 6: Air (alto): «But who may abide the day of His coming» N° 7: Chorus: «And He shall purify» Scene 3: The prophecy of Christ’s birth (alto): «Behold, a virgin shall conceive» N° 8: Air (alto) and Chorus: «O thou that tellest good tidings to Zion» N° 9: Accompagnato (bass): «For behold, darkness shall cover the earth» N° 10: Air (bass): «The people that walked in darkness» N° 11: Chorus: «For unto us a Child is born» Scene 4: The annunciation to the shepherds N° 12: Pifa: Larghetto e mezzo piano Recitative (soprano): «There were shepherds abiding in the field» N° 13: Accompagnato (soprano): «And lo, the angel of the Lord came upon them» Recitative (soprano): «And the angel said unto them» N° 14: Accompagnato (soprano): «And suddenly there was with the angel» N° 15: Chorus: «Glory to God in the highest» Scene 5: Christ’s healing and redemption N° 16: Air (soprano): «Rejoice greatly, O daughter of Zion» Recitative (alto): «Then shall the eyes of the blind be open’d» N° 17: Duet (soprano, alto): «He shall feed His flock like a shepherd» N° 18: Chorus: «His yoke is easy, His burthen is light»

Second Part (~50’) Scene 1: Christ’s Passion N° 19: Chorus: «Behold, the Lamb of God» N° 20: Air (alto): «He was despised and rejected of men» N° 21: Chorus: «Surely, He hath borne our griefs» N° 22: Chorus: «And with His stripes we are healed» N° 23: Chorus: «All we like sheep have gone astray» N° 24: Accompagnato (tenor): «All they that see Him, laugh Him to scorn» N° 25: Chorus: «He trusted in God» N° 26: Accompagnato (tenor): «Thy rebuke hath broken His heart» N° 27: Arioso (tenor): «Behold, and see if there be any sorrow» Scene 2: Christ’s Death and Resurrection N° 28: Accompagnato (tenor): «He was cut off» N° 29: Air (tenor): «But thou didst not leave his soul in hell» Scene 3: Christ’s Ascension N° 30: Chorus: «Lift up your heads, O ye gates» Scene 4: Christ’s reception in Heaven Recitative (tenor): «Unto which of the angels» N° 31: Chorus: «Let all the angels of God worship Him» Scene 5: The beginnings of Gospel preaching N° 32: Air (alto): «Thou art gone up on high» N° 33: Chorus: «The Lord gave the word» N° 34a: Air (soprano): «How beautiful are the feet of them» N° 35a: Chorus: «Their sound is gone out into all lands» Scene 6: The world’s rejection of the Gospel N° 36: Air (bass): «Why do the nations so furiously rage together» N° 37: Chorus: «Let us break their bonds asunder» Recitative (tenor): «He that dwelleth in heaven» Scene 7: God’s ultimate victory N° 38: Air (tenor): «Thou shalt break them» N° 39: Chorus: «»

Third Part (~30’) Scene 1: The promise of eternal life N° 40: Air (soprano): «I know that my Redeemer liveth» N° 41: Chorus: «Since by man came death» Scene 2: The Day of Judgment N° 42: Accompagnato (bass): «Behold, I tell you a mystery» N° 43: Air (bass): «The shall sound» Scene 3: The final conquest of sin Recitative (alto): «Then shall be brought to pass» N° 44: Duet (alto, tenor): «O death, where is thy sting» N° 45: Chorus: «But thanks be to God» N° 46: Air (soprano): «If God be for us, who can be against us» Scene 4: The acclamation of the Messiah N° 47: Chorus: «Worthy is the Lamb that was slain» – «Amen»

Georg Friedrich Händel (Estampe par Georg Friedrich Schmidt, 1744)

Händel, un colosse fervent

Entretien avec Emmanuelle Haïm Hélène Pierrakos

«Le Messie est une œuvre étonnamment théâtrale, c’est peut-être ce qui a décontenancé les assemblées qui l’ont écouté à l’époque de sa création. Le fait que Händel théâtralise à ce point la musique est relativement inédit à ce stade de l’histoire de la musique en Angleterre et c’est pro- bablement ce qui a produit un si puissant effet. Cette prise de parole très engagée est frappante, dans Le Messie; c’est un élément du prêche, une parole faite pour convaincre – elle est dramatisée précisément à cette fin.» Emmanuelle Haïm

Cette théâtralité pouvait-elle être ressentie par les auditeurs de l’époque comme incompatible avec la ferveur, en faisant obstacle à une véritable méditation religieuse?

Oui, ou du moins à la conception que pouvaient se faire les dé- vots de l’époque de ce que devait être une prière, de l’allure mu- sicale qu’elle devait revêtir. Mais justement, Le Messie reflète bien la personnalité de Händel et l’on comprend qu’un compositeur aussi exubérant ait proposé une pareille version du Messie, y com- pris dans la composition du texte et son découpage particulier, qui sont fort intéressants. Le texte du Messie a quelque chose de plus narratif pour la 1re partie, de plus tendre pour tout ce qui concerne l’Annonciation et la Nativité, et de très fort, prenant et puissant pour tout ce qui évoque la Passion du Christ. Je me suis plongée dans les différentes lectures de l’Ancien et du Nou- veau Testament que l’on avait à cette époque, toute la symbolique et les significations secrètes qui y étaient attachées. Et j’ai trouvé passionnants tous les liens établis, évidents pour les croyants

6 Georges de La Tour: L’Adoration des bergers, vers 1644 (détail)

à ce moment-là et qui sont devenus plus lointains pour l’homme d’aujourd’hui, qui a plus de ressenti que de connaissances théo- logiques à proprement parler.

On est aussi frappé, dans Le Messie, par le fait que la figure du Christ est extrêmement douce. Ce n’est pas du tout un juge mais un Christ extra- ordinairement consolateur.

Absolument, et c’est d’ailleurs une des raisons de l’utilisation traditionnelle de cette musique lors de funérailles, par exemple.

En programmant cette tournée du Concert d’Astrée avec Le Messie pen- dant la période de l’Avent, pensiez-vous mettre particulièrement en valeur la thématique de la Nativité, présente dans l’œuvre?

Oui, mais c’est aussi la tradition anglo-saxonne de donner Le Messie à ce moment de l’année, de même qu’on donne à Pâques en Alle- magne ou en Hollande les de Bach ou d’autres compo- siteurs. Je suis d’ailleurs invitée régulièrement à diriger Le Messie aux États-Unis, toujours au moment de Noël.

L’œuvre saisit aussi par la jubilation qui la parcourt de bout en bout: au fond, même dans les passages poignants, cela reste extraordinairement

7 éclatant. Comment commenteriez-vous les différences dans l’expression de la ferveur entre Händel et Bach – puisque après tout ce sont des com- positeurs contemporains?

Disons qu’on sent chez Bach un chemin intérieur très différent. Si l’on pense par exemple à la Passion selon saint Jean, on a l’im- pression de traverser le désespoir le plus profond pour aller vers la lumière, une lumière tout intérieure, qui n’a rien de théâtral. D’une certaine manière, la musique de Händel est plus profane; lui-même est un compositeur beaucoup plus lié au monde. Il ne faut pas l’entendre de façon simpliste, bien entendu, puis- que Bach était lui-même un bon vivant. Et pourtant, ce sont des lectures si différentes! Bach parle peut-être à quelque chose de plus intime en nous et il est également davantage hors du temps. Händel est davantage dans son siècle.

Puisque vous évoquez ce chemin de Bach du plus profond du désespoir vers la lumière, est-ce que vous iriez jusqu’à dire, qu’à l’inverse Händel, dans Le Messie, partirait de la joie, même si l’on traverse au long de l’oratorio des zones musicales très mélancoliques?

Certainement. Mais l’on peut aussi dire simplement que leur expérience religieuse est différente, qu’elle signale deux personna- lités extrêmement différentes, aussi bien sur le plan strictement musical, que par l’itinéraire de leur vie. On sent deux hommes qui ont un rapport à leur siècle et à leur Dieu complètement dif- férent. C’est comme si Bach tutoyait Dieu et qu’il y avait entre eux une extraordinaire proximité. Son trait est aussi différent, quelque chose d’un Dürer. Chez Händel, ce serait plutôt une immense ivresse, un sens de la célébration…

Quelque chose de plus catholique, d’une certaine manière, même si ce n’est pas une musique écrite pour le culte catholique?

Oui, absolument. Et c’est d’ailleurs lié à l’italianisme de la mu- sique de Händel.

9 Était-ce lié à son désir de séduire le public, à votre avis, comme il le faisait à l’opéra?

Non, je ne pense pas. En tout cas, cela ne relève d’aucun calcul. Händel écrit Le Messie comme il le lit. Il fonce comme un bélier, que ce soit dans les «Rejoice» ou dans son «Hallelujah» – c’est spon- tané!

Pour l’auditeur, l’extrême variété des introductions de telle aria, tel chœur, tel arioso est fascinante. On se dit que tout cela a dû jaillir de façon très libre dans sa pensée, d’autant que chaque numéro est assez concis!

Oui, c’est vrai. Et sa musique nous parle immédiatement; elle est incroyablement illustrative, même si certains motifs sont réutilisés et viennent d’autres œuvres de lui, associés à un autre texte (pour les Duos arcadiens par exemple). Certaines mélodies sont donc remaniées pour être intégrées au Messie mais elles sont pourtant immédiatement percutantes, convaincantes et l’on y sent la liber- té de conception du compositeur.

On peut aussi écouter Le Messie dans la perspective d’œuvres chorales postérieures – La Création de Haydn, par exemple, du point de vue de l’invention, de la tendresse, de l’humanité profonde de cette musique: au fond, elle est très abordable.

Oui, j’ai un amour infini pour cette œuvre-là. Et pour revenir à la question de la tradition d’interprétation de cette œuvre, cela reste difficile, dans nos pays latins de tradition catholique, d’abor- der ces œuvres de façon régulière pour les intégrer véritablement dans notre répertoire, car cela relève d’une tradition qui pour le moment n’existe pas vraiment chez nous. Bien sûr, on program- me Le Messie et le public vient très volontiers l’écouter, mais nous sommes encore loin de ce qui se passe par exemple en Angleterre ou aux États-Unis. L’œuvre pose en outre des questions musico- logiques très intéressantes – le format, le choix des voix, la taille de l’orchestre et du chœur. D’autant que la tradition a imposé certains choix, qui peuvent s’éloigner fortement du format origi- nel, tel que conçu par Händel. On donne aujourd’hui l’œuvre

10 dans les pays anglo-saxons avec les grandes sociétés chorales et, pour avoir moi-même dirigé ce type de formation, la maniabilité est bien plus grande que l’on ne pourrait l’imaginer. Pourtant, en ce qui me concerne, j’ai fait le choix pour les solistes de quatre chanteurs britanniques, avec un seul contreténor, et non deux alti – ce qui correspond à ce qui a été fait en 1752 à Covent Garden.

En revenant à la relative rareté du Messie sur nos scènes, est-ce que cela ne vient pas de ce fameux Hallelujah (qui clôture la deuxième partie de l’œuvre) et qui se voit bien souvent isolé par de grands chœurs, amateurs en particulier, comme s’il résumait à lui seul une partition de plus de deux heures, qui est bien plus riche?

Je suis très enthousiaste vis-à-vis de la pratique chorale amateur. Pour le dixième anniversaire du Concert d’Astrée, nous avions terminé par l’«Hallelujah» du Messie, dont nous avions distribué la partition au public. Et comme il y avait ce soir là vingt-cinq so- listes, je ne pouvais pas les faire revenir tous sur scène pour le fi- nale; ils se sont alors intégrés au public dans la salle, et un ama- teur pouvait ainsi chanter l’«Hallelujah» aux côtés d’une Anne Sofie von Otter! C’est si important, le travail des chœurs amateurs! De nombreuses œuvres ne sont pas suffisamment programmées, que l’on donnerait plus volontiers si nous avions une pratique chorale un peu plus importante, comme en Angleterre ou en Alle- magne. Les Anglais, en particulier, donnent tous les de Händel, mais aussi ceux de Haydn et de Mendelssohn, qu’ils ont pour ainsi dire adopté comme leur répertoire national.

Lorsque l’on voit un chef diriger une œuvre telle que Le Messie, on songe que l’alternance entre les arias et le retour des grandes pièces chorales doit être une expérience tout à fait particulière – elle l’est en tout cas pour l’audi- teur. Comment la ressentez-vous?

Je dois dire que j’essaie d’installer une agogique telle que le pas- sage des soli aux chœurs sonne comme une nécessité, qu’il n’y ait pas de rupture. C’est à cela que je travaille, car je sens justement une véritable continuité entre les différentes séquences de l’œuvre. Nous parlions tout à l’heure de théâtre et j’essaie de considérer

13 l’ensemble comme un seul geste. Ou pour employer une autre image: c’est une assemblée, où un soliste intervient et où la foule répond. Mais le geste est collectif. Même dans l’opéra séria, qui fait alterner des modes d’écriture aussi différents que le récitatif et l’air, l’air doit découler de ce qui s’est passé dans le récitatif et doit être généré par lui. Il y a bien sûr parfois des effets de sur- prise ou de rupture, mais si l’air apparaît là sans nécessité véritable, cela peut devenir très plat. J’essaie véritablement de travailler à la construction de l’ensemble, à la globalité de l’œuvre, pour un opéra comme pour un oratorio.

Est-ce que l’omniprésence de la fugue sous toutes ses formes est une con- trainte pour le chef, ou est-ce qu’elle suscite au contraire une énergie?

C’est effectivement très prenant, cette écriture chorale extra- ordinaire, et le plaisir que l’on ressent à analyser ce contrepoint magistral, la variété des fugues, tout en dirigeant. Ce n’est pas du tout une contrainte, car les fugues sont toutes très différentes dans cette œuvre. On a bien sûr un cadre qui est similaire, mais les thèmes, les sujets de chaque fugue sont si différents qu’ils amènent à une construction de l’interprétation très variée. Si l’on pense à certaines fugues de type «sévère», avec quelque chose d’inéluctable, une profération impressionnante, on n’a presque pas le sentiment de diriger la même forme que pour des fugues plus concises et vives. D’autant que certaines sont très dévelop- pées, d’autres à peine traversées: la fugue ne s’impose donc pas dans Le Messie comme une forme répétitive.

Il y a chez Händel beaucoup de motifs d’introduction orchestrale qui évoquent, soit les battements du cœur, soit des mouvements «telluriques», qui viendraient comme du fond de la terre. Êtes-vous sensible à cette dimension dans sa musique?

Oui, absolument, il y a quelque chose de physique, d’incarné, de tellement sanguin chez Händel. Peut-être pourrait-on dire: quelque chose de puissant, là où Bach s’exprime de façon plus humaine et consolatrice. Händel est une sorte de colosse, un Michel-Ange.

14 «A musical Drama»

Händels Messiah Heinz Rögl (2005)

«For unto us a child is born…» Freudig, relaxed, mit unpräten- tiöser Leichtigkeit, rollenden Koloraturen und fast jazzig zu nen- nender rhythmischer Prägnanz verkündet der Chor im ersten Teil von Messiah die Heilsbotschaft des Propheten Jesaja und bekräf- tigt diese in prachtvollen Anrufungen: «…and his name shall be called: Wonderful, Counsellor, The mighty God, The everlasting Father, The Prince of peace». «King of Kings» kommt dann im «Hallelujah»-Chor vor («Jesus Christ Superstar» allerdings noch nicht, das sollte einem späteren Jahrhundert vorbehalten bleiben, und es steht schließlich auch nicht in der Bibel).

Händel wusste um die Wirkung solcher emblematischer Titel – und wie man sie zündend in Musik setzt. Sie geht so ins Ohr, dass man am liebsten selbst mitsingen, mitjauchzen möchte – nur leider: Versuchen Sie’s, es ist doch ziemlich schwer. In angel- sächsischen Ländern dürfen (oder müssen) Sie sich aber beim berühmten «Hallelujah» am Schluss des zweiten Teils vom Platz erheben und können – verbürgt etwa in der Oper in Sydney – eventuell sogar aus Leibeskräften begeistert mitsingen (möglicher- weise steht ein Laienchorist neben Ihnen). Aber Achtung: Das Stück ist noch nicht zu Ende! Solches vermutete King George II. bei einer der ersten Aufführungen, und seither ist es in England Tradition, das «Hallelujah» stehend anzuhören.

Ein Komponist von internationalem Format War Georg Friedrich Händel so etwas wie ein Pop-Musiker? In ge- wisser Weise sicher. Als einer der bedeutendsten Dramatiker der Musikgeschichte war er vor allem Vokalkomponist. Sein Stil ist eine eigentümliche Mischung: Gut fassbare, kurzperiodige Melo-

16 dik – die übrigen Stimmen begleiten akkordisch – wird durch- setzt und kontrastiert mit mehrstimmiger Kontrapunktik nach gegebenen Regeln, die er sich in seiner Lehrzeit Deutschland an- geeignet hatte. Wäre er dort geblieben, wäre sein Stil womöglich gelehrter, strenger, instrumentaler geblieben. Doch in Italien er- fasste ihn der Zauber der Oper, und auch in England musste er sich als Praktiker behaupten, der sich vieles erlaubte, wenn es nur wirkte. Etwa im Messiah: Chöre beginnen als Fuge und münden zur Steigerung des Ausdrucks oft in einstimmige Transparenz.

Messiah wurde 1741 in Dublin uraufgeführt. Zwei Jahrzehnte zuvor hatte der seit 1712 fast ständig in London lebende Händel mit einer ganzen Reihe italienischer Opern Furore gemacht und als Leiter der Royal Academy of Music diesbezüglich fast eine Monopolstellung innegehabt. Später erlitt er als Theaterdirektor mehrmals Schiffbruch. Ab 1729, als er wieder einmal ein Opern- unternehmen gründete, erneut aufs Festland fuhr, um italienische Sänger zu engagieren, hatte die Mehrzahl seiner Opern – darun- ter so großartige wie oder – keinen besonderen Erfolg mehr beim Publikum. Die sündteuren und sehr eitlen Sän- ger, etwa der berühmte Kastrat Senesino, wechselten zur Kon- kurrenz, die alsbald auch scheiterte, weil die Gattung der Opera seria, der ‹ernsten› Oper, sich selbst überlebt hatte. Da nützte es auch nicht, dass Händel in vier Sprachen zu fluchen vermochte.

In Sachen «Popmusik» war zudem eine noch gewieftere Konkur- renz auf den Plan getreten. Als Neuheit beherrschte die Balladen- oper vom Schlag der Beggar’s Opera von Samuel Pepusch die Szene: Echte Engländer auf der Bühne sangen Melodien, von denen die Londoner die meisten kannten, und das auch noch in der Landes- sprache auf pikante und frivole bis vulgäre Texte. Auf dieses Niveau konnte und wollte Händel sich nicht begeben. Doch auch er begann mit etwas Neuem. Zunehmend komponierte er in engli- scher Sprache und kam auf etwas zurück, das er angesichts eines allgemeinen Verbots, Opern aufzuführen, schon in jungen Jahren in Rom, dann auch in England erprobt hatte: Er schrieb weltliche Oratorien, die – oft verkappte Opern – im Theater aufgeführt wurden. Das kam außerdem billiger.

17 Diego Velázquez: Christus am Kreuz, 1627

Sakraler versus populärer Stil Als ein von ihm neu konzipiertes Genre hat Händels Oratorium die englische und europäische Musikgeschichte nachhaltig beein- flusst. Händel ging nicht vom englischen, sondern vom italieni- schen Oratorium aus, das er durch Elemente anderer Gattungen bereicherte. Er verschmolz Merkmale der italienischen Oper mit denen der mehrchörigen lateinischen Psalmvertonung, des deut-

18 schen Passions-Oratoriums und des englischen Anthems. Im Vor- wort zu charakterisierte der Librettist Newburgh Hamilton diesen Stil so: «Handel had happily introduc’d here Oratorios, a music- al Drama, whose Subjects must be Scriptural, and in which Solemnity of Church-Musick is agreeably united with the most pleasing Airs of the Stage.»

Nun nimmt allerdings Messiah unter den Oratorien Händels eine Sonderstellung ein. Nicht virtuose Arien, sondern die Hauptrolle des Chors, auch nicht eine dramatische Handlung – der Text be- steht ausschließlich aus Bibelzitaten aus dem Neuen und Alten Testament – prägen das Werk. Es könnte am ehesten noch als Anthem-Oratorium, mit formalen Einflüssen des Geistlichen Konzerts und der Kirchenkantate, bezeichnet werden. Die Idee, ein Werk über Jesus Christus zu komponieren, stammte von dem Librettisten Charles Jennens, der schon der Textlieferant für und gewesen war. Jennens stellte für Messiah Texte der Propheten, der Evangelien, der Briefe des Apostels Paulus und der Geheimen Offenbarung des Johannes zusammen und durchsetzte sie mit eigener Sprache: Eine Art überkonfessioneller Betrachtung, an der sich auch erbauen konnte, der selten oder gar nicht in die Kirche ging. Und mit ein Grund für die nachhal- tige Wirkung, abgesehen natürlich von der großartigen und aus- drucksstarken Musik. Händel schrieb ‹populär› und für ein großes Publikum: Einprägsame Melodien und Motivwiederholungen, klare, instrumental unterstützte Stimmführung in den Chören.

Von Dublin um die Welt Händel wollte das neue Oratorium nach Dublin mitnehmen, von wo er eine Einladung erhalten hatte. Dort erwartete man von ihm keine Opern, sondern ein Programm mit Oden oder Oratorien, geistlichen Vokalwerken und Instrumentalmusik. Den drei Teile umfassenden Messiah schrieb er in nur drei Wochen (zwischen dem 22. August und dem 14. September 1741) und machte sich im September und Oktober desselben Jahres auch noch an die Komposition von Samson, ehe er im November per Schiff nach Irland reiste. Im damals (im Gegensatz zum Rest der Insel) pro-

19 testantischen Dublin hatte Händel zu diesem Zeitpunkt bessere Karten als in London. Aber die Aufführung von Messiah dort wurde mehrfach verschoben, und zwar durch einen in die Jahre gekommenen, an Musik uninteressierten anglikanischen Dekan ohne innere Neigung, der zunächst die Freigabe der Chorknaben und Choristen seines Instituts, der St Patrick’s Cathedral, verwei- gerte: Dieser war niemand anderer als Jonathan Swift, der in bes- seren Jahren den Bestseller Gullivers Reisen verfasst hatte. Letztlich wurde Messiah aber dann ein glänzender Erfolg, und in Dublin wurde es schnell zur Tradition, das Oratorium jedes Jahr in der Vor- weihnachtszeit in der Great Music Hall aufzuführen, ein Brauch, der heute weltweit an vielen Orten gepflegt wird.

In London machte man Händel wegen des Messiah Schwierig- keiten. Es gab Polemiken und Einwände, auf einer Theaterbühne Bibelstellen zu bringen, denn derlei galt dem fundamentalistischen anglikanischen Klerus und dessen Parteigängern in Politik und Gesellschaft als unschicklich. Also ließ Händel zunächst den Titel weg und aus dem «Musical Entertainment» im Untertitel wurde «A new Sacred Oratorio», das allen Widrigkeiten zum Trotz im März 1743 im Covent Garden Theatre einige Male aufgeführt wurde. Ab 1749 spielte man es dann dort sowie im Foundling Hospital regelmäßig jährlich zur Fastenzeit. Messiah wurde damit noch zu Lebzeiten Händels das von ihm meistgespielte Oratorium. 1768 fand in Florenz die erste Aufführung außerhalb des britischen Königreiches statt und damit begann der weltweite Siegeszug.

Eine Monumentalaufführung mit über 500 Musikern in der prunk- voll ausgeschmückten Westminster Abbey – 1784 in Anwesenheit der Königsfamilie – wirkte wie ein Signal. Im letzten Viertel des 18. Jahrhunderts wurde Messiah überall, teils mit veränderter Instrumentierung und in nationalsprachlichen Übersetzungen (u.a. auf Deutsch, Schwedisch, Italienisch und Lateinisch), gesun- gen. Höhepunkt des monumentalen Aufführungsstils war 1859 die Aufführung beim «Great Handel Commemoration Festival», bei der der Chor 2.765, das Orchester 480 Mitwirkende zählte.

20 Im 19. Jahrhundert setzte sich vor allem die auf Grundlage des Londoner Erstdrucks (1767) erstellte Neubearbeitung Mozarts aus dem Jahr 1789 durch. Doch schon vor dem Ersten Weltkrieg besann man sich da und dort auf die Aufführungspraxis Händels. 1898 studierte der Oratorien-Verein in Augsburg den Messiah «in historisch getreuer Wiederherstellung der Originalfassung ein». Seit dem Wiederaufleben der «Originalklang»-Bewegung nach dem Zweiten Weltkrieg haben sich der englische Originaltext und eine kleine Besetzung mit historischen Instrumenten und wenigen Sängern weitgehend allgemein durchgesetzt.

Zum Inhalt und zur Musik Thema des Messiah ist die christliche Heilsgeschichte: Im ersten Teil wird die Verheißung der Geburt Christi erzählt (Jesaja), die von den Hirten (im Lukas-Evangelium) verkündet wird. Und es wird das Heil vorausgesagt, das durch ihn und seine Wunder über die Menschen kommen wird. Im zweiten Teil sind es wieder- um Jesaja und die Psalmen, die auf das Leiden, den Tod für die Sünden der Welt, auf Auferstehung und Himmelfahrt und auf das ewige Heil hinweisen, den Schluss bildet das «Hallelujah» nach der Offenbarung des Johannes. Im dritten Teil werden die Erlösung durch den Heiland (nach dem Buch Hiob und dem 1. Korinther- brief) und die Überwindung des Todes durch die Auferstehung (abermals Paulusbriefe) prophezeit. Das Oratorium endet mit der Lobpreisung Gottes und seines Sohnes nach der Offenbarung des Johannes.

In den insgesamt 47 Nummern der Messiah-Musik stehen 20 Chor- sätze 14 Arien bzw. ariosen Gebilden gegenüber, für die Textaus- deutung wichtig sind auch neun Accompagnati (orchesterbeglei- tete Rezitative), seltener sind – an erzählenden Stellen – general- bassbegleitete Rezitative. Als Abkehr vom Modell der Opera seria kann auch gelten, dass es im Messiah nur wenige Da-Capo- Arien gibt (etwas das Largo für Alt «He was despised and rejected» N° 20). Neu ist, dass der Tenor solistisch stärker gefordert ist als in Händels Opern. Die Tenorstimme ist es auch, die das Oratori- um mit dem Accompagnato «Comfort ye my people» und der dar- auffolgenden Arie «Ev’ry valley shall be exalted» eröffnet.

22 Als ‹Hauptperson› im Oratorium fungiert der Chor als dramati- scher Akteur, kommentierender Beobachter und Medium kollek- tiver Ekstase. Bewunderswert ist die Vielfalt der von Händel ver- wendeten Formen: So stellt der erste Chor «And the glory of the Lord shall be revealed» (N° 4) einen polyphonen Satz mit motetten- hafter Mehrtextigkeit dar, in «O thou that tellest good tidings» (N° 8) übernimmt er die Motivik der vorangehenden (gleichnamigen) Alt-Arie und wiederholt mit Emphase die Prophezeihung des Messias. In «For unto us a Child is born» (N° 11) bringen einzelne Chorstimmen in Sechzehntelkoloraturen die Kunde der Geburt Christi und vereinigen sich schließlich zu lobpreisender Deklama- tion. Der von Trompeten unterstützte Chor «Glory to God in the highest» (N° 15) ist ein nach einer Rezitativfolge jubelnd herein- brechendes «Ehre sei Gott», der Abschlusschor des ersten Teils («His yoke is easy, His burthen is light», N° 18) ist wiederum polyphon. Steigerung und Kontrast der Affekte bieten die Rezitative und Arien, darunter besonders eindrucksvoll das Bassaccompagnato «For behold, darkness shall cover» (N° 9) und die Arie «The people that walked in darkness» (N° 10) sowie die Sopranarie «Rejoice greatly, O daughter of Zion» (N° 16). Die Pastoralszene leitet, als das ein- zige Instrumentalstück neben der Sinfonia, eine Pifa (kalabrische Hirtenweise, die in Rom zu Weihnachten gespielt wurde) ein (N° 12).

Auf den Eröffnungschor des zweiten Teils («Behold, the Lamb», N° 19) folgt nach der Altarie «He was despised and rejected of men» (N° 20) eine ausdrucksstarke Chortrilogie (mit der charakteris- tischen Schmerzensfigur der fallenden verminderten Septime im zweiten und einem Fugato, das die Zerstreutheit der Herde der Gläubigen zum Ausdruck bringt, im dritten Chor). Den Solisten ist die Passionsdarstellung (Tenor) vorbehalten, auch die Verkün- digung der Auferstehung (Sopran), die der Chor mit «Lift up your heads» (N° 30) und der Schilderung des Einzugs des Herrn in sein Heiligtum bejubelt. «Why do the nations so furiously rage together» (N° 36) ist eine wirklich furiose Bassarie mit Streichertremoli im Affektstil der Opera seria, nicht minder der die Christenverfolgung durch die Heiden anprangernde Chor «Let us break their bounds asunder» (N° 37). Mit eiferndem Zorn kündet die Tenorarie «Thou

23 shalt break them» (N° 38) von der Vernichtung der Feinde durch das eiserne Szepter Gottes. Das triumphale «Hallelujah» ( N° 39) auf den «König der Könige» beschließt mit fanfarenartigen Moti- ven in den Stimmen und feierlichem Einsatz von Trompeten und Pauken den Teil.

Im dritten Teil folgt auf die Sopranarie «I know that my Redeemer liveth» (N° 40) in zweimaliger Grave-Allegro-Folge und dem Wechsel zwischen a-moll-Klage und C-Dur-Jubel der Chor «Since by man came death» (N° 41), der noch einmal Tod und Erlösung durch die Auferstehung reflektiert. Eine Folge von Accompagnato und Arie (Bass: «Behold, I tell you a mystery» – «The trumpet shall sound», N° 42 und N° 43), das Duett für Alt und Tenor «O death, where is thy sting» (N° 44) und die Sopranarie «If God be for us» (N° 46) leiten über zum imposanten Schluss: Nach dem Chorus «Worthy is the lamb that was slain» (N° 47) beschließt eine grandiose «Amen»- Fuge das Oratorium.

Hieronymus Bosch: Weltuntergangs-Triptychon (Ausschnitt aus der Mitteltafel), um 1485–1505

24

Messiah

A Sacred Oratorio Charles Jennens (1741)

First Part

Scene 1: Isaiah’s prophecy of salvation N° 1: Sinfonia: Grave – Allegro moderato

N° 2: Accompagnato (tenor) (Isa 40, 1–3) Comfort ye, comfort ye, my people, saith your God. Speak ye comfortably to Jerusalem, and cry unto her, that her warfare is accomplished, that her iniquity is pardoned. The voice of him that crieth in the wilderness: prepare ye the way of the Lord, make straight in the desert a highway for our God.

N° 3: Air (tenor) (Isa 40, 4) Every valley shall be exalted, and every mountain and hill made low, the crooked straight and the rough places plain.

N° 4: Chorus (Isa 40, 5) And the glory of the Lord shall be revealed. And all flesh shall see it together: for the mouth of the Lord hath spoken it.

Scene 2: The coming judgment N° 5: Accompagnato (bass) (Hag 2, 6–7; Mal 3, 1) Thus saith, the Lord, the Lord of Hosts: Yet once, a little while, and I will shake the heavens and the earth, the sea and the dry land, and I will shake all nations, and the desire of all nations shall come. The Lord, whom ye seek, shall suddenly come to His temple, even the mes- senger of the Covenant, whom ye delight in; behold He shall come, saith the Lord of hosts.

N° 6: Air (alto) (Mal 3, 2) But who may abide the day of His coming? And who shall stand when He appeareth? For He is like a refiner’s fire.

N° 7: Chorus (Mal 3, 3) And He shall purify the sons of Levi, that they may offer unto the Lord an offering in righteousness.

26 Scene 3: The prophecy of Christ’s birth Recitative (alto) (Isa 7, 14; Matt 1, 23) Behold, a virgin shall conceive, and bear a son, and shall call his name Emmanuel, «God with us.»

N° 8: Air (alto) and Chorus (Isa 40, 9; 60, 1) O thou that tellest good tidings to Zion, get thee up into the high mountain; O thou that tellest good tidings to Jerusalem, lift up thy voice with strength; lift it up, be not afraid, say unto the cities of Judah: Behold your God! O thou that tellest good tidings to Zion, arise, shine, for thy light is come, and the glory of the Lord is risen upon thee.

N° 9: Accompagnato (bass) (Isa 60, 2–3) For behold, darkness shall cover the earth, and gross darkness the people: but the Lord shall arise upon thee. And His glory shall be seen upon thee. And the Gentiles shall come to thy light, and kings to the brightness of thy rising.

N° 10: Air (bass) (Isa 9, 2) The people that walked in darkness have seen a great light. And they that dwell in the land of the shadow of death, upon them hath the light shined.

N° 11: Chorus (Isa 9, 6) For unto us a Child is born, unto us a Son is given, and the government shall be upon His shoulder, and His name shall be called Wonderful, Counsellor, The Mighty God, The Everlasting Father, The Prince of Peace!

Scene 4: The annunciation to the shepherds N° 12: Pifa: Larghetto e mezzo piano

Recitative (soprano) (Luke 2, 8) There were shepherds, abiding in the field, keeping watch over their flock by night.

N° 13: Accompagnato (soprano) (Luke 2, 9) And lo, the angel of the Lord came upon them, and the glory of the Lord shone round about them, and they were sore afraid.

Recitative (soprano) (Luke 2, 10–11) And the angel said unto them: Fear not: for behold, I bring you good tidings of great joy, which shall be to all people. For unto you is born this day, in the city of David, a Saviour, which is Christ the Lord.

N° 14: Accompagnato (soprano) (Luke 2, 13) And suddenly there was with the angel a multitude of the heavenly host, praising God, and saying:

27 N° 15: Chorus (Luke 2, 14) Glory to God in the highest, and peace on earth, good will towards men.

Scene 5: Christ’s healing and redemption N° 16: Air (soprano) (Zech 9, 9–10) Rejoice greatly, O daughter of Zion, shout, O daughter of Jerusalem, behold, thy King cometh unto thee. He is the righteous Saviour and He shall speak peace unto the heathen.

Recitative (alto) (Isa 35, 5–6) Then shall the eyes of the blind be open’d, and the ears of the deaf unstopped; then shall the lame man leap as an hart, and the tongue of the dumb shall sing.

N° 17: Duet (soprano, alto) (Isa 40, 11; Matt 11, 28–29) He shall feed His flock like a shepherd: and He shall gather the lambs with His arm; and carry them in his bosom, and gently lead those that are with young. Come unto Him all ye that labour, come unto Him that are heavy laden, and He will give you rest. Take His yoke upon you, and learn of Him, for He is meek and lowly of heart, and ye shall find rest unto your souls.

N° 18: Chorus (Matt 11, 30) His yoke is easy, and His burthen is light.

Second Part

Scene 1: Christ’s Passion N° 19: Chorus (John 1, 29) Behold, the Lamb of God, that taketh away the sin of the world.

N° 20: Air (alto) (Isa 53, 3; 50, 6) He was despised and rejected of men, a man of sorrows, and acquainted with grief. He gave His back to the smiters, and His cheeks to them that plucked off the hair; He hid not His face from shame and spitting.

N° 21: Chorus (Isa 53, 4–5) Surely, He hath borne our griefs, and carried our sorrows; He was wounded for our transgressions, He was bruised for our iniquities; the chastisement of our peace was upon Him.

N° 22: Chorus (Isa 53, 5) And with His stripes we are healed.

N° 23: Chorus (Isa 53, 6) All we like sheep have gone astray, we have turned every one to his own way, and the Lord hath laid on Him the iniquity of us all.

28 N° 24: Accompagnato (tenor) (Ps 22, 7) All they that see Him, laugh Him to scorn: they shoot out their lips, and shake their heads, saying:

N° 25: Chorus (Ps 22, 8) He trusted in God that He would deliver Him: let Him deliver Him, if he delight in Him.

N° 26: Accompagnato (tenor) (Ps 69, 20) Thy rebuke hath broken His heart; He is full of heaviness. He looked for some to have pity on Him, but there was no man, neither found He any to comfort him.

N° 27: Arioso (tenor) (Jer 1, 12) Behold and see if there be any sorrow like unto His sorrow!

Scene 2: Christ’s Death and Resurrection N° 28: Accompagnato (tenor) (Isa 53, 8) He was cut off out of the land of the living; for the transgressions of Thy people was He stricken.

N° 29: Air (tenor) (Ps 16, 10) But Thou didst not leave His soul in hell, nor didst Thou suffer Thy Holy One to see corruption.

Scene 3: Christ’s Ascension N° 30: Chorus (Ps 24, 7–10) Lift up your heads, O ye gates, and be ye lift up, ye everlasting doors, and the King of Glory shall come in! Who is this King of Glory? The Lord strong and mighty, the Lord mighty in battle. Lift up your heads, O ye gates, and be ye lift up, ye everlasting doors, and the King of Glory shall come in! Who is the King of Glory? The Lord of Hosts, He is the King of Glory.

Scene 4: Christ’s reception in Heaven Recitative (tenor) (Heb 1, 5) Unto which of the angels said He at any time: Thou art My Son, this day have I begotten Thee?

N° 31: Chorus (Heb 1, 6) Let all the angels of God worship Him.

Scene 5: The beginnings of Gospel preaching N° 32: Air (alto) (Ps 68, 18) Thou art gone up on high, Thou hast led captivity captive, and received gifts for men, yea, even for Thine enemies, that the Lord God might dwell among them.

30 N° 33: Chorus (Ps 68, 11) The Lord gave the word: great was the company of the preachers.

N° 34a: Air (soprano) (Isa 52, 7; Rom 10, 15) How beautiful are the feet of them that preach the gospel of peace, and bring glad tidings of good things.

N° 35a: Chorus (Rom 10, 18; Ps 19, 4) Their sound is gone out into all lands, and their words unto the ends of the world.

Scene 6: The world’s rejection of the Gospel N° 36: Air (bass) (Ps 2, 1–2) Why do the nations so furiously rage together, why do the people imagine a Vain thing? The kings of the earth rise up, and the rulers take counsel together against the Lord and against His anointed.

N° 37: Chorus (Ps 2, 3) Let us break their bonds asunder, and cast away their yokes from us.

Recitative (tenor) (Ps 2, 4) He that dwelleth in heaven shall laugh them to scorn, the Lord shall have them in derision.

Scene 7: God’s ultimate victory N° 38: Air (tenor) (Ps 2, 9) Thou shalt break them with a rod of iron; thou shalt dash them in pieces like a potter’s vessel.

N° 39: Chorus (Rev 19, 6.15.16) Hallelujah, for the Lord God Omnipotent reigneth. The Kingdom of this world is become the Kingdom of our Lord and of His Christ; and he shall reign for ever and ever. King of Kings, and Lord of Lords. Hallelujah!

Third Part

Scene 1: The promise of eternal life N° 40: Air (soprano) (Job 19, 25–26) I know that my Redeemer liveth, and that He shall stand at the latter day upon the earth. And tho’ worms destroy this body, yet in my flesh shall I see God. For now is Christ risen from the dead, the first fruits of them that sleep.

N° 41: Chorus (1 Cor 15, 21–22) Since by man came death, by man came also the resurrection of the dead. For as in Adam all die, even so in Christ shall all be made alive.

31 Scene 2: The Day of Judgment N° 42: Accompagnato (bass) (1 Cor 15, 51–52) Behold, I tell you a mystery; we shall not all sleep, but we shall all be changed in a moment, in the twinkling of an eye, at the last trumpet.

N° 43: Air (bass) (1 Cor 15, 52–53) The trumpet shall sound, and the dead shall be raised, and the dead shall be raised incorruptible, and we shall be changed. For this corruptible must put on incorruption, and this mortal must put on immortality.

Scene 3: The final conquest of sin Recitative (alto) (1 Cor 15, 54) Then shall be brought to pass the saying that is written, death is swallowed up in victory.

N° 44: Duet (alto, tenor) (1 Cor 15, 55–56) O death, O death, where is thy sting? O grave, where is thy victory? The sting of death is sin, and the strength of sin is the law.

N° 45: Chorus (1 Cor 15, 57) But thanks be to God, who giveth us the victory, through our Lord Jesus Christ.

N° 46: Air (soprano) (Rom 8, 31; 8, 33–34) If God be for us, who can be against us? Who shall lay anything to the charge of God’s elect? It is God that justifieth. Who is he that condemneth? It is Christ that died, yea rather, that is risen again, who is at the right hand of God, who makes intercession for us.

Scene 4: The acclamation of the Messiah N° 47: Chorus (Rev 5, 12–14) Worthy is the Lamb that was slain, and hath redeemed us to God by His blood, to receive power, and riches, and wisdom, and strength, and honour, and glory and blessing. Blessing and honour, glory and power, be unto Him that sitteth upon the throne, and unto the Lamb for ever and ever. Amen.

33 Le Messie

Un oratorio sacré Charles Jennens (1741)

Première partie

Scène 1: Prophétie de la Rédemption N° 1: Sinfonia: Grave – Allegro moderato

N° 2: Récitatif (ténor) (Isaïe 40, 1–3) Consolez mon peuple dit votre Dieu. Messagers, parlez au cœur de Jérusalem et annoncez-lui que sa servitude est achevée et son injustice pardonnée. Écoutez la voix du prêcheur dans le désert et aplanissez dans la steppe une voie pour notre Dieu.

N° 3: Air (ténor) (Isaïe 40, 4) Que toute vallée soit relevée, toute montagne et toute colline abaissées, que le tortueux devienne droit et le rugueux lisse.

N° 4: Chœur (Isaïe 40, 5) Alors la gloire de Dieu, du Seigneur, se révélera. Tous les peuples verront ce que Dieu, notre Seigneur, a promis.

Scène 2: Prophétie de l’Incarnation du Messie N° 5: Accompagnato (basse) (Aggée 2, 6–7; Malachie 3, 1) Car voici ce que dit le Seigneur des armées: bientôt, j’ébranlerai le ciel, la terre, la mer, les continents et l’humanité: alors la consolation de tous les peuples sera. Le Seigneur que vous recherchez viendra alors dans son temple; et l’ange de la nouvelle alliance que vous désirez apparaîtra, dit Dieu aux armées.

N° 6: Air (alto) (Malachie 3, 2) Mais qui pourra supporter le jour de sa venue et qui pourra demeurer debout quand il apparaîtra? Car il est comme le feu du fondeur.

N° 7: Chœur (Malachie 3, 2) Et il purifiera les enfants de Lévi afin qu’ils fassent offrande de justice à Dieu, leur Seigneur.

34 Scène 3: Prophétie de l’Immaculée Conception Récitatif alto (Isaïe 7, 14; Matthieu 1, 23) Voici: la Vierge est enceinte et infante un fils et elle lui donne le nom d’Emmanuel, «Dieu soit avec nous».

N° 8: Air (alto) et Chœur (Isaië 40, 9; 60, 1) Ô toi qui apporte à Sion la bonne nouvelle, monte sur une haute montagne! O toi qui apporte à Jérusalem la bonne nouvelle, élève puissamment la voix; crie bien haut, ne crains rien et dis aux villes de Judas: Voici votre Dieu! Ô toi qui apporte la joie à Sion, lève-toi, rayonne, car la lumière est proche et la gloire de Dieu se lève sur toi.

N° 9: Accompagnato (basse) (Isaïe 60, 2–3) Car regarde: les ténèbres couvrent la terre, et la nuit obscure tous les peuples. Mais le Seigneur resplendit sur toi, et sa gloire apparaît, et les païens marchent vers ta lumière, et les rois vers l’éclat de ton apparition.

N° 10: Air (basse) (Isaïe 9, 2) Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Une lumière resplendit sur ceux qui vivaient au pays de l’ombre et de la mort.

N° 11: Chœur (Isaïe 9, 6) Car un enfant nous est né, un fils nous est donné; la souveraineté est sur ses épaules et son nom signifie: merveilleux, magnifique, Dieu fort, Père éternel, Prince de la paix!

Scène 4: Les Anges apparaissent aux Pâtres N° 12: Pifa (Pastorale): Larghetto e mezzo piano

Récitatif (soprano) (Luc 2, 8) Il y avait des bergers dans le champ qui veillaient la nuit sur leurs troupeaux.

N° 13: Accompagnato (soprano) (Luc 2, 9) L’ange du Seigneur vint vers eux et la gloire du Seigneur les illumina et ils furent saisis d’une grande frayeur.

Récitatif (soprano) (Luc 2, 10–11) Et l’ange leur dit: Ne craignez rien, car je vous annonce une grande joie qui sera celle de tous les peuples. Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David, qui est le Christ Seigneur.

N° 14: Accompagnato (soprano) (Luc 2, 13) Et aussitôt une multitude de la troupe céleste fut avec l’ange qui loua Dieu et dit:

N° 15: Chœur (Luc 2, 14) Gloire à Dieu et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté!

35 Scène 5: Le Christ accomplit des miracles sur terre N° 16: Air (soprano) (Zacharie 9, 9–10) Réjouis-toi, ô fille de Sion; lève-toi, ô fille de Jérusalem. Regarde, voici venir ton Roi. Il est le Juste et apporte la paix à tous les peuples.

Récitatif (alto) (Isaïe 35, 5–6) Alors les yeux des aveugles verront et les oreilles des sourds entendront; alors le paralytique bondira comme un cerf et la langue des muets chantera.

N° 17: Duo (alto, soprano) (Isaïe 40, 11; Matthieu 11, 28-29) Il fera paître son troupeau, semblable au berger, et rassemblera doucement ses brebis dans ses bras; Il les prendra avec miséricorde en son sein et conduira lentement les mères. Venez à Lui, car Il vous soulagera. Prenez son joug et devenez ses disciples car il est doux et humble; vous trouverez ainsi la paix de l’âme.

N° 18: Chœur (Matthieu 11, 30) Son joug est doux, le fardeau est léger.

Deuxième partie

Première scène: Passion du Christ N°19: Chœur (Jean 1, 29) Voici l’Agneau de Dieu, il portera les péchés du monde.

N°20: Air (alto) (Isaïe 53, 3; 50, 6) Il était dédaigné et méprisé de tous, homme de douleurs et habitué à la souffrance. Il offrait son dos à ceux qui le frappaient, ses joues à la colère de l’ennemi brutal, Il ne dérobait pas son visage à l’ignominie et aux crachats.

N°21: Chœur (Isaïe 53, 4–5) Il supportait nos souffrances et nos douleurs, Il était blessé à cause de nos péchés et broyé à cause de nos iniquités; Il portait notre châtiment pour notre salut.

N°22: Chœur (Isaïe 53, 5) Par ses blessures nous sommes guéris.

N°23: Chœur (Isaïe 53, 6) Nous étions tous errants comme des brebis loin du berger, et chacun suivait sa propre voie; mais le Seigneur a pris sur Lui toutes nos iniquités.

37 N° 24: Accompagnato (ténor) (Ps 22, 7) Tous ceux qui le voient se rient et se moquent de Lui, en secouant la tête et disant:

N° 25: Chœur (Ps 22, 8) Il a fait confiance à Dieu pour sa délivrance: qu’il le sauve, s’il l’aime.

N° 26: Accompagnato (ténor) (Ps 69, 20) L’insulte lui a brisé le cœur; Il est rempli de tristesse. Il a cherché si quelqu’un avait de la compassion, mais il n’y avait personne, et personne pour le consoler.

N° 27: Arioso (ténor) (Lamentations 1, 12) Voyez et regardez s’il est une douleur semblable à la douleur qui l’accable.

Scène 2: Supplice de la Croix et Résurrection N° 28: Accompagnato (ténor) (Isaïe 53, 8) Il était arraché à la terre des vivants; Il était frappé à cause des péchés de son peuple.

N° 29: Air (ténor) (Ps 16, 10) Mais tu ne le laissais pas descendre au tombeau; tu n’acceptais pas que ton Sauveur voie la corruption.

N° 30: Chœur (Ps 24, 7–10) Portes, relevez la tête, élevez-vous, que le Roi de Gloire fasse son entrée! Quel est ce Roi de Gloire? Le Seigneur fort et puissant, le Dieux des armées. Portes, relevez la tête, portails éternels, élevez-vous, que le Roi de Gloire fasse son entrée! Quel est ce Roi de Gloire? Le Seigneur des armées, c’est lui le Roi de Gloire.

Scène 4: Dieu l’appelle à ses côtés au Ciel et le désigne comme son Fils Récitatif (ténor) (Hébreux 1, 5) Auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit: Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui?

N° 31: Chœur (Hébreux 1, 6) Que tous les Anges de Dieu l’adorent.

Scène 5: Début de l’Évangélisation N° 32: Air (alto) (Ps 68, 18) Tu es monté sur la hauteur traînant après toi des captifs, Tu as pris en don des hommes; Les rebelles habiteront aussi près de l’Éternel Dieu.

N° 33: Chœur (Ps 68, 11) Le Seigneur donnera la parole; les prêcheurs étaient en foule innombrable.

38 N° 34a: Air (soprano) (Isaïe 52, 7; Romains 10, 15) Qu’ils sont beaux les pieds des messagers du bonheur; ils apportent l’heureuse nouvelle du salut éternel.

N° 35a: Chorus (Romains 10, 18; Ps 19, 4 ) Leur voix s’est fait entendre par toute la terre, et leurs paroles jusqu’au bout du monde.

Scène 6: Le monde et ses souverains rejettent l’Évangile N° 36: Air (basse) (Ps 2, 1–2) Pourquoi les nations frémissent-elles, et pourquoi les peuples préparent-ils de vains complots? Les rois de la terre se sont rassemblés, et les princes tiennent conseil ensemble contre le Seigneur et contre celui qu’il a oint.

N° 37: Chœur (Ps 2, 3) Brisons leurs chaînes et rejetons leur joug loin de nous.

Récitatif (ténor) (Ps 2, 4) Celui qui trône dans les cieux se rit de leur colère; le Seigneur les tourne en dérision.

Scène 7: Triomphe de Dieu N° 38: Air (ténor) (Ps 2, 9) Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase du potier.

N° 39: Chœur (Apocalypse de Jean 19, 6.15.16) Alléluia, car Dieu, le Seigneur, règne par-dessus tout, Alléluia! Le royaume du monde est désormais le Royaume du Seigneur et de son Christ, et Il règnera éternellement, Alléluia! Roi des rois, Dieu des dieux, Il règnera éternellement, Alléluia!

Troisième partie

Scène 1: La promesse de Résurrection de la Chair N° 40: Air (soprano) (Job 19, 25–26) Je sais que mon Rédempteur vit, et qu’Il se dressera sur la terre, au dernier jour. Et même si la pourriture détruira ce corps, ma chair verra Dieu. Car le Christ est ressuscité, prémices de ceux qui dorment.

N° 41: Chœur (1 Corinthiens 15, 21–22) Car puisque la mort vint par un homme, c’est par un homme que vint la résurrection. De même que tous meurent en Adam, tous aussi revivront dans le Christ.

39 Scène 2: Jugement dernier N° 42: Accompagnato (basse) (1 Corinthiens 15, 51–52) Voici, je vous dévoile un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette.

N° 43: Air (basse) (1 Corinthiens 15, 52–53) La trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles et nous serons transformés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité et que ce corps mortel revête l’immortalité.

Scène 3: Triomphe sur la mort et les péchés Récitatif (alto) (1 Corinthiens 15, 54) Alors sera accompli ce qui est écrit: la mort est engloutie dans la victoire.

N° 44: Duet (alto, ténor) (1 Corinthiens 15, 55-56) O mort, où est ton dard, ô tombeau, où est ta victoire? Le dard de la mort, c’est le péché, et la puissance du péché, c’est la Loi.

N° 45: Chœur (1 Corinthiens 15, 57) Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.

N° 46: Air (soprano) (Romains 8, 31; 8, 33–34) Si Dieu est avec nous, qui pourrait nous porter dommage? Qui pourrait se plaindre parmi ceux qu’il a élus? Il est le Dieu qui justifie. Qui pourrait nous maudire? Voici le Christ qui est mort et qui de plus est ressuscité. Il est assis à la main droite de Dieu pour notre grâce.

Scène 4: Glorification de l’Agneau de Dieu N° 47: Chœur (Apocalypse de Jean 5, 12–14) Gloire à l’Agneau qui est mort et nous a réconciliés avec Dieu par son sang, pour recevoir force et richesse et sagesse et puissance et honneur et gloire et grandeur et grâce. À celui qui siège sur le trône, ainsi qu’à l’Agneau, la louange, l’honneur, la gloire et la puissance dans les siècles des siècles! Amen.

40 Der Messias

Ein Oratorium nach Worten der Heiligen Schrift Charles Jennens (1741)

Erster Teil

1. Szene: Die Prophezeiung der Erlösung N° 1: Sinfonia: Grave – Allegro moderato

N° 2: Accompagnato (Tenor) (Jes 40, 1–3) Tröste dich, mein Volk, spricht dein Gott. Redet trostreich mit Jerusalem und ruft ihr zu, dass ihr Kriegsdienst zu Ende, dass ihre Missetat vergeben ist. Es ist seine Stimme, die verkündigt in der Wildnis: Bereitet dem Herrn den Weg, ebnet in der Wüste einen Pfad für unsern Gott.

N° 3: Arie (Tenor) (Jes 40, 4) Jedes Tal soll erhöht werden, und jeden Berg und Hügel macht tief, das Krumme gerade und die unebenen Stellen glatt.

N° 4: Chor (Jes 40, 5) Und die Herrlichkeit des Herrn wird offenbart, und alles Fleisch miteinander soll es sehen: denn des Herrn Mund hat es verheißen.

2. Szene: Die Prophezeiung der Ankunft des Messias N° 5: Accompagnato (Bass) (Hag 2, 6–7; Mal 3, 1) So spricht der Herr der Heerscharen: Noch eine kleine Zeit, und ich werde erschüttern die Himmel und die Erde, die See und das trockene Land, und ich werde aufrütteln alle Völker, und die Sehnsucht aller Völker wird erscheinen. Der Herr, den ihr sucht, kommt plötzlich zu seinem Tempel, selbst der Bote des neuen Bundes, an dem ihr euch erfreut, sehet, er wird erscheinen, so spricht der Gott der Heerscharen.

N° 6: Arie (Alt) (Mal 3, 2) Doch wer kann bestehen den Tag seiner Ankunft? Und wer wird es ertragen, wenn er erscheint? Denn er ist wie eines Läuterers Feuer.

N° 7: Chor (Mal 3, 3) Und er wird reinigen die Söhne Levis, dass sie dem Herrn darbringen können ein Opfer in Gerechtigkeit.

42 3. Szene: Die Prophezeiung der jungfräulichen Geburt Rezitativ (Alt) (Jes 7, 14; Mt 1, 23) Siehe, eine Jungfrau wird schwanger werden und einen Sohn gebären, und sie werden in nennen Emmanuel: «Gott mit uns».

N° 8: Arie (Alt) und Chor (Jes 40, 9; 60, 1) O du, die du Zion frohe Botschaft verkündigst, steige auf zu dem hohen Berge; o du, die du Jerusalem frohe Botschaft bringst, erhebe deine Stimme mit Macht, erhebe sie und fürchte dich nicht; verkündige den Städten Judas: Seht euern Gott. Mache dich auf, strahle, denn dein Licht kommt, und die Herrlichkeit des Herrn ist über dir erschienen.

N° 9: Accompagnato (Bass) (Jes 60, 2–3) Denn siehe, Finsternis wird die Erde bedecken und großes Dunkel die Menschen: Aber der Herr wird über dir aufgehen, und seine Herrlichkeit wird über dir erscheinen, und die Heiden werden kommen zu deinem Licht, und die Könige zum Glanz deines Aufgangs.

N° 10: Arie (Bass) (Jes 9, 2) Das Volk, das im Finstern wandelt, hat ein großes Licht gesehen, und die im Land des Todesschattens wohnen, über ihnen ist das Licht erschienen.

N° 11: Chor (Jes 9, 6) Denn es ist uns ein Kind geboren, es ist uns ein Sohn gegeben, und die Herrschaft soll auf seiner Schulter liegen, und sein Name soll heißen Wunderbar, Ratgeber, der starke Gott, der ewige Vater, des Friedens Fürst.

4. Szene: Die Engel erscheinen den Hirten N° 12: Pifa: Larghetto e mezzo piano

Rezitativ (Sopran) (Lk 2, 8) Es waren Hirten beisammen auf dem Felde, die hüteten des Nachts ihre Herde.

N° 13: Accompagnato (Sopran) (Lk 2, 9) Und siehe, des Herrn Engel trat zu ihnen, und die Herrlichkeit des Herrn umleuchtete sie, und sie fürchteten sich sehr.

Rezitativ (Sopran) (Lk 2, 10–11) Und der Engel sprach zu ihnen: Fürchtet euch nicht, denn sehet, ich bringe euch frohe Botschaft von großer Freude, die allem Volk widerfahren wird: denn euch ist heute in Davids Stadt der Heiland geboren, welcher ist Christus, der Herr.

N° 14: Accompagnato (Sopran) (Lk 2, 13) Und alsobald war da bei dem Engel eine Menge der himmlischen Heer- scharen, die lobten Gott und sprachen:

43 N° 15: Chor (Lk 2, 14) Ehre sei Gott in der Höhe und Friede auf Erden, den Menschen ein Wohlgefallen.

5. Szene: Christi Wundertaten auf Erden N° 16: Arie (Sopran) (Sach 9, 9–10) Freue dich sehr, Tochter von Zion, jauchze, o Tochter von Jerusalem; siehe, dein König kommt zu dir. Er ist der rechte Erretter, und er wird Frieden predigen unter den Heiden.

Rezitativ (Alt) (Jes 35, 5–6) Dann werden die Augen der Blinden aufgetan und die Ohren der Tauben geöffnet werden; dann wird der Lahme springen wie ein Hirsch, und die Zunge des Stummen wird singen.

N° 17: Duett (Sopran, Alt) (Jes 40, 11; Mt 11, 28–29) Er wird seine Herde weiden wie ein Hirte; und er wird die Lämmer in seinen Arm sammeln und sie an seinem Busen tragen und sanft diejenigen führen, die Junge haben. Kommt her zu ihm alle, die ihr leidet und schwer beladen seid, und er wird euch Ruhe geben. Nehmt sein Joch auf euch und lernt von ihm, denn er ist sanft- mütig und von Herzen demutsvoll, und ihr werdet Ruhe finden für eure Seelen.

N° 18: Chor (Mt 11, 30) Sein Joch ist sanft, und seine Last ist leicht.

Zweiter Teil

1. Szene: Christi Leiden N° 19: Chor (Joh 1, 29) Seht an das Gotteslamm, es trägt hinweg die Sünde der Welt.

N° 20: Arie (Alt) (Jes 53, 3; 50, 6) Er ward verachtet und von den Menschen zurückgestoßen, ein Mensch der Schmerzen und erfüllt mit Gram. Er hält seinen Rücken hin denen, die ihn schlugen, und seine Wangen denen, die sein Haar ausrissen; er verbarg nicht sein Antlitz vor Schmach und Speichel.

N° 21: Chor (Jes 53, 4–5) Wahrlich, er duldete unsere Qualen und lud auf sich unsere Schmerzen; er ward verwundet für unsere Missetaten, er ward zerschlagen für unsere Freveltaten, die Züchtigung wurde ihm auferlegt zu unserem Frieden.

N° 22: Chor (Jes 53, 5) Und durch seine Wunden werden wir geheilt.

44 N° 23: Chor (Jes 53, 6) Wie Schafe gingen wir alle in die Irre, ein jeglicher von uns wandte sich zu seinem eigenen Weg. Und der Herr legte ihm auf all unsere Missetaten.

N° 24: Accompagnato (Tenor) (Ps 22, 7) Alle, die ihn sehen, lachen ihn aus; sie sperren ihre Mäuler auf und schütteln die Köpfe, indem sie sagen:

N° 25: Chor (Ps 22, 8) Er vertraute auf Gott, dass der ihn erretten würde; lasst den ihn erretten, wenn er an ihm Gefallen findet.

N° 26: Accompagnato (Tenor) (Ps 69, 20) Dein Tadel hat ihm das Herz gebrochen, er ist voll von Traurigkeit: Er schaute nach einem, der Mitleid mit ihm habe, aber da war keiner, noch fand er jemanden, der ihn tröstete.

N° 27: Arioso (Tenor) (Klgl 1, 12) Schaut doch und seht, ob da irgendein Schmerz sei wie sein Schmerz.

2. Szene: Sein Opfertod und Auferstehung N° 28: Accompagnato (Tenor) (Jes 53, 8) Er wurde aus dem Land der Lebenden weggerissen, für die Missetat deines Volkes wurde er geschlagen.

N° 29: Arie (Tenor) (Ps 16, 10) Doch du ließest seine Seele nicht in der Hölle, noch ertrugst du, deinen Heiligen verwesen zu sehen.

N° 30: Chor (Ps 24, 7–10) Hebt euer Haupt und öffnet das Tor der ewigen Stadt, dass der Ehren König ziehe ein! Wer ist der Ehren König?Der Herr, stark und mächtig, der Herr stark und mächtig im Streit. Gott Zebaoth, er ist der Ehren König.

4. Szene: Gott nimmt ihn als seinen Sohn im Himmel auf Rezitativ (Tenor) (Hebr 1, 5) Zu welchem Engel hat er jemals gesagt: Du bist mein Sohn, heute habe ich dich gezeugt?

N° 31: Chor (Hebr 1, 6) Lasst alle Engel Gottes ihn anbeten.

5. Szene: Der Beginn der Missionierung N° 32: Arie (Alt) (Ps 68, 18) Du bist in die Höhe gefahren, du hast die Gefangenschaft ins Gefängnis geführt und Gaben empfangen für die Menschen, ja selbst für deine Feinde, dass Gott der Herr wohne unter ihnen.

46 N° 33: Chor (Ps 68, 11) Der Herr gab das Wort, groß war die Zahl der Prediger.

N° 34a: Arie (Sopran) (Jes 52, 7; Röm 10, 15) Wie lieblich sind die Füße derer, die das Evangelium des Friedens verkünden und frohe Botschaft vom Heil bringen.

N° 35a: Chorus (Röm 10, 18; Ps 19, 4) Ihr Schall ist ausgegangen in alle Lande und ihre Worte bis ans Ende der Welt.

6. Szene: Die Welt und ihre Herrscher verwerfen das Evangelium N° 36: Arie (Bass) (Ps 2, 1–2) Warum rasen die Völker so wütend, und warum reden die Menschen Vergebliches? Die Könige der Welt stehen auf, und die Herrscher halten miteinander Rat gegen den Herrn und seinen Gesalbten.

N° 37: Chor (Ps 2, 3) Lasst uns ihre Bande zerbrechen und ihr Joch von uns abwerfen.

Rezitativ (Tenor) (Ps 2, 4) Der, welcher im Himmel wohnt, wird sie verlachen; denn der Herr wird sie verspotten.

7. Szene: Der Triumph Gottes N° 38: Arie (Tenor) (Ps 2, 9) Du sollst sie zerschlagen mit einem Stab aus Eisen, du sollst sie in Stücke schlagen wie eines Töpfers Gefäße.

N° 39: Chor (Offb 19, 6.15.16) Halleluja, denn der Herr, der allmächtige Gott, herrschet. Das Königreich dieser Welt ist zum Königreich unseres Herrn und seines Christus geworden; und er wird regieren auf immer und ewig, König der Könige, Herr der Herren, Halleluja.

Dritter Teil

1. Szene: Das Versprechen der Auferstehung des Fleisches N° 40: Arie (Sopran) (Ijob 19, 25–26) Ich weiß, dass mein Erlöser lebt und dass er am jüngsten Tage auf der Erde stehen wird; und wenn auch Würmer diesen Körper zerstören, werde ich in meinem Fleische Gott sehen. Nun aber ist Christus auferstanden von den Toten, der Erstgeborene jener, die schlafen.

N° 41: Chor (1 Kor 15, 21–22) Da durch einen Menschen der Tod gekommen ist, so kam auch durch einen Menschen die Auferstehung der Toten. Denn wie in Adam alle sterben, werden sie in Christus ebenso alle lebendig gemacht werden. 47 2. Szene: Das Jüngste Gericht N° 42: Accompagnato (Bass) (1 Kor 15, 51–52) Siehe, ich sage euch ein Geheimnis: Wir werden nicht alle entschlafen, sondern wir werden alle verwandelt werden in einem Moment, in einem Augenblick, bei der letzten Posaune.

N° 43: Arie (Bass) (1 Kor 15, 52–53) Die Posaune wird ertönen, und die Toten werden auferstehen unverwest, und wir werden verwandelt werden. Denn dies Verwesliche muss anziehen die Unverweslichkeit, und das Sterbliche muss anziehen die Unsterblichkeit.

3. Szene: Der Sieg über Tod und Sünde Rezitativ (Alt) (1 Kor 15, 54) Dann wird erfüllt werden das Wort, das geschrieben steht: Der Tod ist verschlungen in den Sieg.

N° 44: Duett (Alt, Tenor) (1 Kor 15, 55–56) O Tod, wo ist dein Stachel? O Grab, wo ist dein Sieg? Der Stachel des Todes ist die Sünde und der Sünde Kraft das Gesetz.

N° 45: Chor (1 Kor 15, 57) Gott aber sei Dank, der uns den Sieg gibt durch den Herrn Jesus Christus.

N° 46: Arie (Sopran) (Röm 8, 31; 8, 33–34) Wenn Gott für uns ist, wer kann wider uns sein? Wer will die Auserwählten Gottes beschuldigen? Es ist Gott, der gerecht macht, wer ist der, welcher verdammt? Es ist Christus, der starb, ja vielmehr, der wieder auferstanden ist, der zur rechten Hand Gottes sitzt, der Fürsprache für uns einlegt.

4. Szene: Die Verherrlichung des Opferlamms N° 47: Chor (Offb 5, 12–14) Würdig ist das Lamm, das erschlagen wurde und uns losgekauft hat bei Gott durch sein Blut, zu nehmen Kraft und Reichtum und Weisheit und Stärke und Ehre und Ruhm und Segen. Segen und Ehre, Ruhm und Stärke gebührt ihm, der auf dem Thron sitzt, und dem Lamm, auf immer und ewig. Amen.

49 Interprètes Biographies

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Le Concert d’Astrée Emmanuelle Haïm direction artistique et musicale Ensemble instrumental et vocal dédié à la musique baroque et dirigé par Emmanuelle Haïm, Le Concert d’Astrée est au- jourd’hui un des fleurons de ce répertoire dans le monde. Fon- dé en 2000 par Emmanuelle Haïm, qui réunit autour d’elle des instrumentistes accomplis partageant un tempérament et une vision stylistique à la fois expressive et naturelle, Le Concert d’Astrée connaît un rapide succès. En 2003, il reçoit la Victoire de la Musique Classique récompensant le meilleur ensemble de l’année et, en 2008, il est distingué par un Echo Deutscher Musikpreis au titre d’ensemble de musique ancienne de l’année, en Allemagne. Le 19 décembre 2011, Le Concert d’Astrée a présenté, à l’occasion de son dixième anniversaire, un concert au Théâtre des Champs-Élysées à Paris avec la participation des plus grands artistes lyriques, comme Natalie Dessay, Topi Lehtipuu, Sandrine Piau, Anne Sofie Von Otter, Rolando Villazón ou encore Philippe Jaroussky, concert caritatif en faveur de la recherche contre le cancer. En résidence à l’Opéra de Lille depuis 2004, Le Concert d’Astrée s’illustre également dans de nombreuses productions scéniques: Händel ( en 2004, à Lille en 2007 et à l’Opéra Garnier en 2011 et en 2013, Orlando en 2010, en 2011), Monteverdi (Orfeo en 2005, L’incoronazione di Poppea en 2012), Rameau (Les Boréades en 2005, Dardanus en 2009, Hippolyte et Aricie au Théâtre du Ca- pitole de Toulouse en 2009, repris à l’Opéra de Paris en 2012), Bach (Passion selon St Jean en 2007), Lully (Thésée en 2008),

50 Le Concert d’Astrée (photo: Frédéric Iovino)

Mozart (Le Nozze di Figaro en 2008) et Purcell ([After] The Fairy Queen en 2009), en collaboration avec des metteurs en scène de renom tels David McVicar, Robert Wilson, Jean-François Sivadier, Laurent Pelly et Ivan Alexandre. Pour son label Erato/Warner Classics, Le Concert d’Astrée grave de nombreuses œuvres de Monteverdi à Mozart. Outre les récompenses, ces enregis- trements reçoivent un accueil enthousiaste de la critique et du public. La saison 2013/14 confirme une présence fidèle de l’En- semble au Théâtre des Champs-Élysées à l’occasion notamment de tournées internationales; Aci, Galatea e Polifemo, Messiah de Händel et enfin un Gala Monteverdi. Puis c’est à l’Opéra de Lille et de Dijon que l’Ensemble retrouvera Mozart dans La finta giardiniera. Pour les saisons suivantes, de multiples projets d’opéras et de concerts mais aussi d’enregistrements sont en préparation conduisant Le Concert d’Astrée de l’Asie aux États- Unis avec de nombreuses haltes dans les grandes salles d’Eu- rope. Parallèlement, l’orchestre et ses musiciens continueront leur travail d’éveil et de sensibilisation à la musique sur le ter- ritoire nordiste. Mécénat Musical Société Générale est le mé- cène principal du Concert d’Astrée. En résidence à l’Opéra de Lille, Le Concert d’Astrée reçoit le soutien de la Ville de Lille et bénéficie de l’aide au conventionnement du Ministère de la

51 culture et de la communication – DRAC Nord-Pas-de-Calais. De- puis 2012, Le Concert d’Astrée, soutenu par le département du Nord est devenu l’ambassadeur de l’excellence du Nord aussi bien en France qu’à l’étranger.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Le Concert d’Astrée Emmanuelle Haïm artistic director Le Concert d’Astrée, directed by Emmanuelle Haïm, is a vocal and instrumental ensemble dedicated to Baroque music. It is currently among the most prestigious ensembles performing this repertoire in the world. Founded in 2000 by Emmanuelle Haïm, bringing together accomplished instrumentalists who share the same artistic temperament and a natural, expressive musical style, Le Concert d’Astrée has achieved rapid success. It received the 2003 Victoire de la Musique Classique award for best ensemble of the year and in 2008 was named early mu- sic ensemble of the year at the ECHO Klassik in Germany. This highly dynamic ensemble performs throughout France, appear- ing in staged productions at the Opéra de Dijon, the Opéra Na- tional du Rhin, the Théâtre de Caen, the Opéra de Bordeaux, the Théâtre du Châtelet, the Théâtre des Champs-Élysées and the Opéra de Paris over three consecutive seasons, as well as abroad in concert programmes at the major classical music ven- ues, including the Amsterdam Concertgebouw, the Barbican Centre in London, the Lincoln Center in New York, the Konzert- haus in Vienna, the Potsdam Festival and the Salzburg Festival. Indeed, since 2003 Le Concert d’Astrée has established an im- portant international presence, touring with a varied repertoire, notably: Handel’s in 2006 in France, the UK, Italy and Spain; Handel’s paired with Bach’s Magnificat in 2007 in Paris, London, Rome and Madrid; by Handel in November 2008 in Germany and the Benelux countries, includ- ing a concert at the Philharmonie in Berlin; Handel’s Messiah around Europe in 2009; Haydn’s Creation in 2011; and Monte- verdi’s Il combattimento di Tancredi e Clorinda at the Turku Fes- tival in Finland in August 2012. On 19 December 2011, Le Con- cert d’Astrée celebrated its 10th anniversary with a fundraising

52 concert in aid of cancer research at the Théâtre des Champs- Elysées in Paris, bringing together a roster of outstanding sing- ers including Natalie Dessay, Topi Lehtipuu, Sandrine Piau, Anne Sofie von Otter, Rolando Villazón and Philippe Jaroussky. In resi- dence at the Opéra de Lille since 2004, Le Concert d’Astrée has shone equally in numerous staged performances. These have included works by: Handel (Tamerlano in 2004, Giulio Cesare in Lille in 2007 and at the Opéra Garnier in 2011, Orlando in 2010, Agrippina in 2011); Monteverdi (L’Orfeo in 2005, L’incoronazione di Poppea in 2012); Rameau (Les Boréades in 2005, Dardanus in 2009, Hippolyte et Aricie at the Capitole de Toulouse in 2009 and revived at the Opéra de Paris in 2012); Bach (St John Passion in 2007); Lully (Thésée in 2008); Mozart (Le nozze di Figaro in 2008); and Purcell («[After] The Fairy Queen» in 2009). These pro- ductions have been in collaboration with stage directors of the calibre of David McVicar, Robert Wilson, Jean-François Sivadier, Laurent Pelly and Ivan Alexandre. The 2012/13 season featured a new production of Charpentier’s Médée staged by Pierre Audi at the Théâtre des Champs-Élysées and at the Opéra de Lille, and Charpentier’s Actéon at the Opéra de Dijon and the Opéra de Lille. To close the season, Le Concert d’Astrée gave a dazzling revival of Handel’s Giulio Cesare at the Opéra de Paris in Laurent Pelly’s staging. They also performed a series of concerts based around Monteverdi’s of the Blessed Virgin. For its label Erato/Warner Classics, Le Concert d’Astrée has recorded: Handel’s Arcadian Duets, Aci, Galatea e Polifemo (Baroque Vocal Winner, Gramophone Awards), Il delirio amoroso, Il trionfo del Tempo e del Disinganno, Dixit Dominus, and «Cleopatra» (arias from Giulio Cesare with Natalie Dessay); Purcell’s Dido and Aeneas; Monteverdi’s L’Orfeo and Il combatti- mento di Tancredi e Clorinda; «Carestini, The Story of a Castrato» with Philippe Jaroussky; the Magnificat and cantatas by Bach with Natalie Dessay; and Mozart’s in C minor, the latter under the direction of Louis Langrée. Their recording of «La- menti» by Monteverdi, Cesti, Landi and others won «best re- cording» at the Victoires de la Musique Classique awards in 2009. «Une fête baroque», featuring 25 exceptional soloists and recorded at the ensemble’s 10th anniversary concert at the Théâtre

53 des Champs-Élysées, was released in 2012. A significant part of the sales was donated to the Institut Gustave Roussy for cancer research. Also appearing in 2012 and 2013 respectively were DVDs of Handel’s Giulio Cesare filmed at the Opéra de Paris and Monteverdi’s L’incoronazione di Poppea filmed at the Opéra de Lille. Winning numerous awards, these recordings represent inspirational collaborations with some of the greatest singers of today. During the 2013/14 season, the ensemble will maintain a loyal presence at the Théâtre des Champs-Élysées, especially during their international tours, and the repertoire will include Aci, Galatea e Polifemo and Messiah by Handel and also a Monteverdi Gala. After that, the ensemble will take up Mozart again, with La finta giardiniera at the Opéra de Lille and the Opéra de Dijon. In the following seasons, numerous opera and concert projects as well as recordings are on the sched- ule, taking Le Concert d’Astrée from Asia to the United States with frequent stops at the great European concert halls. At the same time, the orchestra and its players will continue to pro- mote and raise awareness of music in Northern France. Mécé- nat Musical Société Générale is the principal corporate spon- sor of Le Concert d’Astrée. Ensemble in residence at the Opéra de Lille, Le Concert d’Astrée receives support from the City of Lille and the Ministry of Culture and Communication – DRAC Nord-Pas de Calais. Since 2012, Le Concert d’Astrée, supported by the Département du Nord, has served as Ambassadeur de l’Excellence du Nord in France as well as abroad.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Emmanuelle Haïm direction Après des études de piano et de clavecin et un début de car- rière riche en rencontres artistiques, Emmanuelle Haïm choisit la direction d’orchestre et fonde en 2000 Le Concert d’Astrée. Simultanément, elle est demandée par les scènes internatio- nales les plus prestigieuses. En 2001, elle connaît un succès retentissant au Glyndebourne Touring Opera avec de Händel. Ses interprétations et son énergie lui valent d’être sur- nommée par la presse anglaise «The Ms Dynamite of French Baroque». Elle est ainsi la première femme à diriger au Chicago

54 Emmanuelle Haïm (photo: Simon Fowler, Erato/Warner Classics)

Lyric Opera (Giulio Cesare, 2007). Fidèle du Glyndebourne Fes- tival Opera, elle y présente de nombreux ouvrages dont Theo- dora de Händel dans une mise en scène de Peter Sellars et L’in- coronazione di Poppea, mis en scène par Robert Carsen. Elle dirige régulièrement l’Orchestre Symphonique de Birmingham (CBSO), le Scottish Chamber Orchestra et le Hessischer Rund- funk Orchestra de Francfort. Après avoir dirigé le Los Angeles Philharmonic en 2011, elle y retournera prochainement avant de rejoindre le San Francisco Symphony Orchestra. En mars 2008, elle est invitée, pour la première fois, à diriger l’Orchestre Phil- harmonique de Berlin, puis en juin 2011 dans un programme Händel et Rameau et lors du Zukunft@BPhil Dance Project en collaboration avec la chorégraphe Vivienne Newport. La relation est telle, que c’est tout naturellement qu’Emmanuelle Haïm et l’Orchestre Philharmonique de Berlin poursuivent leur collabo- ration, et qu’on l’y verra de nouveau à sa tête. Ses enregistre- ments pour le label Erato/Warner Classics avec son ensemble

55 Le Concert d’Astrée sont abondamment récompensés: Vic- toires de la Musique Classique (meilleur enregistrement en 2009 pour Lamenti et en 2008 pour Carestini, The Story of a Castrato), Echo Deutscher Musikpreis, nomination aux Gram- my Awards (Dido and Aeneas, 2004, Une Fête baroque, 2013). Emmanuelle Haïm a aussi collaboré avec Philippe Jaroussky et Le Concerto Köln pour Caldara in Vienna. En 2012 et 2013 sont parus l’enregistrement du concert des 10 ans du Concert d’As- trée Une fête Baroque! et les DVD de Giulio Cesare de Händel et L’incoronazione di Poppea de Claudio Monteverdi. Fidèle re- présentante du baroque et du savoir-faire musical français, elle est Chevalier de la Légion d’honneur, Officier des Arts et des Lettres et Honorary Member de la Royal Academy of Music. Nordiste de cœur, elle est aussi l’ambassadrice du Nord à tra- vers le monde.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Emmanuelle Haïm direction After piano, organ and studies and an early career working with many notable artists, Emmanuelle Haïm chose the path of orchestral conductor and in 2000 she founded Le Concert d’Astrée. She soon became in demand internationally at the most prestigious venues. In 2001 she scored a resound- ing success conducting Handel’s Rodelinda for Glyndebourne Touring Opera. Her performance style and energy won her the nickname «The Miss Dynamite of the French Baroque» in the English press. She was the first woman to conduct at Chicago Lyric Opera (Handel’s Giulio Cesare in 2007). She has appeared regularly at the Glyndebourne Festival, conducting numerous operas such as Handel’s Theodora in a production by Peter Sellars in 2003 and Monteverdi’s L’incoronazione di Poppea directed by Robert Carsen in 2008. She also regularly conducts the City of Birmingham Symphony Orchestra, the Scottish Chamber Orchestra and the Frankfurt Radio Symphony Orchestra. After conducting the Los Angeles Philharmonic in 2011, she is soon to make a return visit there before going on to conduct the San Francisco Symphony. In March 2008 she made her debut with the Berlin Philharmonic Orchestra, returning in June 2011 for

56 a programme of Handel and Rameau in a collaboration with the choreographer Vivienne Newport as part of the orchestra’s Zukunft@BPhil Dance Project. The relationship is such that Emmanuelle Haïm and the Berlin Philharmonic Orchestra are very much set to continue their fruitful work together. Her re- cordings for the Erato/Warner Classics label with Le Concert d’Astrée have won numerous awards, including the Victoires de la Musique Classique award («best recording» in 2009 for «La- menti» and also in 2008 for «Carestini, The Story of a Castra- to»), the ECHO Klassik (Dido and Aeneas in 2003 and Dixit Do- minus in 2008), nominations at the Grammy Awards (Dido and Aeneas in 2003 and «Une fête baroque» in 2013). Emmanuelle Haïm has also worked with Philippe Jaroussky and Concerto Köln on Caldara in Vienna. In 2012 and 2013 a recording of Le Concert d’Astrée’s 10th anniversary concert («Une fête baroque») as well as DVDs of Handel’s Giulio Cesare and Monteverdi’s L’incoronazione di Poppea were issued. A tireless champion of the Baroque and of French musical know-how, she is a Cheva- lier de la Légion d’honneur, an Officier des Arts et des Lettres and an Honorary Member of the Royal Academy of Music. A Northerner in her heart, she also acts as an ambassador for this region throughout the world.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Lucy Crowe soprano Née dans le Staffordshire, Lucy Crowe a étudié à la Royal Academy of Music avant de s’imposer comme l’une des plus grandes lyriques de sa génération. À l’opéra, elle a interprété les rôles de Servilia (La clemenza di Tito) au Metro- politan Opera de New York, (Le Nozze di Figaro), Gilda (Rigoletto) et Belinda (Dido and Aeneas) au Royal Opera House Covent Garden. Elle a incarné Sophie (Der Rosenkavalier) à la Deutsche Oper Berlin, à la Bayerische Staatsoper de Munich et à Covent Garden, Gilda à la Deutsche Oper Berlin, Rosina (Il barbiere di Siviglia), Poppea (Agrippina) et Drusilla (L’incorona- zione di Poppea) à l’English National Opera, Dorinda (Orlando) à Lille, Paris et à l’Opéra de Dijon. Elle s’est également produite dans The Fairy Queen et dans le rôle-titre de La Petite Renarde

57 rusée au Festival de Glyndebourne. Elle a fait ses débuts amé- ricains à l’opéra en incarnant Iole dans de Händel au Lyric Opera de Chicago. Elle s’est produite en concert avec les meilleurs chefs et orchestres du monde, parmi lesquels l’Aus- tralian Chamber Orchestra sous la direction de Tognetti, le Phila- delphia Orchestra dirigé par Nézet-Seguin, le Boston Sympho- ny Orchestra au Festival de Tanglewood sous la baguette de Denève, l’Orchestre symphonique de Birmingham dirigé par Andris Nelsons, Edward Gardner, Emmanuelle Haïm et Sakari Oramo, l’Orchestra of the Age of Enlightenment dirigé par Sir et Richard Egarr, le Scottish Chamber Orchestra sous la direction de Mackerras et Nezet-Seguin, l’English Concert sous celle de Trevor Pinnock, Andrew Manze et Laurence Cummings, l’ensemble The Sixteen dirigé par Harry Christophers, le Gabrieli Consort dirigé par Paul McCreesh et the Monteverdi Orchestra sous la direction de Sir John Eliot Gardiner. On a pu entendre Lucy Crowe au Festival d’Aldeburgh, au Festival international d’Edimbourg et au Mostly Mozart Festival de New York ainsi que, tout récemment, au Festival de Salzbourg avec le Monteverdi Choir Orchestra dirigé par Sir John Eliot Gardiner dans Die Schöpfung de Haydn. Elle a donné des récitals aux festivals de Brighton, Belfast, Norfolk et Norwich, à St Martin-in-the-Fields et au Wigmore Hall de Londres. On peut citer parmi ses enregistrements Il pastor fido de Händel ainsi qu’un disque Händel et Vivaldi avec La Nuova Musica sous la direction de David Bates pour Harmonia Mundi, un disque Lutosławski avec le BBC Symphony Orchestra dirigé par Edward Gardner, de Händel avec Christian Curnyn et The Early Opera Company, ainsi que The Judgement of Paris d’Eccles, pour le label Chandos. Elle a également enregistré un album solo consacré à Händel – Il caro Sassone – avec Harry Bicket et l’English Concert pour Harmonia Mundi. Elle se pro- duira prochainement en concert dans la Symphonie N° 4 de Mahler avec le Konzerthausorchester de Berlin sous la baguette d’Iván Fischer. Elle partira en tournée avec The Messiah et réali- sera un enregistrement de cette œuvre (Erato/Warner Classics) avec Emmanuelle Haïm. On pourra également l’entendre dans plusieurs exécutions de la Messe en si mineur avec l’Orchestra

58 dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Sir Antonio Pappano et dans des extraits de Der Rosenkavalier avec le London Symphony Orchestra dirigé par Sir Mark Elder. À l’opéra, elle interprétera les rôles d’Iole (Hercules) à Toronto et d’Adina (L’elisir d’amore) au Royal Opera House Covent Gar- den. Lucy Crowe donnera son premier récital à Carnegie Hall au cours de la saison actuelle.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Lucy Crowe soprano Born in Staffordshire, Lucy Crowe studied at the Royal Academy of Music. She has established herself as one of the leading lyric sopranos of her generation. Her operatic roles include Servilia (La clemenza di Tito) for the Metropolitan Opera, New York; Susanna (Le nozze di Figaro), Gilda (Rigoletto) and Belinda (Dido and Aeneas) for the Royal Opera House, Covent Garden; Sophie (Der Rosenkavalier) for the Deutsche Oper Berlin, the Bayerische Staatsoper, Munich and Covent Garden; Gilda for the Deutsche Oper Berlin; Rosina (Il barbiere di Siviglia), Poppea (Agrippina) and Drusilla (L’incoronazione di Poppea) for English National Opera; Dorinda (Orlando) in Lille, Paris and for the Opera de Dijon and The Fairy Queen and the title role in The Cunning Little Vixen for Glyndebourne Festival Opera. She made her US Opera debut as Iole in Handel’s Hercules for the Chicago Lyric Opera. In concert she has performed with many of the world’s finest conductors and orchestras including the Australian Chamber Orchestra under Richard Tognetti; the Philadelphia Orchestra under Philippe Nézet-Seguin; the Boston Symphony Orchestra at the Tanglewood Festival under Stéphane Denève; the City of Birmingham Symphony Orchestra under Andris Nelsons, Edward Gardner, Emanuelle Haïm and Sakari Oramo; the Or- chestra of the Age of Enlightenment under Sir Charles Mackerras and Richard Egarr; the Scottish Chamber Orchestra under Mackerras and Nézet-Seguin; the English Concert under Trevor Pinnock, Andrew Manze and Laurence Cummings; the Sixteen under Harry Christophers; the Gabrieli Consort under Paul McCreesh; and the Monteverdi Orchestra under Sir John Eliot Gardiner. Lucy has performed at the Aldeburgh Festival, the

59 Edinburgh International Festival and the Mostly Mozart Festival in New York and, most recently, at the Salzburg Festival with the Monteverdi Choir and the English Baroque Soloists under Sir John Eliot Gardiner in Haydn’s Creation. She has given recitals at the Brighton, Belfast, Norfolk and Norwich Festivals and at London’s St Martin in the Fields and Wigmore Hall. Her record- ings include Handel’s Il pastor fido and a Handel and Vivaldi disc with La Nuova Musica under David Bates for Harmonia Mundi; a Lutosławski disc with the BBC Symphony Orchestra under Edward Gardner, Handel’s Alceste with Christian Curnyn and the Early Opera Company, and Eccles’ The Judgement of Paris all for Chandos; and a solo Handel disc «ll caro Sassone» with Harry Bicket and the English Concert on Harmonia Mundi. Future con- cert engagements include Mahler’s Symphony N° 4 with the Konzerthausorchester Berlin under Iván Fischer; a Messiah tour and recording (Erato/Warner Classics) with Emanuelle Haïm; B Minor Mass concerts with the Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia under Sir Antonio Pappano; and Der Rosenkavalier extracts with the London Symphony Orchestra under Sir Mark Elder. Future operatic engagements include Iole in Toronto; and Adina (L’elisir d’amore) for the Royal Opera House, Covent Garden. Lucy makes her recital debut at Carne- gie Hall this season.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Tim Mead alto «Une voix lumineuse, un contrôle irréprochable et un phrasé expressif» (New York Times). Le contre-ténor britannique Tim Mead est aussi apprécié pour la chaleur de son timbre que pour la virtuosité et l’élégance stylistique de son chant. Il a étudié la musique tout en chantant dans le chœur du King’s College de Cambridge, avant d’obtenir plusieurs bourses qui lui ont permis de poursuivre sa formation vocale au Royal College of Music. Récemment il a suscité l’enthousiasme de la critique en inter- prétant la Voix d’Apollon dans la mise en scène de Death in Venice de Warner à l’English National Opera et au Nederlandse Opera. Il s’est également fait remarquer dans les rôles de l’Ange et du Premier Garçon dans Written on Skin de

60 George Benjamin au Théâtre du Capitole de Toulouse, de To- lomeo de Giulio Cesare à l’English National Opera et d’Eustazio de au Festival de Glyndebourne. Parmi ses autres grands rôles à l’opéra, on peut mentionner dans L’inco- ronazione di Poppea à l’ENO, à l’Opéra de Lyon, à l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Dijon et au Norske Opera, le rôle-titre de Giulio Cesare au festival de Glyndebourne, Endimione de La Calisto à la Bayerische Staatsoper, le rôle-titre d’Orlando au Scottish Ope- ra et au Chicago Opera Theater, ainsi que Clearte dans Niobe. Il a participé à la création mondiale de The Minotaur de Harrison Birtwistle au Royal Opera House Covent Garden, a chanté le rôle-titre d’ au Festival international Händel de Göttingen ainsi qu’au Festival international d’Edimbourg, le rôle d’Ottone d’Agrippina à Lille et Dijon, de de Giulio Cesare à la Deutsche Oper am Rhein, celui du Paggio dans Ercole Amante au Nederlandse Opera et a interprété le rôle-titre d’Orfeo ed Eu- ridice de Gluck en version de concert avec l’Akademie für Alte Musik. On peut encore mentionner Andronico de Tamerlano avec Les Musiciens du Louvre-Grenoble, Rinaldo avec le Bach Collegium Japan et Bertarido dans Rodelinda avec l’ensemble Mercury Baroque. On a pu entendre Tim Mead en concert dans Messiah avec le New York Philharmonic, l’Orchestra of the Age of Enlightenment, l’Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai, l’Accademia Bizantina et le Concerto Köln, dans l’Oratorio de Noël de Bach avec Les Arts Florissants, dans le Magnificat de Bach avec Le Concert d’Astrée ou encore dans La Passion se- lon Saint Matthieu du même compositeur au avec De Nederlandse Bachvereniging. Il a également donné de nombreux ouvrages de Händel: avec l’Aka- demie für Alte Musik, Judas Maccabaeus avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment, Saul avec le Dresdner Barockorches- ter, au Festival international Händel de Göttingen, Susanna avec l’Early Opera Company, avec le Dunedin Consort. Il a aussi chanté dans La Melancholia de Dusapin avec l’Orchestre symphonique de la SWR. Tim Mead a collaboré avec des chefs aussi éminents qu’Ivor Bolton, William Christie, Laurence Cummings, Christian Curnyn, Alan Curtis, Ottavio Dantone, Paul Goodwin, Emmanuelle Haïm, Vladimir

61 Jurowski, Nicholas McGegan, Marc Minkowski et Masaaki Suzuki. Sa discographie, déjà volumineuse, comprend La Passion selon saint Matthieu de Bach, les oratorios de Händel Saul, Solomon et Israel in Egypt, les opéras de Händel Admeto, , et Rinaldo, ainsi que L’incoronazione di Poppea de Monteverdi. Il a enregistré notamment pour EMI Classics, Harmonia Mundi, Opus Arte, Chandos, et Linn Records. Au cours de la saison 2013/14, on peut l’entendre à la Bayerische Staats- oper dans La Calisto, dans le rôle de Goffredo de Rinaldo à Glyndebourne ainsi que dans Written on Skin à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne. Il chantera également la Messe en si mineur de Bach avec l’ensemble Arcangelo, Theodora avec l’English Concert, La Passion selon saint Matthieu avec De Nederlandse Bachvereniging, The Messiah avec le Royal Scot- tish National Orchestra puis lors d’une tournée européenne avec Le Concert d’Astrée. Parmi ses projets pour les saisons à venir, on peut mentionner le rôle d’Oberon dans A Midsum- mer Night’s Dream, une création mondiale au Concertgebouw d’Amsterdam et un rôle-titre à l’Opera Theatre de St. Louis, dans le Missouri.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Tim Mead counter-tenor «Luminous voice, impeccable control and expressive phrasing.» (The New York Times) British counter-tenor Tim Mead is prais- ed for the warmth of his voice and the virtuosity and stylistic elegance of his singing. He read Music as a choral scholar at King’s College, Cambridge, before winning a number of scholar- ships to continue his vocal studies at the Royal College of Music. Most recently he earned critical acclaim as the Voice of Apollo in Deborah Warner’s production of Death in Venice at English National Opera and De Nederlandse Opera, Angel 1/Boy in George Benjamin’s Written on Skin at Théâtre du Capitole Tou- louse, Tolomeo (Giulio Cesare) at English National Opera and Eustazio (Rinaldo) at Glyndebourne Festival Opera. Other op- eratic highlights include Ottone (L’incoronazione di Poppea) at English National Opera, Opéra de Lyon, Opéra de Lille, Opéra de Dijon and Den Norske Opera, the title role in Giulio Cesare

62 at Glyndebourne Festival Opera, Endimione (La Calisto) at the Bayerische Staatsoper, Munich, the title role in Orlando at Scot- tish Opera and Chicago Opera Theater, Clearte (Niobe) and the world premiere of Harrison Birtwistle’s The Minotaur for the Royal Opera House, Covent Garden, the title role in Admeto at International Händel Festspiele Göttingen and the Edinburgh International Festival, Ottone (Agrippina) in Lille and Dijon, Tolo- meo (Giulio Cesare) at Deutsche Oper am Rhein, Paggio (Ercole amante) at De Nederlandse Opera and in concert the title role in Gluck’s Orfeo ed Euridice with the Akademie für Alte Musik, Andronico (Tamerlano) with Les Musiciens du Louvre Grenoble, Rinaldo with Bach Collegium Japan and Bertarido (Rodelinda) with Mercury Baroque. On the concert platform Tim Mead has sung Messiah with the New York Philharmonic, the Orchestra of the Age of Enlightenment, the Orchestra Sinfonica Nazionale della Rai, Accademia Bizantina and Concerto Köln, Bach’s Christ- mas Oratorio with Les Arts Florissants, Bach’s Magnificat with Le Concert d’Astree, Bach’s St Matthew Passion with London Handel Festival and De Nederlandse Bachvereniging, Handel’s Solomon with Akademie für Alte Musik Berlin, Handel’s Judas Maccabaeus with the Orchestra of the Age of Enlightenment, Handel’s Saul with the Dresdner Barockorchester, Handel’s Joseph and his Brethren at the International Händel Festspiele Göttingen, Handel’s Susanna with the Early Opera Company, Handel’s Esther with the Dunedin Consort and Dusapin’s La Me- lancholia with the Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR. He has worked with such leading conductors as Ivor Bolton, William Christie, Laurence Cummings, Christian Curnyn, Alan Curtis, Ottavio Dantone, Paul Goodwin, Emmanuelle Haïm, Vladimir Jurowski, Nicholas McGegan, Marc Minkowski and Masaaki Suzuki. Mead’s already substantial discography in- cludes Bach’s St Matthew Passion, the Handel oratorios Saul, Solomon and Israel in Egypt, the Handel operas Admeto, Flavio, Riccardo Primo and Rinaldo, and Monteverdi’s L’incoronazione di Poppea. He has recorded for EMI Classics, Harmonia Mundi, Opus Arte, Chandos, Linn Records amongst others. In 2013/14 season he will return to Bayerische Staatsoper, Munich for La Calisto, Goffredo (Rinaldo) at Glyndebourne and Written on Skin

63 at the Gulbenkian Lisbon. He will also sing Bach’s B minor Mass with Arcangelo, Theodora with the English Concert, St Matthew Passion with De Nederlandse Bachvereniging, Messiah with Royal Scottish National Orchestra and a European tour with Le Concert d’Astrée. In future seasons he will also sing Oberon (A Midsummer Night’s Dream), a world premiere at the Concert- gebouw Amsterdam and a title role at the Opera Theatre of Saint Louis.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Andrew Staples ténor Andrew Staples a été choriste à la Cathédrale Saint-Paul de Londres avant de chanter dans le chœur de King’s College de Cambridge où il a obtenu un diplôme de fin d’études. Il a été le premier étudiant à obtenir la bourse RCM Peter Pears, finan- cée par la Britten Pears Foundation au Royal College of Music avant d’entrer à la Benjamin Britten International Opera School où il étudie avec Ryland Davies. En concert, Andrew Staples a donné Das Paradies und die Peri de Schumann avec les Berliner Philarmoniker dirigés par Sir Simon Rattle ainsi qu’avec l’Or- chestre de la radio suédoise sous la direction de Daniel Harding; on l’entend également dans Das Lied von der Erde de Mahler avec les Akademisten de Berlin, Sir Simon Rattle et Magdalena Kozena, The Veil of the Temple de John Tavener à New York, la Sérénade pour ténor, cor et cordes de Britten avec l’Orchestre de chambre de Suède dirigé par Andrew Manze, le War Re- quiem de Britten à la chapelle du King’s College sous la ba- guette de David Hill ainsi que le de Mozart avec le Scottish Chamber Orchestra, dirigé par Andrew Manze. Il s’est également produit en concert avec l’Orchestre symphonique de Gävle placé sous la direction de Robin Ticciati, avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment dirigé par Sir Simon Rattle, avec le London Symphony Orchestra sous la direction de Daniel Harding, avec l’Orchestre de la radio bavaroise dirigé par Daniel Harding et Simon Rattle, avec l’Orchestre philharmonique de Rotterdam dirigé par Yannick Nézet-Séguin et avec l’Accademia Santa Ceci- lia dirigée par Semyon Bychkov. Il a fait ses débuts dans le rôle de Jacquino (Fidelio) au Royal Opera House, où il a également

64 incarné Flamand (Capriccio), Tamino (Die Zauberflöte), Arta- benes (Artaxerxes d’Arne) et Narraboth (Salome). On a pu l’en- tendre dans le rôle de Belfiore (La finta giardiniera) au Théâtre national de Prague (rôle qu’il a repris dans la même production à La Monnaie de Bruxelles). Il a également interprété les per- sonnages de Ferrando à l’Opera Holland Park et de Narraboth à la Hamburgische Staatsoper. Il a collaboré à une production de Die Zauberflöte dans laquelle il tenait le rôle de Tamino au Fes- tival de Lucerne et à Drottningholm sous la direction musicale de Daniel Harding. Il sera prochainement Kudrjas au Royal Ope- ra House et Don Ottavio au Festival de Salzbourg. Il donne des concerts avec l’Orchestre de la radio suédoise et l’Orchestre symphonique de la radio bavaroise dirigés par Daniel Harding, avec le BBC Symphony Orchestra dirigé par Semyon Bychkov, avec les Wiener Philharmoniker et Simon Rattle ainsi qu’avec le Philadelphia Orchestra que dirige Yannick Nézet-Séguin. Dans le cadre d’un nouveau grand projet intitulé «Opera for Change», Andrew Staples a décidé de faire une tournée en Afrique avec Die Zauberflöte de Mozart. Son objectif est de faire participer des artistes et communautés issus des lieux traversés, aux cô- tés de musiciens et d’interprètes internationaux, à la réalisation collective de grands spectacles propres à inspirer et à transfor- mer la vie locale. Staples a l’intention de partir avec une troupe d’une cinquantaine de chanteurs, de musiciens et de techni- ciens, une semi-remorque et quelques cars et de parcourir ainsi dix pays, de Nairobi au Cap. Ce projet a été salué avec enthou- siasme par Rupert Christiansen, critique d’opéra du Telegraph. Le départ est prévu pour 2013. Vous trouverez plus d’informa- tions sur le site internet d’Opera for Change: www.operaforchange.com.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Andrew Staples tenor Andrew Staples sang as a chorister in St Paul’s Cathedral before winning a Choral Scholarship to King’s College, Cambridge, where he gained a degree in Music. Andrew was the first recipient of the RCM Peter Pears Scholarship, sponsored by the Britten Pears Foundation, at the Royal College of Music and subse-

65 quently joined the Benjamin Britten International Opera School. He studies with Ryland Davies. His concert engagements in- clude Schumann’s Das Paradies und die Peri with both the Ber- lin Philharmonic Orchestra and Sir Simon Rattle and the Swedish Radio with Daniel Harding; Mahler’s Das Lied von der Erde with the Akademisten Berlin and Sir Simon Rattle and Magdalena Kožená, John Tavener’s The Veil of the Temple in New York; Britten’s Serenade for Tenor, and Strings with the Swedish Chamber Orchestra conducted by Andrew Manze, Britten’s War Requiem at the King’s College Chapel with David Hill and Mozart’s Requiem with the Scottish Chamber Orchestra, conduct- ed by Andrew Manze; the Gävle Symphony and Robin Ticciati; the Orchestra of the Age of Enlightenment and Sir Simon Rattle; and the London Symphony Orchestra and Daniel Harding, the Bavarian Radio Symphony with Daniel Harding and Simon Rattle, the Rotterdam Philharmonic Orchestra and Yannick Nézet-Séguin and the Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia with Semyon Bychkov. He made his Royal Opera House debut as Jacquino (Fidelio), returning for Flamand (Capriccio), Tamino (Die Zauberflöte), Artabenes (Arne’s Artaxerxes) and Narraboth (Salome) and sang Belfiore (La finta giardiniera) for the National Theatre, Prague (a role he repeated in the same production for La Monnaie in Brussels). He has also sung Ferrando for Opera Holland Park and Narraboth for the Hamburgische Staatsoper. He also semi-staged and sang Tamino for the Lucerne Festival and in Drottningholm with Daniel Harding conducting. He will sing Kudrjas for the Royal Opera House and Don Ottavio for the Salzburger Festspiele. In concert he appears with the Swedish Radio Orchestra and the Bavarian Radio Symphony with Daniel Harding, the BBC Symphony Orchestra and Semyon Bychkov, the Wiener Philharmoniker with Sir Simon Rattle and the Phila- delphia Orchestra with Yannick Nézet-Séguin. His new venture, Opera for Change has the aim of taking Mozart’s Die Zauberflöte on tour to Africa. The idea behind it is to bring together inter- national musicians and performers alongside local artists and communities, to jointly produce great shows that aim to inspire and transform lives. Staples plan is to take an articulated lorry and a couple of coaches containing a company of about 50 sing-

66 ers, musicians and crew on a route that stretches from Nairobi to Cape Town, covering 10 countries in total. The project has had high praise from The Telegraph opera critic Rupert Christian- sen and will set off in 2013. Visit the opera for change website for more information www.operaforchange.com

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Christopher Purves baryton Christopher Purves a fait ses études au King’s College de Cam- bridge avant de se produire et d’enregistrer avec le groupe de rock Harvey and the Wallbangers. Christopher Purves, qui a tra- vaillé en étroite collaboration avec le metteur en scène Richard Jones, a reçu un accueil très favorable de la critique pour son in- terprétation du rôle-titre de Wozzeck, des rôles de Beckmesser dans Die Meistersinger (Welsh National Opera), de Tonio dans Pagliacci (English National Opera) et du rôle-titre de Falstaff (Festival de Glyndebourne). Il a participé à la production mise en scène par Katie Mitchell d’Al gran sole carico d’amore de Luigi Nono au Festival de Salzbourg et à la Staatsoper Berlin, a incar- né sur scène les personnages de Balstrode dans Peter Grimes (Houston et La Scala), de Méphistophélès dans La Damnation de Faust (English National Opera) et de Nick Shadow dans The Rake’s Progress (Opéra de Lille). Il figurait à l’affiche de la créa- tion de Written on Skin au Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2012, une œuvre de commande de George Benjamin qui a ob- tenu un grand succès international, non seulement à sa créa- tion mais aussi lors des représentations ultérieures à l’Opéra national des Pays-Bas, à Covent Garden, à la Bayerische Staats- oper de Munich et au Théâtre du Capitole de Toulouse. Ses en- gagements pour la saison 2012/13 comprenaient par ailleurs le rôle de Walt Disney dans la création de l’opéra de Phillip Glass The Perfect American au Teatro Real de Madrid et à l’English National Opera ainsi qu’une représentation de The Adventures of Greggery Peccary de Frank Zappa avec l’Aurora Orchestra au Royal Albert Hall dans le cadre des BBC Proms. Christopher Purves s’est produit en concert dans la Symphonie N° 8 de Mahler à la Casa da Música de Porto, dans Aci, Galatea e Polifemo et Acis & Galatea (Gabrieli Consort) ainsi que dans Alexander’s

67 Feast et dans la Nelson Mass (Scottish Chamber Orchestra). Il a donné son premier récital au Festival d’Aldeburgh, avant de se produire à l’Opera North et à Cambridge dans le Schwanen- gesang de Schubert. Il a enregistré notamment le rôle de Figaro dans Le Nozze di Figaro (Chandos), et a participé à des enregis- trements de The Messiah (The Sixteen) et de Maria di Rohan (Opera Rara). Parmi ses engagements pour la saison actuelle, figurent un concert à Wrocław où il se produira dans la cantate Aus der Tiefen rufe ich, Herr, zu Dir de Bach et Aci, Galatea e Polifemo de Händel sous la direction de Wratislavia Cantans, ses débuts au Chicago Lyric Opera dans le rôle de Sharpless de Madama Butterfly, de nouvelles représentations de Written on Skin à l’Opéra Comique de Paris, l’interprétation du rôle de Sam dans A Quiet Place de Bernstein au Konzerthaus de Berlin, une tournée européenne avec The Messiah en compagnie du Concert d’Astrée, L’Enfance du Christ de Berlioz en version de concert avec le BBC Symphony Orchestra au Barbican Centre de Londres, et un retour au Houston Grand Opera où il inter- prétera le rôle d’Alberich dans Das Rheingold. Ses projets à ve- nir comprennent la Sea Symphony de Vaughan Williams avec le MDR de Leipzig, Die Schöpfung au Gewandhaus de Leipzig, de nouvelles représentations de The Perfect American au fes- tival de Brisbane, des exécutions de The Messiah en tournée à Perth, Adelaïde et Melbourne ainsi qu’avec le Washington Symphony Orchestra, et enfin, un retour au Festival de Glynde- bourne dans le rôle-titre de Saul de Händel.

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Christopher Purves baritone Christopher Purves studied at King’s College, Cambridge, before performing and recording with the rock and roll group Harvey and the Wallbangers. In a close collaboration with the director Richard Jones, Christopher has enjoyed much critical acclaim for his interpretations of Wozzeck and Beckmesser (Die Meister- singer) at Welsh National Opera, Tonio (I Pagliacci) at English National Opera and the title role in Falstaff at the Glyndebourne Festival. Further operatic appearances include Nono’s Al gran sole carico d’amore at the Salzburg Festival and the Staatsoper

68 Unter den Linden Berlin, Balstrode (Peter Grimes) in Houston and at La Scala, Méphistophélès (La Damnation de Faust) at English National Opera and Nick Shadow (The Rake’s Progress) at Opéra de Lille. Christopher premiered George Benjamin’s commission Written on Skin at the Festival d’Aix en Provence in July 2012, which received huge international acclaim not only at its premier but also for subsequent performances with De Netherlands Opera, Covent Garden, Bayerische Staatsoper Munich and Toulouse. Engagements in the 2012/13 season also included Walt Disney in the premiere of Phillip Glass’ opera The Perfect American for Teatro Real Madrid and English National Opera, and a BBC Proms performance of Frank Zappa’s The Adventures of Greggery Peccary with the Aurora Orchestra at the Royal Albert Hall. In concert Christopher has sung Mahler’s Sympho- ny N° 8 at the Casa da Música Porto, Aci, Galatea e Polifemo and Acis and Galatea (Gabrieli Consort) and Alexander’s Feast and Nelson Mass (Scottish Chamber Orchestra). He made his debut as a recitalist at the Aldeburgh Festival and subsequently at Opera North and in Cambridge with Schubert’s Schwanen- gesang. Recordings include the title role in Le nozze di Figaro (Chandos), Messiah (The Sixteen) and Maria di Rohan (Opera Rara). This season’s engagements include concert performances of Bach’s «Aus der Tiefen» and Handel’s Aci, Galatea e Polifemo with Wratislavia Cantans in Wrocław, his debut at Chicago Lyric Opera as Sharpless (Madama Butterfly), further performances of Written on Skin with Opéra Comique de Paris, the role of Sam in Bernstein’s A Quiet Place at the Konzerthaus Berlin, a European tour of Messiah with Le Concert d’Astrée, concert performance of Berlioz’s L’Enfance du Christ with BBC Symphony Orchestra at the Barbican Centre London, and a return to Houston Grand Opera as Alberich in Das Rheingold. Subsequent engagements include Vaughan Williams’ Sea Sym- phony with MDR-Sinfonieorchester, Haydn’s Creation at the Leipzig Gewandhaus, further performances of The Perfect American at the Brisbane Festival, Messiah performances touring Perth, Adelade, Melbourne and with Washington Sym- phony Orchestra, and a return to Glyndebourne Festival Opera for the title role of Handel’s Saul.

69 Chœur et Orchestre du Concert d’Astrée

Emmanuelle Haïm direction musicale David Bates chef de chœur

Chœur

Emma Brain Gabbott, Jessica Leary, Helen Parker, Hannah Partridge, Ruth Provost, Juliette Schiemann soprano David Clegg, Daniel Collins, David Gould, Rory McCleery, Edward McMullan alto Ténors Ben Breakwell, Jeremy Budd, Guy Cutting, Peter Harris ténor Neil Bellingham, William Gaunt, Dominic Kraemer, Richard Savage, William Townend basse

Orchestre

David Plantier violon solo Maud Giguet, Guadalupe Del Moral, Charles-Etienne Marchand, Clémence Schaming violon I Agnieszka Rychlik, Emmanuel Curial, Isabelle Lucas, Céline Martel, Clara Mühlethaler violon II Marta Paramo, Diane Chmela, Delphine Millour alto Felix Knecht*, Claire Gratton, Xavier Richard violoncelle Nicola Dal Maso*, Ludovic Coutineau contrebasse Yann Miriel, Timothée Oudinot hautbois Philippe Miqueu basson Guy Ferber, Emmanuel Alemany trompette Alan Emslie timbales Violaine Cochard* clavecin Benoît Hartoin* orgue

* continuo

70 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII VOYAGE DANS LE TEMPS Prochain concert du cycle «Voyage dans le temps» Nächstes Konzert in der Reihe «Voyage dans le temps» Next concert in the series «Voyage dans le temps»

Jeudi / Donnerstag / Thursday 30.01.2014 20:00 Grand Auditorium «4 Éléments – 4 Saisons» Concert chorégraphié Akademie für Alte Musik Berlin Clemens-Maria Nuszbaumer violon, direction (Vivaldi) Georg Kallweit violon, direction (Rebel) Midori Seiler violon Gabriel Galindez Cruz danse

Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola chorégraphie Ilka Seifert production, dramaturgie Jörg Bittner lumières Jens-Uwe Behrend décors

Jean-Féry Rebel: Les Elemens Antonio Vivaldi: Le quattro stagioni (Les quatre saisons / Die vier Jahreszeiten)

75 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu

your comments are welcome on www.facebook.com/philharmonie

Impressum

© Etablissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2013 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: Imprimerie Fr. Faber Tous droits réservés.

76