Journal Des Débats
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journal des Débats Commission permanente de l'industrie et du commerce Audition publique et étude du projet de loi 108 — Loi modifiant la charte de la Société générale de financement du Québec (2) Le 8 décembre 1978 — No 220 Table des matières Décision du président B-9018 Situation à Marine Industrie Contrat de 18 bateaux (suite) B-9019 Syndicat national des chantiers maritimes de Sorel B-9028 Programme de conversion industrielle B-9047 Intervenants M. Claude Vaillancourt, président M. Denis Perron, président suppléant M. Gérard Gosselin, président suppléant M. Rodrigue Tremblay M. Maurice Martel M. Claude Forget M. Armand Russell M. Gilles Michaud M. Reed Scowen M. Lucien Lessard M. Gilles Grégoire M. Raymond Garneau Mme Denise Leblanc-Bantey M. Adrien Ouellette * M. Laurent Picard, ex-président-directeur général de Marine Industrie * M. John Dinsmore, Marine Industrie * M. Louis Rochette, ex-vice-président de Marine Industrie * M. Guy Coulombe, président de la Société générale de financement * M. Jean-Roch Brisson, président de Marine Industrie * M. Gérard Gagné, président du syndicat des travailleurs des chantiers maritimes de Marine Industrie * M. Raymond David, ex-président de la SGF * M. Arthur Simard, ex-président du conseil d'administration de Marine Industrie * M. André L'Heureux, Syndicats des chantiers maritimes affiliés à la CSN * M. Pierre de Carufel, syndicat des employés de bureau de Marine Industrie (CSN) " M. Michel Plessis-Bélair, Société générale de financement * M. André Asselin, Marine Industrie * M. Gilles Léveillé, idem * Témoins interrogés par les membres de la commission parlementaire B-9017 Audition publique et étude M. Forget: Question de règlement, M. le du projet de loi no 108 Président. (Onze heures cinquante-cinq minutes) Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): M. le député de Saint-Laurent. Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): A l'ordre, s'il vous plaît! La commission permanente M. Forget: II y a eu substitution à la présiden- de l'industrie et du commerce se réunit à la suite ce... d'un mandat qui lui a été donné par l'Assemblée nationale. Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Les membres de la commission pour la séan- Malgré son indivisibilité. ce d'aujourd'hui sont: M. Russell (Brome-Missis- quoi) en remplacement de M. Dubois (Hunting- M. Forget: ... malgré son indivisibilité, comme don); M. Gosselin (Sherbrooke), M. Grégoire vous le dites. J'ai eu le sentiment, on peut me (Frontenac), Mme Leblanc-Bantey (Iles-de-la-Ma- corriger, que tout en l'ayant pris en délibéré deleine), M. Martel (Richelieu) en remplacement initialement, le président, lorsque M. Picard est de M. Lefebvre (Viau); M. Ouellette (Beauce-Nord), revenu à la charge, a indiqué que la même inter- M. Forget (Saint-Laurent) en remplacement de M. prétation qu'il avait faite dans le cas de M. Raynauld (Outremont); M. Scowen (Notre-Dame- Rochette, s'appliquait à M. Picard. Par conséquent de-Grâce), M. Shaw (Pointe-Claire) et M. Tremblay la décision me semble avoir été rendue hier. (Gouin). Les intervenants sont: M. Gagnon (Cham- M. Martel: Elle a été prise en délibéré, donc il plain), M. Godin (Mercier), M. Goulet (Bellechas- doit y avoir une réponse rendue par la présidence se), M. Landry (Fabre), M. Lalonde (Marguerite- ce matin, concernant cette question. Si la question Bourgeoys) en remplacement de M. Marchand a été prise en délibéré, c'est pour être tranchée à (Laurier); M. Michaud (Laprairie), M. Perron (Du- un moment donné. plessis), M. Roy (Beauce-Sud), M. Samson (Rouyn- Noranda) et M. Verreault (Shefford). M. Forget: Cela l'a été. On m'a informé que, vers 23 h 55 hier soir, les membres de la commission ont, semble-t-il, una- M. Martel: Cela ne l'a pas été, justement. nimement exprimé le voeu que le président de la SEE vienne aujourd'hui ou se présente aujour- Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): d'hui devant la commission. J'ai été informé que Effectivement, j'ai eu l'occasion de rencontrer, ce toutes les démarches ont été faites par le secré- matin, celui qui m'a remplacé comme président de taire des commissions parlementaires et que les la commission parlementaire, hier. Je n'ai pas eu personnes à qui il a parlé se sont montrées l'occasion, par contre, de lire le journal des extrêmement intéressées à répondre aux ques- Débats, mais le président m'a informé qu'effective- tions des membres de la commission, sauf que le ment, vers 21 h 30 hier soir, on avait posé une délai qui leur était donné pour ce faire les amenait question passablement importante, qu'il y avait à donner une réponse négative. D'autre part, je même eu suspension, pour une certaine période, vous informe également qu'elles sont disposées à des travaux et que cette question avait été prise en répondre à n'importe quelle question écrite qu'on délibéré. pourrait leur envoyer et à faire parvenir des Il y en a un ce matin qui me dit que la cause réponses au ministre concerné ou à toute person- est en délibéré et I autre semble me dire que le ne qui pourrait vouloir leur poser des questions à jugement est rendu. D'autre part... ce sujet. Donc, elles se considèrent avoir été avisées ou invitées tardivement et, en conséquen- M. Martel: II l'a prise en délibéré. ce, elles ne pourront ou il ne pourra se présenter aujourd'hui, quoiqu'elles aient manifesté le désir Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): ... de pouvoir répondre affirmativement à cette invita- je constate que l'un dit une chose et que l'autre en tion. dit une autre. J'ai devant moi le texte du journal des Débats de la séance d'hier soir, je n'ai pas eu M. Martel: M. le Président, hier, la présidence l'occasion de le lire avant la séance de ce matin. a pris en délibéré une question que je posais à M. Je suis porté, évidemment, à prendre la parole de Rochette et, par la suite, cela s'est également mon collègue qui me remplaçait et à dire que le appliqué dans le cas de certaines autres questions jugement n'a pas été rendu. Il me semble que celui que je posais à M. Picard pour avoir des éclaircis- qui puisse le mieux me rendre témoignage quant à sements sur l'administration de Marine, sur des savoir s'il a rendu une décision ou non, est décisions. La question a été prise en délibéré par justement celui qui avait à prendre ou à ne pas le président. J'aimerais savoir ce matin si vous prendre telle décision. Il m'a dit que telle décision avez l'intention de rendre jugement là-dessus. n'avait pas été rendue. Cela a été pris en délibéré, mais je ne veux pas (12 heures) que cela reste au feuilleton, je veux avoir un M. Russell: M. le Président, on ne peut pas jugement. mettre votre parole en doute. B-9018 Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Ce M. Forget: Quel sort? n'est pas ma parole, c'est la parole... Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Le sort, en 1913, c'est qu'il est arrivé ceci, si vous M. Russell: De votre prédécesseur. voulez absolument le savoir, pour être fidèle à l'histoire... Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): De celui qui me précédait. M. Forget: On me met l'eau à la bouche. Décision du président Le Président (M. Vaillancourt, Jonquière): Alors, j'ai été informé du problème ce matin, Que cette Chambre, ayant examiné les déclara- vers 9 h 15. Effectivement, non seulement je tions par R.C. Miller et son procureur à la barre de pense, mais je suis convaincu que la cause a été cette Chambre, les 18 et 19 et 20 février courants, prise en délibéré. Il s'agit d'une question impor- déclare par les présentes que ces déclarations ne tante qui ne trouve pas tellement de précédent. sont pas une réponse à la question qui lui a été Cependant, certaines recherches nous ont permis posée par M. l'Orateur aux dates susdites et que de découvrir dans des extraits des travaux de la son refus de répondre à cette question constitue Chambre des communes pour la session 1912- une transgression des privilèges du Parlement et 1913, un problème absolument identique qui s'é- rend ledit R.C. Miller coupable de mépris de cette tait présenté dans le cas d'un M. Miller. Chambre. Cette Chambre ordonne et décrète que Le lundi. 17 février 1913, la Chambre — puis- ledit R.C. Miller soit immédiatement transféré et que, à ce moment-là, les témoins étaient convo- emprisonné par le sergent d'armes en et dans la qués par la Chambre des communes et non par prison commune du comté de Carleton, en la cité des comités et des commissions qui n'existaient d Ottawa, province d'Ontario, jusqu'à la proroga- pas — a posé à M. Miller une question. Son procu- tion de cette Chambre, à moins qu'il n'en soit plus reur a alors invoqué le fait que toute réponse pou- tôt libéré sur l'ordre de cette Chambre, et le vant être donnée par son client pourrait éventuel- gardien ou autre fonctionnaire en charge de ladite lement l'incriminer et, à ce moment-là, il a été prison est par les présentes autorisé à recevoir décidé que cette objection n'était pas valable et ledit R.C. Miller en sa garde et que M. l'Orateur qu'en conséquence, le M. Miller en question devait émette en conséquence immédiatement un man- répondre à la question qui lui avait été posée. dat à cet effet." M.