<<

Jeanne CUISINIER

Journal de voyage

Malaisie (1933), Indonésie (1952-55)

extraits édités par Daniel Perret

Cahier d'Archipel 31.1999

Ouvrage publié avec le concours de la bibliothèque du Musée de l'Homme et de l'Institut national des langues et civilisations orientales Couverture: Jeanne Cuisinier à Depok (Sud de ) © Musée de l'Homme

Cahier d'Archipel 31. 1999 ISSN. 0244-5301 ISBN. 2-910513-30-0

© Association Archipel EHESS - Bureau 732 54, Bd Raspail 75006 Paris Remerciements

Cet ouvrage n'aurait pu voir le jour sans des personnes qui m'ont soutenu et aidé tout au long de sa préparation. J'exprime toute ma gratitude au regretté Denys Lombard et à M Claudine Salmon qui ont porté à ma connaissance l'existence du fonds d'archives Jeanne Cuisinier au Musée de l'Homme et m'ont encouragé à l'examiner. Je suis très reconnaissant à M Viviane Sukanda-Tessier qui, légataire de ces documents avec Louis Berthe, a décidé en 1965 de les mettre en dépôt à la bibliothèque du Musée de l'Homme et autorisé la présente édition. Je remercie particulièrement M Jacqueline Dubois, directeur de la bibliothèque du Musée de l'Homme, qui m'a ouvert les portes de son institution et a soutenu avec enthousiasme mon travail d'examen du fonds Jeanne Cuisinier en m'apportant notamment un soutien financier. Je suis redevable de l'aide de M Morelon et Pasquel-Rageau, conservateurs à la bibliothèque du Musée de l'Homme, qui m'ont conseillé dans le classement scientifique des pièces du fonds. Ces dernières pourront ainsi être cataloguées sur ordinateur et par conséquent facilement accessibles pour de futures recherches. Je remercie également M Brigitte Clamagirand, MM. Marcel Bonneff, Michel Picard pour leur participation à l'élaboration du lexique. Je remercie enfin sincèrement M. Pierre Labrousse qui a bien voulu accepter de supporter cette lourde tâche qu'a constitué le travail d'édition ainsi que la rédaction d'une bonne partie du lexique. Que son efficacité et son sens de la mise en page soient ici salués.

Repères biographiques

Notre propos ici n'est pas de juger l'œuvre de Jeanne Cuisinier, ce que d'autres ont fait avant nous, mais de restituer les étapes de sa carrière scien- tifique à partir de ses archives personnelles inédites que nous avons pu consulter au Musée de l'Homme. Elle débute cette carrière en 1932, à l'âge de 42 ans. Cette vocation tardive naît de deux voyages, l'un à Madagascar au début des années 1920, l'autre en Indochine en 1926-27. Au cours de ce dernier elle semble s'être tout parti- culièrement intéressée aux danses cambodgiennes et aux influences de l'Inde sur cet art en Asie du Sud-Est. Elle publiera en effet à ce propos deux articles dans Indian art and letters en 1927 et 1929, ainsi qu'une petite étude en 1930 à Hanoi en collaboration avec Sappho Marchal. Ressentant au retour l'insuffisance d'une formation non spécialisée pour comprendre ces sociétés d'outre-mer, elle s'inscrit à l'Institut d'ethnologie et à l'École des langues orientales. Dans le premier, elle bénéficie de l'enseignement de Marcel Mauss ainsi que de l'appui de Paul Rivet qui lui permettent d'acquérir une solide forma- tion d'ethnographe. Jacques Faublée résumera ainsi les préceptes du premier qu'elle s'attachera à mettre en pratique pendant toute sa carrière : «échapper à toute théorie prétendue philosophique; apprendre la ou les langues du pays où l'on enquête pour avoir accès aux sources réelles, sans jamais faire confiance à une traduction, encore moins à un résumé; parvenir à participer à la vie du groupe étudié». Aux Langues Orientales, elle suit les cours d'Antoine Cabaton. Née d'une mère belge, élevée à Bruxelles, sa maîtrise du néerlandais lui permet là un accès aisé à la majorité des sources et travaux concernant l'archipel indoné- sien. Elle conservera d'ailleurs pendant toute sa carrière des contacts étroits avec les "indologues" néerlandais, au nombre desquels figurent W.H. Rassers et C.C. Berg auprès de qui elle semble avoir appris le javanais à Leyde. Elle obtient son diplôme de malais en 1929. Trois années plus tard, elle est chargée par le ministère de l'Éducation nationale d'une mission de recherches ethnographiques et linguistiques qu'elle conduira, en partie avec Véra Sokoloff, principalement dans l'État malais de Kelantan et au sud de la Thaïlande, dans la région de Patani. Évoluant aussi bien dans les cours des sultans que dans la jungle auprès des Sakai, elle ramène un ensemble de notes et documents qui seront utilisés pour plusieurs livres et articles, en particulier Danses magiques de Kelantan (1936), «Une danse siamoise : le Manora» qui paraît dans le Journal de la Société des océanistes (1946) et Le théâtre d'ombres à Kelantan (1957). On trouvera dans la première partie de ce livre (Malaisie, 1933) la relation de cette enquête. Il est fort probable qu'une longue période consacrée à la musique, entre ses études secondaires faites à Bruxelles et la reprise d'études à Paris, ait contribué à l'orientation de ses premières recherches vers la danse et le théâtre d'ombres. Elle rapporte d'autre part plusieurs centaines d'objets toujours conservés au Musée de l'Homme. Rentrée à Paris en novembre 1933, elle est diplômée l'année suivante de l'École pratique des hautes études (Ve section). Elle sollicite, probablement auprès du Musée de l'Homme, une mission pour Bornéo ou Sumatra. Mais, à la demande de Paul Rivet, elle part en mai 1937 avec Lucienne Delmas pour étudier les Mu'o'ng, dans ce qui est à l'époque dénommé Tonkin et Nord Annam. Elle en revient dix-huit mois plus tard avec une abondante collection d'objets constituée pour le Musée de l'Homme ainsi que les matériaux qui vont servir à la rédaction de sa thèse de doctorat es-lettres soutenue en 1943 et publiée en 1946 à l'Institut d'Ethnologie, Les Mu'o'ng, Géographie humaine et Sociologie, et à sa thèse secondaire, Prières accompagnant les rites agraires chez les Mu'o'ng de Mân- Du'c, publiée à l'École française d'Extrême-Orient en 1951. Pendant la seconde guerre mondiale, elle fait quelques conférences libres en ethnologie à l'École pratique des hautes études et enseigne l'ethnographie de l'Indochine à l'École de la France d'Outre-mer. Elle repart pour l'Indochine fin 1945 avec le grade de capitaine LAEO (Liaison Administrative d'Extrême-Orient) et un titre de mission du CNRS. Dans l'impossibilité d'effectuer des enquêtes ethnographiques, elle limite son séjour d'un an aux villes de Saïgon et d'Hanoi. Par ses prises de position, elle s'attire la confiance des autochtones et une hostilité parfois violente de la part de ses compatriotes de la métropole. Renvoyée en France, elle s'emploie pendant près de deux ans à diffuser les éléments qu'elle a pu recueillir sur les événements du Vietnam. Elle publie notamment à cette époque dans Les temps modernes et La revue socialiste. Puis elle revient à l'étude du monde malais et publie en 1951 deux ouvrages qui jettent une passerelle entre monde malais et Indochine, La dan- se sacrée en Indochine et en Indonésie et Sumangat. L'âme et son culte en Indochine et en Indonésie. En septembre 1952, elle part comme professeur à l'université Gajah Mada de Yogyakarta où elle enseigne la sociologie pendant un an. Cette première expérience indonésienne, et javanaise en particulier qu'elle relate dans son journal, sera des plus décevantes. Malgré des contacts initiaux plutôt prometteurs avec les milieux du ministère de l'Éducation nationale et de l'Université d'Indonésie à Jakarta, elle ressentira très vite l'isolement à Yogyakarta. Les relations nouées dans la capitale ne lui ouvriront aucune porte à Java Central et cette solitude rendra ses conditions de travail difficiles et pénibles. Elle aura l'impression qu'à la faculté des lettres les rapports avec les étrangers sont redoutés par les uni- versitaires indonésiens. De même, les relations personnelles avec ses étu- diants seront très limitées, peut-être même, pense-t-elle, systématiquement freinées. Si elle réussit à établir lentement quelques relations avec des femmes de la bonne société, des artistes et quelques personnages de la cour, c'est seule- ment à la fin de son séjour à Yogyakarta qu'elle rencontrera d'excellents informateurs. Au bout du compte, elle ne bénéficiera d'aucune aide ni compréhension pour entreprendre des recherches approfondies et ne publiera pendant cette période que de courts articles dans les journaux locaux Kedaulatan Rakjat et Haluan. Ce comportement des intellectuels de Java Central, qu'elle juge «paraly- sés par un terrible complexe d'infériorité », « rougissant de leurs traditions ou les ayant peut-être vraiment oubliées», fera que Java ne sera jamais pour elle un terrain de prédilection pour des enquêtes. Au contraire, le mois de vacances qu'elle passe à Bali en 1953, pendant le ramadan, compense largement l'expérience négative de Yogyakarta. En effet, dès les premiers jours, elle y rencontre d'excellents informateurs et à l'inver- se des Javanais, elle trouve les Balinais heureux de constater l'intérêt porté à leur société et toujours prêts à aider celui qui cherche à comprendre leur architecture et leur art. Finalement en un mois, elle rassemble plus de notes et d'objets que pendant tout son séjour à Java central. Elle est ensuite nommée professeur à l'Université d'Indonésie à Jakarta. Là, l'Institut de recherches linguistiques et culturelles la charge d'une enquê- te socio-historique sur Depok, un village situé alors à une trentaine de kilo- mètres de la capitale et qui abrite l'une des plus anciennes communautés chrétiennes de l'Archipel. Les habitants de Depok sont en effet les descendants d'esclaves chrétiens affranchis en 1714 par le testament de leur maître, Cornélis Chastelain. Le document fournit aussi bien des recommandations religieuses, matrimo- niales qu'administratives, pour le fonctionnement de la communauté. Les clauses de ce testament seront scrupuleusement respectées pendant plus de 175 ans. Jeanne Cuisinier trouvera pourtant de peu d'intérêt l'étude de cette petite société fermée : «Aucun art, aucune technique remarquable, ni mytho- logie, ni rituels particuliers. » C'est peut-être pourquoi le manuscrit de l'en- quête, pourtant achevé et rédigé en anglais, reste inédit, dans ses archives personnelles. La seule satisfaction qu'elle semble avoir retirée de cette recherche fut la rencontre avec un grand nombre de petits fonctionnaires, montrant du pays «un visage bien plus vrai que les chefs de service.» Elle aura notamment l'occasion de rencontrer plusieurs instituteurs et institutrices, à la fois infor- mateurs et sujets d'observation. Ces premiers témoignages vont constituer le point de départ d'une enquête sur l'enseignement en Indonésie qui prendra définitivement corps à Sumatra. Après quatre mois consacrés à son terrain de Depok, elle fait une vingtai- ne de conférences en indonésien à la faculté des lettres, sur les méthodes d'observation des phénomènes esthétiques. En septembre 1954, elle part pour Sumatra, chargée par l'Institut de recherches linguistiques et culturelles de l'Université d'Indonésie et le CNRS d'une enquête sur la condition des femmes dans les provinces de Minangkabau et de Tapanuli et les changements apportés par l'Indépendance. Grâce à un ami indonésien de Bogor, elle obtient plusieurs lettres de recommandation auprès de responsables de services publics à Sumatra : Service social, Instruction publique, Protection des ouvriers, Information et Culture. Lors de sa première étape, à Palembang, elle séjourne chez les parents d'une étudiante connue à Yogyakarta, un type d'expérience qu'elle considère comme beaucoup plus instructif que toute forme de questionnaire préparé à l'avance. Elle collecte des informations sur l'artisanat, l'enseignement profession- nel, l'enseignement général ainsi que sur l'emploi des femmes dans l'indus- trie et les tentatives du Service social pour le reclassement des prostituées depuis la suppression des maisons closes en 1950. Elle s'informe des condi- tions faites aux ouvriers et aux ouvrières, constatant leur manque d'unité et l'état embryonnaire des mouvements syndicaux. Elle se rend ensuite à où elle est immédiatement frappée par la passion du discours qui habite les Minangkabau. La multiplication des contacts avec un public constitue pour elle une méthode d'enquête inatten- due. Alors que les questions posées par un enquêteur risquent de rester sans réponses ou de susciter des réponses inexactes ou inspirées par les ques- tions, celles qui lui sont adressées ont, selon elle, l'avantage de la spontanéité et révèlent l'état d'esprit, les tendances et préoccupations, le degré d'instruc- tion, la force ou la faiblesse du raisonnement de l'interlocuteur. Rapidement, elle demande aux auditeurs d'écrire leurs questions, constituant ainsi une documentation complémentaire à ses notes. À Padang, elle rencontre des responsables d'organisations féminines de tendances politiques et religieuses différentes. Jeanne Cuisinier prend rapi- dement conscience qu'en pays minangkabau la priorité de ces associations n'est pas l'éducation (le pourcentage d'analphabètes y est presque nul) et que l'Indépendance a apporté aux femmes une conscience plus forte de droits économiques qu'en fait elles possédaient déjà, en même temps qu'elle a élargi le champ de leurs droits politiques. Le combat se situe plutôt au niveau de la polygamie et du divorce à propos desquels elles demandent l'adoption d'une réglementation civile, à leurs yeux plus efficace et plus contraignante que les préceptes religieux. reste le meilleur souvenir de son séjour à Sumatra. Elle trouve en Abdullah Chalik, le chef du bureau de la Culture, un ami dévoué, prêt à la conduire dans toutes les manifestations artistiques, notamment spectacles de danses ou de pencak silat. Il lui organise d'autre part des réunions et l'aide à rencontrer des enseignants ainsi que des représentantes d'associations féminines. Dans le pays minangkabau, elle visite également de nombreuses écoles, qu'il s'agisse d'écoles coraniques, d'écoles publiques ou d'écoles privées. Partout, elle constate une volonté de progrès et le désir de connaître la situa- tion et méthodes pédagogiques dans les autres pays. En arrivant à Tapanuli, elle notera d'emblée un contraste apparent avec la prospérité de Minangkabau : des maisons plus petites, peu de greniers, des rizières irriguées moins belles, des vêtements plus pauvres... Là, elle sera gênée dans ses contacts par le fait que les Batak, bien que comprenant et lui parlant indonésien, utilisent exclusivement les dialectes locaux lorsqu'ils parlent entre eux. Derrière un premier contact froid, elle trouve chez les fonctionnaires batak une nette volonté de collaboration une fois qu'ils ont saisi les motifs de sa présence. Ceux-ci lui feront rencontrer à Padang Sidempuan, Sibolga et Tarutung des responsables d'associations féminines généralement moins «émancipées» qu'à Minangkabau. Une situa- tion qu'elle explique par le maintien dans un état de dépendance des femmes batak par le droit coutumier et par la très grande proportion de femmes analphabètes au nord de Tapanuli. Dans cette région, les timides revendications tournent autour de l'obtention d'un droit partiel à héritage pour les femmes. Sa visite au lac Toba est facilitée par un notaire qui met à disposition une maison sur l'île de Samosir et demande à un instituteur autochtone de lui servir de guide pendant la durée de son séjour. Elle profite de sa présence à Sumatra pour assister au Congrès de la langue indonésienne qui se tient à Medan en octobre de la même année. Elle sent que cet événement est une étape importante dans la volonté d'unité nationale du peuple indonésien et traduit la conscience du rôle que la langue est appelée à jouer dans son unification. À Medan, elle contacte également des associations féminines qui lui paraissent plus dynamiques qu'à Tapanuli et fait la connaissance d'Ani Idrus. Entrée dans le journalisme en 1930 à la revue Pandji Pustaka de Jakarta, celle-ci a créé avec Mohammad Said la revue politique Seruan Kita en 1938 et surtout, en 1947, le quotidien de Medan, Waspada, qu'elle dirige encore au milieu des années 1980. Sur le plan poli- tique, Ani Idrus fut plusieurs fois responsable de l'information au Parti National Indonésien, à partir de 1949. Elle fonde l'année suivante le Front des Femmes de Sumatra Nord ainsi que la branche médanaise du mouve- ment des Femmes Démocrates. Cette grande figure de la presse et de la poli- tique à Sumatra Nord ne pouvait donc manquer d'intéresser Jeanne Cuisinier qui loue son dynamisme tout en regrettant n'avoir rencontré qu'une seule autre femme de cette envergure à Sumatra Nord. Il s'agit de Nj. Sarumpaet, responsable pour la branche du nord de Tapanuli du Parti des femmes chrétiennes d'Indonésie. Après un détour par l'île de Nias, où elle note surtout l'effort remar- quable accompli par le gouvernement indonésien dans son utilisation de l'enseignement libre, elle rentre à Jakarta fin décembre. De son expérience sumatranaise, elle tire plusieurs articles consacrés notamment aux rapports entre la femme et l'islam à Minangkabau : «Les madrasah féminines de Minangkabau» publié dans la Revue des études isla- miques (1955), «Islam et matriarcat à Minangkabau» publié dans les Cahiers de l'Institut de science économique appliquée (1963). Infatigable, elle repart un mois plus tard au début de 1955, malgré ses 64 ans et la perspective de conditions de voyages pénibles, vers Sumba, Roti, Sawu et Timor. À Timor et Sumba, les gouverneurs, chefs de provinces et chefs de ser- vices, informés de sa venue par le ministère de l'Instruction Publique, sont chargés de faciliter son travail et de lui apporter toute l'aide possible. C'est pourquoi, contrairement aux autres missions que Jeanne Cuisinier a autofi- nancées en grande partie, elle souligne non sans humour dans son rapport au CNRS que les kilomètres parcourus dans ces deux îles ne lui auront coûté « sauf exceptions assez rares, que les pourboires - d'ailleurs généreux - aux chauffeurs et parfois le prix de l'essence». À Sumba, elle arrive juste pour assister à l'enterrement d'un raja puis aux cérémonies marquant le «nouvel an» dans la partie occidentale de l'île. Elle recueille par conséquent des données importantes sur les rites funéraires qui comportent encore à l'époque des sacrifices de chevaux. Les chevaux sont aussi au cœur des fêtes du «nouvel an», dont l'ouverture est annoncée dans certains villages par le passage de vers marins ne s'approchant des côtes que deux fois par an. Sumba marquera Jeanne Cuisinier par la misère de ses habitants et la toute puissance des raja, devenus pour la plupart des fonc- tionnaires de la République Indonésienne. À Timor, comme à Sumba, elle note la persistance du « régime des raja » et les tentatives du gouvernement de démocratiser le pays par sa classe diri- geante. Ici, ce sont en effet les femmes de raja qui occupent les postes à res- ponsabilité dans les associations féminines. Jeanne Cuisinier profite de sa présence dans la région pour se rendre à Sawu et à Roti. Son passage à Sawu est motivé essentiellement pour tenter de vérifier les dires d'un informateur de Sumba. Il y aurait selon lui dans une grotte des pierres gravées avec des caractères que plus personne ne connaît dans l'île, probablement des inscriptions de l'époque de Mojopahit. On la sent impatiente à l'idée de pouvoir peut-être rapporter un document inédit à son ami, l'épigraphiste Louis-Charles Damais qui réside à Jakarta. Mais une fois arrivée sur l'île, elle ne pourra pas en organiser l'exploration. Sa déception est toutefois compensée par l'accumulation de nombreuses notes en moins de deux jours, notes qui lui permettront de rédiger «Un calendrier de Savu» paru dans le Journal asiatique en 1956. De ce séjour indonésien, elle ramène en mai 1955 des films, de nom- breuses photographies et des pièces de collection pour le Musée de l'Homme. Elle profite des cinq années qui suivent pour rédiger de nombreux articles à partir des notes prises lors de son séjour en Indonésie, en particu- lier des articles de synthèse sur la littérature indonésienne et sur l'histoire de la Malaisie et de l'Indonésie pour l'Encyclopédie de la Pléiade, sur l'action sociale des femmes, l'enseignement et sur les pèlerinages en Indonésie. Elle publie d'autre part son ouvrage sur le théâtre d'ombres à Kelantan, dont les matériaux, en grande partie perdus au moment de l'Occupation, avaient été recueillis vingt-cinq ans plus tôt. Elle se lie d'amitié avec Cora Vreede-de Stuers, à qui elle offre l'hospitali- té dans son appartement de la rue Lacretelle à Paris pour lui permettre d'achever sa thèse sur l'émancipation de la femme indonésienne qu'elle sou- tient à la Sorbonne en 1957. Leur intérêt commun pour la situation de la femme en Indonésie leur fit rencontrer, à vingt ans d'intervalle, une même informatrice indonésienne de Minangkabau : Rahma El Junusia. Cora Vreede-de Stuers, qui avait interrogé cette jeune femme dans les années 1930 alors qu'elle venait probablement de fonder son école coranique féminine, la place parmi les précurseurs sumatra- nais les plus représentatifs du mouvement féministe et pédagogique moder- ne. Jeanne Cuisinier visita l'école de Rahma El Junusia en 1954, à une époque où elle connaissait un grand rayonnement. Elle en fera le thème principal de son article «Les madrasah féminines de Minangkabau ». Cette passion com- mune pour tout ce qui concerne la femme en Indonésie sera le point de départ d'une solide amitié qui ne s'éteindra qu'à la mort de Jeanne Cuisinier. Au moment où elle repart pour l'Asie du Sud-Est, en 1960, paraît la tra- duction de lettres de Kartini, un travail qu'elle avait poussé Damais à réali- ser. Elle en rédigera l'introduction et les notes, confirmant ainsi son intérêt pour le rôle des femmes dans l'histoire de l'Indonésie. Chargée par le CNRS d'une étude sur le rituel familial à Bali, elle reçoit à nouveau l'appui d'un des maîtres qu'elle a sans doute le plus admiré, Louis Massignon, qui disparaîtra deux années plus tard. Elle se fixe tout d'abord à Ubud, chez une ancienne connaissance, le chef traditionnel Cokorda Ide Agung, qu'elle pensait a priori un informateur idéal. Mais, malgré les précieux renseignements qu'il lui fournit parfois, elle se rend compte qu'il est tout à fait ignorant de ce qui se passe dans son villa- ge et dans sa propre famille. Elle choisit alors de s'installer chez un paysan. La perte en confort est bien vite compensée par un contact direct avec la population. Le rituel familial à Bali est une occasion pour Jeanne Cuisinier de montrer l'importance de la position religieuse des femmes balinaises, associées non seulement aux rituels relatifs aux enfants, mais à toutes les cérémonies en général, collectives ou privées, dans les temples et au foyer. Elle consacre un article à ce sujet dans le Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient en 1964. Consciente que l'unité profonde des cérémonies est masquée par des variantes régionales dans l'apparence, elle décide, après avoir observé à Ubud les principales cérémonies célébrées depuis la naissance jusqu'à la mort, de s'établir dans l'extrémité nord de l'île, à Singaraja. À l'époque, la ville même et toute la région semblent bien moins visitées par les chercheurs que le sud. Pourtant la fondation Kirtya Lieferinck, y détient de nombreux manuscrits contenant des prescriptions sur le rituel funéraire qu'elle va comparer avec ses propres observations. Apprenant que deux crémations royales devaient avoir lieu l'une à Gianyar, l'autre à Bangli, et d'après le rang des morts incinérés, non seule- ment la crémation, mais tous les rites qui les précèdent seraient célébrés avec un éclat tout particulier, elle abrège son séjour à Singaraja pour retourner dans l'est. C'est finalement à Bangli qu'elle va suivre le déroulement complet du rituel funéraire, disposant comme informateurs du frère, des neveux et de la veuve du mort. Les données recueillies à cette occasion lui permettront de publier «La crémation du radja de Bangli» dans un numéro de France- Asie en 1962. Si pendant près d'un an elle consacre l'essentiel de son temps à Bali, elle en profite également pour se rendre à Java et en Malaisie afin de contrôler et compléter des données sur la condition religieuse des femmes indonésiennes et malaises. C'est ainsi qu'à Jakarta elle prend contact avec des femmes catholiques, remarquant une fois encore que là où les femmes appartiennent à une religion localement minoritaire, elles sont beaucoup moins actives et s'efforcent toujours d'adapter les formes religieuses de leur vie aux habi- tudes courantes afin de ne pas se différencier de leur voisinage car elles se sentent liées par un idéal national commun. Elle fait également étape à Surabaya, s'intéressant cette fois-ci à l'instruc- tion des filles musulmanes et visite notamment une musollah féminine qui alterne une activité de prière et d'enseignement religieux. Sa santé de plus en plus fragile en raison d'un asthme cardiaque l'oblige à s'aliter à plusieurs reprises. Rentrée en France en septembre 1961, les crises se font de plus en plus rapprochées. Elle est alors contrainte de faire un séjour prolongé dans une clinique du sud du pays. L'épuisement physique ne l'empêche pas de conti- nuer à rédiger quelques articles, dont deux pour l'Encyclopédie de la Pléiade sur les spectacles en Indonésie et l'ethnographie du monde malais. Elle se rend une dernière fois à Amsterdam en 1963 afin de consulter des publica- tions à l'Institut royal des tropiques. L'université de Madagascar sollicitant sa collaboration, elle commence même à mettre au point un plan de travail. Elle rédige quelques chapitres de ce qui semble avoir été, pour cette fémi- niste ardente et convaincue, un centre d'intérêt majeur à la fin de sa carrière : la condition religieuse des femmes en Indonésie. La mort viendra malheureusement la cueillir au début de 1964 avant qu'elle n'ait eu le temps d'achever ce qu'elle considérait peut-être comme la grande œuvre de sa vie.

Jeanne Cuisinier nous laisse l'image d'une femme courageuse et tenace. Elle aurait pu se contenter d'une existence facile consacrée à la gestion de sa fortune personnelle, mais elle choisit l'expérience difficile du contact prolon- gé avec d'autres cultures, difficile non seulement physiquement comme son séjour en Malaisie dans les années 1930 et dans les îles «extérieures» de l'Indonésie dans les années 1950, mais aussi psychologiquement comme le prouvent ses journaux de terrain. C'était une femme indépendante, ne subordonnant pas l'entreprise de tel- le ou telle recherche de terrain à l'obtention de subventions. Cette liberté vis- à-vis des institutions françaises lui vaudra sans doute de ne pas avoir bénéfi- cié d'une audience élargie. C'était une femme à la curiosité toujours en éveil, rapportant presque sys- tématiquement un fait isolé à l'Asie du Sud-Est en son entier. Elle devait cer- tainement cette faculté de perception de l'Asie du Sud-Est comme un tout à ses diverses expériences de terrain. En cela, elle nous semble faire figure de pionnière. C'était une femme réservée, au caractère entier, ce qui a pu parfois la des- servir, notamment à l'occasion de sa première expérience javanaise. Mais les échecs du terrain sont aussi instructifs que les succès. Ils rappel- lent que la réussite de contacts avec d'autres cultures est déterminée par nombre de facteurs sur lesquels l'enquêteur est loin d'avoir toujours prise malgré sa passion et sa bonne volonté. C'est pourquoi, par souci d'objectivité, nous avons choisi de publier les journaux de terrain de Jeanne Cuisinier dans leur quasi intégralité. Ils nous renseignent d'autre part utilement sur la façon de procéder du chercheur en nous faisant pénétrer dans ses réseaux d'information, un éclai- rage malheureusement trop souvent négligé, voire absent des ouvrages d'ethnographie. Malaisie 1933

Kelantan. 1 juillet 1933 Depuis 8 jours, les phases de Kerja Besar Raja Muda se succèdent. Je prends des notes, je prends des photos (j'en rate beaucoup moins, grâce à Dieu !), je travaille très peu. Bien entendu dans l'oisiveté totale des vies de raja, je parais être tout de même d'une activité dévorante... Et après tout, sans travailler, j'apprends tout de même beaucoup de choses qu'aucune enquête, qu'aucune méthode ne pourrait jamais m'apprendre. Ku Yam parlant de l'enfant qu'elle a eu quand elle avait 13 ans (13 ans !) et qui est mort parce qu'il était trop beau... Ou bien se demandant si je m'ex- plique que Ku Chi' n'aime pas sa femme qui est pourtant jolie et lui préfère sa gundek. Et aussi Ku Jid n'aime pas sa femme mais lui reste attaché à cause de leur petit garçon. Comme c'est à la fois près et loin de nous ! Et les charmes et les talismans... Le dîner chez le Raja Muda, officiel, banal - gentil néanmoins - le vieux Raja a l'air si «brave» et paraît si content. Mes incessantes irruptions chez lui. Les visites de Ku Jid et Ku Cour. Les promenades avec le Dato' Dalam. Son chauffeur conduit comme un pied. Et sa façon de diriger !! « Où aller ? » « Va!» « À droite.» «Et maintenant?» «Continue». Jusqu'à ce qu'enfin l'idée lui vienne de fixer un but à la promenade. Che Minah, les petites suivantes de Ku Yam, l'enfant chinois acheté 60 $... Hier soir, on dansait chez le Raja Muda - bersafin -. Des professionnels sur le balai - pour la foule massée dans la [?], le sultan, le Raja Kelantan et quelques Tengku à l'intérieur. Ku Yam avait proposé de m'y amener. Pas invitée, j'ai cru pourtant pouvoir l'accompagner, trop heureuse qu'une raison de discrétion me confinât dans la société des femmes. Mais il est déjà dit que le bersafin me jouera des tours... Aperçue au moment où l'on avait allumé pour finir de dresser le couvert, j'ai été questionnée aimablement par Tengku Hamzah : est-ce que je voulais rester là ou venir de l'autre côté? «Je suis très bien ici, Tengku. Je veux seulement passer inaperçue». Mais quelques minutes après, il est revenu : «H.H. wants you there ». «Au diable Sa Hautesse ! » ai-je pensé, mais j'ai suivi Ku Chi' et me suis inclinée devant ce diable de sultan. «Mana titah Tuanku patek junjong [ votre très humble servi- teur obéit à tous les ordres de son Altesse ] ». Assise entre lui et le Raja Kelantan, je pouvais me demander si de toute éternité la fête n'avait pas été prévue et ordonnée pour mon plaisir personnel. C'était ravissant. Le sarong de Tengku Hamzah rouge à rayures jaunes était d'une matière magnifique - sorte de soie cirée - et d'un effet si heureux sur le baju et le pantalon rose. Le vêtement du sultan, bleu clair avec un sarong blanc et or. Mais la forme de son sangko ' n'est guère réussie. Tengku Sri Akar Raja portait seul le tengkolok (et drapé d'une façon com- pliquée, très curieuse qu'il faudra qu'il me montre). Le Raja Kelantan avait le semerak noir et un sarong noir, bleu et argent - un peu comme l'un de mes kain jong sarat. Tengku Ismara - pantalon blanc, baju pareil au sarong blanc à lignes faites de grecques bleues et vertes. Oui, c'était vraiment très joli. Mais il fallait répondre au sultan, veiller à ne pas dire tahu [ savoir ] mais cherap - pergi [ partir ] pour berangkat etc... Et comme c'est facile de faire attention à ce qu'on dit quand on a l'impression que les gens se fichent de vous ! Pourquoi tant de questions à propos de l'in- tronisation du sultan de Pahang ? Comme s'il ne savait pas mieux que moi qu'un panchapersada royal a sept étages. Et comment se passe le bersiram ? «Est-ce que le sultan de Pahang parle anglais?» «Je ne sais pas, Tuanku, je n'ai pas entendu sa voix». «Comment? Vous ne lui avez pas parlé?» «Je ne suis pas restée longtemps à Pahang, à peine quinze jours». «Eh bien ! mais ça suffisait!» «Oh! Tuanku, j'ai été ici pendant combien de temps avant d'avoir l'honneur de vous rencontrer? » Il rit, mais il n'a pas fini de question- ner. L'âge du sultan de Pahang. « Il est jeune encore, moi je suis vieux. J'ai presque votre âge, Tuanku, vous ne pouvez pas dire après cela que vous êtes vieux!... Et pourquoi je n'habite plus la maison où j'étais avant mon départ (je n'avais pas encore pensé que cela fait chaque mois quelques dollars en moins pour S.H...) et où est la salle de bains, et où la cuisine, et si mon cuisi- nier est un homme d'ici? «C'est un homme de Tabal». «Uh! Ce n'est pas un Français?» La question me paraît si saugrenue que j'éclate de rire tout bon- nement. Le Raja Kelantan rit aussi, et le sultan n'en est pas le moins du mon- de formalisé. Au contraire, quelques minutes après il a un sourire silencieux, si différent de son sourire habituel sarcastique et froid que j'en reste surprise. Est-ce que je rêve ? Mais c'est un sourire presque amical, il me semble... Mais S.H. était fort habile à jouer la comédie dans sa jeunesse... Il danse aussi avec une souplesse de serpent. Tout le monde s'est assis par terre pour assister à un spectacle aussi inappréciable. Le sultan danse avec le Raja Kelantan - mais pas longtemps - et comme je le complimente, il me répond qu'il n'avait plus dansé depuis 3 ans. Jamuan à 10h 1/2 : café et sucreries. J'aurais voulu partir mais Tengku Hamzah et le Raja Muda me font asseoir à la droite du sultan. Le mieux est de trouver ça naturel et de ne pas montrer que je ressens un gros embarras de mon indiscrétion involontaire. Je m'en excuse auprès de Tengku Hamzah en partant avec Tengku Mansur qui s'offre à me reconduire. « Mais cela ne fait rien, cela ne fait rien du tout si ça ne vous a rien fait d'être seule avec nous ». Ça, par exemple non. Ça ne me fait rien. Aujourd'hui, le Dato' Dalam me dit que le Raja Kelantan l'avait fait appe- ler et lui avait dit que j'étais à l'intérieur... Drôle aussi, mais en Europe ça serait diablement compromettant. Quant à Ku Yam, il lui faut savoir tout ce que m'a dit le sultan. « Bien sûr, Mem ». Il ne parle ainsi longuement qu'aux personnes qu'il aime bien : en général il dit quelques mots. «Dites-moi, Mem, bien sincèrement, l'ilmu makan sirih est très efficace, n'est-ce pas ? » « Non ! » « Mais vous voyez bien pourtant que tout le monde vous aime, où que vous alliez ! » 3 juillet Hier les files de porteurs d'offrandes se sont succédées sans interruption au kota du Raja Muda. 2 400 personnes en tout. Un seul cortège comprenait plus de 1 000 porteurs et porteuses avec un orchestre de wayang Siam, de ma 'yung et avec une troupe de budak berdzikir hadrah dans leur petit costume d'opéra comique, accompagnée des tambourinaires. Ils ont dansé en arrivant au balai. La foule se pressait, dense, tout alentour, les uns mangeant, les autres regardant ou attendant leur tour pour venir manger. Un buffle s'est détaché pendant ce temps et a traversé et retraversé par trois fois la basse allée du balai. Panique. Pauvres diables grimpés sur les pieux, autres pauvres diables réfugiés sur les marches. Quelques chaises bousculées mais... jangan masuk [ n'entrez pas ] ! Et la barrière du respect, mieux qu'au- cun cordon de police, a empêché toute bousculade. Deux serviteurs s'étaient précipités aussitôt aux côtés de leur vieux maître - les enfants (budak berdzikir hadrah) continuaient à chanter. Ils ne se sont tus que lorsque les serviteurs ont emporté dans leur bras le Raja Muda qui marche péniblement. Les vieilles dayang avaient pris les enfants, prêtes à passer à l'arrière. Mais le buffle est sorti du kota sans faire de mal à personne. Le seul accident fut une grosse bosse au front d'un bonhomme qui s'était heurté au front d'un autre comme ils couraient en sens opposés. Retour au Raja Muda. « Personne n'a été blessé ? » Alors il rit de l'inci- dent, s'en fait raconter les détails... Gedung Negara. (Jogja) ancienne Kisnojadi. étudiant de JC à Gadjah demeure du résident hollandais face au Mada. fort Vredenburg dans la Malioboro, uti- kokarde. cocarde. lisée comme résidence d'État. kraton. jav. palais. gendang. tambour. Krida Beksa Wirama. École de danse gending. air (musique). créée à Yogyakarta en 1918, pour réno- Goudoever. peut-être le directeur du ver les enseignement. journal De Lokomotief. Krida Mardawa. nom de l'association gong sakti. gong sacré. v. gamelan sakti. culturelle javanaise dont dépend Krida Gringoire. journal français d'obédience Beksa Wirama. d'extrême-droite. kromo. registre courtois de la langue gubemur. gouverneur. javanaise $ kromo inggil registre très res- guru. maître - guru luar biasa professeur pectueux; kromo madja registre intermé- contractuel. diaire. Hadiprabowo, Nj. [Damiati Adi kuliah. cour, leçon. Prabowo]. présidente de Persatuan Kusnadi. photographe et critique d'art Wanita « Union des femmes [?]. indonésiennes ». Kusumabrata. (Jogja) n.i. hadji. titre porté par qqn. qui a fait le Ku Yam. voir partie Malaisie. pélerinage à la Mekke. Lekra. Lembaga Kebudajaan Rakjat organi- Hamengkubuwono [IX]. (1912-1988) sation culturelle d'obédience communis- sultan de Jogjakarta. te. Harijadi, Mme. (Jogja) n.i. Lena. n.i. institutrice. Hari Pahlawan. Jour des Héros (10 Lepel-Cointet. (Djkt.) ingénieur français. novembre). Mahabharata. épopée transpo- Hatta. co-proclamateur de la République sée dans le wayang javanais. d'Indonésie, personnalité politique. Il fut malu. avoir honte. plusieurs fois chef du gouvernement. Mangkunegara. souverain de l'une des Hidajat. étudiant de JC à Gadjah Mada. deux principautés de Surakarta. Honggowongso [K.R.T.]. haut fonction- Mas. appellatif familier pour un homme. naire du ministère de l'Intérieur. Masjumi. Madjlis Sjuro Muslimin Hoomweg. Hollandais enseignant de Indonesia « Conseil consultatif des français à Jogja. musulmans d'Indonésie», parti poli- ilmu bumi. géographie. tique. Johannes. n.i. peut-être Ir. H. Johannes. Maulud. fête commémorant la naissance Judaningrat. (Jogja) n.i. du Prophète. v gamelan sakti. kain. kain tjindé tissu de soie à motifs Meihati. étudiant(e) de JC à Gadjah particuliers. Mada Kardono. étudiant de JC. Mochasin. (Jogja) n.i. KBW. v. Krido Bekso Wirama. Modjopahit. royaume javanais du XIV kebudajaan. culture. siècle. Kempers [Bernet Kempers, A.J.]. archéo- Moel. (Jogja) n.i. logue hollandais, auteur de Ancient Mourette. n.i. Indonesian Art (1959). mudra. position des mains (ici, dans la Kem. [?] épigraphiste hollandais. danse javanaise). kereta. voiture. Muhammadijah. organisation islamique créée à Jogjakarta en 1912, active dans le PSI. Partai Sosialis Indonesia Parti socia- domaine scolaire, social et religieux. liste indonésien. ngoko. niveau de langue familière en rakjat. peuple. javanais. rijstaffel. hol. table de riz. Nj., Njonja. terme d'adresse pour une ronggeng. danseuse rémunérée. dame. Sardjito [D recteur de l'université Noor. (Jogja) n.i. Gadjah Mada. organisasi. organisation. sarong, sarung. sarong. pahlawan. héros. sastra. littérature. $ sastra timur litérature Pameran Revolusi. exposition consacrée orientale. à la Révolution. sekaten. foire nocturne organisée sur la panakawan. serviteurs et conseillers du grand-place de Jogjakarta (alun-alun) roi (dans le wayang), qui interviennent durant le mois de Maulud. pour des épisodes comiques. selamatan. repas communiel. pangeran. prince. serimpi. danseuse du palais. Panitia Wanita Gadjah Mada. Comité Sigit, Mas. Doyen de la faculté des des femmes de l'université Gadjah lettres de Gadjah Mada. Mada. Simandjuntak. étudiant de JC à Gadjah Pantjasila. cinq principes de l'État indo- Mada. nésien. Simatupang. chef d'État-Major des Pardede. (Jogja) n.i. armées. Parwati. étudiante de JC à Gadjah Mada. Sjahril. n.i. institutrice. pasar malam. foire nocturne. Sjahrir, Sutan. (1909-1966) homme poli- patih. dignitaire du palais (Jogja). tique, il fut le premier chef du gouverne- pegawai. employé, fonctionnaire. ment indonésien en 1945, l'un des fon- Pek. (Jogja) n.i. dateurs du Parti Socialiste Indonésien. pertemuan Lebaran. réunion pour fêter Soebardjo, Mme. épouse du premier la fin du jeûne. ministre des Affaires étrangères. Persatuan Wanita Keluarga Universitas Soebijanto. étudiant de JC à Gadjah Gadjah Mada. Union des femmes (de la Mada. famille) de l'université Gadjah Mada. Soedirman. (1912-1950) général com- Poerbatjaraka. (1884-1964) spécialiste de mandant l'armée indonésienne durant la littérature javanaise ancienne, l'un des Révolution Physique. fondateurs de la faculté des lettres de Soekapi. étudiant de JC à Gadjah Mada. Gadjah Mada. Soekarno. (1901-1970) président de la pohon. arbre. République d'Indonésie. PPK. Pendidikan, Pengadjaran dan Soekanto, Dr. idem Soekonto ? Kebudajaan Éducation, Enseignement et Soekonto, Dr. médecin de Djakarta. Culture (ministère de l'Éducation natio- Soelbi. v. Endang Soelbi. nale). Soemadi [Soemowidagdo]. professeur Prabuningrat, Pangeran. frère du Sultan de lycée à Semarang. il deviendra pro- de Jogjakarta. fesseur d'arabe à la faculté des lettres de Pri(jono). (1907-1969) ministre de l'Édu- Gadjah Mada. cation nationale, l'un des fondateurs de Soemitro. (Djkt.) n.i. Gadjah Mada. Soenariati. (Djkt.) n.i. progresip. progressif (politiquement). Soesanto, Mme. fonctionnaire du cabi- de . Winarno. étudiant de JC, devint maître Soetomo, Mme. (Jogja) militante fémi- de conférences à Gadjah Mada. niste. Wonohito. journaliste, un des fonda- Soewandi, Dr. (Jogja) n.i. teurs du journal Kedaulatan Rakjat. Sono Budoyo. Musée des arts javanais Zoetmulder [P.]. jésuite, spécialiste de la sur la grand-place au nord du palais à littérature javanaise ancienne. Jogja. Zuydema. médecin de Surabaya. Subekti. (Jogja) n.i. Susuhunan. titre porté par les souve- rains de la dynastie de Mataram, puis BALI par la branche de Surakarta qui existe toujours. Agung. v. Tjokorda Agung. Sutarman, Nj. (Jogja) n.i. angklung. [(gamelan) angklung] talak. répudiation (isl.). ensemble instrumental balinais. Tan Malaka. (1896-1949) homme poli- ardja. théâtre chanté et dansé. tique affilié au Parti communiste, il baris. danse guerrière. fonda ensuite le parti prolétarien indo- barong. désigne plusieurs formes d'ani- nésien, Murba. mal mythique. - barong landung tatuagi. tatouage. ensemble de personnages joués par des Tchaikowsky. (Djkt.) ingénieur français. acteurs juchés sur des échasses et mas- Tedjokoesoemo, Pangeran. un des fon- qués ; barong singa barong-lion. dateurs de Krida Beksa Wirama, maître bekas presiden. ancien président. de danse réputé. Bonnet [Johan Rudolf]. (1895-1978) tentamen. examen. peintre hollandais installé à Bali à Tibor Mende. écrivain, journaliste, l'entre-deux guerres, il forma beaucoup auteur de reportages sur l'Indonésie de jeunes artistes. Il séjourna encore à (Aux pays de la mousson, Paris, 1954). Bali de 1947 à 1958. Tistomo. (Jogja) devint professeur de Che Ahmad. voir partie Malaisie. javanais à Gadjah Mada. djaningan. [?] Titi Soekonto. fille du D Soekonto. djoged bumbung. danse d'invitation Tjokro, Bu. (Jogja) n.i. amoureuse. topeng. masque. gender. instrument de musique. Universitas Indonesia. Université hari galungan. fête du retour des esprits d'Indonésie. des ancêtres. Van der Minne. professeur de géogra- Ida Bagus Anom. n.i. phie à Gadjah Mada. Ida Bagus Belawa. n.i. peintre. Vreede. philologue néerlandais. kampung. village. Wachendorf. (Jogja) n.i. ketjak. chœur masculin reproduisant la wajang. théâtre javanais. $ wajang golek musique d'un orchestre balinais, sou- avec des marionnettes en ronde bosse; vent appelé « danse des singes ». wajang orang, wajang wong avec des Krygsman. n.i. acteurs. Last, Jef. (1898-1972) hollandais, séjour- Westerling. aventurier hollandais res- na à Bali de 1950 à 1954, auteur d'études ponsable de plusieurs coups de force à sur Bali et (avec Pandji Tisna) de récits Java et de massacres à Célèbes, durant la d'aventures pour la jeunesse. Révolution Physique. legong. danse d'une princesse qui résis- te au roi qui l'a ravie. taller à Bali. Le Mayeur [de Merprès, Adrien, Jean]. Sukawati. v. Tjokorda Agung. (1880-1958) peintre d'origine belge, ins- tepong tawar. v. partie Malaisie. tallé à Bali de 1932 à 1958. Tengku Khalid. v. Malaisie. n.i. lontar. olle (feuille de palmier utilisée Tersteeg. n.i. comme support pour écrire). Tjan Tjoe Siem. (1909-1978) spécialiste Madi, Madi Lawar [plutôt Made de la culture javanaise, connu pour ses Lawar]. n.i. travaux sur le wayang et le kejawen. makara. animal mythologique servant Tjokorda Agung. [Tjokorda Agung de motif décoratif dans l'architecture. Soekawati]. chef de la maison princière Masson. n.i. d'Ubud. Meier, Théo. (1980-1982). peintre suisse Tjokorda Mas. musicien très connu, ori- qui fit des séjours à Bali à partir de 1936. ginaire de Mas. mewada [maweda]. réciter des mantras Tjokorda Ngurah. (titre) (prêtre pedanda). toko. magasin. ongkos. indemnité. Vayson de Pradenne [André]. préhisto- Pandi [James Clarence Pandy ]. (1908- rien français. 1982) à l'époque, grand marchand d'art wajang. théâtre. - wajang kulit théâtre balinais. d'ombres avec des figurines en cuir. pedanda. prêtre initié, de caste yeh tirta. [les deux mots ont le même brahmana, non affilié à un temple. sens « eau » ] eau lustrale consacrée par pemangku. prêtre non initié, affilié à un un pedanda. temple. penawar. antidote magique pour proté- ger d'une maladie. SUMATRA, NIAS pentjak. art d'auto-défense, danse inspi- rée des mouvements de cet art d'auto- Abadi. nom d'un journal de Djakarta. défense. Abidin Djambeh, Z. frère de Djamilah Prijono. v. glossaire Java, ci-dessus. Djambeh. Pura Dalem. temple où l'on propitie les adat. coutume. esprits des défunts qui ne sont pas enco- adik. frère, sœur (cadet). re transformés en ancêtres. Adityavarman. Roi sumatranais (secon- puri. demeure princière. de moitié du XIV siècle, E.C.). Ramayana. récit épique indien. 'Aisjijah. organisation féminine de la Resink. frère de G.J. Resink, juriste, Muhammadiyah, fondée en 1917. connaisseur de la culture javanaise, qui Alex. n.i. demeura en Indonésie après Ali Chanafiah (Ibu). (Padang) n.i. l'Indépendance. alim. (isl.) maître en religion. Rivet, Paul. [1876-1958] directeur du Alisjahbana, Takdir. (1908-1994) Musée de l'Homme. romancier et linguiste, auteur d'une Sanjoto, Nj. n.i. grammaire de l'indonésien. Il joua un Siat dewa. guerre des dieux ; rites qui rôle actif dans les choix terminologiques. représentent une lutte mimée entre deux anak Nias. homme de Nias, niassais. groupes d'hommes. Ananda. n.i. Spies, Walter. (1895-1942) peintre alle- Arasuli. v. Sjekh Suleiman Arasuli. mand qui fut l'un des premiers à s'ins- asli. a) (qqn.) indigène, autochtone, b) (qqch.) authentique. Dharma Puteri. nom d'une organisation asisten wedana. adjoint d'un wedana. d'écoles de jeunes filles. Voir ce terme. Dato' Dalam. v. Malaisie. asrama. pensionnat, hospice. datok-dukun. magie. baca Qu'ran. lecture du Coran. Dinijah Putri. école islamique féminine Badiaradja. (Sibolga) n.i. fondée en 1923 à Padang Pandjang. bahasa daerah. langue régionale. Djafar. (Gunungsitoli). n.i. Bahder Djohan. ministre de l'Éducation Djamilah Djambeh. (Bukittinggi) n.i. et de la Culture (1952-53). Djawatan. service - Djawatan Sosial Bhajangkari. organisation des femmes Service social; Djawatan Kebudajaan de la Police. Service culturel. balai gadang. mnk. lieu de réunion à djudjuran. sans doute emas djudjuran ciel ouvert. (prix de la fiancée). Bambang Soendojo. général, comman- Djulham, Dr. médecin du sultanat de dant de la place de Palembang. Langkat, résidait à Medan. bangsa. groupe, ethnie. domine. pasteur. Barannudin. (Bukittinggi) n.i. Douwes Dekker. (1820-1887), auteur du Barmen. siège de la Mission Rhénane en roman Max Havelaar, sous le pseudony- Allemagne. me de Multatuli. berceramah. faire une conférence. Durkheim, Émile. (1858-1917) Berg, C.C. indologue néerlandais, bien Fondateur de l'École de sociologie fran- connu de Jeanne Cuisinier. çaise. Bismark. n.i. Effendi, Adi. n.i. Bloch, Jules. (1880-1953) indianiste, il Engkoe Istherie. (Palembang). enseigna au Collège de France et à Entji Lase. n.i. l'EPHE. Fatimah. amie de Djakarta. Bijbelkring. Cercle Biblique. Gedung. bâtiment. - Gedung Kesenian Boestal. (Padang) n.i. Maison de la Culture. bomor. v. partie Malaisie. Gedung Nasional bâtiment officiel avec Bung Karno. appellatif familier de une grande salle de spectacle. Soekarno. gendang. tambour. bupati. préfet. v. kabupaten. Germias. n.i. CDN. Côtes du Nord, peut-être JC fait- gerombolan. troupes de rebelles. elle allusion au pélerinage des sept dor- Gerwani. Gerakan Wanita Indonesia, voir mants. Gerwis. Organisation d'obédience com- CED. Communauté Européenne de muniste. Défense. Gerwis. Gerakan Wanita Sedar Chalik (Pa', Bu). couple qui héberge JC Mouvement des femmes conscientes. à Bukittinggi. devient Gerwani en 1954. Chatterjee. participant du Congrès de la gubernur. gouverneur. langue. Gulmat Siregar. n.i. informateur de Curie. Pierre et Marie Curie. Bukittinggi. daerah. région. gundik. maîtresse (d'un homme marié). dalang. jav. manipulateur de marion- guru. maître, professeur. nettes du wayang. hadji. qui a fait le pélerinage à La demokratis. démocratique. Mekke. Hamengku Buwana. v. partie Java. kampung. village. Hanafia. n.i. (Palembang) kantor. bureau - kantor polisi bureau de Harija. n.i. (Nias) la police ; kantor statistik bureau des sta- Hareva. n.i. (Nias). tistiques. Hassefa. n.i. (Nias). Kartini, R.A. (1879-1904) jeune fille de Hartini. épouse du président Soekarno. l'aristocratie javanaise qui devint le sym- Hassan et Hussein. v. tabuik. bole de l'émancipation féminine. Ses Hasibuan. n.i. accompagne JC à Medan. lettres, publiées en français (1960) furent Hatta, Mohammad. co-proclamateur de préfacées et annotées par JC. l'Indépendance, personnalité politique. kebudajaan. a) culture. b) (Djawatan) HKBP. Huria Kristen Batak Protestan Kebudajaan service du ministère de organisation des luthériens batak. l'Education et de la Culture. HKJ. Nous supposons qu'il s'agit d'une kedai. boutique. - kedai kopi café ; kedai autre branche de Huria Kristen. v. ci- nasi restaurant. dessus. kenduri. repas communiel. horas. formule de salutation batak. kepala. chef. - Kepala Bagian Kesenian hordja. ensemble d'individus qui se directeur de la Section artistique. réunissent pour faire des offrandes aux kerdja besar. v. Malaisie. ancêtres communs. ketjapi. sund. instrument de musique à Hutabarat, H. (Gunungsitoli) n.i. corde. Ibu, ibu. a) mère, b) madame, terme ketua. responsable, président. d'adresse respectueux, voir le nom kolot. démodé, ringard. propre suivant. Kongres Bahasa. premier Congrès de la Idrus, Ani. journaliste à Waspada langue. Medan, 1954. (Medan). Féministe et plusieurs fois res- kraton. jav. palais. ponsable de l'information au Parti Kristen. protestant. National Indonésien. kromo madya. jav. niveau de langue ilmu. science - ilmu gaib magie. intermédiaire. Imoh. n.i. Kubu. groupe aborigène de Sumatra. Imrad Idris. ancien attaché culturel à kuliah. cours, leçon. l'ambassade d'Indonésie à Paris. kupiah. toque. indang. mnk. a) espèce de petit tambou- lamba. pièce de tissu utilisée comme rin, b) chants et mouvements alternés vêtement à Madagascar. rythmés par un tambourin. Leenhardt, Maurice. (1903-1982) anthro- inheemsche. hol. indigène. pologue connu par ses travaux sur le inspeksi perburuhan. inspection du monde mélanésien. Travail. Lena. amie de Djakarta. isi. contenu. Lévi, Sylvain. indianiste, professeur au istana. palais. Collège de France. Ivanoff, Pierre. ethnologue français, il luar negeri. étranger. publia de ce voyage Coupeurs de tête de Madjolelo, Datuk. personnalité réputé Bornéo (1955), photographies d'André pour sa grande connaissance de la cultu- Martin. re minangkabau. Junusiah. n.i. madju. être dans le progrès. juru selam. Kelantan. madrasah. école coranique (qui suit les kabupaten. préfecture. programmes de l'Education Nationale). Mahadi. participant du Congrès de la penari. danseur, danseuse, v. tari. langue. n.i. pendeta. prêtre. mahaguru. professeur d'université. Penerangan. Service de l'Information. Maimuna. Bukittinggi. n.i. penganbu. [?] Manap, Fr. n.i. penghulu. isl. chef religieux. mantra. formule magique. pentjak bersilat. art d'autodéfense. marga. groupe de parenté patrilinéaire Persit. Persatuan Isteri Tentara exogame chez les Batak - marga Loemban Association des femmes de militaires. Radja, Gultom, Siahaan, Sibulan. Perwari. Persatuan Wanita Republik Martin, André. photographe français, il Indonesia. Union des femmes de la accompagna Pierre Ivanoff à Sumatra et République d'Indonésie. à Bornéo. pesta. fête. Massignon, Louis. (1883-1962) islamo- pidato. discours. logue, proche de JC (il a préfacé PKJ. abrév. n.i. Sumangat). PNJ. (Bukittinggi) n.i. merdeka. liberté. Pontas Nasution. (Padang) n.i. mevrouw. hol. madame. PPK. v. partie Java. muharam. premier mois du calendrier Prijohutomo. linguiste indonésien. musulman. Prijono, Pri. v. Java. Muslimat. organisation féminine du Przyluski. (1889-1944) professeur Nahdlatul Ulama. d'annamite aux Langues Orientales, Nai Mariauli. n.i. puis EPHE, Collège de France : chaire Namina/Narima. (Bukittinggi) n.i. d'histoire et de philologie indochinoise. Nightingale. probablement Florence progresip. progressiste. Nightingale, célèbre infirmière britan- pusaka. regalia. nique. PWK. Persatuan Wanita Kristen Indonesia. Nommensen, Ludwig Ingwer. (1834- Union des femmes protestantes, fondée 1918) premier missionnaire de la à Solo en 1946. Mission Rhénane en pays batak. PWKJ. n.i. probablement une ramifica- notaris. notaire. tion de l'organisation ci-dessus. Nusbar. (Medan) n.i. raden. jav. titre aristocratique. Pak. terme d'adresse respectueux, voir Rahmah. n.i. le nom propre suivant. radja. roi. Pak Wali. peut-être le maire de Raesnawi Engkoe. (Palembang) beau- Bukittinggi. frère de Engkoe Istherie, oncle de pakaian adat. costume traditionnel. Fatimah. v. Fatimah. Pamuntjak, K. St. linguiste indonésien, rakjat. peuple. auteur d'un ouvrage sur les proverbes. (Rangkaia) Ratnasari. (Padang) n.i. pantun. pantun. Rangkaio. v. Sjamsiah. pasanggerahan. maison de passage, rantak. danse minangkabau accompa- guest house. gnée de chants. patih. v. partie Java. rapat. réunion. pegawai. employé. Rasifin (Ibu). (Padang) n.i. pemoncon kepala. [ pemancung kepala ? ] Rasjid Manggis. chef de l' adat dans la coupeur de tête. région d'Agam, adjoint du président du pemimpin. chef, dirigeant. Conseil général de Bukittinggi. Ratnawali. (Padang) n.i. SKP. n.i. Ratnasari. v. Rangkaia Ratnasari. SMA. Sekolah Menengah Atas lycée. - Rijadi. chef de la police de Palembang. SMA negeri lycée d'État. Roolvink. sans doute le philologue R. SMP. Sekolah Menengah Pertama collège. Roolvink, spécialiste du batak. Soedarsono. haut fonctionnaire du rombongan. groupe (de voyageurs, visi- ministère de l'Éducation nationale. teurs). Soekarno. v. partie Java. rumah adat. maison coutumière. - Soeripada Moelia, Sutan. personnalité rumah kesaktian maison consacrée. de Medan, ancien membre du Said, Moh. (1907-?) écrivain et journalis- Volksraad. te à Waspada (Medan), co-fondateur de Sokoloff, Véra. (1905-1977) chargée de l'agence de presse Antara. cours de malais aux Langues Orientales, Saidi. n.i. (Pajakumbuh). elle avait accompagné JC lors de son Saleh, Mohd. fonctionnaire du protoco- premier voyage en Malaisie (1932). le du gouverneur de Palembang. . tissu brodé de fils d'or ou Sardjito. v. partie Java. d'argent. sarong. v. partie Malaisie. Sopian, Dr. médecin de Medan. Sarumpaet. n.i. SR. Sekolah Rakjat école primaire. sawah. rizière. STP. Sekolah Teknik Pertama école profes- Scherer. conseiller culturel à l'ambassa- sionnelle. de de Françe à Jakarta. Suchi Rase. (Nias) n.i. sdr. abrév. de Saudara «frère» (terme suku. groupe ethnique. d'adresse). Suleiman Arasuli. personnalité isla- seberang. « au-delà, de l'autre côté », mique. désigne des personnes originaires de surat tugas. lettre de mission. l'extérieur d'une île. tabuik. mnk. cérémonie pour commé- SGA. Sekolah Guru Atas École normale (6 morer le sacrifice de Hassan et de ans). Hussein à Pariaman. SGB. Sekolah Guru Bantu/Bawah École de tadjung. tissu de soie. maîtres auxiliaires (enseignement pri- Talang Mamak. indigènes d'Indragiri maire, 4 ans). dans les régions de Talang Eko, Talang SGP. Sekolah Guru [?] Jerinjing et Talang Kalayan. Siahaan. nom de marga batak. tamu. hôte, visiteur, invité. sidang pleno. séance pleinière. tanja-djawab. questions et réponses. Simandjuntak. a) représentant du tari. - tari pajung mnk. danse des éven- ministère de l'Éducation nationale pour tails ; tari piring mnk. danse des assiettes. la province de Sumatra Nord. b) nom de Teeuw, A. professeur néerlandais, spé- marga batak. cialiste de la littérature indonésienne. Sitor Situmorang. écrivain d'origine Tengku (Muda). v. Tuanku Mudo. batak, il revenait d'un séjour à Paris teladan. exemple, modèle. quand JC le rencontra à Medan. Teuku Daud Sjah. personnalité atjihai- Sjamsiah Abbas, Rangkeio. directeur se. d'école à Bengkawas. tjamat. chef de district. sjekh. (isl.) titre honorifique. tjeramah. conférence. SKBP. Sekolah Kristen Batak Protestan Tobing [Dr. F.L.]. ministre de école protestante batak. l'Information. Tobing, S.M. (Sibolga) n.i. Alex. n.i. Thomson, D (Medan, Nias) n.i. anak. a) enfant, b) originaire de : anak tortor. danse batak Toba (Tapanuli) qui Pelambang originaire de Palembang. - comporte de nombreuses variantes (tor- anak darah (enfant du sang) fille. tor hordja). anggota DPR. membre du Parlement. tuak. vin de palme. asisten. assistant. Tuan Gadang. (titre minangkabau) n.i. asli. authentique, original. Tuan Gadis. titre donné aux descen- asrama. pensionnat. dants d'une famille royale. babu. servante. tuan rumah. hôte, maître de maison. bahasa Indonesia. indonésien (langue). Tuanku Mudo. titre minang de person- bahasa Tetun. tetun (langue de Timor). nage de haut rang. balasan. contre-don. ulos. traditionnel batak. bandjir. inondation. Usman Rasjid. (Bukittinggi) n.i. bekas radja. ancien roi. wakil gubernur. adjoint du gouverneur. beli putus. rupture de compensation Wali, Pak. Monsieur le maire. matrimoniale (?). wali kota. maire. belis. (Sumba) compensation matrimo- wali negari. mnk. chef de village. niale. Warneck, J. missionnaire de la Mission Blom/Blom. pasteur de Waikabubak. Rhénane, auteur d'un dictionnaire toba Briand [Aristide]. (1862-1952) homme batak-allemand. politique français, défenseur de la journal de Medan. Société des Nations, prix Nobel de la wedana. chef de district. Paix. Winstedt, Lady. épouse de R.O. Bydorf. médecin d'Atambua. Winstedt, spécialiste de grammaire et lit- daerah. région. térature malaise classique. Damais. v. partie Java. Vychinski [Andrei]. (1883-1953) procu- Dep. Penerangan. département de reur de Staline, ministre soviétique des l'Information. Affaires étrangères (1949-1953). Djawatan Perindustrian. Département Yamin [Muhammad]. (1903-1962) de l'Industrie. ministre de l'Éducation Nationale, il Djerne. v. Wajan Djerne. joua un rôle important dans la construc- djuragan. capitaine. tion idéologique de l'histoire nationale domine. pasteur. Zain [Sutan Muhammad]. (1887-1962) Fananie. fonctionnaire du ministère des Enseignant à la faculté des lettres de Affaires sociales de Jakarta. l'Université d'Indonésie, auteur de galungan. fête balinaise célébrant le manuels et d'un dictionnaire de l'indo- retour des ancêtres. nésien. gelang (kaki) meo. anneau (de pied) des méo (v. méo). giring-giring. clochette. SUMBA-TIMOR guru. maître. halus. poli. adat. coutume, tradition. Henrica. sœur, de Kefamenanu. adik. frère cadet, cadette. hulubalang. Akademi Luar Negeri. Académie du Ibu Dr. femme du docteur. ministère des Affaires étrangères. ikan. poisson. ikan. poisson. Lauli. pasteur de Waikabubak. . tissu ikat. Leenhardt. v. partie Java. imam. imam. likurai. danse de Timor. instansi sosial. instance sociale. Lumbang, H. informateur de Waingapu. isteri piara. co-épouse, concubine. madju. développé, moderne. Iwati. Ikatan Wanita Timor Association Majorga, Ibu. Waingapu. n.i. des femmes de Timor. mandor. responsable, gardien. kampung. village. mantri. aide médical. kabar angin. rumeur. Maria Ulfah [Subadio]. première kabisu jang tjotjok. le clan (où il est Indonésienne docteur en droit, ministre possible de se marier) convient. des Affaires sociales (1946-47), connue kantor. bureau. - kantor polisi bureau de aussi pour son engagement féministe. police. Mendès-France. (1907-1982) premier Kapita. v. Umbu. ministre (1954-1955), il mit fin à la guer- karang. enclos. re d'Indochine. kartupos. carte postale. meo. guerrier, chasseur de tête (groupe kasar. vulgaire. des Atoni de Timor). kaum ibu. les femmes. mevrouw. madame. kawinan sumpah. (forme de mariage). Middelkoop, Dr. pasteur de Soé. KD. abrév. de Kepala Daerah. Muid. v. Middelkoop ? Kem. Pen. Kementerian Penerangan Nisnoni, Nj. dame de Kupang. ministère de l'Information. Njonja Radja. épouse du roi. kepala. chef. - kepala daerah chef de Onvlee [Louis]. pasteur hollandais de région ; kepala Djawatan Perburuhan chef Waingapu, connu pour ses travaux sur du service de la Chasse ; kepala kampung Sumba. chef de village. ; kepala kantor chef de orang asing. étranger. bureau ; kepala kantor pos chef du bureau Organisasi Wanita Timor. Organisation de poste ; kepala pengadilan président du des femmes de Timor. tribunal. Oosterhuis, Dr. (Kupang) n.i. Khiet. n.i. Pak. abrév. de Bapak, terme d'adresse kiai. maître (en religion). respectueux pour un homme. kolot. ringard. Pandi. Sawu, n.i. korupsi. corruption. pangkat. échelon, avancement. KPM. Koninklijke Paketvaart Maatschappij Parera, Mr et Mme. famille d'Atambua. compagnie hollandaise de navigation. pasanggerahan. maison de passage. KPS. [?] responsable local de PBH. (?) Pemberantasan Buta Huruf Lutte l'Information ou de l'Éducation nationa- contre l'analphabétisme. le. Pedoman. journal de Djakarta. kumpulan wanita. réunion de femmes. pegawai. employé. kursus ibu. cours de formation pour les PELNI. Pelajaran Nasional Indonesia femmes. Compagnie maritime indonésienne. kursus kilat. cours accéléré. pelopor. pionnier. ladang. champ. pemali. interdit. lagu. chanson. pemilik sekolah. propriétaire d'école. Lansz (Ibu). Timoraise de Kupang, pendeta. pasteur. directrice de la maternité. Pendidikan masjarakat. Éducation Pendidikan masjarakat. Éducation sosial. social. sociale. SR. école primaire (enseignementpu- Penerangan. Information. blic). pengurus. curateur, responsable. SSP. [?] école privée. perhiasan. parure. Sumardi. fonctionnaire de l'Information Perwari. Persatuan Wanita Republïk à Waingapu. Indonesia Union des femmes indoné- surat. lettre. siennes. tarian. danse. - tarian sirih pinang, tarian pidato. discours. sesando (danses de Timor) ; tarian sapu pilu saluf. (Atoni) pilu mouchoir de tête. tangan danse des mouchoirs. PP dan K. Education Nationale. Teknis. école professionnelle. PWKJ. n .i. Theo. v. Tijul. radja. roi. tihar. tambourin. radja muda. vice-roi. Tijul (Ueo, Theo). (Waingapu) n.i. rakjat. peuple. tjatjing. ver. rani. reine. tjeramah. conférence. rapat. réunion. To Radja Kodi. (Waikabubak) roi de Raubi. (Kupang) n.i. Kodi. Ribeiro. (Sawu) n.i. Toto. informateur de Kapan. Rihi (Pak). (Kupang) fonctionnaire de truk. camion. l'Éducation Nationale. Tuan. terme d'adresse respectueux pour ringgit. monnaie de 2,5 Rp. un étranger. Rumagi. ménadonais d'Atambua. tunggu. attendre. rupiah. monnaie indonésienne. Ueo. v. Tijul. sabar. patient. Umbu Hina Kapita. informateur du ser- Sardjito. v. partie Java. vice de l'Information à Waingapu. sarung. sarong. Umbu Kalumbang. n.i. Schmidt. policier hollandais qui partici- Unkoro. Waingapu. n.i. pa aux exactions de Westerling, il passa Wajan Djerne. fonctionnaire balinais de en jugement en 1955 avec son compa- Waingapu. triote Jungschläger. wakil. représentant - wakil radja repré- sdr. Saudara. terme d'adresse égalitaire. sentant du roi. sekolah partikelir. école privée. wali kota. maire. Sersansie. (Timor) n.i. Waworuntu [Wawo Runtu] (Mme). sesando. danse de Timor. (1899-1987) professeur de français à sia-sia. en vain. l'Université d'Indonésie. Elle fut maire silsilah. généalogie. de Menado en 1950-51. sjahbandar. maître de port. Werf, Van der. Hollandais de SKP. Sekolah Kepandaian Putri écolede Waingapu. formation des jeunes filles. Wortelboer. curé de Kefamenanu. SMA. collège. Yamin, Mohammad. v. index Sumatra. Soergo Kosoemo. n.i. Zain. v. index Sumatra. Sofia. (Kupang) n.i. Zuydema, Dr. Hollandais de Kupang. songkok. toque (coiffure).

CAHIERS D'ARCHIPEL

N° 1 D. LOMBARD, INTRODUCTION A L'INDONÉSIEN (3E ÉDITION RÉVISÉE), 1991

N° 2 R. JONES, ARABIC LOAN WORDS IN INDONESIAN, 1978

N° 3 P. LABROUSSE, MÉTHODE D'INDONÉSIEN, VOLUME N° 1 (2 ÉDITION RÉVISÉE), 1994 N° 4 P. LABROUSSE, MÉTHODE D'INDONÉSIEN, VOLUME N° 2,1978

N° 5 F. SOEMARGONO, EXERCICES STRUCTURAUX D'INDONÉSIEN, 1978

N° 6 CL. SALMON & D. LOMBARD, LES CHINOIS DE JAKARTA, TEMPLES ET VIE COLLECTIVE, 1977

N° 7 F. PECORARO, ESSAI DE DICTIONNAIRE TAROKO-FRANÇAIS, 1977

N° 8 G. HOOYKASS, INTRODUCTION A LA LITTÉRATURE BAUNAISE, 1979

N° 9 F. SOEMARGONO, LE « GROUPE DE YOGYA » (1945-1960) - LES VOIES JAVANAISES D'UNE LITTÉRATURE INDONÉSIENNE, 1979

N° 10 U. SIRK, LA LANGUE BUGIS (CÉLEBES-SUD), 1979

N° 11 H. CHAMBERT-LOIR (ED.), SASTRA : INTRODUCTION A LA LITTÉRATURE INDONÉSIENNE CONTEMPORAINE, 1980

N° 12 D. LOMBARD (TRAD.), CORRUPTION PAR PRAMOEDYA ANANTA TOER, 1981 N° 13 PAPERS ON INDONESIAN LANGUAGES AND LITERATURES, 1981

N° 14 G. MOUSSAY, LA LANGUE MINANGKABAU, 1981

N° 15 P. LABROUSSE, DICTIONNAIRE GÉNÉRAL INDONÉSIEN-FRANÇAIS, 1984

N° 16 P. LABROUSSE, DICTIONNAIRE DE POCHE INDONÉSIEN-FRANÇAIS, 1985

N° 17 P. CAREY (ED.), VOYAGE A DJOCJA-KARTA EN 1825 DE A.A.J. PAYEN, 1988 N° 18 F. SOEMARGONO & W. ARIFIN, DICTIONNAIRE GÉNÉRAL FRANÇAIS-INDONÉSIEN, 1991

N° 19 CL. SALMON (ED.), LE MOMENT « SINO MALAIS » DE LA LITTÉRATURE INDONÉSIENNE, 1992

N° 20 CHANATIP KESAVADHANA (ED.), CHULALONGKORN, ROI DE SIAM, ITINÉRAIRE D'UN VOYAGE A JAVA EN 1896, 1993

N° 21 M. BONNEFF (ED.), L'INDONÉSIE CONTEMPORAINE. UN CHOIX D'ARTICLES DE LA REVUE PRISMA (1971-1991), 1994

N° 22 H. CHAMBERT-LOIR (ED.), LA LITTÉRATURE INDONÉSIENNE. UNE INTRODUCTION, 1994 N° 23 M. ABAZA, ISLAMIC EDUCATION. PERCEPTION AND EXCHANGES : INDONESIAN STUDENTS IN CAIRO, 1994

N° 24 M. ZAINI-LAJOUBERT, L'IMAGE DE LA FEMME DANS LES LITTÉRATURES MODERNES INDONÉSIENNE ET MALAISE, 1994

N° 25 PHAN HUY LE, CL. SALMON & TA TRONG HIEP, UN ÉMISSAIRE VIETNAMIEN A BATAVIA. PHAN HUY CHU. « RÉCIT SOMMAIRE D'UN VOYAGE EN MER » (1833), 1994

N° 26 L. HUSSON, LA MIGRATION MADURAISE VERS L'EST DE JAVA, 1995

N° 27 G. MOUSSAY, DICTIONNAIRE MINANGKABAU-INDONÉSIEN-FRANÇAIS, 2 VOLUMES, 1995 N° 28 A. FEILLARD, ISLAM ET ARMÉE DANS L'INDONÉSIE CONTEMPORAINE, 1995 N° 29 N. LANCRET, LA MAISON BALINAISE EN SECTEUR URBAIN, 1997

N° 30 C. GUILLOT, HISTOIRE DE BARUS. LE SITE DE LOBU TUA, VOLUME N° 1, 1998 W 31 J. CUISINIER, JOURNAL DE VOYAGE, MALAISIE (1933), INDONÉSIE (1952-55), 1999

Achevé d'imprimer en Juillet 1999 par l'Institut national des langues et civilisations orientales

N° d'impression: 289 dépôt légal: Juillet 1999

Imprimé en France

Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal. Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*

La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia ‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒ dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.