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Extrait de la publication Dossier : flam203659_3b2 Document : CLAUDE_GUEUX Date : 26/12/2006 17h5 Folio 2/84 Dossier : flam203659_3b2 Document : CLAUDE_GUEUX Date : 26/12/2006 17h5 Folio 3/84

HUGO Claude Gueux

Présentation, notes, chronologie et dossier par FLORE DELAIN, professeur de lettres

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Dans la même collection HUGO, Le Dernier Jour d’un condamné La Peine de mort, de Voltaire à Badinter (anthologie)

© Flammarion, Paris, 2002. Édition revue, 2007. ISBN : 978-2-0812-0403-4 ISSN : 1269-8822 Dossier : flam203659_3b2 Document : CLAUDE_GUEUX Date : 26/12/2006 17h5 Folio 5/84

SOMMAIRE

& Présentation ...... 5 Un écrivain engagé 5 Le combat contre la peine de mort 6 Claude Gueux : du fait divers au roman 7 Du Condamné aux Misérables 9

& Chronologie ...... 11

Claude Gueux

& Dossier ...... 61 Le véritable Claude Gueux 63 À propos de la peine de mort 64 La critique de la justice et de la société 66 Hugo, ou le long combat contre la peine de mort 72 Testez vos connaissances 76

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PRÉSENTATION

Un écrivain engagé

Fils d’un général d’Empire, n’aura de cesse dans toute son œuvre, pendant près d’un siècle, de faire écho aux évé- nements politiques de son temps. C’est que, écrivain, Victor Hugo est aussi un homme engagé, à droite d’abord, dans ses années de jeunesse, puis de plus en plus à gauche, à mesure que s’affirme l’importance de sa voix dans le débat. Par tradition familiale, le jeune Victor s’engage en politique dans le camp royaliste : invité au sacre de Charles X en 1824, il est élu en 1848 àl’Assemblée constituante comme député modéré de droite ; il soutient à l’époque Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III. À l’enthousiasme napoléonien succède pourtant la déception. Animé par des idéaux de justice sociale, Hugo se rap- proche de la gauche. Le coup d’État du 2 décembre 1851, par lequel Bonaparte met fin à la République, le fait basculer dans une opposition radicale et le contraint à l’exil. Il ne rentrera en France qu’en 1870, à la chute du Second Empire. En exil, il ne cesse d’écrire pour dénoncer le régime (Napoléon le Petit, Châti- ments). Diffusés clandestinement, ses écrits font de lui le chef spirituel de l’opposition républicaine et, à son retour, il reçoit un accueil triomphal à Paris. Il poursuit son combat politique jusqu’à la fin de sa vie, en s’engageant personnellement dans l’action mais aussi à travers des romans sociaux, dans lesquels il prend la défense des plus faibles, dénonce les injustices et les différentes formes de misère (Les Misérables).

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Le combat contre la peine de mort

Au premier rang des causes pour lesquelles se bat Hugo figure l’abolition de la peine de mort, à laquelle il consacre deux courts romans : Le Dernier Jour d’un condamné (1829)etClaude Gueux (1834). Cet engagement trouve sa source chez les philosophes des Lumières, au XVIIIe siècle, qui dénonçaient déjà la barbarie d’une telle pratique ; Victor Hugo se décide vraisemblablement d’une façon définitive le jour où il assiste à une exécution capitale – les condamnés à mort étaient alors exécutés publiquement –, spec- tacle si insoutenable qu’il ne peut le regarder jusqu’au bout. Àl’époque où Hugo s’engage ainsi à travers ses écrits pour l’abolition de la peine de mort, le débat est porté sur la place publique, en France et ailleurs. La loi du 28 avril 1832 réalise une abolition partielle par la suppression de neuf cas passibles de la peine capitale (complot sans attentat, fausse monnaie, contre- façon des sceaux de l’État, certains incendies volontaires, vol avec circonstances aggravantes notamment) et par la généralisa- tion des circonstances atténuantes. En 1838, de nouveaux débats ont lieu, qui, dix ans plus tard, lors de la proclamation de la IIe République, aboutissent à un décret du Gouvernement provisoire abolissant la peine de mort en matière politique ; l’Assemblée se prononce au cours des mois qui suivent et confirme l’abolition en matière politique ; mais elle rejette plusieurs amendements tendant à une abolition totale. À cette occasion Victor Hugo fait une intervention solennelle : « La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie », déclare-t-il, dénonçant les prétentions de l’homme à s’attribuer les prérogatives divines pour prononcer une peine « irrévocable,

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irréparable et indissoluble » ; et il conclut : « Je vote l’abolition pure et simple et définitive. » C’est au nom de valeurs morales et chrétiennes qu’Hugo refuse la peine de mort. Si elle est à ses yeux un principe intolé- rable, c’est d’abord parce qu’elle est contraire aux préceptes de la religion chrétienne dont le premier commandement biblique ordonne : « Tu ne tueras point. » Plus largement, la peine de mort contredit l’idée de progrès humain à laquelle croit l’écrivain, dans le sillage des philosophes des Lumières. Dans Aux habitants de Guernesey (1854), il écrit : « Oh ! nous sommes le XIXe siècle, nous sommes le peuple nouveau ; nous sommes le peuple pensif, sérieux, libre, intelligent, travailleur, souverain ; nous sommes, à prendre le siècle dans son ensemble, le meilleur âge de l’huma- nité, l’époque de progrès, d’art, de science, d’amour, d’espé- rance, de fraternité ; échafaud ! qu’est-ce que vous nous voulez ? Ô machine monstrueuse de la mort, hideuse charpente du néant, apparition du passé, toi qui tiens à deux bras ton coupe- ret triangulaire, toi qui secoues un squelette au bout d’une corde, de quel droit reparaissez-vous en plein midi, en plein soleil, en plein XIXe siècle, en pleine vie ? Vous êtes des spectres. Vous êtes les choses de la nuit, rentrez dans la nuit. Est-ce que les ténèbres offrent leur service à la lumière ? »

Claude Gueux : du fait divers au roman

Pour écrire Claude Gueux, Victor Hugo s’est inspiré d’un fait divers réel : un voleur récidiviste, Claude Gueux, condamné à une lourde peine, tue le 7 novembre 1831 le directeur des ateliers de

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sa prison, M. Delacelle, à la grande joie des autres prisonniers. Condamné à mort pour ce crime, Claude Gueux est guillotiné en juin 1832. Comme beaucoup de romanciers (Zola, Flaubert, mais aussi, dans la littérature contemporaine, Didier Daeninckx et Thierry Jonquet), Victor Hugo trouve une source d’inspiration dans le fait divers car c’est la réalité la plus crue et la plus nue qui y est exposée. Les faits divers, auxquels est souvent associée une dimension dramatique ou tragique, fournissent dans bien des cas, au-delà de l’anecdote, les exemples les plus frappants des conséquences de la misère et de la faiblesse humaine. Ainsi Hugo a-t-il trouvé dans cette histoire terrible de quoi enfourcher ses chevaux de bataille : la lutte contre la peine de mort, mais aussi la lutte pour l’éducation des hommes, seule manière, selon lui, de ne pas les condamner à la misère et au crime. C’est l’ensemble du fonctionnement de la société que remet ici en cause Hugo, et plus particulièrement du système judiciaire et pénal : outre la peine de mort, il faut aussi dénoncer les conditions d’incarcération réservées aux prisonniers. L’histoire exemplaire de Claude Gueux renforce la portée d’un discours qu’Hugo n’a jamais cessé de tenir publiquement. En 1832, il écrit un discours contre la peine de mort dans lequel il imagine les propos qu’un citoyen anonyme pourrait tenir devant la Chambre. Une partie de ce discours constitue la fin de Claude Gueux, manière de lier réalité et fiction de la façon la plus étroite, d’insister sur la portée proprement politique et sociale de ce texte. Claude Gueux n’a jamais été conçu pour être lu tranquille- ment chez soi, comme les autres romans. Dans l’esprit d’Hugo, il est le lieu d’une tribune, de l’expression vigoureuse d’une révolte et d’une mise en accusation violente et radicale du fonctionne- ment de la société. C’est ce qui explique son aspect déclamatoire, le sentiment qu’a le lecteur d’être devant un orateur passionné. En parant Claude Gueux des ornements de la littérature, en le

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faisant revivre dans notre imagination et dans notre esprit, Hugo lui donne enfin une chance d’être entendu, d’être compris et peut-être de ne pas être mort totalement en vain. Le destin littéraire de ce texte a correspondu à ces caractéris- tiques : avatar littéraire d’une figure exemplaire de l’innocence humiliée et de l’humanité avilie, Claude Gueux est d’abord publié en 1834 dans La Revue de Paris, comme un article de journal. Charles Carlier, négociant à Dunkerque, que la lecture de cet article a profondément ému, décide de financer l’impression de cinq cents exemplaires du texte, qu’il fait envoyer à chaque député français (voir p. 23).

Du Condamné aux Misérables

Situé chronologiquement entre Le Dernier Jour d’un condamné et Les Misérables, Claude Gueux prolonge l’un et préfigure l’autre. Dans Le Dernier Jour d’un condamné, Hugo cherchait à émouvoir, à montrer l’humanité chez celui qui va mourir, à souligner la frater- nité qui nous unit à lui, et à faire ressentir au lecteur ce que la mort programmée peut avoir d’insupportable. Dans Les Misérables,l’écrivain, au faîte de sa gloire, reconnu en tant qu’artiste et en tant qu’homme politique, reprend dans des proportions plus ambitieuses une thématique identique, utilisant à la fois les ressorts de la compassion, de l’émotion et ceux de l’argumentation sans pathos. À la lecture de Claude Gueux, appa- raissent déjà des personnages et des situations qui annoncent les grands sujets hugoliens : le voleur dont l’écrivain fait une figure christique ; l’ouvrier bon et honnête qui, dans un moment de

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grand dénuement, devient voleur pour nourrir les siens ; le gar- dien bourreau qui poursuit d’un zèle imbécile et cruel le voleur d’occasion ; la disproportion entre la faute et le châtiment ; le portrait d’une justice inique ; la solidarité des miséreux… D’un texte à l’autre, le constat et la morale sont identiques : les ravages que provoquent chez un individu la misère et l’humilia- tion sont terribles ; la société, si on ne la réforme pas, peut trans- former des hommes intelligents et honnêtes en meurtriers sans pitié. Retenons donc de cette lecture une leçon à méditer certes, mais surtout une raison d’agir et de se battre pour une société plus juste qui laisse à chacun de ses membres une chance égale de donner le meilleur de soi-même à la collectivité.

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CHRONOLOGIE

18021885 18021885

& Repères historiques et culturels & Vie et œuvre de l’auteur

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Repères historiques et culturels

1804 Napoléon Ier est sacré empereur des Français. Fin du Consulat. Début du Premier Empire. Institution du Code civil. 1805 Victoire napoléonienne à Austerlitz et désastre naval à Trafalgar.

1812 Pour les parricides (meurtres perpétrés ou tentatives), le Code pénal ajoute à la mort le tranchement du poignet droit. Les attentats sur la personne de l’empereur sont considérés comme des parricides. 1814 Restauration. Début du règne de Louis XVIII. Stephenson construit la première locomotive à vapeur. 1815 Les Cent-Jours. 18 juin : Napoléon vaincu à Waterloo. 1816 Niepce invente la photographie.

1820 Exécution de Louvel, assassin du duc de Berry, l’héritier du trône. Lamartine, Méditations poétiques.

1822 Exécution des « quatre sergents de La Rochelle ». Guizot, La Peine de mort en matière politique. 1823 Exécution du Dr. Castaing, meurtrier.

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Vie et œuvre de l’auteur

1802 26 février : naissance de Victor Hugo à Besançon. Son père est officier dans l’armée napoléonienne.

1807-1811 Nombreux voyages de Victor Hugo en Italie et en Espagne, où il rend visite à son père. 1812 Condamnation et exécution du général Lahorie, parrain de Victor Hugo, après le coup d’État avorté auquel il a participé.

1814-1815 Premiers essais littéraires d’Hugo qui reflètent ses opinions royalistes.

1818 Devant le Palais de justice, Victor Hugo assiste au supplice d’une domestique condamnée pour vol : elle est mise au carcan et marquée au fer rouge.

1821 Mort de sa mère. 1822 Victor Hugo épouse Adèle Foucher.

1823 Naissance de Léopold, son premier enfant (il meurt un mois après). Han d’Islande (roman).

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Repères historiques et culturels

1824 Début de règne de Charles X. Exécution de Delaporte, voleur. 1825 Rétablissement de la peine de mort contre les auteurs du sacrilège. Exécution de Papavoine, qui avait poignardé deux garçons sous les yeux de leur mère.

1827 Exécution de Louis Ulbach, auteur d’un crime passionnel.

1828 Vidocq, policier et ancien bagnard, publie ses Mémoires.

1830 Révolution de Juillet. Monarchie de Juillet ; début du règne de Louis-Philippe. Lamartine, Ode contre la peine de mort. Stendhal, Le Rouge et le Noir.

1831 Révolte des Canuts, à Lyon.

1832 Mars-juin : procès et exécution de Claude Gueux à Troyes. Morse invente le télégraphe électrique. 1834 Balzac, Le Père Goriot.

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Vie et œuvre de l’auteur

1824 Naissance de Léopoldine, sa première fille.

1825 Hugo est fait chevalier de la Légion d’honneur.

1826 Naissance de son fils Charles. Hugo visite la Conciergerie. Bug-Jargal (roman). 1827 Hugo assiste à Bicêtre au ferrement des forçats. , pièce de théâtre dont la préface révolutionne le paysage littéraire en proclamant la victoire des Modernes sur les Anciens. 1828 Mort de son père. (poèmes). Naissance de son fils François Victor. 1829 (poèmes). Le Dernier Jour d’un condamné (roman). 1830 (théâtre) est représenté au Théâtre-Français. Son manque de respect pour les règles traditionnelles de l’écriture dramaturgique déclenche la « bataille d’Hernani », le 25 février, au cours de laquelle les spectateurs partisans de la pièce et ceux qui lui sont opposés se battent violemment. Naissance de sa fille Adèle. 1831 Notre-Dame de Paris (roman). Les Feuilles d’automne (poèmes). 1832 Ajout d’une préface au Dernier Jour d’un condamné.

1834 Claude Gueux. 1837 Les Voix intérieures (poèmes).

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Repères historiques et culturels

1844 Dumas, Les Trois Mousquetaires. Horace Wells découvre l’anesthésie chirurgicale.

1848 Révolution de février. IIe République, qui abolit la peine de mort en matière politique. Marx et Engels, Manifeste du parti communiste.

1851 2 décembre : coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Un an plus tard, il se fait couronner empereur et s’attribue le nom de Napoléon III. 1852 2 décembre : début du Second Empire.

1854 Guerre de Crimée. Exécution de Tapner, dont Hugo avait demandé la grâce.

1856 Flaubert, Madame Bovary. 1857 Baudelaire, Les Fleurs du mal. 1859 Aux États-Unis, condamnation à mort de John Brown, héros du combat contre l’esclavage. Darwin, De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle.

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Vie et œuvre de l’auteur

1839 Hugo obtient la grâce de Barbès, condamné à mort. (théâtre). 1840 Les Chants du crépuscule (poèmes). 1841 Hugo est élu à l’Académie française. 1843 Sa fille Léopoldine meurt noyée.

1846 Hugo intervient et demande qu’on ne condamne pas à la peine de mort Joseph Henri qui avait tiré des coups de feu en direction du roi. Henri est condamné à perpétuité. 1848 Maire du VIIIe arrondissement de Paris, puis député (à droite) de Paris à l’Assemblée constituante.

1849 Député à l’Assemblée législative, Hugo se rapproche de plus en plus de la gauche républicaine. 1851 Opposant au nouveau régime du prince-président Louis- Napoléon, Hugo est expulsé du territoire français par décret. Il quitte Paris en décembre pour Bruxelles. 1852 Hugo s’installe à Jersey. Napoléon le Petit (pamphlet). 1853 Châtiments (poèmes).

1855 Expulsé de Jersey, Hugo s’installe à Guernesey. 1856 (poèmes).

1859 Hugo refuse l’amnistie offerte aux proscrits par Napoléon III. Aux États-Unis d’Amérique, essai en faveur de John Brown, abolitionniste. 1862 Les Misérables (roman).

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Repères historiques et culturels

1865 Abolition de l’esclavage aux États-Unis.

1867 Abolition de la peine de mort au Portugal.

1870 Guerre franco-prussienne. Défaite française à Sedan et destitution de Napoléon III. 4 septembre : proclamation de la IIIe République. 1871 Commune de Paris. La répression est sanglante.

1876 Bell invente le téléphone. 1877 Zola, L’Assommoir. 1880-1882 Lois scolaires de Jules Ferry.

1884 Loi sur les libertés syndicales. 1885 Zola, Germinal. Pasteur met au point le vaccin contre la rage.

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Création maquette intérieure : Sarbacane Design.

Composition : IGS-CP. No d'édition : L.01EHRN000135N001 Dépôt légal : mars 2007

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