EBEL, Marianne (1948-)
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BIOGRANE (Biographies neuchâteloises) 1 (F-H) FABRY, Eugénie (1816-1911) Née Vuille-dit-Bille le 29 août 1816. Elle se marie le 2 mai 1840 à Coffrane. Veuve du colonel Paul Fabry, tué lors de l’échauffourée de 1856. Doyenne de La Sagne, elle décède dans ce village le 28 janvier 1911, à l’âge de 94 ans. (Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1912, p. 43 ; id., 1912, p. 78-79) FABRY, Henri (1779-1844) Pasteur né aux Ponts-de-Martel le 28 septembre 1779. Il exerce son ministère aux Ponts-de- Martel avant de faire de même à La Sagne pendant un quart de siècle. Il se montre toujours d'une grande modestie, redoutant la louange et aimant par-dessus tout le silence et l'obscurité, pour y trouver la méditation. Il voue envers ses paroissiens une profonde affection, mais ces derniers seront aussi reconnaissants envers lui. Une des marques de leur sympathie se traduira par sa nomination au Corps législatif. Cependant, il se bornera à écouter, quoiqu'il s'exprimera dans des conversations particulières sur des sujets de délibérations. Mais c'est surtout pendant sa longue maladie que ses paroissiens témoigneront de leur soutien moral. Il décède [à La Sagne ?] en 1844, après beaucoup de souffrances. Lors de ses obsèques, nombreux sont ceux qui montreront leur affliction. (Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1845, p. [?]) FABRY, Paul (1811-1856) Pasteur et capitaine de milice né le 23 mars 1911. Il est le fils de Henri Fabry (1779-1844) et de Marianne Hanig. Il décède le 4 septembre 1856 lors des événements de la contre- révolution neuchâteloise. (Réf.: http://gw.geneanet.org/spirior?lang=fr;p=paul;n=fabry. http://gw.geneanet.org/mbelliard?lang=fr;p=paul;n=fabry&cgl=on&impr=1 ) FACCHINETTI, Gilbert (1936-) Entrepreneur né à Lausanne le 28 janvier 1936. Originaire de Neuchâtel, il effectue sa scolarité à Saint-Blaise, puis à Neuchâtel. Il entame ensuite un apprentissage de boucher- charcutier chez son père Silvio avant de réorienter sa carrière en 1959. Deux événements surviennent cette année-là, le premier plutôt agréable, le second un peu triste. En 1959 donc, le plus ancien club d’Italie, Genoa, veut l’engager comme footballeur professionnel, d’autant plus que son grand-père Angelo, venu en Suisse avant la Première Guerre mondiale, était Piémontais. Par conséquent, Gilbert Facchinetti, dans le jargon footballistique péninsulaire, aurait été considéré comme oriundo ou comme « Italien de l’étranger » si l’on préfère. L’autre événement est la mort de son oncle Roger, dit « Galette », qui avait donné une nouvelle dimension à l’entreprise de construction et de génie civil familiale. Son père Silvio lui intime alors l’ordre de reprendre cette entreprise. Or, depuis cette date, il dirige l’entreprise de génie civil et les carrières Facchinetti, société fondée en 1913 par son grand-père. Passionné depuis tout petit par le football, Gilbert Facchinetti débute à Cantonal avec Giovanni Ferrari, une personne de renom qui peut se vanter d’avoir gagné deux coupes du monde. Pendant la saison 1946-47, celui-ci fait passer le jeune garçon, alors âgé de dix ans et demi, directement en junior B. Il joue plusieurs années en ligue nationale sous les couleurs de Granges. Après la Coupe suisse perdue en 1961, Gilbert Facchinetti entre à Xamax. C’est le début d’un lien très fort avec ce club. Il entre au Comité de la Ligue nationale A en 1968 puis assume la présidence du département sportif de l’Association suisse de football de 1973 à 1977. Après un diplôme d’entraîneur de Ligue nationale, il prend en 1979 la présidence de Neuchâtel Xamax. Il reste par ailleurs Président du département technique de l’ASF jusqu’en 1983. Le 1er mars 2003, il reçoit officiellement à Berne le titre de membre d’honneur de l’Association suisse de football. (Réf.: Courrier neuchâtelois du 10 octobre 2001, idem 12 mars 2003. Ŕ Pays neuchâtelois no 25, 2003) FACCHINETTI, Roger (1917-1959) Footballeur. Il est l’âme sportive de Xamax et un as de Cantonal, deux formations neuchâteloises. Il décède à Zurich le 19 décembre 1959, à l’âge de 42 ans. (Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1961, p. 46) FACCHINETTI, Thomas (1961-) Fonctionnaire né à Fridrichshafen le 18 mai 1961, d’une mère allemande et d’un père italien. Il est aujourd’hui double national, Suisse et Italien. Il est donc tout à fait à sa place à son poste de délégué aux étrangers du canton de Neuchâtel, qu’il occupe depuis 1990. Son travail consiste à favoriser l’intégration des étrangers dans le canton et à jeter des ponts entre les différentes communautés. En 1995, il crée le prix « Salut l’étranger » pour favoriser le dialogue inter-ethnique et inter-religieux, pour promouvoir la tolérance et rejeter l’exclusion. Dirigeant du mouvement de jeunesse JOC, il est aussi le co-fondateur de Job Service, dont il s’occupe jusqu’en 1995. (Réf.: Courrier neuchâtelois du 2 février 2000) FAESSLER, Franz J.V., dit François (1893-1982) Politicien né à Budapest le 28 novembre 1893. Licencié ès lettres de l’Université de Neuchâtel en 1920, il esneigne le français, l’allemand et l’histoire à l’Ecole secondaire du Locle de 1920 à 1944 et devient rédacteur du Bulletin de l’enseignement secondaire dès 1932. A partir de 1944, il se consacre entièrement à la politique. Il succède à Henri Favre à la tête des départements des finances et de l’instruction publique au conseil communal du Locle, de juin 1944 à juin 1960. Membre du Parti progressiste national (PPN), il est président de commune de 1949 à 1959 et dès 1949 député au Grand Conseil, qu’il préside en 1959-1960. Il est président de la Pouponnière neuchâteloise dès janvier 1950, en remplacement de René Fallet, récemment décédé. membre de l’Institut neuchâtelois dès 1959, président de la Société d’histoire et d’archéologie du canton de Neuchâtel de 1960 à 1963. Il collabore également au Musée neuchâtelois. Il est l’auteur notamment d’une Histoire de la ville du Locle, des origines au XIXe siècle. Il décède au Locle 20 février 1982. (Réf.: Le véritable messager boiteux de Neuchâtel, 1945, p. 46. Ŕ Livre d’or, 1832-1960 / Belles-Lettres de Neuchâtel. Ŕ Feuille d'avis de Neuchâtel du 16 janvier 1950, p. 8. - FAN-L’Express du 22 février 1982, p. 2 et 17) FAESSLI, Marc Yvain (1933-) Ecrivain né à Neuchâtel. Il est l’auteur de poésies et de récits écrits sous le nom de Marc Yvain: A l’aube d’une nouvelle nuit (1972), L’enfant et la chiromancienne (1973). (Réf.: Anthologie de la littérature neuchâteloise, 1848-1998) FAESSLI-PERRET, Heidi (1925-2010) Peintre née Schnorff à Ütikon le 16 juin 1925. Elle épousera un monsieur Perret avec qui elle aura deux enfants, puis Georges Faessli dont elle jouira de sa compagnie jusqu’à son décès. Elle fréquente les cours de l’Académie Maximilien de Meuron, puis ceux de l’Académie libre de Bruxelles. Elle poursuit ses études de peinture dans les ateliers des peintres Ferdinand Maire et Charles Barraud. Elle travaille diverses techniques dont la gouache, la peinture à l’huile et le dessin à l’encre de Chine. Elle réalise de nombreuses expositions personnelles depuis 1962, notamment au Musée des Beaux-Arts du Locle en 1968 et 1970, ainsi qu’à la Galerie des Amis des arts à Neuchâtel en 1976. Elle participe également à de nombreuses expositions collectives. Elle décède au Home La Lorraine, à Bevaix, le 29 septembre 2010. (Réf.: L’art neuchâtelois. Ŕ [Faire-part de décès, L’Express du 1er octobre 2010]) FAIST, Jérôme (1962-) Professeur né le 23 janvier 1962. En 1989, il présente une thèse à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne dans le domaine de l’optoélectronique intitulée Etude théorique et expérimentale de la modulation de phase dans les doubles hétérostructures GA AS/A1X GA1- X AS. Puis il travaille comme chercheur chez IBM Zurich de 1989 à 1991. Il séjourne ensuite pendant six ans aux Etats-Unis où il collabore notamment avec le professeur Federico Capasso. Avec des collègues des laboratoires d’A&T Bell aux Etats-Unis, il « co-invente » en 1994 un laser à « cascade quantique », abrégé QCL, permettant, grâce à son action dans l’infrarouge, de détecter les empreintes chimiques de nombreuses molécules organiques, notamment les phosphates qui entrent dans la composition d’acides contenus dans des boissons. Ce « QCL » est important pour la fabrication de boissons « light », car une erreur de 1 % éveillerait immédiatement une méfiance du consommateur, soit comme boisson trop fade ou au contraire trop sucrée. Nommé en 1997 professeur ordinaire de physique à l’Université de Neuchâtel, il tente d’emblée d’exploiter les potentialités commerciales de ce nouveau laser. Il s’entoure alors de deux autres physiciens, Antoine Muller et Matthias Beck, pour fonder Alpes Lasers en 1998, un « spin-off » de l’Université. La principale difficulté que les trois chercheurs ont dû surmonter a été de faire fonctionner le laser à température ambiante, alors que les premiers prototypes peinaient à distinguer des signaux au-dessus de Ŕ269 °C, la température de l’hélium liquide. Aujourd’hui, c’est chose faite : le QCL est opérationnel jusqu’à + 150°C. Ces performances permettent par exemple de détecter, à la manière d’u n radar, des polluants qui traînent dans le sillage d’une voiture (gaz carbonique, monoxyde carbone, benzène). Des études à ce sujet ont été réalisées par la firme américaine Aerodyne. Elles ont prouvé l’incomparable sensibilité du QCL, qui parvient à identifier une particule parmi 100 milliards.