Informelles OCTOBRE 2017
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informELLES Octobre 2017 Actions Citoyennes Madagascar, lot II S 58A (1 er étage), Anjanahary, 101 Antananarivo Tél. +261 20 24 306 00 e-mail : [email protected] PRESENTATION Actions Citoyennes Madagascar (ACM) est une association qui vise à combattre toutes formes de discrimination et/ou d’exclusion basées sur le genre. Cela consiste, entre autres, à écouter, à offrir une opportunité de parler et de se faire entendre, et permettre aux femmes victimes de connaître leurs droits face aux abus et de les faire valoir le cas échéant. Le terme « femme » concerne les femmes proprement dites et les futures femmes (enfants de sexe féminin, filles et jeunes filles). Le présent document, à publication mensuelle, est le résultat d’une veille médiatique pour suivre l’évolution de la situation de la femme malgache dans tout le pays à travers divers articles et autres reportages . Faute de moyens de couvrir toutes les 22 Régions de Madagascar, la décision a été prise de se référer à ces articles. Ces informations sont mises à la disposition des membres, bénévoles et autres sympathisants et partenaires pour être informés sur la population cible d’ACM. En outre, elles serviront de base de données pour la rédaction de documents de projets, et pour les missions futures. Les divers articles sont répartis dans 4 rubriques : i) l’environnement de la vie au ‘féminin’, ii) les violences et abus basés sur le genre , iii) les actions en faveur des ‘femmes’, et iv) les perspectives pour le futur. La première partie, en guise d’introduction, est intitulée « les femmes du mois ». Elle a comme vocation de présenter les femmes qui ont marqué le mois en cours. On parlera surtout des cas jugés positifs. Mais étant donné les aléas de la vie, l’on sera des fois amené à parler des cas plutôt négatifs. *Bonne lecture ! La Rédaction 31 octobre 2017 ACTIVITES DU MOIS Actions Citoyennes Madagascar a terminé ses activités dans le District de Moramanga au mois de septembre dernier. Rappelons que le projet est intitulé « Combattre la discrimination/exclusion basée sur le genre en milieu rural ». Pour le mois d’octobre, les activités se sont focalisées sur la finition du rapport bilan du Projet dans le District de Moramanga. Rappelons que ce projet a démarré au mois de janvier 2017 pour se terminer le mois de septembre de la même année. Le rapport bilan s’y rapportant a été effectué et finalisé vers la fin du mois d’octobre. Par contre, le rapport final à l’intention d’ Amplify Change a été envoyé dès le 23 octobre, soit une semaine avant la date finale. Nous vous livrons ci-dessous un aperçu de la page de couverture du Rapport Bilan. Quant au rapport proprement dit, il est disponible dans le site web de l’association https://acitoyennes.wordpress.com/ . En outre, Actions Citoyennes Madagascar a réalisé une courte vidéo relative aux enquêtes sur le Projet dans le District de Moramanga 'les femmes rurales face à la VBG et la jouissance des droits sexuels et reproductifs' (août-septembre 2017) https://youtu.be/_Kwq-72KMjk Enfin, nous tenons à souligner que les activités continuent dans le district. Toutefois, pour des raisons financières, seule l’émission en direct à la radio avec les interventions des auditrices/(eurs) a été maintenue en accord avec la radio partenaire. La fréquence de l’émission est restée la même, à savoir une fois par mois. Pour ce mois d’octobre, l’émission a eu lieu le 13 octobre sur le thème ‘les droits de la femme face à la violence conjugale’. En tout, il y a eu 3 appels en direct, 17 SMS et 6 messages par Facebook. Les principaux points soulevés auxquels notre juriste a apporté des éclaircissements et des conseils portaient essentiellement sur la violence conjugale, les relations sexuelles entre conjoints, la santé reproductive. La prochaine émission aura lieu au mois de novembre, et, suite à la demande de notre partenaire, portera sur les droits des enfants. Notre Conseillère juridique (à gauche) avec l’animateur de la Radio Feon’i Moramanga (RFM) à droite lisant les messages reçus par Facebook Les femmes du mois Débutons cette rubriques avec deux femmes qui ont une relation avec leurs prestations à l’étranger au nom du pays. « Miss Monde : Madagascar représentée par Tirindraza Felana Noëltinah », Mahetsaka, Midi Madagasikara , 20 octobre 2017, http://www.midi- madagasikara.mg/culture/2017/10/20/miss-monde-madagascar-representee-par- tirindraza-felana-noeltinah/ , « Miss Monde 2017 : Felana Tirindraza représentera Madagascar », H.R., MaLAZA , 20 octobre 2017, http://matv.mg/miss-monde-2017-felana-tirindraza-representera- madagascar/#more-98432 Tirindraza Felana Noëltinah représentera Madagascar au concours « Miss Monde » qui se tiendra à Saya, Chine le 18 novembre. C’est Miss Androy qui défendra donc nos couleurs. La jeune femme a quitté le pays pour s’envoler à Sanya,où se déroulera le concours. « Pendant son séjour, elle suivra des formations, participera à des œuvres sociales et effectuera des visites dans des lieux historiques », détaille Karen Rakotoniaina, présidente du comité Miss Madagascar. Avec ses mensurations : 1.78m pour 58 kg, l’étudiante en langue anglaise de 19 ans, a toutes ses chances de s’illustrer. D’autres jeunes femmes issues d’Afrique participent également à cette 67ème édition de Miss Monde ». La seconde évolue dans le domaine de la course. La première question posée à l’athlète malgache est la suivante. Comment faites-vous pour participer à ces courses, ces « trails » à l’étranger côté financement ? Réponse : c’est un financement personnel. J’ai plus de préférence pour les parcours de marathons, que pour les terrains accidentés des « trails ». Comme je ne compte pas faire beaucoup de marathon, je choisis en fonction de la ville et de la taille, ainsi que du prestige du marathon. C’est une manière privilégiée de découvrir une ville qui, de manière générale, consacre ses plus belles rues aux coureurs. Quelle est la récompense ? La médaille de « finisher », car pendant la course, un incident de parcours peut arriver à tout moment et peut entraîner un abandon. Donc arriver au bout de la course, quel que soit le résultat au chronomètre, est grandiose. La fierté de s’être surpassé et d’avoir appris à dépasser ses limites physiques grâce à la force mentale. Une leçon d’humilité, car lorsque l’on voit ceux qui courent et souffrent pour une cause perdue ou désespérée, on relativise nos soucis personnels. Et aussi trois kilos en moins. Une force mentale accrue de manière générale, nécessaire pour faire face à toutes les épreuves de la vie, des liens d’amitié solides avec les coéquipiers de part l’aventure vécue pendant la préparation, la compétition et à la troisième mi-temps, la fierté de nos enfants (« Hanitra Rabeson Rakotondrainibe, marathon de Rome : découvrir une ville autrement ! », Anny Andrianaivonirina, Midi Madagasikara , 10 octobre 2017, http://www.midi-madagasikara.mg/sports/2017/10/10/hanitra-rabeson- rakotondrainibe-marathon-de-rome-decouvrir-une-ville-autrement/ ). Et terminons avec deux autres femmes en ‘or’ et en ‘pierres précieuses’. La première, « Or’Ellah : une femme en or », Aina Zo Raberanto, No Comment , 11 octobre 2017, http://www.nocomment.mg/orellah-une-femme-en-or/ . Dans sa voix, elle nous ramène le soleil de Diego, sa ville natale. Mais elle est aussi la porte-parole des femmes malgaches. Or’Ellah traduit en musique chaque instant de la vie d’une femme, ses amours, ses peurs, ses souffrances…mais toujours avec cette envie furieuse de vouloir changer les choses. « Il faut qu’on danse ! » Le ton est donné par la jeune chanteuse diégolaise Or’Ellah. Sur les réseaux sociaux, elle se dévoile à travers un mélange d’afro-zouk et bien sûr de rythmes malgaches qui lui tiennent à cœur. Elle puise aussi ses forces en se nourrissant de sa triple culture, sakalava par son père avec un peu de sang betsileo et antanosy par sa mère. Avec Ambila Zaho, elle chante cette fois la femme indépendante et forte malgré la rupture. « Mes chansons peuvent s’enchaîner comme de petites histoires qui racontent l’histoire d’une femme, ce qu’elle ressent et son état d’esprit dans chaque moment de sa vie. » Ensuite, « Perle Ratsimbazafy : gravée dans la pierre », Aina Zo Raberanto, No Comment , 16 octobre 2017, http://www.nocomment.mg/perle-ratsimbazafy- grave-dans-la-pierre/ . Dans no comment® n° 51 (avril 2014), Perle Ratsimbazafy, fondatrice de la marque Kokoa Creation nous a emmené dans son atelier de gemmologie et de lapidairerie à Antsirabe. Depuis, la jeune femme a ouvert un nouveau show-room à Ambatobe (Antananarivo). Aigue-marine, tourmaline, saphir, rubis, émeraude… le show-room de Perle à Ambatobe est rempli d’une multitude de pierres précieuses de Madagascar. En véritable passionnée depuis près de 19 ans, elle se rend elle-même dans les mines pour trouver la perle rare. « Après avoir choisi les pierres, je les taille, je crée le design et je réalise le montage », explique-t-elle. Pour l’inspiration, la forme naturelle de la pierre lui suffit pour créer des bijoux qu’elle essaye ensuite de mettre en valeur en ajoutant cette petite touche « en plus » qui est d’ailleurs le nom de sa marque Kokoa Creation. Tous ces petits bijoux, Perle les expose dans son show-room. « Les gens me demandent souvent si j’ai des catalogues. Je n’en ai pas mais dès qu’ils rentrent dans cette pièce, ils voient directement tout ce que j’ai réalisé. Ils peuvent ensuite choisir ce qui leur plaît ou les pierres qu’ils veulent. Et je leur donne bien sûr quelques conseils. Tout est fait sur mesure ! ».