Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur «ÿNo­ tes du mont Royalÿ» dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres

I.ES g COMEDIES ’TERENCE, TRADUITES en FRANCOI’S, "Par MADAME D*** . Avnc uns’nnmnnæues. Dernier; Édition remît", corrigée, à enrichie de figures a chaque Candie. TOME PREMIER. W vv ’ V l i

Suivant la Copie de Plrf’t. A AMSTIERDAM, Chez JAQUES (51.1.1553. ALDÇ.LXXXXL

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PRÉFACE

l Eux qui ont vil les loüanges que i’ay données à Plante dans - la Preface que j’ay faire fur ce: Auteur , 8: qui verront celles que je vais donner à Terence , m’accuferont peutoefire d’eflre tombée dans le defaut des faifeurs des Pane yriques. Mais pour peu qu’on veü’ e lire ces deux i Prefaces avec application , j’efpere qu’on ne me fera pàs ce reproche , 8: qu’on en- trera dans des fentimens peu difl’erens des miens. , - Il cil certain qu’il n’ a rien de plus , difficile que cette cigece de criti- que qui confifle à juger des hom- mes, a: à faire voir les fleurages qu’ils ont les uns fur les autres. Il I a tant d’égards à obferver , tant e rapports à unir , tant de difierences avare: a que. .6391! une 5h99: 93!un t v l1

7” R E F A C E.. ’ infinie; ôt il femble que pour s’en bien acquiter il faudroit-avoir un elprit lupe- rieur à ceux dont on juge , comme il cit neceflhire que la main qui le fer: d’une balance (oit plus forte que les. chofes qu’elle veut pefer. Cela citant, on ne doit pas attendre de moyune comparaifon exaâe 8: achevée de Te- rence &de Plaute i tout ce que je puis faire , c’efl: d’examiner en general les avantages fenfibles qu’ils ont chacun en

particulier.j’ay dit que Plante avoit plus ’ d’ef t prit que Terence , 8c qu’il efioit au demis. de luy par la vivacité de l’aétion ,. 86 par le nœud des intrigues ; a; enfin qu’il fait plus agir que parler 5 au lieu que Tertnce fait plus parler qu’agir. C’elt ce que les plus Zelez partifans de Te. rente ne fautoient coutelier ;-. 8c s’il y; en avoit qui ne vouluEent pas tom- ber d’accord d’une vanité fi. claire , il n’y auroit pour les. convaincre qu’à faire jouer une Piece de Plante, 8c; une de Terence, je fuis perfuadée. que. l’une attacheroit plus que l’autre , 8c. furprendroit toujours, davantage le fpeâateur par la Inouveauteù par la

V v

5P R E F A C E. varieté de les incidens. Voilà les gram" des qualitez qu’on ne fautoit .difputer à Plante: Mm comme les hommes ne fivent’idenner ordinairement que des loü eslexclufives, ils croyent que * qua: on donne à quelqu’un l’avan- tage en quelque chofe , on le prefe- re entour. C’en: un préjugé fort in- julle ;V’cha’cun a les vertus ; 8c comme il n’y arien de plus trafic que la Poê- fie en general , &z en particulier que la Poëfie Dramatique ; il n’y a rien aulli ou les hommes ayent des talens plus divers , 8; où ils réüllifl’ent plus dulie- remment. Les uns manient bien un fu- jet, Be lavent noüer 6c dénoüer une intrigue. Les autres excellent à repre- l’enter les pallions. Celuy-cy ne fait ne peindre les mœurs, celuy-là rétif- t à certains caraéteres, &efl malheu- reux en d’autres. En un mot il cil du Theatre comme de la Peinture , ou les uns font bons pour l’ordonnance , les autres pour les attitudes; celuy-cy aux le coloris , 8c celuy-la pour la a-uté des figures. ’ i 1 Terence cil châtié - dans (a com- pofitian .,’ 8c n fige dans la condui- a! iü

T R E F A C E. te de les fujets. Veritablement il n’a. pas cette vivacité d’aEtion , 8c cet-x te varieté d’incidens qui enflamme, la curiofite’ , 85 qui jettent l’efprit. dans l’im atience de lavoir de quelle maniere e fera le dénoücment. Mais il donnedes plaifirs plus frequens 8: plus fenfibles : s’il ne fait pas atten- dre avec impatience la fin des avantuo. res , il y conduit d’une maniere qui ne laine rien à defirer , parce que l’e- fprit se le cœur font toujours égale- ment fatisfaits, 8c qu’à chaque Sce- ne , ou pour mieux dire, à chaque Vers on trouve des choies qui enchantentôc que l’on ne peut quitter. On pourroit; comparer Plante à ces Romans qui par: des chemins fouvent ennuyeux 8c delà-l greables , menent quelquefois dans des- lieux enchantez , où tous les feus font ravis. Mais on peut dire que ces lieux enchantez ,. prefque tous aufli beaux les uns ne les autres , fe trouvent à chaque pas ans Terence , ou une feule Scene amure qgreablementtout un jour; 8: je ne fay l aucun autre Poëtea jamais fgû trouver ce recru. C’ell fans doute par cette raifort 1

TREFACE que les Anciens ont tous donné à Te: rence cette loüange dont parle Ho- à-race:" l’inter: Çœcîh’»: gravitas: , Tennis:- Car il cit vray que jamais homme "n’a’ eu plusun". d’art que luy ; maisI deti art cil:- fi bien caché, qu’on diroit que c’efi: la Nature [cule qui agit , 8: non pas T’a-l

. Un elfet merveilleux de cet ait oùil nence.moelle", oeil la peinture ’ des mœurs, jamais performe ne les a fi bien peintes. C’efl une verité que les Anciens ont re- connue. Varron a dit un argumenta Ca- cilimpzflit palmai, t’a ethgfi Taurin". Cet-ÏIM remporte leprixfin rom le: autre: Poète: polir ce qui regarde la dfiqfi’tion de: fitjm, à fileuse pour ce qui regard: la peinture des mœurs. Pour réüfiir dans cette peinture,il Faut avoir une ex rience confommée avec une - connoi ante parfaite de tous les mouvemens de l’ame. Il n’y a qu’un rand Philofophe’qui en foit bien capa- le , 8c c’ell: un des plus grands efforts de l’efprit humain. Les Maillres de l’Art nous tillent louvent, qu’il n’y-a rien de ’ * iiij

T R E F A C E. plus difficile dans la Poëfie , que d’ex; primer les moeurs; cela cil encore plus. difficile dans la Poëfie Dramatique , il cilfacile d’en voir la raifon. . Il y a des manieres differentes de peindre les mœurs; car commesAriæ ote l’a fort bien remarqué , ou vous faites les hommes comme ils font , ou vous les faites pires , ou vous les fai-. tes meilleurs. De ces trois manieresg les deux dernieres font , a mon anis, les plus faciles 8c les plus imparfaites; car comme vous ne fuivez alors que vô-p tre idée , moy quin’ay pasla même idée que vous, je ne puis juger de la perfec- tion de voflre ouvrage , parce que je n’ay point de modele furquoyje puilÎe juger de la reflemblance de vos portraits. Il n’en cil pas de mefme de celuy qui fait les hommes comme ils font , tout le monde a en foy, ou devant les yeux l’original qu’il a voulu copier , chacun r en peut juger par foy-mefme , 8e c’en: ce qui en fait la difficulté. C’ell pour- quo Ariflote a en raifon de s’attacher particulierement à donner fur cela des preceptes , 8c à faire voir ce que c’en; que mordra 0mm. Terence regne fans

rival dansTREFACE. cette partie; car il peint toû- jours les hommesau naturel, 8c par là il s’efl engagé, li je l’oie dire, à ren- dre raifort de les peintures , non feule- ment à fou liecle , mais a tous les fie- cles; 8: ce n’efi. pas l’entreprife d’un efpritSur le paiTage borné. que j’ay’ciré - de Var- ron ,’ in argamentù Cet-dm; palmampafl et: , in 221295 fireôztim; les Savans de- mandent lequel c’ell: des deux que Var- ron préfère. Si l’on fuit le fenriment d’Arifiote , on préferera toûjours ce- luy qui difpolèra bien un fujet’, à ce- luy qui eindra bien les mœurs; car ce Philo ophevfair confifier la princi-. gale partie du Poème Dramatique dans V difpofition du fujet ; 8: il met la peinture des mœurs au fecond rang. Il cit dangereux de s’oppofer à une dé- cifion fi formelle; cependant je ne puis m’empefcher de dire que quoy que je liche fort bien que c’efl: la dif- pofition du fujet qui conflituë, le. Poème Dramatique , je prefererois, toujours un Poète qui n’excelleroit pas dans cette partie, Br qui excelle- roit dans l’autre : c’efi à dire que j’ai-v * v

mercis TREFACEmieux une Comedie dont le fu- jet ne feroit pas merVeilleufement bien. conduit , pourvû que les fautes n’en m..-. fuirent pas groflieres; a: dont les ca- raâeres feroient admirablement bien peints. En un mot ’aimerois mieux Te- rence que Cecilius ; dt je croy mefme que l’on pourroit jultifier ce goufi par la Peinture. Toutes les Figures bien fi-- nies a: naturelles feront excuferdans un Tableau les defauts de l’ordonnance a mais je ne fay fi l’ordonnance la plus belle a: la plus reguliere pourroit faire excufer les defauts des Figures. Je ne propofe pas cela comme un fentiment que l’on doive fuivre, je dis feulement ( mon gouft, bon ou mauvais. Cepen- dant je fuis perfuade’e , que fi on lifoit un fragment qui nous relie d’une Piece’ de Cecilius, intitulée, Plotin: , qu’il a traduite de Menandre; 8e qu’on prifl: . la peine de le conferer avec fan ori-’ i ginal (car Aulu-Gelle nous a confer. vé l’un 8: l’autre;) on feroit con-’ vaincu qu’il n’y a pas de plus grands defauts dans les Comedies que ceux qui font contre les mœurs 8c les C3? racistes. , V ’ v- s sa

lût le a Un autre grand avantage que Terence leurE bien TREFACE a fur Plante , c’eût que toutes fes beautez tes n’en contentent l’efprit 8c le cœur ; au lieu ries fr que la pluf part des beautez de Plante ne it bien contentent que l’efprit. Et cela ell tres- quTC- diffèrent; l’ef ritefl borné, &parcon- mefinc fequent il n’e pas difficile dele fatisfai- nil par te : maisle coeur n’a point de bornes, 8c ien li- par cette raifon il cil tres-mal aifé de le msnn remplir. Et a mon avis c’ell la une des mec; plus grandes louanges qu’on puilfe don- plus net à Terence. faire Les preceptes a: les fentences que ’c ne les Grecs appellent anémie , font en- ent ù , tore plus neceifaires dans la Corne- ent die que dans la Tragedie ; mais il n’eil: n. pas aifé d’y réüflir , parce qu’il faut .jt e tenir dans les bornes d’une (impli- cité toujours trop relferrée pour des efprits vifs 8l impetueux.rr-h..(q Cela cil vray , que la ’plufparr des Semences de Plaute ne finiroient entrer dans l’u. liage de la vie civile 5 elles font en- flées 8: pleines d’affectation: au lieu que dans Terence il n’y en a pas une qui ne foit proportionnée à l’eilat de celuy qui parle , 8: qui dans le com- merce du monde ne puilfe trouver fa 4 vj 0

T R E F A C E. place à tous momens. Il elloit fi deli- cat fur cela, que lors qu’il employe des Sentences qu’il a prifes dans les Poètes . Tragiques , il prend grand foin de les dépouiller de cet air de grandeur 8c de majellé qui ne convient point à la Co; medic; 81 j’ay fouvent pris plaifirà con-I liderer les changemens qu’il y fait, 8l à voir de quelle maniere il les tranfpofe, pour ainfi dire, fans leur faire rien per- dredeleurbeaute’. ’ Les plaifimteries 8: les railleries doi- vent eflre infeparables de la Corne- die. lira allez parlé de celles de Plan- te, " cil, certain qu’il en a de fines 8c de delicates; mais il en a aufli de fades 86 de groflieres. On peut dire enge; neral que les plaifanteries font pour l’efprit ce que le mouvement cil: pour les corps: comme lé mouvement mar- que la legereté ou la pelanteur des corps , les .plaifanteries marquent la vivacité ou la pelanteur de l’efprit; Toutes les plaifanteries de Terence font d’une legcreté, s’il m’ell permis de me fervir de ce terme , 81 d’une po-’ litefl’e infinies : veritablement elles ne font pas rire de ce rire qu’Homere’

’râdeli. TREFACE. appelle’à’eêesw inextinguible , c’efl-à. [macs dire, qui ne finit point. Mais ce rire Poëtti n’ell pas le but de la Comedie, a: je Miels; fay bon gré à Ariftote de I’avoirdéfini,’ tilde une difarmite’fim douleur qui’carrampt Mo. une partie de l’homme fan: la] faire tw- jwn; en» mal. C’efi pourquoy Platon con; v sa damne ce rire immoderé, &t blâme fort W, Homere d’avoirattribué aux Dieux une Pa, aflion qui n’ell: pas mefme pardonna- ’le aux hommes. Terence fait par joi- touries maximes des PlatOniciens, qui ne. veulent que toutes les railleries, 8: tou- m. tes les plaifanteries foient autant dégra- æ tes; 8c il en vient à bout fi heureufe- . a ment, que dans l’es-mots mefmes les plus libres, fi on en excepte deux ou trois qu’il fait dire à un Ca itaine fort grollier, il n’y a rien que es perfon-’ nes les plus fcrupuleufes, les plus rete- nuës, 85 les plus olies ne puifi’ent di- re. Les graces ne ont jamais rire, mais le plaifir qu’elles font n’efl pas moins fenfible que celuy que caufe ce rire ex: travagant. ’ ’ ’ ’ ’ . Le premier peut-dire comparé au plaifir interieur dont on cil: rempli quand on regarde un tableau ouÂ

TRËFACE la nature cil: parfaitement bien imie rée , 8c l’autre cil entierement fem- blable au fentiment que l’on a quand on voit des grorefques, ce n’el’t que leur irregularité vitieufe 8c leur mon- llrueufe difformité qui caufent à l’ef- prit ces mouvemens convulfifs que le vulgaire prend mal à propos pour les effets du laifir. En un mot, il n’ya que le ridicule qui faire rire , l’agrea- ble cil: toûjours ferieux, 8c entre l’a- greable 81 le ridicule il y a une dillan- ce que l’on ne lamoit mefurer. Teren- ce eil donc en cela un modele achevé, ôt je ne connois que Platon qui luy foit Venons prefentement au llile. Il comparable.en: certain que le flile de Plante en:, tres-pur 8c tres-agreable, 8: de ce co- llé-là il y a un grand profit à faire dans la leéture de fes Comedies. Var- ron n’a pas fait difficulté de lui don- net le prix du ilile fur tous les au- tres Poètes, 8c fur Terence mefme, in firmonibm palma»: pofiit Platine: , 6: il dit ailleurs qu’Elius Stilo foû- tenoit que fi les Mules avoient parlé Latin , elles auroient parlé comme

T R E F A C E. Plante. Mais je fuis perfiradée que ce jugement d’Elius Stilo Br de Varron ve-’ nd rioit de rameur qu’ilsavoient pourl’an- tiquité, dont Plante. avoit retenu beau- teup de Façons de parler que ces grands en hommes efloient bien-aile de voir reg ’ vivre dans fes Comedies. Il efl: certain à: que le fille de Plante cil plus riche que celuy de Terence, mais il n’elt pas fi égal ny fi châtié. Il cit trop enflé en I” certains endroits, a: en d’autres il cil: a. trop rampant, au lieu que celuy de n. Terence cil toûjours égal, pampa [i- ’,” millimm amati. Et l’on peut dire que Ï’ . dans tourela Latinité il n’y a rien de li p ’1’ noble, de li limple, defigratieux,ny de li poli, rien enfin qui luy pnilfe’ef- n tre comparé pour le Dialogue; c’ell il une verité que l’on limita fi onle com- ” pare avec les Dialogues de Ciceron 3 ’c Ces derniers font durs, fi l’on ofe par- ler ainfi des Ouvrages d’un homme qui tout prendre ’ cil au. deifus de ’ tout te que nous connoiffons , les ca’raôteresyïbn’t confondus, ou lû- ’ roll: ce Vn’efl: qu’un mefme tara ere I.qu’il (Un. donne u U à tous les Acteurs qu’il introduit. . Que Brutus, ’ Lælius, Ca-g

ton, ParrainsTREF4CE ou d’autres parlent, c’ell: toujours Ciceron’ que l’on entend par... 1er; au lieu que dans Terence, outrez? la douceur 8c le naturel que l’on y. trouve rpar tout , il y une varieté mer- veilleu enfine; c’cfl le feu] qui a figû imiter les graces8t lafimplicité du Dia- loguel Une ,chofe encorede Platon.tres-confiderable, . c’ell que plus on lit ces Comedies, plus on les trouve belles, 8e que les efprits. fublimes en font plus charmez que les mediocres. Mais ce n’efl pas encore af-e , Jofeph Scaliger a eu raifon de di-1 re que les graces de Terence font fans, ’ nombre, 81 qu’entre les.plus Savans à; peine s’en trouvera-nil de cent un qui, les découvre. En effet ces graces men, veilleufes échapent aux yeux des plus, fins, car on peut dire de chaque Vers. ce que Tibnlle difoit de toutes les ac1 rions de (à Maiilreil’e. . , p z ; Companit funin; fiâfiquiturquedeeor. . Ç’efl pourquoy au i, comme Heing. fius l’a fort bien remarqué, ces C01, medies demandoient des A&eurs tres-habiles , car il n’y a prefque pas un mot. pas une fyllabe, qui ne reis-z

3 c il - ferme un fentimentTREFACE. délicat quia befoin ld il”? d’efire foûtenu d’uneaâion tres-fine. I011": Mais quelques loüanges que amadou-s, P" Y nions aujourd’huy à Terence, nous ne. 11191: fautions rien dire qui. approche de l’e-r a È) loge qu’on luy a donné de fou temps, plis car Afranius, qui efloit luy-mefme, a grand Poète Comique, 8c a qui Hors», Iblt’» çe rend ce témoignagefi avantageux; s 1 plus, J Diçiturïjifl’mm agacmwmfi file-Î me?:les a reconnu . a 8c vaudrapublié .qu’ilbn’yavoit L g rien; , j g il a!) d’égal à Terence. , : t di- Terentio mnfimilew’dice: gaempinm. 3 as, Il n’en faut pas davantage pour de- à truite le jugement peu judicieux queL ai jules Scaliger a fait de Terence, quand 7.]. Il a dit que ce n’eûqu’à nollre feule; g: ignorance qu’il doit toute fa reputa-. g, rion, bic noflra miferiq magnas faire. Ces grandes beautez de Terence; avoient fait croire que Scipion 85: Lælius, qui l’honoroient de leur a-i mitié 8c de leur confidence, avoient» plus de part que luy à lès Cornedies... C’efl ce que fes ennemis luy repro, choientl tous leso jours, 8c il ne l’amer:l

toit as TREFACEEn en peine de refuter ce re- a e. Pour moy, je ne doute nul- ment que Terence ne tirait de grands fecours de la familiarité de ces grands hommes; dans toutes ces pieces il regne un certain air de politeffe, de nobleife & de fimplicité, qui peut bien faire croire que ce n’eftpas la tout à fait - l’Ouvrage d’un Afiriquain. - w ’ A a "-C’efl: cette pantelle, cette noblefl’e 8c cette fimplicité. ui m’ont rebu- tée cent fois, 8e. qui m’auroient fait? enfin renoncer entierement au def-I fein de le traduire, fi la pallionque j’ay pour noflre Langue ne m’avoir rendu plus hardie que je ne le fuis- naturellement. fay crû que ce que Scipion, Læ1ius 8c Terence ont dit fi poliment en Latin, pouvoit élire- dit en François avec la mefme poli- tefl’e, 8c que fi je n’en venois a bout, ce ne feroit pas la faute denô- tre Langue; elle nous a donné des Ouvrages , que les Graces , qui ne vieilliffent jamais, feront toujours pa- roillre nouveaux, 8: qui feront l’ad- miration de tous les fiecles. Cette penfe’e m’a fait palier fur toutes les

TREFÀCE T ce ’1’ diŒcultez que je trouvois à ce defiein ,i "c ML 8c j’ay enfin achevé cette Traduâtion grands migrez: défiance-où fêtois demoya grands radina. gle nefuy quel. jugement en magne En le Pu ic; elle ne plaira peut-dire bielle pas à; ces critiques pointilleux , qui fi"? comptent les-mots a: les. fyllabes dur à fiat I texte, a: qui veulentjqùela ’ l y réponde mot pour mon La ’mienfx 519m? ne n’eflr pas faire pour ces gensslài; je) 6qu m’éloigne Emilia que je puis du taxa 35W te, paillardée que quand on peut dire titi: ce que Terence sait, a: commeill’s 91.!e I dit, il CR impoliible de flaire mieux; 9.x V a; quec’eft la perfeâion. Mais com-- . ms me le genie 8c le tout des Langues ne font diferents,’ la aoûte ne pinça: lit toûiours fuivre Terence. fay donc r: cité obligée de chercher les beautez. 7c , de noftre Langue, comme il a cher- l thé les beautez de la fienne. Il m’a enfeigné luquefme àprendve cette! liberté, 8c en le traduifant..ie n’ay fait que fuivre fou exemple. S’imagine-t-: on que quand il a traduit Menandre- 8c Apollodore, il fe foi: attaché fau- ’ uleufèment aux mots? «Il feroit bien vacile de faire voir qu’il ne l’a pas

? R E F J C E. fait. Il a iuivi les mots, quand en les fuivant il a trouvé les graces de fa 1.43114. gue, & qu’il apû parler naturellement; par tout ailleurs il a negligé les me pour ne s’attacher qu’au feus. C’en: ce que j’ay fait en certains endroits, 85; quand ie n’ay pû faire autrement. Mais Ce n’efl peubefire pas. tant.maTradu-: &ion que fay à defii’ndro; que tout]; déflein de l’Ouvrage, il [écuma y avoir: des gens mirez forupuleufement fèli»: gueux , pour trouver mauvais que j’aye voulu traduire Terence entier a: tel qu’il efi, fur tout après u’un homme c picté 8c de merite a cru qu’ilm luy- efioit permis de le traduire qu’en y" faifant de grands changemens de des additions mefmes tœs-confiderables.’ Il cil certain , comme l’a dit ce far un: homme, que Quintilien ne vou- loit qu’on lût Menandre aux enfans, que lors que cette lecture ne pourroit . plus nuire à, la pureté de leurs mœurs. Nm un» mon: in une funin, ca- mædia inter præcipuz [agenda erit, de Alexandra laquer. Car [on qu’on miau- m plus rien à .craindre pur leur: mœurs; il faut leur lare fia tome: chofi: la Came-

culer5’ à.”T j’ R1’471e .E de Mmandrt.’F A C E mua, ’ ’Il y a trois choies à remarquer . fur ce air e de Œjnrilkn; la rei- nm micre, Iqueagcn qu’il dit de Menanlidre ’ Cm ne peut Convenir à Terence qui cl! . & beaucoup plus modefle a: plus rete- "îi. nu; car». hors deux ou trois Vers, il ’ m cl’t certain que dans ces fiat Come- lfldw dies il tr . arien ni me les bord outil; - nes de «l’lÏOnneflétÉÎl: ï- - ’ 3?? i La-Teconde,» c’efl que quand mefme je!" wntilien auroit parlé de» la Comedie laye en germai, cela n’auroit pû effre ap- ï’ il?! liquéàTerence; mais’âxungmidnomg "me de Kpiégzes’ demeure qu’on fioit luy alors, ,Bcwqui pouvoient Maremme l Y ’ corrompit! les maints: cotutrice-par car-1 des emplelevComediesdïAfli-anius, les ME 65’ mes de’Laüeriusgrôr’ajï 5 » ; g i (à; a . .p La-rtrqifiémeuœflexion» que? je flic 1’ f r te’paffage ëe’CL’uintilienJ e’ellë-qiïe: a ” vousqu’üaitx’defl’endu-ila die menâmïiufqmumëeîtaiù" a: mais: erg-li ’z’iafia’a’is die! qu’en attènadînf- qu’on pût leur donner Menandre 8è Terencecoamme ils (ont , il falloit les . leur donner alterez ’ 8c Corrompus par des additions flapi-(des (311813ng

mens quiTREFACE. défigurentleui-s pieces? c’efl i , ce que j’ay de la peine àcroire. En veg rité c’eit porterles fcrupules trop loin. Pour moy, i’ay crû que je pouvois traduire des Comedies, que les Peres de l’Eglife ont lûës avec foin, 8c citées

avec. Voilà ce que éloge. j’aycrû eflre obligée , de dire en fiant pour jufiifier mon dei; fein; ce n’empefche pas que je ne ren-. de jufiice à la Traduction de ce Savant homme, elle cil pleine de bonnes choo l’es, a: l’on voit bien qu’il a fend la plufpart des difiicultez. . :3 Je neparleray point de toutesles autres, traduâious, Françoifes qui ont cité faires de ce Poëte, je, n’ay pas en la patience de les lire d’un bout à l’auc, V tre, mais j’en a airez vû ur plain-i du le fort, de ëçrence , ’avoir à les coïtez des, pompagnes li indignes de luy, & quandie .voy cet afferma: bizarre, joue msm’empefcherfie dis rece qu’Horace difoit des manageant

fiords.Sic enflant l’ami ’ , oui plan impure: Forum nuque Mmrfub jugaubmmç i.541" Telle mima jan, . .

7me (laE. Telle T a afic’ R la volontc’deE F Venu:A ,C gaufre»! E. ire. En w: un cruelplaifiràmettrefimunjoug d’ai- mjploin. mit: des fitjetsfart diffèrent émie: cyprin. je pouvois incompatibles. g les Par: Sous le regne de Charles IX. le Poëa’ , a; citées te, le Baïf fit une traduâion de l’Eu. nuque en Vers , c’ePt la feule qui Jbligt’edc m’ait fait plaifir. Elle cil: tres-(imple non def- 8e tres-ingénieufe , 8c fi l’on en ex. ie ne reu- cepte une vingtaine de paillages , où le a Savant Traducteur n’a pas bien pris le feus, nescho- tout le relie cit tres-heureufement trag’

(and la duit.Terence a aufii ellé traduit en ItaJ mm; lien , j’en ay vû une traduêtion impric" ni ont mëe àVenife ; 8e tout ce que j’en puis sa; dire, c’efl que le Traduéleur n’a pas fçû i l’au, profiter tousles avantages de la Lan- Mn. gue , qui-cil plus propre qu’aucune-eau: à je; tre a rendre les graces de l’original. î de L’Itahen a prefque rousles mêmes mots en; - que le Latin, 8e les mefmes libertez ai. pour l’arrangement. Mais ce qui luy En.) a fait attraper de certains endroits allez heureufement, l’a fait tomber en d’au- , tres d’une maniere fort grolliere, car r a4. ar tout où il y a quelque difficulté,,. a] la laure toute entiere en fe [entant

3 Tome I: I v ’* * i i -

T? R E’ F A C E. I des mefmes mots 8c du mefme tout," de dés le moment qu’il. s’ingere de mettre des fynonymes , ’il ne- man- que. jamais de prendre le méchant parti.Outre cette ,Traduëtion I - ’ entiere de Terence en Italien , il en a elle fait une de la feconde Comedie Tous un autre nom , car ou l’a appellée la Mara du nom de l’Efclave Éthiopienne. Il y a de tres-bonnes choies dans cette Tra- duéiion; mais l’Auteur y a pris tant de libertez , que (cuvent on cherche inurileme’nt Terence dans Terence nié» me. De plus il l’a remplie de trop de roverbes de fou païs. A cela prés, iî ouvrage cit bon , se [ans le Baïf, il me paroifi: que les Italiens auroient de ce côté la l’avantage fur les Frang

Tant de faveurs hommes ont trau, vaillé fur Terence , qu’il femble que I pour les remarques ils ne peuvent a- voirgois. rien laillé à Eure.- Cependant-nous - n’avons pas encore un bon Terence; tout ce grand nombre de longs Com- mentaires que l’on a faits fur cet Au- teur ne contenteront jamais les cf:

prits l’olidesôrTREFÀCE. olis. Cen’efipasqu’on - n’y trouve de ort bonnes chofes, mais elles font fi mêlées de cholès mauvai- fes 8c inutiles , qu’en verite’ cela de. . goûte.l deles lire , 8e d’y mettre un temps qu’on peut beaucoup mieux employer. Souvent même on ne ha- zarde pas lèulement fou temps, on ha- zarde encore fou cf rit 8: Ion goût, que l’on le met en diriger de corrom- pre par cette leâure. Car ily a beau- coup, de ces Commentateurs qu’il cit bien difficile de lire impunément, 85 l’on feroit trop heureux fi l’oneneiloit quitte pour l’ennui qu’ils donnent.”]e ne mets pas dans ce nombre un T erence que l’on a imprimé à Rouen depuis quinze mois , avec des Remarques fort courtes; on n’en fautoit trouver un plus Propre pour les enfans , l’Auteur a fait un ChOlX tresajudicreux de tout cequ’il y a de meilleur dans les autres Com- mentaues. De tous les Commentateurs , D04 narreroit fans contredit le meilleur li nous l’avions tout entier , mais ilne nous en relie que quelques fragmens qui ont elle mefme alterez 8c con j 4 4V-

PRÉFACE. rompus par des additions que des igue; tans y ont faites ; on ne laure pas d’y trouver des traits excellens qu’on ne fau- toit allez loüer,& qui ne peuvent qu’aug- mentor le regret que nous avonsde ce a qui s’efi: perdu. (humai Platon & Ciceron rappora’ tent des panages des anciens Poètes pour en faire voir les beautez , il n’y a perlon- ne qui ne (oit furpris des graces qu’ils ydécouvrent, il femble, s’il m’cii per- mis de arler icy poétiquement, qu’ils fia-fient ur nos yeux le mefme effet que Virgile dit que Venus fit fur ceux d’E- née , pour luy faire appercevoir les Dieux qui détruiroient Troye , 85 que ces hommes incomparables diflipent des nuages épais qui les couvroient au- paravant. C’el’t ce que Douar avoit parfaitement bien imité dans les Com- mentaires. Il feroit à fouhaiter que ceux qui travaillent fur les Anciens tâ- chailent de fuivre la mefme idée , 82: " qu’avec le demain d’éclaircir les diFE- cultez , ils eufTent aufli en vûë de fai- noître toutes les beautez les plus con- fiderables. En un mot , ils devroient travail-ler à plaire à l’efprit , a; à ton:

Ëdesign; T cher R le coeurE F, 8c mêlerA ainfiC l’agreableE. :735 avec l’utile. menu. Mon percevoit fait imprimer un (ylang. Terence pourpre-voir le texte, 8: pour W1; ce en faire une edrtion plus Correâe que toutes les autres. Il l’avoir accompagné apport" de quelquesRemarques, en attendant Won, qu il put faire un Commentaire. entrer ,erfon. fur cet Auteur. Ceux qui aiment ce qu’y; Poëte ont affurément bien perdu; piper. qu’il n’ait pas eu le temps d’executer gag; ceËelTern. Par tout mon travail je ne que fautois jamais reparer la perte que l’on (:5, . a faire. fay pourtant tâché de furvre les [es vû’e’s , & e profiter le mieux qu’il m’a cité pollible des fecours. qu’il m’a au. v je fuls perfuadée que bien des beau- 2::oit rez de l’original donnez: m’ont échape’, mais . p a. quand fautons été capable de leslvout le à toutes se de les faire remarquer , je ne p l’aurors pourtant pas fait; car outre que C cela auroit trop grolli cet Ouvrage, il y a des choies que l’on doit lailler fen- tir à. fes Leêteurs. D’ailleurs une tra- ’ duâion exaâe doit fervir de comment, taire pour ce qui regarde la Langue, ’ les peintures Sales fentimens, fur tout i ’ au iij.

g’ dans TREFACE les Comedies qui font fiites pour tout le monde. C’en: pourquoy aufii’ je n’ay rien negligé pour rendre ma Tra- Vduêtion la moins imparfaite qu’il m’a cité pollible; 8c je n’ay fait des remar- ques que fur les endroits qui en avoient abfolume’nt befoin , 8: que la Traduc- tion feule n’auroit pû Faire entendre. Comme Terence cil: beaucoup moins vif &plus reglé que Plaute, il nedonne pas lieu à tant d’éclairciflemens que ce dernier qui en demande à chaque Vus, a: louvent à chaque mot. Mais quelque peu de remarques que j’aye fait dans cet ouvrage , j’efpere que l’on n’y trouvera pas de difficulté confidenble qui puille arrêter. r Au lieu des examens que j’ay faits fur Plaute, je me fuis contentée icy de mê- ler dans les Remarques les obiervations fur la conduite du Theatre, 8c d’y ren- dre raifon des changemens que j’y ay faits pour la divifion des Scenes 8: des Aâes. C’efl une choie étonnante, que des Comedies que les plus favans hom- mes ont toûjours eu entre les mains de- puis tant de fiecles , foient encore au- ,. jourd’huy dans une fi grande confufion,

qu’il y ait?REFACE.I des Aéles qui commencent ou ’ s ne doivent point commencer , je veux dire avant que le Theatre fait vuide.]’ay corrigé ce defordre , &zj’efpere qu’en ’ faveur des beautez naturelles que j’ay renduësà Terence ar ce changement , on excufera les deftihts qu’on trouvera dans tout mon Ouvrage. » i Je n’ay pas jugé à propos de changer l’ordre des Comedies , quoy qu’elles ne foient pas rangées felon les temps. Car voicy comme elles devroient dire dif

L’ANDnrranNL fées.L’ H a c Y a a. , ou la. Bellcamere. s L’HEAUTONTIMORUMENOS; c’eli à dire celuy qui (e punit lui-m ème. L’ E U N U 041 a. ’ ’ Le PHortmronr s Les ADELPHES, c’efi àdireles Freres. J’ay voulu examiner d’où eiioit ve- nu le renverfement de cet ordre; 8c iaprés y avoir bien penfé , j’ay trou- vé qu’il citoit fort ancien , a: qu’on . avoit fans doute fuivi en cela le juge- ment de Volcatius Segiditus , qui dans le Traité qu’il avoit ni: des Poëtes se.

* t iiij æ

de leurs OuvragesTREFACE. , avoit donné à cha-’ que Piece fou rang felon fon merite; à: qui croyoit que l’Hecyrc alloit la der- ’ niera des lix , comme cela paroifi par ce Vers : Sztmelur Hecym fêxm ex hirfalmld. De ce; jix Pitre: fifre-fie fera la der-Î

Il fera parlé de ce Volcatius dans les Remarques fur la vie’de Terence. Avant que de finir cette Preface , je .rendraymare. compte icy d’une chofe qui mei paroill ne devoir pas eftre oubliée. Pen- dant que je travaillois à cet Ouvrage, M. Thevenot , dont le merite cil fi con- nude tout le monde , 86 quia f û joindre toutes les qualitez del’honne e homme àcelles de l’homme d’efprit, m’exhor- toit à voir les Manufcrits de la Biblio- theque du Roy, ou il me difoit que je pourrois trouver des chofes queje ne fe- rois pas fâchée de voir. J’avois beaucoup de repugnance à en venirlà; il me fem- . bloit que les Manufcrits elloient f1 fort r au delfus d’une performe de mon fexe, que c’elloit ufurper les droits des ,Sa- vans que d’avoir feulement la penfée de les confulter. Mais ma Traducïtion

T R E F A C E. citant achevée d’imprimer, .8: Mon; lieur Thevenot m’ayant dit que les Ma- nufcrits.dont il m’avoir parlé meri- toient d’efire vûs , à caufe des figures qui y font , la cutiofite’ m’a portée en- - l n à les voir avant que de donner ma. Prefâce. Ils m’ont efié communiquez depuis quelques jours, &j’y ay trouvé des chofes dont je fuis charmée, &qui prouvent admirablement les change- mens les plus confiderables quej’ay fait: au texte pour la divifion des mîtes , qui efi ce u’ily adeplusimportant. Pour . le plai ir du Lecteur je mettray par on dre ce que j’y ay trouvé de plusremar-

’ Entre ces Manufcrits il y en a deux quiquable. bien que fort anciens (car .le plus. moderne paroifi avoir plus de huit ou neuf cens ans) ne (ont pas fi precieux par leur antiquité que par les man, ques qu’ils portent , qui font com; noître qu’ils ont efié faits fur’des Mate nufcrits fort anciens , 8c d’une tres. bonne main. Les figures qui font au commencement de chaque Scene W ne font pas fort ’delicatement deffinées; maisI à. leur geflepp 8: leuratritudepi répon-

dent parfaitementT R E auxF Apallions C E.& aui . mouvemens que le Poète a voulu donner à lès perfonnages ; a: je ne doute pas que du temps de Terence les Comediens ne fiffent les mefmes gefles qui font reprefentez par ces fi-

Il n’y avoit point d’Aâeur qui n’eût gures.un mafque : c’efl pourquoy à, la telle I de chaque Comedie il y a une Plan- che où l’on voit autant de mafques qu’il y a d’Aâeurs ; mais ces mafques n’é- s toient pas faits comme les nôtres qui couvrent feulement le virage , c’efloit l une tête entiere qui enfermoit toute la tête de l’Aâeur. On n’a qu’à fe repre- fenter un cafque dont le devant auroitla figurcduvifage, &quiferoitcoifféd’ué - s ne erruque; car il n’y avoit point de ma que fans cheveux. fay fait graver la premiere Planche de ces mafques, dont la figure fert à faire entendre cette fable de Phedre: Perfwmm "agitant farte anpe: vide-Z rat. O quanta finie: .’ inquit , cambrant mm baba. Un Renard oyant un jour un mafia: dé

rhume, 0’14*PREFACE. belle rafle, dit-il, mais cil: au point de cervelle. La troifie’me remarque queje fais fur - les figures, c’efi: qu le manteau des El:- claves citoit aulIi court que celuy de nos Comediens Italiens ; mais ilefloit beau- . coup plus large. Ces Acteurs le met- » toient d’ordinaire en écharpe , a: ils le portoient le plus foavent autour du cou, ou fur une épaule; 8e quelquefois ils s’en fervoient comme d’une ceinture. La wquatriéme remarque , c’eft que les portes qui donnoient dans la ruë avoient prefque toutes des portieres qui les couvroient par dedans; a; com-4 me apparemment on n’avoit pas alors l’ulage des tringles 8: des anneaux , ceux qui fortoient , 8c qui (e tenant devant la porte vouloient voir cependant ce qui le palToit dans la maifon, noüoient la portiere comme on noüe les rideaux d’un liât. î s C’eft ce que je trouve de plus remar-f quable dans ces figures. Voyons li en parcourant les Pieces l’une aprés l’autre , on ne trouvera rien qui merite d’efire re-

marqué.Dans la premiere ’ ’ Scene de l’An. au vi

T R E F À C E. ----.-.--l..drienne je trouve d’abord que la re-’ marque que j’ay faire fur le premier 8; fur le troifie’me Vers , cit confirmée par ces figures z car on voit entrer dans la maifon deb Simon deux Efclas .ves, dont l’un porte une bouteille, a: l’autre des poilions ; 8: l’on voit Solie qui s’approche de Simon , 8: qui tient dans fa main une grande cuillere , ce qui marque tres-bien que quand il dit, m czrmtur refiè Inc, il parle en termes de cuifine. Surl’autel dont il efi parlé dans la qua- triéme Scene du quatriéme Aâe , fay dit que ce ne pouvoit dire l’autel qu’on mettoit toujours furie Theatre, ë»; qui efloit con facre’ à Apollon; mais que ce, toit un de ces autels qu’on voyoit dans les ruës d’Athenes, où chaque porte de maifon avoit Ion autel : 8: c’e ce qui cil fortbienmarque’ dans la planche , où l’on voit un autel qui cit joint à un des côtez de la porte. . Sur le titre de la feconde Comedie,’ au lieu de MODULAVI’T. FLAC- cos. CLAUDI. TIBIIS. prunus. DEX’I RA ET SINISTRA. il y a dans le manufcrit, ne 1 1 s D u au us D5251

l’

TREFACE TRIS. Et cela confirme la conjecture que j’avoisfiiitt, que cette Piece avoit aufii elle jouée avec les deux flirtes drop

’ Les165. Savans ont ’ difpute’a . - long; .., temps, fur la cortège de l’Heautontimorumer pas, pour. l voir en quel efiat efi Me,- nedeme quand Chremes luy parle; s’il .travailledans fon champ ,I ou s’il en fort chargé de fesoutils, . J’avois dit dans ma remarque fur le qumziéme Vers de la premiere Scene ,. que cette quefiion .efioit décidée ar ces-mots, zut aliquid ferre. Cela cil admirablement confir- me parla planche qui cit dans le manu- *fcrit a la tête. de la premiere ’Scene de cette Comedie.- On voit Menedemc qui efi’forti de (on cliamp, &qui por- te fes outils fur (es épaules, comme je l’avais dit. Chremes le rencontre en cet ,état au milieu du chemin, 8: il prend un de l’es outils’qu’il trouve fi pelant qu’il efi obligé de le’teniràdeux mains; 85 encore voit-On que la pelanteur luy fait courber tout le corps. Der- riere Menederrie; dans l’éloignement, on voit unele herfe, qui marque le champ ou ce bon -.homme, travailloit

fcar lesTREFÀCE. Laboureurs, le foir en quittant ’leurtravail, lament dans le champleurs "lierres 8: leurs charrues. ’avoüe que cela m’a fait un tres-fenfib e plaifir, 8: j’efpere que ceux qui refifiorent le plus ’opiniâtrément à cette verite’, n’auront plus rien àoppofer àdes preuves fi claif res a: fi convainquantes. Le titre des Adelphes, comme il efi: aujourd’huy dans la plufpart des edi- tions,eft entierement corrompu. Mu- ret l’avoit corrigé fur un manufcrit-fort ancien qu’il avoit vû à Venife. Les ’deuxqmanuf’crits de la Bibliotheque du I ’Ro confirment cette correâion. Voi: cy ie titre entier. A D E L P H O E. ACTA Lums FUNEBRIBUS 04303 ne- CERF. ŒFABIus Mnxrmus Purs. Communs Arnrczmus ÆMILII PAULI. EGERE L. A’r’rruus PRE- Lersrmus Mmucrus PROTHYmus. Monos FECIT Fuccus CLAUDI TIBIIS SARRANIS. FACTA GRÆCA MENANDRI. Ancre. M. Connu- ,uo. Ilya feulement , Cos. cette difi’erence, . ’ que j dans le plus ancien manufcrit il y a

T R E F A C E. quelques points aprés Claudi; ce qui femble autorifer la conjeéture que j’a- vois faire , que ce titre citoit tronqué, 8c qu’il falloit ajoûter TIBIIS LYDIIS avant TIBIIS SARRANIS. * L’A&eur qui fait le Prologue ,l pag roifl dans cette Piece avec-une branche à la main. Les Savans feront là-defl’us leurs conjeétures. je çrOirois que coma me cette Piece fut joüée à des jeux fu- nebres, c’efioit une branche de Cy- près; elle luy reliemble parfaitement; cela me paroifi remarquable. * i La remarque quej’ay’faite furie pre-j mierVers de cetteComedie, s . Starax... NM redut hac mofle à and A èÆjèhinm, ’ ’ n elt confirmée par le manufcrit où l’on voit Micion qui paroilt (cul, 8: qui voyant que Storax- ne répond point. conjeéture delà que Ton fils n’efipas

Ce que j’ay dit fur le dix-huitié- revenu.me Vers de la premiere ..Scene v , é-. quadfo’rtunamm 4fli parant, cil: confir- ’ mé entierement par la glofe Imam» ’nan Mètre, de n’avoir point de femme, qui efl: de la mefme main, 8C "quien.

voit àTREFACE. côté du Vers. , La planche qui efi à la tefie de la quatriéme Scene du troifiéfne A&e , - fait voir Syrus qui parle avec Demea, 8c qui en même temps donne fes or? dres à Dromon qu’on voit dans la maifon où il vuide des poilions; de prés de luy "il y a un affin où il a mis dégorger le Congre, qui cil: fait comme une Anguille. Dans la quatriéme Scene du quatriè- me Aâe je trouve une chofe qui me , paroifl allez finguliere; c’efi qu’aulieu de ces deux Vers 8: demy, Membrn metn debilia fient ; anima: n’a more abflupnit; peflore Confiflere nihil confilzi quidqunmpotçfl. tuais. qua mode Me ex hac Herba expediamë un des manufcrits en fait quatre petits Vers: t Membrn me!!! debilinfùnt: Anima: timon obflupnit : Peflare confiflere nihil confilii quit. and! Qomodo me ex [me expedmm turbe? Il me parOifi fort naturel que dans pailion on ne s’affujetiire pastoû-

’TREFACE ’ jours aux regles ordinaires, &qu’on ne fuive aslesmêmes nombres. a Ju ques icy le cinquième Acte avoit toûjours commencéàla Scene. . p vîdepal, Syrifie, te mmfli mollit"; En venté, mon cher petit S ms, tu t’es affez. bien traité. ij’avois (in voir que c’efioi’t une faute tresogrofliere , que l’A- Ete ne pouvoit pas commencer en cet endroit , puifque le Theatre n’efloit pas encore vuide, 8c que cette feene & la fuivante, 1:1:an re, me. devoient efire du quatriéme A e. C’efi ce qui eù tres- folidement confirmé par un de ces ma? nufcrits: car au deiTus de la planche qui efl à la tefie de la Scene Pantin à nabi: fiait, on voit écrit de la même main: Qintm Afin: tantinet [me : re- prehenfianem Ctefiphanir mm Pjùltrida Ïnrginm Demeæ mm Manne , ejnfiiem-p .qne Demee przflinæ vitæ torreptianem, Ô’ pneuma malta in Comædin nova. H01: Ablandimentnm ciron eÆfchinnm, à ndfn- àilitatem ergn Getam. Conciliationem S ri a. nxori: ejn: , ét’veniam cirez Ctefipba- mm, permiflanemque habendæ. Serva- tur antem [Ier tout»; fabulant miti: Main; fiente: Demea,Lena nurngmllidns Sjrm,

timidn: TREFJCECrejîphà , libernli: eÆfihinx: , panda mnlierer. ’ Dans la premiere planche qui efi au commencement du Phormion, 8: qui reprefente tous les mafquesdes Aâeurs, il y a une choie qui me paroit tres-re- marquable; au delfous des mafques on voit d’un côté une efpece de flambeau ’ alliez long, 8c de l’autre une efpece de bandeau. Après avoir bien penfe’ à ce que ce pouvoit eflre,,j’ay trouvé que ce qui paroit un flambeau , efi fans doute les deux flûtes inégales qui a- VOient cité employées à cette piece, 8c qui citant liées enfemble ont airez la fi- gure d’un flambeau; a: ce qui me le perfuade encore davantage a c’efi ce andeau qui cf! de l’autre côté, car ce ne peut ePtre autre choie que la cour- roye que les fluteurs le mettoient au- tour de la bouche, 8c qu’ils lioient derà riere la tefle, afin que leurs joües ne paruffent pas fi enflées, 8: qu’ils puf- fent mieux gouverner leur haleine a: la rendre plus douce. C’en: cette cour- roye que les Grec s appelloient isogame. Sophocle. t Quanta. gaie, si clampera-wu I andante J en,

T R E F A C E. lb ’ ARC (ixias (prima-I moflais oing. Il ne finffie plus dans de petitelflflter; mais dans derjbnfilet: éponventnbles, c9- fin: com-raye. Ce que Ciceron applique tres-heureuièment âPompée, pourdi- re qu’il ne gardoit plus de meflires , a: qu’il ne fougeoit plus à moderer fan

’ On avoit commencé le cinquiéme A-ï ambition.a5 par la Scene. l . ’ Onid aga")? quem 1»th mnicum irrue-s ninm mifem .? ’ Qæfemj-je?K que je fief: malheurenfi.’ th. J’avais corrigé cette faute, enflai- fant voir ne cette Scene devoitefirela derniere u quatriéme Aéte, 8c que le Cinquième devoit commencer ’ par la Set-ne N0: nqflmpte culpn, de. C’ejl par ’naflre fente de. Le manufcrit cf! entie- arment conforme à cette divifion. ’ Dans le titre de l’Hccyre, au lieu de LUDIS ROMANIS, lesdeuxmaà nufcrits les plus anciens ont L U D 1 s ’MEGAL’ENSIBus. Et. à la fin , RELATA EST rrnnum. L. Æ- MILIO PAULO. LuDrs Puna- in a r B u s.A, AElle fnt jaùe’e pour L. E miliflf "Panier: à fer jenxfnnebrer. Ce qui con:

T R E F A C E. firme la remarque que j’ay rapportée de Donat, 8: le fentiment de M. Vollius. Cette feconde reprefentation de l’He- cyre fervit à honorer les funerailles de Paul Émile, aufli bien que les Adel- phes; cette piece fut fans doute joüée au commencement de cesjeux, &l’He- cyre à la En; r Les deux Prologues font Fort bien fe- parez dans ces manulcrits , 8l je ne com- prens pas comment on avoit pû les join-j dre , 8: n’en faire qu’un des deux. Jufques icy on avoit commencé le cinquie’me A&e àla Scene Non lace de ni- kilo efl. Ce n’efl pas pour rien que, (in. (ai cit la IV. Scene de l’Aâe 1V. fa- vois fait voirdans mes Remarques que le Theatre ne demeuroit nullement vui- de, -ny à cette ’Scene, ny à la fuivan- te, 8e qu’ainfi elles appartenoient tau: tes deux au IV. Aéte, le cinquiéme ne commençant qu’à la Sçene

V eÆrlcpol me efle meam hem: tapera»! depnmt parai preti.

Par bien mon Mniflre compte bien m4 peine ponr peu de chofê. Je ne m’eflzois

e point du toutTREFJCE. mif’e en peine de ce î. que l’on auroit pû dire de la liberté que je prenois d’ôter à l’A&e V. p deux Scenes pour les redonner à l’A- en ête IV. tant j’eflois convaincuë de la; a verité de de la jufiice de ce partage; . Heureufement cela fe trouve confit-6 mé par un des manufcrits, où l’on voit à la telle de la Scene de Parme- non 8c de Bacchis , cette judicieulè reflexion écrite de la même main qui a écrit le texte, In quinto Aâu Bac-j chidi: narratio de intu: gejfir fit. Colle-Î quia; eum Parmenone inducitur. Que»: invitflm mini: ad Pamphilum: Pamphi-g ligue adultimum affin gratiarum apudipe jam Baochidem. Duvet autem Var’ro nef que in hac fabula aeque in ahi: efle miran- dum quad afin: impari Scenarum pagina- rumquefint numero. Cum [me dtflrjbutio in rerum defi’riptione ,l non in numero 116’7- fimm conflitutujît , non apudLatino: me; de 12eme» etiam apud Gram; Dan: le einquie’me Afie Bacchis racontera qu’elle a fait dans la maifin d’un elle fin. Elle s’entretient avec Parmenon, à" l’envoye malgré tu] chercher Pamphile. Et à la fin Pamphz’le trient câ- remercie Baccbirdes

x

’2’REFACE. firwicet’qu’elle lu] a rendus. Au refle; ’ Vurron nous enfitgne que et] dan: cette pieu, a) dans aucune autre il ne faut par « trouvere’trange qu’il 7 ait de: Afin qui Ayant moins de Scener à de page; que les auner, parce que ce partage ne conjifle par tant dans le nombre de: Vert, que dans les chofi: â dans la dtflrihutian du fitjet , non fiulement chez. le: Latins, mais chez. le: Grecs. L’Auteur de cette Remarque, que ce foit Donat ou un autre, apprehen- doit qu’on ne fût choqué de la lingu- larite’ de cet Aâce qui n’a que deux Sce- - nes, (Car les anciens manufcrits nénu- quoient point de nouvelle Scene aux monologues qui citoient faits par des Aâeurs qui relient fur le Theatre,) c’eût pourquoy il va au devant, & il dit avec beaucoup de raifon que ce n’efl: pas le nombre des Scenes qui fait un Aâe, mais le parta e 8: ladifiribution du fujet. Cela efi Ë vray que dans les pieces Grecques 8c Latines il y a des Aâes qui ont un fort grand nombre de Scenes, 8: d’autres qui n’en ont que deux, il y en a mefme qui n’en ont qu’une. mÎŒ-T

T R E .F A CE; Voilà tout ce que je puis dine en, general, je n’entreray point dans le. particulier. J’avertiray pourtant d’un, ne choTe qui cit airez unportante ,l c’efi: que ces manufcrits condamnent abfolument toute la critique de M. Guyet; car il n’y a pas un des chan emens ny des retranchemens con iderables qu’il a voulu faire dans ces Comedies, qui fait confirmé par. les trois manfifcfits’qué j’ay vûs. Ce- la devroit rendre les Critiques moins hardis , 8: leur: apprendre au moins que de ce qu’ils n’entendent pas une chofe, ou qu’ils n’en voyent as la beauté, il ne s’enfuit pas toujours qu’elle doive efire, ny corrigée ny retranchée. On pourroit faire beau- coup de remarques fur l’arrangement des mats, qui airez louvent font , autrement placez dans ces manufcrits que dans les imprimez; mais cela fe- rait ennuyeux; nous n’avons pas aujourd’huy l’oreille airez fine pour juger de cette difierence. Et pour -ce qui cit de la mefure des Vers, il nous fieroit mal de vouloir en- te les delicats fur une gadence qui

z TREFÀCE elioit tres-peu fenfible du temps me? me de Ciceron, 8c que les plus grands connoiffeurs ne démefloient qu’aveç beaucoup de peine.

La

TERÈNÔE

-PAR SUET’ONEÂ

Erence nâquit à Carthage , il fut ’ Efclave" de Terentius Lucanus Se- nateur Romain , qui a caufe de fan ef prit, non feulementle fit éleveravec beaucoup de foin , mais l’afiranchit fort jeune. (maques Auteurs ont .crû u’il avoit cité pris en guerre , mais Fene ella prou- ve fort bien que celane peut efire, puif- , que Terence efi né aprés la feconde uerre Punique, 6c qu’il efl mortavant e commencement de la troifiéme. Et Tome I. ’ * ’* * l

l quand mefmeL Ail auroit V efléI E pris par les . Numides , ou parles Getuliens , il n’au- roit pû tomber entre les mains d’un Capitaine Romain , le commerce en- tre les Romains 8c les Alfriquaius n’ayant commencé que depuis la ruine de Carthage. Ce Poète el’toit fort aimé&fort elli- mé dgs premiersde Rome ; il vivoit fur tout ries-familiercment avec Sci ion l’Afïriquain &’avec Lælius. Fene ella dit queTerence elioit plus vieux qu’eux, Cornelius Nepos foûtient qu’ils efloient de mefme âge, &Porcius parle de luy en ces termes. Pendant que Terence peut (lire de: plai- jir: des Grand: , à qu’il recherche leur: * louangerflateufir, pendant qu’il écoute me u’il admire la divine voix de Scipion , a?" qu’il croit que c’efi un tres-grand honneur pour la] d’aller fouper chez. Purine 6* chez. Laitue , àque c’qfl pour fin ejjcrit qu’on le mena forment au mont d’Alhe , il fi trouva reduit tout d’un coup a une extrê- mepauvrete’, qui l’obliger: a fuir le com- merce de: homme: , à a partir pour [à re- tirer au fond: de la Grece. Il mourut à Symphale oille d’Arcadie, ée.

a

9 E TE R E N C E. s a Il nous relie de luy fix Comediesî - uand il vendit aux Ediles la premiere, 1 qui en: l’Andrienne, on voulut qu’il la. n lût auparavant à Cecilius. Il alla donc chez luy a: le trouva à table, on le fit entrer, 8e comme il étoitfort mal vêtu, on luy donna prés du lit de Cecilius un petit fiege où il s’allit, 8c commençaa lire. Mais il n’eût pas plûtofllû quelques Vers , que Cecilius le pria de fouper , 8:: le fit mettre à table prés de luy. Aprés fouper il acheva d’entendre cette leêtu-I te , 8e en fut charmé. Les fix Comedies ont eflé également chimées des Romains , quoy que Vol- catius dans. le jugement qu’il en a fait, ait dit que l’Hecjre e]! la derniere des

n . L’Eunuque eut un fi grand fuccés; qu’elle fut joüée deux fois en un jour , 8: qu’on la paya beaucoup mieux qu’aucu- ne Comedie n’avoir jamais eflé payée, fin.car Terence en eut huit mille i * pieces. C’efl pourquoy aufli cette famine a eflé marquée au titre. Varron prefere le com; mencement des Adelphes à l’Original de Menandre. I a . ” 4* Deux . ce»: au"écru. ij

C’ell un Lbruit A allez V public I E que Sci; pion 8c Lælius luy aidoient à compo- -lfer , 8c il l’a. augmenté luy-mefme en ne s’en defïendant que fortlegerement, comme il fait dans le Prologue des A- delphes: Pour ce que difent ce: envieux, que de: premier: de la chuhlique lu] ai- dent a faire fi: pieu: , â travaillent tous le: jourmvec lu , bien loin d’en ejlre afinfe’, comme i s [è [imaginent , il trouve qu’on ne la] [auroit donner une plus grande louange , puifque c’efl une marque qu’il a l’honneur de plaire a de: perfinner qui voue plaifint , Mefleurr, a" à tout le peuple Romain , à qui en paix, en guerre, éon toute: forte: d’af- faires, ont renduala Repuhlique en gene- ra! , à a chacun en particulier, dcrjèrvi- ce: tres-confiderahle: , fait: en eflre pour cela plus fier: , ni pl tu orgueilleux. On pourroit croire pourtant qu’il ne s’eli fi mal deffendu que pour fai- re plaifir à Lælius 8c à Scipion , à qui il lavoit bien que cela ne déplairoit pas. Cependant ce bruit s’efl accrû de plus en plus , 8: cil: venu jufqu’à nôtre temps. .CŒintus Memmius dans l’Oraifon

T E TE R E N C E. qu’il fit pour fa propre deffenfe dit; Scipion l’Afriquain aemprtqe’lenomde Terence pour donner au Theatre ce qu’il avoit fait chez. lu en fi divertiflhnt. Cor- nelius Nepos ’t qu’il làit de bonne part qu’un premier jour de Mars Lælius eliant à fa maifon de campagne à Puz- .zole’s , fut rie’ parla femme de vou- loir.fouper e meilleure heure qu’à fan ordinaire, que Lælius la pria de ne pas l’interrompre , a: qu’en n eilant allé fort tard le mettre à table , il avoit dit que jamais il n’avait travaillé avec plus e plailir ni lus de fuccez; &ayant cité prié de ire ce qu’il venoit de fai- re , il recita ce Vers de la II I. Scene de l’Aéte quatriéme de lÎHeautonti-g morumenos ,» En honne fa] Syrus m’a fait venir icy fort impertinemment avec fis belles prame en Mais Santra efl: per- fuadé que li Terence avoit eu befoin du lècours de quelqu’un pour les Co;- medies , il le feroit bien moins fervi à» de Scipion 85 de Lælius qui elloient alors fort jeunes , que de C. Sulpi- cius Gallus homme tres-favant, a: qui le premier avoit fait joüer des Co- Eediîs pendant les jeux Confulaires, ’ ’ W antan iii’

ou plûtoll:L de A QFabius V I Labeo,E a: de Marcus Minus qui avoient tous deux cfié Confuls , 86 qui el’toient tous deux grands Poètes. Terence mefme en de- ignant ceux qu’on diroit quilui avoient aidé , ne marque pas de jeunes gens, mais des hommes faits , puis qu’il dit qu’en paix, en guerre, en toutesfirte: d’af. faires, il: avoient rendu à la Repuhlique en general , à à chacun en particulier des firvtces tres-coufiderahles. . Soit qu’il voulût faire cefferlerepro- che qu’on lui failoit de donnerles Ou- vrages des autres fous (on nom, ou qu’il eût dellein d’aller s’infiruire à fond des coûtumes à: des mœurs des Grecspour les mieux reprel’enter dans l’es pieces, quoy qu’il en l’oit , après avoir fait les fix Comedies que nous avons de lui, 8c. n’ayant pas encore 35. ans, il fortit de Rome 8c on ne le vi plus depuis. Volcatius parle de la mort en ces ’termes: Apre’s que le Poète Carthagin nais eut fait fisc Comedies , il partit pour aller en Afie , à depuis qu’il [à fut em- barqué on ne le vidplus , il mourut dans ce 7’943”’ g; Confiantius dit. qu’il. : mourut - fur

il) E TE R E N C E. mer à fou retour de Grece, d’où il rap; portoit cent huit pieces qu’il avoit trâ- duites de Menandre. Les autres affurent qu’il mourut en Arcadie dansla ville de Stymphale,fous le Confulzt de Cn. Cor- neliusDolabella, 85 de M. Fulvius, 85 qu’il mourut d’une maladie que luy cau- fa la douleur d’avoir perdu les Comedies qu’il avoit traduites , 8c celles qu’ilavoit . flûtes lu -mefme. On dit qu’il efioit d’une taille mettio- cre , fait menu , 85 d’un teint fort brun. Il n’eut qu’une fille, qui aprés fa mort fut mariée à un Chevalier Romain , 8c à qui il lailTa une maifon 8: un jardin de A deux arpens fur la voye Appienne , prés du lieu qu’on appelloit Villa Martir. Ce qui fait que je m’étonne encore plus de ce que Porcins a écrit, niScipian ; m’ Latin: , ni Furim , qui ejiaient alan les trait plu: riche: homme: de Rame , à [typha pnijfam, ne la] firvirentde rien, à tante l’amitié qu’il: eurent pour la] ne le mit par; [étalement en ejîat d’avoir une petite maifon de [cirage , a): un Efi’law en revenant desfuneraille: defim Magflrc: prît au main: aller dire «aplatirait , hala; mon M411?" a]? mort! un; j

LA VIE îDE TERENCE. Afranius le’prefere à tous les Poètes Comiques, car il dit dans fa piece quia pour titre Com pitalia; c’ell à dire la FÉ- te de: Carrefenr: , Tu ne diras perfonne égal à Terence. Mais Volcatius ne luy prefere pas feu- lement Nævius , Plante, 8e Cæcilius, il lui prefere encore Licinius. Pour Ci- ceron , il loüe Terence jufqu’à dire dans là prairie; Et mm aufli, Terence, dant; le Stile efifipoli câfiplein de charmes, mue nom trèdm’fiz. à none rendez. parfaite- ment Mennndre , à luyfizitesparler avec une grave infinie la Langue de: Romain: , en faifint un choix Ira-jaffe de tout ce qu’elle peut avoir deplm delicat é depln: doux. JulesCefar dit aufli de ce Poète, Ta] aujfl , demi-Menandre, tu ami: au nombre des pluxgmnd: Poêles, (’3’ avec wifi): pour la puniel detonjlile. Ehplrlt aux Dieux que [enfonceur de te: e’crt’nfufi accompagnée de la force que demande la Cannelle , afin que ton meritefufl égal à cela] de: Grecs, qu’en cela tri ne fujfiw pufort au dejfom de: autre: , mais c’efi ce qui te manque , Terence , â c’efl ce qm’ fait m4 donleur.

REMARQUES . ’ SUR LA VIE . jDE TEREN’CE.

’Ay mieux aimé traduire ce que Sueà tone a écrit de la vie de Terence que d’en faire une nouvelle , où;e n’au- rms pu rien dire de Karticulier. Mais, comme ce que ce: Hi orien en a dit a be-- foin de quelques éclaircillemens, j’ay crû efire obligée d’y faire des Remar- ques , qui tiendront prefque lieu de fui)- plément. Terence mîqnit àCàrthge, ilfùt E clave de firentins [4136471313 Semeteur Ra- main] Ce fut ce Serment qui donna; à ce Poëte le nom de Terence ; car les Affranchis portoient . ordinaire- ment le nom du Màiiire qui les avoir mis en. liberté. Ainfi le veritable nom de ce ,Poëte nous cil inconnu. le ” v 4mn- v-

m’étonne que l’efiimeRemarque: que l’on avort- l our lu)r n’ait obligé quelqu’un à nous leconferver.’ Voilal unefàtalitébien (inf- guliere , celui qui a rendu immortel le nom de (on Maître , n’a pû faire vivre le

lien.FenejlellaJ ’ ’Lucius Fenellella citoit: un des plus exaâs Hifloriens , 8e des plus favans dans l’antiquitéque Rome ait-ja- maiseu; il vivoit à la fin du regne d’Au- gufle, ou au commencement de celuy de Tibere ; Il avoit fait plufieurs Ou- vrages , fur tout des Annales. Il ne nous mile rien de luy. Puzfque Terence ejl ne’ npre’: la féconde- guerre l’unique , à qu’il dl mort avant le cammencement de la trozfîe’meJ Cette. epoque cit fûre , mais elle cil: encore trop vague, ilfautla fixerdavantage, &cela ne fera pas mal-ailé. La fecondeguerre- Punique finit l’an de Rome cinq cens cinquante deux , cent nonante neuf ans avant la naiKance de noftre Seig- neur; 8: la troifiéme commença l’an . de Rome fix cens trois. Il y a donc entre ces deux guerres l’efpace de cin; quante un an, qui a vû ’naiitreôemou- rir- Terence; Nous lavons qu’il

fur la on de Terence. mort l’an de Rome 594. fous le Con. fulat de Cn. Cornelius Dolabella , 8e de M. Fulvius , à l’âge de trente-cinq ans , 8e par confequent il citoit né l’an - 6o. ’ Et quand mefme il aurait ejle’ Pflif par le: Numides ou par le: Geruheun] Car depuis la feconde jufqu’à la troifiéme guerre Panique , il y eut prefque toû- jours une guerre continuelle entre les Carthaginoisôt les Numides , ou les Ge- tuliens, 8c par confequent Terence au- a roit pû efire pris dans quelque rencontre par les troupes de Malinifla Roy de Nu-

midie.Il n’aurait . p12 tomber entre le: main: d’un Capitaine Romain , le commerce, en- tre le: Romains à? les Afriquain: n’ayant commencel que depuis la ruine de Cur- a tbuge.] Ce raifonnement de Fenellella. ne me paroifl: ni jufie ni vray. Il cit bien certain qu’avant la ruine de Car. , thage ., les Romains n’avoient pas un fort grand commerce en Afiique, r mais aulli il ne falloit pas y en avoir beaucoup pour avoir un Efclave com- me Terence. Après la feconde guer- re Panique les Romains n’envoye- ’ un: Vj

Remarques. rem-ils pas deux ou trois fois des Ain; balladeursà Carthage pour terminer les diferends qui citoient entre les Cartha- . ginoisôe les N umides ë Qu’elt-ce donc qui auroit pû empefcher qu’un Numide n’eût vendu à un de ces Romains un Efclave qui auroit elle pris aux Cartha- ginoisë Il ne, me paroit rien là d’impof- fible. Il vivoit fier tout tres-fitmilieremeut avec Scipion l’Afriquain à. avec Le- bien] Ceux qui ont entendu cecy du grand Scipion l’Afiiquain , le fontextre- mément trompez, car Terence n’avoir qu’onze ans quand ce premier Scipion A mourut; Il faut l’entendre du dernier Scipion qui elloit fils de PaulEmilc, 8: qui ayant elle adopté par le fils du pre- mier Scipion , prit la nom de fon pere adoptif, a; fut aulli furnommé Afri- . qpain , parce qu’il acheva de ruiner- Car- t age. Comme le vieux Scipion avoit elle l’intime ami de C.Lælius , le jeu- ne Scipion fut wifi tres-étroitement uni avec le fils de ce Laalius. qui portoit le

mefmeFenejlellu dit nom. que firenoe . filoit plus vieux. qu’aura] Il avoit raifon ,, car ce

fier la on de Terence. Poète avoit onZe ans plus que Sci- pion ; l’âge de Lælius n’eit pas fi bien marqué. Cornelius Nepo:.] C’efi l’HiIlorien Cornelius Nîpos contemporain de Ce- làr. Il avoit ait la vie des hommes ll- lufires , tant Grecs que Romains. Il avoit fait aufli trois volumes de Chroë niques qui contenoient une Hilloire de l tous les temps. Mais tout cela s’elt perdu , il ne telle plus que ,X XI . vies de les hommes illufires , 8: ce - le de Pomponius Articus avec celle de Caton.Pendu: que finette I mut dinde: P141: fin des Gruudn] Ces Vers de Porcins me pareillent fort beaux, &d’untourfort mgenieux. Dum lafiinimn nobilium (à. fucofas’ laudes petit Du»; Afrieuni and divine inbiat Midis durions: ’ - Dum 4d Furiurn eœniture à Lelium pulerum puna ,. Dumfè uruuri ab hijôe credit, arabica

0b inflore»; Album»; etutiJfiM r adjumnmmlinof rupi i . purin reduflus efi.

- A[taque Remarque: à confinât; omnium du) in Gracia»: terraru ultimam. Mortuu; (Il Stjmphala Arcadie oppi-è 0 n a o Le mot lafcizlia ne lignifie pas en La- tin ce que nous lui faifons lignifier en François; mais les jeux, les plaifirs, les divertiffemens, 8e je croy qu’on ne l’em layoit en ce feus-là, qu’en parlant des emmes, des grands Seigneurs, ou I A dçs gens d’efprit. Ce que Porcius dit icy de la pauvreté de Terence cit faux , 8e le ridicule qu’il luy donne cit tres- mal fondé; mais ce n’eft pas la verité que l’on doit chercher dans les railleries ôt dans les. invectives que la paillon fugf re. D’aller fouper chez. Furian] C ’efi Fut-Ï rius Publius , homme de grande qualité. Il ne Faut pas le confondre avec Aulus. Patins Antias, ny avec Marcus Furius. Bibaculus dont ilell parlé dans Horace. Q’on le menefiu’uent au mont d’Albe.] Scipion ou Lælius avoient fans doute la une maifon. grand il vendit aux Edile: la prenne- v » re picte qui efl l’Ànolrienne.] Suetone pretend donc que l’Andrienne cil: la

’fitr la vie de Terence. premiere de toutes les pieces de Terenï ce, 85 celle qui commença à le faire connoiitre. Cependant le Prologue de cette Piece femble prouver que Terenn ce avoit’fait d’autres Comedies avant celle-là. Je ne l’ai pas comment pouf voir accommoder cette contrarieté; Peut-tâte que Suetone a dit de l’An-Ê drienne ce quiel’toit arrivé à quelqu’au’é tre picte qui l’avoir precedée , 8: ce qui; - me le perfuade, c’eit ce qu’il ajoûte, que Terence fut obligé de la lire a Cecilius, car Cecilius efloit mort prés de deux ans avant quel’Andrienne fût faite.- S’il cil donc vray que’Terens ce fut obligé de lire la premiere de. fies pictes à Cecilius , cette premieé re ne pouvoit efire l’Andrienne. Ce-A la me paroit allez clair. Je fay-bien- que le avant M. Vofiius ans Ton ex-’ cellent traité des Poètes Latins a vou. lu corriger le pillage, 8: qu’au lieu de Ceulilu, il allure qu’il faut lire Aci- lius, qui citoit un des Ediles de l’année où l’Andrienne fut joüée. Mais je ne vofpas d’apparence que cela puifle cl:- tre, car ce n’eftoit pas une choie fore nouvelle que les Ediles qui achetoient?

1 Remarques une piece voulufl’ent l’examiner au ara; yant , puis qu’ils la faifoient rÎpr enter en particulier avant que de la onnerau peuple. Ainfi Suetone n’auroit rien dit. de l’Andrienne qui ne fût arrivé à tou-Ï V tes les autres pieces de Terence , 8e à toutes celles des autres Poètes. Auli’eu A-A-u ahemm. - qu’en nous difant que Terence fut obli- gé de lire a premiere Comedie à (Ceci. lins, il" nous apprend une particularité remarquable , c’eft que le Poète Ceci- . î lins efioit fi ellimé des Romains quand Terence commença à paraître , que les Ediles ne voulurent pas s’en rap- orter au jugement qu’ils pourroient Faire de la piece qu’il leur vendoit, a: qu’ils aimerent mieux la faire examiner.

- ,par On la Cecrlius. donna pre? du lié?v de Cecilius un fiege. On pourroit s’étonner que Cecilius qui» avoit ollé Efclave auflï bien que Terence , le traitât avec tant I de mépris ,. mais il faut le fouvenir. que Cecilius citoit alors fort âgé , & que la reputation qu’il avoit lu, donnoit beaucoup d’autorité , 8: le ailoit 31e: de pair. avec tout ce qu’ilyavoit de plus grandi Rome. S

fier la me de Terence. Se: jix Piecer ont effe’ e’ alernent ejh’à q ruée: des Romainn] Il croit difficile de décider à laquelle de ces fix Pieces on devroit donner la préférence: car elles ont chacune des beautez particu- lieres. L’Andrienne 8c les Adelphes ’ me (parement l’emporter pour la beau- té es caraâeres , 8e pour la peinture des mdurs : l’Eunuquc 8e le Phor- mion, pourla vivacité de l’intrigue: de: l’Heautontimorumenos 85 l’Hecyre me femblent avoir l’avantage pour la. beauté des fentimens , pour les paf- fions 8: pour la fimplicité 8L la naïveté duValeatiu: fiile. dans le ju nuent A qu’il en, fait.] , C’ellc Volcatius Segi ’tus Po ëte fort an- cien; mais on nefait pas precifément en quel temps il a vécu. Danslejugement t qu’il fait desPoëtesComiques, il don- ne le premier ran à Cecilius , le fécond à Plaute , le troiËéme à Neviu-s , le qua- ’triéme à Licinius, le cinquiéme à Ari- lius ; 8e il ne fait Terence que le fixité- me. On peut dire que Volcatius s’efi: fait plus. de tort par ce jugement, qu’il n’a Fait d’honneur à Cecilius, 8e à tous ceux qu’il a préfet-e: à Tenu; ’

Remarque: ce: Ils pouvoient tous avoir quelque choie que celuy-cy n’avoir pas, mais à tout prendre, les Romains n’ont rien eu qui full: égal à Terence. s L’Heqre ejlla derniere de: Je neÎ doute pas que ceux qui ont rangé les Pieces de Terence, & qui les ont mi. les dans un autre ordre que celuy du temps auquel elles avoient elléjoüées "p n’ayent fuivi ce jugement de Volcatius. Ce qu’il dit icy de l’Hecyre, qu’elle cil la derniere des fix, peut ellre vray à certains égards; mais en verité quand je peule au choix, 8e à la conduite du fines, à la beauté des fentimens, 8e à la vive reprefentation des pallions, qui I font fi naturelles 8: fi également foûte- nués depuis le commencement jufqu’à la fin fans que rien le démente; je ne fay fi on ne doit pas l’égalerà celle dont on cil le plus charmé. Pour moy j’a- voüe qu’elle. me fait un fenfible plaifir, cela n’empefche pas que je ne voye bien pourquoy elle peut ne plaire pas , tant que les autres. L’Eunuque eut un fi grand filerez. qu’- elle fut jouée deux fois en un Joan] C’efi ainli qu’il Faut lire bi: die, deux fois

fier la me de Terence. en unjour. Et c’ell: une des plus grau; des loüanges qu’on pouvoit donner en ce temps-là à une Piece. Car les Come- dies n’efioiént faites ordinairement que pour fervir deux ou trois fois pour le plus. Et l’Eunuque futjoüée deux fois en un jour, le matin &le loir; ce qui n’elloit peut-titre jamais arrivé à aucu- ne Piece. C’ejl pourqqu aufli cette forum a efle’ marquée au titrez]. Ce paEage prouve l’antiquité de ces titres , il prouve enco- re qu’ils ne font pas venus tout entiers iniques à nous, comme on le verra dans lesRemarques. C’ejl un bruit une publie, que Scipion e à- Laliu: lu] aidoient a sont afin; Ce bruit avoit fans doute que que Onde-- ment. Scipion 8: Lælius pouvoient luy aider à polir les Pieces, 8e luy donner même quelques Vers qu’ils avoient pris plaifir à compofer. Peut- eftre même qu’ils lui fervoient beaucoup pour la pu- reté du fiile: car a paremment un Afrià quain n’aurait pû écrire avec tant de naï- veté 8e de politeIÎe dans la Langue des Romains , s’il n’eût été aidé de performe. Cependant cela ne conclud rien, PhÇ’

Remarque; dre qui a écflt fi purement 8: fi poli; ment en Latin, 85 quiafçû fibien pren- dre le tour de Terence , efioit.un EF- clave originairede Thrace; performe ne l’a pourtant jamais foupçonné d’avoir tu befoin de fecours. D’ailleurs Teren- ce pouvoit avoir efié mené à Rome af- fez jeune pour avoir entierement ou- blié fa Langue a: pour s’eflre rendu la

.Latine Il ne s’en dcflënd naturelle. que fort Iegerement, o comme dans le Prologue des Adelpbes. Il cil vray que dans ce Prologue il fiait on bien fa courà Lælius 56 à Scipion. Mais à dans celuy del’Heautonrimorumenos il n’avoir pas elle fi complnifant, car il dit que c’efi une calomnie, 8: il prie les Romains de ne pas écouter en cette * occafion les contes des méchans. Ne plu: iniqmîm poflît quai»; qui?» oratm. Ce émitfefl mijota: 40072.] Le Poë- te Valgius , qui citoit contemporain d’Horace, dit pofitivement : Ho: que vompmrfabnlæ, cnjmfimt 5’ Non 1ms, qui jam populix, recenfim daâat Honore [hmm afiflmfecitfabnla: à

fur la vie de Terence. Ces C omedie: de quifint-ellc: 3 nejbnt-elles par de cet hmm comblé d’honneur, (F qui gouvernoit [espeuplnparfà soffite .? Qu’un" Memmius] C’e oit appel: remment le grand pere de celuy à qui Lucrcce adrefl’e fon livre. 1045101 premier jour de Mars Latin: e]: tant anz mifàn de campagne] Le premier jour de Mars efioit la Pelle des Dames Romaines , c’efi: pourquoy elles ef- toient ce jour là maifirefl’es dans leur

maifon.Il malta ce Vende la’ troijîe’meÎS’oene.] V Cela peut dire. Dans les Pieces de Mo- liere ne trouveroit-on pas bien quel- ques Vers que les amis auroient faits pour luy .? cependant s’efi-on jamais a- vifé de dire que ces Pieces ne (ont pas de Moliere? Ce que dit iC)r Cornelius Nepos de Lælius, fert toujoursà nous faire connoillre que ces Vers dont il parle filoient trouvez parfaitement be- aux. Ils le font en efiet, 8: l’on nefau- , toit rien voir de plus châtié ni de plus.

Samovar] Cet Auteur ’ vivoit du temps de Jules Cef’ar. Il avoit fait un pur.Traité de l’antiquité de: mon,a 8c les -

Remarque: vie, des Hommes Illuflres. On ne le connoifl: aujourd’huy que par ce que les anciens Grammairiens en ont dit. ’ Ilfifiroit bien moins [èrvi de Scipion câ- de Lælim qui (fioient alors fort firman] Ce raifonnement de Santra ne prouve rien: car lors que Terence commen- ça à travailler, Scipion avoit vingt 85 un an: à cet â e la il pouvoit fort bien eflre en État d’aider à Teren- ce: car outre qu’il avoit efié élevé par fou pere avec un tres-grand foin, il a- voit l’cf rit excellent, 8c la nature a- voit ra emblé en luy toutes les vertus de fon pere, 8c celles du rand Sci- pion fon grand pere adopti . Velleïus Paterculus a fait de luy cet éloge: P. Soipio eÆmilianm, «air Min": P. Afri- oani , parernifqne L. Pauli oirtutibmfî. millimm, (on. ingeniiqne 4c flndiornm eminentxflimm. 0m de C. Sulpicin: 6411141.] C’efl: q le même Sulpicius Gallus qui citoit Conful l’année que l’Andrienne fut I joüe’e. Et qui le premier avoit fait faner de: Comedie: pendant le: en): Confidairn] Au lieu de Confitlarizm Indir, Muret

fier la me de Terence. . mon: Confulibu: [radis , aux yeux de Confier , c’efl-à-dire aux yeux Romains. Mais cette correâion ne peut efire bon- ’ ne, car il n’efi as vray que Sulpicius Gallus ait efie’ e premier qui ait fait joüer des Comedies pendant les Jeux Romains; il y avoit long-temps que ces Jeux efioient accompagnez de ces fortes de fpeâacles. Mon pere lifoit Cerealz’bus ludi: , aux jeux de Cere’: : car ilefl: certain que ces jeux efloient tri- fies, comme devoient relire des Jeux inflituez pour renouveller la memoire « de ladouleur qu’avoir euCerésde l’en- levement de Proferpine. Mais je ne fay encore fi dans l’Hifioire on pourroit trouver des preuves , qu’après la fecon- de guerre Punique il y eut fur cela du changement ,v 8: u’on joüa des Come- I dies pendant ces (les, je n’ay rien vû qui le puiffe faire conjeéturer. Il cil: pourtant bien vraifemblable que la tri- fieITe qui regnoit dans ces jeux la n’em- pêchoit pas toûjoursqu’on n’y reprefen- tait des Comedies, puis qu’on en repic: fentoit pendant lesjeux funebres. Ou plaira]! de Fabiu: Labeo.] C’é- roit un homme d’un tres-grand me-

Remarques rite; il fut Ogefieuræretem’, Trium. vir, Conful, 5c grand Pontife. Ilcom- manda les Armées des Romains avec fuccés. Les Annales mettent fon Con- fulat à l’an de Rome 570. Il eut pour Collegue M. Claudius Marcellus. Te: rence n’avait alors que dix ans. Dt M Popilius.] C’Cfi C. Popilius Lænas , qui fut Conful l’an de Rome 581. Terence avoit alors vingt 8c un an. JVe marque pas de jeunes gens, mais des hommes fait: , puifiju’il dit, qu’enpaix, en guerre, 6m] Cette raifon de San- tra [croit fort bonne , fi Terence a- voit dit cela dans le Prologue de l’An- dtienne: car il n’y auroit pas eu d’ap- parence qu’un homme de vingt anse eufi’ pû rendre à la Republique des fervices fi confiderables. Mais Teren- ce ne le dit que dans le Prologue des Adelphes, c’eût à dire dans le Prolo. gue de (a derniere Piece. C’ell pour- quoy le raifonnement de Santra cil: faux; car Scipion ayant prés de vingt- cinq ans quand les Adelphes furent joüez; il avoit pû fervir utilement la a . Republique 8: les particuliers, puis . qu’à

fier la vie de Terence. qu’à l’âge de dix-fept ans il avoit déja donné des marques d’une valeur éton- nante dans une bataille contre Perfes Roi de Macedoine. -- ’QConfintimJ Ce QintusConfien- tius ou’Confetius m’efi entierement in-

connu., r D’. ou il rapportait - ont huit Pieoes qu’il avoit ’traduites’ deM’enandn’. La plus longue vie n’auroit pas fi: à Teren- ce pour traduire cent huit ’Comedies. D’ailleurs Menandre n’avoit fait en tout que cent huit ou cent neuf Pie- ces : il y a mefme des Auteurs qui ne luy en donnent que cent cinq; Te. rence en avoit déja traduit quatre avant que de quitter Rome; comment donc auroit-il pû en rapporter cent huit toutes nouvelles? C’ell un conte fait à plaifir. Sous le Confielat de Cm Cornelius Dola- . belle: , à de M. Fulvius Nobilior.] C’é- toit l’an de Rome 594. un an aprês que Terence eut donné les Adelphes. Ces Comedies qu’il avoit traduites, a. celles qu’il avoitfaites lia-mefme, (9th C’elt ainfi que j’explique , uofimulfa. a bularuen qua: novasfeceran Car fiSue.

Tomel. ****O

Remarques - ..-s...,---- tone n’a pas voulu dillingucr par là les Pieces que Terence avoit faites defoni chef, d’avec celles qu’il avoit traduites ; ’ g je ne voy pas pourquoy il auroit ajoûté I cette particularité qui ne nous appren- i droitrien denouveau; toutes les Pieces’ qu’il avoit traduites pendant fou voyage, n’elioient-ellespeségalementnouvelles, puis qu’il n ’en avoit encore donné.aucu-. neaupublicè * - .’ . .2 Pre’s du lieu qu’on appeIloit Villa Mar- n’s.] je croy que c’elloit du côté de l’Apennin.M Scipion, ni Indium] C’efl: - la fuite des Vers que nous avons déja vûs : . ï

I Sapin profitit , nilnil ei Lalius, Publius nil Fief . "tu; Tres per idem tempus qui agitabant no-f

Eorumbilesfaoillime. ille opera ne donnons quidem ha- l buit conduo’iitiam: ’ 3 Salin» mufle: quo referret libitum do-Ï

Jfraniusmini le prefere firoulus. à tous lerautres * Paie i l tes Comiques.] Cet Afranius citoit 1l?- mel’me un grand Poëte qui avoit ait des Tragedies 8c des Comedies 5 8c le st n u

fier la me de Terence. jugement qu’il fait de Terence cil d’au- tant plus confiderable qu’il: citoit [on ’ contemporain, ququueplusjeune que]. luy: car Afranius ne commençaàavoir de la reputation qu’apréslamortde Te- rence..- ni u , Il!!!) I , Con:pana] lt -”e c a à imites des, Calirrefours ., où l’on; facrifioit aux Dieux Laits. Ces fissiles finiroient de prés les Saturna-

Il [19 préfet-e encan Lioinius.] C’ell: Licinius Imbrex , qui floriflbit l’an de Rome 5543. Je ne fçai fi c’efloit lemê- me queP. Licinius Tegula. ’ "æ ’ -. Dansfa,l’rairie.,] Ciceron avoitfâit un ouvrage en vers , qu’il avoit intitulé , Laine», d’un mot Grec. qui lignifiée Prairie ; fansdoute parce que comme les Prairies (ont remplies de fleurs. diffèren- tes, cet ouvrage citoit rempli de mille fleurs qui finiroient uneagreable varieté. Il paroifiqu’il n.’ y avoit la queles éloges des Hommes Illullres. L’on a en tort de croire queces Vers avoient elle rup- p’ol’ez par quelque Grammairien ; ils font trapebeaux 8c trop Latins, 8c li Çicer’onï en avoit toûjours fait d’aulli ’ . x44 l

Remarques bons , il n’auroit peut «lire pas eilé g moins grand Poète que grand Orateur. --gAnime les avoit en veuë quand il écri- v- Tu quinqua qui Latium [ella ferma: firenti. Et ce qu’il yaencore de plus remarqua- vaitble , c’ell que Celar a commencé ce1 qu’il dit de Terence parles mefmes motsdont Ciceron s’elloit (Cl-qu Tu quoque, (on Car il cil certain que Cerar n’avoit entre- pris cet ouvrage que pour imiterôt pour, contredire Ciceron. Dont [effile efljipol] cérfiplein «le-obier- 1mm] C’efi ce que lignifie cette façon de’ parler, film lellofirmoue; carilnefaut pas rapporter ce [ella fermone à effers.’ Leélus cil un mot plein-de force. Cice- ron a dit ailleurs , nulle fouina troller, 8: leélljfimm adolefiens. - n Et plufi aux Dieux que la dou’œur- de tes e’orits «trompa ne’e de la force que demande la Comedie. LMon perc taf-crû- que par «ou Comica , cette force quel demande la Conseille, Celàr vouloit par-i ler des parfilons; car c’efl encore ce qui manque à Terence , comme Varron- l’a fort bien remarqué, Ethos, dit-il;

fitr la vie de Terence. ralliait; ferrure soumit quant Titania de firenrio. Pathezzlero , Traites: , à” nitrifias à Cecilius facile auvernat; Padoue n’a :-fiel garder ksaqaraôleres comme Titinius à Terence. Mais. Trabea, arum (à! Ceciliusfivoient mieux émouvoir les paf: fions. Et c’eft particulierement ont é- mouvoir les pallions que cette orce cil: necegiaire z, car les pallions nerfs: se reé (entent que parles figures; «851e: gu- res font entierement oppofé’es à la limo plicité 8: à la propriete’, queles Anciens donnent’à Terence. Servius, Soiendum g]? Torenrium, proprenfilam proprieta- rem , rafle omnibus prapofitumâ quina: e12, quantum ad cetera fieffer, s’enferme. Il faurzjayos’r glial-creuse efl preffere’ a tous . J autresPoè’tes Comiques, a caufi de la feule proprùte’; sur il leur ejl inferieur dangtout le refis. Carnot, ropriete’, ne regarde. pas-feulement la implicite des termes ,.., mais encnre celle desucaraç fiers: 86 des mœurs. Pour.moy je trouve , que les moeurs 8; les carac. teres [ont plus trecellaires à la Co.- medie que les pallions 5 je fuis mef- me perfuade’e qu’un Poëte Comi-L que ne, peut bien ..C.anerver 4 les ca, 4 x4uxü ’

tacler-es.- fans Remarques émouvorr anfli les pallions q quand l’occafion s’en prelènte.- Etjene v’oy. pas que dans Terence on ait grand choie à fouhaiter de ce collé la ; car il faittoûjours parler les A&eurs conve- nablement à l’état où ils fe trouvent. C’efi: pourquoy j’ay crû que par ce vis Comica, CeCar ne vouloit pas tant par- ler despaliions que de la vivacité de l’action, J8: du nœud des intrigues ; comme je l’ay expliqué dans ma Prefa- ce fur Plaute. Je ne fay mefme fi Ce- far auroitappellé abfolument les paf- fions vine Comicam, elles me paginent v lus de l’a au e de la Tra e ’e: que gela Comîldieilg . ” 3 Avant que de finir i ces Remarques, il cit à propos de dire un mot d’un panage d’Orofius, qui a trompé beau- coup de gens. Cet Hiflorien , à la ve- rite’ peu exact, mais alliez utile, efcrit: Scipio cognomento Africanus-, rhum-É phans sorbe»: mgrejfus efl , quem Teren- cius , qui poflea Camions ,’ex’nobilîb’us Carthaginenjîum capti’vis ,1 pilearus, quad (adulte fiÉi libertatis infigne fuit , trium- phantem pofl currum ficutus efl. Snipion, qui ejloit deja fiornomme’ l’Afrioain, en:

fier la me de Terence. ira. en triomphe dans Rome; â cefur à ce Triompbe’qu’on vid’TErence, qui effroi: un des principaux prtfônniers qu’on avoit fait fier les Carthaginois , â qui fut enfili- te Pvè’te Comique; [heure le Char duWinu’ queur, avec un lionne! furfa "fie, pour marque de la liberre’ qui liqawit’efle’ac- cordée. ,C’ell une fable qui ne petit ja- mais le foûtenir, de quelque collé qu’on la tourne. Car fi Otofius parle du vieux Scipion , il triompha l’an de Rome 5 sa. huit ans entiers avant la naillance de Terence: Et. s’il-parledu jeune Scr- pion fils PaulEmile, iktriompha l l’an de Rome 605?: treize ans aprés la mort de Pôëte. Ce qui atjiompéO- rolius, c’eRrun paillage de. Tite-Live, qu’il n’avoir pas-’uamin’é d’aile: prés. Cet Hiflorien dit dans le livre 30. cha- pitre 45. Secutus Scipianem triumphem- rem efl, pileo capiti impofira, Teren- tius Culleo; omnique deinole vira , a: nilgau»; crut, libertatis auElorcm coluir. QJErentius Culleo mon le Char de Sci- pion le jour defàn triomphe , avec un [zon- netfiirfii tefle: é le refieelefa walha- nora comme il devoit l’auteur dola liberre’. . Celuy dont Titea- Live parle, n’eiloit ’ 4 ne a 4 mi

l Rem. fiir la vie de Terence. , pas le Poëte Terence , mais un Se- f ,natcur nommé Terentius Culleo , qui ayant elle pris par les Carthaginois , - 84 en fuite ayant me delivré par la viâoire de Scipion, voulut fuivre le char de (on LiberateuLavec un bon- net fur (a telle, comme s’il avoit é- té veritablement un efclave que Sci: pion cuit affranchi.

"&eaeaaaàa à y A n Ë çà. - eà, ou»

Ibliothe ne des Auteurs Ecclefialliquesmon; tenant ’Hifloire de leur vie . le Catalogue, . la Critique». un Chronologie de leurs Ouvrages. 4.. f. Tom. 1691. - NouvelleChîrurgie medicale 8: raifonnée, par

LesEtrnuler. Oeuvres d’Hdrace. u. avec.1691. des Remarques: . A . . t . par M. Dacier. 12. 7. Vol. 1691. V Diétionnaire de Mathematiques. ou idée gene: ralle detoutes les Mathematiques, par Oz- nam. 4.. avec Fi . 1691. Cours de P ’ is. felon les pigncipes. er unes. 4.. 3. . avec Fig. Hiflo’l 91. titi Vieux -" ra; du,* Nouveau; f. * :1 Telhment. par Royaumont. la. Fig. r fans Figures. u. ” v Amours des Gaules; par Bail": Rabatîn u. 169L Art de jetter les bombes , par Blondel. la. avec Figures. Toutes les Cartes Geographiqucs. à lîufage du Dauphin en grand apier 1691. Virgilius ad ufum Delphini cum nous Rami. 4.. 169°. (aimas Curtius 1.4.. Virgilius. 24.. Horatius. 2.4.. Valerius maximum 24.. Boyvin Theologia. Il. 4.. Tom. 1690. Philofophia. la. 4.. Tom. 169°.

Dolæi Ëncyclopædia Medicinæ fecundum nova principia. 4... 1689. - Pufendort de jure naturæ &Gentiutn. 4.1689. Chryl’ flouai Opera. f. 6. Tom. 1688. mArgon Ephemerides. 4.. 3. Tom. Theatrum vitæ humanæ. f. 8. Tom. Hifloria dellulsnperiotdi Letti. 4.. a. Tom. [Theatro .Gallicp overo Hiliotia della Cala di Borbone i’critta da Letti. 4. a. Tom. Fig. Belgico, à hifiqria della Republica di - Hollandiafcrittada hectiqu- a. Tom. con planifiais Univosûlc fcritta da Letti. la. a; Tom. t

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v PUBLII. . TERENTII" I A-NDRIA- ’ L’ANDRIENÈ

ÎERENCE

Tome I. A

TITULUS feu DIDASCALIA. ACTA LUDIS MEGALENSIBUS, M. FULVIO ET M GLABRIONE eÆDILIB’US wwuws, E615. , 1?er L. AMBIVI’US TURF! o, T L. ÆTILI’US PReÆNESTINUS. MODos FECIT FLACCUS 01,110. D11 773115 I PARIB’US DEXTRIS -» ET SINISTRIS; E T EST To TA n GReA-ICA, EDITA M. MARCELLO. C. vaPICIO C055.

a LE TITRE, 1m LA DIDÀSCALIE. CETTE PIÈCE FUT JOUE’Ë PENDANT LA PESTE DE CY- BELE, SOUS LES EDILES CU; RULES MARCUS FULVIUS ET, MARCUS GLABRIO , PAR LA- TROUPE DE LUCIUS ATTI-. LIUS TURPIO, ET DE LU-g ÏCIUS AMBIVIUS DE pRENEs-j TE. FLACCUS , AFFRANCHI DE CLAUDIUS , FIT LA MU; 5101113, OU IL EMPLOYA LES FLUTES EG ALES, .DROITES ET GAUCHES. ELLE-EST, TOUTE GREQUEŒLLE FUT Ï IREPRESENTE’E sous LE: CONSULAT DE M. MARCEL. LUs,ET DE c.’sULpITIUS.-’

a

1 PERSONÆ DRAMATIS.

à P R O L O G US. -SIM0 , Pater Pamphili. -.PAMPHILUS, Filimsimonù, du 4mm -S OGlycerii. S I A , Libertin Simmù. V vD A VUS, Sanaa Pamphili. C H R E M E S , Pater Glycerii à l’inhum- ru. .6 L YCE R I UM, filin Chremetis , à» Ami- tu Pamphili. -CHA R I N US , Amator Philumem 13 ÏR R RIA , Servm charmé. C R l To , fla-[fies ex Andro. .D R 0 M 0 , Servm Simanix. -M T8 I S , Ancilln Glyrm’ù -]. E S B I A , Obfletrix. PERSONÆ MUTÆ. a R c H 1 L L 1 s , .Adfimix Glycerii. s E R V1 aligna: Simonem à Fora rabanter» tâ-

mimntex.Stem ejl Athenic. .

r EÎERSONNAGES DE LA MECE.

L E P R O L O GU E. On appelloit ainfi l’Aâeur qui recitoit le Prologue s c’était ordinairement le Maître de la Troupe. e S I M O N , Pare de Pamphile. r IH’ -PAMPHILE, Fils chimon, 8c Amande Glycerion. î S O S I E , Affranchi de Simon. -D A VU S , Valet de Pamphile. i - C H R E M ES, Pere de Glyccrion 8c de Phic I luinenc. -G LY Ç ERI O N , Fille de Chremes. ÏC ARI N U S , Amant de Philumene. ’ - B Y R RE I A , Valet de Carinus. ï CRITON , de l’Ifle d’Andros. - D ROM ON, Valet de Simon. ’ M Y S I 8., Servante de Glycerion. 4LESBIA! Sage femme. . ..1...4...-...... ’-...,...h--.-.s--.- .... w! v PERSONNAGES MUETS. - ARŒJILLI S, la Garde de Glyccrion. D E S V A LET S qui reviennent du Marché avec Simon. La Scene cit à Atheixcs. i

"æ un-..» Avé g... -Îx r A kif

PROLOGUS. 1POEM du» primùm animant ad jaibcndum nppulit, Il fibimgsn’ trediJitfizlum dari, Poptzlo a: platerent quwfinflèt 191514141. Vzrùm 1111:7 munira malt?) intellegit: 5’. N477; in Pralogù firibmuli: que»: abati- mr, Nm qui argumentai» narrer, fil qui male- un: Pilori: P051; malediém refiana’eat. fiant, (par?) rem 1min dent , quæjô , minant» «chafiite. Memmler fait Amlriam èPerimhiam: go- 325.4 utmmrù rcflè mm , 4m64: me- Non im fun: dwîmili argumenta, fid. un. me» Diflîmili .oratiane fun: fizfia arflyla. 0 mn: converti", in; Ambiant . ex Perinthi» Imam- trnnfiwlflè , atqnc ufitm pro faix. 15. Ifli id chiquant faim»; algue in en défila. tflÎÏÎ, Conmmiimri 721m datereflzàulai. Faciunt tu: intcliango ut nikil inteüe- gant .’ fèa du» hantactufiznt, Ne-w’um , Planta"),

ArrujiwtEnniwn , que: bic . rafler 411mm: habit;

PROLOGUE L0 x s (L157 a Terence femit àtravæiller pour le Theatre, il croïoit, Meilleurs, qu’ilne devoit avoir pour but que defz-ire en forte que les Pieccs outrent vous plaireôc vous divertir r mais il voxt bien qu’il s’efl trompé dans fes- efperances; car il faut qu’il emploie fou tems à faire des Prologues, pour ré ondre aux mcfn difances d’un vieux rêveur e Poëte qui lui en veut; 8c nullement pour vous expliquer la fujet de les Comedies. Prefintement, Mef- fleurs, voïez, je vous prie, ce que ce Poëte 8c toute à. cabale trouvent ireprendre. Me- nandre a fait l’Andriene &hPcrinthicnc 5 qui a vû l’une de ces deux-pieces, lesavû toutes deux, car leur fujet f: reEemble tout à fait , quoi que la conduite 8c le flile en fiaient fort iiïerens. Terence avoiîe qu’il a. mis dans l’Andriene tout ce qu’il a trouvé dans la Pe- rinthiene qui pouvait y convenir, 8c qu’il en- a. ufe’ comme d’une choie qui lui appartenoit. C’eR ce que blâment ces habiles eus, 8c ils foûtiennent qu’il n’cfipasipermis emêlcr des Comedies , 8c d’en faire de deux Grecques une Latine 5 mais en bonne foi en faifimt les eu- tendus , ils font bien voir qu’ils n’ enten- dent rien; 8c ils ne prennent Pas gar e qu’en blâmant nôtre Poëte- ils blameut Nevius, Plaute 8c Ennius, qui ont tous fait la même ’ A iiij ’

32.0 P Q4013"): R O tmulari L O exaprat G U neglzgentiam S. Puma qui»; (hmm MIE-1mm: diligentai». a haha: ut quiefmnt porro mame , (’70 definmt Maladiren, makfiaffa mnofmmfim. ” Faute, nie-fit: qui» anima, à. nm rognof- ’ (in , 1; Ut pemofinù, «quid fiai fit "11qu Pofl lut qua fadet de integro tomœdiu, r épeüandl, au exigerait fin: 1:05: prias. -

choie , 8c de quî.Terencca.imeP R 0 L O beaucoup G U mieux E. 9 t imiter l’heureufe negligence , que l’exàaitùï- et de obfcure 8: embarraffée de ces Meffieurs. Mais enfin je les avertis qu’ils feront fort bien il de fe tenir en repos, 8c de mettre fin à leurs niédifances , de peur que s’ils continuent à nous chagriner , nous ne faillons enfin voir leurs impertinences à tout le monde. Pour vous, Meilleurs , nous vous fupplions de nous écouter favorablement, Be d’examiner cette , Piece, afin que vous puifliez juger ce ue vous devez attendre de nôtre Poète, 8c fi es Comedies qu’il fera dans la fuite, meriteront î d’efire joüees devant vous; ou fi vous les de- vez pluton: rejetter fans les entendre- 0 V u si? , .-

TERE NTII ANDRIA.

ACTUS PRIMUS. sic E N A I. suants 0.91.4. sur V1 opfim’d il portantes. s 1Mo. ” «, aux O: iflhuintrà muffin: Mite. Sofia, 1 Adefdum: panais te 11010. S O S I A. ’ ’. - iNempe. diflumpum, ut rurmtur redû bec. ,8 I M O. in» alitai. S O S I A. and tiôi mon un (flambât mais mpliiu?

«.r, V Ï aï à .4

L’ANDRIENE l .TERENCE i ACTE l 13-in MIER.. i s-CENE .1; SI M ON. S O S I E. DES VALETS’ qui portent ce que Simon a acheté au Marclîé.

laS , vousI: M autres, 0’ N; emportez à cela; , aulogis, allez. Toy, Sofie’, de- meure, j’ay un mot à te dire. - r J’entends,S Monfieur,vousvou--O S 1 E. A l1 la. me recommander que tout cecy fait bien: aprefié, n’eche pas?

Non.» S C’eli 1* autre M choie. 0 N.. ’ s o s I E. A I Q1331 a-t-il’de plus, en quoi le peu d’adrefl’e Que J av, vous Apuiffe nitre utile?

J2 - A N D R .1 A. ------FSIMŒ ’ y Nihil :734; que î]! une ad [une rem quai» para: Su! iir, mafimper in te imam litai, 1’111:  tacitumitate. - S O S I A. Exfleüa quid mik- 2go poflqunm neS ami Ià panmlo M , O.ut fmper" . Apud me jaffa à demain: fuerit finitm , le. Stù.n’éi fuiëfèrw ut eflër1 Magma ruilai, q Prapterm qui! fimibtu libemliter. Q4011 baba fitmnmm fretin») , perfil’vi au. - i S O S Il A. In mmria 124520. S I M O. baudmutofizfinm. S O S I A.gamin. ’ - - . ’Si tiôi quil fui au: fuie , quad placent, if. Id gram»; flafla advorfum te, babel) 374-, qtram. Sima, ’ sa mi lm molefium (fi; un Iflha: comme mantra [Que-fi exprabmtfo ejliimmernnori: benefitî égaya tu une verbo du, quid :3111un me w- lis. S I M O. 1m facim. hoc primum in hac r: fI’aÜW tibi, Je QUI: "du": eflê bu, non-fiat un mp- ’ - tu v

L’ANDRIENE. , x;

Je n’aya pas SIMON; befoin de ton admire pour l’af- faire queje medite maintenant; mais j’aybe- foin de cette fidelité 8c de ce feu-et que j’ay toujours remarquez en toy. * fay bien de l’impatiencevs o de fgavoirs I ceE. que s vous voulez. ’ Depuis que je t’achetay tout petit enfant , tue fgais r avecS quelleI M honte, Oavec quelleN. dou- r ceur je t’aytraité dans ton efclavage; &parce ne tu fervois en honnelte garçon, je t’ay af- anchi, ce qui cit laplus grande recompenfe que je pouvois te donner. i ( Cela, * cit S vray, O Monfieur.S I E. de" je1’ ne l’ay. pas oublié, je vous affure. . Jec ne meS repens I pasM del’avoir 0 fait;N. j I 7 aille fuis ravi fi j’ayS me,O ou S fifi: I fuis E. encore I ez heureux our faire quelque chofequi vous foit agreagles 8C je vous ay bien de l’o- bligation que mon fervice ne vous ait pas dé- pas: mais ceque vous venez de me dix-envie fiche extrêmement a car il femble que de me remettre ainfi vos bienfaits devant les yeux, c’efl prelqœ me rÊpmcher que je les ay ou, bliez; au nom de ieu dites-moy en un mot ce que vous me voulez. ’ C’en cei Sque I- je veuxM faire;0 N. mais premiere- ment je t’avertis que ce mariage ne tu crois entierement conclu, ne l’efipoint atout,

l 1:4 V A N D R I A. S O S I A. Car fimulac igitar? h S I LI O. rem omnemàprincipia andin 1 la patio , à gnati virant , (à. cnnfilian mura Cognofies, à quidfimre in hac re te ve- En» Nam i: poflquam exafiîr ex ephcbir , Sofia , ’45. Liberia: vivendi fui; purifias. mm Mo: na fifi flirte pzmjè: , au: ingeaiam nofiere, Dam am, menu, magijfer prohibebam? S O S. I A. in eflo gal plaigne 0mm:S fadant aI adolejèmtuli,M 0. - I U: animai); ad aligna! fludmm adjungaat,’ ’30 Ale",am au: causai!que: venandam . ’ , au: ad Plu-- j Homm i0: nibil egngiê picter tuera j ’ Studeôatquôplns 5 à tanna omnia hac medimiter.:. I 51 , Gaudebam. î ï -’ dlprimë Non8- Oin oka une: S 6j: utile,I nana Ji- ut Ne id quid arbitrer ni-g mu. à; si: mita un. facile 0mm paferre a: ati: . (la? 3 quitus I Men; caraque 05 un); , fic jà e de: 120mm oôfiquifildiù, Mvnfm mini, . Nuuquam praponemfi aüis. Itafacillimè L r simaare, invidia immun Lande)»’ , ô arnicas p4? l

les. g L’ANDRIENE. r; - v. mu vous oblige, donc S. O de Sfaire I E. femblant qu’il le (oit? 8 I M O N. Je vais tout te conter d’un bout à l’autre: par ce moyen tu fauraslavie de mon fils. mon deflein, 8c ce que je veux que tu fafies dans cette affaire. Pourcommencer il faut donc te dire que Pamphile citant devenu grand , il luy fut permis de vivreavec un peu plus de li- berté. V Ce fut cette liberté qui découvrit (au naturel . car avant cela comment l’auroit-on I û connoître pendant que l’âge. la crainte 8:. es Maillres le retenoient? S 0- S I- E. . - Vl- Cela cit vray. La plupart desS jeunesI M Ogens N. ont x toujours quelque paillon dominante, comme d’avoir es Chevaux, des. Chiens de chaires oued: s’attacheràdes Philofophes: mais nr luy. il ne s’occupait à aucune de ces cholgso plus qu’à l’autre, 8: il s’appliquoit à toutes avec mode-2". ration; j’en eflois ravi. ’ Et avec railôn; carS. il 0.n’yariènr S I E.deplus A uti- -« le dans la vie que la pratiquevde ce precepte, Rien de trop. q ..[Voieyr S I la- M maniere O dontN. il vivoit : Envoi! une complaifance extrême pour lès gensavec qui il citoit d’ordinaire. il-.fe donnoit tout à eux r il vouloit tout ce qu’ils vouloient; il ne contredifoit jamais. 8c jamais il ne s’alli- moit plus que les autres. De cette maniere il n’eit pas difficile de s’attirendes loüangcsfims . envie. 8c de fe faire des amis.

1

:5 A. ’N S OD S RI A. I A. 4.0 Sapimnr un»; inflituit. manque lm un».

Oôfiguium 5min: , «mita: odium prit. pore8 I M O. I un"; "Didier quidam zébi»: trimait»): Ex And" commigm’vit bu vicinal, pria é- togmztorum negligmtia 4.5- 00555», epegia 197705, arque «me imegm. S O S I A. Bai vert", ne quid And")! apporte: mali. YSIMO. y Primum bu pudicè vin"), parc), u durinr Jgeôat , [ana a: tel» «Afin»; gravitant: 8:41 pafiqam and»; MæflÏÎ , puritain Infli- am, go Uma, à: item alter, in; utingmium Jim. mur» I Haminum à 146m procliwe al luâidimm: . *Aæepit toudiliomm, dei» 31441110» «répit. gaina» iHam ambiant , forte, in a: fit, filium Perduxên Mut fion» , ut un): eflèt, menu; ’55- Egomet cminuô main», Cmà captas cf, Habit, Oàfewahm me :710er [enclot Veniente: , au: Mantes. ragitabum , Heu: ,i Dicfodet,P"! , qui: kari Chyfidm haha)? un» Andrù 111i il ou: nom

uiNDRIgNn :1 SOSIE C’efl entrer figement dans le monde s car au temps où nous fommos . comme on dit fort bien, la com laifance fait des amis. * Sel: vej rité attire la ine. Cependant une certaine femme de l’Ifle q ’r. d’Andros S vintI il My a trois ansO en cetteN. Ville» V à fe logea prés de nous. Sapauvrctéôcla ne- gligence de [es parens l’avaient contrainte de quitter [on païs: elle citait belle , 8c àla fleur e fi jeuneife. c Ah’ lS que O je crainsS I neE. cetteAndriene I k ne vienne nous porter ma heur. Au- commencementS I M O elle N. citoit (age. 8C vi- voit d’une maniere dure 8e laborieufe, gagnant [a vie à filer, 8e à faire de la TapiITerie s mais depuis qu’il fe fut prefente’ des Amans qui la; promirent de ayer [es faveurs, comme l’e - prit eii nature ement porté à quitter lapeine pour le plaifir, elle ne pût fe foûtenir dans un pas fi gliifant; "Elle fe contenta d’abord d’un ou de deux Amans; mais dans la fuite elle receut chez elle tous ceux qui voulurent y allef. Par huard ceux qui l’aimoient en ce temps-là, comme cela arrive d’ordinaire, y menerent mon fils. Aum-tofi: je dis en moy- mefine; le voila pris, il en tient. j’obfervois le matin leurs valets , lors qu’ils entroient chez cette femme, ou qu’ils en fortoient 5 je les interrogeois, H013, leur dilbîs-je, dites moy, je vous rie , qui avoit hier les bonnes ra- ces de C ryfis i c’el’c ainfi qu’elle ’s’appe oit.

a: - A N DS 0R S I A.A; tenta. S I M O. Pludrum , au! Clim’am 60 Dit-chu au! Nil-"4mm. ( 7mm hit": mm fimul Amaôpmt. ) a)» quid Pamphilwi Qu’il! Dedit,flmbolam muroit. Gaudebam. - Item alfa lie Quarté": : comperùham nihil ad l’amphi- hem Quignon attirant. Immune fiaient») au": 6; Putain, à. magnum exemplum tontinai-j tic: NM» qui mm ingem’ie conflifiwmr ejufmodf, Neque tommwetur anima: in en re, fiiiu Tum jtm ipfum imbue pafifu vin: media». Cm id miln’ placebat, mm une on 0mm:

7o 30ml dicere, à laudarefirt’umu mais, gnntum haâërem MI: mgemo nahua». 5&in07min «urbi: opta efl î [me filma impulfm j Chremes Ultrà ad me omit, unimmgnatnm fuma Cam dotefumma in) uxorem ut duret. 7; Muni: , defpondi. hic nuptii: diffa: pff dia. S O S I A. Q4114 abjhu air non mm fiant ?i S I M O. malin. Ferè in diable poum, quibm hac afin finir; Clzryfi: vichy: [me maritur. S O S I A. ô fiâum benë le -- Beafli; hm, menti); Chryfido.

DANDRIENn a Fort biem sosin Tantoll. S ilsI me M difoient O que N.c’étoit Phedre.’ tantofl: Clinias, 8c d’autres fois que c’efloit Niceratus’; car ces trois la l’aimoient en mé- me temps. Eh quo , mes amis, qu’y fit donc l’amphile P Ce qu” y fit? Il paya fou écot 8e foupa avec les autres. j’efiois ravi. je les in- terrogeois le lendemain de la mefme maniere, f à: jamais je ne découvrois rien de Pamphile. Enfin je crûs que je l’avais allez ’ rouvé. 8C qu’il citoit un grand exemfle de ageffe: car lors u’un jeune homme requente des gens de 1’ umeur de ceux qu’il vo oit, 8c qu’il n’en cit pas moins fige. l’on oit ellre per- fuadé qu’on peut lui lamier la bride fin le cou. 8: l’abandonner à fa bonne fay. Si j’eilois fort fatisfait de fa conduite, tout le monde aullila loîioit tout d’une voix, 8c ne ailoit que de mon bonheur, d’avoir un filsfi ien né. Enfin, our le faire court, Chremes porté par cette .onne te utation . vint de luy-même m’of- frir fa le out Pamphile. avec une roilè dot. Le parti me plût. j’accorday mon ls, 8c nous convînmes que le mariage fe- feroit au1 jourd’huy. S O S I E. (fier obfiacle ya-t-il donc , &pourquoy ne fe fait-il pas? a Tu .vas i l’aS prendre.I M Prefque-danslemefme0 N. temps Chry s cette voifine meurt. S O- S I E. . O la bonne affaire. 8c que vous me faî- tes de plaifir! j’avais grand peur de cette Chryfis. V B ij

en a A N D R I A. S I M O.iâi mm filim 80 Cam iIIù, qui 5701647)! Chyfidem, un): al- ’ ’ emtfrequem: Cardan un) fuma. trifiù interim, Nonnunqm tonlnemmnbnr. Pianiste"); il ’ Si: cogitnbnin : Hem, hie [une confuctudi- ni: Celuimini: mortem hujue mm fert familiariter:, 8; fieu, fi ipfe mafia? quid me; hie-farde:

En; ego pennon» eflè omnin hmm ingenî Manfieetiquepuni? nnimi affin. Qu’il’ multi: mo- ror ? Egomet quoque ejue and): 1’»qu prolan, Nilfuflimm etinm mali. S 0 S I A. hem , quid efl P S I M 0. faim. 9o Efirtur, 5mm. Interne inter maliens, fla iâiadcmnr. forte imam adfpicio N’aie]; annelai», Formâ. S O S I A. boni firtafle. S I M O. à volta, Sofia. A!» modefio, de?! venuflo, ut nil fupm. Qu’a tum mihi lamentnri preteruternt 9; V572; efl, à quia emt formâ pater cetera: Honefiq, à! honnit"; nez-ado ad pedijfi une; Que fit, rogo: forera» efleniuntchr] nixe. Pertuflît 1111:2» animum. a! a: , hot Mus! ejf , lime ide 1447m, bec illn eji miferirordu..

L’ANDRIENE. in" Lors qu’elle, fut s morte I , mon M fils efioît’toûa o N. . jours là avec ceux qui l’avoient aimée z avec eux il prenoit foin de [es funerailles 3 il citoit uelquefois trifte, quelquefois mefme il lanif- En: couler des larmes: cela me faifoit plaifir, 8c je difois enmoy-mefme, quoy? pourfipeu de temps qu’il a vû cette femme. ilatant de douleur de fa mort! que feroit-il donc s’il en eufi été amoureux? 8e que ne fera-t-il pas pour fon pare P Je prenois tout cela fimplement pour les marques d’un bon naturel , a: d’un efprit doux z en un mot, je voulus aufli affilier à ces funerailles , pOur l’amour de mon fils, ne foupçonnant encore rien de mal. S 0 S I E. * Ha! qu’ya-t-il donc?

Tu le (gantas.S L’on I Memporte 0 N.le,corps ’ de Chryfis; nous marchons. Cependant entre les femmes qui efloient la. j’appergois une filled’une beauté. Sofie! -Grande S O S fans I E. doute. * v Et. d’un S airI fi Mmodelte 0 8e fiN. agreable, qu’il ne [e eut rien voir de plus charmant; Et parce qu’e e me parut us afl’ ée que toutes les autres. qu’elleétortplusbe e. a: u’elleavoit l’air plus noble. je m’approchay es femmes qui la fuivoient a 8c leur demanday ui elle allioit. Elles me dirent que c’efloit fœur de Chryfis. Anal-toit cela me frappa: Ho. ho; dis-je en moy-mefme , voilà d’on viennent nos larmes. voilà le fuiet de amic- tlone ’ ’

ta. ANDRIA. zoo. QuintS Otintera, S quorfum I A. mandat! S I M 0. Funm’interim Protedit : fiquimur : udfipulerum ranimais.- In ignem impofitu efl. fletur. Intereu ne: fo- ror, Quant dixi, ad flmnmum ateeflît impruden- tm: , Suti’ mm perielo. ibi tum exunimutuc Pur»; philut je; Benè difirnulntum amarem évaluent» iudi-o me: Arcurrit: media»; mulierern complaîitur: ’ Men Gljeerium, inquit, quid agir? turte i: perditum P Tum illu , ut confieetum futile me"; ’ter- nerer, Rejetit je in ou»: , flen: , quàm familitriter. a à .S 0 S I A 1 Io nid ait?S I M -O. Redeo inde ironie , utque gr? firent. Neejùtis ud odjurgundum cuufi. dirent, Qu’dfioi? quid tommetui. dut penaud,

Que jèfe maltait in ignem inficere , probiâut,’ &rawvisputer? Homjhl orutiaqfi. q q . S G S I A. Îlf Num;’ reêîë1 illum objurger Futur: , 12’24’un auxiliaire tulit, &idfiuhu ilh’, qui dedm’t damnum, au: velum;

L’ANDRIENE. a; Œe j’apprehende-la. S O fuiteS I de E. tout a cecy! ’

Le, Convoys I M s’avance o cependant,Ne nous fui- wns 8c nous arrivons au tombeau; on male corps fur le hucher, tout le monde luy donne des larmes . 8c la fœur dont je t’ay parlé. s’approcha de la Haine un eu imprudemment, 8c mefme avec.aEez de anger.- Ce futalors que Pamphile demy mort decouvrit une amour qu’il avoit toujours fibien cachée; Il accourt. 8c en embmfïant cette fille, il s’écrie; Ma l chere Glycerion, que faites-vous? 8c pour- quoy vous allez-vous perdre ë Alors fondant en larmes, elle Relaiflà aller fur lui d’une ma- niere fi leine de tendrefl’e, qu’il n’efioit que trop aife de juger que ce n’eitoit pas les pre- mieres marques qu’elle lui donnait de fou amour. S 0:8 I E. ’ (Me dites-vous là? l S I M 0 N. Je m’en revins chez moy fort encolere. 8e àyant bien de la peine à me retenir; mais il n’y avoit as airez dequoy le gronder, car il m’auroit it? Œay-je fait . mon pere? quel crime ay-je commis, 8c en uoy uls- ecou- pable? fay empefché une per onne de e jetter dans le feu, je lui ay fauve la Vie. (fie res pondre à cela î cette excufe cit honnefize. . I S 0 S I E. Vous avez raifort. car fi vous querellez un homme qui aura-fiuvé la vieàquelqu’un, que ferez-vous à celuy qui commettrades Violen- ces 8c des injufiices .

a ’ ANDRIL’

Venir Chrome: poflridieSIMO. ad me, clamitan: s , .-.--.-.r’ Indignumfaeinm. comperifiè Pamphilum Pro uxore [mène han: peregriuam. Ego tillai ne Negare fizflum, ille inflatfizfium. Dmique Ira tum difiedo 1161110., a: qui fa fiiiam Negetfedulà daturum. v S O S I A. Non tu ibi gnatum? i S I M O. ne ha: quidem Sati’ vehemem tau]?! ad objurgandum. O S I A. . qui tedo? T me ipjè ou reôue finem preferipfli. pater; la; Proie adefi, tu»)S alieno I monM miwndum O. rflI 1m i: . sine nunc mec me viner: intereà mode. I s o s I A. Qu’a igitur reliéiue efi odjurgandi loua!

S I M O. Si propter amorem uxorem mali: ducere, En primum ab i110 animadvertenda injuria r30 Et4L nuni: id operam, . du, ut perfalfas nup-ç Veratins oôjurgandi ’ - ratifie fit , deneget: , simul, fieleratus Dames fi quid enfilii- n V S 1M O N

L’A’NDRIENjE.’ z,-

Le lendemain SIMON.Chremes vint chez moy * crier que c’eiloit une chofe bien indigne, qu’on ai avoit découvert que Pamphile avoit époufé cette Etrangere 5 je l’allure fortement qu’il j n’en cit rien. il me [ourlent que cela e95, 8c enfin je le laide. voyant la forte refolution où il citoit de ne luy donner parafa fille. S O S I E. j Et bien. Monfieur, vous dallâtes pas fur le champ quereller vôtre fils? I * , je ne trouvay pas. S encore I M que j’enO enfle N. ail . fez de fujet. S O S I E. comment donc, je vous prie? p -Il auroitS Ipû meM dire 0 s Mon N.’ ère. vous I avez g vous-même marqué une fin a tous mes plai- firs, 8c voici le temps qu’il faudra que je vi- ve à la fantaifie des autres , au nom de Dieu lamez-m0)! cependant vivre à la mienne. ’ . S O S 1E. (gel fujet pourrezàvous donc avoir de lui laver la teille?- ’ v - S I M O N. Si l’attachement qu’il a pour cette Etranl gere, le porte à refufer de le marier, ce fera our lors u’il faudra que je me vange de ’injure qu’i m’aura faite, 8c prefentement je travaille a le faire donner dans le anneau, en foirant femblant de le marier; s’i refufej’au- rai un judo fujet de le quereler. 8c je ferai d’une pierre deux coups. car par la j’obligerai ce coquin de Davus à employer.maintenant j Tome I. B

sa A N D R I A. Habct, ut tonfimmt nunc, tu)» m7717 aâfint Joli à Qu’y» 0go uedomaniâm pedibufque obm’xê 0mm): l 3; Faiturum. magi: id mica mihi «fibranne: der, Qui"; ut obfiquztur gnan). S 0 S I A. 0 quapropter? S I M O. "rogna P M414 ment, malta minuta: quem quidam ego - Sedfifmjèro. quid opu’efl urbi; P fin Imenin, quo! 1.10 o , In Pamphilo, tu nil (à mon 5 rafla: Chre- 140 fifi mihi mammites efi , à fiacre confire. Num- mur» efl affinant, hm âme ut adfimnfi mes,le: nu n’as: L - » Perterre Mi»: Davum , oàfèrwe: filin»), flua! agar. 11:31)] au": i110 tonfili mptet. I A. Sa: pff; Camée; eammjam nunc imm.

S I MI P’œ :IfiqtNÏnO. *

A UANDRIENE.IË n u’il ne peut me nuire, tout ce qu’il h de ru- es. je vcroy-hqul’ilne s’y épargnera pas; , 8c qu”il Il; n’y a rien qu’il ne mette en ufage s 8: cela .-bien plus pour me faire de la. peine. que pou; u, faire plaifir à mon fils. S O S I E. Pourquoy cela? Pourquoy?, S I faireM ne O c’efi N. un méchant cf:- prit . qui a es in inations maudites. Si pourtant je m’aperçois qu’il faire ...... ! mais à quoy bon tant de difcours? s’il anis-- ve . comme jele fouhaite , que je trouve Pam- ü -phile difpofe à m’obeïr, il n’y aura plus qu’à. gagner Chremes, 8c j’efpere que j’en Vien- - x rai à bout; prefentement tout ce que tu as i à faire , c’en: de leur bien perfuader que ce maria e n’efl pas raillerie, d’épouvanterIDa- vus, ’obferver exaéiement ce que fera mon fils . 8c de découvrir tout ce qu’ils machineront; çnfemble. ’ SOSIE C’en airez , Monfieur , j’en aurai f ’ flous-en. oîn. Allons’ Va, je te fay.-

118 ANDRIA. ACTUS PRIMUS. s c EN A II.’ SIMO. N071 duôium efl, qui): uxorcm nolitfilim: in Dam-nm "mû limera fanfi, 1161 nu)»; mu Futures Eflè audivit. fid ipfè exit forma

’ACTUS PRIMUS. s c: E N’A 111.

D A V U S. S I M 0. D4VU&

[MEN . hoc fi fit abimer. étheri jèmper; Infime. I’rrabar. quorfum waderst. glu poflquam malien! non damna irifilio uxorcm [un , Nunqtmm tuilltlflm noflrum verbumfecitme. que id 4g" tulit. 81Mo. ï A: mm: fizrîet: asque , ut opiner ,. fine me magna mile.

ü L’ANDRVIENE. a, ACTE PREMIER SCÈNE 11. SIMON. E ne fais point de doute que mon fils ne re-Â fuie de fe marier, 8: ce qui me le perfuade. c’efl: l’apprehenfion où j’ay vû Davus, lors qu’il m’a oüi dire que ce mariage le feroit 5 mais le voilà qui fort du logis. A c T E PREMIER. SCÈNE III. DAVUS.SIMON. DAVUS. E m’étonnois bien que cela fe pafsât ainfi’. 8c j’ay toûjours ap rehendé à que abou- tiroit cette grande ouceur qu’affe it nô- tre Vieux maiih’euqui après avoir (cou que - Chremes ne vouloit lus de Pamphile pour - endre , n’en a pas it un [cul mot à aucun e nous, 8c n’en a. pas témoigné le moindre c rin. mgMais ilSIMON. le fera deformais, 8c je croy que ce ne fera pas fans que tu le fentes. l B iij

3o ANDRFAa.

ODAVUS. Id ulm’t , mufle nec-opinante: durifaljî; :4142 dia , S;emnte: jam aman matu, interna ofiimntes Ut apprzmi,ne effet [pariant cogitandi ad diflurhndae . I AflutèlKHPÎIM- . S I M 0. Carnnfex que loquimr?

DAVU&Hem: efl , neque prcvidernm. .

,10 Dme. 3 I M O. ’ D A V U S. Hem , quid efl 2 S I M O. Ebodum, mime.

o” ml! l ai:lDAVU& on t?

K 51Moà")! Hà P D. A, V U S. finie n? S I M 0. Rogtu .1 Melun 3mm»: t’aimer efl aman.

D A V U S. 1:1 populm mmtfiiliret.. S I Il! 0.. Kazan? agis, m; mm à

I L’ANDRIENE g! Il -nous D vouloit A V mener U S.par le nez en nous - lainant cette faufie joye, afin que pleins d’ef- erance, 8c ne croyant plus avoir aucun [u- et de crainte, nounous tinfiîons la en bâil- lant; 8c que cependant il pût nous op rimer 1ans nous donner le temps de pen et aux moyens d’empefcher ce mariage. (Æ’il efi

fin!Le pendard. -s, comme I M il’parle!L o N. IOuf D 5: voilà A le bonV hpmme, U 3cs. je ne . Pavois p pas apper û. v ï in. g S I M 0 N. Hola.D ,A Davus.V U S. .11 faif , jèmblanr le ni P44 [iambe qui lui parle. Hé! qui cil-ce? S I M 0 N. 7h Viens à moy. . D A V U S. ’ ue veut donc celuy-cy? i neà sdis-tu? 1 M ’ o N. D"A V U S’- Surquoy, Monfieur? S’ Ï M O N. Comment ? fur quoy. Toutela ville dit que mon fils en: amoureux. * D A V U S. Ildit rebab»: C’en dequèy toute la ville le met fort en. tine, maioy. V- P songes-tua SEP-M à ce que ojet: N. dis. ou non? c B iiij

A N D R I A. si D A V a s. Ego en?) iflhue. ,9 1 M o. » Sa! nunc a me eanirere, lniqui punis pff. mm , quad Minbar fait, ni- hl! tu! me attimt. 1;. Dam rempara ad en!» rem tulit. fi’bi animltm ut expleretfuum. Num- hic die: alun; mm ndfert. alias mon: Dehmrpoflnk, fieuquwn efl, te on, Dans. a:pofltdat. redut jam in miam. - l DEQVUS.

Ha: quidS I fitM 0- 2 .. i l 0mm: quiammyigmwinr fifi dari uxorèm firunt. à: D A V U S. 1M Aiunt. S I M O. Tarn fi qui: magifirmn . api: ad en» rem imprabnm , 12.0. Ipfum Minium agrotum ml deteriorcm par. tu» plermngne applicar. DAVUS. Non lande intellego. 3 I M 0-4 Non? hem! D A V a. s. H e--- Âne A; NoncDauue film, non œdipes.

L’ANDRIE’NIE 33,

AH’urément, j’y fouge.D A v U si. a ’ S I M O N. Mais il n’efi pas d’un pere raifonnable de s’informer refentement de ces choies 5 car tout ce qu’il a fait jufqu’à prefent ne me re- garde point 5. pendant que le temps a pû cr- mettre ces folies, j’ay foufl-èrt qu’il le aris- fifi; ce tem s-là n’efl plus , c’elui-cy deman- de une mamere de vivre fort difïerente, il veut d’autres mœurs, c’efi: pourquoyje t’or- donne , ou, fi ’e te dois parler ainfi, je te prie, Davus, e faire en forte qu’il reprenne deformais le bon chemin. D A V U S. Œefi-ce donc (lire tout cela fignifie P Tous- S les M jeunes O gens N. qui ont quelque at- tachement , fouffrent avec peine qu’on les, marie. - . D A V U S. On le Sdit. I M O N.. Sur tout s’il arrive qu’ilyen ait qui fe con- duifent en cela par les confeils de quelque maifire fripon; cet honnefie homme-là ne manque prefque jamais de porter leur efprir maladeàprendre le méchant party. D A V U S. Par ma foy, Monfieur, je ne vous entends SI M O N. ’ - Non? hon- I point.D A V U S. i . Non par ma fay, je ne fuispas Oedipe a. moy, jefuis Davus; B vil

34. A N D’R Io A. S I’ Il! O; Ncmpe ergo apmè «un , que "fiant, me laguis

D A V . Sam quidema S I M 0.. Sifinjèro hozlie, quidqmtm in bis te nuptiis Fallnciæ canari , quirfiant mima , Alu celle in en re oflmdi, quamfis rallitlm ; 1).. Verèeria’m [dfiüfl le in [affirmait , Dame, de- dam nfiyæ ml 1mm: ; 24 legs thue amine , ut , fi r2 igde exemerinr, ego pro te molnm , Qu’il, hot intellextin’ ? 1m ramdam etiam ne ho: quiJem P

D A’ V U’ S. ’ I m0 MIIIJÈ : Il» npertè’ipfizm rem mali 105mm : 7117111 tir- mitiom afin ("5. S I M O. Ubi z’isfmilim pnflmfim, qgmm in [un r: , me dandin.- s D A V’ U S; 30. Boni: varia qucfi. . S I M O; bride: ?’ m7117»?! fais. SeJdito til-i , Ne triizerèfiltia: 5 flaque tu baud Jim: , tiéi ne); P741! iè’htm. Case. a

a?a

L’A. N" D R I. E N El 35’" AS I M O N. "Tu veux donc que je dife ouvertement et guej’ay encoreàte’dire! v i . r Oü’iiànsdoute,’ D A Monfieur. V U S. S I M O N3 Je te dis donc , quofid’orefenavant je m’ap-v’ perçois que tu entreprennes de faire quelque fourberie pour empefcher que je ne marie mon fils I, ou que tu veüilles faire voir en cette occaiion combien tu es rufé, je te fe- ray donner mille coups d’efirivieres, se t’en- verrai fur l’heure au moulin pour toute ta vie-,4 à condition 8c- avec ferment que fi je , t’en retire j’iray moudre en t’a place. Hé bien? - as-tu com ris ce que je t’ay dit ? cela a-t-il encoreb ind’éclairciffement?

Point du tout; je vous entends de relie. Vous. avez. DAvus dit les choies clairement . a: .fans détour.. s 1’ M o N. Vois-tu bien , je fouffriray d’eflre trompé entoure autre choie plûtolt qu’en celle-cy. D A V U S.- Doucement , Monfieur , ne vous fafchez pas, jevousprie. V ’ STu I te M moques; O NÂ je, le cannois fort bien; - mais je te confeille de ne rien faireà l’étant-t die , 8c de ne me venir pas dire que l’on ne t’avost pas averti: Prens-y garde-

Bv-j-C

--x., . 36 , ANDRIA.’ ! oiACVTUS PRVIMUS.fi, s CEIN A I v. s DAÏV’US.

Nimocrà. Dam, nihil lotieflfignitia. arque fitordiz , âtantum intellexi madà fini: fiaterm’am de "mm. jèze fi mm afin providentur, me au: hem»; pcflundabmzr. , . Net, quid agar», remua efl, Pamphilamne iadjatem. an aafcaltem fini. 5-. si illum rebiqua. qui ruila timeo:fin api-- taler, Imjm minas: Cui 12064 (lare difrile efl. Primùm jam de amure La: comparu: ’ Me infinfiujèr’uat, ne quarrafaci-am in nuprii: failaciam. si fiizfèrit, parti; au, fi labium; fuerit,cau- I [am taperit, 59aàjare, quaqae injuria, praripitcm in pi- flrmwn dabxr. Io. A11 lut mala hoc mi audit etiam: hac An-

Sèvedrill: ijla uxor, h five arnica e]! ,gra’uida ÈPamf

philoÙ (fi , . v

UANDRIENË a, .ACT-E PREMIER. SCEIÏIxE 1v. à DAVUS " ’A Ce que je voy, mon pauvre Davus, il ’n’efl plus temps d’efire pareifeux, ny de s’endormir, autant que je l’ay pû compren- dre par la difpofition où je viens de voir nô"- tre bon homme touchant ce mariage, qui var erdre entierement mon maifire ou moy. fi Fou n’y pourvoit adroitement. Et par ma. fay je ne,fçayà quoy me determiner, fi je- dois fervir Pamphile , ou s’il faugque jlo- be’ifl’e à fonpere. Sije l’abandonne, je crains our fon repos, 8c fi je le fers. j’apprehende- s menaces de» ce vieux renard, à qui il cil bien difficile d’en faire accroire. Premiere- » ment il a déja découvert l’àmqur de [on fils , je luyvfuis fufpeâ, il a une dent congre moy 8c m’obferve de prés, afin que je ne puiflëluy joliet quel c tour de man meflier. S’il s’appcrçoît e mains du monde uej’aye quel- que deffein de le tromper, je mis perdu fins refource; car fans autre forme de procez, fi. la fantaifie lui en. rend, fur le premier pre-. texte qui lui vienâ’ra dans l’efprit, jufte ou non , il m’enverra pieds 8c poings liez au moulin pour toute ma vie. A ’ces maux le joint: encore celuy-cy -, c’eft que cette Andricne, fait qu’elle fait femme de Pamphile , ou qu’el- v le ne. fait que fa. mammaire f, le .trouvc grolle av

33 l A N D R 1’ A. Audireque coma» efi open pretium nudhzr mm: Nain inceptio. a]; amentinm ,5 baud aman- filidquid paperijet, detreverunt tallera: Et fingunt quandam inter [à mm: falla- Cher»twm: Atrium e175 banc: Fuir olim quidaml , finex Mermtor: www: à fregit apud Andmm 1h- fulam:clam, l L: frbii: morte»). Mi tu»: 1mm: ejeâam C1217. Mi: Paru": renfilé orbam, parmi»). Fabull. - mihi- quidem non hertle fit 11056721112: Atqui ipfi: tommenmm placet. Su! Myji: de» egrediturp A: ego [Jim mené forum, ut Conveæziam Pamphilum, ne de [me r: parer imprudentem amarinant. l ACTUS ’ PRIMUS. S C E N A V. urus, ARCHILLIsg. MTSIS. l Udivi, Arthillix, jam dudumglesôinm ad. (Inti juâer. Sang pal i114 tenaillent» efl mulier, là tememy un ,, .

x

L’ AlNIDi;RlIÀE NE; 39; 8: il faut voir leur hardielië; ma fay c’eil une: entreprife, je ne dis as d’amoureux, mais- Œçnragez, ils ont re alu d’élever ce u’iellel mettra au monde, fille ou garçon; 8c is ont inventé entr’eux je ne gay que! conte, ne. veulent perfuader qu’elle ell Cito enneld’A- .tlienes. Ilyeutautrefois, cillent-ils, unicer- tain. vieillard ui étoit Marchand; il fit nau- i’ra e prés deKl’Ifle d’Andros, où il mourut 1m que tempsapre’n Lors qu’il fut mort, le pere de Chryfis prif chezlluy [à fille qui-s’éo- toit iàuVée du naufrage, qui étoit fort peti- te , 8c qui fe trouvoit fans aucun parent. Fa- bles! au moins cela ne me paroit-il pas vray; femblable h pour eux,. ils trouvent ulil n’y a rien de mieux inventé, 8c ils font c armez de ce conte. Mais voilà Myfis qui fort de chez. cette femme. Moy je m’en vais de ce pas - à la place chercher l’amphile, pour l’avenir" de ce (Îui fe paire. afin que [on pare. ne paill- fe pas e fin-prendre. « ACTE PREMIER; S C E N’E V. MYSIS, ARŒJILLIS; M Y S’IiS.. ’ I r " On Dieu, Arquillis, ,il’y a mille ansque- . je vous efiends 5 vous voulez que j”a- meneiLesbie; cependant il en certain qu’elle en: fujqre à boire, qu’elle en: imprudente,

4.0Netfiztî’ v A (ligna, N Dmi ammitmR I A. primo par": maltèrent. Tamen mm addumm. Impartunitntcmfieâa- 5. à"); com otrix au: efl’. Dî, datefnculm- à-4 terem, oamirale: fine, v Huit pxzriuna’i, atque illiin aliirpotimpermn- e

Sed quidrmm Pamphilum exanimamm vida) ? divereor quid10mm. fier. - l Opperiar, utfiiÆm , numquidnam ha "créa Influx): adfemt. . ACTUS PRIMUS. SCENA VI. - PAMPHILUS, MÏSIS. PAMIfI-IILUS. .

HOnine e]! humanum fac’îum au: incepmm? . houille offrira» patrie? M Ï S I S. Qu’il Mm! ([5?

Prô Dell»:P nique A bominumfidem, M P H I quidL U mm S. . in; rentamelia ejl f Uxarem decremt dure mi balliez Nonne ç Pnfrijfeoportutt rif: Mû! mm» prix: communimwm t oyant": 5’ fi

I

8c qu’elle n’el’cL’AND-RIENE. pas ce qu’il faut pour qu’on. C4! puilïe luy confier finement une femme à fa. premiere groifefle a je l’amenerai pourtant. Voyez un peu l’imporrunite’ de cette vieille -. 8c tout cela- parce qu’elles ont accoûtumé de boire enfemble. O Dieux, donnez, je vous prie, un heureux accouchement à ma Mai- treflë, 8c faites que fi la Sa e femme doit faia te quelque faute , elle la fa eplûtoltfur d’au- tres que fur elle. Mais d’où vient que Pam- phile cit fi troublé? je crains fort ce quece r peut efire. je vaisattendre ici, pour lavoir fi le trouble où jele voy ne nous apporte point- quelque fujet detrifie . * A’CTwE PREMIER. -s C-EeNE VI. rAMPHILE, MYSISL q PAMPHILE. St-ce-lâl’aâion, oul’entreprife d’un hom- me ? Ell-cealâ le procedé d’un pere .3 r Qu’ell-ceM Y que S c’eil? I S. . . « A Ï s P A M P H I L E. Grands Dieux! quel nom peut-en donner à ce traitement? y a-t-il uneindignite’ au . monde fi celle-là n’en ell: une? s’il avoit re- folu de me marier aujourd’huy , ne falloit-il pas. auparavant m’avoir communiqué ce deiïein 3

41’ A N D R I A: ’ MMijëmm Ï Sme , Iquad S. varan»; A audio 3’ PAMPHILUs. Qu’a! Chremes î qui daignaient; Je tammiflîarum ruilai gnan"; "! axera» î marnoit id ,v Quantum me immutamm-videt. 1mm aôflinatà operam dat, ut me à Glyteria ’ v mifemm abflrulmt? go. ,Pàaodfifit , penafunditm, Adean’ hominem invenujlum eflè , au: infdi. rem quenquam , ut egafum .? Prô deûm nique hammumfidem, nuflan’ aga. chantai: piffa affaitais": efugere parera? QI!" madir Caztemptm , firman flfia,Jranfi&4 «mania; . am , :1 5. Repadiatm Vapeur. 1m61"); .’ nififi id ejl,

aliquidquad manjlri fitjjn’rar: allant. en gamin»; .nemim ab- tmdi [me]! , la" ad me. M T S I S. Oran]; hac me mijèmm manipu- AIvit P A M mena.P H’ I L U S.. Nana-quid agadicamdepatre 3 4h! Tantamne rem mm negligenter figera! pute- ne. Mihizzpudfirum;rien: madb uxar fiai ducenda. ’ - efl , Pam- hile,.hadit,.inquit, para : A idamum. Id mihi wifm efl diacre, 415i ma ,l oaflupui.àfnjjaende cmfm’ uJIum mete. variant * ipattu]; palmai, . V . V - a

L’ANDRI’ENE. 4; Malheureufe queM je fuisY lS qu’entens-je? I S. l ’ PAM.PHILE. Et Chremes, qui s’eiloit dédit , 8e quine vouloit lus me donner fa fille , n’a-t-il pas changé e fentiment. parce u’il voit que je n’en (gaulois char: er i Bit-(il donc poflible n’il s’opiniâtre fi on à me vouloir arracher de Glycerion! s’il en vient about, jefuis per- du fans refource l Peut-il y avoir un homme aufii mal-heureux en amour que je le fuis l oh , Ëiell ne pourrai-je donc jamais par quelque moyen éviter l’alliance de Chremes? De com- bien de manieres m’a-t-on joüé? combierrde mépris , de rebuts? le mariage efloit conclu , on elloit convenu de tout; tout d’un coup on ne veut plus de moy. 8c prefentement on me recherche. Pourquoy cela? fi ce n’eft Ce que je Ibupçonne, aifurément il y a là-delTous quel- que cholè qu’on ne connoill: point , parce qu’ils netrouvent performe à qui faire prendrecettç. creature , l’on vient à moy. M Y S I S. Ce difcours me fait mourir de peut; P A M P HI L E. , Et que puis-je dire de mon pare? quoy. faire une c ofe de cette importance fi ne; li- gemment! Tantoll , comme il paifoitàIaP a-- ce. il m’adit: Pamphile, il faut aujourd’huy- vous marier; allez-vous-en au logis, &vous preparez. Il m’a icmblé qu’il m’a dit : Allez vous en vous endre bien ville. Je fuis de- meuré immobile 5 cro wvous que j’aye pi ’ luy répondre le moin re mot? ou que j’aye eu quelque talion à luy alleguer, banne-ou.

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l A N D R I A. dut adam mafia»: inepmmfizltem, filflzm; iniquam? abmutui. - Q4011 aga primid refaflèm: Qu’d fanfan),

a; 411’unl qui: factum nunc ,p in ha: me ne facerem.Sed rager; mon:’ primant quid exequar? l Ta: me impediuru aura , qu meut» minium ql Amar,divarfim hujw miferiaardia, trahunt; huptinrum [alli- mana, . Tum panic pudar, qui me mm lem pzfl’m a]! anima ufiqm radina. ’ ne men aurique anima luaimm ejifacere : et: ne aga in nd’varfrr .? bai mihi E go [maman a]? quid agar». l Mmijèm T S timea I ,S. interna» ’ hac I;. Sedquarfim nunc perapu’ and".off, au: hum: au» plia, au: î me aliquid du?!» tdwrfum hune oqui. A Dam in Juana efi animau , panda mamenta [me î; I illua impellimr. i; P A Mfiai: rhit Hlaquitur? I L Myfi: U , film. s. q " M T Sôfidw, l S. Pamphile. V 1 P A M P H I L U S. aI, ’x M Qu’il r s r si agit a- 2 , ’ - LAMA; à dalare:"qu "que v a: bac mijèm filititn l’ efhdiem. a; Qu’a 05min bien: fiai: confirma nuptitttum . pute»: hac rime: , U - Ne-dejênufe.

l L’ANDRIE-N-E. 4; mauvailè? je fuis demeuré muet z au lieu que fi j’avais feeu ce qu’il avoit à me dire: Mais li quelqu’un me demandoit ce que j’au- v rois fait uand je l’aurois feeu? j’aurois fait ’ quelque c ofe pour ne pas faire ce qu’on veut que je faire. Prefentement à quoy puis-je me etermineri Je fuis troublé par tant de cha- grins qui partagent mon efprit; d’un collé l’a- mour, la compaflion, 8c l’inquietude que j’ay de ce mariage : d’un autre collé la confidem- tion d’un pere qui m’a toûjours traité avec tant de douceur , 8c qui aeu pour moy toutes les condefcendances u’on peut avoir our un fils. Faut-i1 après cel, que je lui de obe’ifl’e? ne ’e fuis malheureux! je ne fay ce que je dois aire. . - M. Y S I S. QIeje crains à uoy aboutira cette irrcfolu- fion l Mais il e abfolument neceilaire ou u’il parle à ma MaillrelTe, ou quejeluy parle ’elle: pendant que l’efprit cit en balance, la moindre choie le fait pencher d’un ou d’au- tre collé. - n P A M P H I L E. ui rle icy? Ha, M fis, bon jour; ABonQ. Pajour, MiYMonfieur. S l8. ’ - P A M P H I L E. (la; fait ta Maillreife? Ce qu’elle fait? ElleM mon Y travail: S I8c S.de plus, . la auvre femme cit dans une grande inquie- - tu; . parce qu’elle fait qu’onarefolu de vous marier au’ourd’huy s elle àpprehendc que vous I ne l’aban caniez.

4.6 A NP A DM 1’R H I.I LA. U S. Hem, egone xflhuc [mari quad»; ? Ego propter me :7147» deripi mijèrum final»! 3&4: mihi juum azimut» arque 0mm vira)» tredidit, 21mm ego anima egregië mm» pro uxore hu- buen)». 4.0 Benë (à. pudicè ajut 1061m figue edufium finaux, Couâum egeflute , ingenium immuturierâ Non futur». M T8 I S. 1;ou ureor, fi in tefilo fitfitum: Sed vimut quem ferre. P A M P H I L U S. Adem’ me ému-vu») pum? Adeon’ par" ingrutum, zut inlzumanum , au: 4.5 Utnequeferum, me conjunudo - , maque umor, maque Commowat, neque tommoneat , utfirvenz fidempucier 3 4 M Y S I S. Unum hocfiio. merimm eflè. ut mentor afin fia- P A [M P H I L U s. . Menu); Mir»! ô Mjfix, Myfi: , etium nunc m: z Script» Mu difiufimt in anima, Chryfidis f0 De Glyteria. fun: firme moriem me 110m! 3 Accefli : ’Uwfemou: ne: fili: incipit: Mi Pumpkile , hujm formant utque aure»; vides.-

Net vdam te efl, quam ilfi maque ra: nm âfIMtilesl-

L’ANDRIENE. 4.7 P A M P H I L E. Ah! pourrois-je avoir feulement cette pen- iëc? Pourrais-je fouErir qu’elle full trom- pée à caufe de moy? Elle qui m’a confiéfon cœur, fou honneur , 8c le repos de fa vie: Elle que j’ay toûjours aimée avectantde ten- dreITe , 8c que j’ay regardée comme mafem- me? Souffrirois-je qu’ayant me élevée avec tant de foin 8: d’honnefieté , la auvreté la contrai m enfin de changer, e: e faire des choies indignes d’elle? je ne le feray jamais. M Y S I S. Si cela dependoit: de vous , je n’apprehende- rois pas 3 mais je crains que vous ne puifiîez refifier aux violences qu’on voudra vous faire. P A M P H I L E. PcnIes-tudonc que je fois airez lâche , aflèz ingrat, airez inhumain, ou airez barbare pour n’eût: touché ni par une longue habitude, ni par l’amour, ni par l’honneur; 8: que toutes ces choies ne m’obligent pas à luy tenir la. pas role que je luyay donnée? s . vJe iàyM au moins Y uneS chofe I S. , c’en: qu’elle mefite que vous ne l’oubliïez pas. . P A M P H I L E. (km je ne l’oublie pas ? Ah, Myfis, Myfis, j’ay Encore écrites dans mon cœur les demieres pa- roles ne me dit Ch fis fur le fujet de Glyce- rion. le efioit fur e point de rendre l’efprit lors qu’elle m’appelh, je m’approchay, vous citiez éloignées: il n’y avoit auprès d’elle ne Glycerion &mo , Moucher Pamphile, me it- elle, vous voyez abeautéôc l’âge de cette pau- vre fille , .8: vous n’ignorez pas combien ces deux choies luy (ont inutilcsôc pour conferve:

48Et ad ANDRIA. pudizitiamér tutundam ad rem fient. 55- g’èæod ego per banc te dextram ora , étage- m’um mur» 5 Per tuamfidem, erque hujmfilitudiaem Te abteflor, ne a .r le 17ans figrege: , mu clef feras. si te in gemmai fratri: dilexi loto , Sève hac te film» famper fait maxumi. 60 Seu tiôi morigerafuit in reèu: omnibus , ’ Te ifli virum du a amitum, tutorem, patres».- » .Bona naflra [ne fiai [empatta , (à. tu manda Hunsfilial mi in 7*mm dat:’ mon confinuà ipfinn campas. Artepi : adaptant fèrvaàa. M Y S I S. [tu fiera quidam.’ P A M P H I I. U S. Sed fur tu a6 illa? M T S I S. obfletricem une a. RA M 1’ H I L U S. propera t Argue audin’ P werbum unum cave de auptiis; Ne ad morbum hoc etiam. M Y S I S. tenta.

figé me 0* I fini

L’ANDRIENE. 45 Ton honneur. 8c pour garder le peu de bien que jcluy lame: c’efi pourquoy, 11 je vous. ay toûjours aimé comme mon frere, fi elle n’a jamais aimé que vous, 8c fi elle a eu de la complailance pour vous en toutes chofes 3 je vous conjure par cette main ue vous me don- nez, ar mitre bon nature , ar la fay que vous uy avez promife, 8c par e malheur où elle va eflre de demeurer feuleëc fins appuy. que vous ne vous fepariez point d’elle, &que vous ne l’abandonniez jamais: je vous donne à elle pour mary , pour amy , pour tuteur. pour peres je vous mets tout nolh’e bien entre les mains , 8c je le confie à voitrc bonne fay. Après cela elle mit la main de Glycerion dans la mienne, 8c elle mourut. ’jel’ay receuë d’el: le. je la garderaïl.1 Y S I S. Je l’efpereP A M P H I ainfi.L E. ’ Mais pourquoy la quittes-tu? ’ M Y S I S. Je vais chercher la Sage-femme. P A M P H 14L E. Hafle-tèy. Mais écoute, prens bien garde de ne luy rien dire de ce mariage, de peur que cela n’augmente fou mal. 4 M Y S I S. J’entends.

l0Tome I,

ACTUS SECUNDUS .S C E N A 4 I. CHARINUS. BïRRHIJ. PAWHILUS. CHARINUS.

, DaturU111 M’a Pampbila air. hadieBjrrhia? napalm? B Ï R R H I A. fic efl. C H A R I N U S. Qu’a... Byrlria? B Ï R K H I A. Apud firum and?) de Dam audivi. C H A R I N U S. r f Ut- auanimas . nein fla suiferaarque in timon mibi ufiiue me- 1 bac attentu: fait, Ira, paflquam Mempta fie: dl, Iafliu, cura canfeâuc flupet. B T R R H I A. gaga 411.701, Canine , quanta!» idjîeri. quad w, non porefl. V915: id . quad paflït. C H A R I N U S. Nibil aliud. nifi Phil»; mm,» vola. I v

L’ AN D a I E N a ,1 &:&zà’a&&â’ê& A C T E S E C O N D. se ’E N E 11.

CARIINUS. B’YIRRHIIA. PAMPHILE. C A R I N.U 5..

Ue dis-tu, Byrrhia? Il cit donc vray qu’on lamarie aujourd’huy avec Pamphilq? BHY R’ R H I A; Oüi, Monfieur. » l v. Comment ,CARINUS;le. fais-tu ? B Y R R H I A. , Tantofi à la place je lhi’appris de Dans: C A R I N U S. . . (fie je fuis malheuipukî! pendant toutÎle temps que man efprit a filetant entre la crainte &ipl’éfpcrance. ilir’ejtjautenu malgré tous me: chagrins. mais àcette heure que l’ef- pcrahee lui cil ailée , iln’a plus de courage. la triflefre s’en e11 emparée entierement. il efi: enfeveli dans une profonde létargie. B Y’: R R. H I.ÎA. Je vous prie. Monfieur . uifque ceque vous voulez, ne le peutfaire , de vouloir ce qui (e peut. - Jei veuxC A:Philumene. R I N .&.jene U S. faurois vouloir autre choie.. .C il. r

fi A N BD Ï RR R HI 1A. A. Ale. quantàfatius ejl, il operam te lare; Io Iflum qui aman»; ex anima annotas, quàw flac mugi:id laqui, and. fiufln q Intendaturtuu! C H A R I N V S. facilè amne: , sur» malsains, "un conflua agnus lamus. Tu fi bic (il: , aliter flaflas.

- B Ï R Ale,R Hage, Iut duluôet. C.H A R I N V S. fin! Pamphilum , Villon. amniu experiri, certain efl plus , quai. par". B Ï R R. H I A. Qui! [rit agit? C H A R I N V S, I; Ipfum’hunc araba.- hammam : aman»; huit narraba menin; ’ Credo, impetraba. ut aliquatfaltem mptii: [radar dies. 4 v ’ ultrafin aliquiil’, fiera. .8 Ï R .R H I A. u id aliquid nihil efi. C H A R I N V S. Qu’il fiai videtur 3 adean’ .ad Bflrbia,’ au»)?

B Ï R R H I A. . UtquiJni? te arbitretur fi fiai nihil parution impures. mæchum, fi’ filant luxait. C H A R I N V S. go Abin’ bina in m4141» nm tu!» [infirmant gnan, fielusf -

L’ A N D R I E N E. a Ha que vousB feriez Y bienR mieuxR H de I chafi’er A. l cette amour de vôtre cœur, ne de vous amu- rer à dire des chofes qui ne ont que renflâ- mer davantage. 8c fort inutilement. C A R I N U S. Q3?" en: facile, quand nous nous portor)? bien, de donner de bons confeils aux-mala- des! fi tu citois en ma place, tu aurois d’au- tres fentiæens. B Y R R H I A. Faites, faites, comme il vous plaira. C A R I N U S. Mais j’aperçois Pamphile. Je fuis refolu de tenter toutes fortes de voyes avant que de pe- rm . B Y R R H I A. Œe veut-il faire? C A R I N U S. Je le prieray. je le fupplieray. je luy diray l’amour que ”ay pour Philumene; 8c je croy que j’obticn ray qu’au moins il (litière fou mariage de quelques jours, pendant lefquels j’efpere qu’il arrivera quelque choie. B Y R R H I A. Ce quelque choie n’eft rien. croyez-moy.’

n’en crois-tu,C BA rrhia, R I’a Nor en I; Je? d 1 PourquoyQ B Y non? RYR afin que H fi I vous A. ne Y) pouvez rien obtenir. 8c qu’il l’épouile. il (ache au moËis que fa femme a en vous ungalant tout re . . p’T’en C iras-tuA R d’ici,I N feelerat. U S. avec tes (-

ü gons? .C iij. , ,

514, ’ A N D R 1 A; P A M P H I L U S. Charinumvidn. faim. C H A R I N U S. ----.--Tô faim, Pamphile: sa te advenu, fpem. falunm, auxilium, sanfilium expetem. ’ P A M P H I I. U S. quue pal canfiljJacum haha . "que auxilî c mm. Sed i hue uidnam a]?! fi ac H A a 1 N U s. ° Hadieuxanmdutiri . P A M P H I I. U S. airant. C H A R I N U S. y. Si idfati: 5 badiepoflremum me vider. l PamphiIe,P A M P H I L U S. quid ira? C H A R I N V S. bai mini. Venar liure: buis dit, qujb, Byrrhia. B T R R H I A. .P EgoA M P Hdisant. I L U S. qui! efl f B Ï R R H I A. Sponjam hic hum ayant. r 1’ A M P H I 1’. U S. ne fifi: baud mecmfintit. thorium dia mibi , Nunquidnam ampliu: fiai mm illaficit, Chu. rine E cnanruraab. Pamphile, - un. *

” L’ANDRIENE.’ à? P A M P H I L E. Ha, jevoy Carinus. Bonjour. C A R I N U S. Bon jour. Pamphile. je viens chercher au- !» prés de vous del’efperance. du repos. du fe- cours. des confeils. ’ P A M P H AI L E. En verité je ne fuis en état de donner ni lou- En feils . ni fecours. Mais dequoy s’agit-il? C A R I N U S. vous vous mariez donc aujourd’huy ? P A M P H I L .E. Onle dit. C A R I N U S. Pamphile, fi celaefl. voicyladerniere fois que vous me voyez. P A M P H I L E. Pourquoy cela? l Ah. je n’aieC le direA aR Byrrhia. I N dy-leU S. luy, - je te prie. B Y R R H 1 A. Ouy dea. je luy diray. moy. P A M P H I L E. Œeil-ce ne c’eil? - Y R R H I A. C’elt que mon Mailtre efi: amoureux de la fille que vous allez époufer. P A M P H I L E. En verite’, nous ne fourmes pas de mefme goufi. Mais dites-moy. je vous prie. Carinus, n’ a-t-il aucun engagement entre vous 8c e e? C A R I N U S. Ah, Pamphile, il n’y en a aucun. C iiij

ffl. PAMPHILUS.ANDRIA.uàm’vellem! . C H A R I N U S. nunc te pet amuîtiam V é- per amarem objet", 30 Prmripio , ut ne duras. P A M P H 14L U S. labo equidem aperam. C H Â R I N U S. fid fi idnan pour; Au: riôi napée b4 [une tarai. P A M P H I L V S. cardé? C H A R I N V S. faire»; aliquat die: Prafer, dum pnfitifiar aligna, ne videur». P A M P H I L V S. Ego, Charim, mastiquant- Audi afieium nunc Mari efli : baminic puta, Cam apramereat, pafiulare il granit ap- ont i 1: 3; Nîptiao fugua ego i115: malo. qua.» tu ali- pifcier. C H A R I N U S. Reddidijii animism- P A M P H I L U S. nunc fi quid pour aut tu. au: hic Byrrln’a . Fatite.fingite. inwnite, effrite, qui leur tibi, 110M agar». milai qui ne deum C H A R I N U S. [En haha.

L’ANDRIENIÏ. f1 I P A M P H I L E. Plull à Dieu qu’il y en cuit.

,Je Cvous Aconjure R donc I parN l’amitiéëcpar U S. l’a- -.Ëlmour , premierement . que vous n’épouliez pas Philumene.

Je ferayV P afihrément A M P tout H ce I queL E.je pourraj’ ur cela. . poMais C fi Avous R ne ouvezI N l’éviter.U S. ou quece mariage vous plai e . . . . tne P ce A maria M eP me H laife? I L E. (L C à R IPN u s. Differez-le au moins de quel ues jours. pendant lefquels je m’en iray que que part. afin de n’avoir pas la douleur de le voir. i P A M P H I L E. Écoutez donc enfin . Carinus, je trouve u’il n’en: nullement d’un honnefle homme e vouloir qu’on luy ait de l’obligation ler: u’il n’a rien fait qui le merite: je vous par; en] flambement. J’ay plus d’envie de n’é- oufer pas Philumene. que vous n’en avez de ’e’poufer. , C A R I N U S. Vous me rendez la vie. x P A M P H I L E. Maintenant donc . fi vous a: Byrrhia pouvez quelque choie, imaginez. inventez. trouvez quelque moyen. 8c faites qu’on vous la don- * ne. de mon collé je n’oublieray rien pour faL re qu’on ne me la donne pas. C A R I N U S. Celame. C fuflit. Y .

58 A N D R I A. - P A M P H I L U S.Davumoptîm? Vida. bujm tonfiIia fietu’ficm. - C H A R I N U S. a: tu baffle baud qtddquam "filai, 4g Ni [en , 11447117717 opu’ [un fiiri. fugiIÆ’binc 2 B Y R R H I A. ego mû, acluômx.

ACTUS S’ECUNDUSQ s c E N A 1 I, Dms- CHARINUSPAMPHILUS. DAVUS. I boni, 50125 quid par» ! cd :46? Ennemi») Pamphilum , Ut metum, in que nunc efl , dirham, arqua explant); animumgaudio 3’ C H A R I N U S. Lena efi , ncftio quid. P A M P H I L U S. uihil efi. minium b4: refiïuif malt. D A V U S. ,Qxem ego nunc [rada , fi jam nudieritfiài 1m- TütM nitPtIM. C H A R I N U S. Audin’m iUum 2 v D A V U S. gnome onde exanimnmm garera

L’ANDRIENE.. f9 Je .voy P DavusA M fortà P propos;H I Lcar E.c’efl fur [es confeils que je m’appuye. C A R I N U S.. Pour toy, tu ne me fers jamais de rien , fi ce n’en: pour m’ap rendre ce que je me paire- rois fort bien de avoir. T’en iras-tu d’icy? B Y R R H I Av Oüy dea , Monfieur, 8c avecbien de la. joye. l ACTESECOND. SCÈNE Il. 3

DAVUS. CARINUS. PAMPHILE. Ê

Bons Dieux,DAVUS que je porte de biens! Mais r à où ourray-je trouver Pamphüe .P pour le tirer e la crainte où il efl, 8c pour rem- 1 plir fonC A,cœur R I N U S.de joyc! . I J Il cit fort guay , je ne fiy de quoy. P A M P H I L E. . Ce n’en rien, il n’a pas encore appriç mes e

Je m’imagine que s’il a fceu qu’on lui pre, pare des nôces... D A V U S. î chagrins.C A R I N U S. ,- L’entendez-vous ? D A V U S. Ilme cherche à l’heure qu’il efi, dem’y mon f; - C Vj I a

IoSeul A 146i Nquem»)? D quà R nunc primât»I A. intendant 5’

C H A R I N U S. Ceflhinlloqui?

D A V U S. 41620. 1’ A M P H I L U S. D4149, min, refifle. D A V U S. qui: homo cfi, quinze? ôanpkîIe, Tafffian quem. eugeô Charme ! umbo appor- tune .- me: 11010.

P A M P H I L U S. Due, perii. D A V U S. - qui" tu [2054914111 P A M P H I I. U S. interii. D A V U S. quid liman, flip. C H A R I N V S. Io MM quiJem hurle tertè in duôio vira efl. D A V U S. à quid tu ,fi’ia. ,ï-î------*w P A. M P H I L U S. Nuptù mibi....D A V U S. r énidfiio. P A M P H I L U S. kalis. . D A V U S. obtundis, tumetfiintelego. Id p41)", ne dans tu filma : tu autant, ne Juan. .

de gent. MaisL’ANDRIENE. où le pourrois-je bien J6f trouver? 8c oquelcofléiray-je? C A R I .N U S. (ac ne lui parlez-vous ï D A V.U S. Je m’envais. P A M P H I L E. H011, Davus, arrente. D A V U S. (luel homme cit-ce qui me ha,Monl fleur, c’efl vouslmefineque je cherche. Bon, Carinus, je nous trouve ici tous deux fort à r . ’aia aire âvous. .Popos] PAMPH’ILE. Davus, jefnisperdu! D A V U S. Mon Dieu , écoutez ce que j’ai à vous dire;

Je fuis mort!P A M P H I L E. 7 e inaice D ne Avous V cra1 U ez.S. J q C A R Iglgï U S. Pour moy je fuis en danger de perdre tout le repos de mavie. D A V U S. Je commis aufiî voflre peur. ,

it L’on P meA marie. M P H I L E. DAVU& Je le l’ai, vous dis-je. P A M P H I L E. Dés aujourthui. D A V U S. , Ha, vous me fompez la tefle, je vous dis quejefaitout. Vous,mon mamamvous m’ai;

C: ANDRIA.CHARINUS. ----..--Tnmtenex. Iflhntipfum.PAMPHILUS. D A V U S. atqui 5121m ipfum nil periclieff : mande. P A M P H I L U S. abjura te , quamprimîtm lm me liber» mi- jêrum mon. D A V U S. A]; Liban, uxorem tibi jam non «la: chenus. p AMI?hem, 11le vs. . quîfa’: î D A V U S. fiio. Tumpater mû me prehendit : ait, tibi uxo- rem du" Hadie; item alita malta , que nunc non a? narrandilocm. l Continuàad te propenm: , percurroad forum , ut dime» tibi bu. Ubi n non bruma; , ibi nfiendo in glandant excelfizmlomm: le Circumflricio: nufqunm. Fortë iôihujta vida: Byrrnmnl : Rage : negat www. mibi maleflum. quid ngnm, rogne. Redennti buterez ex ipjk n mi inciditfufii-

Paululîtm opfonî , ipfiu trijhk , de imprawifi nuptu:zip. Hem, n Non valurent.

ez d’épouferUANDRIENE Philumene , 8c vous, Charinus. fi e ne pas l’époufer. C A R I N U S. .T’y voyla. P A M P H I L E. C’efi cela mefme. .. Maist DAvua cela mefme n’efl: rien . croyez-moyJ Je te conjureP A de M me Ptirer H bien I. viteL E.de cette l crainte., D AL V Uw, S. Je le veux; tout à l’heure. Premierement Chremes ne veut plus vous donner fa filIe. P A M P H I L E. Comment le fais-tu î

v Je le [aiV tres-bien. D A Tantofl V Uvoilre S. pere ’ m’a tiréà part, 8c m’a dît u’il vouloit vous ma- rier aujourd’hui, 8c m le autres chofes qu’il feroit hors de faifon de vous conter prefente- . ment. En mefme tempsj’ai couru de toute ma. force à laplacc , pour vous apprendre ce qu’il m’avoit dit. Commeje ne vous aypoint trou- vé, je fuis montéfuruncertain lieu élevé; de là , j’ai regardé de tous cof’cez , je ne vous a1 vü nulle part. Par bazard , je trouve Byrrhia , - le valet de Monfieur , je lui demande s’il ne vous auroit point vû, il me dit que non. Cela m’a fort fâché. J’ai penfé en moy-meme ce que je devois faire cependant. Comme je m’en revenois , j’ai fait cette reflexion fur ce que j’ai vû. Quoi l l’on n’a prefque rien acheté pour le loupé, noflre bon-homme cit trille, tout d’un coup l’on parle de faire des noces , gela ne s’accOrde pas i a a

a ’ ANDRIA. &otfiimnamifllmc?PAMPHILUS. DAVUS. Ego me tontinai ad Chremen. 01’40"71?) advenio. filitnda ante affina». jam il gulden. CHARINU& R353 liais. P A M P H I L U S. page: D A V U S. manu. interea intraire neminem "du, mire ruminent, matronam nuâam . in «11’610: Nilornati, nil ramulti. attefli, introjpïexi. P A M P H I L U S. Sein : Magnum fignum.

l DAVU&man vidant" convenir: ha nuptii: î P A M P H I ’L U S. ’30 Non opiner , Dam. D A V U S. opiner , narra .P non 71’313 actipis, Cana n: etiam pueruminde abien: conne. ni Chenu: 01m; à» pifiiœlo: minuta: ferre obole in et: namfini.C H A R I N U S. i Liberanu jam , Dans, bali: tua open.

L’ANDRIENE. si; P A M P H I L E. Et bien , à quoy aboutit tout cela? DAVUS. En mefme temps je m’en vais chez Chute; mes; quand j’arrive-là, je ne trouve perfon- ne devant la porte. Cela. commence à me réfi joüir. C A R I N U S. C’efibiendit. » P A M P H I L E. Continuë.

Je démeure-lâD 53e A ne Vvoy U entrer S. nip finfir performe. Point e femmes. Nul meuble extraordinaire dans la maifon. Aucun bruit, ’a. roche. ”entre. jere de. "in: rima

J J’entends.PI) l; C’eft A laM une bonneP HgluL marque. a] D A V U S. ’ Trouvez-vous que cela convienne à des I noces ? l ’PfA M P H I L E. ene e en e as, Davus. QueJ p voulez-vousî) A V U dire S. 2 je ne le en]? pas; vous n’y entendez rien , je vous is que la choie cit fiire. De lus en m’en retournant j’ay rencontré le v et de Chremes . qui ne portoit pour le foupé de ce bon-homme, tout au plus que pour huit deniers d’herbes 8c de petits poxlfons. C A R I N U S. Mon cher Davus. tu m’as aujourd’hui redon- né 1a vie. ,7

56 A N DD AR V IU A:S. at nul- languide»). C H A R I N U S. faudra? nempe haie prorfiu illam non du. D A V U S. ridiculum rapiat ! 3; in]; nereflè fit , fi hait non da: , te illam . uxorem durera. Nifi’vidu, nififenis amicoronu, arnôic.

C H A R I N U S. ion: mon". 160 : etfi ben]: fipe jam me flac: hac frufira- taeji. Vale.

ACTUS SECUNDUS. S C E N A III. PAMPHILUS, DAVUS. PAMPHIL Us. UId igiturfibivaltpater? curfimulat? D A V U S. I ego dirarn tibi. si idfimmjèat nunc, quia non da: tibi uxo- rem chromer. Ipfi’ fioi eflè injuriai vident"; tuque il in- furia; Prim , gram-muni , utfifi haha, anima»; al nuptiarperfizexerit.

L’AND’RIENE. 67-. 1. Vous -vous D trompez A ,V cela neU vous S. regarde . C A R I N U S. nullement.Pourquoy donc? enfin il cit confiant , que Chremes ne donne pas fa fille à Pamphile. ’ D A V U S. - I (fie vous elles bon l comme fi parce qu’il 3, ne la lui donnepas, c’eftoitunenecefiité qu’il vous la donnât? Si vous n’y-prenez garde, fi vous ne riez les amis de ce bon-homme, fi vous ne eur faites la cour , vous ne tenez rien. C A R I N U S. Le confeileltbon; je le fuivrai, quoy qu’en ,verité j’aye (cuvent tenté cette voye mutile- mentLAdieue w ACTE SECOND. SCÈNE 111. PAMPHILE. DAVUS. PAMPHILE. t Ue veut donc dire mon pare? pourquoy fait-il femblant de me marier P Jei vaisD vous A le Vdire. S’ilU le S. fâchoit prefen- tement contre vous de ce que Chremes ne veut pas vous donner fa fille, il croiroit dire injulte, 8c avecraifon. n’ayant pas encore vû de quelle, maniere vous recevrez ce mariage.

a5. Sel ANDRIA fitunegari: latere, iâi culpam in te trans- ferez.- Tum i114 turbe fient. P A M P H I L U S. quid ni: P patin r D A V U S. Lat" efl. Pamphile .- Diâfiile cf! : un» hu- fi e]! mulier. diabase a: faâum, invenerit . .4qu14"): tarifant, quamobrem ejiciat oppide. APAMPHILUS

ejieiat.’ D A V U S. . titi. PÂMPHILUS. Cella igitnr, quidfaeiam, Dam r . D A V Udie teS. dufiurum. , P A M P H I L U S. hem! D A V U S. - quid eflê .4in. EgoP Adioam M r P HI L V S. DAVUS. "0710.? PAMPHILVS.nanquarn fariam. D A V U S. ne nega. P A M P H I L U S. Saaderenoli.

L’ A N D R I E N E. Mais fi vous refufez la propofition qu’il a l deflèin de vous en faire 5 ce fera pour lors qu’il le prendra à vous de ce ue Chremes s’efl dédit . 8c qu’il fera un bruit epouventable.

æe. veux-tuP M donc P queH jeI faire L ?E. fohfl’rirai-je gu’i ..?

C’en: voflre ere,D Monfieur, A V ilU en: S. difficile - - de lui refilter; ’ailleurs voltre maifirefle cil: finsappuî. la premiere fantaifie qui le pren- dra. il aura bien-toit trouvé quelque pretexbe pour la chaffer de la ville. ’ Pour. P. la chafïerA M de Pla villeH ?I L E. D A V U S. Et bien vite encore. k P A M P H I L E. Qe ferai-je donc . Davus, dis-le moy? Dites-lui, queDavua vous elles prefl: d’époufer Phi- Iumene.P A M . PA H I ’L E." (L - D A V U S. Oh!u’avez-vous ? l P A M P H I L E. (fie je dife que je fuis prcfi de l’époufer? i ’ D A V U S. Pourquoynon? P A M P H I L E. Je ne le feray jamais. D A V U S. Ne dites pas cela. P A M P H I L E. Ne me le confeille pas.

7o A N D R I A: D A V U S. ex ea re quid fiat, vide.

’ P A M P H I I. U S. Ut a5 illa excludar, hue eoneludar.

D A V U S. ’

non in: off; Nempehocfie efle opinor difiurum patrem : Dura; colo huai. uxorem. tu , Durant , in-

15’. Cedo, quid jurgaâit teeum 9 hie reddes om- quies:nia, ’ âne nunrfunt terra ei confina , interta ut sine»fient, omniperielo. fulminate , ’ baud (labium efi, ’ quin Chremes Tibinon de: gnatam : nec tu ea tarifa minui- He;ru que ’ finis .’. , ne" isfuam muret fententiam. ao.Patridit telle : ut, mon velit tiéijureirafi’i, non queat. Nam quad tu fieras, Propuljabofatilà : uxo- rem, hie mari tu, Dahir nemo : inapem invenietpotisu , quam Il

82.1torrumpifinat: fi te aquo anima ferre accipiet , neglegen- q temfitcri: : 6 45ans otiofm queret. interea aliquid ateiderit 07H.

L’ANDRIENE.’ n 71 IVoyez D A ce quiV vousU S.arrivera, ’ fi vous fuivez mon confeil. P A M P H I L E. Il arrivera que je feray privé de Glycerion our toujours . 8: que je feray empeftré de ’autre. . Non,l celaneD A fera V pas U ainfi S. , 8c voici la ma- nier: dontje croy que voûte pere vous parle- ra. Je veux , vous dira-nil, que vous vous mariez aujourd’hui. Vous lui répondrez, je n fuis tout prei’t, mon pere. Dites-moy. uel fujet aura-t-il de fe fâcher contre vous . ar ce moyen vous ferez que toutes les refo utions qu’ilaprifes, s’en iront en fumée; 8: cela fans aucun peril pour vous 5 car que Chremes ne veüille pas vous donner fa fille, cela cit hors de doute. Gardez-vous donc bien que la crain- te qu’il ne change de fentiment, 8cne veuille ue vous f0 et [on endre , ne vous faire granger queljue cho e .au confeil que je vous ay donnés dites hardiment à voltre pue que vous elles prell de faire ce qu’il vou ra, afin qu’il n’ait aucun fujetlegitime de vous quere- ler. Car pour la peinée que vous pourriez avoir. en dilànt en vous-mefme , ’e romprai toûjours facilement toutes les me ures, 8c je vivrai de maniere qu’il n’y aura point de pe- rcalfez hardi pour me donner fa fille; ne vous y fiez pas . voûte te en prendra une fans bien , plûtofi que e fouffrir que vous vous debauchiez. Au lieu que s’il voit ne vous n’ayez point de eine à lui obeïr , " fe ralentira, 8c en cherc erapne à loifir. Ce- pendant il arrivera quelque choie qui vous tirera Embarras.

7; ’ ANDRIA. a; lum’ trafic?PAMPHILVS.

DAVUS.baud labium id quidam off. r A M P H 1 L V s. L vide qui indmu. D A V U S. . qui» nm? I A M P H I I. V S. Dira»). Puma» un»; ne refiifiat mihi eflè ex au, matie efl: NM» pollidtmfum fufiepturum. D a?! V U S. éfacimu maux!

P A M 1’ H I L V S. banc fiJem Sibi me obfemwit, quififciret mm dejèrtlb- mm, ut dam».

Cunôimrjèd , parDAVUS. adefl. aux: te cf: 1’er funin. ACTUS SECUNDUS.’ S C E N A I V. 81Mo, DAVUS, PAMPHILVS. 81Mo. Rififi; quid 1:40": au: quid tapent tol- Ilî. pAMPHILE.

iL’ANDRIENE. 1.3? P A MP H I L E. Le crois-tu ainfi? D A V U S. Cela cil hors de doute.

, PSon A’ à uo’M tum’en P H aI es. L F; l gc q yD A V ËgS. , Mon Dieu raflez-vous feulement. w , P EtA bien M je luyP dirayH Idonc L ce E. que tu me con- fcilles. Au refle ilfaut bien prendre garde u’il ne fiche rien de l’enfant. car j’ay promis e l’élever. D A V U S. Ah, quelle folie! P. A M P H I L E. Elle m’a conjuré de le luy promettre , afin que par là elle fait affurée que je nela quitg D A V U S. terayL’on en aura Jamais.foin. Mais voilà vollre lpere, , I prenez bien garde qu’il ne s’appergoive que vous cites trille. ’ ACTESECOND. S C E N E 1V. SIMON, DAVUS, PAMPHILE. CARINUS. S I M 0 N. E viens faire encore un tour ici , pour tâcher de découvrirce qu’ils font , 8c quelles mefu-î [ures ils prennent. æ. h - Tome I. D

71.; A N D R I A. D A V U S. Hi: mm: mm dubitat qui); te piaffant»; ne- P5. raft mellitatm alttttnde exfila loto : Oratiommfiaemt infumifife , 5- 24i défiera! te: proin tu fate, apud nu: ICI. P A M P H I L U S. M011?) utpoflïm, Dame.

6ndeD hocA mibi,V Uinquart; S. , .Pam- . phile , Nrmqwzm hadic terni» commutaturum p4- Unum:7877) (Je verbum , fit: l dite: dartre. ACTUS SECUNDUS. s c 1-: N A V. BYRRHIA, SIMO;DAVUS, PAMPHILUS. nrRRHIA Eru’ me , rdifli: "6m , juflît anphilmn Hozlie défèrent", ut, quid agent de nup- tu), Scircm: id propterea nunc hum venientem fe-

- Ipflnn(111W. adeà pupe. vida» ’ f tu»; D4710. hoc agar»; a5- Urmmqm. S I adeflc M villa). O. 1

L’ANDRIEN’EJ Noflre hommene doute pas que vous ne bel fufiez de vous marier.DAvus Il vient fans doute .de mediter en quelque lieu écarté , 8c il efpere bien avoir preparé un difcours fi cloquent 8c fi pathetique, que vous ne faurez que dire; tenez-vous donc fur vos gardes. P A M P H I L E. Pourvû que je le puifle , Davus.

Croyez-moy, vousD dis-je,A &foyezV U fûr S. qu’il 2 n’aura pas le moindre motâ vous répondre , fi vous lu)r dites que vous voulez bien vous me: mer.

ACTESECOND. SCÈNE V. BYRRHILSIMONLDAVUS [PAMPHILE i .BYRRHIA M011 Maiflre m’a commandé de tout quîtl » ter, &d’obferver aujourd”huy l’amphi- le, afin de découvrirce qu’il fait fur Ion ma.- riage : 8c c’eft pour cela qu’ayant vûhfon pere prendre ce chemin , je l’ay fuivi. Mais Je par auffi Pamphile avecwsx Davus, voua mon affaire , écoutons.S I M, .O N. Ha» les voieytousdeux. l D i1

D A V Ü S. fia]; de improwfi "fin-e ad un P A M P H I L U S. Inn». par". l D 1 V U S. Proôà. S I M O. bali: uxorem ducat , ut dixi, vola. B T R R H I A. Nana nofinparti tinta, quid bic refimdeat. PAM-PHILUS.V Neque (filât, mais: alibi fifi ufgunn cri: in me mon. B T R R H I A. hem! D A V U S. 11° chuterait. B Yquid R R dixit! H I A. S I M O. fui: a: n dent, Cam (filme, quad pullula, impetro au» gra- Îlfi. ».D A V U S. Sun; mut! B T R R H I A. banc: , quantum audio , un" excidit.

L’ANDRIENE. 77 D A VU S. St, Monfieur , Son ez à vous. SIINÏO N. Pamphile. DKVU& k Regardez de (on collé, comme fi vous ne, r l’aviez pas encore apper û. P A M P I L E. Ha, mon pere! DAVU& - i je veux, comme je vous l’ay déja dit, que vousFort vous mariez aujourd’huy.S bien.I M O N.. 1 l B Y R R H I A. Je tremble prefentement pour nos affaires. a: j’apprehende fort la re’ nfe. v P A M P I L E. Et en cette occafion. mon pere, &entoute z autre , vous me ,trouverez toûjours prcit à vous obeïr. B Y R R H I A. Ah. cela le peut-il! D A VU S. Levoilà muet. B Y R R H I A. uelle r’ onfe!

VousQ1 faitese? SINON. voûte devoir . mon fils, de m’accorder de bonne grace ce queaje vous de- mande. D A V U S à Pamphile. Ay-je dit vray? B Y R R H I A. Ace que je puis comprendre. mon Maiflre en cit revenu. iln’a qu’a chercher femme all- leurs. D iij

78 ANDRIA. 51Mo. I jam mm: intrà . ne in mon; un» opu’ fit. fin.

E0. PanPHILUS. lBTRRHIA. MHz-ne in re eflè homini wigwam fizlem ? 15 Vemm i111"! verbnm efl. wolgo quad diti fi- f 0mm: [Mi malle melim efle , quàm alteri. p Ego illam vidiœirgincm : formaâann Mi mini ’L idere. qua dqz4iorfi4m Pamphila , ’ si un,» in fiammk , quàm illum , "raplatît" nuirait. p zo Rsmmtiaba , a: pro hoc male mibi det ma- l 1mn.let,z p r Mæh-W , ACTUS SECUNDUS. s C 13 N A V I. , I D A V U S , S I M 0’ l V D A V U S. I: mm: me credit aligna»; fillacinm ’ Portnre .4 (sans me lm reflitxflègratin. S I Il! O. I ’ Q4111* Dnvmmrmt. à

UANDRIENE. à S I M O N. Allez , mon.fils, entrez, afin ue’lors qu’on aura befoin de vous, vous ne gifliez pas at-I s PA.M’P,HILE. Je m’en vais. r. n tendre.B Y R R H I A. - Eil-il poflihle qu’on ne trouve peribnne à qui l’on fe puiife fier de quoy que ce foit? - eii vra que, comme dit le Proverbe, l’on l î!!! plus igé à [Menu qu’à fis, tèemife. Je me F ouviens d’avoir vû cette fille , enkverite’ elle cil fort belle; c’efl: pourquoy je pardonne lus facilement à Pamphile, d’aimer mieux ’avoir prés de luy, qui: de la (avoir entre les bras d’un autre. fge vais dire à mon Maiftre i tout ce qui le pa e, afin qu’il me donne une recompenfe proportionnée en bonnenowel- P le que-geluy porte. - -- r: 3 .L ACTÈSÈCÔND. SCÈNE Vl. DAvuss1M0Nr DAVU& VOicy un homme qui croit queje luy vais fervir un plat de mon métier, 8c que c’cfl; pour cela que je fuis demeuréici. ’ , QeditDavusiS I M O N.. . 1 . . . 4

Io A N DD RA VI UA. S. Aiguë quidquam mon guider».S I sM 0. Nihilru? hem. D A V U S. raki! prarfm. S l M O. "qui expcfldam f Fraters D fie»:quidam. A avenir V , Ufinir»: S. bar - m1? baht 7.0716?"- S I M O. Potin’ e: miki wmm diton î D A V U S. nibilfuih’us. S I M O. Nana ilh’ molejh quidpiam In fin»: auprès , Hujufi": propter confuetudinem infime r

Nihil bmle: 12aurfi A un. Vbilai U cf! S. au: j tri- . lui I0 En fillicimdo. noflin’ .’ deinde defineh. item)» sans fia"?! rem "54 "primoit m’a. - x s 1 M o. Linda. D A V U S. du»: litham ejl illi. banque 4m tulit , Amant: tum id dans. ravit ne targum» in- ami; En m fifi eflèt; ut virant fine»; du":

L’ A N D R. I E N E. 81 Ma fay.v Monfieur, D A rien Vpour l’heure.U S. * o S I M O N. no . rien? hon. (L y D A V U S. Rien du tout. l Je m’attendoisV * bien S pourtant I M que tu O dirois N. . quelque chofe. ’ D A V U S. Il a efié trompé, je le voy bien; 8c cela le fait enrager. ’ ’ S I M O N. Peux-tu me dire la verite’! D A V U S.’ Rien n’eit plus facile. SIMom Ce mariage ne fait-il point de peine à mon fils. à caufe du commerce qu’il a avec cette Étrangere?D A V U S. w , Non en verité 5 ou s’il en a quelque petit chagrin . cela ne durera que deux ou trois jours. vous entendez bien: aprés quoy il n’y peufera plus: car vousvoyez qu’ilaprisla cho e comme il faloit. 8c de bonne grace.

. SIMON.J’en fuis fort content. Pendant qu’il luy aD eiié permisA Vde fairel’a-’ U S. - mont. 8c ue l’âge l’a ibuffert. il a. aimé. mais ’a toujours eflé fans éclat. 8c en hon. nefle omme 5 il a toûjours pris grand foin que fou amour ne fifi pari; de tort à fa re. V

82.1; Nm: i uxoreA N 0;": D efl: R animant I A. ml uxorem up; Pltlit. S I M O. ï Suâlrxfii: rififi efl eflè aliqunnmlùm mihi.

D A V U 8. Nihil propter han: rem: [cd a]? quad jurem- fit tibi. 81h10. firman); off? . , D A V U S. parfile efi. . S I M O. quid efl ? D A V U S- nib". S I M O. qui): dit quid efi. D A V U S. Ait uimiqmpnrcèfacere finnptum. S I M O. mena 2 n D A V U S. Te. zoVix. naquit, drachmir opjônqttf: ejidetem: Num film viletur uxorem dure? 24cm, inquit . vermée 4d cænam meorum Æqmllium Imflîmùm nunc 5’ à. quad direndum hîtfiet, Tu quoque perpnrtà nimium. mm M1410. . S I M O. DAVUQ tinta Commow’.

L’ANDRI’ENE. .83:- putation. Prefentement il faut fe marier. vous voyez comme il a fixé fou efpritauma- riage. S I M O N. . - Il m’a pourtant paru un.peu trine. D A V U S. Ho. ce n’eii pas de cela qu’il cil trine. a: il y a une chofe ou il fe plaintwun peu devous. S I M O N. n’efi-ce donc î

Q-C’efi: une, Dbadinerie A d’enfant.V US. S I M 0 N. (ko Pi - s Un rien.y D A V U S. VS I M-O-aN. Mon Dieu. dy-moyvce quec’eft. 1 Il dit ue dans une .becafion comme «ne. cy vous aites tropD peu deA dépenfe. V U S". l

Moy4 FS I M O N. D A V U S. Vous-mefme. A peine, dit-il. mon’pere a; t-il dépenfé quarante fols pour le fouper ; diroit- on qu’il marie (on fils ? (mi de mes amis pour- J’ai-J6 prierâ fouper. un jour comme aujour-- d’ uy? Et ma fay aufiî, entre nous. vous fai- tes les choies avec trop de léfine’. je n’apprenn- ye pas cela. IJe Ste prieldeT M te taire.O N. D A V U S. Je luy ay fait dépit. D vj

u ANDRIM -sIMo. ego ifibu "155E raflant videra. a; gâtâmes»: hoc reiefl E quidrmm hic volt 12e- terator fifi? Nm» fi bic mali efl quidquam , hem ilbïc efl hui; ni input.

î] L”ANDRI.ENE.. a; SIMON. J’auray foin que tout aille comme il faut. (ac lignifie tout ce dialogue? 8c ue veut dire ce vieux routier? S’il arrive quellque de- p fordre en cette affaire . il ne faudra pas en aller chercher l’auteur ailleurs.

in

86 . ANDRIA. wâaââië’uii’aêikaana 33?. .QWŒWŒŒWN’ÇËN êàrcmowiçam i oACTUS a TERTIUru: S. S C E N A I. MYSIS, SIMO, DAVUS, LESBIA, GLÏCERIUM paflfcmnm- MISIS. Il)! palquiJem r5: efl, ut dia-fi , 1.3161); : Fulelem 1mm! fermé mulari invenina arum.

S I M O. A6 admiras afl 47261114 hac. quid narra ? D A V U S. in; efi;

Sed’ Mhic Pamphilm.Ï S I S. 1 S I M O. quid dicit? M T S I S. firmzwit fidem. S I M O. hem! D A V U S. ’5 Urirmm au: bic [imita , dut la: muta finît; fit. M Ï S I S.

Nana quad peperiflèt, jIÇÏÎt rakiÉ p.- 4’--.-fl

L’ANDRIÉNE. si

- ’ACTE. TROISIÈ’ME. S C E N E I. MYSIS,SIMON.4 DAVUS, LESBIA; l GLYCERION deniers le filent". M Y SI S. N verité ce ue vous me dites astres; vray, Lesbia, ’on ne trouveprefquepoint d’Amant fidele.

Cette Servante cit de chez cette Andri’ene. S I M 0 N. , f qu’en dis-tu?D A V U S. I Oüy. Monfieur, elle en efi.’ M Y S I S. Mais pour ce qui cit de Pamphile.... S I M O N. e dit-elle?

IlŒ- a tenu Mla parole Y qu’il S avoitI S. donnée à m’a S I M O N. Maiiireiïen0h! V D A V U S. ’Plût à Dieu que ce bon homme fufl fauta; ou que cette caufeufe fait muette. M Y S T- S. Car il a commandé qu’on éleva l’enfant dont ’93: accouchera.

88 A N DS RI M I 0. A. ô Ïupiter; Qu’d ego uudia ! afin»: cf! , fiquidem hac ver;

I. E S B I A. Banumpudeur. ingem’um narras adalefientis. L M Î S I S. optimum. Sedfiqutre meintrà, ne in mara iIIi fir. S B I A. fiqtur. D A V U S. Jo fluor! mmdiam nana hui: mala muezzin» ? S I M 0. quid ba: .1 Adean’ e]! denim: .fl ex peregrina 3 jam flic. ab! Via tandem fmfi flalidua. D A V U S. l quid hiafenfiflêait î S I M O. Ha primât» adfertar jam mibi a5 1»ch- latta. Hanafimulant par»? , qui: Chremetem a6]; terreau. G L Ï C E R I U M. En; 7m Lamina, fer apem. fcwa me, aôjêcra. S I M O. Hui , tan: au) 3 ridiculum. paijuam ante aflium Me audieit flan , appmperat. non jar tam- madà Divyîafunt temporiôm tu: , Dam, bu.

r D A V U S. ’ mimait

L’ A N D R I E N E. .Oh,- upiter7 SIMON. ! que viens-je d’entendre? Je au fuis per u, lice qu’elle dit efi veritable. . ’Vous L E me S parlez B làI d’unA. jeune. homme de bon naturel! M Y S I S. Tres-bon; mais fuivez-moy au logis , de a peut que vous ne tardiez trop pour ma Mai-I treiTe. L E S B I A. , 1 (Ælœmede vais-je trouvera cet accident? SDAVU& I M O N. à .QrTeii-ceAllons. que cela? efi-il doncfifou? quoy 4 i n - d’une Etrangere ? Oh, je fay enfin ce que c’eli. (Lue je fuis foi: l à peine enfin l’ay-je fenti.

l u’ell-ceIlD qu”A; dit oncU u”S. a cuti? Il f - S I M O il. Premierement c’eii de ce coquin ne vient ia friponnerie. Ils font femblant qu’e eaccou- che , afin de fairepeurà Chremes. G L Y C E R I O N. mon Lucine , feeourez-moy , je vous prie. S I M O N. Ho, ho, fi vite ! Cela cit ridicule. Si-toit qu’elle a feeu quej’eflrois.0213: devantiaporte, elle s’eli halie’e de crier: Davus , tu as mal pristes mefures , tu as mal partagé les temps de ta j, . 4 D A V U S. Piece.Moy, Moniteur? ’ "

N A N D R I A. S I M O. Num immemare: difiipuli ? D A V U S. ego, quid narrer. nefèia.’ ’ S I M 0. Hietinefl me imparatum in venir nuptiù’ r .Adartm eflèt . que: mihi ludo: redderet l Num- lm perxclofit: ego in porta naviga.

ACTUS TERT’IUS. SCENA Il. LESBIA. 3.1Mo. DAVUS. L E S B I A. Dhue,ArehilIi:, que adjoint! , quequeapar- tout signa ad falunm ejle , amnia hui: efle vi- deo. Num- primùm far. Wh: ut Duvet: paf! drin- de , flood juflî. ei date bien, à» quantum im- 5- Datepera’vi : max egaJoue revertar., Fer raflor , faim’ un nana efi Pampbila .- Deo: quefi; , utfiffuperfle: .- quandoquidemr’p- je eji ingenia dona. Cumque hui: weritm efl’ opium: adolefcenti jasera injuriai». I

.L’ANDRIENE. 9: SIMON. Tes Aâcurs oublient-ils ainfi leur rôle? D A V U S. je ne fay ce que vous voulez dire. S I M O N. h Sij’avois eu demain tout de bon de marier mon fils , 8c que ce maraud m’eult attaqué fins que j’entre cité bien preparé, il m’aurait - fait voir bien du païs : mais maintenant je fuis à couvert de fes rufes. 8c deformais toutes icelles qu’il fera retomberont fur luy.

ACTE TROISIÈME. S C E I3 E I I. LESBIA, SIMON. DAVUS, L E S B I A. Jquu’à prefent, Arquillîs , Glycerionatous les bons lignes ne doit avoir une nouvel- C accouchée. Pré: entement donc la premie- re chofe que vous devez faire, c’çfi de la bai- gner, après quoy, vous lui donnereza boire ce que J’ai dit, 8c la quantité que j’ai ordon- née. 1le reviens ici dans un moment. En ve- rité i cit né aujourd’hui un joli enfant à Pamphilc, je prie les Dieux dclc lui confer. ver, puis que ce jeune homme cil: d’un fi bon naturel, 8c qu’il n’a voulu faire l’in- jufliceà cette jeune per onne de l’abandon; ner.

,3 A N D R I A. Ve! hoc qui: non "du: , qui non), te , nô: tu - eflèS ortum 4’I M 0. D A V U S. quidnum id a]?! S I M O. la Non imperaôut un»; , quid opta fuèh Je: puerpen: Su! , poflquum egrejfu :11, illi: , qufunt 5mm, clama! de «du : O Drive, itan’ contemer te A? ut hum tandem donna Iîôi videor ej]e, quem un: apertê fullere inti, [in Joli: ! . Su rem unurutê, ut menu videururtè , fi re- fiiwrim. a D A V U S. Cm? barde au»: bÏCfi ipfiu fuflit , baud ego. S I M 0. edixin’ fifi ? Intermirunu fum ne furettes; 7mm «mima 3 quiJ rettulit? Credan’ Mi hoc mon, ppm]: ban: à Pum- A -....4x.o .-. fhiloD A V U S.P i l’eau quid me: .- quid wego ugum, haha.

S I M O. quid mm?

L’ A N D R I E N E 93 S I M Q N. (lui te connoîtra , doutera-t-il que tu ne fois encore l’auteur de ce que nous venons d’entendre?D A V U S.’ eflDe quoy donc l’auteur , 8c qu’efi-ce que » c’en? S I M O N. l Elle s’cft bien gardée de dire dans le Io i ce qu’il faloit à l’accouchée,’ mais quand e e E a elle fortie, elle s’efl: mife à crier du milieu de la ruë aux gens qui font dans la maifon. ’ 0h, Davus, me meprifes-tu donc de lalbrte, ou me trouves-tu lipropreà efire joüé, que tu - le faires fi ouvertement. a: d’une maniere fi groifiere. Tu devois le faire adroitement , afin que fi je venois à le découvrir , il parut au moins que l’on me craint. D A V U S. Par ma foy, pour l’heure, ce n’efipas moy qui le trompe, c’elt’ bien lui-mefme.

Ne t’avois-je pasS avertiI M de O ne N.point z mettre tes rufes en ufage? ne t’avais-je pas fait des menaces, en cas ne tu le filles? qu’a fervi tout cela? t’en es-tu oucié le moinst du monde? t’imagines-tu que je donne dans ce panneau, 8c que je croye-que cette femme [oit accon: - ée? D A V U S. je cannois [on erreur , 8c j’ai ma réponfe toute prefie.

VQ x A D’oùS vientI doncM que O tu ne réponsN. rien il

,94 A N D R I A; D A V U S. « 20 Qu’il , "du? quufi mm tibi renuutiutufiut hcrfitforc.’

S I M O. Mihin’ ququuln P D A V U S. cho , un tute intellexti ha: al. fimuluri? S I M 0. irrideor.« Rmuntîutum efi DAVUS..- mm! qui (film "’65 imidit fiffirio? S I M O.- .G’àtî? quinte nomm. i

D A V U S. quafi tu liwfuâum M confilio me. S I M Ov Certê enimfcio- D A V U S. ’ non fini: me pemoflietium qualixfim , Sima. . S I M 0. à; Egone ni D A V U S. fid, fi quid narra" camp" ,’ ---...4 I 175itontinub imbu cenfir. duu’ . , sur M o. falsà. Q D A V U S. mhdjuma . n ,mutin ituque mulet). harde ’ .

L’AMNDRIENE. 9; D A V U S. Comment? que vous croyez? Comme fi l’on ne vous (avoit pas averti que tout cela fe- roitainfi. v S I M O N. Moy? quelqu’un m’a averti? D A: V U S. (Amy, Monfieur, vous auriez deviné de vous-mefine , que tout cela n’en: que jeu? à d’autres. , S I M O N. On fe moque de moy. D A V U S. On vous l’a dit. Autrement, comment au; riez-vous jamais pû avoir ce foupgon? S I M O N. Comment? .parce que je te connois. ’ q .DAVU& Vous voudriez prefque dire que cela s’eft fait par mon Confeil. S I M O N. Sans doute. &jele lai tres-bien. i D A V U. S. Vous ne connoifleZ pas bien encore qui je fuis, Monfieur.

’Moy S PI jeM nete O connois N. pas ?

"Mais - voilàD ceAV que c’eût Us je n’ai S. pas plûtofl: commencé à vous dire quelque chofe , qu’auffi-l toit vous croyez que je vous trompe. n’ 811340 N. J’ai grand tort. . ’ Aulfi, par m’foy; D-jo’n’ofe Aphsouvrir V la U S. i [Douche devant’vous» . ë ’ a i

,6 A N D SR I MI O.A. Ho: ego fiio uuum, menine»: peperiflè hie. DAVUS.. intellextin’? Sed nihilo fetiu’ max dqfermt puer": but un» te ofiium. 1d egojum nunc tibi remania , ben , fieturum , ut u fiiem: 30 Ne tu hot mibi pofieriu: dieu, Dervi conflit]; , un! dolir. Prorfu: à me opiniormn hm tu": eflè ego pneuma vola. S I M 0. Unde idfii: r. D A V U S. uudivi, à credo. mita tonturrunt fimul, fifi conjeèîurum hune "une fuie. jam pri- mum ha fe à Pumphilo Gruuidum dixit, invention efl fulfun. nunc, pojiquum vider Nupn’u domiuppumri , miflù efi mil!» une: Obfletrieem unifiâtes» ad un: , à plenum ut Hoeudferret 71:]!ij , puera»: ut tu fimul. vident , nilmwentur I nuptn. S I M O. aux)! un! tu»; intellexmu Id ennfiliieupere, eurmdixti extemplà Pum- pbilo ? ’ ’ t Qui: igitur ou»;D ab illuA ubflruxit V U , ni S. e ego? l un 0mm un: quidam ’ SIMON

IN

L’ANDRIENE. 97 S I M O N. Au moinsfai-je bien certainement une cho-’ i’e, c’eü que performe n’a accouche dans cette maifon. D A V U S.

9d! Vous dîtes vrai; mais pourtant, ils ne laif- feront pas d’apporter bien-toit un enfant de- vant cette porte; au moins , mon Maifire , je vous dis que cela arrivera , afin que vous n’en pretendiez caufe d’ignorance, 8c que vous ne veniez pas dire que c’elt par le confeil de Da- vus que cela s’en: fait . 8: que c’elt une mie de la f n. je veux vous citer entierement tout le oupçon que vous avez de moy. S I M O N. D’oùlefiis-tu?D A’V U S. I e l’ai oüi dire , 8c j’en fuis erfuadé 3 mile choies concourent à me faire faire prefentement cete conjeûure. Premiere- ment cette femme a dit u’elle citoit grof- fe de Pamphile 5 cela s’e trouvé faux; à prefent donc qu’elle fait qu’on fe pre are chez nousà faire des noces , elle envoye c er-’ cher la Sage-femme , 8c lui fait dire qu’en rimant elle apporte un enfant , croyant qui moins ne vous n’en voyez un , il n’y a pas moyen e reculer le mariage de voltre fils.

(hie me dis-tu la?S fpuis I M que O tu fivoisN. ’qu’el- les prenoient cette re olution , ourquoy n’en avertifÎois-tu pas d’abord Pamp ile? Eh , Monfieur,D qui cit-ceA doncV quiU l’a S.arrao .- chérie clicz cette creature , fi ce n’ait moy à. Tome I. E s

4.098 50’th A quàm N mijêrèD R hancumurit I A. : mafiôi "3507?," foPtlt. Poflremà idmihidu negati: tu rumen idem bu: malin»: Page faeere in: ut finir. à idflvero udjutll-g ra: (lem. S I M 0. Imo Abiimrb, ibi me unaire, équadpumta ppm pff, peut. Nm impulit me , [me nunc omnina m! medersa»: 4j- Arqne [uzzzzlfiia un , que dixit, fin: ’vera carmin: 5er parai pendo. iI’lud nabi multà mammalien a]! , flan! mibi polliritu’ efl ipfm puma. Nm "1-"! Ckrcmm Came "in"; : ambognnto uxorem : id fi impure, 21111.11 tabès marlin), quàm bodie bu fieri me- pneu! je N11") gnatm quad pollicitu’ ejl, baudduôium efl mibi , Sinolit, quiz: eum merità pofim cogne. Algue mica in rempare mur» ipfum obviant Chremen. ACTUS TERTIUS, SCENA III. SIMO, CHREMES.

JUàea Claremetfm. SIMO. C H R E M E S. ah, te ipfim; querebum;

l car nous [avonsL’ANDRIENE. tous avec Pucelle palïion gy il l’aimait; 8c prefentement il oubaite quevous lui donniez une femme. Enfin, Monfieur.’ lâilfez-moy conduire cette affaire. Cependant ne lamez pas de travaillera ce mariage comme vous avez commencé , 8c j’efpere que les Dieux favorifewnt noflre defièin. , S I M O N. - ’ Va-t-en feulement au logis , attends-m là; 8: prepare tout ce qui cit neceiTaire. oïl ne m’a pas perfuadé entierement, 8c je ne (ai fi tout ce qu’il m’a dit en: veritable. mais je ne m’en mets guere en peine. Le princi a! cit que Pamphile m’a donné a parc e. Maintenant donc je m’en vais trouver Chre- mes . pour le prier de luy donner [a fil- le ; fi j’obtiens cette grace , pourquoy ne Conclurois-je pas ce mariage plutofi aujour- d’hui que demain? car il n’y a point dedan- te que ’e ne fois en droit de contraindre mon fils. s’ii ne vouloit plus fe marier. Mais je voy Chremes qui vient ici tout à propos.

ACTE TROISIÈME. s C E N E III. SIMON, CHREMES. l SIMON. E donne le bonjour à Chremes. C H a E M E 5.. l i Ha, c’en juliemcnt vous ueje cherchons. . Il .

En!) . ANDRIA..S I M 0. à ego te.

C H R Z M Eoptutî S. advenir.v Ali norme udiere. ex te uuditum qui aidant , jadiefie’izm Meum nuberetua gnan. id voilà. tune , un iIli infininnt. S I M O. 5 Aujèultu pureau : é- quid ego te velu», ému quad quai: , fiier. C H R E M E S. Aujîulto : loquere, quid velu. SIMO. Per te Dea: ora à noflrum umieitium, Chreme, âne inapte; à punais eum au" narroit fi- mul , Perque unirai» grume» tuum , à guru»; mame. ioCuju: tibi poteflu: fummu fimundi dutur : n Ut me adjuvat in hue re , ntque in; uti nuptie p ’Fuemnt futur; , fiant, CHRIMZS. - - ab, neme abfieru: SÈMfi ho: te orundo à me imperrure aparteut. 111mm efi confis nunc me , arque olim , tu"; du- bum t r 5 Si in rem eff utrique , ut fiant , uneflîjube. Sedfiex tu re plus mali efl , quàm tammadi Unique; id ora te , in commune ut :079qu , a bôèmfi 111.; mufle , Pamphilique egofimputer.

L’ANDRIENE. i313 Je »vous S cherchois I M Oaufli.’ N. C H R E M E S. A. A;.d1.qunc-.- «que...... - Vous venez bien à propos. Œelques pet; "Il Tonnes me font venu trouver. pour m’avertir qu’on vous avoit ouï dire. qu’aujourd’huima lle fe’ marie avec voitre’iils; je viens voir fi ces gens-là rêvent. ou fi c’efl: vous qui avez rêvé. S I M 0 N. Écoutez. je vous rie, un moment. vous (aurez ce que je fou aire de vous. 8c ce que voulez favoir. I . Et bien j’écôute.I. C dites H ceR que E vous M voulez; E S. . S I M0 N. 4 44. Au nom des Dieux. Chremes. &parl’ami- "a tié qui elt entre nous depuis nôtre enfance.8c ’iha. qui a crû avec l’â es par vôtre fille unique 8c par mon fils , e qui le falut cit entre vos mains . je vous conjure aidez-moy en cette remontre; 8c que ce mariage [e faire comme nous l’avionsarrefiéautrefois. - ’ ’ C H R E M E S. Ah ne me priez point ïefi-ce qu’il cil beibin de prieres pour obtenir cela de moy? cro cz- vous que je nierois pas aujourd’hi le me me. que j’eliois uand je voulois marier ma fille avec voltre s? fi ce mariage’leur cil avanta- geux . faites-les venir a de qu’ils fe marient tout à l’heure 5 mais s’il peut leur en arri- ver plus de mal que de bien. je vous prie d’examiner les choies en commun. tant our l’un que pourl’autre. 8c de faire comme 1mn; fille filoit à vous. a: que-je faire le pore de Pamphile. i » I t1”E iij

son ANDRI’A.

i1ms s1Mo. in; vola , inique [:0]!qu ut« fiat ,- Chrome. au Neque paflulem ab: te, ni i ipfu res manant. CHREMES. quid eji? S I M O.» Infimt inter Glj’eerium (’7- guanine. C H R E M E S. audio. S I M O. . p [tu magne, ut fiera» pofle anelli. C H R E M E S. fabule. S I M O. Prafic’ià fie efl. CHREMES. fie harde, ut dirum tiài r Amamium in. umori: integmtio 4L .SIMO. 115’110», 13:: ara, ut ante ennui, dumtempue Il Dumqucdamer ejus Iuôida , ottlufiv ,. a efl , coutumeliir. . Priîelquàm’ bqruanfceleru à [nomme ronflât

Redueunt anime» egratum mijèrieardium, chremo dentue. a fiera,v eanfuemdine,- . à 30 Conjugio liâeruli devinâum, Chreme , Dehin: fadé ex, i154 V fifi amerfiirum and?

k .a

. L’ANDRIENE.S I M O N. id; C’efl: parce que c’eit l’avantage de l’un 8: de l’autre que je defire ce mariage , 8c que je vous demande qu’il fe faire 5 fi la choie ne * parloit d’elle-mefme, je ne vous le demande: rois pas.Il?! H ’ R «E M E S. u’ a-t-Ï onc?

. GlycerionQ’y S I 8c M mon O fils N. [ont broüillezi C H R E M E« SI ’ Fort bien. S I M O N. Mais fi broiiillez que j’efpere pouvoir un? cher Pamphile delà. C H R E M E 8. Fables. I S. I M O N. Cela cit en verité. . ’ CH R E M E S. Oüi, mais de la maniere que je vais vous dire : Le: querelle: des aman: ’ne font que 7C: nouveler leur amour. SIMÔN. i Ah, Chremes , je vous en conjure, allons - au devant fipendant que nousle pouvons, 8: que (à pa ion eft rallentie par les mauvais trai- temens de ces creatures , donnons-lui une fem - me avant que leurs lfufes ôtleurslarmes,fein- tes ratendrnfent cet efprit malade. j’efpere que dans une union fi belle , ,8: avec une erlbnne d’un commercefi doux , il trouvera ien-toil: des forces pour fe tirer de cet abyfme de maux. . l i " E

m4. . ANDRIA. CHREMES. T Mi in; hoc riletur, ut ego nonpoflî arbitrer Negue iL’um 1mm: peignit?) habere , naqumeper- peul S I M O. à", à: ergo (Mur, ngû’periculumfiteris-P ’ C H R E M E S. A! «film: fermium in filin fieri, grave efl. S I M 0. Ntmpe incommodima deuique leur Mini: re-

si menin! , quad dî prohibant, difirfia. A: ditfi corrigimr, : quo: . tommoJimtu! vide. Priflrifiü arnica filium refixmerix. 4o Iïéi gazerai» firmum, (r filin inverties vi- mm. CHREMES. ÉQU- rfilnic? [Un ifllmc anima"; inJuxti fifi unie , Nain) fiât allant [ammodum in me (landier.

S I M Os Meritàrefemper maxumumfeti , Chrome.

C H R E M E S. Sed quid ai: î . S I M O. filial ? C H R E M E S. quifii: m un Jifiordwre intnjè r .

L’ANDRIENE. un; . C HLR E M E S. ’ Vous le croyez ainfi ,»mais moy je fuis par; fuadé qu’il ne pourra vivre toûjours avec ma. fille, 8: que je ne pourrois mefme le fouf- frir. Comment pouvez-vousS I M O le (avoirN. . que’ vous ne Payez éprouvé? l V Maïs il eft fâcheuxC H queR cetteE M épreuve E’ f:S. far. i fg aux dépens de ma fille. S I M O N. Enfin tout le mal qui en peut arriver, c’efli En , s’il ne vit pas bien avec elle, .cc que les ieux veüillent empcfcher, ils fe fepareront; mais s’il fe corrige , voyez combien d’agre’w mens vous allez trouver dans cette afl’aire! prémierement vous redonne-rez un fils à voflrc ami , vous aurez un honnefle homme pour gendre, &vofirefille auraunlfort bon mari.

N’enI Cparlons H plusR 5E fi vousM ellesE S,perfuade’? que ce fait l’avantage de vofire fils, je ne veux pas que vous trouviez enmey le moindre ob- [tacle à voflre fatisfaéfion. S I M O Ne. C’eft avec j’uRicc, mon cher Chremes ,. que toute me vie je vous ay parfaitement aimé. C H R E M E, S. Maisàpropos. S. I M O N- C H R E7 M E S; Comment fiwezwous qu’ils (ont mon; la? » E, y.

m6. A N D R I A. S I M 0. 45- ijk’ ruilai anm, qui intimx’cfl commun- filïiJ , dixit: . Et i: mzhifima’et, nuptiax, quantum and»: , minutant». Nana, wifis, ficeretyfilium nififciret endem

Tuteadeojam ejud audie: verbe. 12:14.6 , "Jamie. . buvellelm: Davum. , 3 o , Sed arum, vida fora: Mire. I

ACTUS TERTIUS. S C E N A 1V. DAVUS’, une, emmura. D4VU&

Sle I Miôflfb O. quian efi .1 D A V U S. ’ Car ne)! fineflîtur? jam advejjze’mfiit.

. S I. audin’M tu i111"):0. .? Ego dudum mm nil weritmfum , Dam, 45: te ;. ne ateresidtm, f 421404120194: jerwmm filet, dolimtmde- Propterea114.1: quad amnifilim. ra , A ’ D A V U S.egon’ fihmfinrem.’

L’ANDRIENE. 107 SIMON. v Davus, qui cit le confident de tous leurs fe- crets, me l’a. dit, kil me confeille de prefler ce mariage autant qu’il me fera poflîble. Croyez-vous qu’il le feroit, s’il n’eitoit bien s affuré que mon fils le veut P vous l’allez en- tendre vous-mefme; hala, faites. venir Da.- vus, mais le voilà ,je levoy qui fort.

l ACTE TROISIÈME. S C E N E 1V. DAVUS,-SIMON, CHREM’ES. -v DAvus E venois vous trouver.

cary» a-t-iI?S I M« O N.

.-t D’où D vient A ne V vous U ne faitesS. pas venir nos fiancez? il fe fiait dé-ja tard. I S I M O N. - L’entendez-vous? j’avais autrefois apure- hendé quel ue choie de toy, Davus; je crai- gnois qu’à ’exemple de la plufpart des valets tu ne me joüafl’ez quelque mauvais tous , à au. fe de l’amour de mon fils. Moy»- ., Monfieur,D A V je Uferois S. une . mone com- me celle-là P .E v3

credidî: quue 41100 moment, vos mimai quad nua: dè- mm. D A V’ V S. quid i S I M O. fiiefo Nm propemodum mon Moi jam filent. D A V U S. tandem agnofli qui fient.

Non filtrant napalm future. D A V U S. quid? Nm! s 1 M 0.. [cd en gal?» ioSimuIA’vi; vos ut pertmtarem. D A V U S. I quid ni: t

81Mo. fic n: cf; DAVVS. vide; . Nunquam qui-M ego filme ininflegere. Wh, tonfilium ramdam! S I M O. En: 414111 ut bine te jufiintroiremppormnêbic fit miki obtiens. Ï :. ,Ht’m.’ D anflmA. periimus? V V S. S I M 0,. norrokuig, que tu (ludum mrnzflimihî. D A V V 62 Quilnam audio .’

L’ANDRIENE. icy S I M O N. l je le croyois. C’efi pourquoyje vous av ce. che jufqu’à cette heure ce que je vais te-du’e. D A V U S. Œoydonc, s’ilvousplaift? S 1’ M 0 N. Tu le vas [avoir , car je commence prefque à avoir confiance en toy. D A V U S. - I Enfin vous connoiffez qui je fuis! S I M O N. Ce*queje dirois du mariage de mon filsn’éé toit qu’une feinte. -Comment?. DAvusce n’eî’coit qu’une feinte ? S I M O N. Je ne le faifois que pour vous fonder; D A v U s. e . - Quedites-vouslâv? a ’ S I M O N. Cela efl comme je le dis. Voyez ! je n’ai ’amaisD p1")A penetrerV U ce luy-Ï S. r âcre. Œefiefine e !’

Je vais te dire Stout, I écoute.M O Tantoll N. uand l je t’ai commandé d’entrer. j’ay heureufement trouvé Chremes qui venoit ici. -Ah! D neA iômmes-nous V U S du.’ point perdus! v- duje luil aiS. conté I M ce Oque N. tu venois de me DAVUS 6M;- Œentens-jee. .V .

ne. A N DI S RI M LA. O. gnatam ut de! ora , fixant id mon.D A V Ua S. onidi. S I M O. î Hem uiddixti! J la Doptamê, A V niquant, U S.filait")- S I M O. mon: par hune mofla 2j? M074. C H R E M E S. Dom"; mozlà ibo : a: appnemar , die-am: arque leur renuntio.

Nana te ora, Da’ueS I , Mquoniam O. j film mihi ef- feufli ba: nuptia: D A V U S. 1go 1mm...S I M 0. v corrige" mini guarana [ont D A V U S. I racial»mitera. hardejèdalà. . S I M O. pote: nunc, dans animas irritatm efl. D A V U S. Q9 flonflon. S I M O. age igimr; ah nunc a]! ipfm i D A V U S. minon ni demi 4?. .--.À.,’-..

L’A-NDRIENE. un; je I’ay prié. deSIMON. donner là fille àmon fils. 8eî enfin je l’ay obtenu avec bien de. la peine. 1 Je fuisD mon! V S on. v l ..l Hé. queSIMON: viens-tu de direîf - . s’ ne DAvuscela va tres-bien. l I ,Q’Du collé SIMONMt de Chremes il n’y ajprefentement nul obfiacle.C H R É M E« S. I ï . Je vais feulement jufques chez nous, pour dire qu’on ait foin de tenii- tout prell; après quoy je reviens vous rendre œmçte de ce que j’auray fait. I I Prefentement , DavusS I ,M I puifque O N.c’efl toy’ le qui mÎns fait ce mariage D A V U S. Quy fans doute c’eli moy feu].

je’ te S prie I deM faire O toutN. ton ’ pollibIe pourI corrigerP DAVUs mon fils. v fer de mon mieux. I),Il te feragy facileS I àM cette O heure N. qu’il en en colere contre Cette femme. j Repoièz-vpusI DAVUS fur moy. l . Travaillez- S I yM donc. O Où cit-ilN. maintenant?" gliC’elt ungrandG Dhuard A s’il n’eltaulogis. V U °S. v -

m A N DS RI M IO. A. 160 a1 ouin. arque eadém lut. que tiéidixi, dizain itidem H11". , D A V U S. nullm fam. Qu’il rouf; off; quin bine in pxflrinum "En rqfiriftar via E Ni il efl preoi la; reliât"); :Î jam perturbavi Herumomnza: fefefli : in nuptiar’mnjeci ’ I huile"! fis liant : A â; Papi bodie ut fieront a flânant: hoc, arque invita Pamphilo. Hem afflua! quad fi quieflèm, m7217 mortifiât o nm r. . il Std un"!!! ipfum vida: octidi :1 Utinam mihi eflèt aliquid bi; , quo "au me. frangin!» daron). v .4 --:.-

ACTUS TERTIUS. ’ SCENA V.’ munira Us, DAVUS. , P A M 1’ H I I. U S. UBÏne: ça.-.g.....--«--...h....fli-.«.:.4.eilli: frein: ejf , quiemîçperdidit mfîobf-bi r D A V U . perii. 1’ A M PVH I L U S.

confiteor, fare, oêlàglflè. Atquebbc : quandoquîdem ranz in": , un): molli conf!) - .hge

UANDRIENL ra sIM«)u n Je vais l’y trouver, 8c luyrdire tout ceque, tu viens d’entendre. v D A V U S. ’ Me voila perdu. Ëe ne vais-je de ce pu droit au moulin P de ormais les prieres [ont 4 inutiles s j’ay tout galle , j’ay trompé mon ’Mailire , - j’ay jetté fou fils dans un mariage u’il detefize. 8c j’ay faitce beau coupaujour- r ’ ’ huy que ce bon-hommel’efperoitle moins. 8c mal ré toute la repugnance de Pamphile. L’habi e homme que je fuis l Si jejme faire tenu en repos , il ne feroit arrivé aucun mal. Mais voilà Pamphile , juliement ; je fuis mort! pluft à Dieu qu’il y cuit icy quelque precipice où je pulle me jetter. v . VACTE TROISIÈME. .S C E N E V. PAMPHILE.DAVU& ,PÀMPHILE OU cit ce figeât qui m’a perdu: A V U S. Je fuis mort! ’PAMPHiLu J’avoue que cela m’ait bien dû . puifque j’ai elle fi fat 8;, fi imprudent. Devois-jeconfiera

I114.Sum. jèrwn’ ANDRIA. flamme: mon tommijifle fia- Mi? Ergo pretium ab flultitiam fera: fit! inultum id nunquam à me auferet. . Pojihac intolumemfinD A fiiofimV U me, S. nancfi . f mita hot malum. P A M 1’ H I L U S. Na») quid ego nunc disant patri ? nagaôzm’. welle me, m0115 . Qdfidm poüicinu Juan f quafiducia Mfa- un adam P . Net. quidme nunc fadant. flic. D A V U S. ne: demequi- lem, 1:!qu id aga fidulà. i Dicam, aliquidjambwentnrum. uthuicma- la aliqum produram moram. l 1’ A M 1’ H I L V S. ob- D A V U S. je Vxfiufinn. 1’ A M P H I L V S. * ehodum, banc vin quid au: oiden’ me tonfilii: mi: Méferum impeditum elfe? ’ D A -V at Ujam S. expediam. 1’ A M P H I I. V S. ’ «plus?D A V U S. I un) ,amphilç. l P A M P H 1 I. V S. Nempe a; modà. D A V U S. in» grelin: fieu.

un coquin L’ANDRIENE.de valet tout le bonheur de n; mamie? Me voilà donc payé de ma fertile. maisil ne le portera pas loin. I SiD j’échaPe A deV ce mauvais U S.pas, de mavîeje i po dois craindre aucun dan cr. Car que. P puisvje A M dire P àmonH L pere? E. luy diray; îe que Je ne veux pas me marier. moy ui uy a? promis il n’y à qu’un moment? quel tout pourrois-je luy tenir ce difcours? . je ne fay que faire. ’ IDA V U S. ’ Ni moy par ma fay, 78: fi j’y peule tout de bon. Mais afin d’éloigner tant fait sen le mal qui me menace, il faut que je luy if: queje trouvera .tout à l’heure quelque choie pour le tirer e cet embarras. l à P A M P H I L E. 0h. vous Voilà.

.Il m’aI vû.D A V U S. P A M P H I L E. Ap ruchez , I’honncfte homme ; eh bien que ires-vous? voyez-vous bien l’état ou vos bons confeils m’ont reduit? D A V U S. Mais je vous entireray bien toit. P A M P H I L E. Vous m’en tirerez ?- » 3 D A V U S. Oiiy affinement. Monfiour. P A M P H I L E. Comme tantofi. fins doute. e D A V U S. Non, j’efi’ere quejeferay plus heureux.

315 AP N A MD PR H II LA; U S. ("la"),’ v furrifiroh, tiéi ï ego ut Tu rem impeditam éperdra"; rtflitun: ? hem l e quofiem’jhm ! Qui me bodie ex tranquilliflzba n conjetifliin nupmu. ’ I f Aimer: dixi hot ejfifuturum 3 D A V U S. P 21. dixtî.M P H I L U S. quid marina f "nabi. D 21 V U S. « Su] Pnululùm fine ad me ut miam: jam III.--

quidP A M dfiirinm. P H Ï L U S. bai mihi l Cm» non haèeoflantium ut de tefumamfuppli- tint» , un To10 : Namque houe rampé ,i’ prame" mibi ma, baud te ultifri, finiç. . . ’ I

L’ANDRIENE. 117 tEh, .13 pendard. A t’imagines-tu M P H que I je teL croye E. î 1 Tu outrois rétablir une affaire entierement - er uë 8c defefperée? Ah! àquel maraud me uis-je fié , qui d’un-état doux 8c tranquille. m’a jette’ dans un mariage que j’ap rehendois plus quejamort. Ne t’avais-je pas it que cela) arriveroit? D’A V U S. . Deltvrayf’ ’ H M e . . P A M P H I L E. (ac merites-tu donc? D A V U S. La mort. Maisje vous prie, laifTez-moy un peu revenir à moy . je vais tout à l’heure trou- ver quelque remede. P A M P H I L’ E.’ , il Ah , pourquoy n’ày-j’e pas le loifir de te trai- ter comme je le fouhaite? Mais le temps qui prefl’e , veut que je fouge àlmoy . 8c ne me per; met pas de m’mefier à te punirZ -

Wm

Inn-î[18’ ANDRIAJ

ACTUS (L’ARTUS. S C E N A I. CHARINUS. PAMHILW, DÂVUS. CHARINVS. Dorine tredibile e13, au: memoraôih. 11mm mendia iman: talqua»; utfiet. .Ut mali; gaudenalimù , nique ex incommo- Alun)", fia a: tampon: commodo? ah, I f Mm (fi verlan! Imo id gonio: cf! hominum i ptflîmum. ’In demgomdo dis mû quai: pucierI efl puddlant: Poli, ubijam tempuc dl promtflk parfin’, Tum toufii neteflariàfe aperiunt , à tintent, 15: ramon ra: rugit "pas demgare. Mi Io Tu»: impudennflïma «arum oratio dt: Quo tu a? qui; milai e: ? a" mon») tiài .? hem, Proximmflm egomet mihi. amurant, ubi fi. ’ Si rager, nihil pudet. Hit, ubiopm (fi, v Non ’veremur; filin, uôi piloit opus efl , Mi p

l y Su! quid agar» ? admmne ad mm , à mm ce de:t’erentur.injuria»: banc expoflulem.’ ? i p

L’ANDRIENE. 119

ACTE QUATRIÈME. s c E N E 1.. i CARINUS, PAMPHILE. DAVUS. CARINU’S. Ela cit-il croyable. 8: a-t-on jamais oüi dire ne des hommes priment avoir la li- chete’ de je réjoüir du mal des autres , 8c de ti- rer avant ede leurs malheurs? Ah,eela eut- il pitre? uy, l’on voit tous les ’ours e ces fielerats , ui d’abord ont honte e vous refu- k fer; 8c lot? ne le temps cil: venu d’accomplir leurs prame es, fe voyant preifez, il faut de ne. ceifite’ u’ils faillent voir ce qu’ils font 5 ils crai- gnent ’aborcl de le faire , mais enfin leur inte- refi les yoblige, &il faut entendre les im er- tinens difcours qu’ils tiennent alors. Qui e es- vous ? dirent-ils 5 à quel degré m’eftes-vous pa- rent? pourquoy vous donnerois-je une chofe qui cflà moy? mes interdis me font plus chers queles voltres. Si vous leur demandez où cit la bonne foy? ils ne s’en mettent pas en peine . i ils n’ont point de honte quand ils en devroient avoir; 8: ils en ont quand elle n’eit point ne- celïairo. Mais que feray-je i iray-je le trouver f * imy-je luy demander raifon de cette injufiicd

no’ Mala A ingéra») N malta. D atquealiqui:R I A. ditat ; nihil pommait. .--fMultum. molcflu: ont? sifflera, arque anima morem giflera. P A M P H I L V S. Charme , (aimeà-te impudeur. nifi quid dii affaitant, perdidi. C H A R I N V S. tram, Imprudem? tandem inventa a]! caujiv: filviflri fidem. P A M P H I L V S. aoîflti lande»; f C H A R I N U S. etiam nunc me durera ijiik dic- tia poflulaa ? P A M P H I L V S. . à"! ijibut efl! . Ioflqaammeamaredixi,C H A R I N V tom-S. p . . Heu memifirum , quam tuumanimum ex ani- platitama [peéia’vi meo! off ti i. i

l’alfu’ es. P A M P H I L V S.

. c H nonA tibifati:R 1 eflè N bot V wifiomfilidum s. î . efl gaudium. Nifi me laéiafle: amante»; , à. falfafie pro- dutere: S’- 15’ Haèeas. P A M P H I L V S. habeam .? ah; nefti: quanti: in mali: perfir mifir. antafique hicfui: oonfiiii: mihi tonfetitjôliri- Meusbadiner, carnufex. 5°ï l .

&luy dire milleL’ANDRIENE. injures? L’on me dira au : cela ne vous fervira de rien : De beaucoup; je luy feray de la peine , 8c je me fatisferay. P A M P H I L E. . Carinus, je me fuis perdu fans y penlèr, 8: je.v’ous ay perdu avec moy , à moins que les Dieux n’ayant pitié de l’un 8c de l’autre. .C A R I N U S. Comment, fansy penfcr? Enfin vous avez trouvé un pretexte . vous manquez à voûte parole.P A M P H- I L E. QIC voulez-vous dire avec voflre enfin? C .A R I N U S. - Vous pretendez encore m’amufer par: ces beaux difcours. - P A M P H I L E. u’efl ce donc ne cela fi ifie? . , (L C AqR I N UgIÎS. je ne vous ay pas eu pluton dit que j’ellois . amoureux de Phllumeno, qu’elle vous a plû 5. que je fuis malheureux d’avoir jugé de voûte cœur par le mien! . P A M P H 1 L E. Vous vous trompez, Carinus. C A R I N U S. Efi-ce que voltre joye ne vous panifioit pas airez entiere , fi vous n’abufiez un pauvre Amant, 8c fi vousne l’amufiez par de faufiès . efperances? Epoufezpla. - P A M P H I L E. Q1; je l’e’ oufe ? ah . vous ne five: pas l’état pitoyab e où mon pendart m’a mis par fcs pernicieux confeils. ’ Tome I.

au. A N R I A. ’ C H A R I N U S. quid ifl-lmo tam miram, fi de te exemplum tapit f P A M P H I L U S. Rami iflkae diras , fi cognori: ne! me «adama- rem "1mm. CHARINU& Scio, mm pane alteroafli dudum, érisnam: propten’a tiôi go Sucrenfi: , ne: te quivit bali: cogne , iflam a! datera. ’ 1’ A M P H I L U S. Imo etiam, quo tu mima foi: arumnae mena; H: naptia mon apparaôantur mihi, Nerpofiulaba: mm: qnifiqaam uxorem dan. C H A R I N U S. Srio; tu Malins tua voluntate es. P A M P H I L U S. mane,’ ’ 3; Nondum etiam fifi. - A C H A Rfait) I Neqaidem U illamS. duéiuram 0j]? te. P A M P H I L U S. Car me encras? hoc flfldi- nunquam dejiitit ’ Inflare, in dirent» (Je dufiamm patri. Suadere , orare , ujque aile?) Jones perplit. CHARINUÈ fiai: homo (filme .? . P A M 1’ H I L U S. Dis-vox. .

4-»,- , L’ANDRIENE.. sa; C A R I N U S. Cela cit-il fort étonnant qu’il (ulve voilre exempleVous. ne arlcriezfpas,P A M de 3 laP forte .H , 0fi Ivous LI-î E. . " meconnoi rez, ou nousfaviezmon amour. C A R I N U S. J’entends; vous avez long-temps combatu avec vofire pere , c’en pourquoy il eIt mainte- nant fi fort en colore contre vous 5 il n’a. pû d’aujourd’huy vous obliger à luy promettre d’époufer Philumeneu P A M,P H I L E. Mon Dieu, pour vous faire voir que vous ne favez pas mon malheur, c’eft que ce ma- riage n’efioit qu’un jeu, 8c que .perfonne ne foùgeoità me donner une femme. C A R I N U S. Fort bien, c’eil vous-mefme qui vous elles r fait’ P violence.A M P H I L E. ’ Attendez , vous ne comprenez pas encore ce que je vous dis. ’ C A R I N U S. U Je com rens (res-bien que vous clics fur le ° pointlde ’époufer. P’A M P H I L E. Pourquoy me çhagrinezîvous? Écoutez cc- j cy. Il n’a ceflë de me prefi’erde dire à mon pere ne j’eflois preft de luji obeïr , il m’a confei é, il m’a prié, jufqu’aedqu’enfin il m’a obligé de luy promettre. C A R I N U S. . ’Qel homme cit-ce quiafait» cela? POA M P H I L E. Davus. I

i l F i tu ANDRIA. . C H A R I N U S.Davos? - P A M P H I L US. Davos mania. c H A R I N U s. ’ de flambent? P A M P H I L U S. .mfiio, mfi mihi deasfati: Srio irato: , qui aufiultaverim. C H A R I N U S. Faâum borefl, Dave f

Dfaéîum A V efl. U S. ’ C H A R I N US. . hem , quid ais. ficha? A: tiai dii dignum fafiis exitium daim. Il», dia mini, fi 0mm: buna aonjeflum in V a; Inimiri’ nuptiao vedent, quad, ni bac, - confilium. da- D A V U S. Deaapruljiim, at non defatiganu. i Crent H A R I Ni U S.I sD A. Vfiù-îw-- U 8. Harnonfiaecefir, alia aggrediemur via: Nifi id paru, quia rimà proacfli: parian, Non poli ad alloient converti hac ma- lum. P A M P H I L U S. A. f0 Ima etiam : 7mm jan" credo ,Ji advigilmie- ru, Ex uni: gamina: mini tonfioie: naphte.

l UANDRIENE .3 ’ CARINUS. Davus P P A M P H I L E. . Guy. c’efl: Davus qui a fait tout le mal. Pourquoy, C donc?A R I N U S. v P A M P H I L E. x je ne fay; mais je fay tres-bien qu’il, faut que.le Dieux ayent elle fort irritez contre moy ,. uifque j’ay efté airez imprudent pour fuivre es. C Aconfeils. R I N U S; * . , " a Cela cit-il vray , Davus? D A V U S. Tres-vray. C A R I N U S. Ah , icelerat , que me dis-tu là? que les Dieux t’envoyent tous les malheurs quem I merites. Dy moy un eu . fi tous (es enne- mis avoient voulu l’ob igerà faire ce mariage, quel autre confeil auroient-ils pû luy donner!l

J’ay eflétrompé,l D A mais V je neU fuis S. pas rendu. C A R I N U S. Fort bien. D A V U S. L’alïaire n’apas reiifli par cette voye, nous en tenterons une autre. Si ce n’ell: que vous vous imaginiez que parce qu’elle n’a as eu de fuccez la premiere fois, le mal [oit «l’eformais v fans remede. . Oh, bien Pplus, A jeM fuis P perfuadéH I L E.elfi .tu veux t’y apphquer avec foin. au lieu ’un ma- q riage tu m’en feras deux. e i F -iij

.326 A N D R I A. D A V U S. Ego , Pampkile, La: titi pro firvitio deéeo , Conarimaniâm, peiliém, iiacïefiuebdier, Capa) pericium adire , dam prafim tiéi: mj; Ilmrn’fl, fi quid pater flan avenir. mi ignafi tare. Parnm [mordit quad aga, at fada fidulà. Val merlin; maliud reperi , me mifliam fate.

Cupia. "flirtaP A in M quem P meH acteprfliI L U ladins. S. -

60 Faciam.- D A V U S. P A.M P H I L U S. a: jam kat ajax off. -, hem,D A fi, maneV U : trepuits. à Gly- reria aflium. P A M P H I L U S. Ï Nihil in! M. ’ I ’ D A V U S. ’ quem. P A M P H I L Ü S. - nrmuine demain! - D A V U S. inventant- aidada. jam ha: tiâi

L’ANDRIENE. »’n..7 Monfieur. D A , citant.V U voitre S. Efclave , je dois travailler jour 8c nuit, de toutes mes forces pour voftre fervice 5 je dois ,expofer ma vie pour cela , mais aufli c’eii à vous , s’il vous plaill: , à me pardonner lorfque les choies arri- vent autrement que je’n’ay crû. Ce ue j’en- treprens ne reüfllt pas comme je le cubait:- rois, mais je n’y épargne pas mapeine. Trou- vez mieux , fi vous pouvez , 8C m’envoyez promener. , ’ , ’- P A M P H I L E. Je ne demande pas mieux; mais auparavant. il faut que tu me remettes en l’état oüj’ellois avant tesDAVUs œnfeils. ’ C’efl ce que je feray. P A M P H I L E. Mais il faut le faire tout à l’heure.

St, écoutez; l’on ouvre la porte de Gly- cerion.. D A v U s. , P A M P H I L E. Cela Dne A Vte U regarde S. Pamphilele pas. regarde. , v Je cherche quelque expedicnt. P A M Pr H I L E. Hé bien enfin l’as-tu cet expedient? lOuy D , MonficurA V , jeU vous S. l’auray trouvé dans un moment.

am

ras I ANDRIA. AC TUS CLUARTUS. s CEoNA 11. MISIS, PAMPHILUS, CHARINUS, D AVUS. MTSIS.’ A»), .uôi ubi cri! , inventum tibi "araba , à. mecum addufium Tuum Pamphilum .- tu mada , anime mi, noli t! 7045071376. P A M P H I L U S. Mjfi . . Mqui: e]! r .3 s hem, I Pamphiles. , optimi mi- . bi te afin. P A M P H I L U S. quid a]! i M T S I S. i Orarejufir, fifi amas, hem, tu ad fefe ’0qu .’ 5 7711": ai: te tapera. h P A M P H I L U S. . vair, perii, hac malum integrafiir. * son»: me arque iIIam open rua nunc mifiro: filicitarier 3 Nam idziroo 4mn. , nuptiaa quad mi apparari finfit. C H A R I N U S. V .Quiaii quidam quàm fatilê parera: quiejêi a l fi bi: quiafletl

L’ANDRIENE. 119

ACTE (LUATRIE’ME. I .’ SCEN’Ei li .II. MYSIS, PAMPHILE, CARINUS, - D A v U sa MYSIS. Outâ l’heure, Madame, je vous trouve- ray voûte cher Pamphile , en quelque lieu u’ilfoit, 8c je vous l’ameneray; jevous prie eulement de ne vous as inquieter. P A M P H L E. M Y ,S I S. (hiMyfis! cit-ce? Ha, Moufieur a - , ’je vous ren- j:ontreIlPoA bien M P Hà I propos.L E. Œ * u’ a-t-’ î ’QY M Y S I S. I Ma Maiflrefl’e «m’a commandé de vousprier de venir tout à l’heure chez nous, fi vous l’ai- mez 5 elle dit qu’elle defire palliounément de vous voir. P A M P H I L E. ’ Ah , je fuis au defefpoir ! Ion mal augmen- te ! Faut-il ne par ta fotife cettepauvre fem- me 8c moy oyons accablez de chagrins P "car elle ne demandeà mevoir que parce qu’elle a appris qu’on veut me marier. En quel reposC n’auriez-vous A R I pasN cité, U fi S. s ce coquin s’y fuit tenug I F v

C l 130 ANDRIA. .435 fi hi; nonDAVUS. infini: fini: fun fiant: , ino- jiga. M Ï S I S. arque «lapa! m10E» 7e: efl , proptcreaque mon mtfim in mœ- rore1’ A efl. M P Hv I L U S. - b1 jfi: , Par cmnenibimljuro deox, mmqmzm un) me defirturum, Non, fimpiundo: mibi flint?) efle inimité am- ne: bambin. Hancmikt expetivi, tomigit : cant-Min: ma- , I res : ’vnIumt, Q0 inter ne: difidikm voltant : banc , urf mon , mi mlimet 219mo.

il: Rrfipifio- M Ï S I S. . v P A M P H I L U S. I o mm Apollim":magi’rverummtqueboc; Sipoteritraflionfizm fieri, ut ne pater efl. par . me flonfe tre- da: v .61» minus lu fierent nuptù, vola. fil, fi à! I

’ 1d facial» in pratlivi quad off, per me flenflâ 6) mmut "au". punit,ââ... . .8. ui:c H rifler .4 R I2 N . U s. mifer que? arque ego. D A V U S. lonfilium giflera. C H A R I N U S. A: tu fortù a.

x L’ANDRIENE. 1;: , D A V U S. Courage, ai reflex-le encore , il n’efi pan, : déja airez en co ere fans cela. KIl et!M vraft Y elle Sa appris I S. ce mariage , 8c elle en en: dans un extrême abattement. ’ P A M P H I L E. Myfis , je te jure par les Dieux que je ne liabandonneray de ma vie , non pas mame quand je devrois m’attirer la haine de tous les hommesdu monde 5 j’ay fouhaité d’en eflre aimé, mes fouhaits ont elle accom lis, nos humeurs conviennent , que tous ceux onc nui veulentnous feparer s’en aillent bien loin 5 ’ n’y.a que la mort qui puifie mela ravir. M Y S I S. Je commence à raffiner. P A M P H I L E. Les oracles d’Apollon ne [ont pas plus feurs ni plus veritables que ce que je te dis a fi je puis faire en ferte que mon pere ne croye point u’il n’a tenu qu’à moy que je n’aXc j époufé a fille de Chremes , I j’en feray bien aile; mais fi je ne le puis , je luy lailï’eray croire que je ne l’ay pas voulu; &jepenfeque je n’y auray pas de peine. Eh bien que dites-vous C A R I N U S. deNous fommesmoy? tous deux également . j” mal- heureux.D k A Vh U S. Je cherche un expedicnt.

lMais CAR.INUS. vous , Pamphile, vous avez Id phis de. courage queF v; moy. . i

j

N DRIA. 7A ,4 P A M :013a Scie , quid A ancre.c PHILUS. lm ego tibi profeâà efifium l i DAVU&P A M P H I L U S; 3 far»uhlan). bac opus efl. . DAVU& qui» jam baba). . C H A R I N U S.

baie, un tibi, 1746:0; ne en".D V A V U S; j C H A R I N U S. SetK haha. Cfl? j P A M P H I I. U S. D A V U S. quidfuiu?die: hic mi utfitmin. fifi; encor; Al agmdum 5 ne 121mm»; eflè menant ad un "miam Indus. Proind: bine vos molimini : Mm ni impedi- hmm" (flic.

Ç; iEgo P banc A wifis»).M P H I I. U S. D A V U-4- S. quid tu ï que bine: u agis? CHARINU& urum «ai: dira»; 2 .D A V U S. fi. à ima en)»: : xàrmnis incipit mibi imam.

’ CHARINU& » 11454 mafia: r

L’ANDRIENE. a 13; P A M P H I L E. v Je n’ignore pas à quoy aboutira le bel expe- dient que tu c erches. . RienD n’eflA plus1V vray U. Monfieur. S. que je vais vousen trouverP A M P H un. I L E. V Mais il faut que ce foi: tout à l’heure.’ D A V U S. Et bien tout à l’heure.

-Dy C moy A ce Rque c’en.I N U S. ,Ne D vous A y trompezV U pas S. , ce queje cherchg ne vous regarde point. c’en pour mon Maî- tre. 8: non pas Êour vous. » A R I N U S. Cela meP A fufiît. M P H I Ll E. Dy moy ce quem pretens faire: ’ D A V U S. j’apprehende que le jour ne puîflè tu: (in? pour faire ce que je medite; vous anagl- nez-vous donc que j’aye le temps de vous le conter ? éloignezwous feulement tous deux d’icy, vous m’embarafïez.- P A M P H I L E. Je m’en vais Voir Glycerion. » D A V U S. Et vous, où allez-vous de ce pas? C A R I N U S. Veux-tu que je te dîfe la verîté? ’ iD A V U S. ’ Ha ma fay nousy voicy, il commence une Nfloîre. C A R I N U S. me deviendrai-je?

134. A N D R I A. D A V U SI Eho , impatiens. nanfimk baba: quad n’ai die: miam adda. 30 Qumum hui: panama naphta? C H A R I N U S. L--IEDm»: , atlante». D A V U S. quid ergo f

Ut Juan». cnuxznvs D A V U S. ridirulum! C H A R I N U S. hucface ad un venin: fi ’ quid patarin D A V U S. g; Qui perdant? nihil Imam). . CHARINU&DAVU&attnmen fiI quid. 1 l C H A R Iage. N U S. venins. V 1 . fiquida j . DamiDAVU&Tu, Mjfir, dam m. un, 90’me V floraux?apperîre hic. j DM A V UY S. S I S. l in flafla 6j? opus. v M Ï S I S. . matu". 0 D A V Ujam, S. inquart: , hic niera;

L’ANDRIENE. i3; D A V U S. "Ho, ho, je vous trouve bien plaifant; ell- ce donc qu’il ne vous fuflit as qu’en reculant cemariage je vous donne utemps? C A R I N U S. Mais enfin, mon pauvre Davus. . Du’ a.t.il A donc? V U S. (L), C il) R I N U S. ne ’e 1’ ’ ou e. ’ (L J e? D A V U S. " Le ridicule perfonnage! C A R I N U Sà f Vien me trouver. jette-prie, tu ais uel-f D A V U S. que. Et à quoy bonchoie. vous aller trouver? v je neq puise. rien. VMais C enfinA R fi tuI- trouves N U quelque S. expedient. D A V U S. Allez. j’iray. . »Si tu- asC quelque A Rchofe I âmeN dire.U jeûrayS. "fau D A V U S. logis.Toy, Myfis. atteœmoy un- peu ici. je vais M Y S I S; revenir.Pourquoy cela? a Davua Parce qu’il le faut. M Y S, I S. HafieJoy. 1Je D reviens A V Us te S, dis-je, Il

.136 ANDRIA. ACTUS QUARTUS. sCENAIIL ’ MTSIS.’ NIlm eflè prapiium cuiquum f Dû, wfirtm fidem .’ Summum 64mm eflè Inn putuhm hune Pamphilum, jdmicum , amarem , pirum , in quartai: loco Purutum : garum ex en nunc mifeu quem tu-

3’ Dalarem ! fun?) bic plu: mali a]! . qui»; in: bani- Sed Davus exit. Mihama, quid idfiuc abje- NQuapartu:ara efl puerumP" a? !------V j . ACTUS ŒARTUS.à, » sCENAIM Davus, Mrszs, ’ DAVU&

, M1155,Alibi Ml banc monnm exprampu apurejhuu maman): 41’un djinns.r AŒE r

L’ANDRIENE., a; ACTE QUATRIÈME; l s c E N E III. MYSIS. ESt-il pomme qu’il n’y ait aucun bonheur qui oit durable 3 ô’ Dieux l je croyois que ce Pamphile citoit le plus grand bien qui pût arriver à ma Maillrcffe, je le regar- ois comme Ion ami , comme fou amant , com- me fon mari, 8: jele croyois preit à prendre fes interdis en toutes rencontres. Mais prefen- tement combien de chagrins caufe-t-il à cette pauvre femme !en verite’ il lui donne aujour- d’hui plus d’inquietude, u’il ne lui a jamais donnéde plaifir. Mais voilà avus qui fort , ah! qu’en-ce donc, je te prie ï où portes-tu cet

ACTEenfant? QUATRIÈME. . q s CE N El 1V. MYSIIS, DAVUS. DAVUS. Yfis, c’efià cette heure que ton admire 8c ta prefence d’efprit me (ont necefl’ai- res . pour l’aŒaire que je viens d’imaginer.

88 ANDRIAM Y S I S. Quidnam intepturm? DAVU& aux)» à me hum: anus; Arque une naflram januum apparie. M aâfecraT . , Humble? D A V U S. ex au hint fume verôenu: tiâi a Arque eusfubflerne. . M Ï S I S. quamabrem id tut: na» fini: .P DAVUs Sème ,j fifirtè opus ad herum jugurundum. mm: Nm appafiajfi ut quuidàpcflim. M T S I S. intellega. Nova "une reiigia in te ifiha inaflit. (ado. - D A V U S. Io Ma-ue aciu: te, ut, quid agar», parra bande- gus. Prah jupiter ! M Y S I S. quid ? D A V U S. fionfie pater in! vomit. Repudia confilium , quad primum intentie- . mm. M T S I S. a I P Neftia quid narres. j . Dq A’ ego V quaque U S. binai t datent . Venin me udfimulaba. Tu, ut fiafmim 15 Oratiaui, uranique apu’ fit, pubis, vide. I

UANDRIENEM Y S I S. .3 Œe veux-tu donc faire? D A V U S. ’ Tien, prends-moy bien vite gel: enfant, 8c .le va mettre devant naine porte. , M Y S I S. 0&0)!’ inerte?DAvus De l’Autel que voilà, prens-en des herbes; Gales mets fous lui. A M Y S I S. Pourquoy’ne le fais-tu pas Ray-mefme? Afin que, fi parD hazard A ilV arrive U que S. je folsa. obligé de jurer à noftre bon-homme que ce n’eflpas moy qui l’ai mis là , je le puific faire enJJ’entens; i Mconfeience. voilàY unS nouveau I ’ S. ferupule. î I l Dom. v Ii i s ID A V U S. nePuy 1promptement cet ceenfant. que je te dis, afin t qu’en uite tufaches ce que j’ai deirein de fai- re. Ohljupiter?ü MYSIs r

Voiciu’ le pcre.a-t-’ de nom-e accordée;? ç je quitte le delïeinQj que j’avois. DAvus s M Y S I S. je ne [ai ce 61113: tu veux: dire. A V U S. ’ je m’en vais faire femblant que j’arrive aufli, 8C ue je viens du coflé droit , prens bien garde fedlemcnt d’aider à la lettre quand il fera ne- ccfi’aire , 8c de ne rien dire qui ne fait à propos.

1 "14.0 la N D R 1A; M Ï S I S. E . quid aga nihilintellego .- fil , figuidtfi, gâtez! mon open; opafit mât?! , au: tu plu; vi- du, A ... .,.-----ç.-v-.- -, mMambo, mâtai wflrm remparer cmmlum . ACTUS .QUARTUS. s CENAQVP t canuts, Mrs 1s, malus. DAVUs RE-vertor, pcfiquam , qua mufle" ad m:- Guu paumai , ut juôeamnrteflî. [il nid hoc? ruer barde malin, turf uppefittfli hum: .P ptiuM Ï S I S.x 1465 111i: off? C H R E M E S. ’ mm mihi "fluides? M Ï S I S. hem. nufquam u wifi" mibi! y Reliqm’t me homo, ntque abiif.

Di voflmm fidemD ,A V U S. w fla?! tur64 efl’ and firum! quid illic borni- Tu7num 4nnon4 litigant! un: efl. quid divan;. v alitai , ne. [10. .

L’A N D RI E N E. 14j M Y SI S. Je ne te comprens point; mais neantmoius s’ j y a quelque chofe en uoy je vous puiflè pitre utile, &où,tu voyes p us clair quemoy, je demeurerai , de peurequ’en m’en allant je n’apporte quelque obfiacle à vos affaires,

ACTE (LUATRIE’ME. Ïsjuc E N A. VQÏ ’V j"chEMEs;DAvus,MYSIs CHREMEn APrù avoir mis ondre àmut ce ui efl ne; cefl’aire pour les nôces de ma e, je re- viens afin de faire venir les fiancez. Mais qu’elhce que je voy î c’ cffunenfant. Efl-Cc vous qui l’ avez’mislà? . n: 1d. MYSIS. Q’u’e CHREME& -i evenu? . Vous ne répondez point? , . , .1 M Y 8,1 S.- Je’ ne le vo’y;nulle part. (ÆeÀje fuis mal; .lilîurçufe [mon homme m’a quittée 8: s’en et! D A V U S. .- , » e.O bons ADieux- !.’quel.dc.fordre. , l l il y’a à la place; querdel ens qui s’y uerellent 1 tout cit d’une cherte homble. . uelle autre cho q pourrois-je dire î je ne 121i ma foi.

1.1.2. A N D R Ï A. M T S I S. Car te oéfem: hi: me filant! 44...... ------fi .

D A 7V U S. ’ hem, que ha: faènla .? Eho, Myfis, puerhic unde ejlîiqug’jvehucat- mlit 3 M r s I ç. :I’O Satin’ finm a, qui")! id rogites? . D A V U S. quem ego igitur regain? Q6 hic mmimm alium vida: .2 ’ C H R E M IFS. mxror and: fit;

Diâuran’ quad rageD f A V U S. à M Ï S I S. au .’ D A V U S. reram.. mutule ad dex- Delinu; mm. M tuteipfè T S z I S. D A V U S. veràum fi mihi . Unum, praterquam quad te rage, faxix, cave.

l 5 Mal? Jim.l M Ï S I S. D A V U S. mule efl’ ? dit darê. M Ï S I S. à voàic.

L’ANDRIENE. 14.3 M Y S I S. Pourquoy , je te prie , m’as-tu laiflëe ici tou- tefeule? D A ’V U S. Ho , ho , quelle hifioire cil-ce donc que ce- ci? dis-moy un peu, Myfis, d’où cil cet en,- fant. 8c qui l’a apporté ici? ’ M Y S I S. Es-tu en ton bon feus de me faire cette de- mande? Aqui la. pourrois-jeD A V Udonc S. faire , puis que je ne voy licy que toy? CJe neH fai Rd’où Eil peut M eflre. E S. D A V U S. . VeuxMu me dire ce que je te demande; M Y S I S. Ah! D A V U S bac. Mets-toy du collé droit. M Y S I S. Tu es fou; n’eft-ce pas toy-mefme qui l’as

D A V U S. . wSimis tu me dis unlà? feu! mot .que pour répon- dre à ce queje te demanderai . . prends-y gar: de. raki A a MYSIS. Tu me menaces? D A V U S. D’où cfi doncus;- cet .. enfant P ba; , dis-le fins myfierc. l MDe uchez-vous. W4.» Y S I S.

144. A N DD A RV UI S.A. [agha , hl. Mirum’UEio, impudent» malierfifacit. - c H R’E M 2 s. e m45 Andria efl antilla ba, quantum intelle- g D A VAU 5’. l Adeon’ cidemur nabis efle idonei , 17: quibtu fi: illudatù!

. C H R E M E«zani S. in rouquin. DAVUS. no Propera ad» puera»: taller: bine aôjanua. Mana:o. cave qaoquam ex :flhoc exteflî:. loto. MÏSIS. Dû te "adirent , êta me mijèram "7711!ng D A V U S. fifi ego dito, an non? M T S I S. quid 715:! D A V U S. a: niant rap; r Cade, cajun: puera») fait appofuxfii P die mg. la. M T S I S.

à; Tumine nefiinD id quodfiio:A v dieU- quad s. rage. l j M T SI S. Ve ri. D A V U S. ruilaJ fiV: ri! DAWS

5T: a

- v-.- Î

L’ANDRIENE. u; D A V U S. Ha, ha, ha l mais faut-il sjétomxer qu’une femme fait impudente? C H R E M E S. Autant que jevle puis comprendre , cette I femme cit de chez cette Andrienne. D A V. U S. Nous jugez-vous fi propres à dire vos du; pes. que vous nous ofiez joüer de cette ma; niere? C H R E M E S. , Je fuis venu ici bien àpropos.

’ DEn unA mot V ,U hafle-toy S. ville de m’ofler cet enfant de cette otte; il die ceci bac, de- meure; donne-toy ien garde de t’ofter de la place où tu es. ’ M Y S I S. men-.74 - n tergal-Au! 2.. (fie les Dieux t’abylhlent pour les frayeurs que tu mefais. Elbe:x D à toy A queje V parle U . S.ou non? M Y S I S. neveux-tu? ’ » L." TAŒ je . (LIQ0 . tu D mele A demandes V U S. P dis-moy de qui cf: l’en ant que tuas mis là? parle. M Y S I S. Jill-cc que tu ne le liais-pas ? D A V U .S’ »MonDieu1aifïelà cequeje fai, 8eme disce ’ que je te demande. r n M Y S I S. Il cit de voflre. . . D A V U S. . Dequi, devol’tre? ’ I. Partie. A G

14.6 . A N D R I A. M Ï S I S. Pamphili. D A V U S. . hem , quid? Pamphiliâ M Ï S I S. Eha , un nonxefl? C H R 15 M SE S. "51è ego fem tr fugihM nuptiae. D A V U O faunule animadvertcndum! i Il! Y S I S.S. . quid alumina? flamme ego beriD midiA Vad ces U adferri s. ,nef:- ri? M Y S I .S. 30 O hominem audace")! D A V .U s. verni». widi Camharam

Subfarcinatam.M Ï S I S. ’

Dû: pal baba gratine. Cum in pariunda aliquat adfuerunt Men. D A V U S. NeiIIa illum baud muait, cujuc eaufa bain- eipit. Chremes, fi.o. pralinent un. .-.-.L.. plenum . ante «le: vide- rit, 3 5’ Saam gnatam non daàit. tante larde magie.

C H R E M E S. Non(lubie. [unie fadet. . hm. A

L’A-NDRIENE. à.” De vofire Pamphile.M Y S I S. . D A V U S . Comment? de Pamphile ? M Y S I S. Ho, ho; cil-ce ne» cela n’eltpas vray? C’eflon avec raifonEMES.I- que j’ay toâjours eu delta . re u ance our ce man e. P gn P D A v zigs. Oh, quelle effronterie punifïable! . M YfS I S. Pomg uo ’y cries-tuf: D A v U s.on? Bit-Ce que je ne vis pas hier au foir porter cet enfant qhez vousk i I LVoilà M un impofieurY s mm» bien hardi! D A V U S. Rien n’ait lus vrai, je vis hier Canthara ui entroit c ez vous avec un gros paquet M Y S I S. ousEn verité je rends[a graces robe. aux Dieux. de i,ce que lors que ma Maiftreiïe en: accouchée. quel- ques femmes diqgies de fay étoient prefentes. A V U S. En bonne foy . elle ne connoifl: guere l’homme pour ni elle tous ces tours 5 car voici ce qu’e e s’en imaginée s fi Chre- mes pout vont un enfant expofé devant la ne de Pamphile, il ne luidonnerajamaisfa fille 5 elle (c trompe fort, c’elt pour cela qu’il la lui donnera encore plûtolt. C H R E M E S. Iln’en fera rien , je t’en réponds. G ij

-a (.48 A N D au A. D A V U S. Nuncadeo, ut tufisfiiem; Ni puera»: une, jamjam ego hune media»: "l 1114m Prwalvam, teque ibidem pervolvam in (un. j M r s I s. Tu pal. homo non erfibriue. D A V U s. I fallaeia 4.0 Alfa aliain trudit. "am fufurrari audio, Cimm Artisan; ejIË’bane. C H R E M E S. D A V U S. maffia legiâuc Il»: uxorem duret. hem! s M T S I S. au! oôfeero , un non chai: efl? C H R E M E S. Ïotularium in malum infiiem perte incidi. D A V U S. Que hieloquitur? 5 Chreme , per tempes advenu.- , 4.; Aufiulta.C H R E M E . S. l l DAudioi A V’U S. jam omnia. ; arme tu omnia? j C H R E M E S. Audiwi, inquam, à principio. D A V U S. ...,..--.l audiflin’ - 41.. , objèero f hem Saura : banc oportet in crudatum bine a défilai.

C L’ANDRIENE. 14.9 Sans tant de difcours , afin que tu le (aches , fi tu n’ôtes. toutD à l’heureA cetV enfant U de devant S. - a. am. chez nous , je vais le rouler au beau milieu de la ruë, 8c je te jetterai toi-même dans le ruilieau. M Y S I S. uDa-.4.. 9 Il faut que tu fois yvre , en vérité. D A V U S. Une friponnerie en attire toûjours une au; tre, à: deja j’entends dire à l’oreille que cet- te creature cil Citoyenne d’ Athenes. I

’ C H R F. M E S. roi-ù».- D A V U S. ’ HoEt que felon , les Ho!Loix Pamphilehfera V con; L traint de l’époufer. . Muo donc, Y cit-ce S ueI celaS. n’elt pas v P Sansm yle l’avoirl C jeH fuis R prefque à M tombé E dansunS. "y embarras qui auroit fait rire la Ville. Chaia parleD A icy? V ha, UMonfieur, S. vous venés bien à propos ,’ écoutés, s’il vous plain. C H R E M E S. J’ay tout entendu. -wy. D vous A avés V tout U entendu? S. C H R E M E S. Oüi, te dis-je. j’ay tout entendu d’un bout à l’autre. g , v D A V U S. Vous avés entendu ! voyez cette coquine. il faut la prendre tout prefentement 8c lui faire donner le foüet. Ne t’imagine pas que ’ G 11j

a, .4-

xyoHI? idec Aefl, Nnon D te ondinR I DavumA. Iudere. I Mrsra V . mMe mifiram 1 niln’lpol dixi , mijênex. CHREME& je Novi rem omnem. fia efi Sima in". P D A V U S. mon: efl. ACTUS QgARTUs se E N A VI. MTSIS. DAVUS. MYSIS. E me aningar, fiel: te. fi pal Gljterio non , 151momnia inepte;DAVU& , nefrù quid[un (il afium. p D :â1 ; qui f Hic fluer eji.D alioM A paéîo VU baud me poteratfieriS. i ’ j I j Ut feint bec, que volumm. j bene,M Ï S Ipralinas. S. * l j 5’; PaulumïnterefleD renfleA V , exU anima S. omnial , i j Ut fort nattera , farina , un de indufiria? (

i

L’ANDRIE-N E. ’31 curoit Davus que tu joües .. c’e’il: Monfieur que voilà. r Œe. jeM fuis malheureufe!Y S I enS. verité. V Mon- fleur , je n’ai point menti en tout ce que j’ai dit. l C H R E M E ’S. . Je voy bien de quoy il cil: queftion. Mais . Simon efi-il au logis? . * I D A V U S. Oüi. Monfieur. ’ -

ACTE .QUÂTRIE’MVE. V’SSCENAS V1.3 MYSIS. DAVUS. MYSIS. Davus rejie fiul avec Je, éilwutla tourber. v N E me touche pas feelerat; fi je ne dis à i Glyeeriontout ceun tu viens de faire... D A V U S. Ho , fote que tu es . tu ne lais pas ce que nous avons fait. . l . . CommentM Y ’Sle fautois-de? I S. ,. v.

C’en-là. D’AVUS. nome beau-pere , nous ne pouvions autrement lui faire (avoir ce que nous vau-

lions.Au moins devois-tuM Y m’en S avertir. ris; . . Oh , enfes-tu qu’ilyD A ait peu V de Udiiierence S. - des cholës que l’on fait naturellement. 8c fur ’ le champ. icelles qui: l’on a premeditécs, .5: où l’on agit de concert? *

1 1;. A NDRI A. ACTUS (LUARTUS. SCENA VIL CRITO.MTSI&1)AVU& entra N bac haôitaflè plana défini» efl Côryfi- - fia fe inhonefii optavit pante divin): mondem quàm in patria honejià , paupera s vive-. Ejm morte ca ad me. legs, redierunt êona. 5 Sed que: perconter. wideo. falune. re.M Ï S .I S. ’ (riflerez; w Quota nid»? e]? ne hie Crito, [aérium Chry- fidu 2 Ir’tfi.â Mjfirfilw. j I . z ’ Mcarra Ï fait»:S I fis, S. Crito. l lÏ g

Itan’ Chryfis? hem .’ . C RI MT Y S0. I S. no: quidem po! "on". perdidît. i - 3-....4».... 2m)! me? quocarra, p.60 bics fart" ne "fiât

L’ANDRIENE. a in ACTE (LVATRIE’ME.

x S C E N E VII. CRITON,MYSIS.DAVUS. C R I T O N.

L’ON m’a dit que c’efl dans cette place que demeuroit Chryfis. qui aima mieux venir ici amafl’er du bien Far des voyes deshonnefles. que de vivre dans a patrie avec une bonnette pauvreté. Par fa mort tout [on bien me doit ’ revenir felon les Loix. Mais je voy des ens à qui je puis m’informer de ce que je c r-r che. Bonjour. MYSIS. w cil celui que je vois-là? Serait-ce Cri.- k ton le confia de Chryfis? C’efi: luy-mefme. . C R I T O N. Oh, Myfis, bon jour. M Y S I S. . Bon jour, Criton.

, Eh. C bien, R la pauvreI T Chryfis0 N. cit donc morte, Hélas! Mr Y S I S. Oüi, elle nous a abandonnez. ’C R I T O N. ’ Et vous autres . comment vivez-vous Peflese. vous. un G peu bien? v I

J-IIIIIIII....I-I-I-I-I-I-I-IIE;î un ANDRIA. ’ -’ Mzszs L nofne f fi: .on Ut quimue , aiunt , quando , ut volumus , non liter.

Q4121 GlyceriumI carra !jam Mafia: parentes "la- pour z M Y S I S. Utinam.’ C R I To. au nondum etiam? baud aufii- V Nampol,fima bu:idftijfem, me nunquam appuli: hue tetultflèm - pedem :- Semper enim dieîa efl ejm in: arque habita e]? oror: x; 34a illiu’ fuerunt, poflîdet, nua: me bogi-

Lite: jequi . quant hie miki fit facile arque Aliorumutile exempla consomment , v : fimul arli- 74m efi aliquem aminm à defenjorem ci: un»; fifi Graniliufiula jam profilât! efl Mine. dormi: rem.tem l Metror firoplmntam harerlitatempeyfiqui,’ , p , Memlitum. tu)» ipfiun dzfioliare non liber. MYSIS. e O aptume [mofler ! po! , Crito , antiqum 061i- to.-..-mr. .

L’AlvN’DR-I EN a 5-, MY s r5, wani nous? haha . nous vivons comme nous - pouvons, p’uis qu’il ne nous efl: pas permis de Vivre comme nous voudrions. Ç RIT o N.

Et Glycerion? a-t-elle enfin trouvé fes pa- rcns? iM l Y SI I S.- Plufi à Dieu! i C R I T O N. Elle ne les a pas encore trouvez? Je viens donc ici fort mal à’propos. En verité fi je l’avais fgû, je n’y aurois iamais mis le pie. Car elle a toujours paire pour la. Sœur de Chryfis, 8c fans doute vu’elle pofÎede tout ce qu’alaifïé cette pauvre 11e; Pljefentement gu’un Étranger comme me; aille entrepren- rc des pincez, les exemples desautres me font voir combien cela feroit difiîciie, 8c le peu de profit qui m’en reviendroitfi D’ailleurs, je m’imîglne qu’elle aquelque ami qui pren- droit es interefls; car elle commençoit défiai; eftre affez grande, quand eUe partit de c CZ nous a on ne manqueroit jamais de dire que je fuis un impofleur, un gueux , ui fais meflier de pourfuivre des fuccefllons. e plus, je ne finirois me refondre à la dépouiller.

M Y S I S. Œe vous avez d’honneflete’! En verité, Criton, vous efles toujours le mefme. G vj

I rît? A N D R I A. i C R I T o. Duc un ad un, panda bu: ’vmi , in vin deum. ’ M Ï S I S. l maman). D A V U S. Seguar lm .- noie me in tampon hoc vident finex.

DANDRIÈNE :fi CRITOM » Menez- moy à elle , que je la. voye, puis que Je fuis ici. I ’. y M Y S I S. , Tres -*volontiers. .DAvua . ’ Je vais les fuivre , car je ne veux pas que noihe bon-homme me voye danstoutes ces conjonâures.

"A... -.----ar . ACTUS QUINTUS. ° s C E N A 1. H CHRËMES, 81Mo. CHREMES. SAti’jam. fan", Sima, fieè’t’am erg; numi- titia efl me»: Saï; pends" tœpi adire : candi jam finem DamKIT. fludea obfiqsi ’ "’68 ,Àperge iL’ufi virant

film ’ S Ï M O. 1mn enim uammaxumê ab: te poflulo arqua on), C "me; fUt bentfin’um, verbi: initum dudum, mm: n comprobes. .CHREMES. Vide, quàm iniquu: fi: pre fludio. dum eflïv du: id quad tupi: , Neque modun benignitati: , raque quid me on: , magma. Nam fi cogite: , "mon: jam me 0mm" m jums. 214M!" I 81Mo.

L’ANDRIENE. w

S C E N E I. CHREMES, SIMON. CHREME& C’Eft airez , mon cher Simon , c’efi airez avoir éprouvé mon amitié; pour l’amour de vous j’ay couru un airez grand peril a en voulant vous &tisfaire. j’ay penféperdre tout le repos dema. fille-s celiez enfin de me prier. S I M O N. Au contraire, Chremes, je vous demande avec plus d’emprefiment que je n’ay jamais fait . 8c je vous conjure d’effeéîuer prefente- ment la grace que vous m’avez mutoit pro-7 mile.C H R Ev M E S. Voyez combien la paillon que vous avczde venir à bout de ce que vous defircz , vous aveugle 5 vous ne penfez ni aux bornes que doit avoif la. complaüâuce de vofire amy a ni à la priere que vous luy faites 1: car fi vousy penfiez, vous caleriez affinement de vouloir m’engager’à des choies fi injufles. V ’ . S l M-O N. ’ A quelles choies fi injuflcsï

.34------n?160 ANDRIA. CHREMES. Il: magma ! perpuhfii me ut aride]; :10 lamanda, dia occupztumore, abhorrenti j 46 re uxo- Imamna dam» , u in fiditianem , nique huerta: nu tine; Ijuc e nuque ejut labre gnan ut mediea- l Impetmflirer un. .- inepi, ’ du»; n: rendit: mutinoit 1114m bine du!» e]: niant : puer cf! nana.- f"!mn mW: face. :’ fun. g S I M O. il; Per ego relu; on, a: ne Mi: en: "de" , 2min: id maman) utile e]! illum eflê qui») deterrimum. Nuptùfum gratin bot fun: 16174 ltqut 1’»:th

Uài0mm». en tuf; , guinchent - l luefim’mn , exit adents hi: , affinent.

3mn. tu»; Dm»CHREMES egomet widijurglntm du -g

S I M O» tillant.flic. ’ C H R E M E S. 5.: go Vera volta; un, ili me 41505 , me: du» pnjènjèrn.

L’ANDRIENE. ’rôr C H R E M E S. Ah , pouvez-vous me faire cette demande? l Vous m’aviez enfin fait refondre à donner ma filleà un jeune homme engagé dans une autre amour, 8c ui abhorre le mariage .: c’efi à di- re à l’expo er aides querelles continuelles, ’81: àla mettre avec un mary qu’elle feroit obl’ ’ de quitter dans quatre jam-s. Vous vou lez u’aux d’ ans de fou repos je remediaflè au d’ordre e vol’tre fils; vous l’aviez obtenu, j’avais commencé à donner les ordres necefl’ai- res pour ce mariage , pendant que je croyois le pouvoir faire: refentementje voy que je ne le puis lussvous evez vous conformer au temps. On it que la Maiflrefi’e de son": fils cit cito- yenne d’Athenes s il y en a un enfant , ne penfez plus à nous. S I M O N. Je vous conjure au nom des Dieux, de ne rien croire de tout ce que difent ces creatures à qui il cit avantaïaux que mon fils ne revienne jamais de fes de anches ç tout ce que vous ve- nez de me dire cit inventé our rompre ce ma- riage , 8c fi-tofl que la eau e , pour laquelle elles joüent tous ces tours , leur fera citée , vous vert rez qu’elles cefferont. ’ C H R E M 1E S. a Vous vous trompez; je viens de voir moy-’ même la Servante ui fe querelloit avec Davus.. - - S . M O N. ’ C H R E M E S. PointGhanfims. tant charrions , il ne faloit v que voir leur virage , c’efloit tout de bon. 8c dans un temps que ni l’un ni l’autre ne [avoit que je fuir: prefent.

162. r A N D R I A. * V S I M O. Credo .- (à! id fafiurm bavait (ludion prali- xit mihi: Et nefa’o quid no; fia» oblitmhodie. newhn’ -g-IIEdicere. ACTUS (LUINTUS. S C E N A Il. DAVUS, CHREMEÇ, SIMO, DROMO. DAVUS. ANimo jam nunc otiojo eflè imper». C H R15 M E S. hem Dam») tibi. Unde egrediturls I M o. l a D A V U S. meo prtfidio , arque bofpin’s.

S I M O. V i quid film! mali (il! l D A V U S. ’- ’ ’ Ego tommodiorem hominem ,’ allumeur!) , tem-

pm monS I Mwidi. O. ’ fichu! ânonnant hie Inudnt! . D A V U 6’. ..--L-.â. - ----. . "mais m cfljnm in «de.

LmNDRJENnS I M O N. m; Je le croy, .Davus m’a tantoft averti qu’elles devoient joiier ce firatagême , je voulors vous le dire. 8cje ne fay comment je l’ay oublié.

ACTE CIN wIE’ME. SCÈNE II. DAVUS,CHREMES,SIMON. ’ DROMOM DAVUS. ’Ordonne que prefentement on [oit tran-

C H R E M E S. Ha, tenez, voilà ’Davus. quile.S I M 0 N. J D’où fort ce coquin? D A V U S. Et que l’on fe repoli: fur ,moy 8c fur cet Étranger.S I M O . N. Quel nouveau paquet cit-ce que cecy? D V U S. Je n’ay de ma vie vû un homme arriver fi à propos , ni dans une conjonéture fi pref- faute. ,.Le feeleratSIMON. 1 de qui parle-t-il?

Nos affaires [ontD prefentcment A V Uenbon S. état .

.s, ANDRIA.’ a.- S I M O. ceflo alloqni 3’ D A V U S. Hume]! .- quid agoni! S I M O. ô film , boue «air.

D A Vhem U 81Mo, S. o" .nofler Chremes, 0mm]; apparatn jam fun! bina. S I M O. ’ tumfli lamée. D A V U S. Ubi vole: , aneflè. S I M O. beœfanà, id mime" bim- mme aèefi. En)?» tu hoc refonde: 2 quid rifloit tibi negotî

e P 4 D A V U S. mihin’! S I M O. in. D A V U S. 10 Miloine? s- I M o. tiâi ergo. * D A VU S. modà iritroii. S I M O. qunfi ego, QI)!» ludion; id ragent. D A VUS. 7 p, Cumtnogmmimà.

vANDRIENn .æ SIMON. Pourquoy differer de luy parler? «Voilà D mon A MaifireV U , queS. feray-je? S I M O N. Bon jour, l’honneiie homme. D A V U S. Ha, Monfieur, vous voilà , 8c vous aufii , nome cher Chremes; jtout cil: déja prell chez S I M Ô N. nous.Tu en aspris grand l foin. A V U S. Vous cuvez faire venir les Fiancez quand il vous plgira. S I M O N. Fort bien , il ne nous manque plus que cela. Mais pourras-t1! répondrelâ ce ue je veux te «demander? Quelle afl’aire as-tu ’ dedans? Moy? DAVUS. S SIMON. "Ouy. I Fit-ce à moy queDAVUS. vous parlez? ’ S M Amy-merlin , puifqu’il faut te le dire tant * de fois. D A V U S. ’ Il n’y a qu’un moment que j’y fuis entré. S I M O N. Comme fi je luy demandois combien il y: de temps!DAVUs- - , Avec volïre fils.

166 » A N D R I A. S I M 0. arme efl intuo anpbilua? cru; eior mifir. Il» , mm tu dixtieflèintn 2o: inimieitiuo, cur- .J-Iggjnufix r D A V U S. Sunt. S I M O. cur igitur hie (fi? a C H R E M E S. quid illum confer? tu)» illn-Ii- tigut. D A V U S. Imo «un indignai»: , Charme , jam finîmes

1; Nefiiofax!) qui fluez ex madà me samit audiua. : ellum, confidema . I mua: ’ Cu»: furie»; videz: . vidai": efle quantivic

Infini [menus inefl in-woltu, arque in ver-ait fides. S I M O. gardian; ovipare»: e I D A V U S. . rot:nil equidem . nifi quad illum audivi: . a Qu’adiacre. ai:S I M fumier»? O. * l -. r D A V GljeeriumU S. fi faire river» MIE i hune Atrium. ao Hem SDroma, I M O. Dromo. ’ D quidA V efl! U S. u. S I M O- Dromo.

L’ANDRIENE. 167 S I M O N. Efi-ce donc que mon fils en: lai-dedans? Je fuis au delelîpoir. Eh quoy, maraud, ne m’a- vois-tu pas dit qu’ils citoient broüillez 3

SCela D cit Avray Vaufli. U S. S I M O N. D’où vient donc qu’il y cit?

ue enfez-vousC Hu’il aire?R E Illa MfE nerelle.’ S. . q

0h(L il yP a bienD d’autresAqV nouvelles Il; . , Chre-q mes 5 je vais vous dire une infolence infup- portable 5 il vimt d’arriver je ne fay quel ’ vieillard , fi vous le voyez , il cit ferme 8c affuré, il a tout l’air d’un homme d’ef rit; &à voir fa phifionomie . vous le pren riez pour un homme d’importance. Son virage en: graves: fevere, 8c dans tout ce u’il dit ilpa- roiit de la candeur 8c de la bonne oy. En- voicyS I d’un M autre. O (fie viens-tuN. nous con- A D A v U s. ter?Rien en verité 4 ,’ quea ce que je luy ay oüi

Vne dit-il S enfin I .?M O No - l;Il dit. qu’ilD faitA tres-bien v U que s. Glycerion cit dire.citoyenne d’Athenes. j S I.M O N. Hola Dromon. Dromon. D A V U S u’y a-t-il donc?

Dromon.0x S I. ’ M O N.

168 A N DD A R V IU A.S. Midi. S I M O. verbal» fi uddide- , Dris. A V Droma. U S. . Mi, Dabjura. R O M O. Î quidfuinmem tu)! hune intria ” pupe; ï ’ Mm POÎÉLS vI M O. l Qui»? DROMO.S I M 0. g Douar». ’ .D A V U S. ’ qumbremS I M O. 3 ’ quia lubet. mpe, inquum. ’ D A V U S. quid fui ? . raps. DS A VsU I S- M 0. 1 Si quidquam memitum inondes, midi»- S I M O. nibil audio. Ego te commuai» reddam. D A V U S. un»... etfi bac venin; efl. S I M O. ’ a; Cura adferuundum winflum : arque audin’ 3 quodrupedcm eauflringito. Âge. WjumI rumex;ego pal hadie , fi vivo , tiài DAVUS.

L’ANDRIENE. 169 D A V U S. Eccutez-moy, s’il vous plail’t. S I M O N. situ dis encore un feul mot... Dromon. D A V U S. Écoutez , je vous prie. Il) à]? M O N. ne vous ai -’ ? (L » P S I M O N. Enleve-moy ce coquin la au plus ville . ô: me l’emporte au logis. D R O M O N. (En Monfieur? S I M Ô N. Davus.Eh D A V U S. Pour r q ySuo I M? .O N. Parce qu’il me plain. Pren-le. te dis-je. D A V U S. u’a Je fait?

Pren-le.(L Yl S I M ON. D A V U S. Si vous trouvez que j’aye menti en quelque choie , tuez-moy. s I M o N. J k Je ne veux rien entendre , je vais te faire étriller comme il faut. DAVUS. » Cependant tout ce que je viens de dire efi s uray. S I M O N. . Cependant, Dromon, aye foin de le bien lier, 8nde le garder; écoute, lie luy les pieds a; les mains enfemble commeàune bene. Va, Tome le

V H . 170Oflendam, . A N berum D Rquid I fitA. [midi julien, à 111i , panent. ’ C H R E M E S. fi ab, ne fanai tantapere. S I M 0. Cbreme, Pimmm gnuti .’ nonne te mafflu mei, 30 Tantum [abonna cape" ab tulem filium? Âge , Pamphile; «xi, Pamphile .- «quid n pudet f .-.... .- ACTUS (LUINTUS. j ’SCE’N A. 111. J PAMPHILUS’ ,.:91MO , calamars. PAMPHILU& Ui: me volt î ’perii, pour efi. S Inid M ai: , omnium...rO. - ’c H R E M E s. 4h, I Rempariua ipfizm die, ne mitre mali Iaqui. S I M 0. Quifi quidqtmm in buna jam gravita diei pafliet. Ain’mndem, cirai: Glycerium efl r r A M r H I 1’. Us. in prdicant.

p»-.. c.

L’A’NDRIENE. ’r7r’ îije vis je te feray voir dans peu combien ily a de erllâtromper fou Maifire; 8c à cet honne- Ite homme qui cit là dedans , je luy montreray ce que c’eft que de joüer (on pere. k C H R E M E S. Ha , ne vous emportez pas tant. Ah , Chremes , cit-ce la le refpeâ qu’un fils doit avoir" Spour I [on M pere PO Ne vousN. fais-je , point de compaflion? Faut-il que je prenne tant de peine our un tel fils? Hola Pamphile, for-rez, Pamp ile. n’aveznvous point de honte?

ACTE CINQHE’ME. s c E N E. III. PAMPHILE, SIMoN, CHREMES. ’ P’AMPHILE. Ui m’appelle? Je fuisperdu. c’en mon d lS I M O N. - (kue Cis-tu, H Replus...? E M -E s. . Ah,pere. dites-luy plûtolt ce que vous avez à- luy ’ dire, 8c fans injures. S I M O N. Comme fi , aprés ce qu’il a fait, l’on pou-. voit luy dire rien de trop fort. Eh bien enfin Glycerion cit donc citoyenne d’Athenesg P A M P H I L E. H ij

’r7a. ’ A N D R I A. S I M .0. ,- Ita profitant ? ingentem eanfidentiam! l Num oogitat quid aient? 7mm fafii piger? Num g... caler [adam fignum ufquam indi- rat ï Adean’ impotenti (Je anima, ut praeroivium Morem , alque legem, (a! fui volumateur pa- tri: , to Tamen liane huée" tapin: eum flammo pro- brai P A M P H I L U S; Me mijèrum! S I M O. Madone id demum finfli , Pamphile? olim ifllrue. olim, mm ita animum induxti ruinez , oQaad tapera, aliquo pailla eflïoiundum tili: Eadem die alloue «mon. a-erë in te aoeidir. If Sed quid aga! eur me extrada i eur me ma- tera 3’ Car meam [niellant bujm filicito amenria i En D Pro hala: ego ut PtÇtflti: fupplieium fafi- ram 3 lm haha: , valeur , vivat mm illa. P A M P H l 1. U S. ’ mi pater. S I M O. fiord , Mi pater? quafi tu huju: indigne to Damaspatrie. , «avar, , liberi inventi invito par": Addufii qui illam rivera laine dînant. vice- ru. ’P A M P H I L U s. r huer , lionne fauta! .

L’ANDRIENE. 17’; S I M O N. On le dit? (nielle impudence ! Songe-t-il à ce qu’il dit ? A-t-il uel ue déplaifir de ce qu’il a fait? Voit- on ur on vifage la moin- re marque de honte 8c de re entir? Peut-on dire d’un efprît airez dere le , pour vouloir contre la coutume, contrefis loix de fou aïs. a; contre la volonté de fou pere , fe marier on: teufement avec une Etrangere? P A M P I-l I L E. 0415 je fuis malheureux! . S I M O N. Ell-ce d’aujourd’huy feulement que vous vous en apercevez? vous deviez, vous deviez vous en apercevoir dés le moment que vous vous milles en telle de fatisfaire voflre afiion àquelqueprix que ce fuit; des cejour à vous 4 æ ûtes dire veritablement que vous cillez mal- eureux. Mais que fais-je ? à quoy bon me ron- ger l’efprit? pourquoy me tourmenter? pour- t uo me chagriner dans ma vieillefTe pour fa otite? Ell-ce moy qui dois porter la peine de les fautes? qu’illa prenne , qu’il s’aille prome- , ’ ner , qu’ il palle fa vie avec elle. P A M P H I L’E. Mon pere. S I M O N. (boy, mon pere? comme li vous aviez be; foin de ce pere z vous avez trouvé une maifon, une femme , des enfans. 8c tout cela contre la volonté de ce pere. L’on a amené icy des gens our affurer que cette creature cit citoyenne ’Athenes. Voltre caufe cit gagnée , je ne m’y oppofe point. Mon. P pere,voulez-V0usA M P H I me L permettre E. de vous dire deux mots? . H iij,

.174. A N D R I A. S I M O. quid dite: mihit

C H R E M E S. Tamn, Sima, audi. ’ S I M O. ego audiam ! quid "diane; Chreme 3 C H R E M E S. attamen dioat fine. l P A MS ager HI I Lditnt,M U s. v fluo.O. . l a; Ego me amure hanofateor .- fi id peu-are efl, fateor id quaque. Tili , pater, me dedo. quidwi: oneri: importe ,’ ImPCYÆ. Vis me uxorem duce" .? banc amitter’e.’ tarpo- tera , feram. Ha: madà te olfiora , ut ne ondin à me ade- gatum hunofenem. sine me expurgera, arque illum [me caramad- ducam. S I M O. adduoiu î 1’ A M P H I L US. fine, pater. C H R E M E S. go Æquum pajlalat .- da veniam. 1’ A M P H I L U S.- fine te hoc exorem. j fino. flouai: eupioS , dam I ne alM hoc me O. falli oam- i l periar, Clareme. I

L’ANDRIENE. in SIMON. Q: me direz-vous? COH R E M E S. Mais encore, Simon, faut-il l’écouter.

.L’écouter?. S qu’écouteray-je, I M O ChremesN. B C H R E M E S. ’ Enfin permettez-luy de parler. S I M O N. Erbien foit, qu’il parle. P A M P H I L E. J’avoue, mon pere. que j’aime Glycerionï fi c’elt un crime , j’avoüe encore que je fuis coupable; mais. mon pere, je viens me met- tre entre vos mains. impofez-moy telle peine que vous voudrez , commandez-moy tout ce qu’il peut y avoir de plus rude. Voulez-vous m’arracher de la performe que. j’aime. 8c me marierai une autre? je le fupporteray comme je pourray; je vous rie feulement clone pas croire que j’aye apo é ce Vieillard, 8c de per- mettre que je l’amene icy devant vous. Qqe- S tu l’amenes? I M O N. P A M P’ H I L E. Souffrez-le, je vous prie, mon perei C H R E M E S. Ce qu’il demande cil jufle, permettez-le. P A M P H I L E. Q1; j’obtienne cette grace de vous. S I M O N. ’ Soit , je foufi’riray tout ce qu’il voudra, Chre- mes , pourvû que je ne découvre point qu’il me trompe. H iiij

’ 4 ne ANDRIA; CHREMES. Pro patata magna paululiim jinpplioii fifi: efl puni. q ACTUS CLUINTUS. SCENA 1V. CRITO , CHREMES, 81Mo, P A MP HI L US. CRITo.’ MItteorare , una harum quai: caujiome, ut fatiam , manet , Vol tu, ciel quad flemme-fi , vel quod ipfi ou-

C H R E M E S. Andriumpia ego CritanemGljcerio. vider)? à tertë i: efi. A J falzarQ4111 tu Athenm fis, bifôlemCrita. 3 4 Cavenir. R fidhiecineeflSimo? I T O. . j C H R E M E S. ine off. S I M O. mene quai: .2 Eho , tu Gljeeriltm bine ci- wem efie ais ? C R I T 0. Tu negao!

L’ANDRIENE. r77 C H R E M E S. (arelque grandes que (oient les fautes d’un fils, une legere punition iuflit toûjours à un perc.ACTE CINCLUIE’ME. * ’ SCÈNE IV. CRITON, CHREMES, SIMON, P A M P H I L E. CRITON. Efl’ez de me prier, pour m’obli eràle fai- re. une de ces trois raflons fu t5 la part que vous y prenez , la verité. que l’on ejl toti- jour: obligé de dire , &le bien que je fouhaite à -- Glycerion. v «muent un .

Kit-cer C Criton H deR l’Ifle E d’Andros.M E S. que je vo ? C’efi luy-mefmelafl’urément. Vous foyer. le bien venu , Criron , quelle merveille de’vous- voir à Athenes! qu’y venez-vous faire? C R I T O N. Cela-s’elt rencontré ainfi. Mais cil-ce là Si- C H R E M E S. Ouy. mon?’ S I M O N. ” Me cherche-t-il? Ho, ho. vous dites donc que Glycerion en: citoyenne de cette Ville? Ëtvous, dites-vousC Rque celaI T n’en .0 pas? N. * H v

l78 A N DS R I M I O.A. 1m: bu: prame advenir f C R’ I T O. quare! S I M O. rogna? Tune impuni hufatias? tune biehomine: ado- leftentulo: , Imperitc: rerum. eduüo: liberë, in fraudem Satiritando, (si pollicitanda earum animas la- flas P

finu’n’es?C R I T O.

S I M O. ro A: meretrieio: aman: nuptii: conglutinas? r A M r H 1 L U si Perii .- metuo ut fiilflet bof". C H R E MIE S. fi. Simo,bunc noria fitis, Non iraarbitrere, bonus hit a]! mon

S I Mbio airO. fit bonne l P Dam adremperatà venir boille in ipfu nuptiî: ,’ Ut unira amena: nunquan î efi axera huit tredendum , Chreme.’ PAMPHILUS. 1: Ni natrium pattern , babeo pro :714 te M quad manenm poli.

L’ANDRIENE. l79’ ’ S I M O N. - Venez-vous donc fibien preparé? C R I T O N. Sur quoy preparé? S I M O N. Ofez-vous me demander fur quoy? croyez- vous que vous me ferez ce tout impuné- ment? Vous viendrez icy faire tomber dans le piege de jeunes gens bien élevez , 8c fans ex- perience s vous viendrez par de beaux dif- cours 8c par de belles promefl’es vous rendre maifire de leur efprit... C R I T O N. Elles-vous en vollre bon fens? V Et’ alfermir parS un Imariage M legitime, O N. des * amours deshonnefies? P A M P H I L E. je fuis perdu! j’apprehende que naître Erran- gerne puilfe tenir contre tous ces outrages. CHREMES. Simon, fi vous connoilïiez bien Criton,’ vous n’auriez pas cette mauvaife opinion de luy, c’en un honneiie homme. gril foit honnefle homme tant que vous voudrez;V mais d’oùS vient l qu’ilM arrive O fiàpto- N. I pos, 8c jultement le jour que je veux marier mon fils; 8Lqu’auparavant il ne venoit jamais en cette Ville? n’efles-vous point d’avis que nous ajoutions foyà ce qu’il nous voudra con- P A M P H I L E. 7 L I Siter je ne craignois e ointv mon pere, j’aurois un fort bon avis à auner à Criton. H vj

Ç JdIIII------næ180 A N D R I A. Sjeoplranta.’ Cera R I T 0. hem! C H R E M E S. fie Crito , ejl hie; mitre. C R I T 0. videat qui [in : Si milri pergit. que volt, dione , en, que ne» volt , andin. Ego iflhee maveo , aut taro ï non tu tuum ma- lum aquo anima fere: 2 " Nam . ego que dira , vera , anfislja audierii, jam fiiri patefl. ao Anion: quidam olim nazi flafla ad Main ejeflu: cf! , Et 1’]le un): parva virgo. Tarn ide egm for- têapplicat frimât» ad Chrjfidis patremfi.

S I M. O. fabulam inaptat. CHREMES.

liane ver’o pâturin CRITal page. r C R I T O. . ’ . ’ sur» i: mihieognarus fin? ,2 fiai mm recepit. iôi ego audi’zi ex i110 Attirum. ’ z1.: ibi nanan:

L’ANDRIENE. 18V! S I M O N. Cet impofieur! CRITON. Oh! CHREM ES. Œe cela ne vous étonne pas. Criton , c’cfi là fan humeur. n’y prenez pas garde. C R I T O N. (fie ce fait fou humeur tant qu’il vou- dra, mais s’il continué à me dire tout ce ui luy plaifl, je luy diray affurément des cho s qui ne luy plairont pas. je me foncie vraiment bien de tous vos demeflez. &j’y prens grand interelt. Qoy, vous n’aurez pas la force de fupporter patiemment les chagrins qui vous arrivent? Car pour ce qui cit de ce que jekvous dis , il en: aife de fivoir s’il en vray ou faux. Il y avoit un certain Athenien qui ayant fait naufrage il la quelques années , fut Jette par latempeite Jans ’Ifle d’Andros, 8c avec luy la fille dont il en: quefiion , ui n’efioit encore qu’une enfant. Le et: de hryfis fut par ha- md le premier c ez qui aborda ce pauvre homme qui manquoit de tout. S I M O N. llnous commence un conte. I C H R E M E S. Laifïez-le parler. ’ -Veut-i1 C R donc I ainfi T m’interrompre?O N. C H R E M E S. Continuez. C R I T O N. Ce pere de Chryfis. qui le reçût efloit mon parent; c’eit chez ce parent que je luy ay ouï dire à luy-mefine qu’il citoit d’Athencs5.eu- fin il mourut dans cette mûron. .

182.

rumen mm rit?) fifi! Hamid.

I CHbem,perii.’ R E M E S. C R I T O. un)»; larde. opiner h Phnniam. Ho: unifia) , Ramnufiumjè tubé»: efi. C H R E M E S. ô Ïupinr.’ C R I T O. 1410m bu, chum, multi ah? indmlro mm audimre. A C H R E M E S. urinant id fin Qui fiera. du dit ruilai, quid i: En»: tu"); Crito? 30 8mm»): nicha: eflê? C R I T 0. . non. C H R E M E S. n cajun: (gitan l C R I T O. fratrisfiliam. A C H R E M E 8. Cm? "un efi. C R I T O. quid me S I M O. quid tu 2 314111513? P A M P H I L U S. arrige aure: , Pamphilc. S I M 0. flânait)?

x L’ANDRIENE. 183 CHREMES. Son nom. s’il vous plaifl? - - C R I T O N. Son nom fipromptement. * Pha...Phania. CHREMES. *Ilditce-: Ah, que dit-il? [neutre Ouy en verité. Cje penfe R queI Tc’eft O Phania N. , au larderas. moins fuis-je tres-fiir-qu’il fe difoit du Bourg de Ramnufium. C H R E M E S. Oh, Jupiter! C R I T O N. Plufieurs perfonnes d’Andros lui ont oüi dire comme moy ce Ère je vous dis. Les Dieux veiiillentC H que R ce foitM ce Equej’efl S. . pore. Mais dites-moy. ’e vous prie, Criton. ue difoit-il de cette fi e? difoit-ilqu’elle fui! luy?

Non. CRITON. C H R E M E S. A qui donc? C R I T O N. A fou frere. C H R E M E S. En verite’ c’eit ma fille. z

»(me C me R dites-vous 1 T olà? N. Mais. S vous-mefmeI M O ne N. voulez-vous dire? P A M H Î L E. Efcoute ce qu’on dit là . Pamphile. S "I M O N. me croyez-vous de tout cela , Chremes?

184. .A N D R I A. C H R E M E S. rimai» lût, frater me»: fuir. S I M O. norum, 6’150. CHREMES. I: hinc 6211m» fugiem, moque in Afin»; per- fiquenx, rofirijèitur. Tarn illum î: ralinguer: off unifia. pofl Ma nunc primum audio 3; Quo i110 fit faflum. r A M r H r L.U s. vixfizm apud me, inani- muc armoria efi matu , Spa , guudio , Miranda bot mm , Mm repentir» botta. S I M O. No i114»; multimodù- mon: ineniri :417 P A M P lH I L U S. credo, pour. du.C H R- E M E S. - A: mihi un!" [crapula crions "flat, qui me mali mon. . P A M P H I L U S. daigna: et, Guru tu» religion allo. nodumin frirpo quo- C R I T O. i ru’. ’ quid efl l C H R E M E S. 4° Nome» non torruenit. C R I T On fuir harde uliud flirtant. ne Me --’

L’ANDRIENE. 18” C H R E M E S. ’ Ce Phania citoit mon frere. S I M O N. je le [gay bien, jele connoiifoîs.

Ce pauvreV C homme H R s’enfuyant E M E d’icy S. à caufe de la guerre, partit pour me venirtrouver en Afie où j’efloi’s alors; il n’ofa laitier icy- cette enfant . il luprit avec lu]. 8: depuis ce temps- là, voilà les premieres nouvelles que j’en ap-

’P A M P H I L E. prens.e ne me cannois . pas, tant mon efprît eft agité en mefme temps par la crainte, par la joyeôcpar l’efperance, quand je confidere ce bonheur fi grand 8: fi peu attendu. S I M O N. En verité. Chremes, je fuis ravi par plus d’une raifon. que Glycerion le trouve v tre ’ P A M P H I L E. j’en fuis perfuadé, mon pere. . fille.C H R E’ M E S. Mais, Criton. il me telle encore un km; pule qui me fait de la peine. P A M P H I L E. Vous meriteriez qu’on vous haït! avec vôtre (Êrupule 5 c’en chercher des diflicultez à pliai:

C R I T O N. Œeft-ce que c’eft? CH R E M E S. u.Le nom que porte’ cette Fille ne convient pas.Il cit vray,C R elleenavoit I T O unautre N. lors qu’elle citoit enfant.

i845 ANDRIA. E E Nunquid mmimfii r C R I T O. id que". P A M P H I L U S. egonehujru mm ria»: purin me: Volupturi objlure , eum egomet pofimin bu ra medieuri mihr’ ? Non patin : hem , Chrome , quoi quem , Paf: bull; Cl R I T O. ipfiz efi. C H R E M E S. ’ P A M P H 1 L U S. eu Ex millier audiw’. S I M O. 0mm: no: gulden bac I Chreme, 4.5 Te veda "de". C H R E M E S. in me dii amant, rredo. P A M P H I L U S. quid reflur, pour? " S I M O. ’ Ïumdulm ne reduxi: me ipfir ingratium. P A M P H I L U S. ô IePidum piment! A De uxore in: ut pqflèdi, nib)! mut»: Chef "’85. C H R E M E S. Nlfiquidputerq euujh uliudDPIHmA un. efl,

L’ANDRIENE. .27 C H R E M E S. Qæl cit-il. Criton? ne vous en fouvenez- vous point? C R I T O N. je le cherche. ’ P A M P H I L E. Souffrirai-je que fa mauvaife mer-noire s’op- pofe à ma joye , pouvant y remedier. comme je le puis? je ne le fouiïrirai point. Chremes. le nom que vous demandez. c’efi: Pafibula.

’ C’elt- C lui-mefme. R I T Oi N. C H R E M E S. Le voilà. P A M P H I L E. x je luy ay oüi dire mille fois.

Chremesy .S vous I Mcites O fans N. doute bien perfusé de. ueinous avons tous bien de la joye du bon- eur qui vient de vous arriver. C H R E M E S. Oüi affinement. P A M P H I L E. Aprés cela , mon pere . que relie-t-il? I M O N. Mon fils, ce qui me mettoit fautoit en col 1ere contre vous . fait prefentement vollre P A M P H I L E. paix.L’agreable pere! apparemment’ que Chro- mes ne change rien non plus à mon mariage. 8c qu’il me laifl’e poireifeur de fifille. CHREMES. Cela cil tres-juüe. à moins que voûte pere ne fort d’un autre avis.

188 ’ A N D R I A. P A M P H I L U S. trempe. S I M O. fiilicet. C H R E M E S. du. Pamphile, q? M talonna. PH M P H I L U S. uripio. C H R E M E S. propero udfiliam; eho meut»), Crito: :0 Nu») iflum me baud nofi credo. S I M O. au non illam but tarifer-J ri jnôer! P A M P H I L U S. ReZiE minima. D4110 ego iflhue dedum negon. e S I Il! O.nonpotefi. . P A M P H I L U S. 124i f S I M O. quia huée: alitai mugi: ex ,’ à mafia. P A M P H I L U S. quidnam a? S I M O. vinâtes ejf. PAMPHILUS. Pater. non ne; vinifia ejl.

v S I Mbaud 0.in: jufi’.

L’ANDRIENE. 185 P A M P H I L E . Cela s’entend. ’ I S I M 0 N. . j’y donne les mains. C H R E M E S. . Pamphile, ma fille aura pour dot dix ta. leus. P A M P H I I: E. Cela cit tres-bien.

je vais. C la voirH Rtout E âl’heure. M E allons, S. je vous prie. Criton, venez-y avec moy, car je cro’y qu’elle ne me connoifira pas. 7Œe S ne Ila faites-vousM O porterN. chez nous? P A M P H I L E. Vous avez raifon; je vaistout prefentement donner cet ordre-là à Davus. v *:. S I M 0 N. Il n’eft pas en chat de l’ekecuter. P . P A M P H I L E. our- uo , mon ere? q y S I il O N. Parce qu’il a des affaires de plus ande con- fequence pour luy. 8: qui le toue ent de plus pres. r l . P A M P H I L E. Qu’ef’c-ce donc? i S I M O N. Il cil lié. n P A M P H I L E. Ha. mon pere, cela n’eil pas bien fait. S I M O N. , J’ayfpourtant commandé qu’il faillait com. me il aut. .

1:90 ANDRIA. PAMPHILUS.juoejôlvi, *objet". Agefiat. 81Mo. P A M P H I L U S. a: matura.

S I Men O.inrrà. ’ ’ u

Pâ Afaujlum M éfelitemP H Ihuit? L Jim!U S. j j ACTUS QUINTUS.à l SCENA V. CHARINUs,r4MrH1LU&

PRwijà , quid agar Pantpbilm. arque et; I l CHAanvafilm. i ’PAMPHILUsaliquiiforjan me pute: l Non hot [tatare verni» : at mihi nunc fie Mlè

Ego vira»; deorum proprerea jèmpiternam eflê arôitror,[ne 112mm lubet. j flood voluptam eorurnpropriejunt 5 nant mi- . bi immortalinu f Pana ejl, fi nulla louis lgritudogaudio inter.- eeflm’t. - .sed quem ego ponfimùm moyen nunc mibi.

.---: a: zw-wi-oui lm narrent , dari 3 . a

Ù

L’AYNDRIENE. r91 P. A M P H I L E. je vous prie d’ordonner qu’on le delie. S I M O N. Allons. je le veux. ’ ’ P A M P H I L E. Mais tout à l’heure. s’il vous plaifi. S I M O N. je m’en vais au logis , a: jele feray delier. P A M P H I L E O que ce jour m’efl heureux! ACTE CINQUIÈME. S C E N E V. CARINÙS, PAMPHILE. ’ CARINUS.

E viens voir ce que fait Pamphile a mais le voilà. P A M P H I L E. L’on s’imaginera -eliœ que je ne crois pas ce que je vais ire? mais on s’imaginera ’ tout ce qu’on voudra, pour moy. je veux pre- lentement dire perfuadé que les Dieux ne font immortels, que arce qu’ils ont des plaifirs qui n’ont peint e fin, 8! jefuis für aulli que je ne fautois manquer d’eilre immortel com. me eux, fi aucun chagrin ne fuccede à cette joye: mais qui fouhaiterois-je le plus de ren- contrer à cette heure. pour lui conter le bon: heur qui vient de m’arriverË *

’19: ’ANDRIA.’ C H A R I N U S. [Plaid illuo gaudii ejl! P A M P H I L U S. Daworn video, nemo ejl, quem mayen; , omnium: Nam hune frio mea félidé film gauifururn eflè gaudia. * - 1- :v.- rrrw ACTUS CKUINTUS. S C E N A VI. DAVUS, PAMPHILUS, CHARINUS.’1 wam. cr parus Pdmpbiliu ubinanl bic efi! P A M P H I L U M Dm. D A V U. S. î! -A-.’.;’ qui: nom)?! P A M P H I L U S. D A V Uego S. ô PampbiIe.W: P A M P H I L U S. Nefoi: quid Mi voligent D A V US. ’ ’ . Là ’ 44.; MWŒÏP eertà:fid, quid mihi altigerie. fiio. P A M P H I I. U 3.

Et quidam ego.CARI- i -

UANDRIENE u; (au!, CARINus fujet de joye at-il? ’ P A M P H I L E. Ha je voy Davus, il n’y a perfonne dont la rencontre me foit plus agreable, car je fuis perfuadé que qui que ce toit ne refiëntira ma joye fi vivement que lui.

ACTE CINQUIÈME, SCÈNE VI. DAVUS , CARINUS , PAMPHILE. D A V U S. OU peut elire Pamphile? P A M P, H I L E. Davus. D A V U S. 1’uiell-ce PAMPHILE qui.... ’ C’efi moy. A ’ D A V U S. Ha, Monfieur.

Tu ne fais pasP labonneA M fortune P H qui I m’eil L ar-E. 4 rivée ?

’rNon D affurément’, A V mais U je S.lai tres-bien , ce qui m’eft arrivé de uis queje ne vous ay vû. PA PHILn je le [ai bien auffi. Tome I. . l

.

194. A N’ D D A V R U S.I A. more hominien avenir , ego ut quod flan narine mati. Prima refriflem tu, quant ego tiéi quod eze- I ,- ni: ni. 5 Mou GljeeriumPALIPÏIILUS. fora: parentes reperit.’ .1 .nva-u-wv D A V U S. ô flafla"; bene! C H A B. 1 X. U s. - Hem! P A M P H I L U 8’ " pater amines [.23sz nabis. ti:;5-.i!fi-i,æ. . ’ D A V U S. un .? P A A! P H I L U S. chromer. ’LJJ’"’...7 La D A V U S. narras froâê. P A M P H I L U S. Net: mon: alla efl , quia jam uxorern ducam. C H A R l N U S. num illefimniat , Eu , que vigilant volait? P A Il! P H I L U S. mm de puera , Dam? I D A V U S. Solen efl, .que»: ah diligunt define; dii. - C H A R I N U S. faim: film, in: muflerie. ,

10 Conquuar.P A M 1’ H I L U 4 S. . l qui: homo off .’ Charme in rempare mi adteiiis.

L’ANDRIENE. vrgf ,. ’ D A V U S. b: Cela arrive toûjours. Vous avez plûtofl: figû ilion infortune. que je n’ay appris vôtre bon«

Ma Glycerion- P A M a retrouvé P H Iles L parens. E. D A V U S. ’ Œe cela va bien! C A R I N U S. eur.Oh! a . P A M P H I L E. Son Pere cit un de nos meilleurs amis. Q. fil DAiVUS. uie-i? . Chremes.. PAMPHILE. DÀAVUS. 1 mie vousme réjoüifi’ez! P A M P H I L El Rien ne s’oppofe profentement à mes de- firs. C A R I N U S. 1l rêve fans doute, 8c en dormant il croit avoir ce qu’il defire quand il en éveillé. P A M P H I L E. Et pour noilrc enfant, Davus? D A V U S. Ne vous en mettez point en peine. les Dieux n’aiment que lui. C A R I N U S. Me voilà bien. fi ce qu’il dit cil: veritable, maisje vais lui parler. PAMPHILE Qi eil ici? ha, Carinus, vous venez bien à propos. ’ I-ij

Benê faflnm. P A M P H I L U S. hem, audxfli? C H A R I N U S. amnia z age. me in mi: [épandis refÏJiee. Tua: efl nunc Cbremas. fafi’urum, que voler, fila. amnia. P A M P H I L U S. Memini: arque un langum off, no: ex- Sequerepeliare, hac me dum intu: adexeat. Glyeerium A nunc. tu Dam, abi domum. a; Payer) areejfe bine qui aufêrant eam. quid as? quid "fla; 3 D A V U S. eo. Ne expeEletis dam exeant hue z intu: defpon-

1mmdebitur: tranfigetur ,fiquid I efl , quad reflet. Plan- dite.

finis Andriæ.

L’ANDRIENE. 191 C A R I N U S. je fuis ravi de voitre-bon-heur. P A M P H I L E. Œoy! avez-vous entendu? C A R I N U S. j’ai tout entendu , prefentement que vous elles heureux, ne m’oubliez pas, je vous con- jure. Chremes cit deformais tout à vous , je A. fuis perfuade’ qu’il fera ce ne vous voudrez. P A M P H L E. C’eft mon deifcin , Carinus; mais il feroit trop long d’attendre ici qu’il fortît de chez à fille , venez avec moy l’y trouver. Et toy, Da- vus , cours au logis , &fais venir des gens pour porter Gl cerion. Pourquoy donc flanelles: . D A v U s. . tuj’y vais. i Pourvous, marc Meilleurs, n’attendez-e. . pas qu’ils fortent; ils fe marieront danslamai- on , 8c s’il y a quelqu’autre chofe’àfaire, elle s’y terminera auifi 5 Adieu, Meilleurs. battezau». cr- la.» desm ains. f’

Fin de 1’ Andriene. "

in)

jREMARQyES ’ S U R :IL’ANDRIENE.

REMARCL ES SU.’R * L E T I T R "E, Itre , ou Didafcalie . Tituliu fin Didajl enlia. ] Ce que les Latins appelloient Titre . les Grecs l’appelloient Didaftalie 5 c’eit à dire enfieignement, infirufiion. C’efloit autrefois la coûtume de mettre ces fortes de titres à la telle des Pieces de Theat’re. corn- rne nous l’apprenons des anciens Scholiaileg Grecs; ,8: Écla citoit d’une fort grande utilité? car par la les Leâeurs apprenoient tout d’un cou dans uel temps. pour quelle occafion. 8c ous que s Magii’lrats ces pieces avoient cité joiiées. Mais il faut le fouvenir qu’on ne met- toit ce titre qu’aux Pieces qui avoient cité joüe’es pour celebrer quelque Ïrande Pelle, comme la Folle de Ceres, celle e Cybele.ou celle de Bacchus, &c. La raifon de cela cil. qu’il n’y aVOit que ces Pieces qui Fuirent joiiées par l’ordre des Magiilrats. I n’y avoit point » de titre aux autres. Aujourd’huy il ne nous relie aucun titre entier d’aucune Picce ni Gre- que. ni Latine . non pas mefme ceùx de ces Pieces de Terence : car on a oublié d’y mat. - quer le prix, c’eftàdire l’argent que les Ediles I iij

--.».

avoientaco REMARQUES;payé à Terence pour chacune de ces Pleces. Et c’en: ce qu’on avoit grand foin d’y mettre. On pouffoit mefmc cette exaâitude fi loin. qu’on y marquoitles honneurs qu’on avoit faits au Poète , les bandeletes , les effences 8c les fleurs dont on l’avoir regalé. Mais ce- j la ne le pratiquoit qu’en Grece, où la Comedie citoit un meilier honnellc 8c fort eiiime’ s au lieu qu’à Rome ce n’eiloit pasla mefme choie. Cette Piece fut jtiie’e pendant la Folie de C]- ôele.] Alla bali: Megalenfibw. Cette Feile de Cybele, que l’on appelloit Lieder Megalen- jà: , ou Megalefia, citoit le cinquième d’A- vril. 8c l’on pretend qu’elle duroit fix jours. Cette Pelle n’clloitjamais fans Comedic. c’efl pourquoy Ovide dit dans le quatrième Livre des Faites: Seenafinat , ludique mannfieflate, finit". Le Theatre retentit , le: feux womappellmt , 11e- nez à eefieéîatle , Romains. Sou; le: Edile: Curule: iM. Ful’viiu, é M. Glabrio] les Ediles font nommez ici avanLles Confuls , parce que c’elloit eux qui avoient foin des jeux pub les. 8c qui ayorent les Co- medies. Ciceron dans le feeond Livre des Loix: - Sunto Ædile: Curatarer urbi: ,annomz, [1101071477]; que filemnium: gèle le: Éditer ajent foin de la Ville, de: vivres, (ânier jeux filemnels. llpar- . le des Ediles que l’on appelloit Garnier. pour ’les dillinguer des Ediles Plebéens , parce qu’é- tant pris du Corps des Scnateurs. ils avoient le droit de faire porter dans les lieux publics un fiege d’Yvoire, que l’on a pelloit Sellam tu- mlem. Au lieu que les Edi es Phoenix citoient aflis au defibus avec les Tribuns fur des bancs

ouPar ficges la Troupe ordinaires. de Lucien Amâi’vim ’ Turpia, (r

le LAnilimREMARQUES. de Prenefle.] C’efizoit les Maifires. aux de la Troupe des Comediens. i Fit la Mufique. ] C’efl: ce que fignifie pro- prement madosfnit s 8c c’efl ce qu’on dahir aufli modulnit. 1714ch Aframhi de chevalins] Planta Clau- dii. (Tell ainfi qu’il faut lire, comme Muret l’a fait bien remarqué 5 8c non pas, Hum: Claudiifiliu: : car ce Flaccus ne pouvoit eflrc qu’un Efclave ou un Affranchi , parce que tous ceux qui montoient fur le Thcatrc citoient tenus à Rome pour infames g il n’y avoit que les Pieces appelle’es Togau 6c A. tallant qui ne deshonoroient pas les Aâeurs. C’cIl pourquoy Laberius Chevalier Romain , après que Cefar l’eut engagé pour de l’argent âmonter fur le Theatre pour y rcciter [es Mi. nm, fe plaint de En malheur avec beaucoup » de graccEgo bi: triteni:r . 4mn”:, 15;? fine hotu Eque: Romanm, la" egreflù: men , barnum 721::er Mimm; nimiru’mihoc dît Une plu: wixi mihi quùm vijvmdum fait. Apré: avoir 140? fiixante mafieux aucune tache, . je fioit fini ema maijôn Chevalier Romain; à» J’y rentrera] Cmdim ; feflàdl’re que fa] ’11!- , tu te jour-q de trop. En Grece cela citoit tout diffluent, les eus de la premiere qualité montoient fur leT ca- tre , 8c [cuvent l’on prenoit des Comedicns. . pour les envoyer en ambaflîlde vers les Rois. Le: Plate: égala: droite: à gauches. ] Un me pardonnera cette façon de parler, car ilcfi im omble de bien dire une chofe qui n’efl point du tout à nos manicres a 8c qugmd cela. en, on ne doit ôhercher qu’àI faire entendre-

! v l’.Auteur.au REMARQUES. Dans l’antiquité il n’y a rienoù les Savans foient fipartagez que fur les Flutes que les Anciens nppelloient droitexôc gauches, éga- le: 8c inégales. Je ne rapporteray point tout ce u’ils en ont écrits je me contenteray de choià ont ce qui me paroifi: le plus vraifemblable , 8c. qui peut expliquer avec le moins d’embarras toutes les diflîcultez des Titres des Comedies

Les joüeurs de Flute joüoient toûjours de dedeux Flutes Terence. à la fois à ces Comedies. v Celle qu’ils touchoient de la main droite , citoit: appellée droite ar cette raifon; 8c celle qu’ils touchoient de il; gauche. citoit appellée gau- tbe par confequent. La premiere n’avoir. que peu de trous , 8c rendoit un fon grave ; la gauche en avoit plufieurs , 8c rendoit un Ion u plus clair 8c plus aigu. Liand les Muficiens poiloient donc de ces deux lutes de difierent (on . on difoit que la Piece avoit cité joüe’e rififi: impariôm, avec le: Pinte: inégale: 5 ou fiord: dextrù à» fimflrù, avec le; Finie: droites (à! 3221451295. Et quand ilsjoüoient de deux Flu- tes de mefine fou . de deux droites ou de deux gauches , comme cela arrivoit fouvent; on diloit que la Piece avoit efiéjoüée néom- ribu: dextrù, avec de: Floue: égale: droites, fi c’efloit avec celles du fan grave 5 ou tiôiù a- riôm (inijlri: , au: de: Plate: égale: gante es, fi c’efloit avec les Flutes du fan aigu. Cela eflant,comme je crois qu’on n’en faux-oit dourcr, il femble d’abord que ceux qui ontcrü que ce titre efloit corrompu, l’ont crû avec quelque fondement; car comment l’Andriene peut-elle avoir elle joüée tibii: parions dextris à finIÎlri: , au: le; En": egale: droite: à.

R E M A R QUE S. 20; gauches ? puifque les Flutcs ne peuvent eflre appellées égales droites à gambes, que quand eles [ont de mefme. ou toutes gambes, ou toutes droites. Ceux qui ont eu cette enfe’e , n’ont pas pris garde que ce titre ne oit pas eilre enten- du d’une feule reprefentation , mais de plu- fieurs reprefentations differentes, où les Fllh tes eiloient toujours égales; mais mutoit c’e- L toit tiôiis pariâtes dextris, 111286125 Pluies e341 les droites, 8C tantofl: tibiisparibm finijiris mon: les Elutes égales gambes. Car une mefme Place n’efloit pas toû’ours jouée avec les mefmcs Plates a ni avec es mefmes modes; cela chan- eoit fort louvent, comme Douar mefme nous apprend dans le Fragment ui nous relie d’un Traité qu’il avoit fait fur Comedie, où il dit : ne ne me)» anima iifilem modù in une tarif y rite age antur , edfipe mutatis , a: lignifions I ’ qui tre: marneras in Comœdiis ponant , qui "es continent mannes mode: mariol illim. Ces Pistes n’efloienilpxu toüjours joüe’c: fur le mefme mode. à ne; e mgfme ohant a les modes rhangeoiem [ou vent , tome nous l’appremzent aux qui mer- tmt ces trois marques à la telle de la Cmedie. M. M. C. Infantile: trois marques figng’fimt que les modes du du»: fin: changés. En effet ces trois marques , M. M. C. (ont pour mutatis media emmi , les modes du chant eflant than. gés. Le mefme Douar dans la Preface des Adelphes , nous apprend l’endroit où l’on mettoit ces trois marques: car il dit claire- ment qu’on les mettoit fous la lifte des Fer-r (aunages , Sapa "mon mimais performant me. dis [tamia mesuroit. odfigmfimt’itulm filme . u habens flaflas [orgie liner»; M. C. Il V1

changea204. flaveurREMARQUES. dans, la fier» les Modes du dune; comme on le tonnai]? par le tine de la Comedie , où apres la Iifle des Affeurs on noir ces trois mar- que: M. M. C. L’on pourroit croire aufli que ce changement fe faifoit quelquefois dans la mefme reprefcntation , 8c qu’a chaque inter- mede on changeoit de Flutes ; qu’à l’un on prenoit les Flutcs droites . Geai l’autre les gau- ches fuccefiivement. Donat .dit que quand le fujet de la Piece elloit grave 8c ferieux , on ne fe fervoit ue des Flutes égales droites, que l’on appelloit aufli Lydiennes , 8c qui avoient le fort grave z» que nanti le luger citoit fort enjoiie , on ne a: limoit que des Flutes égales gauches , qui citoient a pellées. Tyriennes , ou Sanaa , qui avoieni le fou aigu , 8c par conquuent plus propre à la joye : enfin , ne quand le fujet elloit mêlé’de l’enjoüé. a: du ardeurs, on prenoit les Flutes inégales , c’en: à dire la droite a: la gauche , 8c u’on 7 nommoit Phrygiennes. Dextre autem- L]- dù fla grauitate eriam Comœdi’e difiionem pronuniabaut; finüljyic é- Sarram ameublis le- oitatejoeum in Comædia oflmdeâant 5 soli au. 4 q un: dextra én [131mm afiafaàula infnibebatar. w ’ miflim. on" à gravîtatis denautiabatar. Les Plates 31min; ou lydiennes, par leurjongraw, 5 magnoient que la Pieeefiroit firieujè 5 le: Flu- tes gambes ou îl’Îrimnes promettoient qu’elle]?- roit. enjoüée 5 (à. es Plates inégaler, la droite à la gambe, témoignoient qu’elle finit mêlée du firicux à «le l’enjoùe. Mais trouve à cela bien des diflicultez , qui me perfiiadent que Douar s’ell tempe. En voicy une qui me pa- roit! infurmontable. Si le ion des Flores mar- quoit le fujet de la Comedie , ce lujet eflant ’

toujours leREMARQUES. mefme , on ne pouvoit 8c onac; ne devoit y employer que les mefmes Flutes, (ans jamais c auget. Cependant le titre de l’Heautontimorumcnos nous apprend que cet- te Comedie futjoüe’e d’abord nous imparilus, avec .les Plates inégales , c’efi à dire avec une droite à une gauche 5 8c qu’en fuite elle fut joiîe’e nous duabuc dextris , avec deux Plates droites. Ogoy donc? ell-ce que le fujet de l’Heautontimorumenos efloit d’abord moitié enjoué, 8c u’â une feconde reprefentationil devint tout ’un coup ferieux? Il n’y a per- fonne qui ne voye que cela cil ridicule. Je fuis perfuadée que ce n’eltoit point du’tout le fuj et des Pieces qui regloit la Mufique, mais l’occafion où elles ciblent reprefentées. Cet- te remarque me paroill fies-importante, car elle éclaircit toutes les diflicultez qui peuvent le prefenter. En effet il auroit elle imperti- ’ nent qu’une Piece faite pour honorer des fu- nerailles, eulleu une Mufique enjoüée. C’elt pourquoy quand les Adelphes furent jouez la v remiere fois, ils le furent nous Lydiis, avec es Plates Lydiennes. c’ellà direavec deux Flu- tes droites; 8c quand’lls furentjoüez pour des occafions de joyeSc de divertiflement, ce fut nous Sarranis , anet les deux Plates gauches. Ainfi quand une Pie’ce eiloit jouée cndant les grandes Pelles, comme la joye 8c a Reli- gion s’y trouvoient mêlées ; c’efioit ordinai- rement avec les Flutes ine’ ales . ou une fois avec deux droites, 8c en uite avec deux gam- ches; ou bien en les prenant alternativement àchîque intermede. Oeil ainfi queje croi que l l’Andrienue fut joüee. a Mais c’ell allez parlé de ces Flutess dont"

nous206 n’aurons REMARQUES. jamais une connoillance parfai- te. Il faudroit ou les avoir vûës , ou les avoir entendues. Mon pereefloitfi en colere con- tre elles , qu’il fit ces Vers , ont loüer Mi- nerve de ce qu’elle avoit jette la Flute dans l’eau; 8c pour maudire ceux qui l’en avoient ’ retirée . 8c qui par la avoient elle caufe de tous les maux que les Flutes ont fait depuis ce temps-là aux Savans. Je croy qu’on ne fera pas fâché deles voir icy, car ils (outil beaux, qu’on diroit qu’ils [ont du fiecle d’Auguile.

PALLADEMA MINERVAM. D Ë CErelri liquorfatemi , Payant Anita , Moflis medu a, fatigant éjacula fouis, à: me Deam, ne: feminam matrem ries, Te , Diva, merità Vates Sapientem votant : ne olim tumentes sur» videra émoulu , Nitidofque ocelles nimio teudi fiiritu , Irata in sondas tiliam projetais. 0 bene, quod Main nigrie merfirae aquù.’ Bette, quad policeras (Je nullamtibiam! At, qui profundofisflulit merfizm ruado , Dole at ille conjura gala emori, Debelat ille Marfie fatum oppetens, Sirrafijue armas tala-irruait: eifeerum ,i Pelle"; osant!" panifie tympano," , . Tantum iHa doflis tibia conrinnat mali. o Salve inique, .6 Pafias uniei germen fouis , At 1m prise, vos petite, tibia. l

REMARQUES» 207 EHe ejl toute Greque.] Et eft totaGreea. Il fufiifoit de dire , elle ejl Greque a, les Come- dies de Terence fout toutes Greques . c’ell à. dire qu’il n’ya rien des mœurs ni des manie- res des Romains. Dans Plante il y a des Pie-i ces qui quoy que Greques , ne le font pour-1 tant pas entierement s il y a tres-fouvent des, choies ui (ont toutes Romaines. Sousqle Confislat de M. Martellm , est de C. Sulpitius.] Edita M. Marteflo, C. Sulpitio Cofl: Le premier cit Marcus Claudius Marcellus , 8c l’autre C. Sulpitius Gallus, qui furent Confuls enfemble l’an de Rome 587. cent foixante- quatre ans avant la uaiffanco de Nofire-Sei- gneur. Terence avoit alors vingt-fept ans. .REMARQEES) fur le Prologue. U ILOîæue Terence je mit à transvider pour le atre. ] Qmmprimum auimum ad féri- oculum appulit. Ce remier Vers prouve que Terence avoit fait diantres Pieces avant l’Au- driene. Comment donc. Donat a-t-il pü dire ne l’A-ndriene a elle la premicre ? Ila voulu ans doute nous faire entendre qu’elle a cité I la premiere des fi): qui nous relient , 8c cela cit vray. 5’. Car il faut qu’il employe Ifim temps à faire des Prologues. J Nana in Pro agis [tribun- dis operamabutitur. Operam aâuti ne lignifie pas perdre fim temps, alufer defin temps; mais employerfifiv4. peine, fin; temps. Alun cil un me;

Commun2.08 REMARQUES. qui fignifie feulement abfumere, 8: qui fe prend en bonne 8c en mauvaife Part; c’efl ainfi que Plaute a dit dans la troiixéme Scene du fccond Aâe de Perfa: ’ - Nm» hoc argentan) alibi nôutar. car j’employemy ce! argentà matie thqfe. Lucre- ce s’en CR fervidans le mefinc feus. 6. Pour répondre aux médifimces d ’10: vieux rêveur de Poè’te.] Sed ni malevoliveterixPaïtc maledifli: refpondeat. e vieux Poète envieux citoit un Lucius Lavinius , s’il en faut croire Donats mais je ne connais point de Poète de ce nom là. Je croy plûtofl: que Terence parle icy de Lufcius Lanuvinus , contre lequel il a fait le Prologue de la. feeonde Comedic. La Parinthiene.] Parce qu’il introduiroit un: fille de Perinthe , ville de Thmce , fur les bords dcla Propontidc. À x x. Car Ieurfujetfi reflemble.] Non En fun: diyîmili argumenta. Il faut faire ainfi la con- flruétion , in; finit non dfimili argumenta. Ai- armant , c’eftle fujet dcla. piecerpüoghfa- u a. ’ in] que la conduite à. le flile en fiaient on JfoerentL] Sed rumen diflîmiliorationefunt 4&4 à: flylo. Stylmlefl pour les mots& arum pour le flans; c’efi pourquoy j’ai traduit 1211172614 ’ conduite. Le mot Mme» eftoitquelqucfois fur; pcrflu chez les Anciens , 8c quelquefoisfl fi- gnifioit feulement m0115 . tufier». Seulement. Et cela doit dire remarqué. u. 0 u’il n’bfi p45 permit de mêler le: Co- medie: é- d’mfaire (5m ] Il m’a fallu prendre ce tour pour expli uer la force du mot toma- minari, dans ce feu vers, Contamirmri non de- nrefubylw. ConrmMre ne fignifie ici» quç ’

mofler, tonfondre,REMARQUES. quand de deux chofes diffe-:0, rentes on n’en fait qu’une. Tite-Live qui a plus profité de laleûzurc de Terence qu’aucune autre Auteur que je connoiffe , a joint ces deux mots , contamina" 8c oonfumlere , en parlant des alliances queles Nobles contraâoient avec le peuple. Contaminare ne peut lignifier ici gâter, acceux qui l’ont traduit de mefme font dire à Terence une chofe de fort mauvais feus s car qui doute que ce ne fait fort mal fait de gâter les Comedies , de quelque ma- niere qu’onles gâte. Les ennemis de Terence foûtenoient, non detereoontaminnrifaôulu, 8c Terence au contraire foûticnt, deoereoontami- nari fabula , il faut donc ue contamina" fait pris ici en bonne part; i l’en: aufli . 8: L voic1 fou origine; de tango. contango, conto- gitum, oaurngimen, cantonna, contamina. ju- Rin dans le 31. livre, naquis i114: Attnminnret; que perfonne ne les tourbât. Atmminare de at- tngo , Ættflgl , tanguant, amngimm , ottoman, 4t- "mon Voilà donc le premier ufige , 8:12, premiere lignification de tontummare s mais comme il en: impoliible de mêler des chofes fans les faire celTer &fire’ce qu’elles efloient au aravant, de là on a fait fignifier à ce mot garer, alte- nr, corrompre; 8c c’ellpourquoy tous les mé- langes que font les Parfumeurs font appelle-z grinça) par les Grecs , qui ont aufli dit de la mefme maniere paddy, torrompre, pour po. gaule" mofler , &m’aonç corruption, pour mê- lange. j’ai un peu étendu cette Remarque. En: que j’aivû des gens d’ailleurs tres-habi- s 8c d’un goût excellent , qui ont eu beaucoup l dcpeineâ revenir de leurs prejugez. v

z

neMais R enE bonne M A foi Ren fuiU untE le:S. entendue. J ruinent-ne intelligendo ut nihil intelligent. Il faut efcrire fument-ne, 8: non pas fadant ne, ce ne vient du Grec Un , 8c ne de mi, mais le dernier cil: toujours fuivi de quelque pronom, wne tu. ne ilJe, novas, ne illi. Fuoiunt utnihilin- telligunr, cil de la plus pure latinité, pour dire fimplement nihil intelligunt. ,C’el’c ainfi que 1 Ciceron a dit dans une de fes Oraifons contre Verres, froment u: mededueerent, pour me de- durement. Imiter l’heureufe negligenee.] Negligenee cil: ici pour une manière libre , tant dans le fille que dans la. difpofition du fujet, fans s’allhjet» V tir trop aux regles. Mais comme en noftre Langue le mot de negligenee feul cit toûjours ris en mauvaife part, j’ai ajoûtéheureujê qui e determine. Dans l’Orateur de Ciceron y ’ a un beau paflàge , qui donne beaucoup de jour à celui de Terence, car il y ei’c formellement parlé de cette negligence d’Ennius; Ennio de- lefior ni: quifiium, quad non difiedità comma-z ni more urborum , Pneumo , inquitulim; 0mm: ppm! hune amati eluôorutiquefunt verjus, mul- tu upud alterum negligentius. Ï: me divertis); lire EMÏIN, dira quelqu’un, parte qui! ne t’é- Ioigne point dola commune maniera depurler. Un autre diruj’uime mieux Paume , tousfi: parfont beaux é- bien travaillez 3 au lieu qu’ilju 6euro- ooup de negligenoe dans Ennim. Ces negligen. ces ne font point mal dans la Comedie , où l j’ofe dire mefme qu’elles font quelquefois ne- ceiïaires. z l . fait: l’exuëh’tude oôjèure à embarraflëe de à ce: Moflîeum] Cette exaétitude qui confine à s’attacher ferupuleufement à certaines regles .-- .-ur--:

23:

n

doit avoir fesREMARQUES. bornes; car lorfqu’elle cil pouf. au . fée trop loin , elle produit cula fecherefl’e ou l’obfcurité 8e l’embarras. l 2.4.. Et d’examiner être picte] Rem eognofien. -uCoganèere cit un mot de Droit, qui fignifie examiner comme un juge. Ce que vous devez. attendre de noflre Poète] Ecquid fini fit reliquaire. Il auroit falu traduire àla lettre , ce que vous devez affiner; en Latin 1113:: à: fientez, font des termes communs qui e prennent en bonneôc en mauvaife part, a: qui fignifientlèulement attendre. Sperme dolo- rem, [perm quantum s afin" tu douleur, cfpmr le fiévne’. Les Latins ont imité cela des Grecs.en. Ou t vous ’le: idevez t -piéta]! rejettenJAn exigendt mevobikpriùr. Exigere ne lignifie pas icy demander, mais rejetter, explodere. exfo- biture. Comme dans le Prologue de l’Hecyre. r Neveu qui muât: 8c priiu cit pour pour... REMARQyEs Sur la premiere Scene du premier: Acte. r . 014 vous autre: , emportez relu milogi:.] Simon parle à Dromon 8c à Syms qu’il avoit menés.avec lui au marché , où il p citoit allé acheter quelques provifions.’ll leur ordonne donc de porter ces provifions au loi- g Terminer, Monfieer mon»: pute, comme I s’il difoit is., prenez. que vous figez.. du. Tenu-V l i - ceau. exprime REMARQUES. admirablement par là le-caraâere de ces mailtres valets , qui veulent toujours entendre à demi-mot 8g deviner ce qu’on va leur dire. 3. à" tout teeijàit bien apprejlé. ] Ut eu- rentur refiê lue. Curare cit un terme de cui-

6. Mai: faibejôin de cette fidelite’ é- de et ferret. ] Sed ii: fideér taciturnitate. Sed ii: ar- tibus qua; , ée. Les Anciens donnoient le nom fine.d’arts à toutes les vertus. , " 9. Tu [taie ave: quelle bonté à avec quad: douceur je t’ai toujours traité dans ton efila- vuge.] Ut femper tibi apud me jujla à ele- men: fuerit fir’vitm. Cela cit parfaitement bien exprimé. juflafervitm n’eli: pas ici ce que les Jurifconfultes appellent un ejèlavage jufle, pour dire un efclavage legitime 8: bien ac- quis. Ïuflafervitm ell un efèlavagedoux, mo- dere’, comme dans le dernier Chapitre de Lou-p gin , nibmûe’iç inhala; direction , ne lignifie pas, nous flammes aeeotitumez. de: nojlre enfan- te à une domination legitime, mais à une domi- nation douoe, qui cit éloi née de la tyrannieôc de la violence. Ïujiite ignifie fouvent bonté. 8c injultice , dureté, truauté, comme dans ce vers dela premiere Scene de l’Heautontim. Eum ego bine ejeti miferum injujlitia mea. C’ejl me] qui a] ehajjë ce pauvre malheureux de thez. m0] par mon injufliee, c’elt âdire. par ma dureté. Dans le premier Chapitre de Saint Matthieu . jofeph cil appellé julte, aime. air, c’eli pour aux , butin. 17. C’eff refque me reprocher que je le: a] oubliez..] k9 un]: exprobratio efi immemori: bene- fioit. Ce vers peut el’cre expliqué de deux ma- 4

nieres; eflexprobratioREMARQUES. meiimmemoris, oubien, n; - ejl exprobratio benefieii immemoris. Dans le pre- mier feus immemoris ell: aéfif, 8: dans le der. nier ilell pallif. a4. Pampbile diane devenugrand. ] Pojiquam exeeflît ex epbebir. prebi font les jeunes gens qui font en l’âge de puberté . à: qui ne lbnt pas encore entrez dansvl’adolefcence. 18. Laflujpart des jeunes genr.] Ily a dans le texte p erique omnes s mais c’elt feulement pour dire la plufjtart . 8c pour afiîrmer une propofition generale avec quelque modifica- se. D’avoir de: thevaux ou de: chien: de ehaflè.] dut equo: alere aut cane: ad venan- tion.dum. Comme Horace dit’ dans l’Art Poèti. q ne.’Imberbùjuvenis . tandem cujlode remoto Gaudet equio canibujque. . . Le jeune homme qui n’a plus de gouverneur, gent! plaifir à avoir de: skient ée de: chevaux. ans les Nuées d’Ariltophane on voit aulli quelle efipit la paflion des jeunes Atheniens pour les chevaux. Ou de s’attatlver à de: Philofiphes. J Car c’é- toit à oct âge -là que les Grecs s’appli- quaient à l’etude de la Philofo hie, 8c qu’ils choililfoient dans cette rofe ion ceux suf- uels ils vouloient s’attac cr. Les Dialogues e Platon nous infiruifent allez de cette coû-

34.. Rien de trop] Nequid nimis. Alce’e un tume.fervi de ce Proverbe dans - ces vers. Antique; iguane pilau, Munie?" . T5 puât à d’un nilgau au aigu". Maorinus, j’aime ce qui me kilt, car je fui: trop

. -m,-A ,-,-v

charmé214. deREMARQUES. te Proverbe RIEN DE TROP. Cc Proverbe eltli ancien, que les Grecs ne con- noilTant pas fan origine l’ont attribué à Apol- lon , fur eTemple duquel il citoit efcrità Del- phes 5 8c Platon remarque fort bien que les premiers Philofophes avoient renferme tou- te la morale dans des fentences de peu de 37. Il avoit une complaijanoe extrême] L’o- rummots. obfequifl’udiis. Les, Latins ont formé leur mot obfequi fur le Grec Mina-0:21 , qui ligni- fie la mefme chofe, &dont Theognis s’elt fer- vi dans ces beaux vers , où il donne des pre- Ceptes de la complaifance que l’on doit avoir pour les amis. migra 94’109; reis n’aime inique?! mimine

H Employant barbai oÏQe :ZMÆ 2’40 N145 pi! dl: ’itps’m , ana-i dMoiÊv alleu

eriaror ne alpin 9.14.940»); dénis. Mon cher ernut , accommodez-vous a 1’014: v0: ami: par la fiuplejfi de vqlire efirit, en vous ton- . formant à te que tbatun d’eux efl en partitulier. Ayez. de la eomplaifanee pour relui-ci , ehangez. en mefme temps d’efprit pour relui-la, s’il ejl ne- ’ «flaire , sur la [age-[e vaut mieux que la plu; grande vertu. Terence a renferme tout ce feus- là dans ce vers. 4o. C’ ejl entrer jugement dans le monde-j Sapienter vitam inflituit, mot à mot, il a tom- menté, il a regléja vie jugement; mais on voit bien que c’ell ici ce que j’aidit. 4.1. Car au tem s où nousfimme: la complai- fanee. ] (Æand Simon a parlé de la complai- fance de fou fils , il a-voulu parler de cette com-

plaifancc honnefleR E Mqui efiA é oignécR U deE la S.flan:- 2.1; rie , 8c qui n’el’c point contraire à la verite, car autrement ilauroit blâme fun fils au lieu de le lbüer. Mais comme les valets prmenr toûJours w-tout du, mauvais cofié , Sofie fe (en de cette occafion pur blâmer (on fiecle , en difantque la verité Fofièngoit ,. ainfi ilprend obfeqm’um, qui n’efi proprement qu’une douceur de mœurs, pour nfinmn’o , qui eft un vice de l’efprit 8e du cœur, 8c quiiercncontrant dans nos amis , nous les rend plus dangereux que nos ennemis mefme. Ily aplus de finefiè dans ce mirage qu’il neparoîr d?abord. 4.4.. La pauvreté à» l» pegligmœ defi: p» . rem] Innpin à cognamum neghzmg’a. La m- gligmce de jè: parons, parce que fes pneus r avoient negligé de leepoufer comme la Le)Y h Pal-donnoit.52.. Elle ne pût jà fiûœnirl dm un pnsjiglijl fana] C’eft àinfi que j’ai traduit unpit muti- , rime)», qui lignifie proprement, de accepta le parti, mais cela me paroit dur en nome lan- gue , 8c blefl’er mefme l’honnefl’ete’. 57. Le mil): pris , il en tient. ]r Captuefln, baba: .g ce font des termes pris des Gladia- 58-. Bila-ma], 1mm pria] Die-[Men f0. de: pourfiaudes. 8c c’eft roprement ce que teurs.nous dîfons , fil 1mm plaijî. - 66. Car lors qu’un jeune homme fraisent: de: gêna] Terence dit la chofe plus. nef ment , qui ann- ingmii: confliffamr qufmodgc Le mot conflifizmr marque le choc que le donnent plufieurs corps folides qne l’on re- mué cnfemblc, 8c il exprime adnuratglepîcnt ? tous les enfants qu’un bon» naturelna a iuüze.

a

MGnir dans leREMARQUES. commerce des jeunes gens. Mais g , cela ne peut dire exprimé en nome langue. 7;. Dejjmndi.] Le pere de la fille le lcrvoit du terme fiondere , 8c le pere du garçon de (tef- pondue. 87. Pour le: (fit: d’unw ban naturel. Mafia- tique Mimi afin». J Oflïcium lignifie propre- ment ici l’êflët. Terence s’en ell: fervi trois ou natre ois en ce fensJà , 8c cela elt remar- , qua le , . car je ne (gay li on en trouvera des

exemples109. Elle fi laiflà ailleurs. nflerfitr la] o d’une - mamie- re fi pleine detmdreflà] C’el’c ainfi que j’ay ex- primé ce Vers, Rejetitfi in mm, flans, quàm familiariter. Il citoit queflion de faire une image litas s’ar- V relier ferupuleufement aux .mots qui ne fe- roient point un bon effet en noltre Langue: car li je difois , elle fi [Alfa aller fur la] tres- familierement , je n’exprimerois point ce que Terence a voulu dire , Iefnmiliariter des La- tins a tout une autre force que nolirefizmilie- rement, 8c nous venons d’en voir un exemple dans le Vers 84 de cette incline Scene, mortem hujm tamfèrtfkmiliariter : mot à mot , ilfupporte fifamilierement la mon de cette femme, ce qui lignifie tout le contrai- re. fmiliariter lignifie là avec une douleur qui marque une uriné]: tendreflè. Au relie on a toujours fait «ic une faute tres-conliderable en ’oignant le Âmiliariter Vavecflem , au lieu de e joindre avec rejnit. En effet ce ne [ont pas les pleurs de Glycerion quifont connmltre ’amour qu’elle avoit pour Pamphile; puis qu’on pouvoit les attribuer àla douleur qu’el- le. avoit de la mort de Chrylis; mais c’elt l’ec- mon

tîon qu’elle REMARQUES;fait en fejettant fur luy. ïlf no. ,Qâoe me ditu-wa:là!] Q4111 aie! C’elt un miratif,a 8c non pas un interroga- tif, on s’y elttrompé. - Avait époafi cette Etrangere. ] Les Grecs 8c les Latins difoient une Etrangere pour une Courtijane( 8c je croy qu’ils avoient pris ce- la des Orientaux; car on trouve Etrangere en ce feus-là dans les livres dwaieux Tella- ment. Vous avez. marqué vous -mefme une finà tous me: plaifirs. ] Tute ipjè hi: "tu: finem pre- ferip i pater. Œand les Latins ont dit au plu- rie , ha res, hie nous , ils ont toûjours parlé de l’amour. Plaute dans le Prologue de mm-

na,» liber barn»; renom maharani fier.- phitrion:Les recs difoient de mefme ,’ m3?» matai. En prenant ce palTage d’une autre maniere, on luy aolté toute fa grace. :31. Un jufle figer. Le Latin dit, un ou] fnjet. Les Latins ont ’t 1174] pour jufie , a: verito’ pour jujfice. 137. Parte que e’efl un ejfirit mal fait , du qu’il a le: inclination: maudites. ] Cela cil: dit e en deux mots en Latin , mata mens, malus animas. Anima: , le eœar conçoit les mauvaia l’es aôzions , 8c mens trouve les moyens de les cxecuter a l’un. regarde la. choie incline , a; i’autre l’execution,

Tome I.fil. 4 * K

l 118’ RÈMARÔLUES. l

(.2 REMAquEs Sur la feco’nde Sceiie de l’Aé’ce a 0 premier.

a. ’15]! l’apprehenfion où j’ai qui Davm. C Cela ne s’elt point airé fur le Theatre! il faut donc Wfuppofer que le zon-homme Simon avoit trouvé Davus en revenant du marché , 8cv qu’il lui avoit dit le delTein qu’il avoit de ma.- rier Pamphile. 4. Cette grande Juneau] Le Latin dit tout en un mot fimîer-lenitaâ, la longue, l’étemel- le douceur. es Anciens prenoient la liberté de joindre les repofitions aiec les noms, Plauteadit nunc omtne: , le: homme: d’aprefenr. Tibulle anteromu pour le: cheveux que l’on n’a flue , Catulle , olimfurorer , Virgile antemalo- rum (9m 8c c’elt ainli qu’Euripide a dit me; * gallo-mues, le: nouveaux maiflres. . 14.. C’ejl de quo] route la wiIIefè met fort en peine, ma Id populm euratjèilieet. Cette téponfe de avus cit fondée fur le mot ramon qui lignifie un bruit public 8c generalement

1;. Oüij’ renfle. ] Ego un tflh’ut. On me pardonnerarepan ien fiu. je nielle K dans . ces Remar. ques quelques obfew-ations de Grammaire. Je fai ien u’elles ne font pas du gouli: de tout le mon e , mais je fai aulïi qu’elles font fouvent neceffaires pour faire connoilire la pu- reté d’une langue , 8c toute la grace du difcours,

V Dans lesREMARQUES; meilleurs Auteurs le pronom "1.19 hie en: pour mem, 8: ifle pour tutu. Hic cit dela premiere erfonne. Seille de lafeconde; ainlî a deman e de Simon [moine agi: an non 2 ne doit pas dire traduite comme onafait, penjèr. tu bienà ce que tu du? mais penjès-m bien à ce ne je dis? &la réponfe de Davus , affinement aje penfeâ rce que vous dites.- Le Mailire inter- roge par hot, 8c le valet répond ar ijhee. Ce. , laeli plus important qu’on ne pe e. 2.3. Ïefia’s Davm mo], (a. nonpae Oedipefij Tout le monde fait l’Hiltoire d’Oedipe , qui expliqua l’Enigme du Sphinx. 2.9. A condition ô avec ferment. ] Je ne "pouvois pas mieux expliquer ces aroles, ca le- ge arque amine. Lex regarde les ommes Scies i traitez qu’on fait avec eux , c’eli ourquoy j’ai mis à condition : 8c amen regarde es Dieux 8c les fermens qu’on leur fait, c’eli pourquoy j’ai ajouté à» avec ferment. Ea lege at ne omi- ne c’était jurer par tout ce qu’il y a e divin 8c d’humain. - REMARQUES. 5m la troiliéme Scene du premier pAâe.’

3’. E crains pour fon repos. ] Il y adans le La; tin , je train: pourja vie. mais vira dans Terence lignifie le repos, l’honneur, la tranquil- lité , à"; 14.. Il: ont refila d’élever. J Deoreverunt tol- , V1ere. Le mot tollereIl lignifie pâoprementj lever

. *,.1. ladde terre. REMAR 8c Cela elt pris deUE8. a coutume de ce temps-là , dés qu’un enfant étoit né , on le mettoit à terre , fi le pere vouloit l’élever, il commandoit qu’on le levât , 8C s’il ne difoit rien , c’était ligne qu’il vouloit qu’on allât l’ex: pofer, 8c qu’on s’en Adéfilt. l 2;. Et t’enverrai fur l’heure au moulin. J Te in prflrinum r Dave, dedam. C’étoit la puni- tion ordinaire des Efclaves, onlesenvo oitau I moulin. Comme c’étoit des moulins a bras, ces miferables Efclaves étoient employez à les tourner , 8c à faire ce qu’on faifoit faire or- dinairement par des chevaux; ce travail étoit . fort pcnible , 8c ils travailloient jour 8C nuit. J’ai vû dans une Oraifon de Lylias, que l’on y envoyoit aufii les femmes. REMARQyES Sur la cinquie’me Scene du premier Acte. 7. ’A-t-il pas changé de fintiment , parce qu’il voit que je n’en fimroi: ehanger.] Id mutavit, nia me immutatum vider. Dans toutes les reg es de la latinité immutare figui- fie changer, immanents ne peut donc lignifier qui n’a point changé 5 mais d’ailleurs on voit que Pamphile a toujours cité attaché à Gly- cerion , 8c qu’il n’ajamais eu la moindre pen- lëe de l’abandonner. Ce paillage étoit tres-dif- ficile , mais mon pere ena ollé toute la diffi- culté, en failànt voir que immutatux cil: pour immutalihîs, 8c que les adjeôtifs compofez de:

rivez de participesREMARQUES. paflifs , ne mar uent nipas toûjours une choie aite , mais unec oie poll fible 5 c’elt à dire qu’ils deviennent poten- tiaux , comme on parle. En voici quelques exemples , immotu: pour immolilis , infirme: pour ce qui ne peut eltre fait, inviffu: pour invinoe’ltlu , invifu: pour invifilili: , indomitu: pour indomahili: , ainfi donc immature: cil: pour immutabilis. - Il j alà defiu: quelque chojè qu’on ne connoiji point. J Aliquid mon ri alun: , ce qui lignifie proprement il y a la quelque diablerie. 31. Pendant que l’ejprit ejl en balance. J Je me fuis fervie de cette exprellion. pour faire connoiltre que ce Vers en: compofe de termes qui font tous empruntez de la balance, i Dam in duèio efl anima: parole memento hue à illuc itnpellitur. In dubio efl, c’elt quand les deux ballins balan- cent de collé 8c d’autre, 8c qu’on ne faitlequcl l’emportera. Momentum, c’elile moindre pe- tit poids, un grain , de moveo movimen,momen, momentum. impellere , faire panclier. 3;. Ah, pourrois-je avoirfeulement tette pon- fief] Egane ijluzl canari quenm f Dans tous les bons Auteurs, conari,t.ccher, en: pris pour penfir, comme dans le Phormium, ego obviant conalar tihi , ’ejongeoic à aller chez. vous. il. Mon cher Pamphile. ] S’il futiit d’elire touché pour bien exprimer une pafiion , 8e pour. la faire fentir aux autres , je puis efperer u’on ne lira pas la traduétion de cet endroit ans en elire ému; car pour moy j’avoue que je ne puis le lire dans Terence fans e’llre atten- drie 5 je ne cannois rien de mieux ecrit ni de I plus touchant que ces douze Vers. K iij

ne66. REMARQUES.De peur que cela n’augmente [on mal. J Ne ad morhum hoc etiam. Il fait allufion à un pillage de Cœcilius, quafir ne ad malum , hoc adam malum. VREMAaqyfis ’Sur la premiere Scene du lecond AÉte.

DOnat remarque que ces perfonnages Cha- rinm &Byrrhia , n’étaient pas dans la picce de Mcnandrc , 8: que Terence les a ajou- tcz, afin qu’il n’y eull: rien dans laComedie de trop dur ni de trop tragique. li Philumenc demeuroit enfin fans époux, Pamphile venant à époufer la Mailtrcll’e. Cette remarque me pa- roifl: impomlnte pour le Theatre . 8c merite qu’on y faire reflexion. 9. fifi! ejl facile quand nous nous’porton: lien.) Elchyle cl’t, je croy. le premier qui ait mis cette fantence fur le Thcatre, quand il fait di-

reàEAnçÂpjy, Promcthée, la; mutina là» midi» ,I fixa , Æhc-ty you3en’5 1! 15s organdi; attela--

’QVÏMU Il efl nife à tout homme qui efi hors du mal- heur, d’avertir à de confezfler ceux qui font. Terence en prenant cette fentence a en oin de la mettre en des termes plus proprcsà la. Co- . I medic.

REMARQUES. :25 REMARQpES , Sur la faconde Scene du fecond Aâe. 25- En w pnjômedwnnt Iapam.] Solitude ante a iMMITel’CBCC ne fait pas faire cette remarque à Davus fins fondement. La mai- fon d’une mariée étoit toûjours pleine, &de- và’ntla. porte dela ruë étoient les joücurs d’irr- flrumcns , 8c ceux qui attendoient la mariée pour l’accom a net. :7. Point jejërmnufl De ces femmes qu’on appelloit prendra. 2.8. Nul meuble extraordinaire. ] Car dans ces occafions la maifon étoit parée de tout ce que l’on avoit de plus beau. Tout au plus que pour [mit denim J’bnân.] L’oboIe étoit une petite monoye de Grcce, elle valoit depuis 11x jufqu’à dix deniers. "REMARQyES Sur h troifiéme Scene du fecond Aâe. x 8. GArdez-wm- donc bien que la crainte qu’il ne change. ] Cc pafTage cfl tres- difiicile- , je l’ai un peu étendu pour lui don- ner plus de jour , je vais en expliquer préci- fémcnt tous les termes. Ne: tu en mufa minne- K iiij

ri:224. ha que REMARQUES; fini: , ne à mutet funm fmtentiam. Voicy la conflruâions ne: tu minuerù bu :1144 . . f4n’5, m mufi ne i: mutetfiumfentmtiam. E: l ne rhangez rien âne: chafi: que vous fait"; c’eft mà dire , à a que je vau: confiille defizire 5 en mafia, fur ce pretcxte , ne i: mutetfimm fen- temiam, que vous apprehendez que Chremes ne change de fentiment. Minuere, diminuer, pour dire changer, comme dans l’Hecyre. fiai non mimmm mcum (onfilium. MaiJjeneclmnge- mi p4: de refiIuIion. REMARQyEs Sur la fixie’me Sçene du (econd Aâe.

3. MAfizy, Monfieur, rien pour l’heure.] Æ:z què quidqzmm nunc quidam. Ces mots arqué 8c uidqrmm font des mots douteux qui ne figni ont rien, 8c dont on fe farvoitquand lon n’avoir rien à répondre. b On diroit aulïî TBÛÈ. 20. A peine 44-17 fait «liner Mr quaran- te fils. 3 Vix , inquit, drachmi: e obfonatu: de- um. La drachme Attique valoit à peu prés cinq fols.

fi*

REMARQUES. au; g-REMARQyEs f Sur la Apremiere Scene du troifiéme Acte. l 17. TUa: mal partagé le: temps Je M pica] Non fin commodè di’mfifunt temporiba: tibi, Dam, lm. C’efi une figure prife du Thu- tre. Dans une piece il faut que les temps (oient menagez, de maniere que tout fe fuive, 8c que ce qui doit eI’cre au cmquieme Aâe , ne pa- roiflè ni dans le fecond , ni dans letroifiéme. Simon reproche donc à Davus d’avoir mal ob- fervé cette regle , en faifant accoucher Glyce- g rion fi promptement; c’eft ce que nous difons prendre le Roman par la quad. 19. Te: Amar: oublient dl: ainfi leur râla] Num immemore: dijêipuli. C’efi une fuite de la mefme fi e dont il vient de le fervir. (kami les A eurs font dans le troifie’me A611: ce qu’ils ne doivent faire qu’au cinquiéme , il faut neceffairement qu’ils ayent oublié leur rôle. Difcipuli, fontles Aâeurs, le Poëte s’ap- peHoit Mngtfler a: Dame. Ces Aéteurs font donc Myfis , Lesbia , Glycerion 8c Pimphile, 8c le MatfireJeDofl’mr, c’eûDavus; C’efl our- quoy Simon l’a appellé Magrflmm dans e u. . Vers de lafeconde Scene du premier Aéte. "un"... Tum qui: Magiflrum tapit ad en!» rem improbum. ,

F, n16 REMARQUES.

REMAquES -..-,--- .Sur la feeonde Scene du troifiéme ’ Acte. 3.LA premiere 01:0]?qu vous devez. flaire t’a]! de la baigner. J Nana: primum fac me: ut hm. C’étoit la coûtumc en Grece, des qu’une femme étoit accouchée on la met- toit au bain. Ily afur cela un pafiàge remar- c quable dans Callimaque , 8c un autre dans L111 c1en.3;. E: [affaire r dire gitan venant chappe": un enfant. ] Et puera»; u ndfirret final.- Cette friponnerie étoit fort ordinaire en Grece, on fuppofoit buventdes enfans Pour tromper les vieillards. REMAquEa Sur la troifiéme Scene de l’Aâç troifiéme.

2°. Or! Mm. j Le Latin ditfiudio , j’entends; ce qui cit fouvent- un terme ironique, comme fiio. Ë

l l REMARQUES. 12.1 ;REMAquES. Sur la cinquiéme Scene de l’Aâe tr01fiéme.

1;. QUe mites-tu donc? ] aqui! marina. -Cette demande cit prife e la coutu- me: des Atheniens, qui ne condamnoient ja- mais patronne fans lui demander auparavant quel, upplice il croyoit meriter , 3c felon la réponfe du criminel on adouciiïoit , ou l’on augmentoit la peine. 18. Mai: l’émt oùjefitir peut que jefimge à mm] Terence dit en unfeul vers. ce que j’ai ditNnmqm en deux hoc tcmpta’ lignes. prune" mibimeudl n ulcifii finit. Et c’efl: une fa on de parlerfort remarquable. car il y a une iberté qui étoit. familiere aux: Latins , 8: ne nous n’oferions prendre , car l dans ceversi manque un terme qui (oit oppo- î féà finit, qui ne peut as fervir auxdeux pro- pofitions qui y font en ermées . il faudroit mm.- que hoc tempur togitpmu’uere mibi me, ignudfi- mit Je ulu’fü. Le temps muge àpramlre gar- de à me] , à» ne me permet par de te punir; Il; y a mille exemples de ces fortes d’ellipfes. com- me dans Phcd-re Fab. 17. Liv. 4.. Non mmdimitti, un»: «acini firme. Mot à mot, je ne deflèndr par de le renvoyer, mais du le faire mourir de faim. Ce qui fait I un fens tout contraire, car jupiter veut dire je. l in: dctïends pas de le renvoyai; mais j’otdmnc

. v1 ,2.28 u’on le REMARQUES.faire mourir de faim. ’ Il faut ous-entendrejubeo, qui cit oppoféà un, REMARQpEs ’ Sur la premiere Scene du quatriéme Acte. a. Ue des homme: ayant la lâcheté. ] Ton- te mardi» imam , (âne. Le mot we- cardia dit plus que bittai en nofire Langue ; car il fignifie proprement une malignité noi- re qui porte un hommeà faire du mal. 5o Ah, cela peut-il eflre .? Ou] on voit tous le: jour: de eesfeelerats.] J’ay en cet endroit fuivi le fens’qui m’a aru le plus jufle, 8c je me fuis eloignée de l’explication de Douar»

qui[du a; expli116714711 ?ue in» id ce a]! genou Vers. hominien - peÆmum. Comme fi Terence vouloit dire . Idne efl w- mangeure: homimom 3 imo peflîmum gentes. Gour- ce [à de: homme: .0 ou] , é- .de tous le: hommes

le:IZuMe: plus intereflr méobom. me fiant plus cher: l que le: woflrer. Le Latin dit, je fuis mon mohair: à me)! me me, proximmfum egometmi i. Et c’cfl: ce qu’Eun’pide dit dans la Medée, a; 711;; 11; 930’131 7g dm K99hhàv 40:65. Choeur; s’aime plus jà; mefme qu’il n’oimefim prochain. I 1;. Il: n’ont faire: de boute quand il: en de. voient avoir. :l ...... bit , 1453 vau: ejf Nm menotter : illie , 146i nibil opus efl , i6: vo- nnwr. I

r

Œand il s’agitREMARQUES. de promettre . ils ont honte 219 de refufer , 8: c’en alors que la honte n’en pas necelïaire ç car on peut refufer hardiment ; Mais uand il s’agit d’accom lir leurs promef- les. ors ils n’ont point de onte de manquer à leur parole , 8c c’efl en ce temps-là qu’il fe- Iroit necefïaire d’en avoir g car il n’y a rien qui doive empefcher de tenir ce qu’on a pro- mis. Terence a pris ce pairage de la remier: Scene du iecond Aâe de l’Epidicus e Plaute. le’que Miner-quo: mon nibil "fin , palet: ne; pudendum efl’, v ’ loi cos dejêrit pudor. un» ufiu efi ut paient. C’efl là le lefimt de le flafla" legenr, il: ont honte lon qu’il n’en faut point avoir , à n’en ont point [on qu’en: efi neeeflkire. a7. Cela efl-il fort étonnant qu’ilfioive v5- tre exemple? Qui ([1114: tout mirum e]! de te fi exempta»; tapit 3 comme. s’il difoit , Faut- il s’étonner qu’il fait perfide ô: méchant . puif: que vous luy en donnez l’exemple? REMARQpEs fur la féconde Scene du quatriéme Aéte.

’19. Ait won: ; Pampbile . ou: au: plu: de courage que me]. ] j’a fuivi icy la correûion de mon ere , qui li oit . et tu finie en car il paroi que Donat avoit lû de me; voicy ce qu’il a écrit : Mifinquè ar- que ego , bene otque ego. qui» hit mon ’Utxfituh à bondit paradera» a mm volebat Pamphlet:

fiâi230 diti REMARQIÏES.a: tu finie 2:, quad illi tamen mox di- tetur. Velu efle: malheureux tout comme me] , il dit bien , tout comme ma], [une que Carinm (Il nuflî amoureux que Pamp ile. Mai: ilrépand autre 5kg]? que te que Pamphile attendoit ’, par il vouloit que anima lu] (fifi , mais vous , vous d’un. du murage , ce qu’on lu)! din pourtant dans la fuite. Cela fait voir clairement que c’efl la veritable leçon. Carinus veut engager par là Pamphile à foû- tenir par honneur ce qu’il vient dedirc. qu’il n’abandonnera jamais Gl cerion. 2.6. Il commeme une (flaire. ] Narrationic incipit ruilai initiant. Davus dit cela fur ce que Carinus vient de dire , Venu» in? dira») 3 Veux- m que je te dijê la «mité? car ce debut là me: pace d’un long difcours. REMARQUES à: la quatriéme Scene du quatrie’me A&e. a. C’Ejlà tette heure que ton adrefi à» rap"; ’ finet d’eflarit me fini! mcejfiirex. J Nana opta-e]! un: mihi ad han: rem cxprompm memorin nuque afflua. djinn); lignifie l’adrefi , memo- rù , le jugement , la grefence d’efprit . qui fait que l’on ne fe trou le point , 8c que l’on répond à propos. Au lieu de memoria on a lû- mntiria; 8c cette leçon eûmefme fort ancien- ne ç mais je ne croy pas qulil fait neceflaire de rien changer. D: l’autel que voilà pre»: de: herbu. J Ex ara-

1:5;ch verbauxREMARQUES. tiâi. Scaliger le perea écrit agi que cet autel dont parle Terence, cil: l’autel que l’on mettoit ordinairement fur les Thea- ces. Quand on joüoit une Tragedie, l’autel elloiç confacré à Bacchus; 8c quand on jouoit une Comedie, il citoit confacré à Apollon. Mais fi j’ofe dire mon fentiment aptes un fi grand homme , il me [èmbk que Ces autels de Theatre ne font rien icy; on ne re arde pas cette avanture comme une Corne le, mais comme une choie qui le palle dans laruë 5c’elk pourquoy il faut que la.vra.ifembla.nce y [oit 5 8: elle ne peut ente fi l’on employe ici un de ces autels deT cette. A Athenes chaque mai- fon avoit [on intel prés de la porte de la rué s on le couvroit d’herbes nouvelles tous les jaïn-s , 8c Terence parle icy d’un de ces au: te s. ! u. Ï: quitte le deflein que fumiez] Repudio eanfilium quodprimum intenderam. Ce dellëin filoit fans doute d’aller avertir le pere de Pam- phile , qu’on avoit mis un enfant devant la porte de Glycerion. REMARQyES fur la Scene cinquiéme du quatriémé

i 22.." UeAâe. le: Dieux t’abjfment. ] Le La; ’tin dit, que le: Diane devaient. «Dia. n "adirent. Les Romainspnt Pris cette façon de peller des Grecsî qui tillaient , Per- dre un baume depuùja mana, pour duc lex-

Û

terminer;2.32. 8cREMARQUES. les Grecs l’avoient prife des - 31. fa ni: hier Canthara qui entroit chez vau:Orientaux. avec un grau paquet fou: fiat rabe. ] Ve- mm, vidi Canthammfufi’arzinamm. Les an- ciens Latins difoient fartinare pour farcira. fufarcimtm, qui cit fourré par dedans; 8c c’en ce ne j’ay exprimé dans ma Traduétion. 32.. àælque: femme: digne: lefoy ont (fié pre- finte:. ] Aligner ndfuerunt Men. Car en Gre- ce comme en Italie les Efclaves n’ellzoient point reçû’e’s en témoignage. ngEMARQpES fur la féconde Scene du cinquie’me

.16. sa» vîjhgeh eflActe. grave éfwere. J Trijli: i jè- verita: inefl in volta . nique in 1106i: fila. .11 n’y a point de plus beau Vers dans Te; rence. Mot a mot, une trijl’e faverité efi fin fin «ai-[age , (à. la bonnefoy damfe: paroles Une fcverite’ trifle: c’efiàdire grave, firieujê, ni ne tient rien de cette mollelTe St de ce te aî- chement, tille ce u’on appelle vulgairement joye, produit d’or inaire: car la ventablejoye cil grave &ferieufe, comme Seneque l’a fort bien dit s Saura ra: cf! 122mm gaudium. Ciceron a dit de mefme, un fugemjle ébmgre, fu- dex trifli: é- imager. 1;. Lie la] le: pied: à le: main: mfiméle comme à une baffe. ] quadrupedem cmfiringin. Lacoûtume de lier aux criminels les pieds a;

les mains REMARQUES.enfemble comme aux belles , 23;avoit paire des Grecs aux Romainssil y en a des exem- ples dans Platon a 8: les Grecs l’avoient prife des Hebreux ; car Nôtre-Sei eur y fait alluiion dans le 22. chapitre de S. atthieu, verfet 13. T57: 937m à Banni; qui? Mue, Neutre; alu-n? 571335 19 9597p; Élu?! émir, &c. Alors" le Roy dit àfi:ferrw’teur: .- Linda] le: pied: à. le: main: enjemâle, enlevez-le , ée. REMARQUES fur la quatriéme Scene du *cinquiéme . Aôte. zl-F Ut le premier chez. qui aborda te pan.- . un homme. J Forte applitat primum ad Chryfidù pntrem. Applimre en le propre ter- me pour dire arriver, aborder chez quelqu’un aptes un naufrage , ou quelqu’autre malheur , comme après un exil : c’en: pourquoy Ciceron a employé le jeu applicationù en parlant d’un exilé . ou il appelle ce droit ohfeuréninconnu, Voiç l’es propres termes dans le premier Li- vre e l’Orateur z fifi Romain in exilium 12e- m’ et , rai Rome aulne [jus effet fi fe 4d ali- quem qunfi patronat» un: icth , inteflatoque î efit mortum, nonne in en mufa in applimtionù r ohfiumm finie é ignommpnte 453m m judjeio, l arque illuflmtum efl à Patrono. Un homme qui efloit-wr’m en exil à Rome où il avoit la liber- té de pnflèr tout le rem : de fin exil, abord» chez. un citoyen comme e ex. [on protefieur y Ô mourut en fuitefim: flaire teflament. N’ejl-ilpnç

5.34puy que dumcette REMARQUES. cuujê le droit d’abord , qu’on appelle droit d’application , à qui au mon: efioit ohfcur à inconnu , fut fort bien ecluirci é- Jemefle’ pur l’aliment. Je croy que ce droit n’el’toit autre choie que ce que les oix vouloient que le Maillre de la maifon cuit des biens que le mourant ah in- refiut biffoit. Les loix avoient eu foin de re- ler ce qu’un homme pouvoit prendre des Ëiens de celuy qu’il avoit receu dans fa malien. 2.2. Il nou: commence un conte J fuhulum inceptut. Simon parle ainfi. parce que Criton acommencé l’on hilloire par ces mots , ’Atti- cu: quidumiolim , qui font les mots qui [en vent d’ordinaire à tous les contes, comme en Grec28. Plufieur: , perfinne:min, d’Amlro:. ôte. J Multi- ulii in Andro. Plufieur: autre: à Anche: , c’elt àdi- re, plufiour: autre: perfinne: d’Andro: , multi ulii Andrii. C’en: ainfi ne Varron a dit . iIIi in Lydia, ces gens dans a Lydie, pour ce: L]- dien: : 8c c’elt ce qui fait entendre ce pallàge de Lucrece , qui dit dans le quatrième Livre . omne: in populo , tous dan: le peuple , pour tout

Prune): ediflumjîepe unum perde: amis leOmnihm peuple. in populo , mifum peccant": ah ore., D’uilleur: une publication flaire par un Remue . penetre le: oreille: de tout le peuple. 2.9. A fin fine. J Frank filin»), lu fille de fin fine. Les anciens Latins n’avoient point de mot pour dire un neveu, une nièce 5 carne- po:8tnepti: lignifient petit fils 8c petite fille. 4.2. C’cji luyqnefme CH. le moilà.J Ipfn efi. CH. en ejl. C’ell un jeu de Theatre. ils répon- dent tous deux en mefme temps.

.w!

Cela s’entendREMARQUES. SI M. 7’] donne le: mains. ]i355 Ces deux réponfes de Simon 8c de Pamphile font en deux mots dans le texte? Pamphile dit nempe, 8c Simon ditfcilitet, 8c c’eft encore un jeu de Theatre. ils parlent tous deux en mefme tem s; trempe &fiilicet lignifient tous deux la me me choie, ce font deux termes de confentement 8c d’approbation. Donat s’y et! trompé, s’il eitvra que laRernarque foit de pluy. ce quej’ay de apeineàcroire. ’ v fa ami: tout prefintement donner cet ordre à Drame. J Dam ego iflhuc dedum jam negoti. Je ne croy pas que l’on trouve un tre exemple de dedere dans la lignification qu’a a icy. On dit dure illuc negotii, .8: non s dedere ifluc negotii: car dure 8c dedere font es termes dif- ferens. Il pourroit bien ellre que Terence a bazardé ce mot, our ne pas dire duho. 8c éviter par là la co onance u’ily auroit eu en- tre le nom propre Dam 8c e verbe duho, dans le mefme Vers Dune (film dulo, ce qui certai- nement en: rude. 8c doit blefl’er les oreilles delicates. REMAnqus fur la cinquie’me Scène du cinquième Acte. LE: Dieux ne fin: immortel: que pue-ce qu’il: ont de: pluifir: qui n’ont point de fin. J Epis cure difoit que les Dieux ne pouvoient pas manquer. d’eltre immortels , puifqu’ils citoient exempts de toutes fortes de maux. de fmnsêc

.136de dangers. REMARQUES. Mais Terence donne un autre raifon qui cit lus polie, 8c qui exprime mieux la joye c Pamphile; car il dit que leur immortalité ne vient que de la folidité 8: de la durée de leurs plaifirs. je fuis charmée de cet endroit. Les precautions que Pamphilc prend d’abord en difant , on s’imaginent peut- ejlre, citoient en quel ue maniere neceflàires our faire excufer la li erré que l’excez de fa Joye luy faifoit prendre de donner une autre raifon de l’immortalité des Dieux , que celles que les Philofophes avoient trouvées , 8c fur tout Épicure, dont la memoire efioit encore recente . males fentimens prefque generale- ment receus. Sur la Scene fixie’me, au dernier Vers.

S’il] a qgelqu’autre ehojè à faire, tout fia terminera à [40141]an 1mn: tranfîgetur , fi quid efl quoi reflet. On a toûjours fort mal traduit oc paillage; &je m’en étonne, car Do- nnt fcul peuvent cmpefcher qu’on n’y fuit trompé. Voicy lat faute; c’eft qu’on a feparé ces mots. fi quid efl quad reflet dcintu: hum]?- sur", lbourlesjoindre avec plaun’ite. Signid. ejt1 quad reflet , plzudite. S’il j a enture quelque thafi àfaire, c’efl , Lleflîeur: , que vau: battiez. de: mains. Mais ce n’eft abfolument point ce qu’a voulu dire Terence, qui dit, si nid efl quad reflet , film! hum tmnfigetur: 8’17 Il] a îuelque I autre thofi à faire. on le vieillard an: a twi- jàn. En effet, pour finir la Piece il y avoit encore d’autres choies à faire aprésle mariage de Pamphile, car il y avoit à finir le mariage de Carinus, 8c à vuidcr les pretentions de

du,

Criton..REMARKUES. Mais ces chofes la ne pouvoient l’an pas fe palier fur la fcene , parce que le fpeétateur n’y auroit pas ris airez d’interefl: , 8c que comme Donat ’a fort bien remar ué , ces deux mariages auroient rendu l’a ion Ian. Battez. de: mains. ] Dans tous les Exem; guiflànte.plaires de Terence , avant leV mot plnudite. . , bat- tez. des mains, on met cette marque a, qui en: la demiere lettre de l’Alphabet Grec. Les lus grands Critiques ont cru ue d’abord au ien e l’Omegn on avoit mis eux ne , qui peu à peu ont de encré en a, 8c que ces dCuXoefi- nifioient 3A9» 374A95 tout: la Troupe, pour aire entendre que ce mot , plaudite , battez. de: main: , citoit ditipar tous les Comediens enfemble. Mais cela ne paroilt point du tout vraifemblable,. car il n’eft pas vray même glue toute la Troupe dîfl’tôûjours hindi"; le us [cuvent c’efloit le dernier A eur qui par oit. v Il ya plus d’apparence ne cet (nient des Co- piftes qui marquoient amfi la fin des ouvragesi comme l’Alpha mar ne le commencement, l’Omega marque aufii afin. l 4 Après le mot plaudite, l’on trouve dans tout les vieux Exemplaires de Terence. ces mots, CALLIOPIUS RECENSUI. Et l’on a crû que ce Calliopius citoit un des Acteurs; c’elllîxpdurquoy mefiue dans les premieresim- pre ions e Terence on voit la figure de ce Calligpius dans les Taille-douces parmi les au- tres Comediens; mais il faut pardonner cette erreurà un fiecle peu éclairé. . - Ces deux mots , un; ha recenfiei . ligni- fient , Mo] Calliopim fi] rami à. corrigé cette fieu. Et cela, vient de la coùtume des anciens

Criti138 ues REMARQUES. , qui revoyoient avec foin les ma; nufcripts. Quand ils avoient achevé de lire 8: de corriger un ouvrage . ils mettoient toujours leurnom au bas. Nous avons une belle preuve de cela dans l’Oraifon funebre ne l’Orateur Ariltide fit pour fon Precepteur A exandre , où il dit entre autres choies, que dans tous les li- vres qu’il avoit revûs 8c corrâgez, on y voyoit fou nom au bas avec celuy e [on aïs : mi ’ 39 ni; fiiCAluç a: éraflé?!» , Tl??? (fig amie-5x74: aquicole! fieri è fg!" A’Àsia’rd in 9563i campas in; imagé. Et dans tous les ’vres qu’i avoit corrigez, il a laifl’é cette marque de l’amour u’il avoit pour fou païs : car après avoir mis Pou nom au bas, il mettoit celuy de fa patrie: au dire que cet Alexandre nefi: contentoit pas de mettre, AAEEANAPOZ AIQPGOZAMHN. ALEXANDER RECENSUI. mais il mettoit. AAESANAPOE 011714102 AIQPOOZAMHN. . i ALEXANDER CUIÏÆUS RECENSUY;

Fin du Rmrqvmfitr (www.

il l ) il

VPUBLII. I.TERENTII :EUNUCHUSÂ LEUNuqu - a DE ’ qI-TERENCE;

Tome I. a L L

.242

TITULUS, feu DIDASCALIA. ACTA LUDIS MEGALENSIBUS; L. POSTUMIO ALBrNo, L. COR- NELIO MERULA ÆDILIBUS CURULIBUS. EGERE L. AMBIVIUs TURPIO, L. ATTILIUs PRIE- NESTINUS. MODULAVIT FLAC- GUS CLAUDÎI. mm DUA- BUS, DLXTRA ET SINISTRA. GRÆCA MLNANDRU. ACTA 1L .M. VALLRIo c. FANNIO ’Coss

34! Le TFTRE. CETTE PIECE FUT JOu’EE PENDANT LA PESTE DE CY- BELE, SOUS LES EDILES cuau. LES POSTUMIUS ALBINUS, ET LUCIUS CORNELIUS’MERULA, PAR LA TROUPE DE L. AM- BIVIUS TURPIO , ET DE L. ATTILIUS DE PRENESTE. FLACCUS AFFRANCHI ADE CLAUDIUS FIT LA MUSlŒE, 0U IL EMPLOYA LES DEUX FLUTES, LA DROITE ET LA. GAUCHE. ELLE EST PRISE DUü GREC DE MENANDEE,"ET ELLE FUT REPRESENTE’E DEUX FOIS SOUS LE CONSULAT DE M. VALERIUS, ET DE c. FANNIUS. l

in

PERSONÆ DRAMATIS. P R O I. 0 G US. , P H Æ D R I A. Latheti: filins, à Avatar . flairât. PARMENO, Smmflmdrie. TH A 18, Meretrix. G N A TH O . Pamfiteu. Ç H a; 1R E A , Adalefeem Amar" Pam- ne. IÂRA 30. Miles, Rivnlù’ flandrin. P TTH 1A S , Emilia T baillis. C H R E M E S , adahffiem , frater Plan-g A N Tl P H O , Advlefiew. DORIAS, gratifia. DORplaila. US, EUNUCHUS. . . I SA N G A , ferma Tbrnjônix. SOPHRONA, Nufrix. LACHES. l’habit à chue; pater. PERSONÆ MUTÆ. SI MA L I o, D O N A X , Ibrafinisfervi. S r R I s C US, , P A M PHI L A. , paella . Chremeti: jam.

w PERSONNAGES DE LA PIECEL

PHEDRIALLEIPROLOGUE. , .fils de Laches, 8:* Amant. de a ’Thawïs. * l - ’ ’ PAKMENO N. Valet de Phedria.’ T H A I S, Courtifaue, MaiitreITe de Plie-Î dria. i GNATHON,CHEREA, fecond fils de Parafite. Laches. &Amant I a de Pamphila. T H R A S O N , Capitaine , Rival de Phedria. PY T H I A S , Servante de Thaïs. CH R E M ES, frere de Pamphila. A N T I P l-l O N, jeune homme, am, de Cherea. D O R I A S, autre Servante de T haïs. a DORUS, EUNUQIJE. SANGA, Valet de Thrafon. S’O P H R O N A , Nourrice. L A C H E S, pere de Phedria ô: de Cherea. PERSONNAGES MUETS. SIMALIOM’. ï A D O N A X. Valets de Thrafon. SYRISCUS, . . P AM PVHILTA, futur de Chrcmes.

Liü

"P E’O’ LOG Uns."

S I quifijuum efl qui plucerejè [hideur 60m? ; f , Quart plurimù é- minimè multo: ledere, a. I172 ln): Poè’tu hic 720mm profiteturfimm. Tum fi qui: ejl qui diéîm in je indemne.

5- Extflimrwîteflèil»! , ’fie exijlimet, -. . Rzyfionfiem , non 1112714172 (fla, quia lefit prior, fini âme entende , é- eue defiribendoq m4-

Gracie.lè boni: . exLatium . fieit r non. ’banne. Idem Menandri Phufinu mon nuper dedît, noLÀtquelianhefuuro firipfit, mufizm dicere ’ Prim mule petilur, natrum quure fit 1mm, .Qeàm Mit . qui petit , tende i611) t élimina

du:fifi and: in panka» , lirionumentuml parue; Debinelmrir. ne fiuflregur if]?a fe E., au: 16. ,cogiter i ,à 1; Dz’fimEËuA jam fum , 7117in efl quad dime

I; ne"m’ai errer moneo, (’9- definat : lurefl’ere:. Herba) «lm malta , que 7mm candonuèitur ; faire lmfercmur pofi , fi perget Inde", 1-

P R O L 0 G U E. S’Il y a quelqu’un qui faire fer eflorts pour plaire à tout ce qu’il y a d’honnefles gens . 8c pour n’offencer perfenne , nom-e Poëte declare ioy que c’eflluy. Après cela, fi un certain homme quien traduifant beaucoup de Comedies Greques, 8c les traduifnnt mal, en a fait de fies-méchantes Pieces Latines. trouve que l’on parle un peu trop forte- ment contre luy s qu’il fe fouvienne qu’on ne fait que luy répondre , 8c que c’eil luy qui a atta lléuCC Traduéteur a depuis peu donné le an(ôme de Mcnandre 58: fur le fujet d’un trefor qui fe trouve dans un tom- beau , il fait plaider celuy qui l’a enlevé. 8c à qui on le demande avant que celuy qui le demande le mette en peine de faire voir com- ment ce trefor luy appartient. 8nde uelle ma. niere il a cité mis dans le tombeau e fou pe- re. Au relie qu’il ne ’s’abufe pas . 8c qu’il n’aille pas dire en luy-mefme : Voilà qui cit fait , j’en fuis quitte . il ne me dira plus rien w: encore une fois je l’avertis de ne s’y fias tromper , 8c de ceflër de nous faire de peine ; car nous avons encore beaucoup d’autres choies que nous luy pardonnons pour l’heure , 8c que nous ne manquerons pas de faire valoir à la premiere occafion , s’il ne le corrige, 8e s’il continué de nous 05m,- L in;

:48Ira utr fluer: a o infiimit. L o Nanaa U quant s. aflurifieà mm S a0 Mmandri branchu») , poflquam Ædile: enn- mm. Perfeeit, [Mi ut infiieiundi eflèt copia. Magtfiratm mm ibi «au, accepta efi agi: Exelamat. fuma, mm Poëtam, fabulai» Dedtflè, émil dedzflè verâorum amen. , a; Colacem eflè Nazi , à Plauti murer» fa; 6:11am: l’arafiti perfinam inde 1:51am»), à mili. tir. si id efl percutant . pettatum imprudentia 91’ rom, ne» quifierthatere fiuduerît. , Id ira eflè jam vos judieare poteritis. 30 Cîlax Menaadri «je: in 2a eji parafitus Cas

Et mile:43 gloriqfim p l au je non negat Perfimu tranflulzfe in Ennuehum [une Ex Grau; fêd eae fabulas fafiacprim Latinmfiiflêjêfi, id verà pernegat. ’35 Q4011]; perfora: izflem uti aliie non lien, fifi magù liter currerzte: ferez): firibere, Borate matrone faeere , meretriee: mairie, Parafitam edaeem , gloriofum militera, . Puerum fieppom’, falli perfewumfenem. 4°.Amare, odtflè , fufiieariâ denique ,

P R O L O G U E. 1.4.5 Encomme il a déja fait. Après» que les Ediles eurent acheté l’Eunuque de Menan- Lire , qui cit la Piece ne nous allons repre- fénter devant vous , il’fit tout ce qu’il. pût ou; obtenir la permiifion de la voir , 8c il Bobtint. Les Magiltrats donc citant airent- blez , on commença à la jouer. Aufli-toiî il s’écrie, que c’eiioit un voleur, 8c non pas un Poète, qui avoit donné cette Comedie; que cependant il n’avait pas trompé ces Meflieurs. puif’qu’au lieu d’une méchante Piece de fa fa.-X çon , il leur avoit donné le Colax de Nevius 8c de Plante, d’où il avoit pris entierement les Perfonnages du Parafite 8c du Soldat. Si c’eit une faute , naître Poète l’a faire fans le ’ favoir , 8e il n’a eu aucun deifein de faire un vol s comme vous l’allez voir toutà l’heur re. Menandreafait une Pièce intitulée, le Ca- Iax , dans cette Piece il y a un Parafite de ce nom; il y a agir: unSoldat fanfaron. Terence ne nie pas qu’il n’ait pris de la Cornedie Greque de Menandre ces deux Perfonnages. 8c qu’il ne les ait tranfportez dans l’on Eunu- que; mais qu’il ait jamais fçû que ces Pieces enflent cité traduites en Latin , c’efi: ce qu’il nie fortement. (hie s’il n’efi pas permis aux Poëtes d’aujourd’huydemettre dans leurs Co» medies les mcfmes Perfonnages que Nevius 8c Plaute ont mis dans les leurs , pourquoy’ leur permet-on plûtoil d’ Ireprefenter des Va- lets qui courent de toute eur force , des Da- mes de condition avec des inclinations hon- nettes, des Courtifanes méchantes, des enfans fuppofez , des vieillards trompez par des Va- lets s Et pourquoy loufiat-on qu’ils repre- fententl’amou. lahaine, les mon es, le; L v

in 13 R 0L o G U S. NuIÏum ejlljam’diflumrquad non (ligua: 17g prim. - ’ ’ ’ ’ faisan qui"): affina: rbghofiere , algue ignoj; tere.’ (le , I.” . il A I 4 . » l Que virera: animant, fifaciurlt mi. « Date operam , à tu»; [demie anirixadvorf 45’ Ut pernafiaticrite, quidfiâi ’ ’ Ennuchus’wlit. .

ne . . «se rage

P R O L O G U E. 25-1 foupçons? En un mot. Meflieurs, fi cette maxime efi receuë , on ne pourra plus parler ni écrire, car on ne peut rien dire aujourd’huy qui n’ait cité dit autrefois 5 c’elt ourquoy il cil juile que vous ayez quelque cgard à nos raifons , 8c que vous pardonniez aux,Poëces modernes, s’ils font quelquefois ce que les anciens ont fait fi louvent. Donnez-nous, s’il vous ’plailt, une audience favorable, afin que vous puifliez bien juger de noflre Picce.

PUBLII ’TERENTII a EUNUCHUS. ACTUS PRIMUS. SCENA I. lyHÆDRIA, PARMENO. .n ris-ÆDRIA. .n» Uid [kl-tu? factum 2 un un! tu nunc quidam, Cam amfiw ultrîr r au potine ira me conspuent, Non perpeti marieur» tontumelian deufit, reparut. "deum .? au, fi me tréflé ont. 1’. A R M E N 0. y Siquidene hernie pafs, nil prias, mais: fifi ripa .- Veriemfiimzlpier, rugine penaudes Inviter,

’EU UE ’TERENCElD

A CT E. PREMIER. h SCÈNEPHEDRIA,PARMENON. L. PHEDRIA Ue feray-je donc? n’iray-je point profentement qu’elle me rappelle de on bon gré? ou lutoittprendray- l. je une forte refofiition e ne plus fôufirir les amonts de ces creatures î . Elle m’a chaire, elle mer’appelle; y retourne. ray-je? non. quand elle mentiroit elle maline m’en’ P A prier. R M E N - O N. - En verité, Monfieur , fi vous pouvez o i gner cela fur vous , vous ne fautiez rien ’- râfiqui vous ibit plus avantageux , ni qui vous f e plus Ëbonneur. Mais û une fors un»

zfi.fugue» EUNUCHUS.I uéipati mm poterie , (Wargame expel. .

Infefiâ pute, ulrrà , ad un» venin , indican: Te amure, éferre non pofle : 4514m a]! , dia L-’ - 1,0.in ut, ater eludetr, 1461:: 1113:4»: , fmferih . h Frein tu, du»; 2j! tempua, etium arque m’a»: cogna, , Haï, que minfemque renfila)», vaqucmag un: H462: ullum , un: confilia regere non p01 In aman baronna): infimt witiu , injuria , :1; Sufl’idonu, inimititiæ, induciz, Bellum , pua: mafia». Inter!» bufi tu p2]? tuln .. Ration: cerna fluera, nihilo plus au, Quai":tu. fi de: 01mm» ut tu»; ration:. infuf mu. n Et quad nunc tu" man; immuogitu: - Egom film! qua 511mm? qu me i au: non Ë fine modà: Mari me mali": .- [Entier qui wirfiem. Ha «un» me lunule au fulfia lucrumula; Quant, 001610: terendo mtferè, m’a: ci exprefi Rrjh’nguetfuit, : à» tev ultrà - accufnbi: - ’ a à ci ju- Ulrrà11465: fipplicium. ; I x PHÆDRIA. indignum fadant! nu»: ego est MM» [celeflnm cf: , à me mg’fmtm [ne fia .-

cômmencezl L’E ,U 8c Nque U vous QTU n ayez E. pas en le cou- rage de continuer s fi dans vos impatiences àmàureufcswms allez vous avifer d’y retour- net lorfque performe ne vous demandera, 8: que vous ne ferez pas rabeommodés , mon- trant par Aces démarches que vous l’aimez âne ouvoirvivrefans la voir, vous elles per- du ans refource ; c’en cit fait, elle fe mo- quera de vous dés qu’elle s’appercevra que vous cites vaincu : enfinâpendant qu’ilef! en- core temps, rpezifez 8E repenfeïià ce que vous devez faire; car il ne faut pas s’imaginer u’une choie au n’ai; en foylni iaifon m me- .ure, puiffe e e conduite ni ar mefure, ni par mireur myezuuuousyM mayen-amour on cri neccifairement expofé a tous ces maux , à des-rebuts, à desïibupçons y-à des brouille- ries, aujourd’huy trêve , demain guerre , 8: A enfin l’on refait la paix. Si Vous retendez ne la. raifon fixe des choies qui catiront à àît ineonfiahtes 8e incertaines , c’efl julie- ment vouloir allier la folie aveclaraifon. Car pour ce que vous ditesen vous-mefme prefen- toment ne vous cites irrité : Moy, j’irais la voir? cl e ui m’a preferé mon rival P qui, m’a méprifé qui ne voulut pas hier me rece- voir P Lame-m0 affaire. u, j’aimerais mieux mourir ; je luy erayç bien voir qui je fuis: tout ce grand feu fera éteint dans unmoment par la. moindre petite larme feinte qu’elle fe-- ra lortirsdefes yeux avec bien de la peine, 8c en (e les frotant bien fort 5 vous ferez le re- mier à vous blâmer, 8c à luy faire telle ris: hélion qu’illuy plaira. ’ P H E D R I A. mæ-A-m.4h. quelle honte 1 Prefentement enfin je

:76Et raie: ,EUNUCHUS. .- à. mon urdea .- à pralinas; Vi’vmfiiem, n videnfque perco » : rwuçquid «une f P A R M E N o. V r Qui!(:10. agui? nifi ut le’ radinas enfuma quai»: go Minima.quem fi flaquas l t paululor a a: quanti Et ne n 40532:. a - P H Æ D R I J. qfllM:itunefuudes? , « - P A R M E NNui:- O. . Neque , V prcterquam que: ipfa, anar me]: - un; H46», aux; 5 à i111: , qua, baht, ne?) Sedferai. un ipjù egreditur , Mjiri fuhdi calami- :3; Nm»na: quad ne:i taper:v r lopette: ’ , [ne 5mm. ph.

L’E U N U QU E. afl cannois qu’elle cl! (celer-are . 8: que je fuis malheureux . j’en fuis au defefpoir , cepeng dam: je meurs d’amour, 8c je meurs le con- noilTant, le fichant , le fentant, le voyant; - avec tout cela je ne fay à quoy me determi-l ner. P A R M E N O N. I A quoy vous determineriez-vous, 8: que pourriez-vous faire? fi ce n’efl, puifque vous elles pris , de vous racheter au meilleur mar- ché qu’il vous fera poflible; fi vous ne le pouvez à bon marché , de vous racheter .à quelque prix que ce (oit. 8c de ne vous au!» ger point. »Me P leH confeilles-tu? E D R I A. P A R M E N O N. Ouy , fi vous cites fige 5 vous n’ajoûterez point de chagrinsà ceux que donne l’Amour. 8c vous (u porterez courageufement ceux qui vous vien tout de ce coite 15. Maislavoicy, la grefle qui ravage noflre heritage, car c’en elle qui enleve tout ce que nous en devrions retirer.

l’a?me

ne EÜNUCH’US.

-4’»4’ A C T U S PRIMUSM q S-C E N Aw I I. ’ THAIS, PHÆDRIA,.PARMENO» TH A I S. .bllfemm me 2 wereor iflud gravira P12» Tulerit, mm uliorfum, arque ego fui, aces-l pen’t, &àd kari intromifuo mm efl. driuP H Æ D R I A. . tofus, Parmeno , Tremo bornoque, poflquum ujjzexihunc. i 1’ A R M E N O. ’f Aneth60m) ad ignem anima hum , jam e: salifie: ; plus fig T H A I S. à"? bic loquitur Hum, tun’hic eus, miPIno

Qui tu.hicflabm ! sur ’non refià. introiâtu î P A R M E N 0. 1 sacrum De excblfiom werbum nullum. H T H A I S. driu,uidtnter.’ P H Æ D R I A. Snnè , quia ma k4 mibi purentjèmperforu a .10 du: quiufism apud te prunus.

L’E U NU (LU E. 2;;

A C T E PREMIER. . ’ SCÈNE II.- THAIS, PHEDRIA, PARMENON. TIH AvI S.( Ue je fuis mal-heureufel 8c que je crains ne Phedria ne [oit "en colere"de ce ui . s’en: paire , 8c qu’il n’ait mal pris le re us qu’on lui fit hier de le laifl’er entrerchez P H E D R I A: qmoy. iMon pauvre Parmçnon’ q , depuis que je l’ai Êpperceuë, je tremble’êc je fuis tout en .--- fi...- qu,’ Prenez .PARMENON. courage, approchez de ce feu", dans , un»on. moment vous vous ,échaufferez . de *relie. ui parle ici?T quoy H vous A citiez-làI S. * , mon cher Phedria? d’où vient que vous vous y te.- piez P4 pourquoy ’n’entriez-vOus pas?

” Et" dePARMENON.. la poire fermée . il ne s’en parle point; I. T n A I s. Pourquoy ne dites-vous rien?

. ,Vous P avezH raifonE D de meR demander I A. d’où vient que: je n’entre pas, car cette porte m’efiioûa jours ouverte, 8: je fuis l’amant favorrle. A

7’»

36° E U N U C H U S. TmW H iflhuA I face. S. . P H Æ D R I A. quid, Mafia! ,6 Maïs, 11m3,uu’nam

Par: qua amarinent)» gacpariter fient, - i Ut(Je: Zut hoc au mibi dolent itidem ,i ’ ut’ mibi Jo- ? i dut ego élime: a6: te faflum nihili pendent»- .u; NîlcruciaTHAI& se . ebfetro, anime mi , mi Hu- Nonpol, qui quemquamplm amem, me: plus Eàfieidiligam, .- [a ira erat res : faeiundum p I I fait. "a:rARMzNa . Credo e utfit ,Imifera ,pra aman exelufifii bien; firas.

81mm. . mît,. T- l’armem! H ags-.4 filI ’ S.hm: T4437”

1’14 au Te arcgfijuflî, aufiulta. 1’ H Æ D R I A.

a: miln’ Hotprimum, potm’ ejHJic taure: Î

l ’ P A R M vE . vegone.’N O. aptumè. Verùm heu: tu , lege bac ne; meam adflringofi«

Que un: tendrai , tu» , é- tontineo opu- x "à:lem: d’un .

L’E U N U U E. 2.61 T H A IN Mon Dieu, ne fongez- lusâ cela. P H E D I A. Comment , que je n’y fonFe plus ? ah , Thaïs, Thaïs , plût à Dieu que ’amour fût égale- ment partagé entre nous. a: ne ce ne vous m’avez fait vous touchât au 1 fenli lement . que moy, ou queje ne m’en fouciafl’e pas plus T H A 1.8. queNe vous chagrinez vous. pas, je vous 4prie. mon cher Phedria. cen’eit pas que j’aime , ou que je confidere’ qui que ce fait plus que vous. ce glue j’en ay fait, c’elt parce que mes affai- res e demandoient , 8c que j’y ay cité oblig

g Pe le A croy R , 8c M cela E fe faitN d’ordinaire O N. , pauvre aen ont , ce.c’eitpar un excès . d’amour . que vous lui avez fait fermer ’la porte au nez. T H A I S. C’elt ainfi ue tu en ures, Parmenon? la la? Mais , Phedria , écoutez pourquoy je vous avois envoyé prier de venir chez moy.

NJe k le Pveux. H E D RI A. T H A I S. Avant toutes chofes dites-moy , s’il vous [3121111. ce garçon fait-il fe taire? ’ P A R M E N O N. L- Œi. moyîparfaitement a mais je vous en a- vertis , je ne promets iamais de me taire qu’avec condition. Si ce ne i’on dit efiveritable, je le tais fort bien, 8: egarde le mieux du monda mais s’il cit faux, ou inventéà plaifir, ou mu:

:62sin falfiomE U ,N aut Uvanum.’ C H autfifium U S. efl , conti.

a; Plenu:m rimarumpalam film ,efl: hac arque ’ filao per- ’ uo. Prointu. taure fi ois, veradieito.

Samia mihi materT H fait A .° Ica ’5’. momon . Rime

1’ A AR. M E N O. Poteji taeeri hot. T H A I S. ibi un» marri panda»: Puellam dona quidam mercator (ledit, go Exdi. Anion bine abreptam. . ’ r H Æ D R I A. - V domine? I T H A I S. arbitror : Cerner» nonfiimm: matri: rumen à patrie Dieeôat un .- patriam énfigna cetera Nequefiîoat, neque per oratem etiamyporue; Mercatorrat. j[vos addeôat, à, prodoniour," . 3; Unae emerat ,’ fr audtfle , aoreptamê Suf Materuoima. accepit, * eæpit’ ’ [indure omnia Docere, «heure, ira wifi eflèt filin.- Sororem plerique efle leredeoant meam: - Ego eum i110 , que mm une rem baoeoamxfum,

:40 Abiibue,lyofiite, quiminireliquit « hotI wque haoeo’ om’j

ma. I ’ Ï Aa .- V

L’EUNUCLU E. 2.63 tile , je ne l’ai pas plûtoit entendu, que tout le monde en cit informé; voyez-vous, je ne le arde non plus qu’un panier perce garde ’eau; c’el’c pourquoy fou ez à ne rien dire que de vrai , fi vous vou ez- que je fois fe- cret. ’

Ma merei T étoit H deA Samos, I S. 8c elle- demeuroit iRhodes. - ’ P A R M E N O N.. Cela fe peut raire. i T H A I S. La un certain Marchand lui fit prefent d’u- ne petite fille qu’on avoit prife dans l’Atti- P H E D R I A. (hop une Citoyenne d’Athenes? ’-que. T H A I S. t .. Je le croy; nous ne le l’avons pas bien cer- tainement. Cette jeune enfant difoit elle- mefme le nom de fou pere 8nde fa mere , mais elle ne [avoit ni fa patrie . ni rien qui la pût ’ faire reconnoif’tre. aufli n’était-elle as en âge de cela. Le-Marchand ajoûtoitqu’i avoitoüi dire aux Pirates Ide ui il l’avait achetée, qu’elle avoit cité prife a Sunium. Si toit que ma mere l’eût entre Tes mains , elle commença à la bien élever . 8c à lui faire apprendre tout ce u’une jeune fille doit (avoir, avec autant de oin que .fi elle eût cité (on enfant; de forte que la lufpart des gens croyoient qu’el- le gétmt ma œur. Pourmoy’, quelque temps après jequitai Rhodes. tu je vins in avec cet Étranger. qui étoit le feul en ce temps-là avec qui je fufi’e en commerce, 8c qui m’a laiflË tout ce que vous me voyez.

164. .EUNUCHUS. P41 R ME NO. Utrumqueboefiilfiim efi : (fluet. T H A I S. qui ifihuc! P A R M E N O. Neque tu ana mu tonnent . neguejb tu de- x dit: I uia Nam hie que ue banane magnamque parterre ad te armet. V ’ THAIS. Ira efl , fil fine me pervertira. qui oolo.’ 4; Intereamiler, qui me amure oeceperar, . In Cariam efl profefluo. te interea loti Cogne-ni. tutefeirpofl illa uàm intumum Haoeam te , à. men ton dia ut tiôi embu) emma- PHÆDRIA. Neque hoc mon Panama.

’1’ A R M E N O. ’ ïolo, dubiumne iJ-dH T H A I S. f0 Ho: agite , amaoo. mater mon Mie morne). C Nuper. ejuo frater aliquantum ad rem e]! ani- dior. a Isuèibnncee firme: violet honefla oirginem. Etfidiousfeire , pretium fierions, illicà Produit, vendit. fine forma fidfilit 5-; Hic mua amiem: emit eamdono mihi , Imprudenr learum renom ignarufque omnium: de.

L’E U N U U E; a6 Voilà deuxP articlesA R que M je Ene pourrai&O taireN. ,f ils [ont fauxT H tous A I S. deux. ’ Comment cela? P A R M E N O N. C’efi qu’il n’elt pas vrai que vous ne fumez en commerce qu’avec lui . ni ne ce fait. lui feu] qui vous ait donné tout le ien que vous avez , car mon Maiitre vous en a donné une bonne partie. T H A I S. Cela cil: vrai 5 mais laiffe-moy venir où je veux.- Dans ce rem s-là ce Capitaine . dont je vous parle, fut 0b ’gé de s’en aller en Carie. 8c ce fut pendant (on voya e que je commen- i à vous voir g depuis ce vous [avez com- ien vous m’avez toujours eile’ cher. &avec quel plaifir je vous ay confié tout ce que j’ai eu de plus fecret. s aVoilà P Hencore E ceD que R Parmenon I A. ne tairapas affurémcnt. P A R M E N O N. Oh, cela s’en va fans dire. T H A I S. Écoutez la fuite, je vousprie. Depuis quel- ue temps ma mere en: morte à Rhodes; fou etc u1 cil un eu avare, vopant que cette fille e oit bien aire , 8c qu’el e favoit joüei- des infirumens, crût qu’il la vendroit beau- cou , il la mit donc en vente, 8c trouvad’a- bor Marchand 5 car heureufement ce Ca- pitaine de mes amis citoit à Rhodes en ce temps-là, 8c il l’acheta pour mcla donner,- ne fichant pourtant rien de tout Ce que je Viens Tome 1.- M

166I: venir. E U Poflqum N U finfitC H me U "tu": S. quaque Rembabcre, fingitmufass nedet, fidulà: Ait . fifidem 1246:4! , fiiri prapnfitym tiâi 6o. Apis! me, 1;:an matant , ne , aideur» de. repent», Sefs ralinguant, veflefè il»): mihi du", Verùw id verni. fed , 2go quantnmfufiicor . du virgimm animal» lugeait. P H Æ D R. l A. etiamne ampliuc ? -. Nil:T unH qufivi. A Imon S. ego - un) , mi Plu- dria, 6;. Mulu finit mufle , 4144171067"); tapie abdu- [970. » l’hymne, quolfimr a]? liât : pinterez, ut Il" Rqflitum andain. 16th : haha bien. Nequeminer», ÆmÏtflM , «que cognera»: , guindèrent, V Cu i0 41’ au: parure mica: bouffie men. 7o.I Madrid,1mn dynamo, quà il fatfarilim. - sine illumpriorespane: bofiuléquot die: Apud me baba". MM! refiande: 3

PHLÆDRIA. M’a». Ego quiqui» au» ijb’: faâi: tibi "fion- dmm.’ ’ En fifi", lamie.P A tandem R M parfilait.- E N w’rO. 9:. n * P H Æ D R I A. 75-41: egoneflîâan, quorfiamnuùœapawoln 11571:6]! aéra?!» .- adam: mer pro fia: .-

a de vous dite.DE Prefentemcnt U N U il e11OSU arrivé E. , mais 567 lors qu’il aappris que je vous voyois aulfi , il a feint je ne lai uclles tairons pour ne mela pas donner. Il it que s’il allait affuré d’oc- cuper toujours dans mon cœur la remiere place , 8c qu’il ne craignît pas que ors qu’il me l’auroit donnée , je ne e congediaife, il m’en feroit prefent . mais qu’il en a peur. Et m0 , autant que je le puis conjeâurer. lape eque c’en: qu’i cit amoureux de cette PHEDRIA. l Ne s’efl-ile. rien v pallié entr’eux. .I Non .THAI& , cal-je l’ai interrogée. Prefentement. mon cher Phedria, ilya mille raifons qui me font fouhaiter de l’avoir; premicrement, par- ce qu’elle alloit pour ma (cent, 8c feeonde. ment pour apouvoir rendre à fou flore a je fui: feule , je n’ai ici performe qui me protege.. ni ami, ni parent; c’eflpourquoy je ferois bien- aife de me faire des amis ar mes fervices. Ai- dez-may. je vous rie, que jele paille plus facilement. Sou ce que pendant quelques jours. je vous le prefere. Vous ne dites rien P P H E D R I A. Méchante, que puis-je vous répondre aptes ce que vous faites ? P A R M E N 0 N. Courage , cela me laift ; enfin vous avez du reflèntiment a vei ’ ce qui s’appelle dire. homme.P H E .D R I A. je ne [avois àiquoy tendoit tout ce grand ’ r8 s une petite fille fut pnfe 1C1 Il y a quelques années, ma mere au; élever comme 1J

268Soror E cf! U diffa: N expiaU C abdutere H U , S.ut reddam A Negpel un. onzain [ne- mon: «Jerk; lm: "dans! de. Excludor ego, iüe recipitur. qua gratin 3 8o Ngfiillumplu: amas , qué»: me , à ijiam nunc niquerimes, , , Qui mon efl’, millum miam purifia: ti- âi ê T H A I S. Egon’ id timeo 3

1’ H Æ D R I A. quid le ergo filicitat? calo. Num film ifle dom du! 3 Nunmbi meam Benignimrem fenfifli in te dandin! 8;. Nonne , mihi 116i dixti mine te ex Æthio- m Antillîm , relifiù rebut omnibu: fluefivi f Eunmlmm porro dixti 12:02 te, s Qu’a file «nanar bi: regine, repperi: fieri minou wiginti pro ambobu: dedi : ’90 l’amer: contemptm ab: te, hac habla in memo- na: 06 bec fifi» nôs le flonflon T H A I S. t . quid gibier , Madrid ? flonflon illam eupioaâducere, arque [me r0 arbitror ’ Id fieri pofle maxumë? «mainmorte», l Potin: quam je inimimm [ogham , fainm a: juflêris.

9; Utinnm* P ifihnoH Æ imbu»; D ex R anima I A. ne verë v dicos . res ’

L’EqUNUQKUE. 2.69 fiç’avoit ei’cé fa fille, ellea toujours paire pour mafœur 5 je fouhaite de l’avoir pour la rendre à fou frere. Tout ce dialogue ne tend enfin qu’à me chalÏer 8c à recevoir mon rival. Pour- quoy cela? li ce n’efl parce que vous l’aimez plus que moy. 8c que vous craignez que la fille qu’il a amenée ne vous enleve un amant de cet-h te importance. Moyi ,T j’apprehende H A qu’elle I neS. me l’en-’ P H E D R I A. leve(fie feroit-ce doncP ? Ell-ce n qu’il en le fenil qui vous fait des prefens? Elt-ce ne vous n’a- vez jamais fenti les eEets de mali eralité? Lors que vous m’avez fait connoitre que vous aviez envie d’avoir une petite Efclave d’Ethiopie, n’ay-je pas tout quitte pour vous en chercher une î Enfin vous m’avez dit que vous [aubai- tiez un Eunuquc, parce qu’il n’y a ueles Da- mes de qualite qui ayent de ces gens- : je vous en ay trouvé un aufli. Hier encore je donnai foixante pifioles pour eux deux . 8c tout mal- traité ue je fuis, je n’ai pas laiflë de me fou- venir â’executer vos ordres , 8c voilà ce qui v fait que vous me méprifez. T H A I S. C’eli donc ainfi que vous le prenez , Plie- dria? Et bien . quo que je defire paflioné- ment d’avoir cette fil e. 8: que je fois perfur- r de’e qu’il me feroit facile de l’avoir de la ma- niere que je vous ay dit; nemmoins. plûtolt que de me broüiller avec vous , je feray tout ce que vous voudrez. Phi:r àP Dieu; H E que D cela R fût I vraiA. , a: que ce M iij

57°j [Potins V quantEUNUCHUS. le inimicum [245mm] fi (film: crederem S’interè dioi , quilwi: poflêm perpen’; rARMENa i Lufiufiit. emmura verbe. qui)»: ou)! T H A I 8. Ego non ex anima . mijêru, dito! que») jo- C0 roc Rem ooluifli à me ramier» . gain parfire- ri: I Ego impetmre tuques bac ab: te, biduum Sultan ut tomedusfilum. PEÆDRIA. liquider» butinez-c Verirm , ne fiant ifii oiginti dies. THAIS, l Profit?) non plus biduum, au. 1’ H Æ D R I A. un nihil murer. fr o,- Noufiet. ho: mûTuazs fine te exorcisa. P H Æ D R I A. Putiundum eji quad’ aux. julien T H A I S. merità un» te. âme furia P H Æ D R I A. Rue iôo. Mi [on me mambo biduum.

L’EUNUCLU E. ï7’f que vous venez de dire partît du coeur! Fixing]! que de me brouiller avec votre! Ah! fi je croyois que vous parlafliez fincerement , il a; a rien que je ne fulÎe capable de fouf- P A R M E N O N. Le voilà déja ébranlé s il s’eft rendu pour un mot. que celaa cité fait promptement! T A I S. Moy’ je ne vous parlerois pas du cœur? Œ’elt-qeque vous avezjamais exigé de moy , . mefme en riant, que vous ne Payez obtenu? Et m0)r je ne puis obtenir de vous que vous m’accordiez feulement deux jours. P H E D R I A. Sije cro ois qu’il ne faluii que deux i urs; mais je crains que ces deux jours n’en evien- nent vingt. T H A I s Non en verité, je ne vousen demande que deux, ou. .. P H E D R I A. Ou? il n’y. a rienà faire, je n’enveux plus entendre parler. Erbien non; jeT vous H affure A que I jeS. ne vous. en demande que deux,-je vous prie de me les accorder. P H E D R 1 A.- c’en à dire qu’il faut faire ce que vous Voulez. .j’ai T bien Hraifon A de vous I aimerS. comme je fais. misje vous ay d’obli tion!

j’irai à la campagneP H E 5 R 8c Ila A., pendait ces. I iiij r

27; E U N U C H U s. Ira fluer: certum eji .- ma: gerendu’ cf! Thaï-

Tu hue, Parmeno,fut iIIi udducuruur.

PARMENO. muxumë. P H Æ D R I A. 1 Io labo:di. éiduum , fluai: , male. - T H A l S. Et tu. nunguid ois aussi 2 m1. 3 P .H Æ D R I A. egone quid velign 2 Cum milite ifiaprofem, uâfem ut les: Dier, noflzfque amer me .- me de Idem: Mcfimuie: : me expefier: de me cogiter: l l fMejfieres, me te oôleéïen mecum rota Il : Meusfut fi: pojiremà unimur, glanda ego film Î 14X41.

ACTUS PRIMUSR SCENRA 11L THAIs E mifimm, forfimn kir mihi purumhuôeu fiJem . ’ Algue-ex uliarum ingmfi: nunc mejudicet. Egopol , que mihi fim conflits, hotcertàfiio. Neque me finxzflè fulfi guitares»: a mais. une

- fakir-71 .4 u

h L’E-UNUSLUE. 27;» deux jours, je me tourmenterai, je m’afliige- rat, voila qui citrefolu , il faut obeïr à Thais. Toy, Parmenon , aye foin de faire mener chez- clle ces deux Eiclaves. h V P A R M E N O N. Fort bien. Adieu,q P Thaïs,H E pour D deuxR I jours.A. T H A I S. Adieu , mon cher Phedria, ne voulez-vous- rien davantage? k P H F. D R I A. I Moy , ue voudrois-je? fi ce n’elt que pen- dant tout e tempsque vous ferez prés du Ca- pitaine . vous en [oyez toujours 10m s que jour k nuit vous fougiez à moy , que vous m’ai- miez , que vous me defiriez, que vous m’at-l tendiez avec im tience, que vous n’ayez de plaifir qu’à pen cr à celui que vous aurez de- me revoir, ne vous foyez toute avec moys- enfin que v te cœur fort tout àmoy , puis; que lemien cil tout à vous. ACTE PREMIER, SCÈNE III. .THAIS; Ue je fuis malnheureufe! peut-dire qu’il v n’apas grand foy pour ce que jelui viens de dire. 8: qu’il juge de moy par les autres. En verité , je n’ai rien à me reprocher de ce collé-là; je (ai ces-bien que je n’ai rien du; M v

y:74. Cordi E en? U quemquum N U C euriorem H U hocS. Pludriuf ° Et quidquid huju: fiai, mafia oirgini: rai .- mon me ejusjjnro faire!» propemo-Ï- farâdu)» regonflé , dalefoentem 1 Mû nobilcm: I: bodie oenturum mime eonfiituit domum. je Canada") bine intrà, arque expansée, dur» omit.

que de veritable,L’EUNUQUEJ 8c qu’il n y a performe a" qui me fait. plus cher que Phedriz. Tout ce ne j’en ai fait, ce n’a cité u’à caufe de cette fi e. car je penfe avoir déja a eu prés découvert que (on frere cit un jeune ommc de cette vil- le, dettes-bonne maifon, 8c il doit venir me trouver aufoufd’hui a je m’en vais donc Pat. . tendre au agis. . eï

M ü

276 EUNUCHUS. fiæwmw ’

’ACTUS SECUNDUSÎ SCENA’I. ’ PHÆDRIA,PARMENQ. PHÆDRIA ITnfiue , utjuflz’, .dedumntur- fifi. P A R M E N 0 . flmhm. P H Æ D R I A; a: diligenter * En. P A R M E N 0. I PHÆDRIA’ ut m4003. 1’ A R M E N 0. fier. 1’ H Æ. D R l A. fitinfe in: man; 14mm a]! :565? PARMÈNŒ Ah, rogimre P, quafi dtflitile fiat. minant -..-...... -.----..5- 21*472) laliquid farilè. 4.-,invem’n pofiï: , P1246 Ha: qui!»"a, feula; A ’

4

l Lf E U N U (La E. :77 wfl-vex’a

A C T QND. A, SCÈNE I. Ï . PHEDRIA,.PARMAENON. (I ° BHEDRIAl 1 FAy. commeje t’ai ordonné, que ces ’ ves foient menez chez Thaïs. ’ . - P A R M E N 0 N. y Cela fe fera. Î; ’ ’l Promptement. P H E l D R I A. 5 PCela A Rfi: M fera. E N O N. ’7a"a "Mais PHEDRIkPARMEN’ONa de bonne heure. . f Cela fe fera. à’ CelaK P fut-il Hi Eairez D recommandé?R 1* A. PARMENON. Ah, belle iuefiionP comme fiïc’ei’coit une * chofe bien di cile. Plût à Dieu . Monfieur, I que vous fumez auffi feu: de gagner bien- eofi quelque choie de bon , que vous s ’ aguté de perdre tout ’à.l’heure ces dam a . c ves. e « -

ne EUNUCHU& I PHÆDRI4 Ego quoque mû page; quoi No mi(filme Mme]! iniquopatinn urine Mime. , - r A PARMENO. minimè, qui» Efefium :1160. Sed manquât! alitai importa ’ P H Æ D R 1,4. Mana mflrm.matowrbis, quad patarin to Ifium malin», quad poteri: , 46 m pellito. P A R M E N O. Mai, tumuli "aux manu. - P H Æ D R I A. i Ego ruila, arque 1’65 M fifi Cenfu. ranuenq il PHÆDRI4Mhmm P A R M E N 0. 41510:3! PHÆDRIA."paf 00m0,: I a; tapai,firman, ne redent é- me"; f 3p r4huzna a . te ne I mon bercienôitrorë NM: «que me", un me: me. n adè- » Je: botfitm 1’me

L’EUNUCLUE. :79 rje P ds avecH Eeux D une R chofe I quiA. m’efl bien plusc ere , je erds mon repos. Ne te chagri- ne pas fi fort ce prefent. P A R M EN o N. je ne m’en chagrine point du tout, &j’exeÀ enterai ms ordres. Mais cil-ce là tout ce que vous avez à me commander? P H E D R I A. Embelis noflre prefent par tes paroles tout autant que tu le outras. 8c fay de ton mieux pour chafiër ce êcheux rivalde chez Thaïs. P A R M E N 0 N. Je l’aurais fait quand vous ne me l’auriez P H E D R I A. xpasPour moyjem’en dit. vais àla campagne, x 8: j’j demeurerai. P A R M E N O N. C’EÈbien fait. I MaisP H dy-mox.E D R .I A. P R M E N 0 N. 93e voulezqrous? PHEDRIA; Crois-tu que je (fume gagner fur moy a: né îaoint revenir peu an: le temps quej’ai accor: , de âThaïs ? En, .PARMENON. il? Vous Pilon , jen’en crois rien; 8c je fnîsiëur; ou que vous reviendrez (i401! que voue vie- rez arrivé s ou que ne pouvant .dormlr cet- te nuit. vous n’attendreZIpas le Jour Nu! 91! W?! h

180 E U N U C H U S. P H Æ D R I A. x; Opuefim’am , ut defitiger ufque , ingratiû . ut dormiam. PARMENŒ 143174613 lafliu : bac plia finies. P H Æ D R I A. a 4h, nil ditù, Ferme)»; Ejicîunda harde [un mollifie: ampli. mimi! me indulgeo. Tandem ego mm Mn enream , fi fit que, ml hmm triduum ï P A R M E N O. hui. Uniwgfiem triduum ! midi: quid agui. P H Æ D R I A. flatfentmtîa’. ACTUS SECUNDUS: S C E N vA I I. jPARMÉNŒ D 1; boni ! quid ho: mm efl g Mem’ 50; . mine: immutarier Ex mon, ut mon comme: vendent 50e i Ho: Mi mofloit-ineptm. mngùfweru: jquijâuam, - . ne:, agi’ continent. Sed m’a hic afi ,. qui hue pergit 3 hic qu’à!»

.’5’ e13 Militù. dudtfemmpnrafitu: Meirginem Gmtbo huit dom: . .

Furie boudin. ’Mirum ni ego me-tmfitefihodier papebic dnéo -S. v ,

L’EUNUCLUE. 2.8i P H E D R I A. l i je travailleray, afin .de me biler fi bien que je puiflè dormir malgré moy. P A R M E N O N. Vous ferez encore plus, vous vous laiïerez. 8: vous ne lainerez pas de veiller. Ah, neq me PHEDRIA dis pas cela, Parmenon.jeveux me défaireqde cette mollefie, je donne trop à mes plaifirs. Bit-ce enfin, que je ne faim-ois eflre trois jours tout entiers ans la. voir. s’il le falloit P i POuais, A Rtrois M jours E toutN 0entiers N. fans lavoir! Songez bien à ce que vous faites. ’ P H E D R I A. V -]’ay pris mon parti, voilà qui cil: refolu. ACTESECONu SCÈNE II. PARMENon Ramis Dieux, quelle maladie eflr-celà! EIi-il poflîble que l’amour change fi fort les gens, qu’on ne puilTe plus les reconnoî- tre z Perfonne n’eflou: moins foible que cet homme là) performe n’efioit plus (âge ni plus maiflre de l’es pafiions. Mais qui e11 celuy ni vient ici. Ho, ho? c’efl Gnathon le Para ne du Capitaine 5 il mene à mitre voifine une jeune fille: bons Dieux, qu’elle cit belle! j’ay bien la mine de joüer aujourd’huy unfot

..

2.82 E U N U C H U s. Cam mea devrepito hoc limba. lm jupe": ipfam Tha’a’dem.

ACTUS SECUNDUS. s c E N A’ III.

GNATH’O, PARME’NO: frouent) Sema, anomal! 11743210» disait Gemma."

G N A T H O. Ii immorales, bombai homo quid Pflflfit! fiait! interefl!filma bot: intellegem adeà ex hac re venir - in mentem mibi: Catimini badie damions gaminait mai loti bien nuque ordinis, 5 Haminem baud impunis» itidem purin qui ’ abliguriemt bond. Videofentum, fqualidaam, gram, puniron- m’fque abfitum. » Qu’il (liber, intima», amati e]? t guanine» mifer, quad bramai, perdidi. Hem , que redorâtes fiam; 0mm: nazi me dt- que’amiei dejênmt. Hic ego iflum tantempfi pre me .- Qu’il a homo, inquiet». ignmwflîme, W 10 lune parajii te , ut fie: nulles reliques in te fier n’aie sinua! canfilium mm re aurifia" t Vilen’ me ex eademortnmloca! . a

perfonnage L’EUNUQUE.avec mon vieux peléd’Eunuque.. :8; Cette fille furpalfe Thaïs elle-mefme en beauté. ACTESECOND .SCENE 111. ’ GNÀ THO N, PARMENON, La jeune Efclave que Gnathon mene à Tha’is.

GNA-THON. GRands Dieux , quelle difference il y a d’homme à homme! quel avantage ont les gens d’efprit fur les fors 3 ce qui vient de m’arriver me fait faire cette reflexion. Tan- tofl’en venant icy j’ay rencontré un certain homme de mon pais 8e de ma profeflion, un bonnette homme , nullement avare, 8c qui, . comme moy. a fricafré tout fou patrimome. je l’apperçors tout défait. fale, craffeux, ma. ade, courbé fous le faix des années, chargé de vieux haillons. Eh, qu’en-ce. luy ay-je dit, dans quel equipage te voilà? C’ei’t, m’i- t-il dit, que j’ay elle airez malheureux peut erdre mut le bien que j’avais. Voyez à oy Je fuis reduit, tous ceux qui me’connoi eut. 8c tous mes amis m’abandonnent. Alorsjel’ay regardé de haut en bas: (au)! donc, luy ay- je dit, le plus lâche de tous les hommes, tu t’es mis dans un fi deplorable état. qu’il ne te relie aucune cf erance? Asatu perdu ton efprit avec ton bien? Je fuis de mefme condition que toy s regarde quel tein. quelle

w-Ç’Ê’ P

184. E U N U C H U S. Qui aolor, nitor, mon»: , que habituda e]! Omnia haha, raque quidquam. haha: nil eumaorpari: efl, nil defit rame». 2 . - A: ego infeIix negro: ridieulu: M15 , raque plu.

If Poflîam.’ gus Quelati fs tu hi: rebras eredirfieri i rom CÏÏM ’vm. olim ifi-i fuit generi quandam queflu: apud ferlant prisas. Ha: nwum efl aucupium: ego adea banc pri- If! ma:genre: hammam mon: , qui eflèwam. primarjê am-- nium rerum voltant, Net fiant. ha: confifiar r bifie ego non para me ut rideant, ac Sed ai: ultrà arridea. émanant ingmia admi- flaquairor dictent. fimul: laudo: idv rurfiamfinegant, larda id gangue. Negat qui: .? nega .- ait P aia .- pajiremo impe- ravi agame: mihi, Omnia afflua"; i: gaffas nunc efl multi Menthol". PARMENd Saitum bertle hominem! hie [gaminer parfum ex [initia infinarfiuit. GNATHQ. a; Dumhu laquimur, intereavlaai. ad macadam Concernantuêi advenimm, lai mi aboiam aupediaam . h on): ne: ,

L’EUNUQU E. 18; propreté, quels habits, quel embonpoint, je n’ay aucun bien , 8c j’ay de tout 5 quoy que je n’aye rien . rien ne me man ue. Pour moy , m’a-t-il dit, j’avoüe mon ma eut. je ne puis ni eltre boufon , ni fouffrir les coups. Com- ment? tu crois doncique cela fe fait de cette manierei Tu te trompes , c’eitoit jadis que ’ les eus de naître profeflion gagnoient leur vie fie la forte. c’eiioit du temps de nos pre-,- miers peres; mais aujourd’huy mitre meltier cit une nouvelle maniere’ de tendre aux oi- feaux , 8c d’attraper les fors , c’efl mo qui ay trouvé le premier cette methode. Il a une certaineelpece de gens qui preten eut eflre les premiers en tout . uoy qu’il n’en [oit rien pourtant 5 ce.font la es gens que ’e cherche , je ne me mets pas aupres d’eux ur le pied de boufon , mais je fuis le premier à leur rire au nez, à me mocquer d’eux , 8c à admirer leur bel cf rit. je loüe tout ce qu’ils difent , 8c fi dans fuite il leur prend fan- taifie de dire le contaire de ce que j’ay loüe’, je l’approuve 8c je le loüe comme auparavant. LDifent-ils , cela n’elt pas. je fuis de cet avis; cela el’t, j’en tombe d’accord: enfin j’ay gagné fur moy d’applaudir à tout , 8c de cette ma- niere noltre meflier cit 8c plus facile , 8: plus lucratif.P A- R M Bi N 0 N. Voilà, ma f0 , un’o, rgon, on n’a u’à luy donner des frits , il in (YeÎbien-tofl des films. G N A T H O N. t Cependant en nous entretenant de la forte , nous arrivons au marché. Aufli-tofi je vo venir au devant de moy, avec de rands te- moignages de joye, tous les Con eurs, les

:86 EUNUCHUS.’ Cetarii , lanii , agui . farterez . [refoutons attrape: , Quintprofumope: à. refalna à perditaprafiaeram a ,19- Saturne .- adcænam mana : advenrumgraz

30 111etulanIur. ne; mifer fameliuu ’ vide! me eflî in rang tua» banorem , ’ Et tam facile niâum que?" , ibi homo sa; pit me oafecrare , Ut fifi literez Jiftere il de me. jèéZ-ari jufi, Si parie efi , ,tanquam Phiquopharum* baba):

Voeabula.difiipliu parafiti ex itidem ipfi: ut Guatlaonici - w-

3; Viden’centur. atiumP , à tiâu’A quidR facialM dirime EL N2 0.v , G N A T H O. fed ego teflb 4d Timide»: banc deduaere à rogitaread ne.

Sednant Parmenonem a: antevenin ofiium Ibaïdie e la trifiem nid». Rinalia firman , [411M efl res. nimirum bic hominerfiigenr. Neâulonem buna certum a]! haine.

- P A R M E Nhic: O. hac munere au bitrantur 40 Suam fluide»: (fi. GNATHO. Plurima [Mute Parmenauem Summumjuum impartit Gamba. quid agiaur f P A R M E N Q. flatter.

L’ E U N U Q] E. 2.87 Vendeurs de marée . les Bouchers , les Trai- teurs, les Rotiflèurs. les Pefcheurs, les Chaf- feurs. tous gens à qui j’ay fait gagnerde l’ar- gent pendant ue j’ay eu du bien , 8c depuis que e l’ay eu per us &àqui j’en fais a et tous es jours encore. Ileme falüent. 8c i ent qu’ils font ravis de me voir. Lorfque ce miferable affamé a vû qu’on me faifoit tant d’honneur , 8c que je gagnois fi aiiëment mavie , il s’efi: mis à me conjurer de vouloir bien qu’il ap- rifl: cela.de moy. je luy ay permis de me uivre , pour voir s’il ne feroiârpas poilible que comme les feâes des Phil Iophes pren- nent le nom de ceux qui en font les Auteurs , les Parafites aufli fe nommafl’ent de mon nom , Gnathoniciens. . ’ P A R M E N O N. Voyez-vous ce que fait l’oifiveté, 8c de vi- vre aux dépens des autres? i G N A T H O N. Mais je tarde trop amener cette Efclave chez l Thaïs. 8c à l’aller prier à flauper. Ha , je voy devant chez elle Parmenon. le Valet de nôtre rival; il cit trille . nos affaires vont bien a je (iris fort trompé fi les gens ne fe morfondent à cette porte. Ilfaut que je joüe ce faquin. P A R M E N O N. v Ces gens icy s’imaginent déja que ce beau prefent va les rendre entierement maillas de Thaïs. q G N A T H O N. Gnathon faluë de tout [on cœur Parmenon le meilleur de fes amis. Eh bien . que fait-on? P A R M E N 0 N. On cit fur les pieds.

T :88 E U N U C H U S. G N A T H O. - vida.- Nunquidnam hic, quad nolir, vidés! P A R M E N O. G N A ’T Hte. 0. "du." mmquid Aline! f . , .Paidant? A R M E N 0. a G Nquid tnfii’A es.T H 0. gARMENa nihil equidem. ,G N A T H O. - . N nefix. [cd quid vidant r-uvrvvww-vfiwîv.u .w A Ho: tiài mmtm î 1’ A R M E N O. N mm malin» harde. G N A T H O. un hominem. P A R M E N O. 1,..v - 7, ut fuma Mimi efls G N A T H O. 4.; Qu’un lm manta gram») Thnïdi arbitrar: Je: P A R M E N 0. hoc nunc diti: , gaffe: bim- rm. omnium rentra, hem, raid z- tuda ejl. G.î’uF 5-2. N A T H O. Sex ego te toto: , Parfume , ho: menfe: quia; tu») miniumA «:1 5 T Ne fififum denrfum "fifi": , une afin: al hmmr... vigiles: Enquid 6:0 GNATHON,te: .

.L’EUNUQUEI- . Je Ie voy..G à:ais n’yA a-t-ilT H point o î N.nel- m v l(lue chofe que tu voudrois n’y pointczoiîi mP A R M E N O N. ’ lToy. G N A T H 0 N. : Je le croy. Mais n’y a-t-il rien de plus? Pourquoycela?, P A R M E N O N. - T G N A T H O N. Parce que je te vola trine. Point du Ptout. A R E N O N.

Il nefaut as Gl’eIh-eaufiî. N A 0g:T tefemble-t-ilH O N. I

fie cetteEf-P A R M E N 0 ve?N. . Elle n’efl: pas mal faire , vraiment.

GJe faisN enragerA T mon H homme.O N. Il fi P A R M E N 0 N. u” e trom é!

q.Combien G N penfes-tu A T H que O ce N.prefcnt va faire fie plaifir à Thaïs? P A R M E N 0 N. Tu crois déja ne cela nous va faire Mer. Écoute; toutesîes chofes du monde ont leurs

,b GEcvolutions. NMon A pauvre T Parmenon H O ,,N. je vais . te faire re-. . pofer pendant tous ces fix mais , &t’empe- cher de courir de coïté &d’autre, &de yeu- le: in! u’au jour. Eh bien n’eit-ce pas la un grand ervice que je te rends? a Tome I. I

apo EUNUCHUS. 5’ ’ .PARMENO. m’!pap4! .G N A T H O. fit fila tamias;

a? A R’M E N O. 14Mo. ,je Detineo.GNATHa n .- fartaflè tu profiflm T4153 fia;

.Nufquam. nu.P A. R. M E N 0. v .. G Nmm A tu igitur T Hlaminât»; O. du alibi apte n, f4: Admittnr P A R M E "N 0. dl filmai.age modà, nunc rififi- 4 patentfans In,

qui»Ü (fiantG N A T Hducix. v0. - i Hum que»; womri bine mais fortin. --

Ë PARMENO. i fine filma» hoc prenante fifi mihi mon: une digitqu finm aperùfir.’ f; Ne tu (mon, fan, calcibm fil): infinbdù fiuflrà.turluta", . ’ r ïv Erin»* G nunc N. hie A [un Il" Parme H 2O. cho ,. am- nm tu hic remix; enflai, i Nov ’4’ fine Mammim du» à milite, d 1:22.01 cmfitett- L .- »

LSEUNUCLUE.’ au: P A R M E N10 N. Amoy? fans doute. ha, ha, ha! G N A T H O N. 1 C’en ainfi que j’en ufe avec mes amis.

. je te loüe deP cette A humeurR M bien-faiânter". E N O N. I G N A T HO N. Mais je te retiens icx s peut-eût: quem voulois aller ailleurs. js P A R M E N o N. PointG Ndu A Ttout. H O N. , - . * Puifque cela cit . je te prie de me faire la grace de m’introduire chez Thaïs. ’* " P A RvM’E N O N. Va. va. preiîentement la porte t’en: cuver-J te, parce que tu menes cette fille. G N A T H O N. Ne veux-tu point que je te faire venir lof quelqu’un de lâ-dedans? - , i .PatienceP , laiiïeA R feulement M E pairerN O ces N deux in. . jours; tu asprefentement le bonheur de faire ouvrir cette porte enytouchant du petit bout du doigt 5 mais lailTe-moy faire . Il viendra un temps ne tu y donneras blendes coups de pieds inut ement. 4 I , GNATHONquirwithde obel. 172433. .. Œoy . Parmenon, te voilà encore P ho; ho! cit-ce qulon t’a laifl’e’l icy pour garderçla Porte , de eur qu’à la fourdine il ne vienne aTha’isqneîyue Mçfi’ager ne la. part du Cayi-I (aine?" N t l. I ijl . a 19: E U N U c à U s. P A R M E N o. Faut! 11’510» ! mira ver’à, militi que plan

Sed ou» baril"): filin» minorer» hm: «ou. nm. . ,60tout! Miror . qui ex rima ? 46km :. Mm . iài tafia:I proline efi nunc. Non temerë afin- éoproperw aimât : nefcio qui! circflmfizüat. ACTUS. SECUNDUS. S C E N A 1V. CHÆREA,PARMENŒ ’Av CHÆRE4

O Ccidi !v Neque wirjo efi uf un), tuque ego, quiillnm

r Vif àquem»; con-ficela ! 146i imitflipm ami z que»: l percent" ma. f;I - qui» iufiflam «Jim 2 ’ a Incertmfum; rama Mafia a]! .1461" ubi pff, . dix celui non potefi. c Ofaciem plus»; .’ delco 0mm: debinc ex uni-

f Ted"mo qum’diannmm mulierer; barn»; firmrum.. P A R M E N O. ». Denturet un mfiio un": quid loquitur alterner; , ôinfiarmmtum’ , -. Hic faner»! on) efl , qui acceptait, l Mur). - jaum- gueM. dia: . ,.,

DE U’N U Q0 E. . y jue P cela A efl R plailamment M E ditN , 8cO qu’il N. a l la d’efprit ! Faut-i1 s’étonner que ces beües chofes plaifent à un Capitaine? . Mais je voy le jeune fils de noflre Maiflre qui vient icy 5 je fuisfurpris qu”il ait uitté le Portde Pirée. car il efi prefentement e garde? ce n’eit pas gour rien, il vient avec trop de halle 5 je ne y pourquoyil regarde de tous cotiez. ACTESECONDJ 1 SCÈNE 1v. CHEREA; PARMENONj CHEREA E fuis mort! je ne «vo cette Fille nulle part, je ne iay nioù cl e cil, ni oùje fuis. Où la puis-je chercher? quel chemin pren- dray-je? je n’en fay rien. Mais une choie me donne de l’efperance ,p c’efl qu’en quelque t lieu qu’elle fait, elle ne peut y efire long temps cachée. miche beauté. grandsDieux! quel air! deformais je veux bannir de mon coeur toutes les autres femmes5 je ne puis plus fouffrir toutes ces beautez ordinaire; a: communes. ’ ’ P A R M E N O N. Voilà-t-il pas l’autre . qui parle aufli d’a-’ - mont? Oh; malheureux Vieillard! s’il a une fois commencé à albe amoureux, on pourra bien dire que liront. .ce que Phedria fait 11j - 5

194, EUNU’CHUS. Fuiflê illur» 41mm» , par bujm rabir: que dabit. C H Æ R E A. Ut dî illum drague finium perdant , qui m hardie remontra efi. le Magne 4.1.5, uireflirerim : tu»: 41mm qué film» fiord fît-crin). ’ Sed nm!» Parmenaner». film. P A R M E N O. quid tu e: trijiir! guidon ’ e: alunît? (7nde à? l vegom? C H nefcio Æ R hurle E A. . arque and: un. 7):un quorjùm car» , f- Ira prarfin» oélirrufar» mai.» x ’ P A R M E N*O. J 9&1;’C a H Ærififi? R E A. . amuï 1’ A R M E N O. cher»! c H Æ R E A. V ’ nunc. l’amena. te afin:- ’ a; Sciedn te mihifipepallitirumefli qui vir fier. .j Chenu, ’ ali- 4Modà quid , quad une: inverti , in en ra utilitntcr» v ego» façilm a! rua-fin! men»: . r Cumin ulula» au! le panic prieur» muent rengréna vlaneulum. P A R M E N O. ’ 4:: inepte.

’ hoc herclefkfiumC H :11. Æ five R fi: E nunc A. à Ï ” ’ wifi apparent, I i .

L’E’U N U OJI’E. ’29; n’en que jeu ,i au prix des emportemens de celuy-q. ne tous les Dieux 8c les DéeiTes perdent cer mauditC VieillardH Equi m’a R amuré E au’our- A. , s . d’huy; 8c m0 aufii, de m’efirearrellzéaluy, 6C d’avoir feu ement pris garde qu’il me par- loit. Mais voilà Parmenon. Bon jour.

i PPourquoy A R cites-vous M E trine?N O D’où N. vient que vous panifiez fi empreiTe’? d’où venebvous? C H E R E A. Moy? Jene fay, en Verite’. nird’où je viens, .624; -4.. a... d..." nioù je vais , tant je fuis hors de moy. P A R M E N O N. Pourquoyidonc, je vous prie? ’C H E R E A. Je fuis amoureux.

P A R M E N O N. ’.. a.- C H E R E A. Ho,ho!C’eflâ cette heure, Parmenon-. . ,. , que tu doit faire voirce que tu es. Tu faisque toutes les fois que j’ayprîsdansl’Oflîce toutes fortes de provifions pour te les porterdans ta petite lon e , tu m’as toûjours promis de me fervir. ’, erea , me dirois-tu , cherchez feulement A un objet que vous pnifliez aimer , 8c je vous feray connoiltre combien je vous puis cille utile. PARMENON Allez, badin. ,WWW:.-AL7-AA. ,Ce n’eft pas, CHEREA raillerie; ”ay trouvé .. ce Vque in me difois que je1s cherc e,iiij fay movy . voir

296 E U N U C H U S. sine dei (ligna resejl, ubi tu nm»: me»; du: tuas. ac. Haut! fimilis virgo efl virginie»: noflrurur» s qua: marre: filaient Demiflî: humera: (Je . vinâopeflore , ut 3m.

si qua rfi babirior peut) , pugilemgfe’aiunrn: deducurxtrite tibia» fient. : . Tumetfi bon» eji narrera. redduut 00’»th jumeau A I huque ergo amntur. P A R M E N O. quid ruai ifllm 3 - C ,H Æ R E A. un» figura "à. ÏPARMENQ a;* Color C Hvertu, Æ 4’0er R jubila»), E, Â.v à» fiiez-i Ma ph, mim- P A R M E N O. flMi? C H Æ R E A. ’ fadeur».- ’ Ho:P A ipjè. R M E N 0. vCHÆREm hune tu mihi tri, clam. premrià En "du; mm nil nfert, dum potin in». ’ ’ à. I

L’E U N UQJJ E.Î 3j: les effets de ces promeffes, principalement en cette occafion. qui mérite bien que tu em- ployes tout ton efprit. La fille dont je fuis amoureux , n’el’t pas comme les nomes, de qui les meres font tout" ce qu’elles peuvent our leur rendre les e’ ules abatuës , 8c le feln ièrré, afin u’e es foient de belle taille. S’il y en aque qu’une qui ait tant fait peu trop d’embonpoint , elles difent que c’ell: un franc Athlete, on luj’ retranche de la nourriture; de forte que bien que leur tem- perament (oit fort bon, a force de foin on rend feches, 8: tout d’une venuë comme des bâtons. Cela fait auffi qu’on enefl: fort amou- P A R M E N O N. Et la vollre. commentai-elle donc faite? C H E R E A.- reux.C’elt une beauté extraordinaire. n P A R M E N O .N. ’ C H E R E A. Un teint naturel , un beau corps , un embat? V point.. admirable. puy! . De 1P QRMENON. que e. 58C H E R E A. Defeizeans.PARMENON. i C’en jufiement la fleur.

n;Il faut , CHque tu me E la fanesR Eavoir A. de quelque v . maniere que ce fait, ou par force,» ou par adrell’e , ou par prieres, il n’importe. pour- " yû qu’elle fait à moy. N r v .

fi- EUNUCHUæ

. Q1417P A , virgo R euju-efl.’M E N O.

V C H Ænejèio R Inertie.E A. P A R M E N 0. undeeji? . C H Æ R I A. rantumdem. P A R M E N O. ubi habitat? 30A NeC idH quidam. Æ R IE11. » .’ P 41R M E N O. uôiwidifii? C H Æ R E A. î fi: tria.P A R ME NO. qua rations amififii f

- Id- quidam’ C H adoraient Æ R mon"); E A. flomdcbzà’ar . media: ’ ’Neqm quemquarn hominem eflê ego abîma

Friitirate:mi magie 0mm: udvnfifimr. 60m . I v A Q4541 bat efl [reluis l perii. 1’ A R M E N Os quid fuflur» g!!! CHÆREA; 31’ l’ami: commua Varque qualemrogna Artbidmîg .3 de") Nofiin’ I PARMENOo »q»idni3 ’

q ,

L’ E U N U QU E. :9; PARMENON l Et quoy . à qui e-lt donc cette fille? C H E R E A. . Je n’en fai rien. P A R M E N O N. D’où cit-elle? l . C H E R E A.’ l Je ne le fai pas mieux. h P A R M E N O N. Où demeure-t-elle? C H E R E A. Je n’en fay rien non lus. P A R M N O N. , Où l’avez-vous vûë: C H E R E A. Dans la rué. . P A R M E N O N. v Pourquoy l’avezavous perdu de vüè’? l C H E R E A. - C’en dequoy je pefiois tout à l’heure en are rivant , 8c je ne penfe pas qu’il y ait au mon- de un homme comme moy, quiprofite fi mal des bonnes rencontres. Œelmalheur l je fuis intonfolable.PARMENON n - t Qe vous elt-il donc arrivé? Ï Le.C veux-tu H Eravoir? R Connois-tuE 1L. un. certainv parent de mon pere , 8c qui cl! de fou âge à Il. certain Archidemides. PARMENOM. Je ne connois autre;- . , ’ » N v3,

p. po, EUNUCHUs C H Æ R E A. à", dumfequor banc, fit mihi obviant. PJRMENaA Inflammadè herele. C H Æ R E A. t imo mimvero infeIieiter : ,Nar» imamat!» alto [une diocndo , Par-g - mena. - Illur» liquet mihi dejcrare hi: mmfilm 4o Sex feptem parfum non widtflè proxumu. N5]; mon , cur» mon weIlem. minimeque E190,opmfuir: norme bu monjlri’firnile ’ efl’? guidois 3 P A R M E N 0.. . Immune.’C H Æ R E A. ’ Contiuuà nourrit ad me . quàm longé qui- dam , Incurwu, tumulus. loliis demiflix, gemem: 4; Hem, locus , un dico . Chorus . inquie. Refliti. Soma;7 quid ego tu woleôdm? Die. Cm e]?-

’IÏudioium.m t Qui!- tur» i Ut diligenter mon).

Potri , adamantin man? mihi MIE ut mandé nerir.ries . . Dur» bec duit . du? barn. ’rogo, numquid à ’ audit; -’ go R669, inquit. déca. oumhuerefiieioudtvir-f

1114 fejê juterez; commodùm bue flouant. 1:2gmem. noflmm on: planoir). . 5 -

DEUNuqynCHEREA gu l Comme je luivois cette fille, je l’ay trouvé en mon chemin. P A R M E N O N. x Mal’ à propos, en verité. ’ CHERÉAI Dis plûtofi bien malheureufement. Le mot,î mal à propos, cil pour des accidens ordinaires, Parmenon. Je puis jurer que depuis fix ou (cpt mois je ne l’avais vû que ramoit que j’en avois le moins d’envie , a: qu’il citoit le moins neceEaire que je le viire. Eh bien, n’eIt-ce pas la une fatalité epouvantable Piqu’çn dis-tu? PARMENO N. Cela cl! vray. C H E R E A. D’abord, de li loin qu’il m’a vû, il a con: ru à moy, tout courbé, tremblant, éfoufilé, les Iévres endautes; &s’eit misàcrier,Hola, Cherea, ola, c’el’t à vous. que je parie. Je me fuis arrefle’: Savez vous ce que je vous veux, m’a-t’il dit? Dites-le moy donc. J’ay demain une affaire au Palais. Eh bien? Je veux que vous difiezrde bonne heure à vollre pe- re qu”il fe fouvienne d’y venir le matin, pour m’aider à foûtenir mon droit. Une lieu- re s’eft écoulée pendant qu’il m’a dit ces qua-- tre mots. Je luy ay demandé s’il ne me vou- loit rien davantage, il m’a dit que nan. Je l’ay quitté en mefme tempsfôc dans le mo- ’ ment j’ayxCÏ-I regardé 1...: où . citoit cette Fille, elle ne faifoit juitemen-t que d’arriver iey dansnô. tre place.

-- «qfwç. v.- »

301.. EUN»UCHUS.- P41 R M E N O. x mirum ni hum: duit, moü Huit que dans a]? dona. À . C H Æ R E A. hue cur» redonda, mule crut: f5-,.. Comites PARMENa fuutifiilieet fient virginale?

AForum C H , paru-fins Æ R mm E nouille.- A. rAnMENa ipfii efl: ilion; Define. jam condamnant ejf.

C H Æ R’E A. ’ alias res Agir.

à 112514: ego equider».rununna l noflin’ qucfitC H 3 ÂùmibiâmÆ R E A. . . Vidifiin’? . P A R M E N O. tridi, mi;fi:io qui; 116qu fie. C H Æ R E A. , Il», Parmerlo mi, mfiin’! P .4 R M E N O. mi. C H Æ R E A. - é-fii: réifier? filmeI P dolait?» A R (Il M ad Iboi’dem; E N O.eidoiu de!» e . r

DE U N U U El o t Je fuis bienPARMENLON trompé, fi ce n’cfl: celle qu’on du. a; , vient de donner à Thaïs. C H’E R E A. Cependant quand j’ay elle icy . je ne l’ay fipeint vuë. P A R M E N 0 N. v il y avoit apparemment des gens qui la fui; CHEREL Ouy , il v avoit un Parafite a: une 8è .«lcnt.vante. - . ’PARMENONI bu. C’elt elle-mefme. cela cit leur. Ceffez de vous inquieter, c’eli une affaire faire. r. Tuq fougesaautre C H E choiè.R E. A: PARMENION.Nullement 5 je fange fort bien a .1ce que vous me dites. C H E R E A. . r Bit-ce que tu fais qui elle cit? Dy-le moy. jet’en prie. l’as-tu veuë? I Je Ray vûë.PARMENON je la connais , je fay quiælle . cit. St où elleaefté-menée. . .. - ’ .C H E R E A. ’ Quoy. mon cher Parmenon , tu fais qui Elleefiz?P A R Mr’E u N 0q N. V ç Ouy. v’C-H E R E A. Etoù elleaeitémene’e! PARMENÇN" p4 n Elle a cité menée icy chez Titans , a qu! . anvenafaitprefent.

304 E U N U C-H U 9. C H Æ R E A. fiois à efl un» pote»: tum rama manchot? mile:P Tbmfi, A R M E N O. ,, Phobie riodlu. duras.CHÆREA fiant": partes praline. ,

. PIr»o A enim, R M fifriou E quodN O. donur» ’ huit donnai tu comparer , ’ . 5; Tarn mais id dieu. - C H* Æquodrur», R E quofiherele? A. P A R M E N O. Eunuelour». C H Æ R E A. illumue, objet"; Inboneflur’» hominem, que»: maronna eji hm", femm, mulierem? , - - . P A R M E N O. » .v Ijlhuru-’ C Hipfiim. Æ R E A. .

rë mmA dom homo foras. quotietur refî- Sed Mime Thaïdem m fii’vi nabis vidame); P. Abaud R M diuE N qfl.O. , w ’10- 0 Perii C ! nunqmmmeH Æ ,R etium E meA. Mur» nidifié Ëhüduma dil- mihi: Efine, utfirrur. forma? PARMENm ’ faire. à CHÆREA de m’hil ad noflmm buna;

DE U N U (LU E. gai (Æi cit le grandC Seigneur H E quiR peutE A. faire . un i prefent de cette im fiance? -.- -’ P AC’en R leË Capitaine E N Thrafon’, O N. le RivalA de: Phedria. C H E R E A. -’ A ce que je voy, mon fiera a affaire là à P A R M E N O N. forteOh! vraiment, partie.fi vous [aviez le beau - pre; (ent qulil pretend pofer à iceluy-là, vouâ’ diriez bien autre châle. - EhC que],H E je Rte prie?E A. ’ P A R M E N O N. ï- Un Eunuque.

Œoy ce vilain CHEREAvieillard qu’il acheta hier! V P A R M E N O N. Le mefine. CHEREL . En bonne foi il fera. chafi’é avecfon prefentl Mais je nefavois pas que Thaïs fût n°1111; voifine. .L P A R M E N O N. Il n’y a, pas long-temps qu’elle l’efi; C H E R E A. J’enra e! faut-il que je ne Paye , ’amaî! vûë l e -ce comme l’on dit une cuité

iOüî PARMENON. , en verité, elle cil: fies-belle; fi....?, C H E R E A; . y Mais non paseommc lamente,

;œj EUchnua-PARMENa j

LrObfimv ’CHÆREA , ndia horde, Parmmo, "ftp. fac a: potier. ’ PARMENŒ fidnm fidulà. a: La D450 open»; , adjutabo. mnquid moulât! vis? C H Æ R E A. uà nunc i: f P  R M E N O. Ut nanti in bu; in ut ’uh t "méchantImam; ad Hîâilkm. j fi fi 7 f 0 firtunatum(CHÆREA ijium Emwbum, 901.1191" .

æ. in banc demr demain! rARMENa’ 2&6! in f I, ’ rugira:CHÆREA jam formnfçmper confer- l «un»; demi "débit , ranioquetur, Mari: un); in uni: 445505: Ciâum mmmquam papier tu»; tu . interdit»; profiter dormi". , . ÏV, ;[fiait PARMENa fi mm: tut: firtunatmfiz; f C H Æ R E A. «un! n, Parme)» r t .0 RÇËMJI. V . . l æAnMrNa«fiant; filin’ Wtflflîh

. P ALi’ËiU R M NÉric U U N. E: loi3 7 Ê ëC’eit une autre aEaire. * je te prie , ParmenonCHEREL , que je la puiffe , poffeder. P A R Ml’E N 0 N. J’y travaillerai. tout de bon , 8c je ferai de mon mieux; je vous aiderai. Ne me vou- lez-vousv ’ C H E plusR E A. irien r . t Où vas-tu prefentement?

AAu logis, P , afinA de R mener M ces EfclavesE N à 0Thaïs N. ,’ i tomme voitre frere m’a commandé; ’ C H E R E A. ’ Ah , quece vilain homme cit heureux d’en-I trei- dans cette maifon l P A R M E N O N. Pourquoy cela? ’ - « C H E R E A. ï Peux-tu me faire cette demande? fans Km tir de chez-lui il verra à tous momens une nompagne comme celle-là , belle comme le jour, il lui parlera, il fera dans la mefine maifon , quelquefois il mangera avec elle, uelquefois incline il couchera danslamcfine bre.PARMENONç à Et li prèfentement vous elliez. cet heureux-

C H E R .E A. Commentccla, Parmenon?bîarlen ? Pv h. R M E’N. 0 . j Qe vous prifiiezfes habits. Aï

308 EUNUCHUS.’ C H Æ R E A. wflem ? quid un» 1501104:

, Pro Mo to dedumm.P A R M E N O. r C H Æ R E A. audio. P A R M E N O. te efl’ê Muni diapo. C 1H Æ R E A. inteflego.

Tuh i013 P Afilm" R commuât, M E quibus N O. tu Muni - à:

j.Cibum nous un): tapins modà , adfi: , :tangua , , , ludoaproptn dormin: : ,Qmmlaquidem illarum tuque quifqum te 8; Proton»novit, forma æquo , tu: off)! fin efl, facilàquifies. ut terra z Ennucho probes. C .H Æ R E A. . Diogi palabra; 7:14an 123’115 malin: enfiloit!» firl. . 4g: 24mm barri 5 mon 0mm, aldin; du, plenum potefl. P A R M E N O. Qu’il agi: f joubar equidzm. C H Æ R E A. garris. P A R M E N 0. pan? l quid Quo mali: P percutai: jam tu mon fifi qui; du»ego dico , mana. egi mifir r - vC H Æ R E A. Emma. V

EU N U (LU E. 3o, Ses habits? EtC bien H après E Rcela? . .P A R,M E N o N. .Que je vous menaffe en fa place; C H E R E A; j’entends. P A R M E N O N. a Œe je diITe que vous elles celui qu’on luy C H E R E A. ’ Je comprens. *- T a envoye.P A R M E N O N. v Et que vous jouïfiiez des mefmes plaifirs dont vous dites qu’il joüira; de manger avec elle, de la voir, de latoucher, de rire avec el- le , 8c de coucher dans fa chambre! puis qu’aufli bien aucune. de toutes ces femmes ne vous connaît, 8c ne fait ui vous cites. De glus, voitre vifige 8c v0 e âge vous feront i acilemcnt pafièr pour ce qu’il efi. C H E R E A. . On ne dpeut pas mieux arler! je n’ai dema vie vû omet un m i eur confeil; -mar- chons , allons au logis , ajuite-moy tout à l’heu-i re,mene-mOy,condùis-moy au lus viiie. P A R M E N O . - (me voulez-vous faire? je riois en verité. C H E R E A. q Tu te moques. . . Je fuis perdu!P A qu’ai-je R M fait, miferableE N 0 que N. . je fuis? à uoy m’obligez-vous i c’en: à vous que je par , au moins;laiiïe1.-moy. CH’EREA. ,

Allons. æ

été E U N U C H U 3’. P A R M E N 0. k Pergin’ 3 ’ , j v. C H Æ R E A. . rARMENatarirons en. ; vide ne pianino 03W!!!» hoc fit modo. I ’ ï NonCHÆRÆA a]? profiâà. fine. - . .3 l RAa: enim R gym M in E me H tudotarfdt. 0. , - C H Æ R Bill. l P A R M E N O. 7 ah .’ Flagirium fadant. C Hun Æ idflngitium R E A. efi. fibule-A. muon merehiciam i I Dedumr, édifia ornière, que au: , infirma-- ne adolefcmtiam V H ont defiimtam à que norfempor m7313!!! zoog ornoientNm: refimm gratiam. 01011135, atqtæ en itidemfalà v lam ut né Mi: fisflimur f 1 Anpotim loupant" quai :fiafieri rutàmeluv: (.debutor qui rejcim’nt, dolic:1:le .- ilion! momifia,I . 5mn 0mm: purent. P A R M E N O. T &idifllmc? ficertum efifacere; facial. qui. rùm ne poli confia: (:16le in me. - î . g GHÆR24 mnfuiam. n

ÏUEUNUQUÈÈ 311 Vous continuezj «P A ?R M E N O N. i v 1C H E’ R E A? ï- Cela en refolu. e I PARMENON..p I a t PrenezAA* garde que cela ne foit trop pailleux: ’-. Iln’y CHEREL- a nulperil. Laiife moy faire. a P A R M E N 0 N. Iln’y en a point pourvous, car tout l’orage tombera fur moy.

Ahil CHEREA. P A R M E N O N. Nous allons faire une aéfion malhonnête. C H E R E A. Ell-ce une aétion malhonnête de fe faire mener dans la niaifon de ces Demoifelles, 8c p de rendre la pareille à des coquines qui nous 5 méprifent , qui fe moquent de nôtre jeuneffe, 8c K qui nous font enrager de toutes fortes de ma- . nieres? Eil-ce une vilaine mâtion, de les tram- v er comme elles nous trompent tous les jours? [t-il plus julle ue je trom e mon pere 8c que je le joué, a n que ’e fats blâmé de tous ceux qui le (auront? Au leu que tout le mon- de trouvera que j’auray tresnbien fait de les traiter de la forte. . P A R M E N O N. Vous le voulez ainfi? si vous êtes refqu de le faire , a la poum heure; mais au moins dans la fuite , n allez pas rejetter toutclafaute fur moy. C H E R E A. Jonc-le feray pas.

312;,. Il, EUN juho, oogo, au que impero .- Namquam defuginm auéîoritatem. P A R M E N O. figure: du? avortant 5mm.

PAR.

DE U N U U E. "i Me le commandez-vous?P A R M E NLO N. g s ’, JeC te H le commande,E R E. A.je te l’ordonne, a: je le veux abfolumcnts je ne reful’erai de ma. vie de dire que c’ell moy qui t’ai obligé de le faire. l PSuivez-moy A R M donc. E (fieN lesO Dieux N. ’donnent un heureux fuccez à nôtre entreprife!

æ?âgé? ï as

âgé? fi

Tome le. Ü a

p; aunucnus

THRASO,GNATHo; PARMENQ THRASŒ M Agent sono que gratina 1715i) ruilai f G N A T ’H 00’ I logeons. T H R A S 0.. Ain’ tu, les): eji? G N A T H O. non sans ipjà ’ quidem Dom, zains de te leur» Mfi : il verà je"? ’ Triump M. 1’ A R M E N O. I butprooijo, ut, 146i tempmfiet] 5 Dedwam. fid etmm militem. T H R A S 0. Ï? flibustant!» Profit?) mibi. ut un ne" , au fonio on! MI.

ACTE TROISIÈME. s C E N E I. THRASON. GNATHON,’ -PanuENom T H R A s o N. THa’is me fait de grands remerdemens; fans doute? G N A T H O N. Tresvgrands. ’ T H R A S O N. Dis-tu vrai? cit-elle bien-aile?

’ GElle N n’en; A pas T fi touchéeH O dolaN. beauté du pre: font, qu’elle cil ravie de ce qu’il vient de vous; ç’eit furquoy elle triom he. P A R M N 0 N. Je viens voir quand il fera rem s de e- fenter ces Efclaves. .Mais voilà e Capitai- ne. Illfaut avoüerT queH la R nature A m’a S faitO une N. , ncle grace; ’c’eft que je ne fais rien qui ne oit trouvé agreable , 5c dont on ne m’ait de wigwam" * .o a a- . h

.316 EUNUCHUS. GNATHa Advorti borde animant. A T H R A s o. . riel rexfemper mxumu un; ngebat , quidquid fermant .- ahi: non

. item.G N A .T H 0. Labore nlieno magna partant gloria!» go. Verâi: fepëinjè tronfmovet, qui me: filet», flood in tee .

’ T H R A S huées.O. V G N A T H 0. . rex te ergo in oculi:- T H R A S 0. a fiilicet. V G N A T H o. Gejhm. T H R A S O, mû. mdere omnem exer- citum, . Confilin.G ,N A T H 0. ï T H R A S O. i mm,minon. fieubi eumjktietae l Hominum, au! negotî fi quando odium repe- j’y. Requisfiere nôi volebnt , qua-fi: noflin’ .? G N 44 T H O. mt , r - fiio. i fiai uh’ Hum oxyure: mi erim ex anime.

3 DE U N U U E. in: » G N’ Cela A cit vrai, T c’elt Hce que j’aiN. toûjours re-L T H R A S O N. - marqué.Aufii il falloit voir combien - le R0 de Per- e me remercioit des moindres cho es que je faifois. Il n’en ufoit pas de mefme avec les autres. G N A T H O N. Qand on’a de l’efprit, on trouve toùjours le moyen de s’approprier par fes difcours la , Floue que les autres ont acquife avec bien de a peine 8c du travail, 8c c’efi la ce que vous avez au ibuverain degré. I T H R A S 0V N. . C’ell bien dit. » G N A T H O N LeRoy donc n’avoit des yeux . . . .I i T H R A S O N. Sans doute. G’NATHON. g t QIC Tpour H R A vous. S 0 N. * . Non 5 a: il me confioit la conduite de ion armée 8c tout le fecret de l’Etat. . 1’ G N A T H O N. Cela cil: étonnant! THRASON. Et lors qu’il étoit las du monde , qu’il étoit fatigué des affaires, quand il vouloit le repo: fers comme pour. . entends-tu? G.NATHO’N. Fort bien a comme pour chaiTcr l’ennuy que la foule de les Courtifans lui avoit caufe’. I 0 iij a

318, EUN’UCHUS.’ , T H R A S 0. Tian me tonnhmm film» Aâduoeôntfioi. l G N A T H O. Regem elegdntem marne. . THRAsa . un";imo te homo ,E]! perpaueorumv - hominum. hui: G N A T H O. ’ in» nullortmi aréitror. go. si hmm nioit. .T H R A S O. i invidere omne: miloi ,. Morden aluneroient) ; ego non flood pende.

re .’ Mi imidere miferë. vain» nous amen Imprimé. dopèrent"? que,» Indiei: pefioeru: I: Miranda-[lm magisefi, 914415, inquam;Stm- to, in. Eone e: feux , quia babas imperium in hl. hm t G N A T H O. . Puhrëmeberole liâmes é- fapienter : pape! Ïugularlu hominem. quid Elle t T H R 4118 0. mima Mie); G N .4 T H O. gnon; eflët e

-1 PARMENŒdû wflmm fidem. homi- nemperditum , Mg’fi’mmque , (à: illum fierilegum l

’ . T H R A S O.filai! illnd. Gnome;

z’ J-

. L’EUNUQUE. 3.9 T’y voilà.r AlorsT H il ne a manquoit A s o jamais N. de . A me prendre pour me faire manger avec lui te- lle à telle. G N A T H O N. Diantre! Vous me arlez-là d’un Prince qui choifit bien fou mon e! T H R A S 0 N. Ho , c’elt un homme qui s’accommode de fort peu de gens. G N A T H 0 N. Ho ma foy. ilne s’accommode de performe , puis qu’il vous goûte. T H R A S O N. Tous les courtilàns me portoient envie, 8c me donnoient des coups de dent fans faire fem» blant de riens mais moy je les m ’ rifois; ils me portoient tous une envie furie . Un en- a tre autres , celui qui commandoit les Elephans Indiens a Un jour qu’il me chagrinoit plus qui l’ordinaire : Dis-moy, je te prie. lui dis-je. Straton, cil-ce parce uetu commandesà de! belles que tu fais tutti: fier? G N A T H O N. Par ma fo , c’en là ce qui s’a pelle unbon mot! Grau Dieux! vous lui annates-laura coup de mafl’uë, que pût-il ’ ondre? T H R A S O . Ildemeura muet. G N A T H O N. Comment ne l’auroit-il pas cité? P A R M E N O N; Grands Dieux l voilà un homme entiercment perdu, il cit achevé; 8: ce feelerat!

e .Mais, ’THRASON.. Gnathon. ne t’ai-je jamais » conté d 0 iiij.

au: E" U N U qui U 3.-. 3 °. 4’230 P4510 Rhodium tetigerim in continu ; Nunquid tioi dixi il v G N A T H O. nunquum :jèd nurru , obfosre; ( Plus millieojum modulai.) ITHRASO. un): in conviois En: hic , quem dito , Rhoditoo’ udoleflontoolm’." Forte hubui [201mm .- coepit ud id ufludere , 3;. Et me irridere. quid ugis, inquum. hmm. ’ pudeur, Lepm tut: es, é- pulpumentoom quai: r GNATHO. .- . THRASO. . :.2 nioit]?!hu,hu,be. N GNATHO. furet). lepidê , laure : nibilfupru. Tuumne, obfeoro te , hoc difium .erut f vetoo’ oredidi. V T H R A S 0. r «indiens? A G N A T H 0. V fipe, èferturin primio. l T H R A S 0. meumeji. G N A TH O. 4.0. Dole! difium imprudenti udolçfcenti , à li: ien.

L’EU’NU QUE. 31s quelle maniere je traitai un jour à table un Rhodien ? . G,N A T H O N. jamais 5 dites-le moy. je vous prie. ou. Il me l’a d.plns de mille fois. THRASON. Un’jour que j’étois à un fellin avec ce jeu-I. ne homme dont je parle , 8c qui étoit de Rhodes 3 par hazard j’avois mené avec moy une Courtifane 5 il le mit à folâtrer avec elle, à à le mocquer de moy. mie veux-tu di- re, lui dis-je , impudent? tu vas chercher chez les autres ce que tu leur fournis tous les jours? Gi N A T H O N. Ha. ha, ha? v "- ---’ N.--fi e-AM- A T. H R A s o r1. " u’as-tueàrire? à G.N A T H o N. Q1; cela cil: fin, qu’il y a u de olitefTe; qu’il ya d’efprit? ilne fe peut rien e mieux. je vous prie , Monfieur . ce mot là cil-il de vous î je l’ai toûjours pris pour un des meil-I leurs mots des Anciens... . T H R A s, «Du-.4-o N. .9 L’avois-tu oüi dire? . ’ G N A T HO N. TresJouvent; 8d] cit des plus cflimez.’ " . T-l-I R AIS O N. Il lcil ’G Nde A moy.T H O N. » .. je fuis fâché que pour une legere impru- dence vous ayez piqué fi vivement un jeune V hommedebonne -maifon. v O

312. EUNUCHUS.P 41 R Il E IY O. A! te olî perdant. .

. G Iï.d I’Iï(lquid ille, quofi? ITIY.R 41 S O. Rtfio omne:,,qui aderant , emorirî. denique MemeâuntI t omnes[acidifiai jam me. (3 I? 41 ïilï (1. non injuria.

’ tSeddlgm 1’11 R tu. 44 purgon’ S O. ego me de ifibM Thaï. on.. Q4541 t , eam meumarefiojjairatu efl?

. (î I? a! Illï (Z nihi-l miam a. Il!» mugi: augefiofpioionem. ’ ’ 1’11 1! 41 S C). un ? (î 1V 41 ÏlIÏ (L

Scin’ îfiquundo Mu montionem Phobie . Pour),’ rogueuutfiluudut, te ut mulë2 mon... THRASŒ . 4 famé (î Iî’uf’I’Ii (L

v idootnefiut g [ne rerjôla efl remedio: t ’ ’ ’ 5-0 Ubinominaâit Phdrinm, tuPumpbilum l Continuà. fiquundo ailla ilion, Phedrium Comiflutum intromittumm a tu , l’amphi: [am Carmin,» provooemm.fi laudabitboc

L’E U N U (LU E. P A R M E N O N. fie les Dieux te confondent i

Œc- G vous N répondit-il A T H. je vousO N.prie? 7T H R A S O N. Il fut déferré . 5: tous cèux qui étoient fiable mouroient de rire. Enfin depuis ce temps-là tout le monde me craignoit. I G N A T H O N. Ce n’était pas fans raifon. , T H R A S O N. i i Mais à topos, dis-moy; dois-je me difcul- per aupres de Thaïs furle foupgon qu’elleaeu que j’aime cette fille? r G N A T H 0 N. Rien moins que cela, au contraire, il faut que vous augmentiez ce foupgon de plus en plus. T H R A S O N. Pourquoy?G N A T H O AN. [Me le demandez-vous? (avez-vous bien ce que vous devez faire P uand elle parlera de Phedria , ou qu’elle s’av’ era de le biler pour: tous faire dépits... ’ T H R A S O N. q j’entends. G N A. T H O N. Voic le [cul moyen que vous avez de l’en empefc er a quand elle nommera Phedria, vous d’abord nommez Pamphila : 8c il elle v vous dit faifons venir Phedria pour faire col- lation avec nous 5 vous direz aufii-toil. fai- fonsvappeller Pamphila pour chanter devant y nous. Si elleloüe la bonne mine de voitre n, . Ovj

3:4. IHimfbrmam EUNUCHUS... 5 tu buju: tout". denzque Tupar pzri referta, quad mm remordent. THRAsa signifiât me amant , "un (fil)!!! prodcflet; Gwztha. G N A T H 0. gaula MM, qui tu du , expeiiat aque .74»;d’un, :114an 4mm n t jam. Idada» I Il]: fait. Iè fit de dolent: memitjèmper , que"; ipfia 7mm: tapit 60. Imam», negundo fuma tu alià confiras. THRASO. 3m? dixti. ut mihi xfibtu mm in mmnm «Je. mut. GNATHO. :Ridisuhm; non enim cogitant: : aterum; Idem hoc lute malin: quantà invemfi: , Tian!) M

fifi!ë

val 5 de voftreL’EUNUQUE; collé loüez la beauté de cettein; fille. Enfin louvetiez-vous de lui rendre toü- joursda pareille, afin de la faire enrageràfOI

Cela* feroit T Hbon Rfi elle A mîaîm S 0 oit N.un peu. a G N A T H o N. Puis qu’elle attend avec impatience vos tel feus, 8c qu’ellelesaime, ilu’xapoint de ou- ;etout. qu’elle ne vous aime de tout fort cœur, a:- ce ’n’efl: pas d’aujourd’hui qu’il eh facile de lui donner du chagrin fur voila-e cha itre: Elle craint toujours que fi elle vous aiche, vous ne portiez ailleurs le bien qu’elle reçoit; de vous prefentement. , TuasT raifon.H Rcela neA m’étoit S pas O venu N. dans w l’efprit. G N A T H O N. * Vous vous mocquez s c’eft que vous n’y aviez pas peufé 5 car fi vous y enfliez penfe’ , vous l’auriez encore beaucoup mieux trouvé que moy. - .7: fifi? à?

1,;

"326 ï EUNUCHUS. ÀCTUS TERTIUS. S C E N A- I I. THAIS. THRASO, PARMENO, GNATHO.PYTHLA& 8mm ÆIhiops, chima Emchqm mutina; Tbnâdi: Sema. THAIS. l Udire «me!» wifi: fin» "mû militù: que au"). film , mi IÏmIfl. . TH R A S O. I ô Thaï: mu, Mm»; fumant. quid agimr t nun ne; -» ncfidùina61ml! :7!sz k PARMENQ A 914km venujiê ! quad ’dedit 5’ Principium adveniem! . V a le ’ TH A I S. plurimîtm Mérite il": G N A TE O. a 14mm ergo ad cærmm: quid flac? P A R M E N O. ,1x hem benzine hum: alun"): nanan dieu. ’ THsubi A vinI S. mmmrg .

L’EUNUCLUE; V327 ACTE TROISIÈME. s c E N E .1 I. THAIS, THRASON. PARMENON; GNATHON. PYTHIAS, L’Eiëlave Ethiopienne. Cherea habillé en En: nuque , les Servantes de Thaïs. I THAIS. L m’a femblé entendrela voix du Capitaxï ne. Le voilà auflî. Bon jour, mon chez Thrafon. T H R A .S 0 N. 0 ma chere Thaïs,’ mes delices, que faites: vous? Eh bien. m’aimez-vous un peu pour le prefent que je vous ay fait de cette Joüeufe d’infirumens?P A R M E 5N ’0 N. Qu’il si! poli! 8c le beau debut qu’il fait en: arrivant? Pourrait-onV THAIs ne pas aimerunhomme v de V vôf G N A T H O N. çreAllons doncmerite? fouper, à quoy vousl arreilezJ vous?Voilà-t-il pas PARMENON. l’autre! vous diriez qu’il cf! . fils dey: faquin, tant ils le reEembIent tous deux. Nous irons quandTHA1& vous voudrez, Je . flua . toute prefie,

Aïw-sl

32.8 ’ EUNUCHUS. PARMENO. Alliés», aque ddfimulxqbo qwfi me "nm. Ituran’ Thailr quopiam a: r

T H A ohmI S. , Panama; i go Bette pal ferifli: hodie imm. - ’ PARMENQ ne! T H A I S. «quid hum vides î PARMENO. Vida, à mandat. Mi 11:3, dom ddfimt H65 A Madrid. . . . " T H R A S O. quid [laqu r sur ne» brut: bine? ,-PARMENOL Q4413 harde ut litent, pace quodfiat tua, . " par: hui: qu «minium, conuenireérconlo-g la. t; rafaler»a THRASQ credo dona, baud naflri: fimilia; ’PARMENa Re: indimbit; heMjuôete «fiasfinu ’ Exire, tmjuflî. Otimzroœde "d’un: Ex ÆtZiopin efl ufilue a. ’ T H R A hicS O.fiant tu! "mm GNATHQ Vin; a . .

un: U N U qu a; 3:5 P A R M E N O N. je vais les aborder, &jeferay comme fi je ne faifois que de venir de chez nous. Madame. devez-vous aller quelque part! T H A I S. Ha. Parmenon, tuviens fortà propos , car je vais fortin P A R M E N O N. Où allez-vous donc? T H A I S. bu. - 0&0), , cit-ce que tu ne vois pas cet homme î P A R M E N O N. je le voy , 8c j’en enrage. Œand il vous plaira vous aurez icy les prefens que Phedria vous envoye. ’ T H R A S O N. Pourquoy nous tenons-nous icy? d’où vient que nous n’allons pas? -v P A R M E N O N. Je vous prie qu’avec vofh’e permîfiion nous urflions donner à Madame ce que nous avons a luy donner , qu’il nous foi: permis de l’a procher , 8: d’avoir avec elle un moment e I oonverfation. . T H R A S O N. Je croy que ce font là de beaux prefens, 8: qu’ilsfont bien comparables aux noftres. On en jugeraP A en Rles Mvoyant. E N Hola. O faites.N. v venir tout à l’heure ces Efclaves. Avancez, Cette fille cit du fin fonds de l’Ethiopie. . - T H R A S O N. Voilà qui vaut huit pilloles. » G N A T H O N. Tout au plus.

au. EUNUCHUS.’ P A R M E N O. 1465 tu a: , Dore î accule Iflu- km Dam;

. chum:10 Qu’un tibi. liderulifucie, quàm «un Magna 3

Dame, dîT 4mm. H homjiu:A I S.pff.

P A R M E N O. ’ quid tu ais, Gnutho z Numquid baba: quad automnal? quid tu au; rem Mufti? Tuteur: finis lardant. En: peridum in lim- n: , . Fucinpuhflra, in muficir: que E5010» i .25 Sain aquilin e]! adolefientem, filmait :1450» TH R A S O. 1106311147» Emutbum, fifi: opus , ml [in tua. P A R M E N O. Arque ha qui mifit , mnfibifili 150]!th Te www, éfim euufu exeludi rateras: Neque fugua; unau , ne a cicatrimfuu: 30 Oflenmt, ucque tiôi 05x! a and 135W juil Varia», uh’ moleflum m erit, ubi tu vole: ,’ Udi temples fifi erit, fut huée!» fi un tui-

Pituro THI R A S 0. dppuretfervum hune eflê domini pauperix, Mifitique. G N A TH O. mm laudanum poflêt , fut fdû, V 3; Æ; 1:46:11: qui fumet alita» . bauger-f pari. .

L’EUNUogE. P A R M E N O N. Et toy. Dorus, où es-tu? ap roche. Te- nez . Madame , voyez cet E clave s qu’il a -,bonne mine 3 voyez quelle fleur de jumelle! Ouy. en verité, T ilH a bonA air.I S.

u’en dis-tuP , Gnathon?A R n’yM trouves-tu E N rienO N. V à redire ? Et vous . Monfieur? Ils ne difent r rien; c’eii airez le loüer. Examinez-le fur les fèiences 5 éprouvez-le fur les exercices 8c fur la Mufique; je vous le donne pour un garçon. ’ ui fait tout ce que les jeunes gens de candi: mon doivent-lavoir. T H R A S O N. En verité. à un befoin il pafl’eroîtpourune fille , 8c fans avoir bû on s’y méprendroit.

q CependmtPARMENONàTImïs. celuy qui vous fait ces prefen! x ne demande pas que vous viviez toute pour Iuy , 8: que pour luy vous chafiiez tous les autres; ne compte oint les combats. ilne fait point parade de s bled-ures 5 il ne vous gêne point comme un certain homme que nous connoiii’ons; mais lors qu’il ne vous in- commodera point , quand vous luy ermettrez 3. de venir . uand vous aurez le loi de le reg cevoir. il e trouvera trop heureux. V T H R A S O N. On voit bien ne c’eit là le Valet d’un gueux 8c d’un mi erable.

Vous avez. Gruifim. N carA un T homme H O qui N. auroit . dequqy en acheter un autre , ne pourrqlt 1a. mais ouifrir celuy-là.

332; EUNUCHUS. P A R M E N O. Tare tu , quem ego eflè infra infimû: me: pute flamines. un»), qui buic unimum uflmturiiæ. E flummuduxeri: [actera te ribum poflè , arbitrer.. THRASO. faminimus? b0:ràurs prias introducum, à. quo - l 40 Simul imperubo. puffin, continu’o exeo. T H R A S O.’ ’Ego bine ubac : tu tflum appaire. volaP A R M E, N O. r baud amusait, Unà tu»: Arnica in imperatorem in via. IQu’il THRAsa tibi ego multu disant? domini [huiÎ G N A T H O. H4 , bd: b6! tu Tu. H R A S- O. q v quid rides? G N A T H O. zfibuc quad dixri mode . 4;; Et ifiud de Rhodia diflum sur» in mentent venir. Sed Tbuïr exit. TH R A S O. ubi, procura, affin: demi Puma. GNATHm fiat.

L’EUNUwE- sa: P A R M E N O N. Tay-toy , le dernier des faquins; car puif- que tu as la lâcheté de complaire en tout à cet homme-là . je fuis (in u’il n’ a point d’infamie que tu ne fois capa le de aire pour remplir ta pance. T H R A S O N. Nous en irons-nous donc enfin? Je vais faire entrerT auparavantH A I cesS. Efclaves, . 6c donner quelques ordres 5 je reviens dans un moment. T H R A S O. N. Pour moy je m’en vais , attends-la icy. P A R M E N O N. Il n’efl pas de la gravité d’un General d’Ar- me’e d’efire vû dans les rués avec fa Mai: treife. T H R A S O N. (me veux-tu que je te dife davantage P tel Maillre. tel Valet. G N A T H O N. H3: ha: ha- T H R A S O N. -Œ’as-tu à rire P G N A T H O N. De ce que vous venez de dire; 8c quand ce que vous dites à ce jeune Rhodien . me vient ans l’efprit . je ne puis m’en empefcher en, cote. Mais Thaïs fort de chez elle. T H R A S O N. - Va-t-en devant , cours . afin que tout foit prefl au logis. ’ " 59h:G N A T H O N.

.334. ÈUNUCHUS. T H A I S. Farr cures,diligenter, Cbremes lyebin,buefirtà udwmrit. Ut ores. primùm ut maman fi id renflammai ,50 Ut redent : fi il un poterit . ad me adduj site.durai ejf, i P Ï T H I A S. Irafaeiaiu. T H A I S. quid? quid uliud volai diane? l Hem , curare ilim diligenter virginal. Demi adfitis filaire. * T11 R d S O. 64mm. 1T H A I s. en: mefequimiui. ACTUS TERTIUS, SCENA III. cnnzurærrrnz4u cnxruzs quèfià. uantà mugi: ma i au ’to; Menin")? dudit bu fifi-(Tiraibig’magnum

’Ira mahdi».- me cidre ab tu affuré - labq’uflurier.. famille». tu» prùnmjufit en ad [à ar; ce ter. f ( Roger guis. quid rièi un 50a? ne mais quidem) "

L’EUNUQUE. 33"; Aye. bien T foin H de Atout ceI queje S. t’ay dit, l’y. thias; fi par hazard Chremes venoit icy. prie- le de m’attendre 5 s’il n’en a pas le temps, prie-le de revenir une autre fois; s’il ne le eut. amene-le m0 . P Pe n’ Y man Ë uera H as.I A S. v J Y q T 3113A I S. Œ’y a-t-il encore? que voulois-je dire P Ha! a ez bien foin de cette fille. ôt vous te, nez à a maifon. . " -T H R A S O N. Marchons. ,Suivez-moy ThAIa , vous autres. .ACTE TROISIÈME. S C E N E III.

CHREMES. PyTHIAs.’ V ne,

CHREMES. ’ E N verïté plus je penfeàcette affaire, c’efl un grand bazar-d fi cette Thaïs ne me fait and ne tour de fan mefiier , de la manicle ne ont je voy qu’elle le prend à me vou. loir failetomber dans fes pi s. Lors qu’elle m’eut fait rie: de l’aller vau , 8c que Je fus chez elle , Km me demandera , quelles alfaires aviez-vous avec cette creature je ne la gonnoîlïoîs pas feulement.) (and Je fus dpng

336Ubt’ mai,EUNUCHUS. cnufizm ut ibi immun» raplatit : Ait rem divin"; fitifi , à. remfiriam VelIe figer: mamm- jam tu»; en: fitfiitio l D010 main [raflai muid. ipfa aumône le Mena», mihi fifi dan , firmomm que". "a Uài friget . bu: mafit, eQmmpridem la». "f . Mihi à mater moflai d’un. dico. fan) dia. l Ru: Suuii «quad bubon»: , é- quàm longé à mari. C7710 ei plume ho: .- fierai je à me Miel- www". nm v...... ,-.... - .fiw A Il: Pojlremàen. , engin;. inde paru periâfiêtfiror, requis sur» en un); s aux? habutflêt, mm ph, *rît, e ’ langui: en; poflêt naja"! Ha sur anuitai Nififi illafirtè, qu olim parfit panada Sonar; hum]? internâttua. , ut ,4 eflaudacia: -... ne. - go Varan: en, fi nioit , 4mm un» a]! feda- am, Non mnjar : mais, ego quant flan, ":4qu Mifittub: porrà efl. ont". utl omirent, ferià. du! (Jim: quad volt, au: molefln ne fiat: Non larde venin»). tertià. hem, bau. PITHIAS. hic qui: e]! l çhez

L’EUNUQUE. 337 chez elle , d’abord elle trouva un retexte our me retenir; elle me dit qu’e e avoit ait un facrifice, 8c u’elle avoitam’entrete- nird’une affaire tres-xmportante. Dés ce me. ment là j’ay foupçonné ne tout cela fe fai- foit pour m’attraper. E le (à mit à table au- prés de moy, 6c épuifa tous les lieux com- muns. Enfin quand elle vidla converfation re- froidie, elle me demanda combien il y avoit de temps que mon pere 8c ma mere citoient morts; je luy répondis qu’ily avoit déja du. temps. Elle voulut (avoir enfaîte fi je niavois point de maifon de campagne à Sunium. 8c fi cette nuirons efioit bien eloignée de la mer. je croy que cette maifon luy plaifl . 8c u’elle diacre de pouvoir me l’efcroquer. En n elle. me demanda fi je ne perdispasunepetitefœur I il y a quelques années , qui citoit avec elle ? quels habits , quels bijoux elle avoit quand elle fut prife . 8c qui la pourroit reconnaître? Pourquo me fait-elle toutes ces demandes. fi ce n’e , comme elle cil: fort hardie, qu’elle a peut-efire defein de aller pour cette otite fœur? Mais fi cette fille cil en vie , e e n’a que feize ans tout au lus , 8c je croy que Thaïs ell un peu pins âgee que moy. Depuis . cela elle m’a encore envoye prier de la venir. trouver; mais qu’elle, me dife, fi elle veut. ce-quelle a à me dire, 8c qu’elle-ne m’impor- tune pas davantage , car en vente je ne revien- dray pas unetroine’me fois. H013, hala, quel-- qu’un. ’P Y T H l A S. mien-ce? Tome I. P

I ,3: a U N U C H U s. I l C H R E M E S. a; Egojicm Chroma. P Ï T H I A S. ’ô capitulai» kpidgflimum .’ C H R E M E S. Dia; ego mi infidiaefieri r 1’ Ï T H I A S. mais maxima To "du open ut en: "dires. C H R E M E S. un a. 1’ Ï TH I A S. 1’46, mah- C H R E M E S. ’non poflitm. ilqtlfiîila PITHIA&a: qui tu: bit , mue Dam "du:C H R ipfi. E M E I8. ,7-w ;.. . nihil mima. P Y TH l A S. au , mi Chrome: f go M414")v C rem H obisR Ebina M .1 E S. 1’ Ï T H I A S. fi «film: in: arrima a]? fifi, 40:46:), on illuc tranfens. no; il!» ’ C H R E M E S. p to, ’ P Y T H I A S. aloi Dorim, dû [aux lehm admilitm.

L’ E U N U U E. 33, ’ C H(Tell R Chremes.E M S. . P Y T H I A S. Oh. le joly homme! k C H R E M E S. N’ay-je pas bien dit qu’on me tend quel- que pi e? cg P Y T H I A S. Thaïs vous conjure de revenir demain , fi Le Vous en avez. lacommodite’. J .1 cnnnmxs F.j evalsa l acammon... e. . anes- u cette ce. je vous ne. YCËÊnMEsP e ne ms as, te rs-je. .J P P P Y T H I A S. Attendez-la donc icy. C H R E M E S. Encore moins. P Y T H I A S. Pourquoy cela , mon cher Chremes.’ C H R E M E S. Va te promener.

Si vousa P avez.Y Tabfolument H I A S.refolu de ne faire rien de tout cela . ayez la bonté d’aller trou- ver ma Maiflrefle ou elle en, iln’yaque deux C H R E M E s. l Je lepas. veux. . î r P YDorias T H . cours I A ville S. . mene Monfieur chez le Capitaine.

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à... -EUNUCHUS. ACT US TERTIUS. S C E N A 1V. ANTIPHO.

HEM [11.th adoleftmtuh’ coiimm in Pin», , In hum dicm ut 120mm. (ferma. Cho- Profidmm:renm lotieirei Mardi: , lotus , temple con- Interiitfinera»: tempm: quo in loco lion)» l Iefl. pu» 5 Homonui ipjè nihil raffinant eji’. : naquefiio, i quid 115- mm, au! quiJ conjeflem. . ’ Nunc mihi ho: negoti zani (laiera. ut i111". Haye144mm.- ode?) wifi»). fi domiejf. quifnam - V bina à T [mille exit? I: efl, un non a]! f ipfu: off. quid hoc bonni. m’y? qui: efl bic amome! Q4111 illml mali off a? nequeo fini: mimri. nique confinera : V! o NI I ququuid fi , proculbincliéet prùo’ , qui! fit, fiifrimri. sa se: a

î------h;f L’EUNUQUE. L sa: ACTE TROISIÈME. SCÈNE 1V. ANTlPHOM .7 Uelques jeunes gensl que nous citions hier au port de Pyre’e. nous filmes partie de manger aujourd’huy enfemble. 8c de payer chacun nome écot. Cherea fut chargé de commander le fouper , 8: nous luy donna- mes nos anneaux pour gages. L’on convint du lieu 8c de l’heure s l’heure qu’on avoit prife eflvpaflëe . 8: il n’y a rien de preil au lieu où l’on avoit dit que l’on mangeroit. Cherea mefine ne le trouve oint. 8c Je ne fay que di- re ni que croire. Pre entament les autres m’ont donne charge de le chercher, c’ell pourquoy’ je vais voir s’il fieroit chez luy. Mais qui eff- ce. ui fort de chez Thaïs? elhce lufi. ou ne ’ l’e -ce pas? C’eI’cluy-mefme. (me e efpece d’homme cit-ce la ? 8c quel ajufiement a-t-ilî quel malheur peut-il luy efire arrivé ne ne uis allez m’étonner de tout cecy . 8c je ne lirois deviner ce que ce peut dire. Mais avant que de l’aborder, je veux tâcher de de: couvrir d’icy ce que c’eit.

34: 4 EUNUCHiüs. .4 ACTUSTERTIUS. SCENVA V5 CjIÆREA, ANTIPHO. C H Æ R, E A. « N Um qui; bic a]? .0 Nemo e11. Nm qui: bine- me fiquitur ? nome homo efi. forme "rempare [ne lien mihi gandin»! r "pro. Ïupiter ! Nm temps! profefià efi, tu»; perpni me paf: fion) finançai. Na on» ploqua hot gaudira» contamine: opi- maline. f Sed ruminer» curiofitm intervenir: nant mibi , s Qui me fequdtur. quoquoeam. "(nous 06-. tundnt , meut , Quel! gefiium, du! quid lamfitm, quo par; - gram, made emergdm, ubifiem o i Vejlitum buns miton, quid mihi quem» .fu- me: [un une infininm! i A N T1 1’ H O. Adiâo , arque Mao gratiam han: ,. quflm ai. du velte A iniâo. je Chenu. quid a]! quod je giflé: 3 quid fiübie Quoiwfiitm off, quad 14m fi:qu"! î quid tih’ 3 ou? - [la ticnefinm? quid me Afiefim? quid mon? C H Æ R E A. ’ô ejfm die: bombois! mire ,Ï Salve : mmo e omnium . quem ego magie une superflu quant tu d

L’EUNUCLU-E. 34; - ACTE TROISIÈME. i SCENE V. CHEREA,.ANTIPHO.N. CHEREL ’Y a-t-ili orme? e ne vo rien: NPerfonne cdeplaîf maifonJ ne me iuit-il ? Perlbnne. M’eIt-il enfin permis de faire écla- ter majoye? Oh. Jupiter! c’efl prefentement que je mourrois volonners. de peur qu’une plus longue vie ne corrom cette joye quel ne chagrin. Mais cil: poflîble qu” ne vien ra ici aucun curieux qui me [une par tout , 8c qui me rompe la teile à force de me demander d’où vient cette grande émotion, l rquoy je fuis fi gay. où je vais, d’où je Æ, où j’ay pris cet habit, qui je cherche. fi je fuis’fige, ou fije fuis fou. .

Je vay l’aborder, 8c .luy faire le plaifir que i ANTnHouje voy u’ilfouhaite. Cherea, d’où vient cet. . v togran émotion? que veut dire cet habit R. qu’as-tu à eltre fi gay i que veux-tu dire? es- tu en ton bon feus? pourquoy me regarda tu ?pourquoy ne me répons-tu pas? C H E. R E A. Ha, mon cher ami, bon jour, il n’y a per.’ boue que je (brumait: plus de rencontrer que t0Y .- .P. . i

344 E U N U C H U S. A N T 1 r H o. ’ Nana ifihue, quefi, quid fier. ’ ’ * C H Æ R E A. . ’ imo ego te ooferro ben-le. ut tudieu. Il; Nofim’ banc, quumfiater amati A N T I P H Q. and, nempe opiner fluide»); C H Æ R I A. Man; ipfum. r e A N T1 P H O. r fie commemiuemm. ’ qudum Chadie H efl Æ ei domR E du» A. . Vergo. quid ego eju: tibi nuncfaeiempudieem, dut laudem , Antipho.” Cum ipfiem me norir , quàm elegamfirmamm fieéïutor fiem 3 I In hue commette: fum. e ’ A N T 1’ P H 0. ’ ne tu ! C H Æ R E A. primam dite: , fiio ,fividerir. v ’goâiid multi: verbe ï amure eœpi , forte fir- ’ i tu»; domi Q4114") en: Eunuelrur , quem merutusfue. - utfmtrer üai’di : . Neque i: deduëîu: etidm mm 5d un. . monuit me Parmeno . lôijêrvue, quad ego anipui. - A N IT I 1’ H O. quid id efl! C H Æ R E A. ., Ut ne: mfiem u, mm iüoeitiurdudiere muter», âpre idojubedm me illue denier. ’

il L’EUNUOJJEÂ 34;

iJ Conte-moy ’ A N Tdonc I Pce.qu’ily H O a, N. je t’en prie. cCHËREA Et moy je te rie del’entendre. Connais: tu la Maillreilè e mon Afrere? A N T I P H O N.’ Guy. c’eit Thaïs. à ce queje croy. C H E R A. Elle-mefme.

Son nom m’cfioitA N demeuré T I dans P l’efprit.H O N. . * C H E R E A. On lui a fait prefent aujourd’huy d’une certaine fille; Mais à uoy bon m’arreflerois- je à te la loüer, tu fais que je fuis airez deli- cat en beaiite’ , 8c queje ne m’y connois pas mal. Celle-là m’a charmé. A N T I P H O N. Dis-tu vray? - C H E R E A. Et je fuis En que fi tu la voyois, tu rom; berois d’accord qu’elle fui-paire toutes les au- tres beautez.’ En un mot j’en fuis devenu amoureux. Heureufement il y avoit un cer- tain, Eunuque quemon frere a acheté pour Thaïs , 8c qui ne luy avoit pas encore cité me- né. Parmenon m’a donné un confeil que fax fuivi fans balancer. ’ A N fielT Iconfeil? P H O N. j Ne m’interromps pas.C jeH vais ER te leE dire. A. Il" m’a confeillé. de changer d’habit avec ce: E11 j i clave. 8c de me faire mener chez Thaïs en [a place.’ , U P

34.6. EUNUCHUSL .a; Pro,1 muretin»?N T 1 r H o. C H Æ R E A. . fic efl. A N T I P H O. quidrdndem ex en re ut repens I emmodi? C H Æ’ R E, 4.. Rogue ? aiderem, rendirent. efem un), au. mm cupidon . Antipho s. Nana puma mufle, 414)th ratio eji 3’ tru-

Il!»ditue iIIieà- ou fiem me ueepit mulieri. ,. le!» «me .ad fi 56: t Jeux? domum, Watiwirginem. A N T I P H 0-. ’ me tibiale! C: H Æ. R: E A. mihi.. . A. N. T 1 r H o. q . flamine- ramer», . c H Æ R, r. A. . . go mon, mon quîfquam odeur , émiiez. ne

In dôfiedam,usurier: parte ut mon imperdt fils: s’infiltre ,, v Terrienlm, iranien: modefià. A N T r P H m mifer! C H Æ. R E A. ego, naquit, ad cm bine eo. nous. fieu») 137307145: 25861qu tin-nm Noyéeid.illam eontinuà (fait, lue adornant. une»: ut laver. i

au , ,4 REANTIPHON U N U (LU Ë... 347i Comment? en la place de cet Ennuqueî

«Guy.- C. H E R E A. Â N T r P H O N. "AMais enfin à quoy bon: ce changement, à que] avantage en pouvois-tu tirer? C H E R E A. . Peux-tu: me le demander? Par làjepouvois voirôtentretenir celle dont je fuis amoureux ,- 7 8c eltre avec elle. Trouves tu que cela n’en: vaille pas. la peine? J’ay donc cité donné à Thaïs, qui nejm’apas eu plûtofl: reçeu , quel- le m’a mené chez elle, fort contente a. 8: m’a recommandé cettefille. ° A N T I P H O N. . A qui. je teprie? àtoy? CH E R E A. A moy. Â N T I P H O N.. . Ellénes’adreflbit pas mal, vraiment.

Efle m’a commandéCHEREm de ne lamer approcher I d’elle aucun homme, 8: de ne m’en eloigner as, de demeurer feul avec elle dans la-cham-- re laplus reculée de la maifon. En regardant le. terre modeltement, j’ay fait figue de latex. te que j’executerois fes ordres. . P A N. T I P’H O N; i auvre950 on! H E R E A. je m’en vais fieu eren ville, m’a-belle dit. Enmei’me temps e e a ris fes Filles avec elle, 8c n’en a laifi’e’ qup quelques jeunesfort novi- ces pour fervir cette belle perfonne. D’abord: elles fefontmifes àla deshalpiller pour binet: W

34.8 E U N U C H U S. a; Adhortar propermt. Dm npparztur , virga in camlnvifedet . Sujfec’iam tabulant quantum pinçant , 146i in- emtpiè’t’um ha, .7012"): I Quo patio Dam mxfiflê nimf attendant m . granita» imôrem quem». 4 Egomet qmque id Æeflan cæpi , à quia ton-- fimilcm lufemt fan; olim iIIe halai», impmdià mugi: minai

40 Deumjèfegaudeânt in hominem mrbi ronflent]: , ’ , aque par dieu; regain Fucumfnâum malieri mmflê par influ-uium 514mm"). A: quem 13mm l 4114:1th :œli [mita ton. au"; Ego homuntio hoc non fluerai: æ agi mû 1M fiai, tu: 11466715. En du»: maman "par; , arteflitur 141mm»; iman» virga. 4.; I: , huit, redit : :1nd imam in 1:50 M4 Stominiaturant. expefiam. , fi qui! "bibi impennt. vmit’- , , mm , hem tu , inquit , Dore , 3 Cape bocflaâeflum , mandant huit fir fini". dam [404mm : Uâi ne: laverimm , fi vole: , hmm; unifia tu” » A N T I P H O. . Tian quidam ifllmt a: tu!» impudem videra

1’0- Qcieflètjiatm,nimium flabellulum mufle!» une". te dînant , v . tamum. , c H Æ R E A. . fia: duaux;a. a]! hoc , finwfi’mul v 0mm: pomma) c: . :

L’ E U N U U E: 34:9 ire aubain. Je leur dis (haï:- depefcher. Pen- k n dam qu’elles l’ajulloient dans unepétite cham- i bre , elle citoit une, 8c regardoit untablew, l où l’on voyoit reprefente’ Jupiter , qui faifoit defcendre une play: d’or ans le giron de Da- Ë!naé. Je me fuis mis aufiî à le regarder 5 8c comme il avoit fait juflement ce que j’avois deffeln de faire, j’efiois d’autant plus ravi de voir qu’un Dieu fe full metamorphofé en hom- me , 8c que pour tromper cette fille , il fuit defcendu à la fourdine par les tuiles d’une maifon étrangere. Mais quel Dieu! celuy qui l par la voix e fan tonnerre ébranle toute la vafie étenduë des cieux. Et moy ui ne fuis qu’un miferable mortel , je ferons plus fa- ge ï non afl’ure’ment. V Pendant que .e fais toutes ces reficxions, on l’a pelle pour emet- tre aubain. Elle va , elle e baigne , elle re- vient , aprés quoy les filles la mettent au lit. Je me tiens la debout, pour voir fielles ne me commanderoient rien. Il en eft venu une à moy, ui m’a dit, Hola , Dons; prenscet , éventai , &fay* commeeela un peu de venta m la) cette fille pendant que nous allons nous bai- mm" gner, quand nous aurons fait , tu te baigne- ÉM’M’ ras fi tu veux. je prens l’éventail en faifant le dfff’ trille , comme fi j’efiois fafché d’avoir cette 1" ’lf’Ï’e commiflîon.A N T I. P , H. O N. . Par ma foy je voudroisbienavoir vû ton îmé pudence, 8c la contenance que tu avois! un grand Afin: comme toy tenir un éventail! CHEREA. A peine a-trelle achevé dopai-1er , qu’elles flattent toutes enflamme pour aller a! El-

Ë U N U CÏ H U S". 16mm bruant!» , perfirepm , in; urf: Jamià bien:ni fimmufuirginem- ubi défiant. 031:th ,-. ego x limai e Sic’fnfiaàellumdanmlvmy àfimul dia cir- eunjfeflo ,, gy Suffeqlomtl finarivideo eflè: peflidum allier de. A N T I P H O; à"! un» z C H Æ R7 E A. quid 3. au; mm du»: t A N T I 3 4H 0. fanon. C H Æ R. E» A.- V qn’œufiam Hibilgëmzum, une brava»,- un» optant, un! infiltrant»,- Mm! "un pal ego i5 W ocre, quifiç malabar.- M . b"de, A ut Nfiefs. T cd I iambeI H de0a Mik- -. quid du»: il?! ’ f ’ G H Æ R» E A. Corentin» 01?. ’ A N T I P H 0.. Mies. Mi! W! ’ C- Hin» Æ 41ml R- ElibemtmDifim; A.- ’ A N T I 1’ H 0.4 rflkngèefl. - C H Æ R. E- A. fid remania: properemm; .4 N TI P H o. mamwfiemà;

l’es font unDE grand bruit,U N comme U que les valets E1. ont un accoutumé efaire quand les Maiflres font ab- fens. Cependant cette fille s’endort; je regar- de du coin de l’œil, en mettant ainfi l’éventailË devant moy; je jette aufli les yeux de tous co- llez , pour voir s’il n’y avoit men à craindre. Je voy que tout alloitle mieux du monde; je fer: me la porte au verrou. A N T I P H O N.. Après cela? C’ H E" R E A. Comment? après cela? Sot. A. N ’I.’ I P H O N.. Je l’avoue. Cl H E R E A.- EI’t-ce que j’auroîs perdu une fi belle occafiolï qui s’offi’oitàmoy. &qui devoit fi peu durer» que j’avoistant defirée 8: fi u attendu’e’ P Il au. roit falu quej’euKe cité ce ni de qui je portois l’habit.- A N T I P H O N.. 4 Tu as raifon. Maisà propos. quelcrdre au tu donné pour le louper . r C H E. R E A.. Il cil: prefl’.

Tu esunbraveA N homme. T I F En H quel O lieu? N.. chez . toy P

Non , c’eft. C chez H Enome R Alfranchi E A. Bilan; A N T I P H O N. C’eflbienloin. C Hi E R E A» Oeil pourquoi il faut nous baller; A N T I P H O N.- Çhange d’habit..

3;: E U N U C H U S. C H Æ R E A. Ubi muter»? perii : 7mm dama mule nunc. M Ne tuofmtremune: fit.- perm amer», par" ne nm, .relie-p .

. Immld. Apage"). meN : iàiproàcumumT I P H e11 O., «birman; »

. c H Æ ne A."au «liait. 6;. ramas: étale :1]th fimul , quopnfioporro [au]; Km Patiri, canfilium vola en en unà "mm. A N T I H O. I fiat.

eueà” .

DE U N U (LU E. gy; C H E R E A. "Où en puis.je changer? je fuis au defefpoir,’ car prefentement me voilà banni de chez nous. J’apprehende d’y trouver mon frerc, &pcut- --Ji encre mefine que mon pere en revenu de la cam- pagne; , A N T I P H O N. , Allons chez-m3 , c’efl le lieu le plus prof chc où tu punies et quitter cet habit.

C’eltbien dit ,C allons H s aufliE bienR jeE veux A. con: I fulter avec toy ce 311e je dois faire pour poile: e fierfltoûjours cette e. q A N T I P H O N. fifres-volontiers.

g"; EUN’UCHUS. bd’.îïïa’fsm :H ACTUSï " CLUARTUs.P .S C E N A I. Doxrae Temdëemmt, gemmage Menu raidi, ne.

Mijère, 7»un ide holà infm’ urée»! fb. m7251der, eut «Jim Timidi. timon. - New po]! un; ifie demi: clame: , ede- kfiem A un virgini: , p Rage: , du»; Miami etjuket. i110 comme irefii , nage: 5. Nager: "de". me: pana infime, et hanti- nemin-vim, id ’ 1 . ’ Feriebet retimMi ifliiu- eeufiz t que , Me que Deenflée: firore ajut enindice" i , a; ce»; me mon me ont. .,. ’ Invite: triflis. menfit. ibi Me ce": H10 fumet ne"; oecipit. Mile: par?) fibipetere Mafia»; ente ocelot mulet» t ien Valnitfiuere cantre huio- egrê z Hem, bene ,’ in ujt. puer, bu: Pemphilem * Areejb utdelefiet hit me. ille exdemet, Mig mime gantier». Turf in emiwium iIlem f mile: tender: : in: le edjurgium.

ACTE (LUATRIE’ME. SCÈNE 1. l .D ORIA S. N venté. autant e-j’en û juger en? * dant le peu de-tegus quejgi la ce Caplitai- le, je crains bien œd’ans l’emportement où il” cit, il ne faire que que infulte a ma; maîtreffe a. car le frere de la fille qui cil: au: "s ,* ce Chremes que j’eviens de lui mener etant ar. rivé , elle a prié ce fou d’ordonner qu’on le fifi entrer, mais d’abord il a pris feu, il n’a ofé- neanmoins la. refuIEr. Enfuite- elle l’a. preflé de le faire mettre à table avec eux, 8: cela. . afin de le retenir parce que’ce n’étoit’ pas le temps de lui dire ce qu’elle defiroit qu’il l’eût de a limeur- Enfin malgré lui il l’a invité, il cit donc demeurée Ma maîtreffe aa commencé à vouloir s’entretenir avec lui; le Capitaine croyant ue c’étoit un rival qu’ont lui amenoit à fa bar e , a vouluvde fou côté faire dépit à Thaïs , hola , a-t-il dit ,, qu’on. faire venir Pamphilaapour nous divertir. Audi- tôt ’I’haïs s’efi mile à crier. u’on n’en fifi rien; quoy la faire venir à un eftin P Il con-- tinuë à s’opîniâtrer 8c à la vouloir faire venir; fur cela ils le font querelez. Cependant Jans

35.5 E U N U Q H U S. Intereà eurum fifi de»; mulier demit, de! mibi ut euferem. En 2]! figni , ubi primum prurit , fifi Mine" fuâdueet, flic.

ACTUS ’quARTUs, SCENA Il. PHÆDRIA. Um ru: ce, eœpi egomet matu»: inter nier: Ire utjit , 156i quid in anima cf! mole- ne ,Aliem rem ex elie cogitere, due amuïe in l’ajout» perme. quid apu’qiwrbir! du»; bec pute, 1’12:ng imprudent Puiflemu long! jem eéie. rem , :Cum fmfi. "du rurfum , melê mû me bug km. Ubi ad rami diverticulum, confiiti: Oecepi mecum cogitera, Hem ,t biduum hie Menemlun efi fifi [me ille 3 tune je; ce P to Nibil efl’. gril, Nibil f firme tengmdieopie Il», ne vilmdi quidem cri: s fi Mut! me. li:

Seltem bot habit. un? extreme lime Amen,-en, beud nibil7 ciller» reterce fiiez". Sed0 quid lm , quada timide .[tibia egmlitur Ph me a?

j L’E U N U QU E. faire femblant de rien , elle a ollé l’es bijoux. 8c me les a donnez à a orter; c’cft fine mais que qu’ellefe tirera de a. le plûtôt qu’illuifcra poflible. ’ ACTE (LUATRIE’ME; S C EN E Il. PHEDRIA EN m’en allant à nome maifon de campa; gne 5 par les chemins , comme il arrive d’or: dinaire quand on a quel ne chagrin dans l’ef- rit,’ il m’eft venu mile penfees l’une apréa, autre, que j’ai tournées du plus méchant co- llé. En un mot, occupé de toutes ces choies , j’ai palle la maifon fans y prendre gardez: quand "p m’en fuis aperceu j’etois déja bien loin; je fuis retourne fur mes pas, bien fâché; quand j’ai cité au détour vis avis dela maifon, je me fuis arrefié, 8c j’ai fait d’abord cette reflexion . en moy-mairie, quoy! pendant deux jours il me faudra demeurer feu ici fans elle? (æ’im- orteP ce n’eft rien. Comment, ce n’en rien? -ce- ne s’il ne m’efl as permis d’en appro. cher, l me fera avili effendu de la voir? Si l’un m’eit interdit, au moins l’autre ne le fera las a 8c en amour , la moindre douceur cit toû« ours quelque choie. Dans cette penféejem’é- 0i e de la malfon , àdeflèin cette fois: Mais ’ qu cit-ce ne ceci, d’où vient que Pythlas fort Èïcrtant e precipitatiou . 8: qu’elle cil fi trou- c

ne aunucnus. Aw A’CT US .CLUARTUS, i SCENAIu PYTHIAS, PHÆDRldstRIAS. 1’ Ï THI A S. Un; Mime ego fielerofiem mifere erque in: âme)»:faim bottine inveeiem? rem eudexfecinu: eue eflê 146i eue. g fin»! 1’ H JE D R I A. périiJaorquidfit, venois P Ï T H I A S. Qdaiufuper etiemfrelu’ , pofiquem ludi au:

Veflemtu’ 0mmefl mefinvirginem Jifoidit, eeru , , ipfeue,. se! pilla coufcidit. PHÆDRIA. erratum fHem!ue’ nuncfi leturmiki,’I Ut ego targuions: aile illi in ooulo: irruoit!» 115 nefico ! 1’ H Æ D R I A. Prqfeflà nefiio quid eifeute moi: turbiniez a], domi ddibo. quid mon: z quid feflinafl ont au"! quem , Pjtloier i ’ - .

L’EUNUOsUE.’ 3;;

ACTE CLUATRIE’ME’. S C E N E III. erratas. maman. bonus. P Y T H I A S. MAI-heureufe que. je fuis , où pourrois-je trouver ce méchant, ce feeleratP ou le chercherai-je P avoir olé entreprendre une aâion fi hardie! P H E D R I A. . Je fuis perdu! que j’apprehende ce que ce peuteitre. PYTHIAS. Cet enragé ne s’en pas contenté de furpreno’ dre cette auvre fille, il lui a encore brutale- ment d’ ’ é les habits . 8e arraché les chef veux. PHEDRIA. 0h! P Y T H I A S. Ah, fije pouvois le trouver, ce maudit for." cier, que je me jetterois de bon cœur fur lui, 8: que je lui arracherois volontiers les yeux. PHEDRIA. En mon abfence il cit arrivé quelque defim cire dans cette maifon . il faut que je lui parle: (avec: que ceci, Pythias , pourquoy es-tu fi troublée, 6: qui cherchas-tu

36° . EUNUCHUS. P T T H I A S. P Hem , Ph4driu , egon’ quem quant? la hi»: quo dignu’ e: mm dard: mi: je. Tu»; tepidix. P H Æ D R I A. quid âflhuceflrei P P T T H I A S. Bague me? Eunmbum quem dedtjlimôi: , qui! 110’544 (ledit! Vitinvit virginal» , qui") ber: dederut de?» milan . P H Æ D R I A. quid ni!) P T T H I A S. Parii. P H Æ D R I A. nmulmtu n. 1’ Ï T H I A S. P utinumficfient , milai qui mal) velum. D 0 R I A S. du! abjura , mu Pythiaa, quid ijflawrum mnjirifuit? P H Æ D R I A. f5. Infini: : qui gym: fun" Eunucbu: poncif! PYTHIA&’ ego iflum nefiio fifi fum’t .- bot, quodficit , res ipfu indi-

Virgo ipfi; Iatrumut, neque, tu»; rugîtes quid fitCfit. . amie: diane. . Il]: autan: bonus «air nujquum apparat. «in?» hoc miferu fufpitor, Ah"un dom 560W")! ubfluli e. Y . P ï

UEUNU un ga Ha, Monfieur,P Y qui T je H cherche? I S. allez vous promener avec vus chiens de prefcns. ï P H E D R I A. (Me veux-tu dire? P Y T H I A S. Vous. me le demandez ? l’Efclave que vous nous avez donné a fait un beauIménage chez nous! fla violé la fille quclc Capitaine a don: péçâ ma Mailtrcire. à P H E D R I A. - ne is-tu? VJe a. fuis P perduë. Y T H I A .8. lq Î fiRHEDRIm Tu es yvre. QeVPVYTHIAS. mes ennemis le fuirent comme moy? ENPDORIA& Ma chere Pythîas, que] prodige cit-ce donc Que cela, je te prie? l .. whyflfiDRIA Tu es au: ; Ëythias. Comment un homme gomme blutoit-il fait ce que tu dis P PYTHIAS. Je ne fai ce qu’il cil, mais la chofe mefme fait voirla verité de ce que je dis. Cette fil- le pleure, 8c quand onului demande ce qu’elle a, elle n’ofe le dire 5 8c ce bon coquin ne pa- roit point 3 je fuis mefmc bien trompée s’il p’a volé quelque chofe en s’en allant. Sonne 1:" Q,

36; EUNUCHUS.P H Æ D R I A. 2.0.v e Q4?» "que: Mire ignuw: mirufi’filtî: i122 pofiït 150mm, rufi Je? mum Fort: tu! vos redût. P Ï T H I A S. vif: muta . nant-fit. P H in" D R I A. » " A q jam. fum,fcim D b R I A s. A torii, nôfetra. tuminfmdum furinu’x», inca tu, ne audi’vi quiüem. P T T H I A S. A: pal ego amurera: mlierum (J: nudierum Sedce: nil poteflêmuxumos, : au)»; Mm n hon. l ’in Amentent a; Nu»:veneur.- illum uliquà zanclufimr K ’ e mque" .9 illi com- . mififlîm wiîginem. ’ v

q s C E N A IV. e PHÆDRIÀ, Donné, imams, r ll.bbnras’ll I ramena-121. Xi fin; fielefle 3 ut aux": "fiat; q Fugitive: pfndi, ME conciliait. x

L’E U N U U E. 353 P H E D R A. je ne fautois croire ne lâche 8c mon com- me ilefi, ilfoit allé fort oin. Surma parole. il fera retourné chez nous. P Y T H I A S. Voyez je vous prie s’il y cit.

” Tu le finirasr P tout;H àE l’heure. D R l A.

Grandsq . Dieux!D O avoir R. ofél A faire S. une hélion fi horrible ! Machere. je n’ai jamais oüi parler de pareille choie. ’ ’ i PYTHIAS. revois bien oiii dire que ces fortes de gens aimoient fort les femmes. Mais ce qu’ila fait; ne me feroit jamais venu dans l’efpnt; aune- ment je l’aurais enfermé quelque part, à je ne luiaurois pas confié cette fille. I t ACTE QIATRIE’MEt

S’C E N E IY. PHEDRIA, DORUS) PYTHIAS; D O RIA S. l P H E D R I A. Ors, feelerat! tu te tiens encore là P fugi; . tif! avance. Voilà unl’bcl achat que j’ai fait là! n.041 , i *

3&4. E U N U C H U S. D O R U S. obfiero. 1’ H Æ D R I A.

111ml vide, a: ut fifi défiorfit cumufex. Æ")! hue reditio eji i quid wefli: primatie , a . uidiuzrnu? nulùmfi ce a cm, P thitu, f à»;j mm afinâtflêm0b : i255» argué»: fa? ,i garri-P Ï IT H I A S. V Hubefm hominem , entuba! fi.P H Æ D R I. A. quidni? T T T H I A S. 5 fufium hm:

Iflkut pal on?» D6m). O R I A S. - e - P Ï TH I A S. r HI ubi Æ efi? D a I A. U regina .? mm vide: E

. Khan,h r nèfle", r T que)» H 4’ I A s. 1’ H Æ D R I A. 1 1 .V hunefiilicet. l P T T H] A S. r»l j- LP H, qui:Æ D nhitjeflbomo? I A. ;e. 9&6 ad vos dedufiud bodie ejf. P T T H I A S. n j buuc oculixfiti: Nojirarum flanqua»; qutfquam wifi! , Plu- L PJriflv H Æ D V R -I Au,I » a»: «Mit! " ’

L’EUNUQUE. f6; D O R U S. je vous prie... PHEDRIA. 0h! voyez le bon coquin; comme cepen- dard tord la bouche! d’où vient que tu es res venu ici? pourquoi ce changementid’hnbits? i qu’as-tu à dire? Pythias. fi j’eufl’e tant fait eu tardé, je ne l’eulfe pas trouve’àlamaifom Il avoit déja fait fou paquet. PYTHIAS. Avez-vous mitre homme , je vous prie? P H E D R I A. Sans doute. P Y T H I A S. Ah, que j’en fuis aifc! V D O R I A S. Ah, que j’en fuis ravie! P Y T H I A S. Où cil-il? PHEDRIL (Mlle demande ! ne le vois-tu pas? P Y T H I A S. Je le voy? Qui donc, je vous prie? P H E D R I A. Eh, celui-là.

Œi ,- celui-là? L P Y T H I A S. i 1 P H E D R I A. Celui qu’ona mené aujourd’hui chez vous: P Y T H I A S. Et moy je vous dis que performe de chez nous n’a jamais vû cet homme-là. . a P H E D R I A. Perfounc de chez-vouge l’a au.vûi

366 E U N U Ç H U S. l au! tu’humP Ï eredidtfiieT H I A S. a. 1 4d oôfetro,ne: dedufium? . P H Æ D R I A. , manque alium huêui rumi- un». P Ï T H I A S. Ne: compurundu: hic guident 41(1)]!qu efl. le crut l y. HonejluI furie. é-* liôemli. un! . P H Æ D R I A.in: uifu’ efl Dudum , quia azurin flafla exomutu: fuit : Nch tibi wideturfœdu: , quia illum non bu- et. PITHIAS. Tue, oôfnro : quufi un?) paulien; interfiet. Ad un: dedufl’u: hodie efl udalefcentulu: , a0. Qui» tu vider: mû enlies, Phedriu. Hirejîmtux, «dans , mnrnofu: ,finex , Colon muflelino. ’ 1’ H Æ D R I A. ’ hem , quine eflfdula S E) redigi: me, ut , quid egerim. «au: ne- fiium- Il» tu ,, emin’ ego a: D 0 R U S.

I P T T H Ijube A mihi S. ’demi) aï. &fimùat. «

L’EUNUCLUE. 367 P Y T H I A S.- Eh quoy, Monfieur, cil-ce doucie vous prie que vous avez crû que» cet homme avoit cité mené chez nous? P H E D R I A. uel autreaurois-je pü croire qu’on y cuit moue, puis que je n’avais que lui? P Y T H I A S. Ho , vous vous moquez , il n’y a pas de com- paraifon àfaire de celui-ci, à celui qu’onnous aamené. Il citoit bien-fait. En il avoit lamine d’un garçon de bonne mail-on» -P H E D R I A. Tantofi: cela t’a paru ainfi ,’ pare qu’il avoit des habits de diverfes couleurs , 8c prefente- ment qu’il en a d’autres , il te paroiit mal baili. P Y T H I A S. Ah, taifez-vous, je vous prie, comme s’ily . avoit une petite diEerencç. je vous dis que celui qu’on a mené chez nous , cit un jeune homme que vous feriez vous-mime ravi de voir. Celui-ci cil: vieux, il ne peut fe (bûte- nir, c’en: un homme confifqué entierementôc dans la derniere caducité , il a le tein de couleur de fuye détrempée. - - ’ P H E D R I A. v 4 . Ho! quelle fable cit-ce donc ne cela? tu me reduisà ne favoir pas moyme me ce que j’ai fait. Hola. toy ,,parle, t’ai-je acheté? lOüi D , vous Om’avez R acheté. U S. RYTHIAs. Ordonmvltii de répondre à «que je vais lui demander. (Liîîi

368 E U N U C H U S; P H Æ D R I A. rogu. P T T H I A S. vemflin’ bolée mine: 3 Wh Atille alter venir, arma: naturfideeim : filera fieu!» adduxit Parmeno. i ’ P H Æ D R I A. ugedum, hot mihi expedi Primum r unde huée: :flnm, quum babas, un fier» 2 rates? Monflrum bondais! non diâurur? D O R U S. . amie Cherea. ’ P H Æ D R I A. 3o. Baume? D 0 R U S. in;P H Æ D R I A. quundo! D O R U S. ’ halie- 1’ H Æ D R I A. quem dudum 9 D O R U S.

Qui mm? P H. Æ maïa. D R I A. l v D O R U S. .. cum Parmeme. PHÆDRIA.. norufne mm prieurA .. D O R U S. Non: me, qui: efit, unquum nudierum dicier. P H Æ D R I A. , Unie igitur- meum frai-cm eflefiiefiuè

DE U N U QU E. 363 P H E D R 1 A. Interroge-le.

Es-tu venu aujourd’huiP Y chez T nous H P Ivous A voyez S. I bien qu’il fait figue que non. Mais cet autre, que Parmenon nous a amené, cejcune garçon efeize ans, yefivenu. . ’ v ’. P H E D R I A. Oga, répons-moy premierement àceci; ou as-tu pris habit que tu as ? tu ne dis rien. infame? tu ne veux pas arler? Cherea’ D efi O venu... R S. ’ . . P H E D R I A. ui, mon frere? v *

Oüi.à. . D O R U S. . PHEDRIA.’ (fiand? DORUS. Aujourd’hui. P H E D R I A. Combien ya-t-il de temps? Tantofi.V D O R U S. , i P H E D R I A. Avec qui citoit-il? ’ D O R U S. Avec Parmenon. . Le connoifl’ois-tuI P, H E avantD RI cela? A. - D O R U S. Nan. Et jamais je n’avais oüi dire qui il étoit. l Comment. V favois-tuP H Edonc DIR. que. c’était I A.mon - frereâ gy

37a- EUNUCHUS.D 0 R U’S. 3:.Djuhtum (05: i: 194i: mibihm.FM P H Æ D. R I A. octidi. D O R U S. Il?» ipjè induit .- pop mû 4m60 Mitan: A tu. ’3401]»? P Ï T credixfibriam H I A S. a]?! me , à» nô! men- tira»; :561? 74m fifi cerna» q! virginal china»; efle r P H Æ, D R I A. Delà huis. 1g: quad Jim:mm: t , beflu g

P Ï T Hquid I (flicredam.A S. f n: ipfa indican

40W M1514:1 PHÆDRIA ululait». audiu’ f efiampatdu- » En». fin Dicdum lm mrfim, chaut "un wfim . clamsât titi 3 D O R U S. 345141». 1’ H Æ D R I .4- . é en (fi indium!

Inonus. flâna». Ï. H Æ D R I A I âprotebuc 1011145131113 * DORU& PHÆDRIL l fiîiman :?.fiflW 6 de m, H a nathan»

L’EUNUQ.UE. 37x Fatma-non le difoît.D C’eltO ceR Cherea U S. qui ’m’a

P H E D R 1 A. Wje fuis (Il! perdu! Mita... A. D O R U S. I Et qui a ris le mien. Après quoy ils (ont - finistgps ux. P Y T H I A S. Croyerævous prcfentement que jefoîs pre, 8: uc je ne vous aye pas dit la verité? Il me ûm le qu’il en airez clair que cette pauvre fille araifon de fe plaindxe. P H E D R I A. . . Allons. courage, belle. Tu crois donc ce qu’il dit?P Y T. H I A S. boa I ’ai-le affaire dele araire? la c ne o lei-ache pas d’encomefi’m? . Par. PHEDRIA.-ÀDaruc. Avance-rayai pende ce collé-là, miens-tu? encore un peu. Cela cil: bien . dis-moy encore tout ce "sa: tu m’as dit à Cherea t’a cité ton habit? . .,Il meI l’aD ollé. 0- R U S.

V.Et il2 s’en P cil H habillé? E D R. I A. D 0- R U S. Il s’en cl! habillé. . P H E D R I A; Et üaeflémene’ enta place? D O R U S. Oüi, en maP H place. En p a I A. - . hardis;V Grand Jupiter.L " voilàun , coquin qui câblent

p72 PEUNUCHAUS." P Î T 11’134 S. ï triant* nunc’ a non mini; credi: indigxi: . no: imfit’: me; dis? .7 v ’ , 1’ H Æ D R I A. ’ 4.;Mirmnlni predi: quad (fla dirai. quid agar», ne m. ( flanc tu nagea; radian.) fofim aga badin ex teexmlpera l l - . Forum! flidlfl’in’ fintrem alumina: D O R U S. l l " Pr Hnon. Æ D R I A. - non pote]! me Mule fluai, vida-figue" me hm. molli» ait g modô negat. .

-’0m I Dvôjêcro O me. R te Uver?) S; ., szdriaa V 1’ HÏÆ D R I A» ’i in"?! nunc jam? -

D a R U S. 1bai, l bai".

,0 Alio paâ’a honeflèP H gâta Æ made D bim- R mmcI A. 4mm A

- nefiio:défini efi figuidoml . Û tu mè, .hi; ’ criant, nabab; - degfimôereî ï 7 Mle v

L’E’U- N U QUE:- ’37; . P Y T HI A 5.. I lQe je fuis mal-heureufe 1 quoy vous ne croyez pas encore n’en; nousa maltées de h. mauîere (immonde ’ Élus indîgne? l P H E R I A. Ce fera un d. miracle fi ruine crois ce que" dit ce marau gît dit tu] 6M, je ne fai ce ne je dois faire. 7Hola, aie tout ce que tu as lt. haut, pourrai-je aujourd’hui tirer la verité de. toy? asatu vû mon freielCherea.’ D O R U S. I Non. P H E D R I A. je voy bien qu’il n’avoüera rien fans effre battu. Vice, maraud, tantoflilavoüe, tantofi: il nie. à». Fais femblant de me prier.

lJe vousD prieO alfurément R U , S.attenté: bon. : - P H E D R I A. Entre prefentement. D O R U-S. Phedrù 1251m Ahi, ahi! PHE’DRIAJM. Je ne fai de quelle autre maniere j’aurais pû me tirerde cecïhonnefiement ,- je fuis perdu fi. ce u’il dit cit vrai. haut. Maraud.tu.mc joüeg ras e lafoxteP-Il J’en w. ï?

Ç ’33

374.. EUNIUCHUS. ACTUS QUARTUS. S C E N A V. rTTHIAS,DORId& . vu: ..PÏTJI’IAS. .. l- P Armenouù nm [de eflè banc tetme , au":

D O R I A S» Sic efl.me vaine. k P Ï T H I A S. .in’veniam par"): ubi pal bali: refera)» grattan- Sed une quidfuiendum nafé: ,. Dorine E D 0 R I 4 S. - ’irgine. de ? ’ iflhu. rogne P Y T H I A S. in : ariane neume ,. au faire»; P D O R I A S. 5. &odfiù, , pelfifipn, nefiu , negundo MChfo ’ MW de viril) virginie. , En: n (à. te omni tarât; maints, à: i153". tumfeurù. Id modô die, aôxflê Dam»); P Ï TH I A S; in: fanfan. , [cd «mon?D- O R I Chouan!A S. l le 1121133 admit.

Anv UEUNUQgL y; ACTE QUATRIÈME. SÇENE v. PYTHIAS. DORIAS. x PY-THIAS. L elî anal vrai ue c’en-là un tout de Par. meuon, qu’il e vrai que je fuis en vie. D 0 R l A S. ’ Il n’y a pas de doute. ! P Y T H I A S. . Par ma foy la journée ne fe panera as que je ne luy rende la pareille. Mais pre entement qu’es- tu d’avis que je fafl’e, Dorias? D O R I A S. Sur le filjet de cette fille? . Guy. Dois-je direPYTHIA& ce qui luy en: arrivé, x on! D O R I A S. leSi tudois-je es lège, tu ignoreras taire? ce que tu: fais ,.. 8: de l’Efclave &de la Fille. Par ce moyen tu te tireras dlembarras, &tu feras hifiràThaïss. dis feulement que Dorus s’en e allé. P Y T H I A S. Je fuivray ton confeil. DORIAa Mais cil-ce Chremes que jevoy? Thaïs nkmhuummmm. v

376 EUNUCHUS. PYTHIAS. «P quid in? - l D 0 R I A S. quiz, .eurn inde du, fic Turin:tu»: inter e03.eæpemt 1 P Y T H I A S. tu aufenaururn hoc, ego [350 ex ba: quidfiet. ACTUS (LUARTUSÎ S CE N A V1. CHREMES, PYTHIAS. CHREMES.4V ’ Tu, «(au hercle verbe mibi fient: vizir vireur» uod bibi. Je, du»: Mm 465m, quai)» yideèur mihi efli ulerê fibreux! Po qunmfierrexi. ne un pu, flaque anamfa; e t5: fuum «fiction unit. P Ï TH I A S". . Chante. C H R E M E S. qui: efl ! ehem, Pythi’uo’ , 045,un3 ï 174m,nunefarmifibr quant dudum! l - . . P ï uneT H guident I A tuS. pal multi aluniez

l L’EUNUŒJE. ’37;

VPourquoy PYTHIAS. cela? DORIAS. Parce que laïque je fuis venuë il commen-Ï çoit à y avoir de a brouillerie entr’eux. P Y T H I A S. Va-t-en porter ces bijoux au logis, 8c moy - je lauray de VChremes ce qu’il y a. l ACTE. QUATRIÈME, SCÈNE VI. ,CHREMES.PYTHÎA&V l, CHREMES HA ! ma foy j’en tiens; on m’a attrapé; , Le vin que j’ay bû a le deffus; cependant quand j’eflois le ventre à table , ue je me trouvois fige , 8: en bon état ! ais fi-toit que j’ay elle debout a je n’ay trouvé ni pied ni telle qui ait voulu faire (on devoir. P Y T H’I A S. «Chremes. C H R E M E S. (hi m’a pelle? Ha, Pythias. Oh, que tu me parois ien plus jolie que mutoit. P Y T H I A S . En vcrité vous me par-aillez auilî de plus belle humeur. *

x 378 E U N U C H U 8.. C H R E M E S. Verburn hercle «leur» [ne e]:l , si»: Genre à»

SedLiban mais multà ante fiiget venir? ’ Venue. I P Ï T H I A S. un uèiit jam): milite! C H R E M E S. - faire: dudit»; , autel». Muffin-fleurirent! en: maxima. P Ï T H I A S. Nil dixit tuf» , utfequerere fifi? C H R E M E S. nihil , nifiuàien: mibi je E50... P nonne T T id Hfia; erut?I A S. c H R E M E s3 q un.a: mfiieâam idi (liure Muni; Correxittuf mile:qui: quad .intellexi . ’ ..mima : flamme

Sedextrufitfir un») ipfizm vida» .- mirer. 0 , uh’v huit ego Wwertorim. ’

L’EUNUŒIE. ;79 CHREMES. En bonne foy rien n’en; plus vrai que ce pro- Verbe , fin: le bon «ambla bonne cime, l’amour , efi bienfioid. Mais Thaïs n’ell-elle pas arrivée long-temps avant moy? P Y T H I A S. lin-elle déja (ortie de chez le Capitaine? C H R E M E S. Il y a un fiecle. Ils fe fout tout-fait brouil- P Y T H I A S. Ne vous a-t-elle point prié de la fuivre? C H R E M E S. V . Non; elle m’a feulement fait figue en s’en allant.

-Eh L quoy. P Y cela T ne H fuflîfoit-il I A S. pas? C H R E4 M E 3 Mais je ne (avois pas ne ce full celaqu’elle vouloit me dire, fi le Epitaine n’avait rie ibin d’éclaircir ce que je ne pouvois onten re s car il m’a mis dehors. Ha. la voilà quivient; je fuis furpris comment j’ay pû la devancer.

se; 06:3

380 EUNUCHUS. ACTUS (LUARTUS. SCENA VIL 111.118, CHR EMESJ’ TTHIAS. a THAI& CRedo equidem illum jam lfuturum eflî , il- lam ut eripint .- fine Venilqtî arque fi illam digito unignit uno, oculi l 1C0 Eflodientur. ujque à ego illiu’ ferre pryfum finet; ’ une, Et magnifia verbe, «mon du!» flot. verlan enim, fi ml rem Conferentur, vapuluôit. C H R E M E S. f 17min ego dudum hie ratifient. T H A I S. ô mi Clam)» , te ipfim expeé’r’uânm: Scin’ tu hune projeter te M]? 19147141»! udeà ad te armure [une anem rem? C H R E M E S. 4d me ê qui I quufi ijlbue. THAIS. quia , dans tioijôrorene fiudeo Reddere, à reflituere. bec arque hujufmodi flan mulmpaflù. ’

jL’EUNUQU En 381 Jp ACTE ÀŒJATRÎE’ME.

S C E N E .VII. [Tl-MIS. CHREMES. PYTHIAs, rnnls Ecroy en verité qu’il fera kg dans un mo- ment. pour m’enlevercette lle. Mais qu’il vienne; s’il la touche du bout du doigt. je luy arracheray les yeux. je fohlfriray toutes fes impertinences 8c fes grands mots , pour- vû qu’ll en demeure là; mais s’il en vient aux effets , ils’en trouvera mal, fur ma parole. C H R E M E S. C Thaïs , il y a. déjà long-temps que je fuis

YHa, monT HcherCln-emes, A I S. je vous attendois; Savez-vous bien que c’efl vous qu! elles caufe de ce defordre. .ôc qu’enfin toute cette aflaire vousregarde E 1cC H R E M. E S. . Moy? 8c comment? comme s’il y avoit de lîapparence. « , T H A I S. -Pendant que je fais tout ce queje uîspour vous remettre entre les mains une œur dans l’état qu’elle vous doit dire renduë , j’ay fouffert tout ce ne vous avez vû. 8c mille au: tres chofes 111ml) ables.

z

38:. EUNUCHUS.’ Ubieaejl? CHREMES. T H A I S. demi apud me. C H R E M E S. cher». e -THAI& dfi Io Edufiu. ’ ’in; mie taqueP illaqueîliznum efi. C H R E M E S. ’ quid nie? Tl idH que»! A I res S. cf. v Han; tibi dona de , naque "peut pu i114 du: quidquam pretii. C H .R E M E S. Et [mâcha (à. referai", 270433, in fifi mari. t5 et, Gratin. a; enimTHAI& mm, ne prisa quàm bancI .à me acctpiru , amttttu, ’ Chrome 5 mm [au en a]! , qua» mimi me a; Ah«xi tu . afin";mon , mm":Pythiac, ereptum.dama afer au» j

monumenm.C H R É M E S. , Viden’ tu 171:4»), Thaïs? 1’ Ï TH I A S. ubifitn efl? T H A I S. . in rifla. odiqfit, afin? j C H R E M E S. Militant fiant) ad te amarina copine aux: un! Ann.

L’EUNUQUE. 383 C H R E M E S. Où eIl-elle cette (beur? T H A I S. 4 Chezmoy. -:Ah! CHREMES. T H AIS. u’avez-vous 2 ne craignez rien, elle a elle eleve’e d’une maniere digne (Pelle 8c de vous. - (fies C me H dites-vous R E M là? E, S. T H A I S. Laverité. je vous en fais prefent, 8: je ne l vous demande, quoy que ce fait pour elle. :.. e CHREMES. Je vous ay bien de 1’0in ation, 8c je vous témoigneray ma l reconnoi ance.

T H A I S. Mais prenezgardelque volis mais perdiez avant que de l’avoir entre vos mains; car c’eit elle ne le Capitaine veut i efentement venir m’en ever de force. Pytlîiras, allez vous-en tout à Pharaon logis querirla tufière où font les enfeignes quipeuvcnt la faire reconnaitre. C H R E NI E S. Le voyez-vous, Thaïs? ’ P Y T H I-A S. Où efl-elle cette cafl’ete? T -H A-l S. Dans le cofre. fie vous cites haïlfable avec l vos lenteurs! C H R E M E S. Qelles troupes le Capitaine amene icy contre vous ! grands Diequ

384. A EUNUCHUS.-

numfirmia’glofm,, T H A I abfiwa, S. en Mimi»? CHREM;& Egon’ firmifilofiu? mmo. apage a]? bominum. fis.qui ’UI’UÆÎ , mima. T H A I S. . v go Atque ira opu’ efl. . ab,inetuo,C H R qualem E M rumeflèhamig E S. j l mm exiflms. u (me hac agitatoTHAI& : quicum res tiài efi, i pare; Minu’grinm poum quàm eu efl,, minu’ mm: . . mimi. a mm hit habens minus. v l Scie I«fileur: CHREME& fui tu quad cavera pofix. .:r’ flultum admitten ’ ’ v Malq 010-00: profitent quai» Jaune ulufci a; Abiamptajnjuria. tu , arque affina oôjêra: intis: , ego du"). bisa: tranfiurro adfirum: . - ’ 4 ; v . W10 ego adeflè hic alouate: nabi: in turbA . T H A I. S. M. rmana. , - . J - CH R E M E S. Melim efi. TH A I S. -- x23: Mm,CHRLMza amine. jam micro. THAI&flfi Q nil un I ü, "me: a! IRM

TIIIIIIIIIIIIIII-IIIIIIIIIIIHIË

L’EUNUQUE.’ ’38; je vousl prie, " monT cher H Chremes A .I n’eftcso S. l vous point un peu poltron? I ’ C HVous Rme faitesE injure;M moyE poltron?S. ’ il n’y a performe au monde qui le fait moins. T H A I S. Oeil comme cela aufli que doit dire un hon-j nette homme. C H R E M E S. Ha je crains de parler dans vofire efprit pour un. . . . , N’en parlons plusTHAIs P mais fouvenez-vous , ue l’homme à qui vous avez affaire cit un tranger , qu’il cil moins puiiïant 8c moins connu que vous , 8c qulil a icy moins d’amis. je fay tout cela;C Hmais R c’eit E uneM fortifeE S. de, laitier arriver le mal u’on peut empefcher; a 8C je trouve qu’il cil: p us à propos de le pré- l venir , que de nous en vanger; allez-vous-en chez vous, 8c fermez bien vofire porte. pen- dant que je vaiscourirâla lace s je veuxavoir icy des gens pour nous ecourir dans ce tuf malte. THAIS. Demeurez. . C H R E M E S. v s Il cit mieux que j’aille. . T H A I S. Demeurez. vous dis-je. . Laîffez-moy. chREMEs.-.«; . je feray icy dansun moment. On n’a, pasTHAlse. befoin de gens. dites feulement r Tomel. R ’ .

"T386110c du modb -EUNUCHUS. , firent» illam tuam ejfè, (53 te

Amififlê,parian») nunc rognoflè: wirginsm ligna ofiewle. ’ PYTHIA& , adfunt. TH A I S. ’30. Si mon fadet, 1’an durite hominem, in; .tellextin’ - C tape.H R E M ï Ë s S. v ’ proôë. T H A I S. * Fat anima la: pufenti dieu. CHREME& ’ facial».T H A I S. and]: pallium. Pan? a huis ipfi opurparrvm t]! , que"; defm- fini» para. .ACTUS quRTUs.

SCENAamusa, GNATHIOQSANGA. VIH. CHR-ËÀIËS. TH,AIS. THRAsm’

. Anctine ego soumettant sans infignem - il («l’îümgarz-iPW, Gnafbaï. ’ - p Mari mefutju: vfi. sunnite. Damas. «Syrifre,

* figuimi ’. ’ .0

.L’EUNUQUÉ. 337 que cette fille en: mitre (mur, que vous l’a- viez perduë «me petite enfant . 8c que vous venez de lareconnoiilzre. Faites-luy voir com- n . P Y T H LA S. ment.Voîcy la caillète. J n« e

.’ Prenez-lal T H ;- s’ilA vous I S.fait quelque violence ,’ menez le aufli-toit devant les juges . enteri- dez-vous? ’ CHREMEa

t - Fort bien. - aSouvenez-vous . v T H de A luy direI S. tout celaavee1 un ’efprit prefent. i C H R: E M E S. - je le feray. Relevez votreT manteau. H A Me I voilàS. .bien; Celuy’que j’ay ehoifi pour mon defenfeur, a befoin de detenfeur luy-inerme. ACTE QUATRIÈME. se E NI: .VI’II. ’ 9- ’THRASON;GNATHON,SANGA; l CHREMES,THAI& THRASQNÊ

on Gnathon , fouffriray-je. un affront ï fi infigne? j’aime mieux mourus Hola, ’ Simalion . Donax , Syrifcus , fu’ivez-moy. ilu ’

.388Prima!» EUNUCHUS. des expugnaba. G N A T H O. "53. v T H. R A S O. ’ .virginem tripiam.

G N A T H O.proôê. i , Vf Malëtmulâ’abo THRAsa ipjam. ’ G N A TH O. pulçrà.’ , T H R A S 0. ’ in media»; [me amen tu!» Tu mfii,, Simalio . infiniflrumDonax; cornu 5. tu Sjrffce , in dexterum. Cala alios: 146i Centurio a]? Sanga, à. muni: pulsa finaux 3 v S A N G A. J cauris adefi.’ . TÉRASŒ , QIÏÂ, iguane, pcniculan’ pugnare, quiiflum bus portes, cogitas? x ’ . v THRASO. N Axe Egonesimperatorir. virtutem vannera": . à vimmilitum: * » - ’ j Sinefimguîm hotfieri nonpofi: qui abfierge- A i rem vaincra. ’ THRASO. Uôialii? - SA N G A. qui, malum , alà’ P 501m Saunia férue: I dorai. .

L’ E U N U QU En 38ç* Premierement je prendray la maifon d’af- hum. GNATHO N.

l j’enleverayFortj T H cetteR bien. AFille. S O N. - G N A T H O N. EncoreT Hmieux. R A S O N. I Et je donnera mille coupsà Thaïs.’ ’ G ATHOM , C’elt avoir du cœur. T H R A S O N. 1 Donax . viens iq,v avec ton levier . pour fairelecorpsde bataille; to . Simalion, paf- iëàl’àifle auche; 8: toy. yrifcus. à la droi- te. Où ont les autres ? où cil: le Centurion Sanga, 8c la Brigade des voleurs? S Â N G A. . Les voicy..runasom’ i . I Œoy donc, lâche , cit-ce avec un torchon que tu viens combattre? pour quel ufage l’ap-l portes-tu? I S A N G A. Max. je connois la valeur de ’noftre Gene- ral, St le courage de nos Soldats; je fay que’ cecyme fe panera pas fans qu’il y ait bien du Yang répandu Q 8c c’elt pour elTuyer les bleil’u-I res que j’ay apporté ce torchon. T H R A S O N. Où font les autres?

Comment les autres . que voulez-vous dire à Saunion- SANGA tout (cul garde la maiifon. ’.- i R ij

5p EUNUCHUt ”Tu hofce THRZsa infime. hîç ego en pojl principîa 4 de omniâmfignwn 31.160. ’

111ml .eflfipere:GNATHQWH ut [rafle inflruxit, fiât” - T H R A S 0. 15 Idemravit houe Pjrrlms fafiitaeit.loto. v ’1’.CHREME& l eiderftu, Thaïx, qui» bic J ’ Nimirum tonfiliumrem illudagit! reliure; ’cfl de. berlu- dendi: aliéna. s"” Sam, quàdTHAI& tibi mon sur eideatur efle,- hie, ’ ’"Ne menthe.meula I j magma]? : ’ f 4, i ’’Tnuusm ’ quid 11519:qu l a." 4 ’. 2 G.N.4T’ ’ fundamribi nunc in. nuais n vel- e’ ’ - lem Jan’ , " Ut’tu illo: profil! bine ex oursin radera:A. Le z face-Ç rem fugam. . ’ . sa Sedh errata .THRASŒ Thaiklem ipfizm vida). l GNATHoguai» max irruimu: f :k’w-gqc-nv -.. n’a wïl( ne anAsa omnia prix): expeririïverâis, inane.), quant arminjaf -Qtsfiis. pieute»; an. que juôeam leur. ,. fine ’ vi’fiwiate’ ï I l

LŒUNUQUB« au Range ces gens-làT H en R bataille. A S Pour O moy N. je i feray à l’arriere-garde . 8:. de là je donneray lçafignal.C’efl la efire.CNATHON. [a e s aprés avoir. » range fes I gens en bataille, i a foin de le mettre en fii- reté. * T H R A S 0 N. Pyrrhus en ufoit toujours de la forte. C H R E M E S. Thaïs . vo ez-vous bien ce que fait cet ’ homme? je uis bien trompé fi le confeil que je vous donnois mutoit de fermer voûte por- te. n’ell fort bon. "Je » vous T allureH A que I S.cet hommequi vous pg- , tout prefentement fi redoutable , n’efi qu’un grand poltron; ne .l’apprehendez pas.

Œe- crois-tu Tell-RA. qu’il faille S.Q.N. faire, Gnathon r »je donneroisG N A quelque T H chofe O deN. bon, . que vous enfliez maintenant une fronde. afin que caché icy derriere. vous les chargeafliez de loin, ils prendroient la fuite.

-rMais T voilà-Thaïs. H R A S 0 N. .É G N A T H O N. .- Allons-nous les char er tout prefcntement? T H R A g O N. i Attends ; un hommÉ fige. avant qued’en a venir aux mains, doit tout mettre en mage, Sel employer les paroles plûtôt queles armes; que . fils-tu fi elle ne fera pas e bonne gmce ce que je yeux?R iiij 4 i

ne EUNUCHUS. G N A T H O. Dii wflramfidem , firman. efl fapere! nunquam accule ad te, qui» ab: se ahan) «toilier.

T H R A S O. fiais, rimum hoc mibi "finie : tu?» xi» Jo Jan; virginem, a; Dixtin’boJ mihi diesfoli dure te P

TH41squid tu»; poflea f T H R .4 S O. raglan; à" mi ante oculo: eoram matonne Miet- ’ suffi tune»! p Qu’il mm illo ut agar! à. ou»; eo damfuô- - .dux’qli te pub? r Libuir.’ T H A I S. T H R A S O. Pamphilam ergo hue raide, nififimawis tupi. x C H R E M E S. ne; illam milan au: tu eam tangue? om- nium.... G N A TH O. a]: , qui)! agi: Ï rate. T H R A S O. go au?! tu tibi vie? ego won tanguer) C H R E M E S. tuam autant, furtifer? .Cavefir: .G N nefii: A oui T maledreao 1-10. aune vira.

12’ E U N U Q0 E. 393. G N A T H O N. " ’ ’ Grands Dieux. que! avantage c’efi que d’eflre habile homme ! jamais je n’ap roche devons . que je ne m’en retourne p us fa- vaut. . T. H R A S O N. i .Thaïs . répondez à ce que je vais vous di- re. (Æand je vous ay donne cette Fille , ne m’avez-vous pas promis que vous ne feriez qu’à moy feu] pendant tous ces jours? ’

Eh bien , que Tvoulez-vous H- A dire I S.par là?. . r H R A s o N. ’ Me le demandez-vous? vous qui àmon nez m’avez amené vollre Galand . &qui vous elles dérobée de chez moy avec luy? pour quelles filaires donc. je vousprie? ’ T H A I S.. I Ilmeplaifoit d’en ufer ainfi. "THRASON.Rendez-moy donc Pamphila toutâ l’heure. à moins que vous n’aimiez mieux que je vous l’olle parC force.H R E M E’ S. Œ’elle te la rende P ou que tu l’olles par force ï de tous’les hommes le plus.... G N A T H O N. Ha que dites-vous? ne parlez pas ainli. ’ t T H R A S O N. Que veux-lu dire? je ne prendray pas une fille quim’ap initient? a Ë H R E M E S. Comment, fa uin, qui t’apparticnt? w - G A T H O N. Mon Dieu, renez garde. vous ne five! pas à qui vous ’tes des injltàres. ’ -v

394 EUNUCI-lUS.î CHREME&

. Sein’, , non tu, ut tibiresfebabeat?tu bine 46k fi quidquamfi 3 . Indre hie airée eœperir. ’ Parlant, hujmjloa’, dieique, maquefemper

Mafia:nommera. rai me, qui [nous tamtam laminez)!. I , . GNATHm,,.farine inimicum tibi. .5 ’ ’ j

5;a Diminuer: C H R ego E raput M taure: E S. hodie, e155 alu. G N A TH O. ’ ain’ mû, ranis, ’ ’ Sieeine agis! .. J ’ ’ ’* - TH R A S O. ni: tu e: homo? quid fifi sils! quid mm dia foi tibi ejl ? C H R E M E S. Sribis. prineipio eam efle dico Menin]; T H R A S O. i hem. CHREME&rhum Atrium: I* THnasm x5M Meurt) firorem. . cxnrmzaT H R A S 0. , o: [mon l ’ I C H. R E M E S. i mile: , nunc ariel edîto tiôl. Ne dm furia: and") in lama. Maïs, ego tu; Sophroaamkeo l ’ ’ " ’ 4 ’ 1 D

UEUNquz; a, CHREMESà’IÎmafm. T’en iras-tu d’icy? fais-tu de quelle manie- re cecy ira pour to P Si d’aujourd’huy tu fais le moindre bruit evant cette porte, je fnay que toute ta vie tu te fouviendras du lieu, du jour, &de moy. y Vous. G me N faites A pitié,T H de Ovous N. attirer . un fi grand ennemi. « C H R E M E S. Si tu ne t’en vas tout à l’heure , je vaiâ te calier la. tente. I G N A T H O N. Bit-ce donc ainfi que n; parles , impudent? efi-ce.zinfi que tu en ufes? ’ i il H ’THRASON. Œi es-tn? que veux-tu dire? quel interefl cit-ce que tu prens àcette fille? ’ï fi.i Tu vas"CHREMES l’apprendre. Premierement je (où: tiens qu’elle efi libre. i .- . . T .H,R A S O N. C H R E M F. S. 6 , u’elle0h! cit citoyenne i d’Athenes. Ah:l T H R A S O N. X Œ’elle en: maCHREMEE futur. i

Tant pis. THRAsom

PrefentementC donc H . RMonfieur E M le ECapitaine.’ S. . je vous avertis de ne luy faire aucune violen- ce. Thaïs , jem’en vais chercherfiophrona la R vj

4o396 Nutriæm, E U ut N en": U addumm, C H é»U figue S. afin-Ç dauba. T H R A S O. . tun’ me prahibeu , Hem ne tangara z C H R. E M E S. prohiba, inquart). G N A T H 0. - nudin’ tu 3 bic furtif? al: Satin’boclégat; effriôi.’ . . ” T Hba: R idem A Stu ai:0*. î TE A I 8’. gare qui refirenfmt’; T H R A S O. gain»: Agimw? v r . gain "damnaG N : Ajam Tha. tibiH mini:0. . flpplicam Ultrà. I T H R A S O. treJin’! v , Gima N certë. A novi TYH 1.7130511403 O. . "1311.63 . a Nohmtmm.- gbi 091i: : ubi ’ nolis, ,. expiant ami. T H R A S O. 66m!G N A paru. T H 0, r ’Ïam (lithine exertitumæ TE R A 8.0. - uêi’wk.

L’EU N UVCLU E. - 397 Nourrice de ma futur, afin que je l’amene pour luy faire reconnoifire ce’qui cil dans cet. 5-.-T H R A. S 0 N. tuTu m’empefcheras cafeta de prendre une fille 0 qui en àmoy?C H R l E M E S. Ouy, te dis-je , je t’en cm efcheray. i I ’ G N A, T H N. Entendez-vous comme il fe declare coupa: ble de vol? Cela ne vous fuflitil pas? , T H R A S O N. Thaïs, en dites-vous autant ? T H A I S. Cherchez qui vous réponde. H * T H R A S O N. (fie fadions-nous? ’ G N A T H O N. Si vous m’en croyez . retoumons-nous-enî fur ma parole elle viendra bien-toit d’elle-nié: me vous demander quartier. , f T H R A S 0 N. -*- Le crois-tu ï v ’ Rien n’efl:A plus G vray; N je connoîs A PeipritT H des O N. a femmes ; gland vous voulez quelque choie, elles ne le veulent pas a 8c quand vous ne le voulez plus. elles en meurent d’envie. T H R A S O N. Tu asraifon. . * G N A T H O N. Je vais donc congedier les troupes; g T H R A S O N: muid tu voudras,

398’ E U N U C H U S. n- si Sang», G N ira A utifime: T H dent0. . Mlites , demi ficique fac vicifim Il: mamie mm. ,v Ïamdudums A N anime: G efl A. in patinls. 7 G N A T H O. frugi es.

T H Rvos A meknfequimini S O. 2 . î

L’E U N U QU E. 39, G N A T H O N. VSa’nga, après cette cxpedition, allez vous repofer’ comme de braves Soldats , 8c goûter les plaifirs de la cuifine.

’C’en t . bien S ditAN , il y Ga long-temps A. V queV j’ay.V l’efprit à’lafoupe. ’ i j r ° ’ ”’ ’G’N A-THON; 7 ne Tu vaux trop. T HIR A 3.0 N3 Suivez-moy. î

1:00 EUNUpCHUS.

A c r Us, ŒHNTUS; SCENAiL THAIS,PYTHIAS. THAIS. Ergin’, [Mafia , muant pugilat? [qui r Scie, neftioi: fibiif : auditif, ego non afui. antu ijlhuc mibi difinm que) e: quidguid Via-f tonfixflù rafle ,lncmman: obtint , 5. mazurkas abiit. qunmobrem! guidfaâum cf?! un: î ’ e .P iÏ T H ’ I Aa S. 2&1)! tibi ego disant. piffera I illum Ennui , Baye.chum ragua; s T H A I S. qui: fuit igitur? 1’ Y T H I A S. (Il: Champ; T Hui I S. gâcherez? A ’1’ T T H I A S. fifi: eplnhu fiMchbdn’e.

L’E U N U tu; E.’ 401

’ ACTE CINŒIIE’ME. S C E N E I. THAIS, PYTHIAS. THAIS. C Ontinueras-tu long-temps à me parler and i ces ambi itez, méchante ne tu es? Je le fais je n’enïi rien,- il s’enefl: e’; jeI’aioüi dire; je n’y étoispas. Ne veux-tu donc pas en- fin medire clairement ce que c’efi. Cette fille a fes habits déchirez . elle leur: a: ne parle point. L’Efclavev s’en cit aille; .pqurquoy cela! AŒ’y a-t-il en? ne veux-tu oint parler? P Y T H I X S. Œejoulezwous que je vous dife; maillai: reufe quejefuis? on retend quel’Efclaveque Phedria vous a donne n’étoit pas ce qu’on si: . maginoit. Q’efioit-il* T doncH iA I S. P Y T H I A S. ’ Cherea. T H A I S. w,Cherea! PYTHIAS. ’Mr-W--Ce jeune --.. frere - de Phedria.

4m... EU N U’ C H U SQ- ’ T H.A I S. Æidais, venefim.’ i . 1’ Ï T H LÀ S. p arqui "nô campai. Io.I Q6143, v Toôficro H Pal ne:A quamobnm I S. 510811 V e 1’ -- r - l . ’ W t PITHIA&nejfcio, N ifi nmafli credo Pampbilnm. THAI& , à bifilix , "fiquidzm hem tu mifera iflluc mmpredims. , octidi; Hum id-lucrum’at virgo f P T T H I A 3.. id opiner. 1’ H 44 I S.

4ÂÂLZflbnm’ne quid innrmimmfumni: , fac-filage? bina défie»: tibi f PYTHIAS. y. uidfnchmî insu: m Ms, 151; andins

T H A I S. Scelefla.a ruer».’ lapa I tommiiii. I dégantiez , si: mihi dans 203 barba. quid illuc homini:

PÏT T H I A S. Hem mais. un. oôfnro , film [imam : hmig a!!!un» A HubemmTHAI& 116i i: a]? ?

l L’EUNUQUE. 4p; d T H A I S. tu ne me is-tu la . Sorciere ne tu es? mCe que P je vous Y dis T cil vrai, H j’en I fuis A feure. . 1 T H A I S. ’- Et je vous priè . qu’en-il venu faire chez nous? pourquoy l’y a- t’on amené?

je ne fai , fi cePYTHIA& n’eit qu’il citoit amoureux I de Pamphila. . -.Ah,s miferablelT H» A je fuisI S. perduë. fi ce ne tu me dis cil vrai l Efi-ce la le fujet des armes de I cette. P Y. T H fille? I A’ S. ’ - Je e croy. î (En:t meT dis-tulâ. H A pendarde? I 8., (mand . je fuit fouie ne t’avais-je pas commandé-e refrènent ’ dene lapasquitter, 8: d’en mon " ’ . .-«a , Que,. . pouvois-je PYTHIaa faire? je l’ai confiée àCClujd;Væ. là feula qui vous m’aviez ordonné de la con- -T H A I S. Malheureufe.- tu as donnélabrebisâ garât au loup. je meurs de honte qu’on m’ait fait un fi vilain tout. (Mlle efpece d’homme cit- ce’er. i P Y donc?T’H I A 3.. 1i - , . Taifez-vous, Madame , taifez-vous , je vous prie , nous .vorlà bien s nous tenons mitre hom- THAIs me.(Où cil-il4V f . .

,’a; ’.PrTHIA& EUNUCHUSL bemadfimflmm , non vider? se En. T H A I S. vida. comprebmdijube,prrnzma quanîumpotefi. illofiwiiu- T H 3 fixoit» A I .r S. ’ P T TH I A S. quid finit»), rogna. q - Vide umbo , fi non, mon raflions: , o: impro: Videur.dm . ., oT H A I S. non. P Y T H I À S. ’ un; qu (jus moflent!) L3)? t

A c T US. (LUINTUS. s C E N A I I. ’ . CHÆREA, 171.413, ramas. CHÆREA Pur! 4:1!in marque, water , épater,- meidedimopem , glanai "ont, ut mollo modo lunaire païen», quinviderent me. interim Dam ana qfiium fla, nous: mihi quidam oo- 5.Venit.uoiwiam widi, egomeinpedes, . 4 j quantum du».

L’E U N U U E. St ! àvoftre Pmain Y gauche. T H LeIÆA voyez S. vous? m le voilà. - " JeleT voy. H A I S. P T T H 17A S. Faites-le prendre au pluton. T H A I s. Eh , qu’en ferions-nous , fotte que tu es?

Ce que nousP. en Y ferions T H P Ime A le S.demandez; » vous? voyez je vous prie s’il n’a pas l’air bien impudent? - ’ ï V 1T H A I S. Point du tout. 7 Et avec. P quelleY T affuranceil H I A vientS. ici. A

ACTE CINCLUIE’ME. s c EN E Il. CHEREA. THAIS, PYTHI.AS. on Eau. i LE pere 8c la mere d’Antiaion fe font tous deux trouvez chez lui, comme s’ils s’é- - toient donné le mot; de forte que je ne pou- ’ vois entrer u’ils ne me vifTent. Et comme je me tenons devant la porte j’ai veu un i homme de ma connoiiTance qui venoit droità moy. Si toil: que je l’ai apper u; je me fuis misa courir detoute ma force ans une petite

.496In angiportum i EUNUCHUIS. quoddam defirtum , inde item In alitai , inde in alitai . ira miferrimus’ i Faifug’itando, ne qui: me cognofiereta j Sed eji’nehu 1,11433,qu wideo? 1m 4L he- je Qu’il9’80- fada)»: quidmea ’ I amer»? quidfaoiet «À,4ruilai THAI& t . .’ .. addeamue.’bone oierore. film : dia nabi. .4afiegijiia’3. . . a . - - . C H Æ. î hem, R E fafiam. A. ’ ’T v finir!H Aid tu; I placet?S. v «CHÆREA. .-;V’ Non. . .. T H A I S. n ’ méin’ te impune a’èitarùm’?’ ’

C H Æ R E A. Mixte:l fi’ aliamimam maquai» han: admirera noria»; ullammceig ’ dito. .THAI& ,15. Nam mea vitiam uniras et ï Î HÆREA »W* T non.H A I S. . quid igituri’ V ’CHÆREA . Hammam . ne meniminareturtiôi. ..Twhms. raaza

. IL’EUNUQU Ë. 14°., ruë détournée où il n’y a prefque jamais per- forme. de celleJà dans une autre, arde la en- core dans une autre: enfin pour empefcher qu’on ne me connuft. il m’a falu courir com- me un miferable. Mais ei’t-ce-là . Thaïs que jervois? C’efi elle-incline. [je ne (ai ce que je dois faire. A quoy me ré oudre? qœm’im- porte enfin? que me fera-belle? Abordons-le.’V T H Dorus A , hI l’honnefle S. homme. :eh bien dy-moyun peu , tu t’en esdonc fuy-î 1 C H E R E A. Celaei’tvrai, Madame. T H A I S. Approuves-tu-cette action. C H E R E A. Non. J’ay tort. I T H A I S. Et crois-tu que tu l’auras faire impune- ment P r Pardonnez-moy. C H E R cette E faute, A. je vous prie,fi jamais j’en fais une autre. tuez-moy. T H A I S. A prehendois-tu que je ue’fufl’e’pasbonne

cMai cire?C H E ’ R ’-E A. Non. wI craignois-tuT H A I»S. donc? C H E R E A. 6 (Me cette fille ne me rendit un mauvais of: fiée auprès de vous.

"’ Qu’avois-tui . T H fait? AI S.

4.08 E U N U C H U S. C H Æ R E A. ’. paululum quiddm.

P Ï T H I A S. e120. Paululum impudent 2 du Paululum (Je hoc tiâi videur, m’rginem Vitiye dm»: t h .C H Æ R toujêrvamE A. fifi (faibli.

.v2.0. ConfirmantP T T î viril» H cantiner),I A S.fait: involtm’ m Capilhfm.monflmm .’ nia»: ultrî) dmfumd- 1mm. - T H A I S. Abin’ him- , influa 3 PITHIAS; nid in verÎ)? debout!) ,’ Credo, Miquid uamfurtifero , fi idfernjm. Pnfmim mm efervom fatmmr mur». THAIS. 2;. MW hafiuiamm. Non te dégnum, Clara; Ferijii : un; , fiego digm [me contumelia Sam maximê , a: tu indigna: quifnæres tu". Nequeme». «lapai, quidmmc A tonfilii . tapin?» , [En De virgine film: : in tonturëafli mihi 30 Ramuz: 0mn", ut mm non pofimfiæix , Il» a! lquomfuemt , arque utfludui , (radera, u: Solidum parerez lm mihi émeficium , Cha- "a. CHE-

L’E U N U (L’U E. (o, C H E là E A, uel ne etite ba ate e. Q q P P YgT H I A S. Ho , ho ! impudent. quelque petite bagatelle? crois-tu que ce fait une bagatelle que d’avoir des-honoré une fille qui efi Citoyenne d’A- thenes ? C. H E R E A. Je croyois que ce fût une Efclave comme maya 8c ma compagne de fervice. PYTHIAS. Ta compagne de fervice ! je ne fiai qui me tient que je ne me jette à tes cheveux, mon- flre, ui as encore l’infolcnce de te venu mo- quer es eus. T’en iras-tug d’iciT H, extravagante? A I S. Pourquo cela?PYTHIA& vrayment j’en devrois beau: . coup de re e à ce pendard quand j’aurois fait ce queje dis, fur tout puis iQu’il avoué, com: me il fait, qu’ilefl: voûte E clave. T H A I S. Finiflbns ces difcours. Cherea, l’aétion que 1 vous avez faire efl: fort mal-honnefle, car quand mefme j’aurais merité cet affront, la chofc ne V bifferoit pas neantmoins d’efire indigne d’un homme comme vous. En verité je ne (ai refentement ce que je dois faire de cette fil; e, vous avez fi bien rom u toutes mes me- fates, que je ne la uis p us rendre à fes pa-’ rens dans l’état où e e devroit élire . 8coù je ’ voulois qu’elle fût pour leur rendre un fer- vice entier, 8c dont ils puflënt m’avoir quel-I que obligation. V . Tome I. S

am IEUNUCHU& C H Æ R E A. . A! mon dehim [para daman! inter ne: gra- tian: Fore,*f177aïr; 4p: exhujmmodi r: quzpiam, à! 3;.Malo ex principio magna amilinritds Confiant efis Qu’il a I hoc quifiainm volait Dm: f T-H A I S. liquide») po! in au»: partent accipiaque (9 en; 0. CHÆREA. Imo in: 41445. Imam lm fiito, :97:th Non mefeaflè naja , [cd 4mm.

T H A I S. fiio.’ :40 Etfolproptena mugi: nunc ignofi-o tibi. Non 411:3 inhumnno ingenio fur», Chenu, Ncque tu» imperim , ut, quid amer valut, mfciam. ’ C H Æ R E A.

Te quoquejjam , 177433, immc Dii hué amen: am. P T T H I A S. Tu 1501461711105 Mi , hem , entendu!» huile, go.

4;.Nm-t ÇHÆREA nufî .

- P T T nihilH Ififi A guidqmm S. credo. T H A I S. defimu.

DE U N U U E: n: Mais, Thaïs , j’efpereC H que E deformais R(ELA. il y aura ; entre nous une éternelle union ail cit fouvent ar- rivé qu’une ’chofc fâcheufe 8c embarrafi’ée dans [on commencement, a fait nai-itre une fort grande amitié 5 que l’avons-nous fi ce n’en: point quelque Dieu qui l’a voulu? T H A I S. En verité c’en ainfi que je le prends, 8c je fouhaite que cela foit. C H E R E A. Je vous en prie aufii; [oyez bien perfuadée ue ce ne j’ai fat n’a point cité dans la vûë evousîaire un affront, c’en: l’amour qui m’y T H A I S. aJe le [aiforcé. 5 8c c’elt ce qui fait que j’aiI moins de peineà vous pardonner s je ne fuis pas d’un naturel fi fauvage ,I Chcrea , 8c. je n’ai pas fi eu d’experience’que je ne fâche ce que peut l’amour. l C H E R E A. Œe je meure , Tha’is, fi je ne vous aime déja de tout mon cœur. P Y T H I A S; si ce qu’il dit cit vrai , je vous confeille. Madame, de vous donner bien garde de lui; il ya trop de perilaen cflre aimée.

J’ai’ Ctrop H de EConfideration- R E A. pour Thaïs. jene ferai rien qui la puifl’e fâcher. P Y T H I A S. Je ne me fie nullementàvous. T H A I S. Tav-toy- ..S 11

au. V E U N U C H U S. C H Æ R E A. NM: ego te in hm: r: mihi on ut adjutrth ICI f Egof me me tommenda à committa fidzi. Te mihi patronat"; rupin , Thaï: : Te obficn : Emoriar, fiikm [une uxarem «luxera. T H A I S. fa. Tarin» , fipnter. C H Æ R E A. quid t ab, volet, ce") fiio Q Chai: mû lucfit. T H A I S. p Inlùm peririer C Si 145:, jamfmrer ipjë bifide"? vizink: Navire»; Muffin» iit, que i114»; filait par.

Incagnafiendo une ipjèbît de"). Chaos, valantc a Æ R E: .4. ’ ;;.Ego verà manta. T H A I S. wifne tintera, du»; i: venir; Dami opperiamurpotim , guàm hic ante affirma? C H Æ R E A. 1mn perzupio. * P Ï T H I A S. quant tu rem affura, oôfig’ ne , es? NM» quid ita .? T H A I S. l I P T TH I A S. cognacu regina ’ 3 buna tu in de: Rempart poflhflc .1 THA I S. turne»? e

l DE U N U U E. fit * C H E RCELA. ’ a Prefentement je vous prie de m’aider en cette rencontre, je me mets entre vos mains. je vous prends pour ma protectrice , ne me refufez pas vofire fecours. je mourrai même: mentfi je n’époufe cette fille. T H A I S. , Cependantfi voitrepere... . C H E R E A. (boy? Ah! il le voudra. j’en fuis fur, pour; vû qu’elle foi: Citoyenne d’Athenes, T H A I S. Si vous voulez attendre un peu , (on frere fera ici dans un moment 5 ileit allé faire venir la nourrice qui l’a élevée , vous ferez prefent àla reconnoüfance.

J’eni C ferai Hravi. E R E A. T H A I S. Voulez-vous cependant ne nous rallions attendre à la maifon , plûto que de nous tec. , nir ici devant cette porte? x l CHEREA’De tout mon cœur. P Y T H I A S. Madame. qu’allez-vous faire, je vous prie? T H A I S. Comment cela? PYTHIAS Me le demandez-vous? vous fougez encore à recevou- cet homme dans voûte maifon, a: pre: ce qu’il a fait ? THAIS. reluquoy non! . SÜ

:414. E U N U C H U S. 1’ Ï T H I A S. i crede bec me fiai, je. D453 bienliquam page»; deum. T H A I S, au, un, eèfnro.

ParumpeefiexifjèP Ï.T e jus Hand": I nudaeiam.A S. - C H Æ R E A. Non farine», Pythine.

P Ï Tnon H pal Icredo, A S.Charte; . Nijiji :0»;me ne» erjt. CflÆREÆ . qui», P111213». Tu renferma). P Y T H I A S. 6;.. neflanqua»: ne dan pelferwmdum 411;)», flaque même)? mimé. tibi ge Il. Optinè.’ T defiipfeH A frater.I s. c H Æ R E A. perii hercle nèfle» ;w Abeammintrà , 17min min, me invia Cam hac mufle aident. .T H A I S. tqui): gemmèrent putiet 3 tandem? un Id un. C H Æ R E A. P T T H I A S. id ipfum t virge «à. T H A I S. i pre, léguer. Tu me vanne, tu Chremem introdnm: , Py- teint. o

L’ E U N U QU E. au: P Y T H I A S. Croyez-m’en 5 fur ma parole il vous fera encore quelque defordre. T H A I s. Mon Dieu, tay-toy . je te prie. P Y T H I A S. Il femble que vous n’ayez pas encore un; de preuves de ce qu’ilfait faire. Je ne- feraiC H nul E dei-ordre. R E A. Pythias.

Non vrayment. P , pourvûY T qu’onH I ne A vous S. la . donne pas en garde. lMais c garde-moyH E R plûtofl E , A.Pythias. P Y T H I A S. Ma foy je n’oferois, ni vous arder, ni vous donner qui que ce [oit en gar e. Allez vous promener. T H A I S. Ha, celava le mieux du monde. Voicy le freâ re de Pamphila. e C H E R È A. Ah , mon Dieu , je fuis au defefpoir ; entrons je vous prie a je ne veux pas qu’il me voye dans la rué avec cet habit. iT H A I S. fourquoy donc? Bit-ce que vous avez honni te. C H E R E A. Oeil cela mefine. a P Y T H I A S. Cela mefine 1 voyez lajeune pucelle ! T H A I S. Entrez, je vous fuis. To] , Pythias. deniers; 53 pour faire entrer Chremes. i v S ilij

me ’EUNucnus L ACTUS (LUINTUS.

i SCENAIII.PYTHIAS,CHREME& VSOPËRONA. rrrnlua. Uid ? quid venin in mentem nunc peflït mi- hi? Qidnum E qui referum farikgo ilIi gru- filin) Qui humfieppofitit nabi: ! C H R E M E S. .Te, mon: nutrix. un?) ociur S O P H R 0 N A. * m0118!)- C H R E M E S. I vida), fid nil promener. P T T H I A S. [fennec ofiendèfli figue: nutritif C H R E M E S. amniu. PTIHIA& 4031:6 o , quid ait , rognafiitne .? en." CIÏIR’EMES-

x A ne nommer.

vnuuuqu. ù; ACTE CINQUIÈME. S C E N E III. PYTHIAS,CHREME& SOPHRON& PYTHIA& Ue pourroisnje trouver? (âge pourroit; ilprefentement me venir ans l’ef rit? Œuïy? Comment me vangerai-je de ce cclç: têt qui nousa fait ce beau prefent? CH R E M E S. Marchez-donc, Nourrice. -SOBHRONA Je marche aufiî.

eJe -le voyCHREMES bien, mais vous n’avances guereI P Y T H I A S. Ayez-vous déja fait voir à cette nourrice toutes les marques qui font dans la cal? feue. kToutes. C H R E M E S. P Y T H I A S. ’ "Et qu’en dit-elle ,, je vous prie? les connaît- eue? 4 l C H R E M E S. I Comme fi elle ne les avoit jamais perdu I de vûë. ’ g . v

au rumucnus; PITHIAS. Imëcdepol narrai: mm 1’115 fin)» mirgim”. ’ Be intrà .- jam Mana bar» vos cajun?» la; mi. Vina» 60mm eau»; Panneaux»: bandera :ro. Vida) : valut ut otiofud in fidii: placet? Spera me imbue, qu: fait»: mec extradent me. du 160 intrà, de ignition: ut certamfcium. 1’013 euh. «que 121m: prrterreboficrilegum.

.7 eAC’TUS QpINTUS. .s ç 15 N A 1V. ’

PARMENO. PYTHIAS; .r4nmznm. Evîfi, quidnæm Chenu hit "rampai: Q4011 fi 41h: rem "45405: , obit" afflua

Quanta»; à» qu mm» tandem rapiat En: fidem,mon; .’ - I " A flan: a: mina)», , quad ci» 4mm diflîcillâ-

gariâîmum démontrât 4114m , vip-gâter»: i Quantmm», Minbar ,. en» cmfetifine(à. a,maleflia , mefumfm , fine dfiuulio a "un bac Alte- Ïm) .

l * L’ EU. N U QI! E. 4:19. En verité celaPYTHIAa me fait un grand plaifir! car jeI fouhaitp beaucoup de bien à cette jeune fille,u Entrez, s’ilvous plaifl , il y adéja dutemp’s que .1...x ma Maiflreflëvous attend. Mais voilà ce: hon- nefle homme de Parmenon , voyez avec quelle t nonchalance-marchev. ce maraud A! je croy que j’ai trouvé le moyen de me vanger de lui com- ; me je le fouhaite, êtde le faire enrager. Mais , je veux entrer auparavant pour (mon fi cettq fille, cit reconnue), agrès .quoy je reviens pour. faire une belle peura ce feeleratv. . .

, ACTE .CINCLUIE’ME. s C E NIE;.IIV.Î; PARMENON, PYTHIAS. PARMENOM E viens voir ce que fait icy Cherea ; S’il ’ peut avoirracheve’ fan enttyprife finement.r j 8c fins bruit, Grands Dieux . quelle joye!’ r combien de louai; es en Ireçevra, Panmçnon ! car fans parler de a facilité avec laquelle je luy ay fait trouver. la. fitisfaâion u’il defiroit 1km un amour qu’il citoit tres-difiîcilc de fa- tisfaire, ’8tqui lu auroi- coûté fort chu. s’il fe fut mis entre et mains d’une Courtiiàniçl aure; je luy ayjfait poiïedcnfims aucun em- barras, fans aucune dépenfe , ramequin luy en ait rien moine .. une; donne dont il. citoit amoureux. Mais j’ai fait encore une Clio; S vj

flotId un?) EUNIUCHUS. e]! , quad ego ruilai par» almariam , i Me wepperrfi, que mode adole 5")"le Il o Mentritam ingeuia é- mu poflet mfi’ere .- ’ Maturêat mm rognon), perpetuà oderit. Que dumforisfimt, nihil videra" mandiw, Ne: magi: tompofitm arnaquant , un magis

in, elegam:un» amurera fin mm’ ’ cornant , liga-’ r; lefifl!riant. 1151m ingluviem n , farde: , inopiam ,À o inhomfia fila fin: demi , atque avide ,QM patio exjare Infini» patent airant w- " remda, 3’ . v. .7 . New omnia ber , film a]? adolefimmlù.

oEgapol ’rrTHLna te pro ("[55 me é faâli: . , fichu, 2.0 Ulcifcar si ut ne impur): in" ne: inlufirir. r r ,ACTUS (LUINTUS. Il »-SCE]NA V. . JVÏTTHI4S;PARMEN0. v5. l rTTHrA&

P’.Ofielefiwn O...° Emmener):fæ .. . quim [Titan but ad- duxitl - l w ’ - l -- l h fillid-Cfl’f’.uranurnaiu

L’EUNUŒJE. un Te bien plus glorieufc. 8c qui doit. fans va- nité, remporter le prix , j’ay trouvélo moyen de faire connoilh-e à ce jeune homme les mœurs-8: les manieres’ des Courtiiànes . afin ne les connoiilant de bonne heure. il les baille toute fa vie. uand elles yont dans les ruës, rien ne paroiil: p us propre. plus com-ï of’ , plus ajufié: quand elles loupent avec eurs Galands. elles font les delicates. Mais quand elles font feules chez elles, il faut voir comme elles [ont mal propres. dé entames; tout cit en defordre dans leur mai on , &elles font fiafamées. qu’elles devorent du pain noir au’elles trempent dans de méchant boüillon u jour de devant. Le fallut d’un jeune homme, c’en: de connoiflre cela de bonne’heure. i lJe . mel P. vengeray Y T Haffinement I A S. de tous tes dits 8c faits. fçelemt, a: tu-ne te feras pas moqué demous impunément. - ACTE CINQUIÈME; spins; v; - MPYITHIAS, PARMENON. . PYTHIAa.’ GRands Dieux, gin. horrible’aâion! ah; le pauvre jeune omrne! oh, le méchant Parmenon qui l’a amené chez nouai - P-A R: M E’-N O N.- Œ’y 3,443 .

(a; E U N U C H U S; Miferet me.P itague. Î T H ut auI A outre»; S. r ,mifern

Quefimora[me exempta efugi disant in un»foras. s’indigne .’ - v P A R M E N 0. ô rhyton, . 3’ Que i114: herba off: mm ego pen’i.’ ad; 1’50. quid élyme, Pythiac? 25m ais s in quem exemplafimt 2 P T T H I A S. . - Perdidifli- miras xylane, ,que») audacjfime Muté pro Rumba. f Dmfiudesadolefientulum, dan and» mois. - 1’ A R ,M E N O. quid ira z au: quidfizâ’um efi? ado. ibien». ...PÏ,THIAS., Virginem 1:11am, holà gallo?). ne data ejf, Io Sein’ en» bine cirant; eflè? à ajut fiamm t Win13 "063th 4 P à! R M E N 0» fifi!» ’ ’ . . P T T H I A 8. ,atqui fie huma e11: un virolai)?! Illenef". direfiivit fafiumfi-ator . violentgflimmg 3.31m fiois?PARMENQ i j 1’ T T H I A S. v enlignait primant mon mirais . ; 1’ A R. M E N Un Coaligavitî hem; . 3

l

L’ E U N U U E; 41; l me fait compaflion,P Y T ôte-fuisH I S. fortie ’ pour ne pas le voir. 04ml exemp e terrible on dit qu’onvafaire’deP A R M luy E lN I o N. - I - - Oh- Dieuàt, 411111?) defordre cit-cela ! nefuisJ je point er u? " sur ue je lu arle. ’elt- ce que Self , Pythias quue disïtiii de à?! va: t-on faire un exemple? . P Y T H I A S. Le peux-tu demander . le plus hardi 8: le , plus impudent de tous les hommes? En vou- ant nous tromper, n’as-tu. pas perdu le jeune- homme que tu nous as amené au lieu de PEI- clave qui avoit efiédonné à Thaïs? P A R M E N O N. a . Comment cela I? a: qu’ait-il Arrivé? dis-le moy. . à Je le veux. La filleP c Yl’on T a Hdonné I A au: 8.. , jourd’huy à ma Maifire . fais-tu qu’elle en: citoyens: de cette Vîîlle, & que [on frere en cl! un ’nci à PH? A? E N O N. ne asce . JeEt moyje Yl, teYapprcm.P Y T H Ce I miÎerablel’a A S. . vio- Iée. Son frere, qui efil’homme du monde le plus emporté , l’ayant (un... P A R M E N ON. ï Qu’esteilfais? . D’abord il a lié ceP pauvre Y garçond’unema» T H I A S. I , nier: qui faifoit pitié. A . P A R M E N- O N3 - 111?. lié? ho. in? -

424. EUNUCHUS.l . arque.P eqaidem r T orante,H I ut A ne ilS. face; . rot, Timide. P A R M E N O. s nid ais? « ’ f a r r T H I A s. une minitatur porro fifi id , quoi me; clair filet: and ego manquant widifieri , raque velim. . P A R M E N O. qua aulndd Teneur» farinas amie: r .P Î T H I A S. quid ira, tamtam! .P A R M E N 0. 4mm: hot maxumum d? z î and: homo pro Melon mais") raidit in [dame Deprehendi"terririons paniqua»; 2 . ’ a .P TT H I nefeio-A S. P A R M E N O. v a: a ne hoc nefiiatis,’ Wh!!! 5 ac DÎo, edieo 11065:, nofimm eflè illam Imiter»

P T T H I A S. -Obfim, hem au itefl? .’ i 1’ A R M E N O. ne quarra in illum Thaïs vit» fierifinat. ’ i Argue adèà amen car non egomet intrà en? P T T H I A’ S. ’ ’ w l vide, Parmem,’ Qui agas. ne negue 511i refis, à tu perm:

l

L’EUNUQU E. 4.1; P Y T H I A S. Ou . quoique Thaïs l’ait extremement prié

de ne Pepas A R M E faire.N O N. ’ . Œe me dis-tulà! P Y T’H I A S. 1A prefent il le menace encore de le traiter comme on traite les adulteres; choie que je n’ay jamais vûé. 8c que je ne veux jamais a. vou.

ï P A REfi-il M bien E li hardiN queO d’entreprendreN. . une aftion li temeraire? P Y T H I A S. r Comment, fitemeraire? , P A R M E N O N.’ a Quoy, elle ne te paroiit pas d’une temerite’ horrible? (bi a jamais vû prendre qui ne ce. fait pour adultere dans la maifon d’une our- tilàne ? ’ P Y T H I A S; je ne fay pas cela. P A R M E N 0 N. Mais afin que vous le fichiez, Pythias. je vous disôc vous dedare que ce jeune homme cit fils de mon Maîfire.... P Y T H I A S. Ah! cela cit-il bien vray? P A R M E N O N. Afin- que Thaïs ne [coffre pas qu’on luy faire aucune violence. Mais pourquoy n’entrer pas moy-mefme dans cette maîfon? P Y T H I A S. Songe à ce que tu vas faire , mon p une Parmenon . prens garde que tu ne lui erves de rien , 8c que tune t’aillesjetter tox-mefine

ne EUNUCHUS nam bac niant, Quand afium efi. 0x ü e]! "un";

.P J’R’VMEINO.

quid igiturfaciam mifer! à; Quiche imipium P ecce aurem video rare redeuutem ferrer». Dieam hui; , au mon! dinar» berrle, etfi mibi magnum malum Sein paratum. jèd hum? e30, haie ut [14612:9 uiat. P T TH I A S. Ego abeo entra: tu fifi nanan ondine. utfacf mm lét- . a i5. . .ACTUS QUINTUS, SCENA VI. LJCHE&PARMENQ LÀCHE&

X 03:01)"?qu rare hoc api: emmMi: . Neque agri, mque urbi: Minus me unquam "pipit. Ubifiztiuo eœpitfieri. eommuto [arum- ’ Seddejine 1’11: nojler Parmeno, à cm2 ipfuc

r âme2 tamtam . 2mm..rbîc me 0133:4»!

iIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIËÏL L’EUNUCLUE. 4.17 dans un peril d’où tu ne pourras te tirer : car ils font perfuadez que c’ell par ton conieil qu’il a tout fait. P A R M E N O N. Malheureux que je fuis ! que feray-je donc? 8c à quoy merefoudre? Oh! voilânoltre bon. homme qui revient dela campagne. Luy di- ray-je ce ui cit arrivé? ou ne luy diray-je as P Ma oy je luy veux dire, quoique je chu tres-bicn qu’il" m’en arrivera un tres- rand malrmais il faut neceflairement qu’il: fiche, afin qu’il aille fecourir fonfils. PYTHIAs C’efi: eitre Page. je m’en vais; tu ne faurois mieux faire que de luy conter bien exaâeg ment tout ce qui s’efl paflé.

ACTE CINQUIÈME. s c E N E VI. LACHES.PARMENONÇ LACHES.

E peu de chemin qu’il’y ad’ici à ma maiibnà ’ de campagne , m’eltd’une grande commo- dité; celatait ne je ne fuis jamais las ni dola Ville, ni des c p5; car fi-tofi que l’ennujr commence à me prendre en un lieu, je vais V àl’autre. Mais cit-ce là Parmenon? C’eft luy- inerme. l’annexion . Qui attends-tu devant cet: te poing v A

ne vermoulus. PARMENO. Qui: homoefl? hem. falvum n aluni". [un . gamin. L A C H E S. Que»; prtfiohre? P A R M E N O. perii .’ lingua haret ment. I. A C H E S. hem, Qu’il e]! P quid trepiduo me ne film Plie mihi. J Heuj PARMENa, primum te arbitruri id. and ra: Efi. velim: ne àfidquid bujmfifium efl, eulpu noufacfi tu»; a]! mea. il? L A C H E S.

a refiàfimeP A R interrogajii: M E N oportuit 0. t Rem pronarrafie me. mit quendam Pbedriu - rumina», quem dona huic daret. L A C H E S. oui? PARMENa Thaïdi. uL A ’C H E S.. Inti! iperii beuh! quanti? P A R M E N 0. wigintimiuis. l; 4514m efl. I. A C H E S. 4 PARMEMamm quandam fidioiuam amat n[me » cherra. x x

L’EUNUQU E. 4a, P A R M E N O N. Qui cit-ce? Ha, Monfieur, je me réjoüis fie vous voir en bonne fauté. ’ L A C H E S. (ai attends-mû? P A R M E N O N. je fuis mort! la peur me liela langue. LACHES , Ho , qu’y a-t-il î pourquoy trembles-tu? tout va-t-il bien? parle. P A R M E N O N. Premierement, Monfieur, je vous prie d’e- fire bien perfuadé de cette verité, que tout ce qui vient d’arriver icy , n’en: point du tout art rivé par ma faute. L A C H E S. (boy? P A R M E N O N. Vous avez raifon de me faire cette demande, je devois, avant toutes cbofes, vous conterle fait. Phedria a acheté un certain Eunuque pour en faire prefent à cette femme. L A C H ExS. A xquelle femme? P A R M E N O N. ’A Thaïs.

Il a acheté unLACHEs Ennuque? je fuis perdu! l , Combien l’a-t-il acheté? I P A R M E N 0 N. Soixante pifloles. L A C H E S. v C’en cil fait. je fuis ruiné. P A R M E N O N. De plus , fon frere Cherea cit amoureux d’une certaine joüeui’e d’mltrmnens.

436 EUNUCHUS.

Hem,L L quid A ,C amat? H Eanfiit S. Me, garum;- mm: flet? An in afin venir! aliud ex alio malum. P A R M E N O. Hem. ne me fiefles: me .impulfare in: nm faoit. ’ L A C H E S. Omitte de te dione. ego te , furtifir,’ ao Si vivo. . .fed ifihue. quidquid efi, priment expedi.P A R ’ M E N 0.. r I: pro iflo Emma-ba a4 Mailler» dedufim efl’. LACHE& Pro Ennuehon’ f PARMENŒ A fic 21?. han: pro marcha poflea Comprehende’re inttlô’ à! eanflrinxêre. - LACHesx octidi.V P A R M E N O. Audaciam meretricumfpeéia. I. A C H E S. je; au...) mali damniw,» . nunquideji quad non dixeris, Reliquom ? P A R M E N O.- rama»; off; I. A C H E S. eeflbn’ hue introrumpere?

Non «labiumP a]! A , gain R miniM magnumE N O.ex hac . re n malum, N56”. quia nmflefia’t bar au". id gamin; Profiter me un. aliquid e e aventurant mali:

L’E U N U U E. a A L A C H ÉLS. 4.3! Comment , il en amoureux? cil-ce u’il lait de? ce que c’efl: que ces Demoife es? feroit-- revenu à Athenes? voilà mal fur mal. à AP A R M E N O N. Ne me regardez point, ce n’eft Pas par mon confeil qu’il fait tout cela. au mous. A L A C H E S. Celle de parler de toy. Eh pendard, fije vis. ie te.... M313 conte moypremierement ce qu’il

”v P yA IlR a.a été M mené 1 Echez NThaïs. O au lieuN. de l’Eug nuque. . L A C H E S. . Au lieu de l’Eunuque! P A R M E N O N. Cela et! comme je vous le dis. Ils l’ont pris enfuite pour un adultere, 8c ils l’ont lié. je fuis mort!L A C H a s. ’ P A R M E N O N. Voyez l’audace de ces coquines! ’ L A C H E S. Bit-ce là toutes les mauvaifes nouvelles que tu avois à me dire? n’en oublies-tu point? ’

- PNon. A voilà R Mtout. E N O N. ’ L A C H E S. Pourquoy diEere-je d’entrer lâ-dedans? P A R M E N O N. Il ne faut pas douter qu’il ne m’arrive bien du mal de tout cecy 5 mais il efioit abfo- -. lament neceifaire de faire ce que j’ay fait, 8: je fuis ravi d’eflre caufe qu’on traite ces co- quines comine elle; mentent; car il y a long1

’43: E U N U c H U s. 30 Nm jamdiualiquam caufim 41402611: faner; financière»; infigne aliquid face": ü: : nunc apprit. ACTUS QUINTUS. s c EN A V I I. PTTHIAS, PARMENO. PITHIAS. NUnquam adepal quidquam jamdiu , quel Mi rami:magie . quàm qui] «lehm media [auxmenin intrà ad , i ne: «Jeux: errant. .Mibijôlc ridicule fiât , qu, quid riment. fiibnm. . ’ P A R ME N0. Qu’il hammams]?! P ÏTHIASK . nunc il mien . ut convertit!» Parmmnemv. Sel Mi, 015570, efl? P A R M E N Oh me qurithu. P T T H I A S. arque «au» vida.

Q0141,51”60.n P AMM? R M quid E fifiN» O.vit! quid ride: i pergin’ Ê ’ ’ Femps,

L’EUNUQU E. a; ’- temps que nofire bon homme cherchoit une , occafion de leur joüer quelque méchant tour, il l’a enfin trouvée. ’ -,ÀCTE CINQUIÈME- ’ ISéENE VII. IPIYTHIAS,PARMIENON. PYTHIAS. h . NIA foy, il ne m’eft de ma viegien arrivé qui m’ait fait lus de plaifir que de voir

’lî] tout à l’heure ce fion homme entrer chez nous tout éfaufilé, 8c l’efprit rempli d’une choie qui n’efioit point. Le plaifir n’a cité ne ’ piqur moy feule qui favois la frayeur ou il P A R M E N O N. c(Æ’efl-ce 011:. donc que cecy? - ,. .. .PYTHI’AS.Je fors maintenani pour trouver Parmenon. Mais où efhil,’ v . I I P A R M E N O N. Elle meP cherche.Y T H I A S. . Ha, lé voilà, je vais l’aborder. PARMENON. (à? Ja-t-il , impertinente P que veux-mg qu’as-tu à rire? ne aireras-tu jamaisg . Tome I. T ’

434. E U N U C H U S, P T TH I A S. Defifi jamfum , mijèm . le ridenda. i P A R M E N 0. r pari!i quid in? P ï T H I A S. Nnnquam pal hominem fluitiorem midi , ne: 01.118.512 ,’ 5h , , rugira P Non pote fini: narnm’ que: Inde: frémi: to A! etizm primà caflidum à difertum credidi Ahominem. "mon .. P A R M E N O. Qu’d? a P T T H il A S. iflicene "du: en , que dixi, opnrtuit te? An Paniflbflt fingitii , te 41455" quodficifit Adolefcenr . ni mifèmm infitper «in!» puni

Na»;indien"? quid iüi nadir Mimi v mm futïjê, uôi a; 1114mwflem Je en!» indumm raidit pater z quid l i jam. fiir Pn A peritflê? R M E N O. , Hum, quid dixti , pefilmd f un mentira en?

Itan’etiam lepidum 662 rider?«ailier» efl, fiches, . ne: irri- deref i P Ï T H I A S. nimium. P A R M E N O. Siquidem (flint: impune blêmir. P T T H I A S. peut». P Â R Il E N O. reddam horde.

l L’EUNUQUE.P Y T H I A S.43,... je n’en puis lus. je me fuis mire entiere- ---IîJment "hors d’ eine ra force de rire à tes pens. P A R M E N O N. Pourquoy cela ? - 1 Belle demande ! jeP n’ay Y jamaisT H vil.I A &je S ne . . verray de ma vie un fi fot homme que toy. je ne faurois dire le divertiffement que tu as don- né chez nous. Vraiment autrefois je te prenois . pour un homme fin a: mie. P A R M E N O N. ’ x Comment? . P Y T H I A S. Faloit-il croire fi ville ce ue je te dirois? n’ellois-tu pas content de la ante que tu avois fait faire à ce jeune homme , fans aller encore le découvrir à fou pere ? en quel état penfes-tu u’il a cité quand [on pere ’a vû avec ce bel bit? Eh bien , crois-tu enfin citro perdu? P A R M E N ON. Ah , méchante , que me dis-tu la ? ne ,ments-’ tu point encore? tu ris? trouves-tu un fi grand. plaifir à te moquer de m0 , coquine? r P Y T H fil. S. . i P AR M E N O N. Tus-grand.Pourvu que tu le faires impunément; . - P Y T H I A S.- Cela s’entend. . I P A R M E N O N. je te le rendrayfiirmapsrole, qui

436 ,EUNUCHUS. P Ï T H I A S. Sed in diem xfi’buc l’amena, efffàrtafi, quad a minitare:g - - credo. ac Tu jam pendeâis, qui flultum adalefientulum médita; Ilagitii: , à. mndem indiens: marque in te . exempta edet. P A R M E N O. . Nullurfum. P Ï T- H I A S. au!» i110 mature riâi Ivana: efi babi-

’Egamet mea indiaioPARMENO. mijèr, quafi faux, [radie I perii.tu:.aea. A .

ACTUS QUINTUS. S C E N A VIII. QNATHo,THRASa

.. GNATHO. QUid. nunc : qua fie , ant qua couffin hue imm .? quid inapte .SIYJrafi 3

l. . T H R S O. Egane 3 ut fluidifie dedam, 61:40) julien. ’ GNJTHaquid la]! 9

L’EUNUQU E; in p je le croy. Mais,P Y mon T pauvreH I AParmenon,’ S. ’ peut-cure que ce n’en ne ur l’avenir que tu me fais ces menaces . des aujourd’huy tu feras traité comme il faut . toy qui rends un jeune garçon celebre par des crimes que tu luy fais commettre. 8: qui es en fuite le premier à le declarer àfon pere; ils feront l’un 8c l’au; ne un exemple en ta perfonne. , jeP fuis A mort.R M E N O N. P Y T H I A S. C’en u la recompenfe qui t’eflt duë pourle beau prefent que tu nousas fait. Adieu. , .PMalheureux A R M! je meE fuisN nujourd’huyO N. dé: couvert moy-mefine par mon babil.

1. ACTE ù CINQUIÈME. SCÈNE VIII. a ÇNATHON, T’HRASON.’ GNATHOM’ Ue faifons nous donc refentement? fur quelle efperance. 8c a quel delÎein ve-I nons-nous icy? ne voulez-vous faire? i - » Moy; ’e veux meT rendre H A à Thaïs S O à difcrez’ N. fion. 8c aire tout ce qu’elle ordonnera. G N A T H O N. Commentt’ ’ ÎI.’ fil

3,38 E U N U C H U S. minmI T Ilhui: R , quart)A S O.Hercule: fervivit Omphale? G N A T H O. - Ïftimzm fiai tommitigariI exemplum wideam fiandulio placer. ta- lit. g Sequuid .? fare: trapue" ab ca. quid amen; hoc efl mali 3 Huns ego nunquam aidera»: etiam. quidnam properun: [oint prqfilit? ACTUS QUINTUS. SCENA 1X. CHÆRZA . ra RMENO, GNATHO. THRASŒ CHÆREA. - OPopulare: ! «qui: me virait indic firtMF tior i’ Nema harde quifquam : nam in me plané Dii pateflatem faam 0mnem oflendere, oui tamfièita ta! congru:-

riut tomada. N - P A R M E N 0., » Quid bio lem efl? C H Æ R E A. . î Forum mi , ô mearum voluptutum omnium 5 Emmar,inceptar,perfe&or.fiin’ me in quiète: fin; gaudii: a sa. Pamphilam me": inventai» rivera z

L’EUNUQU E. 4.39 T H R A S O N. Pourquoy luy ferois-je moins foûmis qu’- Hercule ne l’eltoit a Omphale? G N A T H O N. L’exemple me plaifi. Dieu veuille que je vous voye aufii careiTer à coups de pmtOufles. Mais pourquoy ouvre-t-on lapone de Thaïs? l . ’T HHo R . ho A ! je S n’avais O jamaisN. vû celuy-lâ; . ’efi-ce que coq? cit-ce encore un Rival? d’iris vient qu’il fort avec tant de halte i I il ACTE CINQUIÈME. s c E N E 1x,. i cumum.PARMEN0N,GNATHôN, THRAsom CHEREA O Mes concitoyens ! y a -t;il erfonne au q monde lus heureux que je e fuis? Non 1 durement i n’y a performe, a: les Dieux ont voulu faire voir fur moy toute leur puifïance ; car dans un moment tous les biens me (ont venus en foule. . ’ v " P A R M E-N O N. De quoyat-il tant dejoye? . C H E R E A. Oh, mon cher Parmenon. qui es l’auteur de tous mes plaints . qui as tout entrepris . tout l achevé ? fais-tu la joye où je fuis? fais-tu que -.Ha-....N-.-.--.--.ma Pamphila cit citoyenne d’Athencs! gim ’

5.40 E U N U C H U S; P A R M E N 0. l audivi. C H Æ R E A. fit": fianjam mini? P A R M E N O. Ben), itame di ament, fafium! a G N A T H O. audin’ tu iIIum quid ait ï . C H Æ R E A. . Meoun fratri,une!» gaudeo l’habit; amarem e03 mnem in tranquiflo : una efl damas: - Thaï: pam’ je commenduwit .- in chanteur» à. fidem. r0 mais dedit fi. P A R M E N 0. fratrie igitur Haï: rotaeji? C H Æ R E A. P A R Mv E feiliaet.N Q. 74m hoc aliud e]! quad gaudeamu: , mile: pelliturfarus. C H Æ R E A. - Tum tu, fiaeer, ubiubieji, fac quarnprimu’m

un andine.P A R M E ’N O.’ tarifant douai. T H R A S O. Nunquid , Gnutho . dubita: , quin ego nunc perpetuà perierimJ G N A T H 0. fine Dubio opiner. C H Æ R E A. quid mmmemorem primum . au: quem laudem muxumè?

L’ E U N U QU E. 4.4.1 j .v P je l’aiA oüi R dire. M E N O N.

’ C HSais-tu E qu’onR meE l’a accordée?A. P A R M E N O N. j’en fuis ravi. v G N A T H 0 N. Entendez-vous ce u’il dit? C H R E A. De plus, j’ay un grand plaifir de voir mon frere en état de joüir tranquillement de fou amour. Noilre maifon 6c celle de Thaïs ne fe- . ront qu’une deformais; elle s’eft jattée entre ’ les bras de mon pere, elle luy a demandé fa proteôrion , 8c s’en donnée toute entiere à nous. P A R M E N O N. Elle cit donc toute a voûte frere? C H E R E A. Sans doute. P A R M E N O N. Voicy encore un autre fujet de joye; le Ca; pitaine cit chaire. C H E R E A. Mais fay que mon frere fiche tout cela bien vine. en quelque lieu u’il (bit.

. je. vaisP Avoir Rs’il citM au logis.N O N. ’ T H R A S O N. Prefentement. Gnathon , doutes-tu que je ne fois perdu? ’ je n’en douteG nullement.N A Tr H o N. j C H E R E A. - 041i diray-je ui a le lus contribué à ce . bonheur? 8c qui e nous eux dois-je le plus T v

441W1; Illum qui EUNUCHUS. mihi dedit oonfilium ut facerem,,an me. qui id aufu’ fim Incipere? an fireunam eaHaudem. que guéer- nutrixfuit, au tu: res, tanin, tam opportun? in unum Meiconclujit patrirfiflivitatem dieu)? (fr facilitaient? un s ô fa. un, Serîa. objêoro. 174e nabi: bona. A CTU s ŒJINTUS. S C E N A X. PHÆDRIA,CHÆREA,PARMENO. GNATHÇ. THRASO. P H Æ D ’R I A. D1 i vojfram fidem.’ inerediâilia Parmena ouadi» que narra’vit l fid uôi q! fiater 3 C H Æ R E Â. prafla efl’. V l r H Æ n a I A gaudaa. Sari: credo. nibilC e11H ThaïdeÆ R hac,E A.fiater, - tu» - digniue Q4011 amener, in; nofin eji amnifizutrix fa.

P H Æ D R I A. hui, mini Manmedia. Panda: ? I TH R A S O. , 1mn r parafai a]! minu’, tamia magie mua. salifiera. Goa; a , in te flac: 4l. . .

L’EUNUQUE. .44; loiier? luy de m’avoir donné ce confetl. qu vv-v- A.-. moy d’avoir ofé l’executer P Donneray-je l’honneur du [uccés à la Fortune qui a tout conduit, 8c qui a fait arriver fi à propos dans un feu! jour tantôcde fi favorables conjon’âm- res? Ne loüeray-je point auffi la facilite de mon pere, 8c fa complaifanoe? 0 jupxrer, confervezmous, je vous prie . tous ces brens. ACTE CINQUIE’ME.’ SCÈNE X. PHE-DRIA, CHEREA , PARMENON; ’ GNATHON, THRASON. GRands DieuxP , Hles Echofes D furprenantesR I A. . que me vient dedire Parmenon! Mais où cit mon frere 3 . un C H E R E A. , LeVoicy. P H ED RI A. je fuis ravi... ’ C H E R E A. j’en fuis perfuadé. En verité, mon frere, per- forme ne merite plus d’efire aimée que voilre Tha’is , pour tous les bons oflices qu’ellenous rend. j Ho.. ho ,- allez-vous me, la loiierr : PHgDRIuT H R A S O N. t je fuis perdu! moinsj’ay d’efperance, plus t je fuisramoureux. jeteconjure. Gnathon,de m’aider de tes cils, car je n’ay d’CchIanf ce qu’en toy. i l l l .T a 444 E U NG N U A TC H O.H U S. I quid mais fadant? T H R A S O. parfin boa ------Pneiàue . pretia, ut harem aliqua in part: tamen apud Thuïdern. . Déficilnfl. GNATHO.

fii quidTHRASO. coniibuit, mi te. boa i efi. «ria, flemme danum , pramium à me optata , id optutumfiree. . G N A TH a. Itane f T H R Â S 0. G N A TH O. ; bacfiefiïrio , pofiulo ut tua mihidomm; . no Tefieerit. prajènte, uafente, pareur . invocata ut fit j T H R A S O. dofidem itafuturum. G N A T H 0. Semper.attingar. I P H Æ D R I A. quem bingo audio! ’ O 1721MB!locus Tuxaga falun.P H Æ’ D. R l A. 1 tu firtaflê fuira que. hit fient Nefiù.Tanasm - fria- . l

L’EUNuqux. 441; G N A T H O N. T-Q: voulez-vous queje. faire? T H R A S O N. Obtiens-moi ou par prieres ou par argent. que je puifl’e ellre receu quelquefois chez Thai’s. G N A T H O N. Cela eüdiflicile. ’ T H R A S O N. je te connois a tu n’as qu’à le vouloir . tu m’auras bien-toit fait ce paifir. Si tu- le fais. . tu peuxme demander tout ce que tu voudras. -tu ne feras pas refufé. r G NCela Acil-il bienT fûr?H 0 N. T H. R A S 0 N. t Tres-fûr. G N A T H 0 N. j Et bien, fi j’en viens à bout , je demande ne voftre maifon me fait toûjours ouverte, fioit que vous y foyez, ou que vous n’y (oyez pas; 8c que fans efire prié. je puifletoute ma vie y aller manger quand il me plaira. T H R A S’ O N. je te donne maparole que cela fera ainfi. G. N A T H O N. ’ j’y vais travailler. - P H E D R I A. Œi entends-jeicy! Oh. Thrafon! T H R A S O N. î i Bonjour, Meflieurs. - . sio , VousP H ne [avezE Dpeut-enre R I pas A. ce qui e11 ami-L

y[4f ’ Pardonnez-mer,’vé T H icy. R A S vO N.

446 EUNUCHU-S.lP H Æ D R I A. 7 par t: ergo in hi: ego confèx’cor regin- .- M6145? -Voôùfrena. THRASQ P H Æ D R I A. fii: uàmfretm! Miles, editotiâi, a; Siin plate» acte nflëndera po]! taquant, quad dieu mihi, Alban qunâm, iter in: bahu’ : penfii. G N A T H O. n’a , haudfic lem. P H DiflumÆ efi.D R I A. non cognoftaG N wflmm A T mm H fitperbum. 0. - En Æ D R I a. fi: erit. G N A T H O. Prim auditepauti: .- quad mm dixera, fi plu- tuent, Facitate. ’ P H Æ D R I A. audiamm. G- N A T H O. tu panade pzulùm iflhuc ,. flua-fi. :0 Principio ego ’00! 4m60 "de" lm ruilai min. ment" 0215m, Me , hujm quidquidfim’am, id fume mazu- mê and); mm : L Verùm idem fi 1:05:75 prodzfl , vos non fun. infiitia ejl. aux cf". P H Æ D R I 4.

L’ E U N U U E. 4-44 P H E D R A. D’où vient donc. que je vous y trouve en- tore? T H R A S O N. M’appuyant fur vofh-e encroûté... P H -E D I A. Savez-vous bien l’appuy que vous avez là, Monfieur le Capitaine P je vous declare quefi deformais je vous trouve dans cette place, vous aurez beau dire, je cherchois quelqu’un , c’e- toit mon chemin de paffer par icys il n’y au- ra point de quartier. - G N A T H O N. Ha. Monfieur, cela ne feroit pas honnefle. P H E D R I A. Cela efldit. G N A T H O N. Jenepenfois pas ne vous fumez fificr. P H D R I A. Cela fera. comme j’ay dit.

Avant que deG rien N refondre A T , écoutez H O ce N.que . j’ay à vous dires fi ce que je vous diray vous. plaifi, faites-1e. P H E D R I A. Ecoutons. GNATHON iürnfôn. Vous , Monfieur , éloignez-vous un peu. Premierementje vous prie d’eflre bien perfua- dez l’un .8c l’autre que tout ce que je fais en cette affaire, ce n”efi que pour mon pro re in- terefi s mais fimon interefl s’accommo eavec le voûte. ce feroit une folie à vous de ne pas faire ce queje vais vous confeillcr. P H E D R I A. Etbien qu’efioce que une e

43,8 EUNUCHUS. GNATHO. ----.-.-militer» ego rivale"; recipiundum v P H Æ D R I A. un eo. * b9"):A Reeipiundum ! . * G N Atagine T mû.H ne O.[perde ’mm il!» , Phl- drin , in; Et Men!" «dois , ( etenim bene liàenter vie-

’ Et 0014134141141», à mufle efi mnlmm ne- eipere aident : I Ut :120tiens, Amorifuppeditare pqflït finefumpm) 4 me; a 07min la: mugi: appartenez: , me mgi: ex ufie me New ejl. Principbé. hale: quad du, à du mm largius: go ratâmefi. infidfiu, tardas: flertit noflefguz ’ dies : Ne ne tu iman menue ne «me: mnlier : pel- aefacilë, ubi velis. PHÆDR-IA. flafla-inule! GNATHO. puerez hoc m’a»; , quad ego ml

«(crépitprime"): homo me malin: pute, prames, . matte frai lixius. P H Æ D R I A. I Mina» ni ilion homme quinqua piaffa opur’ejf.

L’EUNUQUE. «9 GNATI-ION.’ je fuis d’avis que vous fouilliez que le Capîg tanne foit receu chez voûte Maifireffe. P H E D R I A. Ogoy? que je fouffre qu’il y foi: receu P ’ G N A T H ON. .’ Songez- bien feulement. Vous ne ou; vez vivre ans Thaïs , vous aimez tous eux m la bonne chere 5 ce que vous avez à donner l eli peu de chofe, 8c Thaïs n’eli pas d’humeur I àfe contenter de peu s il faut faire de la dépen- fc auprès d’elle, fivous voulez vous conferver fes faveurs. Il cit donc queûion de trouver quel- qu’un qui vous défraye; voyez-vous. il n? a performe quifoit plus propreâcela, ni qui oit mieux voûte fait que l’homme dont il s’a it: l premierement il a dequoy donner, 8c pe on- ne n’eft plus Iiberal que luy. De plus, c’efi un fat qui n’a nul efprit; c’eli une maire de chair fans mouvement. qui ronfle nuit 8c jour; 8c vous ne devez pas craindre qu’il foit aimé de la Dame , vous le chimerez acilement quand vous voudrez. P H E D R I A. (Æe ferons-nous? ’ G N A T H O N. Une autre chofe quej’eflime encore plus que tout, c’efi ne perfonne ne donne mieux à manger que uy, ni avec plus de profufion. y’ De quelque maniere que ce foit , je ne fa, fi al nous P n’avonsH E point-befom D R de I cet A.homme-là,

un EUNUCHUS. lC H Æ R E A. idem nréitror. . G N A T H O. 3; 11:5? fmm. tenu») etiam [me vos ora , ut me

Recipiatii.in wolfram fait: dia 1:0ch!» gregem flamme 001w. I IHÆDRIA "ripions. A: libertin. C H Æ R E A. ’ ’ G N A aT egopro H O. film, mon, à tu, Hun: comedendum à dnidmdum ou.) pro- Charon,un. A P C H Æ R E A.plant. P H Æ D R I A. Digue G N A T H O. Mafia, 146i vis, anode. T H R A S O. objèero te, quid agirions? 4.0 flouk ? MiGNATHa to iguanodon. pofiqimm - ci: mon: oflendi mon Et tolliiudwi jèumdùm fat!» é- fumure: pImpetm’vi. "au. v T H R A S 0. de)» feafii. gratin» [méca maxit- mon). . Nunquom un"; fui ufqtmm, qui?! me 0mm: amareut plurimùm.

o L’EUNUQUE. au C H E R E A. Je ne fay aufii. . Vous- G m’obligez N extrêmement.A T H Mais O j’ay en-N. . core une priereà vous faire. c’efl de me rece- voir dans voflre focicte’ . il y a aïezlong-temps que je roule cette ierre. i . NousP E te recevons.D R I A. C H E R E A. Et avec plaifir. p G N A T H 0 N. * En revanche , Meflieurs, je vous le livre; mangez-le, devorez-le , 8: vous moquez de luy tant qu’il vous plaira. C H E R E A. Cela cil: bien, P H E D’R I A. Il le merite. k G N A T H O-N àTIÎamfon. Monfieur, vous pouvez approcher quand vous voudrez. k T H R A S O N. ’Ehbien, en quel état font nos affaires? G N A T H O N. En quel état? en fort bon état a ces Meflieurs ne vous connoilfoient pas a fi-tolt que je leur ay eu appris qui vous citiez. 8c que je leur ay eu parlé de vofire meriteêc de vos grandes ac- tions, j’ay obtenu ce que je demandois. T H R A S O N. Tu m’as fait un and plaifir. Mefiieurs, vous pouvez eflre a urés de ma reçonnoiffance. Je n’ay encore jamais cité en aucun lieu où je ne me fois fait aimer de tout le monde.

Hz EUNUCHUSQ GNATHO. Dixin’ ego wok, in lm oflô Atrium flegme un» r PHÆDRIA. 4; Nil pretermfl’um efi. in in. vos 1241m, à. plaudin. X, .

L’EUNUQU E. 45-3 GNATHON àPhedrinér à Chenu. Ne vous ay-je pas bien dit que Monfieur a toute l’elegance 8c toute la politeife Atti- que? P H E D R I A. Rien n’y manque. Allez-vous-en par là; 8c vous, Mcflieurs les Speâateurs. attez des mains. Adieu. ’ u

REMARQyES SURX LEUNUQUE DE ATERENCE.

Ràxfixm-.... -....

SUR. LE TITRE.

E qui a été remarqué fur le titre de l’An- driennc. fufiit pour tous les titres des au- tres picccs. Il cit feulement neceifaire d’avertir que l’ona oublié de marquer dans cel- le-ci le prix que les Ediles donnerent pour cet- ,tc Comedie 3 Suetone nous apprend que Te- reuce en eut huit mille pieces , c’eli à dire deux cens écus. qui en ce temps-là étoient une fom- me fortconfiderable. Cela étoit marqué dans les anciennes Didafcalies. . Eunuihue quidem la die tafia efi , meruitque pretium quanta niella arma cujufdam Cornœdia. id efioflo millia nummûrn , proptcrea filment quo- ue titulo aftrioitur. L’Eunuque fin joüe’ deux fifi: en un jour, Termre en eut beaucoup plus: d’argent qu’on n’en avoit jamais eu d’aucunepie- ce, car on luidonna deux son: étui; e’efipourquoy cettejàmme off marquée au titre. a. Elle fut jouée Jeux fois. ] Ailes Il. Dom nous apprend qu’elle fut joüée trois fois. . En dhamma» efl . à pneuma" mon:

45-6 REMARQUES. ni Eunuehm, quippe jam adulta commendatio; l plaire! ne poën . ac meritis ingenii notiorihus populo. prolan. Cette pieu fut joiie’e troirfoi: , ’larreputation de mot, Terme eflant dans fifiree, à fou merite eflant le lll deja generalement remnnu.- Pourquoy a-t4m tara a. donc mis dans cette Didafcalie Ana Il. Il cit Marco; certain qu’il manque quelque chofe âce titre , quamp. 8: qu’il faut écrire 4&1: Il. die. 45a bi: die. 4. 1 (Æ’elle fut joüée deux fois en un mefme jour, Lufciu à: c’en: ce que Suetone dit dans le pailhge que l’Andr je flip; de rapporter. Eunuehuîquidem bis die à" linon] afiaci. il emplqa. « - les’ deuxA v flans , la droite é- la bien tr. gauche, J C’eii ce que Donat nous apprend. quel x Mais il. faut entendre cela de la premiere re- Lang- refcntation; car dans les autres je crquu’el- Cuve! e fut joiiée non. demi: , avec deux flûtes droi- à: lire tes. On peut voir les Remarques furia pre- miere Didafcalie. lit de ide efi pnjè du Grec de Menandre. ] Me- qui a nandru , c’elt un Genitif Grec pour Marian- qu’on drou. avoit Sou: le Couffin! de Marius Valerius Meflala, llmoil à de Caïus Fanuius Strabon. ] C’était l’an ver fa de Rome 5.9:. 159. ans avant la naiifance de à la fi Noilre Seigneur, cinq ans aprés la premiere re: ber-te prefentation de l’Andrienne. ’ loyer, de la le ou qu’en fleurs ÎSUR LEPRO-LOGUE.’ les l°ur a. Tout ce qu’il y a d’honneflesgemJ Boni: prit nquamplurimis. L’on avoit mal traduit I aya cepa age. S’il] a quelqu’un qui tétin. de toit plaira

Ü plaire plûtojlREMARQUES. aux honnejies gens qu’à la vile po- 45-7 pulace. Car quamplurimi: cil tout en un mot , comme ans ce paifage de Ciceron dans le III. livre de finibus : impedimur aure»; na- tura in prodmfe velimu: quamplurirnix. Nonius Marcellus cit le premier qui s’y cit trompé: quamplurimis répond à minimè multor. 4.. si un certain homme.] C’eii le mefme Lufcius dont il a cilié parlé dansle Prologue de l’Andrienne.. fiai en rraduifant beaucoup I de Comedies 6re» en] fiai bene vertendo, motàmot: quien ien traduifiznt. Bien ’elt la pour beaucoup, 8c quelquefois il a cette lignification en nolire Langue. On s’y cil: trompé , 8c Monfieur Guyet a eu tort de vouloir corriger ce palfage, 8c lire qui male vertendo. 9. Le Phantôme de Menandre.] Voici le fu- jet de cette piece de Menandre: Une femme qui avoit une fille d’un de fes Amans fans qu’on le fçult , fe maria avec un homme qui avoit un fils d’un premier lit . 8c comme elle aimoit tendrement fa fille , elle la faifoit éle- ver fecretement dans une maifon qui touchoit à la fienne; 8c pour n’eilre pas privée delali- berté de la voir , elle fit percer le mur mi- toyen dans le lieu le plus reculé 8c le plus bas de fa maifon; elle cachoit foigneufement cet- te ouverture , 8c elle avoit, mis là un Autel u’elle couvroit tous les jours d’herbes 8c de gars, de où elle faifoit femblant d’aller faire fes prieres. Le fils dont j’ai parle ayant un jour épié fa belle-men , vit cette fille qu’il rit d’abord pour un phantôme 3 mais enfin l’ayant vùë de plus res, 8:. connu ce que c’é- toit . il en devint il) paillardaient amoureux, Tome 1. V

473 REMARQUES. u’on fut obligé de confentir qu’il l’époulît. Hui î’ai voulu expliquer le fujet de cette piece . afin Phi qu’on ne la confondît pas avec le Phantôme de Cotte Io. Et fur le fiojet d’un rhrejàr qui je trou- u. me dans un tombeatu] Arque in thefiturofrripfit. me] Plaute.Ce panage a fait de la peine àmon! tous ceux qui leur out travaillé fur Terence, 8c on s’y cit trom- le (in pé . car on a crû que le rrejbr étoit le nom d’une faim Comedie diffluente de celle du Phantôme. Mais le de in thefauro fignifiefitr le fujet d’un trejôr. Com- droit me dans le Prologue de l’Andrienne , in eo difpu- le P, tant, lignifie, il: difpurenr fur «la. Ce Lufcius l dm;- avoit fourré dans fon Phantôme un incident 1 de quelque trefor qu’on avoit caché dans le fim tombeau du pere du garçon dont il aeité par- "Pi! lé dans la remarque précedente , ce tombeau [un efloit dans un champ qu’un autre vieillard ad, avoit acheté de ce garçon. Un jour donc que m ce jeune homme voulut envoyer faire des li-o Po lutions à fon pere , le valet a à qui il donna cét ordre, ne pouvant ouvrirtoutfeul la porte M du tombeau , employa. le vieillard qui avoit de acheté ce champ. miam! le tombeau fut ou- p vert , on y trouva un trefor caché dont ce bon n homme fe faiiit, en difant que c’était lui qui l’y avoit mis pendant la guerre. Le jeune homme s’y oppofa 8c redemanda le trefor. 8c dans la Comedie on voyoit les plaide ers de l’un 8c de l’autre. Ce quiapû tromper es gens fur ce palfage. 8c leur faire croire quele treibr alloit ici le nom d’une piece ; c’eil: que dans le Prologue du Trinummu: de Plante . il cit parlé d’une piece appelle’e le Trefor 5 mais on devoit prendre garde que cette pieceefioit de l’hilemon . &non pas de Meuandre.

embu-44

Hui: nomenREMAR Grciè efl theUE8. aurofabula; ’ 459 Philemofiripfir, Plautur unit barbarÈ. Cotte Comedie s’appelle en Grec le Trefir, Phile-Î mon l’a faite, (’9- I’laute l’a traduite en Latin. 1 r. Il fait plaider celui qui l’a enlevé. ] Prier: undepetitur, (âne. Unde petitur c’eli le dÊfiën- deur : qui petit,-le demandeur: Etvoilà la otti- fe que Terence reproche avec raifon à Lu- fcius, d’avoir fait plaider le deEendeur avant le demandeur, contre lacoütume 8c contre le droits car c’ell àcelui qui demande âexpofer le premier fes pretentions. 8c c’eil en fuite au dei-’fendeur à les combattre. 2.1. Il fit tout ce qu’il pût oura’voirlapermif- fion de la voir. ] Parfait fi i ut infliciendi eflèt copia. Ce palfage cit tres-remarquable, car il nous apprend que quand les Magiitrats avoient acheté une piece , ils la faifoient joiier dans leur maifon avant qu’on la jouât en public pour2.4.. ue «pendant le. euple.il n’avoir par trompé ’ p ces Meflieurs, puis qu’au lieu d’une médiante pine de fi; fafon. ] Et nihil dedtflè verborum rumen. j’ai tâché d’expliquer la penfée de ce Poète médifiant, qui en accufant Terence d’avoir vo- le’ la piece de Nevius il: de Plante , vouloit fai- re’ entendre que cela citoit plus avantageux ’ pour ceux quil’avoient achetée , parce que fi la pâme eût elfe de Terence elle n’auroit rien v u. ’ 30. Menandre a fait une pine intitulée le Co- Iax.] Colax Menandri eji. Colax cit un mot Grec qui lignifie un flateur. c’elt pourquoy les Anciens donnoient ce nom aux Parafites. Mai: qu’il ait jamais [ou que ce: pictes enflent ejt’e’ traduite: en Latin. ] Il paroit prefque in: .v 15

45° ’ REMAàqUEs. croyable que Terence eût pû ignorer que (m Plante 8c Nevius enflent traduit ces pieces-lâ, [a mais on n’aura pas de peine à en eflre erfua- de, quand on fera cette reflexion que es Man m nufcrits efiant en fort petit nombre , 8c par m confisquent peu communs , tout le monde ne m, pouvoit pas les avoir , 8c que d’ailleurs com- m4 me on n’avoit pas encore eu le foin de ramaf- da fer en un feul corps tous les Ouvrages d’un h mefme Poète , on pouvoit en avoir vû une I w partie35. 32m s’ilfans n’efl parles permis avoir aux Boîte: tous d’aua vûs. b, P1 jourd’bui, 6-5.] flan! fi perfimis ilfdem uti n- a lii: mon liter. Ce pailla caltoit fort difficile, 8c à toute la difficulté conhflzoit dans le mot aliis, d qu’il faut joindre avec iêfilem; 8c ilfilem ahi: c’elt pour izfilem a: ahi utuntur , s’il n’efi: pas Î permis de le fervir des mefmes perfonnages l dont36. Pourquoy les leur autres permet-on plûtoflle fervent. d’y repu. î r finter du valet: qui murent de toute leur fine P] gâté mugi: lite! auvents: [67’005 firiâere 2 En e et le cara&ere d’un Parafite 8c celui d’un Soldat , font des caraûeres auflî marquez 8c auffi Connus que celui d’un Efclaver, d’une hon- nefle femme , d’une Courtifane , 8c d’un Vieil- lard. Si on deffend donc à un Poète d’imiter ces caraôteres . parce u’un autre les aura peints avant lui, il faudraau iluideflbndrcde mettre fur le Theatre les pallions dont on aura parlé en d’autres pieces , car les allions font toû- jours les mefmes dans tous es fiecles , 8c ne chan eut non plus que les caraâeres. Teren- ce dlt cela pour faire voir u’un Poète peut reflembler à un’autre Poète 3ans la defcription d’un mefme caraâere 8c d’une mefine paillon,

fans avoir REMARQUES.pourtant rien pris de lui , 8c 4.51 mefme fans l’avoir vû. t 4.0. En un mat, Mzfieun, fitettemaximeefi recule. on ne pour?» plus parler ni étrire , mr a» ne po?" rien dire aujourd’hui m’n’ait eflé dit nu- . trefivit. ] Denique radium 421’111» diffa»; quad mm difium fit prim. J’ai un peu étendu ce Vers dans ma Traduéiion. pour fa’ e mieux fentir la force du raifonnement de germen C’eft une réduction à l’abfurde, comme parlent les Philofopbes , 8c c’elt ce que l’on n’avoir pas i bien fenti z Donat mefme s’y eii trompé, 8c après lui fon Difciple faim jerôme . qui rappor- te ce mot de lui 5 parant qui ante ne: nojlm dixerunta Terence ne témoigne ici aucun cha- ’n contre ceux qui avoient traité avant lui . , à: mefmes caraâeres qu’il traite, au contrai- r 35 re il veut faire voir qu’on a la liberté de faire ce qu’ils ont fait, comme on a celle de fe fervir .s des mefmes lettres : des mefmes mots , des mefï ’ ’ mes noms , des mefmes nombres; 8c que fi l’on ’ veut fe faire un fcrupule de fuivre les idées communes 8c encrales , il faudra auffi s’em- pefchcr de par et, parce qu’il n’efl pasplus dif- ficile de dire des choies nouvelles , qu’il l’en d’inventer des caraéteres nouveaux. Ce palla- ge en: plein de force.

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Ail-IIIIIIh-nflllll-la 4.62 REMARQUES." ne vin en for

REMARQyESU mm Sur la premiere Scene du premier

a). r. Ueferny-je donc 1’] 214M igitur farina? g" "â Horace Acte.a pariaitement imité cet âen- t or fi droit dans la troifieme Sat. du fecond livre. :de On ne peut que prendre un fingulier plaifir à l’un l voir7. final fou parfin»: imitation. ne vous demandera. au]. ] "Mol Cf Cum mmn expetet. Monfieur Guyetaeu grand P010938 tort de vouloir mettre man à la place de mma. "a" Ï" Ce un?» donne ici une grace merveilleufc , 8C 117mm- ell: tres-naturel s 8c mm; y efi ridicule. n ’ P" ac. Ma] 3’ j’irai: la voir î elle qui m’a prefi’. ’01 ré mon rival 3 de qui, (au. ] Egomillam? que 5’" Ta". illum! qu me f que mm ï Ce Vers Latin mar- K que bien mieux e ma traduâiou la celer: de Phédria , car i cil: plein d’ellipfes qui font P ordinaires dans la colere, mais noflre Langue ne s’accommode pas toujours de ces frequen- - r tes omifllons , 8c pour le faire voir il n’y a ’ ur . performe qui n’eull elle choqué fi j’avois tra- duit; ma] j’irais-là .7 elle ui l’a? qui m’u?qui hier me? C’clt pourtant a mefme chofe que 3-E1 dans le texte , mais le genie des Langues cil 1 39. Mai: là voir; la grejle qui ravage tout no tre heritage. j Sed en» ipfu egreditur naflri - fumlidiriment. calamites. Antoine De BaïftraduifitBali cet- ae te piece en Vers fous le regne de Charles 1X. - Il. sa. traduétion cil fort bonne, à la referve d’u- Partag. 111°er

REMARQUES. ’46; ’ he vingtaine de mirages qu’il a mal pris , tout y clifort ingenieufement tourné. Voici comme il a. mis ce panage. Oh voici l’ orage CQu’ grefle tout nofire heritage , Et vient rafler à» parcwoir Tous le: fruit: que devin): avoir. On ne fauroit mieux faire. Calamita: cil: un mot des champs, il lignifie proprement une - tempefle de grefle qui brife 8c qui emporte 7l V tout. De calamu: onafait calamitus. Ciceron ’ s’en efl: fervi en Ce flans-là dans la premiere Oraifon contre Verres Seét. 2.6. Nam ut ifie a, profefim (Il, quaeumqueiterfecit, gufmodifuir, 1’- mon ut Legatu: populi Romani , [ad utquedam ta- vï z lamina pervadere videretur. Dé: qu’il futpar- ï ti , par tout ou il pafla, il nefimbloitpa: que ce fufl un Envoyé dupeuple Romain, mai: un orage qui ravageoit le pair. REMaquEs - fur la feeonde Scene du premier Aëte.

8. T dela portefirme’e , a: r’enparle E Caterum de exelufione «lueur» nullum. De Baïf a fort bien traduit cela. Au Diable le mot de l’entrée à". nous fut hier refujè’e. l r. Plut à Dieu que l’amour frit également partagé entre nous. ] L’exPreHion Latine en: l ipaerveilleufe. yau ’

464;me âTbaik,’.UaaiÇr, R E M utinum A R Mfitmilei U E N S. . . Par: aqua amori: teeum,utpuriterfieret, 4 * ce pariter fierai cit une metaphore tirée de . Et la l’attelage des chevaux ’5 on dit u’ils traînent "et? également quand ils font Aauffi orts l’un que 0?" l’autre , 8c qu’ils marchent d’un pas égal; 8: Pu 3V c’en fans doute cet endroit qui a donne àHo- 67 race cetteidée dans l’Ode 3;. du liv. r. C01?! Ferre jugum pariter doloji. n’ofo Mot à mot , des ami: trompeur: à porter égale; . femn ment le joug. Il auroit donc fallu traduire dans de pe q 4min.Terence 5 Plut à Dieu que l’amour avoit fuji egale- d’obli ment partagé entre nous, (’9- quenous panifiions 89. également fin joug, 6-0. mais cela. m’a paru trop pour n i4.«.0u que je ne m’en fiueiaflè par plus que 8e lm voua] Aut ego tfi’uc a5: te fizt’îum nihili pende- p faire rem , car ce feroit une marque qu’il n’auroit Vingt long.pas’ a7. Ma maretant rafloit d’amour. de sanies, à ellems. demeu- cens ’ nom fait a. Rhoden] Elle dit honneiiement que fa ce q] mere citoit une Courtifane a car les femmes hmm qui pafToient leur vie ailleurs que dans le lieu t à) de leur naifihnce , n’étoient pas en bonne odeur, de m c’elt pourquoy les Courtifanes citoient ordinai- p Il; à: rement28, Cela appellées fi peut taire.] de: Cette Eflrungeres. ’réponfè et en." nm plus malicieufe qu’elle ne. paroiii 5 c’eli com- dam me fi Parmenondifoit; il efiway, malin mm ne p ejioit une coureujê. je n’a] rien); direàcela. fuie 63. Ne s’efi-il rien paflë entr’eux.] C’ellaf- hum finement le liens de ces mots, etiamne amplius, Voir comme la réponfe de Thaïs le fait allez. con-. p En noiltre. Pamphile fe fert des mefmes termes ’J dans l’Andriene. quand il demandeà Carinus-

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Num quidnamREMARQUES. ampliu: tu; cum illafiiit, nô; Cha- ., rine? Et la recaution que Terence prend ici citoit ’ nece aire pour la bien-fiance , car il faloit: - olierl les foupçons que les Speétateurs auroient pû avoir contre cette fille. l 67. Ïe n’a] je; performe qui me proroge. Comment peut-elle parler ainfi , puis qu’elle avoit Phedria? c’efi parce que les jeunes gens n’ofoient pas toujours appuyer ces fortes de femmes, 8c paroiltre ouvertement pour elles. de peur de le deshonorer ar cette conduite , 8c d’obliger leurs peres à les Ecsheriter. 89. Hier encore je donnai fiixante pijlole: pour eux-deux.] Il y a dans le texte vingt mi- «net. La mine Attique valoit à peu prés vingt .8; huit livres de nolire monnaye a mais pour faire le compte rond je l’ai mile à dix ecus- r? 6-479?" Vingt mines font donc foixante pilioles, deux cens efcus, 8c j’ay mieux aimé compter ainli à nofire maniere . que de mettre vingt mines. ce qui n’en: point du tout agreable en naître . langue. 99. Qfejiwe que vous avez jamais exigé de mg, mefme enflant-J ficam jotorem’volui- fliametandem, ée. Le feul mot jam. mefmeen rÏant , fonde tout le raifonncment1;.-v- de Thaïs ; car elleditàPhedria, vous ne m’avez jamais rien demandé. non. pas mefme en raillant, que je nerl’aye fait : 8c quand je vous demande fort: ferieufcment une chofe qui m’efl: tres-impor- tante, je ne fauroisl’obtenir de vous. Cela fait voir que ceux qui ont voulu changer ora en ro- Je Je pourpra- , n’enont pas connu la eauté.

:4 L. ’ v k

466 REMARQUES. REMARQUES Sur la troilie’me Scene du premier Acte.

U2 je fui: malbeureufë! ] Il faut bien tel marquer ici l’admire de Terence . qui fait que Thaïs ne parle du frere de cette fil- le , qu’après que Phedria 8c Parmenon font fortis i afin que rien ne pull empefcher Par- menon de donner à Cherea le confeü qu’il luy donne dans la fuite , car il n’aurait osé le faire, s’il avoit fçû que cette fille citoit Avé thenien’ne. 8c qu’elle avoit déja trouvé les pag rens.’ . u. Et qu’il juge de ma] par le: nitreux A Terence fait voir par n aux Speâateurs ; qu’i a le fecret de mettre fur la Scene des caraéteres nouveaux, quine font pas moins naturels que ceux qu’on y avoit déjamis, 8s qui font autan; de plaufir. ’RnMARQpEs Sur la troifiéme Scene du feeond Acte. 5- .COurôe’ fia: le fait: des: anne’e:. I Parmi: annifque obfitum. Tcrencea dit djinn! mon), comme Virgile oôfitu: ne: Mat "a fifi!

lus a»,IREMARQUES. ô: Plaute, fineflute objitus. 467 ù * 7. Tous aux qui metonnoijfent, tous me: ami: m’abandonnenb] 0mm: noti’ me arque multi déferrent. Nm cit ici aétif, 8c veut dire ceux qui me connoiifent. 13. Ï: ne puis, ni clin loufiat , ni fiufiir le: cou s. J Neque ridiculu: efe, neque plagia pari poum. C’en la veritable defimtion du Para- fite. ui foufroittout; c’elt pour uoyPlaute l’appe e Plagéipatidam . dans ces eaux Vers des Captifs A e 3. Scene 1. , (liter Parafitiu arti maxima)» in malart; trill- la ’uwntu:tem. jam -ridioulot inapefque a6: [à egregat; Niln’l marantur jam Mono: imi fieôjèllii vi- ros, f Plagipatidas, quiàusfimt perla fine perm à! Il faut dire adieu a la profifion de Parafite. elle l s’en va à vauleau.etunza. La jeunwfe ne fait Aplus de . i au de mpaawes ooufins, elle ne je jouai: plus de draves Lacedemoniens , de ces gens du 6a: loue, de ces joufre douleurs qui n’ont que des [araba pour tout bien. au. on n’a qu’à lui donner [ajour , il en fin; bien tofi deyÎtus’. ] Hic homme: prorfum eleulo ti: mon: Mit. Il faut fuivre necefi’airement la correétion de mon pere , qui filoit fixit. f , 2;. Tousau les Confifws.à dire Jfiterit. Cupedinarii’omnes,’ I ’ l Cupeziinarii étoient proprement des gens qui 5 vendoient agonira , des fiiandifis, c’el’t polira quoy j’ai tra uit des Confifjeurs. 26. Le: Pefcheurs, lesChajfèurs.] Pifiatores; Attrapes : On. pretend . rincéev, mot Attrapes ne

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468peut entrer .REMARCLUES. dans le Vers , 6c mon pere foûtieut mefme que ce mot n’ell qu’une explication de- Ê:fartons, quip font proprement gr des Retiflèur: en p 1: blanc , des gens qui engrailfent toute forte de volaille, Aviarii. Horace a pourtantjoint Au- in tape: avec les Pefclmm dans la Satire 3. dufc- coud livre. Edirirpi tatar un", Pomarius» 41401:5. 1 11 fait aficher par tout tale: Pefiheurs plu Ven- 6. . du"; de fruit, le: (Majeurs; Et il y a bien de a l’apparence u’Horace avoit ce pafiàge de Te- bina rencez. Comme devant le: faire: esde: Philofiphm]yeux. ,. Philo- . , re r gmœ ce fipâomm difiiplim , Jijêiplina fignifie [26h. Ci- "mm ceron’s’ell fouvent fervi de ce mot , com- l de’gol me dans les livres de la nature.des Dieux ,A a for: Trium enim difiiplinamm prima" e: conveniflir. ’ pas à Les Grecs les appellent Dinde: , de: fur- ,’ ,8. , f9. Car il cf! prefèntemeut de garde.] Nm». L mm. 55 enfla: publiai cf! maie. Les jeunes Athe- y Perm ceniens commençoient mm. leur p apprentilrage ne W. de 48 uerre à l’âge de dix-huit ans, 8c d’abord on» un" à employait à garder la. ville. (kand ils s’é- 10m toicnt bien acquitez de cette l’audition, on les. I m envoyoit garder les Chaitczux de LAttique; m6 les Ports, 8cm hm] dag; .- a: i d l’ex]:. t 411.En i-,UQ pourse *

«unilingues; 463; l REMAquEs, 1 Sur la troifiéme Scene du’fecond

6. ne puis plus fiuflrir foutu ce: 62mm: ordi- ; A436;naire: é- qummunml Tale: uotidinnarum 1mm»: firmamm. On ne peut Jamais tradui- re ce Vers fins lui faire perdre beaucoup de fa. suce , qui confifie dans ces trois definances hmm , [qui marquent admirablement bien le dé oui! , 8: quirle font mefme fentir. Ciceron a ort bien imité ce Vers, je ne me fouviens. asde l’endroit. ’ i . h . a il) 18. Allez. badin. J dg: me)» Parmenon. me veut pas croire , ou fait femlilantde ne pas groire ce que Cherea lui dit .’ comme la ré- ponfe de Cherea le prouve manifefiement. 4.8. Pour m’aider à finîtmir mon drain] Atl- wcatu: n’efioit pas alors ce ue nous appel- ions un Avocat. Adwmti e oient les amis lui accompagnoient ceux qui avoient des af-- z aires, 8c qui les finvment, ou pourleurfaire lamineur. ou pour leur fervîr de témoins. ou pour leur fervir de quelqu’autre mauiere. 7,7. Et fi prefentement 1mm affin cet heureux- là.] Il faut necefliairement lire comme mon * pue acorrige’: qui! .P fi 7mm tut: i: firman- mafias. Au lieu e [i vous efliex. heureux, il fautlire, vous ejliez, tethemeux-là. C’efi ce , uis donne une toute autre graee à ce par» C. p 89. Car tout l’orage tomëemfirlmajJ

2.76 "REMARQUES. enim ifiac in me endetter faba. On battra se: fi; &ce r q me: far mer, ou l’on 6ri era ce: fèves far me] , crû. commeon fait aux rué ans Cuifiniers quand plus n les fèves ne font as bien cuites. On e lique ex am aufli ce allège e certains foüets, ou l’on du livr mettoit es feves aux nœuds de chaque cor- feria, don. Maisde uel ne maniere qu’on l’amende dire e: cela auroit e é ’ upportable en mitre Lan-g la Pre! anima 98. fa ne refisferay de ma mie de dire que e’efi me) qui t’a] obligé ile le. faire. ] Defagere vit. a le dans anthoritarnn, efl: roprement ne vouloir pas avoüere. que l’on faitA l’Auteur de ce quia cilié :2. 111i in: fait. rejetter tout furles autres. Plante. d’ un S Si aatboritatern afiea Refugerir. voilà Uôifilatm tu ses, egopendearn. Si vous allez. dire apre’; cela que te n’efl pas and ver qui l’avez. aitfaire, en «au: délivrera à ger. J’aime] le viet. ’ Cl: Et Ciceron dans l’Oraifon pour Sylla: Bai Le m que attende jam, Torqaate, quàrn ego non 11!qu ce a giarn aarhoritatemronfalam: mei. Prenez. dans. fa hg); garde, Torqaatm, à te queje qui: vous dire, ’e des I fui: fi e’lif né de dejiwoiier tout ce quifefl nil qu’ui fia: mon enfilai. ée. pliai foie: dans te , 715 j REMARQËEs Inde fur la premiere Scene du troifiémé 11 euh; firu (lac 0mm par, thafl’èrA&e. l’enna].] 1Qiixzfi a5!i min illam expuerer Iniferiam ex anime. Ex- Cap esm reniée éloigner» M?!» à? [wifi dit S?

&ce n’efl pasREMARQUES. un vilain mot comme Donat l’a 471i crû. Lucrece s’en et! fervi dans les fujets les .---.- --d plus nobles , comme dans le livre a. expaere ex anime rarionem: 8e Pline dans le chap. a. du livre a. A S 1ere eœleflisxkni: expaitur. Mi- J feria, mifere cillaniïi un fort beau m’ot pour dire ennui. chagrin. Salufie s’en cil: fervi dans la Preface de la guerre de Catilinar [gifler ali anima: ex multi: mefirii: a: ne inhala": requie- vit. Quand donc apre’: mi le e agrin: (à. mil« ledangerr, moaefiritfut tranquille. p 22.. Il: me portoient tous une enviefierieafè. î Illi invidere miferê. Cette repetition cil bien d’un Sot, c’eft ce qui marque les cara&eres ,l voilà pourquoy il faut ef’tre exa6t à confèr- vere ces petits traits-là fans y rien chan-. cr. g Cela] qui commuant le: Elephans Indiem.] Le mot Indien: ne devoit pas efire oublié. car ce pauvre Sot croit qu’il ajoute beaucoup à fahardieife , 8c u’un homme ui commande des Elephans In iens en: bien p us redoutable l qu’un homme qui commanderoit d’autres Ele- hans z Au relie les Eleph’ans Indiens paf- oient pour les plus grands de tous; Lucien dans le Menteur en parlant des chiens d’Heca- te , dit qu’ils étoient inapai’mr Nazi-ergs ï, 9131 1:45:51. plus grand: que le: Elepbam des 2.8. Voilà animant» entierement perdu , il efi achevé, à eefieleratl ] Hominem perditum mi- fimmqm , énillum fierilegam. Les mots, ba- ; 1min.minem perditah mfnumque , font. dits du. Capitaine. 8c ceux-ci, àîllamfiitrilegam, font dits de Gnathon. Ma Traduétion le fait me; retendre: 91W? emmuré. i r , l 47: REMARQUES. go. Un "Rhodien. ] Il choifit un Rhodien, av. parce que les Rhodiens pailbient pour des peuples courageux. fuperbes 8c peu endurans. én Homere mefme les appelle dypdxxç . leur re- , (a! putation citoit donc bien ancienne. r 3 . 214i ejtoit de Rhodex. ] Il a peur qu’on» 1:: oub ie que cet homme citoit Rhodien, &que 1" [on action ne paroîfïe point fi hardie. ü; A 38. Îe l’ai toûjour: prix pour un de: renifleurs "I mot: des Antiem.] Vetu: eredidi. (and Voi- fin turc a traduit vetu: , un vieux quolibet, il n’a pas d I pris âarde ue varus cil pris ici en bonne part , car ’ figni e un bon mot de quelque An- à 43. Ce n’ejloitpasjan: raifon] Non injuria. Ce- Po’ la cit équivoque , le Capitaine l’entend parce le eien.qu’il cil: redoutable, 8cV le valet le’ dit pour fai- m re entendre qu’il en: fou s car on a toûjours tr raifon de craindre les fous. à: tl - R E M A R (LU E S b,-P Sur la feeonde Scene du troifiéme il

IL m’a fimblé entendreActe. la voix du’ Capitai. d C ne. ] Il faut bien remarquer que quand el- Ü le parle à elle-mefme elle l’appelle mile: ,. qui. t1: cil un terme de mépris. Et quand elle lui a- - il airelle la parole. 8c u’ellel’avû . elle le nom- il me par fou nom mi T rajo, cmuieit une dou- ï! ceur. Cette remarque cit de Donat. . le 6.I Voila-t-il pasr: l’autre ,. vous diriez. qu’il efi il! p fil: deeefizquinj Hemalterum, ôte. Ce pilage; l

l ” REMARQUES.avoit fait naiilre une grande difpute 47; entre Voi- l turc 8c Cofiar. 85 M. de Chavigni meime s’en étoit mené. Cofiar lui donnoit le mefme feus que moy , 8c Voiture lui répond dans la lett. i 36. Pour voflre explltation de hem alte- r mm le ne l’approuve pas , car Gnathon eflant vrai- emblablement plus vieux que Ibrajbn , ou ’ du moins de mefme âge; quelle apparente que Te- rence voulujl dire qu’il jèmbloit que Thrafon eufi fait l’autre! 8c dans la lettre 186. il lui écrit: je demeure en quelque fagot: d’accord de voflre ex. plieution de hem alterum; mais ce fins-là ne me fimble guere digne de Terence. feufibienvoulu - pour l’amour de lui en trouver un autre. Voitu- re avoit tort, à mon avis, de trouver ce (en: indigne de Terence, car il me paroit au con- traire qu’il n’y a que celui-là qui en fait di- gne. La raifon qu’il donne de ce fentiment n’eft pas bonne 5 affinement le Parafite Gna. thon citoit plus jeune (que le Capitaine .- Il?e Parmenon en le voyant 1grofiier pouvoit fort bien dire, qu’il fembloit u’ii fût né de ce Fa- uin , qui étoit le plus rutal , 8c le plus et homme du mon e. M. de Chavigni lui donnoit une autre explication . qqe Voiture rapporte danslalettre 14.7. LelendemainM.de Chavigni me ’dit qu’il trayoit qu’il faloit met. , ne un point. interrogant . ex homine hune na- tum dicas? entriez-vous que relui-la fait fils d’un homme 3 ne prendriez-vous pas ce bru- tal-la pour une bejle î Pour me] . ajoûte Voi- turc , relu ne me défilai]? pas . je doute fia. l lement un homme qui parle tout fiul, peut ufèr-d’interrogant , comme s’il parloit à une troijie’me performe. Cette difficulté fur le point interrogant , n’eft pas ce qui doit em-

au"pefcher REMAR de recevoir UE8.le fens e M. de Chavi ï, capabl car il cit confiant qu’un homme qui parle en! (le? Ha peut fe fervir d’interrogant, ily en a plufieurs abus exemples dans Terence mefme. Mais il me grand wfemble que parce qu’un homme en: fot, ’on ne aururz eutpas inferer de là u’il n’ell: pas ne d’un iroit p; homme, mais d’une elle, cela efltrop éloiq. d’un . gué18. Cette 8c filleme efl paraît du fin finds froid. de l’Ethiopie.] ont... fimpli J’ai voulu me fervir ici d’un mot qu’on a eu me»; tort delaiEer perdre en noftre Langue, 8c qui comn [cul peut ex rimer la force du mot ufque. qui guée lignifie de ’extremite’, ex Æthiopia ejl ufqua pas f5 Inc, dufin fonds de l’Ethio ie. Ce finpeut ve- pris i nir du Latin finis. ou de 1’ talien fine, qui [ont l ce qx tous deux employez dans le mefme feus. 33. L’on voit bien que e’ejl le valet d’un gueux .ü à d’un miferable.] Le Capitaine tire cette coufiquence du compliment que Parmenon R vient de faire à Thaïs. Dans ce com liment-il n’y arien ui ne fuit d’un homme ort hum- ble& fort oûmis a 8c il pareil! ace Capitai- 5L ne que ce ne doit pas efire la maniere d’un Amant riche, 8c qui fait des prefens; car le bien rend fier 8c fuperbe. C’eftoit là la penfée Ï. - de Thrafoh. mais Gnathon, pour fe moquer de Parmenon, le rend en un autre fens. 38. Ïe fiais fier qu’il n’j a point d’infamie. que tu ne fois capable de commettre pour remplir au, ta [Math] Il y a dans le texte, èflammapete- (En re’te eibum [raflé arbitror. Ïe fuis fiîrque tu [m irois enlever la viande du milieu du deber. m Quand on brûloit les corps morts. on jettoit a3 dans le bûcher du pain 8c des viandes; 8c le a plus grand amont u’on pouvoit faire à une performe, c’eiloit e luy dire qu’elle citoit;

f

l

capable d’allerREMARQUES; enlever ces viandes du milieu21,7? des flammes, èflamma , c’efi pour erogo. Lu- cilius en voulant donner le caraétere du plus grand coquin du monde, dit, mordieu: puera aurum à eæno ex ediat. i flamma tibum. Il iroit prendre à bel et dent: de l’argent au milieu d’un bourbier, ée des viandes au milieu d’un bdrher. Cela cit plus fatirique que d’entendre fimplement à flamma, du milieu du feu du une; aimable», comme dit Homere; mais comme cette coûtume cil entierement éloi- gnée de nos manieres , 8c que cela ne feroit pas feulement entendu en nollre Langue. j’ay- pris la liberté de le changer dans la traduétion 3 ce que j’y ay mis fait le mefme fens. REMARQUES l Sur la troific’me Scene de l’AEte I troifiéme.

’x. N verité lus ’e en e. ’a fuivi dans Ema traduêtion’ l’idéefqiile cira: m’a don- née du caraâere de Chremes. Donat dit ue dans Menandre Comme dans Terence. c’e le caraâcre d’un homme grofiier . c’efl pourquoy- fun difcours n’eit pas trop fuivi; naturelle- ment il devroit dire, quanta magie magifque. cogito, nimirum invenio: Plus je penjè à cette afaire, plus je fiois perfuade’ que cette Ibaïs. Mais il n’y te arde pas defi prés. 8: il negli- ge la conflru ’on; 8c ce font ces fortes chofes qu’il cit bon de faire fentir.

4.76 REMARQUES. 3. A me vouloir faire tomber dans jà: plages] o fie Il foupgonne que Thaïs ne fouge qu’à le ren- bll drcIo. Elle amoureux me fit tout" le: d’elle.avance: imaginable: , ce , ne: W(à! épmfia tau: le: lieux rommum.] Je ne faux-ois roi mieux dire en Frangoïs ce que le Latin dit, de mihi fifi du", fermant»; amurera; car fifi dure nm fc dit dlune performe qu: ne ménage rien, 8c le : 2? fait toutes les avances qu’on pourroit fou- i I iter 5 8: il faut fe fouvenir du foupçon de cm Chremes qui croit toûjours que Thaïs veut En, l’engager. Pour firmomm qmrne, c’efl: pro- de! prement ce que nous difons , épuifèr toux le: ’ ; lieux communs, lors qu’on cherche à entretc- p32 nir quelqu’un . 8c àll’amufer. Donat a fort . un l bien remarqué ne firmanem quatre (fait quand cpt pour fourmr à a converfition ; on demande l à 1 aux ens des nouvelles de leur famille, de leur na faute . 8c qu’on leur parle de la pluye 8c du. beauREMARQUES temps. *1 Sur la quatriéme Scene du troifiémc Aâce. 5 r. Uelquu jeune: gens que mm: affin: hier il au port de Pire’e.] fieri aligna: adolefl - l «mali caiimu: in Fine. Il y a. eu une grande difputc fur ce Vers , pour (avoir-f1 Terence l: avoit écrit , in Fine , ou , in Pinmm 5 8c la chofe n’efl pas encore decidéez je m’en éton- .n’e , car il citoit facile d’établir la veritable P leçon par des raifons incontefiahles- Si ces

v , I

jeunes gensREMARQUES. qui font partie de fouper 4.77enfem- bic , citoient allez d’Athenes au Purée; Teren- ce n’auroit pas man ué d’écrire, roiimu: in Pi- num. Mais il faut e fouvenir qu’ils demeu- roient au Pirée, 8c qu’ils y efioient de garde ; i c’efi pourquoy Terence n’a pû dire que m’i- mu: in Pian , 8c cela ne auroit efire détruit par le témoignage de Ciceron , qui dans la Lettre 1 1 I. du v1 I. Livre à Atticus , cite ce Vers a coiimm in Pinum 5 car ce peut efire ou une faute de memoire de Ciceron , ou une faute des Copiftes. 8. Ejl-ce luy , ou ne I’efl-te par P Il ne faut pas s’étonner ne Cherea cuit trompé Thaïs 8e tous fes dome iques , puif u’Antiphon , qui , citoit fon meilleur ami, a e la peine d’abord l à le reconnoiftre. Cette remarque efl: de Do- nat. REMAquEs Sur la cinquie’me Scene du troifiéme qAéte.

. Ai: efl-il ofièle u’il ne viendrai an- , Man; cariait? 5ans le prerfiiergilers il n’ofe faire éclater a joye fans avoir vû au- paravant fi fierfonne ne l’obfervoit : 8c icy il fouhaite de trouver des gens à qui conter fon bonheur. Cela paroifl: d’abord contraire, mais il ne l’efl pas pourtant, un feul etit mot du fumier Vers rajufle tout , c’efi inc, qu’il ne aut pas oublier dans la traduâion. Cherea en fartant apprehende d’eftre fuivi par quelqu’un

4.78du logis, REMARilmeurt d’envie eUE8.- conter (on avanl Ver turc , mais il veut la cachera ceux delamai- voi font Celaeltnaturel. Tra 2.0. Heureufemmt il] avoit chez. toua] Far- (W. n firman. Je croy avoir obfervé que les bons que Auteurs n’ont jamais employé forte firtuna, gra ue pour marquer quelquejoye , quelque bon- eur; &c’ei’caquoy ceux qui écrivent, doi-I ventprendre garde. 31. Dam la chambre la plus reculée de ln maifon.] EnGrece les femmes n’occupoient jamais le devant de la maifon, leur aparte: T4 ment entoit toujours fur le derriere , &l’on p1 a? laifl’oit jamais entrer queles parens, 8c les claves neceffaires pour les fervir. 34.. D’abord elle: je fin! wifi: à la desbaèil- Ier P014714 mettre au bain. ] Contin lm ador- mmt ut hum. Cetlm: eûtemar uable, car il et! pour lm Plaute a dit de me me ijlac pour afin dans la Moltellaire. Nm glu cætera que fi unguenti: unfiimnt: Car ce: Vieille: qui f: pufummt. Et illu pour i114 dans les Bacchi- des. Qui! fille: du Cela cil: venu de ce qu’on difolitluce, 31m , illaes en fuiteona fupprig ’ me4o. 21m ’e. Dieujè . fa]! matamorplmé en bomJ me. J Il paroifi: par ce panage, que ce tableau citoit fait de maniere ùe l’on y voyoit d’un collé la pluye d’or tom er dans la chambre de Danaé; 8c de l’autre. Jupiter qui fous une forme humaine pailloit parle chemin que cette pluyeluy avoitouvert. Jupitern’efioit donc as changé en pluye, comme on le peint au- jourd’huy.4.2.. Cela qui il? la voix I de fin tonnerre ] Q4; temp a: i fuma» finit» commit. Ce

R E M A R U E S; 4.79 Vers ell dans le genre fub ime. Terence l’a- vait pris fans doute de quelque ancien Poète Tragique. Donat affure que c’efl une parodie d’Enniuss je l’ay traduit le plus noblement que j’ay pû. De Ba’if avoit bien nanti cette grandeur , 8c il l’a fort bien confervée dansfa Traduétion. Mai: quelDieu! le Dieu R de: Dieux, fiel desplu: haut: temple: e: Cieux .Hoohe le plus orgueilleux fuifle D’un jeul éclat de [à tarâfwjle. Templu e11 un ancien mot ont on le fervoit pour dire les grands efpaces . la vafle étendue. Neptuniu taupin, Adaerufiu templu. 4.3. Et m0] je ferois plus fige? non amuré- ment ] Ego ver?) illud fui. Il faut lire comme mon pere. Ego varia illudfucium, puifque Che- rea parle des reflexions qu’il faifoit avant que d’avoir rien entrepris. . RE MARQUES Sur la premiere Scene du quatriéme Aorte. l Io. Olu, dit-il, u’on u e venir Pum hi. Hlu. ] Voilà cgmmefillliie fert brutiile’. ment des leçons que Gnathon luy avoit dont nées dans la premiere Scene du fecond A&e. la. etàw ! lufuire venir à un fellirt En Grece les fi es 8c les femmes ne paroi oient jamais à table quand il y avoit des Étrangers: celles qui auroient cité à un feltin, auroient ramé pour infantes: ’ j

4.80 R E M A R (LU E S. Cependant ma Maiflrwfe , on: faire fin» . ou le blant de rien , a ofle’ je: bijoux] Deux choies par l1 l’obligeoient à les aller 5 la premiere , parce pelle qu’elle apprehendoit que le Capitaine ne les ment: luy ofiali 57 8c la feeonde. parce qu’il n’eltoit cil da. pas permis aux Courtifanes de porter de l’or Mr. l ni des pierreries dans les rués : quand elles pli u vouloient eflre parées , elles faifoient porter ditqqi leurs ornemens dans les lieux où elles de- degre voient aller . elles les prenoient 8L les quit- toient là. cit le Ce pi

gréaPPe r REMARQpEs nier Sur la feeonde Scene du quatrie’me Aâe.

la. E T en amour la moudre douceur eji’ mî- jours quelque chofe. ] Certe extrema li- sur ma amure baud nihil efl. Mot à mot a certai- nement; aimer dans la derniere ligne, e’efl quel- que chofe. Ce palTage a cité expliqué fort di- .6. . verfements ceux qui ont le plus approché du 1 but. ont dit que c’eftoit une metaphoreprife des (touries, de chevaux 8c de chariots , dans le ce lchuelles celuy ni court dans la premiere 1i- gne , en plus pres de la borne, que celuy qui court dans la feconde 5 8c celuy qui court dit c dans la feconde. en cit plus prés que celuy qui Parc court dans la troifiéme. &alnfi des autresjuil I qu’au dernier, ui en: le lus éloigné du but, Elle mais qui ne lai e pas de e voir, 8c de courir Corp fans quitter la partie. Mon pere difoit que c’elton: une metaphore. tirée de la Peintures s o 710. I

l

a où les premiersREMARQUES. cirais font de peindre les corps48k par les dernieres lignes, que S. Auguitin ap- pelle extrema linnmenta , le: dernier: lima- mentr. Mais il me femble que cette explication e11 dure, 8c gêne l’efprit z on trouvera que .Mr. Dacier a mieux rencontré quand il a ex- pliqué ce Vers par un pafl’age de Lucien, qui dit que l’Amour a une échelle 5 dont chaque degré fait un de fes laifirs. Le premier de ré cit le plus petit plai r. 8c c’efi celuy de lavuè’. Ce premier degré donc c’elt ce que Terence appelle icy extrema lima 5 car le premier de- gré pour ceux qui veulent monter. cil le der: nier pour ceux qui defcendent. REMARQUES Sur la troifiéme Scene du quatriéme

’ 6. AH fi je pouvoit trouver ce maudit sor- cier. J Donat a crû que Pythias appel- le cet Efclave venefieum . parce que l’Amour cit un poiibn. Mais icymeneficu: cit propre- j ment un Sorcier qui change les objets; Scellé dit cela, parce qu’il citoit tout autre qu’il’ne paraîtroit. s 1;. Que me: ennemi: le fuflenf comme m0)] Elle fouhaite que les ennemis [oient yvres - comme elle , car elle n’efi pas yvre de vin. î mais yvre de malheur, fi l’on peutparler ain- ii. Non negatfe Mie ebrium. fed non me , tu: rien mais cérium mol: intelligi. Donat. ironie I: X

432 REMARQUES. REMARQUES’ leur . un wSur la quatrieme Scene de l Aâe moi, quatrième.. , , , ’ -’ tache cet E 14.. Ou: mu: mo uez, il n’ a A: de com; Mm" V panifie; de gelure] a relu] gui e]! venu chez. nom. ] Net umparandu: bic uidem ad illum qu Il efl. Ilefibon de remarquericila cautédeeter. film mes dent Terencefefert. Il y abien danoise- il" ,c rence entremumparaudusadillum, 86net cm a M [Marraine i112, ou tu»; illo : le premier marque une fin? difl’erence infinie, 8L le dernier marque feule- qu l ment qu’il n’y a pas de comparaifon à faire, , .4 quoique cela ne fait pas inégal en tout. 11 n’y du a que Ciceron 8c Terence où l’on puiife trouver V m * cettejuifeflë ü cette préprieté détenues. - EH? ao. Que me ferlez. nous - mafflu ravi de 4 voir. ] Vous mefme, vousqui vous connoifièz 3"? fi fort en beauté. Et il faut bien remarquer du l’adreffe de Terence , qui pour mieux relever R2 la beauté de Cherea , trouve le fecret de le , A faire loüer par la performe qui en le plus en - "à? n. Il a le "ou de rouleur de fuje tétra»- me feu]calera Le Latin dit,contre colore Mujidimv. luy. de tou-, 110 . Îal leur le Bektr. Donat accule Terence de n’a. de Voir pas entendu le Green: Menandre , qui * Gag avoit écrit . dû kir galurins flan 5 ô: qu’il K filoit traduire , colore Stem: , de rouleur de Land, 8e non pas colore Mufiela. Menandre vouloit dire que I’Ei’clave dont il: citoit que; ’ Sl fion avoit le teint ma: me comme un Lentd. Le mefine Dmat skate que cette faute vient 6 de ce que Terencea confondu au»; . qui lis-ni fie une Belete. avec Mains, quifignifie un j

Lezard. PourREMARQUES. favoirfi cette critique cil 48;julle, il faudroit lavoir fi Menandrea voulu dire que cet Efclave avoit le teint balane, tané, ou qu’il l citoit lentiginofit: . marqueté . qu’il avoit des taches fur le vifage : car pource qui cit de ,4- Maine, les Grecs l’ont louvent mis pourgaAî. 2.6. Ce jeune garfou defeize ans. ] Il faloit qu’il en eull pourle moins dix-neuf. puifqu’il efloit de garde au Pirée. Mais il ne faut pas fur cela acculer Terence d’avoir oubliée: qu’il a dit ailleurs. Cherea citoit fibeau, ne cette t fille 1pouvoit bien le prendre pour p us jeune I qu’i . n’eltoit. 4.2.. Voilà un fielerat qui ejl- Lien bardijl’he. dria parle de Dorus, 8c non pas de Ion rere, ni de Parmenon, la réponfe de Pythias le fait airez4.4.. Ce féra voir. un grand miracle, fitu ne croi: a à. - ue dit remaraud. ] Mirum nieredat . (9e. Plie- : ria veut dire que les valets (ont toûjours por- tez à croire ce ne difent les valets. j - 4.8. luy de me prier. ] Ora me: La réponfe de Dorus n’aurait pas ellé fondée en r vnoltre Langue, fi j’avois mis fimplement coma j me Terence. prie-ma] .- pour la faire fentir il faloit traduire comme j’ay fait . fajfemélant . de me prier; car c’en le veritablefens de ée pal; l w (age , commele ma de la réponi’e le fait voir. REMAquES Sur la cinquiéme Scene de l’Aâe 1V. 6. T ruferu plai-fifi Tintin ] Il y a dans le , e Latin, àtuluyferaqplafir , (9411i gratum ’ l feeerir. Il cit quefiion de avoir à qui elle la. ’ X ij

mima"18.; REMARQUES. V "v7 rait plaifir, ou à la fille à qui ce malheur reg la . noir d’arriver, ou à Thaïs. Tous ceux quivon: P"! p expliqué Terence , n’ont pas fait la moindre 40m3 difficulté fur cela , 8c ils ont embraflè’ le prc- houp mier fentiment. Mais je ne (aurois les filin-e. une A Pamphila citoit trop bien née pour vouloir 14 taire ce qui luy citoit arrivé . ç’auroit cité y ML confentir en quelque maniere, que de le 02.-. dans cher , la vertu- ne connoifi pas ces déguife- repu mens, elle peut ente malheureuiè, mais elle R. ne ut eflre coupable. Il cil: donccertain que . noit c’e à Thaïs que Pythias devoit faire plaifir par en cachant ce qui citoit arrivé à Pamphila; car Thaïs devoit fouhaiter que cela fait tenu fecret jufqu’à ce que Chremes cul! reconnu fa futur, de peut que fi cela éclatoit auparavant, l’affront qui retomberoit fur luy, ne l’empèg chat de la reconnoiltre. REMARQUESI « Sur la Scene feptiéme du .quatrie’me Aête.

a. E 114] marchera] le: yeux. 1A Donat remar: que fort bien que ce [ont les menaces on disaires des femmes 8c qu’elles en veulent mû; jours aux yeux; comme on le voit non feule- ment danslesComedies, mais dans lesTra e- dies mefme s témoin ce qu’Hecube fuira 05 lymneflor dans Euripide. - 9. 4M] C’en un cride douleur. Chremes efl au defefpoîr d’apprendre que (a fœur efi: chez une Courtifane, gel! pour labienfeance.

i

18. MonR cher E Cbreme: M A , fieffer-vau: R E S; Point 48; un peu poltron! J Elle a raifon de hg faire cette demande fur ce qu’il vient de ire , quelle: troupes! il prend quatre ou cinq coquins pour une Armée. 2.4.. Mai: e’efl une fiteifê de lanEr arriver le mal. J Il fait allufion au proverbe Grec qui en: dans Platon s grue; "fanon Menu 345.7141 , de repu injuria fiultomm mon pipe". Relevez. enfin manteau. J Son manteau traî- noit, parce que Thaïs l’avoit toûjours tenu par la. - REMARQpES nir la huitiéme Scene du quatjriéme’, I Acte. * 4.175 donnera] mille coup: à T1742). J M413 « 711141611160 ipfizm. Il faut lire comme mon pere, "talé malaxée. Mulmre veut dire meur- trir de coups, 8c mutila" cil autre chofe. Doux. avance à] avec ton levier. J C’efl de cet endroit ne Lucien apris l’ordonnance de bataille dans ’affaut que Polemon va donnera des Courtifimes. dans un de Tes Dialogues. 6. Où efi le Centurion Sang» . é- lu Brigade de: Valeurs? J Le Centurion citoit un Capitai- ne de cent hommes. 8c ces cent hommes é- toient partagez en quatre Corps ou Brigades , ue les Romains appelloient Manipuler; Seau lieu de dire Manipulu: baffatnrum , ou peli- tu)», ou Minium»), il aditfumm, de: Voleurs, fins y penfer , 8c comme entraifné par la ve- x iij ’

rite4.36 , car ilREMARQUES. n’avoicavec luy que des Bandits; merveille l I. Pour me] je féra] à l’arriereogarde. J Hic a la tu ego en poflprimipia. Les premiers Latins ap- dlun coll pelloicnt principe: a: principin, l’avant-garde. CCllWl es premiers Bataillons que l’on oppofoit aux un: o: ennemis. Mais cet ordre de milice ayant chan- du, [la gé. on fit palier ces Bataillons aux fecondesli- 1;. l pues. Sion les mit après ceux que l’on appel- illo Il! l u oit hajfato: , entre les haflnti 8c les triarii; 8c TIARE on ne laina pas de leur laiffer leur premier il un; nom, 8c de les ap eller toûjours Principes. ce qui t Capitaine fe met onc icy aprésle corps de ba- hmm taille, pour ellre plus en fureté . 8c pour ne un cuvoit eilre pris par derriere. Proprement in; t il fait la telle de l’arriere-garde , 8c c’efloit le 3 lieu le moins expofé, car il faloit que l’avant- [fit] garde 8c le corps de bataille fuirent battus avant qu’on vina à luy; ainfi d’un collé il citoit a couvert des coups , 8c de l’autre il citoit en lieu pro te pour gagner au pied faci- lementî cas de efoin. f , 16. 0 ne croix-tu u’il aille aire ï J widetur 3 Ce «tracter: dquapitaine diagn- veilleufement bien conduit. D’abord, quand il cil loin des ennemis, il dit à fes Soldats, fui- pez-moj , [équimini , comme fi effeétivement il alloit les mener à l’attaque. Qand il ap- proche un eu plus prés , cette impetuofité diminué , i trouve à pro os de fe mettre à l’arriere-garde . hie en; [la]; rincipia; 8c enfin V uand il ell en prefence , Il ne fait plus que site, 8c il demande confeil à Gnathon. Cela vapar degrez, &n’eitpointprecipitë , &e’efi le principal dans les caraéteres. fa damnerai: uelque rhojë de bon que vous eujl fiez unefrande. a Cette réponfe du Parafite cit

R E M A a (LU E s. 497 merveilleufe. en ce qu’elle cit roportionne’e a la lâcheté du Capitaine. &à avanité: car li d’un collé on le bat de loin avec une fronde . c’ell toûjours le battre . 8: dans les Armées il y Mavoit ordinairement des Soldats armez de fron- des, funditores. Cela cil fort adroit. 1;. Pour quelle: Îfiîzirer dans .’ J Qui! tu"; i110 a: aga i J’ay uivi ceux qui donnent ces aroles à Thrafon. Donat 8c quelques autres es ont pourtant données à Thaïs. 8c ont lû , . il (un: 5110 agar I que feriez-vous avec en D . mame-là I Thais voudroit dire par là que ce Capitaine ell un foc qui ne merite pas qu’on luy rende raifon. 3;. Ïe qui: te enflèrla rafle. J Dimian ego tapie: tu!» hardie. Donat remarque fort bien Que Terence fait parler Chremcs comme un il homme groflier. Naturellement ildevoit dire, I ’ diminua?» Mienput; mais au lieu edecelail dit comme un payant . diminua!!! mm [1!an Pour conferve: la gracezde ce panage, il au. mit falu traduire. le mi: enfler tu teflei mais je n’ay pas voulu e bazarder , de peur que ceux qui ne liroient que ma traduction . 8: qui ne connoiftroicnt pas la naïveté de l’ori- innl . ne m’accuiàifeut d’avoir fait cette faute- s a moy-mefine . 8E. d’avoir parlé fort grame-

j ramena36. Tant in] 0: lumen 1 Donat Scies au- tres ont cap iqué cet a: hmm! que! impudent! en prenant a: pour le vifage a a: cri: s mais ce n’efl: point là du tout le feus. Ce que Chremes dit que cette fille cit libre. citoyenne d’Athe. îles, 8c (a fileur a (ont trois coups de foudre qui étourdiflent le Capitaine. Au premier il I dit, hem, du au fecond 5 hui; 8c au troi- X iiij ’

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4,88fiéme, qui REMARQUES. cil le plus grand detous. ildit, or durum ! comme s’il diibit, voilà un coup bien rude à pur" , un o: bien [un car c’eil osoflù. 4.2.. Entendez-Ivan: comme il fi’declore cou- pable de vol 3 Audin’ tu ? hic furti je alligat. Gnathon dit cela fur ce que Chremes dit qu’il empefchera Thrafon de prendre la fille uilu appartient , car en avoiiant que cette 11e e- toit à luy , 8c en difant qu’il l’empêcheroit de la prendre , c’elloit declarer ouvertement qu’on vouloit retenir [on bien; 8: cela don- noit lieu au Capitaine d’avoir aétion contre Chremes. Gnathon ne cherche qu’à faire cef- fer la difpute , c’eût pour uoy il fait cette chi- cane, 8c il tâche de prendre Chremes par fes propres rparoles. Il voudroit bien faire la mê- me cho e à Thaïs , mais elle connoifi: fes fia 4.7. Goûter le: pluifirs de la curfine. J Domi ficique fac vicifim ut memineris. Il cil: impofli- a blenarres. de conferverldans la traduâion v la grace . de ce allège, qui confiite toute dans les mots. lomifîrique, &dansleverbe meminerir. miam! on vouloit exhorter de braves Soldats à ien combattre, on leur difoit qu’ils fe fouvinfl’ent de leur: muffin: é- de leur: foyers: Domi joci- que fia: memineris: Et icy on s’en fort pour les congedier , 8c pour leur faire quitter les armes, en prenant domi pour le repos, 8c fini pour la cuiline. Le verbe memx’neri: citoit en- core un terme ordinaire dans les exhortations quel’on failloit aux Soldats, comme dans Ho- merc (animât oit 9.403); dAxïç. Cela ne peut jamais dire conferve en noI’tre Langue.

REMARQUES. 4.8, l ,REMARQyEs Sur la premiere Scene du cinquie’me Aâe.

4.. E [Je pleure , ànefparlepoint. J Lurimam obtint. Donat ait icy une remarque tresæonfiderable. pour faire connoillre le ge- nie de la Langue Latine. Il dit que Mure le . dit proprement des defl’eins , nomme conflits; l que reticere fe dit de la douleur . reticmuu dolons; 8c qu’obticere le dit des choies qu’ona honte de decouvrir 2 c’efl pourquoy Terence a dit icy de cette fille, oèticet. Cela fait voir ne les Anciens ont eu raifon de dire que per4 onne n’approchoit de Terence pour la pro- prieté des termes. ’ i I ’ :8. Toifez-wue . Madame . un" etc-voue] Ce n’eil pas pour luy commander e fe taire, mais pour luy faire prendre courage z Non fi- ’ lenrium indicentù e , E(cd fleurant faderont g comme Donat l’a rt ien remarqué. i lREMARQyES

Sur la ’ièconde .Scene du cinquième Aâe.

1. E peu à la men d’Ann’phon. J Cherea rend icy des niions fort nature les pour- i quoy il n’apas changé d’habit- .7 a: c’enA ene cela . v

qu’il496 faut REMARQUES. bien remarquer l’adreflè de Texan; ce , car la fuite du fujetdemandoit necefïaire- ment que Cherea paruft encore devant Thaïs avec le mefme habit qu’il avoit chez elle. - ac. Ï: ne [à] ce qui me tient que je ne me jette à te: cheveux. JImee continu gain invo- lem in capilïuon. Pyt ias cit offence’e de ce que Cherea vient de dite qu’il. n’avait deshonoré cette fille» que parce u’il avoit crû que c’e-" toit a. compagne de etvice 5 car’c’eiloit dire ne les Valets pouvoient abufer impunément es Servantes. floc je ne me jette à fi: cheveux. J faut le fouvenir que cette Comedie efi: Greque. Les Romains portoient les cheveux fort courts, mais les Grecs les portoient fort longs z c’eil ppmquoy Homere les appelle www-tu; q he’velm. Ç- R E M A R Q U E S Sur la quatriéme Scene du cinquie’me

14.. Uand elles [loupent avec leur: Galant, Me: mangentActe. proprement à [choute- , ment. ne mon amoure fin gnian cornant , li- gurlunt. Ligurire c’en: "longer proprement. deli- cotement. Lucien a tolite de cet endroit dans le Dialogue de Crobyle 8c de Corinne. 8c il explique admirablement ce .li uriunt de Te- rence. Crobyle parle d’une urtifane’qui avoit beaucoup de reputatîon. hl Il «in x5 W» H fin» 14952:3; gala-lama , Je: m- I

l

Odrulfdfwullmet’torREMARQUES. aï. r9 polo-Eau du dupe; 39m. au; wallace , ail-n tas-apeppupmny 5 Nm: inna- ugiMç , du; napalm [49” Juge; qui"; ohm- miles; , nmrü’ il ne irSoriç in 11’ d’ami-n - grimai, nie molles, and dl "pipa si pavie aiM’oc’mnocpîo’q. Si en la prie à quelque fafiot. elle ne t’enfvre point 5 car cela e]! horrible ,’ à. il n’ a rien que le: homme: 1:an tant ; elle ne e gorge par de viande , à. ne remplit pas fis bouche de: deux collez; mais elle prend de petits. morceaux proprement avec le bout deje: doigts: elle-boit auflî a petit: trait: , à: non par tout d’un - cou . 5 il; Eflesfintglaviem. quimal figniflegloutonnerie. propres. J Auj’ay lû lieu comx de’ in- a me il yra ans quelques editionsinluuiern, qui ’ lignifie malpropreté. r7. Elle: devoient du pain noir, u’efies Hem. pent dan: de méchant boüillon.J 0 uo pack ex jure hefierm panent atrum 1mm. uni: ex ju- re c’ell proprement du pain trempé dans du ’ boiiillon , de ils le trempoient à mefme qu’ils l le mangeoient. Varron a dit de mefme. panera A ’ ex aceto, du pain trempé dans du vinaigraôc brafi ficam ex aeeto. dercboux trempez. dans du vinai. gre. Ariftophane a dit de la mefme maniere, . replu; in gong; de la viande dans du lentillon 5 8C ’ I Homere une”; 52 Ëdbiôvdufioment trempé dan:

19. Îe me rangerai ajut-émeut. La con- deduité de Terencel’eau. cil merveilleufe. r ’avoir fait en forte que Pythias conferve toûjoure la mef- me animalité contre Parmenon, 8c que Par- . menou par tout ce qu’il dit l’irrite toûjours davantage, car c’ell: ce qui amene le denouë- ment. Pythias fait peut à Parmenon , cette

491. R E M A R w E S. peur oblige Parmenon de tout découvrir au vieillard , 8c c’ell ce qui fait entrer le vieillard chez Thaïs, où la reconnoilfance le fait , ôtois il confirme le mariage. Cela cil: n’es-naturel, 8c Donat a eu raifon d’appeller cette adrefl’e mirum arrificùom, 8: de dire, bec ergo artifici- buo é- eruditir, cetera fiuîatoribue Poëta exhi- ôet .- Terence propofe ce: coup: aux MM": de l’Art, à aux Savant 5 le refle efl pour le: Speila- teurt. . REMAquEs Sur la lixie’me Scene du cinquie’me Acte. r LE peu Je chemin qu’il] a d’ici àma mai- fin de campagne. J Voici un vieillard pailible qui n’a aucun fouci dans la telle, qui ne foupgonne rien de mal , 8c qui ne penfe qu’à la commodité qu’il ya d’avoir une maifon de campagne qui ne foit pas trop éloignée de la l ville : Et cela cil: fort bien ménagé, afin que ce bon homme fente plus vivement la nouvel- le que Parmenon va lui apprendre, 8c que ce changement d’état (oit mieux marqué, 8c di- yertiife davantage les Speétateurs. I . 17. Seroit-il venu à Athenes t J An in ajlu venir .? afin cil un motGrec tu fi ifie vil- le, au commencement il le diioit . e la feule ville d’Athenes , toutes les autres villes étoient appellées whig, mais dpeu à peu le motafiu de» , vint plus commun; e afin on a fait affame, fin. rufe’, parce que les habitans des villes font Plus fins que ceux campagne. I l

REMARQUES. 49j REMARQyES Su: la Septième Scene du cinquie’mç .- f.-. .--, Aâe.

ïo R ment au": i: ’e te freinois ut un bagne-fin étnç’e. A: "in": i751?» tal- Iidm é- dffertum nedidiloomimm. a fignifi. cation de ce mot dijèmu en remarquable, car il ne lignifie pas ce que nous difons , difèrt , clo- . que»! , mais rufé , qui aux: dikemement jufie , qui n’efl jamais trompé ni fun-pris. u. N ’efioù-tu plu tentent de Infante! ] An pœnitebatfiagitü? Ces mots ne lignifient pas ,’ comme quelques-uns l’ont crû, ne te fepemJ tu tu: 2 mais u’eflaù-tu 1m: rament .P n’efl’ait-tc par nflèz pour tu] r Cela paraîtra plus clair paf cet exemple de Plante. Et f d’un»): panitsôit ,. inquit , aidante: ne. Etfi tun’mupuaflèzdedeux’, 41341,01: en ajoutera Jeux autres. , 2.3. Lai-heureux. jemejm’c Aujourd’bu de: couvert mgr-mefme par mg: fit 1556i]. y a dans le texte, je; fiaitmmne la fleurit iperi: en fi hammam elle-mefme. IMais ce n’a! pasIagreable en nons-e buggies * fifi

494 R. EiM A au: a s. R E M A R q] ES l Sur la huitie’me Scene du cinquiériie ’ Aâe. l I. Uefaifôm-nom dam- prejênteinent 5’] Ce ’ Parafite ’efi: toüjours fâché de quitter la Cuifine, 8: de voir que Ion Maifire va s’expo- fer à de n’ouveaux affronts. i a. e «Jeux me rendre à 1124in à dzfiretion] T on parle toûjours en errier, c’efi pour- Puoy "ai traduit me ren ra à difcretùm, quî’ ont es termes de guerre, comme en Latin dedere.4..- Dim wifi": I que » je vous w]: anfi mafia à foup: de pntnufie. ] Utinnm fifi rommitignri widenm findnlio’mpm. Il y avoit fans doute à Athenes quelque Comedle des amours d’Her- êule 8c d’Om hale: On y voyoit ce Heros fi- ler prés de Maiflrefië qui lui donnoit des coupsfur la telle avec fou foulier. U R E M AIR (LU. E s Sur la neuvième Scene du cinquiémg Aéte. V l9 OÆEËZXÏË’ËÎÏÉÏÏZŒ’ZËÆÆ nabi:. . bond. l aLes Latins, A e fervoient I . de fcette façon de parler, pour dire ô fait", ne»:

R E M A R QU S. 15mm: tomans Je on: biens-fait: , nom ne vous en demanda»: pas davantage. lv. REMAquEs l Sur la dixie’me Scene du cinquiéme Aâe. 16. E mfiwoù "a ne vous fifiez fifieh. j ’ Non upsofio m mm Mmfisperêum- C’en: av le Parafitc qui dit cela à Phedria 5 muffins»; : Il faut fous-entendre ingenium , ou minium. Donat l’explique autrement , car il met w- flrxîm au genltif pluriel, 8c il fait dire à Gnap thon je mfilwi: par que 1m gens fi; en: fifien; r, * 2.2.. 7: fin): d’un) que 1:00.216 in ne le I Capitaine [bit refû chez ’voflre Mmflrej]: Mi. liter» ego rivalemreçipiendum confie. C’efl: ainfi, à mon avis, une paflage doit dire entendis É, Gnathon ne it pas à Phedria qu’il doit rece. , voir le Capitaine qui cit fou uval, mais qu’il le doit recevoir pour rival. Ce qui cit encore davantage, car citant rival , il fournira à la dépenfi: , au lieu que fi on lui deEendoit de par. 1er de [on amour , il fe rebuteroit 8c ne donne- roit rien. 3;. Il j a 4&1. long-temps queje roule nm g pierre. a] Sari: dia bocjam fixant 001w. Il (c r compare phifimmem à Syfipke . a: ilcompare A le Capitaine au rocher qu’il rouloit. 37. En revanche. Mefieurs, je vous le livre, mangez-le. ] Hum: tomedmdum à daridendum 110613 prapino. La grace de ce paflage ne peut 5 efire confèrvée dans la traduétion. propiaare ,

,1

’496 ’*REMARQUES. faire" fe difoit proprement de ceux qui aptes avoir ben, donnoient la coupe à celui à qui ils portoient la fanté qu’ils venoient de boires mais ce qu’il y a de plaifant, c’en que Gnathon change Pull: e du mot , que l’on - n’employe en ce fensJa que pour boire , 8c il l v s’en lert en parlant d’une chofe folide qu’il donne à manger; Platon a dit aufii de Saturne 13’; 1374:7; Mir, qu’il balayoit je: enfam, pour dire qu’il les devoroit : Muret a donc eu tort de vouloir corriger ce palYage, 8c liredpubea à au lieu de propim. .On n’a jamais vû e cri- i tique plus malheureufe 5 car ce qu’il dit que la premier: fyllabe de pro im cil breve, &- qu’elle doit titre longue, ce a ne fait rien pour lui, quoy que propina ait naturellement la pre- miere brève, Terence n’a pas laifië de la fai- re longue , &d’autres Auteurs l’ont fait après lui. I ’ Rien n’ man ne ] Nihx’l ratermifl’um efi Cela orale fur lle Capitaine P8: fur Gnathon? car P edria veut dire , il nemnque rien duper. 4 trait que tu nous Il! flétrie lui, nous trouveuse: lui tout ce que tu nom-musât. Ceux qui ont lû nihil par" panifia» off, (e font fort gnez de ce que Terence a voulu dire:

Fin dt! premier Voltaire;