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Î:I ED R EE N jC E3 .1 i AVEC LA TRADUCTION i ET LES REMARQUES, DE MADAME 1M 01m, TOME PREMIER.

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Aux parus DE GASPAR Fxrrscuu . MDCCXVII. ri AVEC PRIVILEGE. v A I K12 rîtes mæ-rw A , î x L

Hàrvaréitslïégeiübrary I Eowie Cabochon ’’Mrs. il E. D. Bandage I ’l’lov. 9, 1908 l I . (préf) .

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’TRIVTLEGIE E sunna; un HOLLAND mon WEST; VRIESLAND dom le water»: Alfqo Ons ver- toond i: , by Caftan: me!» Boekvcrkoopex van Rot, tctdam , du hy Sunna; mais! hebbendc la amodies. ùTemm Min ùîrafoà,rù la TMdlaùn (rough; mua." à M44. Dahl, avec du Hum, in 06341»a bedug: vus, da: attige quaadwillife menfchcn hem Sunna!!! havoouocndq Bock w: momumadmk. km, ne: des Supyüanu zeuzstoole (chaude, 31:00 du: am ne: liman haha hadde gcdaan ; aux, kurde hy ampli»: 153 le: ION S. vexmek’mdc. (la: be: ONSE goule gelieftc zy. ont du gnan". kclydœ [chulo mon le komen. hem Supplianne ver... kana Oâroy vont du: ryd van vyûîçn callan de Juan, on: in dieu Iyd , lm vomgcmclde Bock, tu Candie: de hmm, Latin à Frflpù.dçî l’initiale; 0 avec du 3mm: du MMDm’çr, au: figura, in modanig Formant en Tale , als hy Stimulant ml goedv’mdcn in du: Lucien alleu to mosan dmkcn, don datcha en W51, me: înmdiâie au alle ancien, on het marra. Bock in ’: gched, onc: docte . ma te dkaen, ofledders nangedruckr zyndc. in du: Landen in «brugenof. me VelkOOpcn , op page vanConfifcauie un; au; m, danigc Exemplaarcn , Ils by hua Contraventçlusgul, leu wudcn gcvonden . en de «rhum van. gansant. me van mie Doyzcnd Guldcm, du: wckke çuilà. cade du: Sup liant nllœnlyck «rhodiage va. con, merckdycke bade made miauler: ZOO 181,. du! Wy de Zaeck: and: ’z Vulcain molli. avenu merda: hcbbende, and: gamases: mufle le: bade un dan suppliant uyt Onze regs: Weœnfçhnpdom. vçxaine Mas: ende mmda fabcnSuppliaas. sa: , gamme: and: gamma heb- en a Manteau: , «contenu «de camperez han. au" «un, du hy agadumdc du: t d van "fuel: «la agremnvolgcn e Juan hot Bock semant: La (malin de Tmm. Latin (v Franflù, à la TIadlBiæcvau tu Remarque: de Mal. Dada, au: figura , in 08m , bizuta den voufz. Outil Lande alleu: ml mon imites. du: (hucha. langeaient ende velkoopen; valident daman al- len cade en icgclykea, la une Bock in’l sellât! . a a 0 c ofte deèl, te «lynchent tu? (Ç anches, te doen un examen, te Verhandelcn .’ (me plexkbopen. ofie el- ders naagcdmckt , binhe’n don zelven Onfen La ne le brengen, uyx te geeveu’ofre te Verhandelen e de vexkoopeu , op de vexbeufle van au: de naagedmék- le. ingebragle’ verhandclde où: VelknglcExcmpla- un , ende sen-Botte vau Brie Duyzeud Guldcns du: en’boven te verbeuren , te nppliceeren een demie par: foot tien onde: die de «lange dgeu zal, een darde par: vous Ideu Armeu de: Platane du: het Catin voomHeu zal’, ende het refiçereude (inde pan voo: de): ’Suppliaut, cude dit t’elckcus. zoo menigmaal ais dezelve zullen werdeh agterhaalt 5 Ailes in dieu «renauda: WÏ (leu Suppllaut met dezen enfeu Garoye alleeu wil enfle gratificeeren m: verhocdin e van zyne lehade, dont hot uaadmckeu van het vooy z. Bock, du: doc! in genigeu ideele verflaan deu in- houden vau dieu te amhmifeeren, 0er readv’ouexe’n, eude veel min het zelve onde! Onfe proreêie eude in- l Tchermîuge eenî g (merder Credit , Aaanzien , ofte Re- pomÎe le invar, ucmaar (leu Suppliantiin cas daar moeienou ehooxlykxzoudeîufluereu, aile het zelve lot zyueu lafie ml gchoudeuwezen le verautwooxden , me dieu eynde wel expreflelycltbeveelende, dm . by aldien hy Jeun Onlèn O&toye. voor ha zelve Bock :21 willeu fiellen . du" van geeu geabbrevieerde ofte geconuaheerde menti: zal mogen maacken . neume: houden Man het zelve omoy in ’z gcheel ende zon- er eenige omiflÎe daar voor te dmcken , ende , dat hy* gehooden zal zyn een Exemplâax van hot veorfz. Bock r bondeu en-wel ecouditioueen te brengen in de Bis liorheeckvau On e Univerfiteynor Leyden,cnde du: vau behoorlyk le doen b1 cken sAlles op poenevan ber défi vau dieu te verlie en. Ende ren eynde den Suppl. 11mn Onfen Canfenre ende Oûroye mage genicten, als un: behooren , Lafien Wy alleu en’de eeu yegelyc. heu dit ’t aangaan mag , da! fy den Suppl. vau den iu- houde van dezen doen , laaren ende gedo en mflelyk , nedelyk ende volkomentlyk geuieten en c gebruyken, eefletende alle belexh tercouturie. Gedaau in den liage onde: mon Grooteu Segelc hier aan dom baugea op (leur meeæutwintigfleu September, in ’x Jaar Oufer Heexen ende Sali gmalken feveutieu bonder: feflien. A. HEINSlUS. vt. Ter ardonmvm’e ou de 8mm I SIMON VAN BEAUMONT.

PRÉFACE.

Il je E U xïqui ont vû les 10mn; ges que j’ai données à FLA une: dans la Préà v - 749 face ne j’ai faire fur cet Auteur , 8C qui verront Celles que je vais donner à TERENCEL m’accuferon’t eut-être d’être tom- bée dans le défaut des faifeurs de Pa- negyriques. t Mais pour peu’qu’on veuille lire ces deux Préfaces avec application , j’efpere. qu’on ne me fera pas ce reproche, J 8C .qu’o’nl ent- trera dans des fentitnenstpeu dich rcns des miens. I -’ ï l l Il cit certain qu’il n’y airionïîdc plus difficile que cette el’péce de cri.- tique ui comme à ju et des hom- mes, gc à fairelïvoir es avantages qu’ils ont les uns fur les" autres. Ilïy a tant d’égards à. obferver , I tant de rapports à uuir’,”’taut de difl’erences àpefers que c’efi fine cho’fclptèefque Infime; 8c il fcmble que pour s’en ’ a 3 bien

w PRÉFACE bien aquiter il faudroit avoir un ef- prit fuperieur’ à deux dont on juge, commesil cit necellhire que la main ui fe fert d’une balance (oit plus otte que les choiesqu’elle veut pe- fer. Cela étant, on ne doit pas at- tendre dc moi une comparaifon exac- te 8C achevée de TERENCE 8C de PLA U T E; tout ce que je puis faire , c’elt d’examiner en général les avantages fenfibles qu’ils ont cha- cun en articulier, - 1 J’ai it que P L A U T n avoit plus d’efprit ne T E n E NC a , 8K: qu’il étoit au ell’us de lui par la vivacité A de l’aétion, 8c par le nœud des in- trigues 3 8: enfin qu’il fait plus agir que fparler; au lieu que TE R E N- c E» 1t plus arler qu’agir, C’elt ce que les pus zelez partifans de .T E R E N c E ne fautoient contef- ter 5- 8C s’il y en avoit qui ne vou- lulTent as tomber d’accord d’une Vérité 1 claire, il n’y auroit pour les Convaincre qu’à faire jouer une Pie- ,. ce de PLAUTE, 8C une de’TE- n en c n , je fuis, perfuadée que v I ’ ’ 7 a l’une

PRE.F.ACE. une l’une attacheroit. lus que l’autre, 8: fur rendroit toujours davantage ’ lei - atour ar la .nouveautéêt par la variété de es incidens. Voila les grandes qualitez qu’on ne [auroit difputcr à P L A U T E. Mais com- me les hommes ne lavent donner or- dinairement que des louanges exclu- fives, ils croyent que quand on don- ne à quelqu’un l’avantage enquelquc chofe, on le préfère en tout. C’efl: un préjugé fort injufie 3 chacun a fes vertus 5 8c comme il n’y a rien de plus valle que laPoëfie en éné- ral, 8C en particulier que la oëfie Dramatique; il n’y’ a rien aufli. où; les hommes a eut des talons plus dia vers, 8C" où il; réüfliïmt plus difi’e-J remment. Les uns manient’bi’én’unv fujet, 8c lavent nouer et dénouer une intrigue. Les antres excellent à repréfenter les pallions. Celui-lent fait ne peindre les mœurs,’ -celui-’ là réunit à certains enfleras, 8c. cit malheureux en d’autres. Enun mot il encfidu Théatre comme de la Pein-- . turc ,voùvhsum’fontbons pour l’or- ’ a 4. don-

vu: P’R ERAC-E. donnanCC, les autres our les atti- tudes; celui-ci pour Ë coloris, 86 celui-là pour la. eauté des figures; TERENCE ’elli châtié dans fa compofition, 8C Page dans lacon- duite de les fujets.» Verltablement il n’a pas cette viVacité d’aé’tion,’&: cette varieté d’incidens qui enfla- ment la curiofité , 8C-qui jettent l’efprit dans l’impatience de lavoir de quelle maniere le fera le dénoûe-* ment. Mais il donne des plailirs plus fréquens 8C plus fenfibles: s’il ’ ne fait as attendre avec impatience la fin es avanturcs , il ’y conduit d’u- ne .maniere qui nelailTe rien à defi- rem, parceque rl’efprit 8C le cœur, font. toujours wégalement fatisfaits , 5C. qu’à chaque Scene , ou pour mieux’ dire, à’chaque Vers on trouve des chofes qui enchantent 8C que l’on ne peut quitter. On pourroit com-* parer P L A U T E -*à ces Romans qui gît des chemins louvent ennuyeux defagréables , menent quelquefois ’ ’ dans des lieux enchantez, où tous les fëns’font ravis.. Mais on peut di-

. . .z. re PRÉFACE. 1x ré que ces lieux enchantez , prefquc tous aufii beaux les uns que les au- tres, fe trouvent à chaque pas dans T E n ENC a, où une feule Scene amuïe agréablement tout" un jour; 8C je ne (ai fi’aucun autre Poëte a ’ jamais fû trouver ce feeret. C’ef’t fans doute par cette raifort que les Anciens. ont tous donné à T u R E N c" a cette louange dont

parleHouAcn:’Vmcere Cœciliu: gravitate, firman: I r une. Car il el’t vrai que jamais homme n’a eu plus d’art que lui; mais cet art cit li bien caché , qu’on diroit que c’el’t la Nature feule qui agit, si nonpasTERENce. l ’ ’ Un effet merveilleux de cet art où il excelle, C’el’t la peinture des mœurs, jamais perfonne ne les a fi bien peintes. i C’ell une Vérité que les Anciens ont "reconnue. VA R- aton a dit : ’in argumentis Cæcilius [que palmam , in ethefin Terentius. 53’ 1-: cr L 1 U s remporte le prix ,,’-fur tous les, autres Poëtes pour ce .’:... a ’- qui

X PRÉFACE. ,, qui regarde la difpofition des ru. ,, jets, 8C TE n ENCE pour cequi ,, regarde la peinture des mœurs. Pour réüffir dans cette peinture, il faut avoir une expcrience con- fommée avec une connoiflânce par, faite de tous les mouvemens de l’a- me. Il n’y a qu’un grand Philolo- phe qui en foit bien capable,&îc’e& un des plus grands efibrts del’efprit humain. Les Maîtres de l’Art nous difent (cuvent, qu’il n’y a rien de plus difficile dans la Poëfie, que d’exprimer les mœurs, Cela cil en». corc plus difiicilc dans la Poëfie Dramatique, il ef’c facile d’en voir

Il Â! a des manieres difiërentes de lapein re lesraifon. mœurs: car,comme A-. n 1 s T o T E l’a fort bien remarqué, ou vous faites les hommes comme ils (ont, ou vous les faites pires , ou vous les faites meilleurs. De ces trois manicres, les deux dei-nieras font , à mon avis, les plus faciles 8C les plus imparfaites 5. car comme Vous ne fuivez alors que voueidée,

I mer P R E F A C E. x1. moi qui n’ai pas la même idée ne vous, je ne puis juger de la pet ec- tion de votre ouvrage , parce que je n’ai point de modelc fur quoi (je puiffe juger de la reITemblance c vos portraits. Il n’en ef’t pas de mê- me de celui qui fait les hommes comme ils font , . tout le mondeaen foi ou devant les yeux l’original qu’il a voulu copier, chacun en peut ju- ger par foi-même, 86 c’eft ce qui en fait la difficulté. C’cft pourquoi A R I s T o T E a eu raifon de s’atta- cher particulierement à donner fur cela des préceptes , 8C àfaire voir. Ce que c’eit que mordu: oratio. T E- n E N c E regne fans rival dans cette artie 5 car il peint tqûjours les gommes au naturel, 8C parlâil s’efl: engagé, fi je l’ofe dire, à rendre’ raifon de fes eintures , non feule- ment à fon ecle, mais à tous les fiecles; 8C ce n’efi pas l’entreprifc d’un efprit borné. . Sur le panage que j’ai cité de VARRON, in argumentis Cæcilius palmant pofcit, in etbçfin Terentiuls; ; 63

l aux P R E F A C E. les Savans demandent lequel c’efl des deux que VA R a o N préfere. Si l’on fuit le fentiment d’An I s T o T E, on préferera toûjours celui qui dif- pofera-bien un fujet , à celui qui peindra bien les mœurs; car ce Phi- lofophe fait confii’ter "la principale partie du Poëme Dramatique dans la difpofition du fujet; 8C il met la peinture des mœurs au (econd rang. VA a a o N préfere donc C a c I- LIUS à TERENCE , au moins e’ei’t ainfi qu’H El N s I US , lavant Critique, l’a décidé. Il cit dange- reux de s’oppofer à cette décifionfi elle efl: fondée fur le texte formel d’A a 1 s T o T E , arbitre fouverain dans cette partie, mais je prendrai la liberté de dire .qu’H E I N s I U s n’a pas flic niiez d’attention au texte d’A a 18T o T E fur. lequel il s’efi appuyé.Y v Ce Philofophe dans ce Chapitre ne parle point du tout du Poème Dramatique en général, il parle de la Tragédie en particu-’ lier. Parleur prefentement de la 7m-

-A ’ Clzap.. . iV1. t de gédie,"fa Poi’tiquei P

PIR ÇE F A’C E. i x11: gédie, dit-il: L’imitation d’une 08mn de]! proprement la faille; car jappez; fable la compofizion de: chofir, 8Ce. la , plus importante partie de la Tragédie. c’efl lafizHe. Et cela cit certain. Un Poète Tragique, qui drellera bien la fable,c’eli-à-dire, qui conflituev ra bien [on fujet, fera préferable à celui qui peindra fidelement les mœurs. Comment ne le feroit-il pas? La Tragédie ne peut fubfil’ter fans fable, fans fujet , fans action; mais elle peut fubfillzer fans moeurs, comme l’a décidé le même A R Is- T o T E. Ajoutez, à cette verite’, dit-il , qu’il ne [auroit y avoir de Tragc’die [am nflion, Ü qu’il Peut y en avoir film- mœurs. En affin! n’y a pointde mœurs dans la plâpart de no: Poète: moder- un. En un mot, dans la Tragédie, la Fable, c’efi-à-dire le fujet ,ou la compofition des chofes, cit le prin- Cipal, les mœurs ne tiennent que le fécond rang; mais je fuis perfuadée Élie c’eft tout le contraire dans la. omédie, les mœurs font ce qu’il y a de plus important. Il faut bien que

11v PREFACE." que cela (oit, puis qu’on a toû’ours préféré T a R E N c E , non eule- ment à CECILIUS, mais à tous, les autres Poètes. Teremio non [imi- lem dite: quempinm. D’où cela venoit- il? Cela ne venoit pas de la difpofi- tion des fujets, puifque de ce côté-là d’autres l’emportoient fur lui. Cela venoit uniquement de la fidele pein- ture des moeurs, 8C par conféquent cette einture des mœurs cil ce u’il il) a principal dans la Comedie. our moi je (ai bien que je préfererois toûjours un Poète qui n’excelleroit pas dans cette partie , 8C qui excel- eroit dans l’autre : c’eft à dire que j’aimerois mieux une Comédie dont le fujet ne feroit pas merveilleule- mcnt bien conduit, pourvû que les fautes n’en fuirent pas grofiieres 3 8C dont les caraëteres feroient admira;- blement bien peints. En un mot j’aimerais mieux T E R a N c E que CECILIUS; &je croi même que l’on pourroit juftifier ce goût par la Peinture. Toutes les figures bien fi- nies ôc naturelles feront excufer dans un

iPREFACE. xv un Tableau les défauts de l’ordonn mince; mais je ne fai fi l’ordonnan- ce la plus belle 8C la plus reguliere pourroit faire excufer les éfauts des figures. Je ne propofe pas cela Comme un fentimeiit que l’on doive fuivre, je dis feulement mon goût, bon ou mauvais. Cependant je fuis perfuadée, que fi on lifoit un l fragment qui nous relie d’une Piece de CECiLius , intitulée, PLo- c r U ù , qu’il atraduite de MENAN- DRE; 8C qu’on prît la peine de le conferer avec fon original (car AULU- GELLE nous a confervé l’un 8C l’autre 5) on feroit convain- cu qu’il n’y a pas de plus grands défauts dans les Comédies ne ceux qui font contre les mœurs les ca- Un autre grand avantage que Te- mâteras.xtuel: a fur PLAUT E,c’el’t Aque tantales beautez contentent l’efprit 8C le cœur ; au lieu que la plûpart des buterez de P L A v T a ne conten- tent que l’efprit. Et cela cit très- diEerent 5 l’efprit cil: borné, 8C par con-

xvt PRÉFACE. conféquent il n’ei’t pas difiicilede le fatisfaire : mais le cœur n’a point de bornes, 8c par cette raifon il cit très-mal aifé de le remplir. ’ Et à, mon avis c’ef’t là une des plus gran- des loüanges qu’on puilTe donner à. T E R E N c E. V Les préceptes ôtlcs fentences, que les Grec: appellent flambai-ont en- core plus neceKaires dans la Comé- die que dans la Tragédie 5 mais il n’efl pas aifé d’y réüflir, parce qu’il faut fe tenir dans les bornes d’une fimplicité toûjours trop refl’errée pour des efprits vifs &im etueux. Cela cit fi vrai , que la plupart des A Semences de PL A U T E ne fautoient entrer dans l’ufage de la vie civile5 selles font enflées 8C pleines d’affec- tation: au lieu que dans T E R E N- CE il n’y en a pas. une qui ne foie proportionnée à l’état de celui qui parle, 8C qui dans le commerce du monde ne puifTe trouver fa place à tous momens. Il étoit fi délicat’fur cela, que lors qu’il employe des Sen-; tences qu’il a prifes dans les Ptral’étcs. ra-

PR’iE FACE. xvu Tra i tues, il prend nd foin de les dîâouiller decet aiërde grandeur 8C de majel’té qui ne convient point à la Comédie; 56’ j’ai fouvent pris plaifir à confiderer les changement: qu’il y fait, 8: à voir de quelle ma- nierc il les tranfpofc, pour ainfi di- te, fans leur faire rien perdre de leur beauté. A . Les plaifanteries 6C les railleries doivent être inféparables de la Co- médie. J’ai allez parlé de celles de P L A u T a, il efl’certain qu’il en a de fines 8C de délicates -5 mais il en a aufii de fades 8C de grofiieres. On peut dire en général que les plaifane terics (ont pour l’elprit ce que le mouvement cil: pour le corps t com- me le mouvement marque la lege- reté ou la pcfanteur des corps, les palaif’anteries marquent la vivacité ou : pefanteur de l’efprit. Toutes les plaifanteries . de. T a R EN c a: [ont d’une legereté , s’ilm’el’e permis de me fervir de ce terme, &d’une po- liteer infinies; véritablement elles ne font pas rire de ce rire qu’Ho M a. RE 1170m I. b" ap-

xvuI P R E FA C E. appelle aidées-av inexcinguürie’, c’eû- à-dire, qui ne finit int. Mais ce rire n’eil: pas le ’but la Comédie , 8c je lai bon gré à AnisToTE de l’avoir défini , une di rmi’te’ [aux doue leur ni mrnmpc «une partie de l’homme fam- nifam aucun mal. C’efl: pourri quoi P L A T o N condamne I ce rifle V immodéré , 8C blâme fort Ho M me a d’avoir attribué aux Dieux une paf- fion qui n’efl pas même pardonna-I ble aux hommes. TE R a N CE fuit par tout les maximes des Platonif- ciens, qui veulent que toutes les railleries, 8C toutes les plaifanteries foient autant de graces 5 8C il en vient à bout fi heureufernent , que dans les mots mêmes les plus libres, fi on en excepte deux ou trois qu’il fait dire à un Capitaine Fort grolï fier, il n’y a rien ne ’leslperlbnnes les plus lempuleu es, les plus rete- nues, 8c les plus polies ne paulien: dire. Lesgraccs ne font jamaisrire, mais le plaifir qu’elles font n’ei’t pas moins fenfible que celui que caufe ce me entravagar’ntis t

. J s c P7121? F A C E. aux . ILe’premier peut être comparé au plaifir intérieur dont on. cit rempli quand on regarde un tableau ou la nature cit parfaitement bienimitée, n &xl’autrc’efl endettement femblable au fendaient’âque l’on a quand on voit des] totel’ques, ’ec n’efi: que leur irrégularité vicieufe «Se leur monilrueufe difformité qui trament à-l’efprit- ces mouvemens iconvulfifs’ que le vulgaire prend mal” à propès pour les efletsdu plaifir.’ En un mot," il n’y a que-le ridicule qui Fairerire,’ l’agréable cil toûjours fendait, 8c L , entre l’agréable à: le i-id’rcülc’il’ y a- une diilance-que l’on ne fantasmée furetai T E R E N t: in: citadelle en et?” la un modeleachevé, 8G je nelçîôn-IJ nuis que PLAT o N qui lui! faîteau-r:

Nubie;- «Venons i préfentementéaü I" ’r fifi-le.t " IF cil: certain quelle filmée? Pr. sur; cit très; neutres- ï;[f8Ç tell":l ce côié- mm "un’rgæfli,’pMfit a? faire dans laskilepélzyre de ’iëàÏ’Coiné’r’ dies.’ V’Hîigiiidn n’a pagé fait diffiJ calté» de lui donner le piriXîdu- fille” --’ w ’i b a fur

xx. P fi Ë. F À’tCïEJi fur tous les autres Poètes-1 8C fur T a n a N c a mêmgiufermonibmpal-a mana qucit Hamac, 8c il dit ailleurs qu’E L105 ,S T l no foûtenoit que fi . les Mufes avoientparlé Latin, elles auroient parlé comme, .P Lauriers- Mais je fuis perfuadéeque-ce ’uger- ment d’ELius STILO &de Ait-L R on venoit de l’amour qu’ils a-r voient pour l’antiquité , dont PLAti- z TE avoit retenu beaucou de façons. de parler, que ces s hommes étoient j bien-aires c voir revine: dans lès Comédies. Il cil-certain que: le fille de PLAU T a cit plus riche.- que celui de TERnncn,-,mais il n’eit pas fi égal ni li châtié. Il cit" trop enflé en certainsendroits, 8c. en d’autres il cit tro rampant, au; lieu que celui de 5111-:ch toûjours égal, puroquefimillimur am- Î: ni..-Et l’on peut direquc dans toute J la Latinitéil n’y a riendefi noble, a de fi fimple, de fi graciaIXy ni de; fi poli ,rien enfin qui lui puifië. êtrez comparé pour le Dialogue; c’eû; une vctitçjque l’enfemiaa fissiles a l t t, com-

P R ïE’F A?) E. xxt compare avec les Dialogues de CI- CE n o N 5- ces derniers font durs, fi l’on on: parler ainfi des ’ Ouvrages d’un homme qui ,à tout prendre ,’efi: au delTus de tout, ce que nous con- noifi’ons, les caraflreres y font coné fondus, ou plûtôt ce n’elt qu’un mhe cara&ere qu’il donne à tous les Aéteurs qu’il introduit. QIC Bnurvs, LÆLI us, ’CATON, F A N N I u s ou d’autres parlent,c’eit toujours C l c a Ro N que l’on en- tend parler; au lieu , ue dans T E- n z n c si, outre la oueeur 8c le naturel que l’on trouve par tout, il y a une varietc merveilleufe; en- fin c’ell le feul qui a fil imiter les graces 8C la fimplicité du Dialogue de P L A T o N, Une chofe encore très-confidem- ble , c’efl: que lus on lit ces Comé- dies, plus on lias trouve belles, 8c que les efprîts ’fublimes en (ont plus charmez qùe les médiocres. Mais . ce n’el’t pas entière afTe’z , Jos a pu Se AL mena en raifondcdireque les graccs de T E R a N à E font fans A b 3 nom-

xxll Ï 13 E FLASIE. nombre,.8c qu’entre les plusSavans à peine s’entrouvcr’a-tgil de centun qui les découvre. En’efiÎet-ces gra- ces merveilleufes écharpent aux yeux des plus fins, car, on peut’dire de chaque Vers ce que Tua du. a dl? (oit de toutesles nétiqude fa Mais trefle. à. - l ’ ’- ’ Compouïtfuvtim fulférjuiturque decor. C’eit pourquoi aufii,;comme H a l Na suis l’a’fort bien remarqué , ces Comédies demandoient des Aêteurs très-habiles , car il n’y a prèfquepas un mot , pas une l’yllabe’, qui ne renferme un fentiment délicat ui a. befoin d’être foûtenu d’une a .ion très-fine. i’ .Mais quelques louanges que nous donnit’ms au’ourd’hui à T a n a N c E ,, nous, mesurions rien dire ui, a proche de’l’élege qu’on lui a onn de fon temps, car A- FRA Nlus, qui étoit luiéniéme grand Poëte Comique,8Ca li Ho R A c E. rend ce témoignage avantageux. Ditimrfifmni juge .-çopwwflè. M89 . "wifi, A... ,. .. r JUS. l. y. . are-

.PjR. E’.F A C E.. x1111 a reconnu &I publié qu’il; n’y avoit rien d’égal à T a R E N ce. ,» ’ firme juan hile»; dite: quempiam. Il n’en faut pas davantage pour dé- truire le jugement peu: judicieux que Il: une S dans en a fait de TERENCE, quandil adit que ce n’efl: qu’à notre feuleignonance qu’il doit toute fa réputation, bic Infini mifèriâ magmrfafhr dl. . , Ces grandes beautez de T a R EN- c a avoienufaitcroire que S c l p l0 N: 3c L En tu s, l’honoroient de leur amitiérëz de leur confidence, avoient! plus: de part que lui à. feu Comédies; C’eil: ce que ksemtcmis; lui re ’ tachoient tous .les jours ,. 85 il ne mettoit pasionaria peine de: mûmes ce veprnche. Pbur mon, je: ne duuteamllemem: e Tian E N ce netirât dugnnds ours éclata:- miliari’té de ces grands hommes; dans toutes ces-Pinces il regne un certain: air de politeffe 5 de no- bleflle- &zde:.fimplicité , qui: peut: bien faire. croire que ce n’eit pas: b 4. la

ntv 11R RIE-41GB. là tout à.faù: ïl’OngnïŒuwA- ç-RIQJJAI’N. z; r :4. mm a): un: .C’eft cette polit-airesa mm, ne; blaire 8c cctœ fimplicité quirm’onç rebutée cent fois,8cequiI-m’auroicnt fiait- enfin mnoncer cachetaient-.111 demain de le traduire, fi la; pafiîon que j’ai pour notre Langue ne m’a» voit rendue plus. hardie que je ne le fuis naturellement; j’ai cvû que ce que SCIPION’ LÆLIus 66 Tu» R E N on ont dit fi éliment en La» tin, pouvoit être it I en Franâois avec la même politcflc, 86 que Je n’en venois à-bout, ce né feroit pas la faute de notre Langue 5. en: nous a donné des Ouvragcs’,que lcsGra. ces, qui Ënei vieilliEcnt jamais, fer- ront toûjours aroîtrcv nouveaux, 86 ui feront l’ miration de tous les eclcs. -.Cettc ,pcnfée m*a fait pal; fer fur toutes les difficultez que je trouvois à ce deflëin , 8C j’ai enfin achevé cette Traduâion malgré la défiance où j’étois de moi-mébcho ne (ai quel jugement enæfem le Pu- blic, elle ne plaira peutrêtrc pas à l ’ C63

EDEFÀQE. xxv 2133615 V - millcux, ul com tent 12135:; les fyllabl du terril: tex, &qui yèulcne que laftr’aduaion ymépomlemotïpour mon La mienlv ne nëeflz:pas:faite pour ces .gens- là 3 je m’éloigueîlelmoins que je puisdu texte, perfuadée que quand on peut dine ce qUCQTERENCE ’a dit, 8C comme il. l’a dit , il el’c impoflible de faire mieux , 8C que c’eft la «à tèéèion. Mais comme le genie le tour desLangues font ditïerens, la nôtreérne peut pas toûjours fuivre T a nunc a. J’ai donc été obligée de dracher les beautcz " de notre e’, comme il a cherché les beautez de la fienne. Il m’a enfei é lui-môme à prendre cette liberte, 8:: cule traduilànt je n’ai fait que fui- ne [on exemple. S’imagine-t-on que quand il a traduit l MENAN” ont 8C A POLLODORE, ilfefoit attaché fcrupuleufement aux mots ? Il feroit bien facile de fairevoir qu’il ne Papas fait. Il a fuivi les mots, quand en des fuivant il a trouvé les graccs defaJLanguc, 8c qu’il a û b j’ par et

’uu nespaaa de; naturellement 3 partout ail- 11478 il anégl’igé les termes pain! ne s’attachcrqu’au feus. C’el’c, ce que j’aifain en certains endroitsfit quand je n’ai pû faire autrement. Mais ce p’eft peutwêtre pas tantmaTraduo Sion. que j’ai à défendre ,i que tout! le deiïein de l’Ouvragc , il pourra y , avoir des gens allez fcrupuleufemenu religieux , pour trouver mauvais que j’aye Voulu traduire T un n N.C a eus tier 8C tel qu’il cil, fur tout après qu’un. homme de picté 86 de meritc ami, qu’il ne lui étoit permisdc le traduire-qu’en y faifant de grands çhangemens êc des additions même mes-confiderables. Il cil: certain, gemme lia dit ce [avant homme, que Q0 x. N T 1 L l un ne vouloit: qu’onlût M E N. A un a E auxenfans, que. lors que cette leéturc ne poux-a mit plus. nuire à la pureté de leurs moeurs. .ÂVarn mm mm in me fun nm ,3 Comædia inter pacqua. legenda en), deMcnandro loquor. ,, Car liois ,2. qu’onn’aura plus rienà.craindne" m pou! leurs mœurs ,iL fiat leur li- 1.. .. n te BBEFÂQK. xxvu w reluit toutes choies la Comédie, a, Parlc’dc..MENAND«RE. Il y: a trois chofes à remarquer fur ce pillage de QUINTI’LIEN; la premiers: ,- que ce qu’il dit de M a N A)! n n r. ne peut: convenir à TE R nuez gui cil beaucoup plus modefie 8C plus. retenu 3 car hors deux ou trois Vers , il cil: certain que danscesl fix Comédies il n’y a rien qui palle les bornes de l’honnê-

3516.;La feconde, .c’efl: . 4»que quand mê- me Il!) r N ri L 1E N auroit parlé de la Comédie; en général, cela n’am- roit pû (inappliqué à. T a R a N c a , mais à un grand nombre de pièces deThéatrequ’on avoit alors, 8C qui pouvoient: mûrement corrompre lei mœurs; comme par exemple le: Comédies d’A p R A N l U s, les Mi. mes de Lunuuws,&c;w La troifiéme reflexion que je fais fur ce pnfiàge de Qui NîmLIEN, c’eïl que je veux qu’il ait défendu la Wdic7H aux enflure jnfqu’à un certain âge-3 mais art-il jamais dit . qu’en

nervin -P-R E FA CE. qu’en attendant qu’on jûtleur don- ner MENANDRE 8C nuance I; comme ilsfont , il falloit) les leur tdonneralterez &corrom us par des additions 8C par des cliangemens qui défigurent leurs pieces? c’eî’tce que j’ai de la peine àcroire. En :verité c’ell porter les fcrupules trop

Pour, moi, j’ai crû que je pouvois traduire des Comédies que les Peres loin.de l’Eglife ont lûes avec foin,8cI ci-.

teesVoila avec ce que j’ai éloge. crû être obligée ; - . de dire en palliant pour juftifiermon deEein; cela n’empêche asque je ne rende jultice à la T ra uâion de ce Savant homme , elle cit pleine de bonnes choies, 8c l’on voitrbien’ qu’il a fenti la plûpart des difficule

Je ne parlerai point ici de toutes * lestcz. autres Traduétions a ’ Françoifes qui ont été faites de ce Poète. Je v n’ai pas eu la patience de les lire l d’un bout à l’aifire , mais j’en ai airez. vü pour plaindre. le fort de . TE. iPR’EF-A C E. un: T r; un Ne à; ’d’aVOir à les côtez des compagnes indignes de lui , 8c quand je voi cet afl’ortiment bizar- »-re, je ne: puis m’empêcher de dire vce qn’H-onn-Ac 1-: difoit des mariages mal afi’onis.- » ’ Sic mfum Veneri rai placet intjlnrernfiv Forma: Iatque’animo: [ab juge (1’18an me miner: tu»: jota. ’

’,, Telle’a été la volonté de Venus, ,, qui prend, un cruel plaifir à met- ,, trefous un joug d’airain desfujers ,, fort difiërens 8C des efprits incom-

,,Sous patibles; le regnede Cn-A’nLns - v 1X.l 1 le Poëte L 3’13 Air fit une traduc- tion de l’E u N u qu E en Vers, c’eft la feule qui m’ait fait plaifir. Elle cit trèsc-iimple-êt très-ingenieufe, 8c fi l’on en excepte une vingtaine de agœ a. oncle Traduélreur n’a pas o pris le fans, tout. le relie cit n’ês-hùn’eüfement traduit. a TER-ri Non a-aufiî ététtraduiten Italien; I rai "vû une traduétion imprùriémâszmsns 8c tout ce

-- ; que ;:xxx- parangon. que j’en puis dire , c’efi que le Traë (duéteur n’a pas fû profiœngde tous .les avantages de fa Langue-5 qui cil: plus propre qu’aucune autre a ren- dre les grattes de l’original. L’Ita- lien a prefque tous les mêmes mots que le Latin , les mêmes. libertez pour l’arrangement. Mariste qui lui a Fait attraper de, certains endroits allez heureufement, l’a fait tonifier en d’autres d’une maniera fort gref- fiere, car par tout où. ile-y. a quel- que difliculté ,. il la une toute, en- tiere en, fe’fervant deszmêines mots g 8C du même tour, &dêalenmment g qu’il s’ingerc de mettre des [yuany- g mes, il ne manquc’jamaissieï-preti- ’ dre le méchant partis, a: 1:2? "y ï" Outre. cette Traduâzionontiere de Tenu nonen Italien’pilenaété fait une dei la Alecondefiîmnédiefotïs un autre nom», car onvl’a; appèllép LA Mon A" du nom". de :l’Efclairè Ethiopienne.- Il y adfitrèsrbbnires . choies dans cette Traduôtion a niais l’Auteur : y a pris :ta’nt rdq’libertefl, quefourent ou cherche ’ j ’ ’ T ’

PREFACE. aux: TERE’NCE dans T une Non me.» me. De lus il l’a remplie de trop de prover de fou pais. * A cela res , l’ouvrage cit brou , 6C fans En; B A ï r», il me paroit que les Inn liens auroient de ce côté-làl’avanta» gemrkannnçourr IF; Tant de (anus hommesont tra- vaillé fur Tendance, ïqu’il femble que peut les remarques ils ne peut vent avoir rien lauré à faire. Cepenà riant nous n’avons pas encore unbon T en n NCE; toutcegrandnmnbre de longs Commentaires que l’on a faits fur cet Auteur nec’ontenteront jamais les efprits folides’êî polis. Ce n’cfl: pas qu’on n’y trouve de (on bonnes chofçs,mais elles font fi méi- lées de choies mauvaifes 8: inutiles, qu’en verité cela dégoûte de les-lii- re, 8C d’y’rnettre un’temps’, qu’on peut beaucoup mieux employer. Souvent même on ne bazarde pas feulement fou temps ,- on bazarde encore (on efprit 8c (on goût , j. l’on (e metle’w danger de icorr’ompre par curcuma Gala üayiabcw - coup

mir PRÉFACE. coup de ces Commentaires qu’il cil bien difficile de lire impunément, 8: l’on feroit trop heureux fi l’on en étoit quitte pour l’ennui qu’ils don- nent. Je ne mets pas dans ce nom- bre un Traitemen- que l’on a im. primé à Rouen depuis plufieurs années , avec des Remarques fort courtes; on n’en (auroit trouver un plus propre pour les enfans , l’Auteur a fait un choix très-judicieux de tout ce qu’il y a de meilleur dans les au- tres Commentaires. . De tous les Commentateurs, D o- n A T feroit fans contredit lemeilleîur fi nous l’avions tout entier , mais il ne nous en relie que quelques fr - mens qui ont été même alterez corrompus par des additions que des ignorans y. ont faites; î on ne-laiffc pas d’y trouver des traits excellens qu’on ne fautoit allez louer, 8C qui une peuvent9-4 qu’augmenter leregret j que nous avons de. ce qui-s’efi: pere z (baud Phares! &iClcnnon rapportent;u. ’ des. ,paillages r des anciens . . i Poëtcs

P il! ’E FA]? xxxm; Poëtesëpour en une voir lesibeaud rez, il m’y-aperfonne qui ne foin furpris des gracesqu’ilsy découvrent; il femb’le, s’il m’elt permis de parlera . ici poétiquement , qu’ils fanent fur.- nos. yeux.le même cfi’et que V1 me G I LE dit que: Va N u s fit fur cette d’E N 57E, pour lui faire appercevoin les Dieux qui détruifoient T3075»: 8c que uces : hommes incomparables :5 dillipentc des nuages é ’s qui les couvroient auparavant. ’eil ce que - D o N A T avoit parfaitement bien imité dans les Commentaires. Il fe- roitâlouhaiter que ceux qui traà vaillent fur les Anciens tâchaffcnt de luiv’ne la même idée, 8C qu’avec le pdefi’ein- d’éclaircir les .difiicultez, ils cuiront aufli en vûe de Paire con- noître toutes les beautez les plus corr- fidCYfiblCSa En unmot, ils devroient travailler: à. plaire’à l’efprit , 8c à toucherle cœur; &mêler ainfi l’a- n gréable avecl’utile. : ï i : - Mon pere avoit fait imprimer un T sumac a pour. revoir le texte, 8C pour: en faire une édition plus. cor- . Tome I. c relie mm: 1’ R15 F A!) môle ’qut toutes’l’es autres. Il l’a- voit acc0mpagné de qucltïues Re- muqucs, en attendant qu’i pût fai- refiun Commentaire entier..l"ur cet Auteur. Ceux qui aiment ce Poëte ont. affurémcnt- bien perdu ,. qu’il n’ait pas en 1c temps d’exécuter ce dcfi’cin. Par tout mon travail je ne (aurois jamais reparu- la perte que l’on a faite. J’ai pourtant tâché de fuivrc (es vûës , 8C de rofitcr le mieux qu’il m’a été p le des fe- coufs qu’il m’a donnez. - Je fuis perfuadéc que bien des beautez de l’original m’ont échapé, mais quand j’aurôis été capable de les Voir toutes 8c de les faire remars et , je ne l’aurois pourtant pas t 3 car outre que cela auroit trop Profil cet Ouvrage , il y a des choa- cs que l’on doit laifiër fentirâ [et Le&eurs. D’ailleurs une Traduâit’m exaélc doit fervir de Commentaire pour ce qui regarde la Langue? , le: peintures 8C lbs fentimcns , (in tout dans lesCOmédics qui (ont finîtes 130m tout lambada C’efl pœrquuÏËi î A . a ; : Ï . à

P R E- F A C E. ..mv auflî ’e n’ai rien n a li é * arren- (ire (En Traduélibn-îâ âniï’impar. faite qu’il m’a été pomme ,e 3C je n’ai fait des remarques que in! les endroits qui en avoient abfolumenc befoin, 8C que la Traduélion (un: n’aumit pû faire entendre. Com- me Te R a N en ellbeaucoup moins vifôc plus reglé que FLA a 1- E, il ne donne pas lieu à tant emmar- femens que ce dernier qui en de- mande à chaqueVers. 3C l’auvent à chaque mot. wifi-ais (peigne peu de remarquequuej’aye fait ans cet Ouvrage, j’efpe-re que l’on n’y tiron- vera pas de diflieulté confidenxlsle qui puifle arrêter. - g g ’ . Au lieu des Examens que j”ai-laits fur P L A a ne , je mcfuiscontentéc ici de mêler dans les Remarques les obfervations fur la conduite du Théatre, 8C d’y» tondre raifort des chan emens que j’y- ai faits pour la divi on des! Scenes 8C des; Mies, C’ell une chofe étonnante , que des Comédies que les plus favans hom- mes ont tuijours en entre les maâns

. , c 2. e- xxxvt. PREFdCE. depuis’tant de fiecles, foient enco- re aujourd’hui dans une fi grande confufion, qu’il Lait des Aëtes qui commencent où i ne doivent point commencer , je Veux dire avant que le Théatre (oit vuidc. J’ai corrigé ce defordre , 8C j’efpere qu’en faveur des beautez naturelles que j’ai ren- duës à T 1-: n E N ce par ce change- ment, on CXCufera les défauts qu’on trouveradans tout mon Ouvrage. Je n’ai pas jugé à propos de chan- ger l’ordre des Comédies , quoi qu’elles ne foient pas rangées felon les temps. Car voici comme elles devroient être difpofees. - L’A N D R x a N E. - a L’H a c Y n a , ou la Belle-mere. L’HEAUTONTIMORU MENOS, e’efl: - à - dire celui qui fe punit lui- même. L’E U N v tu: a. L a P u o n M 1 o N. .Les ADELPHES, c’ef’c-à-dire les Freres. a J’ai voulu examiner d’où étoit venu le’renverfcment de cet ordre; 8:

PRÉFACE. xxxvn a: après y avoir bien penfé , j’ai trouvé qu’il étoit fort ancien , 8C qu’on avoit fans doute fuivi en cela le jugement de VOLeA vos SE.- GlDl’rus, qui dans le Traité u’il avoit fait des Poëtes 8C de leurs u- vrages , avoit donné à chaque Piece fon rang felon fon merite 5 8C qui Croyoit ne l’HnCYRn étoit la derniere es fix, comme cela paroit par ce Vers: k - l -Sumetur flagrajèxta est bisfabula.

,’, De ces fixPieces l’Hecyre fera la ,,- derniere. * Il fera parlé de ce Voncærxus dans les Remarques fur la Vu; DE

T Avant1-: queR Ede finirN ccette a. Préface, V je rendrai compte ici d’une chofe qui me paroit ne devoir pas être ou- bliée. Pendant que je travaillois à cet .Ouvra e , M. Tnnvnnor, dont le merite cil: fi connu de tout le monde, 8c ui a fû joindre tou- tes-les qualitcz e l’honnête homme 03 xxxvut P R E4 F34 C à celles de l’homme d’efprit.’ m’ex- hqrtoit à voir les Manufcrits de la Bibliotheque du Roi, où il me di- (oit que je pourrois trouver des cho- fes que je ne ferois pas fâchée. de voir. J’avois beaucoup de repugnan- ce à- en venir 5, il me femblpit ne les, Manuficrits étoient fi fortauif- fus d’une crient): de mouffexe, que c’était .111 super les droits des Savans que d’avoir feulement penféc de les confulter. Mais ma Traduction étant - achevée ,d.’irnprirm:r,L 5:... M. Tu EVE N o T m’ayant dit que les Ma- nufciitsdont. il-mçavoit meri- toient d’être vûs , à caulhdeslfigu- 1;ch qui y, (ont, curiofité m’a por- tée enfin à Voir. avant que de donner ma Préface.r Ils. m’ont été commun zcle î is u nes’ours, 8c j’y ai. flânât dolai; je fais charmé-e, ù, qui prouvent ad; mirablernent les.cangemens lesplus Confiderables que j’ai faits au texte pour la divifidnj. qui. cil; ce qjàil y ade plusîimpprtantuPour le a. ardu . in. mettrai au ordre

PRÉFACE. xxxzx ordre ce que j’y ai trouvé deplus remarquable.- Entre ces Manufcrits il y en .a deux bien que fort anciens (car le plus moderne paroit avoir plus de huit ou neuf cens ans) ne font pas Il précieux par leur antiquité ’ que par les mat ues qu’ils portent; ui font connortre qu’il: Ont été gala fur des Manuforits fort anciens, 8C d’une très-bonne main. Les figu- res qui (ont au commencement de chaque Scene ne [ont pas fort déli- catement defiînées 5 mais leur gelle 8C leur attitude répondent parfaite- ment aux pallionsz’ëtauxtmaive- mens que le Poète a voulu donner à [a perfonnages 5.3!] je ne doute as que du temps de Tri-Rance les Comédiens ne fifl’ent les mêmes âges qui font.reprélhntez’parices Il Yes.n’y. lavoit point; . d’Aélzeur’ V ilqui ü n’eût un mafque: c’efl: pourquoià la téte,de.ch.aque Comédien 57a unePlanche où l’on voit autant de mafquesiqu’ily ad’Aâeurs; mais . c 4. * ces aux PR EFACE; ces maliques n’étoient pas faits com- me les nôtres qui couvrent feule- - ment le vif e, c’étoit une tête en- tiere qui en ermoit toute la tête de l’Aéteur. On n’a u’â fe ’repréfen- ter un taf ne dont e devant auroit la fi ure u vifage ., 8C qui feroit coi é d’une perruque; car il n’y avoit point de mafque fans cheveux. J’ai fait graver. toutes les ligures de ce Manufcrit 8C les Planches de ces maniques, dontles figures fervent à faire entendre cette fable de PH a- D R E i ’ ’ v i - Parfaite": tragicam forte Vulpe: mi. dent. . a :- a e . Olqmuta filmer! inquit, centrant .a v non babet.’- I - ,, Un Renardlvo t un jour un ,, mafque de Theatre , ô la belle 5, tête, dit-il; mais elle n’a point

,,La. de troifiéme cervelle. remarque que je afais a fur les figures, c’ei’t que le manteau des «Efclaves étoit- aufii court. ue ’. ,. a a ce u:

PR’EFACE. x2: celui de nos Comédiens Italiens 5 mais il étoit beaucoup plus large. Ces Acteurs le mettoient d’ordinai- re en écharpe , 8C ils le portoient :le plus (cuvent autour du cou, ou fur une épaule; 8C quelquefois ils s’en fervoient comme d’une cein-

La quatrième remarque , c’eft ture.que les portes quiA donnoient dans la ruë avoient : prefque toutes les portieres qui les couvroient par de- dans; 8C comme apparemment on n’avoit pas alors l’ufage des tringles 8c des anneaux, ceux qui fortoient, &qui fe tenant devant la porte vou- loient voir cependant ce qui le paf- foit dans la maifon , nbuoientla por- tiere comme on noue les rideaux d’un lit. . r ’ * ’ . C’efl ce ne je trouve de plus re- marquable dans ces fi es. Voyons fi en parcourant les ieces l’une a- près l’autre, on ne trouvera rien qui mente d’être remarqué. * Dans la premiere Scene de PAN- DRIBN E.je trouve d’abord que la c y re-

xtn PREFACE. remarque que j’ai faite fin le pre, mier 8C fur le troifiéme Vers , cil: confirmée, ar Ces figùres- : car on voit entrer ans la malien de S I M o N deux Efclaves , dont l’un porte une bouteille, 8C l’autre des poill’ons s 8C l’on voit S o s I r. qui s’approche de SIMON, 8C qui tient dansfa main une rande cuillere, ce qui mar- que très- ien que uand il dit , a»: carmin n38 lm, i parle en termes de cuiline. - » .. . Sur l’autel dont il cil: parlé dans la quatrième Scene du. quatrième Acte, ”ai dit que ce ne cuvoit être l’autelquîon mettoit toujours fur le Theatre , 48C qui. étoit: confacré à Apollon-entais; que c’était un de , ces autels.qu’on voyoit dans les me: d’A T H E N E s , où chaque porte de maifon avoit fan autel 8C c’ell: ce qui cil fort bien marqué’dans la Plan- che, où l’on voit unautel qui cil: joint à.un des côtez dela porte. Sur le titre de. la (monde Come- die , au lieu de MonULavrr. FLACC’US. CLAnnt. ruina. » D U A-

P RE .F A C E. xun- prunus. DEXTRA ET suris- T a A. il y a’dans- le Manufcrit, ’r i- nns DUABUS DEXTRIS. Et cela confirme la conjeéture que j’a- vois faite,que cette Piece avoit aufo fi été jouée avec les deux flutes droi-i

tes.. es Savans’ ’ - .ont - difputév . long- temps, (in: la, conduite de l’HŒlAU- TONT r MORAUMENÏOSQ pour a- voir en. quel,.état.eil: M a NED a M n quand C H Il; n M E s lui parle 5 s’il travaille dam-Ion champ ,1 ou s’il en fort chargé de (es outils. J’a- vois dit [damna remarque. fur le qpinziéme Vers de la prennent Sce- ne, que cette queilion étoit? décis déc par ces, mots ,4 à!" aimait! ferret Cela ei’c admirablement confirmé par la planche qui, cil dans. le Ma- nufcrit à la tête de la, premiete Sec-- ne de cette Comédie. . On y voit: .MENEDEME..qu cil fond. de font champ, fic qui porte les Outils fur lès épaules. ,. comme je Pavois (lita Guru-muas le rencontre en Cc: état au milieu du chemin, 8:11 prend l . un nIV’ PRÉFACE. un de l’es outils qu’il trouve fi pe- lant qu’il cil obligé de le tenir à deux mains; 8C encore voit-on que la pefanteur lui fait courber tout le l

l corps. Derriere M E N a D E M E , l dans l’éloignement, on voit une l l herfe qui marque le champ où ce bon-homme travailloit: car les La- boureurs , le fait en quittant leur travail, lainent dans le champ leurs herfes 8C leurs charrues. J’avoue que cela m’a fait un très-fenfible plaifir, 8c j’efpere que ceux qui re- nfloient le plus opiniâtrement à cet- te verité , n’auront plus rien à op- pofer a des preuves fi claires 8c fi convainquantes. Le titre dCSADELPHES,C0m- me il cit aujourd’hui V dans la plupart des’éditions, cil: entiercment cer- rompu. M un E ’r l’avoit corrigé fiir un Manufcrit fort ancien qu’il avoit vil a VENI s 1:.- Lesdeux Ma- - ’ nufcrits de la Bibliotheque du Roi confirment cette correction. Voici le titre entier. ’ a DE L.

P R E F A C E. aux A D E L P H 0E. ACTA LUDIS FUNEBRIBUS (vos FÉCERE Q FABIUS MAXIMUS PUB. CORNELIUS AFRICANUS ÆMILII PAULr. EGERE L. ATTILIUS Puna- anrINUs MINUCiUs Pao- THYMUS. Monos FECIT FLÀCCUS CLAUD] TlBIIS SARRANIS. Facra GRÆCA VMENANDRI, ANICio. M. CORNELIO, Cos. Il y a feulement cette difl’ercnce, que dans le plus ancien Manufcrit il yaquelques ointsaprêsCLAUDx; ce qui femb e autorifer la conjeétu- te que j’avois faite , que ce titre étoit tronqué, 8C qu’il falloit ajoû- ter mans LYmis avant Tunis SARRANI&L’A&eur qui fait le Prologue ’ a , oît dans cette Piece avec une tanche alla main. Les Savans fe- ront là-defl’us leurs conje&ures. Je croirois. ne comme cette Piece fut jouée a «Jeux funebres, c’étoit une

XLVI PRÉFACE. une branche de Cyprès ; elle lui refl’emble parfaitement, cela me pa- roit remarquable. La remarque que j’ai faite fur le premier Vers de cette Comedie , Sultan... Mm redû: bar m5: à cama Æfibinm, ’ cit confirmée par le Manufcrit où l’on voit M I c 1 o N qui paroit En], 8C qui voyant que Sire R A X ne ré- pond point, conjecture de là que [on fils n’efl pas revenu. Ce que j’ai dit fur le dix-huitiè- me Vers de la premiere Scene, (la) quad firman»: :111" pæan, cil: con- firmé entichement par la glofe uxo- m non bien , de n’avoir [mon de ’ femme, qui ethnie la même maiu,&: qu’on voit à côté du. Vers. ï La planche qui cita la tête de la quatrième Scene du troifiéme Aâe, fait voir S Y a U s qui parle avec D E M en, 8c i en. même temps donne fes ordre;ng a o M o N qu’on voit dans la mûron où il vuide des poil-

P R EF [CE xnvn lirons; 8: près de lui il y a un affin où il a mis dégorger le Con- gre, qui ei’c fait comme une An- guille. Dans la quatriémCIScene du qua- trième A&e je trouve une choie qui me paroit allez linguliere -, c’efl: qu’au lieu de ces deux Versêcdemi,

Menthe: une deiilt’a faut; anima: ti- mon obfiupait; ("flore Conflfiere m1251 renfilai quidquam pas tell. val). mode .- Me in: bac rurËprrdanm .?

un des Manufcrits en fait quatre pe- tits Vers: Maire mm alcalin faut.- Aximr timon oàflupuit: P4780" «Won Mil coqflü quiamb Quomdo ne a: lm expatria»: turbe .1 a

Il me paroit fort naturel quedans la paillon on ne s’aliujetille astoûù jours aux regles ordinaires, qu’on ne fuive pas les mémos nombresjuf

xnvanREFACE. Jufqucs ici le cinquiémc A&c a; voit toûjours commencé à la Sccnc

Ædepol , Syrzfce , ie cufafli molliter. i

,, En vcrité , mon cher petit Sy» ,, rus , tu t’es airez bien traité. 4 J’avois fait voir que c’étoit une Eau.- te très-grofiîere, que l’A&c ne pou- voit pas commencer en cet endroit, ,puifquc 1c Théatrc n’était pas cn- corc vuidc , 8C uc cette Sccnc 8c la fuivantc , Hmsgyre , 0c. devoient être du quatrième A616. C’eft ce qui cit très folidcment confirmé par un de ces Manufcrits: car au deiÎus de la Plance qui cit à la tête de la Sccnc Parata à nous fun: , on voit: x écri; de la même main z guitran Ac- ta: comme: [me .- reprehenfionem Cu]?- pbom’: cuminaItria. jurgium Dame: un» Micione, ejufdemquaDemu puffi- n: vitæ correptionem , Ü præterea mul- ta in Comædz’a nova. Ho: a]! blindi- memum bina Æfcbinum , à adfaàih’à mm» erga Garant. Coutilidtionem Syrï à axons du: ,w à maniant tine Ctefi4

. pho- PREKFACES un flouent 9. fflmflWWïm 1’459"? S!" watur autant. per un»: fabulant min: Mm , fait: 122mm Lena avaria; tallidu: 813’211, 1’ 2mm; 041))», liât-g rali: Æfchinm, gavial): maltera: Dans la. premieredplanche, qui efi: au commencement u ,PHORMIpN, 8C qui repréfenterous les màfques des A&eurs, il y a une chofe qui me paroit très-remarquable. Au dei; fous des maf ues un voit d’un côté- une efpcce. e flambeau 211.6110ng 8C de l’autre une eÏpecede bandeaut Après avoir bien Penféq à celquc "ce pouvoit être ,flj’au trouvé ue;cel ui Paroi. un ambcau, e fané outeplcs deux flûtes: inégales qui airoient été emplo ées à cette Fief ce, 8C ui étant lices enfcmble ont airez la gure d’un flambeau; 8c çc qui me le perfuade encore davanta- ge, c’eft ce bandeàu qui ei’c de l’autre côté ,A car ce ne peut 6;ch autre ëhofe que le: courroyc que les fluteurs f6 mettoientfiutour de la bouche , &lq’u’ils lioient der- rière la tête, iaiin’ .ue leurs joues fimélw’o’" ’ ne

l i if: P RiÈeFv-A c ria-’pmnènt pas n enflées ,8: quai: ’ mm; mieux gaminer leur ha- n 1 me la maie mus flouée: c’en dans doüfioyemüëieg G à à bè apa’ pellpiéht Çbgfià il i 8 o b H b C î; Ë :

(mon, yæg«,’gwügamv mime in,

’JÀÏÀ’ cibléi’üm (pétait: æog’ëu’âç fifi;

Il ire flafla plié-r’üàrisüe pemnfium, mais un»; girafon a; âmü’vahmblè: ,6: finie roàhbj’e. 7eme Crash!) N ap’ffliqué tiëy-iiëüi’euï’ehi’ent à Fumé r M5113; facul- dire qu’il ne gârdôît phis me meï’ure’s , et qu’il, ne 15m , gebitfilus à modefier fan Rmbi’fioh; an’àvoit commenté le tinquié- nâe me paf 1a stem; e "gazai ùgàih? W052 MM maya: g mmmæfmœ, . i i 53 Fetaific? e’ je fifis maman: à, Qeüifé! &cfl fâois torii é ter: te Mtegiïdn fifi fit Voir qu. tette Seché’üëfbifëti’e l’a damera du WHËŒÔAËËE, 86 que ra, truquiez .1. :1 a , *

P RVE FA C E. "L1 "me âëvbiî: ébiflfnbnter paria Stem: Nui Mairie Mp4; Ù’t. 0g? i a? izb- m fitureyô’êLe Màhüfcrite entiè- rexnent confqiïne être divifion. Dans Ë titre tic l’Î-IE’C ixia, au lieu de fibré iR’ôflANî’s , iës eaux Manufcrifsi’ès 131m anciens en: LUDIS MEàALENSïB’Us. Et à la fin , RELATA EST in- huma. L. ÆMI LI o PÂÜLO LUD I s FUNLËBRIBUS. Ellefut jouée pour L. Emilia: Paulu:,.â je: jeux fanebres. Cc qui confirme la re- marque que j’ai mpp’c’m’ée de D o- n A T , 8C le fentiment de M. V0 s- i: U s. Cette faconde repréï’enta: fion de PH E c Y R E (émit à haha; fer les funeraiiles de PÀ Ù Ï. En il La, auflibienqueles ADÉL ’PHËs; éctte Piece fut fans doute jouée au cbmmencement ’d’e ces jeu)? , 3C I’an raisin fi’n. " Les deux’Prdlo- uësp’fôîitiiài’tiâîën féparèz dans t’es mutants: je ne Comptens pâSfÇbmmënt on fioit les joindre , n’èh fairë qu’un ’ s d’eux. . d 2. luf-

Lu NP»RE,IFACE. Juiqucs ici,on avoie commencé le cinquième Aëte à lai Scene: Non bec fi,- ,ç . de nihilo a]! , Ce n’y? pas pour arien .que,,Ù’c.l qui cil: la IV. SÇcne’ de l’A&e IV. J’avoisvfait voir, dans mes Remarques, que le Théatre ne demeuroit nullement vuidc; ni à "ne .9 ’:.I La cette Scenc, ni à la fuivantel, u’ainfi elles appartenoient toutes deux au IV. Aâtè, le cinquième né commençant: qu’à là Scène:

Ædepçil, me fi men»: liera: operani (lapida: perm" pretî.

5, Publeu mon Maître comptebiei’i ,, ma peine, pour peu de’chofe. ii Je ne m’éçois point du tout mife en peine de ce que l’on auroit pû dire de la liberté, que je prenois d’ôterâ. l’Aéte V. deux Scenes pour les te- d’onner à 1’A&c IV. tant j’étais convaincue de la vcrité 8c de la; juflicekl... de ce partage. Heureufe- ment cela fe trouve confirmé par un des Manufcrits,où l’on voit à la té- tc de la; SC’ene de PÂRMENOIN Ê:

a 4 x , * e PREFACE.’ Lux de B A c c H rs , cette judicieunfe’reà ’flexion écrite de la même main qui a écrit le texte, Inqumm A814 Bac- cbidi: narratio de, intu: gefli: fit. Collo- quium au): Parmenane indurant Que»: invitant mini: ad Pamphilum ,. Pam- pln’lique ad ultima»: nain gratinait: "qualifiant Baccbidem. Dom amen: Varro buque in lmqfaëula, nagea in alii: Je mirandum ’qùod afin: impari Sce- narum aginarumquefint mariera. Cam bec dz rilmn’o in. iman defcriptione , non -:’n tramero- verjuta» conflitutafit , un apud Latine: maria, «main niant. and "6mm. 5’, Dans le cinquiée ,’, me Acte ’-Bacçhis raconte ce ,, qu’elle a fait dans la maifoii d’où’. ,, elle fort; Elle s’entretient avec. ,5 Parmenon ,’ 8C l’envoyé; mal ré ,,’ lui chercha Pamphile. Et a la ,; fin Pamphile’ vient 8c remercie ,5. Bacchis des fervices qu’elle lui a il ,; rendus, Au reflegVARRON nous ,5 enieigne quanti dans cette Pie- ,1 ce, ni dans aucune, autre il: ne ,, faut pas trouver étrange qu’il y ,, ait des A&es qui ayent moins de l" d 3 ,, Sce-

gy, BREE’4CE. :5 .Scenes &dc page? qu; les autos, a parce que ce partage ne coutil?- 1, te pas tant dans le nombre des a Vers, ue dans, les çhofcsëctdans a) la difiri ution. du flush. 1mm: à: 1cment chçz les Lêtwsmâiëçhcz

’ L’Autcurles Grecs. de ecttç-Rcmrqua, . l p .’ que «se foit Paris: «au mame: appréhendoit. domines fûmhçqué 426.19 finguïaricç 4s: (:91; , 6k: quina a? «1995:5 Sema»: (sa; sa amassa anufçrits. ne marquaient . point ne nouvelle stems .éqx...M molosses qui simien; faits jr 368A Qu’au)... rçficnï’gfàr 1.? ThFâÇfàJ . ç’ofi 129913. quoi î, sa, Meurs; - 5,; il dit-m9. beauççup, ds mirât! ailé 6.912761? in? 19 ,mmbtç, des. Scçtîcs , "i fait - n). 4&9 a . mais léfpêîiagggl l 1"- t.ributi9rx u fuïîçf’» assis mêla; 5.. o. .. . "si. que dans. ,ÆËCÊS: HI à - qucs. matines il avec: qui. ont. W! faut sur! 45135:: dt: lige-Î- 11.98». 8;, d’autres CMÏJA si! qui, que; 51 x en a anémias-au; B’CÆWÈË

q "du"i: 3.3.3.:

R 8 E Ë a! Il E. î le! Voila tourne que je puis dire en entêtai ,v je . n’aimerai point dans à particulierw ’J’avœtirai pourtant d’une chofe qui cit .afl’ez nnport’am- tel, c’efi: c ’ÇâerManufiJrits cour damnent a [ohm soucia-terni: A que de. M. ’GU Yin 3 car "il n’y a pas un des changemens ni des re- tranchemens confiderables qu’il a voulu faire dans ces Comedies, qui [oit confirmé par les trois Manuf- crits que j’ai vûs. Cela devroit rendre les Critiques moins hardis, 8c leur apprendmari inclus que de ce qu’lls a) une choie, ou qu’ils l viole ( as la beau- té, il ne jours qu’el- le doive êtrçzungceifilgée, ni re- tranchée. On pgurroit faire beau- coup de remarqués fur l’arrange- ment de m’ots , qui affez fouvent font autrement placez dans ces Ma- nufcrits que dans les imprimez; mais , cela feroit ennuyeux; nous n’avons pas aujourd’hui l’oreille airez fine, pour juger de cette différence. Et pour ce qui cit de la mefurc des .ïl.’ (V :14. lVers,

. Vers;w: il paEracnnous fieroit mal de vouloir faire les délicats fur une cadence, qui étoit très-peu ’fcniible du temps même de C Ici-i ko la, 8c que les au- .4. 0...... , lus grands connoifl’eurs ne démêf oient qu’avec beaucoup de peine.’

An c ANNAM’FTÀBBAM ’sDAÇERÎL l

EXtremum hoc nobis carmen concedite, Mufæj Quo’vefiræimeritos un diceinus’honotes. ’ i Van-quorum afiiduis illufirat nomina cutis, Cardinaux: Vmanes,& fiera Tlnnfl ri; Pneu dieu,& Anna-optimum mordacîor

Permifinfque"ambra, rofa cantates, . Tain;1,, capinos; .,4. »’ , Tuque «un fceptro «un diantre fuperbo; I me boni, placiùmqueîmeis date cantibus auteur. lifta me antique!- paçllnm oblivifœrç rates » v, ’. d 5 Ne pan: CgA R M E N. Ne (lutina mecs obtenteur carmina me; ’ Max reperça meliora. Neque quepet hæc tibi rance Fiflula noitra fana, 8: ramis appçnfa filebit. Adfpice tritium; mefi’em flaventibus arvis, Cui aequç le lolium neque son; fupjicit herba; Tanrùm interjeâi difiinguunt æquora flores. Una hæc,A manqua; cit agirioqea mentis imago. Sic Natura fegesque animi mais: fubaéti Fert tibi robufias mature tempore muge: thorium ,4 ut ppm nous eœlp .1 n Pura mirant. lflo nitidam Te ’fuifulit arvo Culta Ceres, mefiisque qperum pretiofa morum. Hæc erat murins veinait: , ’quosiipfa reducis Ad Superos, noflri fanans contagia Sæcli, Et Mufas revocansôt H o M la u M in pril’tina jura:

Nanas. et nm au; 41W une. me "0M? magnum», à; me dans un 3.941119: sassaisamranyzçlufa sans. 1 m a 1’911 si); 99913393 un; ds tabla finis r- a. .1 z Armorum fonitu , 8c Latiarum honoreimhannn , Vietnam Anioniam 8c Latinoïu-s 127 Tumrtero Graiœqge duces’aenüe duellum l Reéioris,r amande Inca-miam me i Cantaten ipk, 46:15:qu Ulyflhi. i Ï I. * l I Car:

C A iR M E N. [aux Carmine quo capti peintre ferocia’corda Romulidæ.Hinc amnios peregrinum imbuta lcporem Bellica gens, coluere artes; laetique par aras Hofpitilius Mufis ê: Pliœbo dona mlere. Otia fiç riflai flambant Tibridis Euterpe, Clioquea’Thaliaqueg. Melpomençque; Terpfiçhorcquc a Emma ÊQIX’PÊÎWJC». Un: maque, ’ . ’ Calli’opeque, una ante alias audita formes Carmina Mæonidae doéto recitai’e ’Maroni. At gens immanis gelida defcendit ab Arête ln Latium a: hello trepidas flagrante mégit A, Vcllc fugam 8c patriis iterum le condors: filvis. Horribiles donec’ populos feralis Enyô j V I Fontibus immiiit radis, arque otia rupit. Ergolloma Deas itemm formofa recepas C0üfiçüt hlm a 1,31?qu tamia nefs-93» » Ex i110 renovatus bornas. Cohen-ç ’Cam’çnas A mm Forum Tain. Fhebi mettras Hameau Ç flanquant-fuie mais hilëmtc 991?!in . ’ Nm? æTas insistas 591219 vêlerait, 3291.1.9 z Dm laudis monismes demie 11mm: D°&°mm miam avenirs: kamala calice. Non m mamie z ses. mimi 495i 3.991159. z 5&1 912w manant. a même? mon ’ De-

u CARMEN Defignant figmenta modis incondita miris. 8c compolitis tradunt præcepta libellisa Et , quafi deliret ratio jam elfeta , probantur. At popullls fumum 8: nugas miranir imines. ’Textilibus ,, MufæÎ , calathis, fragrantia rem , Perte rofam, be violas, 8; odoram adjungite myrtum, A a tu quibus frontein decoret; namque una tueur: Jus veterum , 8:. vellrasljdefendit ab hoflibus aras , Arma gerens quiz vos 011i manda dediflis. i Et gaudetis enim, Divæ, uberiusque favetis Aureaii veines invifit femina faltus. Tutu proprio fexu duplices impendcre curas Vos juvat, arcanisque errantem admittere lucis," Quo vix qui viros ducit via. Scilicct Sanaa Venus, Chantesque , 8c Arnorum innoxia

Sternit iter, titaniulnque manu ad fiiblirnia durit. l Pro quo Mufarurn hospitio, Idulcique favore! l Ingreditur juilo certans defendere hello A N nturba A Deasggratumque animoit! rependit amoremé Dononim memor &iconcelfa: femina palmæ. Conditur: Aôniduin luco pulcherrîma ferles I Devia, fccretique latent facraria.Phœbi, , V Silya tegit. Veris illic fe eunâa liguris h transmuant bbjiciunt; rem undique para:

i Stant Stant formæCARMEN; circum; non qmeratura creavit; un Sive pareils rerum cil, five cil injui’ta novera, .- Sed quas omnipotens ætèmo lumine mentis Confulit impreITas in fefingitque tuendO. Hue pauci penetrant. Cithara crinitus Apollb Ipfe der , quibus i111 volais arcana recludat. Admifli pingunt anima femmque reportant Elligiem Pulcri liquidam 8c cœlellia vifa. Atque illis ubi piéia pari le linea duâu Obtulit, agnofcunt alacres, ô: imagine ab ipfa Attollunt oculos 8: notum exemplar adorant. A N N A patri doéto ,doéto par, A u N A. matira; Pline ducis formant ingenuam verumque coloreni Mæonidæ magni, propriisque coloribus æquas. Non fecùs ac Solem in fpeculo fi candida nubcs Exdpit advcrfum, 8a radiis percufl’a figurat Tomm in fe ; flammis duplicata unimque corufcant On Dei, Dubitant Perfæ, attonitusque Saoudos Hæret Panchæos cui primùm incendat odores. Sic tua divinum defcn’bit pagina vatem. I Ml aliis tanto necquicquam inlumine fegnes Caligant oculi. qualis cum ricana lucem Âdfpicit obtura modico , 8: perfiriéta reœfiît.» Banc fpecus 8c crcperæ pavidam juvereteræbræ. Page vins lucere facetta qua recta priorum Con;

en; C A R M E N. Communie! ratios divèriimr orbita fontes. Sunr alite quîæ penfa manu vblVe’ii’tia’ducant. Quamquam ô! .fi cæcas regcret prudenria maries; llla mihi felix mimi 8: prærlara laborum, Quæ tua nobilibus curis exempla ferma cil. .i 1.1 .. Nam , valides quæ cuida mares ad prælia dura! Hæc eadem Narura houas ipfa inferit’ artes Femineo generi , fiudiisque ira lenibus sprat, Ut quorumque voees mens baud invita æquâtu’r. Larga falern ac veneres ultro nafbentibus addlt. Nccnon 8c teneroprodit le ’corpOre viv’t Lux mimi; fingitqu’e oculus , 8c gratia vulm Infidet ac rifu commua: labra vomito. Ncc feril’fe Deum pretinià hæc Vinclà putandum tu, Diribus ut nodis animam vinciret inert’cm. Femina confortes inter nutrita Camënàs (Si mode concedunt mores iniminque un) Emineat 1, hoih’osque tu natrum: honora Sed bona’debihbus viré: neglefia tub amis In vitium vertètè. jacent rompu prèmendo’ Munera nauiræ; nec infirmas indîtà Flamma Viger. fuperatit nugæ, (minque libido; Atque anion 8: vain une: indulgmüa Naufeat in (tudiis viigo 8: diverfà refis-gît. A: non, tu me 11qu Spes,

éARMEM nm Spes, a mon un Ëüpc’rû’m même mais. ï llla adulant primera oribus déniait ’jùvehta, ’ Ut me , ’qnæ trôcebs aurore apeurai sa igues; Ante cadi: , quart sa merlins lumen: Sic lentuin poilât 1ere esprit. titi mini: quatrain solanum canaque tous tuque, ’optiïna, perdis! Ut tu: vpdlthàbltb wasabi: Yél’i’n’ia lutin! Quo (indic patrisve libros matrisve legebat v Dclitias artemque amans! animæque fagaci’s Indidum 1:88 jam mm oitendcbat Homero. Quantum in Telemacho,quantum Altyanaé’te des. lebat! Et poterat leviora fequi, fidibufquc fanons Dædala multiplices ltalûm devolvere camus. Heu! breve fit quodcumque juvat. Dcfiflite, Mafia. Vulncra mæfl’orum crudefcunt fæva parentum, Et fletu miferam video tabefcere matrem. Progenie dura: aliâ folabere calus , Præclarorum operum ferie, quibus inclyta mater Conceptis animo virant nomenque dedifli. Mox etiam illorum pulcra de l’tirpe videbis Perpetuos nafci genitrix landau nepotes, Eximios vates 8: Homero cligna locutos. Et, paribus tecum [tudiis quæcumque pet mes, Femina viëturæ perculfa cupidine famæa . . Ex. un CARMEN Excolet ingeniuni, ac Mufis openta-litabit.’ Quippe marient férus animiæ , rincera profilai; lmmortalis enim ac divino femme prægnans Nil mortale pas. Si fetum tollere Muræ Dignantur faciles vota Îecundat Apollo. Hi , potier foboles nec dune debiu mortî, A à n A , tuum fublime feront ad fidera nathan; i

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’ 1; :V T HA on; 11 ut Efclzvcdc x - 4V TERE NTlIUS Lucanus Scnatcur Romane, l qu; à rafle de h.m? fin l Û J’ai mieux aimé enduire ce que sidi r oui a écrit de la vie de T 1 x en c 1 ne d’en. faire une nouvelle. où je n’aurais pû tien ire de particulier. Mais .comm’e ce que ce: Hifloxien en a ,dit. luron: de quelquaac’claîxcilïemensl,i’qikkcgû être obâgfïe 51’! faire du [kumquat gui tiendrontml pâque,x! bugle. fuPPkment.l T s n a x c r. NAQun,.A v «l, :CARIfiLAGE,; in A, I. 111 sur ESCLAVE Dru. 11:53! E nus Lyîçgxuqs SEN ATl-îllR RoneAl’xqÎ Ça fut ce Sénpfcllçfgul donnq à qe, Po’e’te,’ le v E Pl le ÈÇLŒXÂÊ’, .Afliaulgisæmoiçm qçgilmfigçmflfle. mimai! Mali ucnflulgkslpvojt mis,en me. ,lÀîhfi’ elYegieallâlç nom de se 1306:6. fidh3:.î: fîùconnu’; e’ m’égqnne hqnç.l’.efiîme., que l’ohl’àiroilt fou; lui ’n’àiç’ obligé znelqulunlX ânons le confiniez. Voila unefamlxré leu fioguliexe, Celui q’ui’a rendu Immortel le nom de (on; Maine . [n’a 9a faire viyxe le Geai: 14m l. 1’1-c

1;va LA VIE fou efprit,non feulement le fit éle- ver avec beaucoup de foin , mais l’affranchit fort jeune. uelques Amants ont crû qu’ilavoit me pris en gixcfre, mais Ï FENESTELLA profile fort bien que cela ne peut être, 3 puifque TERBNGE cil: né après la fecondc guerre Panique, 8: qu’il efl: mon avant le commen- cernent z P en as r s L1.A.]Luc.xus FRNESTELIA étoit un des plus enfla mantique, à: des plus fa- un: dans l’antiquité que Roux a]! iamaîs en s il vivokàlnfindntegutd’llbcunn, ou au com. meurent de celui de Tunes; 1l axoit fairpln- fienta Ouvrages. (Il: tout des Annales. Il ne nom une rien de lui. V a ruxsmuxrïxxeucs 1:51- NI-L’ Ann-.5 .LA sitcom): conne remugle, ni (u r g. Est Mont AVANT LE COMMENCEMENT un: iA TIOISIE’ME.] Camépoque dl Rue, mais en: en encore trop vagues 4! fait la in: Juana. glkù cela nef!!! pullulaiîë. Le faconde quefinîtl’an de Roultînqœli mielleux, t quatre-vingt-dix-neuf au: avant antife-ce e none Sel en: ; a: la noifie’me commença Pan de 14"qu x ces: noix. lly a donc une visaient es,’ eeeln amenâmgniaini. mmnnrf’rntx a; Non: Favoris qu’il à un: Pan de nous 594. (tu: le Cumul «et. «enfincanneras D°;All1’zl , a: de M. Puz- nüs, à l’âge de trente-cin’ au: , «d’un, 2mn la uoifie’me guette hnique A: par conféqneat il fioit 116.15? 569. huit anis]; le: la Mende. l l n’uæ; 4E’r’Qu1LNDWuMÈ r; Auto]: fit-ni: Lui" Les"* NUMID’BS9 3- haïkus.) "ou. fil 1.19 Gen-

DE TERENCE.;LXVH cernent de la troifiéme. 4V1511: quand même il auroit été prislëar les Nuuunns ,i ou par les Mu- LIENS, î il n’aurait pû tomber en- tre les mains d’un Capitaine Réuni il. le commerce entre les Route un 8C les AF RIIQUAINS n’ayantcom- mencé que depuis la ruïne deC A a-

v...l,l"un Car depuis lai (scande. fjuîâù’i .;:A la* nome- .2 v "1° me l’unique, il; en: pre que tuaient: une continuelle entre a ennuient": 4e Nuuxlne, ou les Gnunnni’.*&.pn MW T2 t a n c g auroit pli En: Pâqdàùeqnel- ’ leucome pulquoupçs de M A: un p Loi 51LNana". n’Aunon i 1 en L ioulai v’" Mme-us L * MAX!!! D’un (Inn-rune ROMAN"; in commuez aux: LES’ROMAËNËIÈ’ÏÂLIKS hquuus- n’nrnùr’ïïc M’MEflUÊ Page: i "un: [A nunc: ne CAI’IHRÜ sa: Quini- de Fut! 33123410 mol profil ni He aluni. Il en bien «min qu’avant que henrugen, les Roi"!!! 11’.va [qua commercent: r I i qu il, jiieis’nmlflfig le oie pas y mugi; anonymat-avoinai üçmeïnnxuim teslhïeçofiegnïeue le: [tout]: in feta gerbigçwi ne; «jet 0l mis En des Mennlâ ’G ruinai Pl lamine: les V and: qui étoient entre les annuaire!) a: 112!!!qu un) m’en e 40E qui and: [itemyêehet qu’un Nu in a: n’e àqnde ces RollAnu un ardue qui a;- îyitàe ne: enlxirù’nïcrnou l en nèfle tamis d’mpofible. l ’ en h nyiri L A VIE Ce Poète étoitnlfort aimé 8C fort efiimé des premiers de R0 M E 5 ’ il vivoit fur tout très-familierement avec SCIPION I’AFRiQUAIN 8C avec LÆMUS. 7FENEST ELL A dit que T E n E N c E étoit, plus * " . ’ I e Vieux 6 le V’IVoî’r un roue "uns-yen u! r,- xnurnr AVIC Se n un L’A" 1 ou): x n :1- AV: c L11. r us.) (Jeux qui ont entendu ceci du grand Scznon L’A" "aux, fe (ont extré- memcm Wpcz . en: Ta." x c1 n’avoir que dix ans quand çe premier S ç r v 1 o fi mourut ,i l’an de, Il, o au r70. il fait: l’entendre du dernier S’c x in r q u qui ’e’hloirqtfilside nu r. 4.011, 8c qui gym:ù’ été je ni a «qui p Je fils du page: Se r p r "4.39m le nom de 15mn peu: adoptif; à: fur aufli fiuupmme’ A I x l ou in u, parce qu’il acheva de ruiner ÇA n. nuez. Comme le vieux Se n r on avoit été l’intime ami de c. L11. il: s , le jeuneSc r r x o N fur auŒ tràeeroiremeng uni avec le fils de ce La- : x u a, qui portoir le menu: nom. .751 "1.11) LÀ on gy: Tl laNcnnrQu: p x. u m l a u: 041,111 x.] Il avoir "un" ,42: ce roëic avoit neuf au: plus , que 3 c l P l on a flan: nel’ànvsoo. a: 8c u tarin 569- l’âge.de La-

erqs8 Con n’efipasfimatqucuzl n x r. r u a Nana] Ç’efl l’aiflorien aCo .e g. et". un .N gros. contemporain de C: s 41g]! -.ayoir fait): Vie des HommnIuGres. un! G: n a; . que Roue x u r. Il avoit fait me trois; volumes 1 de Chroniques qui contenoient une Hifioire» de. tous les temps.. Mali: tout cela s’efl yerdn , ilsne. telle , ï1us,)que..xxu, Vies de les Homme; inuline, Accol- 4 3:12.4an w t AtUFŒ une and: CA- . on. *:3 , v. lunez... .PIN. i

D E TE RE NC E. Lxrx vieuxqu’eux, 3 CORNEL lus Nu- p os foûtient qu’ils étoient de mê- me âge, 8C Poncrus parle de lui en ces termes: 9 Pendant que TE R E N C E veut être n de: plaifir: de: Grandi, (’5’ qu’il 76-

.9 PENDANT que TEREHCE v sur une ne; PLAISIRS DES GRANDSJ Ces Vers de Pon- e r u: me panifient fort beaux. 66 d’un tout fort ingenieux. Du» 14m nobiliaire 6- fueofa baldaquin Dmfo’n’uni oui au?» lubie: midi: du: :4 Dam d Furia»! fi «marné Lalium plut, Dam]? envi 45 béret audit, "choinyuhmm "pi 05 fion» nui: [in : and fatum imprima me» luger à, raffinant 01’. mais» nuit in, and» mais al. r 351mm e]!limon. Srympbdajdmdù uppr’do... x Lernor lafiîvît ne lignifie pas en Latinee que nous lui fuirons lignifier en François;mais les jeux, les ylaifirs , les diverrifl’emens, 8c je croi u’on ne l’employoir en ce feus-là, qu’en parlant es fem- mes, des grands Seigneurs, ou des gens d’efpril. Ce que Polc tu: dit Ici de la pauvreté de TIRER- e: et! faux. 8c le ridicule qu’il lui donne cil neg- mal fondé; mais ce n’efi pas la vcriré que l’on dort chercher dans les railleriesâc dans les inveaivesqueq la ramon fiassent. - - . ; . ’ e r le D’A r.-

me f LA VIE recherche leur: louage: fiatmfer, peu-r dan qu’il Écoute Ü qu’il admire la di- vine W0lxdl SCIP ION, àqu’il croit que à]! un trêr-gmml bonwpour lui ’° d’aller [ouper chez. F UR I US àcbez. LÆLIUS, à" quec’ejipour ’ fin efprh " qu’on le meueflmwnt au mont d’A L B E ,il [e trouva réduit tout d’un coup à une extrême pauvreté, qui r - . 4 r l’alli- io D’ALLER sourcil CHEZ Prunus] C’efi Future fureurs, me grandequalite’. Humus [conduire aveeAuLuc Fu- xrus ANTIAS, ni avec Meneur Fu- un. RIncunu: dont il dl parlé dans Ho- "Qu’on La un: souven- AU x0111 D’AL» 31.]SCI!IOIIACL. ou . 1.11.er ; I îavoies! V fans doule hmemall’on. ï n. QUAND Il. venu" Aux Entres LA PIBIIIII.PIECE qui Est L’AflDlllflE.) Su ETONE retend donc que PAN D ne en E cit la premier: etcuresles Pieesde Tannucn, a: cellequîeommeuça àlefaheeonnoltre-cependanr le Prologue ile cette Place femble mon: que tu. n’nren «on: fait d’armes coin dies avant celle- là. Je ne en pas comment pouvoir accommoder cette nanti-arme. ramène que Sun-ou: a dit de l’A ratura «qui étoit arrivé à quelqn’auue Place qui l’avoir précedée . k «qui me le perlim- de. c’efi ce qu’il aiche, que Tarare; fur obli- gé de la lire à CncrHus , tu encreras étoit mon près de deux au: avant que l’Ann u- Infûrflîte. S’il. dl donc ne! que Tzunncz fur oblige de lue la premier: le le: lieues a ’ Cu.

DE TERENCE.»Lxx1 l’alligea àfia’r le commerce de; brumer, à à partir Pour fe retirer aufimd de la GRE CE. Il mourut à .STTM. PHALE lville du R CAB 1E, Il nous relie de lui fix Comédies. 66.l 1 (baud il vendit’ aux Ediles la pre- miers, qui cil l-’AND RI ENE, on voulut qu’il la lût auparavanctJ à E- Cnc n. ru:,eerte premierenepouvoir être l’u- n: ranz. Cela me paroir du clair. Je fai bien que le l’avant J. G. Vos c r u s dans (on excellent Traite du Poilu Lai-r a voulu corri et le pur: e, &qu’aulieudeCncurus.il equ’iliîu lire A c r r r u r , qui étoit un de: inules de l’année où l’Aunn r un [in Mais 5eme vol pas d’apparence que cela par: être, carne n’était pas une chofe fou nouvelle que les Edilesquiacherden: une me: voululïenr l’examiner auparavant, pris qu’ils la finança: nepnfl’enrer en ’er aux que de la donner aureuple. Ainfi tin-on: n’au- roi: rien (in de l’Aunnruu qui nefût arrive à routes les me: Places de TIIINGI, 6: a mes celles des une: Anlieu qu’en nous dirent que T a a a a e a fin ou? de ure fa praline ce- médie imam", ’ nous apprend une parti- clIlflire’ remarquable, c’efi que le Poêle Car: r- anis étoitfi efiine du noueur: quand Ta- un ne: commença. à porcine, que les Billes ne voulurent pas s’en rapporter au jugement qu’ils pourroient faire de la rien: qu’il leur vendoit, a: qu’ils aimera: du: la faire examiner par c: c r- n u r. e 4 l un Ou

Lxan. .,L A WVEITE

CECILIUS. * Il allai’donc’chez lui 8C le trouva à table, son le fit en- trer, 8c comme il étoit. fort mal L vêtu, ’5 on lui donna près du lit de C E cr L r u s unpetit fiege où il s’affit, 8C commença à lire. Mais il n’eût pas plutôt lûpquelques Vers, que CECILIUS le pria à fouper,

U 130): Lui DONNA PRÈS ou Lit Dl.roir s’étonner CEClllUs que G: c r I.un r u: quisinon] avoir été Ef-Onpour- clave anfli bien que T r R n N on ,Ile rrailât avec leur «de mépris , mais il faut le fauvenir que Ce c r- 1. l un e’roir alors fort âgé 5’ 6c que la réputation qu’il avoinai donnoit beaucoup d’autorité, a: le fai- -foir aller-de pair avec tout ce qu’il y avoir de plus grandr4 S E s as r Roue.x Courants 4ONT - n’re’ EGA- .1. E un): r E 51’ 1 Mr.”r.s dans ROMAINS.] Il feroit diflieile de décider à laquelle de ces listio- ces on devroit donner la préfeu’nee: car elles on: cha- cune des beautez panienliores. L’AN»: un 6c les A n a r. r ri a c me paroiifent l’emporter pour la beauté des earaâeres, &ponrla peinture des mœurs: l’Eunuqun 6: tu riront r on, pourlavivaeire’ de l’intrigue, a: l’Haau-rox-nxonuuzuosôe PH n c r x 1 me femblenr avoit l’avantage pour la beauté des fentimens, pour les pallions a: pour la - fimplicité a: la naïveté du une 15 Vo I. c Aï ru s DANS u: [UGEMENT QU’IL’ en A FAIT.] C’efl-Voicnrrus SEGIDITUS Poète fort ancien; mais on ne fait pas précilëment en que! temps il avêcu. Dans le ingement qu’il fait des foënes Comiques,il do -

. r p i t ne DE TERENCE. VLXXIII 8C le fit mettreâ table près de lui. Après louper il acheva d’entendre cette leéture, 8C en fut charmé. "r Ses fix Comédies ont été égale- ment eflcimées des Rem A l N3, quoi que ’î VoLc ATlUs dans le juge- ment qu’il en a fait , ait dit que f’ l’Hecyre efl la derniere de: fiat. I L’E U- ne le premier rang a C: c r r. t us, le fécond à l’un: a , le rroilie’me a N av t u s , le quatriéme àLrerur us, le cinquièmeàArr 1.x us 5&1! ne fait T n x l ne n que le fixiéme. On peut dire que Ve Le At r u s s’ell fait plus de tort par ce iu- gcrnent, qu’il n’a fait d’honneur à CE! r r. r u s, à: a tous ceux qu’il a préférez a Tel IN ce. Ils - pouvoient tous avoir quelque choie que celui-ci n’a. voit pas .mais atout prendre, les Ron A 1 N s n’ont lieu eu qui fût égal a Tunnxcn. 16 L’HEcvnn EST LA DERNIEREDES s l x.] Je ne doute pas que ceux qui ont rangé les Pieees deTnxnccs. 8c qui les ont miles dans un autre ordre que celui du temps auquelelles avoient été jouées, n’ayent fuivi ce jugement de Vo LCA- r i us. Ce qu’il dit ici de PH; c t x s. qu’elle cit la derniere des En, par: être: vrai à certains égards; mais en "me quand je peule au choix, écalacon- duite du [nier à la beauté des fentimens,& a la vi- ve reprefenration des pallions, qui font fi naturelles 8c fi également foûrenues depuis le commencement: julqu’â la fin fans que rien (e démente; je ne (ai fi on ne doit pas l’égale! à celle dont on cil le plus charmé. Pour moi j’avoue qu’elle me fait un relia- ble plaifir , cela n’empêche pas que. je ne voye bien pourquoi elle peut ne plaire pas tant que les autres e s t7 L’Eu-

LXXIV’ L A VIE l7 L’E U N u QUE eutunfigrand l’accès , qu’elle fut jouée deux fois en un jour, 8C qu’on la paya beau-b coup mieux qu’aucune Comédie n’a- voit jamais été payée, car T E à a N- C a en eut * huit mille pieces. l? C’efl: pourquoi aufiî cette (Ommc a été marquée au titre. VAR R o N préfcre le commencement des A D E L? H a s à l’Original de M E N A N D n E. n l9 C’efi un bruit airez public que S c I-

” Dm: un: (am x7 L’Eunuquk sur un s 1 GRAND suo- v c ES QU’ELLE F u T ouf: D Eux FOIS En UN Joan] C’ aînfi qu’il faut litchi: ù, dm fois en un ions. Et c’efi une desplnsgnn- (les louanges qu’on pouvoit donner en ce temps-B à une Pince. Car les Comédies n’étaient faires ordi- naitement que pour Tenir deux on mais fois pour le plus. Et PEU mua: n la: jouée deux ibis en un iour, le matin a: le fait; ce qui n’était paumé": jamais arrivé à «me Plut. 18 C’ E se? POURQUOI AUSSI CETTE soni- M F A n’y r.’ MA-quE’E A u TITRE] ce [mirage prouve l’antiquité de cutines, Il prouvent- (on qu’ils ne (ont pas venus tout entiers iufques à nous, comme on le verra dans les Remarques. 19 C’EST u N BRUIT ASSEZ PUBLIC, quaD0 1 SCIPION,mu A COMPOS ET un]1451.1113 Ce bruit avoit un Al-fans domequdqnefondement. 3(1)"!!! 5c Lnnrus pouvoient lui aide: à poli: [es Plus, a: bidonner même quelques Vers qu’ils avoient pris lamineur- po et

DE TERENCE. Lxxv Scipion 86 L15 LlUS lui aidoient à compofer, 8C il l’a au monté lui- même "en ne s’en défen am que fort ’T ’T mec- legerement , comme il fait dans le Prologue des A D EL PH Es: Pour ce que dtjènt ce: envieux, que de: premiers de la Ripabh’que lui aident à faire ces n. xvxF-aà n Pieux, Ù travaillent tout le: jour: avec lui, bien loin d’ en être offinfe’, comme ilrfe l’imaginent , il trouve qu’on ne lui [auroit donner une plus grande louange , putr-

yol’er. Peut-être même qu’il: lui fanoient beaucoup pour la pureté du Bile: car apparemment un Ant- UA 1 N n’anroit ni; écrire avec tant de naïveté 8c de politeffe dans la blogue des no un t ne . s’il n’eût été aide de performe. Cependant Cela ne con- clut rien. P n a a x a qui a écrit fipurement 8c fi po- liment en Latin, a: qui a Il: li bien prendre le tout de T n n une: , étoit un Efclave o originaire de T u n A c a; perfimne ne l’a pourtant iamais loup- çonné d’avoir en befoin de recours. D’ailleurs T a- n l li c a ’pouvoit avoir été mené à tu n n allez jeu- ne pour avoir entierement oublie (a Langueôtpou: s’être rendu la Latine naturelle. 20 En un 5’: N DEFENDANI tu: r: non lEGEREMENT, C O M M E Il. FAIT DANS LE Pl o lo’GU r»: pas AnELnHEsJ Il cl! vrai que dans ce Prologue il fait fort bien fa 00mm:- z r us a: 3 se r e I on. Maisdansceluide l’HnAu- atour t u "urubus: il n’avoir pas eteficomplai- faut, car il dit que c’en une calomnie , 6: il Eric les no u A r tu de ne pas écouter en cette occahon les contes des méchant. Ne plu: iniquûih nm; qui»: mon. maïa. c a: n

Lxxvt LA VIE puzfque c’efl une marque qu’il a l’honneur de plairai de: perlonne: qui vous plaifmt, Mefieur: , (9’ à tout le Peuple Romain , à qui en paix , en guerre, (7’ en toute: forte: d’nflairet, on: rendu à la Rejoulzligue en ge’ne’ral , (9’ à chacun en particulier , derferwite: tr êt-confiderable: ,fam en être pour cela plu: fiers, ni plus orgueilleux. On pourroit; croire pourtant qu’il ne s’el’c fi mal défendu ne pour fai- re plaifirà LÆLIUS &aSchION, à qui il favoit bien que cela ne dé- plaifoit pas. Cependant ’l ce bruit s’cll accru de plus en plus, 8C cil venu juliqu’à notre temps. " QUINTus MEMMIUS dans l’Oraifon qu’il fit pourfa propre dé-

2! C2 un: s’est roûJounr Accnu.] Le Poêle une ru s , qui étoit contemporain d’il o- a A c n , dit pofirivement: -H4 que manierfenfe, fabula, cajun fiait? Nm bru, qui juraepo’ulir. mafflu dahus Honore flemme cf: tu fait fabulu! n Ces Comédies de ui font-elles? ne font-ellespas ., de ce: homme com le’ d’honneur, 8c qui gouver- ., noit les peuples par fa inflice! a: æu x N r u r MmurusJ C’étoit apparemment là grau -pere de celui à qui Lu c n c n adrcffe ion ’ vre. 23 QU’UN en un n Jeux DE Mus 1.5:st ITAN!

DE TERENCE. LXXVIÏ fcnfe dit , S CIP ION E114 FRI- QUAI N a emprunte’levnom de T E- R E N C E pour donner au Tbe’atre-ce qu’il avoir fait chez. lui en fidiwrnjflznt. Cou NELIU s N EPOS ditqu’ilfait de bonne par: ’5 qu’un premier jour ’ de Mars L131, t us étant àfa maifon de campagne à P u zzor. as, fut prie par fa femme de vouloir louper de meilleure heure qu’à fon Ordinai- re, que La; L l u s la pria de ne pas l’mterrompre , 8C qu’enfin étant allé fort tard le mettre à table , il avoit dit que Jamals Il ïpjaytort travaillé avec plus de plaifir’ ni- plus de (ucçès: 8C ayant été prié de dire ce qu’il venoit de faire, W il renta ce Vers dola Il I z V I i . SCCnC I’unrr A un MAI-SON ns CAMPAGNE] Le premier jour de Mars étoit la fête des Damcsnomai- au, e’eû pourquoi elles étoient ce jour-li Manuelle: daulmmaifom.un. lECITA ce Yens DE .;. LA . 1RQI-SX- "1 9 au:* une] Cela peut être. Dans les Piecçsue Mo- r. l n n ne trouveroit-on pas bien quelques Vers que [en ami: curoient faits pour lui? Cependant s’ell-on Jamais nife de dire nuera Pieces ne (ont pas de Mellnlli Ce queditici Cornrnutsflgros je L a: r. x u r . Ier: rouleurs à nous faire nourrain): que ces Vers dont il parle étoient trouvez. parfum. .meotgalion beaux;de plus Ils]: sauça ionien «le en» Jet. parberna à; Sam.nerfaurort

Lxxvur L ALVIE Scene de l’Aôte l quatrième de l’HEA’UTONTIMORUMENO s,E8. : 4- sa: 1.» bonne foi Syru: m’a fait venir ici fort impertinemment aux [et belle: promzf- fer. Mais ’1’ S A NT R A cit perfuadé que fi TERENCE avoit eu be» foin du fecours de quelqu’un popl-

2 5 SANTIAJ Cet Auteur vivoit» duI temps es de ] u u r en". Ilavoitfaitun’rrnite’nn L’un r guru-3’ n: s ne r s , &lesvies des Hommeslllufires. on ne le controit aujourd’hui que par ce que lutinoient» Gram- mauicns261L a); s un ornant»en ont MOINS dit. 553v; V DE Scruter: :1- b à 1.51.1119 qui E’TornurCe railbnnetnent [trousseur de Scnrn’ A ne JEUNEIJ prouve rien: ont lorsque Taxation donna 1’580: rrun,l’nhde 11014,; :879; l’âgedevin lapinas, Sen I ou en tuoit dix-huit : a: a cet age-la il pouvoit fort bien (me. en état d’aider T1: au c n : car outre u’il avoit été élevé par fou pere avec un très grand oin. il nvoitl’cfprit excellent, a: la nature avoit ramant hie en lui toutes les vertus deifon pere, êçcelles du grand ’Sc r u o x (on grnodrpere adoptif. v: r.- nn ne" ratureriez" a- fait de bien éloge: P. SCIPIo «EMlLIAN’US, tir «un. on Encan], panifia. L; PJ’ULI vin-fibupj. Min 6c. urgent" (ce ne Million»! "Il". i W1. Nous avons ni en France des Primes qui à 1’ V de nvrrr. ans auroient fort bien pu aider un Poëte. fol: dans tout ce qui regarde la conduiteatla difpofitiqn du linier. (oit-dans tout ce qui regarde les mœurs,la climats 6: les penfe’es. M n n l un à a avoitbien fait jouer la premiere Piece m pile vingt ans; il y a loue-pu avoir des gens il au", au: capableaæaider acrotère! mamil’patoîtquelesenmmh de Tir r u - w la N-

DE TERENCE.’ Lxxrit (est COmédies , i6 il le feroit bien moins fervi de Se r pro NSCdCLÆ- L r u s qui étoient alors fort jeunes, i7 que de SULPICIUS GAL- Lus homme très-lavant, 33 8C qui le premier avoit fait jouer des Comé- dies pendant les jeux Confulaires, » ’ ’ ou un n a. ne lui firent ce reproche que furia En, car ce fuite ne s’en plaint que dans le Prologue de fait HrAuronrruonuruNos 8: dans mini de A tu 1.2!!! r . dont la premier: fut jouée trois anse: l’autre unau avant fa mon. A la premiere. il avoir un. an 6c Se l r un: en avoit xxrr. à a l’autre il en avoit mu. 8c 8c r n ION un p 27 (un une; S-u l. e rc l u s GALLus.] quiC’efi étoit Confit!lemême l’année SuLPlcrus que l’A un pu afin GALLvs jouée. 21E! qui 1.: PREMIER Avoir rFAIT r: N n AJouen N r L es 1585 JEUX CONSULAIRES.)COLIEDIES Au lieu de («jaunira ledit, une"; libit Confit.» 111m lads), «ryes: de ce?» , «mon: «qui: Boudin. mais cette aorte ion ne peut être bonne, car il n’en: pas vrai que Sun rçtuqfi un!" ait été le premier qui ait fait jouer des Comédies pendu: les Jeuxnomains; ilyayoitloqgrunatnne ses Jeux amenez de ce (une: Mme.- .clmr Mon . litoit arums: Milieu! 7m de Cr- un. toril cettdpglswflw croient alliassent!- me devoint l’être desjoininfiitnezpour renouvelle: la Moinedrlndonlquu’aoiteu Cura de? - t de Il." a! r r In- Maîljeee Grimm fi dans rancira on muohtmnverdrwvcs . qua- prànlaieçmde pemMWilyeûtfiuodadudm- ganem,&qu’cn mues augura rendant cotî- leur. M’ilflûçüle Me couinant. tu!

.. K "tu. ,Lxxx tL A V1 il ’ :39 ou plutôt de FA]; -l us LABEO &de 39 MARCUS POPILIUS qui avoient tous deux été Confins, 43C qui étoient tous deux grands Poètes. T’E un: N c E même en défignant ceux qu’on difoit qui lui avoient aie dé , 3 ’ ne marque pas de jeûnes gens , mais des hommes faits , puis qu’il dit qu’en paix, en guerre, [(7 en v tou- le! fortes" d’afairei,’ il: nuoient rend! à la Repulzlique en ge’ne’raI 3, (9’ à chaf- ’ cun en particulier deifirjzxicer très-con- fidcralxler’. I l, . k, -» Soit qu’il voulût faire coller le re- proche qu’on lui failoitde donnegâs l . A .. J f v . . . pourtant bien «ailemblable quelatrillefl’e’qui regnoir dans ces jeux-la n’empêchoityà’toûiOurs qu’on’n’p i repréfentât desCorne’dies, plus "qu’on en repréfentoit pendant’qlcê Ieùx’filnebres. ’ ’ ’ - i l N ’ ’ 5 ’29 OÙ Vi’ûrôr DE? ÎI’AntusLAnEoLJ C’étoit unilorumeid’un très-grand’merite æ il fut 941d.» ’ leur, ridelle; Triomvir. contoit a! grand Pontife. ’lloornmandàles Armées des mon r n s avec une: - Les Annaleimertent (on Contour al’au de nous" in; ’11 eut pour collegue M. Cr leur; tous »M une ’51;- v Il; s. Terrien c s n’avoir alors que dix une. 1" Tl ’l 3o D EHMË’IFDHP’I r.ius.] C”Cllî*’C. d’ennuis Le» -.u A s , quifiircdùful l’an Je K6 un s81. avec-RE:- ’ 1. rus lelllï. T’ E u nue E’ avoie alars vingtâtun-uq. a: Ne Mm moka 5’ pas: Un ] E www; :n n u 5.-, a mon: v a s, ’ son M a s ’ anus; A v n u r s-

D E TE R ENCE. Lxxxr Ouvrages des autres fous [on nom, ou qu’il eût deKein d’aller s’inftrui- re à fond des coûtumes 8c des mœurs des G n E c s pour. les mieux repré- fenter dans fes Picces, quoi qu’il en (oit, après avoir fait les fix Comé- dies quenous avonsdelui, &n’a ant pas encore 3;. ans , il fortit de âc- M E 8C on ne le vit plus depuis; V0 LCATIUS parledefamorten ces termes: Après que le Poêle 04R- 771.4 G [NO l S eutfizitfix Comédien, il partit pour aller en A S I E , à de- puis qu’il [e fut embarqué on ne le oit plut, il mourut dans «Voyage. ” ’ Ï J’QCovNé eursqu’r L n1r,. qu’en PAIX, EN au r: r n a, 6m] Cette rail’onde SAN tous fitoit fort bonne,4li Tunnupp- avoit dit celadans lehologue de l’A un: r "un. que il n’y auroitpa; en d’apparence ’un homme de. ront. ans eût pli rendre a lamé ligne des ficaires fi confiderablen, Mais T n n N t: a ne le dit. qqedanskrpologuede. Annnr u n s . c’efi à diredansle Prologuedefa der.- nierePiece. C’cû pourquoi le raifonnemcnt de s a si, un A à faux; car S c r et 0-)! ayant vlngt-cin au: quand les A n un a s furent jouent il avoirp fer.- vit utilement la République et le; htticnliers, puis qu’à l’âge de dix lept au: il avoit délit donné des d’une valeur étonnent: dans une bataille couretnIQnsloide MncnnOrNI. î Ton-If f v une;

:Lxxxu L A ’VI E ’ ” 34 QCONSËÙTIUS dit qu’ilmou- rut fur mcrà (on retour de G R E c E. si d’où il rapportoit cent huit Pieces qu’il avoit traduites de ME N A N- D R E. Les autres’afl’urcnt .qu’itmou- rut en A R c A D I E dans la fille de STYMPHALE , 1î’rfous le Confu’ltat ide CN’. C o R NEVL’Ï U s DoLABELLA, &de M.FUL VIU s NoinLIoR,8c qu’il mourut dÎune maladie que lui ’caufa la douleur d’avoir perdu si les Comédies qu’iïavoit traduites , 6C V « "t j " 1" ’ t ficelles

ConsazQ ENT’IUS Constant ou CONSETIVS lus.]Ce0J(.lgx-rvs m’ait enflamment incdnnu. s33 D’où Il. RAPPORTOIT CENT HUIT P150155 QU’IL AVOIT TRADUI- 155 DE M’ENANDREJ Lapluslonglic vie fautoit, pas füfllà T t k n x c a pour (tâchait: cent huit Comédièn’ïb’àillehisM a N A01 n h a n’avoir’fatt tu mut que cent-Huit: à!!! cent nÇnf Picççg : 11;]: théine des Aufcuîs’âuiiiie lui cnjdohncn; gueux?! fiçqgîntnub t’en avoit déia traduit quatre avant guefdè quitter 19’ ’aàï éqmment. dIOn’c * ækditàil ph en 171p (me: cent ç! routa nomma. Y; ou! il: donné ait à 91416:. ” ’ ’71 V , Ï "’34" Sous u: Omnium DE Cu. ;Ctonusirïr’s ’DOÏLKBELLÀ HETÏÏ’DE M. Funvws Noti- ærô 1x,] C’étoir’ari de le M a çpîÇmmxaprèsquè flinguiez cùtdonné’lcsAbELrHÉs: t’ I s’ :2135: L ES C ouin n25 QU’I l. 14va nAvuxnzsî, ET ce un QuthJvor-r FAITES :wt-MauhôtCJ CH! ainfi que j’cxflique, a: fimulfW1nn no- .x r l A; 1 t Et: . w

DE TE RENCE. Lxxxnx celles Ëu’il avoit faites lui-même. On it qu’il étoit d’une cailleme- diocne ,. fort menu , 8C d’un teint fort brun. Il n’eut qu’une fille, qui après fa mort fut mariée à un Che- valieriRomain, &«à qui il lama-une maifon 8C un jardin de deux arpens fur la voye Appienne, 36 près dut-lieu qu’on appelloit V1 L LA M AR T I s. Ce qui fait que je m’étonne encore plus de ce que Po R c ms a écrit, Uni SCIPION, ni’LÆLIUS, ni iw fanal. ’ Ca: fiF s u a 1- U-o N a n’a pas voulu «un... guet [aux n les Pieces que Tu. au c a avoit faites de (bu chef , d’avec Celle: qu’il avoit traduites; ici ne voi pas pourquoi il auroit ajouté cette particula- lité qui ne nous apprendroit lien de nouveau; zou- tes les rimes qu’il avoit traduites pendant fou m’a. se n’étaient-elles pas également nouvelles qui: qu’il n’a: avoit encore donné allume-au public? 36e Paf; au nua qy’o-N annexer”: VIL-v n Mur la] Je ami que c’était duché de YAd I 37I "NNI 8c l inox,N. itu i La" I ’ne.) ’ C’efihfui- le des Yen que nous avons déjeune: I - Aï un une 86,50 Mr. un .3 W: tu? Purin; Ï T"! [fr idem rempli qui gâchant nobillr M1131»). son". ah 4m nMæpümMuinmaùm Sultan a qui: qu nform m’en» «and pullula - fa l3 5115-.

Lxxxiv JLA VIE’ * FURIUS, qui étoient alors le: trois plus riche: homme: de R 0 ME , à le: plus [21411721111 g ne lui fiwirent de rien a à toute l’amitié qu’ils eurent pour lui ne le mit pas feulement en (tu: d’avoir une petite maifim de louage, où un E]:- cltwe en revenant-de: faneraiL’erde [on Maître pût au main: der dire en pieu- ranz, hala: mon Maître efl mon! 33 An RANIUS lepréfere à tous les Poètes Comiques, car il dit dans fa Piecc uni apour titre C o M P 1 TA-

una: loua-n: AIIAN Cou! tu: manu] u nerval: CetAna.’ A tous n x a a étoit lui-mêmeI L un grand Poëtel quiA avoir fait , des Tngediesaedes Comédies; 6c le jugement qu’il fait de Tannucn efi d’autant plus confidmble qu’il étoit fou ecntemponin ,quoique plus jeune que lui: on: AIIANIUS ne commença à avoir de la réputation: qu’aprèsla mon de TIIINCI. se (La: A tout ria-ln. COMQITALIAJ G’eflàldhe, au: FI’I’IS’DIS Cnlxlrouls, ou l’on 13!er aux Dieux Lues. Ces Fête: fui- voient de [très les Sarunxane. 1° le aux !I.l.’ll.l "mon: LICINIUI’J ,C’eft Ltcnnus lunax, qui «mon Vanda, Roux 554. Je ne fai fi c’était le même que P. Ll- cnuus TIGULA. fait4l un DansOuvrage uen manu]Vers. qu’il Cxcnxoxavôi:aval: intitulé , Lu- men, d’un mot Grec qui figuifie PIAII l 2 . fans doute arec que comme les haines [ont templiesde fleuve-dm ces. ce: Ouvrage étois mugi de mi:-

.. . . e DE. TERENCE. Lxxxv- LIA,c’efl:àdire, LA Flan: DES ; .CARREFOURs, Tunedirarper- . v forme égal à TERENCE. - Mais VOLCATIUS ne lui pré- fere pas feulement NÆVIUS , PLAU- TE, 8C CECI LIUS,4’° il lui préfe- reencorechrnr us.Pour CI cr;- RON, il loue TE RENCE jufqu’â. dire fi dans fa PRAIRIE; Etwu: au 1, TERENCE, 4” dom le Stile ejljî poli Ûfi plein de charmer, mur nous traduifez. (7 nom rendez. parfitiument

le dans qui faifoienr une agréable varieré. Il paroi: qu’il n’y avoit n que les éloges des hommes Illui. me. L’on a eu torr de croire que ces Vers avoient ne (up fez par quelque Grammairien; ilsfonrrrop beaux trop Latins, a: fi C r c n ou en avoit tou- jours fait d’auüî bons , il n’aurait peur-être pas été moins rand Poëre que grand Orateur. AL son: les avorr en vile quand il écrivoit . T. page: qui Luis» [canfrmm TERENTI. Et ce qu’il y a encore de plus remarquable. e’efi que Cu au a commencé ce qu’il dit de Tnxnlei les mêmes mors dont C r canon s’eroir ravi. a gangrenât. car il eücertain ne C a s n n’avoi: entrepris ce: Ouvrage que pour lier a: pour son. (redire Ciceron. ’42. Don La erra: 1.1 n PCL! nr et au: t u a: c u AIIIISJ C’efl ce que lignifie cet- te façon de parler, film Ml: fument; car il ne fane pas ra ner ce (eau formoiefm. pâmeflunmot plein eforee. C r c a a o x a dît ailleurs, un. fa. n’a Min, le [minima Adalvfcm. f a 4:. En

LXXXVI . L A VIE MENANDRE, (Tonus [affaiter arler avec une gram" infinie la Langue de: R 0 MAINS s enfnifzrntuncboix trépjujle de tout ce qu’elle peut avoir de plus délicat Ü de plu: doux. J U L E s CESA n dit auffi de ce Poëte, Toi«un,

43 En nui-r aux Dnux un un nou- euse un tu: Beur-r: sur recouvrerai un LA FORCE du: nanan»; La Coussin] Mon pere a crû que par ce vis ramiez, cette fora que demanda la Corneille. CI s A a vouloit parler thuya]: jam; car c’eii encore ce qui manque a Tl luxez) comme Vaxlotrl’a fort bien remarqué, en"; (lit-il, "au; ahi [man Cmvmit, 1mm T 1T1 NI 0 (r TERENTIO. Pathenero, 13.4354, (a .A’r. TILI’US (r CvfiCILl’US flafla incarnat. ,.Per- l ,, forme n’a [il garder les caraéteres comme T r r r- ,. urus a: Tznrucn. Mais Tu AznA, A" r- ,, r. r v s 6c C n c r r. r u s (avoient mieux émouvoir s. les pallions." Et c’efi particulierement pour émou- voir les pallions que cette force et! néceflairemar les pallions ne le repréi’entent que par les figures; à: les figures font entierement oppofées a la (implicite 6e à la proprim’ , que les Anciens donnent à T a x a N c a. SER VI’US, fiimdum a]? TERE NTI’UM, "il?!" [514m palatinat»: , cf]; omnibus frapefïtum. tribu: 4?; quantum ad «un fluant, infirior. ,,Il faut avoir que ,, T: r rue 1 cil préferé à tous les autres Poètes ,1 Garni ires, a calife de la feule proprieté -, car il ,. leur e inferieur dans tout le relie. " Ce mon prvprithf, ne’regarde pas feulement la fin! licite des termes, mais encorecelledescaraaeresôe mœurs. Pour moi je trouve ne les mœurs a: les caraaeres fout plus neceiYaires la Comédie que les panions; "e luis même perlinadée qu’un Poêle Comique ne eue ien conferve: les caraéteres fans émouvoir les - panions

.D EIÏ’E’R’EN CE. Lxxxvr t auna, à DE MI- MENA-NDR E e tu ami; au nombre de: plargrandr Poli-r m , (faon rarfim pour Impureté deum [matis Eàplzï’t aux Dzeux que la douceur de tu Ecrm fut accampagnëede la force que demande la Comc’dze, afin que me ” , .i i jA ’ mérite . pallions quand lieceafitsu s’enïp’réi’etrte. Et je ne mi pas que dans 1 un a n c a on ait grand’ nous fait. haiter de ce vêtez-la; car il fait toujours parle! Tes Attente oonvefiaNerneut a l’état au ils le trouvent. C’efl: pourquoic’fai en: que par ce en Comice, c.- e am ne 3vouloir pas tant parlerides pamonslque de la vivacité de nation. 8c dru-nœud des intrigues; comme ie l’ai explique dans mai-Préface in: V7. A U- rn. 1-]e-ne’fai même fi Ca "vantoit appelle ab- folumenr les pallions olim Coniçm 5 elles me pamif. ferre plus. de l’appanage de’llïrggëdie que de la

Comédie;Avant que de. finir InceI’Retàarhues. l T”) ilN cil àv. prdpos de dire tan-mot d’un’pailàge’ d’on o s r u s r qui a trompé beaucoupxie sans. sur Morin, à la venté peu curât, mais me: utile,-Eerit :r S416 i P10 jam c - "un" .A F RJt-uN’USç-ïnunlphap: w l m in" - [ou .13, "MKT’ERE’NT 1’98; polka Carottage: subtil»: UJRJJHMG INCBNÂSI 0M «pour ,’ pi- lulu: , quad lm. filai übeniriflitflù "finir , triompha. Ian po]! «mm jeans: «fi, ,, 8c t v r o N, qui étoit ,, furnomme’ l’A r l l Un N, entra en triomphe ,. dans Re sa a; de ce fut a ce Triomphe qu’on vie ,, Tan r ne a , qui étoit un des principaux priion- ,. niers qu’on avoit fait fur les C A n 1- H A o r sa o i s. ,, a: qui fur enfaîte Poète Comique. fuivre le Char ,, du Vainqueur, avec un fur la tête. pour ,, marque de la liberté qui lui avoit été accordée. li C’eil une fable qui ne peut iamais le ibûrenir , de qudquficôté qu’on la tourne. Car fi O a o s r u s

p. parle Lxxxvur LA VIE DEÏTER. ermite fil: égal à celui de: GR E C S; à qu’en cela tu ne fufle: par fi)" au deflout der autres, mais à]! ce qui te manque , TERENCE, à c’efi ce qui fait me douleur. n parle du vieux Se x r rou,il triompha l’an de ne. u s 55:. huit ans entiers avant la naiflance de T u- n "et: Et s’il parle. du jeune-se In ou fils de l’un. En r r. r, il triompha l’an. de aux: 607. treize ans après la mon decel’oëte. Ce qui a trom- pé 0:0: rus, e’eft un panage de Trra-Lrvn qu’ilu’avoit pas examiné d’ailes près. Cet Hiflorien dit dans le Livre 30. chapitre 4.5. Suer-r SCIPlo. NE M triomphante»: efi. pila «fait; impafin, 94 TE- RENTI’US C’ULLEO a "unique triade du. ne [aux me , [filmerait Menu calait. ,. Q T ne a n. ,. a rus Curuo fuivit le char de Sermon ,, le ion: de l’on triomphe. avec un bonnet fur fa ., tête: a: le relie de fa vie il honora comme il de. au voit l’auteur de fa filament Celui dont T r u- L r v n parle, u’e’roit pas le Poëte Tu: a x c a , mais un Senteur nommé Talant r us Cu anamqni ayant été pris ar les Cru-ru nono r s, 6e en. luire ayant été e’livre par lavietoire de s c r r r o u, voulut fuivre le char de (on Liberateur avec un bon. ne! fur fa tête. comme, s’il avoir été veritablemene unefclavequeScrrrotreùt ’ r r

i fi i4 ’ÀPZUB.

. p ne L.1Çîrïjgî...; M RENTÏI’I; vANDRIÆÏ

L’ANDRIENE D E ’ TERENCE.

Tom I. A

aie-.4454; A. 2 r TlTULUS feu DIDASCALIA. :4014 LUDIS MEGALENSIBUS, 3M nunc ET M. GLABRIONE ŒDILIB us cvvamUs,4EGERUNT "a; AMnnvs TURPIO. L. Ann-jus PnzænivEanUs. satanas FECIT 6FL4’ccrts CLAu-Drflru us p.4- RuËUs" DçEïJtÎRIs SINISTRIS; tu: sur mou-entame, 95mm M. MARCELLO. c.vap1czo coss.

on.

LE

3 LE TITRE, ou LA DIDASCALIE. une rince sur JOUET. tsunam- LA une DE crans, sous LES ram- LES CURULES MARCUS FULVIUS ET mucus GLABRIO. un LA raouts ne LUClUS ara-urus TURl’lO;. ET DE LUCXUS amnrvrus DE PRENESTE. urccus. AFFWCHI DECLAUDIUS. h m LA MUSIQUE, ou u. EMPLOIA LES PLUTES EGALES. DROITES ET GAUCHES. un: est roua-r: catc- QUE: un un REPRESENTE’E sous LE CONSULAT DE u. MARCELLUS. Et ne c.sur.r1’rrus.

ne RE-

a REMARQUES’ REMARQUES SUR LE TITRE. 1 tutus sauDInAsCALrA1LsTimrula Didofèalt’r. Ce que les ap elloient Titre. les Grec: l’a pelloient Difli4fcalie; ’c’e à dire caféi- griment, in «un C’e’toit autrefois la coutume de mettre ces fortes de titresala tête des Pieces de Théa- tre, comme nous l’ap tenons des anciens Scholialies Grecs 5 6: cela étoit ’une fort grande utilité 5 car par la les Lecteurs apprenoient tout d’un coup dans quel temps , pour quelle occalîou, a: fousquels Ma- litt-ars ces Pieces avoient été jouées. Mais il faut e fouvenir qu’on ne mettoit ce titre qu’aux Picces gui avoient été jouées pour célébrer quel ne gran- e Fête. comme la Fête de Crrl: , celle e 9Mo, ou celle de Bambin, au. La raifort de cela cit qu’il n’y avoit que ces Pieces qui filtrentioue’es par l’or- (ire des Magiflrats. Il n’y avoit lut de titre aux antres.- Aujourd’hui ne nous r e aucun titre en- ticr d’aucune Piece ni Grecque, ni Latine, non pas même ceux de ces Pieces de Terme .- car on a ou- blie’ d’y marquer le prix . c’ell a dire l’argent que les Ediles avoient payé à Terme pour chacune de ces Pieces. Et c’en ce qu’on avoit grand foin d’y met- tre. on poulibir même cette exactitude fi loin , qu’on y marquoit les honneurs qu’on avoit faits au Poète, les bandeletcs, les elfences ô! les fleurs don: on l’avoir regale’. Mais cela ne le grau noir qu’en Grec: , où la Comédie étoit un mener ounête 5e fort calmé; au lieu qu’a Rome ce n’etoît pas la mê- me chofe. a. Acn Lunrs Macaznn’snusJ CettePieee v fut joue? pendant la Fête de Cybele. Cette Fête de Cjbell, i ne l’on appelloit Lods: Megalenfu. ou Mgnlefi’a, croit le cinquième d’Avril , 6c l’on prétend qu’elle duroit fix jours. Cette Fête n’c’roit jamais fans Co- média, c’en pourquoi Ovide dit dans le quatrième Livre des Fallu: Sutra [mon ludique octant. fiction, fluoit". - n ,Q unièmeSUR mentit. lesLETITRE. Jeux vous appellent , ve-j 5 ., nez à ce fpeâaclè, Romains. - 3 M.Pu1.vlo ET M.GLABR10NB Romain]: C u l u x, i n u s.] Sous la: Enfile: Cumin M. Fulviu: . à M. 614Mo. Les Ediles font nommez ici avant les Confiils , pane que c’étaient eux qui avoient foin des Jeux publics, ù qui payoient les Comédies. (iman dans le feeond Livre des Loix: Sam Mile: fumure: urbi: , mon, 1-407qu filemnium: ,, gicles Edi- ,, les ayent foin de la Ville, des vines, ô: des jeux ., folemnek." 11 parle des Edile: que l’on appel- loi: Canin, pour les diftinguer des Ediles Plebeens, - parc: qu’étant pris du Corps des Serment: , ils avoient le droit de faire porte: dans les lieux publics un liege d’ivoire, que l’on appelloi: Sella» cumin». Au lieu que la Miles "un"; étoientaflis au durons avec les Tlibuns fur des bancsonfieges ordinaires. 4 Boulim- LAiurv W5 TURF xo,&c.]Pn’rla Tua" demain: «miam: Tur in, Ù de L..Attiliu: d; me. C’étaient les Maîtres e la TroupedesCorne.

sMobo s En en] Fi: le Mufiqu. C’eft te que figuline oprement and" fait a a: c’elt ce qu’on di- fim Æmlulavit. 6 Fuccvs C x. AU n l L] Flac»: dfimhi de Clan. au. Oeil: ainfi qu’il fait: lire, comme Muret l’a (on bien remarque; 8c non pas , Flan: Claudü filùn: en: ce films: nepouvoir être qu’un Efclave ou un Afin- du, parce que tous oenxqui montoient fur leThéaiuc noient tenus à Km: pour infames ; il n’y avoir que les Pieees appelles To34» se Julian: qui ne dcshono- mien! page: Aüeurs. C’en pourquoi Labniu: Cheva- lier Romain . après que Ccfar l’eut en gagé pour de l’ai- gem à monte! fin: le Thème pour y reculer les Mimi, xylane de (on malheur avec beaucoup de grau; Ego bit "1.50154 and; 48”: [in nota n qum Rem, lare «refila mu, Dom»! "un!" Mimm .- nimimm hoc die 11m plut mon" mihi qui» vivmdam fin). .. Après avoir piaffé foixnnte ans (me aucune tâche, ., je fuis rani de marmiton chevaliez Romain; a j’y A 3 n len-

6 .REMARQUES ,, rentrerai Comédien : e’ell: a dire que j’ai vëcu ce a, jour-ci de trop. En Grec: cela étoit tout dilfcrent , les gens de la pre. kir miere qualité montoient fur le Théatre , 8c louvent l’on prenoitdes Coméüens pour les envoyer en amhar- fade vers les Rois.

s 1-7 : rTitus s.) Le; Flou: raglans égaler, drain: nnxrnrs (flamba. On n me sun- par. donneracerte Façon de parler , car il en impoliible de bien dire une chofe qui n’efl point du tout a nos manie- :ts’az-i 3..vaPfl-n res; &quand celaefi . on ne doit chercher qu’a faire entendre l’Auteur. Dans l’Amiquite’ il n’y a rien où les Savans (oient fi partagea que fur les Flores que les An- ciens appelloienr drain: &guchn, égaux a inigales. Je ne rapporterai point routce qu’ils en ont écr t; je me contenterai de choilîr ce qui me paroit le plus vraifern- blable . à: ui peut expliquer avec le moins d’embarras toutes les ilficulta des Titres des Comédies de Te- 701E!- Les joueurs deFlute jouoient toûionrs de deux Plu- tes à la fois à ces Comédies. Celle qu’ils touchoient de la main droite , étoit appellée droite par cette railbn 5 a; celle qu’ils touchoient dela gauche , étoit appelle’e gau- du par conféqucnt. La premiere n’avoir que peu de rr0us , 8c rendoit un (on grave gr la gauche en avoit plu- fieurs , 8c rendoit un fon plus clair ô: plus aigu. Quand les Muficiens jouoient donc de cesdcux Flures de dirie- leur (on . on difoit qu: la Piece avoit été jouée Mir) in- Paribm , avec le: Hum inégal"; ou rilnïr dnxrrù à" fini- 1.4.0-3.D-..-..,--4.An:.en-z:«luzuun-una.nflri: . avec lu Hum drain: (r gaucher. Et quand ils jouoient de deux Pluies de même (on . de deux droites ou de deux gauches , comme cela arrivoit fouvent , on dilbit que la Piece avoir été jouée tibiir par-ibis: durait, ("tu du Hum égaler duite: , fi c’était une celles du fou grave 5 ou ribr’ir parilnu finifln’r , avec du Fleur égala gaucher . fi c’était avec les Flutes du (un aigu. I Cela étant, comme ie crois qu’on n’en Fumoir dou- ter . il femble d’abord que aux qui ont cru que ce titre étoit corrompu, l’ont cru avec quelque fondement; car comment l’eÂndrilm’ peut-elle avoir été iouee rififi: purin: abruti: 0 finifirir. avec lu Fülm 134k: initial! gaucher? ’puifque les flirtes ne peuvent être . 3 a son LE TITRE. .7 Éthdnim égalait", que quand dia fonde m8- nre, ou routes grinchu, ou routes 4mm. 03::un ont en une penfe’e, n’ont pas pris garde que ce tienne doit pas être entendu d’unefeule repré. (curation. mais de pintions repréfentsrioosdifl’eren. (es, ou les Flores étoientœûjours égales; mais ramât fêtoit rififi: parfilant hmm , avec la nous Que: dm. sa , et tanrôt filait: pull)!" finijlrir, avec la Hum QI- les surira. Car une même rieee n’aoit pas majeure innée avec les même Flores . ni avec les même: mon des; cela changeoit fort louvent, comme Dam me. . me nousl’npprend dans le fragment qui nous tolled’un Traité qu’il avoir fait lut la Comédie. ou il en : ne". nia-0mm makhmcmiesgcbnsr-r, fidfin p "un: , ce lignifient qui un une»: in COMÎIIPOs nous, qui mimine»: mm: «and émia. "Cam ., oen’e’toient pastoûjomt jouéesfur le même mode. .. a: avec le même chant -, les modes changeoient, u comme nousl’aPprennenteeux qui mettent ces "ou .. marques à la tête de laCome’die . M. M. c. laque]- ,, les trois marques lignifient que lumodes douchant ,. fout tirangafli Encflhcesrrolsmnrques M. M. C. (ont pour M "un ranci, ln and" du chant iras Le même Dure: dans la Préface Cuvucllnber, nous apprend rouiroit où l’on mettoit ces trois matu. que: : car il dit clairement qu’on les menoit fous la lift le des Pafonunga, Sapa nm mon": pu fenton un. a: caria munit quel jàmfiut ritale: [lm , bains pipa... "finir liner-r M. M. C. ,,ll changea amen: ., danslaibenelesnrodes du chant, comme on le con. ,, noir par le titre dela Comédie , où après la lifte des .. Acteurs on voir ces trois marques M. M. C. " L’on pourroit croire nuai que eechangerneutièfaifoit quel- quefois du" la même repréfemarlon , ce qu’a chaque batardeau changeoit de Pluies; ou l’un en prenoit la Blues droites.& à l’antre les glue ce (Maniement. bandit que quand le (nier de la Piece étoit grave a: le. sien. on ne herchoit que des Pluies égales droites, quel’orr appelloir nuai Lydimmr, &qui avoient le fan au que quand le fuie; étoit fort enjoué. On ne le l oit quedes Pluies egales gauches , qui émient appel. MW. OIS-mu, gainoient le rotang: A!

4 En Q a REMARQUES par epnfe’quent plus propre a la ioye: enfin , que quand le fuie: étoit mêlé de l’enjoué 8L du ferieux . on prenoit les Flores inégales , c’efl-à- dire la droite à: la gauche. 6c qu’on nommoit Phrygiennes. Destin mm (y- Lydia fayavimrferirm Comedis diawmprmucrabnmgfimflr; à Serrure auminis [mitan jscssm in Canche oflendebnnr ; nabi autan dextre Ùfinijlrn «a. Mata infiribclmtur , millim- jm (a gravitant Mannheim. ,, Les Flutcs droites ou ,, Lydiennu , par leur fou grave, marquoient quela Pie- ,, ce feroit réticule; les Flutes gauches ou Tjriemm pro. sa mettoient qu’elle feroit enjouee; à: les Flures inéga- -.. les, la droite 8e la gauche , rémoignorent qu’elle fe- -,, toit mêlée du ferieux 8L de l’enjoiie. Maisje trouve à cela blendes diflieultez. qui me perfuadenr ne Doue s’elitrom é. En voici une qui me paroîrrn urmonra- blé. si le on des Flores marquoit le fuie: de la Comé- die . ce ’ujet étant toujours le même , on ne pouvoit a: on ne devoit y employer que les mêmes Flures , fans jamais changer. Cependant le titre de l’Humonrimom. menu nous apprend que cette Comédie fut louée d’a- bord ribir’: ÏMPfliblu , mais: Plus: t’ai alu , e’eü- adire avec une drain (r unrgnuch: 5 a: qu’en uire elle fut jouée mon dodue dahir , avec deux Flan: droites. (moi donc a cil-ce que le fujet de l’Hmurmimmuncnu:31-1 ’rwrrzvétoit d’abord moitié enjoiié , 8c qu’à une féconde repréfenration il devint tout d’un coup ferieuxi Il n’y a performe qui ne voye que cela eft ridicule. je fuis perluade que ce n’e’- soit point du tout le fujer des Pieees qui régloit la Mut]- que p mais l’occalîon ou ellese’roient repreiente’es. Cet- te remarque me aroîttrèsimporranre , car elle eclair- cit toutes les di culiez qui peuvent le prefeurer. En cf. fet il auroit été impertinent qu’une Pince faire pour ho- noter des funerailles , eût en une Mufique enjouée. C’efl pourquoi quand les .Adelpbn furent jouez la pre. miere fois . ils le fluent ribiir Ljdü, avec le: Flan: L7. (50”10 s c’dÏea-dire avec deuxFlures droites; 81 quand ils furent jouez pour des acculions de joye 8L de divertif- femcm . ce fut "un Set-rani: , avec la deux Flurngaucbu. Ainfi quand une Piece étoit. jouée pendant les grandes Fêtes , comme la joye a: la Religion s’y trouvoient me- les, c’était ordinairement avec les’Elutes inégales , on une feu avec de»; droites,& enflure avec deux gauches;

. ’ ou s U R L E T I T R E. , nubien en les prenant alternativement a Chaque inter- mede. C’elt ainfi que je croi que Forum". lut jouee. Mais c’ell: allez parle de ces Pluies , damnons n’au- rons jamais une connoilÏauce parfaire. Il faudroit ou les avoirvûës , ou les avoir entendues. Mon l’ere étoit li en colere contre elles . qu’il fit ces Vers , pour louer Mi- une de ce qu’elle avoit juré la Flute dans l’eau58c pour maudire ceux qui l’en avoient retirée , 8: qui par la a- voient et! taule de tous les maux que les Finies ont fait depuis ce temps. la aux Savans. Je croi qu’on ne fera pas fâché de les voir ici , car ils (ont li beaux , qu’on dirois qu’ils font du ûecle d’Augujle. AD PALLADEM MlNERVAM. Cirzhi liguer parmi, Pallier attira, Mollrs matrulle, fongus» (7 jureur jouir . au me Demi , me [unifiant malien: du, Tr, Diva . maire Vous Sapùmem votant : in slim "même: du» videur hurrah" , Niridofqur scellas niai: raidi finira,

0luta bene, in quad tarda illnm aigrir ribiam merfinu projetais. aquùl f l ’ ’ V 4 En". quad militeras Je nullam riblam.’ . r in. in , vil qui profuirîî’i’firjhilit merfitm vade , Dahlia: ills confira gala "nui , minbar in: Merlin faluns apparent, langue auna tala instant vifmum, Pellan banni pnbmflè tympans, 1’4an illn «me tibia continua: mali. Salve inique, â Pallas mini germen jouir ,I "il W1 petite, ou paire, tibia. 8 Et en 1 ora Glncn] Elle efl "un Grecque." fi Kilo?! (le dire,rllnjl Craquer, les Comedics de Tennis n’ont Lou- lts Grecques , c’ell à dire qu’il n’y a rien des mœurs ni des manieras des RomaimDans Pleure il y a des Pieccs qui guru qchrecquesme le l’unr’ponrtant pas entièrement; Miles-louvent des cho fes qui font toutes Romaines. 9 lulu M.Mutcr.r. r.o. C.Su1.tucro Coss] fi” Cmfulnr de M. Mnmllm,èr de C. Sulpitiur. Le pre- mmdl Mans" Claudiur Marcellin, &l’autre C. Snlpi- "’" 6’11!" . qui furent Confuls enfemble l’an de Rems 587- (sur foixante quarre ans avant la "amante de No- ’° cIgneur. Terme avoir alors vingt (cpt ans. A s 1’ Il Re

lePERSONÆ v DRAMATIS. PvR O L O G US. S I M O , Pater Pamphili. P A MP HIL US , filin: Simonii, a! Amo- tor Glytcrii. S O S I A , Libertin Simonir. D A VUS , Scr’vu: Pamphili. C HR ÈME s , Pater Glywrii a Philume-

G L ÏC E R IUM, Filia Chrmetî: , 6’ Arnica Pampbili. C HA R INUS, Amator Philummt. B ÏRm. R RIA ,R Sen)»: Charini.. CR ITO , Hofjm ex Andro. 1) R O M 0 , Sema: Simanix. M YS I S , Ancilla Glyærii. L E s B [A , amarina. PERSONÆ MUTÆ.

L4 R C H I L L I S , Adfletrix Glyterii. S E R V I aligner Simonem è Fora "damai comitanm. .

Sana a]! Athanix.

951;,

- Inn-1’321: , Î PERSONÆ; SIVE LARW’ÆI i AC TORUMy IN AANDRIÉA TERENTII. JW . 01h12:, . 657m: . ëâ’rmm.

...vI 1.1. .1111...an A

4

Il PERSONNAGES DE L4 PIECE. L E P a o L o G U a. On appelloit ainfi l’Ac- teur qui récitoit le Prologue ; c’étoit or- dinairement le Maître de la Troupe. S 1 M o N , Pere de Pamphile. P A MPHIL a , Fils de Simon, 8c Amant de Glycerion. S o sua , Affranchi de Simon. D A v u s , Valet de Pamphüc. C H a E M a s, Pere de Glycelion 8c de Phi, lumene. G L r cran I on , Fille de Chrcmes. C A n x N U s , Amant de Philumenc. BïnnHu, Valet de Carinus. C n x T o N , de l’Ifle d’Andros. D a o M0 N , Valet de Simon. M v s r s , Servante de Glycerion. L a s n x A , Sage-femme. PERSONNAGES MUETS. AROJHLLIS, la Garde de Glycerion. Des VALETs’qlli reviennent du Marché avec Simon.

La Sccnc en à Afllenes.

A 6 me-

n PROLOGUS POëta 11mm; primùm animum 4d firibmdum - appulit, Id fifi negotî credidit falun; dari, Papqu ut pleurent qua: fèciflèt fabulai: Vzrùm liter wenire multà intellegit : N47» in Prolagis firilmna’is operam abutitur, Non qu; argumentai): narra, jêd qui male- w z Verni: Pain maledifîis refpondmt. Nana, qui» rem vitio dent, queje, animum adwrtitc. Menander fiait Juif-in»: c7 Perintbiam .- "m gui utmmvis "61è norit , ambra fleurit; Non in: dtfimili film argumenta p [cd tamia DM?- REMAunna 1. Quuu PRIMUM un MUM A!) 3c"- se NDU M APPULIT.] Lnfilucïmncefè mit am. mailler pour l: rhum. Ce premier Vers prouve que Terme avoit fait d’autres Pieces avant l’Andriene. Comment donc Donc: a t-il pû dire que l’dlndrim a été la premiere? Il a voulu fans doute nous faire en. m ndre qu’elle a été la pxcmierç des Ex qui nous relient. à: cela cf! vrai. 5. En: IN PxoLoors SCRIIUNDIS onz- n A M A x u r i r u R. ] Car x’ilfiuu qu’il employcfin "MP1 à par: du Prologun. Open»! aluni ne lignifie pas perdu fin tanin, Juif" de fan RIFIFI; mais employer fit peine, fin tamil. .Abun’ et! un mot commun qui fignifie feule- ment a fimnn, ô: qui fc prend en bonne &en mau- vaifc pan; c’en ainfi que Plant: a dit dans la troifiémc Sccnc du fecond Aâe de Pnfiu .- Nam lm argan!» 405i Mur. A a C3! rhmà-w.

www-- anupmrn 4- .hkug m au--. î

ww. æraw

13 PROLOGUE L0 a s tu: 1-: Terence fe mit à travailler pour le Théatre, il croïoit, Mefiiems, qu’il ne devoit avoir pour but que de faire en forte que les Pieces puflent vous plaire 8c vous divertir: mais il voit bien qu’il sidi trompé dans fes ef- erances; car il faut qu’il em loie fon temps a faire des Prologues , pour r pondre aux me- difances d’un vieux rêveur de Poëte qui lui en veut; 8C nullement pour vous expliquer le fujet de fes Comédies. Préfentement, Met"- fieurs, voyez, je vous prie, ce que ce Poëte 8c toute fa Cabale trouvent à reprendre. .Me-h nandre a fait l’Andriene 8c laPerinthiene;qui a vùl’une de ces deux Pieces , les a vû toutes deux, car leur fujet’fe reliemble tout à fait, que!

,. car i’employerai cet argent à autre chofe. Larme s’en en fervi dans le même leus. 6 San tu: r MAszoLx vzrznrs Pour: MAIIDI et r s RESPONDEA’IJ Pour "pour: au: madifmm d’un vieux rêveur de Poè’u. Ce vieux Poêle envieux étoit un Lutin: Lwim’cu, s’il en faire croire peut! ; mais ie ne cannois point de Poêle de ce nom-là. Je croi plûrôrquc 1mm parleici de Lufiius 1-0th contre lequelila fail le Prologue de la fe- conde Comédie. 9. hui 1 N1 x r A MJ La Pninthicne. Parce qu’il introduifoit unefillc de Pninthh. ville de Tlmu, fut le: bords dela Prapontide. n. NON in DISSIMILI surn- AIGU- u æ x r o J (a la» fujn [à "j’enfile. Il faut faire ainfi laconflnlâion, in [une mu Infinitif figunmn. du» maniai», c’efi lit-fuie: de la Pica: . 1469? . fabulas

. « a n :4 P R 0 L o G U s. Diflîmili oratione fientfafle a: flylo. faire: convenârz, in Andriam ex Perintlaid l’atelier trimfinliflè, arque afin: pro fuis. Id ifii oitztperantfasfxm tuque in en diflmtant VI Contaminari non derere fabulai. Fa:irmr-ne inteliegenda ut nihil intellegant: 915i du» hum acufimt, Nadia», Plantain, linnium Atrrzfam , qui): bi: nafler augures baht: être; REMARQUES. Sen r A M in DISSIMILI GRATION! SUNT FACTÆ AC srr 1.0.] 250i que la conduire à Ieflile en faire" flan drffmnu. Slilm eR pour les mors a; maria pourleli-ns; c’efl pourquoi i’ai traduit la fide à la conduite. Le mot rimer étoit quelquefoisfuperfln chu les Anciens , 8L qu:lquefois il lignifioit feulement mode , tamis)". Seulemmr. Et cela doit être remarqué.

Qu’ilr6. n’rjë pilum.)Conranrrux de mêler le: Comédie: r(’9’ on d’enfairejrc. ancra: usants] Il m’a [alu prendre ce tour pour expliquer la force du mot comammari, dans ce feu] vers. aluminai un la- au fabula. amatira" ne lignifie ici que mêler, un- fendu. quand de deux choies diffluentes on n’en fait qu’une. TimLive qui a plus profité de la leâuœ de Tennre qu’aucun autre Auteur que je connoillè , a ioin: ces deux mon , rumina" se confituriers . en parlant des alliances que les Nobles contractoient avec le Peuple. Contaminan ne peut lignifier ici gâta , ôt ceux qui l’ont traduit de même font dire à Terme: une ehofe de for: mauvais fuma car qui douteque ce ne foi: fort mal fait de gâteries Comedies, de quelque maniere qu’on le: gâte? Les ennemis de Terme fourchoient. "on demie canardant flûteur ,’ 8C Teinte au contraire (bâtie!!! . daron enluminai fabula; il faut donc que. contamiun foi: pris ici en bonne part; il l’efl nuai, &voici fou origine; de Muse , routa-go. tanguai» . navigua,- un.

quoi que laP conduite R O L8c leO fille G en U fuient E. fortr; diffcrens. Terence avoue qu’il a mis dans l’Andriene tout ce qu’il a trouvé dans la Pe- rinthjene qui pouvoit y convenir, 8c qu’il en a ufé comme d’une choie qui lui appartenoit. cm ce que blâment ces habiles gens, 8C ils loûtiennent qu’il n’ei’t pas permis de mêler des Comedies , 8c d’en faire de deux Grecques une Lutine; mais en bonne foi en faifant les ’ entendus, ils font bien voir qu’ils n’y enten- dent rien; 8: ils ne prennent pas garde qu’en blâmant notre Poète ils blâment chius , Plaute 8C Ennius, qui ont tous fait la même cho- nntamn, contamine. Juflin dans le si. livre, ne qui: film atminamgque performe ne les touchât..Air4minare de am;- . aussi , «agitera , magma: , maman, Mania. Voila donc le premier ufage . 8c la premier: fignifi- - cation de centaine; mais comme il dt impollîble de mêler des choies fans les faire coller d’être ce qu’en: n étoient auparavant. de li on a fait lignifier à remue site, alter", comput &c’efl pourquoi tous lesmê- langea que Sont les Parfumeurs font appeliezoeepcj par losGrecr . qui ou auŒ dit de la mêmemaniere pull- un, emmy", pour punisse mêler. 6c planeur. mpn’u . pour tuilage. J’ai un peu étendu cette Remar- que. parce que j’ai vû des gens d’ailleursuèsbabilcs à: d’un goût excellait , qui ont abeauœnpdz peine à ’ revenir (1:16!le prejuger. l7 FACiuNt- N1 lnrlnznonxoo u! NI- Il r. l 3251.1.1 a AN’IJ Mmubmefaienfaifmrln mendier, «un: bien www: u’Jutmleutn’n. Il fait écrirefulm.m, &non paifm’umu. ce ne vient du Grec, u) au. de ml. mais ledemierefitoûiouts fuië Vi de quelque pronom. tu tu, u un, u vos, u il. Il, Falun: et aux! intelligent . cl! de la plus pure la- sinité. pour dire limplemenr au intelligent. eut aloi] que mon a dit dm une de les antife»: cor, ne Forum funin sur un dodinant, pour m dodue. 1o au.

un. . v 20 169440er pROLOGUs amulari exaptat neglegentiam Potin: par» iflomm obfmmm diligentiam. Bobine in quiefmm porra, manet), a definant Malcdiære, mallfafla ne nofiant fait. rayera, adefle æquo anima , c9- rem cagnafiite , .15 Ut pernofiatis , ecquid jÏm’ fit relliquum, Pojllmc qua: fluiez de integra comædias, .Speclflndc, PI]:- an exigendz fin: 1106i: plies. REMnnquns vzo Quokuu IMULAR! saron-r n renon:- G s N 1- x A M. ] Imiler l’heureufe negltgencl. Negligenee en ici pour une maniere libre, tant dans le flile que dans la difpofirion du fuie: Jans s’affuiettir trop aux reglœ- Mais comme en notre Langue le mot de ne- glgmtt foui cil miniums pris en nmauvaife part, j’ai ajointé heureufi ui le determiue. Dans l’auteur de timon il y a un eau parlage . qui donne beaucodp de jour à celui de Termite. car il y cil formellement parlé de cette negligence d’Enniu: ; Ennio 4421:8" de quijiaiam, quad mu difiedit à commuent" mon 119750110», Iacuvio, inuit olim; 9mm apud bien: ornai clabotai- que fient verfiu, malta qui alterum negligentiw, ,, Jc’ ,, me divertis à lire Euler , dira quelqu’un , parer ,. qu’il ne s’éloigne point de incommune maniere ’ ,. e parler; Un autre dira -, j’aime mieux Paume, ,. tous les vers (ont beaux 8c bien travaillez; au lieu’ ,, qu’il y abeaucoup devncgligenee dans Ennùu. ces negligcnces ne font point mal dans la Comédie , où j’ole dire même qu’elles (ont quelquefoisineeefl’aires.

o r 2lr. 1 GPortos en r r un] sa» 0.0AM l’exuéîirude alzfiuné’emlmr. rsroxun encouru

. . "je? chofe , 8: dePROLOGUE. qui Terence aime beaucoup mieux n. imiter l’heureufe negligcnce, que llexaëtitude obfcure 8c embarrailee de ces Meilleurs. Mais enfin je les avertis qu’ils feront fort bien de fe tenir en repos , 8c de mettre finà leurs mé- difimces, de peur que sils continuent à nous chagriner, nous ne fanions enfin voir leurs impertinences à tout le monde. Pour vous, Meflicurs, nous vous fupplions de nous écou- rter favorablement,& d’examiner cette Piece, afin ue vous puiifiez juger ce que vous devez men re de notre Poète, 8c fi les Comedies qu’il fera dans la fuite , mériteront d’être jouées devant vous: ou fi vous les devez plutôt re- jettcr fans les entendre. . L’AN.

fdfl’: de ce: Mejfieun. Cette exaâirude qui confifle à s’attacher fcrupuleufèmenr à certaines regles doit a- voir fies bornes; car lorfqu’cllc efi pouflëe trop loin. elle produit ou la feeherefle on l’obfcurire’ 8: l’em- barras. mi? la v1 "un. 14.. R r M c o G N o s c r T 1-2.] Enfantin" une Pic. ce. Cagnofiru cil un mot de Droit, qui lignifie exa- T miner:5. Ecqv’r comme n ses: s 1-: un 1151.1.1 Juge. 04.!ou ’ l (a que 1mn devez. attendre de nom Faim, Il auroit faln traduire à la [comme que vous devez efpmy; en La- tin [pu 8: [iman , four des termes commun. qui fi: prennent en bonne 8c en mauvaife part.&quifignir fient (eulemcn: anendrc. Spa": dolmm ,fimmquu 141mm; (fiera la draina , effcnr 14 flâne. Les Latine, ont imite cela des Grecs. 27. AN amena): SINT vous rlrîuJ” ou fi mm lu devez. Plûnîl mener. Exiger: ne fignifie pas ici demander, mais mimer, mamie", affila"; Comme dans le Prologue de l’thn. Nous gamm- nu: à: priè: CR pour panka. . Tom: l. A B x. Vu

x8 A PUBLII TERENTII ANDRIA. tfiàâlififiî!***ifi*ü*fi**fi*flüfi**tIl ACTUS PRIMUS. SCIEDJA L 81Mo. SOSIA. SERVI opfonia portantes. s 1Mo. . Os fille; intra aufèrte: abite. Sofia, i Adefdum: panois te vola. S O S I A. diffa"; pute. Nmpe ut turentur reflë bec. S I- REMARQUEa

au:I. arum, Vos amputez. :srnc «le tin-noau [gin Il n’ynurzner a riendeplus Hall, ridicule que ce qu’un Interprete remarque ici. que par i194: il faut entendre des rapineries, des bancs , des meubles que Simon fuiroit fporter chez lui pou: la nôee. C’efi dire une grande clic des le premier vers. Siam par]: à Dr-mm a: à 6’ng qu’il avoit mena avec lui au marché ou il étoit une acheter quelques igravitions; il leur ordonne donc de porte: ces provi ans au logis. La Planche qui efl à la zêta tette Scène dans le Manufcrit , le marque bien for- mellqnenhôc on y Voir ces deux Efclaves dont l’un ’ ’ pour:

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L’ANDRIENË TERENCE alise-ALfiâiifiiifiàtatiahkiviifltzhkiakifi ACTE PREMIER. SCÈNE I. Snack. SOSIE. Drs VAILETS,’ qui partent ce que Simon a acheté au Marcbe’. S r M o N. 01a , vous autres , emportez cela aulogis , allez. Toi, Sofie, de» meure, j’ai un mot à te dire. S o s r Æ. J’entends , Monfieur , vous. voulez me recommander qu; tout ceci foit biennprête, n’eit-ce pas? S . vana une grofe bouteille de vin, 8c l’autre des piffons. . 2.. D r ceux PUTAJ fauterait, Muffin. Com- me s il diroit. prame que vous la)"; du. Tanne: e1- prime admirablement par là le caraâere de ce: and. Anez-valets, qui veulenti toujours i entendreàdemi-ch I- a: deviner ce qu’on valeur dire. . a. Nm": un CURBNÏUI nef! une] Que tout mi fait bien «prêté. Ceci confirme la re- miere Remarque. Came ce un terme de cu’ . huai dans la Planche Sali: rient une poile. la 681!

10’ ANDRIA; SIMO... .A ». w i imoaliud. u i 805111. .guider. V - - 9.540117 tibi men ars afin" hac pojfît ampliù: 3 5 Nilaii ppm, . ejiS Iune M ad 0.. hait: rem Quant 8rd in, qua: femper m te mnllext fixas, ride parac7 taciturnizate. : 1 . . . . ’ 5091A Exflzefio quid velis. SIMa’ Egn poflqmm te ami a parvulv, ut [emper ribi Apud me jufla 0’ damons fuerit finira: , Io Sris: fui à ferw ut ejfis libertin mibi, Prnpterea quad fir’vîlza: liberftliter. and habui fummum pretmm , perfilvi tiôi. S O- nemnnquna 6. Sen Ils . . . "un ET TACITUxqu-A- :- 2.] Mai: fui [1113131 de cette fidzlite’ (r de ce finet, Les Anciens donnoient le nom (Bart: à routes les vertus. 8. U:- SEMPBR sur APUD un ]USTA 5: .CLIMIÎËS rune: n snxvrrusJ Tu jan me qui]: 1mm (9’ quelle douceur je t’ai mijota" trairë du; .30» skie-ange. Cela eû parfaitement bien exprime . jufln [ennui n’en pas ici ce que les juril’confultes 2P pellent un :filtwoge jufle, pour dire un efclavage lé- grime a: bien acquis. fifi finit»! et! un cfclamgc doux, modere’, comme dans le dernier Chapitre de 1.115131. «mangea. Amide «hutin: , ne lignifie pas, nous fimm:1.accoûlumn. dé: un" enfant: à une dÇnlth- Jim lemme, mais à une (imitation doua , qui cit c’- loignec de la tyrannie 8c de in violence. .7üflin [igni- fic louvent in"; 8c injuflice. durnr’, quanti, corn- * ’ ) . .. me

L’ANDRIENE.S r M o N. et. Non, c’eit autre chofc.. S o s r E. Qu’y n-t-il de plus ,en quoi le peu d’adref- le que j’ai, vous punie être utile r S r M o N. Je n’ai pas befoin de ton adrei’fe pour l’af- faire que je médite maintenant; mais j’ai be- foin de cette fidelité 8c de ce fecret que j’ai toujours remarquez. en toi. S o s 1 ra. J’ai bien de l’impatience de (avoir ce que vous voulez.

Depuis que je t’achetaiS r M tout petito N. enfant, t talais avec quelle bonté, avec quelle dou- ceur je t’ai traité dans ton efclavage ; &parce. que tu fervois en honnête garçon je t’ai affranchi, ce qui cit la plus grande recompenfe que je pouvois te donner. S o-

nt dans ce vers de la prertriere Scene de 17mm". "Miami. I En» (sa bine site!" mrfnum injufliria mon n ont moi qui ai ehafl’e’ ce pauvre malheureuxde y chez moi par mon injuflice. c’en adire, par me ""15. Dans le premier Chapitre de Saint Marmite, 7ifipb dt appelle jolie. dinaer (En , c’en pour doux, hum.

lux:.ro J Fretjcr’ai Afilntbi. z selve Le texte ur dit ESSE: à la lettre. arrentas j’ai fait que de me» que!» tu :1 devenu mon afnmrhi. Le n homme remet toujours devant les yeux. de (ou affranchi la lervitudc dont il l’a tiré. Cela cil: bien dans le caraaere des vieillards qui veulenr toujours fur: fentir la grandeur de leurs bienfaits. Dont! a lits-bien dit : min raidir.- è fervo tu vin; btnrficü et. B a pu-

- A N DS RO S I I AA la memoria baba. S I M O. baud muta fatum." S O S I A. si tièi quîdficî au fkciafqmd» placent gandaa. , sinua Id gratin» fmflè advarfim: n, 124620 gratin»). Sa! ha: mihi moleflum efl; mm iflac comme- mafi mamtiaexprobmm a]! rmmemom . . 0 bemfiu. A 915i» tu une verbe dit, quid efi quad me wifi.

Ira faim». lm primants Iin hacM n pradicoo. . 156i. 20 94m: nadir a]: luts, non fun: mm maffia. S O S I A. par fimular igitur! remS omnem I M à principia 0. ïaudio: :- 230 patio a gnati alitant, (9’ tanfilim meum Cognajêes, a quid face" in hac re te 11:5»). flan; u paflquam exuflît ex affadir , Sofia. Liée. n E M A a qu E s. . piment. ra cru que cela merîroir d’être rapporté .A mais je n’ai ofé le faine dans un Tradueîou , par- ce que ce tour-B n’eù pas bien naturel en noue [.lngue. ra. Hun: Muro rAc-nmJ je n: me rapt»: par de l’avoir fait. C’eft ce que fignifie proprement baud mm [45m. Car le propre du repentir c’dt de defirer que ce qui a été fait ne l’cû: pas été. v 17 Qu-

L’ANDRIENE. 13’ S o s x E. Cela cit vrai, Monficur, &je ne l’ai pas oublié, je vous allure. S x M o N. Je ne me repens pas de l’avoir fait. O S I E. Je fuis ravi fi j’ai été , ou fi fuis encore allez heureux pourfalrc quelque chofe qui vous fait agréable; 8c Je vous ai bien de l’obligation que mon ferme ne vous ait pas déplû: mais ce que vous venez de me dire, me fâche ex- trêmement ; car il femble que de me remettre ainfi vos bienfaits devant les yeux , c’eft prefl- que me reprocher que je les ai oubliez; au nom de Dieu dites-moi en un mot ce que vous me voulez. S r u o N C’eft ce que je veux faire; mais premiere- ment je t’avertis ,que ce mariage que tu crois y»: enflerement conclu, ne l’eft point du tout. S o s r E. Pourquoi en faites-vous donc le femblant 3 S 1 M o N. Je vais tout te conter d’un bout à l’autre: par ce moyen tu [auras la vie de mon fils. mon delïein , 8: ce gue je veux que tu fane: dans cette affaire. our commencer il faut donc te dire que Pamphile étant devenu grand ,

17. (Lin: r zxrxorïnrro est "mame. I! 3 35mn r cî.] Un]! page: au "pocher que]: le: ai oubliez. Cc vers peut être explique’dedeux ma- nieras; :fi n: d’une mi ùnnmmri: , ou bien, «fi 1x- pnbwio (un! a immnnnil. Dans le premier feus im- menmis- et! fifiIl k dans le dernierlui il et! parmi 2.4 l’os rogna :xczss r-r 1x mateur] embu. fait: devenu grand. Ephcbr’ four le: peut: l 4 se!!!

-4

7-5 12.4Liberiù: A vivendi N Dfiait Rpatelles: I A; nant 4mm agi fifri Pûflèf, au; ingenium nofcere. D1472; aux, memr, magifler prohibebant?

SOSIA. imafi. SIÀIO yod Pleriqtæ 0mm: fizsizznt adoleflenmli Ut ammum 4d alignadjludium adjungant , au: quo: 30 Alan , am cane: ad venandxm , au: ad Phi- lafipha: : Homm ille nihil egregiè par" cetera , Studebat, a rumen omnia [au medinrriter. Gaudebam.S O S I A. l l Non injurié: 7mm id arbitrer I ÀAzzîarimè in vite cf]? utile, ut Ne quid mimis.

REMARQUES. SI- gens qui font en l’âge de puberté, &qui ne font pas encore entrez dans l’adolelcence. :8 P Le x r mu e o M ne 5.] Pour dire feulement la philo-n. &pour affirmer une progofirion générale avec quelque modification. . v: Ngo A NAvr n u 14.] nquos D’avoir ALERIdu Chevaux ,LUI du au"! cures de rbafi. en Comme Horace dit dans ’.Art P0515100. lnilmim jauni: tandem enflode "mm. Gaude: qui: canibufqur. ., Le ferme homme qui n’a plus de gouverneur, prend ., plaifir à avoir des chiens &des chevaux. Dms les Nuit: d’driflvphuc on voie auflî quelle croit la paf-i fion des jeunes Jtheniem pour les chevaux. Avr A» PH x nosonHorJ au de mm" à du Plubfophu; Car c’étair Z: ce: figera que les Grm r me.

L’ANDRIEINE. à; il lui fut permis de vivre avec un peu plus de liberté. Ce fut cette liberté qui decou: rit fou naturel, car avant cela comment l’auroit-on û connoitre pendant que llâge, la crainte 8c es Maitres le retenoient? S o s r e. Cela cit vrai. S r M o N. La plupart des jeunes gens ont toûjours uclque paillon dominante , comme d’avoir 3er Chevaux , des chiens de chafie , ou de slnt- tacher à des Philofophes: mais pour lui,il ne s’occupoit à aucune de ces choies plus qu’à l’autre , 8c il slappliquoit à toutes avec mode- ration; j’en étois ravi.

. S o s r E. Et avec raifon, car il n’y a rien de plus uti- le dans la vie que la pratique de ce précepte , Rien de trop. S r-

a’appliquoient à l’étude de la Philoi’ophier 6c qu’il: choififloient dans cette profdlîon ceux astiquais ile vouloient s’arracher. Les Dialogues de Platon nous infimifcm 36a de une coutume. : Il w 34. New» N t 3413.1 Rien de rnp. alicû un fait de ce "Proverbe danses vers. Aûraignxr l’apq’ en, Maure?" Tl page. 3d: 5341, J341 in rigvri. nacrions . j’aime ce qui un fifir, Mr je fuir mp du". la! Je a Proverbe RIEN DÆ TROP. Ce Proverbe (Il fi ancien, que les Grec: ne connoilTam pas (on o. light: Pour attribue àdpdhn. fur le Temple duquel il mon écrit à Delpbu; 8c Platon remarque fort bien que les pruniers Pinèdophes avoient renferme tout: la Morale dans de: carences de peu de mots. 4 t .- B s 35. En.

26 ANDRI’A’

35’ si: vira "a: .- fim’le 0mm: [Infime a; par? à Cam quibus crut flanqueszMa unà, ü: dedere , . Eorum obfiqui judiis, advnrfu: nemini, Nunqmzm palpons»: [è illix. 1m fizcillimë sine inwidm lamier» invenias ,0 amines paru.

S O S I A. 4o Sapienter virant inflimit. manque hac tempnre Objèquium amines, venu; odium paria ’

REMARQUEà S I-

Il Ami:35. une lueur complailim ou)": extrême. rilrzll! Le beau AC portrait rum] que Sima fait de (on fils E Ce bon homme veut fc per- funder 8c perfuader aux auna que la debauche de [un fils ne venoit pas de fou naturel corrompu; mais de la complaifaucc qu’il avoit pour (a amis. 37. Bonn: oxszmux :ïunx 15.] Il vouloit tu» u qu’il: mutoient; Les L45": ont’fonne’ leur mot ,obfq-i fur le Grec 396113541. qui fignific la même thofc, Sidon: Thugni: s’cfi (cui dans ces beaux vers . où il donne des préceptes dchœmplaifance quel’on doit avoit pour fa amis. Ktîgn çiAxç log; mima iris-pu mutin: :700 » Imagina; Sala) J9 les" 19v. N5: ph au; a" ipln,m7î J’ âMaÎo; m’Mu ôgyîv, Kpa’aru 7m au!» G pinyin; finît, Mon chu Cymus, «commun-m: à un: tu and: par Il fiuplrflà da mm finit, un un: mnfm: à a ru d’un»; d’eux a]! en particulier. ahi-ci un: un chili, reneiger. que 1mm la mulot. ufgùagcæm mm: 430m pour «lui-là. x’n’l a]! niœfliin,m kSgcfim "au: que ln plu: grandi Vains, Tirant a infatué tout ce feu-là dans ce un» ’- » . ’ ni!

L’A-NDRIENE. 17 S I M o N. Voici là maniera dontilvivoit: ll avoit une complaifance extrême pour lcsgemavec qui il étoit d’ordinaire, il fe donnoit tout à eux, il vouloit tout ce qu’ils vouloient; ilnecontredi- Toit jamais, 8c jamais il ne s’efiimoit plus que les autres. De cette maniera il n’ait pas difficile de s’attirer des loüanges fans envie , k de le lai, rc des amis. 9 o s x z. C’cit’ entrer figement dans le monde; car au temps où nous femmes ,comme on dit fort bien , la complaifance fait des amis, 8: la ve- ritc’ attire la haine, S I- 39. la? un ces PAllSJ tr dafiftindenmù. Pian, du verbe parure à: non pas du nom par . pa- 4o. SAPIINÎII VITAM "1811111er C’efi m.mm- figement ’ du: la munit, me: à mer, il a com- mi, il a "si; fi: [gram-r; mat on voit bien que c’cfl: ici ce que j’ai dir. 41. On tu! nm n!co:,’v1n r tu un un: r A x r in] Car au "MP1 à au" funin la rebrphifiwn [à du mit. 0- 14mm! min le Mn. (muid Simon a parle de la mplaifance de En file, il ’41ku par- 1er de cette complairait: lionne qui cil éloigne; de la saurie . a: qui n’cfi point contraire à la vente, car autrement il auroit blâmé fon fils au "en de le loücr. Mal: comme les valets prennent roûionrs tout du mauvais côlé, Sofia fe (en de cette «caliers r blâmer (on Sale. en «mm que la vairé l’oifcn oit: alnfl Il prend emmy», qui n’cfl proprement qu’une douceur de mœurs , pour afimalo, qui en un vice de l’ef’prir a: du cœur, 6c qui f: rencontrant dans nos mais . nous les rend plus dangereux que amen- nemlr même. Il a la: de (inane dans Ce panage qu’il ne paroir 4’ r . *

’ 44. lue. --..- ’zà . ANDR’IAUÎ S I M O.î huerta midi" quadam ablainc ’triennium Ex And" commigrawit bill: witiniz , lnapia a cognalarum neglegemia Catch, :grrgia filma, arque «au integra. A -----....-

S 0 S I ’ A. mi me" ne quid Andria apparut mali. S I M O. Primùm lm: puât? virant, parc), a: durit" Agebat, kana a; tala «rifla,» granitait: : Sed poflquam amans mflè,pntium polliten: , virago. item alter, ira ut ingmium ejl omnium Homirmm ab Adore procliw ad lubidinem .- Actekbit conditionna, dei» qnzflmn MEÏPÎÎ. été mm illam and)": , film, ira ut fit, fi.

Perdxxére illuc fêtant, ut unà (in, men"; ;« liantl ’. : l ’Egomet REMARQUES. 44 IN0!lA Et CocNAroxuu nueras":- r l A.) L4 pamul à la "aligna de [a paru". La "gigue: de G: ,am, parce que les pareils avoient neglige’ de l’epoufer comme la Loi l’ordonnoir. . - 47. Fluent: 111c "Inca vrrAM prix. c: AC aux 11-31.].Aucnu-cnamr au: iroitfa- gr . (:- vivoit d’un: maie" du: (r laboriufè. A. va: quelle bieniëancc Terme excufe cette .Andrinu pour prévenir tomes les idées fâcherie qu’on auroit pu avoir de Glyrnùnn qui devoir f: trouver fille de amuré:31-" ’4- à: être femme de Pmpbile, fi elle avoit été élevée avec une performe débauchée hors de la der- nierc ncceflîre’. D’abord elle fin rage. Voilà fan na- mrcl qui la portoir à la venu. Elle fc corrompit en- fuite, vaincre par la noceflite’ôc par le commandes jeunes gens. Deux chofese’galçmeru (langerait-s pour une jeune performe. 48. V l Cg

L’A’N Dl R I E N E1 x ’29

Cependant une certaineS r femme u o de l’lfleN. d’An- r dros vint il y arrois ans en cette Ville , 8c fe lo- gea près de nous. Sa pauvretéôcla négligence de les païens lavoient contrainte de quitter Ion pais -. elle étoit belle , 8c à la fleur de fajeunefle. .5 6 s r r. Ah! que je crains e cette Andtîene ne vienne nous porter leur. S 1 Il o N. Au commencement elle étoit fige ,v a: vivoit dime maniere dure 8c laborieufe , ga ant peti- tement fa vie à filer , sa faire de la Ëpifletie ; mais depuis qu’il le fut préfenté des Amans qui lui promirent de payer les faveurs , com me l’ef- prit cit naturellement porté à quitter la peine pour le plaifir , elle ne put le foûtenir dans un pas li gliffant; Elle fe contenta d’abord d’un ou de deux Amans; mais dans la fuite elle reçut chez elle tous ceux qui voulurenty aller. Par hazard ceux qui l’aimoicnt en ce temps-là , comme ce- la arrive d’ordinaire,y menerent mon fils. Aullid - -- tôt 48. V r 01112041:fo TAN-L] Gagnon; patin- ment a m’a. Le iminuxi r ne a du: qu’elle avoit, le petit pt t qu’ellemit. P

fi [ahurirsa Accu" du: au sa, r fitout»!!! 311mm. C’efi nunc] ainfi que au; j’ai ne tu: par duit ces mon qui lignifient proprent . au. «repu k parti . mais cela me paroir du: en noue Langue, 6L hlefler même l’honnêteté. - l [uneD1": tu: "in: unsruumccrrrnl eh; elle. un au: cadrat Mi: J du:alla”. la Je n’ai pu expliquer plus honnêtement le mot qu]: tu «rififi. (pi lignifie a la lettre , Elle «mais à faire un trafic.&c. e’eft comme nous difons ou: fit n3- Iia è mmifi,aœ. mais je n’ai pl melfenir de nageur --Lu. Cu-

’55 36 f A N D R I Â: Egamet continua mena» , Cmë captas cf? ,’ Rabat. Objërvalmm mm illormn firwlo: Veniente: , am abatture: ; regimba»; , Hem, puer, Dit fidu, qui: [mi Chryjtdem bahut) 3 mm Andriz 111i id mat nome». S O S I A. .s mm.1 M o. A Pbalrum , au! Clinirzm 13mm: , a: Niæmjfim. (mm hi me: nm: ft- mu AWM.) cho , quid Pknflvilus! 93121.? [731m- balla» Mit , mutait. Gatdebam. Item alia die flambant: camperiaôm pihil ad Pamphilum Quint un atrium. Euimwra fieflatum fini: 6s p’" m , v magnum exemplifia contiœntiz .- Nam qui cm ügenii: avufliflatur ejufmodi , Neqta 4001:»th anima: in u n, Mme): Scia: un: Mer: paf: [in vite modum. Cam i4 m i plancha, nm une arc ont: om- un * ’ I ont: l E M A R RU Ë S. I . 5s. -CAPI’!III 3st . ICIII.]- L: mita pria. ü QI dm. G; tian; des 1eme; ph du Gladiateurs. 58. .D x c manu] Dieu-mi, ja m: prit. Pour fi mine. k fait flamant ce que nous 6513m. il! y 6L, 81143011114 331111.] Il Wfa (un. Cc: MISmm pu du: [ontplaît. in: allaient. Icomme - on Wc voit par 3mm ni les comme qui on paxle dans le ,1. à: dans e XI. Liv. de l’OdJflè’t; nulles append: 5.8i!"- Mai: il: n’étant p13 feulement un vufagd. on 6m , a; l’étaient auflî parlai le: Juifs , car 34- 1mm, en Paul: dans fa flambes, tu?" W invité:

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. - g - 7m L’ANDRIENE. .31 tôt je dis en moi-même , le voila pris , il en tient. J’obfervois le matin leurs valets , lors qu’ils en- troient chez cette femme , ou qu’ils en fanoient; je les interrogeois , Hola , leur difois-je , dites- .moi , je vous prie ; qui avoit hier les bonnes gra- ces de Chryfis? c’efi ainfi qu’elle s’appelloit.

Fort bien;l S o s x S. S 1 M o N. Tantôt ils me diroient ne c’était Phedre ; tantôt Clinias , 8: d’autres ois que c’étoit Nice- rarus; car ces trois»là l’aimoient en même temps. Eh quoi, mes amis , u’y fit donc Pamphile? Ce qu” fit? Il Pain on écot &foupa avec les autres. ’étois rav1. Je les interrogeois le lende- main de la même maniere , 8c jamais je ne de; couvrois rien de Pamphile. Enfin je crus que je l’avais allez éprouvé, 8: qu’il étoit un grand exem le de flagelle: car lors qu’un ’eune hom- me fr uente des gens de l’humeur e ceux qu’il voyoit, 8c u’il n’en dl pas moins fige , l’on doit être pe uadé qu’on peut lui laiffer la bride fur le cou, 8c l’abandonner à [a bonne foi. Si I j’étais vit pantoum , m in chttiMibfl! un»! cama ad «fiat!!!» «Jeux, quia mante: puilnu, (adn- xu finlnla enflammai. nm. zo,zl. 66. Nu: un cun INGENX I: cornue. fitqunurArIn. du aun]usuonr.] de l’humeur d: «Il:Car qu’il lm votif, 1:!ij Te. hmm nm dit la câofe plus fortement. Le mot ronflants:- marque le choc que le donnent plufieuts corps foli- des que l’on temuë enfemble . 6c il exprime admi- tableau: tous les allants qu’un bon naturel a à fou- lenix dans le commerce des jeunes gens. Mais cela mmùteqpfiméQMcmgue. D * 750 . l 3-

a; ANDRIA. 70 B0724 liter: , a landau fartunas mens; agi gnatum haberem tali ingenio praditum. gaz-M urbi: opus efl .? bac fuma impulfus Clare- Ultrame: ad me mais x , imitant gnatam [Mm Cam date fumma filin uxarcm ut duret. 7S Placuit , deflwndi. bic nuptiis diffus efl dies. j S O S I A. gémi abflat un non van fiant? t S I M O. Fert in diebus panais,v quibus audits. Inc 4&4 fiant, Chryjts «usina la; morttur. i S O S I A. Beafli :- heu! ô munifaflum à Chryfide. bene ! S I M O. ibi mm filins 80 Cam illis, qui unifiant Chryfidem ,unà ademt fiequens: Gamba: unù fuma; trijiis interim, Nommrf 5mm voulacrumabat. Plamit mm id Ml t: Sic agi ’ m .- Han)” , hic paru confitetudinis Caufæ’ si» bains mm fin fizmiliarittr: I. e mufle)? quid mihi hic fadet prurit . fa! Du]! t hemu in MS.f . l . Ha sa REMARQUES. 7s. stroxn 1.] Le pue de la fille fa fanoit ,du terme fptndm, 861c pue du garçon de dtjjwnden. Io. UN). AnzxA-r 1-15035st Manfil: étai; Mien" là. Le morfreqmru. don: le bon homme f: . - - feu

UANDRIENE g j ’e’tois fort fatisfait de fa conduite , tout le mon- de aufli la louoit tout d’une voix , 8c ne parloit que de mon bonheur , d’aVOIrun fils il bien né. Enfin , pour le faire court, Chremès porté par cette bonne réputation , vint de lui-même m’of. fris fa fille pour Pamphile , avec une grolle dot. Le parti me plut , j’accordai mon fils , 8: nous convînmes que le rsnariage fe feroit aujourd’hui. o s r E. Quel obftacle y a-t-il donc , 8: pourquoi ne ’

[e fait-il pasS x M à o N.. Tu vas l’apprendre. Prefque dans le-mêm’e temps Chryfis cette voifine meurt. . S o s I n. 0 la bonne affaire , 8: que vous me faites de plaifir! J’avois grand’ pour de cette Chryfis. I M O N. Lors qu’elle fut morte , mon fils étoit tollé jours là avec ceux ui lavoient aimée ; avec eux il prenoit foin e fes funerailles ; il étoit quelquefois trille, quelquefois même il lailfoit couler des larmes:cela me faifoit plaifir, 8c je difois en moi-même, quoi? pourfi eu de tem u’il a vû cette femme,il a tant edouleur e a mort! que feroitvil donc s’il en eût été a- moureux P 8c que ne fera-t-ila v pas pour ion perî 3 e fat et! emprunté de la Milice Romaine; on appel-L loi: frimants! les foldats qui étoient touions: à leur: cafcignes. Et c’en ce que nous: a voulu diresfnqm unduapudfiu. d .1 - t-l . Tutu I. c l7. Mut-g

’ANDRÎA’. En ego panda»; cf: Minis humai ingmî Manfiætique Mimi aficia. 944d multi: meurt igame: quoquc çjm mafa in ficus purin, Ml fiaient»: au»: mali.

808,14.msquidefl: 81Mo. giflât-m, hum. 12mm, inter malines, f î 94a iôi «leur», flirt? imam 441M adolequ miam , . au. Hum507m" . firtaflè.S a 8 I d. ’ ,9 l M O. ME7- Mlle, a adeàvolta, versifia, etSofia; m7211 fion. 9441.4 me» milai muni Frater acteras 9S fifi «fi, 0’ nia "a: firme par" mura Homfia, v ’ rali; made adfidiflsquas; æ; fibrage. [broum ejÎc au"): Chryfidis. Pauli; iliiw Minium .- as et, bot: illud cfl, (En. i114 W011", lm i114 efl mifiricordia. tinte, parfum30814. Midas! S I- n E M A a ou E s.

Pilules:7. effet:MtnsunrxtLun d’un En nain-d. afin.» "un: figuilie o!rlC!A.]périple- Inent ici l’tjfn. 1mm: s’en et! fenil trois ou que"; finis en ce (Eus-là. 8: cela dl remarquabln, cariens En fi on en trouvera’dcs exemples W -;..-î’.-: 4 . . mir

L’A’NDRI’E’N E. 3g Je prenois tout cela fimplemcnt pour les mar- ques d’un bon naturel, 8C d’un Cfprit doux: en un mot , je peuhle aufli affiler à ces fu- nemilles, pour l’amour de mon fils, ne foup. çunnm’t encore rien de mal. * . .1

v.zfll’l S qu’y o a-bils r donc? à. . . ’. i Tus-le* hum.S rL’on in emporte to le N. stups de, I Chryfis; nous marchons. Cependant entre les . femmes qui émient-là, j’apperçois une En: d’une beauté, Selle!

S o s I E. Grande fins doute. [S i tu o il; Et d’un air fi modefie 8: fi agréable ,qu’ilne le I peut rien voir de phis charmant; 8c parce qu’elle me parut plus afiligée que toutes les autres, qu’el- le étoit plus belle , 8: qu’elle avoit l’air plus noble, Je m’approdni des femmes uilafuivoient, a: leur demandai qui elle étoit. es me dirent que (étoit la fœur de Chryfis. Aufii-tôt cela me flippa: H0; ne; fissile eh’nrôimême, voilà d’où viennent nos larmes , voilà le fujet de no- ne amiéfioh. ’ l ’ ’ l

Que j’apprehende,. S o la si! faire la. de l tout ceci !S , I ; , H 3 . 9:. ETYOlfll’. sont, son. auguste; ü:-Abus un: bienvarus-s.) mimiques Est-wabfiwnùfi Van du 1761m ’ fait fugu- d abord louer plus un hm ramdams: l’air noble de cm junte pelains» «11va labelle-

x. flh. Q* Nm: . - nc 2..’ il les. En:

36 A N D’R I A: S I M O. 17mm: interin’ Proædit : faquin": ad fepuhrum wnimus: In ignm mpqfita a]! : fletur. Intereu bu firor, au»; dixi,ad flamrnum accefit imprudentius, Sun" mm pariait). ibi turn exanimatu: Pumgbilus les Ben: diflirnulutum mon"; occlurai» indu! : Accurrit : media": muliemn .aompleflitur .- Mm Glyurium, inquit, quid agi: z sur té in ,45 nm , Æditumru: canfuetunn facile . 4mm»: une: n: , -, r1- Rajah [a in eum, flans, quàm fumaliarirer.

V! Io à"? ais I 80814. S I M O. Rade!) inde iratu: ,1 arque 4g" firens; Net fini: ad objurgandum œufs. (litent , æidfici! quid commerui, au: paumai , par"! au REMARQUES. :419.szch r :14" aux. FLENJ. «Luna FAX! r. l La [11m.] E114 fi laijfn allcrfiir lm" d’un manier: fipln’u de "adulé. C’en: ainfi que j’ai e ri- mé ce Vers. Il étoit quefiîon de faire une image au n’arrête:.4 (crapuleul’ement.1 a . 11 .z aux mais qui ne feroient point un bon de: en noue Langue: car fi je difois. elle je lafi «au fur lui nènfamilinmmt. je n’expri- merois point ce que Tonne: a voulu dire; le figulin- n’m des Latin: a tout une autre force que none f4- nniliamnm. a: nous venons d’en voix un exemple dans le Vers I4. de cette même Scene. mm»; bajnu me fin fortifia-ba: m0: à mot, ilf-ppmajifmianqeuhm [afflua

. v OD- L’ANDRIENE." 37

Le. SConvoi 1 slavanceM o cependant N. , nous fuivons 8: nous arrivons. au rom eau; on met le corps fur le hucher , tout le monde lui donne des lar- mes, 8: la fœur, dont je t’ai parlé, s’approcha de la flame un peu imprudemment, 8c même avec allez de danger. Ce fut alors que Pamphile demi-mort découvrit un amour qu’il avoit toû- jours fibien caché ; Il accourt , 8c en embraffant cette’fille, il s’écrie; Ma chere Glycerion , que faites-vous P 8: pourquoi vous allez-vous perdre? Alors fondant en larmes , elle fe laifla aller fur lui (Tune maniere fi pleine de tendrclle, qu’il n’étoit que trop aifé de juger que ce n’étoit pas les pre- mieres marques qu’elle lui donnoit de (on amour. S o s r E. Que me dites-vous-là! S 1 M o N. Je m’en revins chez moi fort en colere , 8c ayant bien de la peine à me retenir; mais il n’y avoit pas allez dequoi le gronder, car il m’au- toit dit; Qu’ai-je fait, mon pere? quel crime ai-je commis , &en quoi fuis-je coupable. J’ai em- femnu, ce qui figuifie tout le contraire : failiniur lignifie là avec une douleur qui min-qu’a une variable mania Au relie on a toujours ici fait une faute très-confide’rable enjoignent le fusillait" avec flan, au lien de le joindre avec rejm’t. En Je: ce ne font pas les plans de 617cm)» qui font connaître l’a- mour qu’elle avoit pour anphila. puis qu’on pou- voit Id attribue: inoculent qu’elle avoit de la mon necton; mais c’efl l’afiion qu’elle faiten fe ict- no. Qu r a A! sl] fait me dira-m: a"! C’efl: une-x .adtniratif, fur a: mon paslui. un interrogatifwn v . S’Y dt m C 3 113. QUI un . 33 .fjjANDRIA». 944.; in ignem injinreîwluit, prohibai; Servaw. 1-1an ataxie taf). s o s I A, na? pictas .- 115 NamJi in"? abjflrges, vite qui auxilium raille, 944111 filma: 111i, qui dedmt (fermium, 4mm nm à S I MlO. q Venir Chroma: pofiridiç a! me, minium, ’Indigm fadai; ,, (amerri)? Pamphilum Pro miam habereVIbçnc peregriawn. Ego mu no-Negarevfatfum me 131,44: faflum. Basique lm mmfidulà difieda si» i110, ut fi: filin)»1 . Nage: daturum. S 0. S I A- Non tu ibi guru»; .3 s I M o. - I -Sari" ” embouant".l * ne 01qu lue un! oêjurgandum. quidam V A , S o A1:44), qui , «de Pv .Tale » . rein: - S finem I M præfirèùfli, .0. par"; "ï,,R,EMA11?4(zUE-s. r tu. Quai "sa w rosat. INJICfiIIl M! ro- ula r, 1* ko E 1 en L] j’ai npÉchundpnfinmbfi’ jam dam [du c’en ce tintent. bomaefiaoblipe de. faire pane lai-’porlbnnelai’plùl inconnue, mali donc pas une action qui marque 2:er prétedenrg ’ i v - v v’ r -" H9. Hun: on un auna.) Emma. Greg; 8c les Latins difoient une Emma:

L’ANDRIENE.l 5, empêché une perfqnne de fe jetter dan le feu, je lui ai fauve la V162 . Que rCPondl’e 3 C??? cette excufe cit honnête. .S o a 1 E. Vous avez raifon, car fi vous querellez un homme qui aura fauvë la vie à quelqu’un , que ferez-VOUS à celui qui commettra des Violences V6: des injuiiices 3 A vLe e lendemain 5.1 ChremèsM o vint N.chez. moi. crier que c’étoit une choie bien indigne , qu’on avoit découvert que Pamphile avoit épode cette Etnngere ; je l’allure fortement u’il n’en cil rien, il me foûtierit que cela eft. n- fin je le laille, voyant la forte refolutipn où il étoit de ne lui donner pas fa fille, S Io s 1 E. Et bien, Monfieur, vous n’aimes pas fur le champ quereller votre fils? S I M o N. Je ne trouvai pas encore que j’en cuire al? i4 fez de finet. S o s r 1. Comment donc, je vous prie?

Il auroit pu me dire; Mon pére,vous avez marqué vous-mêmeS r u une ofin à si.tous me: . plai- firs, CMITW; 6c je CDÎ"qlÏÎiSIVQÎaIt Finelades Orien- taux; en: on trouve Étranger: en ce feula dans les Livresngieux niquent. j I . ’ V 114-1511: "33.3154372111" "une ru:- scn us",v. tuties-ù prune] chi aux. marquions-nm Unçfinvfi tu: au lai a. les Latin: in"! lurlel. un; , à: tu , il: ont toujours paré. dt ’W "au du; le Prologue de IxAmphityn: Mini" mais: multarurufim I l . in . 4 a a; VANDRIA.’ 17.5 Priape de]! , cum aliena mon vimndum 21?»;ng Soie nunc me me viwn intereà made.

S O S I A. glui: igitur reliflu: a]! objurgandi locus? S I M O. Si proyer amorem uxorem nolit durera; En primùm ab 1110 ammadwrtmda injuria 2j). 130 E: nunc id open»; du , ut par falfizs impies Vera objurgandi tarifa fit, i deneget .- Simul, fielemtus Darius t quid mifili Hubet, ut confumut nunc,tum nihil abfint ’dali; 9449m ego credo manibu: pedibufque ab’nixè om- nm 335 Faflurum; mugis id adeo mihi ut incommoder; au)» ut nbfiquntur gnan. ù

3’ O S I A. quapropter? S I M O. roga: ? M414 mens, malus animus. quem quidem ego fi finfero. à?) .REMAROJJES.

Les 6m: difoient de même. nard «and. ’ En preà nant ce p r ge d’une’autte maniete, on lui a ôté toute’ l3]. VIRA fa OIJUIGANDI grace. en:an * Will!" pour de lI gandin. Le Latin dit, un vrai-frein. Les Latin: ont dît un? pour je!!!) 8c verni pour juflùa’. q 337. MALA szslnntus ANIKUIJ P." 1"

L’AN’DRIENE. 4x lits, 8C voici le temps qu’il faudra que je vi- ve à la fantaifie des autres ,xau nom de Dieu biffez-moi cependant vivre a la mienne.

’ QuelS o fujet s Ipourrezwous E. donc avoir de hi laver la tête? S x M o N. Si l’attachement u’il a pour cette Enangere , le porte à refufer de e marier , ce fera pour lors qu’il faudra que je me vange de l’injure qu’il m’aura faite , 8c préfentement je travaille a le faire donner dans le panneau, en faifant fem- blant de le marier; s’il reflue, j’aurai un jufle fujet de le quereller , 8c je ferai d’une pierre deux coups , car parlàj’obligerai ce coquin de Davus à employer, maintenant qu’il ne peut me nui. re, tout ce quiil a de trufes. Je croiqu’ilnes’y épargnera pas , &qu’il n’y a rien qu’il ne mette en ufage , &cela bien plus pour me faire de la peine , que pour faire plaihr à mon fils. S o s 1 a. Pourquoi cela ? n S r M o N. Pourquoi ? parce que c’eii un méchant efprit, qui a les inclinations maudites. Si pourtant je m’aperçois qu’il faire...... mais a quoi bon tant

que à)! un mâtin: afin? , qui a la inclinatiommaudiln. Cela en dit en deux mots en Latin, mal. mm, ma- lta MJ, Jniniu:., leur!" conçoit les mauvaifca gâtions, à: un" , ’efprit trouve les moyens de les exécuter; l’un regarde la chofe même, 8c l’autre l’exécution- J’ai été étonnée de voit que Gratin: a expliqué cet endto’t comme GTn:n;e4avoit voulu di-. se que gnard la «râblure :11 m manu" (un . l’urne cf!

5 C S far! 47. ,A N D R I A. 5:11 quid aptitjl nabis? sin contint ,quod-wlzh In Pam bila , ut nil fit mon; rafla! Chremm [40 Qui mi i exomndu: efl, a [para tonfire. Nuit: muni efl ofitium, [un bene ut adfimule: , maffia: : Pnterrefacia: Duvum, oèfirw: filium, 9441:1 agar, quid mm illa confili capter.

S O S I A. Sdt zfl: Crimée.- camus jam nunc intro. S I M O. 11mn; fèquar. nemmmmæomom ACTUS PRIMUS; s c E N A .11.

S I M O. NOn dubium eji, quin uxaram nolit filius’: ’ [Ira Davum modo rimera fen’fi, ubi nuptia: Imam: (Æ audioit. jèd exit faut.

ACTUS . REMARQUES. fortifmblie. On peut voir l’es Commentaires fil! le Livre de la sati: Chzzp. xvn. vil to, Ce feus-là ne peut jamais s’accommoder’a ce pilage.

rapprmfima. ha à Davuuj’ai m’a Duvur. nono Cela nenuant; s’cfi point sstrJ 08! r ’ I pafi’

L’AN:DIR.I’ENE. 43 tant de difc0urs? s’il arrive , comme jele fou- haite , que je troupe Pamphfle difppfé à m’obéir, il n’y aura plus qu’a gagner Chremes , &j’efpere que j’enviendrai a bout; prefememem tout ce quetuus Maire, fait de leur bien perfuad’er e ce mariage n’ell pas raillerie , d’épouvanter a- vus , d’obfervet entêtement ce que fera mon fils, 85 de découvrir tout ce qu’ils machineront en- femble. vS o . s I E. C’efl allez, Monfieur ,. j’en aurai foin. Al- lonsnnous-en.S I M o N. p r a - Va , je te fui. œœæœmmæmnmmnæmmœm ’KCTE BKEMnEK scuNnin

E. neI8 fais I point M deo doute N. que mon fils ne ’ refufc de fe marier, 8c ce qui me le per- fuade, c’efi l’apprchenfion ou j’ai vû Davus, lors qu’il m’a ouï dire que ce mariage fe fe- roit; mais le voilà qui fort du logis. ACTE

pallié fut le Theatte’, 1min d’une (mon: que le bon- hm 85n- nvoit mouvé Dam entamant à," hmm:131561381.» l’amphi!!- -.avflüudh . ’ h .II.SnI-

a A ANDRIm nauaguuumuuuuanm1* "- a: . .3: " ne vs. ACTUSPRIMUS SCEN’A III. DAVUS. S’IMO.

MIrabar’ 1* D ,A bac V fi Ufic S.abiret , 0 kari [empan-f Verebar , quorfumknita: coudent. , v (glui poflquam audierat non daim iri filio uxo-

Nunquam tuiquam nofirûm «auburn fiai; , ne- v qucrem id agrè tulit. . fun, i S I M O. A: nunc fadet : tuque, ut opiner , fine tu: magna main. D A V U S. Id volait, ne: fic neD-opinantes duti falfi audio, garantes jam aman) matu, interea a titan": cyprin", f Ut ne eflèt fiatium cogitandi ad diflurbanda: nuptias. Mflutë! i

’*DuflutinMS. SI- neuanquzs. 1. SIMle-LINITAS.] cun grande douceur. Le Latin dit tout en un mot Ma-lcnitai,lalongne. l’éternelle douceur. Les Anciens prenoient la liberté le joindre les prépofitions avec les noms, flattai:

L’ANDRIENE; 4,- lACTE PREMIER. s c E N E 111. Dnvus.’ Simon; D A v u s; I E m’étonnois bien que cela fa pafi’ât ainfi ,’ e 8: j’ai toûjours apprehcndé à quoi abouti- roit cette grande douceur qu’affefioit notre vieux maître, qui a rès avoir fû que Chre- mès ne vouloit plus ePamphile pour gendre, n’en a pas dit un feu] mot aucun de nous, 8c n’en a pas témoigné le moindre chagrin. S x M o N. Mais il le fera deformais, 8: je croi que ce. ne [en pas fans que tu le fentes. D A v v s. Il nous vouloit mener par le nez en nous billant cette huile joye , afin que pleins d’ef- perance, 8c ne croïant plus avoir aucun fujet de crainte , nous nous tinflions là en bâillant, 8: que cependant il pût nous opprimer fans nous donner le temps de. penfer aux moyens d’empêcher ce mariage. Qu’il cit fin! 381- dit mac-burina la hommfd’apnfint. Tîleulle 471m:- au poux la cheveu: que l’on au plw, Cm vllc, Illim- fimru. Virgile, lutcmlamm. in à c’cf’. .zihfiq" EH- ")iù a il: lunaire-m, la nouvuqx mina. x . i i 2. I

m - ANËRILS I M O. Camufix que loquitur! D A V U S. Hem: (fi, maque frwùiemm. S, I O. Io D4713.1) a! lVU . s. h Hem , quid efl .P S I-M O. ’ vD 1?th,J1 V U S. al in; flair! hic volt! S I M 0. Q1143 a; f D A ,V U S. and de ne z .8 I M O. Mcum gnatum nanar efl amure. D Il V 5U S. r Kazan?Id populm «un: fiilim. S I M O. 11min: agis, au 7mn? D A V US. Ego me Mime. REMARQUES.n *i SI. I u. In POPULUS CUlA’r scurc 21.104 de qui tout: la ville fi ne: fin tu peint, mafii, Ca. te reponfe de Dam" cit fondée fur le mot "un, gui lignifie un bruit public 6l: généralement répandu. 1 ;. Es o vsxô x 51mm] .Aflinr’mènw’J [mira Un me pardonnera bien fi je mêle dans cesRemar es quel. ques obfcrvarions de Grammalrc. kiki b en qu’lel- et

L’A N D R I E N R 47 S r M o N. Le pendard, comme il parle! i Ouf;D voila A le vbon uhomme, s. 8c je ne l’æ vois pas apperçu. S x u o n. Hola, Davus. " Dnzvus511fnit emblavât ne pas [avoir qui ni parle. z Hé! qui cit-ce? S I u o a. Viens à moi. A V U a; Que veut donc celui-ci? S. x u o a. Que dis-tu? D A v v s. Sur quoi, Monfieur? ’S r M o N. Comment? fur quoi Toute la ville dit que mon fils cit amoureux. D A v u s, Il dit cela 64s. w (Tell de quoi toute la ville f6 met fort en peine , maS r la ofoi. N. - Songes-tu à ce que je te dis, ou non? .D A v u s. Affinement, j’y fouge. S , . [a les ne (ont pas du goût de nous le monde, mais je fai mm qu’elles [ou flouent néceflàîres pour faire mame la pureté d’une Langue , a: toute la grue: du difconn. Dans les meilleurs Auteurs le pronom bic efi pour ms. 8; ijh pour un". Hic tif delapre- mjere performe’, 8c fiodela ficonde; ainû la damant de de Simon. burine agira un? ne doit puèrent-Ï duite me «valût, [Muni bien a a au un (à; man

.48 .ÇANDRIA. 81Mo. 52:1 mon en me acquît-are; ’Iniqui parfis efl: nam , quad antehac fait , ni- hil ad me animer. Dam tempu: ad mm rem tulit, frai animam ut ex lent fuum. l5 Nu»; hic "es aliam citant adfirt , alias mon: Dehinc poflula, five qui")! e11, je on, D47: ; pojlalat.ut redut jam in adam.. h l . D A V UT. Ho; quid fit r? S I M O. "une: qui amant , "raviterfibi dari faxer"); fémur. D A V U S. 1m ajtmt. S I M O. Tarn fi qui: magiflram celait ad mm [rem improbam, w Ipfitm animant agrafant ad deteriartm [mais phtalique appâtait; l I D a I? U s. Non harde intellego.

S I M O. Non? Un»)! * me]! hem in MS. def mais panfimul nemnnqus bien à a quja dis r à: la répare de Daims . farinant. je wifi a," que un" «au? t ..

L’ANDRIENE. il; S 1 in ’o N. ’ Mais il fief: pas d’un père raifonnable de s’in- former préfentement de ces choies ; car tout ce qu’il a fait jufqu’à préfent ne me regarde point ; pendant que le temps a pû permettre ces folies , l’ai foufiërt qu’il fe fatisfit ;. ce temps-là n’en: plus , celui-c1 demande une maniere de vivre fort différente , il veut d’autres mœurs ; c’eit pourquoi jet’ordonne, ou, fi je te dois parler ainfi , je te prie ,i Davus , de faire en forte qu’il reprenne deformais le bon chemin.

. Qu’efl-cep D donc Aque tout v cela figm’fie?u s. v

Tous les jeunes gens qui ont uclque attaà x. wifi chement,, S faufilentr M. avec peineo qu.N. on les marie, , 0:; D A v U s. ’ On le dit. S r n" o N) Sur tout s’il arrive qu’il en ait nife con; duifent en cela par les con cils de que que maî- tre fripon ; cet honnête homme-là ne man- ue prefque jamais de porter leur efprit male ac à prendre le méchant parti. l D A v U s. l’air ma foi, Monfieur, je ne vous entends pomt. S r n o N. Non? hon. D Æ (a

Main-e interroge par hoc, &le valet re’ ad par if!"- Cela cil plus important qu’on ne 13mg: V . . Tom I. D au DA-

ce . ANDRIA. D J Y ,U S. ’Nou .- D411!" fur», ma Oedipe.

SIM’O. Nappe ergo qui: vis. qua raflant, me laçai. D A V U S. Sam quidam. S I M O. Si fanfare 110151.. guigna"; in hi: te nuptii: Fallait canari, que m minas, 15’ du: mue in ea n a cadi , qaàm fis callidur. l’abri: u am te in piflrinum, Daw, do- gue ad nuent; Ed kg: tuque miam, me, J u inde exemerim, » t a)" te mulon, flua, inallaxtin’ un nandou adam ne boa guider»! . , .. D A V U s. a 1mn tallidë: Ba ajut) ipfanu rem mollo Ivana: .- nibil cir- cultiva: afin es. nnunnqvns. SI- :r. Dnvus "au, ne): OnnuusJ 7: hernie pu œdipe , mi , jefuil 04mn. Tour le monde fait l’air- noire 00:16", qui «plian l’higmc duSph’u. Do- m: remarque ici une plaifanrerie cachée, quand ce fripon de Dam dit qu’il fait pas Oedipe . car il Veut par li reprocher au vieillard qu’il et! lm mour- tre suffi laid que le Sphinx.

Et t’enverrai26. TE [en n:l’heure "et: au malin. mura, C’était Dur: la punition , DIDAIJ ordinaire ,des Efclayes , ,en les envoyoit au moulin. Gourmet-liardes moulins à bru , ces Ralentis Efclaves étoient employa Un (MOI, a Mainate . r A qu’on . . L’ANDRIENE. gr t Non par ma foi,D jeA ne v fins u s.pas . Oedipe,I moi, je fuis Davus. S r u o N. Tu veux donc que je dife ouvertement ce que j’ai encore à te dire? D A v u s. Oui fans doute, Monfieur.

Je te dis donc , queS» fi damnantr M jeo m’apper- n. - çois que tu entreprennes de faire quelque four- berie pour empêcher que je ne marie mon fils , ou que tu veuilles faire voir en cette occafîon combien tu es rufé, je te ferai donner mille coups d’énivia’es , &t’envoyerai fur l’heure au moulin pour toute ta vie; à condition &avec ferment ue fi ’e t’en retire moudre en ta place. Hebien as-tucompnsce ueje t’aidit? cela a-t-il encore befoin d’éclair ’ ornent? D A v u s. Point du tout; je vous entends de relie; Vous avez dit les choies clairement 8c fans détour. S r- qu’on fuiroit faire ordinairement par des chevaux5ee travail étoit fort pénible , 6c ils travailloient jour de nuit. J’ai vû dans une Orailôn de Lyfiu . que l’on y avoyoit un les fumier. 16. En L16! leur: anaux.) «l audition 6’ avec femme. Je ne pouvoir pas mieux expliquer ce: paroles. La: re arde les hommes &les traitez qu’on fait avec eux. âge pourquoi j’ai mis à condition; se mon regarde les Dieux 8c les fermens qu’on leur fait, c’en pourquoi j’ai ajoûzé à avec fument. En hg: af- in! mût. fêtoit juter par tourneenqn’il y a dediun k-d’lrumuiu. - D a 5. 1111 a

si ANDRIA; Ubi fiais faciliü: Influxs 1 film,M quant o. .m hac r0; me deludier. D A V U S. 3o Bond wrba qufa. S I M O. brides! afin"! me fillis. Set! hoc dito fifi, Ne ramer: fada: ; tuque tu hoc dicas , tiâi non pudiflum. Cave.

wwæwwwæwwwwwxwxæ ACTUS PRIMUS. SCENA IV. D A V U S. Nimwro, Dam, nihil lori efl fagnitù ne- qu: fiwrdiz, 944mm»; intellexi m0110 fini: fententiam de nuptiis. 911-44 j: nm afiu providenmr, man: hmm; pejfundaàunt. Ne: , quid aga»; , «mon cf! , Pamphilumm adjutem, au aufiultem fini. 5 si illum relinquo, cju: vite timea : fin opitulor, hujuj mina: ;- Gui 12064 dure difficile efl. Primum jam de 4- more hac comprit : .Ml R E M A R (LU E S. s. Eju: vus 111410.] je animpwrfonrepn. lly a dam le Latin") min: pour [a w . maisde

L’ANDRIENE. 5-3-

Vois-tu. bienS 1, je fOLIfiriraiM o N. d’être trompé en toute autre chofe plutôt qu’en celle-ci. A V U S. Doucement ,Monfieur,ne vous fâchez pas; je vous prie. Tu te moques? je le connais fort bien; maist- Ste confeille x deM ne rien o faire àN. l’étourdie, - a: de ne me venir pas dire que l’on ne t’avoir pas averti. Prçns-y garde. marwwæwævwwvwæwwwæ ACTE PREMIER. SCENEIWÏ D A v u s, Ce que je vol , mon pauvre Davus , il n’ei’c plus temps d’être parefTeux ni de s’endormir; autant que je l’ai pû comprendre parla difpofi- non ou je viens de vorr notre bon homme tou- chant ce mariage , qu1 va perdre endettement mon maître ou moi , fi l’on n’y pourvoit adroi- tement. Et par ma foi je ne lai à quoi me déter- miner, fi je dois fervir Pamphile, ou s’il faut quej’obéïfl’e à l’on père. .Sijel’abandomie, je crains ur fon repos , 85 fi jele fers ,’- j’appré- hende es menaces de ce vieux renard [à qui il efi bien’diffi’cile d’en ,faireraccroire. Premiere- ment il a! déja découvert l’amour de fan fils; lje

dauùïnm lignifie le mon , l’humeur , la tranquilli- ÛÎ,.,-. G...,D , I3 ,.. . u..4 Il);7:- D11

aMe infirZÎs.ANDRIA. fémur, ne que!» fanion; in nuptii: fil iam. si finferit, parti; au, fi labium; filait, au]; film topait , 0 au jure, quâqta injuria, pruipimn in mei- 7mm d it. Io Ad hoc mob: hoc mi audit m’am: En An- dria, Siw ifla uxor, [me misa cfl , gravida ë Pam- pbilo a]! ’Audireqm zor;4m cf! open profita» andain»; : Nom hm rio a]! amentium , baud amantium : planifia, damera»: touera.- I5 Et fingunt quandam inter jà nunc foliation: , Civet» Artimon MI: banc .- Fuir olim guida» [max Mercator: mon» isfregit ajut! Audran: infu- lam : I: obiit morte»: : i5 mm banc :jetîam Chryja Patron: "api-ni nom, fumant. Fabula, 10 Mihi quidem horde non fit veriftmik: Arqui ip u- commmtum placet. Sa! My n ab m egreditur. A: ego laina me ad firman, ut dis lCo»- REMARQUES. u. Dxcnnvnxlnu- 201.24anth "fol. Nina. Le mot talion fi ’ epropremcn: lmr la un: , a: cela cil pris de a cothurne de ce temps- Ià. des qu’un enfant étoit né, on le menoit à te:- te; G le père vouloit l’élever, il communioit qu’on le levât . a: s’il ne diroit tien I c’c’roie figue qu’il vouloit n’en allât l’expofet , a: n’en n’en défit.

untemps, une nain enfinbaht: Platon a: en impiefi: mucine Lal’énorme? haleur

L’ANDR’IENE. ’35 lui fuis mimât 3 il a uneldent contre moi 8: m’ob- ferve de près , afin queje ne puüTe lui jouer quel- ue tour de mon metier. S’il s’apperçoit le moins du monde que j’aye quelque delfein de le trom- per, je fuis perdufansre 0111128; car famautre forme de procès , fi la fantaifie lui en prend , fur le emier prétexte quilui viendra dansl’efprir, juge ou non , il m’envoyera pieds 8c poings liez au moulin pour toute ma vie. A ces maux [e joint encore celui-ci ; c’ell que cette Andriene , foit qu’elle fait femme de Pamphile , ou qu’elle ne fait que fa maîtreffe , fe trouve grolTe , 8: il faut voir leur hardiellè , ma foi c’efl une entre- prife, ’e ne dis as d’amoureux, mais d’enra- gez , ’ ont refo u d’élever ce qu’elle mettra au monde , fille ou garçon; &ils ont inventé en- tr’eux je ne fai quel conte ; ils veulent perfuader qu’elle cil Citoyenne d’Athenes. Il y eut autre- l fois, difent-ils , un certain vieillard ui étoit Mar- chand ; il fit naufrage près de l’l e d’Andros, où il mourut que! WIflIIPS après. Lors u’ilfut mort , le pere de fis prit chez lui fa e qui s’étoit fauvée du naufrage , qui étoit fort petite , à! qui fe trouvoit fans aucun parent. Fables l au moins cela ne me paroît-il pas vrai-fembiahle: pour eux , ils trouvent qu’il n’y a rien de mieux inventé , 8c ils font charmez de ce conte. Mais voila Myfis qui fort de chez cette femme. Moi je m’en vais de ce pas à la placerchler- le la défendit dans (es Livres de lek: ruai-W ,com- En:œ Mx.th ’l le , fait ca. volt dansl.et unj Drainage7 .z partîm- . «une16. a En"«nain aux W. pour gyrin). donnera urus.) «hm Bru l’ai: de (blasonnaient: comme me» ünaitunen: les fables, Il y qui: nnzfcû,b-c. c. , ’ D 4 3- Il!

5.5 ANDRIA.’ ’ Conveniam Pamphilum , ne de hac r: pater irai prudente»; opprimer. ’ ’ ,waassssswwsvasssessees ACTUS unaus. SCENA’W Mrszs, AÂCI-IILLIS.’

.AUdivi,I M Archillis, r s je»;1 dfidum s. : Lesbiens ad- Sari: pal duciilla moulante jubes.ejl rondier, a Imm- l Ne:. na fin" digna, , oui committqs primo porta mie Tomer;lierem. ou»: addumm. Importunitqtem d - - [pramei I ’ antigel: .- 5 gifla compotrix eju: off. Dî, date factotum»; Hui:v pariundiobjècro, , arque illi in aliir I potin: i peccam-* ,Sed quidnamdi lotion. Pan: hilum oxanimammv V 4 mon,l l goliath):I autor , ut fiiam quid , numquidnom tu. i lla; l :4;qu I tggflitioadferot. ’ ataraxiques., . serve ». a. ra. z n Cu! 1 34.] Pourcourant" qu’en pmfi rxluo [si confier tu": un: fanai nué [a panda: grflêfi. Cela et! heureufement dît ’m par: tu rufian»! pour exprimer le nomma? 1’ ’ fi .1. i L’ANDRIENE. 57 cher Pamphile, pour l’avenir de ce qui le paire , afin que fou père ne piaille pas le impren- dre. - l I l ACTE PREMIER: SÇENEV! Murs, ARQUXLLIS. M v s x s. On Dieu,Arqui11is, il y a mille ans que je vous entends ;vous voulez que j’amè- ne Lesbie ; cependant il cil certain qu’elle (il fujette à boire, qu’elle cit étourdie , 8c qu’elle n’cit pas ce qu’i faut pour qu’on puille lui confier finement une femme à fa premiere grollefie; je l’amenerai pourtant. ’Voyez un peu l’imprudence de cette vieille”: &tout cela parce qu’elles ont accoutumé de boire micm- ble. O Dieux ,donnei, je vous prie, un heu- reux accouchement à ma MaîtrelTe’ , se faites que fi la Sage-femme doit faire quelque faute, elle la l’aile plûtôtfur’d’autres que fur elle. Mais d’où vient que Pamphile cil fi troublé ? je crains fort ce que ce peut être. Je vais attendre ici, pour favoir fi le trouble ou je le voi ne nons apporte point quelque fujet de tufiefle. ’ 1- ’ i” ’ ACTE 4. luron-rus] 1A1 tu "leur: aucun. Van. un pas l’imprudence de un: vieille. Input-nuira: efi lanterne na- glave kil lignifie proprement l’im.- prudence qui fait qu’on ne connaît ce qni convient ni au impuni ni auxqepnionajump . r D s 7. Il u-

æ i ANDRIA .ææeæmæmmeææaæeëænæ ACTUS PRIMUS. SCENA V1. PAMPHILUS, MÏSIS. P A M P H11. US. HOccim a]? hammam fumer» au: inceptum e buccin: a]! oflîu’mu punis! M r s r s. 9154M mal a]?!

Pro’ Daim arquaP A boniment M P fidemH I ,L «fait! U :jlS. , fi i non hoc omtumelia efi 3 Uxorom denim: dore jèjê mi hodie : Nonne o- parlait. Prefiiflè miam: e mm prix: communication: oportmt 4’ M Î S I S. ’Mifemm ne! quad auburn audio? P A M P H I L U S. . 941M Chrome: .9 qui dencgawrnt, «Se commiffurum mihi gnan»; [mm uxorem s mutinât id, 944mm me immutuum videt. 1mn a a M A a qu r. s. 7. Muraux ID. 00mm au quvTAruu varan-.1 N’es-il pu changé de finiront, pua gril w: queje faufil-ni: Mer? Dans totales la agit! peutdomde la lignifierhm: lignifiequi 0’: point mugi;son!" mais ,d’antan! i-Iuwne on voie que l’alpha: a toûjonn été attaché 3011:4" ’ . MJ l rANDRIENE 9 -mmmæweiereeeæeieieècx- ACTE PREMIER SCEN E V1." PAMPHILE, Mrsrs. P A M p H r L E. n St-ce-là l’action , on l’entreprife d’unhom- me? Eil-ce-là le procedé d’un père? M v s I s. Qu’ei’t-ce (111116 c’efi? I A M p H I r. E. ’ Grands Dieux l quel nom peut-on donner a ce traitement? y a-t-il une indignité au monde fi celle-la n’en cil une P s’il avoit re- folu de me marier aujourd’hui , ne faloit-il fig; guparavant m’avoir communiqué ce defo M Y s I s. ’" ’- 1 Malheureufe que je fuis! qu’entensïe? P A M p H r r. E. Et Chremès , ni s’était dédit, 8c qui ne vouloit lus me onner fa fille? n’a-t-il pas changé fenlimcnt, parce qu’ilvoit que je n’en fautois changer . -’ donc pOfilblî qui

"in &ql’il n’a inane-la moindre purée de l’a- ltitude-net. 0e page étoit ne: difiîciie, mais un: par: en a été toute la difficulté. en faifnt voir que m et! pour mutin a: que les mais «qui: dans: des participes paillis. ne mame" p. roman ou ont: faire. mais andante rompît;

. 4 C C - 60 ANDRIA.’ * Iran: obflinate operam du, ut me à cigare", miferum aâft’ralzat ? 10 Adeon’gluod hominem fi fit, a]: perzofundltuy. in-venuflum, ont infiluzm . l quemquam, ut’tgo fum? Pro" deum arque hommum Menu, nullan’ ego chromai; patio affinitatem (juger: parera .9 au! mais Contempler, firmes? flafla, tranfic’la annula. Hem l 15. Rlpudiatu; repetor. quamobrem? au]; j; id efi, quad fuflzicor .- Aliquzd manflri 41mn. ca quoaiam nemini trudi potefl , Itur ad me. ’ M Ï S I S. Gratin hac me miferam exanimavit Mill. P A M P H I L U S. .Nam quid ego dicam de patre? ah ! Tantamne rem tu"; negligznter agora? prote: rien: morio ne Mihi apud forum, un; tibi ducenda efl, Pam- . p ’le,-bodie, inquit: para; B. M A R (Il? 57 c’eû une 7qu’ils deviennent’ A: palatiaux , comme on parle. En voici quelques exemples , immun: pour immobih’: . infidm pour ce qui ne peut être fait, in- au!!!" pour iwincihilù, intima: pour inuijïbilil, induli- tu: pour indombili: , ainfi donc immature: cit pour immutabilil. ’n. Anton’ Hou (tu); es sa r NVINVSTVK

un hmm lutez! «fil "nitrait! en: grillagent] par PVIMÇY , Permit](r nufli melba. min yeux que je le fait. Il dit deux choies. ùvmfln,& infante». Pmpbllc fe voit en état de perdre la pet- fonne qu’il aime a: d’en avoir une qu’il n’aime

" vox a L’ANDRIENE. 61 qu’il s’opiniâtre fi fort. a me vouloir arracher . e Glycerion! s’il en Vient à bout , je fuis per- du fans relionrce. Peut-il y avoir un homme aufii maltraité par l’A mourôcaufii malheureux ,quejele fuis! oh, Ciel! nepourrai-je donc ja. mais par quelque moyen évrter l’alliance de Chremès? De combien de manieres m’a-bon joué? combien de mépris, de rebuts? le ma- riage étoit conclu, on étoit convenu de tout; tout d’un coup on ne veut plus de moi, 8c pré- fentement on me recherche. Pour uoi cela à fi ce n’efi ce que je foripçonne , un: ment il a là-deiïous quelque choie qu’on ne connort point, parce qu’ils ne trouvent performe à qui faire prendre cette créature , l’on vient à moi.

» CedifcoursM v s.me r fait s. mourir de pour. P il M p H 1 r. E. Et que puis-je dire de mon pére? quoi; faire une chofe de cette importance fi negli- gemment! Tantôt, comme il paiïoitàla Pla- ce, il m’a dit : Pamphile, il faut aujourd’hui vous marier 3 allez-vous-en au logis, 8c vous pre-

voila l’inomflut , maltraité par l’Amour, à qui V:- m" n’cfl a: favorable. Et s’il veut éviter ce mal- heur, il am qu’il deibbe’ïfl’e à ion père qu’il aime, voila l’influx. le malheureux- Cela mentoit d’être remarqué. 14. Conteneurs , srllïllSJ Combien de mpn’t, de rebuts! Spenen où plus que ranime". Il lignifie proprement rejette? , rebuter , 5c le rebut et! 16. AL 10;!!!» MONSIII ALENT.] Il] 4h!- dejl’w:Pellet quelqu :bIfi duqu’un ne mîtmepris. point. Le Latin fi- . ! gnifie proprement il g a [à quoiqu! D il. HI

41Hdu daman. .ANDRlA. Id mihi «rifla cf! 1mn: , AH du , 0513016- a anfen’fufpende allant me verlan»; [muflèn. pro-. du:. a 141Z"); tu, rufian impala fainm,fdfam, ini- ’ quant ! damnai. gym fi ego il plus: Qgidfzwm ,fi n la": un»: me rager ; .25 dliquidfdmm , u: hac au fatum». 8d me quid prima»; maqua? Ta: me impediunt cura , qua mm anima» di- vnr a traînait; Amar, ajax mifiriærdia, tuffier!!!» [glutin- Tutu. rio paris , putier, ’ me un; lai raflas (fil anima ufque 441:, 9h44 men maqua anima labium: efi four: : du: ego ut admrfir? bai Bibi ! I à? butera": e]! qui! agui. M T S I S. mafflu tinta, incertain: lm: 8rd un:quorfm perapu’efl, aut hum: «aida; mm 121,410)»: l aliquid de i114 advorfum hune qui Dm in, dubio efl animas , fait: memento En . ,1 w! illuc impollitur. an - .1 REMARQUES. V32.. r Dan tuP nunc A1:! un arum] M- fait»: au: Mm q! a hum. ]e me fuis l’amie de cette: urina des: faire comme que œVencflm 1 ,fé «(cama qui font tous emprunta. dela [au no filai: dæmmm. mon: butom- .. MWÜ. final.a?.. Va, .æ. . l» .

L’ANDRIENE 63 préparez. Il m’a femblé qu’il mla dit : Allez vous-en vous pendre bien vite. je fuis demeu- réimmobile; croyez-vous que j’aye pû lui ré. pondre le moindre mot? ou que j’aye en que]- uc mifon à luialleguer, bonne ou mauvnife? Ïc fuis demcmé muet: au lieu ne fi j’avois fil ce u’il avoit à me dire. . . aisfiquelqu’un me emandoit ce que j’aurais fait îguand jel’au- mis il]? fautois fait quelque cho e pournepas faire ce qu’on veutque je faire. Préfentemcnt à quoi puis-je me déterminer? Je fuis troublé par tant de chagrins qui partagent mon efplit; dlun côtél’amour, la compafiîon, la violence que l’on me fait pour ce mariage: d’un autre Côté la comfideranon d’un père qui m’a toûjouIs traité avec tant de douceur, &qui a eu pour moi toutes les condefccndances qu’on peut a. voir pour un fils. Faut-il, après cela, que je knidefobéïlfe? Que je fuis malheureux! je ne

hi ce queM je Y sdois I s. faire. - Que je crains à quoi aboutira cette inefoà lution ! Mais il dt abfolument necefiàire ou qu’il parle à ma Maîtrell’e , ou que je lui parle d’elle : pendant que l’efprit cil en balance la moindre chofe le fait pancher d’un ou dau- tre côté. P A M- l» lubie efl, c’en que! hideux 1mm": balancent de côté a d’autre , à: u’on ne fait lequel l’empor- tera. Hem, Cd! e moindte petit poids, un grain. de me, maint», mon». maman» : ina- pdlav. faite panacha.

I6. EGO-

m ANDRIm FAMPHILUa 944i: hic loquimr? Myfis, fable. j M aÏ S jam, 1 S. Pamphile. l PAMPHILU&. 944111 agit ê , 1 M Ï S I S. v ra a: .3 141mm: à dolera : algue ex hoc mifem [a icim efl die 3; (juin olim in hum fun! confirme nuptie .- tu» m autan; hoc timet , Ne defera: fe. P A M P H I L U S. Hem, egone jjlhuc canari quai»; .3 Ego propter me illam du?! (nifemm [baume (igue milai fuum animant tuque mmm vitæ» 94mmcredidit. ego anima egregie tarant pro jaxer: . ba- . 1 4o Ben:. buerim, (9’ pudiæ 21.1454045110» atque saluant» fig Mm, Conflum egeflan, ingenium immutarierâ z

Nonbaud. verear Mficium. Ï, l Sin nI S. fit Ifatum: 1 5211 vin) ut que: fine. pAMë REMAnqyna 36. nous: 1 srxuc coNAt z 0351m] du (garois-j: avoir feulement cette poupe! Dans tous les A: us Auteurs , tuai , tâcher . cit pris pour Plufif. ’n comme dans le Phormion , est Man and" tibi, yl n je flageola à me: chez4:. H vous. un

L’ANDRIAENE. 6; Ï PAMlSu-I’Lsfiî - Qui parle ici? Ha, Myfis, bon jour. M.Y’SIS.1 3. v ». Bon jour, Monfieur. en p u 1 r. 1.. Que fait ta Maînefle?

Ce qu’elle fait P Elle efl en travail: de de plus,. laMvsr.s...,l pauvre femme cit dans une grande inquietude , parce qu’elle fait u’on a refolu de vous marier aujourd’hui; e eappréhendc que vous ne l’abandonniez. I

Ah! pourrois-jeP A avoir M feulementp u r r. cette a. peu;H fée? fourrois-je foufi’rir qu’elle fût trompée à caufe de moi? Elle qui m’a confié fon cœur; fon’honncur, 8e le repos de fa vie: Elle que j’ai toujours aimée avec tant de tendrefïe , 8: que j’ai regardée comme ma femme ? Souf- frirois-je u’ayant été élevée aveç tant de foin 8: d’honn teté, la pauvreté la contraignît en- fin de changertëc de faire des chofes indi- gnes d’elle? Je ne loferai jamais; Si celan dépendoitM Y de VOUS s ,jer n’apprehende- s. e j rois pas ; mais je crains que vous ne puifficz refillcr aux violences qu’on voudra vau; faire. - * A’ u-

s.42. r r un. Hum] Si un; dépendoit V1110! de «tu, , Vit"1:4 n’Ipnhmdmü n sono sn- pu. Mon pérc mon baud Ulrlfi,& le fit marque que c’eli ainfi qu’il faut lire. -: 1m I. 1 l Mr

66 ANDRIA. PAMPHILUS. - Adeon’lme ’ un paras? 4113M par" mgratwn, au: in immun; , au:

45 Ut flaqueferron, me confuetuda, l nuque amer, magne Communal, tuque commence: , ut firvm fi- . dem’ v r MTSIS., Mmfui. hoc fila, meritam Je , a: mener eflês PAMPHILUS. Mentor. [:5391 i ô Myjts , MM: , etiam une Scripmh i114m1 dzfla x fun: l m . 4mn» . Chryfidi; go De Glyceria. Sam firme mur-lm: me vont: 11m]; .- me aman: ne: fifi: incipit: Mi Pdmplnlc, buju: firman; atque Harem vi- de: .- Nu dam te ejl , que)» 5115 turque m * nunc V inutile: Et ad pudicitiam o tutandam 4d un; fient. 9h40! ËDufiresinMS. REMARQUES. :2, MI Punk r 1.1.] Mm cher Parapluie. S’il fume d’être louché pour bien exprimer une paffion. 8c pour la faire fentir aux autres, je puis efpere: qu’on ne lira pas la rraduàion de cet endroit fait: en être émû;car pour moi i’avouë que je ne puis]: lire dans "hmm fan: être attendrie; je ne connais rien denim écrie ni de plus touchant que ces dou- zesa. (un:Vers. un 1:11.10,1" v lit nunc hl u- î . .3 -. n u 3.]

L’ANDRIENE.Î 61v Pnunurre. Penfcs-tu donc que je fois allez lâche , af- fin ingrat- , allez inhumain , ou allez barba- re pour n’être touché ni par une longue ha. bitude , ni par l’amour, ni par l’honneur; a; que toutes ces choies ne m’obligent pas à lui tenir la parole que je lui ai donnée? Mrsrs. Je l’ai au moins une choie , c’efi qu’elle m64 rite que vous ne l’oubliïez pas. PAMPHILI. Que je ne l’oublie pas P Ah, Myfis, Myfis, j’ai encore écrites dans mon cœur les dernieres pa- roles ne me dit Chryfis fur le fujet de G1 ce- rion. e étoit fur le point de rendre l’e rit; elle m’appella , je m’approchai , vous étiez é- loignées: il n’y avoit auprès d’elle que Glyce- rion 8c moi : Mon cher Pamphile , me dit-elle , vous voyez la beauté 8; l’âge de cette. pauvre fil- le , 8c vous n’ignorcz pas combien ces deux choies lui font inutiles 8: pour conferver fou honneur , 8c pour garder le peu debien quelje 111

r r u s.] Et 1mn n’ignore; far combien ce: du): rhafir Infant imita. Au lieu d’influer, on a m uri!n,maig je croi cette leçon infourenable,ear ce feroit une iro- nie. 5: a l’article de la mon. l’ironie n’cfi guere de fanon . fur tout dans une chofe auflî importante 8c aulli ferieufe, il faut donc inutilu. la: inutile (igni- fie ici prr’judiciable, unirai". En ("En la jerlnefle de lerrùn expofoit (on bien; 8c fa beauté expofoi: (on honneur à un naufrage prefque inévitable. E a. 6:. T!

68 ANDRIA. 55 94ml :ga te par banc dextmm ara, èingenium mur»; Fer tu»; fidem , que 1min: filitudinem Te obtejlar, ne x te banc figregu, "au deft- si Ite nu.in germani [ranis dilexi loto ,. Siw lm te film» famper fait maxumi, 60 Sen tibi marigem fait in rebu: omnibus, T: ifli 111’er de, amicum, tatare»; , pure»; : Bonn mflra bu tibi prmitto, et tu manda dei. Hamfimi in manu»; du: : mors tontinuo ipfam anupat. Atupi: accepta": ferwâa.

M Ï S I S. 1m [para quidam,

8:11 tur tu .P4H: 46A i114? M P H I L US. i 65 M T8 I S. aëfletrizem flafla. A M- REMARQUES. 61. T2 xs-rr vxxnu no. uneuu. Turc- tau, un 211.] y. 1mn dan": à :11: pour mari, pour "mur, pour pm. Il faut faire de grandes pau- fcs à chaque mot. C’cfl ce que Doua: a bien (and; Et fluai: finit, dit-il , 0mm pucipinntar, ne: diam- un un: f Mm. Cu mon coupés conviennent bien à une pet onne qui s’aflbiblit 8c qui va mourir. Après avoir dit: 7: mm dom" à cil: Pour mari, elle ilion- te pour ami . car fi le mari n’eft ami, il cit inutile. Pour tuteur, comme à une orphelincapour pne.com- mcàune jeune fille. Tout cela et! managé avec un grand au. ’ * sa. H A N c

L’AND’RIENE. 69 lui laure: c’efl pourquoi, fi je vous aitoûjours aimé comme mon frère , fi elle n’a jamais ai- mé que vous , 8c fi elle a eu de la complai- fance pour vous en toutes chofes ; je vous con-,- jure par cette main que vous me donnez , par votre bon naturel , par la foi que vous lui avez promife, 8: par le malheur où elle va être de demeurer feule 8: fans appui, que vous ne vous fepariez point d’elle , 8: que vous ne l’a- [randonniez jamais: je vous donne à elle pour mari , pour ami, pour tuteur, pour père ; je vous mets tout notre bien entre les mains , 8: je le confie à votre bonne foi. Après cela elle mit la main de Glycerion dans la mienne, 8: elle mourut. Je l’ai reçûë d’elle, je la garderai. M v s I s. Je l’efpere ainfi. P A M p u 1 L a. Mais pourquoi la quittes-ru? l M r s r s. Je vais chercher la Sage-femme. PAM-

63. HANC un" XN aucun nua] il]: un! Il tanin Je Glycm’m du: ln mienne. Et voila le ma- riage, je un: Jeux: à du pour Mi: Car le maria- ge étoit connaàé convention: in immun, en mettant la main de la femme dans la main du mari. C’efi ainfi que nous liron: dans l’hifioirc de Tobie que R4- sa! palan: la main de fa fille Son la mit danscel- le de Tobie, pour la lui donner pour femme. Etna]?- pnlmdau luttent! filin [tu . limon un. "au". Tob. V11. 16. .- I. r- - E; 67. NI

in .AANDRIA.

ACTUSSECUNDUS SCEIËA L CHARINUsŒTRRHLÆ PAMPHILU& CHARAINUS. QUid ais , Byrrbia .l Datur i114 Pamphila ho: die napalm ! B Ï R R H I A. fic dl. CHARINU& 9443 fris ? B Ï R R H I A. 11191411 firman mode de Dam; audi’ui. C H A- REMARmns cHARINîIS. BTRRHIJJ Dont remarque En: ces Perfonnages (Turin: a: Byrrbia , n’étaient pas ans la picte de andn, &,que Tarente les a ajou- tez, afin qu’il n’y eût rien dans (a Comédie denop du: ni de trop tragique, fi inhumant demeuroit enfin fans époux , anphilt venant à enculer (a Manuelle. Cette remarque me paroit importante pour le Thu- xre. à: mérite qu’on y fane reflexion. x. nyn AIS BYIIHIAUÉLM 4:1an!le lI’ panaméens: Editions «sa fait de ces trois menti;l

L’ANDRIENE. a: P A M p a 1 L a.

Hâtestoi. Mais écoute, prens bien garde ’X de ne lui rien dire de ce mariage, de peut que cela n’augmente [on mal. M v s r s. J’entends.

Œdetaüim, M in 4d Mm andain»

ne un:

:7, .nNDRiA...

ACTUS SECUNDUS. S C E N A I. ’cHÂR’INUs. BT’RRHIJL PAMPHILUS.

C H A R Il IN U S. Uid ais , Byrrhia! Damr illic Pmphilo [ne die nuptum! B Y R R H I A. fic ejl. CHARINUS. Q6 fiis? B Y R R H I A. Apudfbrum mode de Dam audivi. C H .4- R E M A a qu E s.

CHJRIN’DS. BTRRHIJJ pour remarque En: ces Perfonnages (hum: a: Egryhia , n’étaient pas ans la piece de Maud", Gagne Tanne les a ajou- rez, afin qu’il n’y eût rien dans fa Comédie detrop dur ni de trop tragiquc,fi Minime»: demeuroit enfin fans époux , Pamphilc venant à époufer fa Maladie. Cette remarque me paroit importante pour le The’a- ne . 8c mérite qu’on y faire réflexion. r. Qy i n A! s B11 tu r A!] au: dit-tI,Bjnbu! pans plufieurs Éditions on. a fait de ces trois mon à:

-4

am v-nafl n-æ- eh " "17.!"wm v-I ..,.., m "se-mm» .

A1,. ,1. :1 .65"? nu aux. .. Élitm

et. w... x en: sevrait-figez»: nsz w Il -. «2*

L’AtNDRIENE-l 73 MæWææêËa ACTE SECOND. SCENEL CAnrnus; BYRRHIA. PAMPHILE. CARINUS. Ue dis-tu, Byrrhia! il cil donc vrai qu’on la marie aujourd’hui avec Pamphile! ’ B v n n a 1 A. Oui, Monfieur. * C A la r N U s. Comment le fais-tu? B ï a n H 1 A. ’ Tantôt à la place je l’ai appris de Davus. C A- ’vvqa. il) du un de la Seene-preeedente,ee qui cit très ri- dlmle . ont il cit inouï qu’au commencement d’un mac (in ait fini in: vus ’dc l’Aâe prenaient. Au tef- îe C13": ne dit point ceci en interrogeant) mais en admirant ô: en s’étonnant. Deux-un l 1.1.1 PAMPHI 1.0.] m’en la marieu- jourd’b-i. u ne dit point tu marie Phillunm, mais a la "il. Car outre que c’eil une [bite de difcouts, annamant perle toujours à (a penfe’e. Et un me. dit Douar , wifi mm dt «ne laquant" parfond. l . A z E 5 a. Af-

74] I ANDRIA. C H A R I N U S. ’ l m, *m mifero ruilai: Ut anima: in fia: tuque in timon, ufque ante- amnm: fait, Ira, [0]!un azimut: [pet efl, Infinmmlcon- fiant flupet. » -- » . L

B T R R H I Â. and?) edtpol, Charim, quartier» non patefl il Veli:fieri, id, quad paflit. quad vit. V C H A R I N U S. Nil»? aliud, tu]: Philumenam , vole.

,.0), B quanta Î R Rfuria: H efl,I À. te id date apeura , Jflum qui aman") ex anima amante: me, qui» Q4.) magu’id libidola fruflrà ni. incendatur - tu!V C H A R I N U S. :10 L’ail? 0mm: , un» ultime; , rafla confilia e-

gratis-damas. v v Tu R Dnfia E M A nin qu 11.MS. s. l a. Arrnxerus un 1.] Il affama. Ce mot mame: efifott beau, pour.dire Mill . qui "994 8* 0 à un: du par ùfiwpn’fi. 5- Quota-«r Au in tu" QUO) v! t ne! rouât, vu le ID. un)» !08811.] j’eus: çà:ru, , de onfmuaïzïp un, par. a Il "un: ci! bon da’rem«du. pu: Il t avec quelle adtefle Tenant met dans la bouche ’un valet une maxime tite’e du fond de la Philofophie. elle en exprimée en des termesfi fimplu qu’ellen’el tout: mon de la pom’ulnnlct. . la. IL-

L’ANDRIENE. ,75» C A a 1 u u s. Ah que je fiais malheureux! pendant tout le temps que mon efprit a été flotant entre la crainte 8: l’efperance, il fait fourchu malgré tous me: chagrins; mais à cette heure que l’ef- perance lui cit ôtée, il n’a plus de courage ,la triitelfe s’en cit emparée entierement, il cit enfeveli dans une profonde léthargie. B r Il a H r A.’ Je vous prie , Monfieur , puifque ce que vous voulez , ne fe peut faire , de vouloir ce qui le peut. C A x r N u s. Je veux Philumene, 8e je ne fautois vou- loir autre choie. B r a a a r A. Ha que vous feriez bien mieux de chafièr cet amour de votre cœur, que de vous 21mm fer à dire des choies qui ne font que renflâ- mer davantage, 8c fort inutilement. Qu’il cit facile,C quand A nousa I nous N portons u s. . bien , de donner de bons confeils aux malades!

to. Encre: ou": a chu VALEHVS , 6re. 2h55! a]! fait: girond nous net" portons bien. Efchyle cil, je ,croi , le premierï quiSi ait mis cette fluence in: le Thème. quand il fait dire à Promrhe’e. Engin, in: mural-mi IE0: réât, E’xlawpehennbtnîv In rit unie rainurait: Il a]! a]? à tout me qui e]! hm du "Hui", d’aver- tir à de 60]?an en: qui y font. 7mm en prenant cette femme: a en foin de la mettre en des termes narratruàlacmëdia; ; . .1. . n. I5 76 v A N D R I A Tu fi laïc fis, aliter fintias.

B Ï R R H I A. age, age , ut baht. C H A R I N U S. [cd Pampbilum "du. omnid txperiri cerna» a]! prix: quant perco. B Ï R R H I A. 940d hic agit .9 C H A R I N U S. Jpficm hum araba : hui: [applitaâu 4mn»; huit narrabo "mon ; - 0nde , impctrnbo , ut aligna: faire?» nuptiis pralin dia. I5 12mm: fiat aliquid, fiacre. B Î R R H I A. v id aliquid nihil ’efl. C H A R I N U S. Byrrhia, 944i! tifii vidai"! adean’ ad mm z B T R R H I A. quidni? nibil imperru, Ut t: arbitretur filn’ pauma» mætbum , j; illam duxerit. C H A- REMARQUES. - n..1.”u a r hl c s 13.] Si un fait amphi. Hic. tu, en ma place, mais Dam veut qu’ici bic fait un pronom. sa tu mi: ulula, âcfl-à-dirc. fifi faufilai. Cela cfi: plus for: 8c Élus élegant. Cm5" a tres bien remarqué dans je une expreflion tout: femHable. ’Urium e]?! anima 149]!" n aima mu! ., Oh (i votre urne étoit pour la mienne!ü C’eft-à- dire,. Il. 2l: fivs volisLu AICIIIOJ étiez du,» moi. "th "un.R R * I * Paru

L’ANDRIENE. 7T Si tu étois en ma place , matirois d’autres l’en- dmeqs. B r a n H r A. Faites , faites , comme il vous plaira. C A n I, N u s; Mais j’aperçois l’amphile. Je fuis refolu de tenter toutes fortes de voyes avant que de périr. B Y k a H r A. Que veut-il faire? i JeC le A prierai, a r jeN le fupU lierai,a. je lui dirai , l’amour que j’ai pour-P iumene; 8c je croi que j’obtiendrai qu’au moins il differe fon ma- riage de quelques jours , pendant lefquels J’ef- pere qu’il arrivera quelque chofe. Y n u H x A. Ce quelque chofe nlefl rien, croyez-moi. C A R r N u s. Qu’en crois-tu, Byrrhia, l’aborderai-je? B r R n H I A. Pourquoi non? afin que fi vous ne pouvez rien obtenir , &qu’il liépoufe , il (ache au moins que fa. femme a en vous un galant tout prêt. C A-

Ptmiefi mieux que PdtfiflI. Il marque plus de certi- tude. 5: le paru pris. D AH- r n! 0! a 3,]AL! n’a. Quo:"nia: il dnflïnsatan: fin nuer:"living: nde ruo- quillai-miam. Il faut remarquer cette façon de parler prude" dit: pour dix: dififl’f quelqu: in". Lilith!!! a dit de même a» par" polenta dia fin comme Dm: l’a remarqué. v n. Cura

7s ANDRIA fifi’ C bine H inA miam R I remN U mm S. [ufpicione Mine,- fielu: ! P À M P H I L U S. Charinum wideo. falw. C H A R I N U S. « ô faim, lepbihv: 7.0 4d te Momie, par; , falun»), auxiliumnang filin"; expert)». P A M P H I I. U S. Neque pal confili 10mm 1741m , negue auxili copiai». Sol ifllmc quidnam cf! .? C H A R I N U S. Hodie uxorem dutis? P A M P H I L U S. aiunt. C H A R Ï N U S. Pamphile; si il finir, hadie 120111101147» me vida. P A M P H I L U S. quid ira?

C H A R I N U S. lui mïhi ,’ Percer dittre: huit die, qutfi , Byrrbia. BTRRHIA . Ego Juan). PAMPHIL US. . , quid ? B Ï R- nnmanquna n. Cou susrrcrox: ISTHACJ du: tu fi-Pîml. Car ce que 8min] vient de dire marque qu’il croi: rhum: capable d’avoir un amant ava:

A ï un L’A’NDRIENEé 79 C A a 1 u u s. T’en iras-tu d’ici , fcélerat , avec tes (ou? çons 9 P A H 1! H r 1. x. Ha, je voi Carinus. Bon jour. A a 1 N u s. a Bon jour, Pamphile, je viens chercher au- près de vous de l’efperance, du repos, du fe- cours, des confeils. . i ’ P A M p H r r. a. En venté je ne fuis en état de donner ni confeils, ni fecours. Mais dequoi s’agit-il? . C A u r N u s. . 4 Vous vous mariez donc aujourd’hui? aOn PHHPHILI. le dit. . C A n I N u s.» Pamphile, fi cela cit, vous me voyez au« jourd’hui pour la demiere fois. P A M p H I r. 1. . Pourquoi cela? Ah, je n’olè leC dire A 5 Byrrhia,n r N di-le U lui, s. . je te prie. A a B r n u H r A. . Oui da,je lui dirai, moi. P A M P H1 L a. Qu’efi-ce que c’elt.’ Bra- n mais 6d! pourquoi il lui die t’a. ira-a d’ici , fichu: , avec un jappa. i n

i 1;. s rou- 80 (ï ANDRIA. -BrRRHr4 z; Sponfim bic nm» aman , P A M P H I L U S. m ifle baud mecton funin Ehodum die Nunquidnam, l’ ampliur mibi, tibi mm illa fait , CIM- C H A R I N U S. . rme! ’ ab , Pampbile, Nil. VP À M P H I L U S. qua»; 7181km! C H A R I N U S. nunc Je par amicitiam 0 par amurer» Princijzia,ï [objètra, ut ne dans. l I P A M P H I L U S. dab quidam operam. C H A R1 N U S. fid fi il un pour; Zut tibi nuptia la fun: cordi. P A M P H I L U S. cardi! C H A R I N U S. fait"); aligna: aie: 3o Profer, la»: proficifiar aligna, ne aidant. P A M- n E M A a qu E s. 2;. 52mn.» un: ru": auna] Mon M42- in Il! nummu- de votre MÎD. Cela efi dît trèa-fi- aunent, me fiducie. pour faire entendre a l’a-phi- Ic qu’il cil temps qu’il penfeà Tes même: n a: qu’il mye s’il veut épouler une fille qui a un amant. 1 2.6. A!

-fl L’ANDRIENE. 8l B Y ne R" H- r A. . Mon Maître dt amoureux fou de votre fiancée.P A M- p tH Il r. 11. En venté nous ne fourmes pas de même goût. Mais dites-moi, je vous prie , Carinus, nil), aa-tcil aucun engagement entre vous-8: ..CARIN-Uhs.’ Ah, Pamphile, il n’y en a aucun. C eP A M p. H r L5 z. Plut à Dieu qu’il y en eût! v

Je vous conjureC donc A par n l’amitié r H &parl’a- u s. - - mour , premièrement , que vous n’époufiez pas Philutnene. i P A u p H r 1.1!. Je ferai allurément tout ce que je pourrai

’pour MaisC Afi vous tu ne cela.N pouvez u s.l’éviter, r VI ou » que , ce mariage vous plaif - . A P A M p H r r. a. Que ce mariage me plaife? C A il r. N U s. DiferarIe au moins de quelques jours , pen- dant lefquels je m’en irai quelque part ,afin de n’avoir pas la douleur de le voir de mes 1yeux. A M-

16. AH. Punn r u. NI 1.] .Ab,Pampbilc,iln’y on a au 4mn. Catin!" rejette ce que Parapluie lui dit, comme une char: iniurieufe à rhume. Le carme. Ic d’honnête homme en Bien marqué ici. la)» t. r

sa ANDRIA.P A M P H I L U S. Ego, Charim. . ,a neutiquam .- Audimznc officiant liberi jam; ejfe bominir par», v - Cam i: nil promena! , pofiulare id gratia appo- mfln Nuptia; figera ego fila: main, quant tu adi- C H A R I N U S. dedidipifcier. ilanimum. - V * P A M P H I L U S. nunc fi quid pour au: tu ,laut hirByrrhia. 35 Tacite, fingite, invertit: , affiche ,quî demr tiôi, Ego id agar», mihi qui ne deum

C H J! R I N U S. - v - fat balata. w I APAMPHILUS.134’016". optime Vida : buju: confiliofietu’ flan. ’4 CHARINU& I at tu harde baud uidquam mibi, gNifi ca, que nihil qui finit ciri. fugin’ bina! ærRRHIAp’ i. ego «roi, de (Mans; Ë

ACTUS

L’A.NDR.I.ENE. 83 P A M P H r L a. Écoutez donc enfin ,1. Camus , je trouve qu’il n’el’t nullement d’un honnête homme de vouloir qu’on lui ait, de l’obligation lors qu’il n’a rien fait qui le merite : jz vous par. lerni franchement. J’ai plus d’envie de n’é- poufer pas Philumene’,que vousln’en avez de l’époufer. ’ . VousC A me nrendez r N la vie. a s. u P A M P H r i. E. Maintenant donc,fi vous 8c Byrrhia volis pou- vez quel ne chofe, imaginez, inventez, trou- vez que que moyen , 8c faites qu’on Vous. la donne, de mon côté ’e n’oublierai rien pour faire qu’on ne me la. orme pas. C A a I N u a. Cela me fiiffit. n H . Je voi Davus PAMPHiLIE.. fonà propos; car c’eft fur les confeils que je miappuyâ. t. Pour- C toi, a tuau ne .n’me fers u s.jamais x de rien , fi ce n’eit pour m’apprendre ce que je me palle- rois fort bien de l’avoir. T’en iras-tu d’ici? . B rai-n’ira A. Oui da,Monfieur,& avec bien de la joye.

84 .IANDR’IA;

ACTUS SECUNDUS. 1 s 01E N A Il.

DAVUS. CHARINUS. PAMPÈIL US. l WD A V U S. Dl boni , boni 716d Porto ! jèd nabi humain» l Ut mitan- Pamphium, , in que mm: cf! , adimam . , atqta expia»; anima"; gaudie ? C H A R I N U S. . hm: :11 , mfdo quid, A .

Pm7111 A Me15. P "enlumina H I L refiim’t U S. main.

D A V U S. 94mn ego nmfndn, j: jam audùrit [tu M- ata: "plus .... ’ I ’ C H A R I N U S. Judin’ tu 17110»? . D A V U S. ,1 I un m oppido maximum!» quarre. 8:11 «bi 4mm!» æ que mon primant intendam r

C H A R I N U S. * Ceflk: 01101151.? D A V U S. 46:0. P A M P H I L US. . Da":. 41": "fifi:z ’L -- r D11

L’ANDR’IENE. 85

ACTE SECOND.- SCENEIL,,j DAvus. . CAnmus. PAMPHILL D. A v u s. OBons Dieux que je porte de biens ! Mais où pourrai-je trouver Pamphile, Pour le tirer de la crainte où il cit , 8: pour remplir (on cœur de joËe? - . Il cil fort gai, jeA ne n(ai. 1 de N quoi. u s. i P A M p H x L E. Ce n’efi rien; il n’a pas encore appris mes thagflns.D A . .v i u .s. ’ Je m’imagine que s’il a fû qu’on lui prépa: rc des. nôces. . . . C A a 1 N u s. L’entendez-vqus ? V D A v u s. Il me cherche à l’heure qu’ilefl, demi-mors de eux. Mais où le pourrois-je bien trouver? 8c à: quel côté irai-je? C A a I N u s. Que ne lui parlez-vous? D A v U le. . . Je m’en vais. , P A M p n I I. a. Hola, Dam, arrête. F3 V’Du;

86 SISNDAR’IAL’ D A V U S. A qui: homo efl, qui me? 6 Pamphik. Te quem. auge ô Charine .’ umbo oppor- .r tune : vos vqlo..* P A M P,H I L U S. Dam, [miD AI Vi Ui S. quin tu hot: audi. P A M P H I I. U S. I interii. D A V U S. . quid timd: , fiù. C H A R I N U S. Io MM quillent hernie une in dubio alita efl. D A V U S. ’ ï ’ (9’ quid tu , flic. P A M P,H I L U S. ’ Nuptù mibi. . . . l DAVU&(3’ idfiio. P A M P H I LA U S. hadie. v D A V U S. . * ibtaindisqametfi intelkgo. 111194712: , ut 1114:4: tu Mana.- tu uunm , ut l dupai. I v CHÂ- LEMAnQuna n. In PAVES, un puces-ri: infini; ru Aurait, ut vUCAsJ Vau:,monMAîtu, manni- gruz d’epmfn Philumne, à 1mn, (m’a-m, de u la (A! Mm 1d pava a; dum, vous enligne; quem!!! v - ne LJAND’RIENE. 87 D A v us. » Quel homme cit-ce qui me...? ha , Mon- fieur , c’en vous-même que je cherche. Bon , Carinus, je vous trouve ici tous deux fort à propos. Jlai affaire a vous. v P A M p a -I L E. Davus, je fuis perdu! .

Mon Dieu , écoutez ce que j’aià vous dire. P ADAVU-S. M P. in L la. Je fuis mort! D A v u s. Je fai ce que vous craignez. C A n x N u s. Pour moi je fuis en danger de perdre tout le repos de ma vie. D "A v u s. Je connois auilî votre peur. P A M p un L I. L’on me marie. D A v u s. Je le fni, vous dis-je. , P A u p H r L E. Dès aujourd’hui.

Ha, vous me rompezD A vla utête, s. je s vous dis que je fai tout. Vous,mon maître,vous crai- gnez d’époufer Philumene , 8c vous, Carinus , de ne pas l’époufer. - C A a h ne l’époufiez. c’efi-à-dile. vous enligné de, Palma; fer. Et vous . au..." par: a duces. vous craignez denchpase’poufq, "caponnant". V’ F 4 UnUXD!

88 -ANDRIA. CHARINUS. rentent. Jflbucipfil.v PAMPHILUS. utqui iflhuc DAVUS.ipfum nil paricli efi : me vide. P A M P H I L U S. Objècro te, quamprimum hoc me Mara wifi- rum matu. D A V U S. hem , 15 Liban, uxorem tibi jam non du) Chrenm. P Â M P H «Il. U S. qui fiât? DAVUS. Tuu: pater mode me prehendit: ait, fifi tibi uxorem dure, V [in Hidie ; item dia multagqua nunc nm efl nar- randi locus. Continue ad te froperan: , percurra adfbmm, ut dimm ttbi lm. Ubi te mm invertir! , ibi afimdo in quendam ex- celfum lacum : I I 20 Circumfpitio : nufquçm. Forte ibi huju: vida Byrrbiam’: Rage: nage; vidiffi fi. mihi moleflum. quid- u-

gum, cogito. I Rideunti REMARQUES. ’15. Uxolnu n a x un NoN n u Cun- u x s.] Chromé: ne mon du»: lm fa fille. Ce jan en: très-remarquable ici, car il pour plu, umlau- uc plan. Sans ce mot l’ampli-1e n’aurait pas été entie- ’ renient raflure’.car il auroit pu croire que (lamé: ne lui donnoit pas (a fille ce jour-là , mais qu’il l: lui i e » Oll-

L’IANDRIENE. 39 C A n r N u s. T’y voila. P A M p 1-1 x r. s. C’elt cela même. D A v u s. ’ Mais cela même n’elt rien , croyez-moi. P’ A M P H r 1 a. ’ Je te conjure de me tirer bien vite de cet- te cramte.’ rJe Dle veux A tout àv l’heure. u Chremèss. ne vous donne plus là fille. ’ P A M p a 1 r. a. v Comment le fais-tu? ’ ’ ’ D A v U s. Je le [ai très-bien. Tantôt votre père m’a tiré à par: , 8C m’a dit qu’il vouloit vous marier aujourd’hui , 8c mille autres chofes qu’il feroit hors de faifon de vous conter préfentement. En même temps j’ai couru de toute ma force à la place , pour vous apprendre ce qu’il m’a- voit dit. Comme je ne vous ai point trouvé, je fuis monté fur un certain lieu élevé; de là; j’ai regardé de tous côte]. , je ne vous ai vû nulle part. Par huard, jetrouveByrrhia, le valet de Monfieur, je lui demande s’il ne vous auroit point vu, il me dit que non. Cela m’a fort fî- Ché. J’ai penfe’ en moi-même ce que je durois j faire donneroit un aune jour. Au lieu que ce feu! me: le l’allure pour toujours. Sud aldin fini; dit Dmaègpk- tu flamba 9’, jan mini renaudait t]! pnptruiutia. Il me fcmble que noue Langue employe quelquefois noue la) dans le même feus. ’ F s 25.80-

90 ANDRIA; Redeunti intereu ex ipfiz rami incidit fitfpitio. Puulnlum apfimî . ipju: trifli: , de improvifi Hemnu tu: : , ’ " .u. gr); w Non ce ment. r ’ P A QuorfumnamM P H I L iflhuc? U S. D A V U S. Ego me continua ad Clyremem. 15 Cam un; adpenio, filitudo ante oflium. jam id .n gaudeo.C H A R" I N U S. Refie (luis.p A M p j il; 1 L U s. page. D A V U S. manta. imam introire minium) 7711:0, exire mmimm ; matranam nuliam , in ædibus Nil amati, nil tumulti. acccjfi, intrafpexi. P A A! P H I L U S. Scie : Magnum fignum. D A V U S. Mm videntur convenire la: nuptiis? P A MF HIL US. 30 Non opinar, Dame. DA- REMARQUES. 2;. SOI. nunc un: est! un.) fileur)". firme deum 14 porte. Tl")!!! ne fait pas faire cette remarque àDnmu fans fondement. La mailbn d’une mariée étoit toûiours pleine. 86 devant la porte dei-4 me étoient les joueurs d’inflrumens, Gueux qui au- rendoient la mariée pour l’accompagner. ’ ’ :7. M A-

L’ANDRIENE. 91 faire cependant. Comme je m’en revenois ,j’ai fait cette réflexion fur caque j’ai vû. Quoi! l’on n’a prefque n’en acheté pourle loupé , nom: bon-homme cit trille, tout d’un coupl’onparà le de faire des nôtres , cela ne s’accorde pas. P A M p H r r. a. - ’ Eh bien , à quoi aboutit tout cela? D A v u s. En même temps je m’en vais chez Chremês; quand j’arrive-là, je ne trouve performe de: vant la porte. Cela commence à me rejouïr. C A a I N u s. C’elt bien dit. P A M P H r L 2.. Continue. D A v U s. Je demeure-là; je ne vois entrer ni fortir performe; Point de femmes; Nul meuble ex- traordinaire dans la malien ; Aucun bruit ; J’ap: proche, j’entre, je regarde. 3e ne mi rien. - A M p H 1 r. E. J’entends. C’efi la une grande marque. D A v U s. DX Trouvez-vous que cela convienne a des n P A M p H r L z. nôces?Je ne le penfe pas, ’ Davus.

17. MATRONAM NUL;AM.]. D Point influa.h De ces femmes qu’on appelloir punk". 28. N1 r. o a N Ar 1.] Nul meuble extraordinaire. Ca: dans ces occafiom la mail’on étoit parée de tout çe que l’on avoit de plus beau. . i . sa. Cana

92, A N D1) AR V I UA. s. I opiner, narras? non «a. açcipis , Cm4 res efl. criant puerum inde d’un: Ëàh’ve- ni Chrcmi: ohm upifiizula: minute: fine obvia in and")

fini.C H A R qI N U S. Dinars: film, Dune, me tu apura. v D A V U S. ut nullu: quidam. C ’H A R I N U s. p aux)! ira? mm): huis prnrfu: illarn non du. D A V U S. ridiculum aplat 3 3S 94.4 mufle fit, fi huit mon du, te illam uxo- rem duce". Nlfi vides, ni]: finis arnica: aras, umôis. CHARINUS. 160.-x etfi ème harde ftp: jammonts. "le fier becfmflrqta i 211. Va e.ACTUS i .anMaaques. se. 01:an . . . "en: 0301.0.1 Tout «plu: que peut hui: denim d’herbn. L’obole étoit une petite monnoye de Gril?! , elle valoit depuis Ex iniqu’a dix deniers. en",36. auna] N!!! Si "une1mn n’y , NIpeut. 31 3040.1710"! un" aurcos l HO L’ANDRIENE. 93» D A v u a. Que voulez-vous dire? je ne lepmjëpas; vous n’y entendez rien a je vous dis que la chofe cit fûre. De plus en m’en retournant j’ai rencon- tre le valet de Chremès , qui ne portoit pour le foupe de ce bon-homme , tout au plus que pour huit deniers d’herbes 8c de petits poilions. C A R 1 N U s. Mon cher Davus, tu m’as aujourd’hui re- donné la vie. k ’ ’ D A v u s. Vous vous trompez , cela ne vous regarde nwmmm ’ C a a r N u s. Pourquoi donc P enfin il elt confiant que Chremès ne donne pas fa fille à Pamphile. D A v u s. Que vous êtes bon! commefi arce qu’ilne hlui donne pas, c’étoit une nece ite’ u’il vous la donnât ? Si vous n’y prenez garde , 1vous ne riez les amis de ce bon-homme, fi vous ne ur faites la Cour ,. vous ne tenez rien. C A in N u s. Le confeilefibon ; je le fuivrai , quoi qu’en venté j’a e fouvent tenté cette voie inutile- ment. A ’eu. 4 * ’ ACTE ne prier. ln mi: le et in hm, f un: in IMfaiIo: la Cour. Dm: n’oublie rien ou: reveiller . pour exciter farina, afin qu’en naval au! pour lui-même il travaille ami pour [on maître. «www Dam-t chai-un «me: , uz’fi’fim’ nm: adjuvmr nom Pimfhili p du» üùfibi W. Dm;

94 - A N D R I A.

a"? ACTUS SECUNDU s. S C E N A Il]. p.1Mp1LtH.pAVUs. P A M P H I L U S. QUid igitur fibi volt pater z cur fimulat 9

D A V U’ s. ego dira»; tibi. Si id facunfiat nunc, quia non du: tib’i uxo- rem Chremer. pru’ fibi «deleatur injuriu: effe ; 712un id inju- - me; Priùr, quam tuum , ut fifi haha: , animum ad nuptiu: perfpexerit. . Sed fi ruinegzzris ducere , ibi culpam mm in .Tum te ile turbetransfini: fient. : p P A M P H I L U S. quid vis? patin! i D A V U S. pater eji , l’amphi]: j Dificile efi .- tu»: lm fila ejl mulier. diflum a: faillant, immun"; q Aliquam mufæm, 4mm ejiciue oppido. P4MPHILUS.j s "ejimte I p .1-

L’ANDRIENE; 95’ -.,-.----V w.- fiââfir-vëïËWËËËMLËËKWËËEMQEWÊgrimage? ACTESECOND s c E N E III. PAinH ILz. DAVUs. P A m p H 1 L a. QUe veut donc dire mon pére P pourquoi faut-i1 fcmblant de me marier? D A v u 3. je vais vous le dire; S’il fc fâchoit pré- fentcment contre vous de ce que Chremès ne veut pas vous donner (a fille , il croiroit être injufie , 8: avec raifon , n’ayant pas en. tore vû de quelle manierc vous recevrez ce mariage. Mais fi vous refufez la propoiition qulil a dchein de vous en faire; ce fera pour lors qu’il fe prendra à vous de ce que Chro- mès s’en dedit, 8c qu’il fera un beau vacat-

P A M p H x t. r. mc.Que veux-tu donc queA je faire à foufiiirai- jequlil...’ Dm A -v ’U *s. i C’ei’c votre père, Momieur, il cil difficile de lui réfuter ; D’ailleurs votre maurelle cil: fans appui ; la premiere fantaiiic qui le pren- dra, il aura bien-tôt trouvé quelque pr-ctexre pour la chaire: de h ville. ï PAMpHirzp’ r--ù---.-routin chaire: . rdelaYilkÈ h

L D A; 96 - A NDRIA. D A VUS. du. P A M P H I L US. Cala igirur, quidfatiam, Dm! D A VUS. dit te duflumm. .1» À MPHÏ-LUS. ’btm. D A VUS. quid efl? i P A MF KIL US. la 1350m dinar)? DA VUS. turne»? I P A MPHVIL US. nunquamfacim.

D A VUS. ’18ng PAMPHILUS. Wrcnoli. 1) A VUS. ex en r: quidfiat, 111210.

Ut. P 46 ÂW4 Mcxcludar, P I bac L conchia.U s.

DAVUS. ’ un in: :fi, Nmpe lm fi: (02 opiner litham»; patron .- Data: n E M A n qu E s. Io. annunxcuui] œcjcdifi moi.6u:. Tou- tela force, tout: l’anphafe tombe lincemougo, moi. Cam: s’il diroit, "moi qui n’aime PoimPhilmne- . a: "a L’A’NDRIENE. 97

r EtV bien i D vite A encore. v U s. P A m p Hi 1. a. Que ferai-je donc, Davus, dis-le moi? D A v u s. Dites-lui que-vous êtes prêt d’époufer Phl- lumene. PAHPHILI; Oh! Qu’avez-vous. D A P v u s. Que, P je difeA moi,M quep jeH fuis I prêt1. dei. 1’64 v I , poufer? AD A v u s. POurquoi non? . I P A M P Hi l I. I. Je ne le ferai jamais. D A v u s; Ne dites pas cela. P A M p H 1 l. I. Ne me le confeille pas. ’ D A v u s. Voyez ce qui vous arrivera , fi vous fuîvez mon confeil. . A , p . 1 . A M p H x r. a. Il arrivera que je ferai prive de Glycerion pour toujours , 8c que jeferai empêtré de l’autre. I

Non , cela ne- Drfera Apas vainfi U , s.&lvoici I la ma; nier: dontje croi que votre père vous parlera. Je

,. ne,r moi . i fuis. iammdeaynrin. . Veux, moi qui ,. ne dol!. ,«mir , fluo-pu;, . l ’ Tous: Il. G i A 1;.Hic

98 l ’ANDRIA. Dm: vola [radie axeront. tu , Dunant , inquie: .- ÏS Ceda , quid jurgabit nm»; ? hic raide: emmi: , 944e mon finit and ci renfilât , interne a: 53’110fifi" mimi perido. a mon0 110m baud Mitan 0j), TiIu’ mmqui» du sur»): 612mm:.- me tu en Mafia minutât I . Ha que fuis, ne i: [mon mute: [attention in Pam’ die velte .- un, tu?» mût tibi [un irafii, mm gaur. flanquai tu fiant: , Propulfaba finile .- me» nabi! remme .- imper» hi: invertie: maribu: potins, qui» tu . carrumpi finet .- Scdfi te que anima ferre unifier , neglegmmn

«in»; otiofiu quant; imam! ah’guid quidam) ficeri:ont. ; . PAM- HEMAngvns " u. Hic une" ouNîAJ Pa amibe: ferez. qu une: tu "filaient. r Dom tannique que hie n’efl pas ici un adverbe de lleu,maîs un adverbe de temps. Ainfi il auroit fallu induire dé: ce mm W fana. Ce que j’ai mis va au même. . * il. Nue ru 1A CAUSA uriniez: n] on. lez-vota dm bien que le crainte qu’il ne chap. Ç: paflàge d! très-diflicile, je l’ai un peu étendu pour lui donne: a de jour, je vais moulin présument tous es ter-9.; Un n u «Je nia-cri: .546 queci: un": mafia» cumin». Voici la 1 ’ ’ i f .. MF

L’ANDRIENE.’ 9g veux , vous dira-t-il e que Vous vous mariiez aujourd’hui. Vous lux répondrez , je fuis tout prêt, mon père. Dites-mer, quel fujet aura-t.j1 de fc ficher contre vous? par ce moyen vous ferez que toutes les refolutions qu’il a prifes , s’en iront en fumée; 8c cela fans aucun peul pour vous ; car que Chremèsne veuille pas vous don- ncrfifille ,v cela cil hors de. doute. Gardez-vous donc bien que la crainte qu’il ne change de fen- timent, 8cm: veuille que vous foyezbongçm- li dre, ne vous fafie changer quelque chofe au con. feil que je vous ai donné ; ites hardiment à v0: ne père que vous êtes prêt de faire ce qu’il vou- dm , afinqu’il n’ait aucun fu’et legitime de vous quereller. Car pour la penf eque vous pourriez avoit , en difant en vous-même , je romprai touioms facilement toutes fes mefures , 8c je vi: vrai de maniere u’il n’y aura point de, père allez hardi pour me onner fifille; ne vous y fiez pas ,’ votre . re en prendra une fans bien , plûa tôt uc de ouifiir que vous vous debauchiez. Au eu que s’il voit que vous n’ayez point de peine à lui obéir , il fe ralentira , 8: en cherche- ra une à fou aire. Cepmdaia il arrivera quelque çhofcqui vous tirera d’embarras. v Il . v a .1 i A. s*l:..4. p PpA.M--lA blâmaient me tu minait busque fait, u and; ne il miam flapi; fulmina»: ’ Il ne drague. rien bue du]?! que un" fait" ; cæsium , à ce paireme- mfoiho do fin -, n maffia». "filerie-prétexte; "in... ntAMlfinuiriau , mapprehendez queuta- "à: ne change de fentiment. Minium. diminüflmoul dire dans" , comme dans. Pliure , [cd un minium meut» flnfililm. Mai: je m changerai pu de refiluiùn.

no.]n. 15: Un)!!! je vivrai de in: marin: mon qu’il n’y nus me ointau": de un- pat lfifl hardi pour au 406mm fin fille. Il arum"h a j ’Î’ ’1 ’a- a ar-

ne A ANDRIA; P A M P H I L U S. 7-5 Itan’ cadis! D A V U S. baud dubium id guider» (Il P A M P H I L U S. vide que me induras. D A V U S. qui» tues! P A M P H I L U S. bien». Paris»; «tu» ne nfiifin mihi eflè et . illa, mutin efl: Na,» puitims film fufiepmrum. V D A V U S. ô fiuinm index .9 P A M P H I L U S. ’ banc fait" ’Siôi, me obfumw’t , qui je flint mm dcfemn mm, ut durent. D A V U S; Curabimr. fui, pater alefi. au tu eflê nife»:

fantiat.REMARQUES. r 5 marquervhi: MM, à tu malin. pour à un humai qui un "1mm. Prenez.2.9. bien Clin garde u qu’il1 a ua: 91:"an en srnu que on» sur" in; un]: 1A1] u. On avoit fort mal écrit ce vers dans routes les. Éditions , Cave ne n a!) trilla» fumas. Et cette fau- te efi trèeancienne puifqu’ene étoit du tempe de a 4 ’ ru i néTUS

L’ANDRIENE. tu: P A M p H r r. 1. Le crois-ru ainfi? D A v u s. Cela dt hors de doute. P A M p H 1 1. E. Songe a quoi tu m’engages. A V U S. Mon Dieu , tallez-vous feulement. P A M r H r I. r. . I Et bien je lui dirai donc ce ue tu me confeil- les. Au relie il faut bien pren re garde qu’il ne fâche rien de l’enfant , car j’ai promis de l’élever. D A v U s. Ah, quelle folie! P A M P H 1 l. a. Elle m’a conjuré de le lui promettre , afin que par là elle fût allurée que je ne la quitte-’

D A v U s. raiL’on en» aurajamais. foin. Mais voila votre père; - . prenez bien garde qu’il ne s’apperçoive que vous êtes trille.

8min: qui la combat; Du angarie; mm» Confir- mation» fadant, tout: quidam 1mm au». lgmîin Tc- «nu’o. Pater adcfi cave ne-te trillent elfe reniflai; Si qui": bu afl,dieit.’vide ut le triflem elle fendillant! frondera minima Sud in [gaulant (hem te trillent elfe fendait. un» (r ne (a une paume cfl. sur le Vin. du mincies Gong.

me ANDRIK.’ fimmmMWfi, , . U ACTUSSECUNDUS.’ Vs c E NiA 1v.

51Mo. DAVUS. PAMPHILUS. S I M O. REw’jà quidfi aga»:à " , aat ’ quid » captant a»;

Hic nana.q ne»DAVU& aubin: ’n le dafiîararn auges. Venit ineditatu: alita ex fila lm : ’ Oratiomm fperat imeniflè fi, ’ 9.... difiêrat n.- proin tu face,npad n a: 1m.

PAMPHILÙ& Mode a: [0,05m Dam.

J 4 I Mm»Grelin , inquart! vavs , in; mihi, Pamphile,’ Nanqaamvhodie’ man; eafngnataturum par)?!» ’ Unaaufi merlan», fi ra. dm: dame.

A C T U S anuaaquns a. VINIT un»! TA’PUI ALICUNDI 1x so- to noce.) Il vie»: [au dm: de médit" en qui. que (ml. Comma: les Philoibphes qui cher- ’ -’ î , Ç ’ client

L’ANDRIENE. de,

ACTE ECOND. SCENE Iv. .Sxmon.i Davus.sa: PAMperI; S r M o N. E viens faire encore un tour ici, pour râ- J cher de découvrir ce qu’ils font, 8c quelles mefures ils prennent. ’ D A v u s. Notre homme ne doute pas que vous ne refu- fiez de vous marier. ll vient fans doute de médi- ter en uelque lieu écarté ,- 8c il efpere bien avoir prépare un difcours fi éloquent 8e fi pathoti ue , ne vous ne faurez que dire; tenez-vous onc ur vos gardes. ’ P A M p a r L n. Pourvû que je le puiiTe, Davus.

Croyez-moi: D A , vous v dis-je,u s. 8c foyez fur qu’il n’aura pas le moindre motà vous répondre , fi vous lui dites que vous voulez bien vous marier. : z. ÀL’ ’ACTE

. a chai: les lieux foliaires pour vaquera la media- tion. Dam: die cela en plmfantant &Cn traînant les fyllabcs. pour le moquer du bon homme. . r A. G 4

’ro4 . ANDRIAJ

fiâu’ââfiüüfiââfiêüüàâàüà à ,ACTUS SECUNDUS. . S C E N A V. JYRRHIA,SIMD, 13:42:13, PAMPHILUS.

, Eru’ me, ieliflisPTRRHIA reliai, fait) Pamphilaçq r Hodi: abfer’uare, in, quid agent de nap-

Scigem. id proptma nant: hum maximum fa: un. Ipfitm tu!» pnjlo vida; au» Dam. En agent. ’ ’ I " tm,’ S I M O. l i l . Utmmqae adejfe videà. .D A V U S. ’ hem , feroit. S I M O. ’ ’ Pamphilc. au]; de ignprnvifiD. refpiæ A V ad Umm. S. "’

PAMPHILUS.hm,patqr; .Irak, DAVUS. Av, ” dodu q axera)» s 1 datas, M ut o.liai. polo.. ’ l’irru-

rabroueurs. la; aaeeeasaaaaaeaasaes ACTE SECOND. A I SC E N E. V. h Br.naHrr,SrMou,Davos,’ PAMPHILE. BrunHra. MOn Maître m’a commandé de tout quitter, 8c d’obferver aujourd’hui Pamphile , afin de découvrir ce qu’il fait fur fon mariage : se (en pour cela qu’ayant vû (on père prendre ce abc. min , je l’ai fuivi. Mais je voi aufli Pamphilç avec Davus , Voila mon affaire , écoutons. S x M o N. Ha, les voici tous deux. D A v u s. St, Monfieur, fougez à vous. . S r M o N. Pamphile. D A v u s. Regardez de fon côté, comme fi vous ne l’aviez pas encore aperçu. P A M P H r r. a. Ha, mon pére! D A v U s. Fort bien.

Je veux, comme"S je vous r l’aiM déja o dit, N. que r vous vous mariiez. aujourd’hui. ’

G 7f B r 1.. 7...... m6 -*ANDRIA.

Nune nofira partiBrRRH14 timeo , quid bio refiondeu. P A M P H I L U S. Neque 1715i: , æquo aliâi tibi ufquam crie in ’ me mord.

B Ï R R H I A. v bene! Io Obmutuir. D A V U S. h E Î R R H I A. quid dixit! S I M O. fini: ne te doter, Cam iflhue, quod poflulo , impure sans gratina. D A V U S. Sam vertu? boras,B quantum T R audioR H , uxoreI A. mordit. D

.1 jam nunc. S "magne 1 M in mon: O. ou»; opu’ fit,fm. P A M P H I L U5. Eo. B Î R R H I A. niella-ne in re elfe bomini cuiquam fiden; ! 15 Verum illud arrêtera e]! , vulgo quod dioi filet, 0mm: REMARQVE& le. Uxona EXCIDIÏ.] Men maître en efi W- nu, il n’a qu’à chercher femme ailloli". ,Cela dl île- gomment dît , amidon une: pour dire perdre l’efpe, rame d’avoir la femme qu’en peurjuiveit. On dit de mêl-

. . . me L’AHNDRIENIE. r01 B Y a n H x A. Je tremble dpréfentement pour nos afiàires, a: j’appréhen e fort fa réponfe. ’ ’ r r -

PAMP’HILE.Et en cette occafion , mon pére,&entoug te autre, vous me trouverez toûjour: prêt à vous obéir. - ü B r a a H r A. Ah, cela fe peut-i1! " D A v u s. Le voila muet. B r n a H r A; Quelle réponfe! e S r M o u. Vous faites votre devoir, monfils, de mac: corder de bonne grace ce que je vous demande. A ID A v u a; à Pamphile. Ai-je dit vrai? B r a a H I A. A ce queje puis comprendre , mon Maître en eftrevenu, iln’a u’à chercher femme ailleurs; r M o H. Allez, monfils, entrez, afin que lors qu’on aura befoin de vous , vous ne rama pas attendre. P A M à H x L la. - Je m’en vais. B 1 11’ x H x A. , 4 Efl-ilpoflible u’on ne trouve perfonneà qui Ton f6 puiîfe fier equoi que ce foit! Il efi vrai que, comme dit le Proverbe, charité bien or- donnée

me amide" lin, «du [on protêt. Et cette façon de

A.» Parler d! prife es Grecs qui ont emphyé leu; (1’ «m7196; dans le même feus. I l. 5-1"!

108 A N D R I A; 0mm: fifi malle meliu: (JE, quant alteri. Ego illqm vidi virgimm : firma Ivana Memini videra. que «fait» [nm Pamphila, si [a film in filmai; , que»; illum, amplefli mixât. 10 &nuntiqba , ut pro in: 7»an mihi de: "miam,

ACTUS SECUNDUS, s C E N A VI. IIIQAVUS. 51Mo. DAVUS. HI: nunc me au!" alignant Mi fallaciam Forum , (7* en me bic r2 itzflê grqtia. 31Mo, 925M D4104: narra P ,

l D A Vque Uquidquam S. nunc guident. S I M O. Nihilne? hem. D A V U 8. nihil prorfia.

REMARQUES. 3. Roy: 041130.43: nunc tu! roux.) foi, Monjùuf , rien pourL l’heure. Ces Smots üôcquid» I. "au font des mon douteux qui ne fixai eut lien . . .8: UANDRIENE me donnée commence par foi-même. Je me fou- n’ens d’avoir vû cette fille ; en verite’ elle efl fort belle; c’eit pourquoi je pardonne plus facile- mentà Pamphile , d’aimer mieux l’avoir la nuit près de lui , que de la favoir entre les bras d’un autre. Je vais dire à mon Maître tout ce qui fe paiTe , afin qu’il me donne une recom enfe pro- portionnée à la bonne nouvelle que je ui porte; eaoaeeoæoooeoæeoææ eACTESECONE SCÈNE VI. l DAvosQ SINON.

VOici notre vieillard qui croit que je lui vvais D fervir unplmdeA v mon U métier, s. &quc , clcft pour cela que je fuis demeuré ici. 4 I » AS r M o N; Que dit Davus.? . D A v u s. « , Ma foi, Monfieur, rien pour l’he S r M o N. rQuoi, rien? hon. D n v v s. Rien du tout. . î a! S 1.. a: dont on il: (chicanant! on n’ avoit tien) HEP"; te.0ndifoitanfir l. .: . s. En:

ne JANDRIA: S alquivexpcflabamI M O. v quidam.

Prmr [pan. D avenir, A Vfintio U .-. S. hoc mak 1246:: wi- nm. S I M Q. Patin’ q: mihi un"): dime! . . D A V U S. A A m7251 facilita: S I M O. Nu»: illi nubflc quidpiam la film ineptie , Hujufæ prvpter confuemdimm baffle: I

Nihil. ’l harde:l D au:A fi V M’en, U bidui,S. , efl au: vidai i0 H4: follicimda: mjh’n’? deindeldefimt : Etanim ipfe [mon mm nm refila repartirait via.

nm! l . * S I M 0. Lande. n ’D A- V». . U . 8. du»; liritum a]! ci , dengue un tub); dirimait : tu»; id’ clama and: ne talquant i»-

En reffilzi affèt; ut 111’er flatter» leur .- 15 Num axer: opus a]! .° amblai ad 1mm Q- pulit.amu . 2 r l k r. . . o . ’ : 7. v 81- " ’ n r. M A a qu E s. s. Hue un: rusa-r vrxuu.] Et «la [au aux" ce fin matoir. c’en. aînfi que ce pan-age doit être traduit. Cu Un": afin biuramrque’ que lot par vint»! eû dit par ironie r44 amusa... au arma. 5 I l x4. U!

L’ANDRIENE. tri je.. m’attendaisS I u bien o pourtant N. que t tu Idirois quelque chofe. A D A v u s; . ’ Il a été trompé, je le voi bien; 5: cela Pair a: enrager ce fin matois. S 1 n’a o N; Peux-tu me dire la venté? Rien. D n’eft A plus facile.v u v s. Ce mariage ne Sfait-il r point M de opeine N. à mon I fils, à œufe du commerce qu’il a avec cette Etrangere? . NonD en A venté; v ou s’ilu en s.a quelque petit chagrin, cela ne durera que deux ou trois jours, vous entendez bien : après quoi ilin’y parfera plus ; car vous v0 ez qu’i a pns la choie comme il faloit , 8c e bonne grace. l S r in o N. J’en fuis fort content. ’ I D A v U s. Pendant qu’il lui a été permis de faire l’amour; 8: quel’âge l’a foufi’ert, ilaaimé, mais ç’a toû- jours été fans éclat , 8c en honnête homme; il a toujours pris grand foin que fou amour ne fit point de tort à fa réputation. Préfentement il faut fe marier ,vous voyez. comme il a fixé

fon efprit au mariage. S [- .14. UT "un: notum nuent.) tu hmm. vif Inti: ne fignifieepaa reniant: un vaillant homme» il lignifie bavent un homme d’honneur , un honnête homme comme le me: des Grecs, qui fugua: un brave Manne a: un homme muteras. j l ’ r 16. un- in . ANDRIA.’ ’S I M O. Subtrifli: vif-14’ efl ejfe aliquantulum mibi. Nihil papier banc DAVU&rem .- [éd le]! quad fumnfi . tibi. .1S I M O. indnam dl? 7’ . D A V U S. parfile efl. S I.M O. quid efl r D A V U S; nihil. S I M O. t 1 l qui» dis quid (fi! Ait, nimiumDAVÛ& parce fluer: fitmptum.

annanquus 16. Surrxrsrn pvrsu’ 1:1S ars: AZI-I- quNLUISUM Hilb] Il m’a pauma: pan "par "111:. Il faut bien remarquer la beauté de ce caraâo- re de Pampbile. Il a fait tous (es efforts pour ne pa- roître pas "me à fou pere . cependant il ne laure pas de paroirre un peu (rifle Il n’aurait pas été vrai- femblable qu’un homme fi amoureux n’en: Point Eau "me du tout , 6c d’ailleurs il n’auroit pas été onnêle qu’un honnête homme comme lui eût en la force de le contrefaire abfolnment. Et c’en une re- marque de Don: rrès-iudicieufe : «in [Erratum e]! in adulejèmu Mm ri agir» (r in "un" si marnât. N4») (r bouffi! mm; m masturba: Wfipllù maltai; è- in mater: Abfardmn [mu ingesta»; un" ruffian. la": me ad plenum mflù cfi quia dixit celanda ru en: , nu gandin»: fun-r , qui. inguinal à mari: ne. I 1 «Jim

L’ANDRIENE. 113 S r M o N. Il m’a pourtant paru un peu tuile. D A .v u s. - -’------*--. ------Ho, ce n’eft pas de cela qu’il efi triile, 8c il y a une choie ou il le plaint un peu de vous. I S r M o N. Qu’efi-ce donc? v D A v U s. C’efi une badinerie d’enfant; S I M o N. Quoi? zD VA v U s. Un rien. S r M o N. Di-moi donc ce que c’efl? D A v U s. Il dit que dans une occafion comme celle- Ci on fait trop peu de dépenfe’. s . 4 . r.- nfiw in minima nimbebat. Ces fortes de traits doi- "Il! être bien étudié: ar ceux qui travaillent pour le The’arre, car les cara cres, c’en ce qu’ils enten-

d’enrn. N r u r L] le ’Un moins.rien. une pourleirciter A davan-ï rage la curiofite’ du vieillard qu’il difl’ere’ de parler. ou parce qu’il n’a pas encore trouvé fur quoi rejet; ter la (riflai? de Pamphilt, &qu’il l’amufe ainfi pour avoir le temps de chercher? Cette queiiion cf! de Dr- and. Le dernier cil plus vraifeinblable 6c plus propre au Thème.

ïvu.]19. Il ditAn- que Nruruudans un: «tufier: ranco "mm raczxn aile-d enfuit surn- tu; pu de «pure il a évité de dire a flemmard-t faim. il a dit fimplement fait"! , qu’un fait comme s’il craignoit de fâcher le vieillard. Tom I. H :0. V l x,

:14 ANDRIA. S I M O. me»: P D A V U S. Te. 2.0 Vix , impair, drachmir» affinant: efl’demn : v Nam film videra" uxorem’dure? gym, infini! , flamba admirant maori!» le mm Potiflmmm mon P et, quad difm hic fût, Tu attaque papa": "imam. non lande. S I M O. me. D A V U S. .25 Commavi. S L M O. ego iflluc rafla 141 fiant videra. 52141.an hoc "ME .2 quidam hier and! mn- ratarfibi .P- ; lm mali a]! quidquam, hem illic (fi ait ni capta. REMARQUES.

tu 2o.s a s rer, on cratura. 1.14.] .A peineanneau: MJ! dt’Plnfl s OPSONA- dix amh- ms pour l: fuiter. La drachme Attique valoit a pela près cinq fols. C’était donc cinquante fols. si. (lu r DNAI Hoc tu: as ri Qy r nains Hic von- varan-A10: s un]. au: finie t. tout a dialogue? (r qu m: dira u pian: "au": Ce que Daim vient de" dite à Sinon que fonfilsfeplaiâ: av ea çà... il

ACTUS

L’AND’RIÈNE. n; S r M o N. ui, moi? Vous-même. A peine , dit-il , mon père a-t-ilQ déparié Davos dix drachmës pour le foupcr; diroit-on qu’il nîarie [on fils? Qui de frics amis pourrai-je prier à louper, un jour comme au- jourd’hui? Ef ma foi duffi’, entrer nous, vous faites les choies avec trop de le’fine, je n’ap- prouve pasËrfiàm cela. l Je te prie de te taire. Dnvùà Je lui en ai donné.

J’aurai foin. S que 1’ tout M aille o commeN. L il vfaut. Que fignifie tout œdialogue? &que veut dire ce vieux routier? S’il arrive quelque defordre en cette affaire, il ne faudra pas en aller cirera cher l’auteur ailleurs;

du peu de dépenfe qu’il fait pour (al nous, n’ai don”. ne quelque foupçon quece’ ffipon de valet à: Pam- phile n’ayant decauvert l’artifice de ce feint mariage, c’eü ce qui le jette dams un grand embarras. à: qui lui fait dire qui: fi hïfiïtai’t à une". I Et en même temp’s cela explique ce que Dm: vient de dire en le tournant du côte des Spcâateurs pour n’être pas entendu du bonhomfùeh, «Wh je lui m si dormi, il a la plus à l’oreille.

63E(La; ” HA: AÔTE nô v’ANDRIA. Il riz??? 3 en Ü’È ËTÈËÏÎ Tarif; a cf931:.eeaaeaaaaeaaaaao9 367?:, a ’3’ ne o «t, ,9, A c T U s TERTIUS. SCENA I. 143’818; sIMo, DAVUS , LESBIA,’ GLÏCERIUM. pojlfimam.

M Ï S I S. 11’301 quidam n: :13, a: dixti, Lesbia : F lem baudferme malieri 5mm; virant. S I M O. .116 Andria efi amilla lm. quid narras? D A V U S. in dl. M Ï S I S. gîtai hic Pamphilur. S I M O. quid dicit f M T S I S. firma’uit fidzm.’

S I M O. hem. D41 REMARQUES.

YINIAS:.Fronr.nu vrauu.) L’on mon m nmwpnfqupoinrd’a- "au: Mutant n1- Wilde. nous dit que ferme cl! ici peaufine;

1.-. . . 22"." p a; 33-. . vnvrnsI-rçlru L1! w

e

van n...

.r au n41"!

791.0.

w par!»

I59- »- r» ’ënîl-àhul-lv-wmflu . à n" nunc-A v 4-1... 4.4 à. man-mus

SCENEL e Mrsrs, sinon, Davos, Laura; G L r c E R-r ON denim le Theatre.

M r s r s. N verité ce. ue vous me dites et! très- vrai , Lesbia , ’on ne trouve prefque point d’Amant fidele. S I M o N. , Cette Servante cit de chez cette Andriene,’ qu’en dis-tu? . i - D a v U s. Oui, Monfieur, elle en efi. M r s I s. Mais pour ce ui cit de Pamphilç..22 v .1 M o N. Que dit-elle? MW: s-r s. ï Il a tenu la parole. qu’il avoit donné a ma Maîtreffe. r S r m o N. Oh! 1 r D A4. a. ne "(au pas Hais il d’ici pourfm pre que . mon": pour menins qui). Vous ne "mm, pour m tu me: ’ »’ H a t1. la

v3 . êNDRI&D A V U s. miam au: hic fierdm’, am [ne mata flafla fig.

M T S I S. Nazp qgidqujdjzefefijeç , tolli. s I a; o.

(31m)! ego audioA e ! 4515m’- ô ejl,yupiter, fiqujdem [un gagna ’ j frediçar. li I " V L E S BaI A. 307mm ingenium narras adolefientir. M r s I s. I A, »Sedjèqaere ’ optimum. me intra , ne in mon 511;st L E s B 1 A. V ’ j feqmr. ro 930:1 remtdium auxnervs fait male inwæîam s ’ s I . ’ Jdeon’ e]? demeura au; gprçgçina P jam fric. ah! Vix tandemï .Mq fenfi flalidur. qidlm! A R A«V-.pwhramæfiae U S. s I Mo. R E M A R ou r. s. 0 ".15: "trantran Quoi d’une 5:71»ng fellah-dire. d’une Courtifane. Car, comme je l’a" .«.r Ex a omoplate,u.- «mais le nm «cama? maculât mod...mlassa. v. .. . ra. Vu TANDIM sans r squrjpggl

L’ANDRIENE. 11.9 D A v u s. Plut à Dieu que ce bon homme fût fourd, ou que cette canicule fût muette.

Car il a commandé Mqu’on élever s l’enfant I s. j dont elle accouchera. S r N1 o N. Oh , Jupiter! que viens-je d’entendre ? Je fuis perdu , fi ce qu’elle dit cil véritable.

L a s a r A. Vous me parlez-là d’un jeune homme de bon naturel! M r s r s. Très-bon ; mais fuivez-moi au logis , de peut que vous ne tardiez trop pour ma Maîtrelle. L 1-: s s r A. Allons. D A v u a. Quel remede vais-je trouver à cet accident? S r M o N. Qu’eil-ce que cela? cit-il donc fi fou ?quoi d’une Etrangere? 0h , je (ai enfin ce ne c’ci’t. Que je fuis fot! à peinelenfin l’ai-je enti.

Qù’efi-ceA qu’il D dit Adonc qu’ilv u a fend s. ? nI ’ a S r- jefw In! Apeine enfin l’aide (cuti. Terme Faîtbîei voir que les foupçonneux font a l fuiets à être du- pés que les Fou. Car ce bon homme à forci; d’être ubtil prend la verite’ pour une-info. ainfi il le trom- pelai-même. C’efi une remarque de Dandin. H 4 :7. No N

ne AxNDkyA; S I M O. Hue primant adfirtur jam mihi ab hoc fallacia. Hum: fimulant parue, que Chremetem délier- retmt.G L r C E R I U M. 15 3mn LHCÎM, fir open), firw me, obfatrq, S IÀlO. Hui, un; zip ,5 rifliculurgt. poflquam (un; of- mon Me audivit flan, up roperat : mm fat tommadc Diwifi; [nm tempori u: tibi, Dam, hac. "DAVU& raflai»? Nu»; immune": difiipuli?S I ’ M 0. ’ " a ”:’DAVU& . l v ego, quid narres, nefiia. S IÀJCZ Hinine fi me impartial»! in uri: nuptii: Adortu: effet , que: m1!» 1min: reddcret? un; indu; guida fit : ego in ppm ganga.

A C T U S Il E M A 1k ÇLU E S. 17. Non s1:- couuon: DIV18A sus! rune: nus un; DAvn, fisc-.173: a: 5nd partagé le: temps de u pita. C’en une figure [nife du Thé-me. Dans une picte i! faut que k: temps (bien: mena et. de maniere que tout fc fuîvc, &que cequi doit eue a u cinquième .Aüe , ne 930M; nj dan: lç recoud; ni dans le uoifiéme; 85mg» ieËtoche doit à Dam d’avciir mal obfcrve’ cette rcglè , en faiTanr accouche: 611mm: fi promptement; c’efi ce que nous dîfims Mimi" le Rama p.67 la queuï. I v 13. Nul: xuunnonzs nucnvu l] 1T" ’ * ’ I J80":

L’ANDRIENE. ne S 1 M o N. Premierement c’elt de ce coquin que vient la fiiponneric. lls font femblan; qu’elle ac- èouche, afin de faire peur à Chremès. G L r c a n 1 o N. Junon Lucine, Racontez-moi, je vous prie. S I M o N. Ho , ho , fi vite! Cela cfi fidialle. Si-tôt qu’elle a fû quegétois devantfa porte, elle s’elt hâtée de crier: avus , tu as mal pris tes me- fures,tu as mal partagé les tems de ta Piece. Moi,i I DMonfieur? A v U s; t ’ i l

Tesi iAfleurs i S Ioublient-ils M o N. ainfi leur rôle?

Je ne l’ai ce que DVous A voulez. v u dire. s. ’ ’ S I’M O N. Si j’avais eu defi’ein tout de bon de marier mon fils , 8c que’cc matant m’eûç attaqué fans que j’eulfc été bien préparé, il m’auroit fait voir bien du pals: mais maintenant je fuis à couveit de fes rufes, 8: deformais toutes cel- lçs qu’il fera retomberout fur lui.

Jeux"i oublient-il: " i Ainfi I [au A 151e 3 C’efiC une T fuite deE la même figure dont il vient de (c (cuir. Quand les fileurs font dans le uoifie’meAâe ce qu’ils ne doi- vent faire qu’au cinquîc’me . il’ faut néceffairement qu’ils ayenr oublié leur IÔlC. Diftipuli. font la Ac- tenu , le Pbè’té s’appelloit Magîfler a: Dia". ces Aâcurs font donc M yfù , .Lubia, Gljærian &Pampbi- le , a; la Malin, I: Dpazur. ç’efl Dit-mu. C’cflpour- quoi Simon l’a aPPCHé Magiflrum dans le 2x. Vers de la recoud: Scene du premicf Mie. " --- Tan fi qui: Muffin»: api! ad un: nm, improbwn. fi s a. N u a: c r..- -*-. .

m . ANDRIA fifi Ëïëëfiëâëïâfifiiëëëëëë&ë ACTUS TERTIUS. S(3EblA IL LESBIA.31M0.D41VU; Il E S B I A. ADhut, Archillis, qu adfilent, qucqzu o- parte! Signa ad fizlutem afin omnia huit cf: vida. Nuit; prima»; fac , W4; ut lave: : po]! deinde, 941011 jufli ci ante bibus ,0 quantum imperavi, Date : max ego En; rewrtor. 4 Par Ecaflar, fiitu’ puer nant: efl Pampbilo : Dm amfi, ut fit fiæperflc: .- qmdoquidem ip- e le]! ingwio houa. Cumque fiai: «germa efl optima adokfimti fil- ;era injuriai».

S I M O. liai [me qui: non craint, qui mari: tu, ab: le tjfe arum)? V DA- REMARQUES I La 3-premier: Nvuc rhnfe "Limanque 1mm devez ne faire urne c’efi deUT la barn]. :szIJ C’étoit la Coûrume en Grin, des qu’un: («rinceront accouchée un la menoit au bain Il y a in: cela un paflàge remarquable dans Callimaque. a: un a!!!" dans. Lucien. [fin en un nominatif tiraillement 11’4- On s’y cil tromp c’. 4. (La o D

L’ANDRIENE, ,13

’ ACTE ’TROISIE’ME, s c E N E 11. Luna. Srmou. Davus. L E s n r A. quu’à prefenx, Arquiliis, Glycerion atous les bons flânes que doit avoir une nouvelle accouchée. réfenremcnr donc la premicre chofe que vous devez faire , c’efl delahaigner, après quoi, vous lui donnerez à boire ce que j’ai dit, 8c la quantité que j’ai ordonnée. Je reviens ici dans un moment. En verite il elt ne aujourd’hui un joli enfant à Pamphile, je prie les Dieux de le lui conferver,puis que ce jeune homme cf; d’un fi hon naturel, 8c qu’il n’a pas voulu faire l’affront à cette jeune per- forme de l’abandonner. i S 1 u o x. Qui te connaîtra, doutera-tél quem ne fois encore l’auteur de ce que nous venons d’enten- dre ? D A-

gruaux4. 04mn luræxAv Jus" r, un": il JAure .Aprè: pllel:que: mu: a: lm donnent. à bain ce gage j’ai au Ù la quantité que fui "datif. Voila une fage femme qui prend bien le [on des fiedecins, fifi. impuni, j’ai’ordçnné.

zo. M x-

124 A N DD A R V Ul S.A ’ quidam il eji? S I M O. Ixo Non imperabat coran) quid opus [4610 afin puer- cm : Su! ,ç’oflqlmm egrefi eji , illis, qua finit infra, clama! de via: l O Dam , itan’ cantonnier ab: te r au! ira»: tandem idomm T ibi videor elfe , quem Mm aporie fait": inti- pia: Jolis? Salin» apurai: , a: matai vidcar caria];- rafli-

I5 Cm: wrim.harda nunc bioD ipfu:A jeV fallit, *U baudS. , ego.- . S I M O. iIntzrminatu: fun; ne- fait":edixin’ .? mon aigrira:tiii? P quid rettulit ? Credon’ tibi hoc nunc , 1»an haut à Paris: philo t v D A il U s. Tenu quid errer : quid ego aga!» , haha.

s I M 0.quid .mon? D A V U S. æid, Credas r quaji non tibi repunciata fin: hac fig fore. ’ i SIMO. le Mibin’ quifquam? D 4-. a E M A 1L qu E s. :9. M l n r N’ a: 1 s guai] Moi, guignerai: averti:

le fil L’ANDRIENE. r2; D A v u s. De quoi donc l’auteur, 8C qu’en-ce que c’cll? S r M o a. Elle s’eft bien gardée de dire dans le logis ce gu’il faloit à l’accouchée , mais quand elle a té l’ortie , elle s’ett mife à crier du milieu de la rué aux gens ui font dans la maifon. 0h,Davus ,me mépri es-tu donc de la forte, ou me trouves-tu fi propreàêtre joué , que tu le faires fi ouvertement, 8c d’une manlere fi grolfierc ! - Tu devois le faire adroitement, afin que fi je venois à le découvrir, il parut . au moins que l’on me craint. D A v U s. Par ma foi, pour l’heure, ce n’cl’t pas moi qui le trompe , c’elt bien lui-même. S r M o N. Ne t’avois-je pas averti de ne point mettre tes mies en ufage? ne t’avois-jc pas fait des mena- ces, en cas que tale filles? A uoiafervi tout (en? t’en ès-tu fondé le moins umonde? t’i- magines-tu que je donne dans ce panneau , 8c que je croye que cette femme foit accouchée ? D A v U s. V Je connais fou erreur, 8C j’ai ma réponfè toute prête. S 1 M o N. D’où vient donc que tu ne répons rien ? D A v u s. Comment E que vous croyez P Comme fi l’on ne vous avoit pas averti que tout cela fe- rort ain’fi. S r M o N. Moi? quelqu’un m’a averti? D A- sont" Voila le bonhomme qui s’applaudit d’être fi alainoyant. w 26. un.

tw ANDRIA D A V U S. eho , an tut: inzellexti hoc adfimularicr .?

S I M O. irrirz’eor.

,Remmliarmn DAVUSM a]! .- mm"; qui Min: filai intidit fizfpicio? S I M O. (Mi? m’a le noram.

S q fiAVU&qua]: w diras faflufl idlconjllio and, S I M O. Cri-te cnim’fiio. D A V U S. mm fini: me pariioflivetiamI Siam. quali: jim, Egom’ te? SIMa D’ 11’ V Ü S. feJ, fi quid nanan attrape, moinuo dari 7-5 Tibi weroa confer.

on». S I M O. D dl V U S. inique [ont]! nibil jam matira audeo.

Ho: ego fizo. miam,S Ï Mnominer» i O; ptpcrwfi . bic;

REMARQUË&,H A le- rat Nzuxxxunzrzxus: HIE]. Fil:[mon

VL’ANDRIENE. 127 D A v u s. Quoi, Monfieur , vous amie; devine de vous- mêmc , que tout cela n’eil que jeu? ad’autres. S r M o N. On fi: moque de moi. D A v u s. On vous l’a dit. Autrement, comment au- riez-vous jamais pû avoir ce foupçon? S 1 M o N. Comment? parce que je te connois. Vous voudriez prefqueA Vdire queU celaS. s’elt . fait par mon confetl. S r M o N. Sans doute , & je le fai très-bien. A V U S. Vous ne connoiîfez pas bien encore qui je fuis, Monfieur. S. 1 me o N. Moi, je ne te cannois pas? A v u s. Mais voila ce que c’eft; je n’ai pas plutôt commencé à vous dire quelque choie , qu’auf- fi-tôt vous croyez que je vous trompe. j S r M o N. J’ai grand torr. . ..

Aulli, par. ma foi,D jeA n’ofe v plus U ouvrir s. -la bouche devant vous. S a. Il o N. Animaux: lai-je bimacmainement une choie ",- c’elt que performe n’aaccouché dans cette mais

D A- fin" n’a ami)! dans une unifiait. Il, en. bon de re- marquer aminci» au feminin pour nanan fimm. fun. pal. la

12.8 ANDRIA; D A V U S. intellexti; H Sari nihilo finit inox defirent puera": hac ante oflium. Id ego jam nunc tibi,here, remania, futurum , ut fi: filera: Ne tu hac mihi poflzriu: (lita: , Davi flafla»; tanfilio, au: (Jolis. 30 Prorjas à me giflant": banc mm eflè ègo amntam w . S I M O. Undc id Dfris A VIÎ& f - audivi,ey creda.multa amarrait [mini , 9443 canjefiuram 1mm: nunc fada. jam primant lut fe ë Pan; hile Gravidam dixit e e. invention ejl falfiim. 0101!, poflquam vide: Nuptia: demi apparari, mijfa efl ancilla illico’ 35 Objletricem arcejj’itum ad un», c7 parut» a: adferret fimul. v En nififit, puera») ut tu videas, nil muen- tuf nuptia. S IÀlll 944M ais! mm intellexera: Id tonfilii cape", car non dixti extemplo Pam- philo .9 13.14L a E M A a qu r: s. . 23.1» aco un xuxc Tlll,HllbxlNUN- r l o. puruluu.] .Au ml, mon Malin je un: m aveu": permanent , &c. anmio et! plus que mal- tin , c’efl Minuit" , rweln un: dm": comme un grand j?- mr. Au tette ce tout en for: plaifant. Dam: avenir Simon de ce qu’il doit execuler lui-même, afin qu’il ne puich l’accufcr d’une chef: dont il l’a aveuli. 1°.Pnolsus A un amurent): BANC » rang

L’ANDRIENE l2,-

Vous. Ddires A vrai; v mais u pourtant,s. ils ne laifl feront pas d’apporter bien-rôt un enfant de-. vant cette porte; au moins, mon. Maître, je vous avertis que cela arrivera, afin que Vous n’en prétendiez. caufe d’ignorance ,8:un vous ne veniez pas dire que c’ell par le confeil de Da- vus que cela s’ell fait , 8c que c’efl une rufe de fa façon. Je veux vous ôter entiererrrenr cette mauvaifc opinion que vous avez de moi.

.D’où le fais-tu?- S 1 M o u. D A v v s. Je l’ai ouï dire, 8c j’en fuis perfuade’; mille" chofes concourcntà me faire faire préfentement cette conje&ure. Prémicrement cette femmea dit qu’elle étoit grolle de Pamphile; cela s’en trouvé faux. A préfent donc qu’elle fait qu’on le prépare chez nous a faire des nôccs , elle envoye (hercher la Sage-femme , 8c lui fait dire qu’en venant elle apporteun enfant, croyant qu’à Moins que vous n’en voyiez un , il n’y a pas moyen de reculer le manage de votre fils. S r M o N. Que me dis-tu ne puis que tu lavois qu’el- les faifoienr ce complot , pourquoi n’en avers tillois-tu pas d’abord Pamphile?

flux z: s: tao au OTAN vonoo] je 1mn: tu" 3m rationnent une mauvaifi opinion que vau: 4- m: de mi. C’en ce que lignifie. iciD opinion»: A. han: d’un. Banc ruam mm radio dixit, hac r13. nimù molejl un, niai: fufiitum. niai: «tufirrimn. dît Douar. 3;. E1 erratum ut aluniez: s r 14111.] Et [si fait dire qu’en mm: :11: apparu un "d’un. Cette friponnerie étoit fort ordinaire en 675c: , on (uppœ fait fouvent des dans pour tromper le: vieillards. » Tom 1’. l. 3:. Qui:

130 l’ANDRIA. D A V U S. Q6: igimr mm ab illa abflraxit, nifi ego ,9 mm ont)»: ne: quidem Stimm quart) miferë banc amarit : nunc fifi uxorem arpent. 4o Poflremo id mihi da mgotî : tu rame» idem ha: Page facere in a: farina id fiera adjura": "1417174:Dm. - S I M O. in» abi inm, ibi me appaire, a quad parut. opta efl, para. nnmnnqvns. 38. (Un: Ici-n11 aux n [au ans-nuit?! Eh, Monfx’mr, qui ejl.c: de»; qui l’a mach! du du: une autan? Simon lui a demandé pourquoi il ne l’avoir pas averti du complot qu’il (avoit! Il n’avoir par de on: réponfe à faire. car il ne pouvoit pas dire qu’il en avoir averti. Il prend donc un antre

ŒËÊŒ .59.

ACTUS

L’AN D R I EN E; ’13: D A v u s. Eh , Monfieur , qui cil-ce donc qui l’a ar. taché de chez. cette créature , fi ce n’en moi 3 car nous l’avons tous avec quelle paillon il l’ai- mois; 8c préfentemenr il foùhaite que vous lui donniez une femme. Enfin, Monlieur, billez-moi conduire cette allaite. Cependant ne laillez pas de travailler à ce mariage com- me vous avez commencé, .8: j’efpere que les Dieux favoriferont notre dellein. ’ S r M o N; « v ’ . Va-t-en feulement au logis , attends-moi là , 8: prépare tout ce qui efi nécefiaire. .

tout à: amure le vieillard en lui fail’ant entendre que dei! lui qui a arraché l’amphi: de chez Glyu- un. Cc qui cit plus que d’avoir averti, l’avertiifc- tv! ment peut même eue enfermé dans le relie, cela en très»fin. y ,

l la ACTE k3: . RNDRIAJ’.

ACTUSTERTIU& s C En A III. 81Mo. No» in; ulit me, bu nunc omnim ut cre- thue baud fil!)"Il". an, que ’ dixit, [un mm omnia: Sed pariai pende. illud mibi malta maxumum e 94ml rbibi pollicitu’ le]! ipfin gnatur. Num Cbremem Conwniam : araba gnan meurent : id fr impure , 94413 alias malin) , quam bodie ba: fieri nup- tiar? Nm 37mm: quad pollicim’ efl, baud duôium :11 mibi si audit , qui», sur» marin 1:an nagera. .4th adeo ipfi; rempare mura ipficm obvia") Clamart». r.a?

ACTUS

L’ANDRIENE. i133

u-IÛ ACI’E TROISIÈME. S C E N E lII. SINON. IL ne m’a pas perfuadé entierement , 8c je ne lai fi tout ce qu’il m’a dit cit veritable, mais je ne m’en mets guere en peine. Le principal cil que Pamphile m’a donné fa pa- role. Maintenant donc je m’en vais trou- ver Chremès , pour le prier de lui donner fa fille; fi j’obtiens cette grace , pourquoi ne conduirois-je pas ce mariage plutôt au- Jourd’hui que demain? car il n’y a point de doute que je ne fois en droit de con- traindre mon fils, s’il ne vouloit plus fc ma- net. Mais je voi Chremès , qui vient ici tout à propos.

Ë?

I3 ACTE r. --- :34 ,ANDRIA.,-

.ACTU si T E RTlU s.- SCEPLAIV. SIMO. CHREMES. SIMQ U620 Cbremetem. . J c H 0b,R te E ipfum M querebam. E s.

,sIMaa ego te.’ CHREME&V optait advenir. Aliquat me adiere, ex te auditum qui aiebant , l bodie filiam Muni nahua ma gnan). id wifi, tune, au illi i infamant. ’ ’

Aufculta pauca .- (9’SIMO. quid ego te velim, a tu quad quark, flics. I

Aufmlta:- C laquera,H R quidE M«palis. E S. S I M O. par te Dan: ora 0’ mflram amititiam, Cbreme, and inupta à parvis tu»; atate atcre’vlt jmml, , Parque unicam gnatam tuam, cygnatæm menin, Cujur tibi pazrjla: [anima firwandi daim.-

L?

L’ANDRIENE. x3;

ACTE TROISIÈME. SCENE 1V. quom CHRIMIa. SINON. JE donne le bonjour à Chremès. C H In E u E s. Ha, c’efi jufiement vous que je cherchois. S 1 M o N. Je vous cherchois aufli. C H a B M E s. Vous venez bien à propos. Quelques per- fonnes me font venu trouver , pour m’avertir qu’on vous avoit ouï dire , qu’aujourd’hui ma fille fe marioit avec votre fils; je viens voir fi ces gens-là rêvent, ou fi c’efi vous qui avez reve. S r M o N. Écoutez, je vous prie, un moment, vous faurez ce que je fouhaite de vous, 8: ce que vous voulez. favoir. s . EtC bien H j’écoute Il l! , dites M ce E que s. vous voulez: S I M o N. Au nom des Dieux , Chremès , 8: par l’a- mitié qui cit entre nous depuis notre enfance, 8c qui a crû avec l’âge; par votre filleuniquc 8: par mon fils, de qui le falut cit entre vos mains, je vous conjure, aidez-moi en cette ’ l 4 I rem

.- Nu-A r36 i A N D R I A. 10 Ut me adjuws in hac re, nique in: mi rupin V Durant future , fiant , C H R E M E S. ab , ne me objêcm .- anfi hac te amenda à me impetrare oporteat. Alium efle tenfe: mm: me ,atque olim, mm da- bam P si in rem ejl unique , ut fient, arcejfi jube. 15 Sed fi ex en n plus mali ell , qui» commodi Utri ne : id ora te, in commune ut tanfulae. 9.144 t ilia nm fit, Pamphilique ego [1m pater.

1mn’ in; S vola, I M in: neO. poflulo ut MI, Chreme. Neque pullule»; 42: te, niji àpfa m mottent;

C H R E AI E S. 4114M efi 1’ S I A! O. go Ire fient inter Glycerium (7 gnatum. C H, R Ë M E S. audio. , V me magie) , ut [paientSIMO. paf: Iawlli. ÇHRE usmnnquss. A u. An, un un. culmen] v4!» , ne me priez. point. Le camazere de (humé: cil le caraCtere d’un homme doux ê: d’un bon ami , qui de mûrement toutes choies , fans f: cabrer 8c fans e rebuter. ce examen. étoit très-neCcflàirc afin qu’il pût armer à ’ * j tout

,L’AÏNDRIENE. 1.37 rencontre , 8c que ce mariage fe faille comme nous l’avions arrêté autrefois. C H n 1-: M a s, Ah ne me priez point; cil-ce qu’il eûbefoiu de prieras pour obtenir cela de moi P croyez- vous que je ne fois pas aujourd’hui le même , que j’étois quand je voulois marier ma fille avec vo- tre fils ? Si ce mariage leur cit avantageux , faites- les venir, 8c qu’ils le marient tout à l’heure ; mais s’il peut leur en arriver plus de mal que de bien , . je vous prie d’examiner les choies en commun , tant our l’un que pour l’autre , 8: de faire com- me ima fille étoit avoue , 8: que je fulle le père de Pamphile. S r M o N. C’efl parce que c’eü l’avantage de l’un 8c de l’autre ue je dcfire ce mariage , 8c que je vous deman e qu’il fe faire ; fi la choie ne parloit d’el- le»mêmc , je ne vous le demanderois pas. C H n a M E s. Qu’y a-t-il donc? S x M o N. Glycerion 8; mon fils font brouillez, i C u u r; M E s. Fort bien. S r M o N. Mais fi brouillez que j’efpere pouvoir arra- cher l’amphlle de là. Canz-

lout ce qui fe païen &fe tronver à la’reconnoîfliin. ce. S’il avoit été tannique 8c emporte", il n’auroiç pu être preiènt- C’efi une remarque de Douar qui (il lrès-judicieufe. 10. Av on 0.] Pan bien. Le mot andin, formait, dt fou"!!! un mine ironique. comme fit). ’ 1 s se. NI-

138 I A N D R I A: C H R E M E S. .3 I M O. Prafêâla fie efl. . fabule. C H R E M E S. fic hurle, ut dira»; fiai .- Jmantiam in , amoris integratio e11. S I M 0. Hem , id te ora , ut ante camus , du»; temples datur , 7-5 Damqae ajax labiale acrlufa efl tantumeliis. Prias quant haram [calera a lament eanfiflc (101i: Reducant animant agrafant ad mijericordiam , Uxorem demies. fiera, canfuetudine, et Canjugio liberali devinflum, Chreme , 30 Debinc facile ex illi: fifi emerfarum malis. C H R E M E S. T ibi fla [me videtur, at aga non fieffé arbitrar Neiae illam banc parfera?) imbue , mque me perpeli. S I M O. 9442 fris ergo iflhm, ni]; paritaire!» fleuris? c H R E M E s.. dt Mine; periclam in filia fieri, grave efl.

S I- n 1-: M A n qu ra s. se. N1 un un purent 1.] Et que i: "pourrait mimi le j’oujïrir. Il vau dire que lui-même il ne pourroit pas roumi: que fa fille demeurât avec un 0mm: qui la traiteroit il mal 6c qui auroit une maîtrelle. 34. Aï rrrluc rnxxczuu IN FÏLIA Pr 2x x, clava 151.] Mdrdefaireeme (par! Il!

L’ANDRIENE. :39

Fables; Cunnmes. SxMON. Cela cil: en verité.

.0111,j C mais H de a la a mamere M E que s. je1 vais q vous une: Le: querelle: des amans nefont que ra- noaveller leur amour. S I M o N. Ah, Chremès, je vous en conjure , allons au devant pendant que nous le pouvons, 8c que fa pailion efl rallentie par les mauvaistrai- tcmens de ces créatures: donnons-lui une fem- me avant que leurs rufcs 8c leurs larmes fein- tes ratendrilient cet cfprit malade. J’efpere que dans une union fi belle , &avec une perfonne d’un commerce fi doux , il trouvera bientôt des forces pour fe tirer de cet abîme de maux. C H a E M 1-: s. Vous le Croyez ainfi, mais moi je fuis per- fuadé qu’il ne pourra vivre toujours avec ma fille, 8: que je ne pourrois même le f0Üfill1k S 1 M o N. Comment pouve7.-vous le l’avoir que vous ne layez éprouvé? C H u E M E s. , Mais de faire cette épreuve aux dépens de fa fille, cela cil fâcheux. .. s

4

plu: dilua: defir fille , cela efl fâcheux. C’eft aînfi. à mon avis , que ce vers doit être traduit. car cela en: dit feutemieufemenr 8c on en peut faire une efpece v de proverbe. C’en ce qu’il me paroit que Duvet a bien fend. Memarabile dallai», dit-il , à id qui 1»!- mo in promrbium reflet".. I.

140 ANDRIA.’ S I M O. 35 Nempe incommnditar denique hue mini; redit: ï si weniat, quad D5 prohtbeant, dtfieflio. 4 A: corrigitur, qunt corrpmoditatn! vide, Principio arnica fluer» rejhtuerix; Tibi generum firman; a flic invertie: wharf

C H R E M E S. 4o 94.5.1 iflbic e j: ira 1]th animum induxri elfe N010 un .111...» cemmedum in me elaudier. h S I M O. Meritoutile te [emper maxumum me fiai, Chreme. I c H R E M E s. Sed quid ai: .0

quid .’ S I M O. C H R E M E S. qui fris en: nunc difiardare inter fi? S I M O. l .Ijefu’ mihi Davus, qui intimu’ e]! enrurn confi- liir, dixit : 45 Et i: mihi fuadet , nuptias, quantum queam, ut maturem. Num, tenjè: , fuient , filium nifi [tiret cade»; [ne mile f Tare adeo jam ajut audies cuba. heu: , empale hue Darwin. ’ thue «(une , vider) un". finir exire.

ACTUS

L’ANDRIENE. un S r M o N. Enfin tout le mal qui en peut arriver, c’eli que s’il ne vit pas bien avec elle , ce que les Dieux veuillent empêcher , ils fe feparcront ; mais s’il fe corrige, voyez combien d’agrémens vous allez trouver dans cette affaire! prémicremcntvous redonnerez un filsàvotre ami, vous aurez un honnête homme pour gendre , 8c votre fille au- ra un fort bon mari. C H n E M E s. N’en parlons plus 5 fi vous êtes perfuadé que ce foit l’avantage de votre fils , je ne veux pas que vous trouviez en moi le moindre obi- taclc à votre fatisfaétion. S 1 M o N. C’elt avec juifice, mon cher Chremès,quc toute ma vie je vous ai parfaitement aimé. C H n a M a s. Mais à propos. S. x ne o N. Quoi? C H n a M E s. Comment favez-vous qu’ils font brouillez ? S . r M o N. Davus , ui cit le confident de tous leurs fe- crets , me la dit , 8: il me confeille de prof: fer ce mariage autant qu’il me fera pofiible. Croyez-vous qu’il le feroit , s’il n’étoit bien aEuré que mon fils le veut? Vous l’allez en- tendre vous-même; hola, faites venirDavus, mais le voilà, je le voi qui ion.

ACTE-

riz .ANDRIA. a . rflffw.’ 95:5 ÊÈQÏË soli: aÎËw’ËùK P53 a ils fait? in: &ZSËËÂÊËÈSŒËÈsËSÈËAynAAnJALk uwiulr» k ACTUS T E RTIUS. SCÏEPJA V. DAVUS. 81Mo. CHREMES.

D’AVUS. AD te ièam. S I NI O. quidnam efl .3 D A V U S. . Car uxor non arteflïturÈjumadvefperafiit.

S I M 0.3 audin’ tu illum ? Ego dudum non nil veritus fiem,’ Daw,ab: te, ne fateres idem . ’ ’ ’ fluai valgus [entartent filet , ’doli: ut me delta: Proptereaderes, quad amat filins. 4 * e D A V U S. egon’ 1711m fluera» r

SI- REMARQUES. 3. Eoo nUnUM son sur. vaux-eus Nul, D Av 5.] Pour moi je t’avoue. on. j’ai profité d’une remarque de DM qui me paroit confiderable par: le une. il dit que tout difcoun qui commence par I

L’ANDRIENE. :43 a?a: a"."sans 35:5...Nutfifu aman?) ügfifi... 292115; . ,1" .

SCÈNE V. Duos. 81mm. CHREMES.

’ D A v u s.

E venois vous trouver. S x M o N. Qu’y a-t-il? A V U S. D’où vient que vous ne faites pas venir nos fiancez? il fc fait déja tard.

L’entcndez-vous?S Pour 1 moi M je t’avoue o N.que . j’avais autrefois appréhendé quelque chofe de toi, Davus; je craignois qu’à l’exemple de la plûpart des valets tu ne me jouafies quelque mauvais tour, à. caufe de l’amour de mon - D A v u s. Moi, Monfieur, je ferois une aêion com- me celle-là? S 1-

a! a! n°1, promet quelque char: de grave a: de etieux. C’efi pour cela que j’ai mi, , fait ni j! t’avoue, pour conferve: cette pepsine.

r44 ANDRIIA. S I M O. credizli : quue mie: metums, vos cela-ai quad nunc di- D A V U S. quid? S I M O. zain? fein?. Nain propemodmn 124660 tibi jam fille»). D A V U S. tandem agnofli qui flan. S I M O.- Non filtrant flapis fatum. D A V U S. quid: Non? S I M O. Simulaw’ , w: ut pertentarem.e [ad ca gratia D 4 VUS. guidais? S I M O. ficruefl. D A VUS. x vide, 10 Numquam quivi ego iflhuc lintellegeren 04h , caizfilium callidum! En: audi ut bina te introire, opportune hit - Sfit mibi I obviant.M O.

D A V U S. Hem , numnam periimus :7 S 1 M O. narra huit, que tu dudum urrajh’ ruilai. D4!-

L’ANDRIENE. r4; S I M o N. Je le croyois. C’elt pourquoi je vous ai a. che’ jufqu’à cette heure ce que je vais te dire,

’ D A v u s. Quoi donc, sïl vous plaît?

TuI leS vas 1 fivoir, M caro jeN. commence prefque à avoir confiance en toi. A D A v u s. Enfin vous connoiflèz qui je fuis. Ce que je diroisS du1 mariage M ode monN. fils v n’étoit qu’une feinte. D A v u s. Comment? ce n’étoit qu’une feinte? S 1 M o N. Je ne le faifois que pour vousqfonder.’

QueA dites-vousD A vlà? u Sa S x M. o N.- Cela cit comme je le dis. D A v u s. Voyez! je n’ai jamais pu pénétrer ce myfi tere. Ah! quelle fineITe! S x M o N. . 4 Je vais te dire tout, écoute. Tantôt quand je t’ai commandé d’entrer , j’ai heureufemefit trouve Chremès qui venoit ici. D A v U s. bas. Ah! ne tommes-nous [son perdus! S 1 M o N. Je lui ni conté ce quem venois de me dires Tome I. K L-

[46 4 ANDRiA. D A V U S. 944km)»; audio!

gnan»: a: de: Son) I , MarqueM O. a! . axera.

D A V U S.ouadi. . S I M O. Hem quid dixtî! D A Y U S. optime , impuni, faflum. S l M O. mon: per hum: nulle :13 mord. C H R E M E S. t t5 Barman mon» i6’o: ut epparemur, du")! .- a:- qzæ hm remania.

NM: te ora , oDam S ,r quantumI M foin: 0. "1th I 4E- cifli ha: nuptias. D’ A V U 8. Ego un film. 8 I M O. corriger: miln’ gamin: porto mitera. DA- REMARQUES. I4. Cornu . XNQJAAI, encrine.) agui fini: ravi. Dam a dit midi, 8e [in ce que Simon lui demande,quc vienne de dire? il répond mimi. En- ": midi a: optime , il y a quelque reflemblance de En qui pouvoit nom r le bonhomme qui n’avait pas bien entendu, fiesta que Dam: a voulu dire: se» afin e]! muai, midi (r optime un hm [41km Menton. ce: ce que j’ai tâché de conferve: - - un L’ANDRIENE. 147. D A v ü s. en. Qu’entens-je ! S 1 il o N. Je l’ai prie de donner fa fille à mon fils, 8c enfin je l’ai obtenu avec bien de la peine. » D A v u s. En. Je fuis mon"! S x u o N. Hé , que viens-tu de dire? D A v u s. Que je fuis ravi. S t il o N. Du côté de Chremès il n’y a préfentemenè nul obit-scie. C a n a il E s. Je vais feulement jufque chez nous , pour dire qu’on ait foin de tenir tout prêt , après quoi je re- viens vous rendre compte de ce que j’aurai fait. ’ S x u o N. Prefentement , Davus , puifque doit toi feu] qui m’as fait arrimage... D A v u s. Oui fans doute c’ei’c moi feul. S I M o Il. Je te prie de faire tout ton poilible pour ra- mener mon fils. D L- autant qu’il m’a été Pommeau id fjfant répondre 9* .Vïfiü’mwi. ou il y a beaucoup de ce qu’il adit je fini: me. :1. lice "no colas.) attifa-x doute à]! and fiel. Siam mais que Dm: parle anti en s’apphn- Utahêcil ledkclcnmgew, à; en le grondant. sa. moflai. umlaut mon Mali S’Y OPPW la. :9.Un’

:43 ANDRIA. .-:.4- e.. D A V U S. Fatima hurle fériale. S I M O. par 1mm, du»; anima: irritant: :13.

guée-fias. DAVUS.,

age igimr. ubiSIMO. mon efl ipfus! D A V U S mirum ni demi e17. S I M O. 7.0 En ad mm, arque «de»; ha, que filai dixî, dimm itidem illi. D A V U S. malin: film. æid Cûllfi (Il, quîn bine in pifirinum "fia [ramifia «in? aux-innervrsæ-r, Nihi a]? preci loti reliéïum .- jam ferrurba’vi . muid: Hem»; fefcfli: in nuptii: conjui huiler» filium: rani kali: ut fiermt, ènjjzerante hoc , arque in- vita Pamphilo. 7-5 En» afltltfid ! quodfi quieflèm, nihil weniflêt me z. Sed «mm: ipfirm vida. octidi: Utinam mihi eflèt aliquid hic, que mm: me pre- tipitem dam». A C T U S a; E M A n qui E s. I r9. Un nunc Isa- IrsuSP] Grief-il muion- nm. Ce vieillard faupçonneux tâche de faire coupe: D414"! en lui demandant où cil maintenant (on fils. mais Dm: cil trop fin pour être furpris, il fe rou- vient qu’il a allure le bon homme que &th 8e fa maîtreflè (ont brouillés n C’en pourquoi il répond fans rien infiltrent!!! un grand bruni fil ù]! mégir. i 25. l u

L’ANDRIENE. :49 D A v u s. ’- J’y ferai de mon mieux.

Il te fera facile à cetteS heurer M qu’il o ef’rN. en ’ co- lere contre cette femme. D A v u s. Repofez-vous fur moi. S x M o N. T-ravailles-y’ donc. Où cit-il maintenant? A V U S. C’en un grand hazard s’il n’ait au logis. S x M o N. Je vais l’y trouver , 8: lui dire tout ce que tu viens d’entendre. D A v U s. Me vofla perdu. Que ne vais-je de ce pas droit au moulin? Deformais les prieres font inutiles; j’ai tout gâté , j’ai trompé mon Maître , j’ai jette’ fou fils dans un mariage qu’il dételle, 8c ce beau mariage je l’ai fait aujourd’hui contre l’attente du bon homme, qui n’ofoit l’efperer, 8c malgré toute la re- pugnance de Pamphile. L’habile homme que je fuis ! Si je me fulie tenu ena: repos , il ne feroit arrive aucun mal. Mais voila Pam- phile, jullement ; je fuis mort l plût à Dieu qu’il y eût ici quelque précipice où je pulTe me jetter. A C T E

2;. HIN’ASTHÏIA.] L’habit: hmm qu’jefiiis! Il paroit que du temps de Doua: on urbi: hm apu- du; cari fait cette remarque: Bonn aluni; plurali- wr dixit annulas, qui ù qui Jude! influât . a: si ou 7. Muret. me il faudroit traduire. sua Mur- K; A 75.511. en! . r «go ANDRIA. qmmmmmmmammmuâæqææ -ACTUS TERTIUS’. S C E N A V1. PAMPHILU’S, DAVUS. P A M P H I L U S. UBi illit fielu: efl , qui me paladin D A V U S. perii. P A M P H I L U S. arque hac confiner, Üure’mihi obligiflë : quandaquidem mm bien, , un... h, «on :. Sumferwn’fbrtnna:mm nulli mm: 1’ me 5070575 commififlè futili! l . Ergo pratizim 06 flultitiam fera : [ad iultum id flanquant à me enflant. D A V U S. Poflhm: incalumem fin [ria fore me, nunc [riflâ- vito lm malum. P A AI- ’V’Deell mih’i tu mg. "aux me in Vulg. r Vulg. mir- n a M A a qu n s.

si. 3-n01 Sultan: l r. 1.] Devoir): ronronna confier transmutateurs- i turquin-ù nid: au. Le me: furiii ell- emprunté de certains «les et .pdle’s fiirilio qui étoient pointus par le lm 5° W? volerie l’entrée ion large, de manicle que k5 IIIIF fies des chofes limées ne pouvoient les marcel la» te &qu’ils étoient obligés de les tenir toujours Infini

r : Q cuti L’A N D R I E N E. ni

69:3? .âielïâèâê’âèk’ëèâè’âèçâflâè(âüâèââ-Qâègècâè AC TE TROISIEME. s Ç E N. E VI.

PAMPHILE, DAvus. .PLMQHILÆ- OU CR ce [cèlent qui m’a perdu? Je fuis mort!- D Ai v u s. . P A M PÂH 1 a. n. J’avoue que cela m’en bien dû ,puifque j’ai r été fi for 8: fi imprudent. Devoisrje confier à un coquin de valet tout le bonheur de ma vie? Me voila donc payé de ma (œufs, mais il ne le portera pas loin. i - , . ’D A v u s. Si j’échape de Ce mauvais pas, de ma vie je ne dois craindre aucun danger. . P A M- vvx leur: mains pendant le mica-AI): IË-Ïlnnu a fan bien prpelle lutin un va etàqui on neyepî reflux qu’il au: toûionrs avoir yrès de foi fi on veut. qu’a ne faire point de filmai Ë ’ 4. Bloc PRIHVN a: arwfirrrxAu r:- x 0.] MI "and"; 17175 4c mafitifi, fretin!» ab [lul- 6M; Je prix pour au [3145, C’efl-ï-dirc. l: prix la tu fififiw comme Plan a dît [intima ab afin" poux »ÎÈ v.------... puma» diamant..’ .x4 . "si,’ u .7, I-

:152 . ’ANDRIA.

-’Nam quid egoPAMPHILUS. nunc dizain punir negabon’ vel- le me , mode 944i mpalligims duce"? que fiduçia idfam am . Nu, quid me mon fadant , flic. D A V U S. [fidulm nec * quid de me : algue il aga Dimmhaliquid jam inventurum, un Inti; ma- le alignant graduent: mordra.

P A M P H I L U S. D A V U S. ’ ab. Io rifle: film. P A M P H I L U S. [me confilii: mi: ehodum , hue vif, quid ais: vidai Mifirum impeditum efi? D A V U S. pt jam expediam, P M P H I L U S. expedies? D A V U S. serte, anpbile, P A M p H en U s. ’ [Nappa made. , .D A V U S. e im’meh’mfiem

I P’ ph, A tibi M egq P tu H eredam, I L farcir?U S. ? v IVflgàmqu. iiTv

L’A’NDRIENE. 153 P A M P n r l. n. Car que puis-je dire à mon père? lui dirai- je que je ne veux pas me marier,moi qui lui ai promis il n’y a qu’un moment? De que] front pourrois-je lui tenir ce difcours 5’ je ne fai que faire. ’ i - D A v u s. Ni moi par ma foi , 8c fi j’y penfe tout de bon. Mais afin d’éloigner tant fait peu le mal qui me menace, il faut que je lui dife que je trouverai tout à l’heure quelque chofe pour le tirer de cet embarras. P A Mr H x L a. Oh, vous voila. D A v u s. Il m’a vû. P A M p H r L E. Approcher. , l’honnête homme ! eh bien que dites-vous? voyez-vous bien l’état où vos bons confeils m’ont réduit?

Maisl jeD vous A en vtirerai u bien-tôt.s. P A M p a 1 r. Il. Vous m’en tirerez? v D A v U s. Oui alïmément , Monfieur. PA’MPHILE. W Comme tantôt, fans doute.

Non , j’efpcre queD je Aferai v plus u heureux. s. i » P A M p H r r. n. Eh , pendard ,j t’imagine-tu que je te croye ? ’ ’ K S A Tu

154 ANDRIÀJ i T a rem impeditam (9’ [Indium reflituar P hem,

944x queme Indre jmu’ ex tranquzlhflîma *fiem ,re e tonjwfli . il: nuptiax. 15 d’un): dixi lm: cf: fatum»: .8

4 D A V U S.dixtî. P A A! P H I L U S. quid menine: P D A V U S. Scd putain":’ ’ [mecrurent. ad me ut miam .- jam ali- quid difjriciamf I P A M P H I L U S. Cam mon [alleu [patizmz ut de ite [nifirman; mihi, [appli-

Namquecium, hem tempu:,przcawre ut vola: . - 171th » me, baud u ulcifii , mit. j A C T U S VVulg.fum.a E M A RQU Ei s. la. Heu mye n un]: s un.) duègne! nm- "se: me fieu-je fia! Mou porc liroit. en qua fretin fun. Voila le muraut à qui lie me fuis ne, &c. r5. (Lu I n un r ru si] me atrium. leur! Cette demande et! prife de la coutume des .Arheniem, qui ne condamnoient immuns performe fans lui de- mander aupziravunt quel fupliee il croyoit mériter. 8c felon la repente du criminel anaclwcilfoit, ou l’on augmentoit18. Nnuqyz nocez la TEM?US.] peine. M45! r Vlehm! qui" preflê un: que je fange à moi. Terme: dit enunfeul vers, ce que j’ai dit en deux lignes. ’ r i Namque hotte temple: paumer: mihi ne , baud te ul- cifii finit. v à Et c’efl une façon de parler fort remarquable, en: il y a une liberté qui étoit familiere aux Latium 55 que

L’ÂNDRIENE. :5; Tu pourrois rôt. blir une ahane entierement pep due &defefperée? Ah! à quel marrant me luis- je fié , qui d’un etat dormes: tranquille , m’a jet- te’ dans un manage que j’rapprehendois plus que la mort. Ne t’aVOis-je pas dit que cela arriveroit? AVUs Ihflwa Que» mentes-tuPampurzm donc? D A v U s. La mort. Mais je vous prie, huilez-moi un peu revenir à moi, jevais tout à l’heure trou- ver quelqueP A M p remede.H r L E. i Ah, pourquoi n’arje pas le loifir de te trai- ter comme je le fouhaitc .9 Mais le temps qui prefl’e, veut que je longe à moi, 8: ne me permet pas de m’arrêter à te punir. ACTE que nous n’oferions prendre , en: dans ce vers il manque un terme qui foi: oppofe âfim’r, ui ne peut pas tenir aux deux propofirions qui y ont enfer- mees. il faudroit manque in; rompu; linga pucamnni- bi me , baud finit te alenti. ,,Le temps m’oblige à ,. prendre garde à moi . 8: ne me perme: pas de ne ,, punir. Il y a mille exemples de Ces fortes d’ellip- fes , comme dans "min Pub. r7. liv. 4. Nm un (mini, peut»: «acini fan». ’ i MOI a mon je ulldÜËldt pas de le renvoyer, mais de le par: "me du faim. Co qui fait un fans tout contrai- Ie, car rupiner vous dire , lie ne défends pas de le renvoyer. mais Pardonne qu’en le faire mourir de Il faire donc ("entendre indue, qui et! oppo-

vue. a a. 1 AN-

r56. A N un"! a: aâæfiào.eeiggn ram m nant fi Éfin 3 M2 ACTUSQflARTUs S C E N A I. CHARINUS,PAMPHILUS,D4VUS. C H A R I N U S. Graine eredibile cf) , autkmemorabile ,. Tenu: veçordia innam 041’qu ut flet, Ut mali: gazaient *. 41km; , tuque ex incqmmo- j Alterius, fua ut remparer commoda? 411-, Idne efl peut"; 3 1mn id goum (I1 hominien) pejfimum, In deneganda morio quais junior efl paululum .- Pafl , 146i jam temple: efl [ramifia perfiti, Tarn tout?) neceffizrio je aperiunt , a riment, Et rumendix res cogit en: denegara. 1Hi .. r ou]!v - alienis I v sin TientM8. - I r R E M A 1L QU E S. I a" TANT-A vzcoxn u runara,&c.] on». 5mm: à: la lâcheté Le mot moulin dit , plus ne licha! en notre guigneront il lignifie propre- ment une madison: noue qui porteur: nomma fai- g. hurlas: vnnux? [un tu Guru: x s1- monre r dunuurlssrnuuj mal. .Ab,eelapen:.r’lîmï&c. p . I J’ai en cet endroit fuivi le feu: qui m’a paru le (au; . ’4 . in c.

1: un en)

3.3.7.... .t: L:.x.â..

p.. 3.5.3. 121.?!.. 33:1... i 22.3.32». . a... "un: "(M a i.

L’ANDRIENE, x57

(ÏqmneÎÊÎ-iflnr. Ïï riflât: au Œîefiîrîiîî(3. .«or ACTEâgé QUATRIÈME, S C E N E I. Caanus, l’ennemie, Davos.

C A R r N u s. CEla cit-il croyable , 8: a-t-on jamais ouï p dire qu’un homme ait la lâcheté de le re- Jouïr du mal des autres , 8c de tirer avantage de leurs malheurs P Ah , cela peut-il être .9 Oui, l’on voit tous les jours de ces feélemrs, qui d’abord ont honte de vous refufer ; &lon’ ne le temps ell: venu d’accomplir leurs prome es, le voyant prefi’ez , il faut de neceffite’ qu’ils faillent voir ce qu’ils font ; ils craignent d’a- bord ck le faire, mais enfin leur interêt les y oblige, 8c il faut voir leur impudence 8c en- tendre

M’en 5l je me luis éloignée de l’explication de De. w. qui explique ce Vers, lue efi mm? in» id a]? senau hominem: pefimum. Comme fi Tenue: vouloit dire . [du efl 11’791») gril!" humain! imo Peflîmum germa. ,, Sont-ce n des hom- ,, mes roui, 8c de tous les hommes les plus me- n Chant, ’- Nzcusnro se APIRIU’NTJ "fauta amusant: [e montreur n11 5181!: font. Hditt’onbie’n,

. I h C3 Io Tan:153 impmïcntifîîm.z ANDRIA (arum ramifia cf! .- fl’li: tu a: 3 qui: miki t: ? fur Imam tibih’mts, Proxime fia): igame: 7111M : amurant, 1411i fi- de: ? si rage: , nihil putiet. Hic , 916i opus tfl , Nm vcrmmr: illit, ubi nihil 01m: efi, ibi w- "un". 15 53.1 q’tid agam? adeamn: ad mm, (7 mm en injuriant [une expoflulem? f Ingemm "hl!!! "mita ; atque aliqxi: dictat , Ni- hil pramo’veris. Malin»: ; moleflus certè ci fin", arque anima mon»; gejîèra.

P A AI- ” Vulg. M414 ingnnn. n E. M A a qu E s. car étant naturellement mamans il faut enfin que la nature fc dccuuvr. à: Te manifdïc. 12. PROXIMUS suu naonzr MIEL] M4 ,0th m’y]! plu: pruche que m4 rlnmrfc. Le Latin dit i! fui: mm. produit! à moi-min". Et c’cfi cc qu’Eun’pido dit dans la Medée. Il? mi: m «3161 sa" me: un», qui. Chacun faim plus fii-mînu ’u’il fine fin prochain.

Comme c’étoit un proverbe, proximal fitn- gym-t mi. hi, il a donc fallu le rendre par un autre proverbe , a: heurcufcmem notre Langue m’en fournit un. Le; 67m difoicm dans le même feus un tunique au; plu: puche qu: mu matamêc Plnutel’a cmpûoyé z Tu- mm profil"! pallia dans le rhum. Ils difoicnt aufiî la jmbe r]? [du loin que le genou. 179mo" fi 39’": mi- la. Il: la.n’ont HIC, [mm deun houa crus quand 1:1, il: son en zinnia: vnxzxruaJ au". ngand ü s’agit de promena, il: on home de rem. (et .

L’ANDRIENE. 159 tendre les impertinens dupeurs qu’ils tiennent alors; Qui ères-vous? riflent-ils; a quel degré m’êtes-vous purent? tpourquor vous coderois- je celle qui cil à moi? Ma peau m’ell plus proche que ma chenille. SI vous leur deman- dez où en la bonne foi P ils ne s’en mettent as en peine , ils n’ont point de honte quand Ils en devroient avoir; 8: ils en ont quand el- le n’efi point nccefinire. Mais que renifle? irai-je le trouver 3’ irai-je lui dcvnander talion de cette injullice? Je l’accablcrai de reprorhes 8c d’injures. L’on me dira: cela ne vous fer- vira de rien : De beaucoup; je lui ferai de la peine, 8: je me fatisfcrai. v P A M- fer. 8e c’efi alors que la honte n’efl pas neceŒlirc ; car on peut refufer hardiment; Mais quand il s’agir: d’accornplir leurs promellcs . alors ils n’ont point de home de manquer à leur parole, &c’efi encetemps- là qu’il feroit neccflliire d’en avoir; car il n’y a rien qui doive empêcher de tenir ce qu’on a promis. Te. mm a pris ce paflage de la premiere Scene du feulai Ath de l’Epidim: de Plume. ’ Pleriqu: humilie: qui: «un nihil "fin, parût .- aü pudendum e]! , 1H m dzfirir Pflllflî, mm «fa: efl ne pudeur. ,. C’efl là le défia: de la plupart des gens . ils on: ,, home lors qu’il n’en faut point avoir, &n’en ou; ,, point lors qu’elle cit ncceflîrire. r6. INOIRAM MALA Mut-rAJ je l’acaëlnm’ d’injurn. Les Latins ont dit "2414. du maux, pour pub", du injum. comme les Grecs main 14404:. Ei «il and! drue, nixe: n’ dinde p97?» didyme. S: tu dix une injam (un mal) tu en entendra: bien-:6: un plus grade. u. N r s r

r60 ANDRIA. P A M P H I L U S. Charine, (7’ me a te imprudent: ,nifi quid Dii rejplciunt , perdidi. C H A R I N U S. Italie, Impmdmr? tandem inventa tfl mufl: jalw’fli fidem. PAMPHIŒUS. 1.0 été tandem? C H A R I N U S. [poflula:? "in"; mon me durera ijii: diflis , P A M P H I L U S. glu-d M1714: efl? C H A R I N U S. [efl tibi. pofiquam me amure dixi , complainte Heu me mifèrum , quum hmm animum 1x am- me ÆEÔÏWUÏ mec! P A M P H I L U S. Falfu’ ex. C H 4(- REMARQUES. .18. Nu: «un» Dr r IISIICIIINTJ Silo: Dieux d’un; pitié de l’un 0 de l’antre. Il y a à la leur: file: Dimx ne un: regardant. Les regards des Dieux étoient pris pour la faveur. la (proreâtion, au lieu qu’on prenoit pour une marque ’averfion quand il: détournoient la vûe. 19. Tnxnzu rievnnrA Ier cumul Enfin un: m trouvé un: carafe. Cette excufeefig’c infinis prix [au y pcnfn. Sou 18’: r "rang Vnu ne; En; un "tu fan-

L’ANDRIENE. 16! P A M p» H-r i. E. Carinus , je me fuis perdu fans y perlier , 8e je vous ai perdu avec moi, à moins que les Dieux n’ayent piüé de l’un Be de l’autre. C A R r N U s. Comment, fans ëpenfer? Enfin Vous avez trouvé une excufe. ous avez bien tenu votre parole. P A M p H r r. a. Que voulez-vous dire avec votre enfin? C A n r N u s. Vous retendez. encore m’amufer par ces beaux d’ cours? l1: ri P A M p H r L n. Qu’efi-ce donc que cela lignifie? C A il r N U s. Je ne vous ai pas eu plutôt dit que j’étois amoureux de Philumene , qu’elle vous a plû; que je fuis malheureux d’avoir jugé de votre cœur par le mien! * P A M P a r r. 13.. Vous.vous trompez, Carinus. C A. pirole. Solvmfidcm , c’eû degager fa foi en faîfant ce qu’on a promis. C’eft une ironie. 2°. (Lui 1 un: un in: voulez-1mn dire ne: 9m: afin? Pampln’le n’infifte que fur le mot tandem, afin. à! avec raifbn,car e’efi le mot inîurieux. Geof- fenfant parce qu’il marque une excufe trouvée après coup , 8c par confe’quent faufila: la verirable excufe precede l’aâion, puis qu’elle la produit, 8c la fauf- fc n’en trouvée qu’après a: ne fait que la fume. - Tome I. L :7. 041!)

:62; ÂNDRIA.’ C H A R I N U S. [efi gaudira»; nonne tibi finis (Æ ho: wifi"): jolidum N175 me lafiaflu maman, vfalfa fla; produ- tere: Ê 25 Rubens. P A M P H I L U S. [wrfir mifir. halbran) .? ah nefii: quanti: in mali: Quantafque hit fui: confilii: mihi confiât fili- citudinu, Meus carnufex. C H A R I N U S. [exemplum tapit? quid Mime mm mirum’fl, fi de n P A M P H I I. U S. Mut! iflhuc dira: , fi cognorir qui me , ’vel amo- nm meum. ’ C H A R I N U S. Scie; mm pane altertafli dudunl, a i: nunc proprette n’h’. n p Sumnfit, ne: te quiw’t holà cague, illam ut dureras. ,

1mn criant,PAMPHILUS. que tu minus fiis erumnas mon; He REMARQUES :7. (Un: r "une rur urxuu’sr , s r au qu’llru :xnn faim un: aux mp1! Cu! î comme r19] s’il Cela difoir. Faut-ilcflJlfirt hm s’étonner qu’il loi: perfide 8e méchant, puifque vous lui en damez l’exemple î Car la valets f: moulent d’ordinaire fur les exemplu de leurs maîtres. «qui a donné lieu au proverbe. tel and": tel valet. 31- hm Inn: Quoi tu"un; anus sers x-

L’ANDRIENE. 163 C A n r N u s. Bit-ce que votre joye ne vous paroill’oit pas allez entiere, fi vous n’abufiez un pauvre A- mant, 8c fi vous ne l’amufiez par de faulïes’ efpemnces? Epoufez-la. P A M p a I L 1:. Que je l’épaule? ah, vous ne l’avez pas l’é- rat pitoyable où mon pendart m’a mis par les pernicieux confeils.

C A n r N u s. Cela cil-i1 fort étamant qu’il fuive votre , P A M v H r r. n. exemple?Vous ne rleriez pas de la forte , fi vouse I me conno’ ez, ou fi vous l’aviez mon amour. C A a I N U s. J’entends ; vous avez long-temps combattu avec votre pere , c’efl pourquoi il cit mainte- nant fi fort en colere contre vous ; il n’a pû d’aujourd’hui vous obliger à lui promettre d’é- poufer Philumene. P A M P n r r. z. Mon Dieu, pour vous faire voir que vous ne

aman s un.) un bien, pour 1mn faire mir "a un: Il [mon p4: mu un malheur. (Je que tu m’- au a fait de la peine à tous les Interpretes 5: peson ne s’en cl! tiré. Ce que cil un ablatif à: il fait: fous- entendr: id , id que ninas: frit. comme s’il diroit a que un fan. de main: dl mu nm malheur: , c’efi 3- dire la feule choie qui vous manque pour l’avoir tous me: Malheur. ont que actuels au très-glanas.

’.l .fl r... . a . x64Hz nuptic ANDRIA. non appambqntur mihi, Nu pojiulabat nunc ququam uxorem dan.

Szio ; tuC conflit: H A Rtua I pointu:N U S. a. L* P A M P H I L U S. 3g Nondum niant [a]: C HP A R I "une.N U S. [via quidam illam dufturum eflê le. P A M P H I L U S. Cm me mitas? hoc audi. mmquam deflitit Inflare , ut direrem , me efle duflurum, pari. Sudere, ordre, ufque adeo dom; jan-puât.

C H A R I N U S. 935: homo (filma? P A M P H I L U S. Davos. C H A R I N U S. Davos? P A M P H I L U S. Davos *intertnrbaf; C H A R I N U S. 4o ébaucher»! . P A M P H I L U S. mfiio; nifi mihi D20: fini: Scio flafla irato: , qui aufiulmwrim ci.

C H A R I N U S. raflant bac efl, Dam? A Vulz- Dm min.

L’ANDRIENE. r6; ne favez pas tous mes malheurs, c’efi que ce mariage n’étoit qu’un Jeu , 8c que performe ne fougeoit à me donner une femme. C A n r N u s. Fort bien, c’eft vous-même qui vous êtes fait violence. P A M p H r r. z. Attendez, vous ne comprenez pas encore ce que je vous dis. C A a r N U s. [Je comprens très-bien que vous êtes fur le point de l’époufer. v P A M p H r r. a. Pourquoi me cha inez-vous? Ecoutez ce- ci. Il n’a jamais ce e de me refler de dire à mon père ue j’étais prêt de ui obeïr; il m’a confeillé, i m’a prié , jufqu’à ce qu’enfin il m’a obligé de le lui promettre.

Quel hommeC cit-ce A n qui I aN fait U cela? s. . P A M p H 1 r. e. Davus. . .COA n x N u s. Davus? . P A M p H x L n. I Oui, c’eft Davus qui a fait tout le mal. C A n r N v s. Pourquoi donc? » P A u p H r I. 1. Je ne foi; mais je fai très-bien qu’il faut que les Dieux aycnt été fort irritez contre moi , puifquc j’ai été allez imprudent pour fuivre fes confeils.

Cela. cit-ilC vraiA , Davusn r .3N U a. I L3 DE

166» A N D R I A." D A V U S. faflum efl. C H A R I N U S. hem , quid ais Julia? la tibi Dii li mon fafiis exitium daim. Eha , dia mi i, fi ananas buna aonjeflum in nuptial: 45 Inimici «relient , quad, ni hac, canfilium larme ? D A V U S. Dmpna: fiant , a: non defiztigatus. C H A R I N U S. fiia. D A V U S. Hua na» fumfit, dia aggrediemur vin: Ni]; id jutas, quia rima pracefli’t parian; , Nm paflè jam ad faire!» converti bac malin».

P A M P H I L U S. se Ima etiam : nana flan" credo , fi ad’w’gilawri: ,’ Ex mais gamina: ruilai tarifiait: maffias.

D A V U S. Ego , Pamphile, ha: tibi pro firwitio 145:0, Canari martiaux, malins, naflefqua (9’ dies, Capiti: tritium adire, dam profana tibi: . 35’ Traum’ , j: quidprztar 03m calmit, mi ignafi

Paru») [audit quad aga , a: furia falbala. Val malinsacre. une alitai raperi, me. rufian fan.

Çxpia.v fi? reflmaA M in Pquem H "meI L mapijli U S. 1mm. n41

L’ANDRIENE. 167 D A v U s. ’ C A n 1 N v s. . Ah,Très-vrai. feelerat , que me dis-tu . ne que les Dieux t’envoyent tous les malheurs que tu mentes. Di-moi un peu, fi tous fes ennemis avoient voulu l’obliger à faire ce mariage, quel autre eonfeil auroient-ils pu lui donner? D A v U s. J’ai été trompé , mais je ne fuis pas rendu. C A 1 a N u s. Fort bien. D A v a s. L’affaire n’a pas réuni En cette voye , nous en tenterons une autre. i ce n’en que vous vous im ’ ’ez que parce qu’elle n’a pas eu de fuccès premiere fois, le mal foit defor1 mais fans remode. .. P A Il a H r L r. Oh, bien plus, je fuis perfuadé que fi tu veux t’y appli uer avec foin, au lieu d’un ma: nage tu m’en eras deux. » D A v u s. Monfieur, étant votre Efclave, ’e dois tra-’ vailler iourôenuit , de toutes mes ces pour votre fervice ; je dois expofer ma vie pour ce- la, mais aufii e’efi à vous , s’il vous plaît , à me pardonner lorique les choies arrivent au- trement que je n’ai cru. Ce ne j’entreprens ne reniât pas comme je le fou aiterors, mais je n’y épargne pas ma peine. Trouvez mieux, vous pouvez , 8c m’envoyez promener. P A M a a r L n. Je ne demande pas mieux ; mais auparavant il faut que tu me remettes en l’état ou j’étois avant tes confins. e , . ’ L 4 D A: ’

168 .ANDRIA.’ D A V U S. Fatima. P A M P H I L U S. a! jam bat opus :jl. D A V U S. hem ,11, mana : arepuit à Glyaerio aflium.’

60 Niln’l. ad PAMPHILU& n.

D A V U S. quem. P A M P H I L U S. 17m, marraine damant?

a:D4VUs. jam boa tibt auvernat» 11460. annanqyes

L’ansa. ouvra Canau- la par" de Gljurion. a Gueux Mot à mot. ro 001’411 DSTIIIILJ du 6m» à la parte de Glyæn’on. Ce qui cil tiré de la wü- tume de ce (empala. Comme les portes donnoient dans la ruë ô: s’aimaient en dehors, ceux quî for- eraient de la maifon avoient foin avant que d’ouvrir de [me du bruit Ma porte afin que les [radiants ne f: nous me sa ACTUS

L’A’NDRIENE. a 169 D A v u si C’efi ce que je ferai. A M p H 1 L e. Mais tout à l’heure.

tst, D écoutez; A v l’on u ouvres. ’ la porte de Gly- cerion.P A- M P H r L a. Ce n’efi pas la ton amure ; cherche feule- ment uelque moyen. (i) A v U s. Pamphilc le regarda. Je le cherche aufiî. P a; M a H 1 L E. Hé bien enfin l’as-tu trouvé? D A v U s. Qui, Monfieur, cela vaut fait.

munirent pas entre la porte a: le min.- Tontes les mirons étoient de même en Grece. 6°. Nnnx. n 11.1] Ccn’2fi pas là un afdœ. (and: festonnai. c’en la e feus de ces mon moud ’ tr. Pampbile vent que Dm: ne penfe à autre chofe qu’à ce qui le regarde 8c qu’il cherche des expediens En: le tirer (l’embarras. D’ailleurs il voit bien que coquin ne cherche que. gagner du temps. .

flâné)»

r!- e-’ .--..’- L 5 ACTE

r70 ANDRIA.’

&aîïnînërîvrî-ëîsà

ACÏÎUS CUJARJFUS. SCIîNArIL MTSIS, PdMPHILUS, CHARINUS, D A V U S.

4m, abi uai eritMrszs , invention: tibi tarda, à mais»; addufîum Tuam Pamphilam : ta modo, anime mi, aoIi n maman.P A M P H I L U iS. * Myfis!M Ï SI I S.. qui: efi? hem, PamphiIe, optime enflai[fin te P A M P H l I. US. M ÏS IS. -qaidefl! Oran jaflît , fifi amas , bora , jam ut ad fefa veniez: .- Videre ait se tapera. P A M P H I L U S. val; , prii .- boa malam integrafiit. Siaciae me arqua illam opens rua mon miferos filieitarier! ’ Nom idairta amfir, nuptiar quad mi appaira- ri fenjit. C H A.

L’ANDRVIENE. 17?

ACTE QUATRIÈME. s C VE N E Il. Murs, PAMPHILE, Canaris; sesD A v U s. .

M Y s r s. TOut à l’heure , Madame, je vous trouvo- rai votre cher Pamphile, en quelque lieu u’il foit, à: je vous l’amenerai; je vousprie ulement de ne vous pas inquieter. P 1r- M a H 1 r. a. Myfis 2 M r s r s. Qui cil-ce ? Ha, Monfieur , je vous ren- contre bien à propos. P A M a u 1 I. n. Qu’y a-t-il? M r s I s. Ma Maîtrefl’e m’a commandé de vous prier de venir tout à l’heure chez nous,fi vous l’ai- mez; elle dit qu’elle defire palfionnément de vous voir. P A M a il 1 r. a. Ah! je fuis au defefpoir: [on malaugmen- te! Faut-il ne par ta forife cette pauvre fem- me 8c moi oyons accablez de chagrins ? car elle ne demande a me voir que parce qu’elle a appris qu’on veut me marier.

C A-

172; A N D RI A; CHARINU& 9.14131! quidam quarra facile parerai quiefii, [a hie quiefit l i D A V U S. ’ 13e ,fi hic non infanit fini: [na florin, infliga. M Y S I S. arque edepol Io Ea res eji , profitereaque nana mifera in mœro- re efl. P A M P H I L U S. Myfis. Par omnes tilai adfaro deos, numqaam eam me defirtarum , Nan, [i capiandos mihi [siam efli inimiaos om-

Han; mihine: expetivi, hommes. contigit .- - aonveniant mo- res.- valant, agi inter na: diflidiam volant : hana,nifi mors, mi adimet nema. M Ï S I S. I5’ Mafia- P A M P H I L U S. [raflanfim efl. non Apollinis magi’ sacrum ,alque boa, si punit fieri, ut ne pater par me flan]: aredat, 94m nemanguna la. Non, sr canonnas unir serais as- isn "un! cos enflas Houx rua] Nupunuë. ne quad je jaunir m’aimer la bains de tous les banner du manda. Cela cit bien fort à: marque bien la paf- fion de Pamphih. Mais dans ce: eues de paffion il ne Initie pas d’y avoir une bienfeance qu’il et! bon de remarquer. Il veut parler uniquement de fou pé- le,

L’ANDRIENE.’ r73 C A n x N u s. En que] repos n’auriez-vous pas été , fi ce coquin s’y fût tenu? D A v u s. Courage , aigrifl’ez-le encore , il n’el’c pas déja airez en colore fans cela. M v s I s. Il cil vrai, elle a appris ce mariage , 8: elle en cil dans un extrême abattement. v P A M a u I L a. Myfis, je te jure par tous les Dieux que je ne l’abandonnerai de ma vie, non pas même quand je faurois m’attirer la haine de tous les hommes du monde; j’ai f0uhaité d’en être aimé; mes fouhaits ont été accomplis; nos humeurs conviennent ; que tous ceux donc qui veulent nous féparer s’en aillent bien loin; il n’y a que la mort qui puiile me la ravir. M v s I s. Je commence a refpirer. P A M P H r r. E. Les oracles d’Apollon ne font pas plus fars ni plus veritables que ce que je te dis; fi je puis faire en forte que mon père ne croye poiniï qu

se, mais comme cela auroitpam trop étrangefierrop dur , il parle en général de tous les hommes. Son pet: y efi compris, mais il n’efi pas nommé. Ç’cü ce que dit Douar: Min maman . omises hommes un: Jim a in hi: parmi!" lignifie-ra. qui! les"? dime patrons «je: mnpmf! mon. 19. Fon-

un V ANDRIA a!!!) minus la; fiermt nilptil, vola. fini, fi îd

Idfaciam , in protli’vi quad efl , par m: [fatma nonut rredat. patent , . Q4425 vidmr? C H A R I N U S. mifer que tuque ego. D A V U S. confilium gara. C H A R I N U S. finis. «PAMPHILU& to Stio , quid canera. D A V U S. lm ego tibi profeflo fritta» "dam.

Sam lm a)":PAAIPHILUS. efl. D .4- REMARQUES 19. Fort t 3.] M45: 1mn, Pamphilc , un: au: plu: de murage que mi. j’ai iùivi ici la cornélien de mon pérc . qui liftait . a: tu fini: u , car il paroi: que Donne avoit lû de même; voici ce qu’il a écrit: Mifêr qua arque :50; bene m’a: :30 , quia hic me immun 6’ (mm paradoxal ; un "Mut Pamphilus fi» din’ . a: t. foi-ri: a. qui au mm» au liman. ,, Velu êtes malhcunnx mut comme moi . il die ,. bien. au comme nui, page: que Canna dt anflî ,, moineau: quePampbih. Mail il répond aux: du). se il: que ce que l’alpha: attendoit a ca: il vouloit ,. que Cfirinul lui dit. mil maman aux. du cumin. n ce qu’on lui dira pourtant dam la faire. Cela fait

.- vau: L’ANDRIENE. r7; u’il n’a tenu qu’à moi que je n’aye époufe’ la le de Chremès, j’en ferai bien aife ; mais fi. je ne le puis, je lui huilerai Croire que je ne tv l’ai pas voulu; ô: Je penfe que je n’y aurai-"pas de peine. Eh bien que dites-vous de moi? C A n 1 N u s. Nous fommes tous deux également mal- heureux. D A v U s. Je cherche un expedicnt. C A n r N u s. Mais vous, Pamphile, vous avez plus de courage de moi. P A M P H 1 L n. Je n’ignore pas à quoi aboutira le bel expe- dient que tu cherches. D A v u s. Rien n’en plus vrai, Monfieur, que je vais vous en trouver un. P A M p ,H I I. E. Mais il faut que ce fou: tout à l’heure. D A.

voir clairement que c’efi la veritable leçon. tarin: veut en x par là Pmpbile à foûzenir par honneur ce qu’il "en: de dire . qu’il n’abandonne jamais 611cm)». Io. Sexe. «Luna CoanlJ je n’ignore p4: à qui Justin le bel cardial: que in flancha. Il veut lui dire que le bel expcdicnt qu’il trouvera ne fervixa qu’à le jette: dans un plus grand embaumât. com- me il lui a déia dit,u: uni: 3min: mihi confiât: urf- tin. C’cfl ce que But a bien vû, mais il efi élon- nant qu’il ait douté que ce loi: Pmpbilc qui pulsa: ce: endroit, ce: ce ne [aux être que lui. 1.6. NAI-

176 ANDRIA. D A V U S. qui» jam habea. C H A R I N U S. quid (fi? D A V U S. huit, non tibi, 1245:0, ne erras.

C H A R I N U S. 542 haha. P A M P H I I. U S. quidfaciu? «de. D A V U S. du: hic mi ut fît fini" , vernir; Ali agendum; ne vacuum al]: * nunc me ad nar- randum indus. Proinde bine vos amolimini : nant mi impedi- menta eflis. P A M P H I I. U S. Ego banc infini. D A V U S. quid tu? que laina te agis? C H A R I N U S. mm»; «li: dinar» 3 D A V U S. imn criant .- Narmtioni: incipit mihi initinm. C H A R I N U S. quid me fin .9 D A- * Vuig. Ma une. u E M A n qu E s. :6. NAxxA-nonrs INCIPIT un" nu- rr un.) Il commute un! hifioin. Davus dit cela En ce que Camus vient de dite, Van» vil dime: Vauc-

’ ID L’A N D R I E NIE. 177 D A v U s; r Et bien tout à.1.’heure. V C A a 1 N U s. Di-moi ce que c’eli. . ’.*-D1A v U, Ne vous y trompez pas , ce que je cherche ne vous regarde point; c’efi pour mon Maï- tIe, 8e non pas pour vous. V 4 C son: N v.8.2, Cela meP Aix-p fuflit. n x n L, A 1 Di-moi ce que tu prêtons faire; D A. v U s. i J’appréhende que le jour ne puifi’e me faf- fire pour faire ce que je médite ; vous imagi- nez-vous donc que j’ayc le temps de vous le conter? éloignez-vous feulement tous deux d’ici, vous m’embamfiez. . . P A M p H r r. a. Je m’en vais voir .Glycerion. . D. A v U s. Et vous , où allez-vous de ce pas?

Veux-ru. C queje A nte difer N la U verité? s. D X v 11- s. Ha ma foi nous y voici, il commence une Moire.C a x *r N ’vos. Que deviendrai-je?,, ’ - r I I ’ a . D L tu que j. n in]; la imbu maman menace d’un long dircoun. g x si , 1m" I. a

us A un a ni. D A V U S. El» , impudeur , mm fat): haha quad tibi die- mlam addo , ’ ’ ’ l 94447314171 huit pramowo impies! C HA K’IÎN US. A Dam, 432mm. I 11:1 V U S. v « 31 , gaulage? cadmnxvn « D A V029. Utridiculm»! dmm. V ï UCHARÏNU& buefate ad me venin: , j; quid poum. w" DAVU& 30 933d venin")? 1:in ânée.» C H 4-1! Il? US. ’ entamai quid. D .4 Y UÏS.. age,- venin)». ÂCHA&1NU&z Dam:1 !en. siDAKUà ’ - Il- , quid, Tu,. Myfis, , V de"; exeo,[ra parümperupperi- me kir. M r S l S. amplifier? ’ , in:DAVÜ& flafla efi opus. M Î S I S. ;gJMJDAVU&matura. jam, ingrat»: , [nia aère. arUN ACTUS

L’ANDRIENE. 179 D A v u s. Ho; ho, je vous trouve bien plaifant; ell- ce donc qu’il ne vous fufiit pas qu’en reculant ce mariage je vous donne du temps? ’ ”CAKINUS. Mais enfin, mon pauvre Davus. . DjA v il s. Qu’y a-t-il donc? l C ,A n I N v s. Que je l’épaule. ’- . 4 A v u s. Le ridiculé perfonnage!

»Vien C Ame ntrouver, 1 N jeu te s. prie, lita fais queli que chofe.’l D A i. v .u s. Et à quoibon vous ailetnouveere ne puis rien. C A u r N u s. Mais camionnâmes quelque expedieut. D A vu s. Allez, j’irai. u . A a r N u s. r . Si tu as quelque choie à, me dire, je ferai au logis. D A v U s. Toi, Myfis, mens-moi un peu ici, je vais revenir. - rq s er .3. Pourquoi cela? l D A v u s. Parce qu’il le faut. M r s x s. Hâte-toi. D A v v s. Je reviens, te dis-je. . l« . M z ACTE

ISO ANDRIA;

SCENniu ’M T S I S. N11m Ï Pe e raa rium » miAI, un; P Dii on f4"! Summum 50mm; cf: berne putabam hune Pam- philum , Minium), amatorem, oirum in quovi: loco Panna» .- urum ex en nunc mijêruquem ca-

Ç Labour»! ficile hic plu: mali :13,qu 511i: Sed Daim:boni. exit. Mi homo, , , quid , iflhuc ’06fe- pittro efl r ’ v . q . 9440 porta: puer-un)? --.

A A l ACTÙS

L’ANDRIENE. x81

Ëïàâüè?æ ACTE: QUATRIÈME. SCIEPIE IIL Msts. St-il polfible’ qu’il n’y ait aucun bonheur qui foit durable! ôDieux ! je croyois que ce PamEhile étoit le lus grand bien qui pût arriver a ma Maître e, je le regardois com- me fon ami, comme fon amant ,comme Ion mari, 8c je le croyois prêt a prendre fes inte- Iêts en toutes rencontres. Mais prefentement . combien de chagrins caufe-t-il à cette pauvre femme l en verité il lui donne aujourd’hui plus d’inquictude, qu’il ne lui a jamais don- né de plailir. Mais voila Davus qui fort, ah! qu’elt-ce donc, je te prie 9 ou portes-tu cet V enfant P

(mâta

M3 l ACTE

18; l ANDRIA.’ xxë***æxx*4*æx*a4*æë4****g» ACTUS QUARTUS. SCENAJË.. un"; 4251s. bIAËLYS.. w...- Mîfix, nunc opus e]! tint, Mihi ad han; rem qxprompla memoria malta aflutia. , 944341714472A MTSI& inepturus: , DAVU&v actipe à me hum arias, 211qu ante flafla»; 7127114417; affame. v MTSI& v I r Dobfitra A V U S. , flamineI ex ara bine fume 1’05"14! ? tibi. , Algue en: fidzflcme. M r- Rnuxniuna l. Hum-c crus EST ruA un: A) IANC Il" EXPROMPΠNEMORXA ATQUI ASTU- ï x A.] C’tfl à une hum 1l: un «luge (,- u "que. d’efim’œ me [ont nmflîzim. «Matin fignifie l’adnfli. me. maria, le in cment , la préknce d’efprir , qui fait que l’on ne c tronble point , 8c que l’on Répond à pœpng., Au. lieu dg. natrium): on a lû malart g a: cas ’ A ’ ’ * te

L’ANDRIEVNE. 183 Anna»;swawaswwwwamàewwswæ: ACTE QUATRIL’ME. SCENEIV Davus, Mïsxs. DAVUs. MYfis, defl à cette heure que ton adreflk 8C ta réfence d’efprit me (ont neceflili- res, pour ’afiàire que je viens d’imagmer. M Y s x s. 1 , Que veux-tu donc faire? . l D A v u s. Tien, prcmvmoi bien Avîte cet .cnfiint, a: le va mettre devant notre porte. M Y s 1 s. ’ Quoi, à terre? ’

’DJ v u s. » De l’Autel que voila , prensrcndes herbes, a: les mets fous lui.

ï’ l ’4 j . ’ ’ g H

3: 1mn dl même fait ancicuncinïaîs ié ne étoî pas qu’il foi: ueccflaixnM aexien changer. Y- l M . l(.EXAlAg;NCSUMEVERBÏNASTIIbI 110135491 que poila [mu en du hala". Scalignlc pue; péan): qu: ce: autel dans pane 1mm: et! Hum! qu; l’on matoit prégnaîtcmcm finies T émus. (par!!! Ion Benoit un; Inédit» la? étoitwnlêué a Bu- rbut r 4 A 134 ANDRIA; M Ï S I S. quamobrem id une non fait .9

Qu’a fifirte., ;DAVU&., opus dol koran: juxjumndun Hmihi Non ;ppofuiflê, tu liguai?) fojfzm,

M T S I S. ’ intellego. Nova nunc religio in te 171124: intoflît , coda. 10 MM): nain: n, ut, Dquid agar»A V,forro Uintellegzzs. S. , Prof: giclait" l l M Y S I S. quid?D A V U. S. Sponjk pour intervenir. Repudio confluant , quad primant intendoram. M Ï S I S. Ne cio quid narres. . D A V U S. . ego qmque loin: ab (luttera, Venir-e mcladfimuldzo. Tu, tu fubfervias 15 (mutant, manoque qui fit, «an-bio, vide. Mn REMAnqvns chas; à; quand on iouoit [me Comédic, il étoit opu- facré à «4,501101. fiais G i’of: diteïfionïëmiincm a. près un fi rand flamme , Vil me femme que ces au- tels dç’Th axé de Tom rien ici; on ne regarde pas cette avanmx’e comme unc Comédie. 1mn: comme Luis: .çh’ofc qui fayafft dans là më -, Ïc’eflæouüqdoi il faut quç’la vraifemblancc y fait 3’851": hc’ un y fixe fil’onïe’mlxldye. icijun de taf nidifie n eaux.

L’ANDRIENE. 185 M Y s I s. Pourquoi ne le fais-tu pas toi-même?

Afin que, fi pàarD hazard A v il uarrive s. Ëque je fois obligé de jurer notre bon-homme ue ce n’efi pas moi qui l’ai mis là, je le pui e faire en confcience. M Y s I s, J’entens; voila un fcrupule de confcience bien nouveau pour toi. Donne cet enfant. . ’ D A v U s. Fai promptement ce que je te dis , afin qu’enfuite tu fâches ce que j’ai deffcin de fui- te. Oh! Jupiter! M x s I s. Qu’y a-t-il? D, A v U s. Voici le père de notre accordée; je quitte le deflein que j’avois. M Y s 1 s. Je ne foi ce que tu veux dire. D A v U s. Je m’en vais faire femblant que j’arrive aur- fi , 8: que je viens du côté droit, prens bien garde feulement d’aidcrà la lettre quand il (en neceîïaire, 8c de ne rien dire quine foit à propos. Y-

.. A Jthnm chaquomaîfon avoit (on autel près de la porte de la ruë’E. on le couvroit d’herbes nouvelles tous les ictus. a: Tanne palle ici d’un de ces autels. x2. KIPUDIo CONSILIUM QIobJIIMUll y N r 1 N n r x A 14.] j; qui!" le drfiin que funin ce dcflein remit fans doute d’aller avertir le père de Pamphilt . qu’on avoit misoit enfant devant la ponc de d’avion. M s

186 NUANDRilâix M Ï S LI S. Ego,quid aga: ,nihil intelkgo : fid, quÀd cf], flood mon opera opus fit polos, au: tu plus vi-

Mambo : m quid ooflnml remoror commodum.

de: ...... -- ACTUS QUARTUS. A2... S C E N A V. 3CÈREMES. .MYSIS. DVAVUS, REwrtor, poflquamCHREME& , qu opus film - ad mo- (indu para-W,pttas ut jubcam. vagi: fadquidboc? Puor horde efl : malin, tupi pofmfiz hum?

111i: efl? M Y S I S. "H C H R E M E S. non mihi refpondesl M T S I S. hem, mofquam off. 7M mifen mihi, Reliquit me homo, nique août. * , D A V U S.Di flafla»; fidmN 931d tarât a]! apudfiarum l quid illio bambou» 12mmlitrigant annona mm çfl : quid ! dioam ’ alitai, nefiio. ç M Ï- * Vulg. Jppofiuji.

L’ANDRIENE. 181 ,M Y s I a. Je ne te comprens oint ; mais néanmoins s’il y a quelque cho e en quoi je vous puille être utile, 8c où tu myes plus clair que moi, je demeurerai, de peur qu’en m’en allant je n’apporte quelque obllacle à vos affaires.

*5:’emao’1:ï(*’ïaëswA.N... M.le «w muvanda shamans» fi... 0 euh 5m: .5". u«floue il: hWon? mu"ne! au). W" n 4. ,., ACTE QUATRIÈME. - S C E N E V. CHREMBS. DAVU s. ÎMsts.

C H x e M a su APrès avoir mis ordre à tout ce qui cil ne- cellaire pour les nôces de ma fille , je re- viens afin de faire venirlesfiancez. Mais qu’ell- ce que je voi ? c’efl un enfant. Fil-ce vous qui l’avez mis là? M 1 s x s. Qu’efi-il devenu? V CH n a M E s. Vous ne répondez point?

a JeM ne ler vois’ nulle1 s. part. Que je fuis malheu- reufe! mon homme m’a quittée &s’en ellallé. D A v u s. O bons Dieu l quel defordre il y a à la pla- ce, que de gens qui s’y querellent! tout y cil d’une cherté horrible. Quelle autre choie pourrois-je dire? je ne fui ma foi. M Y- i c

188 ANDRlA. M Y S I S. Car te oèfecro bic me filant? D A V U S. hem , que bac a]! fabuIa f Eho, Myjt: , puer hic undo efl: quve [me 4t- tulit 3 M Y S I S. Io Satin’ flirtas a: , qui me id rogites P D A V U S. quem ego igitur rogna! 9445 bio ruminera alium witloof C H R E M E S. miror unde fit. D A V U IS. Diffiuran’ a: quad rogo? M Ï S I S. au! D A V U S. canada ad damera"). M T S I S. Deliras; non tut: ipfe? D4VU& I «mon». fi 01th Unum , proterquam quad te rogo , fluai: , cave. M Ï S I S. :15 Mal: dais. D A V U S. mule efl: du clan.

ursza à nabis. D de

L’A N D R I E N E. :89 M Y s x s. Pourquoi,je te prie , m’as-tu huilée ici tou- te feule 3 , . D A v u s. Ho , ho, quelle hifioire cil-ce donc que ce- ci ? dis-moi un peu, Myfis, d’où cil cet en- faut, 86 qui l’a apporté ici? M r s 1 s. Es-tu en ton bon feus de me faire cette de- D A v u s. mandeA qui la pourrois-je doncP fairei ,puis que je ne vois ici que toi? . C H a n M E s. Je ne fai d’où il peut être. D A v u s. Veux-tu me dire ce que je te demande ? x s 1 s. Ah! D A v U s. 64:. Mets-toi du côté droit. M Y s x s. Tu es fou; n’efl-ce. pas toi-même qui l’as mis là? D A v u s. Si tu me dis un (cul mot que pour répon- dre à ce que je te demanderai. . prem-y garde. M’ ï s x a. Tu me menaces? D A v U s. D’où cit donc cet enfant ? bas, dis-le fans

M Y s x s. myfiere.De chez vous. . . 4 Dr

Ïgo ’ A N D R l A. DAVUs b4 , ha , hg. Mira»; axera , impudenter malin]: fait onretrix. C H R E M E S. A5 Aadria a]! mailla Inc, quantum intellcgo. 1) A V U s. Adeon’ 11211:1)er mais eflè idoaoi , la quibus fic filochai: .P C H R E A! .E S. V uni in tampon. D A V U S. 7.0 Propera azleo paeram tollere bina ab influa. Mana: aux: qaoqaam ex iflbot exccjfi: loco. M T S I 3. Dix te graduent, ira ne miferam terriras.

D A V U S. Tibi ego dico 5’ a» non? i " i A! Ï S I S. » guidois? D A V (U S. I at etiammogas? Coda, raja»; Imam»: hipappofuijli? dia ruilai.

Tu nefiin’ 7-5 S .1 8. * D a! V U S. mine id quad [du du quadrogo. : K M r s 1 s. r . î IL E M A a ou; 12 s. Voflri.:2. D: l n un ADICENTJ n a: la:D Ding .4- t’a- brfmcnl. Le Latin dit , que le: vous: n déracinent. Le: ohm: ont pris cette façon de parle: des 6mn qui dl-

L’ANDRIENE. 19:

Ha, ha, ha .l maisD Afaut-il v s’étonneru s. qu’une femme foit impudente? C H a e M E s. Autant que je le puis comprendre, cette femme cit de chez cette Andriene. INous D jugez-vous A v fi propresu s. à être vos dupes , que vous nous ofiez jouer de cette maniere? . JeC fuis a venun n ici Mbien à1s propos. s.

En un mot, hâte-mivîte- A V de U m’ôter 8. cet en- fant de cette porte; il du mi bar, demeure ; don- rie-toi bien garde de t’ôtcr de la place où tu es. M r s I a. Que les Dieux t’abyfinent pour les frayems que tu me fais. D A v ’v s. Fit-ce à toi que je parle , ou non? - M r s x s. Que veux-tu? D A v U s. - -’ Quoi, tu me le demandes? dis-moi de qui cil: l’enfant que tu as mis la? parle. M Y s 1 s. Bit-ce que tu ne le fais pas? D A v u s. » Mon Dieu laide là ce que je fai,& me dis ce que je te demande. Il’ cil” Mde vôtre....r s 1 s.

diroient, perdre con-Mm drpli: 14 une, pour di- re l’exterminer; &lcs 6ms l’avolent pile des au)». aux.. D ’ A-:6. HI l,

hg: .ANDRIA. D A V .U S. tujus * mflri? [il Ï S 1 S. . Pamphili. D A V U S. - hem, quid! Pampbili: .M Î S :I S. Un), un non efl? C H R E M E 5-. refis ego jèmper fugi ha: nuptiat.

D A V U S. O faciaux animadwrtendum.’

M Ï S I S.quid . cumins?i D A V U S. 952mm ego beri widi ad pas adferri vejj’erir.

M 1’ S I S. 30 O hominem audace"; ! D A V U. S. werum. vidi Cantharlm

Subfarcinatam. * I M 1’-

”’ Vulg..Vta E M A a ri.qu E- s1 . 26. Han! muni? PAum-uzli] 6mm"? dl l’amphi]: P Il repue le nom de Pamphile comme par indignation, mais c’ei’c afin que le vieillard l’enten- dc mieux, car il le prononce d’un Ion Plus haut. 3°. VERUM: v1 n! CANTHAIAI sunrnn- c l N A r A m] je mi hier Cmthara qui mini: chez. un avec un gras paquet [aux [à "in; Les andain Min: di- roient [anima pour funin, fufinimm, qui dl four- .rc’ par dedansi; a: c’cll ce que j’ai exprimé dans-ma Traduâion. Il faut bien remuquerici l’adrcilëde Dt. Wh d’abord il a dit, 81h: que je ne vil pas hier a .fiü ( .

L’ANDRIENE. :93 D A v u r. De qui, de votre? M r s x a. De votre Pamphile. D A v u s. v Comment? de Pamphüe?

. Ho , ho; cit-ce queM cela Y n’efls 1 pass. vrai?.4

. CcfiC avecn nraifon a queM j’ai atoûjours s. en de la répugnance pour ce mariage. . D A v v s. x Oh, quelle calomnie punilïablcl j M 1 s x s. Pourquoi criesvtu fi fort? v *Bit-cc h D que A je nev vis U pas s. hier au foi: porter (et enfant chez vous? . p .e’... M Y s r s. * Voila un impolieur bien hardi! - .i. Rien n’eft. plusD Vrai,’e A vis hier v Canthara U qui s. (an-4 I iroit chez vous avec un gros paquet fous fa robe.

Y.’

. l flair paner en enflent chez. 1mn r Et ici il (il! qu’il vit amarra qui portoit un paquet fous fa robe , Or il n’y a point de neccflire’ que ’ce paquet folf un enflant, a: il ne 1c (en de ce: ar ment li faible que pour uni-u! rromper’lc mimât qui (il! (me raifon fri- vole ne manquera pas de f: fortifier dans l: (and. mon: Qu’il a nue ou vnfanl n’en pas (lippofé. écru- me paon; 1c,veut Mie croire, mais le vcrirublc cnà nm de Pmpblle. &"c’ilï ce qlic Banni a remarqué; Il lm 4421:1!!! huila redorai"; MJjÏdnn, un: u; vina- mrhTan: .I. .N . sa.. ,A: . r-.

:94 ANDRIAJ. M T S I S. Diis pal haha gratias; Cam in pariundo aligna; adfuerunt libeu.

Ne illa illum baudD nuoit A , enfinV Umafia s; lm im- Chrmm,]t flattera») pallium un: de: viderti, 35 8mm;cipit. gnatam mm it. un»’ 12ml: mugi: Mit. ’ C H R E M E S. Non harde fluât. D À V ’U S. Nana adea,’ ut tu fi: fiienr, Ni 11142an tollix, jamjam ego hune media»: in «arum Prwolwm, taque ibidem pervol’vam in hlm . M Ï Si I S. 1’14 pal, homo non e: fibriur. D A V U S. flandrin X11): alitant trudit. jam fufùrmri audio, Civet» Atrium a]: banc. C H R E M E 8’. hem .’

” ang. Infini»: Forum. I .n E M A a qu E s. r sa. An (par Abrunnunr LIIRR 1.] mul- on: femme: dans de fui ont il! préfmm. Car en Grm comme en halte les Efclava n’étaient point reçue! témoignage.4:. vaxu ATTICAlflllII i RANG]i au n

L’A N D RiI E N E, ,9, M Y s 1 s. En venté je rends graces aux Dieux , de ce que lors que ma MaîtreiTe cil accèuchée , quel. ques lemmes dignes de foi étoient préfentes. ’D A v u s. En bonne foi, elle ne connaît guere l’homme pour qui elle joue tous ces tours; car Voici ce qu’elle s’eft imaginée, fi Chremès peut voir un enfant expofé devant la porte de Pamphile , il ne lui donnera jamais fa fille ; ellefe trompe fort, c’efi pour cela qu’il la lui donnera encore plûtôt. - C H n E M E s. ’ ’ Il n’en fera rien , je t’en réponds.- D A v u s. Sans tant de difcours, afin que tu le taches; fi tu n’êtes tout à l’heure cet enfant de devant chez nous ,jc vais le rouler au beau milieu de la me , 8: je te jetterai toi-même dans le ruifieau.

Il faut que. tuM fois r yvre,s I s.en venté. , D A v u s. Une friponnerie en attire toûjours une au- tre, 8c déja j’entends dire à l’oreille que cette créature cil Citoyenne d’Athcnes. C-H n a n n s. Ho, Ho! I - D 5-,

un: manu: e]! Guyane d’animal. ce fiîPOn le pouvoit lien dire de plus fort pour enrayer Cim- au a; pour le détourner de ce mariage. Car fi cette perlon: (e trouvoit Citoyenne d’thènm (on mana. se une l’amphilt feroit bon. r N a.

:96 ÜÜANDRIA.’ D A V U 8. En!» axerons- confia: du». . kgibm M Ï S I S. au ! abfeçro, an non chais 211! C H R E .M E 8. Soruldrium in. miam infiim: [une incidi. D A V U S. 974d: hic loqnitur ? â Chrome , pu unifia: advenir: 4S Aufcuha. C H R E M E S. Mai jam mania. ’DAVU& . v . i une tu munie? 15445121.,’ h C R inquam, E M à. Principio.E S. D4VU& I audiflin’ , abjura? hem Sabra : banc jam lapone: in cruciatum * bine ahi i. Hi: il): a , non te "du: Darwin halera, M T S I S. M2 miferam le nihil pal falfi dixi, mi finex. go Ravi-rem emmi»,CHREMES. [cd t]! Sima intus? D A V US. du’neeliubnuilsMS.. inti"» al. ) æ, 3;. ACTUS

UANDRIENE in D A v u s. I, Et qne felon les Loix Pamphile fera con. .traint de l’époufer. v . v M r s I s. ’: s Quoi donc ,’ efbce que cela n’en pas mi? C n. a sa M a s. . Sans le favoir je fuis gel-que tombé dansun inconvenient qui auroit fait rire la Ville. . D A vu s, u z Qui parle ici ? ha , Monfieur, vous venez bien à propos, écoutez, s’il vous plaît. C H i à il n s. J’ai tout entendu. D A v u s. Quoi, vous avez. tout entendu? C H a a M a s. Oui , te dis-je, j’ai tout entendu d’un bout à l’autre.

Vous avez entendu’D !’ Avoyez. v cetteu s. coquine; - il faut. la prendre tout préfcntement &lui faire donner la quel’don. Ne t’imagine pas que ce fait Davus que tu joues , c’efl Monfieur que voila. r s r s. Que je fuis malheureufe! en verité, Mon- fieur , je n’ai point menti en tout ce que j’ai dit. C H n r: M E s. Je rai toute l’affaire; Mais Simon cit-il au logis? D A v v s. oui, Monfieur.

il? N3 LÀCTE

:93 ,..AI;IDRIA.’

ACTUUS QUARTUS. I as C E N A V1. natals, bAVUs. 1111818.. NE me aningar, fielefie. j; pal Glyærio ne); qmniaw D A V U lm. S. " . il» inepta , nefcis quilfit 451mm M rais. . L qui fiiam! ’Hic D fluer A ejl. V alio U patio 8. baud patent fieri Ut faire; lm, que volumes; l M T S I S. ’ i * hem, Indium. D A V U S. P414114"! interejjê confis, ex anima amnia , (1:1:th flattent, fanas, un de induflria?

’ ’ ACTUS * Dedl banlinMS. REMARQUES. 5. Pavlov INTIIISSE curule , 1x A- Nruo oMNIA.&c.] thMfer-mqu’iljnüpmde hymne: du cbtfi: que Pour fait Minium»: (r [in la

L’ANDRIENE. [9e- l

ACTE QUATRIEME. 933WS C E N E VI. Mises. Davus. M Y s 1 s. Davus rejiefiul v avec elle, a il peut la tourber. NE me touche pas, fcélerat: fi je ne dis à Glycerion tout ce que tu viens de faire. A v u s. Ho, fote que tu es, tu ne fais pas ce que nous avons fait. M r s r s. Comment le lamois-je? D A v u s. C’en-là notre beau-pers, nous ne pouvions autrement lui faire [avoir ce que nous voulions. M Y s 1 s. Au moins devois-tu m’en avertir. ,0h, D enfes-tu A qu’ilv yu ait s.peu de diEerence des choie; que l’on fait naturellement, 8c fur le champ, a celles que l’on a prémeditées , 8e ou l’on agit de concert? * *! ’ A C T Eh i507. En elfet la dînerenCe efiinfinie. ce n’nne per- Tonne dit naturellement a bien une autre arec acon antre air de «me, que ee qu’elle dit, après qu’on 31mm rée a: qu’on lui a finir le bec. s N ç q. En: s

am .JANDRîôt

ACTUS QUARTUS. SlîEblA VIL carrosserois. p AVUS.

IN hue hditnflê pigea dûmes dl Chryfidmi A.l me carrafi mbnnafie opium; page divisiez: a - min: am in Istrie kwfle Mur vinera . Eju: marte en ad me, legs, redierunt bond. 8d, que: pneuma, videra , falwte.’ ’ i

M r 81- i Ts. * cèpe", , au"): vider; reflne -hieÇrito ,fblirinus Chflfidis?

.1: se. -C R I T O. ô Myfis falve. i M r 8 I 6’. ’ fizlws fis, Crito.

ÎItan’ Chryfisv? lm»! cxgra . .. 2 7 . . , I M r. .dsV mu! REMARQUES. 31°11’! 1A An MI. ZIG] Il)!!- » huxr 10:41.] Pnrfi mon un: [en bien me dei: nu- "Ù’filon le: leur. Ce caraaere de Giron dt le cama:- reAd’unhommç a; bien. Br il le W d’aborder), Maman: la conduite de Clamp qui avoit mieux aime W31?! du bien, hon de f un pas par des to es des" homes . une de me et. 9&sz 9ms e un . -- Pan.

,4

3:. il. . . 7. fut.

La»

DANDRIENE. 2C1! gigsÊQiî-ÊÊÂÈÉÜÎŒÆËQÊ Éï-ïËÎJÂ-ï’î L9 ACTE QUATRIÈME. S C E NE V11. Cru-roux Murs. DAvus; Ç n r T o N. L’On m’a dit que c’efl dans cette place que demeuroit Chryfis , qui aima mienx venir ici amaiÏer du bien (par des voyes deshonnêtes , que de vivre dans a patrie avec uneuhonnêtc pauvreté. Par fa mort tout fou bien me doit reve- nir felon les Loix. Mais je voi des gens à qui je puis mimformer de ce que je cherche. Bon jour. M Y,S I s. Qui cit celui que je vois-là? Seroit-ce Cri- ton le coufin de Chryfis? C’efi lui-même. C n I T o N. Oh, Myfis, bon jour. M y s r s. Bon jour, Criton. C n r 1 o N. Eh bien donc , la pauvre Chryfis? Hélas! M ï-

pauvnte’. il étoit partant (on huilier. Tous les he- riziers ne font pas fi délicats. 3.11"? Cuxxs 1:? 11:14.] Eh Un doxclapau- lm HUM” "du! Cette rexisme: cfl plus forte k plus tendre que s’il avoit dit: Il; bien la panna»)- fi: up dans mm .5 La Anciens évitoient k plu qu’ils nitrifient de. nom: la Mon. A N 5 ro. U r

v2 ANDRIA.A! Ï S I S. ne: quidam pal mifem: pudidit. C R I T O. (3544111 vos? que pafla hic? fait" ne refile?

M Ï S I S.

10 Ut quimus, 4mm;. nef»: quand», ut .P minima, fic non livet. i i C R I T O. Q1513 Glyterium ?jam hic [un parente: rayait?

Utmam!. MÏSI& C R I T 0. [me appuli : un nondum etiam? baud aufpimto hm: Na»; pal, j; id jeiflëm, marquai» hm: midi]: jam pcdcm, ’ i Semper enim difla a]! ajax bu tuque habita cf! firor : 15 (me illiu’ fuere, pojfidet ; nunc me bajfitem Lite: [714i , par): hic mihi fit flafla arque u- n e , 4150m7» a E M A n. tu: E s. 1°. UT «Quitus , AJUNT , QIANDO , tu VoLuuus, ne): Licrr.]Qui mm? Hua, cam- ma du le proverbe , mu: vivons comme un: poum»: . Gui Ce .mOK ut au»: fait voir que c’était un proverbe à: Club"! s’en croit fervi, . Vina: tu pqfiJ, quand. "qui: à: vert. . a VIS comme tu peux, puis que tu ne peux vivre n comme tu voudrois. 15. Nuxc un HOS!ÏTEM LITIS 819J", KUAM HIC un: sn’ rAexz: A1041: un- V 1.1

L’AN’DRIENE. 2C3 M 7 s x s. Elle nous a abandonnez. C u I T o N. , Et vous autres, comment vira-vous? êtes- vous un peu bien? , Qui -nous M P lielnsr s , commeI s. dit le proverbe, nous vivons comme nous pouvons , puis qu’il ne nous cit pas permis de vivre comme nous voudrions.C R. r r o N. Et Glycerion? a-t-elle enfin trouvé fcs P9:

LI Y s x s. Plût à Dieu! . rem?C x r r o VN. Elle ne les a pas encore trouvez ? Je viens donc ici fort mal à propos. En verne fi je lavois fû , je n’y aurois jamais mis le pié. Car elle a toujours parlé pour la Sœur de Chryfis , 8: fans cloute qu’elle pofiede tout ce qu’a hifïé cette pauvre fille. Préfcnte- ment u’un Etranger comme moi aille en- treprenâre des procès, les exemples des au- tres me font voir combien cela feroit diffi-

;I,&C.] Pnfmtemem qu’un limoger ranime moi «in: ("reprendre du [math , le: exemple: du au"; mafflu: tu" combien cela fenil diflîrilc dans «ne tiHe cnmme «11:4 si. J’ai trouvé a la musc d’un Tfftnte de mon pare que fur ce paillage il avoir «in. Hun: hmm neuf-315! pmfl immigre qui libium thophmJù à) "Aîmmim manda;I mu llglV":cile ,, celui qui n’.:ur.xp:15lû le petit u Traité de Xeno hon delupohrz dulihmimhn’tnttn- a, drajnmziispar aitemcm ce p.:flïlgc. J’ai profite dt ce: avertilï"en1cnr . j’ai lù ce peut Traite, 5c j’en ni cré "tarentule, car j’y ai appris que tous les hubirâm L- . es 7,04 A N D R I A; Aliamm exemple: enflamment.- flmul arbitrar ,i Sam afin aliquem amitumadqrexforem ci .- la)» fare Grandiufiula jam puffin a]! filial: .- dardant, 7.0 Me fycophanmm hereditatem perfigui, Mendicum. mm ipfam defpnliar: ne» liber.

O 012mml baffle:MTSI& ! pal , Crito, magnumh côti- un. C R I T OÇ , Duc me 411mm , quana’o hue «zani , ut videur».

M r S I S. maman. D A V U S. 6’qu ho: : 71010 me in tempera hoc vident fe- nex.

A C T U S REMARQUE& des Villes 8c des mes alliées des diluaient: étoient obligés d’aller pourfuivre leurs afaires à althéa" de- vant le Peuple,ils ne pouvoient plaider aîlleurs.Aîn- fi trin»: ne devoit pas attendre beaucoup de inflice de chribunal, qui certainement auroit favorife’ 611cc- n’m fœur prétendue de Chryfi: établie a Adrian, con- tre un nouveau venu comme Créteil. Voila pour le fuccès de l’affaire . ô: voici pour les Ion eurs enco- ne plus fâcheufes pour un Étranger. C’e que lapto- ces ne finiiToient point à .Atbêne: , les .Arhm’w avaient un: d’affaires pour eux-mêmes . a: ils celebroienz tant de têtes qu’il y avoit peu de jours utiles . 8c qu’aîn. li les procès des Etran ers duroient un temps infini. Outre l’incertitude Scies longueurs , il y avoit une ucifie’me incommodité plus dcfagreable encore, à?! c V . -- - qu!-

L’ANDRIENE. 20; cile dans une Ville comme celle-ci, 8c le peu de profit qui m’en reviendroit. D’ailleurs , je m’imagine qu’elle a quelque ami qui prendroit fesinterêts; car elle commençoit déja a être af- fez grande, quand elle partit de chez nous; on ne manqueroit jamais de dire que je fuis un im- pofieur, un guemt , qui fais métier de pourfui- vrc des fucceflîons. De plus, je ne fautois me refondre à la dépouiller. M Y s r s. Que vous avez d’honnêteté ! En verite’ ,’ Criton, vous êtes toujours le même.

Menez-moi àC elle,que n I jer lao voye N, ,puis . que je fuis ici. M r s 1 s. Très-volontiers. D A vin s. Je vais les fuivre,’car je ne veux pas que notre bon-homme me voye dans toutes ces conjonctures. A C T E qu’il falloit faire la Cu aureupleôc répandre beau- coup d’argent. C’eft donc avec beaucoup de rail-on que Crinn craint de s’engager dans une affairefilon- guesfi ruincufe 8c dont le fuccès étoit très-incertainy pour ne pas dire pis. j’efpcre qu’on trouvera ce paf- fige bien éclairci. 24. N019 un r N ruinons troc vrnnrr a) SINIXJ je M W par qui: mm hlm: ne 1M]: 9’ la»: 1mm tu serpentin". DM et! le feul qui ait f3 bien mis au jour la [indic de ce pallage. Dam" ne il! veut pas aller chez fou maître , parce qu’il fait que

ES (bruni: y efi entré St qu’il craint que Simon ne l’o- blige de témoigner à d’allure: à chimât que Pam. phill cit abfolument brouillé avec Glycm’m, 8: que 1:;cela ce. ne u sa: renoue 9* le mariage , qu’il croit avoir rompu par le flratagême qu’il vient de jouet. ’

296 ANDRIA.

en) figé êîïiaëê ÊÊÂÆËS 3(3) ACTUS QUINTUS. S C E N A I. CHREMES,6’IMO. CHREMES. 8.41? jam, jan”, Sima, fieélam erga le ami- cilia (fi mm : Sati’ pericli imepi adire: orandi jam finem face. Dam fludea aâjequi tibi, pale illufi vitae» flic.

Imo au"; mm: quammaxumes I M ab:o. te 1:0]!quj at- que ora , Chreme , Ut beneficium , verbi: miam dlldllm , nunc re comprobes. C H R E M E S. Vide, in»; inique: fi: PÎÆ [ladin : dam eficia: i quad tapi: , Neque modum benignitati:, mana, quid me o- Nam res,cogiter , ramifia:cogitas. jam me ancrer: A inju- v rus.

S I M O. 94431214: ? *. Vul g.C tapi. H R E-

L’ANDRIENE. 207

munmereneu r’fæær .LW; ’ACTE ClN UIEME. SCENE I. CHnnnns. SIMON. CHnnMEs. C’Ell allez , mon cher Simon, c’elt allez avoir éprouvé mon amitié: pour l’amour de vous j’ai couru un allez grand en]; en voulant vous fatisfaire, j’ai peiné pet re tout le repos de. ma fille; celiez enfin de me prier. S r M o N. Au contraire , Chremès , je vous demande avec plus d’emprellement que je n’ai jamais fait , 8c je vous conjure d’effectuer prélentement la grace que vous m’avez tantôt promife. C n n n M n s. Voyez combien la paillon que vous avez de venir a bout de ce que vous defirez , vous aveugle; vous ne penfez ni aux bornes que doit avoir la complaifance de votre ami ; ni à la prierc que vous lui faites: car li vous y penliez , vous celleriez- affinement de vouloir m’engager à des choies fi inuites? S r M o N. A quelles choies li injufies? CHRI-

2.08 A N D R I A C H R E M E «T. r Iefitntula; ah regina .? perpulêfli me, ut Êomini ado- X0 In afin occupait! aman , abhorrenti ab ra uxo- ria , Filiam * ut darem in fidifiomm, "au inar- ta: nuptiax; Ifjm labore atque du: dolera gnan ut media:- rer ma. Impctrafii z incepi, dam res rendit : nunc non

Illam hm: chier» ejfe aium :1514" a]! nant: me: fin.-"rifla: face. feras. w

S I M O. Par ego le dea: ara, si ne illi: animant Mm (511556145.v credere, id maman: utile efi illum eflû W le- ter f 1mm". « Nuptiarum gram lm [au fifla arqua inepte amura. 1:62 en tanfa, quamnbram lm; fadant, ait ademta ln": , defimnt. C H R E M E S. Erras: mm Dam zgmet tridi jnrgammt au: tilla)». S I M O. flic. C H R E M E S. 1° Vera malta; mm, «(aime adeflè, muter î un», g a: prafinferat. , Ï Dccfl Il: in Vulg. f Vulgdam.

v . S I- L’A N D R 1 EIVN E. :09 C H n B M E s. Ah, pouvezævous me faire cette demande? Vous m’aviez enfin fait refoudre à donner ma fille à un jeune homme engagé dans une autre amour,8: qui abhorre le mariage; c’efl à dire à la mettre avec un mari qu’elle feroit obligée de guitter dans quatre jours. Vous vouliez u’aux epens de (on repos je remediafle au de ordre de votre fils; vous l’aviez obtenu ,. j’avais com- mencéà donner les ordres necefTaires pour ce mariage , pendant que je croyois le pouvoir fai- re; prélentement je voi que je ne le puis plus ; vous devez vous conformer au temps.On dit ne la Maîtrefiede votre fils cit Citoyenne d’A e- ues ; 1’] y en a un enfant , ne penfez plus à nous. S I M o N. Je vous conjure au nom des Dieux , de ne rien croire de tout ce que cillent ces créatures à qui il efi avantageux que mon fils ne revien- ne jamais de fes debauches; tout ce que vous venez de me dire ef’t inventé pour rompre ce mariage, 8: fi-tôt que la caufe , pour la uelle elles jouent tous ces tours , leur fera otée, vous verrez qu’elles cefieront. h P C H a E M E s. ’ Vous vous trompez; je viens de voir moi- même la Servante qui fe querelloit avec Davus. , S I M o N. Chanfons. C H a E M E s. i Point tantvchanfons,il ne. faloit que voir leur vifage, c’étoit tout de bon , 8: dans un temps que ni l’un ni l’autre ne favoit que je fufle préfent. Tome I. V O l S 1-

in) ’A N D R I Ai S I M O. Credo : f? id fdfllfl’flî Davus dudum pndixit Et neftiam1 quid au filmt: câlina . hadie,.. de volai, disert. .. mmàgWWWQ ACTUS QUINTUS. SCENA Il. DAVU8,CHREMES,SIMO,I DRO-M o. DAVUS. ANimo jam nunc otiofo effe impro. l C H R E M E 6’. * henïDMmm tibi, S I M O. ’ V Unde egredimr! ’ l D A V U S. A I men præfidio, tuque hofpilis.

S I M O. ’ quid illud mali 913? D A V U S. Ego commodiorem hominem , adventum, tem- P143, mm vidi. . S 11 a E M A R tu: E s. 2. Un»! son")! rut.) D’oùfirtuuqm’nl Ce n’cfi as interrogation , mais admiration, ou plû- nô: in giration. Dopaf: hic m immun: [cd un d. . ( v .4741

L’ANDRIE.N E. ou S 1 M o N. ’ Je le croi, Davus m’a tantôt averti qu’eI. les devoient jouer ce itratagême; je voulois vous le dire, 8c je ne fai comment je l’ai oublié. V i ,

A c TE CINQUIÈME. ’ s C E N E ’11. DAVUS, CHREMIS, SxM’on; D.nom’o N. ID A v U s. ’Ordonne que préfentement on [oit tram quile. C H 1* E M a s. Ha, tenez, voila Davus. S 1 M o N. D’où fort ce coquin! D A v U s. Et que l’on fe repofe fur moi 8: fur cet l3a manger. lS x M o N. Quel nouveau paquet eû-ce que ceci?

Je n’ai de ma vieD vû unA homme v U arriver s. ,fi à propos , ni dans une conjonéture fipreiïante. S x- vm’nrime, tel "logis un» indignatùnefSim mignotoit pas d’où rouoit Daim, car il le voyoit Toni: dechcz 611cm". CM! pourquoi H lui demande plus bas pelkafiu’u INIËMH’ .5- :’-; .. O a p. M!-

in . ÏANDRIA; S I M O. fülus.’ gamma» hic baudet? D A V U S. omni: m cf! 14m in vade. S l M O. i «[0 allaqui? D A V U S. Hem: efl : quid agar» .? Vil

â film, banc vir. , S I MD A O:V U S. hem Sima , a" noflzr Clarenm, pmnia apparent jam flint intus. . M .O. jr mrafli praln. D A V U S. Uôi voles, arteIfl.

S I M O. bmefm, W: enimwro bic "un: delà Etiamflm a; rfiondzs 9 quid ilMic tibi negoti e f D A V U S. miliin’? S I M O. 5m. D A V U S. ’Mibim ?

tiôi ergo. - S I M O. D A- ’* Vulg. id. REMARQUES, a. Mnuru?) Efi-uànm’gmmparkzr Ds- ,- .’. tu

L’ANDRIENE. 113 S I M o N. Le feelerat! de qui parle-t4]? D A v v s. Nos affaires font préfentement en bon état. ,S 1 M o N. Pourquoi differer de lui parler? A V U S. Voilà, mon Maître , que ferai-je? S I M o N. Bon jour, l’honnête homme. « D A v u s. Ha, Monfieur, vous voila, 8: vous auflî,no.’ ne cher Chremès ; tout cil: déja prêt chez nous. Tu en as pris grandS I Mfoin. o N. . A v U 8. Vous pouvez faire venir les Fiancez quand il vous plaira. r S r M o N. Fort bien ,il ne nous manque plus que cela; Mais pourras-tu répondre à ce que ’e veux te demander? Quelle affaire as-tu là dans? D A v u s. Moi? S x M o N. Oui. D A v u s. lift-ce à moi que vous parlez? S 1 M o N. A toi-même, puifqu’il faut te le dire Eantï de fou. - v .D A4. ou Delhi: que répondre, c’efl ou! oî il allo]: e pour cherche: cependant quelquepdefaqule. g I 9 a sa. Il!

D A V U S. mode intraii. u S 1 M O. quafi ego, fluais dudit»: id ragera.

D A V U S. [0 Cm» tua gnan unà. S I M O. arme efl firmes Pamphilus? emcior mifer. Eho , non tu dixti efle inter en: inimititia: , rar-

nujex?D a!A V ’U aS. Gant. S I M O. car igitur hie efl? C H R E M E S. quid 1’1an confis? «en i114 litige. 7mnr D verra 4 , indigna»; V U , Chrome S. ,. jam farina: faxo ex me andins. , Nefiia qui fenex mode «and: .- ellm , confidem,

15 Cam faciem vidangvidetur (fié quantifie preti- Trifliîfifeverim:«tutus: inefl in 1101m, v arque in verbi: des.

S I- n E M A e. qu E s. 2;. la. van 0.] 0b il] a bien «d’une: malin, Cette panicule in» feu d’ordinaire à détourner la eonverfation ’85 à la. faire tomber fur un autre foin. 3 x4. Humours: x nuant Mono vnen: n.- xuu, courras)". cATus.] Il vient d’ariurjl m. rai que! vieillard. au. Davus prononce ces trois vers faüfant femblant de fe moquer. Mais la chofè en comme .il le dit. Et il s’adrclTe finemenbà Cire- au: qui cit celui à qui il fanfan: peut. I n nu-S i J. - e I , v 16. T113:

L’ANDRIENE. u; D A v u s. Il n’y a qu’un moment que j’y fuis entré. S r M o N. Comme fi je lui demandois combien il y a de temps!D Aï v u s.» . Avec votre fils. S r M o N. Efi-ce donc que mon fils efi Alàèdedans.’ Je fuis au défef oir. Eh quoi, maraut, ne m’a. vois-tu pas it qu’ils étoient brouillez 3 ’ r D A v o s. Cela cit vrai auffi. S I M o N. D’où vient donc qu’il y cit? C H a E M E s. Que parlez-Vous qu’ily rafle? Il la querelle. D A v U s. 0h il y a bien d’autres nouvelles, Chremès; je vais vous dire une infolence infupportable; il vient d’arriver je ne fai quel vieillard; fivous le voyiez , il efi ferme Sulfure , il a tout l’air d’un homme d’efprit ; 8c à voir la phyfionomie , vous , le prendriez pourun homme d’importance. Son vifage cit grave 8c fevere , &dans tout ce qu’il dit il paroit de la candeurôcde la bonne foi. . S x-. 16. Tu sans SIVIRITAS nuasr va’oL- 1U. A1041: IN valus nana] Son «alpage 41’ pave in [me à de»: un: a qu’il dit il paraît de la candeur (r de la hum foi. Il n’y a Point’de plus beau vers dans Terme. Mo: a mot . une trille faufilé e13 [Enfin vifige, (r la bonne fii dans fi; perdes. Une [E- verité trille. c’ell à dire grave , [m’enfe ç qui ne tient rien de cette moitir: a: de ce relâdremme que ça t qu’on enflammeraient me. produit d’ordinu-ï

. 4 se: :16 .ÔANDRIA. S I M O. (jutide adportas f , D A V U S. l i nil equidem, nifi quad illum audiwi allure. (3114111, 51Mo ai; tandem? . D A V U S. Glyeerium je ferre eivem Je banc Atrium.

S I M O. Hem Drame, Drame. D A V U S. I quid efl? S J M O. Drame. ’ . D A V U S. audi.

verbal» fiaddideris. Drama. Derq A V U S. 1.0 ludi, abjura. . quidD ois?R O. M O. S I M O. fulzlimem hum: intra raps ,quantum potes.

D R O M O. au";I » ’sIMa"f l "ï ’ r . Davam. D A- ’nàManQuns te: ont la veritable ioye en grave &lforieufo , com- me’queu l’a fort bien dit 5 Swmfu’afl mais?» l me. L’ANDRIENE. 1:7 ,S x M o N. En voici d’une autre. Que viens-tu nous D A v u s. Rien en verité , que ce que je lui ai ouï dire. conter?S r M o N. i Que dit-il enfin? D A v u s. Il dit qu’il fait très-bien que Glycerion cit Citoyenne d’Athenes. S 1 M o N. Hola Dromon, Dromon. D A v v s. Qu’y a-t-il donc? S x M o N. Dromon. D A v u s. Ç Écoutez-moi, s’il vous plaît. S 1 M o N. i Si tu dis encore un feu! mon... Dromon. ’Ecoutez,. D jeA vous vprie. u s. D n o M o N. Que vous plain]? S r M o N. Enleve-moi ce coquin-là au plus vite, 6: me l’emporte au logis. D R o M o N. Qui. Monfieur? S x M o N. Davus. DA-

Jlam. («au a dît de arme un a rr’ e (a ’ . 7nde: enfile (a lm. e l in; ’1’ "la" i o s :3. En

218 -ANDRIA.’ D A V U’S. quamobrem? i S quiaI M bien. O. mye, inquam. D A V U S. - quidfeci? S I M O. ’ tape. D A V U S. si quidquam invertie: menmentimm, accidito. S I M O. ’ Ego jam te commotion; reddam.- nikil audio. D A V U S. ramer: etfi hac votre)» S I M O. Cura adfirvandnmv ’ vinifiantMme» : arque audio? quedrupedem conflringito. 15 Âge nunc, jam ego pal Indre, fi vivo , au Oflendam, herum quidfit perla-li fadera, 0’ 111i, parrain.

CHRÉ- REMARQUES. 23. 1-260 jAM TE eoM’MoTUM stratum] je mi: refaire frriller comme il faut. Doua: a [on mal ex- plique ce mot mmmcium. au moins fila remarque cit de lui, car il l’explique oimm, celerom. Ce qui cil ab- lurde. Commnum reddam en pour communia , propre- ment je n fiancerai, je n ferra" [houer comme il fait. Les Grecs le font [avis de même du verbe «hem-

.14. (Intervenu: MIcoNsrn’xNG’I-eo’J Lie- hu’my. le: pied: (a. la main: enfimble- sommeil»: biteâa

L’ANDRIENÈ, 2x9 D A v U s. Eh pourquoi? S r M o N. Parce qu’il me plaît. Pren-le , te dis-je. l (7v. D A v U s. Qu’ai-je fait? S 1 M o N. Pren-le. D A v u s. Si vans trouvez que j’aye menti en quelque chofe, tuez-moi. S I M o N. Je ne veux rien entendre, je vais te faire étriller comme il faut. D A v u s. Cependant tout ce queje viens de dire cil vrai. S 1 M o N. Cependant, Dromon , ave foin de le bien lier, 8: de le garder, écoute, lie-lui les pieds &les mains enfemble comme à une bête. Va; fi je vis je te ferai voir dans peu combien il y a de peril à tromper fon Maître; &àcethon- nête homme qui cit là-dedans, je lui mon- trerai ce que c’efi que de jouer fon pére. ’ C u n 5-.

cothurne de lier aux criminels les pieds 8c les mains enfemble comme aux bêtes. avoit palle des Grecs aux 3mm!) il y en a des exemples dans Plntan: ô: les Grec: l’avoient prife des Helmux; car Notre Seigneur Y fait allufion dans le XXll. Chapitre de S. Marthe-I, verra la. T611 cintré Renan): ni: choisiroit, «N- ourrie aima? midis; G zigue alpe-n aùfiv,&c. ruiler: le Roi dit à fi: ferments: Lien-lui le: pieds 01"!!!an onjèmble ,[ enleva-le , 0:.

ne ,ANDRIA.C H R E M E S. ah, ne fiwi mntoperafl S I M O. Pietatem gnati! nonne te wifi"; mei, Tantum labnrem taperal Chreme. ab talent. filium? 3° Age,Pamphile; exi,Pamphik: :cguidtepudet?

œæmæmmA c T US QUINTUS; scENAIu .PAMPHILUS. SIMO. CHREMES. . p A M p H I L U s. QUi: me mit? perii, pater S I M O. quid ais, omnium...2 C H R E M E S. ah; Rem potins dia, ac mitre mak loqui. Q4415 laudanumC .s I m M hum o. jam gravita dici paf- let. Min’ mndem , civî: Glyærium efl P P A M P H I L U S. ’I in; prdimnt.

’5 1m jardinant? iingmtemI 8éonfidentiam.’ I M O. Nm

L’ANDRIENE. Il! , VHa, C ne Hvous a emportez E M E pas s. tant. S I M o N. Ah , Chremès, cit-ce là le refpeét qu’un fils doit avoir pour (on gerc P Ne vous fais-je point de compaffion . Faut-il que je prenne tant de peine four un tel fils?4Hola Pamphilc, fartez, Pamphi c ; n’avez-vous point de honte E

ACTE CINQUIÈME. s c E N E m. ’

PAMPHILE. SIMON, CHREMES.

P A M p H I L JE. Ui m’appelle 9 Je fuis perdu , c’ef’t mon pare. S I M o N. Que dis-tu, le plus....? Ah , dites-luiC plutôt H Rce queE vousM 15avez s. à lui n dire, 8c fans injures. « S I M o N. I Comme fi , après ce qu’il a fait, l’on pouvoit lui dire rien de trop fort. Eh bien enfintu dis donc que Glycerion cit Citoyenne d’Athenes.’ P A M P H x I. 2. S x M «o NM A. U On le dit? leQuelle dit.impudence! v Songe-ml à ce

7.12. A N D R I A. i Num cogita: quid dimt? mm; fafli piget? Num ajax taler pudari: fignum ufquam indicat? Adeon’ impotenti en? anima, ut pater ti’uium Marem, atque legem , U fiti valuntatem pa- tris, 10 Tamen kana balzan cupiat mm fitmma 1mm: P A M P H I L U S. Me mifizrum ! 8 I M O. Hem ;madane id demain finfli,P4mpl7ile? olim iflhuc , olim , mm ira Minium induxti hmm , - 930d taperas , aligna puât; efliciumlum tibi: Eodem die iflhm: «auburn une in te accidit. 15 Sed quid aga? car me extrucia ? sur me maure? Car Imam [entôlant hujm [allaita aimantin? A» ut pro 1min: peccatiszga flippliziumfuflîramâ 1mn lardant, valut, vivat mm i114.

P A M P H I L U S. mi pater.

R E M A R QI! E S. Muuu. OHMInnuxr xxsruc ruuu,&c.] . aux, VanI un: deviez,vmdc-S "A AN!-I- viet. mm en Apfltevfiir dès le maman: qu vous vous m1- tu m têt: de fatum" votre pajfion, Ce pallïge efi par- faitement beau à: renferme une maxime tirée de la plus profbndc Philofophie, c’efl que les hommes ont (on de fe trouver malheureux quand ils font tombés dans les malheurs qu’ils (a font attirés p.1: leur folie. Ils doivent fe trouver malheureux lors que par leur propre choix ils. fe livrent a; s’abandonne!!! à cette folie. dont ces m41heurs ne fout qu’une fuirenecefl faire. Il y a fur cela un beau pilage d’Epiüm dans arma. à: a fait un grand ouillant pour l’iris 1017:4 r CC L’ANDRIENE. 123 rl ce qu’il dit? A-t-il quelque déplaifir de ce qu’il afnit? Voit-On fur fon vrfage amoindre mar- que de honte 8g de repentir? Peut-on être af- fez deregle’ , allez debordé , pour vouloir con- tre la coutume, contre les Loix de fon mais: contre la volonté de [on pere,fe marier hon- Il teufement avec une ttrangere? . P A M p H r L 1:. Que je fuis malheureux! S I M o N. Bit-ce d’aujourd’hui feulement que vous vous en apercevez? vous deviez , vous deviez vous en apercevoir dès le moment que vous vous mî- tes en tête de fatisfaire votre paffionàquelque prix que ce fut: dès ce jour-là vous putes dire veritablementque vous étiez malheureux. Mais que fais-je ? à quoi bon me ronger l’efprit ?pom-. quoi me tourmenter? pour uoi me chagriner dans ma vieillefle pour fa foti e? Elt-ce moi qui dois porter la peine de les fautes P qu’il la prenne, qu’il saille promener , qu’il palle la vie avec elle.

Mon pere.v suivi-rires S 1-.

ile: Grec: Infrmnt dam la ville de Troy: . qu’il: mirent tout à fm à. à filng, qu’il: "un" "me la famille dg Triami (r qu’il: rmmenerent ln fimmn caprin: .’ Tu n tromper. mon ami, Le grand malheur de Pâris fat and Il perdit la pudeur , la fidclite’ , la modrflie (r qu’il viola l’hojpizaliti. D) même le malheur d’Achille ce ne fin pu quand Patrocle fut rué, nui: quand il fi mil en ultra; qu?! fi mi! à plu" Brife’is (r qu’il "un. qu’rl n’étais par 1mm à mu 5mm pour unir damârrqjêx, and: peur faire rendu un: fuma. à [in mari. Cela donne un, grand jour à ce pilage de Terme. ’ Cette remarque et! de nouer, qui va donner un Enfin: bien dif- ferenr de celui qu’on a vu jufqu’ici. as. E!

I 27.4 A N D R I A. S 1 M O. - 941M , Mi pater? quufi tu buju: indigea: par tris. 10 Bonus, axer, liberi inventi invita par: ,- Addutii qui illam sium bina dirent. Vicerir.

P. A M P H I L U S. q Pater, licorne fauta? S I M O. quid dite: mibi? C H R E M E S. 121mm, Sima, audi. - v S I Mego O. andin»)? quid Mm; Chante? C H R E M E S. 4mm"; ditdt fine. 6’ I M 0. ’ age dimt , flua; P -.A M P H I L U S. 25 Ego me amure banc fizteor: fi id pendre 311J:- teor id quoque. Tibi, pater, me deda .- quidvi: (mari: impute, impera. l Vu me uxmm dame 3 banc «mima à ut po- tera, feram. n E M A n qu 1-: s. :5. Eau un "un: rune rArxoxJ 3’4- muc, mon port, que j’aime un: parfin., Il neEn dit pas j’cim Glycm’cn de par: de blefler (on pore par ce nom qui lui dl odieux. Il ne dit pas non plus flint am E:mgm,car il la croit Citoyenne. Mais il dit barr- ce qui en plushdoux à: pan-e plus dément, comme mm l’a remarqué.

. :7. U: L’ANDRIENE. 22è Quoi. , ,mon S père? 1 commeM o liqvous N. aviez r befoin, de ce père ; vous aveztrouvé une maifon, une femme , des enfans, 8a tout cela contre la volon- té de ce père. L’on a amené ici des gens pour af- furer que cette créature ellCitoyenne d’Athencs. Votre caufe el’t gagnée , je ne m’y oppofe point. P A M p H 1 r. E; ’ Mon pére , voulez-vous me permettre de vous dire deux mots .’ S r M o N. Que me direz-vous? , C H n 1-: M 1-: s. Mais encore, Simon, faut-il l’écouter. t S r M o N. L’écouter? qu’écomerni-je, Chremès? r C H R E M a s. Cependant permettez-lui de parler. S I M o N. ’ l Et bien foit, qu’il parle. l P A Ml? H r I. E. l J’avoue , mon pere , que j’aime cette perlon- l ne; fi c’clt un crime , j’avoue encore que je fuis coupable. Mais , mon père , je viens me mettre l entre vos mains, impofez-moi telle peine que 1 vous voudrez, commandez-moi tout ce qu’il peut y avoir de plus rude. Voulez-vous m’arra- cher de celle que j’aime, 8c me marier à une autre? je le fupporterai comme je pourrai ; je VOUS 7-7. Ut p o t En o , r n n Au] f7: Iefitpporurai carn- m il marrai. Cela tu très-adroit de dire celadevunt Chemin qui n’aura garde de mnfenrir à un maria- ge fi force. obfiquium fin: wluntat: affadir, dit fort ren Dam. E: multi"): vain fa!» Cbrmm: pufmnn bu nmfilfia Id mafandnr nuptial. Tarn; l. P

us I ANDRIA; me mode n abjêcro , ut ne malus à me allegr- n tu»; buna fanon; si»: me expurge»; , tuque filma hac coran: ad- dura». S I M O. v addumu’ P A M P H I L U S. faufiler. CHREMES. 3o Æquum pojlulat .- da main». P A M P H I Il U S. [me le * hac exarem. S I M O. me. éluidvi: cupia , du?» ne ab hac me falli 6015p. ridr, Cbreme. j CHREMEs Pro page magna pallium fqpflicii fini: cf! pæ tri.

flic: obel! à MS. WEË mm.6: . .

ACT’US

L’ANDRIEIIAE. 21.7.3 veufskprie feulement de ne pas croire que j’aye apô ce Vieillard, 8c de Remettre que id l’amene ici devant vous.

S x M o N. ’ Que tu ramenas? ’P A M p H r t. a. ’ Soufiîezdea ’ vous prie, mon peu. l H x 8 ne n s. ’ i ") Ce qu’il demande cil julle, permettez-le, P KM p H x n n. i ,Queji’obtienne une grata de vous.

» Soit * je fouüirai. tout ce quiil voudra p Chrne’; lmès,"i pourvu S quer. je M.ne découvre a. qu’il u. h V C Il n a M a a. "r meQuelque trompe.grandes que Mont 169m i duli- fils , une egere punition fufiît toûj ours à un pere.

’* 1’41»th mm. du Gljuriuk

12.8" »”1’NDREA.

Ææàâàæàææàà.àæàæà ACTUS QUINTUS. SCENAJVI” çRITo;CHREMEs,sIMoÇ PAMPHIVLUS., I. R I T O; u Inc "brun , un hum»: quads taujü nué;

F22 tu. mlut quad facium, 12mm; efl,manet, niquai 1p];. ah Ï pic Glacerie. ï w J r A

Mini» agaCritammCHREMBs and" r a une a «A:q 1C R I T 0. q V I , [41110: fis, Cbreme. C H R E M E 6’. - 944M tu Athmas infikm? C R I1 REMARQpia x. Mr r n on n 2.] C422. de m prier.Voiei and choie allez remarquable: Pampbil: el’t entré chez GIJ- une» pour amener am». dès que (on pereaeu pro- nonce ce mot fluo , fait , à la fin de la Scene prece. dente. Depuis ce moment il n’y a en que deux vexa de prononces. Or ce rempslà ne fuflir pas à Paru- n phile pour entrer chez fa Maîtrefle, pour parler à fuguai» gent lui expliquenpe qu’il veut lui daurade;

"un n 3L?

in À.u»1vl :1. .

V. w-q-m :Kur v 1’-

UANDRIENE à; teeW357) &ë&ææææâèæë&ææ ’BÂIJA’JJÉwauâwgpywv n . ACTE CINQUIÈME; 2-f- SCÈNE 1v.». .CRITON,CH!.KEMES,S«IM0N; Pêupflîbë C511; on, àPamphile. CEfiez de me prier : pour m’obliger à le faire; une de ces trois raifons fufiît, la part que flous y prenez, la venté, que l’on efl toûjour: obligé de dire, 8c le bien que je fouhaite à .Çtlycerion. * 1 I a C H n a M a s. n lift-ce Criton de 1311:: d’Andrps, que je veda ’C’elt lui-même alïurément,

I Jel vousC falue,a 1 Chremès. r o N. Ah!. ICriton! C quelleH amerveille E M de vous n voi: s. à Athenes! Qu’y venez-vous faire? c L l 4 R 1’.

( k Mini faire (a priera. Il faut donc qu’entre la Scene peccante a: le commencement de celloci,il y ait un dime airez raifonnable pendant lequel Si- ma ô: (bruni: demeurent fur le thcatre en attendant le mon: de l’amphi: qui doit amener triton. Mail Îtesndeu’x vieillards Rut-ils là fans parla! Il y a de l’apparence qu’il. 5M!!! comme tu: panoient. r’ y r

çzgo A N D R 1 A. C R 1To. .- » ne»it:fidfiiainecfilînn: L t ’CHREMËS. S HiËEflv. v ’ ’x . ,. ’ SIMtO. . -n[m e a ais? manÇyuÇrit? il», tu Glycerium in ci- C R I T O. Tu nages? n . - k Simite I [meM parant: O. abatis? e C R I T O. . qua de n z? .8 I M O. tram imputa ha fada: æ "me «Me imine: de. 4 kfœmln ’ ’ * " vImpuita: r rami», Mur? adams libre, 1’an il: licis? esfliæimnæn,wpallicimndo sont?» animes 14234:: C -Rv finu’n’es? I T 0. l e "S I M v0. .10 de meretricias-amores nqptii: zonglutinqs? OPA-MPHILIIS. à (Nil: manta ut ficbflet Infime C H R E M E S. - w ï’ fi,9bm,VæücMrfifl; A Mneiiunuâimn: tonus "ï ” ’-

.ÏItaneudlmpMe*mthg;n-ngmnqniir, 4 n Ut 1* Vulg. me. 4 mg. me e . A . l L’ANDRIENE. u; A Cela s’eft rencontréCRITON. ainfi.Mais cit-celai. Simon? fi,

Oui. Cunnmns.

M Me cherche-HI? Ho, ho, vendîtes donc k " que Glycerion. e eftCitoyenneSinon. de cette Ville?:3, Et vous, dites-vouaC n que x celaT o n’cfi N. pas: h. I , ,I 1 M o N. Venez-voue donc fr bien préparé? .v C Il a ï o n. Sur quoi préparé? S r in o N. (Nez-vous me demander fur quoi? croyez- .vous que vous me ferez ce tourim mêlaient? Vous viendrez ici faire tomber dans e piege de jeunes gens bien élevez,& fans experience ; vos viendrez par de beaux difcours &par de belles promefles vous rendre maître de leur efprit . . . - C n I T o N. . lites-vous en votre bon feus? S 1 M o N. . Et affermir par un mariage legitime, des amours deshonnêtcs?

]e fuis perduPAMPHILI. ! j’appréhende que notre E-i 4- tranger ne puiflîe tenir contre tous ces outrages. . C H n me li s. ’ e ç Simon, .fi vous connoifiiez bien Criton; vous n’auriez pas cette mauvaife opinion de 1m, C’ei’c unhonnêçe homme. n

. Qu’il fioit honnête homme tant que vousvôlL- drczO. ; man SIMON. d’où vient qu’il arrivefià. propos, .-..e 8c joliment le jour qugje veux marier’ IDE?! i 4 s 23a. , ANDRIA. U; unir" mucha: manquant? a]? mm bide ,5 ’ trcdendum, Chreme? ’ ’ l I P A M P H I L U S. I5 Ni metuam patrem , baba: pro au" 1.1410». ’ quad maman; probe. ’ ’ ’l l e l Jytaplmnm.- i v S I M O.l I - Chem. R I lT le O.l " r i ï l c H R E M E s. fic, Crito, efi hic; mine.

C R I’ T O. mit-dm! gui fini ’Si mihi pergît , que volt, dînera, en, que ne!)

Ego Min:volt, maman, audiet. au: cura! ’non "i tu l hmm l 1nd- Nam,lnm *f qua que dixi , mm,anima un fizlfi; ferai? Minis, *jam I fiiri patefl. i 0 ’ ’ go luira: quidam olim nævi flafla ad Andrum dzêta: efl , l I Et ifibm: and puma virga. Tum ille age»: fins Prinmmapplitat ad Chryfidi: faire»: fi.5 i. I l

ÏÀYulg. est que-dia. ï ’ l ’ * A I a I-’ R E M A R (LU E S. i 21. 10:1: "and ennui): un 011’314 a: n n ive-nun] En: le premier chez. gui abordant paner: hum. «par»: dl le propre tenue pour d!- xe «nmgabordexeha quelqu’un ameuta naufrage . . ’ A -°uA

L’ANDRIENE. 2.33 fils; 8c qu’auparavant il ne venoit jamais en cette Ville? niâtes-vous point d’avis que nous ajoutions foi à ce qu’il nous voudra conter? . ’ P A M n H r L E. Si je ne craignois point mon père , j’aurois un fort bon avis à donner à Criton. ’ ’ S r m o N. . Cet impofieur! . C n 1 r o N. ’ I Oh! C H n n M n s. Que cela ne vous étonne pas,Crith,c’cfi là fou humeur, n’y prenez pas garde. ’- C 1x x r o N. ; Que ce foit fou humeur tant qu’il voudra; mais s’il continue à me dire tout ce qui lui plait , je lui dirai affinement des choies qui ne lui plai- ront pas. Je me fouc1e vraiment bien de tous vos démêlez , 8: j’y prens grand intérêt l Quoi, vous n’aurez pas la force de fupportcr patiem- ment les chagrins qui vous arrivent? Car pour ce qui cil de ce-que je vous dis , il cit aifé de fa- voir s’il cil vrai ou faux. Il y avoir uncertain ,Athenien qui ayant fait naufrage il y a quelques années , futjctté parla tempête dans l’lile d’An- dros , 8: avec lui la fille dont il cil queilion , qui nieroit encore qu’une enfant. Le pere de Chryj- fis fut par huard le premier chez quinborda ce pauvre homme qui manquoit de tout. i , ’ . .. S r- 91; quelqu’amre’ malheur,eomme après un exil :c’efl urquoi Gara» a employé le jus applicatianir en par- ant d’un exilé, on il appelle ce droit obfiur (r in- auna. Voici fa, propres (une; dans .lppremiçr Liv?

S e 134 ANDRIA. fibule»81Mo. infime.

-CHREMEJ. fine. CRITO. 1mn un obturbdt? . v C H R E M E S. page. C R I T O. tu»: i: miln’ cagnai» fin), agi un» "tapit: 5M 0go radiai ex i110 fifi :flè

25 I: in martins «fi. Arthur».C H R E M E S. I du: 11mn? C Rmm» I unT site O.tibiq’ i r Phanin.

. C Il R E1mn M , perii E ! S. C R I T O. mm»: barde , apimfiuifle Manier». Ho: cana flic, Rhumnufinm [a nie a: elle. C H R 8- 1x n M A u qu e s. de l’Orateur: and Romani in milita» maya,euino. m2 catalan jar efit, fifi ad aligna» qmfi pairement 4p. plitlâfit, imflmqnu MIE! mm": . un»: in u «un. jus applicationis drumm- fm (fignolant "qui": à judicù. arque illuflratum e]! à Forum. ., Un homme ,, qui étoit venu en exil à En": où il avoit la liber- ,, :e’ de paire: tout le temps de fonexil, abordachez J, un Citoyen comme chez l’on Proteâeur , &mou- ,, tut «(une (au: faire nûment; ires-u panka! ’,. que dans cette me le droit d’arme. qu’on in» ,, pelle lui: antienne», a: auparavant croit 3- 05ml: «muant: fait en et «me.

L’A N D RIEN E. 7:35 S in N o N. I Il nous commence un conte. taillez-le parler.Cnnænes

Veut-il donc àinfiC m’intmompre?n r T o N. v i xC H x n M n s. . Continuez, l l I Ce pere de ChryfisC n, qui r le’r ireçûtétoirmon o N. i Il parent; c’elt chat. ce parent’que je lui ai ouï y l dire à lui-même qu’il étoit d’Athcnes 3 enfin il mourut dans-cette mailbn. C «H n n M E s. Son nom , s’il vous lplaît?-

. CSon nomn rfi promptement.r o N. fth .. Firmin. C.H n n il a s. Ah. que dit-il? Cm r r o N. Oui en sans, je peule que c’ell Phania: au moins fuis-je très-fur qu’il le difoit du Bourg de Rhamnuliumz C H a a. i Il dit «la mm la du"; pl lé par I’Avocar. ]e croi que ce droit n’étoit autre choie que ce que les Loix vouloient que le Muilrede la maifon eût des laitue-que -le mourant ab inlçflû billoit. Les Loi: avoient eu foin. de regler «qu’un homme pouvoirprendre des biens fie celui qu’il a- voit reçu Kami?! maifon. I (n’entre.:2. fluant: Sima parle ch «nua, tri-AL] parce que on.»Il nous ricains :3an menue fou Binaire-par ces mo:s,.AlricIu’quid4m on... qui (ont les mors ni fervent d’erdi’naire à tous les nomes, comme en ce. xnm. au, . et. Muni,

234 ANDRIA: C H R E M E S. 5 3npïter5 Ç R I T O. Entier» lm, Chreme, multi alii in 4min: tu»: audiverc. . gageuse- minai» id fier glorifiera , cho dit mihi , quid à; sa)» un); s8m: Crito? 45:54.: en? » v - i ’ i C R 1 T O. . i non. ’ C H R E M E S. V . miam igitur? C R I T. fratri: O. filin"),l .Cm: . .me C cf). H R E M E S. i I C R 1 T Q.’ quid ais? i i S quidI -M tu? Q.quid and P 4 M Parrige H mirer, I L mehile,’ U s. - .sj 1 M o. , 9442 malin i k I I nç n MH A n Rqu n s.La finnuet; d’LAndrerJ Muzrr I Nerfs-«tri ut r tu sur": Anna] à Minbar, Plufimr: c’efià- pa- dire, piaffeur: mm performer fulmina, multi 4113A!!- drii. C’en ainfi que Var")! a dit , illi in Lydù, ce; gens dans la Lydie , pour tu Lydie!!! : à: dei! ce qui ait entendre ce pallage de home. qui dit dans le quarric’me Livre , mm in ppm, mu amhpcuph, pour un la profil; P . u.- L’ANDRIENE; 231 C H n il il n s. Ch, Jupiter-l C il r T o N. Plufieurs petionnes d’Andros lui ont ouï di- re comme moi Ce que je vous dis.

Les Dieux veuillentC H que R ce foitn ceM que nj’efpe- s. I te. Maisdites-moi, jevousprie, Criton, que dilbit-il de cette fille? diroit-il qu’ellefûtàluià C a r r o n. Non; C H n n M a r. A qui donc? C n r r o N. A [on frere. ’

En. verité, C c’eü H ma n fille. 1-: M n s. C n r T o N. k Que me dites-vous là? ’ S r M’ o N. Mais vous-même que voulez-vous dire? P A M p H r L e. Écoute ce qu’on dit là , Pamphile.

-’ Que - S trayez-vous I M o N. de tout cela, Chremès P . C H n n- Parmi «tillant f4: aux»: pmirt murin. V Omnilnu in Popula . rufian prawnà ab un. n D’ailleurs une ublication faire par un Heraut; à pénétra les orei les de tout le peuple. 19. Plu-lu E tr. l un] La fille de fin frm. Les anciens Latin: [fanoient point de mot pour dire in mat..mr au"; a; "par a: qui: lignifient petit- îls,.&pctite-fille. . . .

ma: f A. N D R I A; ’ C. H! Il E M E S. Phanîa me , frater meus fioit; S I M10. Wh; èhfiidl I: bine 6:11:07:CEKEME& jugions ,. nuque in Afin»; perfi- . Tarn qums,illam lm ralinguer: ofiufiùw efi urina, :.ï fifi i114

91.411 illo fit fafîum. P A MF’H?L’L,U6’.

rai; fiomnpudimo, in anima:, lehm"; commuta: 35 spa, gandin , mirondo ho: mon ,, Mm repentig no (mon. r , : A S I M O. Na iflam multimodintm ùwiri gouda.

P A M P Hi 1’ L U S. «w CHRDME& M,)atr; I At’m’ 5m: flmpuluetùm reflue, Un):

male.P4"MP-HILU.3&. baht. aligna:fi . a: Cm» 2qu religîouo allumoient in frit); guais. C R I T O. quid 3112 CHREME& Nome» non convenir. C R. 1’ T O. fiât. bonde alibi! bulgw’vt.’

C’HRIE’MEJ. quad, Grime Nunquid minifli? I ’ w r 0R l-

L’ANDRIENÉ. 1.39., C Il n n M a s. Ce Phania étoit mon frac. S 1 u o N. Je le fai bien, je le connoifïois.

Ce pauvre hommeC s’enfuyant H a d’ici a à califeu nde s. - la guerre , partit pour me venir trouver en Afie , où fêtois alors; il n’ofa biffer ici cette enfant, il la prît avec lui, &depuis ce temps-1à,voila les premiercs nouvelles que j’en apprens. P A m p a x L a. , Je ne me cannois pas , tant mon efprit et! agité en même temps par la crainte, par la joye 8: par l’efperance, quand je confidere ce bonheur fi grand 8: fi peu attendu. kEn S venté, x Chemès,u o jeN. fuis ravi par lu: dîme raifon , ne Glyccrion retrouve votre Elle. A u p H 1 L n. J’en mis perfuadé, mon père. C H a a u a s. i Mais, Criton , il me refie encore un fau- pule qui me fait de la peine. P A u p H x L E. Vans monteriez qu’on vous haït avec votre malle; c’cfl chercher des difficultez à plaifir. C n I T o N. Qu’efi-ce que c’eû?

Le nom que Cporte H cette n FilleE M ne convientn s. » pis. C n I T o N. ’7- ll cit vrai , elle en avoit un autre lors qu’el- le étoit enfant. C a a a u n s. Quel cit-il, Criton ? ne vous en fouvcncz- vous poth C a x-

140 - Il N D R I A; C R I T O. i id quart). p A M P H I L U s. A t agame Imju: memart’am patiar me; Valnpmti obflare, mm egomet poflîm in hac r: medicari mihi .Pl l Non parian hem, Chreme, quad grigri: , Puffin baht efl. C R I W4T O. en C H R E M E S. a: efi. P A M P H I L U S. Ex millier audi’ui. 4 S I M O. V 0mm: ne: gaudere hoc Chenu; Te credo made".

43- H R E M E S. in; me dû 6cm amant, credo." p A M p H I L U s. a quid raflât, pater? S I M O. 34772111111107; res reduxit me ipfa in gratin». 4S P A M- R E M A R QU E S. 42. Huis, CHRIME. muon tu!!! x s. P4- s I a u 15A as ï.) Chrtmèx, le nom que vous chant»; t’rfi Pafilmln. Cc nîefi pas Omnû: qui cherche le nom de fa fille, qu’il fiivoit (on bien. c’el’t (mon qui le cherche , comme il vient de le dixe , id qu". C’en paurquoi, mon pere, corrigeoit and beaucoup de fondement hm: cm», hala Crirm, le nm glu 1mn chen- rluz. 8a. Pour fauteuil la leçon reçue heu: 0mm, on pourroit dire que l’amphi: s’adreffe à (hmm peut le remue attentif . a: qu’aurait: fe (09153!"th COR:

L’AvND-RIENE. 24: Ije C le cherche. a r r o N. l rPAMPurLI.Soufih’rai-je que fa mauvaifè memoire slop. pofe à ma joie , pouvant y rémedier, com- me je le puis? je ne le foufiiirai point. chre- mès, le nom que vous cherchez, ic’efi fafi- hala. - Cl n -r r o H. C’elt lui-même. C H n n u n s. Le voila. P A M p H r L I. Je lui ai oui dire mille fois.

Chremès -, vousS rêtes M fans o doute N. bien i perfua- dé, que nous avons tous bien de la joie du bonheur qui vient de vous arriver. C H n z M E s. Oui alTurément. . . P A M p’ H r r. r. Après cela , mon père, que reflet-il? j S r M o N. Mon fils , ce qui me mettoit tantôt en co- 1ere contre vous , fait prélenternent votre paix. . V i 4.: t V. eôxë’dïcifiton’.r j ilv lui dit: Ique! punir,P Pafiûiilt A en. M- .; Le nom que vous cherchez c’en Pafibula. I lofa t S r. CH. 1.4J in.) 0e]! [Hi-n’aimaiCH. Le 1m74. C’en un jeu de lTheatre. il: répondent tout deux4;. jtuunvnuu en même Ins’nzpunr-rn tempe i XPSAi x N en r7 r en] Mm fit; a ’m’ me munir Minibu- nlm «une un: , fiai: pqldrmm une par-î v1] axoit en colere. de ce que "0:be vouloir ÉPWÊI Glu-o- rin, car il vouloir qu’ir épousât la fille de «mât. Tom I. q air

1.42.: . A N .DZR’I’A." 1

PAMP.H;I;.ngS-. ô . 311M: 4M»! , De tatare in, (a; "5th givrante CHREypawfl . . «infirmée! Nifi quina" a]!!! au. . . ’ PAMPHILUS.. IIWÂÉ- i

v : w .’ 4; fiâm- CHREMES.i . job Pampbile: ’efi . Due»;poter-agnus. talenta. g v, j V -pgfizysiîhîs. i tr:,.45F’Ï’Ï0--i ’,” A, .. Na»; flânât»:ramer; bau! riflard? gnouf "m g la4:! lin : SIMQ., . par m tiller.» lm ërqtëifirrijfihtf P A M P. H 1 L U S. ’ 5° Rat?! www. Dm e39 (film .424ij ne

9:11,n E M A ,a quj Eu s. H I 60cm a: manu; donc la in; de came: "a à content a: page: moyen voila In paix a; Parnth; aire. r 47.11utu" su; sen. r car.) cella ’9’ ml. au. 5’; ladm. y: major. ç’efiçuçoreupieudîeï i e’3L I: ne. ils parlent tous eux en même rem 55 amie firyqrfigqjfienç goy (leur [angélus 5h96, à; se font deux termes de qui comme!!! à? d’agPËWML’, ba.- n: s’y. cîhtiqrqps. mena que], mon f6: de un me que 133! 49 la me a 9:.le » . se. un monnayés gnome! P983 "U . 1 l r r L’A MDRÎE’INÈ. 2.43 . P A M: a H .1 r n. rLîagréable pere ! apparemment que Chre- mès ne Change. rien. non plus à. mon mariage, 8; qu’il me lailfe poifelfeur de ra fille. . - C H x a. M a s. Cela el’t très-jufle , à moins que votre père ne foitld’un: autre avis. - i ’ 4 Hi - P A M p H r 1. a, . Cela s’entendi f a V ’ u e

J’y. 8.1donne lesM mains. o - N.l . Pamphile,l CHREMES. mai filleraura. pour dot dix ta:

P A M p H 1 L 2. Cela cit très.bien, leur.C H .n n ’.M n s. V Je vais la voir tout a rheure;-» allons, je Vous prie, Criton, "venezly avec moi, car je croi qu’efie ne me connoîtra pas. S I M7 o N. Que ne la faites-vous porter chez nôus?’ P A M p H r r. E. p Vous avez raifon; je vais tout préfentement donner cet ordre-lit à Davus. S x- r î. a?» "in me pintions damer en "du à Doum. Je ne eroi pas que l’on [1’0ch un autre exemple de «du: dans la figuificarion qu’il a ici. On dit du: ifiuc "130m. St non pas :1:ch ifibejçgmi: car dan 8:4:- de" font des termes diffamas. Il pourroit bien être que Terme a lmzarde’ ce mer, pour ne pas dire dal", 6c eviter par la la confomfnoo qu’il auroit en en": le nom propre Dom 8c le verbe de a, dans le même Vers Du» mime dal". ce qui certainement cil: rude, a; damne: la oreilles délicates. ’v ï - r « Q: a. E60

344 .ÂNDRIA.31Mo t A mmpmfi. gy? pAMpHILve a! I M O. quid baht olim! mugis ex fifi . à mafia.

PAMPHvaaquidam)? 6’ I M O. - -- i riblâtes (Il. Plier, ne);v PAMPHILUS. "il: 111.qu efl. 81410 baud in

v’ i "depHILvn i * l jubefialvi, nbjècra. amfia . -wH .’ "PAMPHILUS.une, amatira. c0 inm.JIMQ P A MP KIL US. .. .lâjauflmofdim banian!

w. 1: v cp ACTUS

L’ANDRIENE. 24g S r M o N. il. n’efl pas en et de l’executer. P v H 1 1. n. Pourquoi, mon ère? A -Parce i qu’il;S a des141 affaires deo plus N. grande "confé- quence pour lui , 8: qui le touchent de plus près. P A M p H 1 L E. Qu’efi-ce donc? n . S r M o N. Il cil lié. P A u p H r r. 11. . Ha, mon pere, cela n’en pas bien fait. S r M o N. ’ J’ai pourtant commandé qu’il fût fait com- me il faut;P A M1 P’ H ’ r 1. 11. Je vous prie d’ordonner qu’on le délie. S r u o N. Allons , je le veux. P A u p H r 1. n. Mais tout à l’heure , s’il vous plaît.

Je m’en vais au logis,8zS r jeu le ferai o delicr. N. . - P A M p H r r. a. O que ce jour m’efl heureux! Gère

.1 ÏQ3 -ÀCTF

246 " PANDRIIA.

a". .. en unauge a, ,. r- W ACTUS QUINTUS. ’ SCENA V, CHARIINUS,PJMPHILÙSI l C H A R I N U S. PRavgfi: , quid 4go: Pmphilur .- atque ev- .. cm.P A M’ P’ H I L U S. Nonv futaie aliqui: hoc werum flirfan : et mihime nuncpar» fic (Je a; 112mm labet. , A ’ Ego ’Uimm Dcorum propane fimpiternm eflê arbitrer, 944041 mluptam sont»; proprie fun: ; mon mi- hi immortalita: Ë Parta efl , fr aulla’egrïtudo huit gaudie inter- trfleril. 8:11 que!» ego potifimm empierra nunc mihi , ’ mi bu natrum, dan"! v h C H .4- n a M A r. ou E s. a. Bec vrrnr Dnoluu ruorrxlna rix- Drrnxruu aux Alu-1101.] mon". je»: immortel: que par: qu’il: ont du plaifin qui n’ont peut: de fin. Épicure difoit que les bien: ne pouvoient pas manquer d’être immortels , puifqu’ilz étoient exempt: de toutes fortes de maux, de foins 8c de dangers. Mais Terme donne une autre raifort qui dl plus po- lie , a: qui exprime mieux la ioye de Pmpbilc; car il dit que-rieur immortalité, ne vient que de la

L’ANDR’IENE. 247 j- ACTE CINQUIÈME. " s C E N E C’lxru’us, P au! Intel;

.I",4E viens voir Grnrxus ce que fait Pamplîleî’ ’ mais le J voila.P A" M v aï H 1 r. E. L’on s’imaginera peut-être que je ne crois pas’ceqquepje vais. dire 3l mais on s’imagincra tout ce qu’on voudra: pour moi, jeivÀeux’ pre- fentement être perfuade. que les Dieux ne font immortels , que parce ulils ont, des laifirs qui n’ont point de fin’, je’fuis" lût a 1 que je ne fautois mame: d’être immortel com- me eux , fi aucun chagrin ne fuccede à cette joie : mais quitfouhaiteioib-je le plus de ren- contrer a cette heure, ont ni conter le bon- heur qui vient de m’a et? C au; se de la durée de leur: plaifin. Je fuis charmée de ce: endroit. m’prdcaunom que Peinphil: prend d’abord en difant, ce IW poitÜIùpùdient en quelque maniere necefiaircs pour faire excufer la li- berté que l’excès de filiale hl faifoît prendre de «ne! une autre nil-mule Pinruortalité des Dieux. TIC celle: que les Philofilphd avoient trouvées . 5c tu tout E ’ 0. dans la memoire étoit encor: re- tente , a: et. farinera pulque généralementk reçus. - 4 tr 0.4 7.11a.-

248 . A N D Rll A. ’ . au]! illudgaudii.CHARINU& cfl? P A M P H I L US. Devant videz), me (Il, quem malter», Nm hune- fait)* mmDouane»: filidc film; gavifiarum eflê gaudie. ammwæwmuæuæmmuaw ACÏTUSLQUÏNÎÏJS s c E Na v1. ’

D4 VU: , j p4 MP1; Il vs. (:1141th vs.

D A V U S. PAmpIrilus dinar» fait e11? P A -M P H l L U S. Dam. D A V U S. qui: 170in ?

pAMpaersego fun). D A V U S. a , . : â Pmpbile. Ndêir quid P4MPHI.LU5.milan" dirigeât j

’ une: fui, quidD A ruilai V ütigeril,U 5’. afric.

4 l x PAM-

L’A’NDRIE’NE. 2.49 C. A n 1 N u s. . Quel fujet de joie a-t-il? P A in pin r 1. a. i Ha je voi Davus , il n’y a performe dont la rencontre me foit plus agréable, car je fuis perfuadé que qui que ce foit ne refleurira me joye fi vivement que lui.

’massasses ACTE CINQUIÈME. ses SCENE V1. DAvu: , PAltflllfi, CARINUE. D A v u s. OU peut être Pamphile? P A u p H r r. a. ’ Davus. D A v tr s. Qui cit-ce qui... A u r H r r. z. C’elt moi. D A v u s. Ha, Monfieur. P A M p H r r. a. Tu ne fais pas la bonne fortune qui m’en arriv’ée? D VAN-U. s. Non alimentent , mais je fai très-bien la mauvaile fortune qui mlci’t arrivée depuis que je ne vous ai vû. Q5 Pru-

age rANDRIïAï’ PJMPHIL’US.’ Etguidcmego. ’ - ’i -" ’B A fVU [MM A, mati, me bonifiai»: mit , a? yaodfib’ Pris): «fuîmes in , que»! ego i918, tipi qui! emmi:P A M p 11boni. I L U s. * . . M fait): fluidité: 73W)! l D A V U s. I’ Â’C HUmflkw A R I N U 8. P A M P H Ï L U8. Hem.pour amine: [amuras , subir. D A 5V Erg! qua! P A M P H I il. U S. chromer: D A r a sa ” l narra probe. Net mon: allaPAMprxiL a]? , gain jam’uxomldm. Us. . CHIR-IN’ÙÏS. nant il?! [initial En que vigilanr valait .P’ . P A M P H I Ü S. 3 tu») de puera ; D412: î. D 4- x 1-: un les: 1-: s. 7.Nvul "(en COINIA7111A: QUI trot- au: vous: 1 r i] Ne rive-rififi" , 0 a daman ne mil-il pour: cuir a qu’il tafia quid il fifi (par;

, , c, L’ANDRÏËNE. 151 P ’A in ’P tr r 1. a. Je le fai bien aulli.

Cela arrive toujours.D a .Vous v u avez s. plutôt - v in mon infortune ’, Que je n’ai appris votre bon- heur. - s - P a M 11 H r r. a. Ma Glycerion a retrouvé les parens. h D A v u s. Que cela va bien! l C A a r N -u s. P A M P H 1 r. a. SonOh! père cit un deI nos meilleurs amis. D A v u s. Qui, P A cil-i1? tu p H r r. a. l

Chremès.I A V U " S. Que vous me rejouïlfez! P A M P H r r. E. Rien ne s’oppofe préfentement à mes delirs. C A n r H U s. ’ Ne rêve-t-il point, 8: en clamsoit ne croit- i] point avoir ce qu’il defire quandil cil éveille? P A M P vH r 1. E. Et pour notre. enfant,. , Davus? D k «a de ce: endroit que Virgile paroit avoir pris tu;

de:014M"? de ce au beau «mon»: vers:irfifibifiminfirw’. ,

:53 ’ A N. D R I A. r D a V U 3.. 1 Sala: «If, quem filigunt Dii.l . ab ddânn C H A R I N U S. faim: fur», j; ha mm fiant [O ’Atliôo 0’ tmloquar. p A M p a 1 L Il si , [mi advenir. qui: huma :11? Chaîne, in tampon ipfa C H A R I N. U S. Bmfaéïum. . P d M P H I I. U S. hem, audîfli: . A C H A R I N 4UIS.

amnia : age , malintuisjècundi:I [rcfibim 1’ 78610 Tua: cf! mm: Chremes : fafiurum, que voles, flic :flë amnia. ’ ’ P A M P H I L U S. Mandat.- arque du; longum efl , na: illum ex- peflart, dm exeat. . Styler: hac me intm ad Glycermm mon : tu

15 PrapereD4122, flafla bina ahi qui damum,4:4?th mm : quid . fias? quid alfas 3 D A V U S. l0. Ne «riflai: du»; axant hm: : hum dejponde- dur : Î Alibi me à Vulg.. 12min:.- abcflmm: àVulg.

L’AN-DRIENE. 153 DAvüs. Ne vous en mette; point en peine , les Dieux n’aiment que lm. AC A tenu u s. Me voilà bien , fi ce qu’il dit en veritable. mais je vais lui parler. A r ’ I P A M p n 1 r. a. Qüî cit id? Carinus, Vous venezbienà PTOPOS’. ’ ’ C A n r un t. Je fuis ravi de votre bonheur. l A. PAM’PurLE. Quoi! avez-vous entendu? * l C A n 1 N ù s. J’ai tout entendu, préfemement que vous I êtes heureux , ne m’oublîez pas, je vous en conjure. Chremès eh deformais tout à vous , je fuis perfuadé quïl fera ce que vous voudrez. .PAMRHILE. y C’efl mon defl’einly Çarinus ; mais il ferait trop long d’attendre ici u’il fortit de chez Ta fille. venez avec moi ’y trouver. Et toi, Davus, cours au elbgîs, 8: fais venir des gens pouraporter Glycerian: Pourquoidonc t’ar- rêtes-tu? marche. -’ v z: J’y vais. Pour vousD , Meffieurs,’n’men- Ayv u s. * r V du as qu’ils fonent; ils fe marieront dans la ma’ , 8c s’il y a’qùelqueautxe choie à faire,

I’ V . du. .u. A a r e11:

154* .8 NDRAIIAW. Intu: tranfigetur; fi guru afl , quad reflet. Plaudite. l ’ Finis Andriæ. (,nnMAnc’Lhuns. r1. lui-us 13":; r canut-r31 mu Un. sur Lu o p n z s r z r. 1 S’il y g gelqu’aum du]? à fait, tout fi terminera à Il "parfin; na roûi’ours fort mal traduit ce, pagel 6a hlm-reg étonne, ce: nous leu] pouvoit empêcher u’on n’y fût trompe. Voici la faute; e’efl qu’on a epare’ ces mots,fiquid (fig-al une: de iman "aligna; , quurque teindre avec plu. dite. n S’il y a encore quelque oie à faire, c’eâ, ,, Melfieurs. que vous unifiai des lani Mais ce n’cfl ablolumenr point ç: ’a voulu dire Tania, qui dît,Sr’ quid (f! quid rcfldfilud inru) "alignan- ,, S’il ,, y a quelque autre choie à fine. cule vida! ,, dans la mxiifon Ef En cil-et. pouifinix la Piece il y avoir encore d’autres choies É flaire après le maria. se de. faim: 8; à variée: les Mcwhmdqùita. Mais ce: çhpÎ-e’s-La nei ’ vannoientfe palle: fiatpas la. Scene, page, que le Spectaœur n’y auroit pas gris af- fez d’interêt, 8: que. comme Dam! l’a l’on bien re- marque. ce: deux Mages auroient adornai" languillîime.P r. A u n r 1- 1.] Battre. . ( de: maint. Dans tous les Ex. emplira-5:6; Prune. annule un: nm. ou»: cette marque (la i cit la derniers 1eme de l’u- plmbc: Grec; Les, p grands, Critiques ont cm ne d’abord au lieu de l’am’ega on avoit misàçux 65è; peu à peu ont de encré en 1’, &l e ces «un. - gnifioiem ne 01A. , un» la man, peut; faire entendre que ce me: ,’pluudiu, bambin; dit par tous les Comédienstenfcmble. Mais cela ne paroit pain!- qu zou; waifcmwuble, car ilF ufefl. pas vrai mèneçqgelguœvla T. uPçrdi; rouirourskplaudùe, le plus fouyenpc’e’roit le emi’er ACteur qui parloit. 1l y, a plus d’apparence que ce; se vient des Copikes qui manquoient ainfi la fin des ouvrages; comme y«4!-

L’AUDIHENEs in elle gy termirmapauffip 5 Adieu. McŒlçurS. battez des mains. îùàrFMm g n l’ail mu. ele eumnieiïcement- ? ’ eunuque œuf:Après le me: fin. planifie, l’on qu trouve dans, M tous les virait Exemplaires de Taverne, ces mors, tu! L L l 0P l vs R E C E N8 ’U I. Et l’on a cru que ce Celliepim étoit un des Aaeurs; c’en pourquoi même dans les pre-4 raiera imprellîons de Tenue on voit la figure de ce canapé»: da. les Taille «un parfila autresCo- mediens; mais il faut purique: cette erreur à un fiecle pdeu éclairé. V I a, fi Ces en: math. ’ ’ me si, lent, Mol Callùpim armai éflmmnïim. Æ: cela vient de la coutume des ancien’sçrirîques, qui revoyoient avec foin les mmlbrirs. ’ mariai ils avoient achevé de lire a: de corriger un mvragejls menoient mû- lotus leur nom au bar. Nous avons une belle preuve de cela dans l’Orailbn flingue que l’Orureur «trifide fi: pour fan Precepreur 4mm", où il dit entre autres chofes, que danâ tous les livres qu’il avoir revus a: corrigez , on y voyoit (on nom au bas avec celui de (on paît: irai du nie ÊICM’oI: à Luger?" «in iyamxhur’la: oripCmviuî fig au; A’ÀIEÉI- d’un nedynappa. il: il zende. Et dans tous les li: vres qu’il avoir corrigez, il a bille cette marque de l’amour qu’il avoit pour (on palis: car après avoit mis fou nom au ba: , il menoit celui de la patrie: e’ell à dire que ce: album!" ne le contentoit pas de mettre, AAEEANAPOI AInPGOIAMHN. JLEXJNDER RECENSVI. maki] mettoit.

I o n ’I’ll Ai

:56 REMARQUES. Immune: 0’ KrTIAIOI 4m. OOEAMHN. l ’ JLEXJNDBR C’UTIÆVS RECENS’UL

.,.Eindathmr[uri’.Andrim. ,,

ne: va. PU-

. ,. 1va Bi L5 Ë TEKENJÂI

LÈUNUQUE E AV a; ’01, I: TERÆNÈEÇ

158 TITULUS, feu DIDASCALIA. JCTAvLUDIS MEGALENSIBUS, L. POSTHUMIO ALBINO, L. cox- NE]: zou MERÙLA 35131me c un [IL in vs. se E R E. L. AMBIVIUS ru: p I’O,.1’L’.1ÀTIILÎIËUS’L ’Plüu- ivEs-Tnvusr MODULÂË’HITkÎLAC- c vs "cpëéæîn’m a grenou- nvs, DEXI’RA E T78 INIS TRA. la me; ."M’Ë’NJ Rhum-à mon n. et w r e l. Y. M. V4- " .v Ï R FM A ’r 931-3 sa. E qui fêté remarqué fur le titre de rumina... ruai: pour tous les une: des aunes rimes. Il en feulement andain-d’avenir que l’on a oublié de marquer dans celle-ci le prix que lesEdiles don- nerent mon venet-meules Sure": au: «and que remuement huit mille Plyçm’dl-àdirç deux cens écus. qui en ce temps-li émient une forum: fort confiderable. Cela étoit marqué duales ancien- ne; Didafialiu. Ennuchus quidam bi: die .5. a]! , ennuiera "en... peut. nulle «tu cujufdam Cenœdie . id a]? 0&0 m’ai. gamma». . prnprern flemme qu’en ritale dfmbinr, ,, L’Eunuqu fut joué deux fois en un leur, &Tenn- ,. ce en eut beaucoup plus d’argent qu’au n’en avois ,, iamais eu d’aucune piece , car on lui donna de" . cens écussc’efi pourquoi cette femme diminuée ,, au litre. x. Tutu une!" . IlXîlA u enne- . ’ J n A. J

ç . e. A 259 L E 5’ bï’fitfir. -’

CETTE PIÈCE FUT JOUET. PENDANT LA une ne curium-pottgîçgmnæs eu- au; rorïuvwvâ lanugo F? w- cws nonne-Lies Martyr-4e un il; movmæw à êMMsz nil-Renoir on L. Azïruwvê Pli Pl’stNFSTF- 1’149: . gus finalisent DEICLAIUDIUS aux! LA Mll-SÏQPËa ou newton Le? maux senor-es. LA gnome w;- LA cm- cæ-E. mon. .EST RMS? PP JONC Il; MENANDËÇE, ET 151.ng Il PVRE’SEN. 151121)va sur: rota-semonsvmr 1 Uwrz, . t w-..II - n t une :1 un] Où il purifie Je: and: flut;r",*-lu dans (r 44 xanthe. c’en ce que rom: nous apprend. Mai: Man! entendre cela de la premier: reprélèntarionscar dans les autres je croî qu’elle fil! jouée "tu: deum, avec deux flûtes droites. ,Qn pouvoir les Remarques fur la premiere Didnfielic. ’ v l z. Glt n c A MI un?! on un.) Elle 2j! pif: du Grec de Meurthe. Menandiu. s’en lm Genltîf Grec pour Menudreu, " * ’ a. Ac t A 11.] Elle fur jouie Jeux fait. Douar non; apprend qu’elle fur innée trois fois. He: Mile tritium ell, (r preneur-ta Tetentii Ennuchus,quippe je»: adul- te antiacarien": poire, a mufti: ingemi "nimba; PI- pub. n Cent icce fut jouée trois fois. à: elle fut an- ,, noncc’e ai . Tntnlii Empathie: ; la repurazion de ,, 1mm étant dans fa farce , 8: fon meute étant ,, deja généralement reconnu. Pourquoi n-on donc mir dans cette Didafcali: au. Il. 1l eûmnainqwil ilA " l z mau-

160 TITULUS. 4M. VALERIO C. FANNIO cosa n mention]: s.’ si manque quelque choie à ce titre. 8c qu’il Tant éerî.’ a Mlle Il. du de l’huile. "Quelle fini jouée deo: .,fois en un même jour, l5 à: c’efi çevquçASIucwa dit dans le millage que je viens de rapporter. Bernache: quidm bi: die alla dl: Au’refte le pilla e de vous; que je viens de ra onugnous appten une choie me; (in- guliere , c’e que quand on publioit t. ou qu’on an- nonçoit les pictes d’un roëte nouveau. qui n’était" pas connu, ô: dontrla repuration nieroit. pas faire. on mettoit le nom de la’Come’die le premier. 56 après cela le nom du’l’oëte. A n n n enfarinerons. me la picce deum: faire oonnoître le Poète; mais nand la reputation ,du Poète étoit formée. 6c qu’il croit généralement anima". annonçant on publiant les Pieoes. on mertoitfon nom avant celui de (a Come- die,comme ici T s n n n 1 r t hanche". si cette remar- que et! vraye, l’Eunuqn fut donc la premierc Pince ou l’on fit l’honneur à Terme de faire preccder En nom, ainfi les trois premieres Pieces. rdndrimm, l’as":

il ËWËË l" -’ J 4 .4 63’) . . s. a "4 ppl.

PER-

DE M. VALERIUS,.LE TITRE. ET pas. 261FAN- NIUs.l I I un , 8c l’Heamontîmcmmenu furentlannonce’cs . .1»- dru; 1mm: , thm Tknntii . Humonn’umnmmax Term- n’i. On verra ma remarque (a! le titre des .Addpha. 4. M. VALnx Io C. FANNxo Cols 5.] Sam le Confula: de Marat: Vulnim Mçfldq 0d: (du: Pantin: 1-! 2L? É à à S;rabon.- C’était l’an de Km: 59:. 159. ans avant la nailTance de Notre Seigneur, cinq ans après la pre- mien rcpxefentau’on de l’mdrien. Dam remarque fort bien que c’en: mecs-cl! égale dansmuresfespnn tics ,8: qu’on n’y douve andin exultoit-où il panif- fe1que le Poëzc ait éré ou fatigué ou épuife. qu’il divertit gaz tout par (es plalfmrerles, qu’il influait par des exemples utiles. a: qu’il reprend les vices nazî ;- n’ un En... plus fortement que dans les aunesl’icces. En Prou- fin, Epiufinù-Cnufinphca in qua!" bah: a: nargua»: dia: burgaudine apflù kentium’delafamm dommaflê. ln bai: Drouin: M1614: funin) , farde) mon. plis. (r Will boulin»; "de qui»: un «un: turf". V a." W W.

M

262 PEKSÀÔNÆ DRAMATIS.

P H Æ D R I A, Latium- filim, culina- Pnozoavs.tnr Thaidis. .. P A R M E NO; Sema Phtdrit. . GT34 N A THO1s, 5:mmnæ. Parafims. , r C H Æ R E11; Aàlafimi 34mm mais pfiilæ’. . f i l ÎHRASÔ, Man, mali; Plàzdrii. PYTHIA’S; mailla Thaïdir. J (:3115 MES, www, fra!» liurhpmè. A NTIPHO , Adolzftehs. ’ 25mm,pORIAS; mailla; wwcm. r : SA N G A , fuma. Thrafinîsl I ’ l 501: ancra; www N * L A C H ES , Pludria 0’ GIN)?! par". PERSONÆ MUTÆ.

SIMALIO.DON AX. Ë Tinwfani: firw’. srR ÏSCUS. PAMPHILA, paella, Chremetixfiror.

PER-

263

PERSONNdGES DE LÀ PIECE. Li P noLquE. P a E D tu A, fils de Lachês, 6c Amant de

P Anl TME N0haïs. N, Valet A de Phedrîa. T H AI s , Courtifane , Maîtrclîc de Phcdria. GNATHON, Parafite. CH En a A , facond fils de Lachês, 8c Amant *

T un Ade s o N, Pamphila. Capitaine , Rival de APhcdrîa. - l’y-Hun, Servante de Thaïsfl I ’ ’ C a n E m B s , fiera de Pamphila. A u 1- 1 p H o N , jeune homme, ami de Cherea. Do n n s, autre Servante de Thaïs. Bonus, EUNUOJI E. 8A ne A, Valet de Thrafon. Sopnaoru, Nourrice. VLACHES, perc de Phcdria 8c de Cherca. PERSONNAGES MUETS.

SIMALXClN. Do IAX. â Valcts de Thrafon. Sraxscus. Pauvuun, (bau: de Chremès.

y V H. l loi, la P RÔL o’çU s.

I quifquam efl qui placer: je [fadent boni: ;Mamplurimis, a mini")? malta: laie", In hi: Poëta hic 10men profitemr fait»). Tum fi qui: cfl qui light-lui? in [à inrlementiu: Exijlima’vit ejfi, fit eEÏimet, I H Refponfum, non 11113147» effe, quia lafit prier, gui bene ’vzmnda, a tu: defirièmdo male, ex Gratis boni: Latium fait non 61mm. Idem Mmandri Phafma mm; imper dçdit, ïKËMAquga A 41!- 1. Bouts quenrnvxiuqu Jflm a qa’il y u d’honnêm pas. L’on avoit mal traduit ce pana S’il y a quelqu’un qui nid): du plain flûtât un: banane: 3m- me; MW: populace. Car quauplurimi: tituba: en un mot , comme dans ce paillage de Cireur: dans le 11L Livre de Finibm .- impellimur 41mm "au" a: pn- dem mlimm qunmplurimù. Nui»: Maudit" Cü le pre- mier qui s’y cil trompé : quamplurimù repond à mi-

4. S l chu l .131 Si un certain homme. C’efl 1.: ma. mmème LufÊiûi dont malter. il a été parlé dans le Prologue. de l’dndrimg, l" 5’ l 7. QUI nul: vnxînnno] nimndaïm Faucon. Mo: à mot: qui en Men m curant. Bien cfilà par beaucnup, a: quelquefois il a cette lignification en noue Langue. On s’y cl! trompé, a: Mr. Guy: a en tort de vouloir corriger ce paillage, muera» la annula. 9. Mnuxnx r PnAsuAJ La Plumbmdcut- m4". Voici le fuie: de cette me: de Maud".- ’ 7,’ ll ;. il I Un:

7.65 PROLOGUE. Slll y a quelqu’un qui folle l’es efforts pour plaire à tout ce qui! y a dlhonnêtes gens, 8c pour n’offcnl’er performe , notre Poète dcclz- î l te ic1 que c’elt lui. Après cela, fi un certain homme qui en traduifant beaucoup de bonnes Comcdies Greques , Sales traduifantmal, en a fait de très-méchantes Pieces Latines 5 trouve que l’on parle un peu trop fortement contre lui ; qu’il le fouvicnne qu’on ne fait que lui répondre, &que.c’efi lui qui a attaqué. Ce Traduâeura depuis peu donné le Phnntômc de Menandre; 8c fut

Une femme, qui avoit une fille d’un de le: Amati; fans qu’on le lin. fe maria avec unhommc qui avoit: un fils d’un premier lit , 8L comme elle aimoit teu- drement fa fille , elle la faifoir élever fccrctemene dans une maifon qui touchoit à la ficnnc; 8e pour n’être pa- privée de la liberté de in mineur fit per- cer le mur mitoyen dans-le lieu le plus recule à: le plus bas de (a maifon; elle cachoit faigncufernent terre ouverture , ô: elle avoit mis là un Autel qulcllc commit tous les jours d’herbes 5: de fleurs. ô: ou clic falloir lemblanr d’aller faire (es pne- res. Le fils dont j’ai parle ayant un inur épie la bel- le-mete. vit cette fille, qu’il prit d’abord pourra phamômc 5 mais enfin l’ayant vûc de plus pres, 8e connu ce que c’était , il en devint li gallicane- mcnt amoureux, qu’on fur oblige de confcntir qu’il l’epoufâr. j’ai voulucxpliquer le fuie: de cette Piece. afin qu’on ne la confondit pas avec le Pbulâmc de 1141410.Rs t t. i ronfli-

2.66 PROLOGUS. to Aune in Thefimra firipfit ,l caujàm dite": Prima made patina, 414mm que fit juan, 94mm illic , qui petit , ’ ondé Î: fit tbefdurlu r x , A»: unde in pariant momentum parvenu-if. Dchim ne fruflrerur ipfe fi, ou fic cogita ; x5 Dcfanfius film, aillait a]! quad dieu: ruilai.- I: ne erret mon", a definær lacejlère : Baba; alia malta , que nunc randanaôitur : æ; profèrentur pofl , fi page: laiera Ira ut fume inflituit.- Num: que») afinrifu- mus Mmandri Eunmhum, paflqaam Ædiles ane- --’ani runr , Per- R E M A R QU E S. to. ATOJJ! HI Tnnsnvno SCIIFSI’I’J En fin la fait: d’un érafle qui fi renvidant un radon. Cc paWage a fait de la peine æ com ont: quint un» b "me fur Terme. 8e on s’y sa trompe,car on a and que le rre’fir étoit le nom d’une Candi: me": de celle du. Phanrâm. Mais in rhfium lignifie fur le fuju d’un. mfir, comme dans le Prologue de l’urn- dritm . in a dufiurmt, fi ifie. il: dzfiunnt [in «la. Ce ursin avoit fourré faire (on l’intime un inci- dent de quelque rréfl): qu’on avoit cache dans le tombeau du par: du garçon. (tout il a étéparle’dm la remarque précedenre ç ce tombeau étoit du un Champ qu’un autre vieillard avoir achevé de ce gu- çnn. Un iour dona que ce in: homme voulut eu- Voyer faire des libations à fou pas, le "in, àqui il donna cet ordre, ne pureau «une tout feu! la goure du tombeau. employa le vieillard-mi avoit acheté ce champ. Quand le tombal: un ornent, on y une" un "en: caché «leur cotai hui-nef: l’al- fir, en difan: que c’était lui qui l’y avoit mil pen- dant la guerre. Le jeune homme s’y oppofaôcrcdc- l - ,rnanù

Polio-.190 G U E. 267 fur le lujet cl? un tréfor qui le (arome dans un tombeau, il fait plaider celui quil’a enlevé , 8: à qui on le demande , avant que celui qui le de- mande le mette en peine de faire voir corn- ment ce uéfoc lui appartient , &de quellema- niere il a été mis dans le tombeau de fon père. Au relie qu’il ne s’abulë pas , 8c qu’il n’aille pas dire en lui-même z Voila qui elt fait, j’en fuis quitte, il ne me dira plus rien: encore une fois , je l’avertie de ne s’y pas tromper, &de celle! de nous faire .de la peine; car nous avons enco- re beaucoup d’autres chofes que nous lui par- donnons pour l’heure , 8: que nous ne manque- rons pas de relever à la premiere occafion , s’il ne le corrige , &s’il continue de nous oflenfer comme il a deja fait. Après ueles Edilcs eurent: acheté l’Eunuque de Mcnan rc , qui eli la Piccc ne manda le «d’or. 8c dans la Comedie on voyoitqlù plaidoyers de l’un 8c de l’autre. Cc ui a pû trom- per les gens fur ce paillage, 8c leur aire croire que le rréfor étoit ici le nom d’une Pierre; c’ell que dans le Prologue du Trimnnmm de Plante. il ell parlé d’u- ne Pica appende la Tufir 5 mais on devoit prendre- garde que cette Piece étoit de Philcmon, a: non pas Hui: hmm! am: e]! Thcfiuln fiaiuh, e l’hilemoMadrid". feripfil , "gurus mm: barba",I u Cette Comedîc s’appelle en Grec la T’nfir , Philt- .. Mir l’a faire , 8: Plant: l’a traduire en Latin. tr. l’k rus un»; ria-rnux,&c.] Il fairpla’. un «tu: qui h Infini. ou, par!" c’en le vernal." ’iri pcflt, la Dmaücùr : Et voila la fouira que Ta- me rep’rocïic avec raifOnâ Lüfcim . d’avoîr’faîi plai- der le Défendeur avant le Dam ’ en: . courre la écume 8c contre le droit; car c’clf En celui ai de- mande à expofer le pre ier les prétentions, c’cl! enfuît: au Défendeur ËniEs combattre. V Il Pu-

pnfecz’t,268, fifi a?»PROI.O(TUSJ infiiriundi ejfifvcbpîa. [ .Magiflmm: cùm ibi adeflet , 9:05pm agi .- Exclamat, furem, un» l’alinéa, fabula": Dedi a a nil dediffe verborum’xmn. 25 Calme»: eflè Nwîr, a Plaugi water"): faëu- Parafitilam: perfonam inde - ablatam , a milirù. si id efl fermium , peccant»: imprudemia e]! Paëtc , mm qui furtumflmre flùducrit. Il ira effe jam en: fading" poteritis. 3o- Colax Mtnandri cf? .- à; emefl parafitu: Ca- ’ lux, Et Miles gloriafus: en: fe non negat Parfum: tranflulijfe in Ennutlmm [mm Ex Grau ;tjèd-ea: fabula: fafiaspriu: ’

REMARQUES. zr. Px: r à c 1 r a r z r UT rxsnrcxuxnr Issu r. o n r A. ] r1! fit "au: c: qu’il pût pour obtenir ln puni]: flan de la mir; Cc paflàge dt très remarquable . car il nous apprend. queLati- quand les Mngifixats avoient ache- te’ une Picce , il: la faifoîent jouer dans leur maifon avant qu’on la jouât en public pour le peupîc. I :4. Br un. 05.51855 vxnloxvu TAMIN.) au: «pendant il n’nwoic ;m mmpë m Meflîmn. J’ai tâché d’expliquer la parlé: de ce foëtc médian, qui en accufimt Terme travail: volé la Pies: quc- vin: 8c de Plane, vouloit faire entendre que cela émit plus avantageux pour ceux qui l’avoîcnt ache- née, paréc’qu: fi la Piecc eût été tfeïèrcnuellgz’an- (citrin valu., U ’ M H m a n sa. 6’011 x M z NA N n R I ;z’s in] Mptandn A 1’45: un par burinait: h Max. Cola et! un mot (Bref qui

PROLOGUE. 269 que nous allons repréfcntepdevant vous, il fit tout ce qu’il put pour obtenu la permrfiion de la voir, 8c il l’ohnnt. Les Magifimts donc étant ailemblcz; on commença àlajoucr. Aufiî-tô: il s’écrie , qué c’étoit un voleur , &non pas un Poète , qui avoit donné caté Comédie; que cc- pendant il n’avoir pas trompé ces Mefiicurs, puifqu’au lieu d’une méchante Picce de fa façon. il leur avoit donné le Colax ne Nevius 8c de Plante , d’où il avoit pris entrercmcnt les l’er- fonnages du Parafite &du Soldat. Si c’eft une faute, notrePoètc l’a faite fans le favoir, 8:11 n’a eu aucun deffein de faire un vol, comme vous l’allez voir routàl’heure. Mennndfe a fait une Piccc intitulée , le Colax; dans cette Piecc il y a un Famine de ce nom; il ya auffi un Sol- dat fanfaron. Tcrcncc ne nie pas qu’il nlnit pris vde la Comcdie Grecque de Menamlre ces deux vPerfonnagcs , &qu’ilncleslaitqtranfponez dans [on Eunuque ; mais. qu’il ait Jamais fû que ces . Z , l ’Pieccs fignîfie un flammch pourquçileaflnciuudon- noient ce nom aux l’arafitcs. 33.’ 32» a]: i "aux." MICI’IS un: l us Larnus se manants.) MIÏI n’rlaitjnuù [il qu: m Pica) enfin été "daim a latin. Il pa- -roît prchuc’încroyable ne Tmca nô: pû ignorer que Planta au Nathan En! traduit ces Planes-là, mais on n’aura: tu de peine in in; Pufuadel, and’on leur cette..re’flexlon que ,16 Manufcriu au: en fort petit. nombre, à: par enlèvent; peu communs. tout le monde ne pouvoit pas qlcs avoir, a que d’ailleun’corpme on n’avoir au encore eu le feîn à tamafler en un feu! corps tous. la Ouvrages d’un même m; lût] pouvoit au ŒOÎÆ vù une par- lrie Fana les mütauuûs. v :.-v . 3;. Quo»

me P a o t o a v 5. Latium fifi, il wrà prmgar. 35 94ml fi parfinis gym «Ai ahi: ont: lieu ; fifi mugis liter annule; 12m: firibere, Bonn mamans faune, mmmuyçlah Pagina; dama , gbriofigm pomma , 19mm»; japponi, fatü par fimmlfim. 4o Amas, wifi, Jufiirçfi? , Nullumvcfl jam 111’514»; , qui un! 117531105 1mn. au MA agnus. 3;. -QU0D au tanna"; r I a!!!» y: x 4- un:1.: 4’n1njmrd’hm x s mon «au.a. Le;.Cç alfas: sa] étoit’foudiqîci- mail! q’eflwm w k, A: tout: la difficulté con oïl dansdc mot dû), qu’il faut joindre avec Mina; &iifiinn 4m: c’cflpou: siffla» cg au; «goum, s’il n’cft pas permis de f: fer. vit devrahupufinnægu [tout ne; ançmrfççfi-J. 36. (La; armé: 3.1..ch15 c un; N r a s a; l- 7vent. o g a Cl x l’ au .a] matriçai. . 1m fichMhWr la] lnpe’finrbr in film qui «tantale «hmm [qui à: 1E3 Je «macre fun hurlât: «un fait aux, (ontfics-cuaâeresnaulfi manquant: animaux: celui d’un irois": , d’une finançât: rch’ÏK; filme (badiane. R d’an Vieillard; a onvde’fand macà "la bête (l’humus catamaran: m7951 aux: 1es aux: pétri avanrlui , iritis: moi lui mit-01406 de mente fiat le’flrc’alrc laquüomdont on :3933. lé en féautrcscriqcu, a: les xpÜhM hlm. finen: nonhumus... plus que les mdafinrthM «macla. Ian-nadir chap-«un: I aitc voit qu’un Poëtc yen: reflemblcr à un autre l Po’àc

Pieces suifentPROLOGUE. été traduites en Latin , c’eit ce 271 qu’il nie fortement. Que s’il n’elt pas permis aux Poètes d’aujourd’hui de mettre dans leurs Co- medies les mêmes Performages que Neviusëç Plante ont mis dans les leurs , pourquoi leur pers metvon lutât d’y repréienter nos Valets qui courent e toute leur force , des Dames de con- dition avec des inclinations honnêtes , des Cour- tifanes méchantes, des enfans fuppolez , des , Vieillards trompez par des Valets 2 Et pourquoi Gouffre-bon qu’ils y mêlement l’amour , in haine , lesjaloufies , les foupçons’e Enunrrnot, Mellîeurs,ii cette maxime en reçue, on ne pour- ra plus parler mécrue, car onnepeut rien dire aujourd hui qui n’ait été dit autrefois ; c’ei’t pour- quo:

Poëre dans la deûriprîou d’un mêmecaraâereôcd’u- ne même pallîon , fans avoir pourtant rien pris de lui. 8c incriminerai: ne 4°. Dru un]: flUÆŒXUM 58’! 1m Dl c-ruu que» NON’DICTUII e n- 21 Inn] En on un, Maflifltn . fi un: marina e] reçût. en ne puma plu: Ier ni faire, en en ne peut n’a dire aujourd’hui n’ai: le! die amnfiù. J’ai un peu étendu Ce Vers dans ma TraduCtion, pour faire mieux fenrir la force du raifonnemcnt de Tania. O’efl une reduâion a l’ab- furdc, comme parlent les Philofophes, 8c c’eü ce que l’un n’avait pas bien fenti : Doua: même s’y cit trompé , 8e après lui (on Difciple Saint jnôm . qui tapon: ce mot de lui; par": qui une: un in!!!" dix:- "me. Terme ne témoigne ici aucun chagrin contre ceux qui avoient traité avant lui les mânes cama:- rcs qu il traite , au contraire il veut faire voir qu’on a la liberté de faire ce qu’ils ont fait, comme on a x celle de le finir des même; lettres, des mêmes mon. des même: noms. des mêmes nombres; ô: que fi l’on Veut fe faire un icmpule de fuivre les idées communes a: générales. il faudra arum 3:23!- - p ce 172Quatre aquum finoLoGUs. eji vos cogmfœn, figue 127,0]: au: mure:tare, fafiitamnt, - finira»! nævi. Date operam; U mm jilemio animai» adieu. dite, t ’ Ut parnafiatis ’qûidfibî Eunmhuf wlit.

. 4 ’nEMAnqunls". pëthet de parler. parée qu’il n’efi pas plus difficile . de dire des chofcs nouvelles , qu’il rat d’invcmq des canât-Jas pouvcaux. Ce paflagc dt plein de force. ’ 4;. (lux vrrzxns rActïïAluwfr, s1 IAC x u x r un v 1.] E: qua un: paginait; aux P03- * v - r 3 m a! D.3 lL 0:5szàro*2-: ’ «a; K 4h ara l ” ’ uo, lË?ÎÎ.ËH"Hcivunzczcavai 08au w?ya I, l v r l,

PROLOGUE. 273w quoi il cit juflc que vous ayez quelque égard à nos raifons , 8: que vous pardonniez aux Poètes modernes , s’ils font quelquefois ce que les an- ciens ont fait fi fouvcnt. Donnez-nous , s’il vous plaît, une audience favorable, afin que vous mimez bien juger de notre Picce. ’-

in modula" s’il: fan! yuthuefii: n "è In milieu-ont fait fi fument. Tnmu appelle ici mura, ancien: Poêler, Plante. a: Nmim,. don:.v le premier . n’étoît x mon qu: 7-166 ncuf ans après la naiflhncc de Tamia, 8c l’aune 011’- "il zc ans auparavant. l..

.Tanze I. S L’EU.

au PlJBl411 TERENTII EUNUCHU& fiflatfiitttfifififiüfifiififii’fifififiùfifififi! ACËFUS PRINUÜS. . SCENA I. pHÆbRLLpAnMENQ PHÆDRIÀ * Uid igitur faim ? non «un P in mm quidam , ” r- ). r Cam amflor ultra I an potins in me comparent , Non payai meretricum comme: lias? Exdujit , rama. "du": z mm, fi me obje- cret. P A R- REMARQUES.

leurLQJIID nom. a Qufaîlcmcnt ton-u: imité nenni] ce: endroit au dans fndjc la

LÈUNUQpE’ 7-75 DE TERENCL o" fiüâfi!i*****fitififi**fifififi*ë*fiiMF il ACTE PREMIER. SCÈNE 1..

PHEDRIA. PARMENON. P H l n a 1 A. i V- Ue ferai-je donc? n’irai-je point préfemement qu’elle me nippel- . V le de fon bon gré 9 ounplûtôt pren- drai-je une forte refolurion de ne lus foufTrir les affronts de ces créatures? E. le fifi chaire, dione rappelle; y retournerai-je 2 mon quand elle viendroit elle-même men prier. l A l Pan.-

sznirc du ligand flue; en «peut que preu- drc un lingam: plaint "à wifi (on Jmkatien, w. , S z 7. QI.) u M

276 EUNUCHUS. p A R M E iv o.’ . Siquidem barde polis, nil pas, nequefirtnu: Vain» fi incipiu, flaque perfide: naviter, Argue, 151 pui non poteris, qui» me exp- tu, Infeflâ pace, ultra ad au» 12min , indican: T: mare, a fin: ne» piaffe, affina a]! , i5. ter, L , » I0 Pariin .- dada, ubi te adam [enfuit Prain tu, du!» efl tempus, criant argue nia» engin. Hart, glu m in f: mqm wnfilium, "que mo- dum l 11417:! ullum , un) confiÏÏa rager: non potes. In amer: la; omnia infini: vitia, injurie , I5 Sufpicinrm, inimicitic, induit, . Bellum, pua: rurfum. Imam Inc fi tu paf- udu ’ » N Ratier» sarta laure, nihilo plu: agar, 93è»; fi de: opnm ut mm ration: infinias. Et quad nunc au: au»: 3mm: cogita: lignifiant que film»! qu me: qu ne»: fine M : v Mari U i ; au MA 1.031,53. 7. Quuu "ko nxinrnrJ Quai parfin»: Il mm demandera. Mr. Guy: a en grand ton devouloit Interne «au à la place de "un. Ce nm donne ici une glace merveilleufc. a: cit très-naturel ; a; un. y cil ridicule. 1°.EGoNl ILIAu? (un Inzuu? LUI tu? (un Non?) ’Çelveri Latin marque bien mien; que I mu tradhalouv la caler: de m. ’ ’ ’ ’ Ct

-*-A-- L’E U N U Q U E. 277 P A n M E N o N. En verité , Monficur , fi vous pouvez gagner cela fur vous , vous ne faunin titulaire qui vous [oit plus avantageux , ni qui vous faire plus d’honneur. Mais li une fois vous commencez, 8c que vous n’ayez pas le courage de continuer ; fi dans vos impatiences amoureufes vous allez vous avifer d’y retourner lorique etfonne ne vous demandera , &que vous ne erez pas rac- commodez , montrant par ces demarches que vous l’aimez à ne pouvoir vivre fans la voir, vous êtes perdu fans refleurce ; c’en cil fait, el- le (e moquera de vous des qu’elle s’appercevra que vous tes vaincu : enfin pendant qu’il cil en- core temps, penfez 8: repentez à ce que vous devez faire ; car il ne faut pas s’imaginer qu’une choie qui n’a en foinirailon ni mefure, pujfie être conduite ni par mefure, ni par raifon. Va ex- vous, Manfieur, enamour on cit necellîiire. ment expofe à tous ces maux, à des rebuts, à des foupçons , à des brouilleries , aujourd’hui trêve , demain guerre , 8: enfin l’on refait la paix. Si vous prétendez que la Raifon fixe des choies qui font tout-à-faitinconflantes 8: incer- taines , c’elljullement vouloir allier la Folie avec la Raifon. Car pour ce que vousdjtcs en vous- même préfentement que vous êtes irrité : Moi , j’iroisln Voir? elle qui m’a prefere’ mon rival? qui m’a méprifé r qui neflvoulut pas hier me rece- . x vorrz car il en plein d’ellipfes qui font ordinaires dans la colere . mais notre Langue ne s’accommode pas mû- jours de ces fréquentes outillions , 6c pour le faire voir il n’y a perfonne qui n’eût été choqué G j’avais traduit; moi fini: là] dl: nuira? qui ne. f les. hm nfc’cfi pourtant la mêmexchofe que 6m51: (me, main: suie des dificrcnl. e m « tu Il - . i 278Mori me mulimsouvenus. : fintiet qui vir fient. En urbi; me hercule unu [alfa lacrumulu,’ mon, oculus manda mzfire , a: ’vi aquafo- rit , Reflînguet : (9’ te ultra * accufizbis, a" ci dabi: a; Ultra figppluium. PHÆDRIA. . 6 indignai» furinuy.’ nunc ego a Illum fleleflum 2]]? , a me miferum fmtio : Et ado: : U aman urdzo : w prude)" , fiions. rions, videnfqu: perco.- me, quid aga»: fiio.

P A R M E N O. 931.1! aga: .3 nifi ut te radina: capturas quina

3° Minima. fi augura: paululo, ut quanti quem.- Æt ne queuxt: afiiflrs. .

PHÆDRIJ.ironefimdn?

PARMENO. I apis. Ne , fiôtarquum au: ipfe ma? [in 3.13, m; a ’ u, que: baht, "me rmümwum. , , 4 H nsmauqus sa. Noue. immanqu- une tu: un: notion"V nanar.) Dsa le foi-in. k ,; pin

L’EUNUQUE. 279 voir? Lulle-moi faire . j’aimerais mieux mou- rir; je lui ferai bien vou’ qui je fuis : tout ce grand feu fera éteint dans un moment parla moindre petite larme feinte qu’elle fera fortir de fesyeux avecbien de la peine, ôter! le les frotant bien fort; vous ferez le premier à vous blâmer , 8c à lui faire telle fatisfaftion qu’il lui plaira. P H E D x r A. Ah, quelle honte l Préfentement enfin je controis qu’elle cil feelcme , 8: que je fuis mal- heureux; j’en fuis’au defcfpoîr, cependant je meurs d’amour, 8c je meurs le connoiffant, le lâchant, le rentant , le voyant ; avec tout cela je ne fai à quoi me déterminer. P A n M E N o N. A quoi vous determineriez-vous’, 8: que pourriez-vous faire? fi ce n’en, puifque vous êtes pris, de vous racheter au meilleur marché qu’il vous fera omble ; fi vous nelepouvezà bon marché, e vous racheter à quelque prix que ce (oit , 8c de ne vous affliger point. , P H E D Il x A. Mele Confeillesvtu? P A n M 1-: N o N. Oui. fi vous êtes fage; 8c de n’ajoute: oint d’autres chagrins à ceux que donne fAmour , St de fupporter coura eufemcnt ceux qui vous viendront de ce côt -là. Mais

.5! l’amer cbgvùlyocc. Pantalon [morflait fil! le même ton qu’ll a dit; Il in Il Mu. ,, 6: de ne avons afiliger point. s 4 u. Su

280 EUINUCÏHUS. Sed ma ipfa egreditur naflri fundi calmira: .- 35 Nam quad ne: tapera agnat, [un innrcipit.

RÉMARQUE& a4. San zCCA IPSAfzcxan [un Nosru: "un x CALAIIT AS.] M4111. voici, [43731: qui nuage me nom huilage. vulpins de Baïf "adam; cet- !c Piccc en Vers fous le regne de Char!" l X. Sa tu- duàion- et! fort bonne; à la refene d’une vingtaine de paflîxges qu’il a mal pris, touzycfl fort in cuicu- fcmcnz tourné. Voici comme il a mis ce [a c. ai-- grill: 0b tout "afinmiti lurïhgr, Plus: Il mm: rafler (r pmmir Tua [il fruit: qu daim: cuir.

ACTUS PRIMUS. .tSCEIQA H. THAI& PÉÆDRIA.PARMENO.

.MIfirqm HHJATHÂ1& me l Wertor ne illud gravim- . Plu-g .Tulerit, ’diia mW aliorjùm . ’ , argue. ego ’fiti, nues Q4011prit,’ hui intramijfu: * ’ mm* - efl. * * P H Æ D R I A. vTrame I Vhornqque U ,’tutus, paflquam qfiexi Pflfmflw, hum. A ïzæ

EUchnvn uran. aczN4Jt. TmJgg-ah.

. rît. A .1 -f.4 z-K

.1: M. ’-- -.. ..*Q4-- l12?: f»m -..... --» ;..(* P- A...r.2.-... m)-Rx." .- 53269:3 fi .q.1’a..r «yuan Anni- ml. L ....- -. "

:1 La

o , un; -a

LlE U N U Q U 281 la voici, la grêle qui ravage notre héritage. car c’eIt elle qui enleva tout ce que nous en devrions retira-I l

- On ne fautoit mieux faire. calmira en un mot des champs , il lignifie proprement une tempête de grêle qui brife 8c qui emporte tout. De «14mm on a fil! «bailli, Cizmn s’en dl: fervî en ce feus-là dans la premier: Oraifon conne Vtrrèx Scâ. 16. Na» au (Il: rufian: cf! palanque il" fait , qufmon’i fait. nm a: Ltgarm Populi Romani, [cd a! quidam (flamba: pava- dm minuta. ,. Dès qu’il fut parti. par tout où il ,, pafl’a, il ne fembloît pas que ce’ fût un Envoyé .,.du Peuple Romain , mais un orage Qui ravageoit n le païs. . v V

ACTE’PREM’IER. ’ SCÈNE 11.-

THAIs. Ban-pull. PAkMENON.

.OUe1H. je fuis malheurcufe”T-nAxs. ! 8: que "je crains que Phcdria ne (oit en colerc de ce qui s’cfi pnflc’ , 8: qu’il n’ait mal pris le refus qu’çnlui fit .liicrlgicle laitier entre; chez. .3101. i Mon pauvre PamcnonP H r. , depuisD n que x jeA. l’ai - . appcrçûe, je tremble a: je fuis tout en fril- fonn i? .’ S.i 5. Pi A x-

28: EUNUCHUSJ P A R M E N O. bouc anima a; dinde ad igue»; hum: , in» icakfæ: plu: finis. T H A I S. 9442: hic laquimr? hem , nm’ hi: eras,miPha-

51543 hic flabas? car mm reflà introiêas? driaP A R M E N,. 0. , De exclnjione verbaux tritium. i . mon!»T H A I S. i 944M mm? une, qui; unPHÆDng lu mihi palan fenil)" . forts. 10 du: quia fur» apud te prima.

THAIS.’imiffaiflbccfm. i PHÆDRIA. 914121, Mijïa?Î. a" Tha’ù,7 **[mihi Tbaik, minant eflêt Par: qua mon: "un; a [mur fient , U: REMARQUÈ& 7. CET] aux un nxcz’vls ION! v1: aux xiu tu: u.) Et dt la paru fauta, ilan’a pal: rial. D: En)" a fort bien traduit cela. . i J10 Diable la me: du l’amie sa; mu: fut bief "lofât. n. 011mm "sur lusin] PIûrÏDini qu l’amour fût [galantin partagé mm nm. L’exprélliou Latine en manilleurs. - : ---- 3 71:43”, rima, un» 4:: m’ai il un qu muni: "un , Al Pli!" lime. Ce fait" fit": en une memphoxe tirée de l’attelage Ln--.-----. a

L’EUNUQUE. 23; P A ni M B N o w. Prenez courage, approchez de ce feu ,dans un moment vous vous échaufferez de relie. T il A r s. i Qui parle ici ? quoi vous étiez-là , mon cher Pliedria? filou Vient que vous vous y tc- niez? pourquoi n’entriez-vous pas? P A a M n M o N.» .- i Et de la porte fermée , il ne s’en parle point. T u A r s. Pourquoi ne dites-vous rien? P H ri. D n 1 A. Vous avez raifon de me demander d’où vient que je n’entre pas , car cette porte m’efl tou- jours ouverte , 86.3; fuis ramant favorifc’.

Mon Dieu, ne ronge":H plusA àr cela. s. . P il 5 D n r A. Comment , que je n’y fonge plus? ah , Tlmïs, Thaïs , plût à Dieu que l’amour fut égale- ment partagé- entre nous , a: que ce que vous m’a-

dcs chevaux; on dix qu’ils traînent égalcmcnrqunnd ils (ont arum forts l’un que l’aune , 8c qu’ils marchent d’un pas égal; a: n’ait fans doute ce: endroit qui a donné à lima tenaillée dvns l’odc u. du liv. r. amiri -...Fer" fait) parmi dolafi. Mot à mot, du au) trompai" à "un (plana: le joug. Il auroit donc fallu nuduire dans Tous: s Phil à Dieu qu: l’amour-fût «dans [mugi nm mm on que "au: mufle»: (3de je» joug , ée. mais cela m’a paru (top long. - 14. Avr

234 EUNUCHUS. Ut au: hac tibi daim: iridem , ut mihi dolez ; Au: agui Même ab: te faflum- nihili pendez-m.

T 11.41. I .8. 15 Ne maria n, obfccro, anime mi, mi Phcdriz: Non pal , que quemquam fla: amer» , au: pût: En fui:dillgam fed in: ara: res : fuma,» , V fait. , P A R M E N O. Credo , ut fit , mifem , ’ pre mon exclufifli [mon finis. .. 8min:i . Tgis, PommeH A P I age. s. fil, hm: qua gru-

20 Te arcefijujfî, aufculta , na. P H ÆV D R I1 4L TV H fin.A les. dia mini Ha: primum , potin’ cf! hic ratera? P A R- REMARQUES. u. Avr zoo r ITHUCI Ans r: nenni NIE r Il ’INDEElml au qui: uu’nfimùfi par phoque van. Car ce ferois une marquequ’iln’n- roi: pas tant d’amour. . Avr16. PLUS Non n r r. 101m]r01. Ce(un n’efl gruau": par quej’uiu un" ni nul c j: chnrflè,&c. Ce pailage me paroit remarqua- lc par la propriete’ des termes , car il femble qu’ici Tino) encherîn fur le mot aman par" celui de migra. - Cependant nous voyons que timon met toujours"..- n au demis de daigna. anti»: «un un diligir. in! au . - A . Ip-

L’EUNUQUE. 18; m’avez fait vous touchât auffi fenfiblement que moi, ou que je ne m’en foudafie pas plus que vous. T H A r s. Ne vous chagrinez pas , je vous prie, mon cher l’hedria, ce nleft pas que j’aime , ou que je cherilfe qui que ce foit plus que vous; ce que j’en ai fait, c’efi parce que mes affaires le demandoient, 8: que j’y ai été obligée. P A r. M la N o N. Je le croi,& cela fe fait d’ordinaire, pauvre enfant, c’ell par un excès d’amour que vous lui avez fait fermer la porte au nez. H A r s. C’el’t ainfi que tu en ufes,Parmenon?la la. Mais , Phedria , écoutez pourquoi je vous a- vois envoyé prier de venir chez moi. P H E D a r A. Je le veux. T H A r s. Avant toutes chofcs dites-moi , s’il vous plaît, ce garçon fait-il fe taire! PAR- imnmu’ngv 041d! au mat. Dans une antre Lettre, au: nabi: ne, un", que mimas jam, diligen. Cela cl! encore plus marque dans une Lettre qu’il écrit à Dolabella. fait? en: qui parant 4d "un 4m- me, que»; Cg. u Mini, pofli cliquai «cutine! ran- mon «refis, un nib. un da’ ne me videur, anus Jamie. Qui doiron croire e ces deux grands Au- teurs de la Langue Latine i Pour les accorder tous Jeux dira-bon que un: a mis le terme le plus foi- Ne après le plus fort ioda u’efl pas vraifembluble. h A . I I 24. S x Il

186 EUNUCHUS. P A R M E N O. egnne ? optant. l’eriim hm: tu, lege [un tibi "mon; adjz’ringo

91m2 vert; audivi, mon, 0’ continu optique.- sin fklfmn,filin]: nid immun, au: fût»)!l cf! , tan- tinua palan; efl: 25 Plant" rmiarum [un , hac arque i114: perfi’un. Prain tu, mari vis , vert dirim.

T H A I S. Snmia milai mater fait .- a bditda: Mail.

P0115 marri hac.PARMENO. T H A I S. idi mm marri paradant Radium dona quidam mutiner dedit, 15x Artica [Jim diapras». - P H Æ D R I A. 0mm? TH A I S. REMARQUES

T r;:4. M e ers 1. ]"sur". Max: x’il cf!Avr faux, szuu.ou ridiculement Avr ange- 1re- r! au inmtë’i plnifir. Voila mis degrés de me. Enlfum, ce qui efl abfolument faux, fans avoir on- aine ombre de «me. mon, ce qui eh vain 6: ri. dlculement ex1gere. FMI», nenni d! feint duite. men: En qui n’a qu’une a de vrai. nous du fort bien : fdlfI’n qui, mm Dfl, par», nuai: 110mm27. Sutra flulri. un" unît! I rune: un un- Irnn’ aneth] sur..." fait le 8mn. il" dit «hmm à Mu. aïü honnêtement «du» Je émir une Gourri ne 5 car les femmes qui paf. i * si * (bien:

L’EUNUQUE. 237 P A n M la n o N. Qui, moi? parfaitement; mais je vous en avertis, îe ne promets jamais de memire n’a- vec condition. Si ce que l’on diteftveritgble. je le tais fort bien , 8c le garde le mieux du mon- de; mais s’il cllfaux, ouridîculementcxngcré ou inventé à plaifir , jene l’ai pas lûtôr entendu, que tout le monde en dt inform ; voyezovous, je ne le garde non plus qu’un panier percé garde l’eau ; c’elt pourquoi fougez à ne rien dire que de vrai , fi vous voulez que je fois fecret.

Ma mére étoit deT Samos H , A&elle I demeuroit s. - à Rhodes. P A n u a N o N. Cela fe peut taire. T H A r s. Là un certain Marchand lui fit préfent d’u- ne petite fille qu’on avoit prife dans l’Attique. ici même. A P H E n n r A. Quoi , une Citoyenne d’Athenes? T H A r s.

fiiez! leur vie ailleurs dans le lieu de leur naïf. fance, n’éroiem pas en orme odeur , c’efl pourquoi les Courrifanes émient orüinairemcnt appendes du Étranger". Il P01-15! 11min une] Celafepm ne". Cm6 répudie et! plus mafieienfe qu’elle ne paroit; c’eû comme fi Ponan- difoi: 5 il c]! vrai. 1mm mo- u fait un une-jà, 1’: n’ai du: à lin il «la. sa. Ex AIT! tu aux AIIEPTAM] Qu’o- tvoiîyprifi la]: Ponta)... ici mime. Il ne (e Contçm: un e dire 2: mm. and! trop vague. il mou-- te hi»: pour faire entendre que la Sun: d à .411»- tu.

283 EUNUC’HUS. T H A I S. ,Certum mm frima: z mam’: nomen (g- pari: Dizcbat. ipflz , : patriam- arbitran- cr figna ratera - Naine ftibat, flaque par une»; ctiam ponterai. Mertator hoc addebat : È prcdonibus, Unde ememt, fa audije, abreptam E Sunia. Mater 1412i acrepit , cæpit fludiojè omnia. Docere, educcre, ira uti fi eflet filin .- Sorarem Planque ejje credebant meam : Ego mm illo , quo mm une rem 1:46:54»; tu)», bquite , 0 4o Abii hac.- gui mzhi reliquit hac qua: baba om- 71m.

P A R M E N O. Utrumque hoc falfitm efi: eflïuet. T H A I S. qui iflhutr P A R M E N O. Neque tu une cm: contenta, matu film- Mit: ’ Nam hic1 7140714: . bonamfmagnamquen quid partent ad te atmlzt. T H v4 I S. .1 Ira efl. fallu» me pemnin, qu) vola. 45 17mm miles, qui me amure attrapent, I In Cariam efl profèfiur; n raterez lui , Cagno’vi. tut: fii: poll illaquàhz imamat): Habeam te, a? mm amfilia a? tibi (miam ant-

ûM. -. . e l PHÆ-

L’EUNUQUE.. 289 T iH A x s. Je le croi; nous ne le favoris pas bien certai- nement. Cette jeune enfant difoitelle-mêmele nom de fou père 8c de [a mère , mais elle ne fa- voit ni fa patrie , ni rien qui la pût faire recon- noitre ,aulli n’étoit-elle pas en âge de cela. Le Marchand ajoutoit qu’il avoit oui dire aux Pira- tes de qui il l’avoir achetée , qu’elle avoit cré me à Sunium. Si-tôt que ma mère l’eut entre les mains, elle commençaàla bien élever, 8c à lui faire apprendre rout ce qu’une jeune fille doit farcir, avec autant de foin que il elle eut été ion enfant; de forte que la plupart des gens croyoient qu’elle étoit. ma fœur. Pour moi, quelque temps après je quitai Rhodes , ô: le vins ici avec cet Etrauger , qui étoit le feu! en ce remps-la aVec qui je fufie en commerce , 8: qui m’a laille’ tout ce que vous me voyez. P A n M n N o N. . ’ Voila deux articles que je ne pourrai taire, ils font faux tous deux.

Comment. T celaH È- A x s. P A u M 1-: N o N. (Tell qu’il n’cll p.15 vrai que vous ne fumez en commerce qu’avec lui , ni que ce fuit lui feu] qui vous ait donné tout le bien que vous avez , car mon Maine vous en a donne une partie.

vCela ’ Tcil vrai;H maislnifle-moiA r s. . venir ouje veux. Dans ce temps-là ce Capitaine , dont je vous parle , fut oblige de s’en aller en Carie. , 84: ce fut pendant fun voyage que je commençai à vous voir: depuis cela vous laveL combien vous m’a- vez toujours été cher , 8c avec quel pluilir je vous ai confie tout ce quej’ai eu de plus fecrct. Tome 1. T P H l-

290 EUNUCHUS; P H Æ D R I A. Neqwe hoc guide»; ramoit Panneau; PARMENO. oh , dubiumne il efl ? T H A I S. 50 Ha; agite, and». mater men un; momon efl Nuper: eju: frater alignement ad rem (Il avi- dior. J: ahi home firme vide: homfla virginçm , Et fldibus foire putier» fperans, illico Produeit, vendit. forte 19mn» adirait ’55 Hic mais amine: : mit mon dona Mi , Imprudem huron: mm» ignarufque omnium.- 1.: omit. Poflquam finfit me mur» quoqne Rem haâere, fingît confits, ne der, fedqu .- Ait , fi fidem 1245m: , je fifi frepojnum tibi 60 41m4] me; a no» id mutai, ne, ubi en") co-

Sejè relinquam , velte [à ilion; mihi dan, Verùmuper"): id verni. fed, ego quantum , [refirentA , Ad virginem animum odjecit. P H Æ D R I A. etiamne amplis"? Nil: mm quefivi.T mon: H egoA IMm S. ,mi » Phedria, Malt; REMAnqves 6;. En AMNE un»; rus.) N: à]? il ylang? enrr’mx. c’efl ;llluremenr le feus de ces mors, com- me la réponfe de Thli’! le fait allez connaître. n.- philo l": (en des même: termes dans l’mdn’an. quand il demande à (arum,

v, I Nm L’E U N U Q U E. 29: P n i: b n x A. Voila encore ce que Parmenon ne taira pas ululement. P A n M n N o u. Oh, cela s’en va fans dire.

- Écoutez- T laH fuite A , je vousr s. prie; Depuis quel- que temps ma mete cil morte à Rhodes; fon frère , qui cil un peu avare, voyant que cette fille étoit bien faire , 8c qu’elle lavoit jouer des infimmens , crut qu’il la vendroit beaucoup; il la mit donc en vente, 8c trouva d’abord Marchand; car heureufement ce Capitaine de mes amis étoit à Rhodes en ce temps-là , 8c il l’acheta pour me la donner , ne fichant pour- tant rien de tout ce que je viens de vous dire. Préfentement ilefiamvé , mais lors qu’il a ap- pris queje vous voyois auifi, il a feint je nefai quelles talions pour ne mela pas donner. ll dit que s’il étoit allure d’occuper toujours dans mon cœur la premier-e place, &qu’il ne craignit pas que lors qu’il me l’auroit donnée, je nele con- gediaile , il m’en feroit préfent , mais qu’il en a peur. Et moi , autant que je le puis conjecturer , je penfe que c’elt qu’il cil amoureux de cette fille. P H n D n r A. Ne s’ell-il rien me enrr’eux? - n A x s. s ’ - Non, car je l’ai interrogée. Prefentement, e I r mon Nm "un": emplira. ’l .7. filai L tu»: . tu. fait, draine] Et la recamion que Tarente prend ici étoit neceil’iire ont :1 bienleance, car il falloit ôter lesfoupçons que a figeâmes": auroient ph avoit contre cette fille. T3 67. HA-

2.97. EUNUCHUS. 65 Malte fiant tlllfi, qaamobrem* expia»: abdu- ure. Primum,quod firor a]? (11’514.- praterea,utfxis Reflituam a; reddam. fila [rem : 1741m7 hie m- minem, Neque amicum, neque eognatum, quarmbrem, Pbadria, Cupio aliquos parure amine beneficio nm, 70 Id amabo adjura me quo id fiat faciliter. sine illum rions partes hofie aligna: dies. Apud me alun. nihil rejjwndes. P H Æ D R I A. I peflüma. Egon’ quîdquam mm Mi: fêtais uoi refpon- am!P A -R M E N O. En nojler, laudo. tandem perdoluit: «air es. P H Æ D R I A. 75 A! ego mjcîbam , quorficm tu ires. panada Hinc efl abrepta .- eduxit mater pro [in : Soror e]! diéla : tapin abdutere , ut reddam flair. Nmpe lomma hac nunc ’Ufl’bfl hue redue»: b- n ne, Excludor ego, file recipitur. qua gratin, 80 Nifi quia illum plus amas , que): me, affin! nunc rimer, . me advefla efl , ne 111m talem purifia: n’ai? T114 I S. f Vulg. curie. unitariennes. 67. Houe nie un une, N10: aux- c u in] je n’a ici performe qui me page. Comment peut-elle parler amû . puis qu’elle avoit Placide? Oeil parce que les jeunes gens n’ofoientpas toujours . IF mon cher Phedria , il v a mille raifons quîme font foulraiterv de l’avorr ; premierement , par- ce qu’elle pafloitW pour ma .293fœur ; 8c feconde- iman: pour la pouvoir rendre à Ion frere ; je fuis feule , je niai ici performe qui me prote- ge , ni ami, ni parent ; c’eil pourquoi je fe- rois bien-aife de me faire des amis par un fer- vicc fi confiderable. Aidez-moi, je vous prie, afin que je le puilTe plus facilement. Soufre; que pendant quelques jours je vous le préfere. Vous ne dites rien? P H a D n I A. , Méchante , que puis-je vous répondre après ce que vous faites? . P A a M 1-: N o N. Courage , cela me plaît ; enfin vous avez du reficntiment ; voila ce qui s’appelle être homme. n vJe neP favois a a à quoiD ntendoit r A. tout ce grand dif- cours ; une petite fille fut prife ici il y a quelques années; ma mére la fit élever comme fi ç’avoitvT’ a: été la fille; elle a toujours palle pour ma fœur; je fouhaite de l’avoir pour la rendre à f0 ’ Tout ce dialogue ne tend enfin qu’à me chaficr 8c à recevoir mon rival. Pour uoi cela? fi ce n’efi parce que vous l’aimez p usque moi, 8: que vous craignez que la fille , qu’il a amenée ,I ne vous enleve un amant de cette importance. I ’ ’ T a A x s. appuyer ces fortes de femmes , a: paroir": ouverte-ï ment pour elles , de peur de (a deshonorer par cette enduite , 6c d’obliger leurslpercs a les déshériter. T I :5. Nou-

294 EUNUCHUsL T H A 1- S. Egon’ id rima? P H Æ D R I A. quid ta ergo alitai filicitat? relo- Num film ille dona dut? Nunmbi mm Benigmtarem fenfijti in le claudieri’ Nonne, mibi x!" dixti taper: te a); Ethiopîz Antillulam, reliais "En: omnibus , gaufrai? Ennuclmm [erra dixti Mlle n, gym foie utunmr hi: regiu. "pari: fieri mina: vigiætl pro lambda: dedi: Tante» cmmnpm ab: te , lm: 174535 in memo- O!) [ouria flafla 45: te: fpernnr. I T Il A I S. quid ijffim, Madrid? gamm- REMARQUES.

1x2s. ÆIHIDPIA Houx: ANCX u tu! LLuLAMJ un Dl!!! Larfqnt un": wrÀ tu m’avez, fait min-lm que vous nuez and: d’unir «ne pour: effluva d’Etbéopie. Nous ne pouvons pas doum Tanne: ne peigne au naturel les mœurs du temps e Mutant"; c’était la folie de aux qui daim ridi- culement vains d’avoir dcseldflvcs Ô’W Il». pbmfle. difciple d’driflue, a; par conféquenr con- temporain de Maud", qui nâquit l’annee même de la mon d’Ariflm, pour e moqucrd’un homme vain dont il fait le caraôterc , parmi (es autres folies il ne manque pas de macquer au: ci, qu’il a grand. loin de le faire fume par»: 431M. fabrique , album Sïnq 43 ému d’un; Éduçaàç in. voila la vanité de cette Courtifan’e qui veut avoir une Efclave v ’ If p T EMM-

L’EUNUQUE. 195 T n A x s. Moi, j’apprehende qu’elle me l’enleve? P H a D n r A. Que feroit-ce donc? parlez: Efi-il le feul qui vous fait des prefens P Vous êtes-vous jamais aperçue que ma liberalité fût tarie pour vous? Lors que vous m’avez fait connoître que vous aviez envie d’avoir une petite Elclave d’Ethio- pie , n’ai-;e pas tout quitté pour vous en cher- cher une P Enfin vous m’avez du que vous fou- haitiez un Eunuque, parce qu’il n’y a que les Dames de qualité qui avent de ces gens-là : je vous en ai trouvé un aulfi. Hier enCr are je don- mi foixante pifioles pour eux deux , &tour mal- traité que je fuis, je n’ai pas laifle’ de me fou- vcnir d’exécuter vos ordres, 8: voila ce qui fait que vous me méprifcz. T H A r s. C’efi donc ainfi que vous le prenez , Phedria ? f

Éthiopien»: . parce que les grandes Dames en avoient. Cerre vanité palla dss Gym. chez les Romnim, 6c des Romdflu elle a palle jufqu’a nous. Lcridiculequc Thupbmfh , Men-mm a; Tamia lui ont donné de- vroit l’avoir corrigée. tu. H111 au rus v r or un rio AMIOIUI ,1 a L] Hier mm in :1an fixant: prflolu pour un. dans. Il y a (Luis le texte vingt mina La mine Jui- ,8: valoir à peu près vingt 8c hoir livres de notre monnaye; mais pour faire le compte rond je l’ai mire i634: écus. Vingr mina font donc (bimane pillois. Jeux une écus. a; j’ai mieux aime compter ainfi à tu"! manicle, Ça de meure vingt mines , Ace qui n’dpimdomapéablecnnoueLanguçl il T4 JulQuns

296 EUNUCHUS. 93111911141111) illam tapie abdacere, algue hac re arbitror Id fieri paye maxume; veruntamen , Potin: quant te inimitam habeam, fadant ut jiiflèrir.P H Æ D R I A.v 9S Utinam iflhuc «urbain ex anima ac une dite- res [ l’aria: la!!!» te inimicum haôearn!] fi iflhuc ne rem Simere dici, quidam puffin: perpeti. ’ P A R M E N O. Labafcit, piffa: une verbe. quàm cita!

T H A I S. IEgo non ex anima, mijêra, dico? quam face toc Rem volaifli à me tandem , quia parferai: r Ego imperium neqaeo [au alu le, bidule»: Saltem ut ronceda: filant. - P H Æ D R I A. figuidem bidaam. Verùm , ne fiant ifii viginti aller.

T H A I S. Profeéïa non plus bidaum, ont. . . .

REMARQILES. 99. QUAM joco un: venus-tr A un un- !zx, ôte.) Q9414: que on: aux. jamais exige de mi, même en riant. Le (cul mon jeta, même en riait. hurle tout le raifonnemenr de Thaïr 5 car elle dit à MM». vous ne m’avez jamais rien demandé , non pas

L’EUNUQUE. 72.97 Eh bien , quor que je defite pallionne’mcnt d’a- voir cette fille , 8: que je lois perluadee qu’il me feroit facile de l’avoir de la maniere que je vous ai dit ; néanmoins , plutôt que de me brouiller avec vous , je ferai tout ce que vous voudrez. P H a D a x A. Plûtà Dieu que cela fût vrai, &que ce que vous venez de dire partit du cœur! matât que de me brouiller avec vous l Ah! fi je croyois que vous parlaŒez iincerement, il n’y a rien que je ne tulle capable de louflrir. P A a M 1-: N o N. Le voila déja ébranlé; il s’eil rendu pour un mot; que cela a été fait promptement ! T a A r s. Moi je ne vous parlerois pas du cœur ? Qu’efi-ce que vous avez jamais exigé de moi , même en riant, que vous ne l’avez obtenu? Et moi je ne puis obtenir de vous que vous m’accordiez feulement deux jours. P n z n a r A. Si je croyois qu’il ne falût que deux jours; mais je crains que ces deux jours n’en devien- nent vingt. ’ T n A r s. Non en venté , je ne vous en demande que deux, ou... P n E-

pas même en raillant,qne je ne Paye fait: a: nant! je vous demande fort lérieulement une choc qui. m’efl très-importante, je ne tarirois lbbtenir de vous. Cela fait Voir que ceux qui ont vouluehanger ion. V regs, je vous prie, n’en ont plus connu la beauté. S

298 EUNUCHUS. PHÆDRIA.aarrnihzlnnnr. . T H A I S. 105 Nm fief. bac mode fine te exvrem. . P H Æ D R I A. fallut Facitmdam efi quad vis. T H A I S. merito me te. bene fait. P H Æ D R I A. Ra: iba. ibi bac me maceraba bidaam. Ira latere œrtam efl: m0: garendu’ efi Tba’z’rli. Tu hac, Parme)» , fac illi addacantur.

PARMENO. maxime. P H Æ D R I A. HO In in: bidaam, Tbaù, pale. T H A I S. Et tu. marquai vis alitai z Phldri” P H Æ D a I A. . qui» quid ultra! Cam milite iflo prafèm, abfem ut lm: Dior, noflefijue me amer : me defideres .- Me flamme: : me exfpefles: de me cogiter.- gxg Me fiacres, me te oblefler : mecam tout fis .- Meia la: fis poflramo anima , gouda aga fin» MW.

A ’ ACTUS

L’EUNUQUE. 299 P H n D n r A. Ou? il n’y a rien à faire, je n’enveux plus entendre parler. T H A I s. Eh bien non ; je vous affine que jcne vous en demande que deux, je vous prie de me lesac- cordenC’elt à dire P qu’il H fauta nfaire a cer quea vous T H A I s. voulez.J’ai bien raifon de vous aimer I comme je fais. Que je vouai d’obligation! P H z D n r A. J’irai à la campagne; 8c la, pendant ces deux jours, je me tourmenterai , je m’afilige- rai, voila qui efi relolu, il faut obéira Thais. Toi, Parmenon ,aye foin de faire mener chez elle ces deux Efclaves. Fort bien. Panneuom P H e D a r A. , Adieu, Thaïs, pour ces deux jours. H A I 3. Adieu, mon cher Phedria, ne voulez-vous rien davantage?

Moi , que voudrois-jeP H è2 fi cen n’eit a rque A. pendant . tout le temps que vous ferez près du Capitaine , vousen foyez toujours loin; que jour 8: nuit vous fougiez à moi; que vous m’aimiez; que vous me defiriez; que vous m’attendiez avec impatience; que vous n’ayez de plaifir qu’à pen- fer à celui que vous aurez de me revoir;que vous foyez toute avec moi ; enfin que votre cœur foit tout à moi , puis que le mien cil tout à vous. ACTE

300 EUNUCHUS.

ACTUS PRIMUS. S C E N A III.

ME miferam ! Tfarfitan H Abic mibi1 S. parant . ba- ’ beat fidem. Ataxie ex aliarum ingeaii: nunc me judicet. Ego Pol, que mibi [am mnfcia , hac certo foie, Neque me falfi quidquam, neque mon 5 Cordi efl’e quemaaam cariorem hoc pluma.- Et quidquid hmm fui, caufa virginal: Feci : mm me eju: [yen fleurent propmodam 34m repperiffe, adalefcentem adee nobilem .- est 1.; bodie venturum ad me confinait domum. mg Comdam bine intro, arque exfpeflaba, à?» venir. RE MARQU ES. I. Mn u r se: am] satisfais multicanal]? l Il faut bien remarquer ici l’admire de Tenue ,Tqui fait qugIbgL-neparle du frere dev-cgttc fille , qu après qTreVELudriahëç. Pumas; En: Tortisfih’rîîuê fieu ne pût empêcher M’auras donneri à Clam. le con. cil qu’il lui donne dans la faire, car il n’aurait ofe’ le faire. s’il avoit (û que cette fille croit gobaien- MI

L’EUNUQUE. 30:

il: MWWACTE PREMIER S C E N E 1U.

QUe’ THAI&je fuis malheureufe ! peut-être qu’il n’a pas grand’ foi pour ce que je lui viens de dire , &qu’il juge de moi par les autres. En verité, je n’ai rien à me reprocher de ce côté- là ; je lai très-bien que je n’ai rien dit que de ve- ritable, &qu’il n’y a performe qui me fait plus flsqna cher que Phedria. Tout ce que jlen ai fait, ce n’a été qu’à calife de cette fille , car je penfe avoir de’ja à peu près découvert quefon frère cil un Q jeune homme de cette ville , de très-bonne mai- fon, 8K il doit venir me trouver aujourd’hui; je m’en vais donc l’attendre au logis.

m. a: qu’elle avoit déia trouvé fcs parens. a. A7051: 1x ALIARUH INGENI I: nunc u n ju n i ch] Et 90”! juge de moi par le: 4mm. 7mm fait Voir par là aux Speüaitcurs . qu’ilale fe- cret de mettre (in la Secne des canâmes nouveaux. qui ne font pas moins manuels que ceux qu’on y a- voir déin mis. a: qui font autant de punît. en9

ACTE

30: E U N U c H U s.

w l 445 r. 823wx1 .fief: * W ACTUS SECUNDUS. s c E N’A. I.

PHÆDRIA. PARMENO. P H Æ D .R I A. ID: face, ut fifi, deducanmr ifli. P A R M E N O. faim. P H Æ D R 1 A. a! diligenter. P A R M E N O. Fiel. P H Æ D R I. d. dt mature. P A R M E N O. fin. P H Æ D R I A. finin’ lm mandatant a]! (tu ? P A R M E Ô. Ah, rogimre? qua]: diflicile fier. urina»; 5 T nm allqzzidfiltilc invmirt fait? , Pbtdria, Ha: qua»: pcribit!

PHI-

L’EUNUQUE. ’30;

A?» MI , l fie grata: apr miamACTE SECOND. F3 S C E N E I. PHnnuA. PARMENON. .Punpuui. . ’ Ai, comme je t’ai ordonné,que ces Efcla- ves [oient menez chez Thaïs. CelaPnumnNon, fe fera. ’ i P H n b a x A. Promptementï V P tridi N o Na Cela fc fera. . 4 P -H- sa à n x A. Mais de bonne heure. P A à M a N o N» Cela fe fera. P H n- u n r A. Cela t’ell-il alTe’z. recommandé? P A a M 1 N o N. Ah, belle qiieflion l comme fi c’étoit une choie bien difficile. mm à Dieu , Monfieur. que vous fumez aufli fur de gagner bien-t6; îrrelque chofe de bon , que vous ôtes allure ( e perdre t0ut à l’heure ces deux hfdavcs. Puz-

304’ EUNUCHUS. P H Æ D R I A. ego quaque ami tarera; quad mi a]! (arias, Ne iflhac mm inique parian anima. P A R M E N O. - minime.- qui): Efift’um 1141:0. Sed flanquai alitai imperas?

P H Æ D R I A. Anna: noflrum ornato urbi: , quad poteris : a 10 Ifium amulum, quodpozeris, ab ca facilita. ’ P A R M E N O. Memmi, ramer-fi nulla: meneau.

P Hego ru:Æ 1’50, D algue R ibi I manda.A. . P A R M E N o. Cmfèa. p H Æ 1) RA. 1 A. jèd heu: tu. P A R M E N 0. quid vis? P H Æ D R I A. unfm’ paf]? me obfirman, w Perpeti, ne redeam innrea? P A R M E N O. "me? mm hernie arbitrer : ,Nam au: jam rewrtêre, au: max flafla i: adi- gmt horfitm infimnia. P H Æ- . n E M A a Q0 a s. 14. NAM AUÏ Jan llvnnrxlu. aux vox] n faut bien remarquer ces deux tenues jam a; aux. ce

L’EUNUQUE. 3°; P H a D a x A. Je pers une chofe qui m’eit bien plus che- re, je pers mon repos. Ne te chagrine pas fi fort de ce prefent. P A n M 1-: N o N. Je ne m’en chagrine point du tout, 8C j’exéo curerai vos ordres. Mais cil-ce la tout ce que vous avez à me commander ? PH a D R 1 A. Embellis notre préferrt par tes paroles tout autant que tu le pourras, 8C fai de ton mieux pour chalfer ce facheux rival de chez Thaïs. P A n M a x o N. l Je l’aurois fait quand vous ne me l’auriez P H 15 n n r A. Pour moi je m’en vais à la campagne,& pasj’y demeurerai. dit, 4 P A R M I N o N. C’eft bien fait. P H n n n t A. Mais di-moi. P A n u E u o u. æ Que voulez-vous? P H z D a x A. Crois-tu que je pouille gagner fur moi de ne point revenir pendant le temps que j’ai accot-V dé à Thaïs? Ç ’ Vous?non , jeP n’en A crois n rien;M 8:E je fuis’fûr,N o N. I ou que vous reviendrez fi-tôt que vousy ferez. arrivé; ou que ne pouvant d0rmir cette nuit, vous n’attendrez pas le jour pour en partir.K p

Ce dernier [murin temps plus éloigné. jam, routa,

l’heure ne: un: r Tomt - I.P v H

306 EUNUCHUS. P H Æ D R I A. opus fadais, a: Mangue ufqu, impartît a: U rmmm. r A P A R M E N o. . Vigilabis layas: bk plusfacies. P H Æ D R I A. Ejicianda hardai ab, ba mnüitùs ail ainsi. Ms, nimi; ’mi-Dm.- bi hidalgo. Tandem ego mu i114 unau , fi qui, qui 1mm: triduum? P A X M E N a. hui. Univerfam triduum! vide quid agas. P H Æ D R I A. a W ne. , [in fluant

ACTUS SECUNDUS. ’SÇENAIL

P .44 R M E N O. li boni l quid hoc moflai efl.’ fief hand- ne: immutamr Ex mon , ut non cogna-[pas tandem (fi? la nom fait

Minus4 magt’ imptus,continent. magi: [Mus tu Sel qui: hic cf), qui hua [agit a a! dt ,hic qui- dam a]! ramifiai; Gamba a ’5 Mini: .- d’un juan; un) virginal hui: du»: papa .’ 2 4 Fada

LEUNUQUÈ ’fid P H e b n x a. Je travaillerai, afin de me biler fi bien que je dorme malgré moi. P A n M r. N o N. Vous ferez encore plus , vous vous lamerez, 8c vous ne lamerez pas de veiller. P H E D x x A. Ah, ne me dispas cela, Parmenbn; jeveux me défaire de cette molefle de courage, je me foudre trop de foibleifes. litt-ce enfin que je ne faurois être trois jours tout entiers fans la voir, s’il le falloit?

Ouais,- P atrois n joursM z tout N entiers o a. fans la voir! Songez bien à quoi vous vous engagez. P H E a a x A. J’ai pris mon parti , voila qui cit mon wmmmgmwwb, ACTESECOND SCENEIL

GRands DieuxP A , quelle n M maladie a N cil-ceo N. la! l Bit-il pollible que l’amour change il fort les gens, u’on ne puilTe plus les reconnaî- tre? l’e orme n’était moins foible que cef homme-là , performe n’étoit plus luge ni plus maître de les pallions. Mais qui cit celui qui vient ici i Ho, bol c’cil: Gmthon le Prima fit-e du Ca "raine; il mene à notrevoiline une jeune e : bons Dîeprx , qu’elle cit blet... ’ a. e!

308. QUN’UCHUSJ furie homjîa. Mirum ni ego me surfit" bali; hic dabo Cum meo detrepito hoc Eunacho. bac jupon: ipfam Thaïdsm.

ACTUS SECUNDUS. S C E N A III. GNATHO. panons No. MWPAMPHILA, A’NCILLA; G N A T H O. D12 immortaler, homini homo quid paella! flulto intelligens ’ i 91qu 5mm]? l En adeo ex hac ra mais in mentcm miloi : Converti hodie advenien: quendam mi lori bine

Homimmarque baud impurum ordinis, , inde»; g paria l qui abligurierat boita. - Video fatum, qualidam, agrum, parmi: an- nifquc tram. R E M A R (LUI S. h l. Bonn" nono un]: rainant! Swe- ïo rurlznxozxs]2mlltdiflënnuüjnd’bal- ont i homme? qui avantage ont le: 3m d’efprü fur la . fan! J’aime bien la remarque de Dinar qui nous a- verti: que Ternm fait ici une fine (mire de ion fie- cle en introduifant ce Parafire quinaire defouâede for celui qui efi plein de podaire; dezmodeflie, a: qui appelle homme fange . homme d’efprie minage-v un», le coquin qui pour aller a [es fins «me: - . . ’ » ’ ’ ’r " i ’ "s

. 34.23. , 5. .. à» vitro];

L’EUNUQUE. 309 le ! j’ai bien la mine de jouer aujourd’hui un fat perfonnage avec mon vieux clé d’Eunu- que. Cette fille furpalTe Thaïs e e-même en beauté. . âËËËWWWMËÈ A ACTE SECOND. SC ENE III. GNATHON. PARMENON. Parnrur.a.Unn SERVANTE. h G N A 1- H o N. GRands Dieux , quelle difference il y a d’homme à homme ! quel avantage ont les Gens d’efpn’t fur les fors! ce qui vient de m’arriver me fait faire cette réflexion. Tan- tôt en venant ici j’ai rencontré un certain homme de mon pais 8c de ma profelIion,un honnête homme, nullement avare , 8: qui, comme moi, a fricafl’é tout fou patrimoine. Je l’apperçois tout défait, fale , craiïeux , ma- lade, courbé fous le faix des années, chargé e tes faire: de baumes. Cela teilemble un: au por- mir’qu’Home fait des Romains de fan temps dans la aux: de l’infini plus de fix vin s ans après Termes. Çn dit que les iours fe fuivcnt à: ne (e reflemblene pas. mais nous voyons que les Siecles fc fuÎVenr a; il: refendaient. j 5. Panna s un" "La: o:s!1uu.] Cour" fil" le faix du tanin. Tenue: a dit djinn» amarinerait:- me 53’411: ûflu’mel’h: se: oifmu m . &iPIaIm. fiuÇulc effilai. ’i i ’i ’ ” - y s 7. Ox-

3mQ3idifll7us, EUPŒUClan inquart: , ornati ejl? quoniam mi- jèr, quad halai, perdidi. Hem , quo redaflus jam! 0mm: noti me arque amiri deferunt. Hic ego illum tontemfi ra me : 944M, homo, inquam, ignorai une, 1mm pirafli tu, ut [pu nulla reliqua in se fin ti i? X0 Sima! confiliam sur» ra amifii? Viden’ me ex eodem ortum loco? 944i color , nuer , veflitus , que habitudo (Il par Mis 1’ omnia abeo , neque quidqaam haler: : nil tu»:

A: egoefl, infélix nil neqae de ridiculm t ionien. eflê , neque V pla-

Poflum.ga: 94411! pari tu hi: . relias I oredis fieri P toto .--.. .. .-...-..... 15 iolim erras ifli fait generi via. quandam v quqfia: apudje- clam priai A Ho; ’nEManQUEs

-s 17. a uGarnis N au] Tous non aux qui un ru camaïeu,avoya tous une: mu en u . - n’abandonne. Nazi en ici aâif. de veut tire www me (aplatflèlf. En voici un bel exemple dans "(à

muÆmm.Virtuti: expen perlaisA, infini" gloria»! 1111m: faut" , nazie 4l derifiu’, . q ., Celui qui n’ayant point de (au; une beaux ,, faits, trompe ceux’ qui nele connement pannais a il (e fait moquer de ceux. qui]; connoiifenu, "ggaaassa, N1 un au; nossuuq aloi cunus je ne. esse, puis, saluani il," hnfin,,ni [enfuir le: coulas. CÏefl; la verjzable défini: lion. du l’anime. qui (enfloit tout. e’eltlpouiqum 114m l’appelle Plutonium aidons. ces beaux.le 495 ]: 46kg. Semer. viol; i il C 1 I 1. indu t r

L’EUNUQUE. 31s deviens haillons. Eh , qu’en-ce, lui ai-je dit, dans quel équipage te voila 2 C’elt , m’a-nil dit, que j’ai été allez malheureux pour perdre tout le bien que j’avois. Voyez à quoi je fuis réduit, tous ceux qui me connoifient , 8e tous mes amis m’abandonnent. Alors je l’ai regardé autheri L». pas: Quoi donc, lui ai-je dit, le plus làchedë fous les hommes , tu t’es mis dans un fi deplora- ble état , qu’il ne te relie aucune efperance 2 As- tu perdu ton efprit aves ton bien a Je fuis de mê- me condition que toi , regarde quel teint , quelle propreté , quels habits, quel embonpoint ? je n’a-i aucun bien , a: j’aide tout ; quoi que je n’aye rien , rien ne me man ue. Pour moi, m’a-t-il dit, j’avoue mon mal sur, je ne puis ni être boufon , ni fouiîrir les coups; Comment? tu crois donc que cela fe fait de cette maniere P Tu retrempes,- c’était jadis que les gens de notre profeffion gagnoient leur vie de la forte , c’était chez nos premiers pères ; dans les vieux temps ; mais

flint Parafilirn mi maximum in M crut-cm! Ira jumarts: jam ridicule: impliquerai fi fixage. Nihil MMM [in Imnaümi fibfillii oz", Plagi la... ’mfimrv afin: a! min. ,4 Il fat: dine mu- à lapmfefliorfïe radon, el- ,, le s’en n à vulcain La jeuneile ne fait plus de a ne de ces poum banians. elle ne fe fonde plus ,,,. de de ces MW, foniïwdonleurs de ces qui genedtlbas ruons que des parolesboue, ,, poll! son: bien. - r5. Or. ne vrwc.r a 1 a pus-r 0!an: muon)": QUI s tous. IF!!! s rem une Pl r u a.) C’lrn’t’jt: 1154,85: il. au Ws’prnn, du: les sui-a mon (fait ainfir 4p ce vers au. être (radin 6mm ne fe contentethfiw pas de;dire olim.jadil. il ajonc Forum; tu!!!) «de. il charpentiez-n ajoutant. un» [lehm prix" ,

. . 4 3:7. EUNUCHUS. Ha: nom»: efl aucupium ; ego «du banc prima: inverti «Mm. ganta haminum, qui a]: primo; fa omnium rcrum volant , ne: fiant .- in: enfaîter : hÏfie ego non para me ut ridant: , Sed si: ulm) arridco , a coran? ingenia admiror fimul : 20 Quidquid ditunt, lande: id rurfum fi negam, 1411410 id quoque. l N234: guis? nage: ait z nia: pnflremo imperd- V «ai agame! mibi, Omnia affirmai : is quzflu: nunc efl malta u- berrimus. p A 3 M E N o. . Scitum harde hominem ! hic homme: [7071247]! ex flultisGNATHQ infanosfacit. - Dam hac taquina" , imam: loti ad matellum 1412i advenimm, Con- n E M A n qu E s. frit" , du": la vina: tempx. Ifli 3mm fignîfie iciàur- u pnfijfian. Car gant! eû (cuvent employé pour nm- m’m, mahonia . comme mon pet: l’a remarqué dans un", Æfipi 3mn, .,]a manier: d’écrire d’Efopc , Put. Lib.ll. 5c ailleurs afin mufle glu". [id "tu: mm, ,, En fe Tenant de l’ancienne manient, mais ,. de fukts tout nouveaux.

au 19.3...] EnET admirant IOIUM nûioun INGINÏA leur bel :fpvit.ADN car 11.1 l’ad- SI- miration paperuelle e11 un des «macres du Harem, cm pourquoi l’Auteur de l’Eceleficfliqu dit ù- [un 84mm" un: admirabitæ. xxvn. :6. comme Gruau l’aà]. xemaxquc’. Ponts)"; 114211.": . necuirugm] * 4 L’EgU N U Q U E. 3r3 mais aujourd’hui notre métier cit une nouvelle maniere de tendre aux oifeaux , 8: d’attraper les fors , c’el’c moi qui ai trouvé le premier cette me- thode. ll y a une certaine efpece de gens qui pré- tendent êrre les premiers en tout , quoi qu’il n’en fait rien pourtant; ce font là les gens que je cherche; je ne me mets pas auprès d’eux fur le

pied de boufon , mais je fuis le premier à leur ri- l? re au nez, à me moquer d’eux , en admirant toujours leur bel efprit. Je loue tout ce qu’ils di- fcnt, à: fi dans la fuite il leur prend fantaifie de dire le contraire de ce que jlai loué , je l’appren- ve 8c je le loue comme auparavant. Difenr-ils. cela n’elt pas, je fuis de cet avis; cela elf, j’en tombe d’accord : enfin je me fuis fait une loi 1"a d’applaudir à tout, 8c de cette maniere notre métier elt 8c plus facile , 8C plus lucratif. P A n u a N o N. Voila , ma foi , un joli garçon , on nia qu’à lui donner des fors , il en fera bien-tôt des fous. G N A T n o N. Cependant en nous entretenant de la forte, nous arrivons au grené. Aufii-tot je voi ve- rut Enfin j: me fiu’: fait que hi. Ce mot bupnnuiefi beau. Dindon a dit de même i713 m! fr mir du: Emma-r; «un! 11’57"41. je m’impojé une loi à nui-même.

r N23- s nm HIC s ne l11°!!!le 1.10,! n’a P303!!!"qu’à lui danmr 1X dnfm, STUITI! il en fm sinuât du four. 1l faut fuivre neceffiiiremenr la correaion de mon pue, qui lifoir fait. c’efi à dire14.114 funin renne - - soc: An uAcrLLvu un . p v n N l nu 5.] Nom anima: au mnsbi. On veut que mucus» fait proprement la bourbe": , à nuâm- dù "milan. Mais je n’ai pas dû me fervir de ce me: danslurmduàion. car aujourd’huiparminousla bue- (lieriin’cfl que le lieu où l’on vend laviande quenotte l - V s 3P-

3r4 EUNUCHUS. 7-5 Continu»: lui roi obviai» ruptdirurii on un, Ceurii, 141055, merci, fartons, pifmtorn, n- tu)", Q4455A: a. r: film a perlite profanera" , a flafla» fdfi: v Salami» : ad sont» 11mm a dominent gra- 111: obitulanmr. nnfer flandrin" vide) . me (Je in tante honora, 30 Et mm facile vichy; (pinne, ibi [une tapit me objectant , Ut nemrnquns. menons [437W viande. au lieu qu’àdüêmnom- me à Rem Maths étoit un lieur. où Pou vendoit non feulement la grolle viande, pris tomes fortes de profilions de bouche. l’ai doue mis du "tuméfia fieu de à la âowblrit. Au relie Daim remarque ici que Terme: a fait une finir: en rmnfpormnr àdtbinu ce qui ne le trouvoit qu’à Kami a: il appelle cette En": drag-Huy «ont.» in PHI-la: m (W 1090i- w. Maris ie doute me cette remarque au: de Dura, il étoit trop faveur pour ignorer qu’il yavoit LAME. au, tomme. a Rem. un lieu (du trouvoient ces âmes de vendeurs, comme on le voir dans Jnjlv. Plu". de fans recourir adrtflopbm leTIinwmw-l de Plan" e11 uuflî une picte palma, Gagne, 81 dans cette picce Plante a mis les mêmes gens que Toma Pifrator, fifhr abjlulip, , «qui, , leloru, mmpnle, amurer, (rififi! du. me:au»: fin «lirai: fumier";ici papaux» r . . ;,, Le pécheur . le gâtifier en oneempolu’ loupait. ,,. les bouchers. les milicien,- les vendeurs d’herbes, .. les parfumeurs. les mon", cela :5 91h43; finie ., que vous n’auriez igue aux fourmis une poignée , de graine de. gaver. M. a... au; n. Ç. . . 4 l :5. Cc-

’ au au Mu» [194. ) Maritime L’EUNUQUE. 3x; in nir au devant de moi, avec de grands témoi- gnages de joie, tous les Confilleurs . les ven- ;n- deurs de marée, les Bouchers, les Traiteurs, les Rorilïeurs , les Pêcheurs, les Chalïeurs, w tous gens à qui j’ai fait gagner de l’argent pen- dant que j’ai eu du bien, 8c depuis que je me l’ai eu perdu; 8: à qui j’en fais gagner tousles jours encore. lllsfgieialueurncxdifentfl u’ikf. 2,, (ont ravis de me voir. Quand ce milcrablea Î finie a vu qu’on’înî fadoit tant d’honneur,&:

r [a que je gagnois fi aife’ment ma vie, alors mon homme s’el’r misai. me conjurer de vouloir bics (111

1;. ("annonçant l ornas.) Tu: la (wifi: fmn. Cupedinarii étoient proprement des gens quiven- doient cupedia, des fiimdifcr, du! Pourquoi j’ai uo- duir des Conflits". :6. P r s cri-on n s. Aucuns.) Le: Pêrhnm, à: wifis". On prétend que le mot duce," ne peut entrer dans le Vers, 5: man pere foulent même que ce me: n’efl qu’une explication de fatum. qui font proprement (les aurifiât." en blanc, des gens qui en- grmfem tout: faire de volaille, dormi. Hum: a pourtant ioinr «hampe: avec les Ficha?! dans la Sa-

tire 3.Édith du Plfitllm’ («and lui. romarin: livre. , Jurspr. * ,, Il fait afficher par tout; que les Pêcheurs. les Ven- u «un de fruit , les Challeurs- Et il y a bien de l’apparence qu’iloraee avait ce grillage de Tram de- vaut les yeux. 30.13r nono con. n un casse: AIL] Jim mon humai-0.131! niai me conjura. Autre irait de faire . la fagefsc. ne rient pas long remps cocue si la couragion de l’exemple dm: une Ville. ou la une- æ j a tu meurt de faim. morion amatirai: trivium [diton fiszfi’r. du fou bien Douar. ’ î . P Asi. . Sec-

3:6 EUNUCHUS. Ut fifi litent défier: id de me .- feflari , f si prix efl, tangua»: Philojopborum baba» radais,difiiplinà parafiti iridem ut Gnathonicî ex ipfi: vote»- I

Vidm’ otiumPARAIENO. , (9’ cibu’ quid fait" alignas ? l H G N A T H O. [il ego café 35 Al Thaïdcmfur. banc deducere (9’ "gitan ad ce» , 2mm ut mnmt 3 Sel Parmmonem ante oflium Tbaîdis "17km vida, Mali; [mm , [411m efl res : nîmirum hic ba- nnir»: frigmt. Neôulomm [mm tertum efl luderg. P4RA4ENO, lait: lm munm arbitrant!!! Sam Tha’Mem effe. . G N A T H O. Plurima fait": Parmenomm 4o Summum funin impertit Gnatln: quid agitur? P A R M E N O. flatur. G N A T H O. 11Mo : Nunquidnam hic, quad nolis, vides! P A R? REMAnquns j’aime.gr. CcSICTAII terme filin; Juss. faîne, L] f: dît 7c proprement laid "banian: de ceux qui s’attachent à certains Philofophes. Et ç’cfi de là même que 1c mol de 5:5: a été pris. 32.. TANgUAI Pauosornoaun ancr- - lu- --...J L’EUNUQUE; 311 qu’il apprît cela de moi. Je lui ai ordonné de me fuivre , pour voir slil ne feroit pas pofilblc que comme les Seâes des PhilofOphes men. Dent le nom de ceux qui en font les Auteurs , les Parafires aullî fe nommaffent de mon nom, Gnathoniciens. P A n M n N o N. Voyez-vous ce que fait l’oifiveté, 8C de vî- vre aux dépens des autres ? G N A r H o N. Mais je tarde trop à mener cette Efchve chez Thaïs , 8C à l’aller prier à fouper: Hz, je voi devant chez elle Parmenon, le Valet de notre rival ; il dl trille , nos afiaires vous bien ; je fuis fort trompé fi les gens ne le morfondent à cette porte. Il faut que je joue ce faquin. P A a M E N o Na Ces gens ici s’imaginent déja que ce beaupré- fent va les rendre entierement maîtres de Tint. G N A T H o N. Gnathon falue de tout fon cœur Parmenonld meilleur de fes amis. Eh bien, que fanon? P A n M r. N o N. On efl fur fes pieds. G N A T H o N. Je le voi. Mais n’y a-t-il point id quelque chofevque tu voudrois n’y point voir?!) A 1- p r. r N 1.] (Imam la fifi" du Pbiiafophs. Difdplne fignifie 842:. timon s’efl louvent fenil de ce un. comme dans les livres de la Nnm tu Dieux [bien - mina difriplinnwn pampa conveniflù. Les Grau la q- pellent bidonna . des fucccmonS.

3:8 EUNUCHUS. p A R M E N 0’. Il. G N A T H 0. "de: at nunquid alid? P A R M E N O. flûtiaux? G N A T H O. quia trijlï u. P A R M E N O. riflai! equidem. G N A T H O. ne fis, [cd quid videur Ho: tibi manrupium? P A R M E N O. non malum harde. G N A T H O. un hominem. P A R M E N b. ut fizlfiu ” anima efl! G N A T H O. flua»; [me manu: gratin): Thalïli arbitrar: (Je? P A R M E N O. hoc nunc ditis, 4S chfla: bina ms.- omnium muni, lieur, artif- jxtudo efl. G N A T H O. Sex ego te toto: , Panama, lm menfu quidam reddam; Ne furjum dearfum curfires, m’y: ufque ad lu- Ecquidun) tu tu? vigile: .- - - - P et R M E N O. men’? page! * Vulg. Mimi. G N A-

L’EUNUQUE. 3:9 P A n M n N o N. Toi. G N A r H o N. Je le Croi. Mais n’y a-t-il point quelque au. ne chofe? P A a M s N o N. Pourquoi cela? G N A r H o N. Parce que je te voi trille. P A n N x N o N.

Point duG N Atout. r H o N’ . v Il ne faut pas l’être aulIi. Que te femble d: cette Efclave? P A a N la N o N. Elle n’elt pas mal faire, vraiment. G M A T H o N. Je fais enrager mon homme. P A n M E N o N. Qu’il cit trompé ! G N A r H o N. Combien penfes-tu que ce préfent va filin: de plailir à Thaïs? si P A n M z N o N. Tu crois déja que cela nous va faire cherrer. Écoute; toutes les chofes du monde ourleurs revolutions. ’ G N A T H o N. Mon pauvre Parmenon , je vais te faire re-. pofer pendant tous ces fix mois, 8c t’empê- cher de courir de côté 8c d’autre, 8: de - ler julep-l’au jour. th bien n’efi-ce pas là un grand lervice que je te rends ? . I P A n M E N o N. A moi? fans doute, ha. ha, ha! GNr

32.0 EUNUCH-US. -G N A T H O. fic filao arnicas. P A»R M E N O. larda. G N A T H O. Detinm te: fortafie rapprofèflus alio fatras? P .4 R M E N 0. go Nufqudm..GNATHQ ’ [utr admittar tu»; tu igitur paululum da mibi open , fac Ail illam.PARMENQ « , age modo , nuncv tibi [iflam patent fores ducis. lu,quia G N A T H O. Numquem notai laine visfbras?

FARMENQfine , biduum bot panna! a .- Qgi ruilai nunc uno digitale faire: qui: firm- Na tu natu:iflas, faxa , calcibu: , j, flip infultabi: fru- flra. G N A I H O. s: Etiam nunc lai: fla: , Parme!» 3 cho, mon» mm tu hic "lifta: cuflo: , -Ne qui: fbrt: internuntius clam à milite ad Mara curfitet? nnmnnquns4 . P A R- !imu,sa. la]: Snu [isolement trouva [tufier une ce: du:r:nr:xnln.] jam. l’arme» PI- prononce ces mais vers pendant. que 6min» en en; ne

UEUNUQUE. 32.1 G N A r H ON. (Tell ainfi que j’en ufe avec mes amis. PAN-MENON., Je te loue de cette humeur bien-faifante. , Mais je te retiensG N ici; A peut-être r H o quetuvou-N. v lois allerP Aailleurs. n M 1! N"0 ’ N. ’ Point du tout. ’ V H G N A T H a N. Ï Puifque cela cit, je te prie de me faire la grace de m’introduire chez Thaïs.

P A a M a N o N. Va , va , préfentement la porte t’elt ouver- te, parce que tu m’encs cette fille. ’ G N A "r H o N. Ne veux-ru» point que je te faife venir ici quelqu’un de là-dedans? Il mm. APARKMBNON.. Patience , laide feulement palier ces deux jours; tu as prefentement le bonheur de faire ouvrir cette porte en y tombant-du tit bout du doigt ; mais lame-moi faire , i viendra un temps que tu y donneras bien des coups de piedsG N A r H inutilement.o N qui revient de chez. Thalk. . n Quoi , l’armenon , te voila encore P ho , ho ! cil-ce qu’on t’aalaiiïé ici pour garder la onc, de peur qu’à la fourdine il ne vienne à haïs quelque MeiTager de la part du Capitaine? tre’ chez Tbs’ù. il. les prononce. fort* lentement P1 . après n- quoi il r: profil-ne en méditant 8c gefliculantiulilu’à ce que Gnubnforte après avoir fait en par de mon for: compliment à flair. . I v 1- : . ) Tom l. x 5.9. Nu:

32.2 LUNUCHUS. R a! R M E N O. Fume difium! mira un , milirigu planant? sa! widen huilent filium minorent but advenir:- Miror, qui ex Pinta abierit : mm ibi raflas ’ public: a]! nunc. Non ramer: :13 : a profana»: venir ; mfiio quid circumfpeflat.

Il M A Il (LU B 5. ’59. Nus in castor nunc: ne nunc.) Car il a! méfiante!!! de garde. miennes .Arban’m commençoient leur apprentiilâge de guerreë l’âge de dix-huit un. de. d’abord on les employoit à garder àuàuuuunausëraxxaæaææææerus ACTUS .SECUNDUS. se E N A 1V. ËHÆRÆA,PARMENQ z ’fCHÆREA ()cma’i Nadia: wirgo , a]? v. ujîluam meut ego xi . illam è confluât; amifi, inca. I , a Ubi quatrain r ubi mwfligml 3 que»; permuter: , quam infijîam «liant; Marty»: e un [au [lare]! , ubi uôi cf! , dia riflonfotejl.’ ’ i laçmnnoxunhs. * ’ Ludim’ldïæuls un. aux"; un. DIV. CILAII au)! !oïllï.], . un). gquiœùw. . . 0 .:’ . -- la ..c. . . . L’E U N U Q U E 323 P un r4 1 N’o IL ’ Que cela cit plaifammenr dit, &qu’il y a là d’efprir !. Faut-il s’étonner que cesbelieschofies plaifent à un Capitaine ? Mais je voi le jeune fils de notre Maître qui vient ici; je fuis furpris qu’il ait quitté le Port de Pirée, car il eflpréfente- memdegande; cen’dtpls pour rien, il vient avec trop de hâte; je ne fai pouqu .il re- garde de tomoôœz. . . A la ville. 033ml ils s’étaient En acquîtez de cette fonâion, on les envoyoit garder les Châteaux de Emma: faire, les. v . àmèalvwarawâiæwmwwmwwæ ACTËSECOND ITSCÈNEÆV’°"

Canari". P Al ne N’ont. C Hi a a La ’

E fuis mort! ’e’ne.voî. cetteFille nulle part, je ne l’ai ni ou elle cit, ni’O’ù’je fuis. Où la puis-je chercher? quelchémin prendrai-je? Je n’en lai rien Mais une choie me donne de l’ef- puante. c’ei’t qu’en quelqueüeu qu’ellefiait. elle ne peutY être longtemps cachée, Quelle beag- mmfi?Iz.....yi. and(nantir: ,I Pr!«’«Ââ’lçençggmecfiln n’en . il ;ru .4;.T...t’Tilt!!! très. 109d!) il du i: i.’ W...l.l . X .. z ...... r. s. Tl-

32.4 EUNUCHUS. O faim; palmant ! de!» 0mm: dehinc ex ani-

Tale: quotidianarumma inulines: harum flamme». e . P A R M E N O. ’ un aure»: alterner: , De mon nefiia quid laquitur; ô Îfififlflm’lfll

Hic ’verofaim! efl, I. i fi acceperit. . 1 l’auare,*- ludum jo-A runique ce: Fuiflè illum alterum ,praut buju: abies que Mit. (I H Æ R E A. , Ut Dî illum Duque [miam perdant t, me [radie remoratu: efl, 1° Meque aden, qui refliterim : tu!» autel» qui illum’fioceifeterim. . Sed muni Parmenamm, jam.

quidPHRMENOL: tu e: trijïi: , quidw e: ahuris .? Unde* Cin? H Æ -R .-E A. . [que quorfimr mm, agami nafé» larde, asque and: un, m- Ita parfum obtint: fur» mi. P A R A! E N ’ O. 9."; a fada Ï " CHÆ’RË A. ,ama. ’ r , P 4 R M EnN O. ’ dm»! * me deefi in Vulg. » V CHÆ. - ’ REMAKQUES. . s. T1931 uorrnuNAxuu RAID)! rol- u me une. 1.3. ne "il. plu: fiufiù une; m Çq and?!" Ct hmm", On ne peut jamais training Vers fans lui faire perdre beauçup de fagne: , qui Si T .2 . .; œn-

L’EUNUQUE. 32; té ,h grands Dieux ! n quel air! deformais je veux bannir de mon cœur toutes les autres femmes; je ne puis plus ibuflHr toutes ces beautez or- dinaires 8: communes. P A n M E N o N. Voila-bi! pas l’autre, qui parle aufii d’a- mour ? Oh, malheureux Vieillard! fi celui- d a une fois commencé a être amoureux, on pourra bien dire que tout ce que l’autre a fait n’eit que jeu , au prix desIScenes que donne- ra ce dernier.C il au a. a A. - I . Que tous les Dieux 8: les Déell’es perdent ce maudit Vieillard qui m’a amuré aujourd’hui; ô: moi aufli, de m’être arrêté à lui ,, 8c (l’a. voir feulement pris garde qu’il me parloit. Mais voila Parmenon; .Bon jour.

’Pourquoi P A êtes-vousa M trilleE NP D’où o vientN. que- vous peroiifez fi emprefië? d’où venez-vous? C H 1a n a A. r l Moi? Je ne rai. en venté, ni d’où je viens , ni où je vais ,. tant je fuis hors de P A n M e N o N. moi.Pourquoi donc, . je vous prie? C, H un in A. Je fuis amoureux. Pan M’EN o N. Ho, ho! v ï; CHE- tonifie dans tes-trois «sima m.quî marquent admirablement bien lejde’goût ,6: qui le font même Tenir. amen a fort bien me ce Vers. je ne indûm- mus rude l’endroit. r v A . il : x 3 n. A a x

316 EUNUCHUS. C H Æ R E A. [fif- mmo, Panama, se oflcnd’cs qu: 1m 15 Sais tu mihi fape pallidums cflà : Clara, ali- quid invar" v . Mode quad m: : in a ré utilitmn agi]?- ciam ut nofm: m: CM in cellular» ad ne patriapnmm mm mn- gmùm dandina, 4g:. P impttf A R, M E N O. C H Æ R É A.

1M Bach faim. efi. fin fi: un»: pomér- Sève du digndre: [fiqwmw. efl’, 3M tu un»: intrnda: 1.0 Haut! fimilis.tués. virgn. dl ’wirginum mflnirum , . l, w: manu fluaient, , MM Maria eflâ, flafla W: ,. sa grai-

si qua y?! 12116330 fait» 9 pugilam eflî dam.- ’ 1&thles 6M .° finu. Tamctfi bond cf! nargua , feddtçnt mmmrzfun- Baguecens: ergo aman; ., . Ï PARMENQ«viéteaxilîlqta? C H Æ R E A. ’ nom figura prix. P A R- .Lmubhœuxa»

veutJAArfiI pasI .c:oîxc,oufai:fcmblaandcmay v )"nard ’ . l Mia.. l Emma«93m: ’ " : 1. 9"

C H a v. n A. (Tell à cette[JE heure , Parmenon 327 , que tu (lois faire voir ce que tu es. Tu lais que toutcslcs fois que j’ai pris dans l’Ofiice toutes fortes de provilions pour te les porter dans ta petite lo- ge , tu m’as toûjours promis de me fervir. Cherca, me (Mois-tu, cherchez feulement un objet que vous puiifiez aimer, 8: ie vous ferai connoître combien je vous puis être utile. P A n M E N o N. Allez, badin. ’ Ce n’ef’t pas raillerieC ;vH jlai trouvéa n ce aque A.tu me , - (mais que je cherchaffe; fai-moi voir les effets de , ces promelïes, principalement en cette occa- fion , qui mente bien que tu employes tout ton efprit. La fille dont je luis amoureux , nlell pas comme les nôtres , de qui les meres font tout ce qu’elles peuvent pour leur rendre lesépaules abattues, &le feinferré , afin qu’elles foient de belle taille. S’il y en a quelqu’une qui ait tant fait peu trop d’embonpoint, elles difent que c’ell un franc Athletc, on lui retranche de la nourriture; de lotte que bien ueleurtempc- rament fait fort bon , a force declbin on les rend feches , 8: tout dianevenuë comme des bâtons. Cela fait: aufligu’on en cil fort amoureux. l A R1 M E N o et, Et la vôtre , tomaient cil-elle donc faite? 1 Cul-æ «usine w * Oeil une beauté eitraorclimîrc. p v » , A R1 que au". lui dît, lalxe’ponfct de 02m4 le prouvepmanifdlemmt. - x . l I x ç

3-3 EUNUCHUS. J PARMENO. page! C H Æ R E A. Color vertu, par": filidum, a [mi plenum- P A R M E N O. ami? Ç H Æ R E A. 4 . ami fédetim. IP A R M E N O. Ho: ipjê. ’ C H Æ R E A. . han: tu mihi ml pi, ml clam , 11:1)"- Fac "du: mm nill refert, [tarin dam potin mode. 9441’1- P , m’rgoA cujaR a]?! M E N O. C H Æ R Il A. nefiio harde. P’A R M E N O. and: efl?

C H Æ Rtantundem. E A. . P A R M E N O. 145i habitat?

Naidquîkm.’ vC HÆ R E A. P A R M E N O. 1155 viëfli? i -A ÇHÆRE4 in ou. ’ .* Pque A ratùnc’amififii? R M E N 0.. .

C L’-E U NlU Q U E. 329 P A a M E N o N. ’ Oui!

*Un C teint H naturel, E x unE beau A. corps , un em- bonpoint admirable. P A. a M r. N o N. De quel âge? C a a n z a. ’ De :feize ans. qui P A a M 15 N o N. C’efi jufiement la fleur. C H 1-: a n A. v Il faut que tu me la fades avoir de quelque maniera que ce fait ; ou par force , ou par adreife, ou par prieres, il n’importe ,l pourvu qu’elle (oit à mon H p PARMENONÜ fi Et quoi, à qui cil donc cette fille? "C H î: n» n A. .wJe PARM’ENONf”. n’en fai rien. i D’où cil-elle? A v I- ’ C H 2 n a n. rJenelefaipasmicuxu . oudemeuœ-t-elle?P ARMENON. " ’ »

. Je n’en l’ai rien nonCumin plus. 1A. P l mienne N. , Où l’avez-vous vûeè, A . m hg - w ,. - Cuisine-A. r ,...... DanslaruëuP A n u nç, N o N. , i Pourquoi l’avez-vous perdue de me? a X 5 Cru-

330 EUNUCHUS. C H Æ R. E A. 30 Id quidam Momie»: menant flnmubaôar land: .- thue quem au»: hominem :fla ego arbitrar , mi rugi: ont Felicitate; 0mm: wharf: fient. à")! bot: eji [cabris ! perii."

l P A Rquidfafluyn M E N afl’.’ O. C -H Æ I E A. argan? Paris cognation digue quiet» Archidemidem 35 P d R M E N. O. Naflinlquidni! i I i , l ’ C H Æ R E A. à, dam fiquor banc, fit miEi pneu E N pi Incommdç halo. , - n C. H Æ R E A. in» minoen itfilèitlf: Nam incommoda dû fin" timide, Panama. Illum ligue: mihi dejerare hi: un ’ Sex que»: prorfup un gifle proxumi: , 4o Niiffnum , si"); minimu’wuem , mimique En , nonneopusfilip hoc manflri z j , fini];j ; 1 50,. quiiaim p A» n M En: a. , .4 -:’l1i. i ’mm cnænw4’1 H- Continue munit ad nié ,9 qui,» la»! 915W , Iûr’vu: , tramait: ,1 M35 , gamins; Heu: , .beu: , tibi dico , Clam; 5’ Rif- un. ’f 31 Z H Il A Ë a"; f g s 1 . I Ë ’ ï r) l - Scis’

w LiE’UrN U Q U E. 33g

C’cil’ de. quoi C jeH pellois x ntoutàl’lieure 5 A. en ar- rivant, 8: je ne pcnfie pas qu’ily aitaumontle un homme comme moi, qui rofitc il un! des bonnes rencontres. Quel malteur! je fuis inconfolnble. , P A Il M E N o N. ’ Que vous cil-il dans arrive? C H e x E A. Le veux-tu fanoit? Connais-tu un certain parent de mon pere; 8c qui.eil de lbn âge; un certain Ardudemides 3 . Je2 ne. .PÀRIBNON.connois autre. à Cu e il x A. ’ jeimivoiseeue fille , je l’ai trouvé en mon chemin. Mal à me,Pruneaux-.3 en «me. C H a a E A. Di plûtôt bieh mameureufement. Le mot , mal à propos, elïpour desaCddens ordinaires, ParmenOn. je puis jurer quedepuis iix ou fept mois je ne Pavois ’l’û que tantôt que j’en avois le moins d’envie; &qu’il’ étoit le moins ne- celiaire que je le ville: Eh bien, n’cil-ce pas là une fatalité épouvantable? qu’en dis-tu? il? [une a N o N. Cela cit vrai. - . l ID’abord v ,d’àuifi.C loin qu’ila m’ai1 vü,ill n :1’ cou-n A. .. j ru à moi, tout conflué ,I tremblant, éfoufile’, in lëvmpehdantes ; 8: ici mis ème: e Hola. Cherea, holà; c’ethousque je parle. Ils-Æ:

. .I . ”’ - i is

337. EUNUCHUS. Stin’ , quid ego te voulu»)? Die. Cru: a]! mi.

judicium. Q5411 mm .3 Ut diligenter munie: Patri , advocatus mime mihi çfle ut ruminait, Dum [ne * inquitur,ubiit bora. rago,numquid

mac, inquit.mût. Abel). k au»; .j bue refpicio 4d vir- gnan; , 50 lita fifiin immu enmmodum hue advenant:i In naflrum hune planant; . v P. minon A R niM hum: E N in? O. , mode . Huic que dam e]! dam. C H Æ R E Â. loue ce»; demie; mua mu. p A R M E N o. Cumin: [mai [tilitet juuthrginems’»

Venin:- C ,H faufila: Æ cumR Emailla. A.

P A Ripfu M efi 1’E fâliæt, N ilim, O. . Dijiue, jam mmlamatum eji, C H Æ R E A. . PAlias A R M resE N Q.agis. Jfibut aga quidam. I ’l’ Vulg, au». . t salien. deefiA in» Vols. C H Æ» ,NREMAkiqlJES.

à [émir47. mineroit. Anvoentu: vidimant: n’éwitun r pas1331.] alors «que Pur du), nous appellons un 4mm. .Advum’ croient les mais qui accompagnoient ceux qui avoient des affirma:- qui

L’EUNUQUE. 333 fuis arrêté. Savez-vous ce que je vous veux, m’a- t-il dit P Dites-le moi donc. J’ai demain une af- faire au Palais. Eh bien P Je veux que vous di- iiez de bonne heure à votre pere qu’il fe fouvien- ne d’y venir le matin , pour m’aider à foutenir mon droit. Une heure s’eil écoulée pendant qu’il m’a dit ces quatre mots. Je luiai demandé s’il ne me vouloit n’en davantage,il m’a dit que non. Je l’ai quitté en même temps, 8: dans le moment j’ai regardé où étoit cette Fille , elle ne faifoit jufiement que d’arriver ici dans notre place. PARMENON. bas. Je fuis bien trom , fi ce n’efi celle qu’on vient de donner à haïs. C H E a a A. Cependant quand j’ai été ici , je ne l’ai

P A n M a N o N. pomtIl y avoit apparemment vue. des gens quila 4 fui- voient. C H a a E A. Oui, il avoit un Parafite &une Servante. ARMBNON. 64:. C’eit elle-même, cela cil au. Haut. Celle: de vous inquieter , c’eit une une: faite.

jTu C fouges H àa autre n chofe.r; A. P A n M E N o N. Nullement; je fouge fort bien à ce que vous me dira. C H s-

qui les fuivoient. on pourleur faire honneur . ou pour leur fenil de termine. ou pour leur ravir de quelqu’un maniera i

334 IÈ’UNUCiHUS. fl’ cette a? A. mfitu’ que fit? dit m5122: un l’àfifiin’ ? "- . . - p A midi,R M moi :vje fiio :Nque fiducie o. fit.. C H Æ R E J. 151m, Pnrmm mi, naflin’? P A R M E N O. mi. CHÆREA.«’ ïvfiisuôifiet P A R M E N O. Hue deduflu eli ad menhirs"; fluide": e ei dr’ ne dura efl. ï - C H -Æ- R E J. de) 311i: i: e11 tu»; pote»: mm muta muni-n hon?

P A R M E Nmile: O. Thnfô, . I’Îudrie rivalis.

. c Il Ædurasfmitri: R E parte:A. puâtes. . P A R M F. N O. 1mn mir): , full-r quad damer» huit dans con- tra comparer , Tum mugi: id diras. C H Æ R. 5-11. s gaminant , quæfo barde! P A R M E N O. Eunuchum. C H Æ R E .4. ’ . a .. . .. A . Ingiiifirnu, üfirro,’ Inhonefium hominem , quem-W15: cf Inti ,’ jenem,mulierem? PA R -l

,L’EEUIN U Q U E. 335 C -H a a a A. Elbce que tu fais qui elle cil 2 Di-le moi, je t’en prie, l’as-tu vue? P A n M E N o N. Je l’ai vûe , je la connois , je fil qui elle en, .8: où elle une menée. . . ’ ’ C H la a a A. Quoi,mon cher Parmcnon,tu fais qui elle efi ? P A n x a N o N. Oui. C H a n n A. Et où elle a été menée? P A R au Il N o N. Elle a été menée ici chez Thaïs, à qui on erra fait Cprêtent. ne in A. A V -. n Qui dt le grand Seigneur qui peut faire un préfent de cette importance? ’ P A a il a N o N. d C’en le Capitaine Thrafon, le Rival de Plie-

na.Accque je’ voi, Cr mon H fret:1-: aafiâire a a A.là à a P A a M a N o N. forteOh! vraiment, fi vousparue. l’aviez le beau pré- .. fent qu’il prétend oppofer à celui-là , vous di- riez bien autre choie. Eh quel,. aje tea prie? a A. P. A x Il a N o I. Un Eunuque. a Quoi, ce vilainC vieillard a E aqu’il a achetaA. . hier?. . 4 . 4P. Al-

335 EUNUCHUS. Iflhancîpfitm. PARMENO. C H Æ R E A. homo quatietur une mm dona firlf. Sa! au»; îhaidem mm jciwi Mi: vidant». P A R M E N 0. baud à); (fi. c a Æ à E 4. Parii! mmquamne niai» me titan; vidifleni-o- dam , dit mihi, Eflm, ut futur, firma? P A R M E N O. faire. C H Æ R E A. at nihil ad noflram 1mm? P A R M E N O. C H Æ Rv E diaA. N: :fl. obfem te harde, Panneau, fac a: potin. P A R M E N O. fadant fidula , a: Daèa optant ,adjutabmnunquid me diud!

C H-ÆaR 15A. .quontmcù? P A R M E N O. 110mm, Ut "ramifia hac , ira ut juflît frater, deducam ad Thaïa’em. V v .C H Æ R E A. O fortunatum Mm» Ennucbum, qui guidon in han; detur daman: l a . Q4611 ira? .P A R M E H.O.,

C H Æ-

L’EUNUQUE. 337 P A n M 1 N o N. Le même. C H E n r. A. En bonne foi il fera chafié avecfon préfent. Mais je ne fav0is pas que Thnïs fût notre voifme. A R M E N 0 N. Il n’y a pas long-temps qu’elle l’efl. C H a a B A. J’enrage! faut-il que je ne Paye jamais vûe ! Fit-ce comme l’on dit une beauté -fi.....? P A n M E N o N. Oui , en veriré, elle cit très-belle. C H n a 1-: A. Mais non pas comme la nôtre. P A x M n N o N. C cit une autre affaire. w C H a a 1-: A. Je te prie,Parmenon, que je la puifle pof- feder. P A x M E N o N. J’y travaillerai tout de bon, 8c je ferai de mon mieux; je vous aiderai. Ne me çævoulez- :5 vous plus rien E C H a a a A. Où vas-tu préfentemem?

Il Au logis , afinP deA mener n M ces B Efclaves N o àN. Thnïs, . comme votre frere m’a commandé.

C H E a a A. A11 ,4 que ce vilain homme eIt heureux d’en- trer dans cette maifon! P A R M n N o N. Pourquoi cela? V K Tqmc I. Y CH!-

338 EUNUCI-IUS. C H Æ R E A. [ demi "gîtas! filma firma [camper confirmant 17511561"; ,canlaqunur,aderit unà in mais alibi", .75 Cibum mnnunquam tapin cum «a, interdum pro)!" damier. P .1 R M E N O. 940d, nunc turc firtunatu; fia: ? C H Æ R E A. que n, Parrheno.’ Refiwnde. P A R M E N O. tafia: tu illiu’ 1121km. C H Æ R E A. veflem? quid tu»; Polka! P A R M E N O. Pre illo te dzducam. C H Æ R E A. audio. P A R M E N O. tu eflê illum disant.

C H Æ R E A. innllega. - P A R M E N 0. Tu illis fluare commodis, quibus tu illum diu- 64: made : Se Ciôum unà tafia: , adfi: , tanga: , Indus ,prvpter darmia: .- fluan- REMARQUES. * 76. (Un). n nunc un: nuumru: 1110.] E: u prtfimnnmt en»: (du a: heureux-li. .11 fait ne- c i àixement lire comme mon 2ere a corrigé: Ml

L’EUNUQUE. 339 C a E n. n A. Peux-tu me faire cette demande? fans form- de chah-lui il verra à tous moments une comt agne comme celle-là , belle comme le jour , Il lui parlera , ileeradansla même malfon , quel- quefois il mangera avec elle, quelquefois mê- me il couchera dans le même-Chambre. EtfiprefmtememvousétiezcetP A a. M E N WWBÂ o N. I C un R, a A. Comment cela, Panneau? parle. P A n M a N o N. Que vous primez fes habits. .C H n n 1-2 A. Ses habits? Et bien, après cela? P A n M la N o N. Que je vous menafiè en fa place. C H I n n A. J’entends. P A a M n N o N. ’ Que je dure que vous êtes celui qu’on lui C H z 5 a A. ,. envoye.Je comprends. ’ . P A u M E N o N. Et que vous jouîfiiez des mêmes plaifirs dont vous dites qu’il jouira ; de manger avec elle , de la voir, de la toucher , derme avec elle, 8c de coucher dans fa chambre 2 puis qu’auflî jam tu: i: [mm-11h. Au lieu de fi me: me heureux. il faut lire fi un iriez. m heureuxvlni.’ C’clt ce qui donne une toute lutte grue à ce pelage.

c Y z 34e EUNUCHUS.’ mandoquidem filant»: 71qu ququuam te m- ’ait, "que fait qui fics. j fluerez; firma , au: ipfiz efi , facile ut te pu nous!» pubs. C H Æ R E A. Dixti : marquai» midi malin: unjilium 2go, cague bure .- au»: jam and me, abdur, du, quantum potes. P A R M E N O. 85 9441H agis! jatabar quidam. C H Æ R E 4. garris. P .1 R M E N O.

Quo trudi: 3 percuktëîçquzc’dnîfg . . l dite, mm. C H Æ R E A; Emma. . PARMENQ Pergin’? C H Æ R E Â. certum efl. P A R M E N O. ’ vide ne uimium mlidum lm fit mode. C H Æ R E A. NM qflflqfifiy: fine. au»

qu’aufiî bien.LEUNUQUE. aucune de toutes ces femmes ne 34! vous connaît , 8c ne fait qui vous êtes. De plus , votre vifage 8c votre âge vous feront facilement palfer pour ce qu’il cil. CHERBA. On ne peut pas mieux parler! ’e n’ai de ma vie vû donner un meilleur confe’ ;maréhons, allons au logis , ajufie-moi tout à l’heure, merle-moi, conduis-moi au plus vîte. P A n M n N o N. . Queivoulez-vous faire? je riois en venté. ; C H n n 1 A. Tu te moques. h l P la. n M E N o N. Je fuis perdu ! qu’ai-je fait, miferable que je fuis ? à quoi m’obligez-vous? c’elt à vous que je parle, au moins; lamez-moi. C H n n z A. Allons. P A R M B N o N. Vous continuez? C H n n n A. Celaeltrefolu.

Vl Prenez Il PAHMENON. garde que celane foit trop pailleux. I l

Il n’y. .a nulC péril. H Laine-moi n n afaire. A. . 4 l 83 BAR-Z

au: E U N U c H U s. ’ «a; au! a au a N o. 4: :"ÏM culoturfilù. ï J on En A. . IPJRM-ENO.l ’ ab! flagitiunlfac’ims. , I GHÆRÉJ. an idflvgisiumqfl, fi in dentu)» mm- go Deducar, a 1115: trucibus, que ne: , noflraln- que adakfæntiam ’ - Habeut dcfpicatmvfzqunim femper omnibus trucida: madis, , « X [am «2:45Nana: refiram e gamina»? gratiam, asque sa: hile)» fal- la in:Ütudatmjdazçf’ a; (il; ma- -- inrànu gland qui nfiiarint, alpens- .- Aillud mon." fa:- tum ananas purent. j P 112 M E N o. .95 94a)! iflhuc ? fi tortus» eflfatere , Mari, w rum naja]? confira: ,. n. t Culpam in me. C H Æ R E A. - ’- a»; faèim. " P A R M E N 0. ’ .. :11 7’ ;: a li jmm’ a: v1.15, x7151. ., ’ , CHÆÎ f - . lnle’lerdàjfî’s. I se. A: amuïras-Sue n17 un con-nu n A n A.] (jam: PergamkrAyfir pas. au humés fin: [a nabi, comme aussi: aux merlans Calfinkrs M15 fêtes ne fol? pas bien alites. On

L’EUNUQUEï 343 P A n M. n N o N. z- Il n’y en a point pour vous, car tout l’o- rage tombera furpmoi. - , C H E x E A. Ahi! i 7 P A a M E N o N. Nous allons faire une action malhonnête. C H E n n A. El’t-ce une action malhonnêtelde fe faire mener dans la malien de ces Demoifelles, 8: de tenure la pareille à des coquines qui nous méprirent, qui fe moquent de notre jeunelle, .8: qui nous font enrager de toutes fortes de martiens ? lait-ce une vilaine action. de les tromper comme elles nous trompent tous les jours ? Fil-il plus jufle que je trompe mon 5ere 8c que je le joue , afin que je fors blâmé e tous ceux qui e fautont? Au lieu que tout le monde trouvera que j’aurai très-bien fait de les traiter de la forte. P A n M a N o N. Vous le voulez ainfi ? Si vous êtes refolu de le faire, à la bonne heure; mais au moins dans la fuite , n’allez pas rejetter toute la faute fur moi. C H u n x A. Je ne le ferai pas. I v P A n M n N o N. Me le commandez-vous? C H n- aufli ce panage de cettains fouets . où l’on mettoit des fèves aux minas de eha ne cordon. Mais de quel- que manicle qu’on l’enten e cela auroit été inflig- portable en notre Langue. , H; fi I4 97.Nvu-

au EUNUCHUs C H E R E A. ’uIzeo, * 5mm saga , arque inspira; Nunquam fugiam aufforitatm , p H R M E N o. [quart :’Dii warrant hm.

’l’ 1mm deefl in Vulg.

R E M A R Q0 E S. 97. Numuuu parue r au une au: 1 ra- 71 in] je ne nfuferai de me m’a de dire que Je]! ad gui t’ai dabs! de le faire. Bergen nanisaient, dipn- prement ne vouloit pas avouer que l’on loir l’Anteu: de ce qui a été fait, rejette: tout fut les autres. Plu". Si manitou,» pofiu swinguât. ’Ubi filants tu fies, ego mandant. n si vous allez dire après cela que ce n’ait [un vous

r- ACTUS

LÈIJNIJQIJE 3g C H E x u A. Je te le commande, je te l’ordonne,& je le veux abfolument; je ne refuferai de ma vie de dire que c’elt moi qui t’ai obligé de le faire. P A a M a N o N. Suivez-moi donc. Que les Dieux donnent un heureux [accès à notre entreprife!

,, qui l’avez fait faire , on vous délivrera &moî j’au- n rai le fouet: ’ Et auna dans l’Oraifon pour 81114: traque and: in, Torquaze, qui. cg- un de ’ Maintenu enfilant: nui. ,, Prenez donc sur et Ter un à u ce que je vais vous dire . je fuis fi ’ igné de ,, defavouet tout ce qui s’eû fait [ou mon Confis- " la! n ôte.

X ç ACTE

346 EUNUCHUS.

AÇTUSTERTIUS, Se E N A I. THRHsa GNATHQ "PAŒMENQ THRASO.. MAgna: ma 43m gratias fiais mibi P - À * G N A 1- H O. T H R A S O. lugeant.ain’ tu, 14:4 efl? . G N A T H O. q non tant ipfo quidam Dom, na». ab: n Janv» id vent feria Triump ut. , . P A R M l N O. hue provifi, ut, uh’ tempus fier, 5 Deduam. [cd muni militent. T H R A S O. t]! ifihuc dans!» Prefec’to ruilai , ut fin: grata , que fado mm.

G N A T H O. 4harti barde animurn. Ct THRA-

un u N U Q U E. .341

Tnansol. GNAruou. PARMENON. .THnAsoN. THaïs me. fait de grands remuâmens, n fans doute?’G N A T H o il. Très-grands. . Dis-tuT n vrai? n A art-duc s o bien N. de?

Elle n’en pas fiG touchée N A de labeautér H o dupré- n. i fait, qu’elle cit ravie de ce qu’il viznt de vous; c’cfl furquoi elle triomphe. P A n M a N o N. Je viens voir quand il fera temps de préfet:- tcr ces Efclavcs. Mais voila le Capitaine. *T a n 1A s o N. l Il faut avouer ne la nature m’a fait une fraude grace ; cv queje ne fais rien qui ne oit trouvé agréable, v8: dont on un: mai: d: l’obligation. i j ’ i G u A r H o N. ’ f Cela dt vrai ,uÇffl ce que j’ai toûjours re- marqué I [Tint-

34s EUNUCHUS. I H R A S O. . ’Ull Rex femper maranta: Mibi ageônt, quidquidfiæmm: alii: non item G N A T H O. 1 Lahore 41mm magna parut» gloria»: Io Verbi: fipe in [a tranfimmet, qui baba: fait»), Q4401! in te e11.

T 11462:.H R A S O. GIN A T H O. 4 Rçx te ergo in oculi: Q I T H R A S O. GNATyQ’ ’ fiiliut. ii .T H R 4 S O. Gaffe".i Vuero. vredare-ommml I uranium," Confilia. i ’ I l l »i GNATHQmirant! I mm,Tyzdaa ficubi mm fixing: gaminant, au; mgatî fi quanda Mini» (ape- rat, :5 Requiejèere niai 1:91:64: , quaft»... mflin’ ? . A-REMARQUE; - .6 N4- - 7’. Var. in: nurxx unxuun un: 10:35;] Enfin il fluoit mir mutin]: Roi au n- J’avoîs çxadnî: auncfoig ce pariage. affil- (cit-il voir capiton la au" dt Par]? , au. Cela palmoit peuyëfircfe tomerait, a: dans le teins que L174-4" .filonlfmçkll pouvoit y mais un Main: si

L’EUNUQUE. 349 T H n A s b N. Auflî il falloit voir combien le Roi me re- mercioit des moindres chofes que je faifois. Il n’en nioit pas de même avec les autres. ’ G N A T H o N. Quand on a de I’efprit, on trouve toûjoun le moyen de s’approprier par fes difcours la gloire que les autres ont acquife avec bien de la peine 8: du travail, 8c c’efi [à ce que vous avez au fouverain degré. T H n A s o N. C’elt bien dit. 4 l G N A 1 H o N. Le Roi donc n’avait des yeux ...;

Sansz doute.T H n A s o N. G N A r H o N. Que pour vous. T H n A s- o N. Non; il me confioit la conduite de (on ar- mée 8: tout le fecret de l’Etat. . G N A T H o N. Cela cit étonnant! T H’a’ A s o N. Et lors qu’il étoit las du monde, qu’il étoit fatigué des affaires, quand il vouloit fe repo- fer; comme pour . . . entends-tu? GNk- feni fous Darius: denier Roi de Purfi; mais comme il efi parlé de Pynlnu dans cette même Piece, cela ne peut s’aimer,a vu 1-1". a: je uoi que ce pan-age doit plû- tô: être entendu de Selma" Roi d’Jfic. - u. (une! . . . . uosrini15mmpour.... mali-tua En a Ce fer veut que les aimes entendent es.

1 1 qur 35° EUIN-IUCHU S. G N A’T H O.

9.144]! nabi illam exfpmnt mifm’am est anima. T H R A S O. 13m1. Tu»; au enviera» falun dducebat fifi. - fiil.G N A T H O. nager» ekgantem narras. T H R A. S O. -. w -imo r fic barnhi! E]! perpaucorum hamimlm. G N A T H O. bu malaria» arbitrer, go Si terum vivit. REMARQUES.. T H R 4- ’ ’ll n’a as reliant d’e li net. Gym W: Mû l 33mn». imam, ,m’ .3 la: image quad par. , yuan! ipf: Jim. E: papi: bec "de up M1315: n- il; Jimr6. Qunshquntil. x v.1.1 Douar. tri! Ixsruxllr , Inn- un: a: ANIM0.] Cwmpwcb l’ennui. 8:. fluer: fignifie éloigner. cil-ratier, faire «mir; Bue n’efl lias un vilain mot comme M l’a crû. Lama l’en en fervi dans les (niera les plus-nobles, connin! le livre a. affin" ne anime rationna.- ac Pline dans le chap. z.dl livre a. .A 811:" caleflù fixai: «Mm. au. ’ firia. mifm dt aufli un fort beau mot r dire en- nui, chagrin. Salujh s’en cit fervi dans a Préfaee de le Gram de Cumin: Igihrlflaümu-IHnfi. vif: nrqu potinai: ,. Quand donc après nil. ,, le graphe a: mille dansas . mon «in: in Inn- .. tu e. 38. [un a] c tout) Il r En: tu: cola! tournure.) 3.890 «En qui hmm-dalla . m L’EUNUQUE. 3;: G N A T H o N. Fort bien; comme pour cintrer l’ennui que la foule de fes Courtifans lui avoit caufé. T H n A s o N. T’y voila. Alors il ne manquoit jamais de me gendre pour me faire manger avec lui tête- -tête. ’- G N A a H o N. Diantre! Vous me parlez-là d’un Prince qui * choifit bien fon monde!

Ho , c’efi un hommeT H qui’s’accommode a A s o deN. , .

fort peuG deN A Tgens. qu’N. * Ho ma foi, il ne s’accommode de perfori- ne, puis qu’il vous goûte. T H n n-

fin peu lagon. Cela en dît en bonne par: d’annon- me de bon goût. qui s’accommode de peu de gens. C’eft ainfi qu’Hvrm a dit de Mecenas. hum be- miam. 19. Il!) ÈULI.°IUH Alll’I’KOI î! aucun vrvxr.] 1-10me du s’annule de [campai p’üvmgovîu. Dm croit que Grimm e Manne en difant ceci ponan’êue pas entendu duCapiwne, mais il fe trompe, il s’adretle à leu-même 8: c’et un un: à double aise-te. Gamin» veut dire que fi le Mi goûte un fi factum, iln’efi pupoflîble qu’il s’accommode de qui que ce fait. en: fait une mar- que qu’il n’a ni goût ni efprit. &qu’anenn hamacs: w nA-æut-æ T -..- . nuent homme d’efptit ne fautoit lui plaire. En: Capitaine renaud comme fi 604!wa lai Moi: qnepar fou efpnitiidegoûtele Roi devons lesa- tru. &qu’ihhüyanm’emœosds fats aulnes de

a2. 1.1.1. r

352. EUNUCHUS. T H R A S O. invidere omnu mihi , Mordere clonoulum .- ego flood pontier: .- Jlli infiltre mIfiro. verni» tonus 14mm Impenje, elepbumi: quem Indici: profitent: I: .ubi moleflu: mugis a]! , quofo , inquart; 15. Eom Strato,n ferox , quia bobo: , imperium in bd- lua: s ’

Pulon mahonia Gditlum N A(a. jàpimterT O. .- pupe ! gaulant: hominem. quid file? T H R A S O. mutas illico. p G N A T H O. agonirai eflèt? P Â R M E N O. Dî vofimm fidem , hominem perdition, ’Mifirumquo, a illum fourikgum! T H R A- n E M A a qu E s. 2:. Inn INVI vaux-ut 3111.] Il: aupar- m’m tout un muiefurùufo. Cette répétition en bien d’un Sot. c’en ce qui matque les earaâeres. voila pourquoi il faut être enflammant ces petits traits- la23. fans EzIrHANr y tien t s 0411H changer. hunter s riz):- i cnn 41.] Celui qui commandoit lu &qu ludion, Celui à qui ces Rois donnoient les Elephans à oom- mander étoit d’ordinaire un homme eonfiderable. qui avoit fous lui une gtmde quantité de valets. L’Hiflorien des Maudit: l’appelle «go-mons 16’: i- mportun a: il parle du grand nombre de gens qu’il avoit fous lui. Ce n’étoit doue pas un petit exploit ont Thrafon d’avoir en affaite à un homme deeette Importance a la rodomontade n’eft pas mannite. Le mot

L’EUNUQUE. 353. T H n A s o N. Tous les Courtifans me portoient envie , 8e me donnoient des coups de dent fans faire femblant de rien ; mais moi je les m rifois; ils me portoient tous une envie furieu e. Un entre autres, celui qui commandoit les Ele- phans Indiens ; Un jour qu’il me chagrinoit plus qu’à l’ordinaire : Dis-moi , je te prie, lui dis-je , Straton , cil-ce parce que tu com- mandes à des bêtes que tu fais tant le fier? V G N A r H o N. A’ Par ma foi, c’eit la ce qui s’appelle un bon mot! Grands Dieux! vous lui donnâtes-la un coup de maifuë , que put-il répondre? H h A S O N. Il demeura muet. ’ ’ . I N A r H o N. Comment ne l’auroit-il pas été? P A r. M 1s N o N. - Grands Dieux! voila un homme enticre. ment perdu, il ei’t achevé, 8c ce fcelerat! mot Indien:. ne devoit- pasT être oubliéH , car nce’ pauvre A- Sot croit qu’il ajoute beaucoup’afa hardiefle.&qu’un homme qui commande des Elephans ludion ça bien plus redoutable qu’un homme qui commanderoit d’autres Elephans: Au relie les Elephans ludion: par. foienr pour les plus grands de mus. Lucien dans le Meurt-r en parlant des chiens d’Hlats, dit qu’ils étoient huiv’rm 154.06an nir mâtât :plu: guida que la Eleplum de: Indes. v A 28. Hou r un: renomma ursinuuojs. a: ILLUM sacxrnnoumî] Voila un homme tu- lùnmflll perdu. il t]! achevé . (a n fiaient! Les mots [gaminons perditum mifirumque, (ont dits du Capitaine, 6c ceux ci à in": facrilegum. (ont dits de Gnfllhfin. MaTtadnâion le fait allez entendre. On s’y cil trompé. Tom I. Z sa. Rua-

m EUNUCHU& . T H-R Â S O. quid filial, Gamin, 30 9h10 pat?» Rhodium mixai»; in cmuivio, * Numquam tibi dixi?

d G N Aau»! T un» H : [éd O. narra, obfecro. (Plu: millie: jam a iwi.) . T H R A S O.un) in conviwio En! hic , quem dico, Rindiu: advle canadas: Forte habui fiortum: aleph ad id ludere, 35 Et me irridere. quid agis, baguai» , homo im- Lapispudent, tut: n, a pulmamenmtm - e quais ? GN4THQ In ha,ha,b4.? "www THRIASO. G N A T H O. faut), lapide, lame]: nibil fupm. Tunmne, abfitra te, bac diflum cran 12ml credidi.

.TH R A 8 0.

«fadings!’* Vulg. Nanaqm’d. G NA- REMARQVE& 3°. En!" x m4.] 1)» Midi"! Il choifit un Un. dien , parce que les Rhodia" paflbicnt pont des peu- yles courageux , fnperbcs a: peu endurans, Hum .même les appelle dypu’xxc 54 leur l’épuration étoit edonc bien ancienne. Cm» a dit quelque [un Rhodiu- ffl [topa-bu :15 niant. ’ sa. RyouusJ flinvhùnhodn. napenr d 4 d d ’ qu’on

L’EUNUQUE. 355 T H n A s o N. Mais , Gnathon, ne t’ai-de jamais conté de uclle maniera je traitai un jour à table un hodien î G w A T H o w. Jamais; diteHe moi, je vous prie. En» Il me l’a dit plus de mille fois. T H 11 A s o N. Un jour que j’étais à un fenil: avec ce jeune homme dont je vous parle , ô: qui étoit deRho. des; par huard j’avais mené avec moi une Courriiane; il fe mit à folâtrer avec elle 8: à. fc macquer de moi. Que veux-tu dire , lui dis-je, impu ent,infi1mc,cfl-cc qulil a: faut des maî- trelïcs à toi? G N A r H o Il. Ha, ha, ha? T H n A s o N. Qu’as-tu à rire? G M A T H o n. . Que cela dt fin , qulil y a là degentilleffc. qu’il y a d’efprit! .il ne fe peut rien de mieux. Je vous prie, Monfieur, ce mot-là cil-il de vom a je l’ai toûjours pris pour un des meil- leurs mots des Anciens. T H n A s o w. L’avois-tu ouï dire? G n A-

’on oublie que ce: home («de Rhodia. a que on aüion ne [maille point Ê balaie. au. varus canna-x. o hi mljnr’ u i «r - du millet": mm du annd Volta: amha- dnie «tu. au «icaquübnnl n’a pas plia-garde que un ca pris ici en bon: pan, en: Hôpifieubon .0: de quelque Ancien. * Z z 39. Sn-

3g EUNUCHU& G N A T H O. ftp, 0 futur in primisl TE R A S O. G N A T H O. 4o ’Dole; menin diffa») imprademi adolefcentiefi. , a Un».

P A R M E N O. La tu D3 perdant! G N A T H O. quid ille, queje? THRASQ perditar; Rîfu cranes, qui adorant, emariri. darique Menubant cranes jam me: W GNATHQl .T mmH R A injuria. S O. Sed ben: tu, plagiai ego me de Mina: Thaidi, 45 9.14011 un: me aman fufiicata rfi? G N AI Il E M A R (LU E S. 39. Suez. 11 annaux IN en] Il 3.] Très- fiuwnt, il afi du plu ejlimir. Car ce mot émir de Lima: maman: un des plus anciens roëzes Latins qui fit iouer fa premier: Piece quaranreÆx ans avant la nailiance de Ttrlnn, mais ce n’efi pas de lui que 7mm l’avoir pris , il l’avoir pris fans doute de Mr. mordre qui étoit mon cinquante-deux ans avant que Lima: JndrMicua fût connu. Et Mill" l’avoir pris de l’ancienne Comédie. 41.. Rua 0)!an , (un AnxlANr , une. x 1 a 1.] Tara aux qui mien: a un: mouroient de vire. Dmnt remarque ici que c’ell la enrhume des Poêles Cantiques de donner aux perfonnages ridicules des (emmena lnfenfés 8c de leur mettre dans la bug:

L’EUNUQUE. 357 G N A T H o N. Très-louvent, 8c il cil des plus eflimez. T H n A s o N, Il cil de moi. Je fuis fâché Gque Npour A une -r legere H impru-o N. . dence vous ayez piqué fi vivement un jeune homme de bonne maifon. I P A n M E N o N. Que les Dieux te confondent! u G N A r H o N. Que vous répondit-il, je vous prie? T H n A s o N. Il fut déferré, &tous ceux qui étoient à ta- ble mouroient de rire. Enfin depuis ce temps- là tout le monde me craignoit. G N A T H o N. Ce n’étoit pas fans raifon.

. Maisa T à Hpropos, n A dis-moi s o ; dois-jeN. me difcul- per auprès de Thaïs fur le foupçon qu’elle a eu que j’aime cette fille? G N A- des mots vicieux 8c groiliers dont les gens polis ne in fervent point. 8c il prétend que le mot emoriri cit un deces termes greffiers pour mi. Mais je ne croî pas que cette remarque fait de Douar car les Anciens le font fenis de mol-tri pour mari. Final: Afin. L r, surfilé]: nife" main. Et dans les apr, 111. v. "en MM remît: 11?. E: comme on a fort bien dit mari pour uni on a pu anar fort bien dire rmoriri pour min" fans parler grolfierement. 4;..NoN r un" r A.) Cr n’irai: par jam affin. Cela cil: ivoqne, le Capitaine l’entendparce qu’il eh redent le. lue Parafire le dît pour faire emmi-- dre qu’il et! fou 5 ont on a toujours raifon de crain- dtelesfous.l- -. - Z a si. .St- .k

358 E U N U C H U S. G N A T H O. ailait miam; 1mn magi: auge fufiicionm.

T H’R A S O.

G N, Acar T H O. f rogar? Sein’, fi quartile fila mentianem Pludrie Fait , am fi laudat, le a: mal! arat.

N THRASO. fonio. G N A T H O. 1d ut ne fiat , lm: res fila efi "media .- go Ubi nominabit Phadriam, tu Pamphilam Continue. fi quando i114 dieu, Phcdriam Commîflztam intrmiftamm ; tu , 1’41»pr am Cantarum pro-ramas. j: laminât) lm: i filin: formant. tu haju: contra; denique ’55 Par pro pari referta , quad un: remordrai. T H R A S O. Siqaidem me mon: , tu»; Mime prndeflcr; 6794:1». GNÆ REMARQUES. sa. s 1 u t n un Il amusable.) 8501!. n’ai-oit ’nl "mon. Dm: nous fait remarquer une page mon. de 7mm pour la commet du mine. en en parler ainfi le Oapùainoj du Un a P". Il fait voir qu’il dt tout difpofé à à voug- et

L’EUNUQU E. 359 G N A T H o N. Rien moins que cela, au contraire , il faut que vous augmentiez ce foupçon de plus en plus. T H n A s o si. Pourquoi? G N A r H o N. Me le demandez-vous? lavez-vous bien ce ne vous devez faire i quand elle parlera de ghedria, ou qu’elle s’avifera de le louer pour vous faire dépit... . T a a A .s o N. J’entends. G M A r H o N. Voici le feul moyen que vous avez de l’en empêcher ; qùand elle nommera Phedria; vous d’abord nommez Pamphile :l 8c fi elle vous dit, raiforts venir Phedria pour faire co- latiou avec nous; vous direz wifi-tôt, filions appellerrPamphila pour chanter devant nous. Si elle loue la bonne mine de votre riVal; de votre côté louez la beauté de cette fille. En: fin fouvenez-vous de lui rendre toûjours la pareille, afin de la faire enrager à 1’0n tour. l T H n A s o N. Cela feroit très-bon fi elle m’aimoit un peu. GNA-j et ferer Pbcdrù. Sans cela il faudroit que Phldrîa fût thalle, ou que Tbnfm eût une douleur fi veritable de fe voit exclus que cela feroit une Catafiropherra- gigue dans une Cornedie. Cela cit très-fenfe’. vestiaires I’J’ 24 CLEF

36e E U N U C H U s. G N A T H O. manda mua, quad tu du: , affama: poque 3m du";ami! 4mn: a : jam Mur» illi facile

94401 dolent. *memet fimper, quem ipfà "un: .5° Fruflumtapit , negundo frutti; tu alio confiras. THRASQ En» dixti.fit ut. mibi flua non in .montent w- 11mn. GNATHQ, l Ridiculurn ; non mir» cogitant: .- com-km , Idem bacf0 Itut: v m1114: ’ quanta invenifjn, Thro- I 3* Vulg. munit. a E M A a (La E s. Gant a x cuzuu.] Cola cf! ridicule. Je ne fau- tois mîempêcher de dire ici ma seuil-Io; je uoi que Fa mot. que toutes les éditions aunent à Cuba. doit êuc dit par foufou. Comeau «Io u n’c’uit-ü on

’-’ "3 ACTUS

L’EUNUQUE. 36! GNATHON. Puis qu’elle attend avec impatience vos ré- fens , &qu’elle les aime ,il n’y a point de ou- te qu’elle ne vous aime de tout fou cœur, 8c ce n’ait pas d’aujourd’hui qu’il cit facile de lui donner du chagrin fur votre chapitre. Elle craint toujours ne fi elle vous fâche,vous ne portiez ailleurs e bien qu’elle reçoit de vous préfentement. 4 i THRASON. Tu as raifon ; comment cela ne m’étoit-il pas venu dans l’efprit? GNATHON. Cela de, ridicule; c’efi que vous n’y aviez pas penfé ; car fi vous y ouillez penfé , vous l’au- riez. encore beaucoup ï mieux trouvé que moi.

p4: mon dans 1’th î «la efi ridicule. Ce Capitaine ci! fi plein de lui-même qu’il e11 tout étonné qu’u- ne bonne chofe fait plûtô: venue dans mon: d’un aune que dans le fieu. 1

i’Zsiiu’ACTE

362., EUNUCHUS. fiïfiËWWWË ACTUS TERTIUS. SCENA Il. zanis. THRASO. PARMËNO. GNATHO.PÏTHIAS. Serva Æthiops, Chærea , Thaïdis Servæ.

T H A I S» Udire W wifi: in» mode militis: A Aigu cæcum. fit w , mi Throfi. . THR4SQ.»i â Thaï: mon; Mm»; [minium , quid agitur? «quid nos amas De fidicina Mime: v . , - ’ kaMENQ Prmozpium. l quàm advenions mufle! ! T H A I S. finiroient marin me.

24mm. GNATHO ergo ad canant : quid fias?

Il E M A R qu E s. l. Au»!!! vocnu’ PAR- VISA son nono ur- Il r 13.] Il m’a [Ennui entendu la voix du l Il fan: bien remarquer que quand elle parle elle- mêmev elle . Panache - N pila, qui 1ms et! un le de lt t .

l . :2;

7C

L’EUNUQUE. 363 nome-MWACTE TROISIÈME. s c E N E u. TRAIS. THnASON. hammam GNATHON. PYTHIAS. L’Efda-ue Ethiofimne, Chenu habillé en Ellflfiqflt, a: Servanmje Tonie. T n A i s. IL m’a femblé entendre la voix du Capitaine. Le voila aufii. Bon jour, mon cher Thrafon. T H R A s o N. O ma chere Thaïs ,mes délices , que faite:- vous? Ehbien, m’aimez-vous un peu pour le réfent que ;e vous ai fait de cette Jou’eufe ’initrumensP A Il M a N. o. N. Qu’il cil poli! 8c le beau debut qu’il faiten T H A r s. arrivant!Pourroit-on ne pas almerunhomme , pde vo- G N A r n o N. treAllons doncmente? fouper , à quoi vous v arrêtez- vous P ’ ’ P an- xis. Et quand elle lui «une la parole. le qu’elle am. elle le nomme par [on nom nui "info, ce qui cil une douceur. Cette remarque cil de Due!-

r i. HI! 364 .EUNUCHUS. p A R M E N o. . . l v A v hem alterum: Ex homine hune nanan dicos. r H 4 I s. uoi vis, non moror. P A R M E N O. Adiâo, ntque adfimulabo quafi nunc amant, Jtunm” Thaïr quopiarn est A r T H A .1 S. Etna polfecijlil 21mn, : hodie itum; » Panama, 10 P 4 R M E N o. T H A 1 S. . quonquid i hune non vidtr? 11 E M tu qu n s. 6. Hui Arretuw]v i Voila-nilP A par Pour". R- Ce paillage- avoit fait naîrre’une’grande difpute entre Voiture 8c afin, 8c M. de champi même s’en étoit mêlé. ("afin lui donnoit le même fensque moi: 8c Voiture lui répond dans lavLeit. 136. Pour mm ex- plication de hem altemm je ne l’apprnva pqr,uana- thon in»: umfimblablzmzn: plus vieux que Thrafou, cit in moins de même zig. quelle apparence que Terence "midi: dire qu’il flmbloit que Thrafbn eût fait l’autre! a; dans la Lettre 1:6. il lui écrit: i: demeure m qui. que fifi» d’accord de mm leiicÀIiMl de hem alterum; qui: et [bu-li ne mlfignblr sur: digne da Terence. j’eufl’i bien ont!» pour l’amour de lui en trouver]. oro- m. Voiture avoit tort, à mon avis, de trouver ce feus indigne de Tarente. car il me paroit au contrai- re qu’il ’y a que celui-là qui en loittdignc. Larair fou u’ill donne de ce femim’ent n’cfl pas bonne; éraillement le Parafite Gmhon étoit plus jeune qucle Capitaine, a: Pomme» en le voyant fi grenier pon-

l I vert L’EUNUQUE; 36g P A a M E N o N. Voila-t-il pas l’autre! vous diriez qu’il cil fils de ce faquin , tant ils fe reflemblent tous deux. Nous irons quand vous voudrez , je fuis .toute T prête. u A r s. P A n M a N o N. Je vais les aborder, 8: je ferai comme fi je ne faifois que de venir de chez nous. Mada- me , devez-vous aller quelque part? H A I S. Ha ,Parmenon , tu viens fort à propos ,car je vaisP fortin A n M E N ’ o N.. Où allez-vous donc ?

Quoi, cil-ceT que H tu Ane voisl s. pas bar. cet homme . ?

voit fort biena dire,P qui! remblai:A qu”ilné fût né dece Faquin. qui étoit le lus brutal. &le plusfot hom- me du monde. M. e Champ; lui donnoit une au- tre explication. que Voiture rapporte dans la Lettre 147. Le lendtmain M. de Chavigni me dit qu’il "qui: qu’il fakir mitre un pour: louangent, en homine hune natrum mais? nuiriez-vaut que celui-là fiait fil: d’un Imm- "Il r ne panifia. mon: pu u brutal-li pour un: litt? Pour moi , ajoute Voiture , «la ne me déplaît par, je dwrlfiulemmt fi un homme qui par]: tout fini. Plut «fit- d’inlnroxum, comme fil perloit à une unifiions "pour. Cette difficulté fur le point interrogant . n’ai pas ce qui doit empêcher de recevoit le fens de M. de Cha- wigm" , car il et! confiant qu’un homme qui parle (en! peut le felvir d’interrogant , il y en a lufieuts exem- ples dans Tireurs même. Mais il me omble que par. ce qu’un homme cil for, on ne peut pas infeter de la qu’il n’cfi pas ne d’un homme, mais d’une bête. cela cil trop daigné a: me garoit froid. E l H. x

366 ’nUNUCHUS. P A R M E N O. mon, a roder. ahi vis, dona olifant "’55 " A Phedria.

T H R A 6’ O. quidjianmr! un non irnn; En? PARMENQ gluofo baril: ut lirait, pour quad fiat tu, Dore huit que voleur, souvenirs v coula. il".

15 Papillon: credoTHRASQ dona, hud naflrir finilia. . P A R M E N O. En indimlvit. hotu jukto (fierions Exire ,, uod Coins prou tu hui. Ex Æ: lopin a]? afin: hoc. A T H R A S O. ’ hic fion: in: min. Vix. G N A T Il O. l P A R M E N O. [chum tihi , ahi tu or, Dore t and: hac: hem un» 20 and,» lihomli finir, quint ou» imago! En. T me H Dl aux,A MMI S. a]. P A R- nsuanquna

refilaH. m Ex «fifi»; Aviron: du l’Erhicpir. au ’ai voguavoulu me fet-une.) Ct. vir ici d’un mot qu’on a on mon laitier perdre en notre Langue. k qui En peut exprime: la force du

- . mot .L’EUNUQUE. 361 P A a M a N o. N. Je le voi, 8c j’en enrage : quand il vous plaira vous aurez ici les préfens que Phedria vous envoye. T Il n A s o N. Pourquoi nous tenons-nous ici? d’où visu: que nous n’allons pas? ’ P A n M E N o N. Je vous prie qu’avec voue permillion nous piaillions donner a Madame ce que nous avons à lui donner , qu’il nous fait permis de l’approcher, 8c d’avoir avec elle un moment de converl’ation. T u n A s o N. Je croi que ce font la de beaux préfens, a: qu’ils font bien comparables aux noues. P A n M n N o N. On en jugera en les v0 ant. Hola , faites venir tout à l’heure ces claves. Avancez. Cette fille efi du fin fond de l’Ethiopie. T H x A s o N. Voila qui vaut huit ou neuf piitoles. G N A r H o N. Tout au plus. P A a M n N o N. Et toi, Dents, où es-tu? approche. Te- nez, Madame, voyer. cet Efclave ; qu’il a bonne minelvoyez quelle fleur de jeunelïe! T H A I s. Oui en vcrité il a bon air. P a n- m" "fr", ’ ign’fie de l’encomité, «vanna en ufqu lue, «je. fini 4. relaie. Coin peut ve- nir du Latin fait. ou de l’italien in . qui (on ms deux employez du; le même fus A n. o-

368 EUNUCHUS. P A R M F N O. quid tu air, Gnat’ho? Numquid haha: quad contsmnas? quid tu au» rem Thrafir? Taren: : fiztis’ laudant. Fat periclum in literie, Fat in palaflra , in mufitis: que libertin: 25 Soir: oquum efl adolefcentsrn, filerions daho. T H R A S O. Ego illurn Eunuthurn , fifi: opus, ml johrins. P A R M E N O. Arque hac qui mifit, non fihi pli pojlulat Te nitrure, a fua caufa excludi toreros: i Neque pognas narrai, naque citatrices fuar 30 Ofientut, risque tihi ohjial , quad uidam fiait. Verum , uhi molejlum non tarit, u i tu voles, Uhi rompus tihi erit, [in haha: , fi mm ratifi- tur. A VApparu IHRASQ. firvum hune efle dominx palpais. Miforique. -- n æ . Gnarn N horde A T nemo H O. pafs: , fat fila, . 35’ æi haheret qui parure: alliant, hune [qui

R E .M Al R P0.0 E AS. R- 31. Arruzr slavon HUNC aux nonu- Nr nuntxrsJ L’on wlthierlqu Bof le valetd’n gueux à d’un taillable; Le Capitaine tire me con- ie’quence du compliment que Forum": vient de faire à Thnït. Dam ce compliment il n’ a rien qui ne fait d’un homme fort humbleôrfort mimis; kil paroi;

I.-.’EUNUQUE.r 369 P A’R M E N a N, Qu’en dis-tu, Gnathon? n’y trouves-tu rien à redire?» Et vous, Monfieur ? Ils ne difent n’en, ciei’c airez le louer.- ExaminezJe fur les Sciences ; éprouvez-le fur les exercices 8c fur la Muiique; Je vous le donne pour un garçon qui fait tout ce que les jeunes gens de condi- tion doivent favoir. I I 1 ï? -» - ,En T verité H ,Ine à un A befoin s oil paneroit N. p out une fille , 8: fans avoir bû on s’y mépren oit. PARMENON àTbaïs. Cependant celui qui vous fait ces préfens ne «Je demande pas que vous viviez toute pour lui , se que pour lui vous chaŒez tous les autres ;ilne conte pointfes combats; ilne faitppoint parade de fes bleiTures; il ne vous gêne point comme un certain homme que nous connoifions ; mais lors qui] ne vous incommodera point, quandvous, lui permettrez de venir, quand vous aurez le loi- fir de le recevoir, ilife trouvera trop heureux. T H x A s o N. i On voit bien que c’eit là le Valet d’un gueux à: «fun miferable. I G N A T a o N. Vous avez raifort, car un homme qui auroit dequoi en acheter un autre , ne pourroit ja- mais foufiîir celui-là. * .P A n-

) ce Capitaine que ce ne doit pas être la maniera d’un Amant riche, &qni fait des préfenqcar lubies: rend fier 5: fuperbe. C’était la la penfée denmfan. A mais ambon. pour f: moquera: hmm, le prend en un aune (en. l v ; ’ A "- Tom I. V A a A 3-8. I

370" EUNUC,HUS, Ian tu , que»;P ego A cflç B W4 M53m; Eminus N pu- q .

flamines. mon, gai 1214i: Minium, qflmtari in- d’amis, E flammaza pour: n 64’610» - pal: radiant. 31mm: imus .’ T H R A S O. p T H A 1 S. - n bos pria: introduira»: ,’ au wok 4o Simul balançât). poflm, toutim que, . ’ T H R A S Os, Ego Mm tu apparia. B A, R M E N 0a handceamit, Un)» tu». mica in immola» in, vie, T Il R A S Q 1,31513 filage matira. fi dm»; [tuilés n. . i . G N A T Hi O, Ha, ba,T Hin R 4&8! . on quid rides? , au E. M. A .a (LU, GNA- E s. auu. 17:01.] B IIAIKKA fifi») fûrquÏd-q’p 111!!! q pain; n c(qui: "un vos" guarana, fiai: capable d: "un!" pour remplir r4 pafs. Il y a dans le texte , je fini: jar qu: tu irois calmer la m’aide du milita du luncher, uand on brûloirles corps nous. on lamât dans lcvb et du patina: «un» dcsrô: le plus grand afro-n: qu’on pouvoipfiaite à une-perforant, «feroit «leur dire qu’elle étoit capa,- la: (Balla parlerez ceci-viandes du milieu des flans mes: êfimnu, c’eflfour hop. un"... en voulue. donne: le «même a plus grand coquin du mon- l . .- iL’E U N U Q U E. .37; En n M n N o»N. . Tai-toi, le. demiér des faquins ; car puif- que tu a: la lâcheté de complaire en tout à cet homme-là , je fars fût qu’il n’ira point d’infamie que tu ne fors capablelds faire pour remplir ta panf’Îi v, a. .4 s q - Nous en irons-noiîs donc destin? T a 4 r s. Je vais faire entrer auparavant ces Efclaves, 8c donner quelques ordres ,j je reviens dansun moment.T - nr a A s o N. Pour moi le m’en vais, attends-la ici. Il nleit pasI Avl-de la ravité d’unIl Général E N d’Ar; O N. . me: alêne vu dans. ce rués avec faHaîtrefli. .T n n la a o. N3 Que veux-tu que je te dife davantage 3391 Maître, tel Valet. « -GNAruon Ha, ha,T a haa A s !À,o N,’ " Qu’as-tu à rire? ’ , GNA- de. dît, merdant perm «mm à (ne a: au fine- in en». ,. Il. inuit prendre a belles enrs de Pu- ,. gent au milieu d’un bourbier. 5c des Viandes au ,, milieu d’un bûcher." Cela et! plus fatirique que d’entendre Emplemen; E 11mm: , du mm"! du feu, in. mais dauphin, comme dit Hum;mais com- me cure coûrume dl «aigrement éloignée de no: maniera. ô: que cela ne feroit pas feulement enren- du en notre Langue . j’ai pris la liberté de le chan- neger V: dans21 une la amodionst. ce que j’y ai mis fait le mê- rne (en; à. - -«----:v1»-’.. An: 1.!10-

’37: E U N U C H U S; G N A TIH O. e i huquoddîxti mode, fi Et ilhed de W diane»: à": in mentent ve- w. SedTbfieexit. TH R 4 S O. ehqmmmmfimùm fanera. GNATHO. fiat. T H A I S. . diligenter. Pytbias; En cures , je chum: [me forte admit; Ut ores, rimant ne mm; : fi id ne» cm4 me une efi, . M p .Ùe redue a fi id ne» poterie , ad me eddueite. P :r T H I A S. la faine»;THAIæ; I quid ? quid alindwltei alitera? Hem, curare ilion: diligenter. virginem. Demi tadjik, faire. IHRASQ mue. ËI’ B A I s. faire me jèquimini.

... ,y, ,ACTU.S

L’E U N U Q U E; 373 r G N A -r H o N. ’ si: De ce que vousvenez de dire; &quand ce que vous dîtes à ce jeune Rhodien, me vient m dans l’efprit , je ne puis m’en empêcher en- cOre. Mais Tha’is fort de chez elle. ’ * T H n A s o N. Va-t’en devant, cours, afin que tout foit 5,11 prêt auG logis.N A r a o N.z Soit. ; I * a. , I T. a A x s. Aye bien foin de tout ce que je t’ai dit; Pythias; fi par huard Chremès venoit ici, prie-le de m’attendre;s’il n’en a pas le temps, prie-1e de revenir une autre fors; s’il ne le peut, amena-1e moi. le - Je vn’y Pmanquerai r r H pas. r A s. T H A 1 s. Qu’y art-il encore P que voulois-je dire? Ha! ayez bien foin de cette fille, a: vous te: nez à la maifon. i ’ l m T r-r n A s o N. Marchons. .suivez-moi, . T n vous A autres. r s.a à

[les ’ ACTE

en EUNUCHUS.

ACTUS TEIRTIUS. SC’EN’A.’ ’III.

.CHREIMES. P’rhrrIIA’s’w c H R E M E s. , PRofèflo , quanta Mii’enugifque engin , A , nimbai» me me sur; me» magnum birman : ’ . l i v ’ ’ in mi raider; à en àfiiiiji labefiflarier. . l il I Ëam mm, cime primùmjtlfit in: and fi figf ’ . 1 . I. 4 (Rage: guis, quid filai mm me r item-m quidam.) un uni, au dinandier; refluât: jil: me diraient») jam”: fi, tu ne» [mon 11:11: agere menue». jamtxemlem fiiffieio Dole male bec fieri Mania. ipfi: 46W . i s a ’; Menin). a. r. M a mon ne; ’ x. Pnoucroàçuenre inox e ancre-Â in? 3.23m. Œaâfi’iîa’ëfiîeïïâfiî donnée du caraâere de armée. Doue dit que dans une!" comme dans femme, 6d! le caraàued’nn homme profiler, c’eft pourquoi fou difcours n’efipas trop film; naturellement il devroit dire, quatern- gic mer"; agile, aboieremainenie: Plus je penfiàeel. t * ’ - ’ i le

I L’EUNUQUE 37s

ACTE TROISIÈME. SCENEin Cantine-s. Par-ruine C H a n M B s. EN venté plus je penfe à cette» alliaire, c’efi un grand huard Ali cette T haïs ne me fait guelque tout de fou métier, de la maniere e dont je voi qu’elle fe prend à me vou- loir faire tomber dans Tes pieges. Lots qu’elle .m’eut fait prier de l’aller voir , 8: que je fus chez elle, (on me demandera ,quelles affaires aviez-vous avec cette creature-là? le ne la connoiffois pas feulement.) Quand je fus donc chez elle , d’abord elle trouva uniprétexte pour me retenir; elle me dit qu’elle avoit fait un facrifice , a: qu’elle avoit à m’entrete- nir d’une affaire très-importante. Dès ce mo- ment-là je foupçonnai que tout cela fe fai- foit pour m’attraper. Elle fe mit à table au-

une". mfiMPWH-mmmlaaaisfl n’y-nigaude il»: de G près, kif néglige’lrconflruo tien;.&ee. . ont ces [medechofespres qu’il film de ’ süxææa .25m111CTïrllJ zut Il!Tmnegngequ’aleumdrer-Ëourued’eh ’ aux: ’ u. in o eque a I A: 4 H Are. Mr-

376 E U N U C H U S. m Meule», mihi jèfe dore, firmonem querere. Ubi fiiget, hue confit , æmpridem pater Mihi cranter marrai ajust? dito, 34m dia. Rit: Sunii «quad hdbeam, (9’ quiz»; longe i mon i - ù Credo ci pleure hac : [peut je à me aveline. 15 Poflremo , caqua inde profil»: prix]?! fier" P quui: mm et; and? quid habwflet, oient pair? Ecguis mm paflEt nia-fare? Ha au quritee! Ni]; fi illa forte, que olim partit P4711014 Soror, banc fe intendit eflè, ut e]! enduire : 2.0 Verîem sa, virait , 4mm un eji fadait», vNon major .- Tboïs, quàm ego film, mejrefeu- la eji. ÏMifit porro orare, ut venin"), feria. l yin: dime quad volt, autîmùfla ne [in : Non hordeweniom tertio. hem, me.

: lv,nnxmuqu3& . tu.I Mur! W ses: nana v , onxuouneP Ï- mon» Il x 1.] Elle me fie une: la mua: imitables. (r [pacifia mu le: (in: emmura. Je ne faurois mieux di- ae enEranpoîI ce que-le Latin dînent [99. la: fedir d’une performe qui ne ménage rien. 6: mariait ron- ses les avances qu’on pouacre foubaiteu aux fait fe fouvenir du foupçon deum: qui amincirions que Tilde. vent l’engager; ufomqwoe. dei! propranenrreev’que nous ’ ns ,’ (pipe une la lieu ummm.’loxs qu’onebemhe a relogerai: mutina. le à l’annuler. Dom a fort bien remarque que fu- . ’ si; r. I» . un.

L’EUNUQUE. 377 près de moi , elle me fit toutes les avances imagi- nables , 8: e’puifa tous les lieux communs. Enfin quand elle vit la converfation refroidie , elle me demanda combien il y avoit de temps que mon pere 8c ma mere étoient morts; je lui répondis qu’il y avoit déja du temps. Elle voulut favoir enfuite fi je n’avois point de maifon de campa- gne à Sunium , 8: fi cette maifon étoit bien éloi- gnée de la merPJe croi que cette maifon lui plaît, ë: qu’elle cf ere de pouvoir me l’efcroquer. En- fin elle me emanda fi je ne perdis pas une petite fœur il y a quelques années P qui étoit avec elle P quels habits, uels bijoux elle avoit quand elle fut prile P 8c ui a pourroit reconnaître ? Pourquoi me fait-e e toutes ces demandes,fi ce n’ell,com- me elle dt fort hardie , qu’elle a peut-être delfein de pailler pour cette petite fœur? Mais fi cette fille cit en vie , elle n’a que feize ans tout au plus, 8: je croi qlueThaïs cit un peu plus âgée que moi. Depuis ce a elle m’a - encore envoyé prier de la venir trouver ; mais qu’elle me dife , fi elle veut, ce qu’elle a à me dire, 8c qu’elle ne m’importune pas davantage , car en venté je ne reviendrai pas une troifiéme fois. Hola , hola , quelqu’un.

une»: 11mm c’eü quand pour fourni; à la came;- 1ation , on demande aux gens des nouvelles de leur famille, de leur famé. 6c qu’on leur parle de la .pluye 6c due beau temps. P y- 16. Qv r n a au: x un ceindrai I 1?] Quel: Min, l: [ajax*’***s--Ro.-i elle avoit quand tu: fut prifil Thaït deman oit cela avocaillon. ca: les Pirates, qui a- voient enlevé quelque» enfant . gardoient avec grand foin tout ce que ce: enfant avoit fur lui. afin que cela fervît un jour a le faire reconnoîue par fes pa- "115,6: ne par ce moyen ils puflent CHIÎICIWI prix plu; ce dentale. i A: 5

378 EUNUCHUS. P ÏTHIAS. bicquixzjlî C HR E MES. 2.5 Ego film Charges. APrrnljà q ô capitulant lepidflîmum! C H R E M E S. Dico ego mi infidia: fieri? pTTHIAs vT1 .araba: Ibaï: open utmaxima tu: rediras. C H R E M E S. t tu: un. P Ï T H 1 A S. En, umbo. A A A 1C H ne»R paflicm,E M inquart).Ë S. . PITHIA& ’Dm - a: redent and 12:12:. ne: hic - I v"un, CHREME& nibil mimas. P Ï T H I A à. sur , mi Chants? C H R E M E S. 3° Malta» in rem 4H: bina! A v hl fiPITHIA& ijlhm: in; and»; a]! tibi, Jumbo ,- tu 511w traqué, ahi i114 efl. :cxxauza au 1mm;L. P site TITH hum: Il dada: ’S. ad militer». nCTÜs

L’E U N U Q U E. 379 P. r a H r A s. Qui cil-ce? C H a a M E s. C’eft Chremès. " P Y T H r A s. Oh , le joli homme! C H a a M a s. N’ai-je pas bien dit qu’on me tend quelque piege 9

Thaïsr Pvous Y conjure 1 H Ide A revenir s. demain , fi vous en avez la commodité.

Je, vaisC Hà la ncampagne. E M a s.

Faites-lui,4 P Y cette T glace";H r A je vouss. prie. C H n ra M E s. Je ne puis pas , te dis-je. Y T H I A 8.. Attendez-la donc ici.

Encorel C moins.H n l il! B s. Pourquoi cela,P mon7 r cherH r Chremès? A s. i a

Val C te promener.’H n je in E s. ’ P r T H r A s. " Si vous avez abfolu’ment refolu de ne faire rien de tout cela ,ayez la bonté d’aller trouver ma Maîtrelfeoùelleefi,iln’yaque deux pas.

Ie’le veux. C H a a n a s. l I

, Dorias. ï r, coursH viter A , mene .3, Monfieur r chez le Capitaine. » . s -. pA C. T E

380 E U N U c H U s. wwwMarx-Mamawar-x-âewam-àexæës ACTUSs C E ,N TERTIUS. A 1v. A N T I P H O. HEri allquot adalefientuli coümu: in Pinta, In hum: dia» a: de fymboli: eflèmm. Clu- reom ci ni Proficimus: dati annuli; loua, temps" confli- rutum efl. Prateriit rampa: .- quo in loco diélum * efl, po- rati nihil :13. ,7 , 5 Homo ipfè nufquam efl : mque fiio ,I quid Æ- cam, au: quid conjeflem. N101: "filai hoc negatî mari. dada", ut ilion

quu: adcoguarana vifkm , fi dorai : H off. quifnam [du à Timide exit? I: (Il, a» non efl? 1’]:st efl. quid leur boulais?

and rlludqui: mali efl afl 4’hi: pausa ornant: finis mirarî, f . u- que conjiczre .- .7 Io Nt]; quidquid ejl, procul hlm liber priu’, quid fit, fiifcitari. , ’*AbeflàMS. A. . ACTUS a E M A a qu E s. , r. 1-1le Au QUOI’ Anonlsan’rurJ corr- uus r N l’un-:04 âmlqur jeu-useur quantifia; un a par: de Fini. Il y a en une grande difpure fi: «Vers. pour (avoir fi ’1’qu avoit écrit. in Pinot, ou, in Pince-nô: la chofe n’eü pas encore Médée: je m’en étonne , car il étoit. facile-d’établir la véri- table leçon par des raifons inconteflablcs. Si mien- nes gens qui font partie de louper enfernble, étoient alla d’vflhflln au l’idée . 1’!ch n’auroir pas man. qué d’écrire, caïn!" in Pimenta. Mais il fait le lon- Venir qu’ils demeuroient amené: qu’ils y

L’EUNUQUE. 38: a;maures-wwwvrawwxwwrr ACTE TROISIÈME. S C E N E 1V. A u r r p H o N. QUclques jeunes gens que nous étions hier au port de irée , nous fîmes partie de man- ger aujourd’hui enfemble , 8c de payer chacun notre écot. Cherea fut chargé de commander le fouper , 8: nous lui donnâmes nos anneaux pour gages. L’on convint du lieu 8c de l’heure ; l’heu- re qu’on avoit prife cil pallée , 8c il n’y a rien de prêt au lieu où l’on avoit dit que l’on mangeroit. Cherea même ne fe trouve point , 8c je ne (ai que dire ni que croire. Préfentement les autres m’ont donné charge de le chercher; c’elt pour- uoi je vais voir s’il feroit chez lui. Mais qui cit- gëqui fort de chez Thaïs ? cil-ce lui , ou ne Fell- Ce pas è C’efl lui-même l Quelle efpece d’hom- me efl-ce là? 8c quel ajulicment a-t-il? quel mal- heur peut-il lui être arrivé ? Je ne puis allez m’é- tonner de tout ceci , 8c je ne faurois deviner ce que ce peut être. Mais avant que de l’aborder , je veux tâcher de découvrir d’ici ce que c’efi. A C T E Q de garde; c’efl pour Un": n’a pi: dire que «il- M in "un, 6:. ce a ne lamoit être détruit par le témoignage de film. qui dans la Lettre m. du n r. Livre amour, a.cire un»; nce ’v. Vers, «au: in l’imam; car ce peut être ou une laure de memoire de (iman, oulune faute des Copifies. . U. 131:1, AN un): est!) Efi-u (si, ou in Pif-cc par Il ne faut pas s’étonner que Cherea en: trompé Tbà’: à: tous les domefiiqnes . puifqu’vlmi- plant. qui étoit (on meilleur ami, a de la peine d’a- bord à le reconnoîtrc. Cette remarque et! deum. a. N u x c

:387. EUN-UCHiU S. j fi"- ..,, .wlââçlMéSËŒ-a.N "vanna 4 49’?!. :lggaèsgîwl une» ... we- æçgslshuija eotrüM’.. . . :N... N a. . . ACTUS TERTI US. SCENA V. CHÆREJ. ANTIPIIO’ c H Æ a E A. - à. NUm qui: hic :14! Nm efl. Nm qui: m me faquin"? mmo homo efl. jamais crampe" boa lice: sailli gaudirait: 3 P" Nana efl frofèflo rempli, tian parprti a" MF kNe hocfiim gandin":jupiter! intcrfici. contamine: vira tgrituah” . ’ , ul’r q Sad minium: mrioficm intervenir: une mûr! .9441. me fiquatur, quiqræ jam, "33341119 46-

étrillagefiiam,tundat, ont quid miter. lm: fin; , ’[’0’- l . gam,un. and: mergam, 1461 fion. . Veflimm hum: flaflas , quid mibi quemfl; fla un: arme infaniom! A Ns n’a M A R (LU E s. . a. None au: nouera annu’ ,1 en). firman»:relira-n que au j: nommacouva mimai". rio-unirent Chenu fait à FIAIci le femimem de ceux qui ontcru qu’ilvaloit mieuxmou- - rir quand on étoit dans le bonheur que quand on étoit dans le malheuchutimenr très-vrai 8c net-rai. ibnnable.’ Quand on cit heureux, on n’a qu’aperdre -ùrâxÏ-un-par une - --..longue vie. 8c quand on et! malheureux on a un changement à efperer. ou à foutenir fou mal- heur avec courage. s. San annula en: rosuu rurllvg. ’ N r l a

7 -"-va:. ,-

î. . .. .v...... II

1v...... 52-0023foÈ...p

un» a. -.

L’EUNUQUE. 383 a». ne u ACTE TROISIÈME. s c E N E V. CHnnna. ANTIPHON. C H a x E A. ’Y a-t-il ici performe ? Je ne voi qui que ce Rut. Perfonne de la maifon ne me fuit-il? Perfonne. M’eit-il enfin per- mis de faire éclater ma joie P Oh, Jupiter l. c’ell préfentement que je mourrois volon- tiers, de peur qu’une plus longue vie ne cor- rompe cette joie par quelque chagrin. Mais cil-il poifible qu’il ne viendra ici aucun curieux qui me fuive par tout, 8: qui me rompe la tête a force de me demander d’où vient cette grande émotion , pourquoi je fuis fi i, où je vais, d’où je fors , ou j’ai pris cet abit, .qui je cherche , fi, je fuis fage , ou fi je fuis fou? , ’ A N- ).- r u nunc u r a Il] Mai: du! pojfiblc qu’il ne moulu ici mon rationni- flans le premier lierai! n’o- fe faire éclater fa ioyc fans avoir vu auparavant (î performe ne l’obfervoir: à: ici il (comme de trouver des dgens a qui conter fou bonheur. Cela paroir d’a- bor conrraire, mais il ne un pas pourtant, un feul perir mor du prernierMers raina: rouf. au laine. qu’il ne faut pas ou lier dans la rraduâron. au". en foirant apprchcnde d’être fuivi par quelqu’un du lo- gis, il meurt d’envie de conter (ou avanrure, mais il veut la cacher àcqndela malien: cehdlmmd

IL allah tv w; M’A-’1’? Nllzr Utirfslzlaià-Anzan’: ’ Miami huméral.a r , u. O A , l i’w àîrhy’X l M fi4ËgEUDHJCHUa A N T I P H O. Adibo, arque ab en yttrium banc, quam vida mile, inibo. . 10 chum, quid off quad fic gejlir? quid fifi hic weflitu: quai: .? 944M efl, quad leur: fi: ! quad tibi Un? finir- ne filmes? quid me Affeflasï quid rater P (I H Æ R E A. v ôfèjlur dier’hominir ’ 4min ,. Salve : nemo ell omnium , quem ego mugi: nunc mperem quam le. A N T I P H O. Nana iflhuc, quofo, quid fier. C H Æ R E A. imo ego te oâfeero barde, ut andin; 15 Nofiin’ banc, quam fiater aman A N T I P H 0. nævi. nempe opinor Thaïdem. C H Æ R E A. 1134m MW- A N T I P H O. fie commeminemm. C H Æ R E A. quidam hûdl! efl ei dona data Virgo. quid ego eju: eibi nunc faciem podium, ont laudem , Antipbo , Ciem me ipfirm nori; , qui!» dogmes flamant»:

In hac[feflator comment: film. 3 . . A N- REMARQUES. r2. O "cru: un: nourri r a 21 "hancher qui. L’expreflîon Latine cit rem nable . fifirn dies Mini: dt pour hem qui a; q fallu: dia, ,,un ., hom-

L’E U N U Q U E. 385 A n r 1 P a o u. Je vais l’aborder , 8c lui faire le plaifir que je voi qu’il foulgaxte. Chcrœ , d’où vient cet- te grande émonon que veut dire cet habit? allias-tu à être fi gal ? que veux-tu dire? es- tu en ton bon Yens? urquoi me regardes- îtu? pourquoi ne me ns-tu bas?

Ha;mon cher ami,bon ’our,i1 n’y a pet renneV que.c je, fouhaitenanan. plus e rencontrer e * que x A n r x p a o N. Conte-moi donc ce qu’il y a, je t’en prie. ton.C »u a n n A. A Et,moi je te rie de l’entendre. Connais: tu la Maîtreer e mon frere? I A N: T x p H o n. Oui», c’efi: Thaïs, à ce que je coi. .:Ç H a n n A. I Elle-même.A N 1 I P In n o N. Son nom m’était demeuré dans l’efpxit.

. -.COn lui a.8 fait prefentE a aujourd’huiB A, Id’une ccr. mine fille. Mais à quoi bon m’arrêterois-je à a; te la louer , tu fais que je fuis. airez, délicat en beauté, 8: que .je.ne m’y connais pas mal. Celle-là m’a charmé.

AN-

5, homme u’on mâtine: le même 31.35: ,.qn’on voit ,. un ion: fête. C’cfi aînfi que "au a dit dans [a Siam, mari u "un: [219m dia. H Tom l; ’ ’ lb 1°. En:

386 EU NU CHU a 4 N T 1 p a ô. ain’ tu? c Hprima»: Æ dieu,R E fût, A. Il film.) v n 10 940d malta «du? and" «api. Forte forums Q4114»: en: Ennui": , quem-muant; fiai: fiat" Tbaïdi .- Neque i5. deduflas niant "mua un film)»- ü faros:mm , qui me ego Phnom "qui; V I - r A Nquid T uI qu P -’n H v O. C H E R E A. u racina, citius audits: Ut «mon; au»: in. mutant, (9’ pro in. jutant

me film:JINTIP’HO linier. - n A 15 Pro eumhfi?0H A! Rita.n e e fit efl. ’ A N Ï IwFH O. quid- and")!l e exk à; gn ut fautif?tapera: com- légat .Po videra», i C H "amuï Æ Rafin) E un),.4. que I tu!» cupiebam, Antiplhfll v ’ Nm perm tuf: ,4»: me mie «fi? «rali- ms film mulùri. -. v - 1114 illico 146i me ampit , 14m un) ad f: abdu- * cit daman), Cammmdat virginem. A N- au. hui ,REMquuns..routin tu] Hmcæfimt. je un!. avoit alarme que le: bons Auteur n’ont intimais em- Pgoye’.. J fineA fin»! . que . Pour . marque:.. .quelque au tu: -

L’EUNUQUF. 387, A n r 1 n H no l, Dis-ru vrai? C n n n E A. Et je fuis fûr que fi tu la voyois, tuerom- bcrois d’accord grime furpafle toutes les au- tres humez. n un mot, j’en fuis devenu amoureux. Heureufement il y avoit un cer- tain Busque que mon fret: aubetépon: Thaïs, 8c qui ne lui avoit pas mon: été me- né. Parmenon m’a donné un confiai! que j’ai fuivi fans balancer. A N r x J B o 1c. Quel confeil? . C a n 1 n A. Ne m’interrom pas, ’e vais te le dire. Il m’a confeillé de ger ’hnbit avec cet Efcla- ve , 8c de me faire menerChez Thaïs en fa place.

Comment?A en a:la place1- 1 de p cerEunuque? Il o N. .. * C a x n a A. ’

Mais enfinAerpH’oN. à quoi bon a: changement , 8: quelOui. avantage en pouvois-tu A. tirer? j Peux-tu me Cle demandern n n 5 ? A. Par .la je pou- vois voir 8c entrenui: une dont je fuis amou- reux , se être avec que: TmuuMu qu «la n’en vaine pas la peine? J’ai donc été, donné à Thaïs ,un ne m’a ms en flûtât reçugeqn’el- le m’a mené chez elle,fort contente; 8l m’a recommandé. à a, cette. A fille. N. , m peut: inde. in. m au O i . 8bI afifi. u. tu

388 EUNUCHUS.’ A N T I P H O. mi? tibia»: C H Æ’ R E 1. ruilai;

A N T I P Hfini: O.tu» tm.’ ’ C H Æ R E .1. .’ 3° Édith ,- ne vir quijquam ad un: du: 3003551.; . ne abfudam 5. input, . In interiore parte ut mm film un» fait. Tenantanima, imam: modaflë. . , A N T I P H O. mijêr! ’ C H Æ R E A. A ï éga5inquit , ad «and,» bine en: Abducit jèpum’ (smilla: .- [un , que cirant» Ï 5114m eflènt,’ mafia»: - Novitie peut. continuo la: adornant , ut 141m. 35 Adhortor properent. Dam apparatur, 11133013!

Sufiieflamp tomlavi tabulant quand»); fidet, piffant, 145i» in- ernt piflum lm , 34mm nnunaqvna la plusn. la"au: 1R!!! du la mérou.- ne: Enrua-1.] Grm les femmesDan n’oc-la chah cupoientjamais le devant de la maifon. leur apure- ment étoit toujours fut le derriere, 6c l’on n’y un". fuit jamais entrer que les [mens , 8c les Eidaves uc- cefliùes pour les fenil». "34. Conr 1 une une Anonnnn- Ut nui-.1 D’Jmi fila fi font. fifi; i la àxbàbilln pour la un"! au 1min. Cet lm et! remuquablc. car il sa Plus" a ditde même au: P0!!! il: dans lamâm- 1: ï r g r . C

L’EUNUQUE. 389 A. qui,A Nje teT prie? x p à atoi? o N. " ’ C H l! n a A. A moi. l A N ’r I ri H o N. Elle ne s’adrelîoît pas mal, vraiment. - C l-l n n E A. Elle m’a commandé de ne laifier approcher d’elle aucun’homme , 8: de ne m’en éloigner s , de demeurer feul avec elle dans la cham- re la plus reculée de la maifon. En regardant la terre modefiement , j’ai fait ligne de la tê- te que j’executerois les ordres. A N T 1 p H o N. Pauvre garçon ! j C a n n a A. je m’en vais louper en ville , m’ast-elle dit. En même temps. elle a’pris les Filles avec el- le, & n’en a lailfé que quelques jeunes fort novices pour fervir cette belle erfonne. D’a- bord ellcs fe font mifes à la eshabiller pour la mettre au bain. Je leur dis de fe depêcher. Pendant qu’elles l’ajufioient dans une petite chambre , elle étoit affile , 8c regardoit un tableau , où l’on voyoit repxéfente Jupiter, glu! un»: in; 9mm in fi «4mn. graina: .- ,. Car ces ,. Vieilles qui r: parfilant." Et 1’114; peut i113 dans les habiles. 94:11 me du. cela et! venu de ce qu’on (filoit luce, iflm. mua; enfaîte on a rune- me’je. s l’a.u s ancreras’ ’ I anneau UAHIAH rr’crnr,&c.] Et "gardoit a. au... a; l’ai voyait n 45m! jupinr, ôte. Ce page en bien confiden- bre’, car il fait voir ce que ç’ que cesrableauxqol repréfentcnt des foies hideurs: ondés a lad?!»

« . s en: 3go EUNUCHUS. Q1,» patio Dame mfifeaiunt qubndam in gro- mium imbrm aurai». Egomet quoque id [jaffera tapi, a quia con- fimilem Infini: jam olim il]: luttant, impendb mugis animu’ 4o Dam: fifi ina: hominem mihi, wnwrtiflè, figue .. par * .Vemflealènes alumina paragada; impluviumfuæm I . faillent , malieri. A: 7563m Dm»; ! 14630301214 sali uituunmit; Ego lamantin bac ma faunin Igo van filial du fui, ac habens. . REMAaquEs. (leur. C’efi ce tableau qui encourage (lima à entre- lacent cette nation infule. il y a ici une maque de Doua: ui doit faire honte- à ceuxEn qui ont de ce: tableaux. ’tfl un: invention menmlleujè. dît-il , l’avoir mi: ce milan du: Il unifia d’un: tomifime, contre la (Infini , en": Il parcimonie, mm le dignité , «mm Il .37. Quo FACTO Duras un r se! IJÜNTJ me, «une ou aussi; Ce mot ajut en fort impot- tant ici, 8c marque la iagelÏe du Poète qui en par. Ian: (fine Binaire son honteufc à finit» que con. venable i uneConm’fime , n’a garde de la dire abio- lurmnt; mais il ajoure. «me on die. Ce manu a dit,’s’a plique également 8c a la venté ô: à la fable. (Chenal e prend dans le premier fens,car nous inter- pretons toujours favorablement ce qui flatte nos allions. Mais le Poëte l’a pris dans le dernier pour e infime: dans l’clpfit de ceux qui remoudront. 4°. Deux ses: au aux"); convenu-133L] a!" Dimfi fût motanrphnfc’ en lime. lljper’oî: par ce . que «tableau étoit fait de "maniere que l’on voyoit d’un côte la play: d’0: tomber densla chamîredç Douai ; de l’autrc.jupim qui fous une faune humaine a. h it par]: chqnin queelage »4 L-; v P ne

L’EUNUQUE; 39: qui, comme on dit , faifoit defcendrc une pluye d’or dans le. giron de Dame. Je me in: mis auffi à le regarder; 8c comme il a- ’ voit fait juflement ce que j’avais deflcin de faire; j’étais d’autant plus ravi de vorr qu’un Dieu fa fût maamorpnofé en nomme ; 8c être pour tromper cette fille. il ,fût defceng ’ u à la fourdine par les tulles d’une maifonl étrangere. Mais quel Dieu ! celui qui par la Voir? de (on tonnerre ébranle toute la vafle étendue des Cieux. Et moi qui ne fuis qu’un miferable mortel , je ferois pius.lîage ê, non Pendant que je fais toutes ces

pluye lui avoit ouvert- jufiilna’étoit, . doncrc- pas chan- .. gé en pluye , comme on le peint auburd’hui. V45. qu r ruinait cour "N’a-ru coaccu- rr r.) Celui qui par la voix de fin hmm"; Ce Vers * dans le sachem , Tfltœ’YIVBil [de (ne doute de archure ancien Poire rugine. 0mn ami- le que c’ une parodie d’Euiu ; je l’ai traduit le plus noblement que j’ai pû. De flair avoit bien fenti tette tandem, a: il l’a fort bien conferves dans fa fini-guai. a ’ ’ ’ ’ Mai; l Dia, le Dieu Rai du Dieux, au; Eylau in" temple: du en»: ou...En!» Il [auplu orgueilleux ratafia-ppm fume v 4 h 70W! d un ancien mot, dont on fe ferroit pour dire les grands finis; la vaille étendue". Ncpnnùl temple, JW 3*. ,, l ’ r. 43. E Go touque; tout": un une nunc? yen vxuo 11.1.11) ne: se zanni-l Hui la fini: phi: fige? la lfirblm. n faut lire comme Mon etc, go on. ’ falzar. pxfifque au". parle u . ne qu’il mon avant que ’avoir rien cn- S. Il) 4

392 E U N U C H U S. au du»; muant "pute , flafla" 14W il- terea wrgo. 4S Il, huit, redit: (hindchiilm i» 10610 au tu! sa: axfpeflam,fi10mm. quid ”mêlaiirwm. ’ usait au, hem, tu, inquit, Dore, Cape lm flabellum, ventulgtm hui: ficfuito, du»; 141mm!" : ’ ’ mi ne: laverimu: , fi 11qu , 1404m. m’y) "Mis. I Tl")!. quid");A N Mime T I a:PhH hmm huppé»:O. vider: mmium une»; ,’ 5. 944i eflèt flancs, flabellulum murs te album tanna»."CHÆREA. .4 . V Vu: donna efi hoc, fards frugal mm: proth 90mn! laurant ; perflnpm, in: a: fit , lo- mini nabi djinn. .Imam: u. [emmu- virginem A cyprimit - , 1go limis j): a Sic fer flabellum clamalum , a final dia cir- 55 Satin’ zxfloratafint:ctmfiuflp,. vide»a eflà .- 1,505411»); n 0]?» . I a de.ANIIPHQ I Quidam!) ,; - . CHÆREJ.quid: quid un»: faute! ” ANT’IPHO.’ .7 .; C’.fitnr.-v . CljîÆR’EA. fui. .. v.1gtgmlfit le».

V l L’E’U’N’U Q UE5 393 réflexionsmnfappelle pour fe mettre au bain. Elle va , elle fe baigne , elle revient, après quoi les la mettent au lit. Je me tiens là de- bout;,vlpour voir fi elles ne me commande- roient rien. Il en en venu,une à moi,qui m’a dit, H013, Dorus, menacer éventail, et fai * comme cela un eu de vent là cette fille pendant que nous ans nous baigner: quand nous aurons fait, tu te baigneras fi tu veux. Je prens l’éventail en lamant le trille , comme fi j’étais fâché d’avoir cette commiflion. A N 1 I p H o N. Par ma foi je voudrois hier; avoir vû ton impudence, 8c la contenance que tu avois! un grand Ane comme toi tenir un éventail!

A peine a-t-elleC achevé H den 1er,n qu’ellesa A. A Torrent toutes enfemhlekpour r au bain.El- les font un grand bruit,comme les Valets ont accoûtumé de faire quand les Maîtres font ab- en. V Cependant cette fille s’endort ; je re- garde du coin de llœil, en mettant ainfi l’é- Yentail devant moi .; je jette aulIl les yeux de. tous côtez , pour voir s’il n’y avoit rien à craindre. Je voi que tout alloit le mieux du monde; je ferme la porte au verrou.

Après. HAuïxanoN.Hzl. cela? ’ AC a a, a, n A. Comment? après cela? Sot. nc Je AN.r.r.pnovN..fl.., l’avoue. r . M Un . C n a. r a I». " l Efi-ce que j’aurais perdu une Il belle occa- ’* ERNu. une mame: il fait: p’ilfdflî.B b fion ., 5 3m EUNUCHUâ Mibi nflentatam, tu» 5m , un apura», Mm influera» Amitterm? un» pal cg!) i: Je»: un, qui ad- jifluddar. A N T I P H O. une, Inertie, ut liais: [ad 3»!an Je [intimât qmmmmèC H Æ R E A. . hmm»: dl. A N T I P H O. frugi es.- ulai? Min? C H Æ R E A. in» 51ml libertin A N T I P H O. Parking: :fl. C H Æ R E A. [cd un» ovin: menu. d N T11, P YH O. C H Æ R’E lA. nm - I W. Mi 0mm»? puai .- ramdam-2m10 nuât. 1m- nmfmrmn, » ’ Ne iman fit .- par" 4mm; parer-ne nm re- lient jam. ’ l ’ ’ ’ A N T I P H O. j fi Emma 4d me: îôi pmxumm r]! ahi myes; C H nm E A. ’ ’ né» dia-s. Emma : euh riflant Mali, quo 1’480 ferra mfin Potiri , confiliumv vola taper: agui m5 a . . A N Ï ï P H O. v 4- fat..AC I116

.UEUNUQUE 3g fion qui s’offrait à moi , 8c qui devoit fi peu durer , que j’avois tant défirée 8c fi peu atten- due? Il auroit falu que j’euffe été celuide qui A je portois l’habit.

" ATu asN raifon.’ r r Maisà a H propos o ,N. que] ordreas- tu donné pour le louper? ’ . C H n n n A. Il dt prêt. A H r r P H o H. Tu es un brave homme. En que! lieu 9 chez toi? C, H a n n A. , l Non , c’en chez notre Afi’ranChi Difcus. A N r x p a o N. C’eft bien loin. j C en E a n A. I C’el’t pourquoi il faut nous hâter. A n r 1 p n on. Change d’habit.

Où, enC plus-je H changer?n a aje fuisA. au dddpou, car ’ préfentement me voila banni de chez nous. J’ap- préhende d’y trouver mon frere, &peut-Être même que men pare fera revenu de la cam- pagne. A N -r 1 p H o n. Allons chez-moi , c’eft le lieu le plus pro- che où tu puilïes aller quitter cet habit. Cefi’bîen dît, allonsC ; aulîiH biena jea veux il e A, , . confulter avec toi ce que je dois faire pour epofièdèr toujours cette fille, , v Très-«ionienl Animation. a 4 l r ’ACTÈ

sw EUNUCHUa un, ACTUSQHARTUS s c E N A 1..

Il? me Dû beneD9314; amant; quantum ego film , wifi, ne» nibil lima ’A l Mifèra , ne qua»; il]: badie infdnu’ : fe- eiat, au: vin; quidig f A ’ Nm 1:0]!un ijie ratinerait" Chrome: ,adokfum fiatèr’azêrgini: , , ’ " Militem rogat, 11114?» admîtti ut jubent..ilh con- tinuo irafii, raque ’, l 5 Nager: mandera. 1124i! perm inflamut hominem ’ A Î farda:,7 ratinendi invita. 5115:4: (aflfi: id w, i114 ’ queI jexpiée: VIS. I 3p; fluor; ejiu indican ,ad mm rem temps: mon crut. Invite: wifis. and!!!" i511 5114 a»): i110 firma-

Mile: mon 15; Future 4111146110» en" veule: ç- . mmmulum .- oui in - 10 .IIfaluit fluer: contra hui: cg" .- Hem, bau, in- V qui), par Pampbilang" n,natAnQv les. .Iilllîlnlluli0. Heu: Hou. dis-il, , anus, qu’on joliratura. vair 1’4th un; Inl- - » Voila

L’EUNUQUE. 3’91

ACTE QUATRIÈME. S C E N E I.

.N . venté, q I autant D oque nj’en [A ai pu s.juger q pen- l dant le peu de temps que j’ai vû ce Capi- taine, je crains bien que ans l’emportement où il cit, il ne ’oue quelque tout a ma Maî- trelIe , ou ne lui faife même quelque infulte; car le fiera de la fille quiefiau logis, ce chre-t mès ue je viens delui mener étant arrivé , elle a pri ce fou, d’ordonner qu’on le fit entrer, mais d’abordilapris feu, il n’a ofé néanmoins la refufer. Enfuite elle l’a preiTé de le faire met- tre à table avec eux, &cela , afinde le retenir parce que ce n’étoit le temps de lui direce qu’elle defiroit qu’il fit de fa Iœur. Enfin mal- gré lui il l’a invité, il cit donc demeuré. Ma mamelle a commencé à vouloir s’entretenir avec lui ; le Capitaine argant que e’étoit un rival u’on lui amenoit à barbe,a voulu de l’on coté faire dépit a Thaïs , hala, a-t-il dit ,* qu’on fille venir Pamphila pour nous divertir. Auril- Voîla «imine il Te En brutalement des leçons que ambon lui avoit données dans la premier: Secne du fêtent! Afle. - ’ n. Tuu’

398 EUNUCH’U s. Arceflî, ut deleflet hic un. i114 exclamat,’Mi- nimo gentium. Tun’ in conviviat»; illom l miles tender. .- info ad jurgium. latere); 444mm filai clam relier 11m5: , la: mi» bi ut auferam. Hop efl figni , ubi primito portoit , fifi une . f dans , fiiA * a E M A a QU n s. la. Tun’ ne couvtvxuu tanna?) Qui! le faire vair i un feflin. En Grue les filles ô: les fem- mes ne paraîtroient iamalsà au: quand il y’avoir des Errangers -, celles qui auroient été à un W, auroient paire pour infantes. la. 1:11:an AUIUI aux en": Hun!!! unir.) CopaMmW,fiufaàufaü-z

ëïïëëüüWWfiÈëWëfi ACTUS QUARTUS. S CE N A Il. ’p H Æ D R 1 A, DU»: m: ne, tapi egmt W intr 07m, lm ut fit,ubi quid in anima efi mW, Aliam rem ex dia cogitera, a ce unie in Pnjarem poum. quid qui a]! urbi: I la». ba repu" , Pronrii invendu: 111’151». la»! 455170; Cùm [infra redan rurjilm ,mah «au; a. 12451M- i . W L’EUNUQUE 399 Aufii-tôt Thaïs s’efl mife a crier qu’on n’en fît rien; quoi la faire venir à un feilin P Il continue à s’opiniâtrer 8c à la vouloir faire ve- nir; fur cela ils fe font querelez. Cependant, fans faire femblant de rien, elle a ôté fes bi- joux,& me les a donnez à apporter ; c’ett une i! marque qu’elle le tirera de u, le plutôt qu’il lui lera poflible. d; n’en. a Sam: bijou. Deux chofes l’obligeoiemà les ôter; la premiere, parce qu’elle appréhendoit que le Capitaine ne les lui ôtât; 8th feconde, parce qu’il n’étoit pas permis aux Courrifanes de porter de l or ni des pierreries dans les m’es: quand elles vou- loient être parées. elles faifoient porter leurs orne- mens dans les lieux airelles devoient aller,elles les matraquâmes:er-

ACTE QUATRIÈME. sanEIL PHEDRIL EN m’en allant a notre maifon decarnpaa site, par les chemins, comme il arrive d’ordinaire quand on a quelque chagrin dans I’efprit,il m’eit venu mille penfées l’une après l’autre, que j’ai tournées du plus méchant côa té. En un mot, occupé de toutes ces choies, j’ai palle la malien fans y prendre garde, 8c quand je m’en fuis aperçû j’étais déja bien loin. Je fuis retourné fur mes pas,bien fâché; . . . ’ quand

4go E U N Un C H U S. un 4d ipfiim mi divo’rtimlum , confliti: enflai mon»; cogita", Hem, biduum hic Marauder» :1? joli fins i114 :9311 mm pojlea r to mon efl. watt, mon :1; non mngmdi tafia cf, E120, ho videndi quidam cris? fi illud non livet, Saltem lm mon. une extrema lima Amen, baud nihil taillant promu fiions I Sod quid hoc, quad timida [Miro gredin" Py- thias f ’ REMARQUES. n. Ca!!! attenta." une un" un jamaux". quelqu 531.]!!th aboli. Mot lamindre à mot, minium-3,4imn dom a] "A.du: la denim ligne , o’rfl 1101180 sirli. Ce paillage a été expliqué for: diverfement; Ceux qui ont le plus ap- prode’ du par , ont dit que feroit une meuglioœ prîfe des coutres de chevaux 6c de chariots, dans lefquelles celui qui court dans la. premiere Il e, ca plus près de la. borne, que Celui qui court ans la faconde; à: celui ni court dans la faconde. en en plus près que celui qui cour: dans la unifiéme. a: ainfi des autres iuiqù’au demieI.qui où le plus éloi- gné du but, mais qui ne laine pas de le voir. &dc V courir fans quitter la partie. Mon pet: difoit - c? oie Ë m. ’ ’ ACTUS

L’EUNUQUE. 4e: d j’ai été au détour vis à vis de la mai- n, je me fuis arrêté, 8c j’ai fait d’abord cette reflexion en moi-même, quoi? pendant deux jours il me faudra demeurer (cul ici fans elle? Qu’importe? ce n’eft rien. Comment, ce n’elt rien? Elt-ce que s’il ne m’el’t pas semis d’en approcher ,il me fera auffi défen- u de la voir? Si l’un m’eit interdit, au moins l’autre ne le fera- pas; 6c marneur, la moin- dre douceurefi toryours quel ne choie; Dans cette penfée je m’ loigne de maifon,à dei- fein cette fois. Mais qu’elt-ce que ceci , d’où vient ne Pythias fort avec tant de précipita- tion , qu’elle dt fi troublée? v v

c’était une Métaphore tirée de la Peinture, ou les premiers mais font de peindre les corps par leader. nieres li es , que S. «tarifia appelle «mm tu... mon , t daim lingam". Mais il me (omble que cette explication cit dure , a: gêne l’el’prit : on trouvera que Mr. Bain a mieux rencontrô quand il a explique ce Vers par un [tallage de Lucia: , qui dit que l’Amout a une échelle, dont châlit degré fait un de les plaifirs. Le premier degré le plus petit plalfir, a: e’efl celui de la vue. Ce premier degré donc c’en ce que Terme appelle ici extra-a (mua: V le premier degré pour curx ui- valent monte: , en le dernier pour ceux qui d tendent.

m6&9 .Tomc I. ’ ’ Cc ACTE

un EUIËUCÏIUS. cézfsèzgr-mzzcs k, . me ACTUS QUARTUS. ’ S c E N A 111.

’ITHIJIS. PHÆDRI-A. DÔRIAS. I P 1’ T H I a! J. UN 511m ego fieki’qfim mifirà dry: ini- * finir: faunin» t au: ubiiqùadm? Zinnia: tu!» and" farina: me»: 2m Infini! PHÆDRIA j’en-i. bot quid il , vertu.

I9.16» PÏTKIA& à: tria!» fæh’ , poflqum isÆfimi la; virgim, M Pi nmpmeËÏ ri ’ ’q.’ it un fla a- P H Æ D R I A. 5 mm » ’ P 1 T H Il! S. 1:6 un; fi leur mibi, Ut ego unguibu: fini illi in acyle: branla» u- mafia)! PH15- nauAnQfiEs s. Q!!! aux: n Data! 21111.] A!!! mmumæm.glanant": ce: Emmy: DowacmqnePJ- miam, peut quen- . . .- I . . mon:

SCÈNE 1H. Par-mus. l’anus". Donna;

’ AlheureüfcPtrH!A& (me je fuis, où pourrois-I trouver ce méchant, ce fcelerat? où! chercherais? Pl avoir ofé ermcprendrc une acô t1 onfihar e »PBÈbR1A Je fuis perdu ! que j’appréhende ce que ce peut être. P Y T H 1 A s. Cet enragé ne sur; pas contenté de furprcns drc cette auvre fille , il lui a mon brutale- ment de (a: halais, & arraché les chai veux. Puxnx’lA. 0h! P r 1- H 1 A a Ah . fi je pouvdslctnouver,cc maudit for- écrans je me juterois de bon curât Un 8c que Je lui arracherois volontiers les 33:11:! a né

unmon! Sorcier cl qgrçlchange un ’fân. resMai! obiers; id à Mmefle ce!» 22m qu?! étoit un: «me «l ne Moye- t . C: a. .11. r x-

w EUN’UÇH’US. P H Æ D R I A. Profiflo mfcio quid aident: nabis turban»: cf!

quid Mina P quidfefiina: i4 au: quem L-e.n a. qum,mMmr » P Ï T H I A S. En», Pbtdria,demi. agon’ que»; quanti»! ahi him . M a: mm dimis- ruis- Tm idis. . P H Æ D R I A. quid ifllnu a)? ni? P T T H I A S. 1 me r Eunwhum que,» dedilii nabis , qu: tuba: dadit! Vitia’vit virginem , que»: ben Mm: dam miles. P H Æ D R I A. . quilair? P Ï T H I A S. Parii. ’P H Æ D R I A. ramdam; u. P T T H I A S. minai» IF fient, mibi qui male velum! D 0 R I A S. un l abfecro, ma Pythias , quid ifibucm monflri fait f P H Æ D R I A. 15 Infini: : quid iflbuc [une bataclan: panait? R o PY- nnMAnquna au:3. VOLUNTJ Vrnuu flymsmcnùlcf-fintmænine sinu- , un: un un Elle fouinait: que fez ennemis (oient me: comme «ne, en en; n’efi pas me d: vin. mai: mm

A . L’E U N U Q U F. 40g P a n n n l A. I En’mon abfence il ei’t arrivé quel ne (leur. I du: dans cette maifon,il faut que je ui parlé: licita: que ceci , Pythms, pourquoi es-tu stronblée, 8c qui cherches-tu? P r 1 H 1 A s. Ha, Monfieur, qui je cherche? allez vous promener avec vos chiens de prefens. ’ . P a n n n I A. . Que veux-tuP y T a x due! A s. . . x Vous me le demandez? L’Efdave que vous nous avez donné a fait un beau ménage chez nous l. il a violé la fille que le Capitaineadon- née à ma Maîtrefiè. e P H n n n x A. v Que dis-tu? P Y r in A t. Je fuis perdue. P a a n n x A. Tu es yvre. - P r 1’ H I A a. Que mes ennemis le fufl’ent comme moi. D o n I A s. Ma chere Pythias , quel prodige cit-ce donc que cela, je te prie? cTu 1- es P folle, a e Pythias. D a 1 Comment A. un hem: me comme lui auroit-il fait ce que tu dis l: f; malheur,fil’on luünfi. Nu «fifi min.fdmvzoqfvenr;nmüiamimlhzi. et.

- CG. M .EUNUCHUS. Pu T I H I 4 8- ’ ’ c ego fibre mfi’id api fic?! L25, 11:01fo , tu infime. Yiryipev ma, maque cintrai": au 1AIl e fit,durer» arduou: «un u pas"f apparat. ’ q etiam hac mifim Mpicar , ’ Aliguid in Mm dfitdifli P H Æ D R I A. i flegme mimri fati: ac gardât." igname iile loggia: , du. mm [une a! me «hit. .P ï Ï Hou I A and». "S. m fit. p H 42 p R I A. ’ ’ jam fixa. faine a D 5R I :4 S. Parii, obfitro. tu": infandnm finirais, and tu, ne audivi and!!!» v

Pi 1’ T H I A 6’. 4! pal ego mature: mutinant pfiè andine») m . maximas. sa! nil parafe æ ont)!» mifin mm in mente»! munit f Nm jalon aligna "acidifiai, tuque illi un: myxine»). (arête

ACTUS

L’E U N U Q U E. ’49; P r T H x A s. Je ne foi ce qu’il en ; mais la choie même fait voir la verité de ce que je dis. . Cette il: le pleure, 8c quand. on lui demande ce qu’el- le a , elle n’ofe le du: ; 8: ce bon coquin ne paroît point ; je fuis même bien trompée s’il n’a volé quelque chofe en s’en allant. P a 3 n x 1 A. A 4 Je ne fautois croire que lâche 8c mou com- me il eit,il foit allé fort loin. Sur ma parole, il fera retourné chez nous.

P r 7 H x A s. Voyez je vous prie s’il y efi. ’P H 15 D. Il 1 a. Tu le fauras tout à l’heure.

Grands Dieux! Davoir oofé fairen rune e «mon s. fi, v horrible! Ma choie, je n’ai jamais ouï parler de pareilleP r 1- H 1choie. A s. . . Jlavois bien ouï dire que ces fortes de gens aimoient fort les femmes. Mais ce ’il a fait ne me feroit jamais venu dans l’efpnt ; autree ment je l’aurais enfermé ululât: part , 8: je neluiauroispasoonfiécete

"au, ACTE

’408 EHUNUCHUS.

(ACpTU-S QUARTUS. ’SCENALIV. PHÆDRIA. DORUÔ’. PYTHIAS. r D O R I A S. P H Æ D R I A. Xi fiant: fækfle.’ a: niant "fins, Fugitive? prodi,: male conciliaire. , D O R U S. P Hl Æobfecro. D R I A. oh; ’Illud vide, a: a: fibi diflarfit urmljêx. flair! hua reditio (Il! quid wflis muretin a]?! 940.11 narras! paulien; fi ce afin: , Pytbim’, Demi non (findIflem .- in: jam adornant fu- P Ï T H I A S. 1146qugm. hominem, * andin! P H Æ D R I A. quidni baba»): ï P Ï. T H I A S. mon". M! - D O R I A S. ’Ifllnu pal un bene. P T T.H I A S. «55:19: P H Æ D R I A. rugine! ne» wifis! P .r-.

L’EUNUQUEL 4e,

ACTE QUATRIÈME. S C E N E 1V. P.HEDRIA. Bonus. PYTHIAS. DORIAS. 0 P H E n n 1 A. SOrs, fadent! tu te tiens encore là Pfugitif! avance. Vofla un bel achat que j’ai fait la! D o n U s. Je vous prie.... P H a n a 1 A. Oh! voyez le bon coquin; commecepen- dard tord labouche! d’où vient que tu es re- venu ici 2 urquoi ce changement d’habits? qu’as-tu à ’ e P Pythias, fi j’euifc tant foi: peu tardé , je ne l’euiTe pas trouvéàla maifon, il avoit déja fait (on paquet. P r T H x A s. Avez-vous notre homme , je vous prie? P H 1-: n n r A. Sans doute. P r 1 H x A s. ’ Ah, que j’en fuis aife! D o n x A s. . Ah, que j’en fuis ravie! P x r H x A s. Où cit-il? P H n n n x A. Quelle demande! ne le vois-tu pas? Cc; Pr"

4re E U N U C H U si: PrTHLAæ ridant, 05166", quem! A, . 1;; Paznzrmbanc fiilicii. . PÏIH14&k’ qui: bic efi hum?

1.9 guai., ad 2HÆDRI4 w: deduflu: Indre efl. PITHI4& Noflraram. J3 numqiiam * banc quifquam cadi: raidit, fiai:Phadria,

Nanl P vidait? H Æ D R I 4- i P Y auT tu Hhune I çredidi A S. i: e abjura mnwmmMe ÆI’ ’

; 1mmRHÆDnIA quem? alun» babai minium. .

PrrHIAs au .’ Ne: comparandar hic quidam nidifia)» (A me GÏat 15 Homfla fadePHÆQ814 a Iiberaii. . 1M wifi! t]! Dada»), quia varia œfle casematas fait : Nana n’ai oidetar jædln, gaie une: non baht. P I- REMARQUEa I4. NEC COMPARAN’DUS HIC LUI’IK A]! aminaifin"aux 151.] d. «un; Vacuum a relui qui ç]!115’1- du du. .5: il Il dt on de remarquer ici la beauté des termes dont Terme le feu. Il y a bien de la Mesure une un emparant-a ad un», 86 ne empannai illi. on

L’E’U N U Q U E, 4l! P r T H r A s. Je le voi? Qui donc, je vous prie? P H a o a I A. Eh, celui-là. P r T H r A s. Qui, celui-là? I P H n o n r A. Celui qu’on a mené aujourd’hui chez vous. P v T H r A s. i Et moi je vous dis que performe de chez nous n’a jamais vû cet homme-là. P H a D n x A. Perfonne de chez vous ne l’a vu? P r T H r A s. Eh quoi, Monfieur, cit-ce donc, je vous prie, que vous avez crû que cet homme avoit été mené chez nous? P H la n n r A. Quel autre aurois-je pû croire qu’on y eût mené, puis que je’n’avois que lui? P v r H r A s. ’ Ho,vous vous m0 uez , iln’yapas de com- paraifon à faire de ce ui-ci ,à celui qu’on nous a amené. Il étoit bien fait ,8; il avoit la mine d’un garçon de bonne maifon. " ’ P H n o a r A. Tantôt cela t’a paru ainfi ,pnrce qu’il avoit des habits de diverfes couleurs, a; prcfiente- ment qu’il en a d’autres,il te paroit mal Pneu. illo: je promet marque une dînèrent! infinie,. a: ler- denier un feulement qu’il n’y a pas de col!- paniibn à , quoique «la ne foie pas inégal en tout. il n’y a que un» 8e rm ou l’on paître me: cette W le une [comme de termes ne. Q1: ne

4:2. E U N U C H U S. P Ï T H I A S. Tata, obfeero .- quafi un; [aidant interfiet. Je! ne: deduflu: hardie a]! adolefcenmlu: , 10 gym: tu videra une un", Madrid.- , Hic efl mais, vienne, manadier, fluer, Colon muflelino. P H Æ D R I A. lia redigis4 hem, me, ut que , quid ageramkanji ,egomn fabula! nefciam En tu, emin’ ego a? D O R U S. emifii. P T T H I A S. jube mihi dentu 15 Rafiondeal.P H Æ D R I A. . raga. P Î- neunnquns.

plusse. W: (Lune feria. ont: tumême v raviun: de Vnno mir. Vous vanne.) même , vous qui vous conciliez il fort en benne. Et îlien: bien remarquer l’adrefl’e de Tanne, qui pour mais relever la beame’ de Charte, trouve le furet de le fai- relouer par la performe qui et! le plus en tolet: conne lui. 11.. Colon! Mus-tanise.) "alanine de en. leur de fine détrempée. Le Latin dit . de «bien douc- n. Dm: apeure Terme de n’avoir parementa le Grec de Maud". qui avoit écrit, 3:0- içiv gaudie in. ê: qu’il filoit traduire, «un Samarie, de odeur de 140,4. a: non pas «lm Mafia. Maud" vouloit du: que meuve don: il étois qudtion avois le «in:

ç

L’EUNUQUE. 4x3 P Y r H 1 A ç. Ah, niiez-vous , je vous prie , comme s’il y avoit une petite difièrence. Je vous dis que celui qu’on a mené chez nous , dt un jeune homme que vous feriez vous-même ravi de v01r. Celui- ci efi vieux , il ne peut le foûtenir , c’efi un hom- me confif ne entierement 8: dans la derniers ca- ducité,il a e teint de couleur de fuye détrempée.

1. Ho! P quelleH E fable D xcit-ce I A. donc ne cela? tu me redus à ne fivoir pas moi-meme ce 211c j’ai fait. Hoh, toi, parle, t’ai-je acheté. D o a 11.5.. Oui, vous m’avez acheté. P Y T H I A s. Ordonnez-lui de répondre à ce que je vais lui demander. PHEDRIA. Interroge-le. u P Y- marqueté comme un Land. Le même Dom aîoû- te que cette faute vient de ce que "hmm a confondu gui. qui fignifie une Belge. avec rond-m. qui lignifie un Land. rom favoîr fi cette critique dl iule, il faudroit fanât fi Moindre a voulu dire que ce: 3&1!" avoit le teint bafané. une , ou qu’il étoit MW" . marqueté . qu’il avoit des taches fut le virage : en: pour ce qui eft de plaint, les 6m: l’optimum mis pour 705. 2.4. Juan un: r nxnuo tu !oNDIA’r.] Or- donmxrloi de "faire à a qu je 144i: M demander. Il n’étoit .s d’interroger navale: en la pxefcncc de 12m Mante qu’après en avoit demande la pcxmifiîon a! Maine même. n . 6 Aen g . I-

414 EUNUCHUS. P Y T H Î J S. . veniflin’ [radie a! un? tagal. A: in: alter catit, mu natal: e 1m [man aidait Puma. F H a! D R I A. Priimtm:i . , agedm, 3,04m; qui» hm; Mes, wifi tiré laina]:expdi ’2’"? ÎÂNSÏ Monflrum hominis, in»: diffurus .? D O R U S. mi: Cura. P11 Æ D R I A. 3° Paume! D O R US. ita efi. P H Æ D R I À. glanda: D O R U Sa hadie. P H Æ D R I A. qui» dada»)? D O R U S. P H Æ D R 1 A. 91:3 au»? v 1 mode. D O R U S. au» Pmam 4 p H Æ D a Inorajnt A, on» pian D O- ,.nEMA&quEs p»26. de [Ha Arum: au. H maman!iurus :lb!en eût euh] peut leajoncs?- moins dix-neuf, puifqu’l! émir de gade au nuée. Mais il ne au: yas (a: cela «enfer hmm 0:!!er 0’

L’E U N U Q U E. 4l; P Y T H x A a. En venu aujomd’hui chez nous ? vous Voyez bien qu’il fait figue que non. Mais cet autre,que Pumenon nous a amené,ce jeune garçon de feize ans , y cit venu. P n a D a I A. Oça , répons-moi premieremcnt à ceci , où asetu pris l’habit que tu as ? tu ne d’indien, infime? tu ne veux pas parler? ’

.(llereadtvenu...-. Donne. PHBDIIA. Qui,monfiere? . Oui.D o n u t. Quand?V P a a a n 1 a.

lajourd’hui.- D b x u s. P a l n n x A. Combien y a-t-il de temps!

Tantôt. - Donne.Pin E n t x A. Avecquiétoit-il? D o n u a. Avec Parmenon. P a a n n I a. Le connaîtroit-tu avant cela? D o- qu’il a dît aillons. , d’un: étoit fi beau. que «ne fille pouvoit bien le "and" pour plus jeun: qu’il n’était. .

416 EUNucnus. Non .- nec, qui: afin,DORUS. nuque»; andin-4m fiai. [Inde igitur "monP flan»:H Æ efle flubesD R P I a

D ,0 R AU S. Parme" nimba: «un a]: : i: ledit mibi haha weflm. i P H Æ D R I A. , .D ,0 R, U S. 3S "Muni ipjè induit : paf!t ami MM. 40160 461’qu fl- ras.P *T T . H I A S. 34m fiat? credi: gfiilyriamicjjè me, a nil mi- tan) * tibi . 34m fiat? certum-efi virginal» Eux-tian» gai?

P H Æ D R I Â. age nm, W; Cadi: huit quad dicat? A P T T H I 4-3. fiait ffli "adam? n: ipfiz l P 11,12 D R 1 A. Cancel: Mince paululum. audin’? "in; un: paululum. fardé; . - ho Dit du»; hoc rurfum, Chaud mm afin durait tibi! * l. D 0.11 U 8. Fatima. P H Æ D R I A. a en a]! indutus? ID o a U s. .

* Abd! à MS. a fafim.

.L’EUNUQUE 4:1 D o n u s. . Non. Et jamais je n’avois ouï dire qui il étoit.

Commenti P H lavois-tu a n doncn I que A. c’étoit mon lierre ? . iParmenonD o le diroit.n C’eftv cea. Cherea qui m’a donné cet habit. . . .

- .PJe fuis H perdu! a n a r A. D o n u s. Et qui a pris le mien. Après quoi ils font fouis tous deux. , , . v Croyez-vousP r r H préfentement r A s.que je fois yvre , 8: ue je ne vous a e pas dit la veritéèll me fil lem le qu’il cit a et. clair que cette pauvre fille a raifon de fc plaindre. i .P pH a n n x A. Allons, courage, bête. Tuqcrois donc ce qu’il dit?

’ Qu’au-Je affaire. P12 de ler croire?H r laA choie s. ne- par- le-t-elle pas d’elle-même .9 I . P H n un x A. à Dame Avance-toi un peu de ce côté-là , entons-tu? encore un peu. Cela efi bien , dis-moi encore ’tout ce que tu m’as dit ; Cherea t’a été ton habit? a!D o vn u r s. la - "Il me l’a ôté. * a’ Et ilP s’en citHnDnr-A. habillé? 11 s’enI el’tf]! babine.o n u s. n ’Tomo. D I. ’ Dd l’ Pu-

au EAUNUCHUS. PHÆDRIAa pro te hue va et" . DORUS Vun.

greffier magne,P ô H[calquera Æ D tuqueIl I A. malart!» b0- miner»! l P Ï Ï H I A S. Erin» mon un;l enlie 1M infini: "Albi!me cf! irrifizs hindi:P H Æ ’P D Ri I Â. Miner» ni veda: quad ifle direz quid un», ne m. e 45 (Heu; t5 figaro rurfum.) [gym ego hodie ex te ex t ne Perm» ? 121w 31’ fratr’em Cheream ? .Donvn P H Æ D R I Â. . . ne» pmfilm. ’. M410 fluai, vider). feqlæreL me-’JZ bac. made un: mode nager. 0rd me. l air-[êtreqDonn te vert! , Pbedria. p ’ PHÆ R E M A R QI] E S. Ï ) - . 4:. 0 SCILESTUI A1111: lut 16214:1"- In N l u.) Voila un [:qu qui e]! bien hardi. "mini par]: de Dmu . 8: non pas de il»! frere. ni de P” un», la réponfe de Pyrhla: le fait alfa voir. 44. Mill!!! NI enfuir: «mon r 31-1)!- CA 1.] Cefera un grand minch’fi :1 tu un) a: 1d il” 5e "un. veut dire que la "les: (on: on. roll!

P 1H ra in aras. Et i113 été mené en ta place? D o n u r. 1v..- Oui, en ma place. P H n un 1 Al. . erdeupiterl voila un coquin quiellbien . ’ .I’rrura’à.."lgr, ,v V: Que je fuis malheureufell quoi! vous ne hardi!croyez pas encore I u’on nous a traitéesa de, la maniere du monde a plus indigne? v ’ A

Cc. .fera . PHun grand n nmiraclefituneeroii’ce n 1 A. que dit ce maraud; il dit cri bar, je ne fai ce que je dois faire. Hola’, nie tout ce que tu as dit; haut, pourrai-je aujourd’hui tirer la verité de toi? ars-ru vû mon frere Cherea? .. D o n u s. Non. ’ r Je voi bien qu’il’PH.nnnra.w n’avouera rien.fans être.u battu. Vien, maraud, tantôt il avoue,tantôt il nie. bas. Fai femblant de me prier. .,

Je vous prie affinement,D o Il 8c u tout a. de . bon. I P H n- .5».

jours portez à croire ce que dirent les valeè. - 4:. O n A u a] F6 fimHml’ a me prier. La répon- fe item n’amoir pas été en notrctanguc. fi j’avais mis fimplemenr comme Terme , primai: pour la faire fenrir il falloir trad ’ e comme i’ai fait, faire la» de mi prier; carlc’df verirable feus de ne ’ 3e. comme le un deréponfe le fait voir.

la... -- EUNUCHiUS.’ PHÆDRIA. . iimranuncjw.’ DORUS.. (riflai. 51150 par: PHÆDRIA.houefle que rude bine Muf- ’5° tumbicetiam,uebulo,

eræerræærxæexræeæe**reeææræ ACTUS QUARTUSN si c E N A. V. PITHIA& DOR14& I P 1’ T H I A S. . PArmenonirltm feinfli bene tubm,quim ’ me mure. D 0 R 1 A S. si; ejI. P Ï T H I A S. V inmiam pal bali: on»: 1:63 refiramgrdtîam. Mannequidfaâc m *fuades, noria! D O R I a! S. de :3954: un:

P 1’ TH LA S. Yirgine?in : amer» «mm, au jardin»: , . v in ’Donlds ’angnenfu.U Tu . Il1 ià;

L’ E U N U Q U E. en; . P.»- a: P’HnEntre réfentement. 311A. ’ . « o a a s.’v-Nledrielebet. Ahi, ahi! ’ * Je ne fai dePurpura. uelle autre maniere 54:.- j’aurois pi! me tirer de cecr honnêtement; je fuis perdufi ce qu’il diteflvrai. haut. Maraud,tu me joue- ras e la forte? Il s’en w. æesrrereereeeeerrxreexerxre ACTE QUATRIÈME. SCIEllE1VÇ Ï" PIYTH’I’A’ 39D cant-s.

IL en aufli maque (dt la un’tour de Par; rumen, qu’il.ereres. vrai, que je fuis en vie. -. 11 » n’y a, pas o de doute.a r A a. - - . ParP rugi:ma foi lar joç enes. epaE kera queje’ ne luiflrende la pareille. Mais prélglïemem 9115m. d’avisxque je faire, .Donas? .j . D.ÔR,’IIL.&.’V..1;)’. i Sur le fujet de cette fille? P r 1’ H I A r. Oui. Dois-je dire celqui luiefl arrivé , ou lcdois-je une? D o n r A a. sur; stage, minoreras ce que mais,” , A J..’- Dd3 8:

47.1. E U N U C H U S. guadfiir, nef"). flaque de Samba, manade Ha: re11Mo 0’ renvidai virginie. W54 mines, v a » illi . gra- mm ficerir. 111 made die, AMIE Doum. i e? 1’ T H I A S. DMMML D O R. I A S. a -. .fed viderai Chorus? Tha’z’r jam ederit...... il r I- ses. , z .Ita . . , , , l m.fl(DoalA&.quia, au»; inde du, jam une taper-w. T1054 Inter est. . l . P Ï T H I A S. , tu Menteur faire, (afflux bu quidjiet. n a M A a. (Le a s. 6.1i: 11.1.! «nain: "65,213.11! refluai plof? a Tha’à. Il y a’dans le un... 6- tu lui fera flair. Il dl ueflion de finie à qui tupi-mît flaia tir, ou à la [le à-qui ee-malhpur venoit d’arriver, ou à me). Tous aux ont explique Termm’olt as fait la moindre dl culte’.fur ce] , &iIs ont em- Erafl’é le premier l’aliment. Mais e ne finnois la faine. Raphia émit bien née pour velum! raire ce qui lui éteignit ,2! plantoir été y confinât en...... a

L’EUNUQUE.-: a; ac de l’Efclave 8c de la Fille. Par ce moyen a; te mais. démarras , 8c tu feras plaifir à Thaïs; dl. feulement que Dorus s’en cil: allév e ’: - . I P v r H r A s. Je fuivrai ton confeil. D o n r A s. Mais elbceChremès que je voi? Thaïs fe- ra ici dans un moment. P r1 H I A s; j Pourquoi cela? . Parce que lexique je fuis venue il commen- çoit à y avoir de la brouillerieBonus. entr’mx. . Pr-rHIAs..’.Va-t-en porter ces bijoux au logis, 8: moi je l’aurai de Charles ce qu’il y a.

«quelque manicle, de le emmura verrn ne cannoit pas ees dégui en: . die Erre malheu- " u? reufe. mais elle ne peut être coupa le. Il et! doue certain que c’eft à ne: ne 1’th devoit faire phi. ’ r en cachant ee qui croît arrive) Pmphru; ca: The’ù demi: fouhairerlquç cela muent:hit. feue: l7. ï "àiufqn’a av --w ce que Chanté: eût reconnu ù fœur, de peut que fi cela éditoit auparavant. l’affront qui muroit Eu lui, ne l’empêchâ: de la renomme. N un * il ,pi .T a 4:4 EU4N U CHU s.

ACTUS QUARTUS; s c E N A V1. MmCHREMES. PITHIAS. C H R E M E S. Tu, data harde wrba mibi fiat: : «ici: vinant quod H511 I At, du»: mubabam , quàm widebar alibi efli Pqflquam1nd": fanai, tuquefibrim! pas, "que lmensfqtis A funin oflïzium fait. - P Ï T H I Il S. chum. - qui: efiCHREMES. 925m , Pytlviaxgvah [firmfiar , quantum; g Vider: ruilai, 5min» dudum !

l I v P Yune T quidam H I tuA pal S. multà «durion

I C H R E M E .S. .Vcrbuw barde lm vernm .efl, si»: Cam d Sed ThaïsLibre multa antefiiget unit? 7mm. -

prrngdaa» dût jam à milita C H R E M E S. 34m Radar» , «un». litesfam fion inter m mutant. ;Lh’1 ræ

L’EUNUQUE. 41g WWÎÔËEËËÊW 5&3 ACTE QUATRIÈME. , s en»: E V1. *C.anuas. PYTHrAs. C H n E M 1; s. HA! ma foi j’en tiens; on m’a atrapé. Le vin que j’ai bû a le deflus; cependant quand j’étois le ventre à table, que je me trouvois fige, 8: en bon état! Maisofi-tôt que j’ai été débout, je n’ai trouvé ni pied,ni tête qui ait voulu faire fan devoir.

Chrelnès.7 P4: Titi-1A a. I C n a E M a s. Qui h’appelle? Ha, Pythias. Oh, que tu meyarpis bien glus jolie que tantôt. r r H x A s. ’ En venté vous me paroifièz auflî de plus belle’ . Chumeur. a a 1»: M a s.k . a - En bonne foi rien n’ait îlus vrnique ce pro- verbe , jam le 1mn vin (9’ a écime [17676 , 1’ a- mour efl bien froid. Mais Thaïs n’elteîle pas arrivée long-temps avant moi?

1 lift-elle-. P déjnY T [ortie H de x chez. A s.le Capitaine? a Canaux»Il y a un ficcle. Ilsfe font tout-à-faît broum.. k1. I ’ PI,- 4m EUNUCHUS. P Ï T H I A S. Nil dixit tu»; , ut figurera fifi! C H R E M E S. uikil:»nifi du»: incuit. P Ï T H I A S. Io Eho, nonne id jà: crut? . (î H R E M E S. a: nimba": id dime 51km, ni]: qui: Corrzxit miles , quad intellexi minus: "au; me extrufit foras. Sed man ipfm vida.- miror,u6i huit ego an- atsvorterim.

ACTUS QUARTUS. s c E N a Vu mW1mm. cavaleuse. 111751an T H A MI S. Cmdo trident illum la); adfüturum e05 , il- am ut eripiat: fine veniat: Atgui [t illam digita attigeât une , oculi illico efidientur. quue adea e a illiu’ ferra pomma ineptias , 0’ magmjâa 110511 ,v * a Varia K E M A n qu a s. ’ 2.. Ocunx xzzxco arçon nua-un] jclni mulard la w. Dan: remarque fart bien que ce (ont fics menaces ordinaires des femmes 6c qu’elle: en veulent xoûjours aunas; comme on le voit î»: » dl-

L’EUNiUQUE 42.7

. NeP. vous Y a-tvelle ï si: point A priés. de. la fuivre? AC un: n M n s. Non ; elle m’a feulement fait ,figne en sien allant. , V P. Y 11H 1 A s. Eh quoi, cela ne fiiFfifoit-il pas? l ’ C H n E M 1; s. Mais je ne [avois pas que ce fût cela qu’elle vouloit me dire, fi le Capitaine n’avoit pris foin d’éclaircir ce que je ne pouvois entendre; car ilm’a’mis (lehms. ’Ha,là voila qui vient; je fuis furpris comment j’ai pû la devancer.

ACTE QUATRIÈME. s ce N E e vu, THAIS. chiasmas. Prunus.

JE croi en venté qu’ilTu fera x ici s. dans i un mo- ment, pour m’enlever cette fille. Mais qu’il vienne; s’il la touche du bout du doigt, je lui arracherai les yeux. Je foufliimi tou- ** tes l’es impertinences 8: fes rodomontades, pour- , feulement dans les Comédies , mais am les lingé- dies mêmes ; témoin ce qu’Hmnh fait 3 1’00"14" dans tarifia * ’ ’ i ’ a ’ J" and)"

a; EUNUCHUS. Verbe du»: fint. verlan un» , fi ad rem «une. "Mut, 110M". C H R E M E 8. 5 Thaïs, ego jam Mu»; bic djinn. i T H A I s.

Scia’ tu turban;6 mi hum: Chiant, proyer te cflè te 15:54;»? exf a Ma: du ad n (minera [une Omncm rem f C H R E M E S. 1d me! qui? quæji MM. T H A I S. » quia, du!» tibi firorm flan Radium, à reflituan , Inc tique fit» malta fifi- c. .

.CHREMÉC. Uàieaefi? ÏHÂIS. domiupudriu. C H R E MJ: S. I - chant. T H A I 8.. quidefl? ID Edufla in, mi taque illaque dignum efl. C H R E M Ë S. quidaùr a n M A n qu E s. IHAIS. ,9. Un trient] Où 4411:! nidifia pasplb toc du à Chai: qu’elle un: lui rendre fa huque [au aune compliment il demande à g! am fan.- d et! â allumé de l’avoir qu’elle d camelles . ha L’E U N U Q U E. 419 pourvû qu’il endememela 3 mais s’il en vient aux demi] s’en trouvera mal, fur ma parole. C n n n M n s. Tha’is,il y a déjavlong-temps que je fuis ici. T n A I s. Ha, mon cher Chremès, je vous attendois. Savez-vous bien ne c’en vous qui êtes caufc de ce defordre , qu’enfin toute cette affaire vous regarde?

xMoi? C 8c a comment? 1 a ucomme a s. s’il y avoit de l’apparence, T a A I s. Pendant que je fais tout ce que je puis pour vous remettre entre les mains une fœur dans l’état qu’elle vous doit être renduë , j’ai fouf- fert tout ce ne vous avez vû , &mille autres choiesC Hfembla a. la M n s. les. l Où cil-elle cette fleur? 4 T H A 1 s. 1-ChCZ moi. C a 1 a M a s. Ah! ’

.ÀQu’avez-vous? T a A ne craignezI s. rien , elle a été élevée d’une maniere digne d’elle 8c de vous.

Que me dites-vousC n n la eP n s s. ’ Tri A 1s.

d’une Confirme, qu’il vmd’abord fédaircir de cela. Baille!!!» C’efl and de douleur. (Mania dl au delefpou d’apprendre que fa feu dl chez une Cannifane. Calmar la biglera", - . 19. N u u

436 EUNAUCH’US T X A l 3. Hum: tibi’ dona id do qui , natta res "pan pro94. i114 ab: n quidfuam pretii»

Et habemr U referemr,CHRL’MES. Thaïs, à me, ira (un, mi meri- Gratin. T Ha: mina A mu,- I rge 8.. priè: qui»; banc à me caquas, grima, Cbreme; Mm lu: tu efl, mile: à mg w’ :5 Abi tuun , riflellam unit , Pytbia; "apana- , dam cf" mm . mongmcnm. ’ A l IViden’ C tuH 511m», R Efluais? M u" E 8. » » I! Ï T H I A S. .2 «bi [tu 99! -

- T H’ 2’ A in rifla. I 6X ndiafi ,« «En?

C H R à. M E S. Militer!) fictif» ad te quanta: copia: MJ! A1411 V ’ - ÎT - H - A 1 s. mon formiddaflj, vêlât", es, mi homo 3

A . C.. ’ :ÎH ÎÏ .’R 4 afilgefi:, E M E S;- l Egan’ firmîdolafil: En mime]? www. 7 7m invar, mima. THA 15’. V N ü 3.3.16 Autos! 1-5. I Il. Nm: Id.læ!90fld!ül. lunchs, 1s. I l nom...) un dur Chah; amuï-voluptuair- foin")! Elle a raïa: de hi fait une définie!!! .. ç r’ te

L’EUNUQUE. 43: ’ T H A 1 s. La verité. Je vous en faisvpréfent, a: je ne vous demande quoi que ce foit pour elle. C H a a M E s. je vous ai bien de l’obligation, 8c je vous témoignerai ma reconnoillance. T H A 1 s. Mais prenez garde que vous ne la perdiez avant que de l’avoir entre vos mains; car c’ell elle que le Capitaine veut préfemement venir m’enlever de force. Pythias, allez-vous-en tout à l’heure au logis querir la callete où font les enfeignes qui peuvent la faire reconnaître. C a n B M a s. Le voyez-vous , Thaïs? ’ ’ P y r H I A s. Où cil-elle cette calfete? T un r s. Dans le cafre. Que vous êtes haïflable avec vos lenteurs! , j; C a K i M E s. Quelles troupes le Capitaine amena ici com ne vous! grands Dieux li

Je vous prie, ,T mon H cher a Chremèsr s. , n’êtes- vous point un ger: poltron ? H R 2 M E s. Vous me faites injure; moi poltron? il n’y a performe au monde qui le foi: moins. i THAIS. ce qu’il vient de dire,[qnf’lu "un l il prend qua- (le ou cinq coquins pomme Armée. ’ * " ’ l . :3. SI!

A437. .EUNUCHUS. T H A I S. 20 Atquc in qui efl. C H R E Al E S. ab, menu, grade)» tu me eflë homi- nem exiflumcr. TH4I& [ma lm cagitato: quina» (a: tiôi efl, fierez":

Minu’mu pote»: ejlquàm , tu ., , mimi nanar, 4min- rum hic habens minus. CHREME& Stio ijlhuc : [éd tu quad mon: pafis , 171km mimine" efl. M410 ego ne: profitaient, qui»; [mon ulcifii a:- tepta Injurza. x Abi tu , arque oflîum ab ara imm- , ego dam hi»: tranfiurrn ad arum .- Volo ego de e bic alouate: nabi: in turbe lm. TH41& mm.I C H R E M E S. Melimlejl.T H Al I S. mana C H R E M E S. amine, jam adam. THAI&nil 35m ejl ifiis, Chant- : Ho: lia madà , firpremi 41m tuam Æ , a n parvam virgimm’ 1 Amififle, nunc togmflè: figura ofiende. PI- .3;. vmnumanqvaa Salin! que» cavgnx pouls, star ruuAnuxrrllnqu« A Mc’cjiwfin’fiüv un:

..,;,; L’EUNUQUE. 433 C’ef’r commer T celaH aulfi A que I doit s. être un hon"- nête homme. C H R E M E s. 53;]; ’ Ha je crains de palier dans votre efprit Ï” a, pour un. . . .

MW: N’en parlons plus; mais louveriez-vous que il",. l’homme T àH qui vous A avez I aŒaire s. cit un Erran- ger , qu’il cit morns purifant 8c moins connu’ Il" que vous, 8c gu il a 1c1 morns damls. Unil".in Je faiC tout H.. cela n ;.E mais M. c’efl E. une s., fortife . de 2’"?! lanier arriver le mal qu’on peut empêcher; 8: , I je trouve qu’il cit plus à propos de le. préve- W w nir , que de nous en vanger ; allez-vous-en chez , p , vous , 8c feçmcz bien votre porte , pendant que "’1’ je vais courir à la place; je veux avoir ici des 7,5 . Ï gens pour nous [racornir dans ce tumulte. W” TDemeurez. H A r s. ’ C H R E M E s. 5v Il ’efl: mieux que j’aille. . v 4 l x ’ T H A”; s". I l Demeurez, vous dis-je. C H n n M a ’ Lailïez-moi, je ferai ici dans un moment. l On n’a pas befoin’anis. de ’cns, dites feulement.L j que cette fille cil votre œur, que vous l’aviez perduë toute petite enfant ,8: que vous venez de la reconnortre. Faites-lui voir comment. 7

[(45131 urina la un! qu’en par: varietur. llfait aurifier: au proverbe Grec qui dt dans Plan». fini: 136mo; niant: 71; n, , accepta injuria [hlm-nm "un ppm. rama 1. Ec l 1- v- greni-

434 EIjU N’UiCsH U S. X P r T Hadjurant. I A ’ S.* 4 I T H A I S. 3o SI mm furet, in je: durite hominem : imi- . .kxtin’ . l? ’ tape. C H R E M E S. pub. T H A I S. ne anima lut pnfinti diras. à. CI finîmes.H R E M E S. Î T H Pm’i;A huit 1 ipfi opuss.. parano :11, quem hmm ’ v and]:nm para. Mm REManqvus 3:. 11:91.1! vannure] bien; «mua-

WWŒŒŒŒŒACTUS QUARTUS.- me. S C E N A VIII. ’rHRAso. GNATHO.’SANG.A. DQNAX. SIMALION. STRISCUS. ’I . ÇHREMIÇS. 111418..

T H R A n? 0. Antre ego ut contumdiam mm 3’an il v me tupi in», Gaulle: Mari me finira a . Malin 5’" Doux, KM, l fiqùirüihi. I l ’ " . 9119111"; du expugnah.’ . * v ’ GRÂ-p u A

4M EUNUCHUs PYTH1A& adjurant. T H A I S. tape. 3o si vie» fafiot, in je: durite hominem .- inul- lextin’ a? CHREME& prix. T H A I S. ne anima bu pufmn’ dicos. C H R E M E S. t fioient. T H AI 8., ’ anallepallim M35; louis opus phono e11, que)" lej’enfo- nm para. REMAnquus 3:. lez-pus normand Relever. votre na- ŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒ’ "Il. AcrusquRTUs SCENA VI’II. THRAsa GNATHasANCA DONAX. 31.44.41.10 N. smrscvs. I.ÇHREME& errn,

HAnr e egop utTHRAsa contumdiam mm » infignem in

Mari me [Satiresme "e geai. ’Sîmklio’; in»), Donner, Gnome! 897W. p *,;ijfiquoouo l l .y,’»’rt* r Pneumo de: GxPW; " r ’ ’ i L l GAM-

l .. ..-o-.-v.--......

.L’EUNUQUE. 435 . P r r Il r A s. Voici la calibre. T Il A l s. Prenez-la; ’il vous fait quelque violence , àmenez-1e aufli-tôt devant lesJuges, entendez-

’ Fort bien. a CT H A xH s. ’ n a n n s. - .lvousSouvenez-vous de lui dire tout cela avecunê . efprit préfent. . . C HT Hn A ne. n Je a s. 3 RelevezJe votrele manteau. ferai. Me voila bien , ce-r ..- «au; 2s. lui que j’ai choifi pour mon. défenfeur, a be- foin de défenfem: lui-même.

ou; Son manteau traînoit, puce que Toni: l’avoir toujours tenu par 15. A A r mmmmmæænæmæmæ ACTE QUATRIÈME. ;.ù.. Mg-*.’ i s c E N E ,VIII.

Tunnson.DONAx. iSrMA’Lron. Guignol." SvanÇUS. SANGA. . l CHRBMIS. THuo. l l Uoi, Grmthon, fouiîrirai-je un affront fi j ». infime-r j’aime mieux mourir. Rob, En malien,THnAsou. Dom, ’fcus, fuiriez-moi. Pre:-. I i i mierement je pren ’12 maifonld’afi’aur. , ’ ’ Ee z Guy

435 ,EUNUCHUS. G N Â T H O. refile.T H R 24’s 0.x m’rrginem’ eripim. r

G N A T H 0. ’ - proh. . T H R a! S ÎO. Mule malade ipfam. , G -N A T H O. palan. . Î in media»:THRAsa. hue ægmeneum mm, Douar;A l g Tu, simulie), in finiflmm cornu. ’; tu Syrifie, in dexterom: I ’ Cela alios : ,ubi Centurio efl sanza; a Mani- 4 palu: fient)»: ’ , A Ï S A N G A. V «mon adefl. I - T H R A S ’O.’ ’ " 946d, ignave , penieulon’ pognon , qui mm); hue portes, cogito: .0 S A N G A. Egone? Ionprotori: rainure»; notera»; , a! vin; militum:. . w: I rsine ’nuuanquns tr 4. Mu; nunc-rez. Il? rem] je donnerai nille «apr àThei’a. .11 faire me comme mon p’ere. ml: marcel»- Milton veut dire manne de «up, a: m1624" en autre choie. V. lu uxvrun’nuc hautin eux vlCt . Do N a] nones. nm Mener-nu Main. C’c cet endroit queutai» a pris l’amertume de tr a - levions-l’ailaue ne Pointu" va’donncr à des fanes, dans un e [es Dialogues. A ï fig; tu ’ au"

L’EUNUQUE. 437 -î’ - G N aux H o N. - Fort bien.T H n’ A , s o N. j’enievel’ai cette Fille.- G N A T H o N. Encore mieux. ’

Et je donnc:ai mille coups à Thal’s. TrrnAsou.G N A -r H o u. .v-. C’eif avoir du cœur. Î . Donax, viensT iciH avec a A ton s levier,pour o N. . fai- re le corps de bataille; roi, Simalion, palle à l’aile gauche ; 3x toi , Syrifcus, * à la droite. Où font les autres à où efl le Centurion Sanga , 8: la Brigade des voleurs? v . . S A N G A. x Les voici. a , . QuoiT H donc R , lâche A , scit-ce o avecn. un-’ torchon que tu viens combative?

5 Moi, ., , jel Scannois A N la valeurG A. de notre Géné. ml , 8c le courage de nos Soldats; je l’ai que

”6. un curium" au SANGA, ne Maux; barn ÏUlUMË] ait e]! le Centurion 89:34.1; la Brigue*- du Poteau: Le Centurionceci étoit un Capitaine de un: hommes. k ces. Cent hommes étoient parez; gaz en quatre Corps ou Brigades , que les Mans: appelloîenr Minipulu 5 ô: au lieu de due Montpellier bifilumfl,vs. ou A: mitral, ou trieriorwm, il a du limoner en Volcan . fans y parafer , a: comme entraîné par la verirc’V1 . car il n’avoir avec lui que des Bandits; .., ’ lies ’ minci

438 E U N C H U S. sine [biguine hue fieri non pale r qui abfierge- rem «minera. . T H R’ A .9 O. le Ubi ahi:- s A v N i GI A. l qui , ortolan, alii râblas 811mm jet-ver domi. T H R" J! J Tu ho æ infime. bio ego. en fini in .- in- :er araméen-[13mm P 9 [liardr G efl N[mon A .- ut Tbofce il infirnxà O. , ’ for fifi ravit lm. T H R A 8 O. Idem bomPyrrhu: faflitawit. C H R E M E S.’ mon tu, Tboïs , quem loir me agir? Nîmirum confilium illutl reflue» efl de calade»- li: alliâtes.

nnmnnqvns.’ THAIS.

au u.je feraiHre à Pneumonie.aco ne un Les enpremiers menu] [Jim appel".Pour loient principes a principio l’avant-garâmes premier: Bataillon: que l’on oppofoit aux ennemis. Mais ce: ordre de milice ayant changé. on fit paner ces na- taîllons aux (mondes lignes r 8: on les mit aprèsceu que l’on. apprenoit M43". entre les augurales m’a- vii; à: un ne laifl’a’ fias de leur lame: 1.ur ternie! nom.’.& de les appe cr toujours Prieer’ a. r e capa. raine f: me: donc ici après le corps de maille. pour être plus en fureté. a: pour ne pouvoir être pris derriue. Propremenr il fait la te e. de l’ortieregar . 8 C’ÉNît le lieu le moins expiré. car il falun que l’avatar-garde a: le corps de bataille Men: battus a-

L’E U N U Q U E. 439 ceci ne fe païen pat fans qu’il y ait bien du fingzréplndu , à: ëefl pour efluyex les bleflna res que j’ai apPIorté ce torchon. H R A S O N. Où font les euh-e98 e S A N G A. o Comment les àntres, ue voulez-vous dire? Sannion tout feu! garde a maifon.

Range- T ces a gens-là a A en a bataille. o N. Pour moi je fe- rai à l’anime-garde, a: de là je donnerai le fignal. G h L 1 H o N. ’C’ei’clà être Page , après avoir rangé fes gens en bataille , il a foin de fe mettre en lieu de fureté. V . T H n A ’ l o N. Pyrrhus en ufoit toûjouts de la forte. - u C H n B M E s. Thaïs , voyez-vous bien ce que fait cet homme? je fuis bien trompé fi le confeil que je vous donnois tantôt de fermer votre porte,l1 n’efl fort bon. à e o T pH y) A x s. une qu’on vînt à lui; amn- d’un me a émié à cou- vez des coups , a: de l’aune il étoit en liai: mon: pour gagner au pied Indiennes: enl? ces de Udbln. Il. Inn; noce: Ptxluv: FACÏ!’IAV!’!.] 0?er et ajut tvêiofia de la jam. Si l’âme a fuivl in! Mut" , comme il n’en ne: pas «aux; il en V unifiant que une Place efi une des dentues de en harem a: voici ma raifon . c’efi que Mandat mon à ’ln fin de POIytlehde cxxx. ne en ce camps-là Pyrrhu- n’avqityls encore. fait gram? cracra; il n’y avoit que Jeux ou (reis ms qu’il avoir été 3-: palé un thrène d’un»; se c’efl: ce qui me paru e ratifiiez«x -. m 5:4: de «tu filmai: , 14m. a: Tnùa’avoîenl , jeûna, fifi 45men up P1113319 n * * A" J E c 4 16. Q u 1 D

440 EUNUCHUS. 1H4 1s. l5 .502, quad tibi nunc wirmideatur (a?! bi; u- 1;qu magma: 91L. Ne maman . . i .- T H R A S O. quid videtur-l? a «G N A T H O. fwddm tibi nunc nimis 1191km dan’, Ut tu i110: prend bina paumelle calen: : fat:- zrmt fugam. ’ T H R .4 a O. 5:4 peut» Timide"; ipfitm milieu.

. G N A Tquant H max O. irruimmf 1 i 1’ H R A s o. 91mn): priè: tzperiri «urbi:v , qui»mana. amis, fit- pimmm du". v go 9114i fit” a», que jubum, fine vi facial.

REMARQUES. 36.04:l x r v xG a; n fla t!) âgeN miton; qu’ilA- faille faire! Ce Caraâeze du Capitaine cit merveilleulèmenr bien conduit. Dïabord, quand il dl: loin des enne- mis, il dît â (es Soldats , fait»; moi. fiqatnuhi,com- mali efcâüemcnt il alloit les mener à l’attaque. (gland il animelle un peu plus près, cette ’ o- fite’ diminue , il "cuve à propos de fc mente a l’a:- üere-garde. bic en pofi pinyin; 8c enfin quand il eh en prefcnce. il ne lait plus que faire, &ildenande miel! à Gnatbon. Cela va par degrez, a: n’en Point précipité, 8c c’efl le principal. dans les cardage: Falun: tu: NvNc "un: Vllylplll iu- 4 I. J Je tatami qadgu thalid- La que un: au; Il! finit. Celte néponfe du l’anime en annulatifs x

en. L’EUNUQUE. 44x r! T H A 1 s. V..- lamé-.1 Je vous arTure que cet homme qui vouspa- toit préientement fi redoutable, n’elt qu’un grand poltron; ne l’appréhendez. pas. a H n A s o N. i fis Que crois-tu qu’il faille faire , Gnathon? G N A T H o N. Iran. Je donnerois quelque choie de bon , que vous euŒez maintenant une fronde , afin que caché ici derriere , vous les chargeafliez de loin , ils prendroient la fuite. T H a A s o N. , Mais voila Thais. -’ G N A r a o N. Allons nous les charger tout préfemcment? i Attends;THRAsoN.- un homme Page , avant que d’en venir aux mains .e doit tout mettre en uflîge, 8: employer les paroles plutôt que les armes; que fais-tu fi elle ne fera pas de bonne gracia ce que je veux? . G N A-

gi; ç: gale"; cil proportionnée à la lâcheté du Ca i- mine. sa la vanne: en il d’un côte on fi: bar de loin avec une fronde,c’elt toujours le battre, 8c dans les Armées il y avoit ordinairement des soldats armez de fraudes. fnnütom. . Cela cil (amatiroit.

(Luna19. Alun: OMNIA snnl ENFIN gluis n1cr.a’.]’vnhane- "(relut I valut: me fige, 64e. Ce fanfaron ne laine pas de dire de très bonnes choies 3 rien n’cfl plus conformai-a Rai- fon que cette maxime. Aullî Dieu avoit il donne cette Loi a fan Palple,fi guinda «qui: ad txPllgmlll- du» «ululer», affin ci pnQO paru». Denieron. XX. je. on peut mir fut cela la remarque de Gratin. l V 385 ’ Il. V .2.5. xQ1113

447. EUNUCHUS. G N A T H O. a Dil mofla» filin», étuvai e]! fipm ! numquam flttdo ad n , qui» abs- te 417mm me".

Tha’is,’ primumT H hocR miln’A S raffolait O. : qua»: fifi de iflam ’uir imm, I ’ Dixtin’ lm mi i die: fifi dan le?

1’ H A I S. . quid tu»; polka: n T H R A S O. agita; au mi ante endos un»: aimant» adduxifii muni P 7-5 6,34411 mm i110 tu agar? a un» ca clam fichâ- xijli n milan .

. T Il AT H R IA’S 8. O. Libuit.Pamphilam ergo hue redd4,ug’fi - «Il nuois "112i.

C H R E M E S. Tibi illam reddat r au; tu mm tangas 4’ 0ms

--GV N A T H O. al), quid agis? un. ’ T H R A S i0. * aux?! tu fifi me ego mm tàngam mm» z ’ t l

. n- E; M z A». C qu aH s. R E- -« :5. Qu’y cm: l ne U1’ndnsî]?ürquih affin: au: J’ai lixivi aux qui donnent «a mon à Tbrnfon. DM k quelques aunes les on: fougent c V, H on-

L’EUNUQUK 4.93 G N A T H o N. Grands Dieux , quel avantage c’eil que d’être habile homme! jamais je n’approche de vous, que je ne m’en remume plus lavant. H n A s o N. Thaïs, répondez à ce que vais vous dire. Quand je vous ai donné cette Fille , ne m’a- vez-Vous pas promis que vous ne feriez qu’à moi feu! pendant tous ces jours? - ’ , T H A r s. Eh bien , que voulez-vous dire «par là? T à x À s o N. Mele demandez-vous? vous quiàmon nez m’avez amené votre Galand , 8c qui vous êtes dérobée de chez, moi Mec lui? pour quelles affilies donc, je vous prie? * Tl! A a s. Il me plaii’oit d’en ufer ainfi. T H n A s o N. w Rendez-moi-doné Pamphiln tout à l’heure. à moins que vous n’aimez. mieux que je vous l’ôte par force. » C HI n M a s. Qu’elle te la rende? ou que talâtes par force? de tous les hommes le plus.... G N A r H o N. Ha que dites-vous? ne parlez pas ainfi. T H a A s o N. Que veux-tu dire .33 je ne prendrai pas une fille qui m’appartient? .. v .

données à "au, a; on! li’i . quid «un abusa r ,5. un avec m. àmnwli.’ . 4 Mal)., voudroitCH dire n par: I- fi que cèæiuiiieefi un (a: qui ne milepas qu’on Brigade on. I . ’ Dl sa. r-

444 EUNUCH’US. C H RrE .M E S. , . au"; autant, furtif"? G N A ’T H O. En): [in veld: qui raidira: mon vira. a

C H R E M E 6’. . . mm tu bina alvin Stin’ tu , ut tibi res fi haha: 5 [t quidquam p hadj: hic turbe cæperis, . V Faciam ut huju: loti, dieique, "nique [emper a ,meminrix.A G N A T H O., A ï Mifçrot lui un, qui hum tanna» hominemfa- Ii» das a C Hinimimm R E M E S. filai. v Diminuamdego Input Imam badin, un]? 4617:.

G N 41 IT’PI O. .’ ain’ «me, unir, Sicrine agis? . . , 4, ’. t ’m»THRfiJO. .i a l qui: me: hangar. quid fifi 111:? quid . mm illa ni liât. :11 .P . CHREÆIE& 3S subir. princîpia mm elle dico 121504171. v T H R-A S O. hem!- Vnnmnuquna . ,- CHRÉ- sa. DnnNuIm son embu-t 7mm mon n.) je ou” wufi le tin. Dura: remarque fort bien que Tarn!" fait parler armé: comme un homme roll lier. Naturellement il devoit dire ,.diminang n r (A- nu s mais au lieu de cela il dit comme çannyfun. ’ "ou: capot. l’on: comme; la page de tee grillage.

L’E U N U Q U E. 44; C H u r. M n s. Comment, faquin, qui t’appartient? N l r H o N. Mon Dieu, renez garde , vous ne favez pas à qui vous rites des injures. CHREMES àTbrafin. T’en iras-tu d’ici? fais-tu de quelle manie- re ceci ira pour toi P Si d’aujourd’hui tu fais le moindre bruit devant cette (me , je ferai que toute ta vie-tu te fouvien ras du lieu , du jour, 8: de moi. G N A 1 H o N. Vous me faites pitié , de vous attirer un li grand ennemi.C H x a M a s.v Si tu ne t’en vas tout à l’heure , je vais in calier la tête. G N A T H o N. Bit-ce donc ainfi que tu parles, impudent? cit-ce ainii que tu en nies? T H a A s o N. Qui es-tu? que veux-tu dire? quel internât cil-ce que tu prens à cette fille? C il u 1-: M E s. i Tu vas l’apprendre. " PremierCment je forl- tiens qu’elle cil: libre. . I , , . j T H u A s o N. -. . 0h,! . . , H. R a... murage. il auroit fila traduire, je un": enfer «du; mais ie.n’ai pas veinule" hmrder. de peur’queceux qui ne litoient que ma traduâion, Il: qui ne corné minoient pas la naïveté de l’original , nommera; fau’entid’avoir fit oeue fanon moi-même. a: d’a- voir parlé frire mûrement, ’ ’ ’ 36. 0 s

446 E U N U C H U 8;. C H R E M E S. dm Atrium. T H vRÀ A S O. C H R E M E S. MM»: [broum . l - hui. T H R A S 0. a: durai». v C H R E M E S. miles, une adeo din- fifi, Ne vint [arias alla"; in illam. T1101, go d Sophramao . . . Nutrim , ut un: album, a ligna Je». dam hac. T H R A S O. , mi myrobibms, ’ MM") ne tangam? C H Il E M E S. 1:11:56", input». G N A T H O. unitif tu? bit furti fi alligat, 4° Sdip’ hoc fi :563: v T1114!- n E M 4 r. tu 1-: s. 36. Os hulula!) Tant pi). DOM! 8C fac aunes ont expliqué cet a lardai! qua! impudent ! ven me. un: u pour le vifage,o: "à; mais ce n’cfi pin: là du pour le feus. Ce que armé: dit que cette fille et! libre . Citoyenne d’vltbnu , a: fa feu: , font mi? coups de foudre qui étourdiflènrlc Capitaine. An amict ÎIVdit» hm. Hui. "a W; hi; Ranch chum-quid? le plœgnnddem , il dît. u Ü- m.’ wmmrs’il filait, 1min un un, Un: Inde ip- m, rmdêiinlvùfi, car dei: «fin 16-.- A!!! u’ tu! une. "aux! aman.) Mdmzma mm» 11chan Mùfl: Gau- 2 L. je ’ - r5"!

L’E U N U Q U E. 441 C H n H M a s. Qu’elle cit Citoyenne d’Athenes. T H a A s o N. K2 Ah! Ç H H n M E s. Qu’elle cit ma fœur. T H n A s o N. I Tant pis. C H n a u la s. Préfentement donc , Monficur le Capitaine , je vous avertis de ne lui faire aucune Violence. Thaïs ,je m’en vais chercher Sophrona la Nour- rice de ma fœur, afin que je liamene pour lui faire reconnaître ce qui cit dans cette caffete. T H H A s o N. Tu mlempêcheras de prendre une fille qui dl à moi? C H a a u a s. i Oui, te dis-je, je t’en empêcherai. G. N A T H o N. Entendez-vous comme il fe declare coupa- ble de vol? cela ne vous fuflit-il pas? - THRM

"un dit ce]: fur ce que Chromé: dit qu’il empêchera Thrafm de prendre la fille qui lui appartient: car en moirant que cane fille croit à lui , 8c en difant qu’il I’empêcheroit de la pendre, c’était declarcr ouver- tcmm qu’on «nioit retenir fou bien; a. cela don- noit lieu au Cayiaine d’unir aùion contre d’un»; am» ne drache qu’à faire celle! la impute , c’en pourquoi il fait calomnieux, a: illtâchede pneu- du: (bravât par (en propres paroles. 1"»!an voudroit- bicn faire la même dure àïluït. mais en: tonnoit? fan fadiez. -. " . . ,. 4;.Doui

448 EUNUCHUSC. T H R A S O. hoc idem tu air? T H A I S. gaur: qui refpondeat. T H R A S O. 93h! mm; agimus? G N A T H O. qui?! redeamu: : jam lut tibiaderk fitpplimm Ultra. v T H R A S O. tredin’? G N A T H 0. in» une. nævi ingenium mutinant: Nolum «bi velu: ubi nolis, rufian: ultra.

T H R A i8 O. G N A T H O; 321m dimittow exercimm? 69m plus. T H R A s O; 146i mis. G N A T H O. Sanga, in: wifi)?" dent 45 Militer, demi facique fac Malin aimantine. fit. S A N- u E M A n qu E s. 4;. Do Il 12;: tu? Le s r fini; Il!impoflible Il N de «animerl I I 5.dans 0b la tradufiion CI il la m pas - de ce Marge, qui enflammai-as les mon . à. ni fraya, a: dans levain "Mir. Quand ou vouloit exhorter de brava Soldats à bien combatre. on leur difoit qu’ils f: fouvinlfeut le [un suifant l: du leur: fqm. Domifm’quc fac Mania .- 15: ici ou si I i t’en

L’EUNU Q;U’E.lr 449L T H u A. s-o N. Thaïs, en dites-vous autant? T H A r s. Cherchez qui, vous réponde. H R A s o N. Que tarifons-nous 3 n; . Si- vousG Nm’en A croyez r H , retoumons-nous-en; o N. fur ma parole elle viendra bien-tôt d’elle-mê- me vous demander quartier. ’ T H n A s o N. Le crois-tu? ’ G É A T H O NA Rien n’el’r plus vrai ; je connais l’efprit des femmes; quand vous voulez quelque choie, elles ne le veulent pas; 8e quand vous ne le voulez plus , elles en meurent d’envie. T H u A s o N. Tu as raifon. G N A r Hvo N. Je vais donc congedier les troupes. T H n A s o N. Quand tu voudras. G N A r H o N. Sanga , après cette expedition , allez-vous repofer comme de braves Soldats, 8: goûter les plaiürs de la cuifine. S AN- s’en En pour les congedîer, 8: pour leur faire qui? rer les armes. en prenant Ami pour le repos . 8e for-i pour la cuifine. Le verbe marinerir étoit encore un terme ordinaire dans les exhortations que l’on fai- foir aux Soldats, comme dans 11mm mirera N and); durcir. Ccla ne peut jamais être conferve en notre Langue. filent Hr go EUNUCflUæ S A N G A. 34mm»; anone: a)? in purifie » GNATH’O. r qffugler. THÂASO.on: me bu fiquànini.

illiullzn) 1,1l. y -1 .1: 3?. ACTUS

V V L’ËïN U 45; C’elt-vaù-SANGAÀ- ien it [il y a long-rem .. ne "a llefprit au forgea.A rno’NÜ: . fifi J Tuvauxtrao’ï:A s . Sure-non:i f HnAsoNNl x ? , il

7 X Î

r . ,.alu l,

au EUNIUCHWS-i

læææægnæ朜æææœœæ ’K-K que"?-K4ri"K-X4ks;.3: üüüfi rrærrre ACTUsQflrNT"Us." Scrmru,. THAI&PITHÎÏS,Z T H A I S. PErgin’ , fielefla , mais») perplexe loqui P Scie , mfcio : dût: audim, ego ne» tarifai. Nm tu iflbur mibi diflura apr": r: , quidquid

Virgo ranfizfl’a’ mfle larrumans détirer; Ennuchm affin quamabrem? quid (2151m: a]! P mefait! n . ; P Ï T H I A .8. Q4412 tibi ego diront; pmifira,’ film» brandira» urgent ruile. ’ iT H A I S. I qui: fiât igimr! ,(;4KÎA4 ŒHHatîîî 51k chum. T H A J S. Qfidmu! P r T H I A S. in: prebu: frater l’habit. TH A 18. 4. LAcuuuursnnnanvns où! c 21.] En: pleure, à! ru pelu point. Dru: faîr ici une remarque très-confi- derable, pour faire connaître le geai: de la Lan Latine. Il dit que mon fe dit proprement des ef- feins, totem enfilât 5 que min" r: dit de la dou- a POIX r -4 ”"’

LÆUNUQUE’ a; œmwmæææœææwv .***.***Ï*ÏËËË*Ê*rîmfrïrïrëWF’F’ÉWH-ë u-.floæœææ朜œœææ朜ææmæ ACTEVCINQUIE’ME. «r SvCENE «I. - THItrîsvan’HrAs.

COntinueras-tu* T H long-temps A r às. me parler. a-’ p vec ces ambiguitez , méchante que tues ? Ie le ; je n’en [ai rien; il s’en cit allé ; je l’ai ouï dire; ici-n’y étois pas. Ne veux-tu dème pas i enfin me ’ e clairement ce que c’efi? "Cette fille a les habits déchirez, elle plèureôcne par- le point. L’Efclave s’en cit allé , pourquoi cela E Qu’y a-t-il en? ne veux-tu point parler? P v r H 1 A s. , Que voulez-vous que je vous dife,malheureu- ’ fe queje fuis ? on prétend que 1’ Efclave que Pho- dria vous a donné n’était pas ce qu’on s’imagi, noit. T n A r s. Qu’étoit-ilP r 1 Hdonc? r a a... . Cherea. .Qui, T nCherea? A r .ps. . R Ce. 7 jeune r H frete r de A Phedria. s. . , . . "’ 4T H A r r. lenr.,miunm bien: ; a: qu’olm’rm fe dit des cho- Ia qu’on a honte de découvrir 5 c’en pourquoi Ta. une: a dit ici de cette fille. chien. Cet: fart Voir que les mon on: en raifèn de dire que que n’ap- prochoir de mon pour la proçrêxé termes.

( A. i a 454 E’UNUCHUS. TH4I& glu?! air, mfim? P T T H I A S. targui ergo rampai.

[O 94mlI" à,THAI& obfem, ad un: P gamelan!» ’ r adduc- tu’ a]! 3 APTTHIA& Nifi and? credo fampbilam.refila, . l’ITHAI& a bmmîfira,ocràfi, Infilix , æuidem tu ifllm nm: pralins. Nm id rama: wirgti? P T T H I d S. i i l id opiner. Il’ ,l l iTHAIn ’ nid air, farriloga? Mbwcim inter-urinait: film insidieux tibi.’

v P T T H I I A 8’; Il fluidifieront? ira urf tu jufli, lfaIi errât:

Sçekfia, ont»; lapaTH4fs commijlfli. difpuder, Sic mihi dans. cf: limba, quid illuc bombais (fi?

Hem mm un.Prrnl4s objet" sa) fumonbmw même: allah»). " il] I I E,T défieras:H A I s. , MLBMARQUÆSA. .3. , P Ï- à". thur- une, aux.) raser-m. Melon; feenlefipnpouhinnlnulerdçk « tain!

.L’EUNUQUE- 455 .Tz H. A r s. .1 Que me dis-tu la, ’ Sorciere’ que tu es?

Ce’va’rHrAs. que je vous dis cil vrai, I, j’en fuis frire; ITAHA A r s. p Et je vous prie? qu’ell-il venu faire chez. nous? pourquoi l’y a-t-on amené? ’ A P Y r H; A s. Je ne lai, fi ce n’ell que je croi qu’il étoit amoureux de Pamphila. . ” ’ Ah. p , miferablel T H A je fuis r perduës. ,fi ce ne tu me dis cil vrai ! lift-ce la le finet des me; de cetteP r. fille?r H r A s. . i Je le croi. T H A x s. Que me dishtu là , pendarde ? Quand je fuis fortic ne t’avois-je pas commandé exprclïé- ment de ne la lpas quitter, &d’cn avoir foin?

Que pouvois-je fairer 9 jeT l’ai H confiée I à Acelui-là 8. v feu] à qui vous m’aviez ordonné de la confier. . l T H A r s. Malheureufe , tu as donné la brebis à garder au loup. Je meurs de honte qu’on m’ait fait un fi vi- lain tout. Quelle efpece d’homme cil-ce donc P P r r H r A s. Taller-vous , Madame , tairezwous , jouons prie,n0us voila bien; nous tenons notre homme. T H A "r s. . . l-

..raîrcnmais pour lui me Indre con: fifi, fi- lmant: se. 1,14me. 1 , fumignons?-, . P r- "un;, l’aissmem-Jqué.ri. :1. Vin .

’456 ’EUNUÇHUS. P’Ï T I A S. hem adfiniflram, mu vides!

205mraider. j i THAISP Ï T H 1 A S. romprehendi jale, quantum pardi. 944M, i110. THAI&farine , flaira? V . PrIHrAs’ l quidfluidm (agas? Vide amibe, fi mm, de»; afpiriar, a: impudeur

T H A 1. 3-. frimer?non. v ’ ’ I ’ . r ’ PYTHIA&"" mm que ejur confidentia efl? REMARQUES l sa. Yin; Aquo, s r NoN. eux Auteur, ross’il n’a humours par l’air bien vhurlaient. i ors-u Dans L] ce cinnameVera]: de un: "in

., ACTU’S QUINTUS. l SCEllA H. , auna. mars. PITHIAS.

’"And cmænnm Antiflaonâniut’erque murer ,ln apurer; REMARQUES . . ’ -i.clama un" rend n icinm.) des tairons Le pers fort annuelles(r la mon pourquoi il n’a pas changé d’habir; «au en ce: 1 ’l ’ 2 a, » u V qu’I

EUNILAC. ’V. 30.11. fan .J12.1. 455.

.... IF.

æ avili-(2 .. fends ..

Dril- -.. :- a: sont. ..-. .. 34,44" .4.

H L’EUNUQUE. A 45j; P v r H r A s. St! à votre main gauche. Le voyez-vous? - l H A r s. lçJe le voila.voi. I

Faites-le prendreU Par-turne. au .plûtôt.

Eh , qu’en.c I ’ ferions-nous, H A r fortes. ’ que tu es ?

Cc. quev P nous r r en H ferions? 11A mes. le demandez- vous ? voyez ,jevous prie , s’il n’a pas l’air bien impudent?T H Ar- r s.’ Point’ vP Y z-du H x tout.A s. r v Et avec quelle alfurance il vient ici.

Pfibiu Ton-ure marque le caraâere de la plupart ds femmes qui ne jugent que par paillon.

ACTE GIN QUIE’vM E. s c E N r; 11. s CHEREA. THArs. PrrHrAs. C H 1-: x n A. p p A LE pore 8c la mere d’Antiphon fe fontÀrous

qu’il faire bien remarquer l’adrefl’e de Terme, car la - fuite du fait: demandoit nécelTairemenr que au!" parût encore devant un. avec le même habir qu’il avoit chez elle.I F feux - ’ S

458 EÀUNUCnHiU:Sc éhmfi dedim open; dam; «un! ut nulle made 12min yoga, quia videra: me ne»: Dm ante alliant [lea nous mihi quidam obviant" 5 Venir. 146i vidi,ega"me in peules, gaminez), In angiportum guidât!» ,V item Il; nliud, inde in alizé, V naÀmÏIÏErrÏbtus l I nifugitudo’,"m qui: marqua-[03142:9 t 4 1 5er! afin; [me Iran”, flagorner pp; 51;, Men. Io mais? faim r. qui me. arme. purifia». mihi.a 1” - . Adams. bene yir Dore,tfaluç: die mibi, dufflgifllgvîa . , ,. ,,...’ :, . C H Æ R E A. k hem, fafium, W P V T 11.4 I S. ’ ’ l u finin’ id n’In’ placet? CHÆRE4 T H ’A r s, credin’ te impur» abimrum? . . NonCHÆREÂ. , umhqntnoxiam Omitte: fi alinm 1477371412") ,admikra ullam , oe- eidito. - - A - " 15 Nain... MCHÆREA"’" mur fivitiam verjus es? t r. . .. au"?! ’ . . .THAIS-I:v,: . j :...... Q H Æ... .

L’EUNUQUE- 4S9 deux trouvez Chez lui . comme s’ils s’étoîent donné le mot -, de (on; queje ne pouvois entrer gu’ils ne me viflfergt. Et comme se me tenois avant la porte fa; Yû un bommç de ma con- noiiïance qui venoit droit à moi. Si-tôt que je l’ai apperçu, je me fuis mis à courir de toute n fi...x ’J-ÙKLA...-.-A A ma force dans une petite .më détournée où il n’y a prefque jamais Wfonnç, de celle-là dans uneÎ aux: , 8: de là encore dans une autre : en- fin pour çmPêchc; qu’on ne me connût, il m’a falu mûrir comme un mife’rable. Mais d’t-çe-Ià Thaïs que se vois? C’efl elle-même, je ne fai ce que je ois faire. A quoi me refoudrc?quc m’importe enfin ?’ que mc fera-belle? T313 r s. ’ Abordonsele. Douar, Thonnêïe’homme ,çh bien di-moi un peu, tu fieu es donc fui? . - C H s x E A. Cela cit vrai, Madame. T un I s. Approuves-tu cette aéfion P à C H l! x a A. Non. J’ai ton.

Et crois-tu que tu l’aurasT H fait: A impunément x s. k 3. C H E n 1:. A. Pardonnez-moi cette faute ,je vops prie, fi jamais j’en fais une autre, tuez-mm. A ehcdis’Tnnxs. H b V 1’?r nom: ucjencfuc as" me Maîtreflh? êHExEA. «p THAxs. : QueNon, çraSngisstudonc? , . .,J) ’ lilas

45° EUNUCHUS. C H Æ R E A. ’ j ’ mac menti, ne merrigniàaretur fifi.

widfiœmx,’e TH41& I . ’ G H Æ pallidumR E A. quiddame P r T H .I A S. du; Pullman 501W? L!» Peulalum eflè hoc tibi vidant, virginale riflera d’un» P ’ ’ ÇlhEREA confervm 21è credidi.

2.0 Confirmer»ù prIHvA& P via: me comme , qùin 1131110km in Capilhtm. .mnflrum ! nia»; ultra derifwn 446 11mn. V Ü T H J4 ÏI S. 16h! bina, influa! P- T T H I A S. . quid in: une? lehm; Credo, 171i uidquam [artéfact 4, fi id feurim, Pnfèrtim c m [a ferwm filmant mm. ’ - I ’ I H A I S. 35 MM): [me faciamas. Non te dignum , Chma, 17:51]" : REMARQUE& tu :0.c A?! Yl: neum] un jeen" a: fini l une a qui (un! me tient une"): qujnu un je!" à m chevaux. Pythiu en oEenfe’e’ de ce que clama vient de dire qu’il n’avaiedeshonoré cette fil. le 331e parce qu’il avoit crû que c’e’loir fa campa ne de «vice; cal: démit dire que la Value peut! ne Merippnnément des Savantes. Q un:

iÆUNpQUE fi ,Quc cette fille ne me rendîtunmauvais of-v ce. auprès canai. de vous. .. .: .51; 4.An--3------A Qu’dvois-tu. . Tfait? a p a V I s.

I Quelque petite;CHen:L bagatelle. I Ho ,ho l impudentP Y , quelque 1- H petite r Abagatelle? s. . crois-tuque ce (oit une bagatelle que d’avoir des; honoré une fille qui el’c Citoyenne diAthenes 9

Je croyois queC Ce H fût unea nEfclave 2 A. comme . moi, a: ma compagne de fervice. v P r 1’ H I A s. Ta compagne de lervice !« je ne [ai ce qui me tient que je ne me pute à tes cheveux, mon- fire , qui as encore ’inlolence de te venir moô 1:53- Ë quer des gens. I ’ î" i

T’en iras-tu d’ici, extravagante? TH.Axs.P v "en: A. sur Pourquoi cela ? vraiment j’en devroisbeau- coup de relie à ce pendard quand j’aurois fiait t ce que je dis ,fur tout pitié qu’il avoue, com- me il fait, qulil cit votre Eldavc. T H A I s. .Finifi’ons ces difcours. . Cherea , l’aâion que . voue

m0413.1 un in": à m "mon! damant. Ilxx-cnprnzu faut fe fouvenir a.) que au"?cette Comédie efl Greque. Les Rendu oient les me. veux fort couru , mais les bite? es panoient (on: longs: ’e’efi pomqnoi [hmm le: appelle Kapp- pdanur , Chevelu. . »

au» n’uNïU CHUS. l Ferifii: Mm, j: ego (ligna bathmmumelin 51m maxime, a: n: mdignur qui face": M- men. Neyue adepol , quid nitée wnfilii tapie": ,fiia, De virgim IfiËÆC: in: coururôafii mihi 30 Ratiams 0mm: , fit tait Mn Paf": fuis , 1m ut aquom funin inique ntflua’ni, "41:- Solidum, ra, perm») ut hac ’ mWq beneficium. . , Chenu. C H 15R E A. A: mon: dehint filera arum in!" muraille)» Fora. Thazr fipe ex Mjujmadi r: quapiam, G 35 M410 ex principin , magne familiaritas Confiam :fl. 93121:, fi bac aurifiât»; valait 171*145? T H A 175. Eguidem pal in un puma: actinique a vola. . V c- H-Æ R E A. . 1m lm quefo 9mm bac ficha," columelle Non me [en]: mefit , fid amatir. i **TflAze Et pal profiterai: mugi: ne»: ignafio tibi. Non alto inhuma)" ingenio fum, Chenu, Magne mm imprimpxa, gui!» une». «dut, mfiidm. . ’ en! Æ in a A. , New?" il"! a ÎËÏ’Ï..riË me D47 in." am".

mm. . » PI.

L’EUNUQUEp 463 tpus avez faire cit fort mal-honnête ,car quand même j’aurois malté cet amont, la choie ne lailïeroit pas néanmoins d’être indigne d’un homme Comme vous. En vérité je ne l’ai préfentement ce que je dois faire de cette fille, vous avez fi bien rompu toutes mes mefurcs, que je ne la puis plus rendre à fes parens dans l’état ou elle devroit être , 8: où je voulois gu’elle fût pour leur rendre un fervicc entier , 8c I ont ils puiïent m’avoir quelque obligation. C H 1:. n E A. Mais , Thaïs , j’efpere que deformais il y aura entre nous une éternelle union; il cit fouvent arrivé qu’une choie fâcheufe 8c embarraflëe dans fon commencement, a fait naître une fort grande amitié; que favons-nousfi ce n’elt point quelque Dieu qui l’a voulu? T n A x s. En verité c’en ainfi que je le prends, a: je fouhaite que cela (oit. C n E n E A. Je vous en prie aulfi; foyer. bien perfuadée que ce que j’ai fait n’a point été dansla vûë de vous faire un affront,- c’efl l’amourquim’yaforcé.

jJe let laiT ; 8: c’eltn ce A qui fait I que s. j’ai moins v» de peine à vous pardonner ; je ne fins pas d’un naturel fi fauvage, Chenal; &je n’ai pas fi eu d’experience que je ne [ache ce que peut

amour. G- si . à a a A. Que je meure ,t Thaïs , fi je ne vous aime déja de tout mon cœur.

YP r-

454. E U N U c H U s. Tarn, PITHIASfil ab iflhac tibi , [m’a , aveulirait figintel- ga.

45 NonL aufim. CHÆREA

nihilP T n’ai T quidquam H I A S.credo. T H A I S. (filmer. - C H Æ R Ë A. Nana ego le in bac ra ruilai ara ut adjutrix fier: Ego me un tommendo et commit» fidei. Te mihi pari-man; tapin , Thaïr .- Te obfem: Emoriar, [a non han: uxarem (luxera. T H A I S. 50 Tamm, fi parer. C H Æ R E A. quid! ah, valet, une fric, Chair mode ha fit. . T H A I S. ululant opprimer siens, jam frater 1g? hic adam virginin Nutriczm arceflimm rit, que illam niait parm- Iam : In cognofunda une ipfe hic mûrir , Chenu. C H .Æ R E A. , 55 Ego un manta.THAI& I V p juif!» interna , du»; i: unît , Demi opprima!" prier, qui»: aux: oflim?

CHE-

L’E U N’U QïU’E. ’46; P r a- H r A a. Si ce qu’il dit ei’t vrai, je vous confeille, Madame , de vous donner bien garde de lui; il y a trop de peul à en être aimée. C H n n n A. . J’ai trop de confidération pour Thaïs ,je ne ferai rien qui lapuifie fâcher. - P r r H I A s. A Je ne me fie nullement à vous. T H A x s. Tai-toi. C H a a n A. Préfentement je vous prie de m’aider en cette rencontre, je me mets entre vos mains, je vous prends pour ma proteétrice, ne me s ’ reful’ez pas votre fecours , je mourrai alluré- ment fi je n’époufe cette fille. T H A x s. ’ Cependant fi votre pore... C H a R r»: A. ’ Quoi? Ah,i1 le voudra, j’en fuis fûr,pour- vu qu’elle foi: Citoyenne d’Athenes. T H A r s. . Si vous voulez attendre un peu , ion frete fera ici dans un moment; ileitallé faire venir la nourrice qui l’a élevée , vous ferez préfenF à la reconnoillance. . CHEREA.’ J’enferatravi. THAIs. Voule-t-vous cependant que nous ’l’allions attendre a la marron , plutôt que de nous te- nir ici devant cette porte a ’ " I. .VTomrI. Gg Crus

4m nunucnus.CHÆRÆA iwpmm P ÏTH [48, "ü.?1341sWW’W! 4541M. déferre, a! NU 94 P rrH 14 S. . "glui? humain ode: cogita

&anMæ;TH A 15. - W744"! P ïTHIJ si. Habit hit. .dagua trebbocmfidu’, mais!!! dam. T HA 16’. a, m,obf:m. . PrTHI’A S. Parton perfpexifi :jxa pharmacien C Hz B. 8 J. Nanfacim, Pythiæ. P 1" TH I 4! S. .Nwfimmmmmum . .." 65”", Tumefirvato.« UnMM prrxrmsnique pal’ferwpdqm au fi "Imüwwùnwh.wmnfimm;yp I . n ü.

Optima.F"’ 411:1? iffi-frlatîer.Talla -(* ’) ) I cal.

L’EUNUQUE. 467 C H n n a A. l De tout mon cœur. , Madame -, qu’aillezwousr 1 H r Afemme s. vousI prie? Comment. cela?H A r s. *P r r H r A a. Me le demandez-vous? vous fougea encore à recevoir cet homme dans votre maifon , a- près ce qu’il a fait? - T H A 1 s. Pourquoi non 2

Croyez-m’en; fur ma parole il vous fera encore- P quelque r defordre.a H x A s. e T H A x s. Mon Dieu, rai-toi, je te prie.

il femble. ’ r quer H vous I A n’ayez s. pas encore allez de preuves de ce qu’il fait faire.

vJe Cne feraiH nula xdefordre, a A. Pythias.

Non vraiment,PrrH-xas., pourvû qu’on ne vous à la donne pas en garde. C H E R E A. Mais garde-moi plutôt , Pythias.

P. r 1- H g e s. - Ma foi je dolerois. nivelas arder, ni vous donner qui que ce foit en gar e. Allez-vous T H A r s. . promen-Ha; cela va le mieux du monde. . Voici a le fait de l’amplifi- - ’ (a Gg 2. "Cu-

gaz EUNUCHUS. C H Æ R E A. parti henlcrobfzro; 252mm: inmr, Thés.- nolo, me in vin en»: bac 031k vident. ’ T H A I S. quamolmm tandem? un quia palet? C H Æ R E A. .P r T H I A S. il f virgo «me! T H A I S. ipr.’ fiqÜOÏ, 7° Tu ijlbin mana, ut Clarnmm ihtrodutax, Pytbias. a E M A a qu r: s. 69. Vrneo vllo!] Voyer. lajnm pilum! C’en: le feu] veritable feus de ce mot. Pyrbiu par]: ainfi fin ce que China vient de dire qu’il a honte me": vû dans cc: équipage. n: comme cette honte ne s’ac-

flDÈëXQEPËÊËêPXŒêPŒËÊÏ’ÊÊDÈÏËÆ? d. - -,,ACTUS corde QUINTUS. s c E N A In. P1111143. CHREMÉS. SOPHRONA.

P 1’ T H Il)! S. Quid? patin if; Ml?» un»: pair? mi- Quint!» r qui refera»; furilegn illi gratina, 9214i hum ficppofuit habit? A Ï l IC H R E M E ,S. t v me «am «in: 71.5; "tri-x. .1 v J

L’ E U N U Q U E. 469 C a la, a a A. n Ah , mon Dieu , je fuis au defefpoir; entrons je vous prie z je ne veux paslqu’il me voye dans la rué avec cet habit. . T a A 1 s. Pourquoi donc ? Fit-ce que vous avez honte? u-*,,-.;;;.;; .. C H n n 1 A. C’clt cela même; I. P r r a x A s. Cela même! voyez la jeune pucelle! Entrez , je vous fui.H Toi A ,Pythiasgdemeure z s. n pour faire entrer Chremès. -..-æ..r’3æ 3.7 m ET, q

corde gnan: avec ce qu’il a fait , P131154: dît W102. la jonc "un: , comme fi elle difoit z ne diroit on pas. ne c’efi une jeune fille à qui la moindre indemne

l’y-rune. Cunnuns. Sornnoxu. P r r H- x ç s; Ue arrois-je trouver ? Que pourroit-il pt entement me venir dans l’cfprit ? Quoi? Comment me nagerois-je de ce [cèlent qui nous a fait ce beau préfent? C n n n M a s. Marchez donc, Nourrice. ’iL-’A» " Cg 3 S 0-.

470 EUNUCHUS. rama.SOPHRONA. CHREMEs.«vida, fld nil promus. 5 34mm emmiPYTHIAJ. figfld "nid? C H R E M E S. l l amuïe. P T T H I A S. emmêla, quid ait, ùgkvfiitflt? C H R E M E S. et memritzr.

P Ï T H I A S. 3m :1401 narrât .- un; 1713 fauta virgini. In inné : jam dudumi hem vos exfpetw Mia Vint» borna» «au»; l’ultimatum imbu go Vida: viden’ in niofiu it, fi Dii: plant! Spa» un bien, qui bût)! me ennuie»! mado- lbo introv, de tognhionelut :certum faim; Pefi niât, dans lulu [merrain flamant. .J ’m

il" ÏW i AcTUS

L’EUNUQUL en; S o p n n o N a. Je marche aufii. C H n s M a s. Je le voi bien; mais vous nuancez guere. P v T H 1 A s. Avez-vous déja fait voir à cette nourrice toutes les marques qui font dans la canette à , C a a a M 1:. a. Trames.P v r n x, A. s..- Et qu’en ditoelle, je vous prie? les controit- clle P .C n a n u 1 s. iûComme fi elle ne les avoit jamais perdu de P r T H 1 a s. vEn veritée. cela 4 me fait un grand planât! car je fouirait: beaucoup de bien à cette jeune fil- le. Entrez ,s’il vous plaît ,il y a déjadutemps que maMaîtrelle vous attend. Mais Voila cet honnête homme de Parmenon , voyez avec quelle nonchalance marche ce maraud ! Je croi que j’ai trouvé le moyen de me vanger delui A. v: a ’12 au comme je le fouhaite , 8c de le faire enrager. Mais je veux entrer auparavant pOur l’avoir il cette fille cil reconnue , aptes ami je reviens pour faire une belle peut à ce . ’

47:. EUNUCHUS. eenwnfinnwnmænæwæm ACTUS QUINTUS. SCENAIV PARMENO. prTHJAs, ’ P111 R M E N O. REw’fi, quidnam Chenal hit: "mon gemt. V gym! fi dflû rem. tràflàvit, Dii wflmm

9.144an. m a que;, 12mm lande»; rapin Par-

Nana. - mena!ut vaine") , quadH eiZ aman"; difinilli-

Carijfimum"mm ab merdriœ , avanta , Ivirginemu: 91mm amquæ, mm tonfeèi jute mahfiia, sine [unifia , fin: difiamçiia :7 un; [au 411mm, Id mm cf! -, quad ego mihi pala palmarinm, Me repfcriflç ,’ que. mode r adolefcmtulus, .10 Meretçicm-inpnig a mon: pouffe: mfme: Maturë a: ne): cogitait; pagina): adam. Q4: du)» fini: finit, nihil videur nanifier; Net: rugis campofitmgqqidguam , me mugi: elegan: : . l glue, mm mater: [un aiment menant, Iiguriunt. He- u E M A n qu E s. :4. QUI cul AMAïoRI nua cyme col- )uxr, r. r a u a x un 1.] umddmfiupmnubl" L T Î) A g. g 64’ .4 IÆU’NUQUE; :473

-ACTE CINQUIÈME; S C E E IV. P’ARMENON. PYTHIAS. P un M E N o N. JE viens voir ce que fait ici Cherca. S’ilpcut avoir achevé (on emreprife finement 8c fans bruit, Grands Dieux, quelle joie l Lcombicn de loüanges en recevra Parmenon! car fans parler de la facilité avec la uelle je lui ai fait trouver la fatisfaâion qu’il diroit dans un a- mour qu’il étoit nèstifficilc de fatisfairc, 8: qui lui auroit coûté fort cher , sil fe fût mis en- tre les mains d’une Courtifane avare , je lui ai fait pelletier fans aucun embams,fans aucune -de’penfe, fans qu’il lui en ait rien coûte , une performe dont il étoit amoureux.Maisj’-.1i fait encore une chofc bien plus glorieufe, 8c qui doit, fans vanité, remporter le prix ,j’ai troue vé le moyen de fairezconnoitre à ce jeune homme les mœurs Sales manieres des Courti- fanes, afin que les connoiffant de bonne heu- re,- il les haïlle toute fa vie. Quand clicsvont dans les rués, rien ne paroîtIlus propre, plus com ofe’, plus ajullé: quau elles loupent a- vec cars Galands , elles font les deliçates.Mais

641m1,- U «Un muenti A. propre)": quandù diliwmml. Ligu- rin, n’efi. Mir payement . dilimnmm. Lucia. a t ’ - r r- Cg s pro-

474 E U N U C l-l U S. x5 Hum») vider: ingluviem, lardes, impiem, Q5427» inhonèfie file fin) demi arque raide cibi, 94m palle ex jure Infime pine»! 4mn) w- rem; Noflè omnia lut, [du 0j! ddoùfiaflulir. P Ï Ï H I A S. E go pal tu pro Mi: diffir 0’ filais, alu: , * 20 Ulcijcar ; ut ne impair? in un: iulu cris. REMARQUES. profité de ce: endroit dans le Dialogue de du!» à de (me, de il expliquer admirablemau et liguai» de Terme. 006,11 parle d’une Carmine qui avoir beaucoup de réputation; Su J! fin a) emmi 03mn naît?" piétinai . rial pâtira-m5 . urf- azçw fig au) pua-ion u. liât: rie vilain: , in 1blflppapeï1’ll a" un immun: , Mat qui» M ,4! lingot: qui; «fuselant , «ne? A! se; casi- au sur ripas-214:: madéfiait il: 14m, d- t! N Épine i gara! . in: Mafia. 89’ n la prie à qui ne fiflie . elle tu Rayure 5 me «le cf bim’lzlc . a! il :7 a n’en que la bruma luge: tout; elle ne je gorge pas de viande , (a ne rempli: pu fi he- rbe du du: du; ; mais elle puni de peut: rumen: "un"! me le tout Je [a doigta: «Il: (un tif i pe- rm min, 0 un p41 me tu: «up. :5. Battue v une: 11mn"! ne] Elles fait malpropres. Au lien de inflation, qui lignifie gloutonnerie , j’ai lû comme il y a dans quelques édi- tions brima», qui lignifie "sa! pnpme’. r7. Quo macro 12111:: naerznxo n- ana ITIUM vollflfd Elles W aplomb; qu’elle: mm du: de peut" bailla. tu ajut 8:3 ACTUS

.L’EUNUQUE. 7; quand elles font feules chez elles , il faut voit comme elles font mal-propres, dégoutanres; tout cil en defordre dans leur maifon ,8: elles font lithinées, qu’elles devenant du pain noir quelles trempent dans de méchant bouillondu jour de devant. Le falut d’un jeune homme, c’efl de connaître cela de bonne heure. P y T H I A s. Je me vengerai alfurément de tous tes dits 8C faits, fcelerat, 8: tu ne te feras pas moqué de nous impunément. c’eft proprement du gain trempé dans du bouillon . 8K ils le trempoient mefiue qu’ils le mangeoient. Voir.» a dit de même, par»: ne «tu, du par: trempé dam du vinaigre , 6c [rufian a: une, du mon: "un- Pa. in: du l l n. «kilowatt: a dît de la même manicre. que un (qui; , du la viande du: du bull- tu , à Hem" Mr à: flanc, du [manu tu»): [un de l’en. u. Bue ne z r hôte] Ï: tu vengermlnfurlmut. La conduite de Tunnel! merveillenfe, d’avoir fait en forte que Priam-confine maïeurs la même mi- mutité contre Panama. a: que l’amena: par tout ce qu’il dix Finit: lofions damans: , sa: c’efl ce qui amene le denouëment. Pyhiu fait tu à Panneau, cette peut oblige Par-mm": de tout écoulait au vieil. lard, &e’efl ce qui fan entre: le vieillard chezTIu’ù, où la xœomoifl’nnee fe fak,&où ilrconfirme le ma- linge. Cela efi très-naturel, 6c Don: a eu laiton «l’appelle: Cette «une anima «rififi-an . a: de dire. ne "se MW! 6’ Mm. mm [patinas-ibid: Poër. exhiba n ,. 7mm propre ces coups aux Maîtres d; n PAR. 6c aux Salins, le refit en gal! lesspeag. a: (W5- . A.43 ACTE

476 EUNUCI-IUS.

ACTUS QUINTUS. s c EN A V5. l PI-THIAS. P4RMENO- P Ï T H I A S. Plie Daim fidem , faciaux fœdum ! ô infdim

O feelejiumadolefæntulum! Parmenonem, qui Mur» hue .additif! , q P 4 R M E N D. quid :11? P Ï T H I A S. Méferet me. itague, ut ne vident», mifm M 944g fatumefugi exempla foras. alitant in sur» indigna!’ . P A R M E ,1! O. , 5- 9444 illuc turbu a)! .P marinant ego pari: 3 du ’ 1- quid âifllzuc, o Pytbia: æ aux?! ais? in qupm exemple fient!

P Ï T H rugiras,I A S. amati . 1’ Perdidifli iflum, quem adduxti pro initial"; adolefumulum , .Ï 4. , 4 Dam filait: dan cuba mûr. V n ,.L PARMENQ [a]?! aria quid in? au: 1314135"; P a

10W AC. 1’. la V. Îml-Tï.47f.

1.)!A-l. à.

. .Ç 1.. c... 5.5 . .732. f aire...

m aw

L’EUNUQUE. 477

a

’ ACTE CINQUIÈME. s C E N E V. PYTHIAS. PAnMBNoN. ’ P r T H 1 A s firtant de chez 17243:. GRands Dieux , quelle homhle aélion l ah, le pauvre jeune homme! oh ,le méchant Parmenon qui l’a amené chez nous! » " P A il M r. N o N. Qu’y a-t-il P t P r r n I A s. Il me fait compafiion,& je fuis (ortie pour ne pas le voir. Quel exemple terrible on dit qu’on va faire de lui! ’ I P A n M 1-: N o N. 0h Dieux , quel defordre cil-ce là lne fuis- ie point perdu ? il faut que je lui parle.Qu’efl- ce que c’eft , Pythias? que dis-tu? de qui va- t-on faire un exemple? P Y ’r H x A s. Le peux-tu demander, le plus hardi 8c le plus impudent de tous les hommes? En vou- ant nous tromper, n’as.tu pas perdu le jeune homme que tu nous as amené au lieu de PEP clave qui avoit été donné à Thaïs? P A a u n N o N. Comment cela è 8: qu’eü-il arrivé .9 dis-1e mm. P r-

478 EUNUCHUS.’ P Ï T H Î A S. Ditam. oirginem man», Thu’tdi bali: qu du)» dam e11, le Scin’ mm bina du»; :flè f a du: flan": ado prime nobilom! l ’ P A R M E N 0. Ne du. P Y T H I A S. A agui fic inventa mm ifle vêtiroit mifèr. 111e "bi refiivit faflum fiat" viokntiflimus. . . P A R M E N O. 931’de fil" Ï P T TE I .4 S. (niqua; prima: mmmiferis media P A R M E N O. CanIiga-uit? hem. v P arquer T equidem H oranteI A , ut nes. idface- . 1 [ret, Thaïde. P A R M E N O. 15 régul] 411;? P Ï T H I A S. [quad mariai: [du : mm: minima" pana jafe id *fadurum Q1011 ego mmquam vidi fieri, raque 11:le.» P A R il! E N 0. Imam; finîmes amict? 4 qu mu

i r P r quidT in:H ,V Ihautain A a?s. v P A 1: M-E un. 4mm; lm 17242:1")!!th ’ * Fafiurum 35:3 EVulg. Siam"

L’EUNUQUE. 479 P y T H I A s. Je le veux. La fille ne l’on a donné au- jourd’hui à ma Maître e, fais-tu qu’elle cil citoyenne de cette Ville, 8C que Ion frere en cit un des principaux? P A u M E N o N. Je ne (ai pas cela. P y r n x A s. Et moi je te l’apprens. Ce miferable l’a vio- lée. Son frere, qui eit l’homme du monde le plus emporté , l’ayant fû.. .. l’ A n M E N o N. Qu’a-t-il fait? P r ’r a 1 A a. D’abord il a lié ce pauvre garçon d’une ma- niere qui faifoit pitié. P A n M a N o N. Il l’a lié? ho, ho! P Y r n I A s. Oui, quoique Thaïs luit extrêmement prié de ne le pas faire. P A u tu. z N o u. Que me dis-tu la! P ï r H x A s. A préfent il le menace encore de Je traiter comme on traite les adulteres ; choie que je n’ai jamais vûë , 8c que je ne veux jamais voir. P A n N a N o N. Bit-i1 bien fi hardi que d’entreprendre une salon fi temeraire? P r r a x A s. Comment, fi temeraire? P A n Il n N o N, Quoi, elh ne te paraît pas d’une remet-né horrible?

t484k) ,EUNUCHUS. fiai: [mm pro matcha umqunm roidit in dama meretricia » » ’ Dcprehrmli quemqnsm 2 P Ï Il H I A S. .P A R .M E N O. martin.ut, ne boa mfciati: , Pytlwiar,v z Dico, «Jim volais , mflrum efl’e illum huilent filium. . . . I PÏTHIA& . lm»! Ofifecro, un i: jefi? . . P A R M E N O. ne quant in illum Thaï: vin) fieri final: 4;th adeo 41mm un ne» agame: ’mtro en! .PITHIA& vide, Parmmo, 914121 agas, ne naque illi prof", a tu pareur. mm hoc Putdnt , (331:1un fiflum efl, ex te efle arum. P A R M E N O. quid igitur [adam mifir! ébriJve incipiam une 4mm: vida) rure redan;- tem ferrent. Diram huit, a» mm? dicam harde, etfi 1):th magnum malum Scie parant)». fui neuf]? efl , hui: ut fuéwniat.

RnMAnqunsr. . P 1.-. 19. Ne s c r 0.] 7: ne fui pu «la. Cette repolie cil très adroite. Pyrhiar fait bien que Panneau: a rai- ion, c’en pourquoi elle ne faunule point à difpmet pour fourmi: le fait . car elle voit bien qu’elle

l t:

L’EUNUQUE. 48; horrible? Qui a jamais vû prendre qui que ce foit pour adultere dans la maiion d’une Cour- tifane P P Y T H x A s. V Je ne faiA n M pas a N o cela.N. 4 . Mais afin que vous le fachiez , Pythias; je vous disôc vous déclare que ce jeune homme dt fils de mon Maître" .. P v T H I A s. Ah] cela cit-il bien vrai?

P A R M 1-: N o N. Afin que Thnïs ne fouffre pas qu’on lui faire aucune violence. Mais pourquoi n’entrer pais moi-même dans cette maifon? Songe à ce queP tu r vas T faire H , 1mon A pauvre s. r Par- menon , prens garde que tu ne lui ferves de rien, 8e que tu ne t’aillesjetter toi-même dans un peril d’où tu ne pourras te tirer : car ils (ont perfuadez que c’efl par ton confeil qu’il a tout fait. P A n M 2 N o N. - Malheureux que je fuis ! que ferai-je donc ? 8c à quoi me refoudre ? Oh ! voila notre bon hem. me qui revient de la campagne. Lui dirai-je ce qui cil cin’ivc’? ou ne lui dirai-je pas? Ma foi je lui veux dire , quoique jcfache très-bien qu’il m’en arrivera un très- grand mal ; mais il faut necefTai- gement qu’il le fiche , afin qu’il aille fecourir (on 15. e ’ ’ P r- ’ droit enfin coute créance. Elle dit donc il Il (’0’. mm: connçitrca qu’elle fe contente de rapporter un fait Jans dikuter les mirons ni pour ni conneau” ne lusitanien: point dc.favoix.. ’ r ’ vsv n a; A. Lu ..k; 1 I w Tune l. i Hi! I. Ex

48; EUNUCHUS. P Ï T H I .4 S. Ego du in!" .- tu Mi *’ nanan 0mm ordinant, ut fatum fiat. nævnuvevæuvvæææeæææwveæeæuv .ACTUS . fipin QUI-NTUS. SCENA v1. LACHES. PARMENO. L A C H E S. EX mec propinquo rare (ne tapie tumuli: l Neque çgri , 11qu: 10h: odium me :4qu Ubi furia:pernpzt. aux) fieri, animato . 10mm.v 5d du: in: nofler Parmenoi (9 un? a) a: :fl. flan» prtflolare, Panama, bic ante a in)?

944i:. PARMENQ [mm «fi! hem, falun te Muni", be- n, gardez). V » ’ I L A C H E S. gym pnflolan? ’ l P A R M E N O. fait flingua haret matu. I. A C H E S. flair! efl? quid trepidas Pfatli’m [du îdic maki. ’ Vulg. muta mdiM. l P A R. a L M A u qu a s. r. Ex une vnornuuo non flot; CArxo touron; r aul fanfan ben; Je MF"!!! a]! fifi: d’ici 11:0 me: m’a)! d’un Sud: ranimoit". Voici lm vieil.- xd pampre qui n’a aucun rom au]: tête, qui ne [canonne rien de mon «k- qül ne fait qu’à la , . .r I . . com-

L’EUNUQUE. 483 P 1 T n I A 3., . C’en être fige. je m’en vais; tu ne (aurois mieux faire que de lui conter bien exaéîcment tout ce qui s’en pallié. -wæ-wwwar-HuwwwëwæwMr- ACTE ’CINQUIE’MEm s C15; N E, VI. ’LtAChiES. PARMEN-ON. L A c H 1: s. MA maifon de Campagne cit fi près d’ici que cela m’elt d’une grande commodité; je ne fuis jamais las ni de la Ville, ni des champs; du fi-tôt que l’ennui commence à me prendre en un lieu, je vais à l’autre. Mais cit-ce là Parmenon? C’cfl lui-même. Parmenon, qui attends-tu devant cette porte? v P A a M B N cï N. Qui cit-cc? Ha, Monfieur, je me réjouis de vous voir en bonne famé. * .L.A C H E s. Qui attends-tu là? " P A n M F. N o N". Je fuis mort! la, peur me lie la langue. ’L A c H a s. Ho , qu’y a-t-fl ? pourquoi trembies-tu mur va-t-il bien? parle. ’ ’ P A n- commodite qu’il y a d’avoir une maifon de campa- gne qui ne (dopas une éloignée de h ville:Et cela et! (on bien managé . afin que ce bop hem: faire Plus vivement la nouvelle que Pavillon va lui 39-. prendre. 8c que çe changemœtd’étz fait mieux ma:- que’. 6c zinnia: davantage les W34. v , A A ; , 1-1 h a. 17. AN

434 EUNUCHUS. P A R M E N O. Hart, Primat,» tu arbitrai id , quad m cf! , 1m un : I0 widquid buju: [45mn (fi, 0411:4 non fac-214m efl ma. L A C H E S. 9.103 a? P A R M E N O. "il? fana interrogafli: opormit Rem prenarraffe me. nuit glandant Phcdria intubant, que»; dona huit: dam. L A C H E S. mi! P A R M E N O. ’ Thaïdi. L A C H E S. trait! perii hernie. quanti! P A R M E N O. wiginti minis. I. A C H E S. U liftant a)! P A R M E N O. un» quidam fidicinam 4mn hic chum. L A C H E S. Hem, quid, amati? anftitjm ille, guida:- retrix [in 1’ * la!» in afin and: r aliud ex alio Mm. ,nnunnquss,j , . P A R- :7. AN in un: vnnrD] Swahili... 3.1. 350m! .4. en un mot’ Grec qn’ lignifie vine; a commencement il fe diroit de la feule ville «1’th- uu- toutes le: une: villa étoient’appelle’es m5.

L’EUNUQUE. 48; P A a M a N o N. Premierement , Monfieur , je vous prie d’ê- tre bien perfuadé de cette venté , que tout ce qui vient d’arriver ici, n’en point du tout ar- rivé par maL A faute.c a a s. i Quoi? P A n M n N o N. Vous avez raifon de me faire cette demain. a?! de, je devois , avant toutes chofes ,vous con- ter le fait. Phedria a acheté un certain Burin: que pour en faire préfent à cette femme. L A c a a s. A quelle femme? P A n M n N o N. A Thaïs.

. 11L a achetéA c un H Eunuque? n s. je fuis perdu! Combien l’a-t-il acheté? . P A a r4 a. N o N. Soixante piltoles.

C’en .cil L fait, A je fuisc 1-1 ruiné. n s. P A n M n N o N. De plus, l’on frere Cherea cit amoureux d’une certaine joueufe d’inflrumens.

Comment,. L A il ccf: amoureuXPelt-ceH a s. u’il fait (16j: ce que c’eit que ces Demoifelles feroit: il revenu à Amarres? voila mal fur p

mais peu à peu le muta)» devînt plus commun; de afin on a fait 4m. fin. un, perce que les habitus. des .Avilles [ont plasmique a:un: dola m1 Pasu- a h3 -,

4m EUNUCHus P .4 R M E N O. Han, ne me fluâtes: me inpulj’on bu un fii- Nt. l L A C H Ë S. Omitte de le (liure : ego te, furtif", 20 si vivo. . . [cd Mime, quidquid ejl, primidi); P A R M E N O. I: pre 3thexpedi. Ennui» 4d Thaîdem *’ [une Mc- r

Pro Ennmban’nu, LACHE& è * I I P A R M E N O. Il: ejl. hune pro macho pafiea. Comprehmdére indus a mflrizxên. L A C H E S. V P A- Re M ’ E midi. N O. Àndaciam meretritum [peflm . L A G Il E S. naquit! efl 15 Aliud mali demain, qmd mm dixeris, Italique»:R A Il M E f’N 0.. - - : une» efl.

L .4:ecjfim’ C La: H introrumpere? E S. .

Nm labium efi,P qui» Â uiüR magnum»: M E N l’a nO. i mate)», ’ . i. h - fifi, quia mteflêfuit bocfacere, id gamin , Profiter me 1717?: aliquid eflè aventura"; mali .- 30 Nana 1 v ’uam «géant, 407.135.4.1 aux. rugine..d englué faitout au]; mm maximum...dwm . ACTUS

un U N u Q U E. 431 r P A a M E N o N.” Ne me regardez point,ce n’elt pas par mon confia qu’il fait tout cela , au moins. ’ ’ L A c H a s. * Celle de parler de soi. en pendard, fi je vis, je te... Mais conte-moi premierement ce qu’il y a. . A --*Il a été menéchezPARMBNoN.’ Thaïs, au lieu de l’Eu-, ’ * L A c n a s. truque-Au lieu de l’Eunuque! . - I CelaPARMBNONÂ. cit comme je vous le dis. Ils l’ont pris enfaîte pour un adultere, a: ils l’ont lié. L A c a E s. Je fuisP A mort! R M E N o N.q â , Voyez l’audace de ces coquineslt El’t-ce la toutes lesA mauvaifes c a a nouvelless. J v u que tu avois à me dire? n’en oublies-tu point?. Non,P A voila a u tout. a Nq o nN. Pourquoi diiîere-jeLACHES. d’entrer lardedw? ’ PAARMENOfl. i’ Il ne faut pas douter qu’il ne m’arrive bien du malceiTaire dede fairelce tout que ceci; j’ai fait, maisw25: je fuis il ravi ne- d’être caufe qu’on traite ces coquines comme elles meritent; car il y a longstempsque notre bon homme cherchoit une occalion de leur q jouer quelque méchant tout . il l’a enfin trouvée. Hh4- MAGIE.

433 EUNUCH-Ua ŒMWŒWŒŒŒACTUS QUINTUS. se EN A V11. PITHIAS. .P4RMEN9,

NUmquum--n adaptai PYTHIA& rquidquum jumdîu’, quad I mugi: me,» menin, Mi avenir, quant quad made [aux intro ad M5 ’Mibi, mm! fait ridicule errans. fiât ,I que , quid ’ tîmeret, . . ti- -’6am. - P AflR”M E N o. uid hoc 41mm e .? a q-PTTlH’I’ÀS; nunc id prodea, ut conveniez»: Parmenonm. Sçd ubi, abfem), cf)? I- ” ’ P A R M E N O. l’ i me quark hep.

v P T T H I A S. ” utqree-etèum videz), udibe.

gluid e]? , inepteP A Pv R quid M tibiE Nme O. 3 quid - rides? ’- pergiu’? i ’ v l 1.P(T T H I 1 S. -’ t” ’ - ; j’en-i. "I r r lDefefi’jam film, miferu,’ terrideuda; * 4 " l’PARME’NO. ’l - k’ quilla: ’fiprrnzus’ .Numquum " V pal l hominem U: flultibrem(agiter:a vidi, ne: w- - A " "a ) .. x. Na"

L’EUNUQUE.’ 429

MSÏÈŒŒQŒÈŒQÊŒŒŒŒŒŒŒ 522 ACTE CINQUIÈME. S C E ’N E VIL .-PYTHIAS. PnnnunoN. P Yl 1- H I A s. MA foi, il ne m’efl de ma vie rien arrivé qui m’ait fait plus de plaifir que de voir tout à l’heure ce bon homme entrer chez nous tout éfaufilé, 8: l’efprit rempli d’une ’chofe qui n’étoit point. Le plaifir n’a été que pour moi feule qui lavois la frayeur ou il étoit. P A a M n N o N. Qu’el’c-ce donc que ceci? P Y r H 1 A s. Je fors maintenant pour trouver Parmenon; Mais ou cit-il? ’ P A n M. e N o N. Elle me cherche. P Y I H x A s. Ha, le voila, je vais l’aborder. P A n M E N o N. Qu’y a-t-il, impertinente ? que-veux-tu? qu’as-tu à rire? ne celleras-tu jamais? P Y r H r A s. Je n’en guis plus,’ je me fuis mile entier:- menthors ’haleine à force de rire à tes dépens. P A u u E’N o N. Pourquoi cela?

’ BelleP 1 demande r H 1 l. Aje n’ai s. jamais« vû,& je ne yerrai de ma vieun fi lot hommeque toi. Je " H11 5 ne

490 E U N U C H U S. Nanpmjl futi: Mrrlri, que: ludo: prebueri: i»- tus, 10 A: niant primo ultidumca’ ,difertum credidi hominem. ’ PARMENQ guide ’ W M illicone crederePYTHI4&. au, ’que’dîxi, marmitoit? An pæniteImt flagitii , te audion quad [enfler Adalefiem, ni mijèrum injuper niant: puni in: diane; i N47» quid illi mali: Mimi tu»; hile, 146i w]; rem ’UÏdÏt ’ 1114m ejle eum indutum [mur ? quid 1’ jam foi: te periifle? r ’ .P Il R M Ë N O. Ehem, quid dixti , peflumu 3 me mmn’ta a? etiam rider P , ’ Jmn’ lepidum tibi vifim; efl Jalm me: irridcre: i P 1’ T H I A ’S. . n ’nimium. P A R M E N O. siquidem ijlhuc impunie habuerit.

PITHIÀ& r ’ werum. P A R M’ raddamE N O.barde. . REMARQUE&l P .qT- Io. A: unau Pline CALLIDUH u pt- Sllfllu CllDlDl HONÎNBIJ Vraimen- rufian je t: prenoit pour du home fin (r refe’ La G ni- fication de ce mot titrera" cit remarquable! «Il ne lignifie pas ce que nous pliions. bien, flaquent. mais nife. ui»a un diièeme’ineut jufle . qui liât-(kiwis

trompela. AN tueurs-un;- ni filtpns. rzeolvxarJ - lm.ne

L’EUNUQUE. 491 ne faurois dire le divertillcment que tu as don- Il ne Chez nous. Vraiment autrefois je te pre- nois pour un homme fin a: mie. * e P A ne si li N o N. Comment ? P717111 A a. ’ Faloit-il croire fi vite ce que je te dirois? n’étais-tu pas content de la faute que tu avois fait faire a ce jeune homme. fans aller en- core le découvrir à l’on pere? en quel état peules-tu qu’il aiété quand fon pere la vû a- vec ce bel habit? Eh bien ,crois«tu enfin être perdu?

Ah,méchante,A P A quen M me 1dis-tulà? N o neN. Incrus- ’ tu point encore? tu n ris P nouveau un fi grand plaifir à te moquer de moi, coquine? P r r H 1 il s. Très-grand. i ’ ’ P A u u u N o N. Pourvû que tu le failles impunément. P r T H 1 A s. Cela s’entend. P A u u 1-: N o N. Je te le rendrai fur ma parole. P

ru p4: matent de Infante? Ces mots ne lignifient pas. comme quelquuuns l’ont crû, ne 1! r aux-ru pet? mais n’tnù-tn pas «mm? n’irait-ce p4: a a. pour loi? Cela paroîtra plus clair par ceqexemple de Plante. Iffi 1mm parfilai; , inqaù’, aident" du. ’,, et (i tu eh «pas «la de deux. dit-il. cl tu . Y-sa. 6°- ,. nous du: minet. t

d W EUNUCHUs P Ï T HI A S. Sed in du»; iflhuo Panneau , efl flirtuflè, quad miniture’ i :credo. 2° Tu jam eudebi: .- qui finition udolefcemulum rlogitiis,na meunier» dites indicmruferque ï ’ in le exem- pta eden. ’ f l P A R M E N O. Nullus fur». Pj Ï T H, I A S. hie pro illo mumre. tibi houa: et! balai- tus. abeo. p A R M E N o. Egomet quo iudioio ruiler , quafi firex , bodie P! a r. M A a. que s. 2;. Beaun- une INDICIO XISlchJlle :1 solex, Honte un. x 1.] Mdheureux, [une fui: aujourd’huirit. bien": maintînt: Pur. mon je:I babil, Lwomawaumaenewnxuæmmavwvfleeeeeeeee eeaeeee 917.51) ACTUS QUINTUS. S C E N A VIH. GNATHO. THRASO.’ vGNAITHXQ. Qvid nunc 3 quo fie, ont quo confiiio hue imu: .9. quid innptus , Throjb f

a a Ma en L tu: THRA. u s. I. Qui» nunc], me filin-uels MM»!!- mnn Ce Pantin cil: tallions: fâché de «Merlan?- ce

L’E U N U Q U E. 493 P r r H x A s. Je le croi. Mais , mon pauvre Parmenon, peut-être que ce n’ait que pour l’avenir que tu me fais ces menaces, &dès aujourd’hui tu feras traité comme il faut , toi qui rends un Jeune garçon célèbre par des crimes qucmlui fais commettre , 8: qui ès enfuitc le premier à le déclarer à fon pere; ils feront l’unôc l’au- tre un exemple en ta performe. P A n m a N o u. Je fuis mort. P Y 1 H r A s. C’efi là la recompenfe qui t’ei’c dûc pour le beau préfent que tu nous as fait. Adieu. P A n M a N o N. Malheureux! je me fuis aujourd’hui décou- vert moi-même par mon babil. Il y a dans le texte, fui finit comme la [unis qui petit m fi decommunt clic-71131:". Mais cela n’efi: pas agréa- ble en notre Langue. WÆÆÆÊÉÆËÆÆÆÈÉÆ ACTE CINQUIÈME. S C E N E VIII. GNA’IHON. THRASON. G u A ’r H o N. Ue faifons-nous donc réfentemcnt? fur quelle efperance , 8c que] deffcin ve- nons-nous ici? Que voulez-vous faire? T H a A-

finc, a: de Voir que fan Maître va s’expofer a de nouveaux affronts. a. U:

Q4 EUIQUCiiUî T H R A S O. [genet ut Thaidi me dada)», a fadant quad jubmt. G N d T H O. quid afin? T H R A 6’ O. 3141 mina: haie, fait» Hercule: fervivit 0m final:G N3 4 -T H O. UtinamA L tibi tommitigariemnplum vidczm fMddüü plain. tapit! 8&1 fore: trapu": ab un. T H R A S O. l perii. quid amen; hac efl m4117 Hum ego manquant videra": adam. quidam fripera»: laine profilit? a E M A n qu 1-: s. z. Ut THAÏDÏ un me)": . au !Ac1h( (un!) Junun] je 1’314le rendre à Tbai’: a lif- mtian. Tbrafn parle minicars en guerrier. c’dt poui- quoi j’ai traduit Il! "du à dirai-tin , qui font du rennes de guerre, comme en Luin un. 3. QUI insu: au!C, QUAI! linteau: 353v l v r r 0mn un. 1.] Pourquoi lin" .fini-jc 7min: roumi: qu’HmuI: ne Finit à omphnlt l Tenu: peint bien ici la coûtumc des lâches, qui prennent loûinurs dans les grands cxcrnples ce qu’il y .1 d: mauvais, &laiflcnt ce qu’il y a du bon. Hercule fur foumîs à Omplialc, il cit vrai , mais démit Hercu- le,

ACTUS

L’EUNUQUE. 49; T H n A s o N. Moi? je veux me rendre à Thaïs à difcrc- tien , 8c faire tout ce qu’elle ordonnera. G N A 1" H o N. Comment P

Pourquoi lui ferois-ieTHxnxom moins foûmis qu’Hcr- cule ne l’étoit à Omphale?

L’exemple meGNArHom plaît. Dieu veuille que je vous voye aulfi carelTeràcoups de pantoufles! biais pourquoi ouvre-bon la porte de Thais? 110, ho! jeTHnAson nhvou jmnau vû cduifi; qu’ell-ce que ceci P cil-ce encore un Rival? d’où vient qu’il fort avec tant de hâte?

le. ô: pour avoir le droit de l’imiter en cela. il fun: l’avoir imité en autre choxe. Horne: a [on bien dit : Dnipic ESWIAY «Hi: imitable. 4. Urnuu tu: COMIITIGAII VIDIAM s ANDAnIo CArur.] Dieu mutile que je 1mn on]: «jfi mnfir à "up: de panoufle. Il y avoit Paris doute à «11h01:: quelque Comédie des amours d’Hrrcule 6c d’0mpbalc. On y voyoit ce Heros filer près de fa Maîtrefle qui lui donnoit des coups [in la tête avec fou fouler.

(5&3)w il?

ACTE

496 E U N U C H U S. à?&âèëïàêêàîfiâèâêâââéêéêèââêiêêêéêèê ACTUS QUINTUS. SCENA 1X. CHÆREA. PARMENO. GNATHO. THRASO. C H Æ R E A. 0 Populares, etqui: me vivit lmdiefbrtunatior? Nemo harde quifquam : 7mm in me plane Dii oteflatem [mm Ommm ofiîndere , mi mm ficbito tu zeugma rint commode. P A R M E N O. (Laid bic lem: è]! l V b C H Æ R E Â. ô Parmena mi , ô meamm voluptatum omnium Inventer, inteptvr, perfèflor, fiin’ me in qui- bus jim gaudiis? Saï: Pamphilam mm»: inventant d’un)! P A R M E N O. audivi. C H Æ R E A. fais fponfm mihi.’ P A R M E N O. Rem, in: me D2 amen: , fafîum l G N A T H O. audin’ tu illum quid ait? C H Æ R E A. l Men fratriq ,tu»; gaude!) autan amurer» cf:Pludrit 0mm»: in , tranquille: mm efl dama: : T1241: atri [a commenda’vit in chevala»; (a? I0 fiPdem : Noôi: (ledit f. P A R-

LEUNUQUEI 4fi æeeoeeæeeuæeææeeeo ACTE CINQUIÈME. SC’EN E 1X. ’ Carlin. PARMENON. Grill-mou. T H R A s o u. -"

O1C Mes concitoyensHA E ! ny a-t-il E performeA. V. au Umon; dc plus heureux que je le fuis? Non alluré- ment iln’y a performe, 8e les Dieux ont voulu faire voir fur moi toute leur puillance 3 car dans un moment tous lesbiens me font venus en fou: le.De PARMENQN..Vquoi a-t-il tant de joie? V Oh,. H mon Echer nParmenon, E A. qui ès l’auteur de tous mes plaifirs, qui as tout entrepris, tout achevé! fais-tu la joie où je fuis? fais-tu que ma Pamphila cit Citoyenne d’Athenes? 4 P A n M E N o N. k le l’ai ouï dire. V i

Sais-tuI C qu’on H me a l’a aaccordée? E A. ï j P A a M E N ’o N. J’en fuis ravi. a Vu . G N A; H o N. Entendez-vous ce qu’il dit? » De- plus,. C j’ai unH grand E plaifir n xde voirA. mon .. frere en état de jouir tranquillement de fort amour. Notre maifonôccelle de Thaïs ne fe- tout qu’une dcformais; elle s’eil jettée entre les bras de mon pere, elle lui a demandé fa protec- tion , 8e s’elt donnée toute enliereà nous. Tome I. li P A17

’49: EUNUCHUS. PARMENQ fiatri: igitur Ihaï; m4 (B? C Il Æ R E .1. 4 . P A R M E N O. 3m bug aliud. .913fülicet. and MW:,. 37251:: peli- tur finis. CLLÆR54 T10" tu, frater, ubi «lai çfi, fac qumprimàn hoc 4111123. PARALENQ affin domina. IHRASQ Numquid , Gnatha , dubita: , qui» ego mm: perpema Infini")? ’l G N A T H 9. Dubio opiner. " * C H Æ R E. 4. .quid 7commrèm primum fine , au: que»: lande»: maxume .t 15 1111m; ne qui ruilai dtdit m4154,» ut filment, a» me, qui id aufu’ fin; Inti)": P a»; fortune»; collaudem , que 516m Mtrix fait , a E M A a qu a s. Io. l’un: r à rot-nu . . THAÏS 91’ ton 2:13] Elle tfl du: tout: à votre fine? N’en dcplaifc à Tua- u ou à Mmmdu . voici une chofc très vicieufe. Ca! qu’y a-t-il d: plus oppofé à la &ng à; aux bonnes nous: que de voir que la muon d’une connin" 15: ce": d’un honnête Chenu nuant plus en; qu’as ne maifon. à: que le [agréée ces deux [enfles bom- mcs, je ne dis pas reçoh fous fa proteaion ont; Gouttifnne. car à la bonne hum , cela pourroit li fait: avec honnêteté. net qu’il confina: que a

p L’E U NU Q U E. 499 Ellei P efi A donc n toute.n ra à. uvotre o fiera?u. . C a B Ms A. Sans doute. P A n M 1-: N o N. Voici encore un autre fuie! de joie; 1; Ca- pitaine çit chaiTé. . 1.. il ’ , v Mais fifi, que CunnnL-n mon frcrc fachc tout gifla ,bjçp .r vite, en quelque lieu qu’il fait. I ’ i W P A n M n N o u. Je vais voir s’il cit au logis.

Préfentement,i T Gnathon,a n A doutes-tu s o N. que jeA ne foisG uperdu? A rr u o u. , i . Je n’en doute nullement.

C H .5 n .5 li- Qui dirai-je qui a le plus contribué à a bonheur? 8c qui de nous deux dois-je le plus lotier ? lui de m’avoir donné ce confeil , ou moi d’avoirofél’cxecuter? Donnerai-jel’hon- ncur du fuccès à la Fortune qui a tout con- duit, 8c qui a fait arriver fi à propos dans un feu; fils Phldria continu: avec ale fan commue; ordi- naire. a: qu’à la vire du tout le monde ce Madrid foqîfrc que le Capitaine fait rc chez (a maîtrcflè cn (and i Voila un traité le p us indigne dont on ait ouï parler. On peut dire pour tes «(a que dans ces temps de ténèbxçs La dçbauchc étoit permi- fcg pourvû que l’adullerc (in fût paç, mais!» ve- iiré Cela cil trop public, à; le "au; fait sur; 5cm gravas ne peut guet: être cxcufe’. i n li: ".0

igloo EiYUIN U C H U S. gaz to: m , tannas, un) nppbrmne in un"; Mai patri:conclujit fifiiviramn dia»?vhfacxlitatem an 9,6. L gupinr, Sema, obfecro, in: nabis buna. . Il E M A R (LU E S. Il. O Juænzn, SIIVA, onszexo , yl: ne 3 r 3 nouL] 0 jupiter renfineb-nngjà 1mn prit, mu a! bien. Les Min: f: (avoient de cette façon xræzus»**rr*ææxæxærræxxææær ACTUSQpINTU& pHÆDRLLCHÆRELPARMENŒÎSCENA X. GNAIHazwxaïâf’*fi PHÆDRIA 2 « u DIi wolfram filma! incredibilia Parmmo mollo qua nanard: Un! abigfl fraIfl’! CHÆREA . flafla P H Æ D R I A. C H .Æ R, E gazée. A. Sari: credo. nihil a]! Timide hac, fiater, rua

Quand amen" , in: noflra a]! amnifautrîxfamilic. digniu:P H Æ D R I A.. hui , mW 1114m landau v a r Tif, quantaH R [foi Aejlrminu’, S 0.tante maxi: nm. 5 O fic", Gmtbo, in te fin :13. ira, a 2mm» maman. km r- in un.» G N1: V,’r HZ» laï-w,I , (a m, tu. ’ meuliætdt-tê- a i; In?"- ».I n ., . , . J.

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L’EUNUQUE. 5o; feul jour tant 8: de fi favorables conionétures? nse-J .p- " Ne louerai-je point aufiî la facilité de mon pe- re , 8e fa complaifance? O Jupiter , confervez- nous, je vous prie, tous ces biens.

de parler . pour dire . 3 74mn, 1mn fuma «mm de vu bienfait: . mon ne mu; en demandant par dama- næxæwæwwwwwwwxwwæ rage..ACTE CINQUIÈME. r SC’ENhE X. l Pnennu. CHEREA. PARMENON. GNA’rnoN. Tunnson. P n E D n r A. GRands Dieux, les chofes furprenantes que : me vient de dire Parmenon! Mais ou cit mon frereC n E Pn n ’A. " Le voici. P H x n n r 4. Je fuis ravi"; . . J’en fuis perfuade’.C En Hverité n , mon n frerel! ,A. per- l Tonne ne mente plus d’âne aimée que votre Thaïs, pour tous les bons cilices qu’elle nous

rima.»Ho, ho, allez-vous PHEDRIA. me la lqüer?" ’ - - . T a n n s o N ’ mm; Je fuis perdu! moins j’ai d’efperance , plus je- fuis amoureux. Je te conjure, Gnathbn, de m’ai- , der de tes confeils , car je n’efperc qulen turf * - s « A r li 3 G N A-

sur. EUNUCHUS. G N A T H O. quid vis fatiam! T H a A s o. . parfin bac Preciha , pretia , ut bernant aligna in par»: tandem and Timide»; . Difiicik :fl..aNATHa I ’ i A fiT quid H abnlibziif R A S , me; O. a. hoc [z (finis, gaulois douant, rambina a nié mais, il . opium»; fera. . . i VGNAÎHQ Banc ? THRASO. fic un. ÔNATHQ p hoc j; e tin , infinie ut tu mihi donna; go Î: jar-afin" , a fente , pana: , inventa m fi: locus Sampan . 4. .T H. R A. s o. de film; ira futnrum,, . p G N A T H O. NPHÆDRI,.v . , win31». quqm in egô audio: .OTIJrafie. M .7 J ,4 .- fatum.r T H ’ Rn n A ,À Sv O.

riîflfimfiçfüîd.xæFHÆDnIA qu hic fieu: Écris.”Jl il vnmk H

L’EUN UQUE. se; G N A T H 9 N. Que voulez-vous que je faiTe? T H n A s o N. r a Obtiens-moi ou par prieres ou par argent, que je puiiie être reçû quelquefois chez Thaïs. G N A r H o N. . Cela cil difiicile. . lJe Tte cannois, u n tu A n’as s qu’à o le u.vouloir, tu m’auras bien-tôt fait ce plaifir; 1 Si tu le fais, tu peux me demander tout ce quetuvoudras , tu ne feras pas refufé».

. GCela cit-ilN bienA unr 9’ H o N. T H n A s o N. Très-fur. ’ . GEh bien, u fiA j’en r viens H ào bout, N. je demande que votre maifon me fait toujours ouverte, ioit que vous y foyezfiou que vous n’y foyez pas; 8e que fans être prié; je punie tout: me vie y manger quand il me plaira. H n A s o N. Je te donne me parole que cela fera aini’. G N A r H o M. J’y vais travailler. P H a n tu. r A.’ r’Qui entends-je ici! 0h, Thraibn! - T H in a k o N. ’ Bonjour, MeiIîeurs.

Vous ne ferezP palmentil a n pasa l ce A. qui 1 cirât: riveiclâ’ li 4 Tune l l

w, uUNUCHus. TJHRASO.’ fiio. P. -H Æ D R I J. tur et ergo in hi: ego confpioor regimba!

iValais - ÏT fronts. H R A si O. A I P H Æ D R I A. foi: quant freine! Mile; , edico, fifi, 15 si in plana hac te inflation po]! tanguant , nibü

-415m!) i :fl qurqbarp«1qu ,dira: iter [me mini, habui .- failli,t J GNAIHQ -v A a ria, Imndfic leur. P H Æ D R l A. il ’ Diffum efl. . » - . G N A T H O. noneognafco mflrum rom fiperbum. -, - r’ ïPHÆDRIA. --

frira;. . .G aldin N. panois 4A ; T gond».. H cùmdixyroficO, - "in, fi fla-

farina.L35tuent -(Î;;.P;HÆDRIA. i; , HA i v . andiaznns. n .* G N A T.H Q. tu. "made palan: iflhuc , Ibrafo. 7.0 Principiog mon»: arroba endauba: mini ogha- 5 monter «Joli»; , Me, 1min: quidam] fadayuidfaterz maman: caufa mon? ; Î L v V:- 1-17, 111911nounnquts yponosco vergeure tu: tu. ulula: ] je ne fartai) par que vous fafiùz, fifins. cul; le l’arafire qui dit cela à mon; wflrum : il fautions- 1uiz’l’ in cn-

L’EUNUQUE. ses T H n a s o N. Pardonnez-moi. P H 13 D n r A. D’où vient dont: queje vousy trouve encore: T H n A s o N. ’ ’ e M’appuyant fur votre générofité. . ..

Savez-vous’ . a a bienn al’appui 1 A. que vous avez lâ,Mon- fieur le Capitaine P je vous déclare que fi defor- nais je vous trouve dans cette place , vous aure-L beau dire , je cherchois quelqu’un , c’étoit mon chemin de paiier par ici , il n’y aura point de quartier. l GNA’I’HON. ’v Ha, Monfieur , cela ne feroit pas honnête.

Cela. P cit H dit. 1-: ’ ’ ’ o n r A. G N A r H o N. Je ne penfois pas que vous fufiiez fi fiers.

Cela fera comme Hj’ai dit.E D Il I A. i G N A r H o N. Avant que de rien refondre , écoutez ce que j’ai à vous dire ; fi ce que je vous dirai vous plait. faites-le. . ’ I P H a n n r A. Eccutons. GNA THONàThrafbn. Vous , Monfieur , éloignez-vous un Premierement je vous prie d’être bien perfua- riez l’un 8e l’autre que tout ce que je fais en cette affaire , ce n’cit que pour mon propre in; ’ ’ terêt entendre inguinaux, ou minium. Douar l’explique autre- ment ,a et: il me: mflrûn au genitif pluriel, 6c il fait dire à Gamba , in nfiwn’apa que-miam stm-fifidh’ L...r li s :3. M r-

506 E.UNUCHUS. Verùm idem fi volis prude , vos un fluera infiitia efl. ’ l - p HÆ D a I A. 944541 dl? . » l I Gmilitons N A ego T rivakfli H Ô. recipiundum confia.

P H Æ D R I Â. Recîpiuatlu’ml i i t ï I hm, l Gcogita N "ioda. A mT huile H un; illa0. , hindi-t’a,- 7:5 Ê: Mentor me , (denim bene filmer oléfine) flood de: paulüluin :12, v neuf: e11 multum occiput T hume»: .- Ut tao amori fuppeditari [lm [mm m,-

Omnin [ne mugis opportubmgm mugis sa: tofu Nana adtaoefi. Printiplv . ,- a .babas . r Aquad d’un. du une [orgies : Ë 30 Fumes sfl, infulfus, tanins, [hi-rif Wojàne, 0 dies: " Neque to 5113m: meulas ne, amer maller : poilai fitcile, roll volis. p PHÆ- a E M A a qu E s. 2l. MILITSM zoo RIVA!!! nutrition- prix causera] C’eft ainiî. a mon avis, que ce [mirage doit être entendu; Gratin); ne dît pas a Ph- un) qu’il doit recevoir le Capitaine qui cil: fan rival; mais qu’il le doit recevoir pour rival. Ce qui cfl en- core davantage, car étant rival; il (annihila de. peule ..au lieu que fi on lui défendoit de parler de (on amour. il fe rebuteroit à: ne dénanti fias. :4. Tu

L’EUNUQUE.I 507 tcrêr; mais fi mon interêt s’accommode avec le votre , ce feroit une folie à vous de ne pas faire ce que je vais vous confeiller. . EhP bien a qu’elt-ce a a que n c’eût) 1 A. G N A r H o N. Je fuis d’avis que vous fouffricz que le Ca- pitaine foit reçû chez vôtre Mairreile. P H r»: D u x A. Quoi, que je fouiïre qu’il y foit reçû?

G N A T H o N. Songez-y bien feulement. Vous ne pouvez vous palier tous deux de faire bonne encre, car vous aimez les bons morceaux; ce que vous avez à donner ei’t peu de choie , 8C Thaïs nieit pas d’humeur àfe contenter de peu ; ilfaut faire de la dépenfe auprès d’elle , fi vous voulez vous conferver fes faveurs. [Il cit donc queftion de trouver quelqu’un qui vous défraye; voyez- vous, il n’y a performe qui foit plus propre à. cela à ni qui fait mieux votre fait que l’homme dont il slagit: premierement il a dequoi donner. 8c performe n’eit plus liberal que lui.De plus,c’ell: un fat qui n’a nul efprit; c’efl une matie de chair fans mouvement; qui ronfle nuit &jour; 8: vous ne devez pas craindre qulil foit aimé de la Dame, vous le enlierez facilement quand vous vou- .14. Tu HIÈCLE cari rem. Punfnr A," drez.IIBIN’IER "vis. ETleM P 355:5H thzNïnx E1 v r c: I r A s.) Vain ne peinai mu: paf" nm deux. le faire bonni du", car mm une": la ban: man-eaux. Les Latin: diroient bien" virait, Men!" «une pour aire fait: banne tbèh, fi bien tirai!" , mànger benneaup. Caton,ji vola in cihvivia mulon» Lilith (manque ü- hum.l 36. S - A-’

508 EUNUCHUS. P H Æ D R I A. Q2311 agîmm .2 G N A T H O. pneuma hoc etiam , quad ego velprimum [une , Ace-fit homo nana malins prorfus, flaque gro- lixim.P H Æ ’ D R I A. Mira»: ni ilion benzine quoqua 1,4120 ppm efl.

C H Æ R E 4. GNAIHQi idem aga arbitrer. 35 8:67: facitis. Imam m’a»; hac un: ara, a; me in wflrum gregem Recipiatis. fatis dm hac jam [axant 11011.40.

P H Æ D R I A. .- --..-x .-.’..h...-...--"alpines. .-.- 4c Manier.. C H Æ K 5 A.

’ GNATHQat ego pro illlm , Phadria, . (Ï tu, Clara: au»: camedendum (7 deridmdum pubis propice. K E M A 11 tu! a s. 36. SA": tu: noc 11m :Axuu vozvo.] Il j a Je: long-temp: que je ml: en" pima. Il f9 Comparei plaifamment. Cm5 à Syjïphc, 6:11 compare le Ca- pitaine au rocher qu’il rouloit. nuu38. Vonls Hunc un" couznnnruu INo.] En manche; a": lutinan- Mafia". je mm le liure, mangPLJE. La grace de ce paflnge né peut être canferve’c dans la naduûion; Propmàn, «tendron il: diroit proprement de ceux qui après ami; bû.donnoient la coupe à celui à qui ils portoient la filmé qu’ils venoient de boire; mais ce qu’il y a de plaifanr. au! que Grimm» change l’ufage du mm, me

L’EUNUQUË. 5-09 P H r. D a r A. ’ Que ferons-nous? V G N A T H o N. Une autre choie que j’efiime encore plus que tout , c’ell que perfonne ne donne mieux à manger que lui, ni avec plus de pmfuiion. P H en N r A. De quelque maniere que ce foit, je ne faifi nous n’avons point befoin de cet homme-là. C H E il E A. Je ne fai aufii.

Vous m’obligezG extrêmement. N A T Mais H j’aio en-N. - j core une priere à vous faire, c’efl de me rece- voir dans votre focieté, ilyaafiez long-temps que je roule cette pierre. P H e D n x A. Nous te recevons. C H E n E A. Et avec plaifir. I G N A -r H o N. En revanche, Mefiieurs , je vous le livre, mangez-le , devorez-le , 8c vous moquez de lui tant qu’il Vous plaira. C H t- que l’on n’employe en ce feus-13 que pour boire,& il s’en fer! en parlant d’une chofe folide qu’il don- ne a manger 5 ’len a dit auflî de 54mm Æ été: unimvm, qu’il havait [a "Iran! . pour dire qu’il les damoit: Muret a donc eu tort de vouloir corri- - ger ce pilage, 8c lire profil: au lieu de pro in. on n’a jamais vû de critique plus malheureu e; car ce qu’il dît que la premier: fyllabe de papi». cil breva & qu’elle doit erre longue , cela ne fait rien pour lui, quoi que profit» art naturellement la premier: brève. T’a-mu n’a pas laille’ de la faire longue . a d’autres Auteurs l’ont fait après lui. 45. N r z

5:9 EUNUCHuS ÇHÆREA. pian.

12232214:, P zfi. H Æ D R I A.

, T ,512216, G N Aahi Tvis, H arcade. O.

. .,I 0mm H R tes 4 Sand O. aimai! . , - h G. N. 4.1 Tfi Û- 4o and i ijli te ignorabant. 12913944,» gis mon: ofimdi 1140:, . - Et enluminai [&st fifi; a vitraux tutu, 101172:22:05.

bene ficzfli,TH34sq grafigna balata maxu’mm. Numquam niai): fui «fautas. , quiz; m mm: amurent plurimum.

Dixin’ aga valais,G inN lm A Je T4min)» H Q. 2kg422- . tiam? . P H Æ D R I A. Nil gratermiffum efl. in bac. a»: valet: , a planaire.

El E M A k Q0 E s. «- NUL. nominaux un] Rial.” qu- P413 Pou: la: le Darwin: a (mu-embu. en 9mn, vendue. il tu mais ou sa nm tu , Finis Mimi Voluminis. r A:X” il

L’EUNUQUE. 5’" Cela, C cil bien.H a R a A. * P 11.15 D a 1 A. Il le merite. G N A T H o N à Thmfon. , Monfieur, vous pouvez approcher quand vous voudrez. T H R A s o N. Eh bien, en quel état font nos affaires?

En quel état? Gen fort N bon A état; T ces H Meffieurs o N. s ne vous connoiffoient pas; fi-tôt que je leur ai eu appris qui vous étiez ; 8c que je leur ai eu parlé de votre mérite à: de vos grandes ac- rions, j’ai obtenu ce que je demandois. T H n A s o N. Tu m’as fait un grand plaifir. Memeurs, vous pouvez être afiurez de ma reconnoiflance. Je n’ai encore jamais été en aucun lieu où je ne me fois fait aimer de tout le monde. G N A T H o N à Phtdria c9- à Chenu. Ne vous ai-je pas bien dit que Moniieur a toute l’élegance 8c toute la politeffe Attique? P H a D a x A. Rien n’ manque. Allez-vous-en par là;& vous,Me leurs les Speéhteurs, battez des mains.

Il "Il A: fait de lai,nuu "muon: en lai tout: ce que tu, Adieu.mm m u dit. Ceux qui ontlû min! par" pramiflumefi, . f: (ont [on éloignez de Ce que Terme a voulu dire. Fin du Premier Volume.

(à?