LOCOGEN SAS 8 rue du 19 mars 1962 21600 Longvic - Dijon

DDT Direction Départementale des Territoires Bureau Urbanisme Pôle Territorial Nord Mayenne 226, rue Joseph Cugnot ZI le Terras BP125 53100 MAYENNE

A l’attention de Jean-Pierre COUDRAY

Le 19 Mars 2018,

Objet : Projet de centrale solaire au sol sur la commune de SAINT-FRAIMBAULT-DE-PRIERES (53).

>>> « Demande de Dérogation » à la règle soumise par l’article L.111-6 (loi n° 95-101 du 2 février 1995 code de l'urbanisme) : recul de 75 m par rapport à l’axe de la RN12 (route à grande circulation). Vous trouverez ci-présent la « demande de dérogation » aux règles constructives liées à la loi n° 95- 101 du 2 février 1995 code de l'urbanisme, relative au renforcement de la protection de l'environnement. Cette demande comprend une note précisant la nature de la dérogation demandée par rapport aux conditions fixées aux articles d’urbanisme. Elle expose également les raisons qui conduisent à demander à bénéficier de cette dérogation. Arnaud VALLEE Resp. Développement Projets 06 01 79 07 98

Envoi Lettre RAR + e-mail : DDT 53 + Préfecture 53 Copie : Mayenne Communauté + Mairie de St-Fraimbault-de Prières + SUEZ RV Normandie

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1. Contexte de la “Demande de Dérogation”

1.1. Les démarches effectuées

• Nous avons déposé Jeudi 14 Décembre 2017, une Demande de PC °= 05321617M0005, accompagné d’une Etude d’Impacts, pour la construction d'un projet de centrale photovoltaïque au sol, sur une partie de l'ISDND exploité par SUEZ RV Normandie, sur la commune de Saint-Fraimbault-de-Prières (53).

• SUEZ RV Normandie a déposé un « Porté à Connaissance », à la DREAL et Préfecture, le 28 Décembre 2017, dans le cadre de la Demande de PC. Ce même porté à connaissance a été transmis par LOCOGEN à la DDT 53. Ce porté à connaissance apporte les éléments de compatibilité du projet de Centrale Solaire avec l’activité industrielle ISDND, et de son environnement proche.

• Nous avons échangé avec la DDT sur le sujet de la 12 (RN12), les contraintes d'aménagement qu'elle implique, et présenté les possibilités qui peuvent être trouvées pour une compatibilité de la construction de la centrale solaire qui soit acceptable pour tous. LOCOGEN a proposé à la DDT, des dates pour organiser une réunion de travail autour du sujet. La DDT a fait le choix de demander LOCOGEN d’apporter des éléments complémentaires sur le sujet. Une Réponse Complémentaire datée du 17 Janvier 2018, a donc été envoyée à la DDT, dans ce sens (tous les éléments de ce courrier électronique, ont été repris dans cette présente « Demande de Dérogation »).

1.2. La Route RN12

La RN12 relie à Brest en passant par Dreux, Alençon, Saint-Fraimbault-de-Prières, Mayenne, puis Fougères, pour enfin mener à par la RD 812 (RN12 déclassée), qui longe l’autoroute A84. Elle a longtemps été le principal itinéraire de liaison entre la Bretagne et la Bassin Parisien. Son rôle a été atténué avec la mise en service des autoroutes A11-A81, et A84. Elle conserve néanmoins, une fonction structurante dans le réseau national et pour les territoires situés à l’écart des grands axes routiers qu’elle traverse.

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2. L’ISDND SUEZ RV Normandie qui accueille le projet

2.1. Localisation La société LOCOGEN envisage la construction d’une centrale photovoltaïque au sol, sur la commune de Saint-Fraimbault-de-Prières, dans le département de la Mayenne (53). Le site concerné par le projet de centrale photovoltaïque, correspond à une ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux). SUEZ RV Normandie en est le propriétaire et l’exploitant.

Figure 1 : Localisation de la zone retenue pour le projet de centrale de Saint-Fraimbault-de-Prières

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Vue aérienne du site ISDND en Post Exploitation (limite Rouge)

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Emprise retenue pour l'implantation des installations sur l’ISDND

2.2. Localisation du projet de centrale photovoltaïque

Figure 2 – Plan général d’implantation des trois zones

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2.3. Localisation du projet par rapport à la RN12 :

• Localisation des installations de stockage de déchets : Les installations de stockage sont localisées à une distance minimale entre 35 m et 42 m de l’axe de la RN12. > Voir carte suivante.

La bande située entre ces 35 à 42 m, et les 75 m de l’axe de la RN12, est utilisée depuis 1973, comme lieux de stockage de déchets ISDND. D’après l’usage qu’il en est fait, il n’est pas envisageable de déplacer ces déchets. L’usage de cette bande comprise dans les 75 m à l’axe de la route est donc figé dans le temps et ceci pour le long terme.

• Page 227 & suivantes, de l’Etude Impact : Trafic routier de le RN12 L’accès au site a été parfaitement dimensionné et sécurisé pour permette l’accès aux poids lourds et aux véhicules légers (poids lourds transportant les déchets, trafic personnel, trafic usager de la déchetterie). Les conditions de sécurité en entrée/sortie de site sont tout à fait remplies en l’état (tourne- à-gauche, voie élargie, accès élargi en entrée de site, carrefour avec vue dégagée, signalisation routière).

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2.4. Distances du Projet, de l’Axe de la route RN 12 :

Zone SF1 (Z1) Zone SF2 (Z2) Zone Concernée par les 75 m OUI NON de l’Axe de la RN12 Distance des Panneaux les plus environ 39 m environ 107 m proches de l’Axe de la RN12 Distance des Bâtiments les plus proches de l’Axe de la Non Concerné environ 101 m RN12 Largeur maximale de la bande de panneaux concernée par le environ 36 m Non Concerné recul des 75 m axe RN12 Largeur minimale de la bande de panneaux concernée par le environ 32 m Non Concerné recul des 75 m axe RN12

> Voir carte suivante.

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3. Motivation de la « Demande de Dérogation » :

3.1. Urbanisme, en relation avec la RN 12 :

Extrait du Porté à Connaissance déposé par SUEZ à la Préfecture, le 28 Décembre 2017, dans le cadre de la Demande de PC : La phase de construction, ainsi que la phase d’exploitation, n’auront pas d’incidence ni de gêne particulière sur le trafic de la Route Nationale RN12.

Dans le cadre de la mise en place du projet PV, un certificat d’urbanisme a été produit par la commune de Saint-Fraimbault-de –Prières et instruit par Mayenne Communauté.

3.1.1. Etat des documents d'urbanisme :

▪ La loi n° 95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement a introduit dans le code de l'urbanisme des articles visant à inciter les collectivités à promouvoir un urbanisme de qualité le long des voies routières les plus importantes. L'objectif de cette loi est d’encourager une réflexion préalable et globale sur l'aménagement futur des abords des principaux axes routiers. Cette réflexion doit permettre de finaliser un véritable projet urbain qui trouvera sa traduction dans le document d'urbanisme. Les terrains susceptibles d'être urbanisés en bordure des voies classées « routes à grande circulation » (cas de la RN12) sont soumis aux dispositions de l'article L.111-6 du code de l'urbanisme qui impose un recul de 75 mètres par rapport à l'axe.

▪ L'Art. L111-6, interdit en effet les construction et installations dans une bande de 75 m de part et d'autre de l'axe de la route.

▪ L'Art. L111-7 précise que l'Art. L111-6 ne s’applique pas dans certains cas, dont : o aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières.

o aux équipements liés aux divers réseaux d’intérêt public. >> La centrale solaire est d'intérêt collectif car elle produit de l'énergie dont dépend directement le réseau électrique public. Cette énergie est renvoyée sur le réseau public et bénéficiant de l'obligation d'achat. Elle constitue un "équipement public" au sens des dispositions de l'Art. L145-3.

L'arrêt rendu le 23 octobre 2015 par la Cour administrative d'appel de Nantes confirme qu'une centrale solaire est un équipement collectif au sens de l'article L.123-1 du code de l'urbanisme :

"4. (...) aux termes de l'article L. 123-1 du code de l'urbanisme : " Le plan local d'urbanisme respecte les principes énoncés aux articles L. 110 et L. 121-. (...) / Les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs peuvent être autorisées dans les zones naturelles, agricoles ou forestières dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice 8/30 LOCOGEN SAS – 8 Rue du 19 Mars 1962 – 21600 LONGVIC SIRET: 823 772 611 00013 (RCS Dijon) / N° TVA Intracommunautaire: FR 54 823772611 www.locogen.com

d'une activité agricole, pastorale ou forestière du terrain sur lequel elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. "(...) "

5. Considérant en premier lieu que, eu égard à leur importance et à leur destination, les panneaux photovoltaïques en cause, destinés à la production d'électricité, et contribuant ainsi à la satisfaction d'un intérêt public, doivent être regardés comme des installations nécessaires à un équipement collectif au sens des dispositions l'article L. 123-1 du code de l'urbanisme citées au point 4 ;"

L'arrêt rendu le 13 octobre 2015 par la Cour administrative d'appel de Bordeaux précise qu'un tel équipement peut être d'intérêt public au sens des dispositions de l'article NC d'un POS :

"6. Il ressort des pièces du dossier que le projet en litige, qui a fait l'objet d'avis favorables émis par le département de l'Indre, l'agence régionale de santé Centre et le maire de la commune de L., est destiné à la production d'électricité à raison de six millions de kWh. Ainsi, c'est à bon droit que le tribunal administratif a estimé qu'au vu des objectifs de développement durable devant être mis en œuvre par les collectivités publiques, le projet de parc photovoltaïque de la société X devait être regardé, dès lors qu'il contribue à la satisfaction d'un besoin collectif par la production d'électricité vendue au public, comme ayant le caractère d'un " équipement présentant un caractère d'utilité publique ou d'intérêt marqué pour la collectivité " au sens de l'article NC1 du plan d'occupation des sols de la commune de Levroux. Le ministre du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité ne conteste au demeurant pas que ce projet de parc photovoltaïque puisse être qualifié " d'équipement présentant un caractère d'utilité publique ". Contrairement à ce que soutient l'administration, le tribunal ne s'est pas prononcé sur la conformité du projet à l'article NC 1 du règlement du plan d'occupation des sols mais a uniquement censuré l'erreur de droit commise par le préfet qui s'était borné à refuser le permis sollicité au motif qu'il n'était pas compatible avec le caractère de la zone NC sans avoir vérifié si ce projet pouvait entrer dans le champ d'application des dispositions précitées."

▪ L'Art. L111-10, précise bien qu'il peut être dérogé aux dispositions de l'article L. 111-6 avec l'accord de l'autorité administrative compétente de l'Etat, lorsque les contraintes géographiques ne permettent pas d’implanter les installations ou les constructions au-delà de la marge de recul prévue à l'article L. 111-6, pour des motifs tenant à l'intérêt, pour la commune, de l'installation ou la construction projetée.

>>> Le projet de centrale photovoltaïque rentre bien dans ce cadre et la collectivité a pris des délibérations en faveur de la réalisation de ce projet.

▪ L'Art. L111-8, précise que le PLU, ou un document d'urbanisme en tenant lieu, peut fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par l'article L. 111-6 lorsqu'il comporte une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages. >> le projet deviendrait de ce fait compatible avec la distance des 75 m de l’axe de la RN12.

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Actuellement le site est soumis au POS de Saint-Fraimbault-de-Prières : identification zonage "1NA" (zone naturelle non équipée où l'urbanisation est envisagée à court terme), sous classement destination : "a3" (à vocation d'activité induisant une présence permanente limitée de public).

Le PLUi de Mayenne Communauté étant en cours d'élaboration, pourra prévoir cet aspect des choses et faire en sorte que cela reste possible. La centrale solaire ne sera elle pas construite avant début 2020.

3.1.2. Etat des lieux sur la réalité du terrain : Il suffit d’observer sur Google Maps, ou bien Géoportail (y compris les clichés en arrière dans le temps postérieur à 1995). Le constat est qu'il est aisé de voir qu’il existe plusieurs cas de constructions < 75 m axe route, qui ont été effectués, après Février 1995 (date de la loi N°95-101) ; ce qui suppose avec autorisation. Pour ne citer qu’un exemple : le plus proche est celui de l’implantation en 2007, de la Société GANDON Transport. En effet, l’ensemble des parkings situés devant l’entrepôt a été implanté à moins de 75 m de la route RN12. Ils sont pourtant considérés comme des « installations » au sens de l’Art. L111-6 du code de l’Urbanisme.

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Nous avons contacté le transporteur qui confirme leur obtention de Permis de Construire, après 1995, sans même avoir à faire une demande de dérogation. La mairie de Saint-Fraimbault-de- Prières ayant vérifié de son côté, nous confirme les faits. En effectuant le parcours le long de cette RN12, nous constatons que d’autres constructions et leurs « installations » ont obtenu les autorisations nécessaires, pour pouvoir construire à l’intérieur de cette bande de non-aedificandi. Y compris celles construites après la mise en application de l’arrêté en question.

3.2. L’ISDND : un site figé qui impose son état à la RN 12 Il convient de rappeler les principales caractéristiques du site ISDN SUEZ, qui sont figées pour un avenir « long terme » :

• Page 143 & suivantes, de l’Etude Impact : Le Site de SUEZ RV Normandie est recensé dans son ensemble, dans la base de données BASIAS. (http//basias.brgm.fr).

• Extrait du « Porté à Connaissance » déposé par SUEZ à la Préfecture, le 28 Décembre 2017, dans le cadre de la Demande de PC : ANNEXE 4 : Fiche SINOE ADEME de l’ISDND. Le site est référencé dans son ensemble, dans la base de données SINOE.

L’implantation se situe précisément sur des parcelles de stockage de déchets enfouis et recouvert par une épaisseur d’un mètre environ de matériaux. Elle viendra se poser sur la couche supérieure (elle-même artificielle), d’un site qui a fait l’objet de nombreux et importants aménagements durant l’activité d’exploitation de l’ISDND. Les aménagements et travaux nécessaires à l’implantation de la centrale seront minimes compte des équipements déjà présents sur le site. Les installations seront aménagées sur les trois zones qui sont maintenues à l’état de suivi post- exploitation : ▪ la Vieille Zone [ZV1], fermée depuis 1994 ; ▪ la Zone 1 [Z1] fermée depuis 1999 ; ▪ la Zone 2 [Z2] fermée depuis 2007. SUEZ RV Normandie, exploitant de l’ensemble du site, assure les obligations liées à un arrêté préfectoral de suivi post-exploitation. Ces 3 zones ont fait l’objet d’une cessation d’activité, et d’un suivi de réhabilitation.

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Vue sur Z2 la partie au Nord encore en fin Vue sur ZV (au 1er plan à droite), fermée d’exploitation et Z2 au fond en exploitation

Vue sur ZV1, fermée et Z2 au fond à droite Vue sur ZV, fermée (à droite), Z1 au fond (en (fermée) exploitation) et Z2 au 1er plan (en exploitation)

La fermeture de ces trois zones d’enfouissement de déchets, s’est opérée par la mise en place, en partie supérieure, d’une couche végétale dite "semi-argileuse". Cette couche semi-perméable constituée de matériaux argileux, a été remaniée et compactée à une épaisseur d’environ 1 m. Elle est surmontée par une couche de 0,30 m de terre végétale. Sont présents sur le site, les dômes enherbés en surface, équipés de dispositifs de captage et de transport de biogaz, un système de récupération des lixiviats, des bassins, ainsi que des fossés drainant les eaux de pluie.

3.3. La centrale photovoltaïque s’inscrit dans un projet paysager et environnemental compatible avec la RN12

Produire de l'énergie électrique à partir de sources d’énergies renouvelables comme l'énergie solaire s'inscrit dans une démarche de développement durable. Les choix effectués pour la conception, la réalisation (phase chantier) et la future exploitation du projet ont été menés dans l'esprit cette démarche.

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3.3.1. Les mesures environnementales et paysagères prises

La présence de la centrale solaire sur le site ISDND, ne changera pas la morphologie et la perception paysagère des abords du site.

La préservation et le renforcement des lieux des haies environnantes

• A l’heure actuelle, il existe des haies qui sont présentes le long de la RN12. Les hauteurs et leur densité sont telles que la présence de la centrale solaire le long de la RN12 ne viendra pas s’imposer au cadre visuel environnant et aux usagers de la route. L’étude paysagère qui a été établie conclue que l’impact visuel le long de la route RN12, sera faible à moyen selon les saisons climatiques.

> Simulations Visuelles, extraites des Pages 249, 250 & 251, de l’Etude d’Impact.

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• D’autre part, des Propositions de mesures d’accompagnement et de réduction des impacts paysagers, ont été effectuées. Page 283 de l’Etude d’Impact : Afin de limiter l’impact visuel que pourrait générer le projet depuis les points de vue les plus proches, permettre une meilleure intégration de la future centrale photovoltaïque et des installations préexistantes, il est proposé de densifier les haies existantes sur le pourtour de l’ISDND.

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Une autorisation de renforcement des haies périphériques signée par SUEZ RV Normandie (avec plan de localisation des haies à renforcer) figure en Annexe 10 de l’étude d’Impact.

3.3.2. La centrale solaire photovoltaïque est démontable :

Rappel : LOCOGEN a établi le projet solaire, en fonction de l'implantation déjà existante des alvéoles en post-exploitation de l'ISDND de SUEZ RV Normandie. Ces alvéoles sont des lieux de stockage de déchets, qui nécessitent une surveillance et un entretien régulier dans le long terme, règlementé par un arrêté préfectoral spécifique. Aucune autre activité, implantation ou encore aménagement ne pourra être envisagé sur ces alvéoles, sans grandes contraintes et conséquences y compris sur l'environnement local. La durée d’exploitation envisagée du site de production de Saint-Fraimbault-de-Prières est d’un minimum de 25 à 30 ans. Au bout de cette période d’exploitation, l’installation pourra être démantelée entièrement et le site sera remis dans son état initial, avec :

▪ démontage de l’ensemble des éléments photovoltaïques (panneaux et structures) et évacuation pour recyclage (cf. note ci-dessous) ; ▪ démontage des fondations de type longrine et évacuation des éléments métalliques, puis acheminement vers les filières de recyclage ; ▪ extraction de tous les équipements électriques, tri et évacuation vers les filières agréées (câblages, transformateurs, onduleurs) ; ▪ régalage des quelques tranchées ouvertes et du terrain d’une manière général, ▪ nettoyage général du site. Ce qui signifie que l’installation est temporaire et réversible. Les terrains retrouveront leur aspect d’origine, et pourraient être libérés des installations de panneaux, à la fin de l’exploitation de la centrale solaire.

3.3.3. Impacts du projet après les mesures environnementales et paysagères

> Extraits des Pages 287 et suivantes de l’Etude d’Impact.

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3.4. La Centrale solaire est compatible avec les contraintes d’usages actuelles et futures de la RN 12 :

3.4.1. Compatible avec le trafic routier et la sécurité routière : L’étude d’Impact a mis en évidence que l’impact du projet de centrale solaire est considéré nul à faible de ce point de vue. Nous l’avons vu à travers tous les éléments de l’Etude d’Impact, du « Porté à Connaissance », des points traité dans ce compléments d’information, le projet solaire n’aura pas d’incidence sur l’accidentologie de la RN12, ni sur le plan matériel, ou corporel.

3.4.2. Compatible avec l’Hypothèse d’un élargissement de la RN12 : Le tracé de la RN12 dans son ensemble, est aménagé, soit en 2x1 voies, soit en 2x2 voies selon les sections. En supposant que la section de St-Fraimbault-de Prières devienne équipées de 2x2 voies, cela impliquerait un profil en travers similaire à celui-ci (existant sur d’autres sections de la RN12) :

(Source : Dossier de concertation, Mise à 2x2 voies de la RN12 entre Ste-Anne et St-Maurice-les-Charencey). L’élargissement de la RN12 devrait se faire en trouvant des scenarii d’aménagement qui l’intégrerait au mieux dans son environnement. Son aménagement serait lui-même soumis à la doctrine ERC (Eviter Réduire, Compenser) qui viendrait s’appliquer par rapport à l’implantation de l’ISDND SUEZ et de l’environnement proche. Elle devrait prendre en compte toutes les contraintes et conséquences liées à l’exploitation de l’ISDND SUEZ RV Normandie en bordure de cette RN12, et s’implanter en fonction de cette activité règlementée, en l’évitant. En appliquant les côtes du profil ci-dessus, un élargissement 2x2 voies impliquerait une distance de 12,5 m de part et d’autre de l’axe de la route (y compris en prenant en compte le fossé). La carte ci-après montre bien qu’en se basant sur l’axe, un élargissement de ce type resterait envisageable.

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Maintenant, pour ce qui concerne une modification de la localisation de l’axe de la RN12, dans le cadre d’un passage à 2x2 voies, il serait aussi envisageable de placer le passage du futur fuseau dans la parcelle de prairie située en face. Ce qui répondrait à toutes les contraintes édictée par l’activité ISDND SUEZ.

3.5. Le projet répond à des contraintes géographiques et techniques

D’une part, l’appel d’offres du gouvernement, portant sur la réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol de puissance comprises entre 500 kWc et 30 MWc », mené par la CRE (Commission de Régulation de l’Energie), comprend un cahier des charges très restrictif sur les conditions d’éligibilité d’un projet à pouvoir être candidat. L’admissibilité à la candidature d’un site est conditionnée suivant la typologie des sols et leur usage, afin de préserver les espaces boisés et agricoles et de minimiser l’impact environnemental des projets. >> Voir le dernier Cahier des charges AO CRE 4, sur le site Internet de la CRE, publié le 11 Décembre 2017. Des conditions géographiques et techniques d’implantation y sont définies : un terrain d’implantation se situant sur un site dégradé, comme une ISDND (ancienne Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux), peut alors prétendre à recevoir le Certificat d’éligibilité positif lui- même délivré par le Préfet, et alors être candidat à l’AO CRE4.

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D’autre part, les contraintes géographiques et techniques pour implanter un ISDND sont très lourdes et restrictives. Actuellement, seulement deux ISDND ont été mis en fonction, dans le département de la Mayenne (53). Seuls ces deux sites peuvent prétendre connaitre une seconde vie, en produisant une énergie renouvelable : - celui de La Cousinière, sur la commune de Changé, - celui de Saint-Fraimbault de Prières.

L’installation d’une centrale solaire sur des terrains dégradés de ce type, dépend totalement des contraintes techniques et du lieu d’emplacement de l’ISDND. La viabilité économique du projet augmentera en fonction de la surface « équipable » sur le site.

LOCOGEN souhaite, avec SUEZ RV Normandie, valoriser ces espaces dans le cadre d’un projet s’inscrivant pleinement dans l’objectif de développement durable de la . Ce projet participera donc au déploiement des énergies renouvelables voulu par le gouvernement Français (avec un objectif de 23% d’électricité d’origine renouvelable en 2020 contre 13,4% en 2009).

3.6. L’intérêt, pour la commune, de l'installation ou la construction projetée.

3.6.1. Le projet est soutenu par les élus et les acteurs locaux : générateur d’emplois Le projet a pris forme, grâce à la participation très active de SUEZ RV Normandie, de la mairie de Saint-Fraimbault-de-Prières, ainsi que de Mayenne Communauté. Ils soutiennent très fortement ce projet. Il représente pour le territoire local, une opportunité de pérennisation et de création d'emplois, sur plusieurs secteurs d’activités. En termes d’activité générée (et donc d'emplois) par un parc photovoltaïque, les secteurs d'activité concernés sont : ▪ les fabricants de cellules, de panneaux, de structures et leurs sous-traitants (parties électriques et mécaniques) ; ▪ les bureaux d'études et sous-traitants (spécialistes des milieux naturels, environnementalistes, architectes, paysagistes, géologues, géomètres, etc.) ; ▪ les entreprises sous-traitantes locales pour les travaux de transports, de terrassement, de fondations, de câblage ; ▪ les entreprises artisanales liées à l'hébergement du personnel de chantier, la restauration, l'entretien de la centrale PV ; ▪ les entreprises spécialisées dans la maintenance des installations électriques.

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En phase d'exploitation de la centrale PV, des emplois locaux seront également générés, liés à la maintenance préventive, au dépannage, au dépôt de pièce et gestion de stock, au nettoyage des panneaux et à l'entretien du site, au gardiennage, aux suivis environnementaux. Ces métiers sont souvent choisis localement.

3.6.2. Le projet est générateur de retombées financières locales Le projet prévoit l’installation au sol de panneaux photovoltaïques fixes sur trois zones dont la surface cumulée est d’environ 13 ha : - ZV1 = environ 2,5 ha pour environ 1,3 MWc - Z1 = environ 3,7 ha pour environ 2 MWc - Z2 = environ 2,4 ha pour environ 1,6 MWc La surface utilisée pour l’installation elle-même des panneaux est d’environ 8,5 ha. La puissance nominale de l’installation sera de l’ordre de 4,9 MWc et permettra de produire chaque année environ 5 390 MWh ; sa durée de vie estimée est au minimum de 25 ans. Avec cette production annuelle, la centrale solaire représente la consommation de plus de 2 000 foyers, soit l’équivalent d’une ville d’environ 4 600 habitants. Ce qui représente plus de 4 fois la population de la commune de Saint-Fraimbault-de-Prières. Le projet est aussi, au niveau local, générateur de retombées financières conséquentes, pour toutes les collectivités territoriales. Les terrains seront loués pendant 25 ans à SUEZ, et les collectivités (commune, EPCI, Département, Région) bénéficieront des retombées économiques fiscales (Contribution Economique Territoriale = CFE + CVAE + IFER). Les retombées économiques sont elle-même liées à la puissance de la centrale.

Estimation des retombées économiques du projet pour les collectivités locales par la collecte de taxes

Commune Département Région des (en €/an) TOTAL & EPCI de la Mayenne Pays de la Loire

CFE 1 300 € - - 1 300 €

CVAE 100 € 200 € 100 € 400 €

IFER 18 500 € 18 500 € - 37 000 €

TOTAL 19 900 € 18 700 € 100 € 38 700 €

Calcul à titre indicatif, basé sur une puissance d’installation de 4,9 MWc ; pour plus de précisions, se rapprocher des Services Fiscaux.

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Aujourd'hui, en appliquant la règle des 75 m retrait RN12, la centrale PV perdrait de la surface de panneaux sur la ZONE 1 (SF1) : La puissance perdue serait d'environ 0,3 MWc sur les 4,9 MWc prévus au total.

La viabilité économique du projet augmentera en fonction de la surface « équipable » sur le site.

Aussi pour rappel, en termes de production électrique : 0,3 MWc = la consommation d’électricité (hors chauffage) pour 130 foyers = environ 300 personnes.

CONCLUSION GENERALE

- Considérant que le projet de centrale solaire respectera les conditions des arrêtés préfectoraux liés à l’activité de l’ISDND SUEZ, y compris pour ce qui concerne la commodité du voisinage, la santé, la sécurité, la salubrité publiques et pour la protection de la nature et de l'environnement ; CONSIDÉRANT que la mise en place de la centrale photovoltaïque n’entraîne pas de nouvel impact ou risque significatif sur l’environnement le paysage et les tiers ; >> Le projet de centrale photovoltaïque permet une co-activité avec celle de l’ISDND (post- exploitation (ZV, Z1, Z2) et exploitation (Z3)), et est compatible avec tout son environnement local et paysager.

- Considérant le rendu le 23 octobre 2015 par la Cour administrative d'appel de Nantes qui confirme qu'une centrale solaire est un équipement collectif au sens de l'article L.123-1 du code de l'urbanisme ; Considérant l'arrêt rendu le 13 octobre 2015 par la Cour administrative d'appel de Bordeaux qui précise qu'un tel équipement peut être d'intérêt public ; - Considérant l’Art. L111-10, qui précise bien qu'il peut être dérogé aux dispositions de l'article L. 111-6 avec l'accord de l'autorité administrative compétente de l'Etat, ... les installations ou les constructions au-delà de la marge de recul prévue à l'article L. 111-6, pour des motifs tenant à l'intérêt, pour la commune, de l'installation ou la construction projetée ; >> Le projet de centrale photovoltaïque rentre bien dans ce cadre. La collectivité a pris des délibérations en faveur de la réalisation de ce projet.

- Considérant, L'Art. L111-8, qui précise que le PLU, ou un document d'urbanisme en tenant lieu, peut fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par l'article L. 111-6 lorsqu'il comporte une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages.

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>> Le PLUi est en cours d’élaboration sera approuvé courant 2019 : le projet deviendra de ce fait compatible avec la distance des 75 m de l’axe de la RN12 ;

- Considérant, L’Art. 111-10, précisant qu’il peut être dérogé aux dispositions de l’Art. 111-6, avec l’accord de l’autorité compétente de l’Etat, lorsque les contraintes géographiques ne permettent pas d’implanter des installations ou des constructions au-delà de la marge de recul prévue à l’Art. 111-6, pour des motifs tenant à l’intérêt, pour la commune de l’installation ou de la construction projetée. >> Le projet rempli tout à fait ces conditions de contraintes géographiques et techniques, et la collectivité bénéficiera de réels intérêts à l’installation de cette centrale. Monsieur le Préfet pourra décider de délivrer avis favorable à cette demande.

- Considérant, qu’il existe des cas de constructions < 75 m axe route, qui ont été effectué, après Février 1995 (date de la loi N°95-101) ; ce qui suppose avec l’accord de l’autorité administrative compétente de l’Etat ; >> La centrale photovoltaïque est projetée sur l’emplacement exact des alvéoles de stockage de l'ISDND, qui ne pourront pas être utilisées pour d'autres éventuels usages y compris d’élargissement de la route RN12. Son autorisation d’implantation pourrait tout autant être accordée.

- Considérant que le projet solaire présenté dans la demande de Permis de Construire, remplit tout à fait les objectifs de la loi N°95-101 du 02 février 1995, où les collectivités doivent promouvoir un urbanisme de qualité le long des voies routières et favoriser le renforcement de la protection de l'environnement ; >> Le projet solaire remplit tout à fait ces objectifs. Aussi il n’aura pas d’impact ni sur les abords de la RN12, ni sur ses usages. Il sera compatible avec le trafic routier et la sécurité routière de la RN12. Le projet est aussi compatible avec un éventuel élargissement du fuseau de la RN12 en 2x2 voies.

- Considérant que le projet est très fortement soutenu par les élus et les acteurs locaux ; Considérant que le projet solaire représente pour le territoire local, une opportunité de pérennisation et de création d'emplois, sur plusieurs secteurs d’activités ; Considérant que le projet sera, au niveau local, générateur de retombées financières conséquentes, pour toutes les collectivités territoriales ; >> Le projet photovoltaïque apporte une « seconde vie » compatible avec l’ISDND SUEZ RV Normandie, et répond aux attentes de de la collectivité en terme d’emplois et de retombées

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économiques. Il permettra au territoire local de pouvoir exploiter au mieux ses ressources renouvelables, au même titre qu'elle gère d'autres sujets comme les écoles, les travaux, etc. >> Le bon sens invite chacun à reconnaître que l'implantation de la centrale photovoltaïque de Saint-Fraimbault-de-Prières, à cet emplacement est bien légitime d'exister.

Je vous prie de croire, en l’expression de mes respectueuses salutations. Arnaud VALLEE Resp. Développement Projets 06 01 79 07 98

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4. ANNEXE

Chemin :

Code de l'urbanisme

• Partie législative o Livre Ier : Réglementation de l'urbanisme ▪ Titre Ier : Règles applicables sur l'ensemble du territoire ▪ Chapitre Ier : Règlement national d'urbanisme ▪ Section 1 : Localisation, implantation et desserte des constructions et aménagements ▪ Sous-section 1 : Localisation et implantation

Paragraphe 2 :

Constructibilité interdite le long des grands axes routiers Article L111-6 En savoir plus sur cet article...

Créé par ORDONNANCE n°2015-1174 du 23 septembre 2015 - art.

En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de cent mètres de part et d'autre de l'axe des autoroutes, des routes express et des déviations au sens du code de la voirie routière et de soixante-quinze mètres de part et d'autre de l'axe des autres routes classées à grande circulation. Cette interdiction s'applique également dans une bande de soixante-quinze mètres de part et d'autre des routes visées à l'article L. 141-19. Article L111-7 En savoir plus sur cet article...

Créé par ORDONNANCE n°2015-1174 du 23 septembre 2015 - art.

L'interdiction mentionnée à l'article L. 111-6 ne s'applique pas :

1° Aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ;

2° Aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières ;

3° Aux bâtiments d'exploitation agricole ;

4° Aux réseaux d'intérêt public.

Elle ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes. Article L111-8 En savoir plus sur cet article... 29/30 LOCOGEN SAS – 8 Rue du 19 Mars 1962 – 21600 LONGVIC SIRET: 823 772 611 00013 (RCS Dijon) / N° TVA Intracommunautaire: FR 54 823772611 www.locogen.com

Créé par ORDONNANCE n°2015-1174 du 23 septembre 2015 - art.

Le plan local d'urbanisme, ou un document d'urbanisme en tenant lieu, peut fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par l'article L. 111-6 lorsqu'il comporte une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages. Article L111-9 En savoir plus sur cet article...

Créé par ORDONNANCE n°2015-1174 du 23 septembre 2015 - art.

Dans les communes dotées d'une carte communale, la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale compétent peut, avec l'accord de l'autorité administrative compétente de l'Etat et après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites, fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par l'article L. 111-6 au vu d'une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages. Article L111-10 En savoir plus sur cet article...

Créé par ORDONNANCE n°2015-1174 du 23 septembre 2015 - art.

Il peut être dérogé aux dispositions de l'article L. 111-6 avec l'accord de l'autorité administrative compétente de l'Etat, lorsque les contraintes géographiques ne permettent pas d'implanter les installations ou les constructions au- delà de la marge de recul prévue à l'article L. 111-6, pour des motifs tenant à l'intérêt, pour la commune, de l'installation ou la construction projetée.

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