4 –Développement Urbain Et Maîtrise Des Espaces Bâtis
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RAPPORT DE PRESENTATION Plan Local d’Urbanisme - 2008 4 –Dévelloppement urbaiin et maîtriise des espaces bâtiis 1. Diagnostic visuel et perception des espaces bâtis La première visite dans un endroit encore inconnu permet d’avoir une impression et une perception des principales caractéristiques de ce territoire. Les six communes de la CDC de la Vallée du Sarthon ont chacune leurs particularités tant sur le plan purement visuel, sur ses aspects naturels et sur les espaces bâtis. Cette perception s’effectue principalement depuis les voies d’accès et depuis certains sites panoramiques, lorsque c’est possible. A Fontenay-les-Louvets , se dégage un grand sentiment de tranquillité, la proximité immédiate de la forêt d’Ecouves y est, bien sûr, pour beaucoup. L’espace bâti est aéré, et l’absence de lotissement renforce cette impression de commune rurale éloignée de tout centre urbain important. La perception du bourg n’y est pas aisée. Elle ne se peut se faire qu’en pénétrant par ses voies d’accès. En effet, les éléments identitaires que sont l’église et le presbytère sont éloignés du bourg même. Par ailleurs, la végétation masque également les espaces bâtis. Aux abords de la D2 où la circulation est plus importante et assez rapide dû à la largeur de cet axe majeur de communication qui traverse la commune, l’impression de calme ne paraît plus. Livaie : la perception de cet espace est réduite par la présence de végétation autour du bourg et du retrait du bourg à l’axe de circulation principal (D.2). Celle-ci sous la forme de haies bocagères ou arborées constitue un écran végétal masquant l’espace urbanisé. Seule la silhouette du village avec son élément identitaire tel que l’église demeure lisible. La perception du bourg ne peut se faire que depuis ses voies d’accès. La Roche Mabile , d’emblée, l’entrée dans cette commune est surprenante, tant par la beauté des paysages naturels que le type de morphologie en habitat groupé avec un bâti ancien presque exclusif. On y dénote, clairement, un potentiel touristique qui devrait être exploité, mais de façon maîtrisée pour conserver le cachet au village. Communauté de communes de la Vallée du Sarthon- ARIM des Pays Normands 102 RAPPORT DE PRESENTATION Plan Local d’Urbanisme - 2008 4 –Dévelloppement urbaiin et maîtriise des espaces bâtiis La perception du bâti de la haute ville ne peut se faire qu’en pénétrant par ses vois d’accès. En effet, la présence de talus de part et d’autres de la route et la végétation réduisent la visibilité des espaces bâtis. En revanche, la perception du bâti est plus visible en venant de Saint-Denis au niveau du hameau de la Métairie. De plus, le relief tourmenté de cette commune ouvre sans cesse de nouveaux points de vue. Le panorama du sommet de la motte féodale est somptueux. L’église y est protégée depuis le 24 mars 1975, au titre des Monuments Historiques. Gandelain, dans le prolongement de La Roche Mabile offre un sentiment de rupture paysagère et agricole. Les surfaces cultivées sont plus importantes que sur les communes situées plus au nord. L’aspect vallonné du paysage propose de nombreux panoramas sur la campagne avoisinante, d’autant plus que la commune est sillonnée par de nombreuses routes, dont la RN12 au sud et la RD201 qui traversent le territoire communal du nord- ouest au sud-est. Le visage actuel du bourg est celui d’un village rue qui s’est développé le long de la RD 536 déterminant ainsi une figure très linéaire selon un axe Nord-Sud. La Lacelle donne l’impression d’une zone de passage. La RN12 coupe la commune en son centre, d’est en ouest, et la taille réduite du bourg ne donne guère l’envie de s’y arrêter. En empruntant la RN 12, axe principal de la commune, la perception de l’espace bâti est limité par les alignements de construction bordant la voie. Dans ce contexte le bourg est particulièrement visible. D’autre part, la D909 venant de Carrouges coupe à nouveau le nord du territoire communal en deux selon un axe nord-sud, pour rejoindre la RN12 au hameau de la Lentillère. A Saint Denis sur Sarthon , l’importance de la commune contraste avec les cinq autres. La forte circulation, y compris les poids lourds, sur la RN12 qui traverse le bourg d’est en ouest, constitue un danger pour les riverains et pour la traversée de cette route, à pied ou à bord d’un véhicule, notamment dans les courbes du côté ouest du bourg. Depuis la RN 12, axe majeur qui traverse le territoire communal, ainsi du fait d’un relief plan; le bourg de Saint-Denis est particulièrement visible avec son bâti en alignement le long de la voie. Communauté de communes de la Vallée du Sarthon- ARIM des Pays Normands 103 RAPPORT DE PRESENTATION Plan Local d’Urbanisme - 2008 4 –Dévelloppement urbaiin et maîtriise des espaces bâtiis Communauté de communes de la Vallée du Sarthon- ARIM des Pays Normands 104 RAPPORT DE PRESENTATION Plan Local d’Urbanisme - 2008 4 –Dévelloppement urbaiin et maîtriise des espaces bâtiis Le développement territorial de la commune s’est fait à partir de l’ancien village - rue, entrecoupé en deux endroits: par la percée verte du château, à l’est qui vient séparer le bourg du hameau de Méliviers, et à l’ouest par la zone inondable de la vallée du Sarthon en zone NDi. Les constructions récentes se sont édifiées à l’arrière du village d’origine, et continuent à grignoter cet espace. Cependant, ces nouvelles constructions apparaissent autour de l’ancien village et les projets de la commune viendront combler les « dents creuses » répondant ainsi à un des objectifs du PLU qui est la gestion économe de l’espace, alors que les nombreux hameaux resteront en l’état. 2. Voies de communications et déplacements Hiérarchisation de la voirie Le tissu urbain et rural est décomposé en différentes strates. Un intérêt particulier est porté au réseau des voies de communication, envisagé comme le « squelette » supportant l’urbanisation dans un premier stade, puis facilitant les déplacements urbains en multipliant ses voies secondaires dans un deuxième temps. Son exploitation doit permettre de comprendre les principales règles, qui régissent la croissance du tissu urbain au sein de la CDC. On peut identifier plusieurs niveaux : Le réseau majeur : Il regroupe l’ensemble des voies de première et seconde catégorie qui structure le territoire de la CDC. Ces voies, par leur morphologie, leur ancienneté ou leur étendue organisent un réseau principal cohérent. Ce réseau premier, la RN12 qui relie Alençon à la Mayenne en passant par les bourgs de Saint Denis sur Sarthon et La Lacelle au sud du territoire de la CDC et la D909 en provenance de Carrouges jusqu’à La Lacelle, à l’ouest, laissent le reste du territoire de la CDC sans desserte majeure. Le réseau intermédiaire : Niveau hiérarchique et organisationnel de troisième catégorie et subordonné au réseau majeur. Celui – ci correspond à la RD 2. Il s’agit d’une voie importante qui traverse Livaie en reliant Carrouges à Alençon assurant ainsi la transition entre le réseau majeur et la micro trame sur l’aire de la CDC Les dessertes secondaires : Elles forment une véritable toile d’araignée, notamment à Saint Denis sur Sarthon et Gandelain. Font partie de ce réseau la D201 de Saint-Denis à Ciral et qui traverse Gandelain, la D250 qui relie la RN12 en direction de la Roche Mabile ainsi que la RD 226et 350. La micro trame: Il demeure un réseau sous exploité lié entre autre à un manque d’entretien, une faible largeur par tronçons, et une signalétique routière peu présente. Communauté de communes de la Vallée du Sarthon- ARIM des Pays Normands 105 RAPPORT DE PRESENTATION Plan Local d’Urbanisme - 2008 4 –Dévelloppement urbaiin et maîtriise des espaces bâtiis Communauté de communes de la Vallée du Sarthon- ARIM des Pays Normands 106 RAPPORT DE PRESENTATION Plan Local d’Urbanisme - 2008 4 –Dévelloppement urbaiin et maîtriise des espaces bâtiis Il s’agit ici du plus petit niveau hiérarchique du réseau de voies de communication. Il dessert localement les habitations. Il se présente le plus souvent sous formes de voies en boucles (hameau de La Rance à Saint Denis), en impasses, ou en petits tronçons de route étroite reliant deux voies plus importantes, comme deux routes départementales. Déviation de la RN12 La RN12 relie l’agglomération parisienne à Brest, en passant par Alençon et Rennes. Elle constituait avant la mise en service de l’autoroute PARIS- RENNES (A11 et A81) l’itinéraire privilégié entre Paris et la Bretagne. Elle conserve, encore aujourd’hui, un trafic significatif dans le département de l’Orne avec 9.679 véhicules par jour en 2004, et traverse trois communes de la CDC de la Vallée du Sarthon : Saint Denis sur Sarthon, Gandelain et La Lacelle. Le projet consistant à aménager, à long terme, sur environ 16 kilomètres la RN12 entre Alençon et Gandelain à 2 x 2 voies se caractérise comme suit : Section n°1 : Mise au norme du créneau de dépassement de Gandelain par la réalisation de BAU (Bandes d’Arrêt d’Urgence) ; fermeture du TPC (Terre Plein Central) et suppression des accès riverains. Section n°2 : Déviation à 2 x 2 voies en site neuf des agglomérations de Saint Denis sur Sarthon et Pacé. Section n°3 : Doublement sur place par le nord de la déviation d’Alençon. Réalisation préalable à celle des sections 1 et 2. Aucun accès riverain ne sera autorisé et les échanges avec la future 2 x 2 voies se feront par des aménagements spécifiques : Un demi échangeur à l’ouest de Saint Denis sur Sarthon, dirigé vers la Bretagne.