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4 –Dévelloppement urbaiin et maîtriise des espaces bâtiis

1. Diagnostic visuel et perception des espaces bâtis La première visite dans un endroit encore inconnu permet d’avoir une impression et une perception des principales caractéristiques de ce territoire. Les six communes de la CDC de la Vallée du Sarthon ont chacune leurs particularités tant sur le plan purement visuel, sur ses aspects naturels et sur les espaces bâtis. Cette perception s’effectue principalement depuis les voies d’accès et depuis certains sites panoramiques, lorsque c’est possible. A Fontenay-les-Louvets , se dégage un grand sentiment de tranquillité, la proximité immédiate de la forêt d’Ecouves y est, bien sûr, pour beaucoup.

L’espace bâti est aéré, et l’absence de lotissement renforce cette impression de commune rurale éloignée de tout centre urbain important. La perception du bourg n’y est pas aisée. Elle ne se peut se faire qu’en pénétrant par ses voies d’accès. En effet, les éléments identitaires que sont

l’église et le presbytère sont éloignés du bourg même. Par ailleurs, la végétation masque également les espaces bâtis.

Aux abords de la D2 où la circulation est plus importante et assez rapide dû à la largeur de cet axe majeur de communication qui traverse la commune, l’impression de calme ne paraît plus.

Livaie : la perception de cet espace est réduite par la présence de végétation autour du bourg et du retrait du bourg à l’axe de circulation principal (D.2). Celle-ci sous la forme de haies bocagères ou arborées

constitue un écran végétal masquant l’espace urbanisé. Seule la silhouette du village avec son élément identitaire tel que l’église demeure lisible. La perception du bourg ne peut se faire que depuis ses voies d’accès.

La Roche Mabile , d’emblée, l’entrée dans cette commune est surprenante, tant par la beauté des paysages naturels que le type de morphologie en habitat groupé avec un bâti ancien presque exclusif. On y dénote, clairement, un potentiel touristique qui devrait être exploité, mais de façon maîtrisée pour conserver le cachet au village.

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La perception du bâti de la haute ville ne peut se faire qu’en pénétrant par ses vois d’accès. En effet, la présence de talus de part et d’autres de la route et la végétation réduisent la visibilité des espaces bâtis. En revanche, la perception du bâti est plus visible en venant de Saint-Denis au niveau du hameau de la Métairie. De plus, le relief tourmenté de cette commune ouvre sans cesse de nouveaux points de vue. Le panorama du sommet de la motte féodale est

somptueux. L’église y est protégée depuis le 24 mars 1975, au titre des Monuments Historiques.

Gandelain, dans le prolongement de La Roche Mabile offre un sentiment de rupture paysagère et agricole. Les surfaces cultivées sont plus importantes que sur les communes situées plus au nord. L’aspect vallonné du paysage propose de nombreux panoramas sur la campagne avoisinante, d’autant plus que la commune est sillonnée par de nombreuses routes, dont la RN12 au sud et la RD201 qui traversent le territoire communal du nord- ouest au sud-est. Le visage actuel du bourg est celui d’un village rue qui s’est développé le long de la RD 536 déterminant ainsi une figure très linéaire selon un axe Nord-Sud.

La Lacelle donne l’impression d’une zone de passage. La RN12 coupe la commune en son centre, d’est en ouest, et la taille réduite du bourg ne donne guère l’envie de s’y arrêter. En empruntant la RN 12, axe principal de la commune, la perception de l’espace bâti est limité par les alignements de construction bordant la voie. Dans ce contexte le bourg est particulièrement visible. D’autre part, la D909 venant de coupe à nouveau le nord du territoire communal en deux selon un axe nord-sud, pour rejoindre la RN12 au hameau de la Lentillère.

A Saint Denis sur Sarthon , l’importance de la commune contraste avec les cinq autres. La forte circulation, y compris les poids lourds, sur la RN12 qui traverse le bourg d’est en ouest, constitue un danger pour les riverains et pour la traversée de cette route, à pied ou à bord d’un véhicule, notamment dans les courbes du côté ouest du bourg. Depuis la RN 12, axe majeur qui traverse le territoire communal, ainsi du fait d’un relief plan; le bourg de Saint-Denis est particulièrement visible avec son bâti en alignement le long de la voie.

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Le développement territorial de la commune s’est fait à partir de l’ancien village - rue, entrecoupé en deux endroits: par la percée verte du château, à l’est qui vient séparer le bourg du hameau de Méliviers, et à l’ouest par la zone inondable de la vallée du Sarthon en zone NDi. Les constructions récentes se sont édifiées à l’arrière du village d’origine, et continuent à

grignoter cet espace. Cependant, ces nouvelles constructions apparaissent autour de l’ancien village et les projets de la commune viendront combler les « dents creuses » répondant ainsi à un des objectifs du PLU qui est la gestion économe de l’espace, alors que les nombreux hameaux resteront en l’état.

2. Voies de communications et déplacements

Hiérarchisation de la voirie Le tissu urbain et rural est décomposé en différentes strates. Un intérêt particulier est porté au réseau des voies de communication, envisagé comme le « squelette » supportant l’urbanisation dans un premier stade, puis facilitant les déplacements urbains en multipliant ses voies secondaires dans un

deuxième temps. Son exploitation doit permettre de comprendre les principales règles, qui régissent la croissance du tissu urbain au sein de la CDC. On peut identifier plusieurs niveaux :

Le réseau majeur : Il regroupe l’ensemble des voies de première et seconde catégorie qui structure le territoire de la CDC. Ces voies, par leur morphologie, leur ancienneté ou leur étendue organisent un réseau principal cohérent. Ce réseau premier, la RN12 qui relie Alençon à la Mayenne en passant par les bourgs de Saint Denis sur Sarthon et La Lacelle au sud du territoire de la CDC et la D909 en provenance de Carrouges jusqu’à La Lacelle, à l’ouest, laissent le reste du territoire de la CDC sans desserte majeure.

Le réseau intermédiaire : Niveau hiérarchique et organisationnel de troisième catégorie et subordonné au réseau majeur. Celui – ci correspond à la RD 2. Il s’agit d’une voie importante qui traverse Livaie en reliant Carrouges à Alençon assurant ainsi la transition entre le réseau majeur et la micro trame sur l’aire de la CDC

Les dessertes secondaires : Elles forment une véritable toile d’araignée, notamment à Saint Denis sur Sarthon et . Font partie de ce réseau la D201 de Saint-Denis à et qui traverse Gandelain, la D250 qui relie la RN12 en direction de la Roche Mabile ainsi que la RD 226et 350. La micro trame: Il demeure un réseau sous exploité lié entre autre à un manque d’entretien, une faible largeur par tronçons, et une signalétique routière peu présente.

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Il s’agit ici du plus petit niveau hiérarchique du réseau de voies de communication. Il dessert localement les habitations. Il se présente le plus souvent sous formes de voies en boucles (hameau de La Rance à Saint Denis), en impasses, ou en petits tronçons de route étroite reliant deux voies plus importantes, comme deux routes départementales.

Déviation de la RN12 La RN12 relie l’agglomération parisienne à Brest, en passant par Alençon et . Elle constituait avant la mise en service de l’autoroute - RENNES (A11 et A81) l’itinéraire privilégié entre Paris et la Bretagne. Elle conserve, encore aujourd’hui, un trafic significatif dans le département de l’ avec 9.679 véhicules par jour en 2004, et traverse trois communes de la CDC de la Vallée du Sarthon : Saint Denis sur Sarthon, Gandelain et La Lacelle. Le projet consistant à aménager, à long terme, sur environ 16 kilomètres

la RN12 entre Alençon et Gandelain à 2 x 2 voies se caractérise comme suit : Section n°1 : Mise au norme du créneau de dépassement de Gandelain par la réalisation de BAU (Bandes d’Arrêt d’Urgence) ; fermeture du TPC (Terre Plein Central) et suppression des accès riverains. Section n°2 : Déviation à 2 x 2 voies en site neuf des agglomérations de Saint Denis sur Sarthon et Pacé. Section n°3 : Doublement sur place par le nord de la déviation d’Alençon. Réalisation préalable à celle des sections 1 et 2.

Aucun accès riverain ne sera autorisé et les échanges avec la future 2 x 2

voies se feront par des aménagements spécifiques : Un demi échangeur à l’ouest de Saint Denis sur Sarthon, dirigé vers la

Bretagne. Un échangeur complet au niveau de Pacé à l’intersection avec la RD112 Un échangeur complet à l’intersection avec la RD1.

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Carte des variantes pour la déviation de la RN12

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Ce grand chantier est motivé, notamment pour la section 2 par : La traversée sinueuse de Saint Denis sur Sarthon et Pacé où il n’existe

aucune possibilité correcte de dépassement. Le profil en travers de la RN12 au niveau de Pacé et sur une grande partie de Saint Denis ne présente pas un caractère urbain, ce qui n’incite

pas les usagers à ralentir, créant ainsi une insécurité certaine pour les habitants. La traversée de Saint Denis sur Sarthon est actuellement très sensible en raison d’un goulet d’étranglement qui rend le croisement des poids lourds difficiles et provoque de nombreux ralentissements. D’autre part, le trafic prévisible à l’horizon 2010, à raison d’une augmentation annuelle de 2%, sera de 15600 véhicules par jour (contre 10000 actuellement) sur cette section 2, ce qui justifie l’aménagement à 2 x 2 voies entre Alençon et Gandelain, où se trouve l’actuel créneau de dépassement.

Les variantes étudiées Cinq variantes ont fait l’objet d’une étude comparative. Elles se différencient uniquement sur la section centrale (n°2), les sections n°1 et 3 reprennent quasi intégralement le tracé de la RN12 actuelle. La concertation avec les élus locaux a traduit un choix pour la variante n°4, qui passe au sud de Saint Denis sur Sarthon, ce qui n’entravera pas le développement de la commune envisagé au nord et qui limite au maximum l’impact négatif sur l’environnement. Rappelons que la RN12, dans cette section centrale, traverse les zones des vallées du Sarthon et du Chandon, répertoriées comme ZNIEFF de type 1 et dont les cours d’eau font l’objet d’un arrêté de protection de biotope. De plus, ces vallées ont été intégrées dans le site d’intérêt communautaire « Forêt de Multonne, Corniche de Pail et Vallée du Sarthon proposé au titre de NATURA 2000.

Impact environnemental de la variante 4 : Les variantes 2 et 3 qui contournent, tout comme la 4, Saint Denis sur Sarthon par le sud, traversent par deux fois le périmètre d’importance

communautaire au niveau du Sarthon et du Chandon. La variante 4 quant à elle, n’est concernée qu’au niveau de la traversée du Sarthon. En résumé Variantes 2 et 3 Variante 4 (solution (identiques sur la retenue) portion étudiée) Nombre d'habitats d'intérêt communautaire traversés 4 2 (1) Emprise estimée de la route sur ces habitats 0,5 ha moins de 0,1 ha Dégradation indirecte sur les habitats proches du Oui Partiel tracé ou sur des habitats de fort intérêt C.E.R.E.S.A. : Notice d’incidence au titre de la directive européenne « habitats »

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Au regard de ce tableau, on remarque que les variantes 2 et 3 présentent une emprise plus importante sur les habitats d’intérêt communautaire, et traversent un nombre d’habitats plus important que la variante 4.

Concernant la variante 4, les impacts sur la traversée du Sarthon sont similaires aux variantes 2 et 3, mais la traversée du Chandon est moins pénalisante, car elle s’effectue pratiquement perpendiculairement au lit de la rivière. De plus, la traversée du Chandon par cette variante, s’effectue hors périmètre d’importance communautaire. Cette variante nécessite toutefois de couvrir le lit du Chandon sur près de 30 mètres par un ponceau, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les populations aquatiques.

En conclusion, la variante 4 présente un impact moindre, car elle ne porte pas atteinte au lit du Sarthon et couvre une portion nettement plus réduite sur le Chandon, qu’elle traverse hors périmètre d’importance communautaire.

Avancement du projet (les dernières dates)

Approbation de la fiche d’itinéraire Alençon- Mayenne. Ce document prévoit les déviations des agglomérations de Saint Denis sur Sarthon et Pacé, 2000 le doublement de la déviation d’Alençon ainsi que l’aménagement du créneau de Gandelain.

Inscription au titre du XII ème contrat de plan Etat–Région d’une 1 ère phase 2000 de travaux.

Le dossier soumis à l’enquête publique a fait l’objet d’une consultation de 2003 – 2004 toutes les administrations concernées. Cette consultation a été clôturée en 2004 par un procès verbal et les adaptations ont été intégrées.

Accidentologie et trafic

La communauté de communes de la Vallée du Sarthon est desservie par les routes départementales n°226, 539, 204, 2, 536, 250, 537, 201, 909, 350, 520 et par la 12.

Le trafic moyen est le suivant :

Voie Trafic en 2004 RD 226 entre La Croix de Médavy et Fontenai les Louvets 325 à 480 véh/jour RD 250 entre La Roche Mabile et Languenoé 420 véh/jour RD 2 entre Livaie et 1909 véh/jour RD 350 entre Saint Denis sur Sarthon et La Ferrière Bochard 350 à 490 véh/jour RD 201 entre Saint Denis sur Sarthon et Gandelain 386 véh/jour RD 909 entre Ciral et La Lacelle 2844 véh/jour RN 12 entre La Lacelle et Saint Denis sur Sarthon 9679 véh/jour

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Du point de vue de l’accidentologie, 19 accidents corporels faisant 2 tués, 14 blessés graves et 16 blessés légers ont été recensés sur la communauté de communes dans la période de janvier 1997 à décembre 2001. Accidentologie Nombre d'accidents Nombre de Nombre de COMMUNE Route Nombre de tués de 1998 à 2002 blessés graves blessés légers GANDELAIN RN12 5 0 2 5 LA LACELLE RN12 6 0 6 6 LIVAIE RD2 2 1 1 2 ST - DENIS - SUR - RD201 1 1 0 0 SARTHON RD350 1 0 1 0 RN12 5 0 4 2 TOTAL 20 2 14 15 Source : Préfecture

Les accidents survenant dans la CDC se situent essentiellement sur la RN12 (16 accidents sur 20) : c’est là que l’on constate le plus de blessés (25 blessés sur 29, graves et légers confondus).

Les nuisances sonores La communauté de communes est concernée par un couloir de part et d’autre d’infrastructures de transports terrestres qui sont affectées par le bruit, et dans lequel existent des prescriptions d’isolement acoustique déterminées en application de la loi du 31 décembre 1992. En effet, la Vallée du Sarthon est traversée par un axe à grande circulation qu’est la RN 12 engendrant des problèmes de nuisances sonores. L’arrêté préfectoral en date du 3 décembre 2004 relatif au classement sonore des infrastructures de transports terrestres a été rectifié par l’arrêté préfectoral du 16 septembre 2005. Ce classement concerne les communes de Saint Denis sur Sarthon, Gandelain et La Lacelle pour le tracé actuel de la RN 12 ainsi que Saint Denis sur Sarthon et Gandelain pour la déviation future et correspond à un couloir d’une largeur maximale de 100m pour les secteurs affectés par le bruit de part et d’autre de cet axe.

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3. Morphologie urbaine L’ensemble des six communes formant la CDC de la Vallée du Sarthon est caractérisé par un habitat dispersé avec la présence de nombreux hameaux.

Néanmoins, on observe quelques différences selon les communes,

notamment au niveau des bourgs :

Les bourgs peu importants, avec étalement le long des voies de communication. C’est le cas de Fontenay-les-Louvets ou l’église et la mairie sont éloignées, et où les bâtiments sont éparpillés le long de la D 226 et de la D 204 qui forment un croisement. Le bâti est espacé et laisse de grands espaces vacants dans le parcellaire. Les habitations sont implantées parallèlement à la D.226, tandis qu'elles sont implantées perpendiculairement à la D.204. Les façades principales sont donc orientées au Sud pour assurer économies d'énergie et protection contre les vents dominants. Les hameaux se situent dans des chemins en impasse et plus rarement le long des axes de circulation avec des habitations orientées perpendiculairement ou parallèlement aux accès. Le bâti y est relativement dispersé. De rares bâtiments isolés sont présents à la Hubelière, au Moulin du Haut . A La Lacelle, le bourg s’étale en longueur le long de la RN 12. Cependant il reste peu développé. Le bâti est relativement dispersé sur l'ensemble de la commune. Les hameaux concentrent une faible densité d’habitations.

C H A M P M ER C I ER

185 R

a

i n

191 0 e 7

1 9 171 6 Les bourgs avec une concentration d’habitat aggloméré. 173 1 8 186 6 1 LE PLATEAU 188

172 34 162 167 4

6 Le bourg de La Roche – Mabile, cité moyenâgeuse, est en contrebas

N

2 5

0 163 CLOS GAUTIER 165 164 140 35 de la motte de l’ancien château – fort de Mabile (ruines). 37 14 139 138 36

142 46 48 45 198 a LA BARRE C LA GRANDE 143 47 h 44 Les habitations de la Haute–ville se densifient de façon concentrique 50 em 5 in 51 136 VIGNE r 197 ur al 137 145 135 P43UET 205 de

b

D ' 146

A autour de la motte. avec une orientation aléatoire liée au relief. La ville P l u

e 211 et

n 204 147 c

M o 189 ab n ile 212 49 L 159 e 148 199 158 134 a 157 149 200 basse s’étire en longueur vers la mairie (ancien presbytère) et l’église au

133 S

209 LES RUETTES a

r t

53 h

156 o 155 n 76 132 151 CLOS RENAULT 210 131 161 154 54 Sud, mais avec un tissu urbain quasi-continu. Les bâtiments sont implantés

230 55 56 75 130 a 119 229 129 57 121 128 b 122 202 118 120 2

2 201

2 220 58 perpendiculairement et parallèlement à la rue principale formant ainsi un 239 116 237 24 5 4 2

1

1

1 1 223 226 238 228 221 227 113 236 225 réseau d'impasses. Les hameaux peu nombreux sont très concentrés en 106 107 186 123 108

0 109 1 LA PETITE CROIX 1 105 104 bord de route ou en impasse. 103

a 74 102 73 101 A Gandelain, on perçoit également une impression de bourg aggloméré au centre, au point le plus haut de la commune. Le bourg s’étale en

longueur sur un axe principal reliant la RN 12 à la Roche Mabile et sur quatre routes secondaires convergentes menant aux hameaux.

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Au centre, le bâti est dense et groupé tandis qu'il est plus diffus en périp hérie, Les façades principales sont en grande partie parallèles à la rue. Les hameaux sont nombreux et importants, la concentration du bâti y est dense (Beauchevron, la Patrie, La Morinière) . Ils se situent le long des axes de circulation ou aux croisements de routes pour les plus importants et dans des impasses pour les moins importants et les bâtiments isolés. Les façades principales des habitations sont orientées au Sud.

Livaie est un bourg de taille modeste, mais bien identifiable avec

l’église. Le bourg est en retrait par rapport à l'axe de circulation principal (D.2). En grande majorité, les bâtiments sont implantés perpendiculairement à la chaussée à l'exception des lotissements. Il s'est développé au Nord-Est par l'adjonction d'un lotissement. Les hameaux sont installés le long des routes;

quelques-uns sont situés dans des impasses. Des exploitations restent isolées. Les bâtiments sont principalement implantés perpendiculairement aux chemins d'accès. Des hameaux comme la Baudrière, Pontpierre, La Triblonnière et le Jardin présentent une forte concentration de bâtiments

Le bourg centre : pôle de la Communauté de Communes Le bourg de Saint Denis sur Sarthon s’est construit de façon linéaire, le long de la RN 12, mais doublé au nord et au sud par la réalisation de lotissements. L’habitat groupé en ordre continu face à la rue et les murs pignons mitoyens de l’habitat ancien nous rappellent que nous avions, il y a quelques dizaines d’années, un village – rue. Les nombreux hameaux sont situés en bordure de routes, plus rarement au fond d’impasses. Les bâtiments sont implantés perpendiculairement à la route.

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La typologie parcellaire identifie 4 grandes formes d’organisation. Selon le degré de précision des critères retenus, ce nombre de familles peut largement être augmenté. La structure urbaine reste profondément marquée par la trame du tissu

urbain ancien et par la création de lotissements de pavillons individuels

LES ORJUS 13 LE PRE DE L'ETANG a 58 66 64 a a

61 65 62 19 10 41 a 11 a 12 b 15 de a 9 17 52 65 P 39 a ar a a a is LE PONT 14

b 11 53 a 64 a 51 38 Parcellaire à géométrie irrégulière a

51 47 13 46 43 a 45 a Bre 50 14 st a 63 16 a 49 48 59 40 42 c Le bâti occupe une grande partie de la parcelle. Des cours intérieures 15 68 60 67 69 Calvaire 70 oute + R 15 LE CHAMP DU MOULIN 22 1 4 4 121 11 20 19 122 L a 6 e 2 3 9 existent, bordées partiellement par des constructions annexes. Ce parcellaire 12 21 a 7 12 13 a Ch 8 a emin 40 50

0 5 Rur 3 al : 42 n a 39 57 41 C a 43 de faible dimension se concentre principalement sur la rue. 38 O 60 55 LA PLANCHE 59 35 M n 34 : 36 3 M 1 U 44 61 32 46 a N c 33 a E 45 ntal me D b arte du Dep d

i E t 24 25 30 R in m a he LE PONT A C V 31 62 I a

G d NY 27 u (M AY E M N 81 206 a

79 l N l 160 e 159 a a

E t ) a 158 62 a 78 157 34 a 96 a 63 a 66 77 72 70 73 71 69 68 a a a a a a a 67 a

35 P 58 o 76

64

n Parcellaire allongé avec construction sur rue 65 t a 36 124 59 150 55 75 119 de Le caractère linéaire de certaines rues impose une disposition identique 129

n 81 e :12 30 ar 29 3334 36 alv des habitations. Cette rigueur du bâti se répercute sur la forme de la parcelle, place 117C 131 37 R1a3o6ul 80 82 Dufy 135 140 27 28 38 le plus souvent étroite et allongée, le jardin ou la cour est situé à l’arrière de 24 25 139 144 101 26 147 138 79 143 R la construction. On retrouve ce type de parcellaire dans le bourg de Saint 142 u e 22 119 a b 120 Denis sur Sarthon et de La Roche Mabile. 137 a 146 145 41 PRE DE LA POSTE a

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a l 69 295 296 47 291

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31 r e a 21 l 184 Parcelles calibrées à géométrie régulière 182 b 29 18 183 181 130 LE MESNIL du b 180 b 187 a C a he 188 m i 19 n 270 a

L LE BECHET 178 7 e 276 C n r 190 177 .D : 265 . 2 l B a 8 n:32 du echet 189 a a u 274 275 Me 10 35 snil 0 a 273 LA PRAIRIE 131 a in 14 Ch 12 176 175 l 271 r a a Le parcellaire pavillonnaire des années 70 - 80 offre l’exemple le plus a 174 l d 191 l a 173 n i 11 e : n 264 277 171 3 s 226 172 2 e a a M 24 25 263 272 170 13 au D a o R 168 d 251 m . 133 u f 208 et 258 278 ro a Bech 267 n N a 227 t . 254 224 12 98 223 229 99

l a 260 169 259 AB 250 101 114 249 253 248 231 122

M R 193 a u a u 100 r e ic e R 268 262 u 266 113 102 e représentatif. Les parcelles sont quadrangulaires, allant du carré au rectangle, d

e S 89 242 a AA 243 91 244 r t a 245 h 246 103 o 247 155 n 92 a 33 G 261 u d

LA PAIRE e e C r a s r u o 241 112 d i x e 104 239

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a n 282 283 83 199 285 107 123 a 200 143 31 286 108 162 141 149 b 148 34 b 48 e n al 39 mu LE BOURG 139 39 com 144 202 205 47 201 204 a 94 203 Ecole u a 80 213 219 b 212 221 38 215 214 a a 152 18 53 207 163 46

M a 117 146 81 206 a a parcelles peuvent être en éventail, se juxtaposent les unes aux autres pour

79 ll 38 160 159 a a e a t a 158 62 154 ie LA FAIENCERIE a a 78 157 135 o LE MOULIN 51 V a 50 34 153 96 a 43 a 32 63 Mairie b a 140 DU PONT 66 53 77 73 72 71 70 69 68 a DP 41 136 116 67 54 59 51 40 a a a a a a 45

42 c 37 a 137 35 P 58 ale 76 52

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60 t 124 a 42 Bres t 36 43 59 55 Ro 19 150 ute Route 16 Ó 15 75 is 119 P ar 4 4 121 de 112 114 nation 11 129 ale 6 122 113 Le 20 21 81 générer des îlots aux contours sinueux. On retrouve ce schéma avec le LE MOULIN 30 9 18 n: re 12 12 a 7 13 17 a 29 33 34 36 alv 8 b place 37 117 C 111 a S 131 ar DU PONT Raoul136 87 88 t h 80 82 84 89 o 135 n Dufy 140 83 85 86 90 91 Ru 27 28 38 42 ral 24 25 139 144 95 a 26 147 101 93 96 94 110 138 100 97 143 79 43 92 R 98

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55 e 109 22 99 119 a a n : 3 b 120 1 108 137 146 61 a 105 LE PONT 145 104 106 107 b lotissement des rues, au sud de la RN 12 à Saint Denis sur Sarthon. 41

PRE DE LA POSTE a 78 45 103 102

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76 124

Parcellaire de grande taille les parcelles importantes offrent la possibilité de bâti isolé, en retrait de la rue ou du chemin et sans mitoyenneté. On retrouve ce type de parcellaire sur toutes les communes, dans les hameaux à faible densité de construction.

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Typologie de l’habitat et matériaux. La Communauté de Communes de la Vallée du Sarthon se définit par une typologie variée en matière d’habitations. Cependant, en parcourant les

communes, la perception du bâti est largement influencée par une forte présence du bâti en pierre. A Fontenay-les-Louvets, Livaie et La Roche Mabile, dans la partie nord de la CDC les murs sont appareillés en granit, grès ou schiste. Les constructions des trois communes sudistes, Saint Denis, Gandelain et La Lacelle sont surtout réalisées en moellons de granit. Sur les six communes, l’encadrement

des baies et les chaînages d’angle sont en granit. Les toits à deux versants sont couverts d’ardoises sur toutes les communes à l’exception des hameaux de Saint Denis sur Sarthon et sur plusieurs habitations dans le bourg de La Roche Mabile.

Les grandes demeures ou « château » Situées le plus souvent au milieu d’une parcelle avec un accès à la rue par une grille ou une porte cochère, ces grandes propriétés se caractérisent par leur volume de surface bâtie et une symétrique dans leur construction. Les façades sont généralement enduites avec modénatures en pierre de taille. La couverture est en ardoise. Ces grandes demeures se situent de façon éparse sur le territoire de la CDC : dans le bourg et à la Touche à Saint Denis, le Tapis Vert et la Cour à La Lacelle, par exemple. Le plan est rectangulaire sur trois niveaux au moins, élévation à travées, présence fréquente d’un fronton triangulaire et toiture à forte pente.

Maisons bourgeoises Situées dans les bourgs et quelquefois en pleine campagne, ces constructions se caractérisent par une implantation au milieu d’une parcelle. Elles ont un plan rectangulaire, trois niveaux et trois travées. Les murs sont en moellons, enduits avec un toit à croupes en ardoise. Deux cheminées imposantes et ouvragées et des épis de faîtage coiffent la toiture. Ces constructions datent généralement du XIX ème siècle. On retrouve ce type de bâti dans toutes les communes.

Maisons de bourg Elles sont de styles architecturaux et de tailles différentes. Très souvent, elles sont mitoyennes et en alignement le long de la rue. Elles sont de hauteur moyenne avec un étage et des combles aménagés ou non. Le rez-de-chaussée peut avoir une vocation commerciale. Très souvent, les façades sur rue sont ordonnancées en travées régulières. Les fondations peu profondes portent des murs épais de plus de cinquante centimètres, en pierre, mais fréquemment recouverts d’un enduit. Les toitures sont à double pente symétriques proches de 45°, en ardoise avec de nombreux châssis de toit et lucarnes. Ces maisons se situent à Saint Denis sur Sarthon, Gandelain, La Roche

Mabile, principalement.

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Maisons dites à « plan carré ». Ces maisons sont, comme l’indique leur nom, carrée, sur trois niveaux incluant les combles. Elles ont un peu l’allure de petites maisons bourgeoises avec des modénatures et chaînage d’angles en pierre de taille ou en brique et leur toiture à quatre versants de surface égale. On retrouve ce type de bâti à proximité des voies de chemin de fer (anciennes maisons de garde barrières) et dans les bourgs (La Roche Mabile).

Maisons de tisserands Elles se situent dans le hameau de La Rance, à Saint Denis sur Sarthon. Ce sont de petites maisons en granit du XVIII ème siècle, à trois niveaux. L’atelier était situé au premier niveau, l’accès au logement se fait par un escalier extérieur. Toiture à deux versants en tuile plate. Cette activité, maintenant abandonnée, consistait dans le tissage du chanvre dans le hameau, à préserver comme témoignage du passé.

Les exploitations agricoles Elles sont nombreuses sur toutes les communes sauf sur La Roche Mabile où il y en a peu. La plupart sont isolées ou dans les hameaux, mais aussi quelquefois dans les bourgs. Elles sont de taille variée, et de deux types : 1-L’exploitation à bâtiment unique : De plan allongé, elle abrite l’habitat, l’étable et la resserre à récolte sous les combles dans un volume de toiture unique. En fonction des besoins, des annexes sont greffées sur les murs pignons ou au nord du volume principal. 2-L’exploitation à bâtiments indépendants Elle se compose de plusieurs bâtiments (grange, hangars, apprentis) indépendants, implantés de manière à aménager une cour. N.B : Certaines annexes agricoles isolées et sans affectation doivent être recensées afin d’évaluer leur intérêt architectural et les possibilités de réhabilitation en logements.

Les pavillons individuels En lotissement, les habitations sont, en général, de deux niveaux, rez-de- chaussée et un étage en combles aménagés. Façade en enduit de couleur beige ocrée. La toiture est faite soit de tuiles mécaniques ou plates, soit en ardoises, à double pente. Les pavillons possèdent des jardins.

En pavillons indépendants : ils sont le plus souvent implantés en milieu de parcelle paysagère. Les combles sont en général aménagés. Les murs en parpaings sont recouverts d’un enduit de ton clair. Ils possèdent fréquemment un sous-sol. L’arrière des parcelles fixe, en général, les limites entre le secteur bâti et les champs de culture ou les herbages.

Maisons du parc locatif social Ces maisons jumelées que l’on retrouve à Saint-Denis sur Sarthon et à Livaie, au nord du bourg, possèdent trois à cinq pièces principales sur deux niveaux avec un garage sur le côté. Les jardins ont une faible superficie.

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4. Monuments historiques et petit patrimoine

Les sites classés: La Lacelle : L’if du cimetière fait parti des sites classés depuis le 10 mars 1921 et bénéficie d’un périmètre de protection de 500 mètres, tout comme la forge à Saint Denis sur Sarthon et l’église de La Roche Mabile.

Les Monuments Historiques Quelques monuments et sites sont protégés au titre des Monuments

Historiques : Fontenay-les-Louvets : une partie des 80 bornes de la forêt d’Ecouves sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques depuis le 15 avril 1987. La Roche Mabile : L’église, section C 340 est protégée depuis le 24

mars 1975. Livaie : Débord du périmètre de protection de l’église de La Roche

Mabile. Gandelain : Débord du périmètre de protection de la forge de la

commune de Saint Denis sur Sarthon. Saint-Denis sur Sarthon : La forge, le haut fourneau en totalité, les entrepôts de stockage avec leurs arches, les façades et toitures de la halle à charbon, de la maison du contremaître, du logement des ouvriers

de deux ateliers annexes de deux bâtiments agricoles section G2 parcelles 288 ;292 ;294 ;298 et 300 sont protégés par arrêté du 26 septembre 1990.

Le petit patrimoine En 1999, le CAUE de l’Orne (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement) a réalisé un « inventaire du patrimoine » sur les six communes de la Communauté de Communes de la Vallée du Sarthon.

Outre les maisons d’habitation, fermes et granges, le CAUE a aussi recensé le petit patrimoine présent sur le secteur. Par « petit patrimoine », on entend des éléments religieux : croix, calvaires, oratoires, monuments aux morts et des éléments de la vie rurale : Abreuvoir, lavoirs, puits couverts, sources, four à pain. On peut y ajouter les plaques en fonte pour indiquer les directions.

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Ainsi, sur chaque commune, on recense les éléments suivants :

Gandelain : 3 croix 2 puits 1 calvaire 1 source 1 monument aux morts

Saint Denis sur Sarthon : 2 croix 1 puits 1 oratoire 1 lavoir 1 four à pain attenant à une maison d’habitation

La Roche Mabile : 2 croix 2 lavoirs 1 oratoire sur la motte féodale

La Lacelle : 1 calvaire 1 oratoire 1 chapelle 1 abreuvoir 1 lavoir

Livaie : 2 lavoirs 1 four à pain 1 croix

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Fontenay-les-Louvets : 1 abreuvoir 1 lavoir 1 puits Une partie des 80 bornes de la forêt d’Ecouves

Tous les éléments de patrimoine doivent être scrupuleusement préservés car ils sont le témoin du passé et de l’histoire des communes, mais aussi de la rurale.

Cette liste est non exhaustive car le petit patrimoine de la CDC est beaucoup plus riche, pour exemple, lors de l’inauguration de la maison communale à 2 fours de Livaie courant avril 2005, une exposition montrait 7 fours en activité potentielle sur la commune.

De nombreux vestiges non répertoriés existent dans les communes de la CDC. Pour Livaie par exemple, il conviendrait de noter la Fontaine de Saint André, la voie romaine et les ruines du pont sur le ruisseau de Roche Elie, les levées de terre du camp de la Madeleine en Chaumont, la forge et la Butte au Laitiers, etc . La Croix Madame pour Fontenay les Louvets, etc…bien d’autres sites encore sont répertoriés dans les 5 autres communes.

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ENJEUX - Faciliter et sécuriser les déplacements Sur le territoire de la CDC des problèmes de transports et de circulation sont recensés au niveau de l’ensemble des communes tant en terme de circulation en agglomération qu’en terme d’appréhension des abords des intersections. D’autres facteurs de dangerosité tels que l’étroitesse des voies, la circulation de poids lourds, la vitesse des véhicules, etc… sont évoqués comme points noirs qu’il est nécessaire de réduire en favorisant des aménagements et une signalisation appropriée. Une réflexion sur le stationnement et la circulation peut être mise en oeuvre afin de préserver les déplacements alternatifs à l’automobile: piétons, vélos. Les aménagements privilégiant la sécurité du réseau de voies de communication doivent être poursuivis ainsi que la réflexion autour des passages étroits qui doivent être valorisés en prenant en compte : - l’organisation du stationnement sur le domaine public, - le développement des transports en commun, - l’aménagement des trottoirs supplémentaires, - une réflexion sur les nouvelles infrastructures.

- Préserver la qualité du cadre de vie des habitants et valoriser l’image de la Communauté de communes. - Créer un réel bassin de vie - Requalification des espaces publics, - Mise en œuvre d’équipements publics intercommunaux tel que le projet du centre de ressources, - Conserver l’authenticité des communes et leur caractère rural, - Préserver et valoriser le bâti ancien. Souhaitant conserver son identité rurale et consciente de la nécessité de préserver les espaces agricoles sans pour autant nuire à celle des espaces naturels (haies), la CDC doit permettre le maintien des exploitations agricoles existantes

- Veiller à l’aménagement paysager autour des bourgs Notamment pour les zones d’urbanisation existantes et à venir : maintien d’une marge d’isolement entre les espaces boisés et les zones d’urbanisation, Prise en compte des orientations de la charte actuelle du Parc Régional Normandie Maine.

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- Permettre la découverte des sites naturels - Réflexion sur la mise en valeur du patrimoine - Poursuivre le développement autour de l’activité touristique en partenariat avec des associations et le Conseil Général. - Maintenir et développer les chemins ruraux et de randonnée permettant de relier un point à un autre afin de permettre aux randonneurs, VTTistes, etc…de découvrir un territoire appartenant au Parc Naturel Régional Normandie Maine.

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