Mémoires Tirés Des Papiers D'un Homme D'état, Sur Les Causes

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Mémoires Tirés Des Papiers D'un Homme D'état, Sur Les Causes , MEMOIRES VIRES DES PAPIERS D UN HOMME D'ETAT t,ES CitstS SECRETES OUI O'VT nETER1VÏI-i>?K LA POLITIQUE DES CABIHETS KÉVOLL'TIO^f. o:»!'- -, JXIEME » PARIS .5 CHEZ L.-G MIC H LIBRAIRE, I83!2. ï^ IMPRIMERIE DE P. DUPONT ET G. LAGUIOWE. MEMOIRES TIRES DES PAl'IEflS D'UN HOMME D'ETAT. TAniS. IMPRIMERfE DE P. DDPONT ET G. LAGUIONIR, Hue de Grenelle Saint-Honuré, N» 55. MEMOIRES TIRES DES PAPIERS D'UN HOMME D'ETAT, LES CAUSES SECRETES QUI ONT DETERMINE LA POLl^TIQUE DES CABINETS DANS LES GUERRES DE LA REVOLUTION. TOME SIXIEME. A PARIS 9 CHEZ L.-G. MICHAUD, LIBRAIRE, RDE RICHELIEU, W° 67. 1832. ' 14-5 1798 17 (T. )) rent par écrit qu'ils avaient des pouvoirs très » étendus, mais non pas pour un prêt en ar- )> «ent; qu'ainsi ils devaient préalablement de- » mander les instructions de leur gouvernement » à cet ée:ard , et envoyer à cet effet l'un d'eux w en Amérique, si, dans l'intervalle, le directoire )) voulait faire cesser la saisie ultérieure des na- » vires américains ou la condamnation de ceux )) qui avaient déjà été saisis. Quant au discours » du président, ils n'étaient pas autorisés à en n révoquer aucune partie. La constitution de » l'Amérique donnait au président le droit et )) lui imposait le devoir d'exposer ses idées et j) son opinion sur les fatéréts de la nation ; il )) l'avait fait et n'en était responsable à aucune » autre autorité. » INI. Y. ne fut nullement satisfait de cette ré- i) ponse ; il dit qu'absolument le directoire ne )) reconnaîtrait point les plénipotentiaires, et il )) parut n'en regarder les conséquences qu'avec )) beaucoup de sollicitude ; il insista sur le res- i) pect dû au directoire non moins cjue ci-devant » à la puissance roj-a/e. Les plénipotentiaires ré- » pondirent que l'Amérique avait assez montré » au monde, particulièrement à la France, qu'elle » élait pénétrée d'une plus grande considéra- )j tion poiu"le gouvernement actuel de la nation VI. 2 i8 1798 » française, que pour l'ancienne puissance mo- » narchique; qu'elle était prête aussi à en donner » de nouveau toutes les preuves possibles ; que j) l'Amérique avait fait tout ce qui dépendait » d'elle pour vivre en amitié et bonne liar- , )) le monie avec la France ; qu'elle ferait encore, » mais que si, malgré ces dispositions du gou- )) vernement américain, la France voulait la « guerre avec les États-Unis, il ne restait à ceux- w ci que la triste nécessité de se défendre, et les » vifs regrets de n'avoir d'autre alternative. » Le 27 octobre, M. X. fit une nouvelle visite » aux trois envoyés , et leur dit qu'on avait » attendu quelque propiîsition de leur part sur » les ouvertures qui leur avaient été faites; que » l'impatience gagnait lé directoire et qu'il pren- » drait une résolution décidée à l'égard de l'Amé- j) rique, s'ils ne trouvaient pas le moyen de l'a- » paiser. Les trois envoyés répondirent qu'ils w s'étaient déjà expliqués à ce sujet et qu'ils n'a- w vaient rien à ajouter. M. X. insista en allé- » guant que les circonstances devaient leur faire )) changer de système; que la paix définitive qui » venait d'être signée avec l'Empereur * avait » fait prendre au directoire un ton plus haut * |^ci7 octobre i7()7. 1798 19 » et plus décidé envers rAmërique et envers » toutes les autres nations neutres; que toutes les » nations devaient aider les directeurs de la » France, ou quelles seraient considérées et traitées » comme leurs ennemis. » Les plénipotentiaires américains répliqué- rent « que l'événement dont il parlait n'était pas » inattendu pour eux; qu'ils l'avaient considéré » comme probable, et qu'il n'avait pas échappé » à leuis réponses décisives à ses propositions; « que d'ailleurs ils n'avaient aucuns pouvoirs » pour négocier un emprunt; que leur gouver- )) nement n'avait jamais pu penser à prendre » une telle circonstance en considération ; que » quand mènie ils voudraient promettre un prêt la » à France, ils ne feraient que tromper celle- » ci et s'exposer eux-mêmes. » M. X. fit envisager de nouveau la dispro- portion des » forces de l'Amérique et de celles de la « France, et la nécessité d'adoucir pro- » visoirement le gouvernement actuel de lu » France, qui pourrait bien être remplacé p:r » un autre pour lequel il serait très fâcheux de trouver « la France en guerre avec l'Améri- que. Les » plénipotentiaires repartirent que ce nouveau » gouvernement pourrait alors faire aisément paiv V.m^^ 1^ (^ii'il ^j^^jj ^q^ji^ 3^^.^ » jourd'hiii d'accorder les dillércnds. Ils ajou- » tèrent ci ne toul« l'Ame ri que faisait des vœux M ]3oiir éviter la guerre avec la France , mais que » sa situation présente était plus ruineuse que )j ne le serait une guerre déclarée; qu'à présent )) son conimei'ce était pillé sans être protégé, » mais que si la guerre était déclarée, les » Américains chercheraient des moyens de » protection. M. X. rej)rit qu'il espérait c[ue » l'Amérique ne [iormerait pas de liaison avec » l'Angleterre, lis répondirent qu'ils l'espéraient » qu'ils les également ; avaient tous éprouvé 7) maux de la guerre dans celle de la révolu- » lion; que ces maux avaient fait l'impression » la plus profonde sur eux ; niais (pie si la France M allacpiait l'Amcrique, celle-ci serait dans la né- » cessilé de chercher les meilleurs moyens de » se défendre elle-même. M. X. en revint à l'ar- )) gent. Messieurs, dit-il, vous ne j)arlez jioint de n l'objet dont il s'agit; c'est de l'argent; l'un i) s'attend f[ue vous offrirez de l'argenl. — Nous )) nous sunimes exprimés très j)ositivement à ce )> suj(;t , répondirent-ils. — Non, dit l'émissaire, M vous ne vous êtes pas expliqués. Quelle est » donc voire l'éjionse ? — Notre réponse est :» /U)// , icprii-cnt les en\oyés ; point d'aigcnt, « pas un toA 179^ 21 » Insistant toujours sur les dangers auxquels » l'Araériquc allait sVxposcr, l'agent confidentiel » du raiiiistredemanda s'il ne seraitpas prudent, » quand même ils ne voudraient pas faire de » prêt à la nation, de mettre dans leur intérêt « quoique ami qui eût de l'influence, leur fai- » sant considérer le caractère de ceux avec les- » quels ils avaient à traiter et le peu d'effet » qu'aurait la justice do la cause américaine elle- » même; il protesta que l'unique moyen de se » procurer quelque bienveillance, c'était l'em- » ploi judicieux de quelque argent; qu'ils de- » valent donc considérer si la situation de leur » pays n'exigeait ])as qu'ils eussent recours à ce » moyen irrésistible. )' Les ministres américains observèrent que la « cojîîhiile du gouvernement français était telle, « qu'elle; leu," donnait fort lieu de craindre que, » quîuid même ils donneraient de l'ar^^ent, ils » n'en retireraient aucun fruit et ne trouveraient » pas une façon de penser plusjusle à leur égard. y> M. X. répliqua que s'ils employaient un avo- cat » pour défendre leur cause, ils Itii donne- » l'aient des bonoraires sans savoir d'avance s'il « iia^'nerait'a cause ou non; qiie de nîêmc, dans « l'état où les choses éiaieiit aujourd'hui, ilfal- » lait dépenser quelque argent pour les bons of- 22 1798 » ficei à rendre par des individus, quelque pût » être l'effet de ces bons offices. » Les envoyés ne convinrent pas de la jus- » tesse de la comparaison , puisque l'avocat n'é- » tait pas juge de la cause, tandis qu'ici le di- » rectoire n'avait qu'à prononcer et à ordonner » la relaxation des navires américains détenus , » ainsi qu'à défendre qu'on n'en saisît plus uUé- » rieurement. j) Sur cela M. X. dit que tous les membres du » directoire n'étaient pas disposés à recevoir de » l'argent des Américains; que Merlin par exem- » pie était payé d'autre part et ne toucherait rien » de la douceur à accorder. Enfin, il continua » ses instances en mettant en avant l'exemple » de l'argent payé aux Algériens, pour avoir la «paix, et aux tribus indiennes dans le même » but. Les plénipotentiaires répondirent qu'en » traitant avec ces nations, on savait que l'argent 3) formait la base du traité et que ce serait l'ar- » ticle essentiel, mais qu'en traitant avec la Fran- » ce, le gouvernement américain avait supposé » qu'une proposition telle que celle que M. X. » venait de mettre en avant, si elle avait été faite » de son coté, aurait été ime offense mortelle.... » Là cessèrent les conférences. » Les ministres américains, dans la correspon- 1798 23 dance avec leur gouvernement en date du '^i octobre , ajoutèrent à cet exposé : «x Nous nous » séparâmes de X. et de Y. avec des professions » mutuelles de respect personnel et avec des » indications positives de la part de M. Y. de son » attente quenous allions recevoir immédiate- » ment la lettre dont on nous menaçait. La na- » ture de la communication ci-dessus vous con- » vaincra de la nécessité de la tenir secrète, et M nous avons promis à MM. X. et Y. que leurs » noms ne seraient en aucun cas rendus pu- blics. » En effet, la négociation vénale ayant échoué, le directoire crut avoir le moyen de se venger du parti fédéraliste, qui dominait aux Etats-Unis en refusant de reconnaître et de recevoir les gé- néraux Pinckney et Marschalî, deux des plénipo- tentiaires américains, parce qu'ils tenaient à ce parti. Il ne reconnut que le troisième envoyé, M. Gerry, qui était du parti opposé, auquel le directoire s'imagina donner ainsi plus de force.
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