Traité Des Monnaies Gauloises

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Traité Des Monnaies Gauloises TRAITÉ DES MONNAIES GAULOISES PAR Adrien BLANCHET BIBLIOTHBCAIRE HONORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, MEMBRE DU COMITE DES TRAVAUX HISTORIQUES ET DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES DE FRANCE, ETC. PREMIERE PARTIE PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR 28, RUE BONAPARTE (vi'J igo5 Tous droits réservés. A LA MPlMOIRE d'Anatole de Barthélémy QUI ÉTUDIA LES MONNAIES GAULOISES PENDANT SOIXANTE-CINQ ANNÉES ET QUI FUT LE GUIDE BIENVEILLANT ET EXCELLENT DE PLUSIEURS GÉNÉRATIONS d'ÉRUDITS PREFACE Depuis soixante-dix années environ, c'est-à-dire depuis la fondation de la Revue de la Numismatique française (i), on a étudié les monnaies gauloises avec beaucoup de zèle, quoique rarement avec une méthode rigoureusement scientifique; mais aucun auteur n'a tenté de rédiger un traité général concernant cette branche de la Numismatique. Assurément ce travail de synthèse n'est devenu possible que depuis la publication du Catalogue de la Bibliothèque Nationale (2) et de l'Atlas des monnaies gauloises. Mais l'étude de la numismatique celtique était cependant très délaissée, et l'on pourrait croire que ces publications avaient plutôt découragé les érudits en leur laissant mieux entrevoir les difficultés qu'il fallait affronter pour étudier les origines de notre monnaie nationale. Multiplicité des publications, incohérence des théories, dispersion des matériaux, médio- crité des monnaies sous le double rapport de l'art et de la conservation : telles sont les causes principales du discrédit où est tombée la numismatique gauloise. Ceux qui l'avaient cultivée avec ferveur ont disparu l'un après l'autre et lu pléiade qu'ils formaient ne s'est point perpétuée. En Autriche, en Hongrie, en Allemagne, en Angleterre, les monnaies celtiques attirent de plus en plus l'attention de plusieurs savants. Il devenait urgent de démontrer que la (1) L'abréviation R. N. est employée dans le présent 7rii/(é pour designer ce périodique, qui porte aujourd'hui le titre de Revue numismatique. (2) Abréviation employée : Cat. B. N. PREFACE France s'intéresse toujours à cette branche de la Numis- matique, éminemment nationale et vraiment digne de l'intérêt des archéologues. Les monnaies gauloises n'ont pas l'attrait artistique de leurs sœurs de la Grèce et de Rome, et il est raisonnable de reconnaître franchement que le style, réellement particulier des monnaies celtiques, a peu de rapports avec le grand art. Quelques graveurs gaulois ont réussi avec assez de bonheur des copies de monnaies grecques ou romaines et même quelques créations personnelles; mais la plupart des pièces sont grossières et souvent informes. Toutefois si les monnaies celtiques sont d'un intérêt secon- daire au point de vue de l'art, elles apportent des renseigne- ments importants au sujet des relations des peuples gaulois avec d'autres nations du monde ancien. N'oublions pas que ces monnaies sont les meilleurs témoins que nous puissions invoquer quand il s'agit de reconstituer l'histoire et la géo- graphie de pays pour lesquels nous avons si peu de sources anciennes. Dans le présent traité, j'ai étudié surtout les monnaies de la Gaule proprement dite. Mais j'ai consacré un chapitre assez important aux monnaies de l'Europe centrale dont les carac- tères celtiques sont indéniables et qui ont, avec le numéraire de la Gaule, des rapports nombreux et très étroits, qu'ex- pliquent d'ailleurs des relations commerciales avérées. Nous savons bien aussi que des peuplades celtiques ont habité le bassin du Danube; et, en 70 avant notre ère, l'historien Sem- pronius Asellio écrivait que la ville de Noreia (aujourd'hui Neumarkt en Styrie) était in Gallia. Les monnaies de l'île de Bretagne ont fait l'objet d'un court chapitre qui suffira pour établir quelques comparaisons. Au contraire, j'ai laissé de côté les Celtes de la péninsule ibérique, dont les monnaies ont peu de ressemblance avec celles de la Gaule et dont la langue et l'alphabet étaient du reste différents. J'ai noté seulement les influences intéres- santes qui ont existé dans le Midi. Pour la numismatique de la Gaule proprement dite, j'ai suivi un plan qui est à moitié historique et à moitié géogra- phique, mais qui se justifie facilement de son désordre appa- rent. En effet, on trouvera d'abord des chapitres sur les imi- tations du « philippe » et sur Massalia. C'est dans cette partie qu'il est question des premières monnaies de la Gaule. Pour le reste, comme nous ne pouvons encore déterminer une succession chronologique certaine, j'ai repris un ordre géographique, commençant par les monnaies du Sud pour terminer par l'étude des pièces des Arverni. En dernier lieu, il y a un retour au plan historique en ce qui concerne les colonies romaines, dont les monnaies sont nécessairement parmi les plus récentes de la Gaule. Pour abréger, j'ai donné peu de développement aux descrip- tions de monnaies. Mais j'ai recueilli toutes les provenances qui m'ont paru de nature à jeter quelque jour sur le classe- ment de diverses pièces. Ces provenances sont au nombre de plusieurs milliers; et, pour ne point allonger inutilement la table des matières, j'ai préféré ne les pas reporter à la fin de l'ouvrage, jugeant que la plupart de ces lieux de provenance étaient assez inconnus pour n'être jamais cherchés dans une table. La carte, qui forme la planche IV du Traité, n'a d'autre but que de permettre de reconnaître la situation géographique des principaux peuples de la Gaule proprement dite, sans recou- rir à des ouvrages spéciaux. Quelques érudits regretteront peut-être que les nombreu- ses provenances, indiquées dans les notes de ce livre, n'aient pas été reportées sur des cartes. Mais la grande variété des types des monnaies gauloises rendait impossible ce travail dont l'exécution est pratique seulement pour la monographie d'une série. L'illustration d'un livre sur les monnaies gauloises est par- ticulièrement difficile, car beaucoup de ces pièces ne se prê- tent guère à la reproduction par la phototypie, et, même quand les types sont nets, ils sont fréquemment incomplets par suite de défauts dans la frappe. C'est pour cette raison que beaucoup des pièces gravées sur les planches de VAllas des monnaies gauloises (public en 1892) ont été composées à l'aide de plusieurs exemplaires. Ne pouvant reproduire aussi PREFACE qu'une seule pièce de chaque type, j'ai dû accepter ce sys- tème, et, dans beaucoup de cas, je n'ai rien trouvé de plus satisfaisant que d'emprunter les figures mêmes de YAllas. Pour un certain nombre de pièces les dessins du Traité sont préférables. Enfin, trois planches en phototypie ont été jointes à l'ouvrage et permettront de comprendre le style par- ticulier des monnaies gauloises, mieux qu'on ne saurait le faire avec des dessins, qui sont plus nets, mais moins fidè- les. Parmi les 620 monnaies figurées dans ce Traité, près d'une centaine n'ont pas été publiées dans VAtlas. Je suis persuadé que le nombre de pièces reproduites dans mon ouvrage est suffisant pour fournir une base à des études sérieuses. Aussi bien il n'était pas possible d'augmenter le nombre de ces figu- res, car il fallait faire un ouvrage pratique, et VAtlas même, qui comprend plus de 2,000 pièces, est loin d'être complet. Le Corpus des monnaies gauloises ne saurait d'ailleurs être publié maintenant; peut-être conviendrait-il cependant de commencer à y travailler. Je ne puis terminer cette courte préface sans dire que mon regretté maître et ami Anatole de Barthélémy avait mis à ma disposition un important recueil formé de lettres adressées à Félicien de Saulcy et à Charles Robert, et de celles qu'il avait reçues lui-même lorsqu'il était membre de la Commis- sion de la topographie des Gaules. Ce recueil m'a fourni d'utiles renseignements pour les provenances, renseignements qui ont complété ou rectifié ceux que j'avais trouvés dans les ouvrages spéciaux et les publications de Sociétés provinciales. Anatole de Barthélémy, qui m'ouvrait libéralement sa biblio- thèque, s'informait souvent du degré d'avancement de mon travail; mais il douta longtemps que l'entreprise piît être menée à bien, car il connaissait les difficultés du sujet. C'eût été pour moi une véritable joie de lui remettre un exemplaire du 'Traité des moiviaics gauloises : je n'ai pu que dédier cet ouvrage à sa mémoire. J'adresse ici un cordial remerciement à M. A. Changarnier, de Beaune, qui a bien voulu me donner de nombreuses empreintes de monnaies de sa riche collection et m'indiquer PREFACE des provenances notées au cours d'une longue carrière, con- sacrée spécialement à la numismatique gauloise. Je dois aussi des remerciements à M. H. de la Tour, qui, avec une patience inlassable, m'a communiqué les cartons de la collection nationale; à MM. S. Ambrosoli, A. Beauvais, baron F. Béthune, E. Bonnet, P. Bordeaux, L. Capitan, P. Castelfranco, P. du Chàtellier, E. Chénon, C. Coliez, F. Collombier, H. Corot, L. Coutil, J. Creusot, H. Creuzé, Ch. Dangibeaud, J. Déchelette, P. Dissard, H. Dresse], L. Dumuys, J. Gauthier, E. Gohl, L. Joulin, W. Kubitschek, R. P. C. de la Croi.x, E. Lalanne, E. Lespinas, L. Le Clert, H. Lorimy, V. Luneau, G. Macdonald, A. Magni, G. Martin, D. Mater, L. Morel, R. Mowat, A. Naef, B. Pick, M. Pineau, J. Protat, J. Puig, A. Richard, H. Riggauer, E. Roschach, G. Schlumberger, O. Vauvillé. Tous ces conservateurs de musées ou collectionneurs m'ont obligé en me procurant des renseignements divers. Paris, i5 novembre 1904. A. Bl. CHAPITRE PREMIER INTRODUCTION I. Aperçu historique sur le développement de la numismatique gauloise.
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