COMMUNE DE HIERSAC

PLAN LOCAL D’URBANISME

PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

JUIN 2012 N°4311955 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

N° Affaire 4311955 Établi par Vérifié par Date du contrôle

AGENCE DE BORDEAUX Le Rubis – 10 rue Gutenberg Hélène Date Juin 2012 Aude BAILLACHE Juin 2012 B.P. 30281 LACASSAGNE 33697 MERIGNAC CEDEX Tél. : 05 56 13 85 82 Indice C Fax : 05 56 13 85 63 A B

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SOMMAIRE

1. PRESENTATION DU TERRITOIRE D’ETUDE ...... 1 1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ...... 1 1.2. CARACTERISTIQUES HISTORIQUES ...... 2 1.3. CONTEXTE INTERCOMMUNAL ...... 3 1.4. DOCUMENTS D’URBANISME EXISTANTS SUR LA COMMUNE ...... 2

2. DIAGNOSTIC TERRITORIAL GENERAL ...... 4 2.1. ANALYSE DEMOGRAPHIQUE, ECONOMIQUE ET SOCIALE ...... 4 2.1.1. PREVISIONS DEMOGRAPHIQUES ...... 4 2.1.2. PREVISIONS SOCIO-ECONOMIQUES ...... 7 2.1.3. PREVISIONS IMMOBILIERES ...... 16 2.2. CONTEXTE URBAIN ...... 24 2.2.1. MORPHOLOGIE URBAINE ...... 24 2.2.2. FONCTIONNALITES DU TERRITOIRE ...... 33 2.3. BILAN DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS ...... 49 2.3.1. EN MATIERE D’ESPACES NATURELS ET AGRICOLES ...... 49 2.3.2. EN MATIERE D’URBANISATION ...... 49 2.4. SYNTHESE DES BESOINS REPERTORIES ...... 50 2.4.1. AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ...... 50 2.4.2. DEMOGRAPHIE ...... 51 2.4.3. ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT ...... 51 2.4.4. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, COMMERCIALE ET AGRICOLE ...... 52 2.4.5. ÉQUIPEMENTS PUBLICS ET SERVICES ...... 52 2.4.6. PAYSAGE ET ENVIRONNEMENT ...... 53

3. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 54 3.1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU TERRITOIRE ...... 54 3.1.1. CLIMAT ...... 54 3.1.2. TOPOGRAPHIE ...... 54 3.1.3. GEOLOGIE ...... 55 3.1.4. HYDROGEOLOGIE ...... 57 3.1.5. HYDROGRAPHIE ...... 60 3.3. RICHESSES NATURELLES ET AGRICOLES DU TERRITOIRE ...... 66

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3.3.1. MESURES DE PROTECTION ...... 66 3.3.2. PATRIMOINE NATUREL ...... 66 3.3.3. ESPACES AGRICOLES ...... 69 3.4. ANALYSE PAYSAGERE ...... 69 3.4.1. GRANDES ENTITES PAYSAGERES ...... 69 3.4.2. ÉLEMENTS PAYSAGERS STRUCTURANTS ...... 72 3.5. PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL ...... 74 3.5.1. PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE ...... 74 3.5.2. PATRIMOINE BATI ...... 76 3.6. RISQUES MAJEURS...... 77 3.6.1. RISQUES TECHNOLOGIQUES ...... 77 3.6.2. RISQUES NATURELS ...... 78 3.7. POLLUTIONS ET NUISANCES ...... 84 3.7.1. QUALITE DE L’AIR ...... 84 3.7.2. ENVIRONNEMENT SONORE ...... 86 3.8. SYNTHESE DE L’ANALYSE DE L’ETAT INITIAL ...... 87 3.8.1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ...... 87 3.8.2. RICHESSES NATURELLES ...... 88 3.8.3. ANALYSE PAYSAGERE ...... 88 3.8.4. PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL ...... 89 3.8.5. RISQUES MAJEURS...... 89 3.8.6. POLLUTIONS ET NUISANCES ...... 90 3.9. CONTRAINTES DE DEVELOPPEMENT SPATIAL ET PRECONISATIONS ...... 90 3.9.1. SERVITUDES ...... 90 3.9.2. CONTRAINTES AGRICOLES ...... 92 3.9.3. ZONES D’APPELLATION D’ORIGINE CONTROLEE ...... 92 3.9.4. INDICATIONS GEOGRAPHIQUES PROTEGEES ...... 93

4. JUSTIFICATION DES CHOIX ...... 94 4.1. OBJECTIFS COMMUNAUX ...... 94 4.2. COHERENCE DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE AVEC LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE ...... 97 4.4. CHOIX RETENUS POUR DELIMITER LES ZONES ...... 98 4.5. RECAPITULATIF DES SURFACES OUVERTES A L’URBANISATION ...... 109 4.6. MOTIFS DES REGLES APPLICABLES A CHAQUE ZONE ...... 112 4.6.1. ZONES AGRICOLES ET NATURELLES...... 112 4.6.2. ZONES URBAINES ...... 122 4.6.3. ZONES INDUSTRIELLES ...... 141 4.7. PRINCIPE D’AMENAGEMENT DES ABORDS DE LA RN 141 (ARTICLE L.111-1-4 DU CODE DE L’URBANISME) ...... 147 4.7.1. DESCRIPTION DE L’EXISTANT ...... 147

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4.7.2. JUSTIFICATION DES REGLES IMPOSEES AUX ABORDS DE LA RN 141 ...... 154 4.8. ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET EMPLACEMENTS RESERVES POUR GUIDER L’URBANISATION FUTURE ...... 155 4.8.1. ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ...... 155 4.8.2. EMPLACEMENTS RESERVES POUR GUIDER L’URBANISATION FUTURE ...... 157

5. ÉVALUATION DES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN LOCAL D’URBANISME SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 159 5.1. INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 159 5.1.1. INCIDENCES SUR L’EAU ...... 159 5.1.2. INCIDENCES SUR LES MILIEUX NATURELS ET LA BIODIVERSITE ...... 160 5.1.3. INCIDENCES SUR LES ZONES AGRICOLES ...... 161 5.1.5. INCIDENCES SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE ...... 162 5.1.7. INCIDENCES EN MATIERE DE RISQUES ET DE SECURITE ...... 163 5.1.8. INCIDENCES EN MATIERE DE POLLUTION ...... 163 5.1.10. INCIDENCES SUR LE CADRE DE VIE ...... 164 5.1.11. CONCLUSION ...... 164 5.2. PRESERVATION ET MISE EN VALEUR DE L’ENVIRONNEMENT...... 165 5.2.1. COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DU BASSIN ADOUR-GARONNE ...... 165 5.2.2. PRESERVATION DES ESPACES AGRICOLES ...... 167 5.2.3. VALORISATION DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL ET DU PAYSAGE ...... 167 5.2.4. CONSERVATION D’UN EQUILIBRE ENTRE DEVELOPPEMENT URBAIN, ESPACES NATURELS ET AGRICOLES167

LISTE DES TABLEAUX

TABL. 1 - TAUX DE VARIATION DEMOGRAPHIQUE, SOLDES MIGRATOIRES ET NATURELS (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 5 TABL. 2 - TAUX DE CHOMAGE (SOURCE : I.N.S.E.E) ...... 7 TABL. 3 - NOMBRE D’EXPLOITATIONS AGRICOLES ET SUPERFICIES AGRICOLES (SOURCE : I.N.S.E.E) ...... 9 TABL. 4 - REPARTITION DE LA POPULATION AGRICOLE PAR CLASSE D’AGE EN 2000 (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 10 TABL. 5 - RYTHME DE CONSTRUCTION DES RESIDENCES PRINCIPALES (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 19 TABL. 6 - DIAMETRE DES CANALISATIONS D’EAU POTABLE (SOURCE : COMMUNE) ...... 40 TABL. 7 - ÉTAT DES MASSES D’EAUX SOUTERRAINES (SOURCE : S.D.A.G.E. DU BASSIN ADOUR-GARONNE) ...... 64 TABL. 8 - ÉTAT DES EAUX SUPERFICIELLES (S.D.A.G.E. DU BASSIN ADOUR-GARONNE) ...... 65 TABL. 9 - ARRETES DE CATASTROPHES NATURELLES (SOURCE : PRIM.NET) ...... 83 TABL. 10 - ENJEUX SUR LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES (SOURCE : ARTELIA) ...... 87 TABL. 11 - ENJEUX SUR LES RICHESSES NATURELLES (SOURCE : ARTELIA) ...... 88 TABL. 12 - ENJEUX SUR LE PAYSAGE (SOURCE : ARTELIA) ...... 88 TABL. 13 - ENJEUX SUR LE PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL (SOURCE : ARTELIA) ...... 89 TABL. 14 - ENJEUX SUR LES RISQUES MAJEURS (SOURCE : ARTELIA) ...... 89 TABL. 15 - ENJEUX SUR LES POLLUTIONS ET NUISANCES (SOURCE : ARTELIA) ...... 90 TABL. 16 - AXE 1 DU P.A.D.D. (SOURCE : ARTELIA) ...... 95

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TABL. 17 - AXE 2 DU P.A.D.D. (SOURCE : ARTELIA) ...... 96 TABL. 18 - ZONES A URBANISER (SOURCE : ARTELIA)...... 106 TABL. 19 - SUPERFICIES OUVERTES A L’URBANISATION PAR ZONES ET PAR SECTEURS (SOURCE : ARTELIA) ...... 109 TABL. 20 - DONNEES SUR LE LOGEMENT SUR LA PERIODE 1999-2008 (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 110 TABL. 21 - SCENARIO TENDANCIEL (SOURCE : ARTELIA) ...... 111 TABL. 22 - REGLES APPLICABLES AUX ZONES AGRICOLES ET NATURELLES (SOURCE : ARTELIA) ...... 112 TABL. 23 - REGLES APPLICABLES AUX ZONES URBAINES (SOURCE : ARTELIA) ...... 122 TABL. 24 - REGLES APPLICABLES AUX ZONES INDUSTRIELLES. (SOURCE : ARTELIA) ...... 141 TABL. 25 - JUSTIFICATION DES EMPLACEMENTS RESERVES (SOURCE : ARTELIA) ...... 157

LISTE DES FIGURES

FIG. 1. LOCALISATION DU SECTEUR D’ETUDE (SOURCE : GEO PORTAIL) ...... 1 FIG. 2. LOCALISATION DU TERRITOIRE D’ETUDE (SOURCE : MICHELIN) ...... 2 FIG. 3. COMMUNAUTES DE COMMUNES (SOURCE : PAYS OUEST CHARENTE) ...... 3 FIG. 4. CONSTRUCTION DE LOTS (SOURCE : ARTELIA) ...... 2 FIG. 5. ÉVOLUTION DEMOGRAPHIQUE (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 4 FIG. 6. REPARTITION DE LA POPULATION PAR TRANCHE D’AGE (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 6 FIG. 7. EXPLOITATIONS AGRICOLES (SOURCE : ARTELIA) ...... 8 FIG. 8. ALTERNANCE DE CULTURES ET DE VIGNES (SOURCE : ARTELIA) ...... 9 FIG. 9. EXPLOITATION ET CHAMPS AGRICOLES DE LA FILIERE (SOURCE : ARTELIA) ...... 10 FIG. 10. MITAGE DES TERRES AGRICOLES PAR DES MAISONS NEUVES (SOURCE : ARTELIA) ...... 11 FIG. 11. BATIMENTS AGRICOLES ACTUELS ET EN CESSATION D’ACTIVITE (SOURCE : ARTELIA) ...... 12 FIG. 12. REPARTITION DES ENTREPRISES PAR SECTEUR D'ACTIVITE (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 13 FIG. 13. COMMERCES A L'ENTREE DE HIERSAC (SOURCE : ARTELIA) ...... 14 FIG. 14. MAISON DE RETRAITE LA PICAUDRIE (SOURCE : MAISONS DE RETRAITE DE CHARENTE) ...... 15 FIG. 15. CATEGORIE DES LOGEMENTS (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 16 FIG. 16. LOCALISATION DES LOGEMENTS VACANTS (SOURCE : ARTELIA) ...... 17 FIG. 17. TAILLE DES LOGEMENTS (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 18 FIG. 18. PARC ANCIEN (SOURCE : ARTELIA) ...... 19 FIG. 19. ÉVOLUTION DU PARC DE LOGEMENTS (SOURCE : I.N.S.E.E.) ...... 20 FIG. 20. LOCALISATION DES LOGEMENTS SOCIAUX (SOURCE : ARTELIA) ...... 21 FIG. 21. PARC RECENT (SOURCE : ARTELIA) ...... 22 FIG. 22. OCCUPATION DES SOLS (SOURCE : ARTELIA) ...... 24 FIG. 23. BOURG DE HIERSAC (SOURCE : ARTELIA) ...... 25 FIG. 24. PLACE LOUIS LARRIEU (A GAUCHE) ET CHEMINEMENT PIETON CONDUISANT A LA PLACE LOUIS LARRIEU (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA) ...... 26 FIG. 25. PLACE DE L’EGLISE (SOURCE : ARTELIA) ...... 26 FIG. 26. MURETS EN CALCAIRE (SOURCE : ARTELIA) ...... 26 FIG. 27. PORTE COCHERE (SOURCE : ARTELIA) ...... 27 FIG. 28. MURETS EN PIERRE (SOURCE : ARTELIA) ...... 27 FIG. 29. DEMEURES BOURGEOISES (SOURCE : ARTELIA) ...... 28 FIG. 30. NAISSANCE D’UN HAMEAU (SOURCE : ARTELIA)...... 28 FIG. 31. LOCALISATION DES HAMEAUX (SOURCE : ARTELIA) ...... 29 FIG. 32. ENTREE SUD DU HAMEAU DE MARANGE (A GAUCHE) ET CŒUR DU HAMEAU DE MARANGE (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA) ..... 29 FIG. 33. MAISONS NEUVES (SOURCE : ARTELIA) ...... 30 FIG. 34. LOTISSEMENTS DE LESSONNE (SOURCE : ARTELIA) ...... 31 FIG. 35. ACCES AU VILLAGE PAR LA RD 14 (SOURCE : ARTELIA)...... 33 FIG. 36. DESSERTE LOCALE (SOURCE : ARTELIA) ...... 34 FIG. 37. TRAFIC SUR LA RN 141 ENTRE ANGOULEME ET HIERSAC (SOURCE : OBSERVATOIRE REGIONAL DES TRANSPORTS) ...... 34 FIG. 38. RESEAU DE TRANSPORTS EN COMMUN (SOURCE : VEOLIA TRANSPORTS POITOU-CHARENTES) ...... 35 FIG. 39. ZONES ACCIDENTOGENES (SOURCE : ARTELIA) ...... 36 FIG. 40. STADE DE FOOTBALL (SOURCE : ARTELIA) ...... 37

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FIG. 41. LA POSTE (A GAUCHE) ET LA GENDARMERIE (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA) ...... 38 FIG. 42. L’ECOLE (A GAUCHE) ET LA SALLE DES FETES (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA) ...... 38 FIG. 43. COLLECTIVITE DISTRIBUTRICE D’EAU POTABLE (SOURCE : CONSEIL GENERAL DE LA CHARENTE) ...... 39 FIG. 44. LOCALISATION DES BORNES INCENDIE (SOURCE : C.D.I.S.) ...... 42 FIG. 45. LOCALISATION DE LA CANALISATION DE TRANSPORT DE GAZ NATUREL ET DES ZONES DE DANGER QUI EN RESULTENT (SOURCE : ARTELIA) ...... 44 FIG. 46. CARTE SYNTHESE DU CONTEXTE URBAIN (SOURCE : ARTELIA) ...... 48 FIG. 47. RELIEF (SOURCE : ARTELIA) ...... 55 FIG. 48. GEOLOGIE (SOURCE : B.R.G.M.) ...... 56 FIG. 49. HYDROGEOLOGIE GENERALE (SOURCE : UNIVERSITE DE POITIERS) ...... 57 FIG. 50. AQUIFERE « CHARENTE SUD / PLATEAU CHARENTAIS» (SOURCE : B.R.G.M.) ...... 58 FIG. 51. MASSE D’EAU SOUTERRAINE « CALCAIRES DU JURASSIQUE SUPERIEUR DU BV CHARENTE SECTEURS HYDRO R0, R1, R2, R3, R5 » (SOURCE : B.R.GM.) ...... 59 FIG. 52. MASSE D’EAU SOUTERRAINE «SABLES, GRES, CALCAIRES ET DOLOMIES DE L'INFRA-TOARCIEN» (SOURCE : B.R.G.M.) ...... 59 FIG. 53. RESEAU HYDROGRAPHIQUE AUX ABORDS DE HIERSAC (SOURCE : AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE) ...... 62 FIG. 54. BOISEMENTS (SOURCE : ARTELIA) ...... 67 FIG. 55. PETITS BOSQUETS (SOURCE : ARTELIA) ...... 67 FIG. 56. PRAIRIES HUMIDES (SOURCE : ARTELIA) ...... 68 FIG. 57. CULTURES CEREALIERES (A GAUCHE) ET PIEDS DE VIGNE (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA) ...... 69 FIG. 58. ESPACES AGRICOLES OUVERTS ET ESPACES VITICOLES (SOURCE : ARTELIA) ...... 69 FIG. 59. PANORAMA DEPUIS LA MAISON AUX ABEILLES (SOURCE : ARTELIA) ...... 70 FIG. 60. DELIMITATION DU PLATEAU PAR LES BOISEMENTS (SOURCE : ARTELIA) ...... 71 FIG. 61. VERSANT SUD DU VALLON PRINCIPAL (SOURCE : ARTELIA) ...... 72 FIG. 62. HAIES VEGETALES AUX ABORDS DES ESPACES AGRICOLES (A GAUCHE) ET BOISEMENTS AUX ABORDS DU BOURG (SOURCE : ARTELIA) ...... 72 FIG. 63. PLANTATIONS DANS LE CENTRE-BOURG (SOURCE : ARTELIA)...... 73 FIG. 64. JARDIN DANS UN SECTEUR URBANISE (SOURCE : ARTELIA) ...... 73 FIG. 65. CARTE DE SYNTHESE DU PAYSAGE (SOURCE : ARTELIA) ...... 74 FIG. 66. ZONES DANS LESQUELLES DES MESURES DE DETECTION, DE CONSERVATION OU DE SAUVEGARDE PEUVENT ETRE PRISES (SOURCE : ARRETE N°05.16.201/425) ...... 75 FIG. 67. ÉGLISE DE HIERSAC (SOURCE : ARTELIA) ...... 76 FIG. 68. PIGEONNIERS (SOURCE : ARTELIA) ...... 77 FIG. 69. MAISONS BOURGEOISES (SOURCE : ARTELIA) ...... 77 FIG. 70. SISMICITE DE LA FRANCE (SOURCE : M.E.D.D.T.L.)...... 79 FIG. 71. ALEA DU RETRAIT/GONFLEMENT (SOURCE : B.R.G.M) ...... 82 FIG. 72. RISQUE DE REMONTEE DES NAPPES (SOURCE : B.R.G.M.) ...... 83 FIG. 73. TENEURS MENSUELLES EN OZONE (SOURCE : A.T.M.O. POITOU-CHARENTES) ...... 84 FIG. 74. TENEURS MENSUELLES EN DIOXYDE D’AZOTE (SOURCE : A.T.M.O. POITOU-CHARENTES) ...... 85 FIG. 75. TENEURS MENSUELLES EN PARTICULES FINES (SOURCE : A.T.M.O. POITOU-CHARENTES) ...... 85 FIG. 76. TENEURS MENSUELLES EN DIOXYDE DE SOUFRE (SOURCE : A.T.M.O. POITOU-CHARENTES) ...... 86 FIG. 77. SILOS D’EXPLOITATIONS AGRICOLES (SOURCE : ARTELIA) ...... 92 FIG. 78. CARTE DES CONTRAINTES DE DEVELOPPEMENT SPATIAL (SOURCE : ARTELIA) ...... 93 FIG. 79. PARCELLES NC DU P.O.S. DANS LE SECTEUR DU CHAMP DES PIERRES DU POS NON CONSERVEES EN ZONES A DANS LE P.L.U. (SOURCE : ARTELIA) ...... 99 FIG. 80. NATURE DES PARCELLES NC DU P.O.S NON CONSERVEES EN ZONES A DANS LE P.L.U. (SOURCE : GEOPORTAIL) ...... 99 FIG. 81. PARCELLES DEVENUES DES ZONES N DANS LE P.L.U. AU NIVEAU DE MARANGE ET DU CHAUME (SOURCE : ARTELIA) ...... 101 FIG. 82. PARCELLES DEVENUES DES ZONES N DANS LE P.L.U. AU NIVEAU DU PUITS DE PERDRIGE (SOURCE : ARTELIA) ...... 102 FIG. 83. PARCELLES DEVENUES DES ZONES N DANS LE P.L.U. AU NIVEAU DE LA FOSSE (SOURCE : ARTELIA) ...... 103 FIG. 84. DEFENSE INCENDIE EXISTANTE (SOURCE : ARTELIA) ...... 107 FIG. 85. PERCEPTION PAYSAGERE DEPUIS LA RN 141 (SOURCE : P.O.S.) ...... 153

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1. PRESENTATION DU TERRITOIRE D’ETUDE

La situation géographique, les caractéristiques historiques et le contexte intercommunal sont rappelés ci-après.

1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La commune de Hiersac, chef-lieu de canton, est localisée dans la région Poitou- Charentes et plus précisément dans le département de la Charente.

La carte suivante définit la situation géographique du secteur d’étude.

Secteur d’étude

Fig. 1. LOCALISATION DU SECTEUR D’ETUDE (SOURCE : GEO PORTAIL)

Hiersac présente une superficie de 7,4 km² et une altitude variant de 43 à 121 m.

Elle est entourée par les communes de Moulidars, Douzat, Saint-Saturnin et Champmillon. Ses coordonnées géographiques sont : 45° 40' 7'' nord, 0° 0' 18'' est.

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Angoulême se trouve à 12 km au sud-est et Cognac à 30 km à l’ouest.

La commune est localisée sur la carte ci-après.

Agglomération de Agglomération Cognac d’Angoulême

Territoire d’étude

Fig. 2. LOCALISATION DU TERRITOIRE D’ETUDE (SOURCE : MICHELIN)

Elle s’étend en limite de deux territoires :

- le terroir cognaçais, en raison de son origine rural et viticole,

- l’aire périurbaine d’Angoulême, en raison de son accès rapide à la ville par la RN 141.

Elle est composée d’un bourg principal et de quelques hameaux d’habitat typique dont le principal est celui de Marange. Elle est traversée d’ouest en est par la RN 141, axe routier principal qui rejoint Angoulême à Cognac et du nord au sud, par la RD14.

1.2. CARACTERISTIQUES HISTORIQUES

À l’époque Gallo-romaine, la vigne est déjà cultivée en Saintonge, comme en attestent de nombreux écrits.

Le village de Hiersac appartient, au début de l’ère médiévale, aux comtes d’Angoulême. Hiersac est alors un petit hameau, situé au cœur de la forêt de Marange, couvrant l’ensemble de la contrée.

Après la Révolution, la commune de Hiersac cherche à se constituer chef-lieu du canton. En tant que point d’intersection entre la RN 141 et les chemins de communication, elle présente déjà un atout considérable. De plus, pour renforcer sa position, elle bâtit une halle, une salle de justice de paix avec mairie ainsi qu’une école.

Par conséquent, au XIXème siècle, le bourg se développe et accueille régulièrement des foires importantes dès 1831. Avant la crise phylloxérique des années 1870, des maisons bourgeoises charentaises, caractérisées par des portes cochères plus ou moins sculptées et délimitées par des murets en pierre, sont édifiées sur la commune.

En 1875, le phylloxéra détruit l’ensemble des vignes, anéantissant la principale source de revenus du territoire.

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1.3. CONTEXTE INTERCOMMUNAL

La commune de Hiersac appartient à la Communauté de Communes de la région de Châteauneuf, au même titre que douze autres communes, à savoir :

- Angeac-Charente, - Mosnac,

- Bonneuil, - Moulidars,

- Bouteville, - Nonaville,

- Champmillon, - Saint-Simeux,

- Châteauneuf-sur-Charente, - Saint-Simon,

- Graves-Saint-Amant, - Vibrac.

Les différentes Communautés de Communes de l’ouest du Charentais sont représentées ci-dessous.

Fig. 3. COMMUNAUTES DE COMMUNES (SOURCE : PAYS OUEST CHARENTE)

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Issue du S.I.V.O.M. créé en 1977, la Communauté de Communes de la région de Châteauneuf a été créée le 29 décembre 1995, sous la présidence de Jacques Bobe. Elle comprenait alors douze communes, rejointes par Hiersac en juillet 1997. Avec à sa tête un président et cinq vice-présidents, un conseil composé de 37 délégués titulaires et de 23 suppléants, elle a vu au cours des années ses compétences s’élargir.

Aujourd’hui, elle a pour compétences obligatoires :

- l’aménagement de l’espace,

- le développement économique,

- la protection et la mise en valeur de l'environnement,

- la valorisation du patrimoine culturel touristique,

- le tourisme,

- le logement et le cadre de vie,

- l’enfance et la jeunesse.

1.4. DOCUMENTS D’URBANISME EXISTANTS SUR LA COMMUNE

La commune de Hiersac dispose d'un P.O.S., arrêté le 31 janvier 2001 et approuvé le 27 mars 2002.

Mais, en raison de la présence de la RN 141, elle est devenue la deuxième couronne périurbaine d’Angoulême et a développé une fonction résidentielle.

La photographie qui suit montre la nouvelle ampleur des habitats sur la commune, avec la construction de lots.

Fig. 4. CONSTRUCTION DE LOTS (SOURCE : ARTELIA)

Ainsi, le P.O.S. ne correspond plus aux exigences de l’aménagement spatial de la commune. Par conséquent, il est devenu nécessaire de redéfinir l’affectation des sols et surtout de dégager un projet d’ensemble cohérent, en intégrant les nouvelles dimensions du territoire.

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Considérant les différents enjeux territoriaux, le Conseil Municipal a décidé, par délibération, de lancer une révision de son P.O.S., conformément aux dispositions prévues par le Code de l'Urbanisme. Une révision du P.O.S. a donc été prescrite par délibération du Conseil Municipal du 22 mars 2004.

L'élaboration d'un P.L.U. permettra alors d'apporter un développement communal harmonieux, répondant aux nouveaux besoins de ses habitants.

Ce document est réalisé en conformité avec :

- la Loi Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000,

- la Loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003,

- leurs décrets d'application du 27 mars 2001 et du 8 juin 2004.

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2. DIAGNOSTIC TERRITORIAL GENERAL

Ce deuxième chapitre vise à définir le profil général du territoire, à travers ses caractéristiques socio-économiques, sa morphologie et ses fonctionnalités.

2.1. ANALYSE DEMOGRAPHIQUE, ECONOMIQUE ET SOCIALE

Ici, il s’agit d’analyser le contexte démographique et socio-économique de la commune de Hiersac afin d’identifier les besoins territoriaux.

2.1.1. PREVISIONS DEMOGRAPHIQUES

Les données démographiques proviennent des recensements réalisés par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (I.N.S.E.E.).

2.1.1.1. UNE POPULATION EN HAUSSE DEPUIS 1968 GRACE A L’ARRIVEE DE NOUVEAUX HABITANTS

Hiersac est caractérisée par une croissance démographique engendrée par l’arrivée de jeunes ménages qui travaillent sur Angoulême mais recherchent un cadre de vie rural, venant atténuer le vieillissement de la population.

2.1.1.1.1. ÉVOLUTION DEMOGRAPHIQUE

Comme en témoigne le graphique ci-dessous, le nombre d’habitants n’a cessé d’augmenter depuis 1968 mais les taux de croissance démographique les plus forts ont été enregistrés sur les périodes 1968-1975 et 1982-1990. En effet, sur ces périodes, en moyenne, 15 nouveaux habitants se sont installés chaque année à Hiersac.

Evolution de la population hiersacaise depuis 1968 1200 1074 1000 850 1006 798 966 800

600 692

400

200

0 1968 1975 1982 1990 1999 2007

Fig. 5. ÉVOLUTION DEMOGRAPHIQUE (SOURCE : I.N.S.E.E.)

En 40 ans, la population a quasiment doublé. En 2007, la commune de Hiersac compte alors 1074 habitants. Toutefois, depuis ce recensement, de nombreux lotissements ont été achevés. En 2010, la population communale est estimée à 1108 habitants.

Cette tendance à la hausse est également vraie à l’échelle cantonale.

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En analysant le tableau qui suit, il s’avère qu’une telle augmentation démographique s’explique surtout par des soldes migratoires positifs, compris entre +0,4% et +1,4%.

Tabl. 1 - TAUX DE VARIATION DEMOGRAPHIQUE, SOLDES MIGRATOIRES ET NATURELS (SOURCE : I.N.S.E.E.)

1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2007

Taux de variation annuelle moyenne +2.1 +0.9 +1.6 +0.5 +0.8 de la population (%)

Dû au solde naturel +0.6 -0.1 +0.4 +0.1 -0.2 (%)

Dû au solde +1.4 +1.0 +1.2 +0.4 +1.0 migratoire (%)

Malgré un solde migratoire plus faible sur la période 1990-1999, le territoire attire toujours de nouveaux habitants.

L’origine de cet attrait résulte :

- du phénomène de rurbanisation,

- de la position communale stratégique aux portes de l’agglomération d’Angoulême et à proximité de Cognac,

- de la facilité d’accès autorisée par la déviation de la RN 141.

En effet, les ménages recherchent un cadre de vie rural sans pour autant s’éloigner des deux villes importantes du secteur qui constituent des pôles d’emplois.

Pour les ménages travaillant sur les communes d’Angoulême et de Cognac, la commune de Hiersac est idéalement située.

La RN 141 favorise également la liaison entre les trois communes précédentes.

Par ailleurs, en plus des transports scolaires, des lignes de bus régulières reliant Angoulême à Cognac desservent Hiersac.

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2.1.1.1.3. PREVISIONS DEMOGRAPHIQUES

Cette tendance à l’augmentation constante de la population hiersacaise devrait se poursuivre voire accroître au cours des années à venir.

La commune reçoit en effet de nombreuses demandes de permis de construire, en raison de sa position stratégique entre les villes d’Angoulême et de Cognac. Pour les ménages travaillant dans ces deux villes, la commune de Hiersac présente une situation géographique très adaptée. De nombreux équipements et services comme la RN 141, les transports scolaires et les liaisons régulières de transports en commun vont en ce sens.

Il est donc nécessaire, au-delà des données démographiques des années antérieures, de prendre en considération la forte demande que connaît la commune au vu des équipements et des services offerts.

C’est pourquoi le taux de croissance démographique retenu pour évaluer les surfaces qui seront ouvertes à l’urbanisation est supérieur à celui observé sur la période 1990-2007. Il se situe aux alentours de 1,45%, comme ce fut le cas sur la période 1982-1990.

2.1.1.2. DES MENAGES PLUS PETITS

Alors qu’en 1975, le nombre de personnes par ménage était de 3,1, il n’est plus que de 2,3 en 2007.

Cette réduction de la taille des ménages est un phénomène national lié à la décohabitation et à l’augmentation de familles monoparentales.

Elle est similaire pour les entités supra-communales.

2.1.1.3. UNE POPULATION VIEILLISSANTE

La répartition de la population communale par tranche d’âge en 2007 est présentée ci-dessous.

Répartition des Hiersacais par tranche d'âge en 2007

40% 23% 24% 20% 17% 15% 20%

0% 0-14 15-29 30-44 45-59 60 ans et plus

Fig. 6. REPARTITION DE LA POPULATION PAR TRANCHE D’AGE (SOURCE : I.N.S.E.E.)

Ainsi, la moitié de la population a plus de 45 ans.

En comparant ces résultats à ceux de 1999, il s’avère que la part des 0-14 ans a diminué au profit des 45-74 ans.

La commune de Hiersac est donc caractérisée par un vieillissement de la population, tout comme les territoires supra-communaux.

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TENDANCE DEMOGRAPHIQUE GLOBALE

- Croissance démographique expliquée par l’arrivée de nouveaux habitants

- Réduction de la taille des ménages

- Augmentation de la tranche des 47-74 ans et prédominance de la tranche des plus de 60 ans

PREVISIONS D’EVOLUTION

Le potentiel d’accueil fixé par la commune est estimé autour de 170 habitants, en raison de la forte demande exprimée.

2.1.2. PREVISIONS SOCIO-ECONOMIQUES

Les données socio-économiques sont issues des recensements réalisés par l’I.N.S.E.E et d’investigations de terrain.

2.1.2.1. UNE DEPENDANCE AU POLE D’EMPLOI D’ANGOULEME OU DE COGNAC

La commune de Hiersac offre peu d’emplois à ses résidents qui travaillent très majoritairement dans l’agglomération d’Angoulême ou à Cognac.

2.1.2.1.1. TAUX D’EMPLOI ET TAUX DE CHOMAGE

En 2007, Hiersac compte 483 actifs ayant un emploi, équivalant à un taux d’emploi de 69,3%.

Le tableau ci-après indique le taux de chômage global et par sexe en 1999 et 2007.

Tabl. 2 - TAUX DE CHOMAGE (SOURCE : I.N.S.E.E)

1999 2007

Taux de chômage (%) 9,8 7,6

Taux de chômage des hommes (%) 6,6 6,4

Taux de chômage des femmes (%) 13,5 8,8

En 2007, le taux de chômage à Hiersac est de 7,6%. À titre de comparaison, il est de 11,1% en Charente.

Une diminution du taux de chômage de 2,2% est notée entre 1999 et 2007, correspondant à une baisse du taux de chômage des femmes.

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2.1.2.1.2. BASSIN D’EMPLOI

L’indice de concentration de l’emploi est encore plus faible en 2007 qu’en 1999. En effet, en 2007, 78% des actifs ayant un emploi travaillent hors de la commune de résidence, contre 75% en 1999.

Cette tendance confirme le constat précédent selon lequel Hiersac est aujourd’hui une commune périurbaine attractive pour les actifs travaillant sur le pôle d’emploi d’Angoulême ou de Cognac.

La majorité de déplacements domicile-travail se font donc sur de courtes distances.

2.1.2.2. DES EXPLOITATIONS AGRICOLES PLUS ETENDUES MAIS MOINS NOMBREUSES

La taille des exploitations agricoles communales accroit en termes de superficie. Celles-ci sont orientées dans les cultures céréalières et viticoles.

2.1.2.2.1. SYSTEMES DE PRODUCTION

Les cultures céréalières et la viticulture constituent l’essentiel des terres agricoles.

 Augmentation des superficies agricoles

Les données qui suivent sont extraites du recensement général agricole de 2000 (R.G.A. 2000).

Hiersac comptait 28 exploitations agricoles en 1979 et 22 en 1988 et 2000. En 2011, 8 exploitations ont encore disparu, portant ainsi à 14 le nombre d’exploitations sur le territoire communal.

Fig. 7. EXPLOITATIONS AGRICOLES (SOURCE : ARTELIA)

En revanche, la Superficie Agricole Utilisée (S.A.U.) a augmenté de 155 ha entre 1979 et 2000.

Ces résultats sont à mettre en parallèle avec le mouvement national d’intensification de l’agriculture.

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Le tableau ci-après précise ces quelques résultats.

Tabl. 3 - NOMBRE D’EXPLOITATIONS AGRICOLES ET SUPERFICIES AGRICOLES (SOURCE : I.N.S.E.E)

Nombre d’exploitations Superficie (ha)

1988 2000 1988 2000 Évolution

S.A.U. des exploitations sièges 22 22 711 897 +26%

Terres labourables 21 19 466 620 +33%

Dont céréales 20 19 284 285 +0,3%

Superficie fourragère principale 17 8 57 17 -70%

Dont toujours en herbe 12 7 20 11 -45%

Superficie en fermage 18 18 112 447 +299%

La superficie en fermage a quadruplé entre 1988 et 2000 et celle des terres labourables a augmenté d’un tiers. En revanche, la superficie fourragère principale a diminué de 70%.

 Prédominance de la viticulture et des cultures céréalières

Aujourd’hui, la viticulture et les cultures céréalières prédominent. L’élevage a complètement disparu.

Sur les 897 ha exploités en 2000, 671 ha sont réservés aux fruits, aux légumes et à la viticulture.

Fig. 8. ALTERNANCE DE CULTURES ET DE VIGNES (SOURCE : ARTELIA)

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Les deux photographies qui suivent illustrent l’exploitation La Filière, orientée vers

la culture céréalière.

Fig. 9. EXPLOITATION ET CHAMPS AGRICOLES DE LA FILIERE (SOURCE : ARTELIA)

2.1.2.2.2. DYNAMIQUE DES POPULATIONS

Le tableau ci-après indique la répartition de la population agricole par tranche d’âge. Cette information est utile pour connaître la pérennité des exploitations.

Tabl. 4 - REPARTITION DE LA POPULATION AGRICOLE PAR CLASSE D’AGE EN 2000 (SOURCE : I.N.S.E.E.)

2000

Moins de 40 ans 19%

De 40 à 54 ans 52%

55 ans et plus 30%

La commune de Hiersac compte en 2010 :

- 4 agriculteurs de moins de 50 ans,

- 8 agriculteurs de plus de 50 ans,

- 2 agriculteurs de plus de 60 ans.

La population agricole a tendance à vieillir. Compte tenu de l’âge des agriculteurs, certaines exploitations seront susceptibles de cesser leur activité, faute de repreneurs.

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2.1.2.2.3. DANGERS POUR L’ACTIVITE AGRICOLE

Plusieurs dangers peuvent être signalés concernant les activités agricoles.

 Mitage des terres agricoles

La commune de Hiersac possède un territoire agricole parfois mité par des constructions non agricoles.

Fig. 10. MITAGE DES TERRES AGRICOLES PAR DES MAISONS NEUVES (SOURCE : ARTELIA)

 Pérennisation des activités agricoles

Bien que le nombre d’exploitations diminue, la pérennité des terres agricoles semble assurée. En effet, les terres agricoles et surtout viticoles sont très prisées. Les successions des activités agricoles ne devraient donc pas poser de problèmes.

La carte suivante illustre les bâtiments agricoles actuels et en cessation d’activité.

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Fig. 11. BATIMENTS AGRICOLES ACTUELS ET EN CESSATION D’ACTIVITE (SOURCE : ARTELIA)

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2.1.2.3. UN SECTEUR DU COMMERCE, DES TRANSPORTS ET DES SERVICES DIVERS MAJORITAIRE

Le secteur du commerce, des transports et des services est le plus important à Hiersac. Les activités principales sont situées dans le bourg, dans la zone économique de Perdrige et sur le champ de Limot.

2.1.2.3.1. REPARTITION DES ENTREPRISES PAR SECTEUR D’ACTIVITE

Comme illustré sur le graphique suivant, parmi les 58 entreprises recensées sur la commune de Hiersac au 1er janvier 2010, environ 60% exercent une activité de commerce, de transport et de services divers. La tendance va de plus perdurer puisque les nouvelles entreprises se développent également dans ce secteur.

Répartition des entreprises par secteur d'activité en 2010

Administration publique, Enseignement, 14% Santé, Action sociale

Commerce, Transports, Services divers 59%

Construction 16%

Industrie 12%

0% 20% 40% 60%

Fig. 12. REPARTITION DES ENTREPRISES PAR SECTEUR D'ACTIVITE (SOURCE : I.N.S.E.E.)

Les activités commerciales et de services comme les agences immobilières ou les entreprises de travaux s’adressent à une clientèle extra-communale et cantonale.

2.1.2.3.2. LOCALISATION DES ACTIVITES

Les principales activités sont situées dans le centre-bourg, sur la zone économique de Perdrige et sur le champ de Limot.

 Centre-bourg

Le bourg abrite une armature complète et diversifiée de :

- commerces et services de proximité tels qu’une boulangerie, une épicerie et un bar-tabac,

- nombreux artisans.

L’offre de professions médicales et paramédicales, en particulier la médecine, la pharmacie et la kinésithérapie, y est particulièrement importante.

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Les photographies suivantes montrent la pharmacie et le Crédit Agricole à l’entrée de la commune ainsi que la boulangerie.

Fig. 13. COMMERCES A L'ENTREE DE HIERSAC (SOURCE : ARTELIA)

 Zone économique de Perdrige

La zone économique de Perdrige s'étend au nord de l'entrée est du bourg sur laquelle sont déjà implantés le garage FIAT, la société Chabot et la société Sériline.

Le reste de la zone est pour l'instant à vocation agricole et supporte les installations d'une exploitation en activité.

 Champ de Limot

Le champ de Limot abrite actuellement la déchèterie et l’entrepôt de maçonnerie Bardy.

Étant situées à proximité de la RN 141, les activités implantées dans cette zone bénéficient d’un effet de vitrine depuis cette route.

2.1.2.4. UNE AIDE A LA PERSONNE ET UN MILIEU ASSOCIATIF DEVELOPPES La commune de Hiersac et les entités supra-communales ont souhaité accroître le nombre d’activités d'aide à la personne et développer l’offre associative afin de répondre aux besoins communaux, notamment au vieillissement de la population.

2.1.2.4.1. OFFRE D’UNE AIDE A LA PERSONNE Les habitants de Hiersac bénéficient :

- d'une assistance aux personnes handicapées ou dépendantes,

- de préparation de repas et livraison à domicile,

- d'une aide-ménagère,

- de garde d'enfants et soutien scolaire.

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Une maison de retraite, à la Picaudrie, est de plus présente sur la commune. Elle est illustrée ci-dessous.

Fig. 14. MAISON DE RETRAITE LA PICAUDRIE (SOURCE : MAISONS DE RETRAITE DE CHARENTE)

2.1.2.4.2. OFFRE ASSOCIATIVE Hiersac compte une vingtaine d’associations à destination des jeunes et des séniors mais aussi des personnes en difficulté. Il s’agit d’associations sportives (football, danse, yoga, tennis, …), culturelles (scrabble, club des aînés,…) et d’aide alimentaire et d’insertion.

2.1.2.4.3. OFFRE TOURISTIQUE

Après commission permanente du 5 novembre 2010, il a été décidé d’aménager une aire de camping-cars de 3 places au niveau de la motte de Borbudaud.

TENDANCE SOCIO-ECONOMIQUE

- Lien fort avec le pôle d’emplois d’Angoulême et de Cognac

- Prépondérance des cultures céréalières et de la viticulture (Cognac, Pineau des Charentes…)

- Offre commerciale et de services dans le bourg et ses abords immédiats

PREVISIONS D’EVOLUTION

Le développement d’activités futures doit se faire dans le respect du caractère rural de la commune, en prenant en compte les contraintes liées à l’agriculture.

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2.1.3. PREVISIONS IMMOBILIERES

Les prévisions immobilières ont été déterminées à partir des recensements de l’I.N.S.E.E. et de la base de données Sit@del2.

2.1.3.1. UN PARC DE LOGEMENTS PEU DIVERSIFIE

Le parc de logements à Hiersac est peu diversifié. Il est majoritairement constitué de maisons d’au moins 4 pièces dont les occupants sont propriétaires, confirmant la vocation résidentielle de la commune.

2.1.3.1.1. CATEGORIE DE LOGEMENTS

Le graphique qui suit représente la répartition des logements par catégorie en 1999 et 2007.

Répartition des logements par catégorie en 1999 et 2007

93% 93% 100% 80%

60% 1999 40% 2007 6% 20% 1% 1% 6% 0% Résidences Résidences Logements vacants principales secondaires

Fig. 15. CATEGORIE DES LOGEMENTS (SOURCE : I.N.S.E.E.)

Plus de 90% des logements sont des résidences principales. Les résidences secondaires sont totalement marginales. L’attractivité de Hiersac se situe donc sur un habitat de type permanent.

Quant au nombre de logements vacants, il avoisine 31 en 2007 et 15 en 2011. Cette donnée est importante à considérer puisqu’elle constitue un potentiel mobilisable pour l’accueil d’une population nouvelle dans la mesure où ces derniers ne se trouvent pas dans un état vétuste.

La carte suivante localise les logements vacants sur le territoire à l’heure actuelle.

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Fig. 16. LOCALISATION DES LOGEMENTS VACANTS (SOURCE : ARTELIA)

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Ainsi, les logements vacants sont très majoritairement des bâtiments anciens situés au niveau du centre-bourg, au nord de la RD 41. Seuls deux logements vacants sont situés au sud de la RD 41, au niveau du puits de Perdrige et de la motte de Borbudaud.

La commune associe la vacance à une disjonction entre l’offre et la demande. Le prix de vente des logements est relativement élevé, en raison des travaux qu’il est nécessaire de réaliser. De plus, le style du bâti n’est pas nécessairement celui recherché par les jeunes ménages.

2.1.3.1.2. TYPE DE LOGEMENTS

En 1999 et 2007, environ 90% des résidences principales correspondent à des maisons. La part d’appartements est totalement négligeable. Par conséquent, l’individuel domine largement sur le collectif.

La maison individuelle représente donc la seule gamme offerte aux ménages, laissant peu d’alternatives aux jeunes en début de parcours résidentiel.

2.1.3.1.3. TAILLE DES LOGEMENTS

Comme en témoigne le graphe suivant, en 2007, environ 90% des logements sont constitués d’au moins 4 pièces.

Répartition des logements selon leur taille en 2007

1 pièce 1% 2 pièces 5% 3 pièces 16%

5 pièces et plus 49%

4 pièces 29%

Fig. 17. TAILLE DES LOGEMENTS (SOURCE : I.N.S.E.E.)

En regardant à présent l’évolution de la taille des logements, il s’avère que ;

- sur la période 1990-1999, ce sont les logements de taille moyenne qui ont connu la plus forte croissance,

- sur la période 1999-2007, ce sont les logements de 5 pièces qui se sont développés au détriment des 3 ou 4 pièces.

2.1.3.1.4. STATUTS D’OCCUPATION DES RESIDENTS

Environ 2/3 des ménages sont propriétaires de leur logement depuis 1999.

L’accession à la propriété dans le neuf constitue une part croissante dans le marché local.

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2.1.3.2. UNE REDYNAMISATION RECENTE DE LA CONSTRUCTION

En analysant le tableau suivant, deux tendances peuvent être soulignées :

- la prédominance d’un parc de logements antérieurs aux années 1950,

- la construction de nouveaux logements depuis 1975.

Tabl. 5 - RYTHME DE CONSTRUCTION DES RESIDENCES PRINCIPALES (SOURCE : I.N.S.E.E.)

Résidences principales Hiersac Canton Département construites avant 2005

Avant 1949 36,4% 33,8% 42,1%

De 1949 à 1974 13,9% 14,8% 21,9%

De 1975 à 1989 27,9% 31,7% 22,8%

De 1990 à 2004 21,8% 19,7% 13,3%

2.1.3.2.1. RYTHME DE CONSTRUCTION AVANT 1949

À Hiersac, en 2004, 36% des logements ont été construits avant 1949 mais cette proportion est plus faible qu’à l’échelle départementale.

Fig. 18. PARC ANCIEN (SOURCE : ARTELIA)

2.1.3.2.2. RYTHME DE CONSTRUCTION APRES 1990

Sur la période 1975-1989, le rythme de construction est à nouveau relancé sur Hiersac et plus globalement à l’échelle cantonale.

Hiersac présente néanmoins une particularité par rapport au canton et au département sur la période 1990-2004. Le taux de résidences principales construites sur cette période est supérieur à la moyenne cantonale et départementale, prouvant le desserrement de l’unité urbaine d’Angoulême sur des communes plus rurales.

Au cours des premiers mois de 2004, le nombre de permis de construire déposés à Hiersac est de 16 et le nombre de certificats d’urbanisme de 4.

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De plus, en analysant plus précisément le parc de logements depuis 1982 jusqu’en 2007, il ressort que le rythme de croissance est régulier. Il est de l’ordre de 1,2% et correspond en moyenne à 8 constructions par an. Cette progression du nombre de résidences principales traduit donc un renouvellement continu du parc immobilier.

Evolution du nombre de logements depuis 1982 600

500 486

400 431 369 300 333

200

100

0 1982 1990 1999 2007

Fig. 19. ÉVOLUTION DU PARC DE LOGEMENTS (SOURCE : I.N.S.E.E.)

Les constructions récentes correspondent à :

- des maisons neuves,

- du locatif social.

Depuis 1999, la commune s’est engagée dans une nouvelle politique en matière de logements et cherche en effet à les diversifier. Elle a réservé plus d’une dizaine de terrains à l’accession sociale à la propriété.

Ainsi, alors qu’en 1999, aucun logement social n’était recensé sur la commune, le nombre de logements sociaux s’élève à 11 en 2007. Les logements sociaux représentent alors 2,4% du parc total.

Ils sont situés au sud-est du territoire.

La carte suivante indique la localisation des logements sociaux sur le territoire.

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Fig. 20. LOCALISATION DES LOGEMENTS SOCIAUX (SOURCE : ARTELIA)

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Cette recherche de diversification est également vraie pour les entités supra- communales. Au cours des dernières années, plusieurs Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat (O.P.A.H.) ont été menées sur le canton de Hiersac et sur la Communauté de Communes de la région de Châteauneuf.

Fig. 21. PARC RECENT (SOURCE : ARTELIA)

2.1.3.3. DE NOUVEAUX BESOINS EN TERRAINS CONSTRUCTIBLES

En se basant sur une hypothèse de 1280 habitants à horizon de 2020, conformément aux objectifs communaux et surtout vis-à-vis de la demande exprimée, le nombre de logements nécessaires est de l’ordre de 100.

Ce nombre tient compte de la taille moyenne des ménages, du nombre de logements nécessaires pour accueillir la population supplémentaire et du nombre de logements nécessaires pour maintenir la population, au vu de la décohabitation et du vieillissement démographique observés.

100 logements supplémentaires correspondent à une superficie ouverte à l’urbanisation de l’ordre de 16 ha.

Ce calcul prend en considération les paramètres suivants :

- une densité moyenne de 10 logements par hectare dans les zones d’assainissement collectif,

- un coefficient de rétention foncière de 1,5,

- un coefficient minorateur de 20% pour les espaces verts et les voiries.

Une densité moyenne de 10 logements par hectare a été retenue, les superficies non bâties dans les zones U, notamment dans les zones les plus denses UA et UB étant marginales. Par ailleurs, les mêmes règles s’appliquent dans ces différentes zones. Enfin, ce nombre se justifie par la capacité restante de la station d’épuration.

Le coefficient de rétention foncière de 1,5 se justifie essentiellement par la présence de fermage.

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TENDANCE IMMOBILIERE

- Prédominance de l’accession à la propriété

- Croissance immobilière sur les trois dernières décennies

- Diversification récente du parc de logements

- Pression foncière de la part des ménages actifs

PREVISIONS D’EVOLUTION

S’affirmant de plus en plus comme une commune résidentielle, Hiersac doit répondre de manière raisonnée à la croissance immobilière. Les logements vacants qui ne sont pas dans un état vétuste doivent être vus comme un potentiel d’accueil limité de nouveaux habitants.

La diversification du parc immobilier est à poursuivre pour les jeunes ménages et les ménages à revenus limités.

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2.2. CONTEXTE URBAIN

Cette partie a pour but de comprendre l’organisation du territoire, en identifiant les lieux phares de la commune et les équipements structurant l’espace.

2.2.1. MORPHOLOGIE URBAINE

La morphologie urbaine a été déduite à partir d’investigations de terrain.

La carte ci-après présente l’occupation des sols.

Fig. 22. OCCUPATION DES SOLS (SOURCE : ARTELIA)

Les 3/4 du territoire sont occupés par des vignes ou des terres agricoles. Seul le bourg est véritablement urbanisé. Les zones de loisirs et d’activité jouxtent le bourg et sont situées de part et d’autre de la RN 141.

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2.2.1.1. LE CENTRE-BOURG : LE CŒUR DE L’URBANISATION

Le centre-bourg s’est développé en deux temps autour de deux places centrales. Le bâti y est dense, principalement ancien et en alignement de voirie. Il est caractéristique de la région.

2.2.1.1.1. DEVELOPPEMENT URBAIN

Dans un premier temps, le bourg s'est développé :

- autour du carrefour constitué par la RD 41 et la RD 14, qui correspond à l’axe Rouillac-Châteauneuf, créant une continuité urbaine entre trois noyaux urbains anciens : le quartier de l'Église, la Pouyade et le Vignaud,

- le long de la RD 41 qui accueille des activités et les lotissements de Lessonne et de l'Aubier, générant un épaississement du centre-bourg.

Fig. 23. BOURG DE HIERSAC (SOURCE : ARTELIA)

Puis, la RN 141 a créé une coupure plus nette du territoire communal, limitant le développement de l'urbanisation au nord de cet axe.

Seule une quinzaine de constructions a été réalisée entre Marange et la RN 141, constituant un habitat linéaire de part et d'autre de la RD 14.

2.2.1.1.2. PLACES CENTRALES

Les places Louis Larrieu et de l’Église représentent deux éléments typiques du centre-bourg.

 Place Louis Larrieu

Localisée entre la rue de la Charente et le CD 7, la place Louis Larrieu apparaît comme un élément de centralité majeur dans la mesure où la majorité des commerces, services et équipements publics jouxtent cette place. La mairie, la Poste et la gendarmerie y ont ainsi un accès direct.

Cet espace arboré est de plus connecté à la rue de Cognac par un cheminement piéton, renforçant sa centralité.

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Fig. 24. PLACE LOUIS LARRIEU (A GAUCHE) ET CHEMINEMENT PIETON CONDUISANT A LA PLACE LOUIS LARRIEU (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA)

 Place de l’Église

Cette place est le cœur ancien du village. Elle est le témoin de l'histoire du bourg depuis ses origines et est garante de son identité.

Fig. 25. PLACE DE L’EGLISE (SOURCE : ARTELIA)

Largement ombragée, elle abrite une église romane inscrite et un jardin communal exploité par l'association d'aide alimentaire et d'insertion du canton de Hiersac.

Elle est reliée à la place Louis Larrieu par un passage dont les murets en pierre calcaire sont caractéristiques du patrimoine bâti local.

Fig. 26. MURETS EN CALCAIRE (SOURCE : ARTELIA)

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2.2.1.1.3. BATI

Le bâti est généralement ancien. Il est caractérisé par une prédominance du calcaire et une hauteur R+1 ou plus rarement R+2.

 Organisation entre espace privé et espace public

Les maisons présentent deux dispositions par rapport à l'espace public :

- soit en façade et entrée principale sur rue, avec toit à deux pentes et continuité bâtie en mitoyenneté,

- soit en implantation transversale, avec une cour délimitée par une grille ou une porte cochère et une façade principale qui donne sur la cour.

L’illustration qui suit montre une porte-cochère délimitant une propriété vis-à-vis de l’’espace public.

Fig. 27. PORTE COCHERE (SOURCE : ARTELIA)

 Mise en valeur des bâtisses

Les bâtisses sont mises en valeur par des couleurs contrastées. En effet, les murs sont généralement en pierre calcaire et les toits en tuiles. Les façades et toitures reflètent donc la lumière et prolongent la terre qui les environne.

L'entrée des grandes bâtisses est marquée par un porche dont les pierres peuvent être sculptées. Les murs sont en moellons enduits et les pierres d'encadrement sont en général soulignées par un badigeon blanc au lait de chaux. La délimitation du terrain est constituée de murets en pierres de 2 m de haut environ.

Fig. 28. MURETS EN PIERRE (SOURCE : ARTELIA)

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Plus massives, les cinq demeures bourgeoises de la commune se différencient principalement par leurs toits en ardoise. La mairie est un exemple de ces maisons de maîtres.

Fig. 29. DEMEURES BOURGEOISES (SOURCE : ARTELIA)

2.2.1.2. LES HAMEAUX : DES TACHES D’HABITAT TYPIQUE

Répartis sur l’ensemble de la commune, les hameaux contribuent à diminuer l'ampleur du noyau urbain du bourg. Leur évolution s'est faite au travers des réhabilitations des constructions anciennes et de quelques constructions neuves.

Fig. 30. NAISSANCE D’UN HAMEAU (SOURCE : ARTELIA)

Il s’agit :

- du hameau de Marange,

- du hameau du Parc,

- du hameau de la Pouyade,

- du hameau du Vignaud,

- du hameau de Lessonne,

- du hameau de la Picaudrie,

- du hameau de Perdrige.

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Les hameaux sont localisés sur la carte suivante.

Hameau de Marange

Hameau du Parc Hameau de Lessonne Hameau de Perdrige Hameau de la Pouyade

Hameau du Hameau de Vignaud la Picaudrie

Fig. 31. LOCALISATION DES HAMEAUX (SOURCE : ARTELIA)

Le hameau de Marange est l’un des plus caractéristiques du bâti ancien de la région. En effet, les murets en pierre calcaire, implantés en limite de parcelles, contribuent à créer une continuité minérale et une cohérence architecturale. Ce hameau a de plus fait l’objet d’une restauration.

Par ailleurs, son intérêt architectural est renforcé par :

- les coupures d’urbanisation au nord et au sud,

- la proximité des vignes,

- les points de vue remarquables qu’il offre sur la commune.

Cet ensemble bâti homogène s’intègre parfaitement au paysage.

Fig. 32. ENTREE SUD DU HAMEAU DE MARANGE (A GAUCHE) ET CŒUR DU HAMEAU DE MARANGE (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA)

Quant aux secteurs de la Pouyade, du Vignaud et Lessonne, ils sont propices au développement compte tenu de leur positionnement entre la RN 141 et la RD 41.

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2.2.1.3. LES EXTENSIONS RECENTES DU BATI : UNE REPONSE A LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE

Les principales extensions récentes de l’urbanisme sont localisées à chaque extrémité du bourg :

- le Parc, au nord,

- l’Aubier, au sud,

- Lessonne et le Bordier, à l’est,

- la Fosse, à l’ouest.

2.2.1.3.1. EXTENSION EN FAVEUR DU BATI INDIVIDUEL

Les extensions récentes de l’habitat sont constituées par un bâti individuel de faible hauteur. Elles sont organisées selon deux modes : sous forme diffuse ou sous forme de lotissements.

 Sous forme diffuse

Chaque construction est réalisée indépendamment. Il s’agit le plus souvent de pavillons implantés sur des parcelles de grande taille, où le jardin tient une place importante. Le tissu est très aéré.

Fig. 33. MAISONS NEUVES (SOURCE : ARTELIA)

 Sous forme de lotissement

Cette forme d’habitat résulte d’opérations groupées sur de vastes surfaces.

Elle est caractérisée par :

- un tissu bâti plus dense avec des constructions mitoyennes et des jardins plus modestes,

- une homogénéité avec des constructions implantées suivant des caractéristiques communes telles qu’un retrait fixe, une surface globale et une enveloppe bâtie équivalentes.

Ces nouveaux lotissements, tels que l'Aubier et Lessonne, ont permis d'étoffer l'urbanisation traditionnelle, qui s’étirait de façon très linéaire le long des axes de voirie.

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Fig. 34. LOTISSEMENTS DE LESSONNE (SOURCE : ARTELIA)

2.2.1.3.2. EXTENSION CONTRASTANT AVEC LE BATI ANCIEN

Les constructions récentes de type pavillonnaire contrastent fortement avec le bâti ancien par l'architecture et particulièrement le gabarit des constructions, les choix d’implantation et les matériaux utilisés.

 Diminution des hauteurs du bâti récent

Le bâti récent tend à être moins haut que le bâti ancien, les maisons dépassant rarement un niveau avec combles aménagés.

Au contraire, l’habitat ancien est composé de constructions beaucoup plus élevées avec des hauteurs sous plafond importantes accentuant le niveau des étages.

 Gabarit plus réduit des constructions neuves

L’habitat individuel contemporain est constitué d’une série de maisons indépendantes alors que les constructions anciennes associent maisons d’habitat et nombreuses dépendances, organisées autour d’une cour fermée.

Par son organisation et son gabarit d’ensemble assez bas, le bâti récent parait moins imposant au regard de l’ancien.

 Discontinuité de l’implantation des maisons neuves

L’implantation discontinue des maisons individuelles modernes au centre des parcelles se distingue également du bâti ancien qui répond toujours à un alignement strict et continu sur l’espace public, qu’il s’agisse du portail d’enceinte et du pignon ou bien des façades principales.

 Banalité des matériaux utilisés

Les bâtis récents et anciens se différencient par les matériaux utilisés. La pierre calcaire et l’enduit de chaux ont laissé place à des matériaux plus banals.

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2.2.1.3.4. LIAISONS DU BATI RECENT AVEC LES TISSUS ANCIENS

Le bâti récent est relativement éloigné du bourg. Cette distance se traduit par une absence de contact direct avec le tissu ancien et la présence de dents creuses entre le bourg et les « quartiers nouveaux ».

À cet éloignement, s’ajoute une trame viaire très réduite. Seule la RD 41 relie le bourg aux lotissements qui se présentent sous forme d’impasses. Les cheminements piétons sont inexistants. Ainsi, le réseau de voirie ne facilite pas les liaisons vers le bourg et limite les possibilités d’extensions de l’urbanisation, en raison d’un manque d’accessibilité.

Toutefois, certaines caractéristiques ou matériaux du bourg, comme les murets de clôture en pierre calcaire ont été conservés afin de créer un lien morphologique entre tissus anciens et récents et de ce fait atténuer les ruptures.

TENDANCE MORPHOLOGIQUE

Étendue sur un territoire restreint de 735 ha, la commune de Hiersac est globalement caractérisée par :

- un bourg, incarnant le dynamisme du territoire grâce à la présence d’édifices publics, de commerces et d’activités artisanales,

- des terres agricoles et des vignes, entourant le bourg,

- des fermes isolées ou regroupées en hameaux comme le hameau de Marange ou la Pouyade.

Elle est aussi marquée par la construction récente d’un bâti plus dense, contrastant avec le parc ancien et peu relié au centre-bourg.

PREVISIONS D’EVOLUTION

Il est nécessaire de développer des connexions entre le bourg et les extensions récentes du bâti et de créer des cheminements piétons.

Les constructions nouvelles devront s’accorder davantage avec le bâti existant pour atténuer cet effet de rupture.

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2.2.2. FONCTIONNALITES DU TERRITOIRE

Les fonctionnalités du territoire ont été identifiées à partir d’investigations de terrain.

2.2.2.1. LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT : UN ROLE STRUCTURANT L’ESPACE

Deux routes principales traversent la commune dont la plus importante délimite l’urbanisation du territoire.

2.2.2.1.1. RESEAUX DE VOIRIES ET DESSERTES

Le réseau actuel facilite l’accès au centre-bourg mais ne permet toujours pas de desservir convenablement les hameaux éloignés.

 Accès au village renforcé par la présence de la RN 141

Sans compter les chemins ruraux et les voies communales, les principaux axes de communication sont :

- d'est en ouest, la RD 41 et la RN 141 qui relie Cognac à Angoulême, séparant physiquement le bourg du reste de la commune,

- du nord au sud, la RD 14 qui relie Hiersac à Blanzac.

La RD 41 et la RN 141 se croisent en deux points, constituant les deux entrées principales de la commune.

La création d’un rond-point modifie les conditions d’accès vers le bourg depuis cet axe.

Fig. 35. ACCES AU VILLAGE PAR LA RD 14 (SOURCE : ARTELIA)

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 Desserte interne du village peu efficace

La voirie de desserte interne au village est souvent étroite, entraînant une difficile hiérarchisation des voies et compliquant la circulation automobile.

Fig. 36. DESSERTE LOCALE (SOURCE : ARTELIA)

2.2.2.1.2. DEPLACEMENTS

En raison des déplacements domicile-travail effectués très majoritairement en voiture, la circulation routière est plus intense et les risques d’accident sont plus élevés.

 Augmentation des déplacements routiers

La circulation automobile accroît nécessairement avec l’arrivée des nouveaux habitants travaillant sur Angoulême ou Cognac qui utilisent la voiture pour effectuer les déplacements domicile-travail. D’ailleurs, en 2007, 92% des ménages hiersacais sont équipés d’au moins une voiture d’après le recensement.

En termes de trafic, en 2004, la RN 141 compte 37 022 véhicules par jour dans les deux sens de communication entre Angoulême et Hiersac, selon l’Observatoire Régional des transports. Ce nombre a été estimé à partir des données fournies par les stations de comptage.

Fig. 37. TRAFIC SUR LA RN 141 ENTRE ANGOULEME ET HIERSAC (SOURCE : OBSERVATOIRE REGIONAL DES TRANSPORTS)

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 Problèmes liés à la circulation des camions dans le centre-bourg

La présence des camions dans le centre-bourg, notamment lors des livraisons, génère des problèmes de circulation. Le stationnement complique également le partage des usages.

 Insuffisance d’alternatives à la voiture individuelle

Un ramassage scolaire quotidien assure la liaison vers le collège ou le lycée.

L'association de services à domicile a également mis en place un transport pour les personnes âgées.

Au niveau des transports en commun, la ligne 15 du réseau Veolia Transport Poitou-Charentes allant de Cognac à Angoulême dessert le bourg de Hiersac. Sa fréquence est de huit allers retours journalier. Cette ligne offre une alternative au déplacement en voiture, notamment aux actifs travaillant sur ces deux agglomérations.

Ligne 15

Fig. 38. RESEAU DE TRANSPORTS EN COMMUN (SOURCE : VEOLIA TRANSPORTS POITOU-CHARENTES)

Par ailleurs, l’étroitesse des routes ne favorise pas les déplacements doux (piétons, vélos). Les trottoirs font même parfois défaut, comme sur la rue de Cognac, qui est pourtant la rue de Hiersac où se concentre l'essentiel des commerces.

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2.2.2.1.3. ACCIDENTOLOGIE

Le bourg de Hiersac est traversé par la RN 141 qui supporte une circulation de poids lourds importante, du fait de son rôle de déviation.

La vitesse des véhicules est élevée et des risques d'accident existent, notamment dans les virages, aux sorties des maisons et au croisement de la RD 41 et de la RD 14.

Par ailleurs, une absence de visibilité est à noter sur la route de Champmillon, augmentant le risque d’accident.

La carte ci-dessous localise les zones accidentogènes.

RD 14

RN 141

RD 41

RD 7

Zones accidentogènes

Fig. 39. ZONES ACCIDENTOGENES (SOURCE : ARTELIA)

2.2.2.1.4. POLLUTION ATMOSPHERIQUE ET POLLUTION SONORE

L’accroissement de la circulation automobile engendre d’une part, l’augmentation de la pollution atmosphérique avec les gaz émis par les pots d’échappement et d’autre part, l’augmentation des nuisances sonores. Actuellement, la RN 141 est identifiée comme de type 2, c’est-à-dire à un bruit modéré.

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2.2.2.3. LES EQUIPEMENTS ET SERVICES PUBLICS : UNE OFFRE VARIEE

Hiersac offre une importante variété d’équipements et de services publics, pour tous les habitants.

2.2.2.3.1. ÉQUIPEMENTS SPORTIFS ET CULTURELS

Hiersac compte :

- un stade de football,

- des terrains de tennis,

- une salle socio-culturelle et diverses salles de réunions,

- une église.

Fig. 40. STADE DE FOOTBALL (SOURCE : ARTELIA)

2.2.2.3.2. SERVICES PUBLICS

Sont recensées autour de la place de la mairie :

- la mairie,

- la poste,

- la gendarmerie,

- l'école, qui compte environ 130 élèves et accueille une classe supplémentaire depuis 2004,

- la salle des fêtes,

- une maison de retraite.

Concernant les effectifs scolaires en 2010-2011, la commune de Hiersac comptait 26 élèves en CM1/CM2, 26 élèves en CE1/CE2, 24 élèves en CP/CE1, 24 élèves en moyenne et grande sections et 23 en petite et moyenne sections, soit au total 147 élèves.

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Quelques-uns de ces éléments fondamentaux pour la vie communale sont illustrés sur les photographies ci-dessous.

Fig. 41. LA POSTE (A GAUCHE) ET LA GENDARMERIE (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA)

Fig. 42. L’ECOLE (A GAUCHE) ET LA SALLE DES FETES (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA)

2.2.2.4. LA GESTION DES RESSOURCES

Les différentes ressources de la commune sont gérées par des syndicats. Des projets d’aménagement seront prévus pour adapter la gestion aux nouveaux besoins communaux.

2.2.2.4.1. EAU POTABLE

Les réserves d’eau sont multiples sur le territoire.  Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable

En 1993, un Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable (S.D.A.E.P.) a été réalisé sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat d’Harmonisation du Prix de l’Eau et de gestion de la ressource en eau. Plusieurs révisions de ce S.D.A.E.P. ont eu lieu. La dernière date de 2009.

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Dans ce cadre, le Département a défini les grandes orientations qui permettent à l’échelle de son territoire de déterminer les principaux enjeux et actions à mener dans la décennie à venir, pour garantir un service optimum de production et distribution de l’eau potable aux abonnés.

Ainsi, à Hiersac, le S.D.A.E.P. a préconisé la recherche de nouvelles ressources dans les alluvions de la Charente, la création de stations de traitement à Angeac et le renforcement d’interconnexions entre Hiersac et Châteauneuf.  Réseau d’eau potable Plusieurs grands types d’ouvrage relatifs à la gestion de l’eau potable sont recensés. Il faut tout d’abord signaler que le captage sur la commune de Champmillon au lieu-dit "Chez Cagnon" n’est plus utilisé depuis 2006. Il est à noter que le périmètre de protection du captage d’eau de Coulonges recoupe la commune de Hiersac, comme en atteste l’annexe n°6g. Une station de pompage et de traitement, située sur la commune de Champmillon, alimente Hiersac. Elle appartient au Syndicat de la région de Châteauneuf auquel la commune adhère.

Fig. 43. COLLECTIVITE DISTRIBUTRICE D’EAU POTABLE (SOURCE : CONSEIL GENERAL DE LA CHARENTE) Deux réservoirs sont localisés au niveau de la Motte de Borbudaud et à proximité immédiate de la jonction entre les chemins de Rouillac et de Montignac. Ils sont d’une capacité respective de 500 m3 et 50 m3. Toutefois, il a été question d’’utiliser le château d’eau de 50 m3 en tant que réserve incendie. Une bâche de reprise est présente au niveau de la Pointe de l’avocat et du bois Moussier.

Les canalisations recoupent le territoire d’ouest en est et du nord au sud. Elles ont un diamètre variant de 53 mm à 150 mm. Aucune modification n’est envisagée.

Une carte du réseau d’eau potable est proposée en annexe 6c.

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Le tableau ci-dessous précise les diamètres des canalisations par secteur.

Tabl. 6 - DIAMETRE DES CANALISATIONS D’EAU POTABLE (SOURCE : COMMUNE)

Nom de la zone Diamètre des canalisations

Motte de Borbudaud et Borbudaud Ø53, Ø60, Ø63, Ø80, Ø100, Ø150,

Le bourg Ø40, Ø53, Ø63, Ø80, Ø83, Ø100, Ø110, Ø150

La Pouyade Ø80, Ø110,

Le Vignaud Ø80, Ø98, Ø110, Ø160

Domaine de Lessonne Ø53, Ø63, Ø83

Le Bordier et les Groies Ø53, Ø83, Ø98, Ø110, Ø160,

Est de la RD 41 Ø60, Ø63, Ø80, Ø83, Ø160

Le Champ de Limot Ø53, Ø83, Ø110

Le Pommier Limousin Ø53, Ø60, Ø63

Marange Ø60  Dysfonctionnements Plusieurs points sont à souligner. Tout d’abord, les canalisations d’eau potable sont anciennes. De plus, malgré la mise en place d’un surpresseur, le débit au nord de la RN 141 est faible. Ce problème est accru avec les restrictions d’eau éventuelles en période estivale. Une recherche de fuites a été effectuée récemment mais aucune anomalie n’a été repérée. Enfin, le réseau d'eau potable est suffisamment dimensionné pour accueillir de nouvelles habitations, excepté au nord de la déviation de la RN 141 sur les secteurs du Parc et de Marange. En raison de l’absence d’implantation de la mise à deux fois deux voies, les réseaux ne peuvent pas être prolongés au nord de la RN 141.

2.2.2.4.2. ASSAINISSEMENT Une étude préalable au schéma directeur d'assainissement a été réalisée en 1993 pour le compte du S.I.V.O.M. de Hiersac.  Délégation de la compétence La commune de Hiersac a délégué la gestion de son assainissement à S.A.U.R. France.  Assainissement autonome L’assainissement est autonome dans les secteurs peu urbanisés localisés au nord de la RN 141. Cette commune présentant des sols bruns calcaires, le système d'assainissement autonome recommandé a été la tranchée filtrante surdimensionnée et le filtre à sable vertical non drainé.

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 Assainissement collectif Le réseau est de type séparatif. Les réseaux d'eaux usées et d’eaux pluviales sont donc séparés. L'assainissement de l'ensemble de l'habitat dense, localisé au sud de la RN 141, est collectif. Un linéaire de 8,3 km de canalisations gravitaires et de 9,4 km de refoulement permet de collecter et d’acheminer les eaux usées de la commune vers la station d’épuration (S.T.E.P.) gérée en régie. Cette S.T.E.P est de 1 000 EH. Le nombre d’abonnés desservis atteint 406 et aucun caractère saisonnier n’est à signaler. Le traitement est biologique simple. D’après le bilan d’assainissement de 2008 mis à jour en 2010, la S.T.E.P. a une capacité nominale en DBO5 de 60 kg/j, en DCO de 120 kg/j et en MES de 70 kg/j. Le débit moyen journalier par temps sec est de 150 m3/j. Le bilan des contrôles de fonctionnement du système d’assainissement ainsi que le réseau d’assainissement collectif sont disponibles en annexes 6d et 6e.  Dysfonctionnements Aucune défaillance n’est à signaler au niveau de la S.T.E.P. D’après les informations fournies par l’exploitant via le syndicat des eaux à la commune de Hiersac, il resterait 44 logements raccordables. Cependant, il semblerait qu’actuellement la S.T.E.P. reçoive un volume important d’eau de pluie. La capacité résiduelle réelle serait donc vraisemblablement supérieure à 44 logements raccordables. Une étude en collaboration avec le Conseil Général est actuellement en cours pour définir la capacité résiduelle réelle de la S.T.E.P. lorsque les raccordements d’eau pluviale auront été supprimés. En tout état de cause, la S.T.E.P. est suffisamment dimensionnée au regard de la population communale actuelle et permet le raccordement d’au minimum 44 logements pour les projets futurs de développement urbain.

2.2.2.4.3. EAUX PLUVIALES

Le réseau d’eaux pluviales est à entretenir régulièrement pour éviter les débordements.  Réseau d’eaux pluviales

Le bourg de Hiersac est desservi par un réseau d'eaux pluviales composé de canalisations de 250 à 1000 mm de diamètre.

Le réseau des eaux pluviales suit le réseau d’assainissement collectif.

Aucun bassin de régulation n’est à signaler.

Ce sont les fossés qui récupèrent les eaux pluviales, y compris celles de la RN 141 après la maison de retraite.

 Dysfonctionnements Aucun dysfonctionnement majeur n’a été mis en avant.

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 Propositions d’aménagement

Il est nécessaire d’instaurer à l’échelle communale un programme d’entretien systématique et régulier des réseaux d’eaux pluviales : curage des bouches- avaloirs, entretien des fossés, hydrocurage des réseaux…

Concernant le développement de l’urbanisation, toute création de lotissement devra être accompagnée de mesures compensatoires à définir.

2.2.2.4.4. DEFENSE INCENDIE La protection incendie de la commune dépend du centre du Service Départemental d’Incendie et de Secours (S.D.I.S.), situé à « La Couronne ».  Rappel des dispositions générales

La défense incendie d'une commune doit être assurée conformément aux dispositions fixées par la circulaire interministérielle n°465 du 10 décembre 1951.

Il doit être prévu l'implantation de poteaux ou bouches d'incendie normalisés de diamètre 100 mm, alimentés par des canalisations d'eau sans passage par compteur ni by-pass de diamètre au moins égal à 1 000 l/mn à la pression minimale d'un bar pendant deux heures.

Ces prises d'eau, distantes de 200 à 300 m les unes des autres doivent être réparties en fonction des risques à défendre.

Seize bornes incendies sont actuellement implantées sur la commune, comme indiqué sur la carte suivante.

Fig. 44. LOCALISATION DES BORNES INCENDIE (SOURCE : C.D.I.S.)

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 Dysfonctionnements

La protection incendie est assurée sur l’ensemble de la commune. Seuls quelques secteurs présentent une défense incendie insuffisante comme le secteur de Marange.

 Propositions d’aménagement

Il est important de rappeler la nécessité de prévoir dans les zones à urbaniser des équipements de défense incendie permettant de disposer de mesures conformes à la circulaire interministérielle du 10 décembre 1951.

Les ressources en eau pour la protection incendie pourraient être améliorées en normalisant les conduites de distribution existantes.

3 Le château d’eau de 50 m sera utilisé en tant que réserve incendie.

Les puisards de Marange constituent également des points d'eau accessoires qui mériteraient d'être renforcés.

Par ailleurs, une demande d’installation de bâche de reprise a déjà été déposée à la Préfecture pour le secteur de Marange.

2.2.2.4.5. GAZ

La commune de Hiersac est traversée par une canalisation de transport de gaz naturel haute pression (canalisation alimentation DP de Hiersac, DN 80 PMS 67,7 bars de catégorie B-C).  Risques induits par l’ouvrage

Par perte de confinement accidentelle suivie de l’inflammation, l’ouvrage est susceptible de générer des risques très importants pour la santé ou la sécurité des populations.

La carte suivante localise la canalisation de gaz et les zones de danger qui en résultent.

Cette carte vise à attirer l’attention sur les risques potentiels que présente la canalisation et à inciter à la vigilance en matière d’urbanisation dans les zones de danger pour la vie humaine, proportionnellement à chacun des 3 niveaux de danger : très grave, grave, significatif.

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Fig. 45. LOCALISATION DE LA CANALISATION DE TRANSPORT DE GAZ NATUREL ET DES ZONES DE DANGER QUI EN RESULTENT (SOURCE : ARTELIA)

Il s’avère que la canalisation est très peu présente sur la commune de Hiersac et les zones de danger ne concernent pas des zones d’habitat. Les risques en matière de santé ou de sécurité sont donc faibles.  Rappel sur les dispositions d’urbanisme

A titre indicatif, les dispositions d’urbanisation suivantes sont à prendre en compte en raison de la présence d’un ouvrage de transport de gaz naturel.

Dans le cercle glissant des Effets Létaux Significatifs (E.L.S.), zones de dangers très graves pour la vie humaine, centré sur la canalisation et de rayon égal à 5 mètres, sont proscrits les Etablissements recevant du public de plus de100 personnes.

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Dans le cercle glissant des Premiers Effets Létaux (P.E.L.), zones de dangers graves pour la vie humaine, centré sur la canalisation et de rayon égal à 10 mètres, sont proscrits les Etablissements recevant du public de 1ère et 3ème catégorie.

De plus, dans les E.L.S. et les P.E.L. sont proscrits les immeubles de grande hauteur et les installations nucléaires de base.

Dans le cercle glissant des Effets Irréversibles (I.R.E.), zones de dangers significatifs, centré sur la canalisation et de rayon égal à 15 mètres, GRT Gaz doit être consulté pour tout nouveau projet d’aménagement ou de construction.

2.2.2.4.6. DECHETS

Le tri et la valorisation de déchets ne sont pas effectués sur la commune de Hiersac.

 Délégation de la compétence

La collecte et le traitement des ordures ménagères relèvent du Syndicat Départemental de Valorisation des Déchets Ménagers, nommé Calitom, situé à Mornac, auquel la Communauté de Communes a délégué sa compétence.

Le syndicat de la Charente assure la collecte de 48 collectivités et le traitement de 51 collectivités. Il réunit ainsi 246 536 habitants, soit 70% de la population du département. En décembre 2009, il a contractualisé un programme de prévention avec l’A.D.E.M.E.

Calitom a pour mission d’assurer la mise en application du programme d’actions du Plan Départemental d’Élimination des Déchets Ménagers de la Charente. Ce programme définit deux priorités : la prévention-réduction des déchets et le prétraitement des déchets.

 Collecte des déchets

Le ramassage au porte à porte a lieu une fois par semaine pour les déchets ordinaires et une fois tous les 15 jours pour le tri sélectif. Les sacs noirs sont ainsi collectés tous les mercredis et les sacs jaunes tous les vendredis en semaine impaire.

La collecte du verre fonctionne en apport volontaire. Les bornes à verre sont localisées :

- à la sortie de l’agglomération sur le bord de la route de Cognac,

- à Marange sur le bord de la route d’Echallat,

- sur l’ancienne route d’Angoulême, en face du terrain de football,

- sur le bord de la route de Châteauneuf.

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De plus, une déchèterie est présente sur la commune, au lieu-dit le « Champ de Limot », depuis le 01/07/1996. Elle est ouverte tous les jours sauf le mardi matin, le vendredi et le dimanche.

Les déchets admis en déchèterie sont les suivants : les équipements ménagers, l’électroménager, la literie, les meubles, les gravats, les végétaux, les cartons volumineux, les piles, les batteries, les huiles usagées, les vêtements, les chaussures, les radiographies, les bois, les ferrailles, les emballages en verre, les cartouches d’imprimantes, les toners, les tout-venants, les jouets, les lampes, les néons, les pare-chocs, les pare-brises, les déchets dangereux, le polystyrène, les emballages ménagers et les papiers recyclables.

Le dépôt des déchets dangereux et des huiles moteurs et végétales est limité à 20 litres par jour. Pour tous les autres déchets, le volume accepté est de 2 m3 par jour pour un même usager.

 Traitement des déchets

Le Syndicat de la Charente assure également le tri des emballages recyclables, le stockage des déchets ultimes et le compostage de déchets verts.

Deux centres de tri sont présents dans le département : à Poullignac et à Châteaubernard. Selon le Plan Départemental des Déchets Ménagers et Assimilés de 2007, deux équipements sont projetés dans les secteurs d’Angoulême et de Champagne Mouton.

Les ordures ménagères résiduelles sont traitées sur l’usine d’incinération de « La Couronne », modernisée pour récupérer l’énergie. Elle est située à 19 km de Hiersac. Le reste est traité sur des unités de prétraitement mécano-biologique. Deux équipements sont aussi à créer, dans le secteur de Mornac, et sur le site de Sainte-Sévère.

Les déchets ultimes (refus de compostage, refus du traitement mécano-biologique, encombrants résiduels, refus de tri,…) sont enfouis dans les Centres de Stockage de Déchets Ultimes de Poullignac et Sainte-Sévère. Un nouveau site est prévu dans le nord-est du département.

Des plateformes de compostage sont présentes à Sainte-Sévère, Poullignac, Angoulême, Mornac et Dirac, la plus près de Hiersac étant celle d’Angoulême.

Calitom a de plus créé une recyclerie afin de donner une seconde vie à certains objets déposés en déchèterie.

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TENDANCE

- Deux voies de communication principales

- Peu d’aménagements pour la mobilité douce

- Augmentation de la circulation routière et donc du risque d’accident, de la pollution atmosphérique et sonore

- Une ligne de bus mais présentant des fréquences régulières

- Beaucoup d’équipements culturels et sportifs et de services à l’échelle de la commune pour différentes tranches d’âge

- Des réseaux insuffisamment dimensionnés ou inexistants au nord de la déviation

- Limite de la capacité de la S.T.E.P. à long terme

PREVISIONS D’EVOLUTION

En cas d’extension de l’urbanisation, les ouvrages et les réseaux devront être adaptés. Les réseaux d’eau potable et d’eaux usées seront à développer au nord de la RN 141 et la S.T.E.P permet d’accueillir les eaux usées d’au moins 44 logements. Une étude en collaboration avec le Conseil Général sur la S.T.E.P. est en cours pour tenir compte de cette contrainte d’aménagement sur le long terme. Concernant la gestion des déchets, la fréquence de collecte sera à augmenter en raison de l’augmentation de la population. Il est nécessaire de réfléchir également à la desserte des hameaux situés au nord de la RN 141.

La carte suivante est une synthèse du contexte urbain. Elle distingue le bâti aggloméré du centre-bourg et les extensions sous forme de lotissements ou d’habitats diffus. Elle identifie également les équipements et services publics, les zones d’activités économiques et agricoles, ainsi que les voies structurantes.

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Bâti aggloméré de centre-bourg RN 141

Extensions sous forme de lotissements

Habitats diffus

RD 41

Équipements et services publics

Zones d’activités agricoles ou économiques

Voies structurantes RD 7

Fig. 46. CARTE SYNTHESE DU CONTEXTE URBAIN (SOURCE : ARTELIA)

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2.3. BILAN DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

Ce dernier paragraphe fait un point sur le P.O.S. de Hiersac, approuvé le 27/03/2002.

2.3.1. EN MATIERE D’ESPACES NATURELS ET AGRICOLES

Le P.O.S. de Hiersac avait pour objectif de protéger les zones rurales et les sites remarquables de la commune par : - le classement des secteurs boisés en espaces naturels ND, - le classement des terres cultivées et prairies en terres agricoles NC.

Le caractère rural de la commune doit être préservé. En plus de préserver les espaces boisés et les terres agricoles et viticoles, quelques arbres remarquables répartis sur la commune devaient être protégés selon le P.O.S. Celui-ci prévoyait même des plantations.

2.3.2. EN MATIERE D’URBANISATION

En matière d'urbanisation, les principes suivants avaient été retenus : - le classement du centre-bourg et de ses extensions en zone urbaine UA, UB ou UC suivant la morphologie du bâti, - le classement de la zone destinée aux installations et activités sportives et de loisirs ainsi qu'aux équipements publics collectifs en zone UE, - le classement de la zone d'activités du Champ de Limot en zone NAX pour une extension future, - le classement de terrains aux abords du centre-bourg en zone NA pour une ouverture future à l'urbanisation, - la classement du secteur du Parc et de Marange en zone NB pour le maintien d'une offre en habitat diffus compatible avec l’activité viticole.

La loi S.R.U. ayant engendré la disparition des zones NB, le P.L.U. de Hiersac doit redéfinir le classement de ces zones et l'articuler avec les objectifs de développement de la commune.

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2.4. SYNTHESE DES BESOINS REPERTORIES

Les besoins répertoriés sur le territoire ont été définis à partir de constats et tendances décrits dans ce diagnostic.

Ils sont présentés selon les grandes thématiques que sont :

- l’aménagement du territoire,

- la démographie,

- l’équilibre social de l’habitat,

- le développement économique, commercial et agricole,

- les équipements publics et services,

- le paysage et l’environnement.

2.4.1. AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Au niveau de l’aménagement du territoire, les points suivants peuvent être mis en évidence.

2.4.1.1. CONSTATS

- une commune aux portes de l’agglomération angoumoise et à proximité de Cognac qui subit une pression immobilière et qui a favorisé l’émergence de lotissements sur la partie sud du territoire,

- une urbanisation répartie entre le centre-bourg et quelques hameaux dispersés sur le territoire, notamment les hameaux de Marange, de Lessonne, du Vignaud, de la Pouyade, de la Picaudrie, de Perdrige et du Parc,

- une centralité du bourg,

- un territoire scindé en deux par la RN 141.

2.4.1.2. TENDANCES

- une demande en logements conséquente,

- une urbanisation qui se développe au sud de la RN 141,

- une coupure de l’urbanisation par la RN 141, entraînant des problèmes de sécurité et de liaisons entre la partie nord et la partie sud du territoire.

2.4.1.3. BESOINS

- cibler en priorité le bourg comme secteur de développement du bâti pour valoriser les équipements disponibles et assurer une cohérence de l’urbanisation par rapport à l’existant,

- valoriser le centre-bourg,

- améliorer les liaisons entre les trois pôles urbanisés de la commune et atténuer l’effet de coupure entre le nord et le sud du territoire.

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 50 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

2.4.2. DEMOGRAPHIE

Concernant la démographie, peuvent être soulignés les points suivants.

2.4.2.1. CONSTATS

- une croissance démographique et immobilière continue, expliquée par l’arrivée de jeunes ménages sur le territoire,

- des ménages de moins en moins nombreux, en raison du phénomène de décohabitation et de l’augmentation de familles monoparentales,

- une population dont la moyenne d’âge augmente.

2.4.2.2. TENDANCES

- une augmentation de la population relancée depuis 1999,

- un solde migratoire positif qui traduit l’attractivité de la commune, en particulier pour les jeunes couples.

2.4.2.3. BESOINS

- conforter le dynamisme démographique actuel de la commune afin de maintenir un niveau de services acceptable.

2.4.3. ÉQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT

Pour la thématique « Équilibre social de l’habitat », les points suivants peuvent être mis en évidence.

2.4.3.1. CONSTATS

- un parc de logements encore largement dominé par l’accession à la propriété en maisons individuelles,

- quelques logements vacants localisés au nord et sud de la RD 41, pas nécessairement mobilisables au vu de leur vétusté,

- une pression foncière de la part de ménages d’actifs.

2.4.3.2. TENDANCES

- une tendance à la diversification,

- une accession à la propriété dans le neuf.

2.4.3.3. BESOINS

- définir les secteurs les plus favorables à l'urbanisation pour organiser le développement de l'habitat en s’organisant autour des pôles existants,

- poursuivre la diversification des logements, vecteur d'attractivité pour les jeunes ménages et donc pour le dynamisme de la commune.

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2.4.4. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, COMMERCIALE ET AGRICOLE

Au niveau du développement économique, agricole et commercial, les points suivants peuvent être mis en exergue.

2.4.4.1. CONSTATS

- une activité agricole et viticole encore dynamique avec des exploitations importantes comme la Filière,

- une offre de commerces et services adaptée à la taille de la commune avec la proximité d’Angoulême qui permet de répondre aux différents besoins,

- une zone d’activités économiques sur le champ de Limot et à Perdrige.

2.4.4.2. TENDANCES

- une activité agricole pérenne,

- quelques activités susceptibles de diversifier le tissu local et d’en assurer le dynamisme.

2.4.4.3. BESOINS

- assurer les conditions nécessaires à la poursuite des exploitations agricoles existantes en dédiant des espaces spécifiques au développement de l’activité agricole,

- assurer la pérennité des commerces et services dans le tissu urbain,

- créer un contexte favorable à l'implantation de commerces de proximité.

2.4.5. ÉQUIPEMENTS PUBLICS ET SERVICES

Concernant les équipements publics et les services, les points suivants sont à souligner.

2.4.5.1. CONSTATS

- une offre de services variée mais localisée au niveau du centre-bourg,

- de nombreuses associations sur le territoire,

- une croissance de la population qui assure un maintien de certains services mais qui est également un facteur de besoins nouveaux (équipements socio-culturels, équipements sportifs,…),

- un réseau d’eau insuffisant au nord de la RN 141 et une station d’épuration aux capacités relativement limitées au sud mais permettant le raccordement d’au moins 44 logements,

- une desserte des réseaux insuffisante au nord de la RN 141, représentant de fortes contraintes à l’urbanisation.

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2.4.5.2. TENDANCES

- une capacité d’investissement limitée qui nécessite de prioriser et de hiérarchiser les réalisations pour la commune.

2.4.5.3. BESOINS

- privilégier les secteurs équipés dans la définition des futures zones à urbaniser,

- anticiper sur les besoins qu’entraînera l’augmentation de la population pour réserver du foncier sur des sites stratégiques.

2.4.6. PAYSAGE ET ENVIRONNEMENT

Enfin, les éléments suivants peuvent être évoqués pour le paysage et l’environnement.

2.4.6.1. CONSTATS

- une zone de plateau à dominante de vignes au nord de la RN 141 qui offre un panorama sur l’ensemble de la commune depuis le plateau viticole,

- des zones dépressionnaires,

- des éléments structurant le paysage : les ceps des vignes, les boisements, les haies végétales et les plantations,

- un centre-bourg au bâti traditionnel de qualité avec des porches, des portes-cochères, une alternance entre tuiles et calcaire ou ardoises et calcaire,

- un hameau de Marange caractéristique du patrimoine local,

- des espaces naturels remarquables : boisements de la Cour, de Longées et de Vigier, des petits bosquets à la Cabane, à la Picaudrie, au chemin des Près Vinsonnaud et au chemin de Perdrige, des prairies humides au niveau du puits de Perdrige, de Gratte-loup et des Longées.

2.4.6.2. TENDANCES

- une urbanisation qui, mal maîtrisée, peut bouleverser la structure paysagère,

- une diversité du paysage.

2.4.6.3. BESOINS

- préserver les caractéristiques du paysage, vecteur de l'identité communale en protégeant de toute urbanisation nouvelle les points de vue remarquables et les sites les plus représentatifs,

- préserver les boisements, les haies, les ripisylves et tout élément végétal qui assure la qualité et la diversité du paysage,

- protéger les boisements qui assurent la diversité des paysages.

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3. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

L’état initial de l’environnement est présenté ci-après.

3.1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DU TERRITOIRE

Les données sur le milieu physique ont été extraites des sites de Météo-France, du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (B.R.G.M.) et de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne. Elles reposent aussi sur des observations de terrain.

3.1.1. CLIMAT

Le territoire subit l’influence océanique dominante. Il est donc globalement caractérisé par une pluviométrie élevée en automne et en hiver mais rarement violente et, par des hivers doux et des étés tempérés.

Les données climatiques sont extraites du site Météo-France et proviennent de la station de Cognac, située à 30 km de Hiersac.

Celle-ci indique qu’il pleut en moyenne 120 jours par an. Le record minimal a été atteint en 1989 avec 78 jours de pluie et le record maximal en 2000 avec 143 jours de pluie.

Les hauteurs des précipitations sont variables. Elles sont multipliées par 8 entre novembre, le mois le plus humide et juillet, le mois le plus sec. Ainsi, le mois de juillet recueille 18 mm alors que durant le mois de novembre, il peut tomber jusqu’à 150 mm.

3.1.2. TOPOGRAPHIE

Au nord du fleuve de la Charente, Hiersac se positionne en bordure septentrionale du Bassin Aquitain. Ce secteur est constitué de plateaux secs et élevés, de l’ordre de 150 m NGF vers Rouillac, qui s'abaissent progressivement vers la Vallée de la Charente.

Plusieurs unités topographiques ont été mises en avant sur le territoire communal :

- un "haut plateau" à 121 m NGF qui culmine au lieu-dit « Les Chaumes », localisé au nord de la RN 141,

- des espaces dépressionnaires.

Ces espaces dépressionnaires correspondent généralement à des vallons humides, au lieu-dit « Gratte-Loup » qui s’étend de part et d'autre de la RD 14 et au lieu-dit « Les Longées », qui s’étale de part et d'autre de la RD 96.

Des eaux de surface peuvent s'écouler au sein de ces espaces, comme par exemple, aux lieux dits « Le Fontguyon aux Regains » situé à 48 m NGF qui rejoint la Nouère et « Le Barguenet » au sud de la Filière, situé à 55 m NGF.

Le relief communal variant entre 43 m et 121 m, il est aisé de constater la diversité et la richesse paysagère du territoire.

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La carte suivante synthétise la topographie communale.

Fig. 47. RELIEF (SOURCE : ARTELIA)

3.1.3. GEOLOGIE

Hiersac est encadrée par deux régions naturelles. Le sol est très majoritairement calcaire.

3.1.3.1. UN SECTEUR PARTAGE ENTRE DEUX REGIONS NATURELLES

La feuille géologique d’Angoulême qui couvre le centre du département de la Charente est caractérisée par la présence des termes ultimes du Jurassique et par la transgression crétacée qui débute avec les dépôts du Cénomanien. Cette dernière particularité souligne l'importante lacune stratigraphique qui affecte tout le Crétacé inférieur.

D’après les différentes assises géologiques, deux régions naturelles peuvent être distinguées :

- au nord, une région occupée par les terrains jurassiques,

- au sud, une région occupée par les terrains d'âge crétacé supérieur.

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3.1.3.2. UN TERRITOIRE COMMUNAL DOMINE PAR LE CALCAIRE ARGILEUX

Comme en témoigne la carte géologique ci-après, le territoire communal est composé majoritairement de calcaires jurassiques, qualifiés de Portlandien Moyen et de terres de Groie, constituant ici l'ultime étendue du Jurassique. Certaines formations sont spécifiques aux zones dépressionnaires préalablement évoquées.

Calcaire argileux et calcaire oolithique (Portlandien moyen)

Fig. 48. GEOLOGIE (SOURCE : B.R.G.M.)

3.1.3.2.1. CALCAIRES DE PORTLANDIEN MOYEN

Les calcaires du Portlandien moyen sont des calcaires blancs argileux ou lithographiques, parfois oolithiques qui se présentent en série de petits bancs, de 0,05 à 0,90 m.

Compte tenu de leur caractère argileux, ils se découpent en larges buttes arrondies au sein desquelles la Charente encaisse ses méandres. L'épaisseur de l'assise des calcaires du Portlandien Moyen est variable et atteint une soixantaine de mètres au sud de Hiersac.

3.1.3.2.2. TERRES DE GROIE

Les terres de Groies sont des sols reposant sur la roche calcaire dure du Jurassique à faible profondeur, carbonatés, généralement caillouteux, de couleur rouge à brune et bien pourvus en matière organique.

Leur fertilité chimique est généralement correcte, même si certaines groies sur "blanches plates" sont très sensibles aux déficits hydriques, compte tenu de leur caractère séchant. Ce caractère est très relatif et peut varier à de très faibles distances. Le caractère filtrant des terres de groies les rend très sensibles au lessivage et accentue les risques de fuites de nitrates dans les eaux souterraines.

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3.1.3.2.3. ALLUVIONS MODERNES ET GREZES DANS LES ZONES DEPRESSIONNAIRES

Sont également observées :

- dans la dépression des Regains, des alluvions modernes calcareuses, constituées de galets calcaires et de produits remaniés de dépôts de pentes,

- dans la dépression des Regains et à Monboulard, des grèzes, produites lors de la dégradation des calcaires par phénomène de gélifraction, constituées de graviers, gravillons anguleux et particules fines.

3.1.4. HYDROGEOLOGIE

Le secteur est essentiellement composé d’aquifères du Jurassique et du Crétacé.

3.1.4.1. UN SECTEUR RICHE EN AQUIFERES DU CRETACE

Le département de la Charente, d'une superficie de 5970 km², constitue la bordure nord-est du bassin aquitain et s'appuie sur les contreforts cristallins du massif central. Compte tenu des caractéristiques géologiques des terrains, le département de la Charente dispose de ressources en eau variées, essentiellement dans des aquifères carbonatés du Jurassique et du Crétacé. Du nord du département vers le sud, les terrains sédimentaires s'étendent avec un pendage de direction générale sud-ouest. Du fait de ce plongement, les principales nappes libres et superficielles au nord-est deviennent captives et profondes vers le sud-ouest.

La carte qui suit indique la stratigraphie simplifiée des grands ensembles aquifères.

Crétacé

Fig. 49. HYDROGEOLOGIE GENERALE (SOURCE : UNIVERSITE DE POITIERS)

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3.1.4.2. DES EAUX SOUTERRAINES AFFECTES PAR DES PHENOMENES DE KARSTIFICATION

Les eaux souterraines du secteur sont affectées par le phénomène de karstification.

3.1.4.2.1. PHENOMENE DE KARSTIFICATION

Les aquifères jurassiques sont uniquement karstiques et leur développement est fonction de la stratigraphie fine, de la fracturation et de l'altitude moyenne du lieu considéré.

Ainsi, entre Saint-Yrieix et Hiersac, les eaux souterraines circulent dans un réseau formé de fissures et de petits chenaux qui se développent à la base de chaque banc calcaire, donnant naissance çà et là à des sources d’eau pérennes dont le débit à l'étiage peut varier entre 0,5 et 8 m3/h.

3.1.4.2.2. RECENSEMENT DES EAUX SOUTERRAINES

Un aquifère est recensé à Hiersac, dénommé « Charente sud / Plateau Charentais». Il s’agit d’un aquifère libre de type multicouche. Il est principalement composé de calcaires.

Fig. 50. AQUIFERE « CHARENTE SUD / PLATEAU CHARENTAIS» (SOURCE : B.R.G.M.)

Deux masses d’eaux souterraines sont localisées sur le territoire communal :

- « Calcaires du jurassique supérieur du BV Charente secteurs hydro r0, r1, r2, r3, r5»,

- « Sables, grès, calcaires et dolomies de l'infra-toarcien».

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Fig. 51. MASSE D’EAU SOUTERRAINE « CALCAIRES DU JURASSIQUE SUPERIEUR DU BV CHARENTE SECTEURS HYDRO R0, R1, R2, R3, R5 » (SOURCE : B.R.GM.)

Cette première masse d’eau souterraine, totalement affleurante et à écoulement libre, s’étend sur une surface de 1948 km². Elle est à dominante sédimentaire.

Fig. 52. MASSE D’EAU SOUTERRAINE «SABLES, GRES, CALCAIRES ET DOLOMIES DE L'INFRA-TOARCIEN» (SOURCE : B.R.G.M.)

Cette deuxième masse d’eau souterraine, toujours à dominante sédimentaire, est majoritairement captive. Sa superficie totale est de 24914 km² dont 24259 km² sont sous couverture.

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3.1.5. HYDROGRAPHIE

Le réseau hydrographique à Hiersac est peu important. Les cours d’eaux les plus importants sont situés en limite communale. Globalement, la qualité des eaux n’est pas très satisfaisante.

3.1.5.1. TROIS DOCUMENTS CADRES SUR LA GESTION DES EAUX

La commune de Hiersac est concernée par trois documents cadres sur la gestion des eaux, dont un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E.), un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.A.G.E.) et un Plan de Gestion des Étiages (P.G.E.).

3.1.5.1.1. SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DU BASSIN ADOUR-GARONNE

Le S.D.A.G.E. du Bassin Adour-Garonne, approuvé le 22/12/2009, est un document d’orientation stratégique pour la gestion des eaux et des milieux aquatiques entre 2010 et 2015. Il prend en compte l’ensemble des milieux superficiels et souterrains.

Il fixe pour une période de 6 ans les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et intègre les obligations définies par la directive européenne sur l’eau, ainsi que les orientations du Grenelle de l’Environnement pour un bon état des eaux d’ici 2015, sauf exemptions ou procédures particulières.

Le S.D.A.G.E. s’est fixé les priorités suivantes :

- créer les conditions favorables à la bonne gouvernance,

- réduire l’impact des activités sur les milieux aquatiques,

- gérer durablement les eaux souterraines, préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques et humides,

- assurer une eau de qualité pour les activités et usages respectueux des milieux aquatiques,

- maitriser la gestion quantitative de l’eau dans la perspective du changement climatique,

- privilégier une approche territoriale et placer l’eau au cœur de l’aménagement du territoire.

Les zonages règlementaires identifiés par l’Agence de l’eau Adour-Garonne sur la commune de Hiersac sont les suivants :

- classée en zone sensible sur 100% de sa surface,

- classée en zone vulnérable,

- classée en zone de répartition des eaux,

- pas de cours d’eau réservé,

- pas de cours d’eau classé,

- pas de cours d’eau avec espèces migratrices.

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3.1.5.1.2. SCHEMA D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX CHARENTE

La commune de Hiersac est définie dans le S.A.G.E. Charente qui s’étend sur trois régions, l’Aquitaine, le Limousin et le Poitou-Charentes et couvre ainsi une superficie de 9002 km².

Le S.A.G.E. est un document de planification à l’échelle du bassin versant et un outil de concertation entre les acteurs du bassin versant. À noter que la loi n°2004- 338 du 21 avril 2004 introduit une obligation de compatibilité des documents d’urbanisme après adoption ou révision du S.A.G.E.

Le S.A.G.E. Charente est actuellement en phase d’émergence.

3.1.5.1.3. PLAN DE GESTION DES ÉTIAGES CHARENTE

La commune de Hiersac fait également partie du P.G.E. Charente, validé le 3/11/2004 par le préfet.

Le P.G.E. Charente intègre l’ensemble du bassin fluvial de la Charente. Il a été conçu afin d’instaurer un partage raisonné et équitable de la ressource disponible entre les différents usages de l’eau.

En effet, en période d'étiage, sur le bassin de la Charente, les besoins des différents usages économiques consommateurs d'eau peuvent correspondre au double des ressources naturelles disponibles.

Afin de gérer ce déséquilibre entre l’offre et la demande, différentes mesures ont été mises en place dans le cadre du P.G.E., comme par exemple une réduction progressive des autorisations de prélèvement d'eau sur l'ensemble du bassin ou la recherche des nouvelles ressources sous forme de retenues de substitution.

De plus, trois outils viennent compléter les précédentes mesures :

- la création d’une instance de régulation,

- un outil de planification stratégique et opérationnel,

- un outil d’aide à la gestion.

3.1.5.2. UN RESEAU HYDROGRAPHIQUE TERRITORIAL TRES PEU DEVELOPPE VIS-A-VIS DES COMMUNES LIMITROPHES

Hiersac s'inscrit dans l'aire du bassin versant de la Charente mais son réseau hydrographique est peu développé en surface et souvent intermittent.

3.1.5.2.1. RESEAU HYDROGRAPHIQUE AUX ABORDS DU TERRITOIRE COMMUNAL

Le réseau hydrographique du secteur, tout comme les eaux souterraines, est étroitement lié au caractère géologique des sols et sous-sols. Il est affecté par les phénomènes de karstification.

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Comme en témoigne la carte qui suit, deux cours d’eaux s’écoulent sur des communes voisines de Hiersac, à savoir Asnières-sur-Nouère, Fléac et Champmillon :

- le ruisseau de la Nouère au nord-est du territoire communal,

- le ruisseau des Tapauds au sud du territoire communal.

Fig. 53. RESEAU HYDROGRAPHIQUE AUX ABORDS DE HIERSAC (SOURCE : AGENCE DE L’EAU ADOUR-GARONNE)

La Nouère est un affluent de la Charente. D’une longueur de 25,8 km, elle prend sa source au nord-est de Rouillac qu'elle contourne, puis prend une direction sud/sud-est avant de confluer avec la Charente, en aval d'Angoulême.

Le ruisseau des Tapauds n'est véritablement significatif qu'à hauteur de la commune de Champmillon. Plus en amont, seules deux dépressions humides occupées par des prairies peuvent être signalées.

3.1.5.2.2. RESEAU HYDROGRAPHIQUE SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL

Le ruisseau de Fontguyon, petit affluent de la Nouère, draine les eaux de surface en point haut aux Chaumes. Il prend sa source au nord du bourg de Douzat, au château de Fontguyon et conflue avec la Nouère à la Vigerie. Il présente des écoulements relativement modestes et connaît d’importantes périodes étiages, au même titre que la Nouère. En effet, ces rivières ne sont pas soutenues par la nappe phréatique et leur débit s'effondre au début de l'été.

Par ailleurs, les dépressions de Gratte-Loup et de Barguenet, au sud d'Hiersac, drainent en tant que points bas, les eaux de surface qui s'infiltrent et reconstituent en aval le ruisseau des Tapauds.

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Ces dépressions peuvent être considérées comme des zones humides qui, rappelons-le sont définies dans le Code de l’Environnement comme « les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année. »

3.1.5.3. DES EAUX SOUTERRAINES ET SUPERFICIELLES EN MAUVAIS ETAT

Les eaux souterraines et superficielles connaissent un report de bon état en 2021 ou 2027. L’impact de l’agriculture est important sur la qualité globale de l’eau.

3.1.5.3.1. QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES

Deux états sont à prendre en compte dans l’évaluation de l’état des eaux souterraines :

- l’état quantitatif,

- l’état chimique.

Ces deux états se déclinent en deux classes : le respect ou le non-respect.

L’état quantitatif s’apprécie sur l’équilibre entre prélèvements et recharge de la nappe.

L’évaluation de l’état chimique s’appuie sur des normes de qualité établies au niveau européen pour une liste donnée de substances. Elles sont ensuite complétées par des valeurs seuils fixées pour des substances adaptées à la situation de chaque masse d'eau. Le bon état est atteint lorsque les deux états sont respectés, comme le rappelle le schéma ci-dessous :

 Objectif des eaux souterraines

Le S.D.A.G.E. du bassin Adour-Garonne fixe les objectifs suivants pour les masses d’eaux souterraines de la commune :

- pour « Calcaires du jurassique supérieur du BV Charente secteurs hydro r0, r1, r2, r3, r5 » : un objectif de bon état quantitatif en 2015 et de bon état chimique en 2027,

- pour « Sables, grès, calcaires et dolomies de l'infra-toarcien » : un objectif de bon état quantitatif en 2015 et de bon état chimique en 2027.

En effet, sur presque toutes les masses d'eau souterraines de nappe libre du bassin de la Charente, le bon état chimique n'est envisagé que pour 2027.

L'infra-Toarcien est impacté par le même phénomène de pollution diffuse en de nombreux points.

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 État des eaux souterraines

Aucune station de mesure de qualité des eaux souterraines n’est présente à Hiersac.

Mais, la qualité des masses d’eaux souterraines a été évaluée dans le cadre du S.D.A.G.E. du bassin Adour-Garonne 2010-2015.

Les résultats sont rappelés dans le tableau qui suit.

Tabl. 7 - ÉTAT DES MASSES D’EAUX SOUTERRAINES (SOURCE : S.D.A.G.E. DU BASSIN ADOUR-GARONNE)

Raison(s) de Masses d’eaux souterraines État quantitatif État chimique non atteinte des objectifs

Test quantitatif Calcaires du jurassique médiocre supérieur du BV Charente Mauvais Mauvais secteurs hydro r0, r1, r2, r3, r5 Nitrates et pesticides

Sables, grès, calcaires et Nitrates et Bon Mauvais dolomies de l'infra-toarcien pesticides

Aucune des masses d’eaux souterraines ne se trouve en bon état global pour cause de nitrates et de pesticides ou/et de prélèvements trop importants.

La pollution par nitrates et pesticides est liée à l’agriculture.

3.1.5.3.2. QUALITE DES EAUX SUPERFICIELLES

Les cours d’eaux traversant la commune ne font pas l’objet de données spécifiques, étant donnée leur ampleur.

Toutefois, le S.D.A.G.E du bassin Adour-Garonne permet de connaître l’état de la Nouère et du ruisseau des Tapauds.

Deux états sont à prendre en compte dans l’évaluation de l’état des eaux superficielles :

- l’état chimique,

- l’état écologique.

L’état chimique est destiné à vérifier le respect des normes de qualité environnementale fixées par des directives européennes. Il se décline en deux classes : le respect ou le non-respect. Les paramètres concernés sont les substances dangereuses qui figurent à l’annexe IX et les substances prioritaires citées à l’article 16 paragraphe 7 de l’annexe 10 de la Directive Cadre Européenne (D.C.E.).

L’état écologique se décline en cinq classes d’état, variant de très bon à mauvais. Il se base sur des paramètres biologiques et physico-chimiques et a fortiori biologiques.

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Comme indiqué par le schéma ci-dessous, le bon état d’une eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état biologique sont a minima bons.

 Objectifs des eaux superficielles

Le S.D.A.G.E. du bassin Adour-Garonne considère que :

- la Nouère de sa source au confluent de la Charente atteindra un bon état global en 2021, en raison de son report d’état écologique en 2021 pour cause de manque de continuité écologique,

- le ruisseau des Tapauds atteindra un bon état chimique en 2021 en raison des pollutions diffuses agricoles et un bon état écologique en 2027.

 État des eaux superficielles

Tout comme précédemment, le S.D.A.G.E. du bassin Adour-Garonne 2010-2015 apporte des informations sur la qualité de la Nouère et du ruisseau des Tapauds. Elles sont reprises dans le tableau qui suit.

Tabl. 8 - ÉTAT DES EAUX SUPERFICIELLES (S.D.A.G.E. DU BASSIN ADOUR-GARONNE) Masses d’eaux État écologique État chimique La Nouère de sa source au Bon avec un indice de Mauvais avec un indice de confluent de la Charente confiance de 2 confiance de 1 Médiocre avec un indice de Mauvais avec un indice de Le ruisseau des Tapauds confiance de 1 confiance de 1

3.1.5.3.3. QUALITE DE L’EAU POTABLE

La plus grande partie de la région est considérée comme vulnérable au titre des teneurs en nitrates des eaux de consommation.

En 1996, 30% des captages d'eau souterraines avaient une teneur supérieure à 50 mg/l.

Avec l'accroissement de la fertilisation et l'usage des pesticides, l'agriculture est l'une des activités responsables de la dégradation de la qualité des eaux.

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3.3. RICHESSES NATURELLES ET AGRICOLES DU TERRITOIRE

Les caractéristiques naturelles du territoire communal sont profondément marquées par l'occupation des sols observée. Ainsi, le haut plateau et les terrains pentus sont très largement occupés par la vigne alors que la limite nord du territoire, caractérisée par une pente douce orientée en direction sud-nord, est couverte par des boisements. Les espaces dépressionnaires, sur lesquels s'étend le bourg de Hiersac, correspondent à des cultures de type maïs ou tournesols et quelques prairies.

3.3.1. MESURES DE PROTECTION

Hiersac ne comporte aucun arrêté de protection de biotope et aucun site Natura 2000.

De plus, aucune Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (Z.N.I.E.F.F.) et aucune Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (Z.I.C.O.) ne sont incluses dans le territoire communal.

3.3.2. PATRIMOINE NATUREL

Malgré une importante mise en culture et une hausse des activités anthropiques limitant le développement de milieux naturels spontanés, trois grands types de végétation à valeur biologique et écologique persistent, apportant une identité paysagère à la commune.

3.3.2.1. DES ESPACES NATURELS ENTRE BOISEMENTS ET PRAIRIES HUMIDES

Les espaces naturels de la commune sont caractérisés par des bois de feuillus et dans une moindre mesure, par des prairies humides.

3.3.2.1.1. BOIS DE FEUILLUS

De nombreux petits bois sont relevés sur le territoire.

Il peut s’agir :

- du Chêne pubescent (Quercus pubescens) à affinité calcaire mais également présent sur des argiles de décarbonatation,

- du Charme commun (Carpinus betulus),

- de l'Érable de Montpellier (Acer monspessulanum),

- de l'Érable champêtre (Acer campestre),

- de l'Alisier torminal (Sorbus torminalis),

- du Cornouiller mâle (Cornus mas),

- de l'Orme champêtre (Ulmus minor) plus ponctuellement. En strate arbustive, se développent également : - le Camérisier à balais (Lonicera xylosteum) et le Troène (Ligustrum vulgare), fréquents dans les chênaies pubescentes, - l'Aubépine monogyne (Crataegus monogyna), - de petits Genévriers (Juniperus communis) très ponctuellement.

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Le bois ayant le plus d’ampleur sur la commune reste celui de la Cour qui est situé à l’ouest de la commune et couvre une surface de 6 à 7 ha. Celui-ci est composé de taillis et est entretenu. Les boisements de Longées et Vigier présentent le même cortège floristique.

Ces milieux constituent donc des trames vertes propices aux mammifères et à l’avifaune. Ils abritent donc une importante diversité biologique.

Fig. 54. BOISEMENTS (SOURCE : ARTELIA)

3.3.2.1.2. HAIES, BOSQUETS ET ALIGNEMENT D’ARBRES

D’autres éléments végétaux viennent rythmer l’espace majoritairement agricole :

- des haies arborescentes, parfois particulièrement épaisses, qui sont composées des mêmes essences que les boisements précédents,

- de petits bosquets à la Cabane, à la Picaudrie, au Chemin des Près Vinsonnaud et au Chemin de Perdrige,

- d’arbres alignés ou isolés.

Fig. 55. PETITS BOSQUETS (SOURCE : ARTELIA)

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Ces haies et bosquets remplissent de nombreuses fonctions :

- une fonction antiérosive : ils servent de brise-vent en bordure de talus,

- une fonction hydrologique : ils freinent l’écoulement des crues,

- une fonction biologique : ils constituent une zone de refuge, de nourriture et de reproduction à de nombreuses espèces faunistiques, notamment pour les passereaux,

- une fonction écologique : ils forment des continuités écologiques avec les bosquets et les ripisylves.

3.3.2.1.3. PRAIRIES HUMIDES

Même si elles restent minoritaires sur la commune de Hiersac, quelques prairies se trouvent dans les espaces dépressionnaires, au sud de la RD 41, au niveau du puits de Perdrige et de Gratte-Loup et au niveau des Longées. Elles peuvent être qualifiées de zones humides. Celles-ci concourent à la diversité et à la richesse des milieux, notamment par le maintien de superficies fourragères et en jachère.

Mais la structure de la végétation est quelque peu bouleversée en raison :

- du changement de la destination des parcelles et de la diminution de la part de culture fourragère qui en résulte,

- de la disparition de l'élevage.

Fig. 56. PRAIRIES HUMIDES (SOURCE : ARTELIA)

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3.3.3. ESPACES AGRICOLES

L'activité agricole occupe une place très importante sur Hiersac.

Plus de 2/3 du territoire sont ainsi occupés par des terres agricoles dont :

- la culture de céréales,

- la culture viticole.

Ponctuellement, la variation des cultures participe à modifier l’impression de monotonie.

Fig. 57. CULTURES CEREALIERES (A GAUCHE) ET PIEDS DE VIGNE (A DROITE) (SOURCE : ARTELIA)

3.4. ANALYSE PAYSAGERE

Cette partie a pour objectif d’analyser les grandes entités paysagères et les éléments plus ponctuels marquant le paysage du territoire.

3.4.1. GRANDES ENTITES PAYSAGERES

Deux grandes entités paysagères peuvent être distinguées à Hiersac. À l’intérieur de ces entités paysagères, se distinguent différents motifs : boisements, vignes, prairies…

3.4.1.1. L’ENTITE PAYSAGERE DU « PAYS BAS »

La commune de Hiersac s’intègre dans l’entité paysagère du « Pays-Bas », caractéristique de la région Poitou-Charentes. Il s’agit d’un paysage de transition, entre les espaces ouverts cultivés de la Plaine Haute de l’Angoumois et les espaces viticoles du Cognaçais.

Fig. 58. ESPACES AGRICOLES OUVERTS ET ESPACES VITICOLES (SOURCE : ARTELIA)

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Imbriqués aux boisements et haies, au bâti et exploitations agricoles, les espaces agricoles constituent l’armature du paysage.

Le relief est doux et s’accentue au sud-est, à proximité de la vallée de la Charente. Ces ondulations du relief soulignent la juxtaposition entre les cultures annuelles, les vignes et les boisements ponctuels.

Sur les surfaces cultivées, associant de plus en plus céréales et oléagineux, l’intensification des pratiques agricoles tend à détruire les cortèges floraux naturels liés à ces cultures tels que les coquelicots ou bleuets.

Quant au bâti, il est regroupé dans une multitude de villages et bourgs, reliés entre eux par un réseau routier en étoile.

Le « Pays-Bas » se rapproche donc d’un paysage d’openfield traditionnel.

3.4.1.2. LE PLATEAU VITICOLE ET LES VALLONS

À l’échelle communale, deux entités paysagères directement liées au relief peuvent être mises en évidence :

- la zone de plateau, au nord de la RN 141,

- la zone dépressionnaire composée de plusieurs vallons.

3.4.1.2.1. PLATEAU VITICOLE

Bien délimité entre la RN 141 au sud et les boisements au nord, le plateau est à dominante de vignes.

 Panorama sur la commune depuis le plateau viticole

Le point haut du plateau est occupé par la vigne qui structure et ordonne l’espace grâce à ses lignes de ceps, créant un paysage ouvert aux formes rectilignes et allongées. Comme souvent dans le « Pays-Bas », parcelles de vignes et parcelles de céréales se succèdent.

Depuis l'observatoire installé sur le toit de la maison des abeilles, située sur les hauteurs du plateau, il est possible d’apercevoir :

- le bourg de Hiersac, niché dans un vallon,

- les espaces agricoles,

- puis, en arrière-plan, la campagne cognaçaise.

Fig. 59. PANORAMA DEPUIS LA MAISON AUX ABEILLES (SOURCE : ARTELIA)

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L'habitat qui domine sur le plateau est composé d'anciens corps de ferme regroupés en hameaux et s'intègre donc bien au paysage.

Toutefois, un habitat récent qui se développe de manière linéaire le long de la RD 14, contraste avec le bâti ancien des hameaux.

 Encadrement du plateau par les boisements

Le plateau est entouré par les bois des Regains et des Longées à l'extrémité nord et par le bois de la Cour à l'extrémité ouest, apportant du relief au paysage, tout en fermant l'horizon.

Fig. 60. DELIMITATION DU PLATEAU PAR LES BOISEMENTS (SOURCE : ARTELIA)

Le bois de la Cour est omniprésent dans les perspectives visuelles depuis les hauteurs de Champmillon à la motte de Borbudaud. Par son étendue, il permet de masquer sur 400 m la RN 141 qui le traverse.

3.4.1.2.2. VALLON URBANISE

Au sud de la route nationale, le territoire communal est composé de vallons en léger creux par rapport au plateau, dont le vallon principal est occupé par le bourg.

Ces vallons résultent principalement de la géomorphologie comme l’orientation, les lignes de crêtes, ainsi que de l'occupation des sols comme la densité de l'habitat ou la mosaïque parcellaire.

 Vallon principal, occupé par le bourg

Le bourg de Hiersac s'est développé sur le principal vallon de la zone dépressionnaire, localisée au sud de la commune.

D'orientation générale ouest-est, ce vallon présente une forme asymétrique :

- le versant nord, occupé principalement par de l'habitat, la RN 141 et des zones d'activités, s'élève en pente douce vers le plateau,

- le versant sud, occupé par de l'habitat pavillonnaire, des cultures et quelques boisements, est beaucoup plus abrupt.

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Fig. 61. VERSANT SUD DU VALLON PRINCIPAL (SOURCE : ARTELIA)

Cette topographie entraîne de nombreux vis-à-vis sur le bourg.

Entouré essentiellement de parcelles cultivées et de quelques prairies, le bourg constitue un espace ouvert.

 Vallons secondaires

Les autres vallons, présents surtout au nord-ouest de la commune, sont de moindre importance. Le relief y est plus accidenté. Ils peuvent être qualifiés de combes encaissées.

Généralement boisés, ils referment le paysage et annoncent la proximité de la vallée de la Charente.

3.4.2. ÉLEMENTS PAYSAGERS STRUCTURANTS

Plusieurs éléments ponctuels ont une fonction paysagère importante, surtout dans le secteur urbanisé.

3.4.2.1. LES BOISEMENTS ET LES HAIES VEGETALES

Les bois et les haies structurent le paysage fortement agricole, par un effet de rideau diversifiant la monotonie agricole et masquant l’urbanisation.

Fig. 62. HAIES VEGETALES AUX ABORDS DES ESPACES AGRICOLES (A GAUCHE) ET BOISEMENTS AUX ABORDS DU BOURG (SOURCE : ARTELIA)

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Par exemple, bien que patrimonialement peu intéressants, les bois développés le long du chemin rural du Parc cachent les constructions neuves implantées au carrefour de la route de Rouillac et du chemin rural du Parc.

De même, les haies situées à l’ouest de la Pouyade remplissent une fonction d’écran visuel vis-à-vis de la RD 14, à 200 m au nord.

3.4.2.2. LES PLANTATIONS

Les plantations constituent des transitions visuelles. Elles sont essentielles pour préserver le caractère naturel de la commune, notamment dans le centre-bourg.

Fig. 63. PLANTATIONS DANS LE CENTRE-BOURG (SOURCE : ARTELIA)

3.4.2.3. LES JARDINS

La densité moyenne des secteurs urbanisés a permis la création de jardins d'agrément.

La préservation de ces espaces non bâtis et végétalisés à l'intérieur des secteurs urbanisés est un enjeu réel d'aménagement pour deux raisons principales :

- les habitants peuvent vivre dans un environnement végétal, tout en bénéficiant des avantages de la ville,

- l'urbanisation est plus facilement intégrée au paysage.

Fig. 64. JARDIN DANS UN SECTEUR URBANISE (SOURCE : ARTELIA)

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Une carte de synthèse du paysage est proposée ci-après.

Fig. 65. CARTE DE SYNTHESE DU PAYSAGE (SOURCE : ARTELIA)

3.5. PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Même si le territoire communal n’est pas particulièrement riche en monuments, ses édifices anciens tels que l’église, les puits ou bien encore son retable et sa toile représentant l’adoration des bergers marquent le patrimoine de Hiersac.

3.5.1. PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE

Trois sites archéologiques ont été déterminés par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (D.R.A.C) de Poitou-Charentes :

- un sanctuaire chrétien du XIIème siècle, localisé dans le bourg,

- un enclos circulaire, localisé au lieu-dit « La Picaudrie »,

- une voie de l’époque gallo-romaine, localisée sur le chemin des Anglais.

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Cette liste de secteurs sensibles ne peut être considérée comme exhaustive. Elle ne fait mention que des vestiges actuellement repérés. Des découvertes fortuites en cours de travaux sont tout à fait possibles. En ce cas, afin d'éviter toute destruction du site qui serait alors sanctionnée par la législation relative à la protection du patrimoine archéologique, en application de l’article 257 du Code Pénal et de la Loi du 15 juillet 1980, le Service Régional de l'Archéologie (S.R.A.) devra être immédiatement prévenu, conformément aux dispositions de la loi validée du 27 septembre 1941.

Par ailleurs, selon le décret n°86-192 du 5 février 1986 relatif à la prise en compte de la protection du patrimoine archéologique dans certaines procédures d'urbanisme et selon l'article R.111-3-2 du Code de l'Urbanisme, le S.R.A. devra être saisi pour avis technique de tout dossier de certificat d'urbanisme, de permis de construire, de lotir, de démolir, de tout projet de travaux susceptibles d'affecter le sous-sol dans ces zones sensibles. De plus, la commune de Hiersac a fait l’objet d’un arrêté n°05.16.201/425 du Préfet de Région définissant des zones géographiques dans lesquelles des mesures de détection, de conservation ou de sauvegarde par l’étude scientifique archéologique peuvent être prises sur le territoire. Cet arrêté est complété par le plan de zonage ci-dessous.

Fig. 66. ZONES DANS LESQUELLES DES MESURES DE DETECTION, DE CONSERVATION OU DE SAUVEGARDE PEUVENT ETRE PRISES (SOURCE : ARRETE N°05.16.201/425)

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3.5.2. PATRIMOINE BATI

Deux types de patrimoine peuvent être distingués :

- le patrimoine monumental,

- le « petit patrimoine », composé du bâti traditionnel agricole, des maisons de maîtres, des puits et des pigeonniers.

3.5.2.1. UN MONUMENT HISTORIQUE

L’église de Hiersac, de style roman, qui date du XIIème siècle, a été désignée monument historique par arrêté du 29/12/1941. Elle fait l’objet d’un périmètre de

protection de 500 m.

Fig. 67. ÉGLISE DE HIERSAC (SOURCE : ARTELIA)

3.5.2.2. DES ELEMENTS DU PATRIMOINE BATI DE QUALITE

Plusieurs éléments enrichissent le paysage de la commune et nourrissent son identité :

- les puits,

- les pigeonniers,

- l’alternance entre le calcaire et la tuile du patrimoine bâti local,

- les porches et les portes cochères des maisons bourgeoises.

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Fig. 69. MAISONS BOURGEOISES (SOURCE : Fig. 68. PIGEONNIERS (SOURCE : ARTELIA) ARTELIA)

3.6. RISQUES MAJEURS

Deux principaux risques sont pris en compte ici :

- le risque technologique : ce risque est engendré par l'activité humaine, il résulte de la manipulation, de la production, du stockage, du conditionnement ou du transport de produits dangereux,

- le risque naturel : ce risque est un événement dommageable, intégrant une certaine probabilité, conséquence d'un aléa survenant dans un milieu vulnérable.

3.6.1. RISQUES TECHNOLOGIQUES

Les risques technologiques sont liés à la production de Cognac et au transport de marchandises dangereuses.

3.6.1.1. UN RISQUE INDUSTRIEL LIE A LA PRODUCTION DE COGNAC

Le premier risque technologique à souligner à Hiersac est le risque industriel.

En effet, de très nombreux hameaux comptent des exploitations en activité dans lesquelles sont recensés des chais ou des cuves de stockage, liés à la production de Cognac sur la commune.

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3.6.1.2. UN RISQUE LIE AU TRANSPORT DE MARCHANDISES DANGEREUSES

Un autre risque technologique identifié à Hiersac correspond au transport de marchandises dangereuses. Une marchandise est qualifiée de dangereuse lorsque, par ses propriétés physiques ou chimiques ou la nature des réactions qu'elle est susceptible de mettre en œuvre, elle peut présenter un danger grave pour l'homme, les biens ou l'environnement. Elle peut être inflammable, toxique, explosive, corrosive ou radioactive.

Aux conséquences habituelles des accidents de transport, peuvent venir se surajouter les effets du produit transporté. L'accident combine alors un effet primaire, immédiatement ressenti comme l’incendie, l’explosion ou le déversement et des effets secondaires tels que la propagation aérienne de vapeurs toxiques, ou pollutions des eaux ou des sols.

En 2008, sur la route nationale 10, le transport de matières dangereuses était estimé à environ 1 à 2 % du trafic routier.

Aujourd’hui, le développement des infrastructures de transports et l’augmentation du trafic tendent à multiplier les risques d'accidents.

3.6.1.3. UNE INSTALLATION CLASSEE POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT « ROY SERGE » LIEE A L’AGRICULTURE

Par ailleurs, une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement, ayant pour activité principale, l’élevage, la vente et le transit de porcs, est située sur la commune. Elle n’est pas soumise à la Directive S.E.V.E.S.O.

3.6.2. RISQUES NATURELS

Les risques naturels les plus forts à Hiersac correspondent aux mouvements de terrain.

3.6.2.1. UN RISQUE DE MOUVEMENTS DE TERRAIN ET SEISMES DE NIVEAU 3

Les risques naturels majeurs à Hiersac concernent les mouvements de terrain et les séismes.

Il convient de préciser que, conformément aux articles R.563-1 à R.563-8 du Code de l’Environnement, modifiés par les décrets n°2010-1254 du 22 octobre 2010 et n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 ainsi que par l’Arrêté du 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes.

Ainsi, selon le décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010, portant sur la délimitation des zones de sismicité du territoire français, les communes de Charente sont classées en zone de sismicité de niveau 2, c’est-à-dire sont concernées par un aléa faible, à l’exception, entre autres, de la commune de Hiersac qui est classée en zone de sismicité de niveau 3. Elle est donc concernée par un aléa modéré.

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La carte ci-dessous illustre le nouveau zonage sismique du territoire français.

Fig. 70. SISMICITE DE LA FRANCE (SOURCE : M.E.D.D.T.L.)

L’Arrêté du 22 octobre 2010 est relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal ».

Ainsi, en zone d’aléa modéré, les bâtiments nouveaux des catégories d’importance II, III et IV seront concernés par des règles de construction parasismique figurant dans l’Arrêté du 22 octobre 2010.

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Pour information, les bâtiments classés en catégorie d’importance II, III et IV sont les suivants :

- en catégorie d’importance II :

o les bâtiments d'habitation individuelle,

o les établissements recevant du public des 4e et 5e catégories au sens des articles R. 123-2 et R. 123-19 du Code de la construction et de l'habitation, à l'exception des établissements scolaires,

o les bâtiments dont la hauteur est inférieure ou égale à 28 mètres :

. les bâtiments d'habitation collective,

. les bâtiments à usage commercial ou de bureaux, non classés établissements recevant du public au sens de l'article R. 123-2 du Code de la construction et de l'habitation, pouvant accueillir simultanément un nombre de personnes au plus égal à 300,

o les bâtiments destinés à l'exercice d'une activité industrielle pouvant accueillir simultanément un nombre de personnes au plus égal à 300,

o les bâtiments abritant les parcs de stationnement ouverts au public.

- en catégorie d’importance III :

o les établissements scolaires,

o les établissements recevant du public des 1re, 2e et 3e catégories au sens des articles R. 123-2 et R. 123-19 du Code de la construction et de l'habitation,

o les bâtiments dont la hauteur dépasse 28 mètres :

. les bâtiments d'habitation collective,

. les bâtiments à usage de bureaux,

o les autres bâtiments pouvant accueillir simultanément plus de 300 personnes appartenant notamment aux types suivants :

. les bâtiments à usage commercial ou de bureaux, non classés établissements recevant du public au sens de l'article R. 123-2 du Code de la construction et de l'habitation,

. les bâtiments destinés à l'exercice d'une activité industrielle,

. les bâtiments des établissements sanitaires et sociaux, à l'exception de ceux des établissements de santé au sens de l'article L. 711-2 du Code de la santé publique qui dispensent des soins de courte durée ou concernant des affections graves pendant leur phase aiguë en médecine, chirurgie et obstétrique et qui sont mentionnés à la catégorie d'importance IV ci-dessous ;

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. les bâtiments des centres de production collective d'énergie quelle que soit leur capacité d'accueil.

- en catégorie d’importance IV :

o les bâtiments dont la protection est primordiale pour les besoins de la sécurité civile et de la défense nationale ainsi que pour le maintien de l'ordre public et comprenant notamment :

. les bâtiments abritant les moyens de secours en personnels et matériels et présentant un caractère opérationnel,

. les bâtiments définis par le ministre chargé de la défense, abritant le personnel et le matériel de la défense et présentant un caractère opérationnel,

o les bâtiments contribuant au maintien des communications, et comprenant notamment ceux :

. des centres principaux vitaux des réseaux de télécommunications ouverts au public,

. des centres de diffusion et de réception de l'information,

. des tours hertziennes stratégiques,

o les bâtiments et toutes leurs dépendances fonctionnelles assurant le contrôle de la circulation aérienne des aérodromes classés dans les catégories A, B et C2 suivant les instructions techniques pour les aérodromes civils (ITAC) édictées par la direction générale de l'aviation civile, dénommées respectivement 4 C, 4 D et 4 E suivant l'organisation de l'aviation civile internationale (OACI),

o les bâtiments des établissements de santé au sens de l'article L. 711-2 du code de la santé publique qui dispensent des soins de courte durée ou concernant des affections graves pendant leur phase aiguë en médecine, chirurgie et obstétrique,

o les bâtiments de production ou de stockage d'eau potable,

o les bâtiments des centres de distribution publique de l'énergie,

o les bâtiments des centres météorologiques.

Les nouvelles constructions à Hiersac seront donc soumises aux normes parasismiques en vigueur.

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3.6.2.2. UN ALEA DU RETRAIT/GONFLEMENT DES ARGILES MOYEN

L’aléa du retrait/gonflement des argiles se manifeste le plus souvent dans les sols argileux mais aussi dans d'autres types de sols : tourbes, vases, loess, sables liquéfiables…

Il est lié aux variations en eau du terrain :

- lors des périodes de sécheresse, le manque d'eau entraîne un tassement irrégulier du sol en surface et entraîne un phénomène de retrait,

- à l'inverse, un nouvel apport d'eau dans ces terrains produit un phénomène de gonflement.

La lenteur et la faible amplitude de cet aléa le rendent sans danger pour l'Homme. Néanmoins, l'apparition de tassements différentiels peut avoir des conséquences importantes sur les bâtiments à fondations superficielles.

Ce risque est classé comme moyen sur la majeure partie de la commune. Le nord- ouest de la commune n’est pas classé.

Fig. 71. ALEA DU RETRAIT/GONFLEMENT (SOURCE : B.R.G.M)

Il est également important de souligner qu’au niveau de la motte de Borbudaud, le sol présente un caractère argileux. Une des maisons de ce secteur fait d’ailleurs l’objet de fissures. Toutefois, ce phénomène n’a été observé que sur une maison. La commune a souhaité conserver un classement en zone UC, seule une parcelle étant actuellement non bâtie. En revanche, elle s’est engagée à stipuler dans les permis de construire accordés dans ce secteur, la présence d’un sol argileux et le risque potentiel qu’il suppose.

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3.6.2.3. UN RISQUE DE REMONTEE DE NAPPES TRES FAIBLE

Après une ou plusieurs années pluvieuses, il arrive que la nappe affleure et qu'une inondation spontanée se produise. Il s’agit du risque de remontée de nappes. Ce phénomène concerne particulièrement les terrains bas ou mal drainés. Il est très faible sur la commune, comme le montre la carte suivante.

Fig. 72. RISQUE DE REMONTEE DES NAPPES (SOURCE : B.R.G.M.)

3.6.2.4. QUATRE ARRETES DE RECONNAISSANCE DE CATASTROPHES NATURELLES

Quatre catastrophes naturelles ont déjà fait l’objet d’un arrêté de reconnaissance. Elles sont présentées dans le tableau qui suit.

Tabl. 9 - ARRETES DE CATASTROPHES NATURELLES (SOURCE : PRIM.NET)

Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du

Inondations et coulées de 08/12/1982 31/12/1982 11/01/1993 boue

Mouvements de terrain 01/07/1989 30/09/1990 28/03/1991 consécutifs à sécheresse

Inondations, coulées de boue et mouvements de 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 terrain

Mouvements de terrain différentiels consécutifs à 01/07/2003 30/09/2003 11/01/2005 sécheresse et réhydratation des sols

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3.7. POLLUTIONS ET NUISANCES

Afin de qualifier le cadre de vie, la qualité de l’air et l’environnement sonore ont été étudiés.

3.7.1. QUALITE DE L’AIR

La surveillance de la qualité de l’air est assurée en Poitou-Charentes par l’association agréée A.T.M.O. Poitou-Charentes.

La station la plus proche du site est située à Cognac. Elle servira donc de référence pour la mesure des polluants suivants :

- l’ozone,

- le dioxyde d’azote,

- les particules fines,

- le dioxyde de soufre.

3.7.1.1. LES TENEURS EN OZONE

L'ozone est un polluant secondaire. Il résulte généralement de la transformation photochimique de certains polluants primaires dans l'atmosphère sous l'effet des rayonnements ultra-violets.

Concernant l’ozone, l’objectif de qualité est de 120 µg/m3 pour une valeur moyenne sur huit heures.

Comme le montre le graphique ci-dessous, les valeurs réglementaires ont été largement respectées tout au long de l’année 2010. Globalement, les concentrations en ozone sont en effet de 2 à 4 fois inférieures aux valeurs réglementaires.

Evolution des teneurs en ozone en 2010

80 74 70 68 68 60 60 58 55 57 50 50 40 42 30 32 32 27 20

10 Teneursenozone (µg/m3) 0

Fig. 73. TENEURS MENSUELLES EN OZONE (SOURCE : A.T.M.O. POITOU-CHARENTES)

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3.7.1.2. LES TENEURS EN DIOXYDE D’AZOTE

Le dioxyde d'azote est principalement émis par les véhicules et les installations de combustion.

Concernant le dioxyde d’azote, la valeur limite pour la santé humaine est égale à 40 µg/m3 en moyenne annuelle.

Or, comme le montre le graphe ci-après, les concentrations en NO2 n’ont jamais excédé 24 µg/m3 durant l’année 2010. Elles sont de 2 à 5 fois plus faibles que les valeurs réglementaires.

Evolution des teneurs en dioxyde d'azote en 2010 30 25 23 24 20 20

18 17 15 16

13 12 10 11 11 8

(µg/m3) 7 5

0 Teneursendioxyde d'azote

Fig. 74. TENEURS MENSUELLES EN DIOXYDE D’AZOTE (SOURCE : A.T.M.O. POITOU-CHARENTES)

3.7.1.3. LES TENEURS EN PARTICULES FINES

Les particules fines proviennent surtout de la sidérurgie, des cimenteries, de l'incinération de déchets, de la manutention de produits pondéreux, minerais et matériaux et de la circulation automobile.

La valeur limite des particules fines pour la santé humaine est fixée à 40 µg/m3 en moyenne annuelle et l’objectif de qualité à 30 µg/m3.

Pour ce polluant, les teneurs ont toujours été plus faibles que l’objectif de qualité, sauf au mois de janvier durant lequel elles ont atteint une valeur de 33 µg/m3.

Evolution des teneurs en particules fines en 2010 40 33 30 30 31 30 23 21 22 20 19 15 16 17 10

(µg/m3) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 2010 Teneursenparticules fines

Fig. 75. TENEURS MENSUELLES EN PARTICULES FINES (SOURCE : A.T.M.O. POITOU-CHARENTES)

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3.7.1.4. LES TENEURS EN DIOXYDE DE SOUFRE

Le dioxyde de soufre résulte essentiellement de la combustion de matières fossiles contenant du soufre (charbon, fuel, gazole, ...) et de procédés industriels.

Il a pour valeur limite 20 µg/m3 en moyenne annuelle et pour objectif de qualité 50 µg/m3 en moyenne annuelle.

Les concentrations en dioxyde de soufre sont quasiment nulles et sont donc largement en-deçà des seuils réglementaires.

Evolution des teneurs en dioxyde de soufre en 2010

3,5 3 3 3 2,5 2 2 1,5 1 1 1 1 1 1 1 1 0,5 0 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

2010 Teneursendioxyde soufrede (µg/m3)

Fig. 76. TENEURS MENSUELLES EN DIOXYDE DE SOUFRE (SOURCE : A.T.M.O. POITOU-CHARENTES)

3.7.2. ENVIRONNEMENT SONORE La commune est soumise à des nuisances sonores provenant : - de la circulation routière sur la RN 141, - des exploitations agricoles, - des engins agricoles.

Les bâtiments à construire dans les secteurs affectés par le bruit doivent présenter un isolement acoustique minimum contre les bruits extérieurs.

Toutefois, compte tenu du caractère rural de la commune, les nuisances sonores sont marginales.

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3.8. SYNTHESE DE L’ANALYSE DE L’ETAT INITIAL

Une synthèse de l’analyse de l’état initial a été effectuée, en identifiant les enjeux du site. Elle est proposée sous forme de tableau thématique.

3.8.1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

Tabl. 10 - ENJEUX SUR LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES (SOURCE : ARTELIA)

Thématique Nature des enjeux Commentaires

- Deux unités topographiques : un haut plateau et des espaces dépressionnaires Topographie Respect du relief - Variation du relief entraînant une diversité paysagère

- Calcaires blancs argileux Respect de la nature des Géologie sols - Terres de Groies sensibles aux fuites de nitrates

- Aquifères jurassiques karstiques qui donnent naissance à des sources d’eau pérennes Respect de l’intégrité des Hydrogéologie aquifères - 1 aquifère libre

- 2 masses d’eaux souterraines

- S.D.A.G.E. du bassin Adour-Garonne

- S.A.G.E. Charente qui doit être compatible Compatibilité avec les avec le P.L.U. documents cadres sur l’eau - P.G.E. Charente Hydrographie - Réseau hydrographique intermittent

Préservation du réseau - Mauvais état chimique des eaux hydrographique superficielles et souterraines

- Eau de consommation vulnérable aux teneurs en nitrates

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3.8.2. RICHESSES NATURELLES

Tabl. 11 - ENJEUX SUR LES RICHESSES NATURELLES (SOURCE : ARTELIA)

Thématique Nature des enjeux Commentaires

Respect des zonages Mesures de réglementaires et protection - Absence de tout zonage d’inventaire

- Bois de feuillus qui constituent une trame verte

- Petits bois

Haies et arbres qui remplissent de multiples Patrimoine Protection du patrimoine - fonctions naturel naturel - Prairies humides dans les espaces dépressionnaires, au niveau du puits de Perdrige, de Gratte Loup et des Longées qui constituent des zones humides au sens du Code de l’Environnement

Espaces Préservation du caractère - Alternance de cultures céréalières et de agricoles rural vignes sur plus de 2/3 du territoire

3.8.3. ANALYSE PAYSAGERE

Tabl. 12 - ENJEUX SUR LE PAYSAGE (SOURCE : ARTELIA)

Thématique Nature des enjeux Commentaires

- Plateau viticole entouré de bois

Grandes Espaces agricoles ouverts Respect de l’intégrité - entités paysagère paysagères - Vallon urbanisé

- Combes encaissées

Éléments Offre d’éléments végétaux - Boisements et haies végétales paysagers venant maquer structurant l’urbanisation - Jardins

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3.8.4. PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL

Tabl. 13 - ENJEUX SUR LE PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL (SOURCE : ARTELIA)

Thématique Nature des enjeux Commentaires

Patrimoine Protection du patrimoine - Trois sites archéologiques dont le archéologique archéologique sanctuaire chrétien

Respect du patrimoine bâti Patrimoine bâti de qualité avec les puits, les Patrimoine bâti - de qualité pigeonniers, les bâtisses typiques

3.8.5. RISQUES MAJEURS

Tabl. 14 - ENJEUX SUR LES RISQUES MAJEURS (SOURCE : ARTELIA)

Thématique Nature des enjeux Commentaires

- Risque industriel induit par la production de Cognac

Risques Intégration des risques - Transport de marchandises dangereuses à technologiques technologiques mettre en parallèle avec l’augmentation de la circulation routière

- 1 exploitation agricole classée en I.C.P.E

- Zone de sismicité de niveau 3

- Sensibilité moyenne à l’aléa retrait/gonflement des argiles Risques Intégration des risques Sol particulièrement argileux au niveau de naturels naturels - la motte de Borbudaud

- Sensibilité très faible au risque de remontée des nappes sauf au nord-est de la commune

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3.8.6. POLLUTIONS ET NUISANCES

Tabl. 15 - ENJEUX SUR LES POLLUTIONS ET NUISANCES (SOURCE : ARTELIA)

Thématique Nature des enjeux Commentaires

- Qualité de l’air satisfaisante Préservation de la qualité Qualité de l’air Augmentation de la pollution atmosphérique de l’air - avec l’accroissement de la circulation routière

- Bruit de la circulation routière et agricole Environnement Lutte contre les nuisances Bruit des exploitations agricoles sonore sonores - - Nuisances sonores qui restent marginales

3.9. CONTRAINTES DE DEVELOPPEMENT SPATIAL ET PRECONISATIONS

Plusieurs contraintes de développement spatial sont à signaler.

3.9.1. SERVITUDES

Six servitudes sont citées ci-après. En plus des servitudes, il convient de tenir compte des bandes inconstructibles de part et d’autre de la RN 141 et des vestiges archéologiques.

3.9.1.1. LA SERVITUDE RELATIVE AUX MONUMENTS HISTORIQUES

Seule l'église de Hiersac est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.

Cette servitude impose au propriétaire d'avertir le directeur régional des Affaires Culturelles quatre mois avant d'entreprendre tous travaux. Ces derniers sont soumis obligatoirement à permis de construire. Un permis de démolir est également nécessaire.

Pour sa protection et sa mise en valeur, un périmètre de visibilité de 500 m est imposé autour du monument. Tout bâtiment visible du monument ou visible en même temps que lui est frappé de la « servitude des abords ».

3.9.1.2. LA SERVITUDE RELATIVE AUX VOIES EXPRESS ET DEVIATIONS D’AGGLOMERATIONS

Cette servitude réglemente en particulier l'implantation des publicités et interdit l'accès grevant les propriétés limitrophes des routes express.

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3.9.1.3. LA SERVITUDE RELATIVE A LA CONSERVATION DES EAUX

Cette servitude résulte de l'instauration de périmètres de protection des eaux destinées à la consommation humaine.

À l'intérieur du périmètre de protection immédiate, toutes les activités autres que celles explicitement prévues par l'acte déclaratif d'utilité publique sont interdites.

À l'intérieur du périmètre de protection rapprochée, les activités, dépôts et toute action susceptible d'entraîner une pollution de nature à rendre l'eau impropre à la consommation humaine sont proscrits ou réglementés.

À l'intérieur du périmètre de protection éloignée, il est possible de réglementer toute action, activité, installation et dépôts mentionnés ci-dessus.

3.9.1.4. LA SERVITUDE RELATIVE A L’ETABLISSEMENT DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Les propriétaires des terrains sont obligés de réserver l'accès aux agents de l'entreprise exploitante pour la pose, l'entretien et la surveillance des installations.

3.9.1.5. LA SERVITUDE RELATIVE AUX COMMUNICATIONS TELEPHONIQUES ET TELEGRAPHIQUES

Le câble n°417-03 d'Angoulême à Saintes traverse la commune d'est en ouest.

Les propriétaires sont obligés de ménager un passage aux agents de l'administration.

Ils peuvent entreprendre des travaux de démolition, des réparations à condition de prévenir le Directeur Départemental des Postes un mois avant le début des travaux.

3.9.1.6. LA SERVITUDE AERONAUTIQUE

Cette servitude s'applique pour l'aire de dégagement de l'aérodrome de Cognac- Châteaubernard.

Cette servitude oblige à modifier ou à supprimer les obstacles de nature à constituer un danger pour la circulation aérienne et interdit la création de nouveaux obstacles fixes.

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3.9.2. CONTRAINTES AGRICOLES

Les contraintes agricoles sont de quatre ordres.

3.9.2.1. LA DESSERTE AGRICOLE

Le réseau de desserte agricole repose principalement sur des voies privées et des voies communales.

Toutefois, au sud de la RN 141, la desserte agricole peut s’effectuer au détriment des riverains, certains bâtiments agricoles se trouvant à proximité immédiate d’habitations.

3.9.2.2. LE PROBLEME DU CHANGEMENT D’AFFECTATION DES BATIMENTS AGRICOLES

La plupart des bâtiments agricoles ne pourra pas faire l’objet d’un changement d’affectation si la fonctionnalité agricole n’est plus effective.

Fig. 77. SILOS D’EXPLOITATIONS AGRICOLES (SOURCE : ARTELIA)

3.9.3. ZONES D’APPELLATION D’ORIGINE CONTROLEE

Différentes Appellations d’Origine Contrôlée (A.O.C.) sont présentes sur le territoire communal :

- le beurre Charentes-Poitou,

- le beurre des Charentes,

- le beurre des Deux-Sèvres,

- le Cognac Fin-bois,

- le Cognac ou eau de vie de Cognac ou eau de vie des Charentes,

- l’esprit de Cognac,

- le pineau des Charentes blanc, rosé ou rouge,

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3.9.4. INDICATIONS GEOGRAPHIQUES PROTEGEES

Plusieurs Indications Géographiques protégées (I.G.P.) sont également recensées sur la commune :

- l’agneau du Poitou-Charentes,

- le Charentais blanc, rosé ou rouge,

- le Charente blanc, rosé ou rouge,

- le porc du Limousin,

- le veau du Limousin.

Fig. 78. CARTE DES CONTRAINTES DE DEVELOPPEMENT SPATIAL (SOURCE : ARTELIA)

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4. JUSTIFICATION DES CHOIX

Ce chapitre évoque les choix qui ont été faits par la commune pour son projet de territoire.

4.1. OBJECTIFS COMMUNAUX

Le diagnostic territorial général et l’analyse de l’état initial de l’environnement ont permis d’identifier les besoins de la commune en vue de l’aider à définir ses objectifs et à structurer la réflexion sur son projet d’urbanisme.

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.) se traduit selon deux axes :

- structurer le développement urbain,

- préserver le cadre de vie rural.

AXE 1 AXE2 STRUCTURER LE PRESERVER LE CADRE DE VIE

DEVELOPPEMENT URBAIN RURAL

Les deux tableaux suivants précisent pour chaque axe du P.A.D.D. les objectifs recherchés, les réponses du P.A.D.D. et leurs traductions.

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Tabl. 16 - AXE 1 DU P.A.D.D. (SOURCE : ARTELIA)

Axe 1 : Structurer le développement urbain

Objectif recherché Réponse du P.A.D.D Traduction réglementaire

- Classement des zones au contact du bourg ou dans son prolongement immédiat et des espaces interstitiels en zones Assurer un développement à urbaniser urbain en cohérence avec - Maintien des hameaux dans l’existant leur enveloppe actuelle

- Maîtrise de l’urbanisation sur le hameau de Marange via un classement en zone Nh

- Définition des schémas de desserte dans les orientations d’aménagement qui prévoient des connections viaires et Organiser le développement urbain en termes de douces dans les zones urbaines et à urbaniser Renforcer la centralité du déplacements et de réseaux bourg et structurer le - Classement des zones à développement urbain urbaniser en cohérence avec la capacité des réseaux

- Classement en éléments de paysage identifiés au titre du L.123-1-5-7 du Code de l’Urbanisme des bois des places de l’Église et Louis Larrieu

Travailler à une meilleure - Délimitation des zones perception du bourg urbaines et à urbaniser de façon à clarifier les limites entre espaces urbains et ruraux

- Classement en zones naturelles des espaces boisés du Vignaud

- Classement en zone Ux des zones d‘activités existantes

- Règlement permettant Pérenniser les activités l’accueil de commerces, existantes et valoriser la Renforcer le tissu économique services, bureaux et activités vitrine que constitue la local artisanales non nuisibles en déviation de la RN 141 zones urbaines et à urbaniser

- Règlement permettant une mixité fonctionnelle en zones urbaines et à urbaniser

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Axe 1 : Structurer le développement urbain

Objectif recherché Réponse du P.A.D.D Traduction réglementaire

- Classement des terres agricoles et viticoles en zones A

- Définition de schémas de Maintenir l’activité agricole Conserver les activités desserte dans les orientations et viticole du territoire agricoles et viticoles d’aménagement adaptés à la desserte agricole

- Développement des zones urbaines et à urbaniser dans les espaces interstitiels

Tabl. 17 - AXE 2 DU P.A.D.D. (SOURCE : ARTELIA)

Axe n°2 : Préserver le cadre de vie rural

Objectif Recherché Réponse du P.A.D.D. Traduction réglementaire

- Maintien des espaces agricoles en zones A Conserver les parcelles agricoles et viticoles ainsi Préserver l’activité agricole et - Délimitation des zones A que les bâtiments viticole englobant les sièges d’exploitation d’exploitation et les terres de meilleure valeur productive

- Désenclavement des zones A Créer des limites nettes Lutter contre le mitage des - Définition de schémas de entre les terres agricoles terres agricoles desserte dans les orientations et les espaces urbanisés d’aménagement adaptés à la desserte agricole

Conserver les espaces - Classement des espaces boisés et les zones boisés et des zones humides humides en zones N

- Délimitation des zonages Respecter la diversité Préserver et valoriser les entre espaces urbains et paysagère espaces naturels et le espaces ruraux paysage - Classement des espaces Protéger l’espace arboré arborés du tissu urbain en place Louis Larrieu et éléments de paysage identifié place de l’Église au titre de l’article L.123-1-5-7 du Code de l’Urbanisme

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Axe n°2 : Préserver le cadre de vie rural

Objectif Recherché Réponse du P.A.D.D. Traduction réglementaire

- Coupure de l’urbanisation sur le hameau de Marange

Construire en - Interdiction de constructions cohérence avec le bâti Préserver et valoriser le nouvelles sur le hameau de existant et les éléments patrimoine Marange patrimoniaux - Règlement sur l’aspect extérieur, l’implantation, la hauteur…

4.2. COHERENCE DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE AVEC LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Le P.A.D.D. respecte plusieurs objectifs de développement durable.

Ainsi, l’axe 1 répond aux objectifs de développement durable suivants, tels que définis aux articles L.110 et L.121-1 du Code de l’Urbanisme :

- assurer la diversité du territoire,

- favoriser l’intégration urbaine des populations,

- organiser la gestion des territoires,

- assurer la santé publique,

- économiser et valoriser les ressources.

L’axe 2 répond aux objectifs de développement durable suivants, tels que définis aux articles L.110 et L.121-1 du Code de l’Urbanisme :

- économiser et valoriser les ressources,

- valoriser le patrimoine,

- assurer la diversité du territoire.

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4.4. CHOIX RETENUS POUR DELIMITER LES ZONES

Le zonage et les évolutions engendrées par le P.L.U. sont justifiés ci-après.

Le classement de chaque zone est justifié et accompagné d’une comparaison avec le P.O.S.

4.4.1.1. LES ZONES AGRICOLES

Les zones agricoles recouvrent les secteurs, équipés ou non, à protéger en raison de la richesse des terres agricoles, qu'elle soit de nature agronomique, biologique ou économique.

Le P.L.U. vise entre autres à protéger l'activité agricole en délimitant des entités agricoles cohérentes. Cette délimitation s’est déroulée en collaboration avec les professionnels agricoles qui ont localisé les espaces agricoles, les sièges agricoles pérennes ainsi que les terres ayant fait l'objet d'améliorations foncières.

En outre, toute construction non agricole susceptible de compromettre l'activité sur les terres à forte valeur agronomique est à proscrire et les exploitations agricoles polluantes sont à éloigner de l’habitat. Il s'agit donc d'éviter les problèmes de cohabitation entre résidents et agriculteurs.

Sur la commune de Hiersac, rappelons que les zones agricoles couvrent plus de deux tiers du territoire et que certaines zones agricoles présentent des enjeux forts : les vignobles du plateau et les terres labourées de la moitié sud de la commune.

Ont donc été classés en zone A :

- les terrains actuellement agricoles et dont la vocation dans les prochaines années reste agricole,

- les secteurs bâtis dont les bâtiments sont agricoles : "la Filière", l'exploitation à l'est du Maine, l’exploitation de la Chaume, les exploitations au nord et au sud de Marange.

La tradition viticole du Cognaçais favorise une implantation des exploitations viticoles au cœur du bourg. Il n'a pas été distingué de zones particulières dans le bourg pour prendre en compte cette spécificité. Les exploitations viticoles du bourg ont été intégrées à la zone urbaine, en cohérence avec l'objectif de mixité.

Les zones classées en zones agricoles dans le P.O.S. (NC) qui n’apparaissent plus comme des zones agricoles dans le P.L.U. sont les parcelles 1904,1905, 260, 261 et 1030 dans le secteur le Champ des Pierres. Dans le P.L.U., ces parcelles ont été classées en zones 2AU afin de ne pas les enclaver dans des zones urbanisées ou destinées à l’être. Actuellement, elles sembleraient occupées par des cultures de tournesol.

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La localisation et la nature actuelle de ces parcelles sont localisées sur les cartes suivantes.

Parcelles du secteur du champ des Pierres classées en zones NC dans le P.O.S. mais non classées en zones A dans le P.L.U.

Fig. 79. PARCELLES NC DU P.O.S. DANS LE SECTEUR DU CHAMP DES PIERRES DU POS NON CONSERVEES EN ZONES A DANS LE P.L.U. (SOURCE : ARTELIA)

Fig. 80. NATURE DES PARCELLES NC DU P.O.S NON CONSERVEES EN ZONES A DANS LE P.L.U. (SOURCE : GEOPORTAIL)

La superficie des zones qui ne sont plus agricoles dans le P.L.U. par rapport au P.O.S. est marginale. Ainsi, elle est de 1,26 ha.

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 99 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

4.4.1.2. LES ZONES NATURELLES

Hiersac est un espace anthropisé. La rareté des espaces naturels à l'échelle communale a donc conduit la commune à les préserver.

Pour délimiter les zones naturelles, les critères de définition suivants ont été retenus :

- la topographie des lieux : vallons, pentes…,

- les grandes entités boisées.

Le P.L.U. a créé un secteur N qui est une zone naturelle stricte où seul le changement de destination du bâti existant et les extensions de celui-ci sont autorisées dans le respect de l'architecture et des matériaux traditionnels. Cette zone vise à ne pas altérer les zones naturelles, tout en permettant au bâti un certain développement.

Ainsi, ont été classés en zone N :

- tous les secteurs boisés : les bois de Lagée, de la Cour, de Longées et du Vigier,

- les secteurs non boisés mais intéressants écologiquement : les Regains,

- les secteurs qu'il convient de préserver de toute urbanisation pour des raisons paysagères :

o le champ cultivé à l'ouest de la Filière situé devant un muret et un parc arboré,

o le parc arboré du Vignaud, situé en limite de la zone UA, matérialisé par un muret,

o le secteur de Marange pour des raisons patrimoniales et paysagères,

o la zone du secteur des Chaumes qui n’est pas vouée à se développer.

- les secteurs qu’il convient de préserver pour des raisons environnementales, au niveau du puits de Perdrige qui présente un caractère humide.

Il a également été créé des sous-secteurs de N :

- une zone Nh au niveau de Marange afin d’autoriser le changement de destination, les annexes, les extensions du bâti agricole et les extensions à usage d'habitat, tout en protégeant ce hameau à forte valeur patrimoniale,

- une zone NL pour l'accueil d'équipements sportifs.

Tous les espaces boisés apparaissant dans le P.O.S. en espaces boisés classés ont été conservés dans le P.L.U.

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Les zones classées en zones N dans le P.L.U. qui n’étaient pas des zones ND dans le P.O.S. correspondent :

- aux parcelles 91, 92, 93, 85, 923 dans le secteur du Chaume,

- aux parcelles 108, 109, 1036, 1037, 165, 166, 167 et 172 et une partie des parcelles 104, 105, 1038 dans le secteur de Marange,

- aux parcelles 975,897, 898, 899, 900, 901, 902, 903 dans le secteur de la Fosse,

- aux parcelles 1845 et 1843 dans le secteur du puits de Perdrige.

Le secteur du Chaume étant localisé à proximité immédiate du hameau de Marange qui présente une qualité patrimoniale et paysagère remarquable, il est nécessaire de les préserver de toute nouvelle construction.

Les parcelles 1845 et 1843 ont été classées en zones N dans le P.L.U. et non en zones A, dans un souci de cohérence vis-à-vis de la zone N située au sud et afin de de ne pas enclaver une zone agricole entre deux zones UC.

Le classement en zones N du puits de Perdrige vise à protéger les zones humides.

Le classement des parcelles au niveau de la Fosse en zones N s’explique par la volonté de gestion économe des sols.

Ces parcelles sont localisées sur la carte suivante.

Parcelles non classées en zone ND dans le P.O.S. mais en zones N dans le P.L.U.

Fig. 81. PARCELLES DEVENUES DES ZONES N DANS LE P.L.U. AU NIVEAU DE MARANGE ET DU CHAUME (SOURCE : ARTELIA)

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Parcelles non classées en zone ND dans le P.O.S. mais en zones N dans le P.L.U.

Fig. 82. PARCELLES DEVENUES DES ZONES N DANS LE P.L.U. AU NIVEAU DU PUITS DE PERDRIGE (SOURCE : ARTELIA)

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Parcelles non classées en zone ND dans le P.O.S. mais en zones N dans le P.L.U.

Fig. 83. PARCELLES DEVENUES DES ZONES N DANS LE P.L.U. AU NIVEAU DE LA FOSSE (SOURCE : ARTELIA)

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4.4.1.3. LES ZONES RESIDENTIELLES

Les zones résidentielles comprennent les zones urbaines et les zones à urbaniser.

4.4.1.3.1. LES ZONES URBAINES

Les zones urbaines circonscrivent les zones à caractère urbain où les équipements publics existants rendent possible la constructibilité.

Elles se déclinent en trois zones dans le P.L.U. :

- la zone UA : elle correspond au centre-bourg qui s’étend de la RD 141 au champ des Pierres où se côtoient habitat, commerces et services,

- les zones UB : elles correspondent à des extensions récentes de l'habitat, réalisées dans le cadre d'opérations d'ensemble et se caractérisent donc par une urbanisation assez dense,

- les zones UC : elles correspondent globalement à des extensions plus anciennes de l'habitat et sont caractérisées par une urbanisation plus lâche qu'en zone UB.

Ont donc été classés en zones UB les secteurs de la Fosse, du Vignaud et de Lessonne, en raison de la construction de lotissements et en UC les secteurs de Borbudaud, de l’Aubier, du Parc, du Limousin et les secteurs localisés à l’entrée est du bourg.

En comparaison du P.O.S., il ressort que toute la zone classée en UA dans le P.O.S. a été reportée en UA dans le P.L.U. Le secteur de la Pouyade a également été classé en UA dans le P.L.U, dans la mesure où ce secteur est intégré dans le centre-bourg.

Tous les secteurs classés en UB dans le P.O.S. ont été intégrés dans le P.L.U. en zones UB. Y ont également été ajoutées les zones classées en 1 NA dans le P.O.S. au niveau de la Fosse et en UC au niveau du Vignaud.

Enfin, les zones UC du P.O.S. ont été transformées en zones UC dans le P.L.U. Les zones classées en UB dans le P.O.S. au niveau du puits de Perdrige et en 1NA au niveau de la Fosse apparaissent désormais dans le P.L.U. comme des zones UC.

L’aire de camping-cars a été intégrée à la zone UC.

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4.4.1.3.2. LES ZONES A URBANISER

Les zones à urbaniser délimitent les secteurs urbanisables encore non construits.

Les zones à urbaniser contiennent ici :

- les zones d’urbanisation future à court et moyen terme (1AU),

- les zones d’urbanisation à long terme (2AU).

La définition des zones à urbaniser a été réalisée en cohérence avec le potentiel d’accueil fixé par la commune et dans un souci de gestion des sols la plus économe possible.

La commune a ainsi réalisé de nombreuses concessions au niveau des zones à urbaniser. Initialement, elle voulait ouvrir 27,3 ha à l’urbanisation. Aujourd’hui, la superficie des zones à urbaniser a été réduite de près de 11,4 ha.

Les surfaces classées en zones 1AU ou 2 AU dans le P.L.U. sont en cohérence avec les surfaces classées en zones 1NA ou 2NA dans le P.O.S et sont même moins importantes.

La délimitation de ces zones s'appuie sur la logique suivante :

- urbaniser dans le prolongement du bourg et des zones déjà construites ainsi que les dents creuses de grande superficie afin d'éviter toute discontinuité, entraînant un isolement des nouveaux secteurs résidentiels vis-à-vis du bourg,

- maîtriser l'étalement urbain et la dispersion du bâti le long du tracé de la RD 41,

- préserver les espaces paysagers naturels et agricoles identifiés comme ayant un fort enjeu,

- prendre en compte la capacité des équipements existants ou projetés.

Or, le diagnostic général témoigne d’une urbanisation localisée au sud de la déviation de la RN 141 et de la présence d’hameaux ponctuels au nord. Au sud, l’urbanisation s’est étendue au-delà du bourg avec la construction des lotissements dans le secteur de Lessonne, du Vignaud et de la Fosse.

Des espaces non bâtis sont donc inclus entre le centre-bourg et des secteurs bâtis et le secteur nord apparait comme déconnecté du centre-bourg.

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Le tableau suivant justifie le classement des secteurs en zones à urbaniser et précise leur superficie.

Tabl. 18 - ZONES A URBANISER (SOURCE : ARTELIA)

Zones à urbaniser Justification Superficie (ha) Ce secteur est entouré de zones urbaines au sud, à l'est et à l'ouest et est délimité par la RN 141 au nord. La construction de cette zone créera ainsi une continuité entre le Secteur du Vignaud lotissement de Lessonne et le centre-bourg. 1,1 De plus, les réseaux parviennent en périphérie du secteur.

L’urbanisation de ce secteur se fait en prolongement immédiat des secteurs déjà urbanisés localisés au sud et à l’est. Secteur de la Fosse 2 De plus, les réseaux parviennent en périphérie du secteur. La construction de ce secteur assurera la continuité entre la maison de retraite et les Secteur est de la secteurs urbains situés à l'est et au nord. 5,1 Picaudrie De plus, les réseaux sont localisés en périphérie.

Ce secteur constitue une grande dent creuse, le sud, l’est et l’ouest étant déjà urbanisés et un emplacement réservé se trouvant au nord. Secteur à l’ouest de 3,6 la Pouyade Les réseaux s’étendent en limite de la zone.

Le comblement de cette dent creuse assurera la liaison entre le centre-bourg et les zones situées plus à l’ouest. L'urbanisation de ce secteur permet d'épaissir l'urbanisation linéaire de la rue de l'école, dans laquelle passent les réseaux. Secteur du champ La délimitation est du secteur est 2,2 des Pierres matérialisée par la limite avec l'entreprise Mouth et Cie.

L'ouest est délimité par la zone de loisirs.

La problématique des réseaux est un élément crucial qu’il convient de prendre en considération dans le choix du zonage. Il s’avère qu’au sud de la RN 141, tous les réseaux sont disponibles. Toutefois, la station d’épuration atteindra ses limites en cas de construction de 44 logements supplémentaires.

Afin de tenir compte de la capacité restante de la station d’épuration, il a fallu délimiter des zones urbanisables à court et moyen terme et à plus long terme.

La station d’épuration sera changée pour accueillir les eaux usées des habitations envisagées en zones 2 AU.

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Pour effectuer cette distinction, ont été prises en compte l’occupation des sols actuelle, la cohérence vis-à-vis du bâti existant et la disponibilité des accès.

Il a ainsi été décidé que seraient classées en zones 1AU :

- une partie du secteur de la Fosse afin de combler la dent creuse entre la zone UB au nord et la zone UC au sud,

- une partie du secteur du Vignaud afin de conserver une logique de bâti avec les lotissements,

- une partie du secteur de la Picaudrie afin de de combler la dent creuse entre la zone UX à l’ouest et la zone UC à l’est.

Ont ensuite été classées en zones 2 AU :

- une partie du secteur à l’ouest de la Pouyade, compte tenu de la présence d’un fermier, relativement jeune et compte tenu du manque d’accès,

- une partie du secteur de la Picaudrie, en en raison du caractère plus naturel que présente le secteur à l’ouest.

Concernant la défense incendie des zones à urbaniser, des rayons de 200 m ont été tracés autour des seize bornes d’incendie existantes afin de tester leur portée.

La carte ci-dessous illustre ces tracés.

Bornes incendie

Zone couverte par la défense incendie

Fig. 84. DEFENSE INCENDIE EXISTANTE (SOURCE : ARTELIA)

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Le secteur de la Picaudrie est globalement couvert par la défense incendie. Toutefois, dans les zones insuffisamment équipées, notamment au niveau de la Fosse et du Vignaud, l'autorisation de construire sera subordonnée à la création d'ouvrages nécessaires à la lutte contre l'incendie.

La commune prévoit également de renforcer sa défense incendie sur le secteur de Marange en ajoutant une bâche de reprise au nord de la déviation de la RN 141. Une demande a d’ailleurs été déposée à la Préfecture.

4.4.1.4. LES ZONES D’ACTIVITES

La commune de Hiersac compte actuellement trois sites où sont implantées des activités économiques :

- le Champ de Limot, située au nord de la RN 141,

- la Picaudrie où se trouve la société Mouth & Cie, au sud-est du bourg,

- le secteur situé au nord du puits de Perdrige.

Toutes ces zones ont été classées en Ux. Excepté la première zone qui était classée en zone NAx dans le P.O.S, les deux autres zones apparaissaient déjà en Ux dans le P.O.S.

L’objectif du zonage Ux est de conforter la vocation économique existante.

4.4.1.5. LES ESPACES BOISES CLASSES

Tout comme dans le P.O.S., l’intégralité des boisements ont été classés en E.B.C.

En effet, ces boisements présentant d’une part, une richesse faunistique et floristique et d’autre part, un intérêt paysager fort, participent à l’image rurale de la commune et doivent donc être préservés.

4.4.1.6. LES ELEMENTS DE PAYSAGE IDENTIFIES

Certains éléments végétaux structurant le paysage rural de Hiersac tels que les haies, les arbres isolés et l’alignement d’arbres ont été classés comme des éléments de paysage identifiés au titre de l’article L123-1-5-7 du Code de l’Urbanisme.

En effet, leur repérage au titre de l’article L123-1-5-7 permet notamment de protéger ces éléments dans la mesure où tous les travaux ayant pour effet de les modifier sont soumis à permis de démolir et à déclaration préalable.

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4.5. RECAPITULATIF DES SURFACES OUVERTES A L’URBANISATION

Le tableau suivant synthétise les superficies ouvertes à l’urbanisation dans les zones U non construites, 1AU et 2AU.

Tabl. 19 - SUPERFICIES OUVERTES A L’URBANISATION PAR ZONES ET PAR SECTEURS (SOURCE : ARTELIA)

Zones Superficie disponible (ha)

Secteur UA 0

Zones U non Secteur UB 0,5 construites Secteur UC 1,3

Total 1,8

Secteur du Vignaud 1,1

Secteur de la Fosse 2 Zones 1 AU Secteur est de la 5,1 Picaudrie

Total 8,2

Secteur à l’ouest de la 3,6 Pouyade Zones 2AU Secteur du champ des 2,2 Pierres

Total 5,8

TOTAL 15,8

Les superficies disponibles pour l'habitat dans les zones d'assainissement collectif offrent un potentiel d'accueil total de 100 habitations avec :

- une densité moyenne de 10 logements par hectare,

- un coefficient de rétention foncière de 1,50,

- une réduction de 20% de la superficie totale pour les espaces verts et la voirie.

Une densité moyenne de 10 logements par hectare a été retenue en tenant compte de la superficie restante des zones non bâties dans les zones U qui sont les plus denses, des règles applicables à chaque zone et de la capacité restante de la station d’épuration.

Près d'une trentaine de logements ne pourront être réalisés que lors de l'ouverture des zones 2AU.

Il est à noter que la taille des ménages sur Hiersac diminue. Autrement dit, il faut de plus en plus de résidences principales pour loger la même population. En ce sens et au regard du profil vieillissant de la population, la prise en compte du point mort s’avère nécessaire.

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Le calcul du point mort correspond au besoin en logement pour maintenir la population au même niveau. Tout logement créé au-delà du « point mort » permet alors d’accueillir de nouveaux ménages ayant pour effet d’accroître la population.

Trois éléments sont déterminants pour calculer le point mort :

- le desserrement des ménages,

- le renouvellement du parc,

- la variation des logements occasionnels (logements vacants et résidences secondaires).

Le tableau suivant présente les données sur le logement sur la période 1999-2008. Ce sont ces données qui serviront de base de calcul.

Tabl. 20 - DONNEES SUR LE LOGEMENT SUR LA PERIODE 1999-2008 (SOURCE : I.N.S.E.E.)

1999 2008 Variation 1999-2008

Résidences principales 402 454 +52

Résidences secondaires 5 5 0

Logements vacants 24 32 +8

Total logements 431 491 +60

Taille moyenne ménages 2,5 2,4 -0,1

Les formules suivantes précisent le mode de calcul pour obtenir le besoin en desserrement et le point mort sur la période 1999-2008.

Besoin en desserrement 1999-2008 : [(Nombre d’habitants en 1999 / Taille moyenne des ménages en 2008)-Nombre de résidences principales en 1999] = 17 logements

Point mort 1999-2008 : [Besoin en desserrement + Renouvellement du parc + Variation des logements occasionnels] : 25 logements

Sur la période 1999-2008, le nombre de logements qui a donc permis de ne pas perdre de population est de 25, soit près de 3 logements par an.

En 2008, le ratio nombre d'habitants par logement en résidence principale est de 2,4. Au regard du profil de la population, notamment du phénomène de décohabitation et du vieillissement de la population, le ratio nombre d’habitants par logement qui a été retenu par la suite est de 2,3.

Ce paramètre sert à estimer la part de logements nécessaires pour maintenir la population et pour accueillir la nouvelle population.

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Le tableau suivant précise les calculs.

Tabl. 21 - SCENARIO TENDANCIEL (SOURCE : ARTELIA)

Scénario tendanciel

Nouvelle population 170

Taille moyenne des ménages 2,3

Nombre de logements nécessaires 75

Point mort 25

Logements nécessaires à l’horizon dix ans 100

En intégrant les chiffres de projection démographique que la commune s’est fixée, soit 170 habitants supplémentaires au nombre de logements nécessaires au maintien de la population, la production de logements pour remplir cet objectif est d’une centaine de logements.

Au regard des superficies ouvertes à l’urbanisation et de la prise en compte de la mobilisation des logements vacants (une quinzaine en 2010), les options du P.L.U. apparaissent cohérentes avec les hypothèses de développement définies par la commune.

A noter qu’en termes de superficie, le P.L.U. réduit la superficie constructible comparé au P.O.S. actuel.

En effet, au niveau du secteur de la Fosse, 1,7 ha qui étaient initialement classés en zones 2NA dans le P.O.S. ont été classés en zone N dans le P.L.U.

Environ 1 ha qui était classé en zone 1NA dans le P.O.S. est désormais classé en zone N dans le P.L.U.

En revanche, 0,37 ha ont été classés en zones UA ou 2AU au niveau du champ des Pierres alors qu’elles apparaissaient en zones NC dans le P.O.S.

Au total, 2,33 ha ne sont plus constructibles au regard du P.O.S.

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4.6. MOTIFS DES REGLES APPLICABLES A CHAQUE ZONE

Sont rappelées ci-après les principales règles applicables à chaque zone et les articles de référence. L’ensemble de ces règles fait l’objet d’une justification.

4.6.1. ZONES AGRICOLES ET NATURELLES

Le tableau suivant reprend les règles principales applicables aux zones agricoles et naturelles.

Tabl. 22 - REGLES APPLICABLES AUX ZONES AGRICOLES ET NATURELLES (SOURCE : ARTELIA)

Article Zone Règle Justification Cette règle vise à protéger le caractère agricole de la zone en y interdisant les constructions nouvelles, les extensions et changements Occupation et utilisation des sols interdites : de destination qui n'ont pas un motif agricole. A 1 - toutes occupations et utilisations des sols excepté celles visées à l’article A-2 Les constructions nécessaires aux services publics ainsi que les constructions d'intérêt collectif doivent rester possibles.

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Article Zone Règle Justification

Occupation et utilisation des sols interdites :

- les constructions nouvelles à destination d’habitation, d’hébergement hôtelier, de commerces et de bureaux L’objectif est d’empêcher la multiplication des extensions pour conserver - les constructions à destination industrielle le caractère naturel des zones.

- les constructions à fonction d’entrepôt

- l’ouverture et l’exploitation des carrières Cet article interdit également toutes les constructions ou utilisations du sous-sol susceptibles de compromettre la vocation de la zone naturelle. - le stationnement isolé de caravanes

Rappelons que la zone naturelle est une zone polyfonctionnelle. - les aires de stationnement ouvertes au public et les dépôts de véhicules 1 N - les garages collectifs de caravanes

- les terrains de camping, les parcs résidentiels de loisirs, les villages C’est ainsi : de vacances classés en hébergement léger - une zone de protection du patrimoine naturel et du paysage, - les résidences mobiles constituant l’habitat permanent de leur - une zone de valorisation du paysage, utilisateur - une zone d'activité agricole, - les parcs d’attractions ouverts au public, les golfs - une zone de vie dans le bâti existant, - l’aménagement d’un terrain pour la pratique des sports ou loisirs motorisés - une zone de loisirs. - les constructions nouvelles destinées à l’exploitation agricole

- les installations de dispositifs photovoltaïques au sol

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Article Zone Règle Justification

L’objectif est de préserver le bâti existant en respectant la vocation Occupations et utilisations du sol soumises à conditions : initiale du bâtiment et l'architecture locale. - les constructions et installations nécessaires aux services publics et A d’intérêt collectif Les constructions nécessaires aux services publics ainsi que les - les constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole constructions d'intérêt collectif doivent rester possibles.

Occupations et utilisations du sol soumises à conditions :

Dans le secteur Nh sous réserve : 2 L’adaptation, la réfection et l’extension des constructions existantes ainsi - l’adaptation, la réfection et l’extension des constructions existantes que le changement de destination des constructions existantes doivent limitée à 20% de la surface de plancher existante à la date rester possibles dans la mesure où les ouvrages sont suffisants afin de d’approbation du P.L.U. avec un maximum de 50 m², sous réserve ne pas porter atteinte au site naturel. de voirie, de réseaux et de possibilités d’assainissement adaptées à N leur usage La construction d’annexes est également tolérée à condition que celles- - la construction d’annexes à condition d’être située à proximité ci soient situées à proximité immédiate, toujours en vue de préserver le immédiate de la construction principale milieu naturel.

- le changement de destination des constructions existantes à la date d’approbation du P.L.U. sous réserve de voiries, de réseaux et de possibilités d’assainissement adaptées à leur nouvelle destination

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Article Zone Règle Justification La parcelle à construire doit être desservie par une voie publique ou Conditions de desserte et d'accès : privée avec une largeur suffisante.

- interdiction de construire sur un terrain enclavé à moins que le propriétaire ne produise une servitude de passage suffisante Elle doit également être adaptée aux exigences de circulation des véhicules de secours et de services. - dimensions, formes et caractéristiques techniques des voies adaptées aux usages qu’elles supportent L’interdiction d’un accès direct sur la RN 141 s’explique pour des raisons 3 A et N de sécurité. - interdiction d’accès direct sur la RN 141

- accès qui ne doivent présenter aucun risque pour la sécurité des usagers

- ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes

Conditions de desserte par les réseaux publics :

- raccordement au réseau public de distribution d’eau potable

- autorisation d’un dispositif d’assainissement individuel uniquement 4 A et N en l’absence de réseau public d’assainissement des eaux usées et Ces règles sont justifiées par la préservation de la salubrité publique. sous réserve qu’il soit conforme à la législation en vigueur ainsi qu’au règlement du Service Public de l’Assainissement Non Collectif

- ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes La superficie de la parcelle à construire doit satisfaire les exigences de Superficie minimale des terrains constructibles : mise en place d'un dispositif d'assainissement autonome conforme à la réglementation en vigueur. - en fonction de l'assainissement 5 A et N - ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes

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Article Zone Règle Justification

Implantation par rapport aux voies et emprises publiques :

- en l’absence d’indications graphiques contraires, recul de 100 m de l'axe de la RN 141 sauf exceptions prévues par l’article L.111-1- 4 du Code de l’Urbanisme

en l’absence d’indications graphiques contraires, recul de 15 m de - Cet article vise à protéger les abords des infrastructures routières contre l'alignement pour les voies départementales les nuisances liées à la circulation routière. - en l’absence d’indications graphiques contraires, recul de 10 m de l'alignement pour les autres voies La route jouant un rôle important dans la perception du paysage, un recul permet de conserver un cadre aéré dans l'espace rural et d’éviter - autres implantations que les précédentes possibles pour : 6 A et N une fermeture du paysage. o des raisons de sécurité,

o l’extension mesurée, la restauration et l’aménagement des Le recul de 100 m répond aux dispositions de l’article L.111-1-4 du Code constructions existantes au jour de l’approbation du P.L.U., de l’Urbanisme. o les ouvrages techniques d’utilité publique,

o la reconstruction des bâtiments, existants à la date d'application du présent règlement, détruits en tout ou partie à la suite d'un sinistre, sous conditions,

o les piscines non couvertes.

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 116 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives :

- implantation à une distance supérieure à 3 m des limites séparatives Cette règle sert à conserver une salubrité et à maintenir un pour les bâtiments d’exploitation agricole ensoleillement suffisant entre les constructions, tout en tenant compte A - implantation en limites séparatives possible pour l’extension, la des principes de développement durable en termes de gestion économe restauration et l’aménagement des constructions existantes au jour des sols. 7 de l’approbation du P.L.U. et pour les ouvrages techniques d’utilité publique

Cette règle s’inscrit dans un objectif de développement durable via une Implantation possible en retrait des limites séparatives ou en limites meilleure utilisation des surfaces disponibles, une réduction de la taille N séparatives selon la nature, l’implantation ou la configuration de des parcelles, une cohérence des formes urbaines, une lisibilité et une l’existant harmonie du paysage urbain, à une réduction des espaces imperméabilisées et enfin, une réduction des réseaux.

Implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété : 8 A et N / - pas de règle Emprise au sol des constructions : 9 A et N / - pas de règle

Hauteur des constructions :

- 2 niveaux maximum (7,50 m) 10 A et N Cet article permet d’assurer une harmonie avec le bâti local. - exception pour les bâtiments scolaires, socio-éducatifs, sportifs, sanitaires ou hospitaliers, administratifs et les ouvrages d’utilité publique

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 117 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Aspect extérieur des constructions et aménagement de leurs abords :

- des constructions anciennes de type traditionnel avec :

o un respect des règles de l'art pour des restaurations de couverture

o un respect des proportions des ouvertures et des principes de composition de la façade

o un respect des matériaux traditionnels mis en œuvre Le respect de l'harmonie avec les constructions existantes évite la banalisation des lieux. o une cohérence de coloris et de finition Les vues doivent rester ouvertes en limitant les hauteurs. 11 A - des constructions nouvelles avec :

o une couverture en tuile "canal" ou d'aspect similaire avec une C'est la végétation constituée d'essences locales qui doit faire le lien pente comprise entre 28 et 33 % avec les éléments bâtis.

o une interdiction des pastiches et imitation des styles architecturaux extérieurs à la région

o une harmonisation entre le rythme des percements composant la façade harmonisés et ceux du bâti traditionnel

o une peinture des épidermes, des menuiseries et des clôtures avec des tons traditionnels

o une interdiction des toits-terrasses

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 118 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

- des annexes avec :

o une harmonisation vis-à-vis de la construction principale ou à base de matériaux types badarges en bois ou de clins en bois

o des clôtures en grillages, en treillages métalliques, en murs- bahuts, en murets en pierre ou en haies vives d’essences locales, inférieures à 2 m, A o une conservation des murs de clôture traditionnels et des porches d’entrée

- des constructions agricoles avec : 11 Cf. dans la ligne ci-avant o une intégration parfaite au bâti existant de référence via une teinte des façades extérieures, des toitures et des clôtures

- des constructions anciennes de type traditionnel avec :

o un respect des règles de l'art pour des restaurations de couverture

N o un respect des proportions des ouvertures et des principes de composition de la façade

o un respect des matériaux traditionnels mis en œuvre

o une cohérence de coloris et de finition

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 119 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

- des constructions nouvelles avec :

o une couverture en tuile "canal" ou d'aspect similaire avec une pente comprise entre 28 et 33 %

o une interdiction des pastiches et imitation des styles architecturaux extérieurs à la région

o une harmonisation entre le rythme des percements composant la façade harmonisés et ceux du bâti traditionnel

o une peinture des épidermes, des menuiseries et des clôtures avec des tons traditionnels 11 N Cf. dans la ligne ci-avant o une interdiction des toits-terrasses

- des annexes avec :

o une harmonisation vis-à-vis de la construction principale ou à base de matériaux types badarges en bois ou de clins en bois

o des clôtures en grillages, en treillages métalliques, en murs- bahuts, en murets en pierre ou en haies vives d’essences locales, inférieures à 2 m,

o une conservation des murs de clôture traditionnels et des porches d’entrée

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 120 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Obligations imposées en matière de réalisation d’aires de stationnement : Le stationnement ne doit pas porter atteinte à la circulation automobile et - stationnement correspondant aux besoins des constructions ou piétonne extérieure à l'opération. 12 A et N installations autorisées Ces règles s’inscrivent dans un objectif de sécurité publique. - stationnement en dehors des voies ouvertes à la circulation publique

- exception pour les ouvrages d’utilité publique

Obligations imposées en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations :

- plantations aux abords des bâtiments agricoles composées de bosquets, d’arbres isolés, de haies libres et variées, à base d’essences locales Ces règles permettent d’intégrer les bâtiments dans leur environnement A et de préserver la qualité paysagère. - rideaux de végétation à planter pour masquer les installations et travaux divers

13 - dépôts autorisés masqués par un écran de végétation épaisse

- exception pour les ouvrages d’utilité publique

Obligations imposées en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations : Le caractère naturel de la zone doit être conservé afin de maintenir la richesse paysagère, les équilibres écologiques et les corridors N - plantations composées de bosquets, d’arbres isolés, de haies libres biologiques existants. et variées, à base d’essences locales

- exception pour les ouvrages d’utilité publique

Possibilité maximale d'occupation du sol : 14 A et N / - pas de règle

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 121 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

4.6.2. ZONES URBAINES

Le tableau suivant justifie les règles principales applicables aux zones urbaines.

Tabl. 23 - REGLES APPLICABLES AUX ZONES URBAINES (SOURCE : ARTELIA)

Article Zone Règle Justification

Occupations et utilisations des sols interdites :

- les constructions à destination industrielle ou d’entrepôt

- les constructions destinées à l’exploitation agricole ou forestière

- les carrières et les installations nécessaires à leur exploitation Cet article vise l'interdiction de constructions ou activités incompatibles 1 U avec d’une part, la proximité de l'habitat en termes de risque, de - les terrains de camping, les parcs résidentiels de loisirs et les nuisances et d’autre part, avec la fonction urbaine de la zone. villages de vacances classés en hébergement léger

- les parcs d’attraction ouverts au public, les golfs et les terrains aménagés pour la pratique de sport ou loisirs motorisés

- les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 122 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Occupations et utilisations des sols interdites :

- les constructions à destination industrielle ou d’entrepôt

- les constructions destinées à l’exploitation agricole ou forestière

- les carrières et les installations nécessaires à leur exploitation Cet article vise l'interdiction de constructions ou activités incompatibles 1 1AU avec d’une part, la proximité de l'habitat en termes de risque, de - les terrains de camping, les parcs résidentiels de loisirs et les nuisances et d’autre part, avec la fonction urbaine de la zone. villages de vacances classés en hébergement léger

- les parcs d’attractions ouverts au public, les golfs et les terrains aménagés pour la pratique du sport ou loisirs motorisés

- les garages collectifs de caravanes ou de résidences mobiles Occupations et utilisations des sols soumises à conditions particulières :

- les installations classées liées à l’activité urbaine Cette règle a pour but de préserver l'esthétique architecturale locale et U - les constructions destinées à l’artisanat de respecter le voisinage. - l’extension des constructions destinées à l’exploitation agricole ou forestière

2 Occupations et utilisations des sols soumises à conditions particulières : Le P.L.U. définit des orientations d'aménagement en vue d’atteindre un aménagement cohérent. - les occupations et utilisations du sol compatibles avec les orientations d’aménagement et équipées 1AU Une zone insuffisamment desservie ne pourra être ouverte à l'urbanisation qu'après extension des réseaux publics. - les installations classées liées à l’activité urbaine - les constructions destinées à l’artisanat Ces règles visent également à préserver l'esthétique architecturale locale et de respecter le voisinage.

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 123 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification Conditions de desserte et d'accès : La parcelle à construire doit être desservie par une voie publique ou - interdiction de construire sur un terrain enclavé à moins que le privée avec une largeur suffisante. propriétaire ne produise une servitude de passage suffisante

- voies satisfaisant les exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile Elle doit également autoriser le demi-tour pour être adapté aux U exigences de circulation des véhicules de secours et de services. - interdiction d’accès direct sur la RN 141

- ouverture des portails vers l’intérieur L’interdiction d’un accès direct sur la RN 141 s’explique pour des raisons - ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles de sécurité. précédentes Conditions de desserte et d'accès : Les accès privés doivent être conçus pour faciliter les manœuvres et 3 éviter le stationnement des véhicules sur la voie publique. - interdiction de construire sur un terrain enclavé à moins que le propriétaire ne produise une servitude de passage suffisante La parcelle à construire doit être desservie par une voie publique ou - voies satisfaisant les exigences de sécurité, de défense contre privée avec une largeur suffisante. l’incendie, de protection civile et d’accessibilité à tous, quel que soit le type de handicap ou la restriction de mobilité Elle doit également autoriser le demi-tour pour être adapté aux AU exigences de circulation des véhicules de secours et de services. - interdiction d’accès direct sur la RN 141

- ouverture des portails vers l’intérieur La loi du 11 février 2005 vise en effet à rendre l’espace public accessible à tous. - respect du schéma des principes d’aménagement de la zone L’interdiction d’un accès direct sur la RN 141 s’explique pour des raisons - ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles de sécurité. précédentes

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 124 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Desserte par les réseaux publics :

- en eau potable

- en assainissement

- en eaux pluviales U - en électricité

- en télécommunications

- ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes Ces règles sont justifiées par la préservation de la salubrité publique.

4 Desserte par les réseaux publics : Les constructions ou opérations nouvelles ne doivent pas avoir - en eau potable d'incidences sur les écoulements pluviaux extérieurs à la parcelle.

- en assainissement

- en eaux pluviales : pour les opérations d’aménagement de plus de 10 logements, traitement des eaux de surface imperméabilisées AU avant tout rejet vers le milieu récepteur

- en électricité

- en télécommunications

- ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 125 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Superficie minimale des terrains constructibles : U / - pas de règle

Superficie minimale des terrains constructibles :

- implantation sur une unité foncière dont les caractéristiques 5 permettent l’installation d’un dispositif d’assainissement conforme à la réglementation en vigueur dans le cas où la construction Cette règle concourt à un objectif de salubrité et de préservation de AU nécessite l’installation d’un dispositif d’assainissement autonome l’environnement.

- ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes

- non réglementé dans les autres cas

Implantations des constructions par rapport aux voies et emprises publiques : L'objectif est d'obtenir un front bâti homogène vis-à-vis du bâti ancien.

En zone UA : L'implantation doit s'inscrire dans le prolongement ou la mise en valeur - implantations en alignement 6 U de l’existant. - possibilités d’implantation en retrait de l’alignement pour des raisons de sécurité, pour l’extension mesurée, la restauration et l’aménagement des constructions existantes avant approbation du Si la construction nouvelle s'implante en recul, celui-ci doit être suffisant P.L.U., pour les ouvrages d’utilité publique, pour des constructions pour conserver une mise en scène visuelle de l’existant. nouvelles en harmonie avec l’existant

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 126 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

En Zone UB :

- implantation en alignement ou en recul selon la nature, l’implantation ou la configuration de l’existant U Cf. dans la ligne ci-avant En zone UC :

- implantation en alignement ou en recul selon la nature, l’implantation ou la configuration de l’existant

Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques : 6 L'objectif est d'obtenir un front bâti homogène et un recul en adéquation - recul de 50 m par rapport à l'axe de la RN 141 avec la circulation.

- emprise communale de 25 mètres qui sera obligatoirement plantée et engazonnée Pour la RN 141, l'objectif du recul est de limiter les nuisances. AU - implantation en alignement ou en retrait par rapport aux autres voies et emprises publiques selon la nature, l’implantation et la configuration de l’existant Le recul est lié à l’application de l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme. - ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 127 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Implantation des constructions par rapport à la limite séparative :

En zone UA et UB

- implantations en retrait d’au moins 3 m de la limite séparative

- implantations le long des limites séparatives si les constructions n’excèdent pas la hauteur des constructions existantes Cette règle sert à conserver une salubrité et concourt également à une U - exceptions pour les équipements collectifs d'infrastructure et de gestion économe des sols. superstructure dont la surface de plancher n'excède pas 20 m², la reconstruction des bâtiments, existants à la date d'application du présent règlement, détruits en tout ou partie à la suite d'un sinistre, sous réserve et les piscines non couvertes

7 En zone UC

- implantations en limites séparatives ou en retrait selon la nature, l’implantation et la configuration de l’existant

Implantation des constructions par rapport à la limite séparative :

- implantations en limites séparatives sous conditions

- implantations en retrait d’au moins 3 m La règle vise à conserver une salubrité et un ensoleillement suffisant AU entre les constructions. - possibilités d’implantations en deçà du retrait fixé ci-dessus pour les équipements collectifs d'infrastructure et de superstructure dont la surface de plancher n'excède pas 20 m²,

- exception pour les piscines non couvertes sous conditions

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 128 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une U et même propriété : 8 / AU - pas de règle

Emprise au sol des constructions U et 9 / AU - pas de règle

Hauteur maximale des constructions :

En zone UA :

- 3 niveaux au maximum (soit 11,50 m au maximum)

- possibilité d’une hauteur supérieure pour l’extension, la restauration et l’aménagement des constructions existantes au jour de l’approbation du P.L.U. Cette règle vise à maintenir une compatibilité et une harmonie avec le 10 U - exception pour les bâtiments scolaires, socio-éducatifs, sportifs, tissu urbain existant. sanitaires ou hospitaliers, administratifs et les ouvrages d’utilité publique

En zones UB et UC :

- 2 niveaux au maximum (soit 7,50 m au maximum)

- exception pour les bâtiments scolaires, socio-éducatifs, sportifs, sanitaires ou hospitaliers, administratifs et les ouvrages d’utilité publique

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 129 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Hauteur maximale des constructions :

- 2 niveaux au maximum (soit 7,50 m au maximum) L’objectif est de maintenir une compatibilité et une harmonie avec le 10 AU tissu urbain existant. - exception pour les bâtiments scolaires, socio-éducatifs, sportifs, sanitaires ou hospitaliers, administratifs et les ouvrages d’utilité publique

Aspect extérieur des constructions et aménagement de leurs abords :

En zone UA : Les règles générales sont identiques à celles prescrites pour les des constructions anciennes de type traditionnel avec : - constructions récentes. o un respect des règles de l'art pour des restaurations de

11 U couverture Toutefois, pour les rénovations, des règles particulières vis-à-vis des o un respect des proportions des ouvertures et des principes matériaux, couleurs visent à respecter l'architecture locale, y compris de composition de la façade dans le détail. o un respect des matériaux traditionnels mis en œuvre

o une cohérence de coloris et de finition

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 130 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

- des constructions nouvelles avec :

o une couverture en tuile "canal" ou d'aspect similaire avec une pente comprise entre 28 et 33 %

o une interdiction des pastiches et imitation des styles architecturaux extérieurs à la région

o une harmonisation entre le rythme des percements composant la façade harmonisés et ceux du bâti traditionnel

o une peinture des épidermes, des menuiseries et des clôtures avec des tons traditionnels

o une interdiction des toits-terrasses 11 U Cf. dans la ligne ci-avant - des annexes avec :

o un traitement en harmonie avec la construction principale ou à base de bardages en bois ou de clins en bois

o une conservation des clôtures traditionnelles en pierre calcaire et des porches d’entrée

o en bordure des voies privée et entre les propriétés, des clôtures en harmonie avec l’existant dont la hauteur est inférieure à 2 m

o en limite publique, des murets traditionnels en pierre ou avec enduit dont la hauteur est comprise entre 2 et 2,20 m

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 131 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

En zone UB :

- des constructions anciennes de type traditionnel avec :

o un respect des règles de l'art pour des restaurations de couverture

o un respect des proportions des ouvertures et des principes de composition de la façade

o un respect des matériaux traditionnels mis en œuvre

o une cohérence de coloris et de finition

11 U - des constructions nouvelles avec : Cf. dans la ligne ci-avant

o une couverture en tuile "canal" ou d'aspect similaire avec une pente comprise entre 28 et 33 %

o une interdiction des pastiches et imitation des styles architecturaux extérieurs à la région

o une harmonisation entre le rythme des percements composant la façade harmonisés et ceux du bâti traditionnel

o une peinture des épidermes, des menuiseries et des clôtures avec des tons traditionnels

o une interdiction des toits-terrasses

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 132 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

- des annexes avec :

o un traitement en harmonie avec la construction principale ou à base de bardages en bois ou de clins en bois

o une conservation des clôtures traditionnelles en pierre calcaire et des porches d’entrée Cf. dans la ligne ci-avant o en bordure des voies privée et entre les propriétés, des clôtures en harmonie avec l’existant dont la hauteur est inférieure à 2 m

o en limite séparative, des clôtures en grillage ou treillage métallique, des murs-bahuts ou des haies vives d’essences 11 U locales dont la hauteur est inférieure à 2 m

En zone UC :

- des constructions anciennes de type traditionnel avec :

o un respect des règles de l'art pour des restaurations de couverture Cf. dans la ligne ci-avant o un respect des proportions des ouvertures et des principes de composition de la façade

o un respect des matériaux traditionnels mis en œuvre

o une cohérence de coloris et de finition

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 133 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

- des constructions nouvelles avec :

o une couverture en tuile "canal" ou d'aspect similaire avec une pente comprise entre 28 et 33 %

o une interdiction des pastiches et imitation des styles architecturaux extérieurs à la région

o une harmonisation entre le rythme des percements composant la façade harmonisés et ceux du bâti traditionnel

o une peinture des épidermes, des menuiseries et des clôtures avec des tons traditionnels

o une interdiction des toits-terrasses

- des annexes avec : 11 U Cf. dans la ligne ci-avant o un traitement en harmonie avec la construction principale ou à base de bardages en bois ou de clins en bois

o une conservation des clôtures traditionnelles en pierre calcaire et des porches d’entrée

o en bordure des voies privée et entre les propriétés, des clôtures en harmonie avec l’existant dont la hauteur est inférieure à 2 m

o en limite séparative, des clôtures en grillage ou treillage métallique, des murs-bahuts ou des haies vives d’essences locales dont la hauteur est inférieure à 2 m

o en limite publique, des haies vives et des murs traditionnels en pierre ou avec enduits dont la hauteur est inférieure à 2 m

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 134 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Aspect extérieur des constructions et aménagement de leurs abords :

- des constructions nouvelles avec :

o une couverture en tuile "canal" ou d'aspect similaire avec une pente comprise entre 28 et 33 % Toits et façades revêtent les teintes de l’existant avec simplicité de volume et de couleur, mettant en valeur la pierre ou l'enduit local. o une interdiction des pastiches et imitation des styles architecturaux extérieurs à la région Les toits respectent des pentes et des choix de matériaux locaux ainsi que des dispositions constructives liées au matériau pour les pentes o une harmonisation entre le rythme des percements comprises entre 28 et 33 %. composant la façade harmonisés et ceux du bâti traditionnel 11 AU o une peinture des épidermes, des menuiseries et des La construction neuve doit s'inscrire dans un prolongement et un clôtures avec des tons traditionnels accompagnement de l’existant.

o une interdiction des toits-terrasses Le respect de l'harmonie avec les constructions existantes évite la banalisation des lieux. - des annexes avec : o un traitement en harmonie avec la construction principale ou Les vues doivent rester ouvertes en limitant les hauteurs. à base de bardages en bois ou de clins en bois

o en bordure des voies et entre les propriétés, une harmonisation des clôtures avec les constructions existantes

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 135 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Obligations imposées en matière de réalisation d’aires de stationnement :

stationnements liés aux besoins de la construction en dehors des U - voies publiques et sans gêner la circulation routière et piétonne

- ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes Le stationnement ne doit pas porter atteinte à la circulation automobile et piétonne extérieure à l'opération. 12 Obligations imposées en matière de réalisation d’aires de

stationnement : Ces règles s’inscrivent dans un objectif de sécurité publique. - stationnements liés aux besoins de la construction en dehors des voies publiques et sans gêner la circulation routière et piétonne AU - aménagement de places réservées aux personnes à mobilité réduite

- ouvrages techniques d’utilité publique non soumis aux règles précédentes

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 136 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Obligations imposées en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations :

En zone UA :

- plantations sur les surfaces réservées au stationnement Les occupations et utilisations des sols doivent s'insérer dans le paysage par la conservation des plantations existantes voire par la 13 U - conservation des plantations existantes plantation. - remplacement des plantations abattues par des plantations d’essences locales

- dépôts maqués par un écran de végétation épaisse

- exceptions pour les ouvrages d’utilité publique

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 137 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Obligations imposées en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations :

En zone UB : Les occupations et utilisations des sols doivent s'insérer dans le - plantations sur les surfaces réservées au stationnement paysage par la conservation des plantations existantes voire par la plantation. - aménagement en espaces verts collectifs et plantés de 10% de la U 13 surface utilisée dans le cadre d’opérations à usage d’habitation Les opérations à usage d’habitations nécessitent un espace de - conservation des plantations existantes rencontres et de loisirs.

- remplacement des plantations abattues par des plantations d’essences locales

- exceptions pour les ouvrages d’utilité publique

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 138 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Obligations imposées en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations :

En zone UC :

- plantations sur les surfaces réservées au stationnement Les occupations et utilisations des sols doivent s'insérer dans le paysage par la conservation des plantations existantes voire par la - aménagement en espaces verts collectifs et plantés de 10% de la plantation. surface utilisée dans le cadre d’opérations à usage d’habitation Les opérations à usage d’habitations, nécessitent un espace de 13 U - conservation des plantations existantes rencontres et de loisirs. - remplacement des plantations abattues par des plantations d’essences locales Toute opération d’aménagement d’ensemble doit également faire l’objet d’aménagement d’espaces verts. - aménagement d’espaces verts collectifs et d’emplacements pour les jeux pour toute opération d’ensemble

- dépôts autorisés masqués par un mur de végétation épaisse

- exceptions pour les ouvrages d’utilité publique

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 139 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zone Règle Justification

Obligations imposées en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations :

- plantations sur les surfaces réservées au stationnement Les occupations et utilisations des sols doivent s'insérer dans le - aménagement en espaces vert des espaces libres de toute paysage par la plantation ou l’aménagement d’espaces verts. construction et des délaissés des aires de stationnement 13 AU - dans le cas de d’opération d’ensemble, création d’une aire de jeux La bande paysagère plantée le long de la RN 141 permet de limiter les ou d’un espace publics paysager sur 10% de la surface du terrain nuisances de cet axe majeur.

- bande paysagère le long de la RN 141 plantée d’arbres et d’arbustes à port naturel

- exceptions pour les ouvrages d’utilité publique

Possibilité maximale d'occupation du sol : U et 14 / AU - pas de règle

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 140 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

4.6.3. ZONES INDUSTRIELLES

Le tableau ci-après justifie les règles principales applicables aux zones industrielles.

Tabl. 24 - REGLES APPLICABLES AUX ZONES INDUSTRIELLES (SOURCE : ARTELIA)

Article Zones Règle Justification

Occupations et utilisations des sols interdites :

- les hébergements hôteliers

- les constructions destinées à l’exploitation agricole ou forestière

- les carrières et les installations nécessaires à leur exploitation Cet article vise à interdire les constructions incompatibles avec la vocation 1 UX de cette zone. - les terrains de camping, les parcs résidentiels de loisirs et les villages de vacances classés en hébergement léger

- les habitations légères de loisirs

- les parcs d’attraction ouverts au public, les golfs et les terrains aménagés pour la pratique du sport ou loisirs motorisés

Occupations et utilisations des sols soumises à conditions particulières : Cet article vise le bon fonctionnement de la zone d’activités et le respect du 2 UX - les constructions à destination d’habitation strictement destinées voisinage. au logement de personnes dont la présence est indispensable au bon fonctionnement des activités et qui sont intégrés au bâtiment principal

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 141 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zones Règle Justification

Conditions de desserte et d’accès :

- interdiction de construire sur un terrain enclavé à moins que le propriétaire ne produise une servitude de passage suffisante Les parcelles doivent être desservies dans des conditions satisfaisantes et - interdiction d’accès direct sur la RN 141accès à une voie, sécuritaires. publique ou privée 3 UX - dimensions, formes et caractéristiques techniques adaptées aux usages L’interdiction d’un accès direct sur la RN 141 s’explique pour des raisons de sécurité. - voies satisfaisant les exigences de sécurité, de défense contre l’incendie et de la protection civile

- exception pour les ouvrages d’utilité publique

Desserte par les réseaux :

- en eau potable

- en assainissement Les règles sont justifiées par la préservation de la salubrité publique.

4 UX - en eaux pluviales Les constructions nouvelles ne doivent pas avoir d’incidences sur les - en électricité écoulements pluviaux des parcelles.

- en télécommunications

- exception pour les ouvrages d’utilité publique

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Article Zones Règle Justification La superficie de la parcelle à construire doit satisfaire les exigences de mise Superficie minimale des terrains constructibles : en place d'un dispositif d'assainissement autonome conforme à la réglementation en vigueur. 5 UX - en fonction de l'assainissement

- exception pour les ouvrages d’utilité publique

Implantation des constructions par rapport aux voies :

- retrait de 50 mètres par rapport à l’axe de la RN 141 L’objectif est d’obtenir un front bâti homogène. 6 UX - emprise communale de 25 m plantée et engazonnée Le retrait de 50 m est lié à l’application de l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme. - implantation en alignement ou recul par rapport aux autres voies selon la nature, l’implantation et la configuration de l’existant

Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives : Cette règle sert non seulement à conserver une salubrité et à maintenir un 7 UX ensoleillement suffisant entre les constructions mais également à opter pour - implantation en limites séparatives ou en retrait selon la nature, une gestion économe de l’espace. l’implantation ou la configuration de l’existant Implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété : La distance imposée permet de bien distinguer les différentes activités de la 8 UX - distance entre deux bâtiments contigus supérieure ou égale à zone. 4 m Emprise au sol des constructions : 9 UX / - pas de règle

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 143 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zones Règle Justification Hauteur des constructions maximale : - hauteur inférieure à 9 m à l’égout du toit

- dérogation à la règle précédente pour :

o les ouvrages nécessaires au bon fonctionnement des services collectifs, lorsque leurs caractéristiques techniques 10 UX l'imposent, Cette règle permet d’être en harmonie avec l’existant.

o les superstructures indispensables au bon fonctionnement d'une activité (souche de cheminée, etc...). - exception pour les bâtiments scolaires, socio-éducatifs, sportifs, sanitaires ou hospitaliers, administratifs et les ouvrages d’utilité publique

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 144 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zones Règle Justification

Aspect extérieur des constructions et aménagement de leurs abords :

o aménagement et entretien des terrains

o volumes simples

o autorisation de différentes pentes de toiture et de matériaux de couverture

o nombre de matériaux utilisés limité à 3 UX Cf. ligne ci-avant 11 o utilisation d’enduits traditionnels et de teinte claire

o interdiction des teintes vives pour les menuiseries

o clôture implantée en alignement des bâtiments en bord de la RN 141

o clôtures qui seront composées de de panneaux à mailles métalliques

o portails avec des barreaudages métalliques de forme simple de même hauteur que la clôture

Obligations imposées en matière de réalisation d’aire de stationnement : Le stationnement ne doit pas porter atteinte à la circulation automobile et piétonne extérieure à l'opération. - Stationnement suffisant en dehors des voies ouvertes à la 12 UX circulation publique pour les véhicules de service, les employés et les visiteurs Ces règles s’inscrivent dans un objectif de sécurité publique. - exception pour les ouvrages d’utilité publique

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 145 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Article Zones Règle Justification

Obligations imposées en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux et de loisirs et de plantations :

- aménagement des espace libres de toute construction et des délaissés des aires de circulation en espaces verts

- rideaux de végétation pour maquer les installations et travaux divers, les aitres de stockage, de dépôt et les décharges Les nouvelles constructions doivent s’insérer dans le paysage naturel sans lui porter atteinte. - plantations sur les surfaces réservées au stationnement 13 UX

- conservation des plantations existantes La bande paysagère le long de la RN 141 sert à masquer les nuisances potentiellement générées par cet axe routier. - remplacement des plantations abattues par des plantations d’essences locales

- bande paysagère le long de la RN 141 engazonnée et plantée d’arbres d’alignement

- exception pour les ouvrages d’utilité publique Possibilité maximale d’occupation des sols : 14 UX / - pas de règle

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 146 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

4.7. PRINCIPE D’AMENAGEMENT DES ABORDS DE LA RN 141 (ARTICLE L.111-1-4 DU CODE DE L’URBANISME)

Les paragraphes suivants visent à présenter l’état initial et la justification des règles imposées aux abords de la RN 141, conformément à l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme.

4.7.1. DESCRIPTION DE L’EXISTANT

Il s’agit d’informations extraites du rapport de présentation du P.O.S.

4.7.1.1. L’INSERTION DE LA RN 141 DANS LE PAYSAGE COMMUNAL

La perception de la RN 141 a été étudiée depuis les territoires de la rive sud et de la rive nord.

4.7.1.1.1. PERCEPTION DE LA RN 141 DEPUIS LES TERRITOIRES DE SA RIVE SUD

Globalement, le passage de la Route Nationale se fait relativement discrètement et son impact visuel reste léger. (cf photo 1a)

Depuis des points hauts et éloignés, situés en limite communale, sa perception est la plus complète : présence d’arbres, vision de la voie ou talus de raccordement avec le terrain naturel (cf. photo 3a) permettant de repérer le passage de la RN 141, sans que celle-ci soit destructrice de paysage (cf. photo 1a ci-après).

Cependant, une mise à 2x2 voies aura un impact bien supérieur à celui de la situation présente, qu’il s’agira de contrôler, notamment au regard de la topographie.

Les terrains vallonnés du sud de la RN 141 se situent plutôt en situation basse. Depuis « les Près Papin » par exemple, la Route Nationale passerait totalement inaperçue sans les passages réguliers de véhicules qui, par leur mouvement, font lire le tracé de la voie. En dehors des périodes de trafic moyen ou important, la voie est difficilement discernable.

Depuis la rue du Parc, la situation est plus caricaturale, seule une petite voie agréablement longée d’un alignement d’arbres et d’un talus planté est perceptible. La RN 141 se ferait complètement oublier sans son impact sonore (cf. photo 2a ci- après).

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 147 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

1a

Un passage discret depuis le sud

2a 3a

Même à 5 m de distance, la RN 141 se fait Talus et glissières comme révélateurs oublier

4.7.1.1.2. PERCEPTION DE LA RN 141 DEPUIS LES TERRITOIRES DE SA RIVE NORD

En raison de leur position dominante, les terrains de la rive nord offrent une meilleure vue que ceux de la rive sud. (cf. photo 4a ci-après).

Depuis certains points de vue où le passage de la voie semble se fondre dans le paysage, de tristes indicateurs viennent la révéler ponctuellement : les bâtiments de type industriel situés sur la pointe est du bourg (cf. photo 5a ci-après).

Ce constat démontre l’importance du positionnement des bâtiments à proximité des voies et du traitement de la frange de contact intermédiaire.

D’autres éléments participent au repérage de la voie : plantations ponctuelles aux intersections avec la RN 141.

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 148 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

4a

Depuis le nord, une route plus marquante

5a

Bâtiments industriels : tristes indicateurs

4.7.1.2. LA VISION DE LA COMMUNE DEPUIS LA RN 141

Un déplacement cinétique qui déroule les paysages perçus d’ouest en est a été proposé.

Tout d’abord, la séquence boisée située sur la commune voisine englobe l’automobiliste dans un paysage fermé aux caractéristiques franches et lisibles. L’arrivée sur le territoire de Hiersac se fait au profit d’une ouverture spatiale couplée avec la sortie du vallon et l’entrée sur des espaces plus élevés (cf. photo 1b ci-dessous).

1b

Un seuil d’entrée ouest nettement marqué

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 149 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

Après la pente, le bourg se profile dans le paysage perçu de part et d’autre de la RN 141.

La deuxième séquence ouvre alors les vues sur les vignes au nord et les cultures en contre-bas au sud.

Régulièrement, les courts alignements réalisés à l’occasion des points de liaisons avec les territoires traversés viennent animer le paysage de la route, mais sans que cet effet ponctuel ne suffise à lui octroyer une unité d’ensemble.

Au contact du bourg, une séquence plus concentrée sur la voie débute, marquée également par une série de carrefours (intersection, passages inférieurs…) (cf. photo 3b ci-après).

3b

Une rive nord perceptible, une rive sud masquée

Cette traversée en frange du centre-bourg n’est plus valorisante (activités économiques…).

Au nord, s’ouvrent des parcelles cultivées mais qui pourraient être concernées par une extension de l’urbanisation. Leur position et leur accès visuel les rendent particulièrement stratégiques et vulnérables. (cf. photo 4b ci-dessous)

4b

Un prolongement nord du bourg, des terrains très visibles

ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT - N°4311955 - HLE – JUIN 2012 PAGE 150 COMMUNE DE HIERSAC PLAN LOCAL D’URBANISME PIECE 1 : RAPPORT DE PRESENTATION

L’implantation de la RN 141 par rapport au relief a généré dans la séquence suivante des talus raccordant le terrain naturel au nord et des talus éloignés séparant faiblement des activités situées au sud. En amont, celles-ci sont rendues plus discrètes.

L’ouverture spatiale se prolonge jusqu’à la fin de la séquence communale qui est marquée par la présence latérale d’un boisement surélevé sur une butte (cf. photo 7b ci-après.) ainsi que par une pente longitudinale accentuée. La voie plonge dans la commune de Saint-Saturnin pour rejoindre le vallon d’un cours d’eau.

7b

Fin de la commune marquée par un boisement

4.7.1.3. CONCLUSION SUR LES PAYSAGES EN RELATION AVEC LA RN 141

L’analyse du paysage, concentrée sur les territoires traversés par la RN 141 d’une part, et sur l’insertion de la voie elle-même dans le paysage de la commune d’autre part, a permis de dégager les enjeux suivants qui devront être pris en compte.

Tout d’abord, la configuration du relief de la commune confère à la RN 141 une position très exposée : vues plongeantes sur la voie et vues lointaines. Bien que son passage reste relativement discret, sa mise à 2x2 voies aura un impact tout autre dans le paysage communal, impact qu’il s’agira de gérer en fonction de ces visions extérieures en recul.

La RN 141, qui constitue un axe majeur de déplacement, marque le paysage de Hiersac. Il est donc important d’éviter toute perception d’objets ou de lieux dévalorisants et de gérer une certaine unité dans le traitement qualitatif de l’ensemble de la séquence.

La question de la perception du périmètre bâti du bourg devra être abordée dans le traitement des abords de la voie. Il sera intéressant de maintenir le sentiment d’un centre de gravité situé au sud et d’un contournement par le nord.

Pour cela, les éventuelles implantations bâties sur les terrains situés au nord de la RN 141 devront traiter un espace de recul et ne pas s’imposer visuellement. La sensation des espaces de hauteur par rapport à la voie (Mauberge, les Combes, le Champ de Limot, le Champ de Farchaud) devra rester rurale ou le cas échant végétale.

De même, toute la question rurale à l’ouest du bourg sera intéressante à garder ouverte sur ces espaces de culture ou de vigne traversés afin de préserver des vues extérieures du volume d’ensemble du bourg de Hiersac.

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Un enjeu majeur se dégage au regard du petit groupement de bâtiments d’activités existant. Ces bâtiments étant situés en bordure de la Nationale et l’élargissement de la voie les en rapprochant, il paraît primordial de traiter l’interface ainsi que les espaces intérieurs (voies de desserte, limite de lots…).Un traitement du talus associé au projet de mise à 2x2 voies est ainsi prévu.

Enfin, la nature même du projet d’élargissement de la RN 141, amène à formaliser un certain nombre de questions auxquelles il s’agira de répondre.

L’échangeur de la Croix du fils constitue l’unique point d’accès au bourg de Hiersac. Ce fonctionnement remet en position majeure l’ancienne route nationale qui se situe dans sa première section, sur la bande des 100 m, considérée dans l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme.

Un souci particulier devra être apporté à son traitement (notion de voie d’accès à un bourg rural, proximité des activités, protection vis-à-vis de la RN 141…)

La topographie reste un enjeu primordial, vrai à différentes échelles, jusqu’à la plus petite qui est la forme, la nature et le traitement des talus de raccordement ou d’isolement prévus dans le projet d’élargissement de la RN 141. Les traitements auront des implications tant pour la perception de la commune, depuis la voie que pour son insertion dans le paysage.

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La carte suivante synthétise la perception paysagère depuis la RN 141.

2b 7b

3a 2a

Fig. 85. PERCEPTION PAYSAGERE DEPUIS LA RN 141 (SOURCE : P.O.S.)

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4.7.2. JUSTIFICATION DES REGLES IMPOSEES AUX ABORDS DE LA RN 141

Les zones ont été définies de façon à mettre en cohérence les prescriptions du zonage en fonction des caractéristiques des secteurs (morphologie du bâti, caractère du bâti, occupation du sol, sensibilités paysagères, desserte par les réseaux publics…)

4.7.2.1. LES ZONES 1AU AUX ABORDS DE LA RN 141

Les zones 1AU de la Pouyade, de Vignaud et de Maine de Lessonne sont soumises à l’application de l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme qui impose par rapport à la RN 141 un recul de 100 m aux constructions ou installations en l’absence de règles concernant les nuisances, la sécurité, la qualité architecturale ainsi que la qualité de l’urbanisme et des paysages.

En conséquence, afin de répondre aux conditions de l’Article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme, le règlement traduit des principes d’aménagement urbains, architecturaux, et paysagers issus de l’analyse précédente.

En vue de conserver le caractère rural et de ménager des écrans végétaux, un certain nombre de plantations sera à réaliser dans le cadre de l’aménagement des zones 1 AU pour répondre à l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme.

Au nord des zones 1AU la Pouyade, il s’agit d’une bande déterminée par un retrait de 50 m par rapport à l’axe de la RN 141, à planter densément d’arbres et d’arbustes à port naturel d’essences locales.

Dans la zone 1AU le Vignaud, il s’agit de conforter les plantations d’alignement existantes sur le talus au nord de la rue du Parc par des plantations d’alignement de l’autre côté de la voie. Au droit de cette zone, la RN 141 a peu d’impact négatif, compte tenu de l’existence d’un talus planté et du déblai induit dans cette séquence par la mise à 2x2 voies.

Toutefois, des plantations d’alignement sont à prévoir de part et d’autre de la rue du Parc dont le caractère doit être conservé. L’ensemble de ces mesures permet de répondre aux dispositions de l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme.

4.7.2.2. LES ZONES UX AUX ABORDS DE LA RN 141

La zone UX du champ de Limot est destinée à l’accueil d’activités économiques soumises aux dispositions de l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme qui impose par rapport à la RN 141 un recul de 100 m aux constructions ou installations en l’absence de règles concernant les nuisances, la sécurité, la qualité architecturale ainsi que la qualité de l’urbanisme et des paysages.

En conséquence, afin de répondre aux conditions de l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme, le règlement traduit les principes d’aménagement urbains, architecturaux et paysagers issus de l’analyse précédente.

Toujours en vue de de répondre aux dispositions de l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme, un certain nombre de plantations figurant sur le plan de zonage sont à réaliser.

Au droit de la zone UX du Champ de Limot, des plantations devront être créées dans l’emprise publique de 25 m de large en façade de la RN 141. Son aménagement s’inscrit en cohérence avec les travaux qui seront réalisés lors de la mise à 2x2 voies de la RN 141.

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La création d’une voie de contournement au nord de la déviation, permettra au trafic routier de rejoindre d’une part la RN 141 par l’échangeur de la Croix du Fils, à l’est et d’autre part, de rejoindre la RD 14 vers Châteauneuf-sur-Charente sans emprunter le centre-bourg.

Par ailleurs, cette voie nouvelle constituera la limite spatiale nord dans laquelle la zone UX sera circonscrite afin de constituer la limite paysagère « ville-campagne » de qualité.

Soumise à l’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme, cette zone fera l’objet de prescriptions d’aménagement spécifiques détaillées ci-après et qui seront traduites dans le règlement.

Ces prescriptions ont pour objectif de maîtriser l’image de la zone tant dans sa perception depuis la RN 141 que dans sa perception interne.

Plusieurs aspects sont réglementés.

La desserte des lots se réalisera par la voie de contournement qui existe actuellement mais sera recalibré dans le cadre des travaux de la RN 141. Sa requalification conduira également à y réaliser des plantations d’alignement.

En ménageant un retrait de 50 m de l’axe de la RN 141, l’objectif de l’aménagement est de déterminer une emprise publique de 25 m de large sur laquelle une bande paysagère sera obligatoirement traitée.

De plus, ce retrait conduira à susciter depuis la RN 141 un effet de façade homogène car les constructions devront être implantées obligatoirement à l’alignement déterminé par ce retrait de 50 m.

L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives devra respecter un minimum de 5 m afin de ménager un effet de transparence transversale et permettre une végétalisation de ces limites.

L’aspect extérieur des constructions fera l’objet de prescriptions portant sur les volumes, les couvertures, les façades, l’épiderme et les couleurs pour favoriser une certaine homogénéité et qualité bâtie.

Néanmoins, les clôtures ne sont pas obligatoires lorsqu’elles seront nécessaires, elles devront répondre aux conditions fixées dans le règlement afin d’obtenir une unité dans le traitement des limites.

4.8. ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET EMPLACEMENTS RESERVES POUR GUIDER L’URBANISATION FUTURE

Les orientations d’aménagement et les emplacements réservés pour guider l’urbanisation sont présentés ci-après.

4.8.1. ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT

Les orientations d'aménagement permettent entre autres de veiller à la qualité de la desserte interne des quartiers et à la qualité des liaisons avec l'extérieur, en prenant en compte la mobilité douce.

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Elles contribuent également à une amélioration du cadre de vie via la création d’espaces publics et à une préservation des éléments d’intérêt paysager et patrimonial. Elles doivent d’ailleurs toutes respecter la charte paysagère et architecturale du pays Ouest Charente. Le secteur de la Fosse étant en plus localisé dans le périmètre de protection du monument historique inscrit à l’inventaire que représente l’église de Hiersac, les orientations d’aménagement tiennent compte de cette contrainte.

Des orientations d’aménagement sont prévues sur quatre secteurs. Celles-ci portent essentiellement sur les voiries et les cheminements doux, les espaces verts ainsi que sur le paysage. Elles ont été définies afin de ne pas bloquer les porteurs de projet, tout en veillant à un respect de de la qualité du paysage, de l’urbanisme et de l’architecture.

4.8.1.1. LE VIGNAUD

La création d'un cheminement piéton est-ouest reliant le lotissement de Lessonne au bourg apparaît essentielle.

La création d’une voirie nord-sud sera également primordiale.

De plus, à l'ouest de la zone, un espace vert sera aménagé afin de préserver les vues sur la propriété localisée à l'ouest.

Des plantations seront également créées le long de la rue du Parc.

4.8.1.2. LA PICAUDRIE

Au sud de ce secteur, un cheminement piéton sera aménagé afin de relier Perdrige à la zone de loisirs.

Un rideau boisé sera également implanté entre l'entreprise Mouth & Cie et la Picaudrie afin de limiter les nuisances de l'entreprise.

La voirie sera organisée afin d’éviter les impasses.

4.8.1.3. LA FOSSE

Des lotissements étant prévus sur le secteur de la Fosse, des voiries seront réalisées pour desservir les différents lots. Un giratoire pourra faciliter leur connexion. Celui-ci sera planté.

Une connexion entre une des voiries et la rue de Cognac sera également assurée pour faciliter la desserte des lotissements.

Enfin, des plantations et des cheminements doux longeront les voiries pour améliorer le cadre de vie et encourager la mobilité douce.

4.8.1.4. LE HAMEAU DE MARANGE

Les principes d’aménagement suivants seront adoptés :

- un principe de maintien de coupures de l’urbanisation au nord et au sud du hameau,

- un principe de préservation des points de vue,

- un principe de préservation de l’architecture locale et des éléments caractéristiques du hameau.

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4.8.2. EMPLACEMENTS RESERVES POUR GUIDER L’URBANISATION FUTURE

Les emplacements réservés constituent par ailleurs un complément à la réflexion menée sur la desserte et les accès.

Plusieurs emplacements réservés ont été mis en place pour la voirie:

- n°1 : mise à 2x2 voies de la RN 141 et ouvrages annexes,

- n°2 : aménagement d'une aire de retournement au niveau de l’impasse de la Pouyade,

- n°3 : voie de désenclavement de la zone 1AU au sud-est de la Fosse,

- n°4 : voie de désenclavement de la zone 1AU au sud-ouest du jardin de l’Aubier,

- n°5 : voie de desserte par l’arrière de la zone 1AU de la Picaudrie,

- n°6 : aménagement d’une aire de retournement dans la zone UX au niveau du lieu-dit Champ de Farchaud,

- n°7 : élargissement de l’emprise de la route du Temple au nord de la zone UX au niveau du champ de Limot,

- n°8 : aménagement lié à la mise à 2x2 voies au niveau de l’intersection de la RD7/Rue du Parc,

- 1 : extension des équipements publics et sportifs.

Le tableau suivant présente les raisons qui ont conduit aux décisions précitées.

Tabl. 25 - JUSTIFICATION DES EMPLACEMENTS RESERVES (SOURCE : ARTELIA)

N° des emplacements Justification réservés

Voiries

Une mise à 2x2 voies de la RN 141 est prévue sur la commune n°1 dans les années à venir pour faciliter la communication avec Angoulême et Cognac.

Cet emplacement réservé devrait permettre aux camions poubelles n°2 de faire demi-tour dans l’impasse de la Pouyade.

Cet emplacement réservé a pour objectif d’assurer un lien entre les n°3 constructions déjà réalisées et les constructions futures.

Cet emplacement réservé vise à désenclaver les futures n°4 constructions.

Cet emplacement réservé a pour but de desservir la zone à n°5 urbaniser au niveau de la Picaudrie.

Cet emplacement réservé sert à faciliter les demi-tours des poids n°6 lourds dans la zone d’activités.

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N° des emplacements Justification réservés

Cet emplacement réservé consiste à recalibrer la chaussée, qui est n°7 actuellement en mauvais état, et de la rendre plus accessible aux poids lourds au niveau de la zone d’activités.

Cet emplacement réservé est lié à la future mise à 2x2 voies. Un n°8 pont devrait être aménagé.

Equipements publics

Au niveau de la zone de loisirs du champ des Pierres, comportant 1 déjà des équipements, la commune cherche à anticiper sur l’extension de ces équipements.

Des emplacements réservés ont été supprimés vis-à-vis du P.O.S. suite à leur réalisation ou suite à une nouvelle réflexion sur les voiries et les équipements :

- les emplacements réservés au niveau du Vignaud et du Maine de Lessonne, ceux-ci ayant déjà été réalisés lors de la réalisation des lotissements,

- les emplacements réservés au niveau de l’intersection de la rue du Parc et de la route d’Angoulême, la route d’Angoulême ayant déjà été réaménagée sans aménagement spécifique au niveau du carrefour.

Un emplacement réservé a été modifié au sud de la Picaudrie et du champ des Pierres. Il ne s’agit plus d’une voie de bouclage mais d’une voie de desserte par l’arrière de la zone 1AU au niveau de la Picaudrie. Cet emplacement réservé semblait plus cohérent vis-à-vis de la mise à 2x2 voies.

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5. ÉVALUATION DES INCIDENCES DES ORIENTATIONS DU PLAN LOCAL D’URBANISME SUR L’ENVIRONNEMENT

Les impacts des orientations retenues dans le P.L.U. ainsi que les mesures prises afin de préserver et mettre en valeur l’environnement sont présentés ci-après.

5.1. INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

L’une des missions du P.L.U. est de prendre en compte la dimension environnementale dans le développement urbain.

Il s’agit de mesurer les répercussions du P.L.U. sur la ressource en eau, les milieux et la biodiversité qu’ils abritent, le paysage, le patrimoine, les risques et les nuisances ainsi que sur la santé et la sécurité.

Rappelons que les principaux objectifs du P.L.U. en termes d’environnement sont les suivants :

- éviter une dispersion du bâti,

- préserver les grandes entités viticoles,

- maintenir la qualité paysagère et patrimoniale,

- préserver les milieux naturels spécifiques tels que les espaces boisés, les cours d’eau et leur milieu associé,

- préserver la qualité des eaux et du sol.

5.1.1. INCIDENCES SUR L’EAU

Les paragraphes suivants présentent les incidences du P.L.U. sur la problématique de l’eau.

5.1.1.1. LES INCIDENCES SUR LES COURS D’EAU

La reconnaissance en zones naturelles de la rive gauche du ruisseau des Tapauds et du cours d’eau de Fontguyon à travers le P.L.U. a un impact positif sur la préservation du milieu.

En outre, cette reconnaissance assure la pérennisation et la continuité de la trame verte, indispensable au maintien de la biodiversité et favorable à la sauvegarde d'espèces vulnérables.

5.1.1.2. LES INCIDENCES SUR LA GESTION DE L’EAU POTABLE

Les zones urbanisables mises en évidence dans le P.L.U. sont raccordées au réseau d’A.E.P.

Au nord de la RN 141, des améliorations en termes de pression devront être prévues.

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5.1.1.4. LES INCIDENCES SUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES

Le développement des zones urbanisées entraîne une imperméabilisation du sol et a donc des effets directs sur la quantité des flux transitant par les axes drainants et la qualité des flux parvenant au milieu naturel.

Afin de respecter l’un des principes de développement et d’aménagement durable, le P.L.U. impose dans son règlement que :

- toute opération d’urbanisation ne génère pas un débit à l’exutoire de la parcelle aménagée supérieur à celui observé avant aménagement,

- des dispositifs de stockage soient mis en place par le pétitionnaire sur son terrain pour tout rejet supplémentaire.

De plus, à l’échelle de chaque opération d’aménagement située en zone AU, il devra être prévu des mesures compensatoires telles que des bassins de stockage.

5.1.1.5. LES INCIDENCES SUR LA GESTION DES EAUX USEES

Enfin, le P.L.U. favorise le développement des zones résidentielles dans les secteurs raccordés au réseau collectif d'assainissement.

Un changement de la station d’épuration est envisagé avant l’ouverture des zones urbanisables à long terme.

5.1.2. INCIDENCES SUR LES MILIEUX NATURELS ET LA BIODIVERSITE

Le patrimoine naturel de la commune sera pris en compte et valorisé à travers le P.L.U.

5.1.2.1. LA VALORISATION DES COURS D’EAU DES TAPAUDS ET FONTGUYON ET DES RIPISYLVES

Les ruisseaux des Tapauds et de Fontguyon ont été classés en zones naturelles.

Ce classement permet la préservation des formations végétales des berges qui présentent un intérêt pour l'accueil des espèces animales et constituent à ce titre une réserve écologique non négligeable.

De plus, elles contribuent à l’épuration des eaux et atténuent le ravinement.

5.1.2.2. LA RECONNAISSANCE DES ESPACES BOISES

Les espaces boisés sont généralement classées en zones naturelles afin de préserver les niches écologiques.

Les autres boisements sont répertoriés en tant qu’espaces boisés classés ou éléments de paysage identifiés au titre de l’article L.123-1-5-7 du Code de l’Urbanisme.

Au-delà de l'impact écologique, ce classement assure la conservation des fondements paysagers de la commune. Ainsi, les espaces boisés ainsi que les arbres remarquables seront protégés.

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5.1.2.4. LA LIMITATION DE LA CONSOMMATION D’ESPACES NATURELS

Enfin, le P.L.U. n’autorise les nouvelles constructions qu'en consolidation par densification ou extension des zones de logements existantes.

Ce mode d’urbanisation limite la consommation d'espaces naturels ainsi que les travaux de mise en place des réseaux qui peuvent momentanément perturber le milieu naturel.

Par ailleurs, comme préalablement mentionné, des zones N ont été ajoutées dans le P.L.U. vis-à-vis des zones ND du P.O.S, favorisant la préservation des espaces naturels.

5.1.3. INCIDENCES SUR LES ZONES AGRICOLES

Une des volontés du P.A.D.D. est de préserver le cadre de vie rural. En effet, l’activité agricole est importante tant pour la vie économique de la commune que pour la préservation des paysages.

Dans ce but, il convient de prendre en compte spécifiquement les zones agricoles.

5.1.3.1. LA CONSERVATION D’UN ESPACE VITICOLE ET AGRICOLE HOMOGENE

Par le classement en zones A des terres cultivées et des sièges d’exploitation dont les potentialités d’extension sont prises en compte, le P.L.U. s’attache à protéger l’activité agricole, reconnaissant ainsi son enjeu en termes de maintien d'entités cohérentes. Ce classement permet donc d'assurer la pérennité des espaces agricoles.

De plus, aucune vigne n’est présente sur les zones à urbaniser. En ce sens, l’urbanisation respecte totalement le caractère viticole de la commune.

5.1.3.2. LA MUTATION ET MITAGE DES TERRES AGRICOLES

En affirmant la volonté de développer l’offre en habitat sur la commune, le P.L.U. entraîne une mutation des espaces. En effet, au niveau du champ des Pierres, quelques parcelles classées dans le P.L.U. en zones à urbaniser ont actuellement une vocation agricole et sont occupées par des champs de tournesol. Néanmoins, la superficie de ces espaces est marginale, elle est de 1,26 ha. Il convient également de noter que dans le P.O.S., ces zones étaient classées en 1NA ou 2NA. Le P.L.U. s'inscrit donc dans la même logique que le P.O.S.

Trois zones agricoles localisées au sud-est se trouvent entourées de zones urbanisées ou urbanisables, tout comme dans le P.O.S.

Par ailleurs, les zones à urbaniser se situent en continuité du bourg, limitant la mutation des secteurs agricoles et atténuant les risques de conflits entre résidents et agriculteurs.

Cette concentration de l’urbanisation autour du centre-bourg favorise également le maintien des appellations d’origine. En effet, aucune amputation réelle sur les terres agricoles n’est à signaler. Le potentiel de production des appellations d’origine ne sera donc pas remis en cause.

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5.1.5. INCIDENCES SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE

Le P.L.U. reconnaît l’enjeu paysager qui contribue fortement à la qualité environnementale de la commune.

5.1.5.1. LA LIMITATION DE L’ETALEMENT URBAIN

En concentrant l’urbanisation nouvelle dans les espaces interstitiels et en continuité du tissu urbain actuel, le P.L.U. conserve les entités paysagères existantes.

Cette logique de développement associée à une ouverture limitée des zones à l’urbanisation ne détériore pas le caractère rural de la commune.

5.1.5.2. LA PRESERVATION DU PATRIMOINE VITICOLE

Le territoire communal est caractérisé par des légers vallons plantés de vignes.

Le P.L.U. reconnaît l'intérêt de ce paysage en classant en zones A les espaces viticoles. Ce classement est en accord avec les axes du P.A.D.D. selon lesquels il convient de préserver l’activité viticole et le cadre de vie rural.

5.1.5.3. LA PRESERVATION DU PATRIMOINE NATUREL

En plus des espaces viticoles, les boisements ainsi que les alignements d'arbres et les arbres remarquables constituent des éléments notables du paysage.

Les entités boisées dont l’impact paysager est fort sont préservées par leur classement en E.B.C. ou en éléments de paysage identifiés au titre de l’article L.123-1-5-7 du Code de l’Urbanisme,

Le classement en zones naturelles des cours d’eaux contribue à la préservation des milieux naturels présentant un intérêt paysager certain.

5.1.5.4. LE RESPECT DU PATRIMOINE LOCAL

Le territoire recèle un patrimoine culturel d’une grande richesse (patrimoine monumental, petit patrimoine…).

Ces éléments qui participent à enrichir le paysage et nourrissent l’identité communale ont été considérés dans le P.L.U.

Ainsi, le P.L.U. définit des mesures réglementaires qui respectent l’architecture locale, en termes d'implantation, de hauteur et d'aspect. Les éléments architecturaux caractéristiques tels que les murets et les portes cochères seront ainsi conservés.

De plus, les formes urbaines de certaines zones à urbaniser seront également préservées par des schémas d'aménagement.

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5.1.7. INCIDENCES EN MATIERE DE RISQUES ET DE SECURITE

Concernant la présence de la canalisation de transport de gaz naturel, les zones de danger n’interceptent pas des zones urbanisées ou urbanisables mais des zones agricoles et naturelles. Aucun danger supplémentaire pour la population n’est engendré par le P.L.U. Il convient également de préciser que dès lors qu’un projet de construction se situera dans la zone de danger significatif et ce, dès le stade d’avant-projet sommaire, GRT Gaz Région Centre Atlantique – Service DR DICT 62, rue de la Brigade RAC ZI Rabion 16023 Angoulême devra être consulté. De même, pour tous travaux situés à moins de 100 m de l’ouvrage, GRT Gaz devra en être informé au niveau des DR et DICT.

Dans le cadre des orientations d’aménagement, la problématique de la sécurité routière a été intégrée. Les actions telles que la création de voies structurantes dans les zones à urbaniser, la limitation des accès sur les routes départementales et la création de voies piétonnes participent à l’amélioration de la sécurité.

5.1.8. INCIDENCES EN MATIERE DE POLLUTION

Les incidences du P.L.U. sur la qualité des eaux et sur la qualité de l’air sont évaluées ci-après.

5.1.8.1. UNE PRESERVATION DE LA QUALITE DES EAUX

L’élément eau est présent sur le territoire à travers le ruisseau de Fontguyon et le ruisseau des Tapauds et leurs milieux associés.

Les principales répercussions du P.L.U sur l’eau et le contexte hydraulique sont :

- la préservation des ripisylves via un classement en zones naturelles, point non négligeable en matière de qualité des eaux puisque la végétation joue un rôle épurateur, tant physique que biologique,

- la prise en compte des effets liés aux rejets urbains,

- la définition de règles sur la gestion des eaux pluviales dans les zones urbaines et à urbaniser, permettant de limiter l’altération des eaux et des sols,

- le maintien des grandes entités naturelles en zones naturelles, limitant les constructions dans les secteurs sensibles.

5.1.8.2. UNE LUTTE CONTRE L’AUGMENTATION DES EMISSIONS ATMOSPHERIQUES

À travers les orientations émises dans le P.L.U., la majeure partie du territoire est maintenue en zone naturelle ou agricole.

L’urbanisation nouvelle reste majoritairement concentrée à proximité du bourg.

Cette lutte contre l’étalement urbain, ainsi que la mise en place de cheminements doux, offrant une alternative à la voiture, permettront à la commune de limiter les émissions atmosphériques.

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5.1.10. INCIDENCES SUR LE CADRE DE VIE

Tous les thèmes qui ont été exposés préalablement s’inscrivent dans une amélioration du cadre de vie de Hiersac. Les points suivants peuvent également être soulignés.

5.1.10.1. UN MAINTIEN DE LA QUALITE ET DE LA DIVERSITE DU PAYSAGE

Comme souligné préalablement, le P.L.U. reconnaît et prend en compte l’enjeu paysager en :

- concentrant l’urbanisation nouvelle dans les espaces interstitiels et en continuité du tissu urbain existant,

- conservant les entités agricoles via un classement en zones A,

- préservant les milieux naturels particuliers via un classement en zones N,

- conservant les entités boisées dont l’impact paysager est fort, via un classement en E.B.C. ou en éléments de paysage identifiés au titre de l’article L.23-1-5-7 du Code de l’Urbanisme,

- prévoyant dans les orientations d’aménagement la création de franges vertes et de haies afin d’assurer l’intégration dans le paysage des futurs ensembles à urbaniser et dans certains cas, des principes d’alignement des futures constructions par rapport aux voies et à certains espaces publics pour recréer des espaces urbains identitaires,

- prescrivant des règles respectueuses de l’architecture locale en termes d’aspect des constructions et d’implantation du bâti.

5.1.10.2. UNE ANTICIPATION EN TERMES D’EQUIPEMENTS

Les principes d’aménagement ayant trait aux équipements futurs permettent d’adapter l’offre aux besoins.

L’urbanisation est envisagée dans le cadre d’un schéma d’aménagement d’ensemble dans lequel un schéma de voirie améliorant la circulation et renforçant la centralité du bourg, ainsi que les liaisons avec l’extérieur a été défini.

5.1.10.3. UN DEVELOPPEMENT ADAPTE A CHACUN

Un des enjeux du P.L.U. est d’accompagner le développement de la commune en garantissant une qualité de vie à ses habitants.

Ainsi, le P.L.U. recherche une mixité urbaine dans la forme et le statut, en offrant des lieux de résidence et des logements diversifiés et en autorisant l’implantation de commerces et d’équipements publics.

Par ailleurs, la qualité d’ambiance du bourg sera améliorée par la création d’espaces publics et de liaisons piétonnes.

5.1.11. CONCLUSION

Le programme d’actions mis en place comprenant les opérations d’aménagement, les choix du zonage, et les réglementations, s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue vis-à-vis de l’existant et intègre de ce fait les principes de développement durable.

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5.2. PRESERVATION ET MISE EN VALEUR DE L’ENVIRONNEMENT

Ce paragraphe évalue la pertinence du P.L.U. eu égard de la préservation et de la mise en valeur de l’environnement.

5.2.1. COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DU BASSIN ADOUR-GARONNE

En vue d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, la commune a pris en compte les objectifs du S.D.A.G.E. 2010-2015 dans le P.L.U. via :

- le classement des ruisseaux en zones naturelles,

- le classement des boisements en zones naturelles et en espaces boisés classés,

- la prise en compte du schéma directeur d'assainissement dans le choix de délimitation des zones de développement.

Six grandes orientations du S.D.A.G.E. correspondent aux objectifs spécifiques du bassin et à la Directive Cadre sur l’Eau.

5.2.1.1. CREER LES CONDITIONS FAVORABLES A UNE BONNE GOUVERNANCE

Le S.D.A.G.E. tend vers une gestion locale intégrée de l’eau. Il propose d’améliorer l’organisation des acteurs, de renforcer les connaissances et de mettre en place des politiques en cohérence avec les objectifs environnementaux fixés.

Le projet a été élaboré à l’initiative de la commune de Hiersac, en concertation avec les collectivités locales et les services de l’État.

5.2.1.2. REDUIRE L’IMPACT DES ACTIVITES POUR AMELIORER L’ETAT DES MILIEUX AQUATIQUES

Restaurer les équilibres écologiques de l’ensemble des milieux aquatiques nécessite de réduire l’impact des activités humaines, d’une part sur la qualité de l’eau des rivières, des lacs, des estuaires et du littoral et d’autre part, sur leurs caractéristiques morphologiques et leur fonctionnement dynamique naturel.

Le P.LU. n’aura qu’un impact limité sur la qualité et la fonctionnalité des cours d’eau, grâce aux dispositions prises dans le règlement en matière de gestion des eaux usées notamment.

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5.2.1.4. RESTAURER LES FONCTIONNALITES NATURELLES DES EAUX SUPERFICIELLES ET SOUTERRAINES POUR ATTEINDRE LE BON ETAT

Les milieux aquatiques du bassin Adour-Garonne constituent une richesse naturelle.

Afin de préserver ce riche patrimoine, le S.D.A.G.E. vise à :

- préserver les milieux aquatiques remarquables du bassin,

- préserver et restaurer les espèces inféodées aux milieux aquatiques et aux zones humides,

- restaurer les espaces de mobilité des cours d’eau,

- mieux prendre en compte la sensibilité des milieux aquatiques dans la gestion hydraulique du bassin et la définition des débits objectifs d’étiage,

- gérer durablement les eaux souterraines.

La commune de Hiersac présente des enjeux écologiques importants au niveau des prairies humides et des ruisseaux de Fontguyon et des Tapauds.

Afin de ne pas impacter ces milieux, des mesures ont été prises afin de pas dégrader les caractéristiques hydrauliques et physico-chimiques des cours d’eau. Ces mesures concernent la gestion des eaux usées, la mise en place de prescriptions sur la gestion des eaux pluviales dans le règlement, l’implantation du bâti agricole hors des espaces sensibles…

5.2.1.5. OBTENIR UNE EAU DE QUALITE POUR ASSURER LES ACTIVITES ET LES USAGES QUI Y SONT LIES

La protection des ressources en eau est un enjeu primordial pour garantir la qualité sanitaire de l’eau. La prévention des pollutions à la source est ainsi à privilégier.

Il est également nécessaire d’améliorer les résultats concernant la qualité de l’eau distribuée sur le bassin en renforçant les actions de protection des captages d’eau.

Le P.L.U. n’aura pas d’impact notable sur la qualité des eaux superficielles et souterraines.

5.2.1.6. GERER LA RARETE DE L’EAU ET PREVENIR LE RISQUE INONDATION

Les usages de l’eau sur le bassin Adour Garonne sont diversifiés. Il est donc nécessaire de gérer la ressource en eau, notamment en période d’étiage afin de répondre d’une part, aux besoins socio-économiques et d’autre part, aux besoins des milieux aquatiques.

De plus, le bassin est marqué par de fortes crues. Le S.D.A.G.E. préconise des actions visant à prendre en compte le risque inondation.

Le P.L.U n’a pas d’incidences sur cette problématique.

5.2.1.7. PROMOUVOIR UNE APPROCHE TERRITORIALE

Les choix formulés dans les politiques d’urbanisme et d’aménagement contribuent à optimiser les politiques de l’eau, notamment dans les zones de montagne et sur le littoral qui sont des territoires particulièrement fragiles.

Aucune incidence du P.L.U. n’est à signaler sur cette thématique.

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5.2.2. PRESERVATION DES ESPACES AGRICOLES

La commune, dont la vocation résidentielle tend à s’affirmer, a souhaité clarifier les limites de l’urbanisation afin d’assurer la pérennité de l’activité agricole qui participe tant à l’identité qu’à l’économie du territoire.

5.2.3. VALORISATION DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL ET DU PAYSAGE

Sur le territoire communal, les principaux secteurs remarquables pour leur intérêt paysager sont :

- le plateau viticole au nord de la RN 141,

- les petites zones dépressionnaires composées de plusieurs vallons.

Les éléments présentant un intérêt naturel correspondent aux cours d’eau, aux prairies humides et aux boisements.

Dans un souci de protection et de mise en valeur de ces secteurs remarquables, le P.L.U. :

- préserve de l’urbanisation les zones à intérêt naturel et/ou paysager par leur classement en zones agricoles ou naturelles, en E.B.C. ou en éléments de paysage identifiés au titre de l’article L.123-1-5-7 du Code de l’Urbanisme,

- maintient les continuités des corridors biologiques autour des cours d’eau et des boisements, en coupant l'urbanisation et en interdisant par le règlement toute construction nouvelle pour préserver l’authenticité du hameau de Marange,

- respecte le patrimoine bâti local, à travers les règles qui fixent les conditions d'implantation, de hauteur et d'aspect extérieur.

Les différents milieux sont donc globalement épargnés des implantations humaines récentes.

5.2.4. CONSERVATION D’UN EQUILIBRE ENTRE DEVELOPPEMENT URBAIN, ESPACES NATURELS ET AGRICOLES

Actuellement, la commune de Hiersac fait face à une demande en terrains constructibles. Elle a donc choisi de répondre à cette demande tout en structurant l’extension urbaine afin de conserver son identité et le milieu agricole et naturel.

Les zones U circonscrivent les secteurs aujourd'hui urbanisés et équipés.

Globalement, les perspectives de développement ont donc été réalisées en adéquation avec l’évolution de l’activité agricole, l’habitat étant implanté en prolongement des zones urbaines déjà bien affirmées. De plus, le P.L.U. présente des schémas d'orientations d'aménagement pour certaines zones AU.

D‘autre part, une large majorité du territoire apparaît comme inconstructible. Le P.L.U. met donc à l'abri de l'activité humaine les sites remarquables d'un point de vue environnemental et paysager.

La commune a également projeté le regroupement et le renforcement des activités dans le tissu urbain et dans les zones artisanales afin d’impulser leur croissance.

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Le foncier mobilisé par les futures zones d'habitat est d’environ 15 hectares, zones 2AU comprises. La mutation des espaces agricoles est faible au regard de la superficie totale de la commune.

Cette organisation du territoire assure donc la diversité des fonctions, la mixité sociale et permet d’atteindre un équilibre global sur la commune.

Enfin, il convient de rappeler que les disponibilités du P.O.S. sont supérieures à celles du P.L.U. aujourd'hui, ce dernier traduisant en effet une consommation des sols moins importante.

oOo

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