Le Petit Cinquième Le Petit Cinquième
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Le petit Cinquième 35eme BC Ardents de Saint-Michel Carnet technique et progression scoute… Cinquième troupe des Ardents de Saint-Michel Blvd Saint-Michel 26, 1040 Bruxelles 1 Première édition Année 2008-2009 Grand Camp Respelt © Cinquième troupe 2 FICHE PERSONNELLE CINQUIEME TROUPE DES ARDENTS DE SAINT -MICHEL Nom : ……………………………………………………………………..................................... Prénom : ………………………………………………………………………………………………….. Patrouille : ………………………………………………………………................................... Promesse effectuée le : …………………………………….……………………………………… Avec comme parrain : …………………………….………………………………. Et comme loi : …………………………………………………………………………. Mon totem : ……………………………………………………………................................... Ma progression : - Tenderfoot obtenu le : ………………………….……………………..... - 2ème classe obtenu le : …………………………………………………….. - 1ère classe obtenue le : ……………………………………………………. 3 Mes badges : - ………………………………. obtenu le ………..…………………………… - ………………………………. obtenu le ………..…………………………… - ………………………………. obtenu le ………..…………………………… - ………………………………. obtenu le ………..…………………………… - ………………………………. obtenu le ………..…………………………… Mes grands camps : - …………………………………………………………………………………… - …………………………………………………………………………………… - …………………………………………………………………………………… - …………………………………………………………………………………… - …………………………………………………………………………………… - …………………………………………………………………………………… 4 PREFACE Cher Ardent, La Cinquième représente un esprit uni et fort et nous sommes scouts avant tout : nous avons donc souhaité écrire pour la Troupe un tout nouveau P’tit Cinquième . Il s’agit d’un petit recueil reprenant des traditions de la Cinquième, donnant des explications utiles et des conseils aguerris quant aux pratiques acquises à la Troupe, mais il consacre aussi une place importante à la progression personnelle dans le scoutisme. Ce P’tit Cinquième se voudra être l’outil numéro 5 du scout parfait : en plus du Bic, du foulard, des mouchoirs et de la bonne humeur, chaque scout sera prié d’avoir à portée de main son beau P’tit Cinquième ! Mais à quoi sert ce carnet me direz vous ? Et bien, son utilité est multiple : Ce carnet est unique en son genre, dans le sens ou il a été créé par la Cinquième et pour la Cinquième. Cet outil s’avèrera indispensable au fil des années, car c’est à travers lui que chaque scout pourra évoluer dans la Troupe depuis son entrée en tant que nouveau jusqu'à son ascension au poste de CP. Premièrement, ce carnet est un support pour chaque scout. Si jamais une technique est oubliée ou bien qu’elle n’a jamais été apprise, tels les nœuds de tendeurs, alors le carnet sera la comme support idéal afin de vous permettre de vous débrouiller. Il ne va pas sans dire qu’un tel carnet s’avère précieux dans ce cas. Ce carnet devra aussi fournir des astuces et des instructions relatives au bon entretien du matériel, dont les tentes, trop souvent négligées. Ce carnet présente aussi un aspect concret axé sur la progression scoute : chaque scout pourra voir, grâce au carnet, où il se trouve dans sa 5 progression scoute, progression souvent négligée. Le carnet retracera les étapes de chacun, passant du Tender Foot à la Promesse jusqu’à la Deuxième et la Première Classe en cinquième année. Enfin, il sera l’occasion pour les plus initiés et les plus motivés de confirmer une véritable spécialisation dans un domaine de votre choix ! La Troupe vous décernera alors un ‘badge’ qui montrera non seulement votre mérite mais surtout votre grande utilité à la Cinquième dans ce domaine. On pourrait alors faire appel à vous à des moments cruciaux comme lors du méchoui de Troupe, de la montée du mât, de veillées, du trajet pour mener la Troupe au camp, d’un Hike, ou encore lors de matches contre d’autres troupes… et j’en passe ! Ensuite, le P ‘tit Cinquième servira aussi à vous sensibiliser à l’environnement et à la nature. Car être scout ce n’est pas uniquement être dans la nature, mais aussi vivre avec elle. De nombreux passages seront consacrés à vous apprendre des choses que vous ignorez ou que vous avez oubliées et qui pourtant peuvent s’avérer utile en Grand Camp, comme dans la vie de tous les jours. C’est à ce moment ou bien après que vous vous rendrez compte de la chance que vous avez eue de faire partie du Scoutisme. Enfin, ce carnet permettra aussi, d’année en année, de garder des traditions. On pourra y retrouver la prière du matin, le Légionnaire,… mais aussi les nombreux exploits que la Cinquième aura traversé jusque là, telles les gamelles gagnées au Gamelle Trophy. En conclusion, ce P’tit Cinquième sera un plus pour la troupe qui nous apportera un peu de fraicheur par son ouverture, mais toujours en restant fidèle aux traditions de la Cinquième. De la Gauche, Margay 6 ESPRIT SCOUT LORD BADEN -POWELL (B.P.) Dans toute bonne patrouille qui se respecte, il y a un Gardien des Légendes, c'est-à-dire un garçon qui se souvient des histoires anciennes de la patrouille, des traditions de la patrouille. C'est lui qui, au feu de camp, se lève et annonce les jeux et les chants de notre patrouille. Chez le Furet, ce Gardien des Légendes est Hibou. Quand un nouveau pénètre dans notre équipe, c'est lui qui raconte comment est né le scoutisme, comment un officier ayant parcouru le monde entier, s'est un jour penché sur le problème des garçons et s'est dit: « De ces garçons, il faut faire de chics types, il faut faire des hommes ». C'est Hibou qui te raconte l'histoire de Baden-Powell que nous appelons plus familièrement « B. P. ». Non pas par manque de respect, mais par amitié, parce que nous avons besoin d'un mot très court et très chaud pour parler de celui qui nous a fait découvrir le grand jeu de la vie. ...LE PREMIER SCOUT Quand, en 1908, B. P. lança à tous les garçons du monde son appel à vivre une vraie vie d'éclaireur, il savait que nous l'écouterions nombreux parce qu'il avait lui-même commencé par la vivre. Il connaissait tout l'attrait de cette belle aventure. B. P. naît à Londres, le 22 février 1857. Son père meurt quand il a trois ans et Madame Baden-Powell, femme remarquable, réorganise son foyer pour prendre en main l'éducation de ses sept enfants. En classe, déjà, Robert Baden-Powell dessine admirablement des deux mains et joue fort bien dans le groupe théâtral du célèbre collège de Charterhouse. Ses camarades qui l'estiment, l'appellent souvent, par une déformation légère de son nom, « Bathing Towel », (serviette de bain). Baden-Powell pratique tous les sports et organise des jeux dans les taillis qui entourent le collège. 7 C'est à l'armée qu'il va peu à peu perfectionner le métier scout. On rencontra Baden-Powell dans bien des lieux de l'Empire Britannique: aux Indes, en Afghanistan, en Afrique du Sud. ENTRAINEUR ET OPTIMISTE Comme officier, il est un entraîneur d'hommes, le chef à qui l'on obéit parce qu'il donne l'exemple à tout moment. Un jour, au cours de grandes manœuvres en Angleterre, il est mordu à la main droite par un chien. Les médecins craignent la rage, lui ordonnent un traitement particulièrement douloureux; il doit tenir chaque jour, pendant quelques minutes, la main dans l'eau bouillante. Cela ne l'empêche pas de monter à cheval tous les jours et de rédiger chaque soir son rapport de la main gauche en dessinant le croquis qu'il y joint toujours. Il a, depuis son enfance, conservé l'habitude de se servir aussi bien de la main gauche que de la droite. Petite habileté éminemment pratique. B. P. aime plaisanter et invente parfois des farces sensationnelles. En voici une: peu de temps après son arrivée à Kokoran dans les Indes, en 1881, un concert est organisé à son régiment. Comme la fête bat son plein, autorités au premier rang, un remue-ménage se fait entendre tout à coup au fond de la salle et l'on voit entrer le nouveau général dont c'est la première visite au régiment. Le colonel se lève vivement pour accueillir cet hôte inattendu. Mais bientôt le général manifeste son intention de monter sur la scène et de chanter une chanson, aux applaudissements de toute la salle et à l'ahurissement scandalisé du colonel. Au milieu de la chanson seulement, celui-ci reconnaît le pseudo-général qui n'est autre que le sous-lieutenant Baden-Powell adroitement déguisé. Le colonel prit très bien la plaisanterie et celle-ci assura à B. P. une solide réputation d'humour qu'il ne cessa de justifier au long de sa vie. 8 VOIR SANS ETRE VU En 1886, nous trouvons B. P. en Russie comme officier de renseignements, chargé de documenter ses chefs sur un nouveau type de ballon d'observation. Les manœuvres où ce nouvel engin doit être utilisé, vont se dérouler dans l'enceinte d'un fort très surveillé. B. P. renonce à toute espèce de déguisement qui pourrait attirer l'attention. Pour passer inaperçu, le mieux est de ressembler le plus possible à un indigène et il se borne à porter des bottines, un chapeau et une cravate confectionnés en Russie. Il modifie également son allure car, même si de face un homme peut ne pas être reconnu, sa démarche peut le trahir. Par ailleurs, comme tout le monde est très surveillé en Russie, le mieux est d'agir sans façon et avec audace. B. P. accompagné de son frère va se promener tout naturellement dans la campagne. Ils ont vite fait de repérer le ballon et, pendant le repas des sentinelles, ils parviennent à s'approcher du point d'attache et à relever les caractéristiques essentielles de ce nouveau modèle. Peu de temps après, ils se dirigent froidement vers le fort, saluant tout le monde. A la tombée du jour, ils réussissent à se faufiler à travers les lignes de défense et effectuent, tout à leur aise, leurs observations. Car chacun est si préoccupé à l'intérieur du fort de contrôler l'efficacité des nouveaux projecteurs qu'on ne remarque pas les deux étrangers! C'est à la même époque que B.P., transformé en chasseur de papillons, observe tranquillement des batteries ennemies au nez et à la barbe de leurs officiers.