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DE LA VILLEDE MAHAGONNY GRANDEUR ETDÉCADENCE

KURT WEILL

GRANDEUR ET DÉCADENCE DE LA VILLE DE MAHAGONNY KURT WEILL KURT OPÉRA EN TROIS ACTES GRANDEUR ET DÉCADENCE LIVRET DE , ASSISTÉ D’ELISABETH HAUPTMANN, ET KURT WEILL DE LA VILLE DE MAHAGONNY CRÉÉ LE 9 MARS 1930 AU NEUES THEATER DE LEIPZIG AUFSTIEG UND FALL DER STADT MAHAGONNY Direction musicale Leokadja Begbick Spectacle en allemand GRAND THÉÂTRE DE Esa-Pekka Salonen Karita Mattila surtitré en français et PROVENCE Mise en scène Fatty, der “Prokurist” en anglais 6, 9, 11, 15 juillet 2019 KURT WEILL Ivo van Hove Alan Oke 20h Scénographie et lumière Dreieinigkeitsmoses 2h45 avec un entracte Jan Versweyveld Sir Willard White Retransmis (1900–1950) Costumes Jenny Hill Nouvelle production en direct An d’Huys Annette Dasch Festival d’Aix-en-Provence le 11 juillet Vidéo Jim Mahoney En coproduction avec sur France Musique Tal Yarden Nikolai Schukoff Dutch National , Dramaturgie Jack O’Brien/Tobby Higgins ; The Koen Tachelet Sean Panikkar ; Bill, genannt Sparbüchsenbill Opera Ballet Vlaanderen, Assistante musicale Thomas Oliemans* Anvers / Gand ; Les et sur arteconcert Natalie Murray Beale Joe, genannt Alaskawoljoe Théâtres de la Ville de Chefs de chants Peixin Chen Luxembourg Jean-Paul Pruna Frédéric Calendreau Six Filles de Mahagonny Avec le soutien de la Assistant à la mise en Kristina Bitenc Fondation Kurt Weill pour scène Cathy-Di Zhang* la musique Frans Willem De Haas Thembinkosi Magagula Assistant aux décors Maria Novella Malfatti L'Arche est agent théâtral Bart Van Merode Leonie Van Rheden du texte représenté. Assistante aux costumes Veerle Sanders Angèle Mignot Assistant à la lumière Figurantes et figurants François Thouret Apollonia Crova, Leïla Assistant vidéo Flayeux, Suzy Deschamps, Christopher Ash Jeanne Chollier, Maëlle Cadreur Charpin, Daria Pouligo, Vadim Alsayed Angelica Tisseyre, Simon Copin, Selime Benama, Julien Degremont, Tibo Drouet, Laurent Ernst, Florian Haas, Simohamed Bouchra, Laurie Freychet

Chœur Pygmalion Chef de Chœur Richard Wilberforce AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION MEYER POUR LE DÉVELOPPEMENT CULTUREL ET ARTISTIQUE Orchestre Philharmonia Orchestra *ancien et ancienne artistes de l’Académie 2 3 ARGUMENT

PREMIER ACTE Scènes n°5 et 6 | En ce temps-là vint, entre DEUXIÈME ACTE TROISIÈME ACTE Scène n°1 | Fondation de la ville de Mahagonny autres, dans la ville de Mahagonny, un certain Scène n°12 | Au tout dernier moment, Scène n°17 | Un jour maudit Accusés de proxénétisme et de fraude, la Jim Mahoney, et c’est son histoire que nous le cyclone contourne Mahagonny Jim a été arrêté et redoute son jugement veuve Begbick, Moïse la Trinité et Fatty le allons raconter Le cyclone a miraculeusement épargné la ville prévu le lendemain. Fondé de Pouvoir sont en . Ils cherchent Les quatre compères sont accueillis par les dont la devise devient : « Tout est permis ». Scène n°18 | Les tribunaux de Mahagonny à rejoindre les gisements d’or de la côte-ouest fondateurs de la ville. Alors que Begbick et Scène n°13 | Grande animation à Mahagonny, n’étaient pas pires que les autres américaine, mais leur camion tombe en panne Jack marchandent le prix d’une passe et que peu après l’ouragan Le public se presse au tribunal comme au en plein désert. Begbick propose alors à ses Jim fait connaissance avec Jenny, certains Mahagonny reconnaît désormais quatre théâtre. Un homme accusé de meurtre est deux complices de fonder Mahagonny, une habitants commencent à quitter Mahagonny. droits inaliénables à ses habitants : se remplir acquitté, après avoir promis un pot-de-vin « ville-piège » dont la prospérité reposera Scène n°7 | Toutes les grandes entreprises la panse, faire l’amour, se battre et boire. au juge. Jim est quant à lui condamné à sur l’exploitation des vices et des plaisirs. ont leurs crises Sous les yeux de Jim qui l’encourage, Jack mort pour le plus grand de tous les crimes : Scène n°2 | Rapidement, dans les semaines Les habitants insatisfaits continuent de s’en mange jusqu’à en mourir. le manque d’argent. La lassitude gagne les qui suivirent, surgit une ville, et les premiers aller et la ruine menace Begbick, Moïse et Fatty. Scène n°14 | Faire l’amour habitants de Mahagonny. Ils rêvent d’une « requins » vinrent s’y installer Mahagonny serait-elle une mauvaise affaire ? Des hommes font la queue devant le bordel nouvelle ville idéale, Bénarès, mais apprennent Jenny et six autres filles de joie arrivent en La « ville-piège » manque d’un appât puissant. de Mandelay. Begbick et Moïse gèrent les sa destruction dans un tremblement de terre. ville, en quête de whisky, de dollars et de Scènes n°8 et 9 | Tous ceux qui cherchent entrées et sorties des clients et accueillent Scène n°19 | Exécution et mort de Jimmy nouveaux clients. vraiment sont déçus Jim, Joe et Bill. Mahoney Scène n°3 | La nouvelle de la fondation d’une Jim se sent malheureux et entravé : il a vu Scène n°15 | Combattre Jim est conduit à la potence. Il fait ses adieux cité paradisiaque atteint les grandes villes un panneau « défense de…». Mais ses amis Joe défie Moïse dans un combat de boxe. à Jenny et comprend que le bonheur promis Fatty et Moïse vantent la douceur de vivre de l’empêchent de partir. Il se souvient avec Jim mise ses dernières économies sur son par Mahagonny n’était qu’illusion : y Mahagonny. Au loin, les masses laborieuses nostalgie de sa vie laborieuse en Alaska. ami. Dès le premier coup, le bûcheron est succomber, c’était déjà mourir. se plaignent de la morosité et de la vacuité Scène 10 | Un cyclone se dirige sur Mahagonny mis K.O. et meurt. Scène n°20 | Jeu de Dieu à Mahagonny de l’existence dans les grandes villes. L’annonce d’une catastrophe naturelle crée la Scène n°16 | Boire Dieu apparaît à Mahagonny, mais sa colère Scène n°4 | Dans les années qui suivirent, les panique parmi les habitants. Jim paie une nouvelle tournée aux hommes est inutile : les hommes vivent déjà en enfer. mécontents de tous les continents affluèrent Scène 11 | Au cours de cette nuit d’épouvante, de Mahagonny alors qu’il n’a plus un sou. Il Si cette ville existe, c’est que le monde est à Mahagonny, la ville d’or un simple bûcheron du nom de Jim Mahoney s’imagine dans son ivresse prendre la mer mauvais. Mahagonny est ravagée par les flam­ Jim, Jack, Bill et Joe, quatre bûcherons venus découvrit les lois du bonheur humain avec Jenny et Bill, direction l’Alaska. Begbick mes. Alors que les habitants participent à de d’Alaska, font route vers Mahagonny. Ils ont Face au désastre, les règles de Mahagonny et Moïse le dégrisent : sans argent, son sort multiples manifestations pour des idéaux de l’argent et comptent bien s’amuser. semblent plus que jamais ridicules à Jim. est scellé. contradictoires, Jenny et les autres filles pré­ Il découvre que le vrai bonheur réside dans sen­tent la dépouille de Jim. Tous procla­ment la liberté absolue. Il convainc Begbick d’abolir la morale de l’histoire : « on ne peut rien pour tous les interdits. personne. » 4 5 SYNOPSIS

ACT 1 Scenes n°5 and 6 | Around that time, a certain ACT 2 ACT 3 Scene n°1 | The city of Mahagonny is founded Jim Mahoney comes to Mahagonny. His story Scene n°12 | At the very last minute, Scene n°17 | A wretched day The Widow Begbick, Trinity Moses and Fatty is the one we tell the hurricane changes direction Jim has been arrested and dreads his sen­ the Bookkeeper are on the run from the law The four buddies are greeted by Mahagonny’s The hurricane miraculously misses the city, tenc­ing the next day. for pimping and fraud. They’re headed for the founders. While Begbick and Jack haggle whose motto becomes “Do what you want.” Scene n°18 | Mahagonny’s courtrooms gold fields on the west coast of America, but over the price of a whore, and Jim gets to Scene n°13 | Thrills and excitement in are no worse than others when their truck breaks down in the middle know Jenny, some of the city’s inhabitants Mahagonny after the hurricane People flock to the trial as to the theater. of the desert, Begbick suggests they stay and are already leaving. Mahagonny now recognizes four inalienable A man accused of murder is acquitted after found Mahagonny, a “trap city” whose fortune Scene n°7 | All major enterprises hit upon rights for its people: eating, lovemaking, bribing the judge. Jim is sentenced to death rests on exploiting people’s pleasures and hard times fighting and drinking. Egged on by Jim, for the greatest of all crimes: having no vices. Dissatisfied citizens continue to leave while Jack gorges himself to death. money. The inhabitants of Mahagonny are Scene n°2 | Within weeks, a city develops Begbick, Moses and Fatty stare ruin in the Scene n°14 | Lovemaking overwhelmed with lassitude. They dream of and the first “sharks” come to settle face. Is Mahagonny a bad deal ? What the Men line up outside the Mandelay brothel. a new ideal city, Benares, but learn it has Jenny and six other prostitutes arrive looking “trap city” lacks is a powerful bait. Begbick and Moses handle the clients and been destroyed by an earthquake. for whiskey, dollars and new clients. Scenes n°8 and 9 | All those who truly search welcome Jim, Joe and Bill. Scene n°19 | The execution of Jimmy Scene n°3 | News of a paradise city spreads are disappointed Scene n°15 | Fighting Mahoney Fatty and Moses spread the gospel of Jim feels unhappy and hampered: he’s seen Joe challenges Moses to a boxing match, Jim is led to the gallows. He says goodbye Mahagonny. Far away, the working masses a “___ prohibed” sign. But his friends won’t let and Jim bets the last of his money on his to Jenny and realizes that the happiness of complain of the moroseness and vacuity of him leave. He misses his working life in Alaska. friend. Moses knocks Joe dead with the Mahagonny was just an illusion: giving in to life in the big cities. Scene n°10 | A hurricane is headed for very first punch. it means you’re already dead. Scene n°4 | Over the next few years, Mahagonny Scene n°16 | Drinking Scene n°20 | The play of God in Mahagonny discontented people from every continent The impending natural disaster creates panic Although Jim is now penniless, he offers a God appears in Mahagonny, but His anger is flock to Mahagonny, city of gold among the inhabitants. round of drinks for the men of Mahagonny. useless: its people already live in Hell. The city Jim, Jack, Bill and Joe, four lumberjacks Scene n°11 | In the night of destruction, a simple In his drunkenness, he imagines sailing back exists because the world is evil. Mahagonny from Alaska, set off for Mahagonny. They’ve lumberjack by the name of Jim Mahoney to Alaska with Jenny and Bill. Begbick and is ravaged by flames. As its citizens stage got money in their pockets and plan to have discovers the laws of human happiness Moses sober him up: with no money, his protests for contradictory ideas, Jenny and a good time. With disaster looming, the rules of Mahagonny fate is sealed. the other whores present Jim’s corpse. seem all the more ridiculous to Jim. He realizes Everyone proclaims the story’s moral: that true happiness lies in absolute freedom, “Nothing will help him or us or you now.” and convinces Begbick to abolish all prohibitions. 6 7 VUE PANORAMIQUE

GENÈSE PARTITION Le 9 mars 1930, le compositeur Kurt Weill et le dramaturge Bertolt Brecht et Weill sont tous les deux convaincus du rôle et de l’impact Brecht donnent au Neues Theater de Leipzig la première repré­ social de l’art et ils conçoivent cette œuvre avec l’idée de réformer sentation de Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny. Ce à la fois l’opéra et son public. Brecht rompt ainsi avec une longue nouvel opéra marque le sommet d’une collaboration commencée tradition théâtrale et développe dans son livret une narration non au printemps 1927, lorsque Weill reçoit la commande du Festival de linéaire, construite sur une succession de tableaux indépendants, musique de chambre de Baden-Baden d’une petite forme lyrique. annoncés et commentés par des pancartes et des projections. Il décide de mettre en musique un cycle de poèmes de Brecht, les Son but est de briser l’illusion théâtrale et d’inciter les spectateurs Mahagonnygesänge (« Chants de Mahagonny »), dont il apprécie le à réfléchir sur les situations qui leur sont présentées sur scène. style et l’originalité de la langue. Brecht met lui-même en scène cette De son côté, Weill adopte une démarche d’ouverture et de syncrétisme adaptation intitulée Mahagonny Songspiel, qui constitue le véritable qui caractérisera une grande partie de son œuvre ultérieure produite prototype de l’opéra de 1930. Leur tandem connaît l’année suivante aux États-Unis. S’il remet au goût du jour le modèle ancien de l’opéra un grand succès avec L’Opéra de quat’ sous. Le triomphe est néan­ à numéro et s’amuse avec des références aux styles passés, sa parti­ moins de courte durée. Dans le contexte troublé que traverse la tion regorge de mélodies, de sonorités et de rythmes empruntés aux République de Weimar, la création de Mahagonny fait l’effet d’une chansons populaires et au jazz. bombe. L’œuvre est victime d’une cabale retentissante organisée par les nazis, désormais aux portes du pouvoir, scandalisés par son SPECTACLE esthétique, son sujet et sa portée politique. À bien des égards, Mahagonny est un opéra iconoclaste, mais la provocation qu’il affiche s’accompagne d’une profonde réflexion sur SUJET la place des individus dans les villes modernes, l’écueil du capitalisme Mahagonny est effectivement un opéra corrosif. Il s’ouvre sur la cavale et de la consommation effrénés, et l’antagonisme entre liberté et vie de trois escrocs qui décident de fonder au beau milieu du désert une « sociale. Désormais considéré comme un « classique du XXe siècle », ville-piège » où l’argent fait loi, sorte de Babylone moderne entière­ l’opéra de Brecht et Weill est donné pour la première fois au Festival ment dédiée aux plaisirs, aux jeux et à la prostitution, afin d’attirer d’Aix-en-Provence, dans cette nouvelle production dirigée par Esa- dans leurs filets les chercheurs d’or de tout le pays. Avec ce portrait au Pekka Salonen et mise en scène par Ivo van Hove qui sera aussi pré­ vitriol des sociétés capitalistes et industrielles, Brecht exprime en sentée de New York à Amsterdam, en passant par le Luxembourg. filigrane ses convictions idéologiques. Mais Mahagonny n’est pas une simple satire politique : c’est également une œuvre programmatique.

8 9 CECI N’EST PAS UNE VILLE Entretien avec Ivo van Hove, metteur en scène, et Koen Tachelet, dramaturge

Pour vos débuts au Festival d’Aix-en-Provence, vous avez choisi Certains de ses textes m’interpellent mais ne m’ont pas encore de présenter Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny, complètement convaincus. Ce qui m’a attiré vers Mahagonny, une œuvre fascinante mais rarement donnée. Parlez-nous des c’est avant tout la fabuleuse musique composée par Kurt Weill origines de ce projet. et le sujet traité dans cette œuvre.

Ivo van Hove : Mettre en scène Mahagonny est un projet qui me tient Pour ce spectacle, vous utilisez sur scène des caméras, à cœur depuis plusieurs années. Pierre Audi, le directeur général du des écrans et des fonds verts semblables à ceux des studios Festival d’Aix-en-Provence, m’a proposé de le concrétiser dans des de cinéma. Les interprètes sont ainsi filmés en direct et leurs conditions musicales absolument parfaites avec le chef d’orchestre silhouettes sont incrustées dans des films projetés sur scène. Esa-Pekka Salonen. Présenter Mahagonny aujourd’hui a énormément Quelles sont les raisons qui vous ont conduit à imaginer un de sens. La tension qui traverse tout cet opéra se retrouve dispositif si sophistiqué ? actuellement dans les rues, récemment à Paris et en France avec le mouvement des « gilets jaunes », mais également dans le reste du IvH : La première question à se poser lorsque l’on met en scène cette monde. Nous assistons à une révolte pour une vie meilleure. Le fossé œuvre est : « Qu’est-ce que Mahagonny ? » Pour y répondre, il faut se entre les riches et les pauvres n’a jamais été aussi grand d'autant que tourner vers la partition et le livret afin d’y trouver des indices. Brecht l’ascenseur-social ne semble plus fonctionner. Les gens veulent et Weill ont qualifié leur œuvre d’« opéra » et non pas de « théâtre des choses pour eux-mêmes. Ils aspirent à une réelle amélioration. musical ». Ils avaient donc l’intention de jouer avec les conventions Mais une question subsiste : en quoi consiste cette amélioration propres à l’opéra, cet « art plus grand que la vie » qui permet dont tout le monde parle ? d’accepter sur scène des situations irréelles ou invraisemblables, comme par exemple le fait que des personnages puissent chanter et Au théâtre, vous avez monté les pièces des plus grands auteurs mourir en même temps. Donner à Mahagonny le nom d’opéra permet du répertoire – William Shakespeare, Molière, Anton Tchekhov, à Brecht et Weill de présenter de manière très naturelle des situations Henrik Ibsen, Maxime Gorki, Arthur Miller, Tennessee Williams invraisemblables. Cet opéra ne suit pas une narration dramatique, et bien d’autres. C’est pourtant la première fois que vous abordez construite pour atteindre un climax suivi d’une résolution. À la place, l’œuvre de Bertolt Brecht. Brecht et Weill nous proposent une succession d’épisodes. Chaque scène commence par un spoiler : le public sait ce qu’il va se passer sur IvH : J’ai toujours été très intéressé par les réflexions de Brecht sur scène. Tous ces éléments formels et ces choix esthétiques étaient de le théâtre mais beaucoup moins par ses pièces en elles-mêmes. grandes innovations à la fin des années 1920. Il faut donc leur trouver 10 11 une équivalence aujourd’hui. Lorsque l’on aborde une œuvre du IvH : Aujourd’hui, le monde entier se filme constamment. Je ne suis répertoire, il faut toujours se demander ce qu’elle signifie à notre pas présent sur les réseaux sociaux mais toutes les personnes que je époque et comment la mettre en scène aujourd’hui. Ce principe est rencontre partagent leur vie sur Instagram ou sur d’autres plateformes. valable même pour des pièces de plusieurs siècles. Pour créer Nous filmons tout. C’est une habitude qui fait désormais partie inté­ Mahagonny, nous avons choisi avec mon équipe de recourir à grante de notre quotidien. Cela peut avoir du bon de regarder le miroir l’incrustation d’images sur fond vert. Tous les films aux États-Unis sont de nos vies, mais cela crée en même temps une forme d’aliénation. La désormais tournés avec cette technique. Les acteurs jouent devant présence des caméras permet d’évoquer toutes ces personnes qui vivent des fonds verts sur lesquels sont incrustées des images par ordinateur. une vie imaginaire, une vie qui n’existe que dans leur esprit. L’écran Cela demande aux comédiens d’utiliser leur imagination : ce qui est embellit la réalité. Sur scène, tout est plus nu, plus abîmé, moins parfait. censé être filmé est en réalité absent du champ de la caméra. Ce qui semble être n’existe pas. Cette idée est l’essence même de Comme vous l’avez rappelé, le livret de Mahagonny précise que Mahagonny. Cette ville est un mirage, une fata morgana. Elle semble se chaque scène de l’opéra doit être annoncée par un résumé ou dresser devant nous mais ce n’est qu’une illusion, un monde vide. un titre projeté sur scène. Est-ce un effet que vous avez décidé Toutes ces réflexions nous ont conduits à proposer ce dispositif de conserver ? scénique. C’est un véritable défi technique mais nous sommes épaulés par une excellente équipe de régisseurs. IvH : Absolument, car je pense que ces spoilers sont un élément important de l’œuvre. Ils ont été voulus par Brecht et Weill et font Koen Tachelet : Ce dispositif scénique repose aussi sur l’idée d’une partie de leur projet. Il ne faut donc pas les couper mais s’en servir. Ils construction en cours. Mahagonny est construite par étapes succes­ révèlent l’histoire à venir au public qui peut dès lors se concentrer sur sives. De même que le désir, au cœur de toute société capitaliste, est la scène, regarder véritablement les personnages et prendre la mesure une attraction qui se construit. Dans notre analyse, il y a deux de leur vide intérieur et de leur désir d’une autre vie. Je n’ai jamais Mahagonny : la première Mahagonny est une ville idyllique assez vu de pièce de théâtre ou d’opéra mis en scène par Brecht lui-même. banale, un mélange d’amusement, de consommation et de repos Toutes les personnes qui en ont fait l’expérience m’ont rapporté le contemplatif, dirigée selon la morale bourgeoise. La deuxième même paradoxe : ses acteurs semblaient déconnectés de leurs rôles Mahagonny représente une idée radicale : le plaisir et la jouissance – Brecht ne voulait pas qu’ils jouent quelque chose – mais leur inter- sont devenus la seule et ultime loi morale. prétation était émouvante et intense. J’ai toujours gardé cette contra- diction à l’esprit et je compte m’en servir dans ma mise en scène. IvH : L’histoire de Mahagonny commence au milieu de nulle part, en plein désert. Le point de départ de ma mise en scène est donc un Brecht était fasciné par les films de Charlie Chaplin. On ne peut espace vide avec un simple panneau d’affichage vierge. L’édification s’empêcher de faire un lien entre Mahagonny et La Ruée vers l’or, de cette ville prend du temps. Ses habitants se demandent ce qu’ils sortie en salle quelques années plus tôt. Vous-même tirez une veulent construire. Ils finissent par bâtir un monde de consommation partie de votre inspiration du monde du cinéma. Quels sont pure, où l’on dépense son argent, où le travail n’est plus une valeur. les films qui vous ont nourri pour ce spectacle ? À Mahagonny, la vie n’est que plaisir, amusement et consommation. IvH : Je me suis inspiré de deux documentaires, Au cœur des ténèbres : Dans certains de vos spectacles comme Kings of War ou plus l’Apocalypse d’un metteur en scène et Burden of Dreams, qui retracent récemment Les Damnés, vous filmez les acteurs en direct. les tournages absolument chaotiques d’Apocalypse Now de Francis C’est également le cas pour Mahagonny. Qu’apporte la présence Ford Coppola et de Fitzcarraldo de Werner Herzog. Dans les deux cas, des caméras sur scène ? les équipes des réalisateurs ont été confrontées aux pires catastrophes

12 13 – crises cardiaques, blessures, manque d’argent, nature hostile, diffi­ À la fin de l’opéra, l’argent triomphe de l’amour et de l’amitié, la cultés avec les producteurs, problème de casting – et sont devenues société se disloque et Mahagonny part en flamme. Cet opéra nous complètement folles durant le tournage. Pour Fitzcarraldo, Herzog a livre une vision assez pessimiste de l’humanité, éternellement par exemple fait hisser un véritable bateau au sommet d’une colline insatisfaite, rongée par l’ennui, toujours à la recherche d’un plus en plein milieu de l’Amazonie. Ces making of nous montrent des êtres grand frisson. humains qui essaient de conquérir la nature, qui se rendent au cœur de la jungle pour y vivre pendant des mois dans le seul but de faire IvH : Le dernier tableau de Mahagonny est effectivement très sombre. un film. Il nous présente un monde sans réel futur. Je suis une personne de nature optimiste, mais Brecht et Weill nous donne matière à réfléchir. Weill et Brecht ont écrit Mahagonny comme une satire du Pouvons-nous continuer à vivre ainsi ? Est-ce vraiment ce que nous capitalisme, du pouvoir de l’argent et des sociétés occidentales voulons ? L’ouragan qui menace la ville à la fin du premier acte met en des années 1920. Que nous raconte cet opéra aujourd’hui ? scène notre fragilité. À peine construite, Mahagonny risque de dis­ paraître en l’espace d’une nuit. Le rêve qu’elle incarne est déjà sur le IvH : Il m’évoque beaucoup de problématiques actuelles. Nous sortons point de s’évanouir. Partout dans le monde, des villes sont régulièrement tout juste d’une terrible crise financière survenue en 2008 dont les détruites par des catastrophes naturelles. La nature est par définition effets se sont faits sentir pendant des années et continuent de toucher sauvage et n’a pas de morale. Elle peut nous détruire. L’espèce humaine certaines personnes. Très récemment, j’ai vu dans les rues de Paris, à devrait se soucier davantage de la manière dont elle traite la planète. proximité de la place de la Bastille, des graffitis tels que : « Vivre, oui. Survivre, non. » Ces quatre mots en disent beaucoup sur notre époque. Propos recueillis par Louis Geisler, mai 2019. Nous vivons dans une société au sein de laquelle les divisions n’ont jamais parues aussi grandes. Nous assistons à une nouvelle lutte des classes. Une lutte entre d’une part des ouvriers qui ne se sentent plus ni reconnus, ni entendus et veulent les mêmes choses que le reste de la population ; et d’autre part des spéculateurs qui gagnent de l’argent grâce à l’investissements et non par le travail. Cet argent généré par la spéculation n’est pas réel. Il est factice, tout comme Mahagonny.

KT : Il ne faut pas réduire Mahagonny à une simple critique du capitalisme. Brecht et Weill étaient également fascinés par le pouvoir de l’argent, par l’énergie énorme mis en œuvre pour fonder une société sur la jouissance et l’égoïsme. Leur opéra nous dévoile tous les mécanismes au cœur de cette idéologie. Il nous renvoie à nos propres contradictions : nous haïssons le système dans lequel nous vivons et pourtant il nous fascine, nous essayons de trouver une façon d’y vivre.

14 15 LA RÉPUBLIQUE DE WEIMAR (1919–1933) : communes alentour. Sa superficie est multi- École de Vienne inspirent la nouvelle génération pliée par treize et elle compte désormais près de compositeurs, ainsi que la découverte du Jazz EFFERVESCENCE ARTISTIQUE de quatre millions d’habitants. La capitale n’est venu d’Amérique et la « Nouvelle Objectivité » SUR FOND DE CRISE SOCIO-POLITIQUE pas épargnée par la crise, bien au contraire. dont certains appliquent les principes aux formes Les ravages de la guerre et les difficultés écono­ musicales, tandis que Walter Gropius révolu- Louis Geisler miques ont provoqué l’explosion de la prosti­ tionne l’approche de l’architecture avec la fonda- tution et du banditisme. Des gangs se partagent tion de l’école Bauhaus à Weimar puis à Berlin. le contrôle du marché noir et d’un trafic de drogue naissant, tandis que les bordels fleuris­ L’EFFONDREMENT DE sent et gagnent en notoriété. Certains club se LA RÉPUBLIQUE DE WEIMAR Le 9 mars 1930, la création de Grandeur et miques et politiques très lourdes. En acceptant spécialisent en accueillant des homosexuels et Cet élan artistique bénéficie du redressement décadence de la ville de Mahagonny à Leipzig est les conditions draconiennes de ce Diktat, le des travestis, signe d’une relative libéralisation de l’économie allemande à partir de 1924. La fin victime d’une cabale orchestrée par les nazis. nouveau régime cristallise la rancœur et les des mœurs qui scandalise l’opinion majoritaire­ de l’hyperinflation et le retour de la croissance À leurs yeux, l’œuvre de Weill et Brecht est le frustrations d’une partie de la population. ment conservatrice du pays. En Allemagne inaugurent une période de stabilité politique. parfait exemple d’un « art dégénéré », immoral comme à l’étranger, Berlin jouit d’une réputation L’accalmie est cependant de courte durée. et subversif, perpétré par un duo « judéo- LES TROUBLES POLITIQUES, SOCIAUX ET sulfureuse qui rebute et fascine à la fois. La crise économique engendrée par le krach bolchévique ». Cette réception désastreuse ÉCONOMIQUES D’UNE SOCIÉTÉ DIVISÉE boursier de Wall Street le 29 octobre 1929 est symptomatique du climat délétère de la La société allemande est alors profondément UN BOUILLONNEMENT frappe de plein fouet l’Allemagne. Le pays République de Weimar, qui durant sa courte divisée et tiraillée entre ses branches extré- ARTISTIQUE ET CULTUREL connaît de nouveau la récession, le chômage de existence est à la fois le creuset d’une intense mistes. La jeune République est secouée à la Ce vent d’émancipation et de liberté attire de masse, les faillites. L’échec des gouvernements effervescence artistique et le foyer d’idéologies fois par les exactions et les tentatives de coups nombreux artistes et intellectuels. Beaucoup successifs à endiguer la crise, le mécontente­ ultra-violentes et conservatrices. d’État des conservateurs et des groupes d’ex- sont hostiles à un système économico-politique ment de la population et la défiance de l’armée trême droite opposés au système démocratique qu’ils jugent irrémédiablement corrompu. En comme de la police envers des institutions LA NAISSANCE CHAOTIQUE DE (assassinats politiques, putschs manqués en réaction aux traumatismes de la guerre, ils for- qu’elles jugent faibles précipitent la chute de la LA RÉPUBLIQUE DE WEIMAR mars 1920, octobre 1923 et novembre 1923) et ment une avant-garde artistique qui remet en République de Weimar. Le 30 janvier 1933, Hitler Le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice par les révoltes et grèves insurrectionnelles des question les principes moraux de l’ordre ancien. est nommé chancelier et un système de censure de la Première Guerre mondiale, les révolution- mouvements d’extrême gauche qui souhaitent Leur art est engagé, expérimental et iconoclaste. et de contrôle de la production culturelle est naires allemands mettent fin au règne de l’Em- poursuivre une révolution communiste (grèves Berlin devient alors le creuset d’un bouillonne- bientôt instauré. Toutes les œuvres qui ne corres­ pereur Guillaume II et instaurent un nouveau générales en mars 1920 et insurrections en mars ment culturel sans précédent. De nouveaux pondent pas aux canons de l’art « héroïque » régime démocratique et parlementaire, appelé 1921). Ces troubles politiques sont attisés par mouvements se développent dans tous les do- officiel sont désormais taxées de « dégénére­ a posteriori par les historiens la « République de une grave crise économique et monétaire. Le maines de la création. En peinture, les tenants scence » et interdites. Le conser­vatisme le plus Weimar », car c’est dans cette ville que la Consti- pays est miné par un endettement massif, le de la « Nouvelle Objectivité » (Neue Sachlichkeit) noir a ainsi raison de l’avant-garde berlinoise. tution de cette nouvelle République fut conçue. coût exorbitant des réparations de guerre, un comme Otto Dix représentent le monde réel Les débuts de ce nouveau régime sont difficiles. chômage massif et une hyperinflation record. sans fard, dans tout son cynisme et sa cruauté. Les Allemands sont traumatisés par leur défaite Au cinéma, Fritz Lang, Friedrich Wilhelm Murnau et l’horreur du conflit. Ils se sentent humiliés par BERLIN, CAPITALE SULFUREUSE et les autres réalisateurs expressionnistes le Traité de Versailles qui reconnaît l’Allemagne Dans ce contexte agité, Berlin devient signent des chefs d’œuvres absolus comme et ses alliés comme uniques responsables de la la troisième plus grande ville du monde en 1920 Metropolis (1927) ou Nosferatu le vampire (1922). guerre et leur impose des sanctions écono- avec le rattachement au centre historique des En musique, les œuvres atonales de la Seconde

16 17 MAHAGONNY : GRANDEUR ET DÉCADENCE domestiques) dont la quatrième « leçon » MAHAGONNY SONGSPIEL, UNE DE LA COLLABORATION BRECHT-WEILL est composée de poèmes écrits par Brecht « ÉTUDE DE STYLE » quelques années auparavant, parmi lesquels Au printemps 1927, Weill propose à Brecht les cinq Chants de Mahagonny. d’adapter les cinq Chants de Mahagonny pour Pascal Huynh le festival de Baden-Baden qui consacre une Le projet Mahagonny regroupe une première partie de sa programmation aux pièces scéni­ version de chambre destinée au festival de ques de courte durée. Brecht a publié en ap­pen­­ Baden-Baden (juillet 1927) ; il se prolonge par dice de son recueil des adaptations musicales la composition, achevée au printemps 1929, sommaires de plusieurs poèmes. Deux d’entre de l’opéra en trois actes Grandeur et déca­ eux, « » et « Benares Song », AVANT BRECHT et techniques contemporains tels que la dence de la ville de Mahagonny. sont écrits en anglais et dévoilent avant Au lendemain de la Première Guerre mondiale, séquence filmée, la musique mécanique et les Celle-ci est brièvement interrompue par l’heure un américanisme très en vogue vers les bouleversements politiques et sociaux qui rythmes de danse. L’étape suivante, marquée l’écriture de L’Opéra de quat’sous, de la cantate 1927 ; l’année précédente, La Ruée vers l’or de secouent l’Allemagne n’épargnent pas la vie par la collaboration avec Brecht, donne nais­ Vom Tod im Wald, de celle pour la radio Le Chaplin a enchanté le public allemand. musicale. Hantée depuis plusieurs années par sance à un théâtre musical à vocation sociale. Requiem berlinois (1928) et enfin de la pièce les visions expressionnistes de fin du monde didactique Le Vol de Lindbergh (1929). La Mahagonny Songspiel propose ainsi une forme et de régénération, la création embrasse de LA RENCONTRE gestation de l’ouvrage est par ailleurs scandée et une expérience inédites. Son titre trahit d’une nouvelles perspectives, alors que le nouveau En avril 1927, date à laquelle Brecht et Weill par la publication régulière des textes théo­ part la dimension contemporaine et d’autre régime républicain s’attache à développer une font connaissance à Berlin, les deux créateurs riques majeurs de Weill, sans concertation part l’héritage du Singspiel cher à Weill. Sur le politique culturelle humaniste. C’est dans ce n’ont pas encore trente ans. avec Brecht, lequel regroupera ses propres modèle mozartien vient encore se greffer le contexte que prend corps l’opposition esthé­ Le premier s’est fait connaître comme poète réflexions sur le théâtre épique et ses concept artisanal de jeu (Spiel) mi-théâtral, tique et idéologique entre les représentants et dramaturge anarchiste. (1918-1919) remarques sur l’opéra Mahagonny dans les mi-musical légué par Busoni et illustré par du postromantisme et du wagnérisme – puis Tambours dans la nuit (1919) ont soulevé Versuche (Essais), en 1930. Les divergences ailleurs par Stravinski – L’Histoire du soldat est notamment Richard Strauss, Franz Schreker l’enthousiasme des critiques engagés, le Prix entre le dramaturge et le compositeur sur devenue une référence pour la jeune génération. et Hans Pfitzner –, et la génération émergente Kleist lui a été attribué en 1922. l’essence de la musique paraissent alors au Lors de la création, acteurs, chanteurs, metteur – celle de Kurt Weill – dont la mission sera De son côté, Weill a remporté en 1926 un grand jour. Lorsque l’opéra est créé à Leipzig, en scène (Brecht) et autres collaborateurs d’inscrire la rénovation de l’opéra au cœur succès prometteur lors de la création à Dresde en mars 1930, Brecht et Weill se sont déjà évoluent sur un ring de boxe censé illustrer la de la recomposition sociale. de son premier opéra, Le Protagoniste. sensiblement détournés l’un de l’autre. violence des rapports sociaux. Des gravures du Dans l’hebdomadaire La Radio allemande, il a Dans un contexte politique et artistique tendu, peintre Caspar Neher sont projetées en fond Dans ses trois premiers opéras – Le Prota­go­ rédigé un article dithyrambique sur la pièce de ils s’attèlent à la création de l’opéra pour les de scène, donnant un éclairage à la fois niste, Royal Palace, Le Tsar se fait photographier Brecht Homme pour homme : « Dans l’action écoles , mais Hanns Eisler, proche réaliste et moral à l’action. Pour la première (1924-1927), Kurt Weill endosse l’héritage du allègre et dégagée de toute problématique, du Parti communiste et artisan des formes fois, Lotte Lenya, l’épouse du compositeur qui compositeur et théoricien Ferruccio Busoni dans la richesse infinie de la langue qui aborde musicales prolétariennes, s’impose peu à peu ne dispose d’aucune for­mation vocale classi­ qui prônait le retour au classicisme mozartien. tous les degrés d’un humour nouveau, ainsi comme le partenaire privilégié de Brecht qui que, interprète l’« Alabama Song ». L’équipe de La tendance au resserrement du cadre formel que dans la concision inhabituelle de la dévoile sa conception marxiste du monde l’opéra Mahagonny déjà en gestation et de rejoint les propositions émises par Paul Hindemith construction s’annonce un nouveau type de dans ses pièces didactiques. L’Opéra de quat’sous est dès lors constituée. dans sa trilogie de jeunesse (1919-1921) influen­ production dramatique, incarnant un nouveau cée par l’expressionnisme théâtral. Weill type humain. » (27 mars 1927). Il découvre expérimente divers moyens d’expression également le recueil Hauspostille (Sermons

18 19 « ‘MAHAGONNY’ EST UN NOM INVENTÉ son côté la superficialité des opéras contem- Depuis plusieurs semaines, l’agitation fomen­ Darmstadt. Dans le giron du Berliner Ensemble, POUR UNE VILLE INVENTÉE DANS UNE porains qui puisent leur livret dans les sujets tée par les élus nationaux-allemands au sein l’institution créée par Brecht et Helene Weigel, AMÉRIQUE INVENTÉE. »1 d’actualité, tout en demeurant réaction-naires des instances municipales avait installé un une version bâtarde composée d’éléments Avant même la création du Songspiel, Brecht dans le langage et la forme. Or la Nouvelle Mu- climat électrique. De leur côté, les activistes du Songspiel et de l’opéra – intitulée Le Petit et Weill s’étaient promis de développer Maha­ sique, qui s’affranchit « d’un art mondain vers nationaux-socialistes se préparaient à mena­ Mahagonny – et qui ne respectait pas l’instru­ gonny en un opéra d’une durée compar­able à une force formatrice ou promotrice de l’esprit cer l’intégrité des représentations. Six mois mentation de Weill, se propagea en Europe de celle des ouvrages du répertoire. De ce passé, communautaire » et contribue à gommer les avant les élections législatives à l’issue des­ l’Ouest à partir de 1963, brouillant considér­ c’est-à-dire avant tout des mécanismes de frontières entre musique savante et « musique quelles le NSDAP allait remporter 107 sièges ablement l'image des deux pièces originelles. l’illustration et de l’identification psycholo­ de consommation »2, doit « trouver un moyen et devenir la deuxième force politique du pays, Weill et Brecht s’étaient éteints respective­ gique véhiculés par l’opéra romantique, les d’adapter les sujets contemporains à la forme le rejet de plus en plus affirmé du « système ment en 1950 et 1956, sans s’être revus depuis deux collaborateurs voulaient faire table rase. correspondante du théâtre musical d’actua- de Weimar » et l’aggravation de la situation les années 1940. L’opéra ne put véritablement Le programme de la création du Songspiel lité. »3 En d’autres termes, de promouvoir sociale avaient entraîné la multipli­cation de renaître que dans le contexte de la « redécouverte » indiquait déjà clairement l’enjeu de la nouvelle l’opéra à vocation sociale à travers la simplicité manifestations d’intimidation dans les insti­ du compositeur, amorcée par Lotte Lenya – pièce musicale : contribuer à la « liquidation dans le matériau et les moyens d’expression. tutions favorables à la musique moderne. notamment grâce à l’enregistrement disco­ des arts de société » en réfléchissant sur Il expérimente avec Brecht la forme de la À la demande des Éditions Universal, Brecht graphique de l’ouvrage à Hambourg, en 1956. l’attitude du spectateur « qui réclame chronique, par laquelle chaque nouvelle et Weill durent modifier certaines scènes. naïvement son plaisir au théâtre ». « situation » est introduite par un titre, créant au C’est après avoir lu le livret qu’Otto Klemperer, Dans le sillage de la réunification, deux sein des trois actes une suite de vingt et une directeur musical du très avant-gardiste productions marquantes conçues par Günter Dès 1924, Brecht avait manifesté son désir formes séparées dont chacune est une scène Krolloper de Berlin, avait refusé de prendre Krämer à Hambourg (1990) puis par l’ancienne d’écrire un opéra sur « Mahagonny » ; il avait fermée, introduite par un titre narratif. « La en charge la création. intendante du Berliner Ensemble, Ruth Berghaus, imaginé le nom plusieurs années auparavant, musique n’est donc plus un élément qui fait Les aménagements et les appels au calme à Stuttgart (1992) se succédèrent. L’Opéra avant de l’associer à un cortège de chemises avancer l’action, elle intervient lorsque les si- n’étaient pas de nature à apaiser les esprits. de Paris présenta l’ouvrage pour la première brunes, à Munich. À ses yeux, le genre opéra tuations se stabilisent. »4 Répondant au vœu Dans les milieux nationalistes, le livret de fois en France en 1995 (Angers avait montré portait en lui tous les codes de la consom­ de Busoni, il instaure une construction « pure- Brecht fut associé à une opération de propa­ Le Petit Mahagonny en 1971) dans une mise mation bourgeoise et de l’économie capitaliste, ment musicale, et même concertante à l’opé- gande communiste, la musique de Weill, à une en scène de Graham Vick, sous la direction il se révélait pourtant propice à des amélio­ra­ ra »5, tandis que les mélodies embryonnaires entreprise sournoise de destruction de la musicale de Jeffrey Tate. Il y a une dizaine tions. C’est ainsi que l’ouvrage fournit le cadre présentées dans le Songspiel –tel l’« Alabama tradition musicale allemande. L’opéra ne fut d’années, Nancy, Lille, Angers, Nantes puis principal de ses réflexions sur l’art « culinaire » Song » – arborent un profil lyrique affirmé. finalement représenté que six fois à Leipzig – Toulouse contribuèrent à leur tour à sa dif­ et le kitsch musical. Pays de cocagne, Quant au cadre harmonique, désormais tonal, la deuxième représentation se déroula lumières fusion. Et en émergeant à nouveau aujourd’hui Mahagonny devenait aussi et surtout le miroir il répond à la volonté de simplification du allumées – et fut remanié lors des productions dans un contexte de grande incertitude sociale, du Berlin contemporain, en proie au désarroi langage à des fins sociales. suivantes. L’Opéra de Francfort put néanmoins l’opus magnum de Brecht-Weill dévoile autant social et à la violence politique, dans lequel le présenter onze fois. À Berlin, en décembre sa criante actualité que son statut de fable l’homme est un loup pour l’homme, l’amour se RÉCEPTION ET POSTÉRITÉ 1931, dans une mise en scène de Caspar Neher universelle. voit associé à une marchandise et où le plus « C’était la première expérience du théâtre et un effectif réduit dirigé par Alexander von grand crime est de ne pas avoir d’argent. épique de Brecht et le scandale qu’elle dé­ Zemlinsky, ce ne fut que l’ombre de Mahagonny Pascal Huynh est l'auteur de La musique sous la République chaîna annonçait déjà l’effondrement prochain qui fut donnée dans un théâtre bien plus de Weimar (Fayard, 1998), Kurt Weill ou la conquête des masses (Actes Sud, 2000), Le Troisième Reich et la musique LA FORME ORIGINELLE DE L’OPÉRA du pays », écrivit l’écrivain viennois Alfred adapté au cabaret qu’à l’opéra. Un quart de (Fayard / Cité de la musique, 2004), Lénine, Staline et la Dans plusieurs textes écrits dans le prolon- Polgar après avoir assisté à la création, le siècle plus tard, au sortir de la guerre et du musique (Fayard / Cité de la musique, 2010). Il est rédacteur gement de la composition, Weill fustige de 9 mars 1930, au Neues Theater de Leipzig. nazisme, l’ouvrage put enfin être remonté à en chef à la Cité de la musique – Philharmonie de Paris.

20 21 1. « À trente-cinq ans, Kurt Weill s’est fait une place. Entretien avec R.C.B ». New York World Telegram, 21 décembre 1935.

2. « Mutations dans la production musicale », Berliner Tageblatt, 1er octobre 1927.

3. « Le théâtre d’actualité », Melos. Zeitschrift für Musik, Mayence, VIII/12, décembre 1929.

4. « Remarques sur mon opéra Mahagonny », Die Musik, Berlin, XXII/6 (mars 1930), p. 440-441.

5. « Mutations dans la production musicale », art. cit.

22 23 KURT WEILL, DE BERLIN À BROADWAY Louis Geisler

UN JEUNE PRODIGE DE LA MUSIQUE Le Protagoniste, le premier de ses opéras rapidement. Ses pièces reçoivent désormais (1900–1918) dont la partition a été conservée. Il compose un accueil médiocre et il est rattrapé par le Né le 2 mars 1900, Kurt Weill grandit dans ensuite Royal Palace, ouvrage dans lequel il spectre grandissant de l’antisémitisme en le quartier juif de la petite ville de Dessau utilise pour la première fois des motifs et France, certains de ses détracteurs n’hésitant en Saxe. Encouragé par son père – qui est des rythmes empruntés au jazz. Il compose pas à crier « Vive Hitler ! » lors d’un concert le chantre de la communauté juive locale –, ses œuvres suivantes dans le même esprit, Salle Pleyel où plusieurs extraits de ses œuvres il commence le piano à l’âge de cinq ans, avec un style de plus en plus affirmé. Cette sont présentés. s’essaie à la composition et étonne sa famille orientation coïncide avec sa rencontre avec par ses prédispositions musicales. le dramaturge Bertolt Brecht. Leur Opéra de TOURNANT ARTISTIQUE ET TRIOMPHE quat’ sous est un grand triomphe en 1928. À BROADWAY (1935–1950) L’ÉMERGENCE D’UN STYLE Mais l’ombre du nazisme se profile à l’horizon Weill s’exile à New York en septembre 1935. ET LES PREMIERS SUCCÈS (1918–1933) et leur projet suivant, Grandeur et décadence C’est un nouveau départ artistique pour lui et il À dix-huit ans, Weill s’installe à Berlin de la ville de Mahagonny, est la cible de se plonge dans l’étude de la musique popu­ et se forme auprès des compositeurs violentes attaques. laire et scénique américaine pour s’im­prégner Engelbert Humperdinck puis Ferruccio de cette culture. Ses comédies musi­cales Busoni. Il rêve de suivre l’enseignement FAUX-ESPOIRS À PARIS (1933–1935) présentées à Broadway connaissent un grand de Schoenberg qu’il vénère, à Vienne, mais Quelques semaines après l’arrivée d’Hitler succès, notamment Lady in the Dark (1941) et doit y renoncer, faute d’argent. Pour vivre, au pouvoir fin janvier 1933, Weill quitte One Touch of Venus (1943) qui comptabilisent Weill enseigne lui-même la musique et l’Allemagne pour la France, où il jouit d’une plusieurs centaines de représentations. joue de l’orgue dans les synagogues. Sous bonne réputation auprès des cercles parisiens Weill souhaite opérer la synthèse de l’opéra le patronage de Busoni dont il partage les depuis quelques années. Il bénéficie en outre européen traditionnel et de la comédie musi­ conceptions esthétiques, Weill commence du soutien de Marie-Laure et Charles de Noailles cale américaine. Il compose dans ce sens à trouver sa voie. Il s’intéresse aux œuvres et de la princesse de Polignac, qui soutiennent , « opéra américain » – c’est le du passé tout en remettant en cause les alors la fine fleur artistique de la capitale. Le terme utilisé par Weill – qui triomphe à New dogmes esthétiques du siècle précédent, Théâtre des Champs-Élysées lui commande la York en 1947 et vaut à son compositeur un en particulier ceux imposés par Wagner. musique d’un nouveau ballet intitulé Les Sept Tony Award. Suivent encore trois autres spec­ Ses compositions instrumentales sont bien Péchés capitaux, qui lui donne l’occasion de tacles qui épuisent Weill. Il meurt le 3 avril accueillies, mais c’est la scène qui l’attire retravailler avec Brecht, exilé lui aussi à Paris. 1950 et laisse son adaptation de Huckleberry inexorablement. Il présente en mars 1926 Malheureusement pour Weill, le vent tourne Finn inachevée.

24 25 BERTOLT BRECHT, ITINÉRAIRE D’UN ENFANT TERRIBLE

Louis Geisler

UN ADOLESCENT FACE À succès en 1928. Ce n’est pas le cas de leur fants, La Résistible Ascension d’Arturo Ui, l’Allemagne de l’Est. Il s’indigne dans le journal LA GUERRE (1898–1924) projet suivant : présenté à Leipzig puis à La Vie de Galilée. Neues Deutschland de la répression dans le Bertolt Brecht naît le 10 février 1898 à Berlin en 1930, Grandeur et décadence de sang des grandes manifestations de mai 1953 Augsbourg en Bavière, dans une famille bour- la ville de Mahagonny est étrillé par les nazis LE RÊVE CALIFORNIEN (1941–1947) par la police berlinoise soutenue par les chars geoise. Sur l’insistance de sa mère, il reçoit une et fait scandale. Brecht continue néanmoins La guerre est désormais aux portes de la russes. Son article est tronqué et le fait passer éducation protestante qu’il rejette rapidement ses expérimentations. Il écrit ses premiers Finlande. Brecht réussit à obtenir un passeport pour un soutien sans faille des autorités est- mais qui va profondément marquer son œuvre essais théoriques et développe l’idée d’un pour les États-Unis. Il s’installe à Santa Monica allemandes. Il est discrédité aux yeux des littéraire. Au déclenchement de la Première théâtre pour tous avec sa pièce La Mère, et fréquente d’autres artistes exilés comme théâtres d’Allemagne de l’Ouest qui cessent Guerre mondiale, Brecht a 16 ans. Il se sent présentée à partir de 1932 dans des asso­cia­ Fritz Lang avec lequel il travaille sur le film de jouer ses pièces. Il meurt le 14 août 1956 pousser des ailes patriotiques et partage son tions ouvrières. antinazi Les Bourreaux meurent aussi (1943). d’une crise cardiaque. exaltation dans des poèmes publiés dans Plusieurs pièces de son exil européen sont le journal local, mais les atrocités du conflit L’EXIL SCANDINAVE (1933–1941) créées sans lui à Zurich, d’autres sont adap- calment rapidement sa ferveur et il devient Le 30 janvier 1933, Hitler devient chancelier tées en anglais pour le public new-yorkais. antimilitariste. Après avoir abandonné ses du Reich et les nazis commencent la « mise Mais le répit de Brecht est éphémère. La études de philosophie et de médecine, il au pas » de la société. Le 10 mai 1933, les capitulation de l’Allemagne le 8 mai 1945 présente ses premières pièces à Augsbourg œuvres de Brecht et d’autres auteurs sont inaugure déjà les débuts de la Guerre froide. et Munich et développe son propre style. brûlées dans des autodafés. Il n’est plus là Ses opinions marxistes sont fustigées et il pour assister au désastre : il a quitté l’Alle- doit en rendre compte devant la Commission LES ANNÉES BERLINOISES : PREMIERS magne fin février, au lendemain de l’incendie sur les activités anti-américaines le 30 octobre SUCCÈS, PREMIERS SCANDALES (1924–1933) du Reichstag. Il sillonne l’Europe, passant 1947. C’est la fin du rêve américain et le Brecht s’installe à Berlin et découvre en quelques temps à Vienne et Paris – il y re- retour en Europe. 1926 les œuvres et la pensée de Marx. trouve Weill – avant de s’installer à Copen- Cette lecture assidue oriente son écriture hague (1933-1939) puis en Suède (1939–1940) RETOUR À BERLIN-EST (1947–1956) vers une réflexion sur les effets du capitalisme. et en Finlande (1940–1941). Brecht s’installe en Suisse et rédige Le Petit Il commence alors sérieusement à s’attaquer Le 5 juin 1935, Brecht est déchu de sa natio- Organon pour le théâtre dans lequel il expose aux formes traditionnelles du spectacle vivant nalité allemande et se retrouve apatride. sa théorie sur le théâtre épique et le principe et expérimente ce qu’il appellera bientôt le Pendant cet exil européen, il rédige une de distanciation. Il se fixe définitivement à « théâtre épique ». Il signe avec Kurt Weill grande partie de son œuvre, dont La Bonne Berlin-Est en 1949, où il fonde la compagnie L’Opéra de quat’sous qui connaît un grand Âme du Se-Tchouan, Mère Courage et ses en­ du Berliner Ensemble. La vie est dure dans

26 27 LE THÉÂTRE ÉPIQUE DE BRECHT ET LE PRINCIPE BERTOLT BRECHT DE DISTANCIATION Louis Geisler

Dans les années 1920, Brecht cherche entre les scènes, décalages entre le sens LA FORME DRAMATIQUE DU THÉÂTRE LA FORME ÉPIQUE DU THÉÂTRE à mettre au point un « nouveau théâtre ». des paroles et la musique. Cette nouvelle Comme d’autres artistes de l’avant-garde, approche est nécessaire à ses yeux pour est action, est narration, il sent un décalage entre la vie moderne que le théâtre et l’opéra cessent d’être des implique le spectateur dans l’action, fait du spectateur un observateur, mais et les pratiques artistiques traditionnelles « arts culinaires » – terme employé par Brecht épuise son activité intellectuelle, éveille son activité intellectuelle, après le traumatisme de la Première Guerre –, c’est-à-dire de simples divertissements lui est occasion de sentiments. l’oblige à des décisions. mondiale. Pour lui, le théâtre n’est plus un bourgeois consommés passivement et dont Expérience vécue. Vision du monde. simple divertissement : il devient un véritable il ne reste plus rien une fois le rideau tombé. Le spectateur est plongé dans quelque chose. Le spectateur est placé devant quelque chose. forum politique. Brecht cherche à rompre Suggestion. Argumentation. avec ce qu’il appelle le « théâtre dramatique » Dans ses Remarques sur l’opéra Grandeur Les sentiments sont conservés Les sentiments sont poussés jusqu’à la prise (ou « aristotélicien ») des siècles passés, et décadence de la ville de Mahagonny (1930), tels quels. de conscience. qui repose sur les principes de la catharsis Brecht schématise avec le tableau ci-contre Le spectateur est à l’intérieur, il participe. Le spectateur est placé devant, il étudie. (purgation des passions) et de l’empathie l’opposition entre le « théâtre dramatique » L’homme est supposé connu. L’homme est objet de l’enquête. (identification du public aux personnages). et le « théâtre épique ». L’homme immuable. L’homme qui se transforme et transforme. Il souhaite briser l’illusion théâtrale et créer Intérêt passionné pour le dénouement. Intérêt passionné pour le déroulement. une distance entre la scène et les spectateurs, Une scène pour la suivante. Chaque scène pour soi. pour les obliger à réfléchir sur les situations Croissance organique. Montage. qui leur sont présentées. Il expérimente Déroulement linéaire. Déroulement sinueux. avec Mahagonny certains procédés de son Évolution continue. Bonds. « théâtre épique » : succession de tableaux L’homme comme donnée fixe. L’homme comme processus. indépendants, narration non linéaire, La pensée détermine l’être L’être social détermine la pensée. utilisation de panneaux et d’annonces Sentiment. Raison.

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Opening Night (d’après John Cassavetes), Scènes de la vie conjugale (d’après Ingmar BIOGRAPHIES Bergman), La Source vive (d’après Aynd Rand), La Mégère apprivoisée et Othello (Shakespeare) ou encore Le Misanthrope (Molière). Attiré par l’opéra, il met en scène Lulu et L’Anneau du Nibelung à l’Opéra des Flandres, L’Affaire Makropoulos et Salomé à l’Opéra d’Amsterdam, Boris Godounov à l’Opéra national de Paris ainsi que Brokeback Mountain ESA-PEKKA SALONEN / DIRECTION MUSICALE (Charles Wuorinen) donné en création mondiale au Teatro Real de Madrid. Récemment, Le chef d’orchestre et compositeur finlandais Esa-Pekka Salonen étudie à l’Académie il présente Vu du pont (Arthur Miller) au Théâtre de l’Odéon, au Young Vic et West End de Sibelius d’Helsinki. De 1992 à 2009, il est directeur musical de l’Orchestre philhar­ Londres, et à Broadway, The Crucible (Arthur Miller) à Broadway, Les Damnés (d’après monique de Los Angeles. Durant dix-sept ans, il réforme et revitalise l’ensemble pour en Luchino Visconti) au Festival d’Avignon et à La Comédie-Française, la comédie musicale faire l’un des plus renommés et des mieux financés des États-Unis. Il s’investit dans Lazarus (David Bowie et Enda Walsh) à Londres et New York, Hedda Gabler (Henrik Ibsen) l’ouverture du Walt Disney Concert Hall, lance un fonds pour soutenir la commande au National Theatre de Londres, Network (Lee Hall d’après Paddy Chayefsky) avec Bryan d’œuvres contemporaines et programme de nombreuses créations. Il cofonde en 2003 Cranston à Broadway, A Little Life (d’après Hanya Yanagihara) à Amsterdam et All About le Festival de la Mer baltique dont il assure la direction artistique jusqu’en 2018. Il est Eve (d’après Jospeh L. Mankiewicz) dans le West End. Il reçoit de nombreuses récom­ aujourd’hui chef principal et conseiller artistique de l’Orchestre Philharmonia de Londres penses pour son travail, notamment deux Olivier Awards et deux Tony Awards pour Vu et chef lauréat de l’Orchestre symphonique de la radio suédoise et de l’Orchestre du pont, deux Obie Awards pour More Stately Mansions (Eugene O’Neill) et Hedda Gabler, philharmonique de Los Angeles. En 2020, il prendra la direction de l’Orchestre un Herald’s Archangel Award au Festival d’Édimbourg en 1998, un Molière pour Les symphonique de San Francisco. Ces dernières années, il expérimente de nouvelles Damnés, le Prix de la Culture du gouvernement flamand ainsi que le prix Stanislavski façons de présenter et rendre accessible la musique, notamment avec des concerts pour sa contribution exceptionnelle au monde du théâtre. Il est également docteur virtuels, les installations interactives RE-RITE et Universe of Sound et l’application pour honoris causa de l’Université d’Anvers et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. tablette The Orchestra. Cette saison, treize de ses œuvres sont programmées à travers En 2016, le roi Philippe de Belgique le nomme Commandeur de l’Ordre de la Couronne. le monde, dont le quatuor à cordes Homunculus, Helix avec l’Orchestre du Minnesota et l’Orchestre philharmonique d’Oslo, ainsi que LA Variations avec l’Orchestre philhar­ JAN VERSWEYVELD / SCÉNOGRAPHIE ET LUMIÈRE monique de Los Angeles. Il présente également son Concerto pour violoncelle en tournée Le scénographe et créateur lumière belge Jan Versweyveld fait ses études à l’Institut avec le soliste Truls Mørk et dirige sa pièce Pollux à Helsinki et Florence. Il est par Saint-Lucas à Bruxelles puis à l’Académie royale d’Anvers. Il devient le scénographe ailleurs en tournée avec le Philharmonia aux États-Unis, en Europe et en Asie. permanent de Het Zuidelijk Toneel à Eindhoven avant de rejoindre la compagnie Il propose au printemps une série de concerts autour de Stravinski avec l’Orchestre Toneelgroep d’Amsterdam en 2001 comme scénographe principal. Il collabore prin­ philharmonique de Los Angeles avant de diriger Pelléas et Mélisande à l’Opéra national cipalement avec le metteur en scène Ivo van Hove et conçoit les décors et la lumière de Finlande dont il est artiste associé. Sa discographie est large et variée. En 2013, il d’un très grand nombre de spectacles, notamment Vu du pont (Arthur Miller), Network enregistre les Correspondances d’Henri Dutilleux en présence du compositeur chez (Lee Hall d’après Paddy Chayefsky), Les Sorcières de Salem (Arthur Miller) et All About Deutsche Grammophon avec l’Orchestre philharmonique de Radio France. La même Eve (d’après Jospeh L. Mankiewicz) à Broadway ainsi qu’Angels in America (Tony année, il concrétise un projet de trente ans avec l’Orchestre philharmonique de Los Kushner), Tragédies romaines et Kings of War d’après Shakespeare, Marie Stuart, Angeles et propose chez Sony un double album consacré aux œuvres orchestrales Le Long Voyage vers la nuit (Eugene O’Neill), , Husbands (d’après John de Witold Lutosławski à l’occasion du centenaire de la naissance du compositeur. Cassavetes), The Russians! (d’après Tchékhov), L’Avare, Et jamais nous ne serons Sa discographie récente comprend Perséphone de Stravinski et un coffret de soixante- séparés (Jon Fosse), Les Enfants du soleil (Gorky), Cris et Chuchotements (d’après et-un disques réunissant l’ensemble de ses enregistrements pour Sony. Au Festival d'Aix, Ingmar Bergman), Un tramway nommé désir (Tennessee Williams), Hedda Gabler il dirige Elektra en 2013, puis Pelléas et Mélisande et Œudipus Rex en 2016. Il dirigera (Henrik Ibsen), Le Misanthrope, The Little Foxes (Lillian Hellman) ou encore Lazarus pour la première fois de sa carrière le cycle complet de L’Anneau du Nibelung à (David Bowie et Enda Walsh). Il travaille également avec la chorégraphe Anne Teresa l’Opéra national de Finlande dans les saisons à venir. De Keersmaeker pour les spectacles Rain et Drumming Live. À l’opéra, il signe la scénographie de Lulu et L’Anneau du Nibelung à l’Opéra des Flandres, Brokeback IVO VAN HOVE / MISE EN SCÈNE Mountain (Charles Wuorinen) au Teatro Real de Madrid, Boris Godounov et Così fan Le metteur en scène belge Ivo van Hove commence sa carrière dès 1981 tutte à l’Opéra national de Paris ainsi que Les Deux Foscari de Verdi et La Clémence en créant ses propres pièces. Entre 1998 et 2004, il est directeur artistique de Titus à de Bruxelles. En 2019, il conçoit l’exposition Camp: Notes on du Holland Festival dont il assure la programmation pour le théâtre, la musique, Fashion pour le gala du Metropolitan Museum de New York. Il reçoit de nombreux l’opéra et la danse. En 2011, il prend la tête de la compagnie néerlandaise prix dont un Bessie Award pour ses décors de Drumming Live en 2002, un Lucille Toneelgroep Amsterdam (devenue à présent International Theatre Amsterdam) Lortel Award et un Obie Award pour Hedda Gabler, le prix Proscenium conjointement avec laquelle il monte de nombreux spectacles, notamment Angels in America avec Ivo van Hove pour l’ensemble de leur œuvre et le Knight of Illumination Award (Tony Kushner), Tragédies romaines et Kings of War (d’après Shakespeare), pour Song from Far Away (Simon Stephens) en 2016. 36 37 AN D’HUYS / COSTUMES KOEN TACHELET / DRAMATURGIE An D’Huys étudie le stylisme à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers. Pendant Le dramaturge belge Koen Tachelet naît en 1964 à Anvers. Il commence sa carrière comme plus de onze ans, elle travaille pour la maison de couture d’Ann Demeulemeester. programmateur international pour le centre culturel de Singel avant de devenir chargé de Depuis 2002, elle conçoit régulièrement les costumes des spectacles du metteur communication pour la compagnie de théâtre néerlandaise Het Zuidelijk Toneel ainsi que en scène Ivo van Hove, notamment : La Clémence de Titus à La Monnaie de Bruxelles ; chercheur à l’Université d’Anvers et à l’Institut du théâtre flamand. En 2001, il crée la forma- L’Anneau du Nibelung à l’Opéra des Flandres ; Othello (Shakespeare), Opening Night tion postuniversitaire APT (Arts, Performance, Théâtralité) – intitulée aujourd’hui a.pass – (d’après John Cassavetes), Antigone (Sophocle), Kings of War (d’après Shakespeare), dédiée aux arts du spectacle. Depuis cette époque, il écrit des pièces de théâtre et collabore La Source vive (d’après Ayn Rand), Les Choses qui passent (d’après Louis Couperus) avec de nombreux metteurs en scène dont Johan Simons, Ivo van Hove, Jossi Wieler, Chris- et A Little Life (d’après Hanya Yanagihara) avec la compagnie Toneelgroep Amsterdam ; toph Marthaler et Alain Platel. Entre 2005 et 2010, il participe activement au renouveau du Le Misanthrope (Molière) à la Schaubühne de Berlin ; Vu du pont (Arthur Miller) au Théâtre théâtre NTGent de Gand et rejoint Johan Simons aux Kammerspiele de Munich, l’un des Young Vic, à West End et Broadway ; Les Damnés (d’après Luchino Visconti) au Festival principaux théâtres d’Allemagne. Il adapte pour la scène des romans et des scénarios de d’Avignon, à La Comédie-Française et à New York ; Lazarus (David Bowie et Enda Walsh) à films tels que L’Oiseau est malade (Arnon Grunberg), La Vie est un songe (Calderón de la Londres et New York ; Obession (d’après Luchino Visconti) à Londres, Paris et Luxembourg ; Barca), Les Particules élémentaires (Michel Houellebecq), Assurance sur la mort (James M. Hedda Gabler (Henrik Ibsen) au National Theatre de Londres ; Network (d’après Paddy Cain, Billy Wilder) ainsi que Le Décalogue et la trilogie Trois Couleurs : Bleu-Blanc-Rouge Chayefsky) à Broadway ; Boris Godounov à l’Opéra national de Paris ; All About Eve (Krzysztof Kieślowski). Avec Johan Simons, il réalise une trilogie d’après Le Poids de la grâce, (d’après Jospeh L. Mankiewicz) à West End. Elle signe également les costumes de Così Hôtel Savoy et La Marche de Radetzky de l’écrivain autrichien Joseph Roth. Il adapte pour Ivo fan tutte à l’Opéra national de Paris, Quartet, Bitches Brew et Kassandra pour Anne Teresa van Hove La Source vive (Ayn Rand), Une vie comme les autres (Hanya Yahagihara) ainsi que De Keersmaeker, Médée (d’après Euripide) et Maris et Femmes (d’après Woody Allen) pour deux romans de l’écrivain néerlandais Louis Couperus. Il collabore également avec des insti- Simon Stones, ainsi que ceux des Trois Sœurs (Anton Tchékhov), de Poquelin (d’après tutions dans toute l’Europe, en particulier les Kammerspiele de Munich, le Festival de la Molière), des Estivants (Maxime Gorki) et de La Cerisaie (Anton Tchékhov) pour la compagnie Ruhrtriennale, le Burgtheater de Vienne et le théâtre Stadschouwburg d’Amsterdam. À de théâtre tg STAN à Anvers. Au cinéma, elle dessine les costumes de Toto le héros réalisé l’opéra, il participe aux productions de Fidelio, de L’Enlèvement au sérail et du Château de par et Rosie de Patrice Toye. Barbe-Bleue à l’Opéra national de Paris, au Festival de Salzbourg et à l’Opéra d’Amsterdam.

TAL YARDEN / VIDÉO KARITA MATTILA / LEOKADJA BEGBICK Né à Jérusalem, le vidéaste Tal Yarden se forme aux États-Unis au Collège Bard avant de La soprano finlandaise Karita Mattila étudie à l’Académie Sibelius d’Helsinki avec Liisa Linko- s’installer à New York. Il réalise les vidéos de nombreux spectacles, notamment Network, Malmio puis Vera Rózsa qui l’accompagne pendant plus de vingt ans. Elle travaille avec des Indecent, Sunday in the Park with George, Les Sorcières de Salem, Super Hero, The Waverly chefs prestigieux tels que Sir Colin Davis, Christoph von Dohnányi, Antonio Pappano, Bernard Gallery, Frost/Nixon, A Walk On The Moon, Passing Strange, Between the World and Me, The Haitink, Sir Simon Rattle et Esa-Pekka Salonen. Elle est invitée sur les plus grandes scènes et Undertaking, Lazarus, Indecent, Le Roi Lear, Distracted, Little Foxes, Liberty City, Kaos, Beast, collabore avec des metteurs en scène de premier plan, notam­ment Luc Bondy (Don Carlos Lush Valley, Sounding, Futura, Corpus Exquisitus, A Dog and Pony Show, Tight Right White, à Paris, Londres et Édimbourg), Lev Dodin (Elektra au Festival de Pâques de Salzbourg, La Quotations from a Ruined City, Swimming in March, Pop!, Obsession, Antigone, Hamlet, Les Dame de pique et Salomé à l’Opéra national de Paris), Peter Stein (Simon Boccanegra au Damnés, Œdipus, Kings of War, La Source vive, Cris et Chuchotements, Antonioni Project, Festival de Salzbourg, à l’Opéra de Chicago) et Jürgen Flimm (Fidelio au Metro- Le Deuil sied à Electre, Les Enfants du soleil, The Russians!, Angels in America, Husbands, politan Opera de New York). Son répertoire comprend notamment les rôles de Kostelnička Tragédies romaines, Édouard II ou encore Le Misanthrope. Il travaille pour les théâtres de (Jenůfa), Emilia Marty (L’Affaire Makropoulos), Sieglinde (La Walkyrie), Marie (Wozzeck), Ariane Broadway, pour des compagnies du Off-Broadway ainsi qu’à l’étranger pour le Barbican et (Ariane à Naxos) et Kundry (Parsifal). Engagée dans le développement de la musique contem- le Théâtre de l’Almeida à Londres, la Comédie-Française, la Schaubühne à Berlin et la poraine, elle crée en concert les pièces Quatre instants, Mirage et Émilie de la compositrice compagnie Tonnelgroep à Amsterdam. À l’opéra, il crée les vidéos de : Boris Godounov à Kaija Saariho. Ses enregistre­ments des Maîtres chanteurs de Nuremberg avec Sir George Sol- l’Opéra national de Paris ; The Exterminating Angel au Metropolitan de New York ; 170 Days à ti et Jenůfa avec Bernard Haitink sont récompensés par un Grammy Award. Elle enregistre l’Opéra de Nankin ; Between Worlds à l’ ; Salomé et Der Schatzgräber les Quatre derniers lieder de Strauss avec Claudio Abbado chez Deutsche Grammophon ainsi à l’Opéra d’Amsterdam ; Mazeppa, La Clémence de Titus et Idoménée à La Monnaie de que les Gurrelieder de Schönberg et la Symphonie n°14 de Chostakovich avec Sir Simon Bruxelles ; Brokeback Mountain au Teatro Real de Madrid ; L’Anneau du Nibelung à l’Opéra Rattle chez EMI. Cette saison, elle incarne la Princesse étrangère (Rusalka) à l’Opéra national des Flandres ; Macbeth à l’Opéra de Lyon. Il réalise des films publicitaires pour les marques de Paris sous la direction de Susanna Mälkki, la Première Prieure (Dialogue des Carmélites) au Rick Owens, Demna Gvasalia, Balenciaga, Armani, Timberland, Microsoft, New York Times, Metropolitan Opera, Kostelnička à l’Opéra de Munich et crée le rôle de Plotina dans le nouvel Quin Hotel, Smart Car, Puma, Levis, Coca Cola, Heineken et Ford, ainsi que des films opéra de Rufus Wainwright Hadrian à Toronto. Elle reçoit de nombreux prix durant sa carrière promotionnels pour les Nations Unies et la Croix Rouge. Il collabore également avec Annie et devient Chevalier des Arts et des Lettres en 1997. La Société philharmonique royale de Lennox, les Red Hot Chili Peppers, Alicia Keys, Snoop Dogg, James Brown, Garbage, Londres la récompense en 2016 pour ses interprétations de Kostelnička et Emilia Marty. Elle Wyclef Jean, Peaches, Patti Smith et Moby. s'est produite au Festival d'Aix en 1995 dans Così fan tutte puis en 2008 pour un récital.

38 39 ALAN OKE / FATTY, DER “PROKURIST” concerts d’ouverture et de clôture des BBC Proms de Londres. Cette saison, il apparaît Le ténor britannique Alan Oke étudie à l’Académie royal d’Écosse avant de compléter dans De la maison des morts à La Monnaie de Bruxelles et à l’Opéra de Lyon et incarne sa formation à Munich auprès de Hans Hotter. Il commence sa carrière comme baryton Thibaut dans La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski au Theater an der Wien ainsi que Créon puis aborde des rôles de ténor à partir de 1992, notamment Rodolfo (La Bohème), dans Médée de Charpentier au Grand Théâtre de Genève. Alfredo(), Pinkerton (Madame Butterfly), Števa (Jenůfa), Boris (Kátya Kabanová), Gandhi ( de Philipp Glass), les quatre valets des Contes d’Hoffmann, le Capitaine ANNETTE DASCH / JENNY HILL Vere (Billy Budd), le Maître d’école (La Petite Renarde rusée), Valzacchi (Le Chevalier à la La soprano allemande Annette Dasch étudie à l’Université de musique de Munich. rose) et Don Basilio (Les Noces de Figaro). Récemment, il apparaît dans De la maison des Elle incarne Donna Elvira (Don Giovanni) à la Scala de Milan, au Staatsoper de Berlin et morts à l’Opéra national du Pays de Galle, The Rake’s Progress à l’Opéra d’Amsterdam et à l’Opéra de Munich, la Comtesse (Les Noces de Figaro) au Covent Garden de Londres, dans les créations mondiales de (Elena Langer) à Cardiff et The au Teatro Real de Madrid, au Théâtre des Champs-Élysées, au Metropolitan Opera de Skating Rink (David Sawer) au Festival de Garsington. En concert, il interprète des New York et à l’Opéra de Francfort, Fiordiligi (Così fan tutte) à l’Opéra de Munich, Freia œuvres de Bach (Messe en si mineur), Beethoven (Messe solennelle, Symphonie n°9), (Rheingold) au Festival de Pâques de Salzbourg, Antonia (Les Contes d’Hoffmann) et Britten (War Requiem, On This Island, Symphonie du printemps), Elgar (Dream of Geron­ Cordelia (Lear de Reiman) à l’Opéra national de Paris, le rôle-titre d’Armida et Donna tius), Henze (Voices), Janáček (Messe glagolitique), Mendelssohn (Elias), Schœnberg Anna (Don Giovanni) au Festival de Salzbourg, Elisabeth (Tannhäuser) à l’Opéra de Francfort, (Gurrelieder) et Stravinski (Threni). Très investi dans le répertoire des XXe et XXIe siècles, Elsa (Lohengrin) au Festival de Bayreuth, à la Scala, au NHK Hall de Tokyo, à l’Opéra il chante dans Nixon in China (John Adams) aux BBC Proms et au Festival de Berlin, The de Munich, au Grand Théâtre du et à l’Opéra de Francfort, Eva (Les Maîtres chanteurs Tempest (Thomas Adès) au Metropolitan de New York, Lulu à l’Opéra national du Pays de Nuremberg) au Festival de Budapest et au Metropolitan Opera, Rezia (Oberon de Weber) de Galle et au Metropolitan Opera, Mort à Venise à Aldeburgh, Bregenz et Prague, ainsi à l’Opéra de Munich et Juliette (Juliette ou la clé des songes de Martinů) à l’Opéra de que le rôle-titre de à Aldeburgh. Au Covent Garden de Londres, il crée le Zurich. Récemment, elle aborde le rôle de Jenny dans Grandeur et décadence de la ville rôle de Marlow dans Heart of Darkness (Tarik O’Regan) et apparaît dans The Minotaur de Mahagonny à l’Opéra de Zurich et fait ses débuts au Wiener Staatsoper dans Don (Harrison Birtwistle) et Anna Nicole (Mark-Anthony Turnage). Cette saison, il fait ses Giovanni et Lohengrin. Elle se produit en concert avec les orchestres philharmoniques débuts dans le rôle de Loge (L’Or du Rhin) à Londres et chante dans Œdipe (Georges de Berlin et Vienne, l’Orchestre royal du Concertgebouw, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Enesco) à Amsterdam, Billy Budd à Varsovie et la création de Prisoner of the State du Mozarteum de Salzbourg et collabore avec des chefs tels que Daniel Baremboim, Ivor (David Lang) à New York. Il retrouvera prochainement les scènes du Covent Garden Bolton, Sir Colin Davis, Gustavo Dudamel, Adam Fischer, Daniele Gatti, Nikolaus Har- et du Festival de Glyndebourne. À Aix, il a chanté Sellem (The Rake's Progress) en 2017. noncourt, Paavo Järvi, Marek Janowski, Fabio Luisi, Kent Nagano, Andris Nelsons, Seiji Ozawa, Kirill Petrenko, Sir Simon Rattle, Helmuth Rilling et Christian Thielemann. Elle SIR WILLARD WHITE / DREIEINIGKEITSMOSES donne régulièrement des récitals à la Schubertiade de Schwarzenberg, à la Philharmo- Originaire de Jamaïque, le baryton-basse Sir Willard White étudie à l’École de musique nie de Paris, au Musikverein et au Konzerthaus de Vienne et au Wigmore Hall de Londres. de Jamaïque avant de rejoindre la Julliard School de New York.Il commence sa carrière Cette saison, elle interprète pour la première fois le rôle-titre de Jenůfa à l’Opéra d’Ams- en 1974 au City Opera de New York et chante depuis à Londres, Glyndebourne, Munich, terdam et chante Rosalinde (La Chauve-Souris) au Deutsche Oper de Berlin et au Wiener Berlin, Hambourg, Salzbourg, Paris, Aix-en-Provence, Amsterdam, Bruxelles, Genève, Staatsoper ainsi que Rezia au Theater an der Wien. Madrid, San Francisco et Los Angeles. Récemment il incarne : Gorjantchikov (De la maison des morts) à l’Opéra national de Paris et au Covent Garden de Londres ; Publio NIKOLAI SCHUKOFF / JIM MAHONEY (La Clémence de Titus) à l’Opéra d’Amsterdam et au Festival de Salzbourg ; Cadmus Le ténor autrichien Nikolai Schukoff fait ses études au Mozarteum de Salzbourg. (The Bassarids de Hans Werner Henze) au Festival de Salzbourg ; Le Com-mandeur Sa carrière prend un essor international en 2007 lorsqu’il chante son premier Parsifal (Don Giovanni) au Covent Garden ; Le Blaireau et Le Curé (La Petite Renarde rusée) avec à l’Opéra de Munich, rôle qu’il reprend par la suite sur les scènes de Budapest, Dresde, l’Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Sir Simon Rattle ; Schigolch Lyon, Paris et Helsinki. L’année 2013 marque un nouveau tournant dans sa vie profes­ (Lulu) à l’English National Opera et à l’Opéra de Rome ; Le Médecin (Wozzeck) à l’Opéra sionnelle avec les prises de rôles de Siegmund (La Walkyrie) à Valence et Cavaradossi d’Amsterdam ; Oreste et Jupiter (Giasone de Cavalli) au Grand Théâtre de Genève ; () à Cologne, ainsi que ses débuts au Metropolitan Opera de New York sous les Moïse la Trinité (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny) à l’Opéra de Rome et traits de Don José () qu’il incarne également à Paris, Barcelone, Dresde, Baden au Covent Garden ; Arkel (Pelléas et Mélisande) avec l’Orchestre philharmonique de Los Baden et Hambourg. Ces dernières saisons, il interprète : Erik (Le Vaisseau fantôme) à Angeles et au Metropolitan Opera. En concert, il se produit avec les orchestres philhar- Édimbourg, Munich, Hambourg, Seattle et Madrid ; Bacchus (Ariane à Naxos) à Valence, moniques de Berlin, Londres, New York et Los Angeles, les orchestres symphoniques Florestan (Fidelio) à Lyon, Édimbourg et Prague ; Jim Mahoney (Grandeur et décadence de Boston, Chicago et de la BBC, les orchestres de Cleveland et de la Scala ainsi que de la ville de Mahagonny) à Toulouse, Santiago et Buenos Aires ; le rôle-titre de Lohengrin le London Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonia et l’Orchestre royal du Concer- à Amsterdam, Mannheim et Saint-Étienne ; Sergueï (Lady Macbeth de Mtsensk) à Genève ; tgebouw d’Amsterdam. Il collabore avec les chefs les plus renommés tels qu’Esa-Pekka Max (Der Freischütz) à Genève, Hambourg et Paris ; Œdipe (Œdipus Rex) à Lisbonne et Salonen, Sir Simon Rattle, Valery Gergiev, Charles Dutoit et participe régulièrement aux Paris ; Tirésias et Calliope (The Bassarids de Hans Werner Henze) au Festival de Salzbourg.

40 41 Récemment, il aborde les rôles d’Éléazar (La Juive) à l’Opéra de Lyon, Pedro (Tiefland THOMAS OLIEMANS / BILL, GENANNT SPARBÜCHSENBILL d’Eugen d’Albert) au Théâtre du Capitole et Boris (Kátia Kabanová) au Grand Théâtre du Après avoir obtenu son diplôme de chant au Conservatoire d’Amsterdam, le baryton hol- Liceu. En concert, il chante : les Gurrelieder de Schönberg au Musik­verein de Vienne landais Thomas Oliemans se forme aux côtés de Robert Holl et Dietrich Fischer-Dieskau. avec Zubin Mehta ; la Symphonie n°8 de Mahler à Paris avec Daniele Gatti et Christoph Il chante aujourd’hui dans les plus grandes salles et festivals européens : Teatro Real de Eschenbach et à Rome avec Antonio Pappano ; Le Chant de la terre à l’Opéra national de Madrid, Covent Garden de Londres, Opéra de Göteborg, Opéra national du Rhin, Théâtre Paris, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Festival de Lucerne, au Festival de Bregenz du Capitole de Toulouse, Grand Théâtre de Genève, Festival de Salzbourg, etc. Il est par ainsi qu’à Berlin, Londres et Valence ; la Symphonie n°9 de Beethoven à la Philharmonie ailleurs régulièrement invité à se produire sur la scène de l’Opéra d'Amsterdam, où il in- de Berlin, au Festival de Saint-Denis, au Gewandhaus de Leipzig et à Rome avec Gustavo carne Papageno (La Flûte enchantée), Shaunard (La Bohème), Kothner (Les Maîtres chan­ Dudamel ; la Messe solennelle de Beethoven avec l’Orchestre symphonique de Londres teusr de Nuremberg), Peter (Hansel et Gretel), Lescaut ( Lescaut), Don Alfonso (Così et à la Fondation Calouste Gulbenkian. fan tutte). Son répertoire de concert comprend des œuvres telles que l’Oratorio de Noël et la Passion selon saint Matthieu de Bach, Elias de Mendelssohn, la Messe en fa mineur de SEAN PANIKKAR / JACK O’BRIEN/TOBBY HIGGINS Bruckner, les Lieder eines fahrendes Gesellen et les Kindertotenlieder de Mahler, qu’il inter- D’origine sri-lankaise, le ténor américain Sean Panikkar naît et grandit en Pennsylvanie. prète avec l’Akademie für Alte Musik Berlin, l’Orchestre symphonique de Bâle, l’Orchestre Il étudie le chant à l’Université du Michigan avant de se perfectionner au sein du royal du Concertgebouw, les orchestres symphoniques de Rotterdam, de Liverpool et de programme pour jeunes chanteurs de l’Opéra de San Francisco. Il fait ses débuts au la Radio des Pays-Bas. Les chefs Charles Dutoit, Jiří Bělohlávek, Ivor Bolton, Kent Nagano et Metropolitan Opera de New York dans Manon puis apparaît dans Yannick Nézet-Séguin, ainsi que les metteurs en scène Robert Carsen, Simon McBurney, (John Adams), Guillaume Tell sous la direction de Gianandrea Noseda, Roméo et Juliette, Deborah Warner, Pierre Audi, David Alden et Christof Loy ont quant à eux eu l’occasion de et Ariane à Naxos. Il est invité par de nombreuses institutions à le diriger. En récital, il apparaît entre autres aux côtés des pianistes Malcolm Martineau, travers les États-Unis. Il incarne son rôle fétiche de Nadir dans Les Pêcheurs de perles Roger Vignoles et Paolo Giacometti à Vienne, Zurich, Londres, New York et Amsterdam. sur les scènes de Fort Worth, Pittsburgh et Denver. Il chante dans et Salomé Sa discographie comprend le Winterreise et le Schwan-engesang de Schubert ainsi qu’Elias à l’Opéra de Washington, La Bohème à l’Opéra de Cincinnati sous la direction de Louis de Mendelssohn avec le RIAS Kammerchor, la Passion selon saint Jean de Bach avec l’Or- Langrée et à l’Opéra du Michigan, Carmen à l’Opéra de Madison, Moby Dick () chestre du XVIIIe siècle sous la direction de Frans Brüggen et la Symphonie n°14 de Chosta- à l’Opéra de Pittsburgh, Silent Night (Kevin Puts) au Lyric Opera de Kansas City, The Last kovitch avec l’Orchestre de chambre néerlandais (sous la direction de Gordan Nikolic). Savage (Gian Carlo Menotti) à l’Opéra de Santa Fe et interprète Tamino dans La Flûte enchantée à l’Opéra de Pittsburgh et au Festival de Glimmerglass. Il fait ses débuts PEIXIN CHEN / JOE, GENANNT ALASKAWOLJOE européens en 2008 au Festival d’Aix-en-Provence dans Zaide mise en scène par Peter Basse originaire de Chine, Peixin Chen étudie à Pékin avant de rejoindre le programme pour Sellars et incarne en 2018 Dionysos dans une nouvelle production de The Bassarids jeunes chanteurs de l’Opéra de San Francisco où il incarne Basilio dans Le Barbier de Séville. (Hans Werner Henze) de Krzysztof Warlikowski présentée au Festival de Salzbourg. Il se perfectionne ensuite auprès de Stephen King au sein de l’opéra studio de l’Opéra de Très attaché à la musique contemporaine, il crée les rôles d’Adam dans CO2 (Giorgio Houston. Il interprète un vaste répertoire allant des œuvres de Donizetti, Mozart et Rossini Battistelli) mis en scène par Robert Carsen à la Scala de Milan, Wendell Smith dans jusqu’aux pièces plus lourdes de Verdi, Wagner et Puccini. Il est régulièrement invité par The Summer King (Daniel Sonenberg) à l’Opéra de Pittsburgh, l’Agent Henry Rathbone l’Opéra de Houston pour lequel il interprète Bartolo (Le Barbier de Séville), Oroveso (), dans JFK (David T. Little) à l’Opéra de Fort Worth et le rôle-titre de Shalimar the Clown Ferrando (Le Trouvère), Sarastro (La Flûte enchantée) et Hunding (La Walkyrie). Il chante éga- (Jack Perla) à l’Opéra de Saint Louis. Cette saison, il chante le rôle de Gandhi dans lement Sarastro à l’Opéra de Philadelphie, Sparafucile () pour les opéras de Santa Satyagraha () à l’Opéra de Los Angeles et apparaît dans La Bohème à Fe et Kansas City ainsi que Dulcamara (L’Élixir d’amour) à l’Opéra de Washington. Il apparaît l’Opéra de Pittsburgh, Carmen à l’Opéra de Caroline du Nord et Les Pêcheurs de perles dans The Passenger (Mieczysław Weinberg) mis en scène par David Poutney au Lincoln au Lyric Opera de Kansas City. Center et Dmitrij (Dvořák) au Festival de musique de Bard dans une nouvelle production d’Anne Bogart dirigée par Leon Botstein. Les Noces de Figaro occupent une place particu- lière dans son répertoire : il chante le rôle-titre au Festival de Saragota Springs et incarne Bartolo à l’Opéra de Houston et au Centre national des arts du spectacle de Pékin. En concert, il chante dans le Requiem de Verdi avec l’orchestre et le chœur de l’Opéra de Hous- ton sous la direction de Patrick Summers, ainsi que dans la Symphonie n°9 de Beethoven avec les orchestres symphoniques de Detroit et Houston. Il travaille avec les chefs Sebastian Lang-Lessing, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Andrés Orozco-Estrada, Michel Plasson, Krzysztof Urbański, Leonard Slatkin et les metteurs en scène Giancarlo del Monaco, David Paul, James Robinson et Francesca Zambello. Cette saison, il chante Colline (La Bohème) à l’Opéra de Phi- ladelphie et fait ses débuts au Metropolitan de New York où il interprète Sarastro sous la di- rection d’Harry Bicket, avant d'apparaître dans Don Giovanni et Aïda.

42 43 KRISTINA BITENC / UNE FILLE DE MAHAGONNY THEMBINKOSI MAGAGULA / UNE FILLE DE MAHAGONNY La soprano néerlandaise Kristina Bitenc se forme au violon avant d’étudier le chant au Née en 1992, la soprano sud-africaine Thembinkosi Magagula se forme au Conserva- Conservatoire royal de musique de La Haye avec Barbara Pearson puis de se perfectionner toire de Potchefstroom auprès de Santisa Viljoen et se perfectionne au Collège royal de au sein de l’Académie de l’Opéra d’Amsterdam. Entre 2012 et 2014, elle est membre de musique de Stockholm en 2015. Elle suit les master classes de chant de Barbara Hill- l’Opéra studio de l’Opéra national du Rhin à Strasbourg. Durant ces deux années, elle incarne Moore, Erica Eloff, Kobie van Rensburg, Klesie Kelly-Moog, Mya Besselink, Roberta la Souris et le Nain Oups (Blanche-Neige de Marius Felix Lange), la Princesse Badr-al Bu- Alexander et Dunja Vejzovic. Elle participe également à un atelier artistique animé par dur (Aladin et la lampe merveilleuse de Nino Rota), Mrs. Julian (Owen Wingrave de Britten), la metteuse en scène Lotte de Beer et prend part au programme de formation Incanto la Femme (Le Pauvre Matelot de Milhaud) et Mizi (Der ferne Klang de Schreker). En 2015, Tignano proposé par la soprano Nicola Beller Carbone en Toscane. Elle étudie actuelle- elle interprète Eurydice (Orphée et Eurydice de Gluck) dans une mise en scène de Floris ment au Conservatoire de Maastricht auprès d’Yvonne Schiffelers. Elle reçoit plusieurs Visser pour la compagnie Reisopera. Depuis, elle aborde les rôles de Sandrine (La finta bourses de mérite et remporte de nombreux concours régionaux. Elle chante en 2012 le giardiniera), Blanche (Dialogues des Carmélites), Max (Max et les Maximonstres d’Oliver Requiem de Fauré ainsi que celui de Mozart. Elle donne son premier concert en tant que Knussen) et Giannetta (L’Élixir d’amour). Durant la saison 2016-2017, elle est en tournée soliste en 2016 à Potchefstroom. Elle interprète les rôles de Susanna (Les Noces de Figa­ aux Pays-Bas avec le spectacle Dr. Miracle’s Last Illusion de la compagnie Opera2Day. ro) sous la direction Robert Lehmeier, Musetta (La Bohème) dans un spectacle de la En 2018, elle interprète Oscar dans Un bal masqué en tournée avec Opera Zuid. Cette compagnie néerlandaise Reisopera sous la direction de Christian Carsten et Cunégonde saison, elle chante le Stabat Mater de Pergolèse et le Messie de Haendel en concert. Elle (Candide de Bernstein) dans une production du Conservatoire de Maastricht. En 2018, collabore avec les chefs d’orchestre Reinbert de Leeuw, David Syrus, Antony Hermus, elle remporte le Deuxième Prix du Concours international de musique d’Unisa à Pretoria. Marko Letonja, Bas Wiegers, Patrick Davin, Claude Schnitzler, Vincent Monteil, Gordan Plus récemment, elle participe au Concours Reine Élisabeth en Belgique, à la production Nikolic, Friedemann Layer, Giancarlo Andretta, Pieter-Jelle de Boe et Leo Hussain. Elle se des Mamelles de Tirésias des Azuriales à Nice et finit demi-finaliste du Concours de produit avec les orchestres philharmoniques de Slovénie et de Strasbourg, les orchestres chant de Bois-le-Duc aux Pays-Bas. symphoniques d’Anvers et de Mulhouse ainsi que l’ensemble ASKO | Schönberg, l’Or- chestre de la Résidence de La Haye, l’Orchestre du Nord des Pays-Bas et l’Orchestre MARIA NOVELLA MALFATTI / UNE FILLE DE MAHAGONNY de la radio slovène. La soprano italienne Maria Novella Malfatti reçoit une formation de violoniste au Conser- vatoire Luigi Boccherini de Lucques. Elle étudie ensuite le chant auprès de Janet Perry CATHY-DI ZHANG / UNE FILLE DE MAHAGONNY et Raina Kabaivanska avant de rejoindre le Conservatoire d’Amsterdam où elle suit La soprano australienne Cathy-Di Zhang se forme à l’Académie royale de musique de actuellement l’enseignement de Sasja Hunnego. Elle reçoit en 2016 le Troisième Prix Londres entre 2010 et 2015 avant de se perfectionner au sein du programme pour jeunes du Concours Ferruccio Tagliavini à Deutschlandberg en Autriche et fait partie des fina- chanteurs de l’English National Opera. Durant ses études, elle participe aux master classes listes du 52e Concours de chant de Bois-le-Duc aux Pays-Bas en septembre 2018. Elle de l’Académie Georg Solti et de la résidence Mozart de l’Académie du Festival d’Aix. Elle enregistre en 2015 un duo extrait de La Traviata de Verdi avec Andrea Bocelli à l’occasion reçoit plusieurs bourses de la compagnie anglaise Independent Opera et remporte en du film La Musique du silence consacré au ténor italien par le réalisateur Michael Radford. 2015 le concours de l’Australian Opera and Auditions Committee. L’année suivante, elle Depuis 2017, elle se produit régulièrement au Festival d’Erl en Autriche où elle incarne reçoit le prix du public lors du concours des Azuriales et finit demi-finaliste du Concours Tamiri (Il re pastore), Musette (La Bohème), Cleone (Ermione de Rossini) et Un jeune Veronica Dunne à Dublin. Elle participe au programme Opera Squad de l’English National berger (Tannhäuser) sous la direction de Gustav Kuhn. Elle y interprète aussi La Passion Opera pour lequel elle chante des airs de Donna Anna (Don Giovanni) dans des lycées à selon saint Jean et l’Oratorio de Noël de Bach. Cette saison, elle chante la Passion selon travers tout le Royaume-Uni. Elle interprète le rôle de Nella (Gianni Schicchi) à Nice lors saint Jean à Utrecht avec le chef Bernhard Touwen et à Oosterhout sous la direction de des Azuriales, le rôle-titre de Cendrillon de Massenet pour l’Académie royale d’opéra de Rick Muselaers. Elle retourne également au Festival d’Erl pour chanter dans La Bohème Londres ainsi que Gretel (Hansel et Gretel) et Lisa (La sonnambula) avec la compagnie Pa- sous la direction de Paolo Carignani et la Passion selon saint Matthieu avec Martin cific Opera à Sydney. En 2018, elle incarne Mimi (La Bohème) pour la compagnie berlinoise Sieghart. Elle fera ses débuts en 2020 au Concertgebouw d’Amsterdam dans le rôle Opera @Stone et Fiordiligi (Così fan tutte) dans une mise en scène d’Arila Siegert au Festi- d’Azema dans une version de concert de Semiramide de Rossini sous la direction de val du Château de Rheinsberg avec l’Académie de chambre de Potsdam sous la direction Michele Mariotti. d’Ivo Hentschel. En concert, elle chante des airs de Mozart avec Arie van Beek à la tête de l’Orchestre de chambre de Genève au Victoria Hall en 2016. La même année, elle participe au concert de clôture des Rencontres musicales de Chaon avec l’Orchestre symphonique d’Orléans sous la direction de Marius Stieghorst. En 2018, elle rejoint le festival iSing et se produit avec l’Orchestre philharmonique de Suzhou à Shanghai, Pékin et Suzhou. Elle donne des récitals dans plusieurs villes italiennes et interprète des airs traditionnels chinois à Suzhou avec le pianiste Fugen Wei et aux Pays-Bas. Elle se produit cette saison en Chine avec l’Orchestre symphonique de Xi’an.

44 45 LEONIE VAN RHEDEN / UNE FILLE DE MAHAGONNY RICHARD WILBERFORCE / CHEF DE CHŒUR La mezzo-soprano néerlandaise Leonie van Rheden étudie au Conservatoire d’Utrecht Richard Wilberforce est un chef de chœur, compositeur et contre-ténor anglais. aux Pays-Bas avec Henny Diemer. Durant sa formation, elle participe aux master classes Il se forme à l’Université de Cambridge et au Collège royal de musique de Londres. de chant données par Rudolf Jansen, Roland Hermann, Ed Spanjaard, Roberta Alexan- Après ses études, il devient directeur musical du chœur de jeunes Hallé Youth Choir der, Jard van Nes et Barbara Hannigan. Durant la saison 2015-2016, elle est membre de pendant cinq ans et collabore avec Sir Mark Elder, le chœur de chambre des Exon l’ensemble du Théâtre Aalto d’Essen en Allemagne où elle incarne Smeraldine (L’Amour Singers et le Chœur philharmonique de Leeds. En France, il travaille notamment des trois oranges), le Deuxième esprit de la forêt et Le Garçon de cuisine (Rusalka), Flora à la Philharmonie de Paris, à l’Opéra Comique, à la Seine Musicale et au Festival d’Aix- Bervoix (La Traviata), Un berger (Tosca) ainsi que la Troisième Servante (Elektra), rôle en-Provence. En 2018, il prend la direction du chœur professionnel des English Voices. qu’elle interprète lors du Festival Richard Strauss de Garmisch-Partenkirchen. Elle in- Il dirige également l’ensemble vocal de la Maîtrise de Paris, le Chœur symphonique de carne pour la compagnie néerlandaise Reisopera Dryade dans Ariane à Naxos et aborde l’Université de Cambridge, le chœur de chambre OTrente et assure la codirection du comme doublure le rôle du Compositeur dans ce même ouvrage. Elle interprète égale- Jeune Chœur de Paris. Il travaille par ailleurs comme chef de chœur invité avec ment Didon (Didon et Énée), Bianca (Le Viol de Lucrèce), Miss Jessel (Le Tour d’écrou) et de nombreux ensembles réputés tels qu’Accentus, Les Métaboles, le Chœur de Radio la Deuxième Dame (La Flûte enchantée). En concert, elle chante le Messie de Haendel, la France, le Chœur symphonique de la BBC et le Chœur philharmonique de Londres. Passion selon saint Matthieu de Bach, la Symphonie n°8 de Mahler ainsi que le Requiem Sa carrière de contre-ténor le mène sur les plus belles scènes d’Europe comme le de Verdi. Elle collabore avec les chefs d’orchestre Andrés Orozco-Estrada, Antonino Staatsoper de Berlin, l’Opéra d’Innsbruck, le Théâtre du Capitole de Toulouse Fogliani, Marcus Merkel, Tomáš Netopil, Yannis Pouspourikas, Giuseppe Finzi, Georg et le Grand Théâtre de Provence. Il chante régulièrement avec Sir John Eliot Gardiner Fritzsch, Gerrit Prießnitz, Giuliano Carella, Jules van Hessen et Antonello Manacorda. et le Chœur Monteverdi. Ses œuvres sont jouées dans le monde entier et enregistrées Cette saison, elle incarne Miss Proctor dans l’opéra The Boy Who Grew Too Fast de par des ensembles majeurs. Ses compositions sont éditées chez Boosey & Hawkes. Gian-Carlo Menotti à l’Opéra d’Amsterdam. Elle chantera à la rentrée le rôle d’Olga dans Eugène Onéguine pour la compagnie Reisopera. PYGMALION / CHŒUR Pygmalion, chœur et orchestre sur instruments d’époque, fondé en 2006 par Raphaël VEERLE SANDERS / UNE FILLE DE MAHAGONNY Pichon, explore les filiations qui relient Bach à Mendelssohn, Schütz à Brahms, ou La mezzo-soprano néerlandaise Veerle Sanders rejoint en 2009 le Conservatoire encore Rameau à Gluck et Berlioz. À côté des grandes œuvres du répertoire dont il réin- de Tilburg et se spécialise dans le théâtre musical. Elle joue alors dans les comédies terroge l’approche (les Passions de Bach, les tragédies lyriques de Rameau, la Grande musicales Le Jardin secret (Lucy Simon), Jekyll & Hyde (Franck Wildhorn), My Fair Lady et Messe en ut mineur de Mozart, Elias de Mendelssohn, les Vêpres de Monteverdi), Pygma- La Mélodie du bonheur. Attirée par l’opéra, elle se réoriente et apparaît dans Macbeth de lion s’attache à bâtir des programmes originaux mettant en lumières les faisceaux de Verdi mis en scène par Corina van Eijck pour la compagnie Opera Spanga et dans correspondances entre les œuvres tout en retrouvant l’esprit de leur création (Mozart & l’opérette Trial by Jury d’Arthur Sullivan. Après l’obtention de son diplôme en 2015, elle se The Weber Sisters, Miranda sur des musiques de Purcell, Stravaganza d’amore – qui perfectionne auprès des professeurs Hans Pieter Herman, Marjan Kuiper, Ira Siff et Peter évoque la naissance de l’opéra à la cour des Médicis, Enfers avec Stéphane Degout, le Nilsson qui l’accompagnent encore aujourd’hui. Elle rejoint ensuite le programme pour cycle Bach en sept paroles à la Philharmonie de Paris). Dans le domaine lyrique, Pygma- jeunes talents de la compagnie Opera Zuid installée à Maastricht. Sur scène, elle incarne lion collabore avec des metteurs en scène comme Katie Mitchell, Aurélien Bory, Simon le rôle-titre de Carmen, Flora Bervoix (La Traviata), Ida (La Chauve-Souris), Jenny (Wie is McBurney, Jetske Mijnssen, Pierre Audi ou encore Michel Fau. En résidence à l’Opéra Loesje?), Tisbe (La Cenerentola), Maddalena (Rigoletto), Chérubin (Les Noces de Figaro) et national de Bordeaux, Pygmalion se produit régulièrement sur les plus grandes scènes Berta (Le Barbier de Séville). Elle apparaît en 2017 dans la création mondiale de The New françaises (Philharmonie de Paris, Opéra royal de Versailles, Aix-en-Provence, Beaune, Prince du compositeur américain Mohammed Fairouz mise en scène par Lotte de Beer à Toulouse, Saint-Denis, La Chaise-Dieu, Royaumont, Nancy, Metz, Montpellier…) et l’Opéra d’Amsterdam. L’année suivante, elle interprète la Seconde Dame dans La Flûte internationales (Cologne, Francfort, Essen, Vienne, Amsterdam, Pékin, Hong-Kong, enchantée pour la compagnie néerlandaise The Fat Lady et chante dans la production de Barcelone, Bruxelles...). Pygmalion enregistre pour Harmonia Mundi depuis 2014. La Traviata mise en scène par Floris Visser pour la compagnie Reisopera. En concert, elle Sa discographie a été distinguée en France et à l’étranger par de nombreux prix : se produit régulièrement comme soliste avec l’Orchestre des Pays-Bas du nord et chante Choc de Classica, Gramophone Classical Music Award, Preis der Schallplattenkritik... à Bruxelles pour la Commission européenne. Elle interprète également les Passions selon Pygmalion est en résidence à l’Opéra national de Bordeaux. Il est aidé par la Direction saint Jean et saint Matthieu de Bach avec l’ensemble Consensus Vocalis. Cette saison, elle régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine, la Ville de Bordeaux et la région est en tournée avec la compagnie Holland Opera pour le spectacle Meermeisje d’après le Nouvelle-Aquitaine. Ensemble associé à l’Opéra Comique (2017-2019), Pygmalion reçoit le conte La Petite Sirène d’Andersen. Elle chante également dans le diptyque A Quiet Place et soutien de Mécénat Musical Société Générale. Pygmalion est en résidence à la Fondation Trouble in Tahiti de Bernstein à Maastricht et à Aix-la-Chapelle, ainsi que le rôle de Lola Singer-Polignac. dans Cavalleria rusticana en version de concert.

46 47 TÉNORS BASSES CONTREBASSES SAXOPHONE TROMPETTES PIANO Camillo Angarita Thomas Lefrançois Romain Bazola Tobias Knaus Tim Gibbs ALTO Jason Evans Elizabeth Burley Tarik Bousselma Ilann Ouldamar Nicolas Boulanger Timothy Murphy Christian Geldsetzer Simon Haram Robin Totterdell Martin Candela Martial Pauliat Emmanuel Bouquey Guillaume Olry Michael Fuller Christian Barraclough HARMONIUM Jean-Christophe Clair Olivier Rault Sorin Dumitrascu René Ramos Premier Gareth Sheppard SAXOPHONE Elizabeth Burley Peter Davoren Marc Valero Jean-Michel Durang Pierre Virly TÉNOR TROMBONE Constantin Goubet Ryan Veillet Georg Finger Emmanuel Vistorky FLÛTES Amy Green Byron Fulcher BANJO Guillaume Gutierrez Baltazar Zuniga Julien Guilloton Christopher Webb Samuel Coles Ken Heggie Vincent Laloy Geoffroy Heurard June Scott SAXOPHONE TROMBONE BARYTON BASSE GUITARE PHILHARMONIA ORCHESTRA PICCOLOS Laurent Ben Slimane James Buckle Ken Heggie Fondé en 1945 par Walter Legge, le Philharmonia est un orchestre symphonique Samuel Coles de renommée mondiale dirigé depuis 2008 par Esa-Pekka Salonen, chef principal June Scott TUBA BANDONÉON et conseiller artistique. L’ensemble est installé depuis 1995 en plein de cœur de Londres BASSON Peter Smith Julian Rowlands au sein du Southbank Centre dans le Royal Festival Hall où il propose une cinquantaine HAUTBOIS Robin O’Neill de concerts par an. Il est en résidence dans plusieurs villes et festivals du Royaume-Uni Tom Blomfield TIMBALES CITHARE où il développe localement des programmes éducatifs et socio-artistiques en direction CONTREBASSON Antoine Siguré Dario Rossetti Bonell des publics fragilisés. L’orchestre se produit également dans le monde entier. CLARINETTE Luke Whitehead Récemment, il effectue une tournée à Taïwan, au Japon et aux États-Unis, suivie d’une Benjamin Mellefont PERCUSSIONS résidence au Festival d’Aix en 2016 et d’une série de concerts en Europe qui le conduit à CORS Emmanuel Curt la Philharmonie de l’Elb à Hambourg en 2017. Cette saison, il est en tournée en Chine, en SAXOPHONE Diego Incertis Sánchez Paul Stoneman Corée du Sud, en Colombie et aux États-Unis. Il tire une partie de son rayonnement de SOPRANO Kira Doherty Peter Fry son important héritage discographique, renforcé depuis dix ans par son expérience Laurent Ben Slimane Carsten Williams Kevin Hathway unique des technologies numériques. Sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, le Antoine Siguré Philharmonia présente des projets innovants, alliant concerts et contenus numériques interactifs comme City of Light: Paris 1900-1950, Stravinsky: Myths & Rituals et Weimar Berlin: Bittersweet Metropolis. Ses installations immersives RE-RITE en 2009 et Universe of Sound: The Planets en 2012 ainsi que ses dispositifs de réalité virtuelle permettent à des milliers de personnes de découvrir le monde de la musique symphonique. FONDATION KURT WEILL L’orchestre est également présent sur de multiples médias et canaux de diffusion. La Fondation Kurt Weill, Inc. œuvre pour la promotion et la préservation de l'héritage Ce positionnement lui permet de proposer des projets de développement des publics de Kurt Weill et Lotte Lenya, encourage la connaissance et la diffusion de la musique ambitieux et reconnus tels que iOrchestra en 2014 ou plus récemment The Virtual de Kurt Weill en soutenant des spectacles, des enregistrements et des bourses d'études. Orchestra. Il est aussi très attaché à la formation de la nouvelle génération d’artistes Elle œuvre également pour une meilleure compréhension de la vie de Kurt Weill et Lotte et d’instrumentistes qu’il accompagne grâce à son académie pour jeunes compositeurs Lenya ainsi que de leurs œuvres dans des contextes culturels variés. Elle administre le et son programme de bourses MMSF Instrumental Fellowship. Dès la saison 2021/22, Weill-Lenya Research Center, le Grant and Collaborative Performance Initiative Program, le Philharmonia Orchestra aura pour nouveau chef principal Santtu-Matias Rouvali. la Lotte Lenya Competition, le Kurt Weill/Julius Rudel Conducting Fellowship, le Kurt Weill Prize pour des bourses d'études dans le spectacle vivant, et publie la Kurt Weill PREMIERS VIOLONS SECOND VIOLONS ALTOS VIOLONCELLES Edition et la Kurt Weill Newsletter. Fondée à partir des legs de Kurt Weill et Lotte Lenya, Zsolt-Tihamér Visontay Tamás Sándor Yukiko Ogura Timothy Walden la Fondation entretient et cultive les talents dans la création, les représentations et Sarah Oates Fiona Cornall William Bender Karen Stephenson l’étude du spectacle musical sous toutes ses formes. Depuis 2012, la Fondation Rebecca Chan Samantha Reagan Sylvain Séailles Richard Birchall Kurt Weill administre le fonds musical et littéraire du compositeur Marc Blitzstein. Adrián Varela Susan Hedger Cheremie Hamilton-Miller Eric Villeminey www.kwf.org. Karin Tilch Jan Regulski Carol Hultmark Alexander Rolton Victoria Irish Gideon Robinson Gijs Kramers Ella Rundle L'ARCHE Michael Turner L'Arche est agent théâtral du texte représenté. www.arche-editeur.com Linda Kidwell Le texte de l'œuvre est publié en langue française aux Éditions de l'Arche dans la traduction de Jean-Claude Hémery.

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Chaque année, plus de 150 particuliers Each year, more than 150 individual donors et 60 entreprises soutiennent le Festival and 60 corporate sponsors support the d'Aix-en-Provence. Première source de recettes Festival d'Aix-en-Provence. As the Festival’s propres du Festival, le mécénat est essentiel first source of ownrevenue, individual and à la réussite de notre projet. corporate donationsare essential to the Chaque don compte ! success of our ambitiousartistic and Entreprise ou particulier, contribuez educational project. Each giftmakes a crucial à faire vivre l’opéra ! difference to us! Individual and corporate Si vous souhaitez nous soutenir et ainsi partners, you can contribute to make opera a bénéficier de réductions fiscales, plusieurs living art! options s’offrent à vous : To support us and benefit from the most ALTAREA COGEDIM LOGO 61929 LOGO OMBRE CMJN

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50 51 MEMBRES DONATEURS LES MÉCÈNES DU FESTIVAL CERCLE LILY PASTRÉ Alpinea Shipping D’AIX-EN-PROVENCE Capital Croissance En hommage à la toute première mécène du CEA Cadarache De nombreux philanthropes et Festival, le Cercle Lily Pastré réunit les Grands Château Calissanne fondations familiales, en France et à l’étranger, Donateurs du Festival d’Aix. Nous les Chez Berns soutiennent le développement du Festival remercions pour leur générosité et leur Colas Midi Méditerranée d’Aix-en-Provence, notamment à travers le engagement exceptionnels à nos côtés. Durance Granulats Cercle Lily Pastré des Grands Donateurs, le Named after the very first Festival’s supporter, Le Club Campra réunit des entreprises GRDF Fonds de dotation du Festival d’Aix, le Club the Cercle Lily Pastré gathers Major Donors to régionales de secteurs et de tailles variés, Ortec Group des Mécènes et les associations IFILAF the Festival d’Aix. We are incredibly grateful for désireuses de soutenir le Festival. Par un acte Original System International Friends UK et USA. their exceptional generosity and commitment. citoyen, elles prennent part au rayonnement Orkis culturel de la région et favorisent l’accès à la Prométhée Group FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE INDIVIDUAL Culture pour tous. Roland Paix Traiteur SUPPORTERS ALINE FORIEL-DESTEZET SEMEPA MEMBRES SOUTIENS Many individual philanthropists and FONDATION MEYER Groupe SNEF MEMBRES ASSOCIÉS foundations from France and abroad support POUR LE DÉVELOPPEMENT Rothschild Martin Maurel Affiche + the development of Festival d’Aix-en- CULTUREL ET ARTISTIQUE, Agnès Pellegrin Provence, in particular through our Lily pour son soutien à la nouvelle production MEMBRES BIENFAITEURS Calissons du Roy René Pastré’s Circle of Major Donors, the Festival Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny Bouygues Bâtiment Sud-Est CG immobilier d’Aix endowment fund, the Club des Mécènes, Crédit Agricole Corporate and Investment Coquillages du Roy René and our International Friends’ partner JEAN-FRANÇOIS DUBOS, Bank Gago organizations, IFILAF UK and IFILAF US. pour son soutien à la création Les Mille Endormis Digital Virgo Hecht & Bannier Eiffage Immobilier IBS of Provence KAROLINA BLABERG STIFTUNG NGE Icade Promotion AGNÈS ET ROBERT DAUSSUN Unique Heritage Media John Taylor Rejoignez le Cercle Lily Pastré ! MARINA KELLEN FRENCH Villenova Société de Courtage des Barreaux Pour plus d’informations, contactez : Become a member of Cercle Lily Pastré! For more information, please contact : ÉTIENNE BINANT Pauline Pedexes SÉBASTIEN GRANDIN [email protected] LAURENCE ET OONAGH BLACKALL +33 (0)1 44 88 59 67 NICOLAS D. CHAUVET Entreprises régionales CLAUDE ET TUULIKKI JANSSEN Amélie Demoustier JOSÉPHINE ET XAVIER MORENO [email protected] NABIL CHARTOUNI +33(0)4 42 17 34 31 NOMI GHEZ ET MICHAEL S. SIEGAL

52 53 CLUB DES MÉCÈNES M. et Mme Philippe Jabre MEMBRES ACTIFS M. et Mme Guillaume de Montrichard Baron et Baronne Daniel Janssen Mme Pascale Alfonsi M. Olivier Renaud-Clement Nous remercions chaleureusement nos M. Michael Lunt Mr Jad Ariss M. et Mme Bruno Revellin-Falcoz mécènes pour leur générosité et leur M. et Mme Demosthenes Severis M. et Mme Jean-Paul Bailly Mme Jacqueline Roland-Gosselin engagement fidèle à nos côtés. M. Constant Barbas et M. Nicholas van Eek Mr et Mme Philippe et Marie-France Savinel We warmly thank our Patrons for their MEMBRES DONATEURS Mme Patricia Barbizet M. et Mme Jacques-Olivier Simonneau generosity and faithful commitment. M. et Mme Mark Armour M. Bernard Barone M. et Mme William Spears M. et Mme Thierry Aulagnon M. et Mme Christian Bauzerand M. et Mme Sebastien Veil MÉCÈNES FONDATEURS M. et Mme Thierry d’Argent Mme Marie-Claude Billard M. et Mme Jean-Renaud Vidal M. et Mme Christopher Carter Mme Michèle Bailey et M. Ian Davis M. et Mme Olivier Binder Plusieurs de nos mécènes souhaitent conserver M. et Mme André Hoffmann M. et Mme Erik Belfrage Mme Marie-Joëlle Bonnefoy l'anonymat. Liste arrêtée au 29 avril 2019. M. Jean-Claude Langain M. et Mme Jacques Bouhet M. et Mme Daniel Caclin Mme Marie Nugent-Head et M. James C. M. et Mme François Bournerias Mme Christine Cayol-Machenaud M. Eric E. Bowles and Mme Kuri Torigoe Mme Paz Corona et M. Stéphane Magnan IFILAF USA Marlas Dr. Michael S. Siegal Président M. Bruno Roger M. et Mme Jordi et Patricia Caballé Mme Marie-Claude Char Mme Christelle Colin et M. Gen Oba Mme Nayla Chidiac-Grizot M. Richard J. Miller Trésorier Mme Sana Sabbagh M. Jérôme Brunetière Secrétaire M. et Mme Christian Schlumberger M. Alan R. Cravitz M. Pierre-Louis Dauzier M. et Mme Virgile Delâtre M. Etienne Davignon M. Nabil Chartouni Mme Marie Nugent-Head Marlas GRANDS MÉCÈNES M. et Mme Peter Espenhahn Mme Brigitte Douteaud M. et Mme Charles-Henri Filippi M. et Mme Olivier Dubois The Honorable Anne Cox Chambers Baron et Baronne Jean-Pierre Berghmans Membre Honoraire Mme Ariane Dandois M. Pierre-Yves Gautier M. et Mme Philippe-Henri Dutheil M. et Mme Pierre Guenant Mme Michele Flasaquier M. et Mme Bechara El Khoury IFILAF UK M. et Mme Burkhard Gantenbein Mme Yanne Hermelin M. Jean-Marie Gurné M. et Mme Raphaël Kanza M. Pascal Houzelot M. Laurence Blackall Président M. et Mme Charles Gave M. Peter EspenhahnTrésorier Dr. John A. Haines et Dr. Anand Kumar Tiwari M. et Mme Samy Kinge M. Richard Jarman M. et Mme Antoine Labbé M. et Mme Yves Kerhervé M. Jérôme Brunetière Secrétaire M. et Mme Alain Honnart Mme Jane Carter M. William Kadouch-Chassaing M. Jean-Paul Labourdette Mme Gabriele Kippert Mme Danielle Lipman W. Boccara M. Didier Kling Mme Béatrice Schlumberger Mme Sophie Kessler-Matière M. David Syed M. Jean-Claude Meyer et Mme Nathalie Bloch M. et Mme Jacques et Elizabeth Manardo Krief M. Jean-Marc La Piana Lainé Mme Anne Maus M. Jean-Pol Lallement Mme Sylvie Ouziel M. et Mme Jacques Latil Pour rejoindre le Club des Mécènes, contactez : M. et Mme Pierre et Anne-Catherine Pringuet To become a member of the Club des M. Alessandro Riva et M. Nicolas Bonnal M. Thomas Rottner Mme Marie-Thérèse Le Liboux M. Etienne Sallé M. Jacques Le Pape Mécènes, please contact: M. Jan Schünemann et M. Claude Baj Mme Janine Levy [email protected] MEMBRES BIENFAITEURS +33 (0)4 42 17 43 56 M. et Mme Walter Butler Mme Catherine Stephanoff M. et Mme Michel Longchampt M. François Casier M. et Mme Anton van Rossum M. Thierry Martinache M. Jean Cheval et Mme Georgia Makhlouf M. Philippe Villin M. et Mme Jean-Pierre Megnin M. et Mme François Debiesse M. et Mme Philip Wilkinson M. Jean-Claude Meunier M. Alain Guy M. et Mme Robert Zolade M. Bernard Miyet 54 55 MIDIS DU FESTIVAL – NOUVEAUTÉ 2019 TÊTE-À-TÊTE

Cette année, le Festival d’Aix-en-Provence Sous forme de master classes, débats Les Tête-à-tête ont lieu tous les jours à inaugure les « Midis du Festival ». Ces rendez- ou conférences, ces rencontres d’une 18h dans la cour du presbytère du Palais vous forment un cycle de rencontres publiques heure offrent à un large public, artistes, de l’Ancien Archevêché pour rencontrer et et gratuites qui auront lieu tous les jours (sauf professionnels et festivaliers, l’opportunité de échanger avec les artistes et la direction du dimanche) à 12h à l’Hôtel Maynier d’Oppède, participer à une réflexion sur les grands enjeux Festival. du 3 au 20 juillet 2019. de l’opéra et de la création.

CALENDRIER (sous réserve de modifications) CALENDRIER (sous réserve de modifications)

3 JUILLET — QUAND LES FORMES NON- 12 JUILLET — MASTER CLASS avec le 3 JUILLET — CHRISTOPHE HONORÉ, metteur 13 JUILLET — ELENA SCHWARTZ, directrice SCÉNIQUES ENTRENT À L’OPÉRA avec Romeo compositeur Raphaël Cendo en scène de Tosca musicale des Mille Endormis Castellucci, Katie Mitchell et Pierre Audi 13 JUILLET — OPÉRA, TECHNOLOGIES ET 4 JUILLET — ANDREA BRETH, metteuse en 15 JUILLET — JULIE FUCHS, soprano 4 JUILLET — LA CRITIQUE JOURNALISTIQUE : NEUROSCIENCES avec Michel van der Aa scène de Jakob Lenz UNE NÉCESSITÉ ? - en partenariat avec la French Tech Aix-Marseille 16 JUILLET — CATHERINE MALFITANO, La 5 JUILLET — IVO VAN HOVE, metteur en scène Prima Dona dans Tosca 5 JUILLET — MASTER CLASS avec le chef 15 JUILLET — MASTER CLASS avec le de Grandeur et décadence de la ville de d’orchestre Raphaël Pichon compositeur Amir ElSaffar Mahagonny 17 JUILLET — ÉMILIE DELORME, directrice de l’Académie, des réseaux et de la Méditerranée 6 JUILLET — COMPOSER UN OPÉRA, UNE 16 JUILLET — MASTER CLASS avec le 8 JUILLET — JOSEPH CALLEJA, Mario QUESTION DE DÉSIR ? avec Pascal Dusapin et compositeur Arthur Lavandier Cavaradossi dans Tosca 18 JUILLET — ANGEL BLUE, Floria Tosca dans Adam Maor- en partenariat avec la SACD Tosca 17 JUILLET — MASTER CLASS avec le 9 JUILLET — RAPHAËL PICHON, directeur 8 JUILLET — INFLUENCES MÉDITERRA- compositeur Fabrizio Cassol musical de Requiem 19 JUILLET — ALAIN PERROUX, co-directeur NÉENNES DANS LA CRÉATION D’OPÉRA artistique et dramaturge du Festival avec Adam Maor et Benjamin Attahir 18 JUILLET — LES NOUVELLES FORMATIONS 10 JUILLET — ADAM MAOR, compositeur des EN LIGNE DE MEDINEA avec Fabrizio Cassol Mille Endormis 20 juillet — DANIELE RUSTIONI, directeur 9 JUILLET — MASTER CLASS avec le - avec le soutien de Stavros Niarchos Foundation et musical de Tosca compositeur Benjamin Attahir d’Erasmus + 11 JUILLET — MICHEL VAN DER AA, compositeur et metteur en scène de Blank Out 22 juillet — PIERRE AUDI, directeur général du 10 JUILLET — COMMENT INCITER À LA 19 JUILLET — COMMENT ENCOURAGER LES Festival PROGRAMMATION DES COMPOSITRICES ? ÉCHANGES CULTURELS EN MÉDITERRANÉE ? 12 JUILLET — KARITA MATTILA, Leokadja - en partenariat avec la SACEM - en partenariat et avec les membres du réseau Medinea Begbick dans Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny 11 JUILLET — VERS UNE MEILLEURE REPRÉ- 20 JUILLET — MYTHOLOGIE DE LA DIVA SENTATION DE LA DIVERSITÉ À L’OPÉRA - en avec Catherine Malfitano et Timothée Picard partenariat avec les Fondations Edmond de Rothschild 56 57

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JOUER COMPORTE DES RISQUES : ENDETTEMENT, DÉPENDANCE... APPELEZ LE 09-74-75-13-13 (APPEL NON SURTAXÉ). CONSEIL D’ADMINISTRATION POUR LEUR PRÉCIEUSE COLLABORATION LE FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE DÉVELOPPEMENT DURABLE AU RECRUTEMENT DE SES ARTISTES, ET SON ACADÉMIE RECOIVENT Monsieur Bruno Roger En 2010, Le Festival d’Aix s’est engagé dans une politique Président d’honneur LE FESTIVAL D'AIX-EN-PROVENCE LE SOUTIEN DE : de développement durable afin de réduire son impact sur Monsieur Paul Hermelin ET SON ACADÉMIE 2019 REMERCIENT : l’environnement. Depuis 2014, le Festival concentre son Président* action sur l’éco-conception de ses décors, avec le soutien Madame Lucie Maurel Aubert Philharmonie de Paris – Paris, Opéra Comique – Paris, Det de l’ADEME et de la Région Sud et en collaboration avec le Vice-Présidente* Kongelige Teater/Operaakademiet – Copenhague, Curtis Pôle Eco Design. Le Festival est membre de COFEES, le Monsieur Jean-Francois Dubos Institute – Philadelphie, The Julliard School – New York, Collectif des Festivals Éco-responsables et Solidaires de Secrétaire général* Jette Parker Young Artists Programme – Londres, National la Région Sud. Madame Catherine Démier Opera Center – New York, Cité Internationale des Arts – Trésorière* Paris, Lindemann Young Artist Development Program – [email protected] New York, Internationales Opernstudio – Zürich, Théâtre Monsieur Pierre Dartout des Champs-Élysées – Paris Préfet de la Région Provence-Alpes- Côte d’Azur et des Bouches-du-Rhône Madame Sylviane Tarsot-Gillery Directrice générale de la création artistique, LE FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE Ministère de la Culture REMERCIE : Monsieur Marc Ceccaldi Directeur régional des affaires culturelles, L’Association des Amis du Festival (info@amisdufestival- Partenaire du Festival d’Aix-en-Provence Ministère de la Culture aix.org), les services administratifs et techniques depuis 1948 Madame Maryse Joissains-Masini de la Ville d’Aix-en-Provence, les services administratifs Maire d’Aix-en-Provence, Président du Conseil et techniques du Pays d’Aix, les équipes du Théâtre de Territoire du Pays d’Aix, Vice-Président de du Jeu de Paume et du Grand Théâtre de Provence, la Métropole Aix-Marseille Provence les équipes du Théâtre du Bois de l’Aune et du Patio, Monsieur Gérard Bramoullé les équipes du Conservatoire Darius Milhaud, la Cité Adjoint au Maire d’Aix-en-Provence, délégué du Livre d’Aix-en-Provence, la Fondation Vasarely, le site au Festival d’Aix-en-Provence Gaston de Saporta, l’IMPGT, l’ESAAix, le Musée des Madame Martine Vassal tapisseries de l’Archevêché, le Musée Granet, le Pavillon Présidente de la Métropole Aix-Marseille Provence, Noir, le Théâtre des Ateliers, l’Institut de l’Image, le collège Présidente du Conseil départemental des Campra, le centre social et culturel Château de l’Horloge Bouches-du-Rhône et de la Cathédrale Saint-Sauveur, le Centre communal représentée par Monsieur Daniel Gagnon d’Action Sociale d’Aix-en-Provence, la plate-forme Vice-Président de la Métropole Aix-Marseille Provence Ensemble en Provence du CD13, le médiathèque Nelson délégué à la Culture et aux équipements culturels, Mandela de Gardanne, la Cité de la Musique de Marseille, Maire de Cornillon-Confoux l’IMMS (Friche la Belle de Mai), GMEM-IESM, les services représentée par Madame Sabine Bernasconi de polices et de médiations, les Clubs Rotarien et Lions Vice-Présidente du Conseil départemental Aix-en-Provence, Sciences Po Aix, la Mission Culture de des Bouches-du-Rhône, déléguée à la Culture l’Université Aix-Marseille, l’Opéra municipal de Marseille, Monsieur Renaud Muselier le Centre International des Arts en Mouvements (CIAM), Président de la Région Provence-Alpes- KLAP Maison pour la Danse, CCO Velten, le Théâtre La Côte d’Azur, Député européen Colonne à Miramas, la ville de Vitrolles. représenté par Monsieur Michel Bissière Conseiller régional délégué à la création artistique Monsieur Jean-Marc Forneri LES HÔTESSES D'ACCUEIL DU FESTIVAL D'AIX Personnalité qualifiée, nommé par le SONT HABILLÉES PAR SÉZANE. Pasino d’Aix-en-Provence

*Membres du Bureau

66 67 LES ÉQUIPES DIRECTION DE L’ACADÉMIE Chargées de communication Simon Détienne Blandine Cabrol-Douat Responsable comptable Alice Barret Régisseur général adjoint DU FESTIVAL 2019 ET DES RÉSEAUX ET DE LA Albine Dufouleur Lucie Alik Nicolas Orlando et financier Responsable du service son et vidéo MÉDITERRANÉE Cécile Robert Mathilde Desvaux Zixuan He Ararat Koçu du Club des mécènes Hervé Rico DIRECTION GÉNÉRALE Directrice Sophie Meicler Hugo Lottin Clémentine Cholat Comptables qualifiées Charlotte Gallienne Régisseuse générale Directeur général Émilie Delorme Chargée de communication Arthur Meldrum Lucille Condemi Véronique Boeglin Chargée de mécénat en charge des services Pierre Audi Attaché administratif enoa Victoria Moulin Alicia Theokritoff Sandrine Corgiat grands donateurs costumes, perruques, Directeur général-adjoint Sébastien Pécot Élise Ortega Lauranne Perraud Louise Leboutet Apprentie comptable Pauline Pedexes maquillage et habillage François Vienne Dramaturges Felicity Pricam Victoire Bauland Élodie-Marie Nicolaï Chargé de recherche Véronique Rostagno Assistante de direction ACADÉMIE ET CONCERTS Louis Geisler Noémie Saussey Céleste Therme Responsable ressources mécénat individuel Régisseuse générale adjointe Amalia Lambel Directeur adjoint Timothée Picard Laura Ughetto Tom Bayol humaines Arthur Darves-Bornoz en charge du service habillage Paul Briottet Graphiste David Yaniche Laura Comte Anne-Laure Fouchier Amélie Mistler COMITÉ DE DIRECTION Chargées de production Laurie Wagner Chef de l’équipe Léa Tabacot Chargée paie DIRECTION TECHNIQUE Régisseuse générale adjointe Pierre Audi Marie-Laure Favier Photographes d’accueil Marie Thomas Charlotte Fatou Directeur technique en charge du service perruque François Vienne Manon Bohn Pascal Victor Matthieu Laurent Amadou Sow Chargée ressources humaines Josep Maria Folch et maquillage Jérôme Brunetière Attachée de production Patrick Berger Chef.ffes de salle Thomas Lafanechere Laura Fautré Directeur technique adjoint Marie Jardiné Émilie Delorme Julie Jozwiak Jean-Louis Fernandez Jeanne Favre Marion Rougon Betis Assistante paie rh Philippe Delcroix Régisseur général en charge Stéphanie Deporcq Vincent Beaume Romain Raso Lola Chapuis Margaux Bondy Régisseur général du Festival du service orchestres Josep Maria Folch ENOA Jean-Claude Carbonne Alexandre Sauron Eugénie Swiners Gibaud Responsable Emmanuel Champeau Francois Couderd Alain Perroux Coordinatrice enoa Hôte.esses d’accueil Raphaël Cortes administrative et juridique Responsable de l’atelier de Coordinatrice technique OJM Marie-Victoire Abbou-Caubel Anne-Flavie Germain PRESSE Samuel Coutaz Anouck Garmier Maude Zamora construction et du bureau Marie-Cécile Loiselle Responsable du service de Léalou Brau Romain Beroul Responsable d’études ADMINISTRATION ORCHESTRE DES JEUNES presse Elsa Chabran Camille Duclos des systèmes d’information Pascal Thué ATELIER DE CONSTRUCTION ARTISTIQUE DE LA MÉDITERRANÉE Valérie Weill Inès Basse Dajean Estella Mansilla Brice Lansard Technicien DAO/CAO Bureau d’études Co-directeur de Responsable de l’Orchestre Attachée de presse Thaïs Drujon Technicien systèmes David Vinent-Garro François Berger l’administration artistique et des Jeunes de la Christine Delterme Marie Esparsa PASSERELLES et réseaux Responsable pôle Ian Bittel dramaturge Méditerranée et d’Aix en juin Assistante Mohanad Adwan Responsable Merwan Setita administratif et financier Raphaël Menard Alain Perroux Pauline Chaigne Claire Tournadre Fabien Barcelo service éducatif Responsable logement, Sandrine Baron Pauline Pécard Co-directrice de Chargées de production Ferdinand Barrau Frédérique Tessier transport et restauration Attachées administratives Régisseuse de construction l’administration artistique Mathilde Lamy MARKETING Mathilde Saunier Responsable service Valeria Brouillet Agnès Champeau Sophie Lély Stéphanie Deporcq Ryme Zahidi Responsable marketing Alexis Faure socio-artistique Assistante pôle logement Sonia Verdu Chef menuisier Responsable de la Attachée de production Marjorie Suzanne Milos Zemiro Marie-Laure Stephan Melodie Irondelle Assistant·e·s administratif·ve·s Geoffroy Martin coordination artistique Elodie Ughetto Attachée relations publiques Carla Prieto Responsable Assistante restauration Cornelia Dossetto Menuisier.ère.s Béatrice de Laage Accompagnateur·trice·s Anne-Sylvie Gautier David Theisohn pédagogique Pauline Airaudi Lucas Oivieri Benjamin Adaoust Attachée à la coordination des musiciens OJM Inès Khatir Frédérique Moullet Régisseur général Frederic Bertrand artistique Gilles Duparc RELATIONS AVEC LE PUBLIC, Anne-Laurence Hamer Assistant administration DIRECTION MÉCÉNAT des tournées Antoine Bonnand Marie-Céline Lesgourgues Margaux Lang ACCUEIL ET PROTOCOLE Jérémie Meyer Benjamin Privey ET DÉVELOPPEMENT Frédéric Amiel Christophe Dubasque Administratrice Jean-Baptiste Verd Responsable des relations Gabriel Benedetto Chargées des actions Directrice mécénat Régisseur des sites permanents Vincent Leclerc de production avec le public et du protocole Louise Lisart éducatives et développement Rachid Sidi Youssef Christine Lusetti Julie Fréville MEDINEA Sophie Ragot Lucie Weller Elsa Desmarest Marie-Victoire Abbou Bertrand Mascaras Chargée de production Coordinatrice Medinea Assistante aux relations avec Louise De Campou Floriane Brignano Chargée CHEFS DE SERVICE Lola Roze Marion Schwartz Fanny Roustan le public et au protocole Jeanne Fremont Chargée des actions de développement Régisseur général Rafaël Talva Attachées de production Julia Bonnet Matteo Baraton socio-artistiques et des événements en charge de la lumière Eric Volfer Lucie Delmas SECRÉTARIAT GÉNÉRAL Chargée du protocole Pablo Perez Jeanne Rousselle Aïda Kheirbeck Jean-Pascal Gauchais Chef serrurier Cécile Dufeu Secrétaire général Audrey Vega Emma Martin Assistante Assistante mécénat Régisseur général Liazid Hammadi Assistante de production Jérôme Brunetière Opérateurs de billetterie Ambre Damour socio-artistique et développement en charge de la machinerie Serrurier.ère.s Elodie Paulsrud Attaché de production au protocole Majda Taa Linda Bourenane Catherine Perraud Bull Keller Mohamed Sadec Alaoui Responsable du Secrétariat général Yacine Tessier Arthur Roseau Responsable Régisseur général Michel Boutière développement international Paul Cortes Arthur Meldrum Taïs Mercier DIRECTION des relations entreprises en charge des accessoires Alain Laurent Christelle Augereau Chargée de la billetterie Sami Dendani ADMINISTRATIVE ET Nathalie Duclos Éric Blanchard Sophie Urbani DIRECTION DE LA Delphine Léandri Morgane Irsuti FINANCIÈRE Responsable Régisseuse générale Chef Peintre COMMUNICATION Chargée du logiciel de Jules Penven Directrice administrative du Club Campra en charge du surtitrage Denis Charpin Directrice de la communication billetterie Juliette Moisan et financière Amélie Demoustier Béatrice Arnal Peintres décorateur.rice.s Catherine Roques Karine Charmot Taysir Alsalman Stéphanie Deporcq Assistante mécénat Régisseur général en charge Annette Fastnacht Responsable communication Opérateur.rice.s billetterie Lou Brachotte Assistante de direction Anne-Laurence Bonnot du service son et vidéo Charles Grossir Sylvie Tossah Thanh Calzia Lina Acevedo Catherine Auberget Assistante – événements Aurélie Granier Christophe Kuhn

68 69 Andréa Nemeth Alexandre Mesta Isabelle Dolivet Régisseur surtitrage Cyrille Laurent Cécile Jaquemin Électriciens Volante machinerie Emeline Ternaux (Tosca) (Requiem) Mahyar Mivetchian Szolt Nemeth Claire Reinhardt Olivier Dupré David Baclet Isabelle Viallon Elsa Ragon Aurélie Guin Régisseur de site Christophe Robert Lingère Didier Manca Clara Beaume Peintres de décors (Requiem) (Requiem) Christian Jouffret Erik Taildeman Arlette Ricard Régisseur son vidéo Armand Croze Julien Moncadel Chef machiniste Andrea Nemeth Régisseurs de site adjoints Régisseur général adjoint Cheffes d’équipe perruques/ Jonathan Piat Dominique Dauchart Marc Tessier Edouard Lopes (Tosca) Valéry Andriamialison en charge de la lumière maquillage Régisseur surtitrage Fabrice Fosty Sculpteur Adjoints chef machiniste Fleur Pomie Laëtitia Bonetti Laurent Quain Dominique Segonds Douglas Martin Daniel Lawless Francis Ruggirello Florent Calvet (Tosca) Stéphane Duclos Régisseurs lumière (Mahagonny) Cheffe habilleuse Ugo Magaretto Chef.fe.s accessoiristes Abdoulaye Sima Raphaël Talva Stéphane Portanguen Pierre Lafanechere Émilie Vuez Minok Terre Goran Mitkovic Johanna Benedetto Chef cintrier (Tosca) Frédéric Sailer Germain Wasilewski (Jakob Lenz) Cheffe d’équipe perruques/ Mathias Mopty Nathalie Fonrouge Sofiane Alamy Damien Visocchi Eric Volfer Adjoint régisseur lumière Maquillage coiffure maquillage Chloé Roussel Sophie Lassechere Pupitreurs (Requiem) Accueil Claudine Castay Laurence Abraham Marie-Laure Serafini Lola Roze Bastien Thépot Youcef Barka Chef.fe habilleur.se Francesca Bragoni Électriciens Laura Balitrand Cécile Schaufelberger Tiphenn Delville Jean Coinel Léa Enjuanes Jérémie Allemand Oriane Boutry CONSERVATOIRE Marc Tessier ATELIER COSTUMES Adrien Geiler (Tosca) Mathilde Moriconi-Schmidt Mathieu Bigou Caroline Cacciatore Régisseur de site Muriel Valat Cheffes d’équipe Manon Trompovski Véronique Grand Maurine Spriet Grégoire Bos Johanna Lattard Hugues Barroero Régisseur général adjoint en Aude Amédéo Machinistes (Requiem) Amélie Bouchie Virginie Mizzon Technicienne d’orchestre charge de la logistique Céline Batail Astrid Avenard Habilleurs.ses GRAND THÉÂTRE DE Mathilde Dugelay Armande Monteiro Hélène Lascombes Philippe Chioselli Bérangère Desmarty Martin Corduant Linda Amirat PROVENCE Fabian Darand Lucie Olive Accueil Studios Régisseur adjoint Liliana De Vito Mona Creuset Karine Bradesi Régisseuse générale Delphine Grandmontagne Régisseurs d’orchestre Francesca Bragoni Marc Foury Sabine Malatrait Nicolas Daviaud Aurélie Callonico Aude Albigès Jérémie Pinna Alexandre Ferran Machinistes répétitions Marianne Vally Alexandre Denis Catherine Cocherel Régisseur général adjoint Julian Rousselot Jérôme Paoletti ACADÉMIE Roland Reine Adjointes cheffes d’équipe Olivier Dubasque Marie Courdavault Jérémie Quintin Régisseurs son vidéo Régisseuse surtitrage DU FESTIVAL D’AIX Issa Belem Coline Privat Roméo Lauriault (Requiem) Assistante administration Guillamen Cefelman Sarah Koechly Régisseuse générale Régisseur des transports Isabelle Vergues Borras Rafaël Iynedjian Luc Devouassoux technique Cyril Deveney Régisseur de site Valérie Benedetto techniques Annabelle Verrier Cécilia Moine Amanda Elliott Jeanne Bonfort Frédéric Duru Anthony Deroche Assistant Régisseur Frédéric Feraud Équipe atelier costumes Van Zyl Justin Claudine Ginestet Régie de production Romain Gauchais Adjoints régie de site Léandre Benedetto Régisseurs adjoints service Françoise Carton Régisseur général adjoint (Tosca) Sandra Hoffmann Matthieu Maurice Erwan Freudenreich Techniciens instruments transport Lydia Corvasier en charge de la lumière Cheffe lingère (Jakob Lenz) Pierre Vidry Roland Reine Romain Boudroit Jean Brillanti Muriel Debaets Gilles Cassarino Anne-Fleur Charrodeau Kiko Selma (Mahagonny) Accessoiristes Accueil et gestion des Charlotte Brotier Mehdi Zaouia Émilie Delaye Régisseur.se lumière Lingère Régie de scène Phlippa Butler espaces de répétitions Christophe Dubasque Machinistes transport Jérémy Della Corte Milesi Cécile Giovansili Edwige Pellissier Anne Lebouvier (Jakob Lenz) (Mahagonny) Aurélien Champeau Théophile Lenoir Patrice Almazor Claire Durand Bourgeois Gilles Bottacchi Chef.fe d’équipe perruques/ Anne Laloy (Mahagonny) Dominique Dauchart Lucas Hurtevent Julien Moncadel Pierre Astic Nina Langhammer Adjoint régisseur lumière maquillage Elisabeth Lenoir (Mahagonny) (Mahagonny) Damien Knipping Raphaël Lo Bello Marco Mirtillo Patricia Desbrosses Chef machiniste David Gauthier SERVICES GÉNÉRAUX CONTRATS DE Hélène Sabis Électricien.ne.s (Tosca) Mohamed Benrahou (Mahagonny) THÉÂTRE Régisseur Lumière PROFESSIONNALISATION Marie Vernhes Julie Bardin Pierre Duchemin Adjoints chef machiniste David Milesi DU JEU DE PAUME Aline Tyranowicz Thomas Forest Coursière Antoine Baumann (Requiem) Mathieu Cormont (Jakob Lenz) Régisseuse générale Régisseur Lumière adjoint Claire Lardin Élisa Penel Salvatore Casillo Équipe Perruques-Maquillage Sandy Tissot Lionel Screve Aurélie Valle Maël Darquey (Machiniste constructeur) Arnaud Cormier Lisa Baudo Chef cintrier (Jakob Lenz) Assistante administration Électriciens Basma Chayani (Medinea) ARCHEVÊCHÉ Morgane Corre (Tosca + Requiem) Laurent Brillanti Pauline Squelbut technique Louis Bonfort Marvin Passereau (Production) Régisseur général Léo Grosperrin Leslie Baxa Cintriers (Jakob Lenz) Alice Pons Maxime Chassang Elias Toualbi (Développement Khalil Bessaa Cathy Pariselle (Tosca + Requiem) Marie-Pascale Bertrand Greg Wattebled Régie de production Baptiste Coursol international) Régisseur général adjoint Stéphane Salmon Cécile Bouillet Jérémie Blanchard (Mahagonny) Lise Labro Volante son / vidéo / Martin Lecarme Régisseur.se.s son vidéo (Tosca + Requiem) Léa Coquet-Vaslet Cheffes habilleuse Régie de scène surtitrage STAGIAIRES Assistante administration Frédéric Bielle Marie Brazier Patrick Derdour Anne Martinez Ester Pieri Samuel Bester Mathis Moutel(Lumières) technique Claire Charliot (Tosca + Requiem) Fabien Druais (Mahagonny) Chef machiniste Ludovic Boyer Flore Andrieu (Costumes) Amélie Faure Laurent Cristofol Virginie Lacaille Machinistes Marie Pasteau Didier Broucksaux Bruno di Cioccio Valentine Valeyre (Accessoires) Régie de production Nicolas Hurtevent (Tosca + Requiem) Olivier Achez (Jakob Lenz) Cintrier Clément De Mazières Alessandra Ciani (service Sophie Petit Maxime Imbert Pauline Lavandera Gauthier Balle Habilleuses Olivia Ripert Aurélie Granier éducatif de Passerelles) (Tosca) Nicolas Lavergne (Tosca + Requiem) Claudio Ceresatto Marion Barthe Régisseur lumière Julie Pouthas Agathe Moulin (Académie) Julie Serré Frédéric Vaillant Léocadie Martin Pierre-Arnaud De Job Montaine Chevalier Laurent Irsuti Hervé Rico Jeanne Lavallard (Presse) (Requiem) Accessoiristes Régisseurs d’orchestre Léo Denquin Marina Cossanteli Adjoint régisseur Régisseurs orchestre OJM Régie de scène Gabriella Degrugillier Diane Loger Ève Esquenet Françoise Dupin lumière Jean-Philippe Barrios Clothilde Lenfant (Tosca) Bertrand Schacre Guy Figuière Nadine Galifi Jean-Luc Passarelli Stéphane Massy

70 71 Directeur de la publication Pierre Audi

Direction éditoriale Alain Perroux – Catherine Roques

Coordination Albine Dufouleur

Rédaction Louis Geisler – Pascal Huynh

Photographies p. 30 Metropolis, 1927, real. Fritz Lang, Collection Christophel © Universum film p. 31 Max Ophüls, tournage de Lola Montès, 1955 © Ministère de la Culture – Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Raymond Voinquel p. 32 Wonder bar, 1934, real. Lloyd Bacon, Collection Christophel © First National Pictures Classic Picture Library / Alamy Banque D’Images : p. 34-35 Ingmar Bergman en 1950 sur le plateau de tournage du film Summer Interlude © Kristoffersson

Crédits photographiques Esa-Pekka Salonen © Katja Tähjä Ivo van Hove © Jan Versweyveld Jan Versweyveld © Henri Verhoef Karita Mattila © Marica Rosengard Annette Dasch © Daniel Pasche Thomas Oliemans © Marco Borggreve Kristina Bitenc © Lenart Zore Thembinkosi Magagula © Le Arti Orafe Jewellery School

Traduction anglaise de l’argument Michelle Noteboom

Création graphique et maquette Irma Boom

Exécution graphique Laurène Chesnel

Fabrication STIPA Le présent document est réalisé par un imprimeur Imprim’vert, avec des encres végétales sur du papier certifié FSC.

Siège social – Palais de l’ancien Archevêché 13100 Aix-en-Provence N° de Licence entrepreneur du spectacle : 1-1119 586 / 2-1119 587 / 3-1119 588

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DESIGN IRMA BOOM