Journal Officiel Du Lundi 14 Janvier 1980
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* Année 1980. — N° 2 A. N. (Q.) Lundi 14 Janvier 1980 * JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DÉBATS PARLEMENTAIRES ASSEIVIBL.ÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTO3RE 1958 6' Législature QUESTIONS ECRITES REMISES A LA PRESIDENCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET REPONSES DES MINISTRES SOMMAIRE QUESTIONS ECRITES 1. Questions écrites (p. 33). 2. Réponses des ministres aux questions écrites (p. 68). Premier ministre (p . 68). Enseignement secondaire (personnel). Agriculture (p. 68). Budget (p . 76). 24502. — 14 janvier 1980. — M. Michel Barnier appelle l'attention Commerce extérieur (p. 86). de M. le ministre de l'éducation sur la situation des documentalistes . 87). Condition féminine (p exerçant leur activité dans les établissements scolaires du deuxième Coopération (p. 87). degré . Bien que les centres de documentation fonctionnent depuis Défense (P. 87). Education (p. 89). plus de vingt ans, les personnels assurant leur fonctionnement sont Environnement et cadre de vie (p . 98). toujours dans l'attente d' un statut garantissant leur emploi et Fonction publique (p. 106). précisant leurs modalités de carrière. Ce projet de statut a été Industrie (p. 107). envisagé à plusieurs reprises au cours des deux dernières décennies, Industries agricoles et . alimentaires (p . 107). mais ne s'est pas encore, à l'heure actuelle, concrétisé par un Intérieur (p . 108). texte reconnaissant la spei'ficité de l' emploi et apportant à ceux Justice (p. 111). qui l'exercent les garanties qu'ils sont en droit d'attendre. La Postes et télécommunications (p. 112). Recherche (p . 113). possibilité de mise en oeuvre de dispositions permettant à toutes Santé et sécurité sociale (p. 113). les catégories denseignants du second degré d'exercer des fonc- Transports '.p . 129). tions de documentation ou d'information dans les lycées et collèges Travail et participation (p . 129). va, par ailleurs, à l 'encontre de cette notion de spécialisation et Universités (P. 129). risque de remettre totalement en question le principe même du 3. Questions écrites pour lesquelles los ministres demandent un statut. Il lui demande s'il ne lui parait pas de bonne logique et de délai supplémentaire pour rassembler les éléments de leur stricte équité que les adjoints d 'enseignement documentaliste actuel- réponse (p. 130). lement en fonctions voient reconnues leurs compétences profession- 4. Liste de rappel ' des questions écrites auxquelles Il n'a pas été nelles et leur qualification pédagogique par l 'élaboration d ' un répondu dans les délais réglementaires (p . 131). statut leur assurant par ailleurs de justes perspectives de carrière. 5. Rectificatifs (p. 133). 12 f.) 34 ASSEMBLEE NATIONALE — QUESTIONS ET REPONSES Enseignement secondaire (personnel). Enseignement privé (enseignement supérieur et post-baccalauréat : Rhône ) . 24506. — 14 janvier 1980. — Mme Hélène Constans attire l 'atten- Pierre-Bernard Cousté appelle tion de M . le ministre de l'éducation sur la situation des documen- 24503 . — 14 janvier 1980 . — M. ' un le ministre du travail et de la participation sur la talistes des C .D .I . Ces personnels sont légitimement inquiets d l'attention de M . projet de décret qui prévoit que des professeurs certifiés ou a g ré- situation des établissements privés supérieurs, tels que l'école gés pourront exercer à temps plein ou partiel des fonctions- de docu- catholique des arts et métiers de Lyon (E . C . A . M•), dont le finan- 'apprentissage, du fait mentaliste, auxquelles leurs études ne les auront nullement préparés, cement dépend exclusivement de la taxe d 'exigent aucune enseignement exclue du champ d'application ce qui revient à affirmer que ces fonctions n que cette forme d ' formation initiale ou continue . Le pro; et va par là-même à l 'encontre de la loi sur les rapports entre l 'Etat et les établissements d'ensei- . Il serait en effet envisagé de modifier la répartition de l 'élaboration d' un statut de documentaliste que ces personnels gnement privé demandent depuis des années. Elle lui demande de prendre en de la taxe d ' apprentissage, dont le paiement doit intervenir le 'unique compte les observations que les or ganisations représentatives des 28 février 1980, au, détriment des écoles dont elle constitue l ; à cet égard et d 'engager . La réduction qui en résulterait serait de l ' ordre de documentalistes des C .D .I . lui ont soumise. ressource avec elles des négociations qui permettraient d ' abouti r à la défini- 9 p . 100 à 10 p . 100 . Si cette mesure devait être confirmée, elle aggraverait une situation déjà difficile pour les établissements tion d ' un statut de documentaliste. privés d'enseignement supérieur (à Lys i : E. C. A. M ., E . S. C .I .L ., I . C . P . I . et E . S . C . L .) puisque depuis une décennie environ la création des I .U .T ., des écoles nationales d'ingénieurs, et plus Justice (ministère : personnel). ont accru les besoins alors que, dans anciennement des I . N. S . A 14 janvier 1980. — M. Guy Ducoloné attire l 'attention le méme temps, le taux de la taxe d 'apprentissage Cuit ramené 24507. — de M . le ministre de la justice sur la situation des fonctionnaires de 0,0 p. 100 à 0,5 p. 100 par la loi de 1971 Sur la formation continue. Sans mésestimer la nécessité des efforts à consentir pour la for- des cours et tribunaux, et notamment sur la dégradation du système d 'indemnité de ces personnels . En effet, on constate que mation à l 'artisanat, il apnarait par ailleurs tout aussi utile de continuer à assurer le financement normal de l'enseignement le pourcentage des indemnités par rapport au salaire net tend à 'une façon constante . Des propositions ont été faites supérieur privé, qui représente en France une part importante de décroître d par les syndicats C.G .T. et C .F.D.T. des cours et tribunaux la formation des cadres moyens et des cadres supérieurs (40 écoles . Il lui demande d'ingénieurs, par exemple, sur les 150 que compte le pays) . Il lui en vue d'une réforme des bases de ces indemnités il compte prendre des mesures en toute concertation avec les demande, en conséquence, s' il peut lui donner des précisions sur une s ' éventuelle modification de la répartition de la taxe d' apprentissage, organisations syndicales pour remédier à cette situation préjudi- ciable pour cette catégorie de trava i lleurs et au fonctionnement en appelant particulièrement sen attention sur l 'exceptionnelle injustice que représenterait une diminution des moyens de finan- de la justice. cement dégagés par l'intermédiaire de cette taxe au profit des établissements d' enseignement supérieur privé. Tourisme et loisirs (politique du tourisme et des loisirs). 24508. — 14 janvier 1980 . — M . Maxime Gremetz attire l 'atten- loisirs sur supérieur et postbaccalauréat tion de M. le ministre de la jeunesse, des sports et des Enseignement 'Amiens et plusieurs communes de (professions et activités sociales). la décision prise par la ville d la région parisienne de constituer un syndicat intercommunal pour 24504 . — 14 janvier 198r. — Mme Jacqueline Chonavel appelle les vacances et les loisirs. C ' est une décision importante qui répond l 'attention de M . le ministre de la santé et de la sécurité sociale à la préoccupation de ces communes • de prendre en compte les sur la réforme des études des assistants sociaux, lesquels sont de besoins réels de la population dans ce domaine . Pourtant son plus en plus confrontés aux besoins de leurs usagers et se heurtent application se trouve remise en cause par l'avis défavorable qu 'a de front aux problèmes que la crise économique développe . Ces émis le préfet de région à l 'encontre de cette décision . Les oppo- textes constituent une grave menace pots la profession d'assistant sitions faités par l'autorité de tutelle ne sont pas réellement un social et peur l 'ensemble des services d 'f ction sociale . En effet, les obstacle. Seule en fait une volonté e priori d 'empêcher les communes conditions d 'admission aux études ont été modifiées au point qu 'il concernées de se donner les moyens d'une véritable politique de suffirait désormais pour les entreprendre d' « être âgé de plus vacances et de loisirs semble animer cette attitude, :lui relève de vingt-cinq ans et justifier de cinq années professionnelles ou ','un autoritarisme bien mal venu à l 'heure où le Gouve^ne-ment de responsabilités familiales « . Sans garantie quant au niveau de parle du développement de l 'autonomie et des libertés to .nnr-ealss. sélection, c 'est la porte ouverte à tous les bénévoles, c 'est la remise en cause du niveau de la formation . Les études elles-mêmes deviennent très a utilitaires », orientées vers une conception étroite Bourses et allocations d'études du service social . Tandis que les questions abordées par les assis- (bourses d'enseignement supérieur : Nord). tants sociaux sont de plus en plus complexes, tandis qu 'ils sont de plus en plus souvent amenés à collaborer avec d ' autres techni- 24509. — 14 janvier 1980 . — M . Georges Hage attire l 'attention ciens pour aider les familles, les futurs assistants sociaux auront de M . le ministre du travail et de la participation sur la situation moins d 'instruments d'analyse et de réflexion leur permettant des étudiants éducateurs spécialisés et assistants sociaux de d' appréhender les problèmes: En conséquence, elle lui demande les l'U. E . R . des techniques de réadaptation de Lille . La formation de raisons pour lesquelles ont été refusées les propositions des syn- ces étudiants, étalée sur trois ans, après sélection vigoureuse, dicats et des associations professionnelles visant à assurer la for- comporte pour mi-temps des stages pratiques d ' expérience clinique mation des assistants sociaux en quatre ans et dans lé cadre uni- entraînant des frais élevés, notamment pour le transport et le versitaire. logement. Il constate que l'aide financière qui leur est allouée par la directioti départementale de l'action sanitaire et sociale est nettement insuffisante et ne tient pas compte des astreintes qui leur sont imposées .