Livret réalisé, à l’occasion de la Journée Internationale des droits des JOURNEE INTERNATIONALE Femmes du 8 mars 2020, par Michel Güet (Guide du Patrimoine, membre DES DROITS DES FEMMES du Conseil de Quartier Pigalle-Martyrs) et la Mairie du 9e.

Remerciements à Philippe Baudoin, ami et historien du Jazz pour son aimable participation, à la Mairie du 9e, à la MVAC - Maison de la Vie Associative et Citoyenne - du 9e arrondissement, ainsi qu’à l’établissement partenaire : Le Pain Quotidien 54 rue des Martyrs.

Contacts : Conseils de Quartier : Pigalle-Martyrs, Blanche-Trinité et Anvers-Montholon. Mairie du 9e : 6 rue Drouot. Tél. : 01 71 37 75 38 Bibliothèque Chaptal : 26 rue Chaptal. Tél. : 01 49 70 92 80 Bibliothèque Drouot : 11 rue Drouot. Tél. : 01 42 46 97 78 Maison de la Vie Associative et Citoyenne : 54 rue Jean Baptiste Pigalle. Tél. : 01 49 70 81 70

« Les repasseuses » d’Edgar Degas - 1884

FEMMES CONNUES ET MÉCONNUES DU 9e ARRONDISSEMENT Le 8 Mars 2020 dans le 9e arrondissement de … 2020 est un anniversaire. C’est le centenaire de l’arrivée du Jazz à Paris et c’est essentiellement à Pigalle et ses alentours, pendant les « Années Folles », que se déroule cette épopée...

Au-delà du cliché des « P’tites femmes de Pigalle », des hôtesses de bar, CINQ GRANDES ANIMATRICES AFRO-AMÉRICAINES À PIGALLE ! ou quelques décennies plus tôt de l’image de la Lorette et autres courtisanes, Florence Embry Jones, Bricktop, Joséphine Baker, Adelaïde Hall, Alberta Hunter : nos quartiers ont accueilli de nombreuses personnalités féminines exerçant toutes ces artistes-animatrices eurent beaucoup d’impact et contribuèrent brillamment différentes activités. au développement du jazz dans le quartier, en s’occupant activement d’un bon nombre de clubs avec succès. Soulignons la présence active des femmes dans les domaines de la musique, de la peinture, de la littérature, de la presse, du théâtre, de la danse, du chant, Joséphine Baker (1906-1975), de son du Jazz, du music-hall. Et parfois dans un champ plus politique … ou religieux. vrai nom Freda Joséphine McDonald, fut une animatrice de /club à • Des femmes animaient dans leurs salons les lumineuses rencontres de l’élite Pigalle, une occupation largement artistique de l’époque romantique puis de la deuxième partie de ce XIXe siècle. éclipsée par ses autres activités artistiques. La date du 14 décembre • Jusqu’en 1910, sur le Boulevard de Clichy, les modèles féminins se louaient aux 1926 est l’ouverture, de ce qu’elle artistes le temps d’une , d’un tableau ou d’une photographie parfois appelle son « bistro » : Chez Joséphine érotiques. Des œuvres que nous pouvons retrouver de nos jours immortalisées Baker, au 40 rue Fontaine. Dans son dans nos musées. club, on peut rencontrer, entre autres, Georges Auric, Robert Desnos, René • Au square Montholon, une sculpture honore l’Ouvrière Parisienne par un Clair et Colette. Les clients s’y pressent ensemble de cinq jeunes femmes habillées à la mode Belle Époque. Les peintres aussi pour la voir arriver vers minuit après ses spectacles parisiens. et romanciers célébrèrent aussi les laborieux petits métiers de la blanchisseuse, de la lingère, de la repasseuse ou des domestiques de maison. Si Joséphine n’est pas à proprement parler une chanteuse de jazz, quand elle danse, le swing se manifeste dans le moindre de ses mouvements, elle popularise Dès les années 1920, le Jazz rythme nos quartiers aux alentours de Pigalle grâce le charleston. Quand son livre de mémoires sort en 1927, aux éditions KRA du au dynamisme de femmes Afro-américaines. 6 rue Blanche, elle n’a que 21 ans ! On y apprend que les girls de la « Revue Nègre » résidaient en 1925 dans un hôtel de la rue Henri Monnier, qu’elle a habité À l’occasion de la Journée Internationale des droits des Femmes, retrouvons un temps rue Fromentin et qu’elle a dansé à l’Abbaye de Thélème, 1 place Pigalle. quelques portraits de ces dames connues ou moins connues de nos quartiers. Dans la célèbre « Revue Nègre » de 1925, qui l’a consacrée vedette, se produisait Sidney Bechet. Ce livret est une façon de maintenir leur souvenir et de leur rendre un bel Début 1926, la Perle noire joue aux Folies Bergère, 32 rue Richer. C’est dans ce et légitime hommage ! spectacle qu’elle porte pour la première fois sa fameuse ceinture de bananes. Rencontre avec Georges Simenon qu’elle engage comme secrétaire. Le Casino de Paris, 16 rue de Clichy, fief de Mistinguett et Maurice Chevalier, lui fait une place de choix en 1930, 1932 et 1939. C’est peut-être au bal Tabarin, rue Victor Massé, hélas démoli, que Joséphine Baker enregistre en 1931 un tube de l’époque « J’ai deux amours ». Une plaque hommage à Joséphine fut posée en 2019 au 40 rue Pierre Fontaine.

2 3 Page de couverture: "La Liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix Décembre 1830.

Les Hôtesses. Dans un passé pas vraiment lointain, de leurs bars, portes ouvertes, les hôtesses tentaient d'attirer le passant, potentiellement client de la rue

Page de couverture: "La Liberté guidant le peuple"Frochot d'Eugène Delacroix et alentours. Décembre 1830. Si en 1947, on dénombrait 51 établissements tendancieux selon une ancienne gérante Brick Top, (Ada Smith) (1894- LesLes Hôtesses. Hôtesses Dans. Dans un passé un passépas vraiment pas vraiment lointain, de lointain, 1984). De son vrai nom Ada leursde leurs bars,entre bars, portes portesPigalle ouvertes, ouvertes, et les Blanche, hôtesses les hôtesses tentaientpuis tentaient84 en 2005 selon la Beatrice Queen Victoria Louise police, il n'en reste aujourd'huid'attirerd’attirer le lepassant,que passant, deux... potentiellement potentiellement Après unclient commerce declient la rue de laprospère rue qui a duré Virginia Smith (!), Bricktop est la FrochotFrochot et alentours.et alentours. Si en 1947,Si en on 1947,dénombrait on dénombre 51 plusieurs décennies, la chute des bars à hôtesses s'accélère rapidement, se transformant figure la plus emblématique des établissements51 établissements tendancieux tendancieux selon une ancienne selon unegérante ancienne nuits de Pigalle entre 1924 et 1939, en "bar cocktail". Le Milieuentregérante Pigalle a entrequitté et Blanche, Pigalle Pigalle puiset Blanche,en 84 mêmeen 2005 puis tempsselon 84 laen que 2005 les "bobos" l'ont réussissant à attirer les clients selonpolice, lail police,n'en reste il n’enaujourd'hui reste aujourd’huique deux... Après que deux...un commerce Après prospère un commerce qui a duré prospère les plus célèbres et les plus quiinvesti... a duré plusieurs décennies, la chute des bars à hôtesses s’accélère plusieurs décennies, la chute des bars à hôtesses s'accélère rapidement, se transformant riches dans ses clubs successifs. rapidement, se transformant en « bar cocktail ». Le Milieu a quitté Pigalle en en "bar cocktail". Le Milieu a quitté Pigalle en même temps que les "bobos" l'ont En mai 1924, elle est engagée par même temps que les « bobos » l’ont investi… investi... Gene Bullard comme hôtesse et chanteuse au Grand Duc, 52 rue LesLes modèles. Jusqu’enJusqu'en 19101910 se setient, tint, place place Pigalle, le Pigalle. Ses clubs successifs «Pigalle, Marché le « auxMarché modèles aux modèles » où » ces où ces femmes femmes étaient recrutées deviendront la coqueluche des Les modèles.sont Jusqu'enrecrutées 1910 par se lestint, peintres, place Pigalle, sculpteurs le et intellectuels, de la haute « Marchépar photographes.aux lesmodèles peintres, » où cessculpteursLes femmes nus étaient photographiqueset photographes. recrutées bourgeoisie, et des artistes les par les peintres,érotiques sculpteurs font et là photographes. leur apparition. Émile Zola dit plus en vue : Zelda et Scott Lesdes nusmodèles photographiques : « On les dessine font lalà journéeleur apparition. et on Fitzgerald, Ernest Hemingway, Les nus photographiquesles câline la fontnuit là ». leur Certaines apparition. sont maintenant l’Aga Khan, le prince de Galles, le immortalisées dans nos musées. Émile ZolaÉmile dira des Zola modèles dira : «des On modèlesles dessine la: «journée On les dessine la journée compositeur parolier Cole Porter, et on les câline la nuit ». Certaines, sont maintenant immortalisées dans nos musées. le chanteur Paul Robeson. Fred Laet onLorette. les câline Femme la nuitentretenue ». Certaines, dont le sontnom maintenantvient du quartier immortalisées Notre-Dame-de- dans nos musées. Astaire, Elsa Maxwell, Picasso, Lorette, ces jeunes femmes « élégantes et de Man Ray et Kiki de . mœurs légères », entretenues selon le mot Ada va même chaperonner la La Lorette. Lesd’Alexandre lorettes ces jeunes Dumas femmes par les"élégantes « Arthurs et de », demi- jeune Joséphine Baker à son mœurs Lalégères", Lorette. entretenuesmondaines, Les selon lorettescourtisanes le mot d’Alexandre ces «jeunes frivoles Dumas femmes et par naïves "élégantes » et de arrivée à Paris en 1925. les "Arthurs", demeuraientdisposant derrièred’un « vernisl’église d’éducationNotre-Dame-de- », elles Lorette.mœurs Demi-mondaines, légères",ont fait de courtisanesentretenues la place "frivolesBréda selon (aujourd’hui etle naïvesmot d’Alexandre " place Dumas par Bricktop a tenu six établissements différents à Pigalle : Le Grand Duc à partir disposantles d’un "Arthurs", "vernisGustave d’éducation", Toudouze)demeuraient elles et ont desderrière fait rues de laavoisinantes, placel’église Notre-Dame-de- de 1924, 52 rue Pigalle ; Le Music Box, 41 rue Pigalle en novembre 1924 pour leur quartier général. En 1841, on peut lire, Bréda Lorette.(aujourd’hui Demi-mondaines, place Gustave Toudouze) courtisanes et des rues"frivoles et naïves " quelques mois avant de revenir au Grand Duc ; Le Bricktop (fin 1929), rue Pigalle ; avoisinantes, leur« quartier Notre-Dame-de-Lorette, général. nom d’un quartier de Le Bricktop’s (Monico), en novembre 1931, 66 rue Pigalle, jusqu’à fin octobre 1934. disposantParis, d’un construit "vernis autour d’éducation", de l’église du elles même ont nom fait de la place En 1841,Bréda on pouvait et(aujourd’hui dans lire, lequel« Notre habitentDameplace de GustaveLorette,beaucoup nom Toudouze) ded'un femmes et des rues Entre temps, elle ouvre un troisième Bricktop, 73 rue Pigalle. En 1939, Bricktop quartier de Paris, construit autour de légèresl'église du ». même En effet, nom etces dans « jolieslequel pécheresseshabitaient », part pour New York. beaucoup de femmes légèresavoisinantes, ». En effet,pour ces reprendre leur "jolies quartier pècheresses" le terme général. depour Nestor reprendre Roqueplan le , terme de Roqueplan, se logeaient à proximitése logent de à proximitél’église Notre-Dame-de-Lorette de l’église et « essuient et les On ne la reverra à Paris qu’en mai 1950 quand elle tente d’ouvrir un quatrième "essuyaient les plâtres" desEn nouveaux 1841,plâtres logements on pouvait » endes contrepartie lire,nouveaux « d’unNotre loyer logementsDame modéré. de Lorette,en nom d'un Bricktop, à l’emplacement du Melody’s Bar, 26 rue Fontaine. Elle quitte contrepartie d’un loyer modéré. Charles Baudelaire écrit alors : « Gavarni a créé Charles Baudelaire écrivit : « Gavarni a créé la Lorette. Elle existait bien un peu définitivement Paris pour ouvrir un club à Rome. laquartier Lorette. de Elle Paris, existait construit bien un peuautour avant de lui, l'église mais il l’adu complétée. même nom Je croiset dans même lequel habitaient avant lui, mais il l'a complétée. Je crois même que c'est lui qui a inventé le mot (…). quebeaucoup c’est lui de qui femmes a inventé légères le mot. ».La EnLorette effet, est ces une "jolies personne pècheresses" libre. Elle va pour et reprendre le La Lorette est une personne libre. Elle va et elle vient. Elle tient maison ouverte. Elle En 1937, Django Reinhardt et Stéphane Grappelli lui dédient leur composition elleterme vient. de ElleRoqueplan, tient maison se logeaient ouverte. Elleà proximité n’a pas de de maître l’église ; elle Notre-Dame-de-Lorette fréquente et « Brick Top » qu’ils enregistreront plusieurs fois avec le Quintette du Hot Club les artistes et les journalistes. Elle fait ce qu’elle peut pour avoir de l’esprit 3 ». de France. "essuyaient les plâtres" des nouveaux logements en contrepartie d’un loyer modéré. Charles Baudelaire écrivit : « Gavarni a créé la Lorette. Elle existait bien un peu 4 avant lui, mais il l'a complétée. Je crois même que c'est lui qui a inventé5 le mot (…). La Lorette est une personne libre. Elle va et elle vient. Elle tient maison ouverte. Elle

3 Les danseuses. L’Opéra est, pour Apollonie (1822-1890). De son vrai nom Joséphine la ballerine, une sorte de piédestal Aglaé Sabatier ex lorette, demi-mondaine, peintre, d’où elle s’élance pour essayer célèbre salonnière, appelée « La Présidente », d’accéder à la classe aisée. Mais si d’après un mot d’Edmond de Goncourt, « sa beauté certaines y parviennent, c’est d’abord et son intelligence lui avaient valu le droit de une logique de dépendance aux présider » à un dîner chaque dimanche, au n° 4 hommes. Jusqu’en 1873, l’Opéra se de la rue Frochot. De 1847 à 1861, elle est l’égérie trouve au n° 12 de la rue Le Peletier. des artistes et poètes modernes. Là, le Tout-Paris Le passe-temps des jeunes artistique, littéraire et mondain se côtoie. Amie de fashionables (dandies) consiste à Théophile Gautier, elle devient une des muses lorgner de fort près les danseuses. de Charles Baudelaire et, après 1860, la maîtresse Pour ce faire, ces messieurs se sont de Richard Wallace. Madame Sabatier est le modèle fait fabriquer à leur usage exclusif de la « Rosanette » dans « l’éducation sentimentale » des lorgnettes qui grossissent trente deux fois les objets, et surtout les plus de Gustave Flaubert (1869). Dans un buste en terre, belles jambes de l’Opéra. Edgard Degas est fasciné par ce monde de la danse. le sculpteur Auguste Clésinger restitue son éclatante beauté. La sculpture romantique Les Salons. Les plus célèbres salons « Femme piquée par un serpent » provoque un scandale au Salon de 1847. des quartiers alentours, sont tenus Apollonie est représentée dans plusieurs peintures dont celles de V. Vidal au 19e siècle principalement par des et Ernest Meissonnier (1853). En 1857, paraissent dans « Les fleurs du mal », femmes. Une intense vie de société les plus beaux poèmes d’amours écrits anonymement par Baudelaire s’y déploie, principalement dans ceux à l’intention d’Aglaé-Apollonie. En se donnant à lui, en 1857, Apollonie brise de Marie d’Agoult, de Delphine Gay, le rêve qu’elle représentait pour le poète, l’image idéalisée d’une muse, la déesse de Pauline Viardot, de Marie Dorval s’étant révélée femme. et d’. Les salons sont des espaces où se rencontrent Marie d’Agoult (1805-1876). Au n° 23 de la rue Laffitte, à l’Hôtel de France musiciens, poètes, gens de théâtre, (qui n’existe plus), se tenait le salon de la comtesse Marie de Flavigny d’Agoult écrivains, peintres, acteurs de la vie (cf. au majestueux tableau d’Henri Lehmann de politique et de la presse. 1843). Maîtresse de Franz Liszt (1811-1886), elle s’installe au n° 23 en 1836. Cosima, qui plus Les comédiennes/tragédiennes. Des acteurs/ tard devient l’épouse de Wagner, est leur fille. actrices, tragédiennes et dramaturges sont Liszt demeure à proximité. George Sand les nombreux à venir s’installer dans le 9e et rejoint alors rue Neuve-Laffitte à la fin de particulièrement dans ce quartier, comme : l’année 1836. Elle écrit : « À l’hôtel de France Mademoiselle Duchesnois et Elisa Rachel (élève où madame d’Agoult m’avait décidée du professeur Choron, puis le modèle de Sarah à demeurer, les conditions d’existence étaient Bernhardt), Harriet Smithson, Marie Dorval ainsi que charmantes pour quelques jours. Elle recevait Mlle Mars. Le romancier Stendhal jugea cette beaucoup de littérateurs, d’artistes et quelques dernière: « divine, sublime, charmante, parfaite ». hommes du monde intelligents … On faisait Cette présence s’explique par l’importante là d’admirables musiques et, dans l’intervalle, concentration dans notre arrondissement de on pouvait s’instruire en entendant causer ». nombreuses salles de spectacle. C’est dans ce brillant salon de la rue Laffitte que Frédéric Chopin rencontre George Sand pour la première fois en 1836.

6 7 l'âge de 24 ans, vivra avec sa sœur Nadia Boulanger pianiste, organiste, musicienne de référence, chef d'orchestre et pédagogue. Elle eut comme professeur Gabriel Fauré. Les compositeurs Michel Legrand, Astor Piazzolla, Philip Glass, Yehudi Menuhin furent ses élèves. Paul Valéry disait de Nadia qu'elle était "la musique en personne". Toute sa vie, elle sera fidèle à notre quartier. Nadia et Lili sont nées rue La Bruyère. Un orgue d'appartement Cavaillé-Coll fut Nadia Boulanger (1887-1979). À l’angle du 36 rue Ballu, La Dame aux Camélias (1824-1847). Marie ou Alphonsine installé dans le salon de la rue Ballu. une plaque commémorative indique l’immeuble où Duplessis est née dans l’Orne en Normandie au sein d’une vécurent Lili et Nadia Boulanger. Lili, compositrice, famille pauvre. Elle « monte » à Paris à 15 ans et travaille disparue à l’âge de 24 ans, vit avec sa sœur Nadia, dans une blanchisserie. Grisette puis Lorette, elle devient pianiste, organiste, musicienne de référence, chef la courtisane la plus convoitée des Grands Boulevards. d’orchestre et pédagogue. Son professeur est Gabriel Franz Liszt en tombe amoureux, Lord Hertford, prototype Casque d'Or (1878-1933). À l'angle de la rue de Clichy et de la rue Fauré. Les compositeurs et musiciens, Quincy Jones, du Dandy des Boulevards est très sensible aux charmes de Londres, au numéro 2, se trouvait une maison close qui abrita Aaron Copland, Leonard Bernstein, Philip Glass, Astor de la belle. Elle rencontre Alexandre Dumas (fils) en 1844 Piazzolla, Pierre Henry, Michel Legrand, Yehudi Menuhin, qui est son amant jusqu’en 1845. Elle inspire son roman "Casque d'or" de son vrai nom Amélie Elie, prostituée, égérie des sont ses élèves. Paul Valéry dit de Nadia qu’elle est « La Dame aux camélias », publié en 1848 (La Traviata « la musique en personne ». Toute sa vie, elle est fidèle de Verdi est l’adaptation du roman). Elle décède à l’âge de 23 ans de la phtisie, "Apaches" à la Belle Époque. En 1903, elle sera "fille publique" à la à notre quartier. Nadia et Lili sont nées rue La Bruyère. Un orgue d’appartement au n° 11 du boulevard des Capucines. Sa tombe se trouve au cimetière maison de tolérance chez Albertine au n°2O de la rue de Douai. Cavaillé-Coll fut installé dans le salon de la rue Ballu. Elle a été inhumée, de , à proximité de celle d’Alexandre Dumas (fils). aux côtés de sa sœur, au cimetière Montmartre. Juliette Drouet (1806-1883), comédienne, Elle décède en 1933 à 55 ans. Son personnage fût interprété au Casque d’Or (1878-1933). À l’angle de la rue de Clichy et républicaine et fidèle maîtresse deVictor Hugo cinéma par Simone Signoret en 1952. de la rue de Londres, au numéro 2, se trouvait une maison depuis 1833 et pendant presque 50 ans. Vers 1849, close qui abrita « Casque d’or » de son vrai nom Amélie elle s’installe cité Rodier et loge toujours à Elie, prostituée, égérie des « Apaches » à la Belle Époque. proximité de son amant. Elle pose comme modèle En 1903, elle est « fille publique » à la maison de tolérance pour le sculpteur James Pradier, (cf. la statue chez Albertine au n° 20 de la rue de Douai. Elle décède de la ville de Strasbourg, ), en 1933 à l’âge de 55 ans. Son personnage est interprété dont elle est la maîtresse et avec lequel elle a une au cinéma par Simone Signoret en 1952. fille, Claire, en 1826. Juliette accompagne Victor Hugo à Jersey en 1852, puis le suit à Guernesey Régine Crespin (1927-2007). Grande cantatrice d'Opéra, elle en 1855. De 1833 jusqu’à sa mort, Juliette écrit Régine Crespin (1927-2007). Grande cantatrice chaque jour à Victor Hugo. Dans le quartier, elle demeure avenue Frochot jusqu'à son décès en 2007. Pendant 40 ans, d’Opéra, elle demeure avenue Frochot jusqu’à son demeure aussi 55 rue JB Pigalle et rue de Clichy. "la soprano s'est fait applaudir sur les grandes scènes lyriques dans décès en 2007. Pendant 40 ans, « la soprano s’est fait À l’intersection des rues de La Rochefoucauld et applaudir sur les grandes scènes lyriques dans des JB. Pigalle, la placette porte aujourd’hui son nom. des rôles où elle apportait la beauté ensorcelante d'un timbre fruité rôles où elle apporte la beauté ensorcelante d’un timbre fruité et une musicalité exceptionnelle ». Fréhel (1891-1951) de son vrai nom Marguerite et une musicalité exceptionnelle". (-Article du journal "le Monde" (Article du journal « le Monde » 2007). Boulc’h. La chanteuse populaire et comédienne 2007-). Fréhel habite dans notre quartier au n° 1 de la rue Ballu. Elle a une liaison avec Maurice Chevalier et Marie Dorval (1798-1849). Actrice/tragédienne de Théâtre devient la rivale de Mistinguett. Les trois artistes puis à la Comédie française. Maîtresse d’Alfred de Vigny débutent leur carrière à la Gaîté-Rochechouart au et amie de George Sand, de Théophile Gautier et d’Alexandre 15 Bd de Rochechouart. Elle décède dans une Marie Dorval (1798-1849). Actrice/tragédienne de Théâtre puis à la Dumas. Elle joue les pièces de Victor Hugo et de Dumas. chambre sordide de l’hôtel du n° 45 rue Pigalle en Marie tient salon dés 1833 au n° 44 rue Saint Lazare. 1951. Elle chante Montmartre et un répertoire de Comédie française. Maîtresse d'Alfred de Vigny et l'amie de George chansons « réalistes », exemple « la Java bleue ». Dans les années trente, elle tourne au cinéma Sand, de Théophile Gautier et d'Alexandre Dumas. Elle joue les plusieurs films, notamment dans « Pépé le moko » en 1937 avec Jean Gabin. pièces de Victor Hugo et de Dumas. Marie tiendra salon dés 1833 Elle inspire Edith Piaf. au n°44 rue Saint Lazare. 8 9

La Dame aux Camélias (1824-1847). Marie ou Alphonsine Duplessis est née dans l'Orne au sein d'une famille pauvre. Elle "monta" à Paris à 15 ans et travailla dans une blanchisserie. Grisette puis Lorette elle

6 devient la courtisane la plus convoitée des Grands Boulevards. devientFranz Liszt la courtisane en tomba la amoureux, plus convoitée Lord desHertford, Grands prototypeBoulevards. du FranzDandy Lisztdes Boulevardsen tomba amoureux, sera très Lordsensible Hertford, aux charmes prototype de dula Dandybelle. Elle des rencontraBoulevards Alexandre sera très Dumas sensible (fils) aux en charmes1844 qui de sera la belle.son amant Elle jusqu'enrencontra 1845. Alexandre Elle sera Dumas l'inspiratrice (fils) en du1844 roman qui "sera La sonDame amant aux jusqu'encamélias", 1845. publié Elle en sera 1848 l'inspiratrice (La Traviata du de roman Verdi " futLa Damel'adaptation aux camélias", du roman). publié Elle en décède 1848 (Laà l'âge Traviata de 23 de ansVerdi de futla l'adaptationphtisie, au n°11du roman). du boulevard Elle décède des Capucines.à l'âge de 23Sa anstombe de sela phtisie,trouve auau cimetièren°11 du boulevardde Montmartre, des Capucines. à proximité Sa tombede celle se d'Alexandre Dumas. trouve au cimetière de Montmartre, à proximité de celle d'Alexandre Dumas. Juliette Drouet (1806-1883), comédienne, républicaine et fidèle Juliettemaîtresse Drouet de Victor (1806-1883), Hugo depuis comédienne, 1833 et pendant républicaine presque et 50 fidèle ans. Versmaîtresse 1849, de elle Victor demeura Hugo cité depuis Rodier 1833 et loge et pendant toujours presque à proximité 50 ans. de Versson amant.1849, elleElle demeura pose commecité Rodier modèle et loge pour toujours le sculpteur à proximité James de Pradier,son amant. (cf. Elle la statuepose commede la villemodèle de pourStrasbourg, le sculpteur place Jamesde la Concorde),Pradier, (cf. dont la ellestatue sera de la maîtressela ville deet avecStrasbourg, lequel elleplace aura de une la Concorde),fille, Claire, dont en 1826.elle sera Juliette la maîtresse Drouet, etaccompagna avec lequel Victor elle aura Hugo une à Jerseyfille, Claire, en 1852, en puis1826. le suivraJuliette à DrouetGuernesey, accompagna en 1855. De Victor 1833 Hugo jusqu'à à sa mort, Juliette écriraJersey chaqueen 1852, jour puis à leVictor suivra Hugo. à Guernesey Dans le en quartier, 1855. De elle 1833 demeurera jusqu'à aussisa mort, 55 rueJuliette JB Pigalle écrira etchaque rue de jour Clichy. à Victor A l'intersection Hugo. Dans des le rues quartier, de La elleRochefoucauld demeurera etaussi JB.Pigalle. 55 rue JB la Pigalleplacette et portera rue de bientôt Clichy. son A l'intersection nom. des rues de La Rochefoucauld et JB.Pigalle. la placette portera bientôt son nom. Fréhel (1891-1951) de son vrai nom Marguerite Boulc'h. La chanteuseFréhel (1891-1951) populaire deet soncomédienne vrai nom Fréhel Marguerite habite Boulc'h.dans notre La quartierchanteuse au populaire n°1 de laet ruecomédienne Ballu. Elle Fréhel aura habiteune liaison dans notreavec Mauricequartier auChevalier n°1 de laet serarue Ballu.la rivale Elle de auraMistinguett une liaison. Les avectrois Mauriceartistes débutent Chevalier leur etcarrière sera la à rivalela Gaîté-Rochechouart de Mistinguett. auLes 15 trois Bd artistesde Rochechouart. débutent leur Elle carrière décède à ladans Gaîté-Rochechouart une chambre sordide au 15 Bdde del’hôtel Rochechouart. du n°45 rue Elle Pigalle décède en 1951. dans Elleune chantachambre Montmartre sordide deet un répertoire de chansonsl’hôtel "réalistes", du n°45 rueexemple Pigalle de en "la 1951. Java Ellebleue", chanta tourna Montmartre au cinéma et plusieurs films dans les années trente, notamment dans « Pépé le moko » en 1937 avec Romantisme, elle exerçaun répertoire une riche de influence chansons dans "réalistes", la société littéraireexemple contemporainede "la Java bleue", et tourna au cinéma Jean Gabin. Elle inspira Edith Piaf. écrira sous différentsplusieurs pseudonymes films masculins.dans les années trente, notamment dans « Pépé le moko » en 1937 avec Romantisme, elle exerçaJean uneGabin riche. Elle influence inspira dans Edith la Piaf.société littéraire contemporaine et écrira sous différents pseudonymes masculins.Delphine Gay (1804-1855), épouse d'Emile De Girardin, le Delphine Gay (1804-1855), épouse d’Emile De Girardin, Mademoiselle Mars (1779-1847) de son vrai nom La Goulue (1866-1929) de son vrai nomNapoléonDelphinele Napoléon Louise Weber.deGayde la Presse,(1804-1855),Presse, La célèbre est fut écrivaine, écrivaine, épouse poétesse poétessed'Emile et Deet journaliste.Girardin,Anne Françoise leÀ Boutet. Célèbre diva, actrice amie journaliste. À travers son salon de la rue Laffitte, où elle et interprète de Victor Hugo, Mlle Mars crée à Romantisme, elle exerça une riche influence dans ladanseuse société littéraire de l'Elysée contemporaine Montmartre et et du NapoléontraversMoulinreçoit l’élite sonrouge, deartistiquesalon serala dePresse, d'abord du la Romantisme,rue fut Laffitte, écrivaine, elle où exerce sera poétesse reçueune l'éliteet journaliste. artistique51 ans en duÀ 1830 le rôle de Dona Sol dans Hernani, Charles de Mornay (1803-1878), qu’eut lieu, avant sa mission au Maroc en 1832, la La Goulue (1866-1929) de son vrai nom Louise Weber. La célèbre écrira sous différents pseudonymes masculins. blanchisseuse. Elle résida au numéro 27traversriche de la influence rueson des salon Martyrsdans de la lasociété, terminerarue Laffitte,littéraire contemporaineoù sera reçue l'élite artistiquepuis dans du la pièce d’Alexandre Dumas « Henri III ». rencontre entre le diplomate et Eugène Delacroix. La comédienne revendit son hôtel Romantisme, elle exerça une riche influence dans ladanseuse société littéraire de l'Elysée contemporaine Montmartre et et du Moulinet écrira sousrouge, différents sera d'abord pseudonymes masculins. Elle joue les ingénues jusqu’au seuil de la sa vie dans une roulotte, sans quitter complétement son studio du boulevard de soixantaine. 7 C’est dans le salon de Mlle Mars, qui de la rue de la Tour des Dames, en 1838. écrira sous différents pseudonymes masculins. blanchisseuse. Elle résida au numéro 27 de la rue des Martyrs, terminera Clichy et du quartier où elle démarre sa carrière artistique au marché aux désirait trouver un compagnon de voyage agréable La Goulue (1866-1929) de son vrai nom Louise Weber.sa vie Ladans célèbre une roulotte, sans quitter complétement son studio du boulevard de pour son 7amant le Comte Charles de Mornay modèles de la place Pigalle, au cirque FernandoLa Goulue et à l'Elysée-Montmartre (1866-1929) de du 72 (1803-1878), que se déroule, avant sa mission danseuse de l'Elysée Montmartre et du ,Clichy sera d'abord et du quartier oùson elle vrai démarre nom Louise sa carrière Weber artistique. La célèbre au danseuse marché aux au Maroc en 1832, la rencontre entre le diplomate La Goulue (1866-1929) de son vrai nom Louise Weber.boulevard La célèbre de Clichy, avant de devenir une célébrité du Pigalle/Montmartre. blanchisseuse. Elle résida au numéro 27 de la rue desmodèles Martyrs de, terminera la place Pigalle,de l’Elysée au cirque Montmartre Fernando et etdu à Moulinl'Elysée-Montmartre rouge, est du 72 et Eugène Delacroix. La comédienne revend Louise Michel (1830-1905). Institutrice à Montmartre, militante danseuse de l'Elysée Montmartre et du Moulin rouge,Elle sera fut d'abord modèle pour d’abordRenoir blanchisseuse. et sera immortalisée Elle réside par aul'affiche numéro et les peintures de son hôtel de la rue de la Tour des Dames, en 1838. sa vie dans une roulotte, sans quitter complétement son studioboulevard du boulevard de Clichy, de avant27 de de la ruedevenir des Martyrs,une célébrité termine du sa Pigalle/Montmartre. vie dans une révolutionnaire elle participa activement aux épisodes de la Commune blanchisseuse. Elle résida au numéro 27 de la rue desToulouse Martyrs, termineraLautrec. Elle décède à 62 ans à l'hôpital Lariboisiere. Arletty disait;" C'est Clichy et du quartier où elle démarre sa carrière artistiqueElle au marché fut modèle aux pour roulotte,Renoir sans et sera quitter immortalisée complètement par son l'affiche studio du et les peintures de Louise Michel (1830-1905). Institutrice à Montmartre,de Paris. George Sand trouvait Louise Michel, un peu excessive. Elle sa vie dans une roulotte, sans quitter complétement son studiola Goulue du boulevard qui inspira de boulevard Lautrec de! Clichy et du quartier où elle démarre militante révolutionnaire, elle participe activement modèles de la place Pigalle, au cirque Fernando et à l'Elysée-MontmartreToulouse Lautrec. du 72 Elle décède à 62 ans à l'hôpital Lariboisiere. Arletty disait;" C'est participa activement à la défense des barrières Blanche et Clichy et du quartier où elle démarre sa carrière artistique au marché aux sa carrière artistique au marché aux modèles de aux épisodes de la Commune de Paris. George Sand boulevard de Clichy, avant de devenir une célébrité du Pigalle/Montmartre. la place Pigalle, au cirque Fernando et à l’Elysée- trouve un peu excessive Louise Michel qui participe modèles de la place Pigalle, au cirque Fernando et à l'Elysée-Montmartrela Goulue qui inspiradu 72 Lautrec ! Rochechouart (actuelle place du Delta). La barricade de la place Elle fut modèle pour Renoir et sera immortalisée par l'affiche et les peinturesMontmartre de du boulevard de Clichy, avant activement à la défense des barrières Blanche, Pigalle boulevard de Clichy, avant de devenir une célébrité du Pigalle/Montmartre. de devenir une célébrité du Pigalle/Montmartre. et Rochechouart (actuelle place du Delta). La barricadeBlanche fut courageusement défendue le 23 mai 1871, majoritairement Toulouse Lautrec. Elle décède à 62 ans à l'hôpital Lariboisiere.Geneviève Arletty Halévy disait;" (1849-1926). C'est Épouse de Georges Bizet et fille du Elle fut modèle pour Renoir et sera immortalisée par l'affiche et les peinturesModèle de de Renoir, La Goulue est immortalisée par de la place Blanche est courageusement défenduepar des femmes, elles furent environ une centaine. (Cf. lithographie la Goulue qui inspira Lautrec ! compositeur Halévy.l’affiche Le couple et les demeura peintures dès de 1869Toulouse au Lautrec.22 rue de Douai le 23 mai 1871, majoritairement par des femmes, Toulouse Lautrec. Elle décède à 62 ans à l'hôpital Lariboisiere.Geneviève Arletty Halévy disait;" (1849-1926).À 62 ans,C'est elle décède Épouse à l’hôpital de Georges Lariboisière. Bizet Pour et fille du elles sont environ une centaine. (Cf. lithographieexistante, Louise Michel évoque cet épisode dans ses mémoires). Ce jusqu’en juin 1875, Arlettyannée ; de« C’est la mortla Goulue de quiBizet. inspira Geneviève Lautrec ! ». Halévy tint existante, Louise Michel évoque cet épisode dans ses la Goulue qui inspira Lautrec ! compositeur Halévy. Le couple demeura dès 1869 au 22 rue de Douai même jour, Montmartre sera réoccupée par les troupes de Thiers. Ses détracteurs la ensuite un réputé salon Boulevard Haussmann. Elle est le modèle de mémoires). Ce même jour, Montmartre est réoccupée jusqu’en juin 1875, année de la mort de Bizet. Geneviève Halévy tint par les troupes de Thiers. Ses détracteursdésignaient la désignent comme une "pétroleuse" et d'institutrice ratée… Geneviève Halévy (1849-1926). Épouse de GeorgesMarcel Bizet Proust et fille pour du son personnageGeneviève de Madame Halévy de (1849-1926). Guermantes. Épouse de Georges Bizet et fille comme une « pétroleuse » et institutrice ratée… Elle est compositeur Halévy. Le couple demeura dès 1869 ensuiteau 22 rueun deréputé Douai salon Boulevarddu Haussmann. compositeur Halévy. Elle Leest couple le modèle demeure de dès 1869 au 22 rue déportée en Nouvelle-Calédonie où elle est, un temps, Geneviève Halévy (1849-1926). Épouse de Georges Bizet et fille du jusqu’en juin 1875, année de la mort de Bizet. GenevièveMarcel ProustHalévy pourtint son personnagede de Douai Madame jusqu’en de juin Guermantes. 1875, année de la mort de Bizet. Ensuite, institutrice à Nouméa. compositeur Halévy. Le couple demeura dès 1869 au 22 rue de Douai Geneviève Halévy tient un réputé salon Boulevard Haussmann. ensuite un réputé salon Boulevard Haussmann. Elle est le modèle de Elle est le modèle de Marcel Proust pour son personnage jusqu’en juin 1875, année de la mort de Bizet. GenevièveMarie Laurencin Halévy tint (1883-1956). Artiste peintre exposée par Berthe La Païva (1819-1884) Esther Lachmann, devenue Thérèse, Marcel Proust pour son personnage de Madame de Guermantes. de Madame de Guermantes. La Païva (1819-1884) Esther Lachmann, devenue ensuite un réputé salon Boulevard Haussmann. ElleWeill. est 1907,le modèle c'est del’année de sa rencontre et de sa liaison Thérèse, lorette et fameuse courtisane et fameuse courtisane et demi-mondaine qui se trouvera au n°3 de la Marie Laurencin (1883-1956). Artiste peintre exposée par Berthe demi-mondaine, demeure au n° 3 de la rue Rossini, rue Rossini épousa en 1851 le marquis de Païva. Dans les notes Marcel Proust pour son personnage de Madame de passionnéeGuermantes. avec Guillaume Apollinaire. Devenue sa muse, il la épouse en 1851 le marquis de Païva. Dans les notes Weill. 1907, c'est l’année de sa rencontre et de sa liaison célèbrera dans des poèmesMarie Laurencin écrits en ( 1883-1956).1912 sous Artistele titre peintre "Alcools". exposée incisives de Delacroix, on trouve « l’insipide Païva incisives de Delacroix, on trouve "l'insipide Païva et son salon de Marie Laurencin (1883-1956). Artiste peintre exposéepassionnée par Berthe avec Guillaumepar Berthe Apollinaire Weill. 1907, c’est. Devenue l’année desa samuse, rencontre il la et et son salon de demi-monde sans culture ni Weill. 1907, c'est l’année de sa rencontre et de sa liaisonElle sera plus tard unede amiesa liaison intime passionnée de la mère avec de Guillaume Benoite Apollinaire Groult. . raffinement ». Elle réside pendant un temps assez demi monde sans culture ni raffinement". Elle résida pendant un Marie Laurencin (1883-1956). Artiste peintre exposéecélèbrera par Berthe dans des poèmesDevenue écrits sa muse, en 1912 il la célèbre sous dansle titre des "Alcools". poèmes écrits court (1851-1852), à l’entresol de l’immeuble à la façade passionnée avec Guillaume Apollinaire. Devenue saElle muse, peignit il la de nombreux portraits de l'intelligentsia parisienne. temps assez court (1851-1852), à l'entresol de l’immeuble de la Weill. 1907, c'est l’année de sa rencontre et de sa liaisonElle sera plus tard uneen amie 1912 sous intime le titre de «la Alcools mère ».de Elle Benoite est plus Groult. tard une « troubadour » du 28 Place Saint-Georges. Plus tard célèbrera dans des poèmes écrits en 1912 sous le titre "Alcools". amie intime de la mère de Benoite Groult. Elle peint elle épouse un riche Comte allemand, cousin du Place Saint Georges. Elle fut la maîtresse puis l'épouse d'un riche passionnée avec Guillaume Apollinaire. Devenue saElle muse, peignit il la de nombreux portraits de l'intelligentsia parisienne. Elle sera plus tard une amie intime de la mère de Benoite Groult. de nombreux portraits de l’intelligentsia parisienne. Chancelier Bismarck. cousin de Bismarck. célèbrera dans des poèmes écrits en 1912 sous le titre "Alcools". Elle peignit de nombreux portraits de l'intelligentsia Mlleparisienne. Mars (1779-1847) de son vrai nom Anne Françoise Elle sera plus tard une amie intime de la mère de Benoite Groult. 10 11 Boutet. Célèbre diva, actrice amie et interprète de Victor Elle peignit de nombreux portraits de l'intelligentsia Mlleparisienne. Mars (1779-1847) de son vrai nom Anne Françoise Hugo, Mlle Mars crée à 51 ans en 1830 le rôle de Dona Sol George Sand (1804-1876) Aurore Dupin réside au n° 16 de la rue Mlle Mars (1779-1847) de son vrai nom Anne Boutet.Françoise Célèbre diva, actrice amie et interprète de Victor dans Hernani, puis dans la pièce d'Alexandre Dumas "Henri Pigalle (aujourd’hui n°20) où George Sand et Frédéric Chopin Boutet. Célèbre diva, actrice amie et interprète Hugo,de Victor Mlle Mars crée à 51 ans en 1830 le rôle de Dona Sol Mlle Mars (1779-1847) de son vrai nom Anne III".Françoise Elle joua les ingénues jusqu'au seuil de la soixantaine. occupèrent de 1838 à 1842, deux pavillons au fond d’un jardin, Hugo, Mlle Mars crée à 51 ans en 1830 le rôle dedans Dona Hernani, Sol puis dans la pièce d'Alexandre Dumas "Henri Boutet. Célèbre diva, actrice amie et interprète C’estde Victor dans le salon de Mlle Mars, qui désirait trouver un dans Hernani, puis dans la pièce d'Alexandre DumasIII". "Henri Elle joua les ingénues jusqu'au seuil de la soixantaine. avant de déménager square d'Orléans. Les deux célèbres amants y Hugo, Mlle Mars crée à 51 ans en 1830 le rôle decompagnon Dona Sol de voyage agréable pour son amant le Comte III". Elle joua les ingénues jusqu'au seuil de la soixantaine. vécurent de 1842 jusqu'à leur séparation en 1847. George Sand dans Hernani, puis dans la pièce d'Alexandre DumasC’est "Henri dans le salon de Mlle Mars, qui désirait trouver un C’est dans le salon de Mlle Mars, qui désirait trouver un 8 demeurera au 1er étage du n°5 dès 1842, Frédéric Chopin III". Elle joua les ingénues jusqu'au seuil de la soixantaine.compagnon de voyage agréable pour son amant le Comte compagnon de voyage agréable pour son amant le Comte (1810-1849) restera dans ces lieux jusqu'en 1849, à l'entresol du n C’est dans le salon de Mlle Mars, qui désirait trouver un 8 compagnon de voyage agréable pour son amant le Comte 8 °9. Le célèbre tableau d'Eugène Delacroix, peint en 1838, devait à l'origine réunir George Sand et Frédéric Chopin. George Sand écrira :" Nous n'avions 8 qu'une grande cour, plantée et sablée, toujours propre, à traverser pour nous réunir… tantôt chez moi, tantôt chez Chopin quand il était disposé à nous faire de la musique."

9 En 1833, son autre histoire romantique, parfois chaotique et passionnée sera avec le poète Alfred de Musset et une histoire plus courte avec Prosper Mérimée.

Harriet Smithson (1790-1854). Actrice irlandaise jouant « Shakespeare ». La romantique "Symphonie Fantastique", de 1830, intitulée aussi "Episode de la vie d'un artiste", est inspirée au compositeur Hector Berlioz par sa difficile rencontre avec Harriet qu'il épouse en 1833. Elle vivra rue de Londres puis rue Blanche. Hector attendra le décès d'Harriet pour épouser la cantatrice Marie Recio. Les deux épouses du musicien se retrouvent dans le même caveau au cimetière de Montmartre. Son portrait est peint par En 1833, son autre histoire romantique, parfois chaotique et passionnée sera avec le poète Alfred de MussetClaude et une histoire Dubufe plus courte en 1832. avec Prosper Mérimée.

Harriet Smithson (1790-1854).Germaine Actrice Tailleferre irlandaise (1892-1983), jouant « fille ou sœur musicale » d'Erik « Shakespeare ». La romantiqueSatie … "SymphonieDans la rueFantastique", Paul Escudier de se retrouvait vers 1920 le groupe 1830, intitulée aussi "Episode de la vie d'un artiste", est inspirée au compositeur Hectordes Berlioz six, par (Milhaud, sa difficile rencontrePoulenc, avec Honegger, Auric, Durey) auxquels il faut Harriet qu'il épouse en ajouter1833. Elle vivrale rueseptième, de Londres puisJean rue Cocteau. Leurs musiques réagissent Blanche. Hector attendraessentiellement le décès d'Harriet contre pour épouser le wagnérisme la et aussi l'impressionnisme, pour cantatrice Marie Recio. Les deux épouses du musicien se retrouvent dans le mêmeune caveau révolution au cimetière de Montmartre.musicale Sonparisienne portrait est peint de par l'après Première Guerre Claude Dubufe en 1832.mondiale. Elle collaborera étroitement au travail de Maurice Ravel.

Germaine Tailleferre (1892-1983),"Une Marie « fille ouLaurencin sœur musicale pour » d'Erik l'oreille" disait d'elle Jean Satie … Dans la rue PaulCocteau. Escudier se retrouvait vers 1920 le groupe des six, (Milhaud, Poulenc, Honegger, Auric, Durey) auxquels il faut

ajouter le septième, Jean Cocteau. Leurs musiques réagissent essentiellement contre le wagnérisme et aussi l'impressionnisme, pour une révolution musicaleMarie parisienne Taglioni de l'après (1804-1884) Première Guerre : Danseuse à l’Opéra de Paris mondiale. Elle collaborera étroitement au travail de Maurice Ravel. "Une Marie Laurencinde pour 1827 l'oreille" à 1837, disait elled'elle y Jeanremporta un triomphe sans égal dans George SandCocteau. (1804-1876), de sonLa vraiSylphide nom Aurore (1832). Elle est considérée commeMarie la Taglioni première (1804-1884). Danseuse à l’Opéra de Dupin, réside au n° 16 de la rue Pigalle (aujourd’hui Paris de 1827 à 1837, elle remporte un triomphe sans

n° 20). Entre 1838 à 1842, Frédéricet l’uneChopin des la rejoint plus grandes ballerines romantiques.égal Elledans Lahabita Sylphide (1832) à l’Opéra Le Peletier. et le couple occupe les deux pavillons au fond Elle est considérée comme la première et l’une des du jardin,Marie avant Taglioni de déménager (1804-1884)dans square : leDanseuse phalanstèred’Orléans. à l’Opéra artistique de Paris du square d'Orléans.plus grandes ballerines romantiques. Elle habite dans Les deuxde célèbres 1827 à 1837, amants elle y yvivent remporta de 1842un triomphe jusqu’à sans égal dans le phalanstère artistique du square d’Orléans. leur séparation en 1847. George Sand demeure au La Sylphide (1832). Elle est considérée comme la première 1er étage du n° 5 dès 1842, Frédéric Chopin (1810-1849) reste danset l’une ces deslieux plus jusqu’en grandes 1849, ballerines à l’entresol romantiques. du Elle habita n° 9. Le danscélèbre le phalanstère tableau d’ artistiqueEugèneSuzanne Delacroix du square ,Valadond'Orléans. peint (1865-1938). De son Suzannevrai nom, Valadon Marie (1865- en 1838, devait à l’origine réunirClémentine les deux amants. Valade. Repasseuse1938). Deet sonfemme vrai nom, de Marieménage Clémentine puis peintre, Valade, George Sand écrit : « Nous n’avions qu’une grande la voilà repasseuse et femme de ménage, avant cour, plantée et sablée, toujours propre, à traverser d’embrasser la peinture. Berthe Weill, une galériste Suzanne Valadon (1865-1938).elle sera exposéeDe son vrai par nom, Berthe Marie Weill . En 1886 T. Lautrec rencontre pour nous réunir… Tantôt chez moi, tantôt chez Chopin quand il était disposé du 9e l’expose. En 1886, Toulouse Lautrec rencontre à nous faire de la musique. » En 1833,Clémentine une autre Valade. histoire Repasseuse Suzanneromantique, et femme Valadon parfois de ménage qui puis deviendra, peintre,Suzanne son Valadon modèle qui devient et sa son maîtresse. modèle puis Elle sa chaotique et passionnée, avec le poèteelle seraAlfred exposée de Musset par Berthe. Puis Weillune autre,. En 1886 plus T. Lautrec rencontremaîtresse. Elle est aussi un modèle pour Puvis de courte, avec Prosper Mérimée. GeorgeSuzanne Sand s’intéresseValadon qui aux deviendra,fut pensées aussi son socialistes modèleun modèle et sa maîtresse. pour ChavannesElle Puvis etde Auguste Chavannes Renoir. Son contactet Auguste avec les et démocratiques. Engagée, elle côtoiefut lesaussi grands un modèledémocrates pourRenoir de Puvis l’époque. Ellede etChavannes sefit la connaissance et Augusteartistes luid' donneErik le Satie goût à laavenue peinture. TrudaineElle rencontre à réjouit des événements de février 1848. Elle s’éteint à Nohant, à l’âge de 72 ans, Erik Satie avenue Trudaine à l’Auberge du Clou. Ils laissant derrière elle une œuvre considérableRenoir. Elle et variée fit la quiconnaissance l’inscrit dans d'Erik la lignée Satie avenue Trudaineont àune relation courte et tumultueuse. Suzanne est des plus grands auteurs français du XIXe siècle. la mère de Maurice Utrillo. Les deux reposent au 10 10 cimetière Saint-Vincent à Montmartre. Harriet Smithson (1790-1854). Actrice irlandaise jouant « Shakespeare ». La romantique « Symphonie Pauline Viardot (1821-1910). Au n° 50 bis de la rue Fantastique », de 1830, intitulée aussi « Épisode de la vie de Douai se trouve un des salons les plus en vue d’un artiste », est inspirée au compositeur Hector Berlioz entre 1849 et 1863, celui de Pauline et Louis Viardot, par sa difficile rencontre avec Harriet qu’il épouse en 1833. où le Tout Paris gravite. C’est une célèbre cantatrice Eugène Delacroix, Alfred de Musset et Victor Hugo adulée, une pianiste reconnue, une compositrice n’étaient pas insensibles à son charme. Elle vivra rue de prolifique et une féministe engagée, élève de Londres puis rue Blanche. Hector attend le décès d’Harriet Frantz Liszt, immortalisée par une huile sur toile pour épouser la cantatrice Marie Recio. Les deux épouses de Ary Scheffer de 1840, sœur de l’étoile filante que du musicien se retrouvent dans le même caveau fut La Malibran. Ses amis sont aussi pour la plupart au cimetière de Montmartre. Son portrait est réalisé par Claude Dubufe en 1832. ses voisins, elle est la muse de Berlioz et de Gounod, amie de G. Sand, Delacroix, Chopin, Liszt, Germaine Tailleferre (1892-1983), « fille ou sœur musicale » Scheffer, Saint-Saëns, Gabriel Fauré, Ivan d’Erik Satie… Dans la rue Paul Escudier au n° 5, se retrouve Tourgueniev, Clara Schumann, Heinrich Heine vers 1920 le groupe des six, (Milhaud, Poulenc, Honegger, Auric, et bien d’autres. Un temps, Alfred de Musset est Durey) auxquels il faut ajouter le septième, Jean Cocteau. amoureux de Pauline. Berlioz, lui aussi, n’est pas Leurs musiques réagissent essentiellement contre le insensible au charme de cette femme. George Sand wagnérisme et aussi l’Impressionnisme, pour une révolution la prend pour modèle dans son roman « Consuelo », musicale parisienne de l’après Première Guerre mondiale. paru en 1843. Pauline habite alors au square d’Orléans. Dans son salon de la rue Elle collabore étroitement au travail de Maurice Ravel. de Douai, elle fait installer un orgue fabriqué par Cavaillé-Coll. « Une Marie Laurencin pour l’oreille » disait d’elle Jean Cocteau.

12 13 Berthe Weill (1865-1951). Au n° 25, rue Victor Massé, repérez la Nana. Anna Coupeau, est l‘héroïne du roman plaque murale inaugurée le 8 mars 2013 lors de la Journée des d’Émile Zola. Dans l’Assommoir, elle est la fille Droits des Femmes. Elle indique l’emplacement de la modeste de Gervaise Lantier. Dans le roman, Nana habite boutique de tableaux ouverte en 1901 par Berthe Weill. Femme au 57 rue des Martyrs. Son territoire de de petite taille, 1,50 m, on dit d’elle : « La petite galeriste des « prostitution » se situe à l’angle des rues grands artistes ». Dès 1901, elle favorise le début de l’Art Moderne de Provence et Taitbout. Cette courtisane tente et de ses artistes : Modigliani, Dufy, Matisse, Derain, Picasso, de devenir comédienne et fréquente les Valadon, Léger, Gromaire, Braque, Laurencin… Pour ne citer Boulevards et ses théâtres. Peinture d’Edouard qu’eux. Berthe Weill s’installe plus tard rue Taitbout (1917) puis Manet en 1877, inspiré par le roman de son ami rue Laffitte. Valadon et Picasso en font son portrait. Elle s’illustre aussi par son Zola. L’ascension sociale puis la déchéance engagement féministe et expose le travail de Suzanne Valadon, Amélie Charmy de Nana correspond au déclin du Second Empire et Marie Laurencin. Pour Raoul Dufy, Berthe Weill est « la petite merveille ». et de sa société. Au n° 46 rue Laffitte en 1920, Berthe Weill ouvre sa nouvelle galerie d’art moderne, enthousiasmée par les couleurs puis les formes du fauvisme et ensuite, séduite par le cubisme. Elle a donc plusieurs galeries dans le quartier. Berthe Weill joue un rôle de défricheuse et de mécène des artistes. Elle est la première marchande d’art et critique d’art à exposer le travail des peintres femmes. L’Ouvrière Parisienne. Sculpture de 1908, mise en place en 1923 au Square Montholon. Groupe de « Catherinettes » habillées à la mode de la « Belle Marguerite Durand, (1864-1936). Journaliste, Époque ». Hommage à la jeune ouvrière pour qui ce n’était pas forcément tous femme politique, actrice et féministe. De 1897 les jours la Belle Époque... Les jeunes filles de 25 ans encore célibataires à 1905, au 14 rue Saint-Georges, elle anime se coiffaient d’un chapeau orné pour l’occasion de rubans verts et jaunes. la rédaction du journal « la Fronde ». En 1897, Ce célibat « tardif » touchait surtout les milieux modestes, comme en particulier le Figaro écrit : « On apprend l’apparition d’un les couturières et les modistes (fabricant les chapeaux) pour qui l’événement journal qui aura cette piquante originalité devint une véritable fête corporative. Avec l’avènement de l’industrialisation, d’être exclusivement dirigé, administré, écrit les jeunes femmes étaient et même composé par des femmes ». Il a de plus en plus nombreuses pour titre « La Fronde », et il est placé sous la direction d’une femme remarquable à devoir travailler pour par la distinction de son esprit, Madame Durand ». En 1910, elle se présente aux subvenir à leurs besoins. élections législatives dans le 9e arrondissement de Paris. Comme le souligne Elles portent des costumes Le Figaro « Son programme consiste avant tout dans l’accession de la femme tailleurs, vêtements sobres à l’électorat et à l’éligibilité ». Mais sa candidature sera rejetée par le Préfet. de tissu uni, à la coupe simple et pratique particulièrement Mary Cassatt (1844-1926). Peintre impressionniste adaptée à la vie active et américaine, Mary demeure au n° 13 de l’Avenue Trudaine urbaine. La fête se déroulait jusqu’en 1887. Son atelier se trouve alors rue Victor Massé sur les lieux du travail féminin à proximité de son ami Edgar Degas qu’elle rencontre (ateliers de couturières, quasi quotidiennement. Ses autres proches relations magasins de nouveautés, sont Berthe Morisot et Pissarro. Seule américaine etc.), puis débordait sur à exposer avec les impressionnistes à Paris, elle aime l’espace public de la rue, peindre les mères et les enfants. Mary permet largement comme cela semble être l’engouement des américains pour nos impressionnistes. suggéré dans cette sculpture.

14 15 L'Ouvrière Parisienne.

Statue de 1908 au Square Montholon. Groupe de Catherinettes habillées à la mode de la "Belle Epoque". Hommage à la jeune ouvrière pour qui ce n'était pas forcément tous L'Ouvrièreles jours la BelleParisienne. Epoque. L'Ouvrière Parisienne.

Statue de 1908 au Square Montholon. GroupeStatue de 1908de Catherinettes au Square Montholon. habillées Groupe deà Catherinettesla mode de habillées à la mode de la "Belle Epoque". HommageL'Ouvrière Parisienne. à la jeune L'Ouvrièrela ouvrière "Belle Epoque". Parisienne. pour Hommage qui ce àn'était la jeune pas ouvrière forcément pour qui ce tous n'était pas forcément tous les jours la Belle Epoque. les jours la Belle Epoque.

Statue de 1908 au Square Montholon.Statue de 1908 Groupe au Square de Catherinettes Montholon. habillées Groupe àde la Catherinettesmode de habillées à la mode de la "Belle Epoque". Hommagela "Belleà la jeune Epoque". ouvrière Hommage pour qui à ce la n'étaitjeune ouvrièrepas forcément pour qui tous ce n'était pas forcément tous les jours la Belle Epoque. les jours la Belle Epoque.

Les Repasseuses, la Lingère et la Blanchisseuse, Les Repasseuses, la Lingère et la Blanchisseuse,

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! ! ! ! ...... ! ...... Ces peintures illustrent un sujet traité également dans L’Assommoir de Zola,...... celui du ...... travail du linge confié depuis des temps immémoriaux aux femmes ; un travail ! ! ! ...... Les Repasseuses, la Lingère et la Blanchisseuse. Ces peintures illustrent un précaire (les femmes étant souvent employées à la journée), répétitif, d’une...... durée sujet traité également! dans « L’Assommoir » de! Zola, celui du travail du linge Ces peintures illustrent un sujet traitéconfié excessiveégalement depuis et dessous-payé. danstemps immémoriaux L’Assommoir aux femmes de ; un Zola, travail précaire, celui les du ...... femmes étant souvent employées à la journée, répétitif, d’une durée excessive ...... Ces peintures illustrent unet Cessujet sous-payé. peintures traité Souségalement illustrentse le retrouvaientSecond dans un Empire, sujetL’Assommoir dans il traitéexiste ces environégalementmilieux de 70Zola, modestes 000 dans celuiblanchisseuses L’Assommoir dude la couture, de ateliers Zola, celuide du travail du linge confié depuis des tempsLes grisettes immémoriaux aux femmes ; un travail ...... travail du linge confié depuisàtravail Paris quides du travaillent tempslinge confiéimmémoriaux depuis leursdepuis domiciles auxdes tempsfemmes à la lumière immémoriaux ; un du jour,travail parfaites aux femmes ; un travail précaire (les femmes étant souvent employéesreprésentantesmode ou blanchisserie du prolétariat.à la .journée), La grisette estrépétitif, souvent une d’une brocheuse, durée gantière, lingère,...... précaire (les femmes étantteinturière,précaire souvent (les employées tapissière, femmes àétant mercière,la journée), souvent passementière, répétitif,employées d’une à fleuriste.la duréejournée), répétitif, d’une...... durée Les grisettes se retrouvent dans ces milieux modestes excessive et sous-payé. excessive et sous-payé...... excessive et sous-payé. ! de la couture, ateliers de mode ou blanchisserie. La grisette est souvent une blanchisseuse, couturière, brodeuse, ......

Les grisettes se retrouvaientLes dans grisettes ces milieux segantière, retrouvaient modestes lingère, dedans lateinturière, cescouture, milieux ateliers tapissière, modestes de mercière, de la couture, ateliers...... de passementière, ou fleuriste. La « grisette » désigne la jeune 13 Les grisettes se retrouvaient dans ces milieux modestes de la couture, ateliers de ...... Ces peintures illustrentmode un ou blanchisseriesujet traité. La également grisettemode ou est blanchisserie souvent dansfemme uneL’Assommoir. deLa brocheuse,modeste grisette condition est gantière, souvent de qui Zola,porte lingère,une cettebrocheuse, celui tenue dude gantière, lingère, mode ou blanchisserieteinturière,. La grisette tapissière, est mercière, teinturière,souvent passementière, tapissière, unecouleur brocheuse, grise.fleuriste.mercière, Elle travaille passementière, gantière, le textile, à domicile, lingère,fleuriste. en atelier ...... travail du linge confié depuis des temps immémoriauxou en magasin. aux Si la grisettefemmes ne doit pas; unêtre confonduetravail ...... avec la lorette, elle partage avec elle un souci de l’élégance : ...... précaireteinturière, (les tapissière,femmes étant mercière, souvent passementière, employées à un lafleuriste. bonnet journée), coquet, un tablierrépétitif, ou un petit d’une châle, des duréesouliers fins. Autant d’éléments de la tenue que les écrivains et ...... 13 13 excessive et sous-payé. dessinateurs de l’époque vont utiliser, comme Gavarni dans cette illustration...... Les Abbesses de Montmartre. De 1699 à 1794, les Abbesses, Mères Supérieures de la congrégation de Montmartre, qui occupait une grande partie des actuels ...... e e Les grisettes se retrouvaient dans ces 9milieux et 18 arrondissements, modestes donnent de leurla nomcouture, à différentes ateliers rues de nos de quartiers 13: ...... la rue de Bellefond, la rue et le Boulevard de Rochechouart, la rue de la Tour ...... mode ou blanchisserie. La grisette est d’Auvergnesouvent et laune rue de brocheuse, la Rochefoucauld engantière, sont le témoignage, lingère, sans oublier, la rue de la Tour des Dames. Marie Louise de Montmorency Laval, dernière ...... teinturière, tapissière, mercière, passementière,abbesse de Montmartre fleuriste. sourde et aveugle, fut condamnée à mort par Fouquier- ...... Tinville et guillotinée en 1794, pour avoir « comploté sourdement et aveuglement ...... contre la République ». Elle donne son nom à la rue de Laval, rebaptisée en 1887, rue Victor Massé......

16 13 17 Notes : Plan du 9e arrondissement de Paris

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...... Livret réalisé par Michel Güet, (Guide du Patrimoine, membre du Conseil de ...... Quartier) et de la MVAC du 9ème Arrondissement, à l'occasion de la Journée

...... Internationale du droits des Femmes du 8 mars 2019.

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...... Contacts :

Conseils de Quartier/ Pigalle-Martyrs et Blanche-Trinité 18 19 Mairie du 9e: 6 rue Drouot. Tel: 0171377509

Bibliothèque Chaptal: 26 rue Chaptal. Tel: 01 49 70 92 80

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