Analyse des résultats du 1er tour dans l’espace métropolitain du Grand

31 mars 2020

SOMMAIRE

• EDITO 2

• AVANT PROPOS 3

• LES RESULTATS A PARIS 4

• LES RESULTATS DANS LES HAUTS-DE-SEINE 8

• LES RESULTATS EN SEINE-SAINT-DENIS 14

• LES RESULTATS DANS LE VAL-DE-MARNE 18

• IMPACTS SUR LA METROPOLE DU GRAND PARIS 23

• SOURCES 25

1

EDITO

Le 15 mars dernier se tenait le premier tour des élections municipales dans les quelques 35.000 communes que compte la France. Ce scrutin, qui s’est déroulé dans un contexte sans précédent, marqua finalement bien plus notre pays par les circonstances exceptionnelles qui entouraient sa tenue que par ses résultats. Depuis, les mesures de confinement mondial et la lutte contre le nouveau coronavirus Covid-19 ont balayé, à juste raison, toute considération électorale. Toutes nos échelles de priorité ont été revisitées et comme c’est parfois le cas, l’Histoire vient nous faire relativiser les préoccupations quotidiennes qui rythment notre vie politique. À l’heure où nous rédigeons ces lignes, notre pays tout entier est mobilisé, chacun à sa place, pour faire reculer la propagation du virus et pour venir en aide aux malades et aux plus fragiles d’entre nous. Le sort de ces élections municipales, qui semblent bien anecdotiques, est, quant à lui, encore loin d’être scellé et la date du 2nd tour – dont la tenue fin juin est toujours évoquée – est plus incertaine que jamais. Les équipes du Forum Métropolitain du Grand Paris ne font pas exception à ces mesures d’éloignement social et appliquent à la lettre les consignes gouvernementales pour assurer leur sécurité et celle de nos adhérents. Ainsi, chaque collaborateur a été placé en télétravail dès la publication de ces consignes. Comme chacune et chacun d’entre vous, les équipes du Forum œuvrent prioritairement à l’information et l’anticipation des conséquences de cette crise sur vos collectivités et sollicitent quotidiennement les services déconcentrés de l’État et le Gouvernement afin de vous apporter réponses et éclaircissements sur les mesures mises en œuvre ou en préparation. Conformément à sa tradition, les collaborateurs du Forum ont également souhaité, depuis leur confinement, réaliser cette analyse succincte des scrutins municipaux tenus sur le territoire de la Métropole du Grand Paris le 15 mars dernier. Si ces derniers sont évidemment à relativiser au regard du contexte sanitaire, ils font néanmoins apparaître quelques tendances qu’il nous a semblé utile de partager avec vous. J’espère que la lecture de cette brève analyse saura vous apporter une information claire et instructive car, si le temps politique est actuellement suspendu, gageons que la vie démocratique – et c’est heureux – reprendra rapidement ses droits.

Le 31 mars 2020

Vincent Jeanbrun

Président du Forum métropolitain du Grand Paris.

2

AVANT PROPOS

Le délai imprévu entre le premier tour et le second tour de l’élection municipale en 2020 va probablement casser tous les repères et les mécanismes de report auxquels les analystes politiques sont habitués. Entre le 15 mars et la date encore hypothétique d’un second tour, une longue période va s’écouler, des événements nationaux et internationaux très forts auront marqué les esprits et auront montré les responsables politiques, nationaux et locaux, sous un angle parfois nouveau et en tout cas en situation de gestion de crise inédite. Entre le 15 mars et le second tour des élections municipales, nous allons changer d’époque. Quelles seront les dynamiques sociales et politiques de ce changement d’époque ? Le regard porté sur la classe politique, sur les candidats en lice, renforcera-t-il les positions et les suffrages du 15 mars ou bien les contredira-t-il en partie ? La perspective du second tour, même pas encore daté, doit en tout cas être abordée avec beaucoup de prudence quant aux leçons du premier. Le présent document offre un regard objectif et ancré dans le contexte du 15 mars. Toute projection doit alors se prémunir d’une forte humilité.

Quelques lignes de force générales sur le périmètre des communes de la Métropole du Grand Paris sont à noter avant d’étudier le scrutin département par département. Le premier tour de l’élection municipale de 2020 a été fortement impacté par la situation sanitaire du pays. Partout en France l’abstention s’est imposée avec un score national de plus de 55% en moyenne.

Cette abstention et cette crise ont-t-elles favorisé un vote de stabilité ? En tout cas dans la très grande majorité des cas, c’est une reconduction des majorités sortantes qui s’impose comme règle dans le périmètre des communes de la Métropole du Grand Paris.

Sur les 131 communes de la MGP, 63 exécutifs sortants ont été réélus dès le premier tour et seulement deux communes ont changé de majorité dès ce premier tour ( et Villecresnes) mais sans que cela ne soit un basculement gauche/droite ou droite/gauche.

Dans les scrutins incertains, on note plusieurs communes historiquement de gauche, passées à droite lors de la « vague bleue » de 2014 (Saint-Ouen, , Villepinte, ) mais d’autres de ces communes basculées il y a six ans ont confirmé un maintien à droite dès le 1er tour (Clichy-la-Garenne, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc Mesnil, Limeil-Brévannes, L’Haÿ-les- Roses...) ou ont mené la majorité sortante en position favorable (…). A l’inverse, des communes de droite se trouvent menacées par des listes de gauche (Châtillon, , Savigny-sur-Orge…).

La ceinture rouge se trouve menacée dans de nouveaux fiefs historiques. Si le PCF peut espérer reprendre Bobigny, il est en difficulté dans plusieurs villes qui lui sont acquises depuis des décennies. Au-delà de la division avec LFI, c’est bien par les listes de gauche ou de droite traditionnelles que les majorités communistes sont menacées. Villetaneuse a basculé, , Saint-Denis, Choisy-le-Roi ou Villeneuve-Saint-Georges sont dans des batailles à l’issue incertaine.

Nouvelle venue, la République en Marche est entrée dans son premier rendez-vous d’élections locales avec la même logique de rupture de convention qui avait fait son succès aux dernières présidentielles et législatives, investissant au gré des situations ses propres candidats, ou soutenant des listes issues des appareils classiques LR, UDI ou PS selon une logique qui peut paraître parfois empirique. Les observateurs semblent s’accorder pour juger le rendez-vous comme plutôt manqué. Est-ce la stratégie qui sembla manquer de cohérence pour des électeurs habitués à deux camps opposés ? Est-ce le manque d’ancrage territorial de candidats confrontés à des édiles sortants ? Est-ce la période d’une relative impopularité au niveau national du Président de la République et du gouvernement ? Toujours-est-il que LREM ne place aucune liste en tête ou en position de l’emporter dans les communes de notre périmètre d’étude. Seules les listes LREM/UDI/MODEM de Delphine Bürkli et de Florence Berthout, respectivement dans les 9e et 5e arrondissements de Paris arrivent en tête du premier tour. Mais ce sont deux maires sortantes précédemment élues en 2014 sous l’étiquette LR et on ne saura jamais si ce changement de bannière leur aura apporté ou retiré des voix. Au final et sous réserve du second tour, il est probable que LREM ait moins de 5 sièges au conseil métropolitain, tous issus de Paris.

3

LE 1ER TOUR A PARIS

Taux de participation

Une participation en très forte baisse par rapport à 2014 à l’image du reste de la France

Pour ce 1er tour, la participation s’établit à 42,3%, soit une baisse de 14 points par rapport à 2014. C’est un niveau légèrement inférieur (2,3 points) au taux de participation national, alors que l’écart était de 7 points au 1er tour en 2014. Au niveau des arrondissements, la participation médiane se situe à 43,5%. Il y a près de 11 points d’écart entre la plus faible participation (36,4% Paris 19e) et la plus élevée (47,3% Paris 5e).

Parité

Une parité en passe d’être atteinte parmi les têtes de liste

A Paris, la part des femmes « tête de liste » est en augmentation par rapport à 2014. En 2020, on dénombre 87 femmes têtes de liste soit 48,6% du total. Il s’agit d’une progression de près de 4 points par rapport à 2014 (44,7% soit 73 candidates sur 163 listes) où la part des femmes était déjà plus élevée que la moyenne. La parité est donc presque atteinte.

Parmi les candidates en position d’être élues, on constate également une évolution positive. En 2020, sur 17 secteurs électoraux, 7 candidates arrivent en tête – 1 élue au 1er tour – soit le même nombre qu’en 2014, mais sur 20 arrondissements, et 7 femmes têtes de liste arrivent en 2nde position, contre 10 en 2014 (part en légère diminution).

Evolution des listes en présence

Inflation des listes et « dissidences »

Le nombre de listes est en augmentation de 9% entre les deux mandatures (179 listes en 2020 contre 163 en 2014) alors qu’on dénombre 3 secteurs électoraux de moins qu’en 2014.

La présence de LREM et d’une liste dissidente « Le Nouveau Paris », provoque cette inflation du nombre de listes dans la capitale.

La gauche « traditionnelle » se présente groupée comme en 2014, à l’exception des divers gauche (DVG) qui présentent une liste séparée (« Parisiennes, Parisiens ») dans 11 arrondissements. Quant aux mouvements d’extrême gauche, ils arrivent en ordre dispersé (33 listes), comme il y a 6 ans.

A noter que contrairement à 2014, où la droite et le centre étaient - sauf exception - réunis sous une même tête de liste, ce n’est plus le cas en 2020 où les mouvements centristes se sont ralliés au mouvement LREM. Par ailleurs, on dénombre 5 candidats « dissidents » à la liste d’Union de la droite portée par Rachida Dati.

Ces changements d’alliance doivent donc être pris en compte pour la lecture du tableau ci- après, analysant la répartition du nombre de listes en 2014 et 2020, par tendances politiques, ainsi que le tableau de répartition du nombre de listes en tête au 1er tour.

4 Le 1er tour à Paris

Nombre de listes par "tendances politiques" présentes au 1er tour des municipales 2014-2020 à Paris

2014 2020

45 41 40 33 35 28 29 29 30 26 24 24 25 20 20 20 17 17 17 17 15 10 5 0 0 0

Nombre de listes par "tendances politiques" en tête du 1er tour des municipales 2014-2020 à Paris

2014 2020

15 10 9 9 10 6 5 2 1 0 0 0 PS / PCF/UNG EELV LREM/UDI/Modem/UNC UMP-LR/UDI / DVD/UND

Prime au sortant

Prime au sortant mais un seul candidat élu au 1er tour

Au 1er tour des élections municipales, à une exception près, les électeurs ont renouvelé leur confiance à toutes les listes sortantes, portées ou soutenues par le/la maire d’arrondissement de la mandature écoulée. Toutefois, seule la tête de liste du 7e arrondissement a été élue au 1er tour (contre 4 candidats en 2014). L’exception à cette « prime au sortant » concerne la candidate du 20e arrondissement qui après avoir effectué sa précédente mandature sous l’étiquette PS, s’est présentée sous l’étiquette LREM. Elle a réalisé le 3e score à 12,52% contre 38,10% pour le candidat de l’union de la gauche. A noter également que, pour la première fois, au cours des élections municipales, les arrondissements parisiens 1/2/3/4 ont été regroupés en un seul secteur électoral, sous la dénomination « Paris centre ». Le maire sortant (PS) du 4e arrondissement, tête de liste d’union de la gauche (Paris en commun, avec Anne Hidalgo) y est arrivé en tête avec 33,7% des voix.

5 Le 1er tour à Paris

Le score des listes

LES LISTES DE GAUCHE

La gauche traditionnelle vire en tête mais subit un effritement de ses voix :

A l’issue du 1er tour, la liste d’union de la gauche portée par Anne Hidalgo vire en tête, mais recueille 29,3% des voix, soit 5 points de moins qu’en 2014. Elle se place en 1re position dans tous les arrondissements où elle se présente en liste sortante mais connait, sauf exception (20e), un effritement de ses voix.

A gauche de la gauche

Les mouvements les plus à gauche de l’échiquier politique, maintiennent leur niveau de 2014. La France Insoumise (LFI) réalise un score de 4,6% contre 4,94% en 2014 pour le Front de gauche. LFI arrive en 5e position dans le 18e, 19e et 20e arrondissements avec respectivement 9,29%, 8,60% et 10,86% des voix (son meilleur score). Avec 0,6% des voix, Lutte ouvrière est quasiment au même niveau que 2014 (0,55%). Quant au Parti ouvrier indépendant démocratique, il rassemble moins d’un millier de voix.

LES LISTES DE DROITE

Pour la droite traditionnelle, une situation rendue complexe par la présence de LREM et des dissidences :

Les listes sortantes de la droite « traditionnelle » sont arrivées en tête dans 6 des 8 arrondissements qu’elle administrait déjà. Néanmoins, la droite « perd » le 1er arrondissement de Paris qui lui était acquis jusqu’à présent, car celui-ci est désormais intégré au « super arrondissement » du centre. Dans le 5e et 9e arrondissement, les maires sortants LR se sont présentés sous la liste LREM et les listes d’union de la droite (engagés pour changer paris, avec Rachida Dati) n’arrivent qu’en 3e position. Enfin, dans le 15e et le 16e arrondissement, les candidats LR sortants ont présenté une liste dissidente face à la candidate d’union de la droite. Si dans le 16e arrondissement, cela est sans conséquence puisque le candidat officiel arrive largement en tête (47,8%) devant la maire sortante (3,28%), dans le 15e, le candidat officiel devance de peu le candidat sortant dissident (22,7% contre 21,34%) La droite est la seule à remporter un arrondissement dès le 1er tour. Il s’agit de Rachida Dati dans le 7e arrondissement.

LA REPUBLIQUE EN MARCHE

LREM réalise ses meilleurs scores dans les arrondissements détenus par la droite

Pour sa première campagne électorale, LREM alliée à l’UDI et au MoDem, arrive en tête dans le 5e et 9e arrondissement avec les deux maires sortantes, transfuges de LR. Dans le 17e arrondissement, la tête de liste pour la mairie de Paris, Agnès Buzyn, n’arrive qu’en 2e position (22,68%) loin derrière le candidat de la liste de droite (40,08%). LREM réalise un résultat médian de 17% dans la capitale. Le mouvement réalise son score le plus faible dans le 19e arrondissement (11,49%) et le plus élevé dans le 9e arrondissement (36,9%) en ballotage favorable. A l’échelle parisienne, LREM réalise ses meilleurs scores dans les arrondissements tenus par la droite (au-delà de 22% sauf exception) et les moins bons résultats dans ceux tenus par la gauche (moins de 17% sauf exception).

6 Le 1er tour à Paris

EUROPE ECOLOGIE-LES VERTS

EELV ne réalise pas la percée observée dans les grandes villes françaises

Si au 1er tour, le mouvement améliore son score de 2014 avec 10,8% des voix contre 8,86% lors de la précédente élection, on ne constate pas de progression significative comme dans les autres grandes villes françaises où EELV est arrivée en tête ou très proche du meilleur score (, Bordeaux, Grenoble, …). EELV réalise un résultat médian de 10,5% dans la capitale. Le mouvement réalise son score le plus faible dans le 7e arrondissement (4,01%) et le plus élevé dans le 18e arrondissement (17,15%). A l’échelle parisienne, EELV réalise ses meilleurs scores dans les arrondissements tenus par la gauche (au-delà de 10%) et les moins bons résultats dans ceux tenus par la droite (moins de 10%).

LE RASSEMBLEMENT NATIONAL

Le RN s’effondre

Au 1er tour, le RN ne rassemble que 1,5% des voix contre 6,26% en 2014, sous l’étiquette Front National. Il réalise son meilleur score dans le 13e arrondissement avec 2,1% des voix.

7

LE 1ER TOUR DANS LES HAUTS-DE-SEINE

Taux de participation

Une participation en très forte baisse par rapport à 2014, au même niveau qu’à l’échelle nationale.

Pour ce 1er tour, le taux de participation atteint 42,9% dans le département soit 13,6 points de moins qu’aux élections municipales de 2014. Il reste toutefois très légèrement inférieur de 1,7 points au taux de participation national (44,6%) alors que l’écart était inférieur de 7,1 points au 1er tour en 2014. A l’échelle du département, la participation médiane se situe à 41,5%. Il y a près de 17 points d’écart entre la plus faible participation (33,87% - ) et la plus élevée (50,43% - ).

Parité

Une féminisation des candidatures à relativiser

En 2020, sur 162 listes, 49 sont menées par des femmes soit 30,2% des têtes de liste. Il s’agit d’une progression supérieure de 5 points par rapport à 2014 (39 femmes sur 160 listes). Par ailleurs, les femmes candidates sont arrivées en tête sur 10 communes - dont 7 élues au 1er tour - et en 2nd position sur 7 communes (contre respectivement 6 communes – dont 5 élues au 1er tour - et 7 listes en 2014). La parité pour les têtes de liste est donc loin d’être atteinte et le nombre de femmes en position d’être élues connaît une légère évolution favorable.

Evolution des listes en présence

Le nombre de listes présentes au 1er tour sur l’ensemble du département est quasi stable entre les deux mandatures avec 162 listes en 2020 contre 160 en 2014.

A droite, il y a peu d’évolution. Une seule liste en plus pour les mouvements LR/DVD/UND et seulement 4 listes de moins pour les courants UDI/MODEM/DVC. LREM vient bousculer les listes traditionnelles, en présentant des candidats dans 16 communes. Le mouvement appuie également plusieurs candidats se présentant sous l’étiquette « union du centre » voire sous l’étiquette LR comme à Rueil-Malmaison.

Le nombre de listes étiquetées PS, DVG ou Union de la Gauche est quasi stable (-2) contrairement aux mouvements situés le plus à gauche de l’échiquier politique (FG / PCF et EXG) dont le nombre de listes diminue fortement (15 têtes de liste en 2020 contre 29 en 2014) à la faveur de regroupements sous des listes d’union à gauche. EELV est présent dans 13 communes sous sa propre étiquette contre 7 têtes de liste en 2014. Il s’allie également à 26 listes d’union.

Le RN connait un effritement de ses listes. En 2014, il était présent dans 8 communes contre 4 en 2020.

8 Le 1er tour dans les Hauts-de-Seine

Nombre de listes par "tendances politiques" présentes au 1er tour des municipales 2014 et 2020 dans les Hauts-de- Seine

2014 2020

50 4546 45 40 38 40 35 30 25 20 18 20 16 16 15 14 13 15 11 10 7 8 10 4 5 1 0 0

Nombre de listes par "tendances politiques" en tête du 1er tour des municipales 2014-2020 dans les Hauts_de_Seine

2014 2020

30 21 23 20

7 8 10 4 4 5 0 0 FG/PCF/LFI / EXG PS/DVG/UNG UDI/MODEM/DVC LR/DVD/UND

Prime au sortant

Prime au sortant confirmée mais en recul par rapport à 2014

Au 1er tour des élections municipales, sauf exception, les électeurs ont renouvelé leur confiance aux listes sortantes, portées ou soutenues par le/la Maire de la mandature écoulée. A l’exception de Châtillon – liste sortante LR - qui a placé en tête une candidate divers gauche, sur les 36 communes du département, 22 candidats sortants ont été élus dès le 1er tour et 13 sont arrivés en tête. Bien qu’important, ce chiffre est toutefois en recul par rapport à 2014, où 27 listes sortantes avaient été reconduites dès le 1er tour.

Score des listes dans les Hauts-de-Seine

LES LISTES DE DROITE ET DU CENTRE

La droite et le centre droit conservent la plupart de leurs mairies au 1er tour

Les listes divers droite et LR ou UDI sortantes, ont majoritairement été réélues dès le premier tour. C’est le cas dans 18 des 32 communes qu’elles détiennent.

9 Le 1er tour dans les Hauts-de-Seine

Néanmoins, le second tour sera à surveiller dans au moins 4 communes (Chaville, , Montrouge, Châtillon), où les candidats LR pourraient craindre le second tour en cas d’alliance à gauche ou une plus forte mobilisation des électeurs en leur défaveur.

LA REPUBLIQUE EN MARCHE

Pas de 1re place pour LREM :

Dans les 16 communes des Hauts-de-Seine où il a présenté un candidat officiel, LREM réalise des scores compris entre 3,12% et 32,16%. Le mouvement est arrivé 2nd dans 8 communes (uniquement dans des villes de droite et du centre) et il est en capacité de se maintenir dans 6 des 14 communes nécessitant un second tour, uniquement au sein de ville dont la tête de liste appartient à la droite ou au centre.

Dans les communes où LREM présentait des candidats, une majorité de maires sortants - la plupart de droite - a été élue dès le 1er tour (10 communes sur 16).

Au soir du 1er tour, LREM compte 20 conseillers municipaux répartis dans 9 communes ne nécessitant pas de second tour : Antony (3) ; Asnières-sur-Seine (4) ; Bagneux (2) ; Bois- Colombes (3) ; Boulogne-Billancourt (2) ; Nanterre (2) ; Neuilly-sur-Seine (2) ; Puteaux (3) ; Saint-Cloud (5).

LES LISTES DE GAUCHE

La gauche conserve ses fiefs et peut espérer conquérir une nouvelle commune

Dans les élections municipales de 2020, les 4 maires sortants se sont présentés sous des listes d’union de la gauche et ont tous été réélus dès le 1er tour. Il s’agit de Bagneux, , et Nanterre. Toutefois, en comparaison avec 2014, la situation apparaît plus fragile. A l’époque, les listes de gauche (hors EELV) étaient arrivées en 1re ou 2e position dans 28 communes à l’issue du 1er tour, contre seulement 12 communes pour ce scrutin.

La situation est délicate à Châtillon où la gauche est en ballotage favorable dans la commune détenue jusqu’à présent par LR. La liste obtient 41,32% des voix contre 25,08% pour le candidat de la liste sortante.

EUROPE ECOLOGIE - LES VERTS

EELV en progression

Une liste EELV est présente dans 13 des 36 communes du département, avec des niveaux de vote compris entre 5% et 35%. Le mouvement arrive 2e position dans 6 communes et peut se maintenir au second tour également dans 6 communes (uniquement dans les villes sortantes issues du centre ou de la droite). En 2014, seules 7 listes étaient présentes et le plus gros score réalisé avait été de 11,5%. Au soir du 1er tour, EELV compte 21 conseillers municipaux répartis dans 7 communes ne nécessitant pas de 2nd tour : Bois-Colombes (3) ; Boulogne-Billancourt (2) ; Issy-les-Moulineaux (3) ; Meudon (4) ; Neuilly-Sur-Seine (1) ; Puteaux (3) ; Sèvres (5). A Colombes, la candidat EELV arrive second (30,13%) et talonne la maire sortante (34,19%) ; la situation est donc à surveiller au second tour en cas de report de voix.

LE RN

Le RN connaît un effondrement de ses élus. Il n’a plus aucun conseiller municipal, alors qu’il en comptait cinq en 2014.

10 Le 1er tour dans les Hauts-de-Seine

Résultats dans les Etablissements publics territoriaux des Hauts de Seine

POUR L’EPT VALLEE SUD GRAND PARIS

Le prochain conseil de territoire comptera 80 sièges répartis dans 11 communes soit un conseiller territorial de plus que la mandature qui s’achève. Les villes de Fontenay-aux-Roses et Malakoff gagnent chacune 1 siège et Châtenay-Malabry en perd un.

Antony 13 Fontenay-aux-Roses 5 Bagneux 8 Le Plessis-Robinson 6 Bourg-la-Reine 4 Malakoff 6 Châtenay-Malabry 6 Montrouge 10 Châtillon 7 Sceaux 4 Clamart 11

➢ Au sein de L’EPT Vallée Sud Grand Paris dont la majorité est située à droite (LR/UDI), les listes sortantes ont été élues dans 5 des 11 communes du territoire, ce qui correspond à 39 conseillers territoriaux. Bien que les résultats du second tour soient encore incertains notamment à Châtillon ou à Montrouge, qui pourraient basculer à gauche en cas d’alliance ou de forte mobilisation des électeurs, l’équilibre politique du conseil territorial ne semble pas pouvoir être remis en cause

POUR L’EPT GRAND PARIS SEINE OUEST

Le prochain conseil de territoire comptera 73 sièges répartis dans 8 communes soit 2 conseillers territoriaux de moins que la mandature qui s’achève. Boulogne-Billancourt gagne un conseiller territorial et Meudon perd trois sièges.

Boulogne-Billancourt 29 Meudon 10 Chaville 4 Sèvres 5 Issy-les-Moulineaux 16 6 Marnes-la-Coquette 1 Ville-d'Avray 2

➢ La majorité sortante de droite (LR/UDI) du conseil de territoire devrait également être reconduite à l’issue des élections municipales. En effet, 8 des 10 listes sortantes ont été élues dès le 1er tour. Quant aux deux communes nécessitant un second tour (Vanves et Chaville), elles ne représentent que 10 conseillers territoriaux sur les 73 à pourvoir.

POUR L’EPT PARIS OUEST LA DEFENSE

Le prochain conseil de territoire comptera 90 sièges répartis dans 11 communes soit un nombre identique à la mandature qui s’achève. Nanterre gagne un conseiller territorial et Courbevoie perd un siège.

Nanterre 16 Puteaux 7 Courbevoie 13 Saint-Cloud 5 Rueil-Malmaison 13 La Garenne-Colombes 4 Levallois-Perret 10 Garches 3 Neuilly-Sur-Seine 10 Vaucresson 1 8

11 Le 1er tour dans les Hauts-de-Seine

➢ A l’issue du 1er tour des élections, près de la moitié des conseillers territoriaux (46) vont pouvoir être désignés par les prochains conseils municipaux. D’ores et déjà, 6 listes de droite sortantes ont été réélues dès le 1er tour (à Nanterre, la liste sortante de gauche est également réélue). La majorité sortante de droite (LR/DVD) du conseil de territoire devrait donc être reconduite. En effet, les élections de 2nd tour à Courbevoie, Rueil-Malmaison, Levallois-Perret et Suresnes ne semblent pas susceptibles de modifier l’équilibre politique du conseil de territoire.

POUR L’EPT BOUCLE--DE-SEINE

Le prochain conseil de territoire comptera 80 sièges répartis dans 7 communes, soit un nombre identique à la mandature qui s’achève.

Asnières-sur-Seine 16 Gennevilliers 8 Bois-Colombes 5 Villeneuve-la-Garenne 4 Clichy-la-Garenne 11 20 Colombes 16

➢ A l’issue du 1er tour, il est encore risqué de faire une projection sur l’équilibre politique de la future assemblée, actuellement présidée par la droite. Les listes sortantes ont été élues dans 4 des 7 communes du territoire (3 listes de droite et 1 liste de gauche), ce qui correspond à la moitié des conseillers territoriaux. Cependant, à Colombes et à Argenteuil, deux villes gérées par la droite, et qui représentent à elles seules 36 conseillers territoriaux, la situation est incertaine pour le 2nd tour. En cas de leur basculement à gauche, la majorité du conseil de territoire (LR) pourrait en être modifiée.

12

LE 1ER TOUR EN SEINE-SAINT-DENIS

Taux de participation

Un taux de participation inférieur de 30 points à celui de 2014

Le taux d’inscrits à s’être rendus aux urnes est en effet de 34,84%, soit près de 300 000 électeurs en moins qu’au premier tour des élections de 2014 auquel 63,20% des inscrits avaient participé. Ce taux de participation est en revanche bien plus faible qu’au niveau national, pour lequel 44,6% des français ont voté. Pour mémoire, en 2014, le taux national de la participation était de 63.55%.

Parité

Une progression de la féminisation des têtes de liste

Dans le département, 25 % des têtes de listes déposées sont des femmes, soit 53 sur 212. Elles n’étaient que 42 soit 20% en 2014. Une progression tant en nombre qu’en proportion qui n’atteint pas la parité. Parmi ces 53 candidates, 2 ont gagné dès le premier tour, à et aux Pavillons-sous-Bois, 15 se sont qualifiées pour le second tour, dont 5 sont arrivées en tête des suffrages exprimés. En 2014, 8 maires avaient été élues après le second tour.

Evolution des listes en présence

212 listes ont été déposées en 2020 contre 187 en 2014

Nombre de listes par tendances politiques présentes au 1er tour des municipales 2014- 2020 en Seine-Saint-Denis

2014 2020

70 65 61 60 51 50 44

40 2929 30 23 20 19 20 1213 9 7 8 10 4 2 2 0

13 Le 1er tour en Seine-Saint-Denis

Nombre de listes par tendances politiques en tête du 1er tour des municipales 2014-2020 en Seine-Saint-Denis

2014 2020 19 19 20 14 15 15

10 5 4 5 2 2

0 FG/PCF PS/DVG/UNG UDI/MODEM/DVC UMP-LR/DVD/UND

Prime au sortant

Une prime au sortant à peine supérieure qu’en 2014

Les listes sortantes ont réalisé les meilleurs scores en Seine-Saint-Denis, qu’elles soient portées par le maire sortant ou qu’elles soient un héritage.

Sur 40 communes : • 18 majorités sortantes ont ainsi été réélues dès le premier tour : Aulnay-sous-Bois, Clichy-sous- Bois, Coubron, Drancy Epinay-sur-Seine, , , Le Blanc-Mesnil, Le Pré-Saint- Gervais, Les Pavillons-sous-Bois, Livry-Gargan, , Montreuil, Neuilly-Plaisance, , Stains, Tremblay-en-France, Vaujours • 14 listes sont arrivées en tête des décomptes : , , Gournay-sur-Marne, Le Bourget, Le Raincy, , l’Île Saint-Denis, Noisy-le-Grand, Pierrefitte-sur-Seine, , Rosny-sous-Bois, Saint-Ouen, , Villepinte • 7 autres listes sortantes se sont qualifiées pour le second tour : Aubervilliers, Bobigny, , Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Sec, Saint-Denis,

Seule la maire de Villetaneuse a été battue dès le premier tour par l’un de ses concurrents. Il ne s’agit cependant pas là d’un cas exceptionnel : en 2014, 19 maires sortants avaient été élus au premier tour et 11 autres étaient arrivés en tête des scrutins. Aussi, l’effet prime aux sortant en 2020 n’est à peine plus remarquable qu’en 2014. Cette légère augmentation s’explique notamment par les scores élevés réalisés par les maires sortants LR/DVD qui avaient bénéficié de l’alternance en 2014.

Score des listes en Seine-Saint-Denis

LES LISTES DE GAUCHE

Le PCF menacé dans la ceinture rouge, la France Insoumise non plébiscitée.

Dans ses fiefs historiques de la ceinture rouge, la présence du PCF continue de se fragiliser. Les listes PCF d’Aubervilliers et de Saint-Denis arrivées en deuxième position, sont en difficulté pour le second tour. Les électeurs de Villetaneuse, après un siècle de communisme, ont choisi d’élire un opposant de gauche modérée dès le premier tour. En revanche, le candidat sortant de Stains est réélu dès le premier tour. A Bobigny, après avoir perdu la majorité municipale en 2014 au détriment de l’UDI, la liste PCF compte 10 points d’avance sur le maire sortant à l’issue du premier tour.

14 Le 1er tour en Seine-Saint-Denis

La France Insoumise a investi 8 listes dont 3 se sont qualifiées pour le second tour. En 2014, 17 listes Front de Gauche étaient inscrites en Seine-Saint-Denis, comptant souvent pour alliés les candidats PCF. Les alliances majoritairement non-reconduites en 2020 ont affecté les résultats obtenus par les deux partis, notamment dans les communes où leurs listes s’affrontent. Le cas de Saint-Denis en est un exemple. Aucune des listes LFI n’est arrivée en tête des scrutins en 2020. Alors qu’en 2014, le FG arrivait premier à Aubervilliers, Bagnolet, Tremblay-en-France et Villetaneuse, les mêmes candidats terminent à la deuxième place à Aubervilliers, Bagnolet et Villetaneuse avec l’étiquette PCF. Seul le maire sortant de Tremblay-en-France est réélu dès le premier tour avec l’étiquette DVG.

Les PS historiques réélus, des unions moins nombreuses qu’en 2014

Comme en 2014, les listes à gauche sont les plus nombreuses en proportion. Les listes sortantes des communes de Bagnolet, du Pré-Saint-Gervais, Romainville, Pantin et Pierrefitte-sur-Seine se sont présentées avec l’investiture PS. 8 listes se sont inscrites avec l’étiquette Union de la Gauche contre 21 en 2014. 7 se sont qualifiées pour le second tour ou ont dépassé les 15%, et une, celle d’Olivier KLEIN à Clichy- sous-Bois, aussi soutenue par LREM – a été élue au premier tour. A l’inverse les candidats Divers Gauche (DVG) sont représentés par 45 listes en 2020 contre 24 en 2014. Cette expansion du nombre de listes DVG est la conséquence d’une forte baisse des alliances à gauche en 2020 par rapport à 2014 et une volonté plus forte des candidats de ne pas être assimilés à l’étiquette d’un parti politique.

Les listes EXG

Notons que 29 listes EXG ont été déposées, dont 17 par Lutte Ouvrière.

EUROPE ECOLOGIE – LES VERTS

EELV présente plus de listes autonomes qu’en 2014

Parmi les 6 listes présentées par EELV, seule celle de Pierrefitte-sur-Seine ne s’est pas qualifiée pour le second tour. A l’issue du premier tour, 9 élus ont été désignés à : Montreuil (5) ; La Courneuve (3) ; Epinay-sur-Seine (1), soit 3 de plus qu’en 2014. Les 3 autres listes seront présentes au second tour.

LES LISTES DE DROITE ET DU CENTRE

La droite renforce ses positions

Les listes Divers droite et LR ont majoritairement été réélues dès le premier tour conservant ainsi les mairies conquises en 2014 et celles plus anciennement dirigées. C’est le cas dans 11 communes parmi lesquelles Aulnay-sous-Bois, Coubron, Le Blanc-Mesnil et Livry-Gargan ont été conquises en 2014. Dans 8 communes dont Gournay-sur-Marne, Saint-Ouen, Villepinte ont été conquises en 2014, les listes sortantes DVD ou LR se sont qualifiées en tête en vue du second tour

Des maires sortants UDI en difficulté

Les listes UDI sortantes à Bobigny et à Noisy-le-Sec éprouveront des difficultés à conserver une majorité, si s’unissent au second tour les listes de gauche qui leur sont opposées. A l’inverse, la maire sortante de Drancy a obtenu la majorité des suffrages dès le premier tour.

LA REPUBLIQUE EN MARCHE

Les listes LREM connaissent un faible succès

De son côté, la République en Marche a présenté avec l’étiquette du mouvement, 9 listes en Seine-Saint-Denis. Parmi elles, une s’est qualifiée au second tour - au Raincy - tandis que 3 n’ont pas réuni un nombre de voix suffisant pour y accéder. Dans les communes où un

15 Le 1er tour en Seine-Saint-Denis

seul tour a suffi pour composer un conseil municipal, 10 candidats LREM entrent dans les conseils municipaux à : Aulnay-sous-Bois (4) ; Epinay-sur-Seine (3) ; Pré-Saint-Gervais (1) ; Pavillons-sous-Bois (1) ; Stains (1). Afin d’élargir son implantation en Seine-Saint-Denis, le mouvement En Marche a décidé d’apporter son soutien aux candidats d’horizons variés dans 12 autres communes. Parmi ces listes soutenues, 4 sont étiquetées LR ou DVD, 4 DVC ou UC, 2 UDI, 2 UG ou PS. • LR/DVD : Pantin, Rosny-sous-Bois, Villemomble, Villetaneuse • DVC/UC : Bondy, Le Raincy, Les Lilas, Noisy-le-Grand • UDI : Aubervilliers, Drancy • UG/PS : Clichy-sous-Bois, Romainville On constate d’abord que les alliances ont majoritairement été conclues avec des listes du centre ou de la droite. Les listes soutenues à Aubervilliers et Villemomble réunissent plus de voix que les maires sortants affrontés ; et 3 des 4 maires sortants ont été réélus dès le premier tour à Clichy-sous- Bois, Romainville et à Drancy.

LE RASSEMBLEMENT NATIONAL

Le Rassemblement National sort des conseils municipaux

Le RN enregistre un fort recul. Il n’est plus présent dans les conseils municipaux où il était entré en 2014. Soit à cause d’un score trop faible à Noisy-le-Grand, soit en l’absence de liste déposée à Rosny-Sous-Bois. La liste présentée à Villepinte n’a quant à elle pas réalisé les 10% nécessaires au ballotage.

Résultats dans les Etablissements publics territoriaux en Seine- Saint-Denis

POUR L’EPT PLAINE COMMUNE

Le conseil de territoire compte 80 conseillers répartis dans 9 communes, soit un nombre identique à celui de 2016. Aubervilliers et Saint-Ouen-sur-Seine auront à élire un 1 conseiller territorial de plus, tandis qu’Epinay-sur-Seine et Saint-Denis perdent tous deux 1 siège.

Aubervilliers 16 Saint-Denis 21 Epinay-sur-Seine 10 Saint-Ouen-sur-Seine 10 L'Ile-Saint-Denis 1 Stains 7 La Courneuve 8 Villetaneuse 2 Pierrefitte-sur-Seine 5

➢ La majorité sortante du conseil de territoire est PCF. Seuls 27 conseillers territoriaux seront nouvellement élus par les prochains conseils municipaux en attendant le second tour. La majorité PCF du territoire semble fragilisée en vue du second tour des élections, notamment si Saint-Denis bascule PS et Aubervilliers UDI. De même la majorité DVD à Saint-Ouen pourrait tourner à la faveur de la gauche si les listes de gauche s’allient.

POUR L’EPT PARIS TERRES D’ENVOL

Le conseil de territoire compte 80 conseillers, soit 8 de plus qu’en 2016 répartis entre 8 communes. Aulnay-sous-Bois, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte auront chacun 1 siège de plus. Drancy et Le Blanc-Mesnil en compteront 2 de plus.

Aulnay-sous-Bois 19 Le Bourget 3 Drancy 16 Sevran 11 Dugny 2 Tremblay-en-France 8 Le Blanc-Mesnil 13 Villepinte 8

16 Le 1er tour en Seine-Saint-Denis

➢ La majorité sortante du conseil de territoire est LR/DVD. 56 conseillers territoriaux vont pouvoir être désignés par les prochains conseils municipaux. Les maires sortants de la moitié des communes du territoire ayant été réélus, la majorité territoriale ne devrait pas être renversée.

POUR L’EPT EST ENSEMBLE

Le conseil de territoire compte 80 conseillers répartis dans 9 communes, soit un nombre identique à la mandature qui s’achève. Montreuil gagne un conseiller territorial de plus qu’en 2016 et Bondy en perd un.

Bagnolet 7 Montreuil 22 Bobigny 10 Noisy-le-Sec 8 Bondy 10 Pantin 11 Le Pré Saint-Gervais 3 Romainville 5 Les Lilas 4

➢ La majorité sortante du conseil de territoire est PS. Les deux sortants UDI ne sont pas arrivés en tête ni à Bobigny, ni à Noisy-le-Sec. À Bobigny, le PCF réalise un très haut score, retrouvant ainsi son électorat historique. A Noisy-le-Sec, non seulement, la liste sortante UDI arrive en 2è position derrière une liste DVG, mais deux autres listes étiquetées à gauche et une liste EELV sont qualifiées pour le second tour. Celui-ci est incertain dans cette commune qui, depuis 2002 a quitté son ancrage PCF et alterne entre PS et UDI. 36 élus seront choisis par les prochains conseils municipaux.

POUR L’EPT GRAND PARIS GRAND EST

Le conseil de territoire compte 80 conseillers répartis dans 14 communes, soit un nombre identique à celui de 2016. Un siège supplémentaire sera attribué à Rosny-sous-Bois et un de moins à Clichy-sous-Bois.

Clichy-sous-Bois 6 Montfermeil 5 Coubron 1 Neuilly-Plaisance 4 Gagny 8 Neuilly-sur-Marne 7 Gournay-sur-Marne 1 Noisy-le-Grand 14 Le Raincy 3 Rosny-sous-Bois 10 Les Pavillons-sous-Bois 5 Vaujours 1 Livry-Gargan 9 Villemomble 5

➢ La majorité sortante du conseil de territoire est LR/DVD. 39 conseillers territoriaux pourront être élus aux prochains conseils municipaux. La majorité politique du territoire ne devrait pas changer tant la maire sortante LR de Noisy-le-Grand (14 sièges) est en position favorable pour effectuer un nouveau mandat. Ne devançant ses concurrents que d’1 à 2 points, la réélection au second tour du maire sortant DVD de Rosny-sous-Bois est plus incertaine.

17

LE 1er TOUR DANS LE VAL-DE-MARNE

Taux de participation

Une participation toujours plus faible qu’au niveau national avec des disparités fortes

En 2014, le niveau de participation en France était de 63,55%, dans le Val-de-Marne il était de 52,78%, soit inférieur de près de 11 points. Dans la moitié des communes, moins de 53,41% des électeurs s’étaient déplacés, la participation la plus basse était de 38,65% et la plus haute de 70,14%. En 2020, la participation dans le département est de 36,77% soit 16 points inférieure à celle de 2014 et de 8 points inférieure à la participation nationale (44.68%). Dans la moitié des communes, moins de 37,7% des électeurs se sont déplacés, soit près de 16 points de moins qu’en 2014, la participation minimum est de 26,6% et maximum de 53,91%. La participation peut varier du simple au double en fonction des communes pour les deux scrutins.

Parité

Plus de femmes candidates mais un nombre similaire d’éligibles

En 2014, sur 190 listes présentées, 43 avaient pour tête de liste des femmes soit 22,63% des candidats. En 2020, sur 210 listes, 67 sont portées par des femmes soit 31,9% des candidats. Si une progression de 10 points pour les candidates est à noter, d’une part la parité pour les têtes de liste est loin d’être atteinte, et d’autre part le nombre de femmes en position d’être élues ne devrait pas beaucoup évoluer.

Evolution des listes en présence

Moins de listes à gauche et à droite, plus de listes au centre (UDI, Modem, DVC, UNC) et EELV

Au total, 210 listes ont été déposées en 2020 contre 194 en 2014. La droite et la gauche présentent moins de listes qu’en 2014. Les listes UDI, Modem, DVC, UNC ont doublé voire quintuplé si on inclut les listes LREM. Le nombre de liste EELV a également doublé, et les listes diverses ou sans étiquette ont été multipliées par 10. On remarque qu’en 2014 il y avait un nombre significatif de listes FG qui n’ont pas été réitérées en tant que telles sous l’étiquette LFI.

Nombre de listes par "tendances politiques" présentes au 1er tour des municipales 2014-2020 dans le Val-de-Marne 2014 2020 80 70 70 58 56 60 51 50 40 24 30 19 22 17 15 17 20 11 11 10 7 10 10 0 1 1 0

18 Le 1er tour dans le Val-de-Marne

Nombre de listes par tendances politiques en tête du 1er tour 2014-2020 dans le Val-de-Marne

2014 2020

30 27 24 25

20 17 15 10 10 5 5 3 3 3 0 1 0 1 0

Prime au sortant

La prime au sortant comparable à celle de 2014.

Tout comme en 2014, 23 des 47 maires ont été élus dès le 1er tour soit pratiquement la moitié des communes du département, parmi eux deux nouveaux maires à Périgny (une seule liste) et Villecresnes (changement de majorité). Dans les 24 communes restantes les majorités sortantes sont en tête dans 18 villes • Maires élus au 1er tour en 2014 et 2020 à : Ablon-sur-Seine, Bonneuil-sur-Marne, Charenton-le-Pont, Chevilly-Larue, Perreux-sur-Marne, Plessis-Trévise, L'Haÿ-les-Roses, Limeil-Brévannes, Maisons-Alfort, Mandres-les-Roses, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Périgny, Saint-Maurice, Sucy-en-Brie, Villecresnes, Villeneuve-le-Roi, Vincennes • Maires élus au 1er tour en 2020 et pas en 2014 à : , Cachan, Fontenay-aux- Roses, , La Queue-en-Brie • Maire élus au 1er tour en 2014 et pas en 2020 à : , Gentilly, Joinville, Marolles- en-Brie,

Score des listes

LES LISTES DE DROITE ET DU CENTRE

La droite et le centre confirment leur assise

La droite et le centre confirment leur renforcement obtenu lors du dernier scrutin où des villes avaient basculé en leur faveur (Ablon-sur-Seine, La Queue-en-Brie, Marolles-en-Brie, Limeil- Brévannes, Noiseau, L’Haÿ-les-Roses, Villejuif). Sur 23 maires élus dès le premier tour 17 sont situés à droite ou au centre, et parmi eux, des sortants des villes prises en 2014 (Ablon-sur- Seine, la Queue-en-Brie, L’Haÿ-les-Roses, Limeil-Brévannes, Noiseau). A Villejuif, le maire de droite sortant est en tête avec 20 points de plus qu’en 2014. A l’issue du premier tour, les listes de droite et du centre en tête ont légèrement augmenté avec 5 villes de plus qu’en 2014

19 Le 1er tour dans le Val-de-Marne

La ville de Champigny-sur-Marne voit pour la première fois un candidat de droite arriver en tête au premier tour ; si en 2014 l’écart était déjà serré la liste de gauche restait en première position, situation similaire à Choisy-le-Roi.

LA REPUBLIQUE EN MARCHE

La République En Marche, pas de victoires mais des unions possibles

La République en marche présentait 24 listes dans le département et en soutenait 6 étiquetées union du centre ou divers centre. Dans 4 villes les listes LREM sont arrivées en 2e position (Alfortville, Bry-sur-Marne, Saint-Mandé, Saint-Maurice), dans 12 villes en troisième position et dans 6 villes en 4e position. Les scores vont de 5% (Villejuif et ) à 30% (Bry-sur- Marne), 11 listes obtiennent un score entre 10 et 15%, dans 7 villes un score au-dessus de 15% et dans 6 villes moins de 10%. Ainsi, les listes qui peuvent se maintenir ou représenter pour le second tour une réserve de voix pour une autre sont plutôt nombreuses.

EUROPE ECOLOGIE – LES VERTS

EELV plus présent et plus plébiscité

EELV présente 16 listes dans le département. A noter qu’à Créteil, en plus de la liste EELV une autre liste écologiste s’est présentée. EELV s’est également associée à des listes DVG ou UNG. Les listes EELV sont en première position à Arcueil avec le maire sortant, en deuxième position dans 4 villes (Ivry-sur-Seine, Gentilly, Saint-Maur-des-Fossés, Vincennes), en troisième position dans 7 villes. Leur score varie de 9% (Créteil) à 45% (Arcueil). Dans 7 villes, ils obtiennent plus de 15% des suffrages, dans 6 entre 10% et 15% et 3 moins de 10%. Tout comme LREM, dans de nombreux endroits, leurs listes peuvent se maintenir au second tour et/ou représenter une réserve de voix significative pour une union. Les situations d’Ivry-sur-Seine et Gentilly peuvent être rapprochées. Bastions historiques du PCF, les deux candidats sortants se représentent et sont en tête à l’issue du premier tour. Dans les deux cas, la liste EELV se place en seconde position avec près de 22,11% à Ivry-sur-Seine et dépasse la droite à Gentilly où la liste EELV totalise 19,32% et prend la place de dauphin à la droite.

LES LISTES DE GAUCHE

La gauche (UNG/DVG/PS) plus en difficulté à l’issue du premier qu’en 2014 mais avec des ressources pour le second tour

Quatre maires sortants contre trois en 2014 sont réélus dès le premier tour, les villes où la gauche est en tête passe de 10 à 6. Toutefois, à Alfortville et Cachan les maires sortants sont élus dès le premier tour contrairement à 2014, à Créteil le candidat sortant maintient son score de 2014, à Boissy-Saint-Léger et Fresnes les maires sortants sont en tête.

Le PCF en difficulté dans certains bastions, la LFI teste une nouvelle stratégie

Le PCF reste très présent dans le Val-de-Marne avec des maires réélus dès le premier tour et d’autres sortants en première position. Il maintient globalement ses scores au premier tour de 2014 (moins deux villes). En revanche, Les villes de Valenton et Villeneuve-Saint-Georges sont dans des situations similaires. Déjà en 2014, l’élection à Villeneuve Saint-Georges avait été singulière avec un second tour PCF/FN. La maire sortante se retrouve actuellement derrière le candidat de la droite et perd près de 20 points par rapport au 1er tour de 2014. Alors qu’en 2014, le maire communiste de Valenton était réélu dès le premier tour, la liste du centre se

20 Le 1er tour dans le Val-de-Marne

place en première position devant le candidat PCF. A Choisy-le-Roi le maire sortant se retrouve également derrière un candidat de droite. La stratégie LFI comme dans le reste de la France différait de celle du Front de gauche en 2014 où plus de listes avaient été présentées. Pour ce scrutin, les listes investies ou soutenues sont décidées au cas par cas. On décompte dans le département 7 listes investies ou soutenues. A noter que selon les communes, LFI et PCF font listes communes (Champigny-sur-Marne) ou opposées (Ivry-sur-Seine, Gentilly).

LE RASSEMBLEMENT NATIONAL

Le RN ne confirme pas sa percée de 2014 et disparait

En 2014, le Front National avait présenté 11 listes dans le département (Arcueil, Champigny- sur-Marne, Créteil, Perreux-sur-Marne, Plessis-Trévise, Limeil-Brévannes, Ormesson-sur-Marne, Villejuif, Villeneuve-Saint-Georges, Villiers-sur-Marne, Vitry-sur-Seine). Dans de nombreuses villes, ils avaient pu obtenir des sièges parce que l’élection n’avait eu qu’un tour ou parce qu’ils avaient pu se maintenir au second tour. En 2020, une seule liste Rassemblement Nationale est à compter au Plessis-Trevise avec 7,47% des votes rassemblés et l’élection du maire au premier tour, la liste sera représentée au sein du conseil municipal. Cette tête de liste sera le seul conseiller municipal RN du département.

Résultats dans les Etablissements publics territoriaux du Val-de- Marne

POUR L’EPT PARIS EST MARNE & BOIS

Le prochain conseil de territoire comptera 90 sièges répartis dans 13 communes soit le même nombre de conseiller territorial que la mandature qui s’achève. La ville de Fontenay-sous-Bois perd un siège et la ville de Nogent-sur-Marne en gagne un.

Bry-sur-Marne 3 Nogent-sur-Marne 6 Champigny-sur-Marne 14 Saint-Mandé 4 Charenton-le-Pont 5 Saint-Maur-des-Fossés 14 Fontenay-sous-Bois 9 Saint-Maurice 2 Joinville-le-Pont 3 Villiers-sur-Marne 5 Le Perreux-sur-Marne 6 Vincennes 9 Maisons-Alfort 10

➢ L’EPT est actuellement présidé par la droite selon une gouvernance pluraliste puisque les vice-présidents sont sélectionnés en prenant en compte la taille de la population des communes. Ainsi, les 2e et 4e vice-président sont communistes. La majorité actuelle devrait être reconduite, 6 des 13 maires sortants ont été réélus dès le premier tour. Une incertitude se situe au niveau de Champigny-sur-Marne qui pourrait basculer à droite et renforcer la majorité actuelle.

21 Le 1er tour dans le Val-de-Marne

POUR L’EPT GRAND PARIS SUD EST AVENIR

Le prochain conseil de territoire comptera 74 sièges répartis dans 16 communes, soit un conseiller territorial de plus que la mandature qui s’achève. La ville de Créteil perd un siège et les villes de Limeil-Brévannes et Sucy-en-Brie en gagnent un chacune.

Alfortville 11 Mandres-les-Roses 1 Boissy-Saint-Léger 4 Marolles-en-Brie 1 Bonneuil-sur-Marne 4 Noiseau 1 Chennevières-sur-Marne 4 Ormesson-sur-Marne 2 Créteil 22 Périgny 1 La Queue-en-Brie 3 Santeny 1 Le Plessis-Trévise 5 Sucy-en-Brie 6 Limeil-Brévannes 6 Villecresnes 2

➢ L’EPT est actuellement présidé par la gauche avec pour Président le maire de Créteil. Le poids de Créteil et d’Alfortville est conséquent : à elles seules, les deux villes issues de la même majorité représentent pratiquement la moitié des conseillers territoriaux. La gouvernance est basée sur l’alternance entre les différents groupes politiques, le 1er vice- président étant le maire du Plessis-Trévise (Modem) suivi de la maire de Limeil-Brévannes (LR) puis du maire communiste de Bonneuil-sur-Marne. Une très large majorité des maires a été élue dès le 1er tour. Sous réserve de la réélection de la majorité sortante à Créteil, la répartition gauche-droite sera encore très équilibrée, posant la question de la présidence.

POUR L’EPT GRAND ORLY SEINE BIEVRE :

Le prochain conseil de territoire comptera 102 sièges répartis dans 24 communes, soit 10 conseillers territoriaux de plus que la mandature qui s’achève. Les villes d’Arcueil, Athis-Mons, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Ivry-sur-Seine, L’Haÿ-les-Roses, Morangis et Valenton gagnent chacune un siège et Vitry-sur-Seine deux

Ablon-sur-Seine 1 Morangis 2 Arcueil 3 Orly 3 Athis-Mons 5 Paray-Vieille-Poste 1 Cachan 4 Rungis 1 Chevilly-Larue 3 Savigny-sur-Orge 5 Choisy-le-Roi 7 Thiais 4 Fresnes 4 Valenton 2 Gentilly 2 Villejuif 8 Ivry-sur-Seine 9 Villeneuve-le-Roi 3 Juvisy-sur-Orge 2 Villeneuve-Saint-Georges 5 L'Haÿ-les-Roses 5 Viry-Châtillon 4 Le Kremlin-Bicêtre 4 Vitry-sur-Seine 15

➢ Le territoire est actuellement présidé par un élu communiste selon un principe de gouvernance pluraliste explicité dans une charte de la gouvernance. L’ensemble des villes est représenté au sein du Bureau (18 vice-présidents et 6 conseillers délégués). Sur 24 maires, 8 ont réélus dès le premier tour. La majorité actuelle, pour être reconduite, devra être attentive aux résultats du 2nd tour. A noter : - A Valenton et Villeneuve-Saint-Georges, les maires communistes sortants sont en difficulté à l’issue du 1er tour - Athis-Mons pourrait passer de droite à gauche - A Savigny-sur-Orge, la liste EELV est devant la majorité sortante de droite

22

Impacts sur la Métropole du Grand Paris

En attendant le 2nd tour, le conseil métropolitain sera provisoirement composé de conseillers nouvellement élus et de conseillers au mandat prolongé.

De 2016 à 2020, le conseil de la Métropole du Grand Paris était composé de 209 conseillers et conseillères métropolitains désignés par les Conseils municipaux des 131 communes membres. La prochaine mandature devrait compter 208 conseillers car Paris passe de 62 à 60 et l’EPT Boucle Nord de Seine passe de 10 à 11 conseillers.

Les résultats par territoires

A l’issue du 1er tour, 71 sièges sur les 208 sont d’ores et déjà pourvus. 1 seul pour Paris qui représente plus d’un quart des conseillers.

Nombre de sièges au sein Nombre de sièges déjà Territoires du prochain conseil de la pourvus MGP

Val-de-Marne et Essonne 57 25

Paris 60 1

Hauts-de-Seine et Argenteuil 46 24

Seine-Saint-Denis 45 21

TOTAL 208 71

Compte tenu du report du second tour et de la trop faible information sur le comportement qu’adopteront les listes qualifiées, anticiper les résultats et la projection de leurs conséquences sur l’équilibre politique du conseil métropolitain est risqué. Cependant, sur les 71 sièges déjà pourvus, seul un siège change de couleur politique à Villetaneuse (sous réserve du maintien des groupes actuels de la MGP).

Les résultats par tendances politiques

Seine- Val-de- Hauts- Saint- Essonne Paris T0TAUX Marne de-Seine Denis

LR/DVD/UND 16 11 12 2 1 42

UNG/DVG/PS 2 5 4 - - 11

UDI/Modem/DVD/UNC 3 8 1 - - 12

PCF 1 - 4 - - 5

Div 1 - - - - 1

23

PROJECTION DU CONSEIL DE LA METROPOLE DU GRAND PARIS APRES LE 1ER TOUR

Sièges de la Métropole du Grand Paris à l'issue du 1er tour

42

11

12 136 5 1

LR/DVD/UND UNG/DVG/PS UDI/Modem/DVD/UNC PCF Div A pourvoir

24

SOURCES

Résultats et suivi des taux de participation au premier tour des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du Ministère de l’intérieur : https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Elections-municipales-2020/Resultats-et-suivi-des- taux-de-participation-au-premier-tour-des-elections-municipales-et-communautaires-2020

Résultats et suivi des taux de participation au premier tour des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du Ministère de l’intérieur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les- resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/index.html

Résultats du 1er tour des élections municipales 2020 sur le site de France Info : https://www.francetvinfo.fr/elections/resultats/

Résultats du 1er tour des élections municipales 2020 sur le site du Monde : https://www.lemonde.fr/resultats-elections/

Candidats investis et soutenus par LaREM en Île-de-France sur le site La République en Marche : https://en-marche.fr/municipales/candidats-investis/ile-de-france#autres-candidats

Candidats investis et soutenus par LaREM en Île-de-France sur le site du Point : https://www.lepoint.fr/elections-municipales/resultats/carte.php

« Ces bastions de la gauche raflés par la droite » par Caroline Piquet sur le site du Figaro : https://www.lefigaro.fr/municipales-2014/2014/03/31/01052-20140331ARTFIG00088- ces-bastions-de-la-gauche-rafles-par-la-droite.php

« Municipales : en Seine-Saint-Denis, seulement 25 % des têtes de liste sont des femmes » par Thomas Poupeau sur le site du Parisien : http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis- 93/municipales-en-seine-saint-denis-seulement-25-des-tetes-de-liste-sont-des-femmes-06-03- 2020-8274222.php

« Municipales à Paris : le PS en tête dans 9 arrondissements sur 17, Dati seule maire réélue dès le 1er tour » par Blandine Seigle sur le site du Parisien : http://www.leparisien.fr/paris- 75/elections-municipales-a-paris-resultats-et-reactions-en-direct-15-03-2020-8280504.php

Municipales dans les Hauts-de-Seine: tous les résultats et les réactions ville par ville : http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/elections-municipales-dans-les-hauts-de-seine- resultats-et-reactions-en-direct-15-03-2020-8280474.php

« Municipales dans les Hauts-de-Seine: les maires sortants tiennent le cap » par Anne-Sophie Damecour sur le site du Parisien : http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/municipales- dans-les-hauts-de-seine-les-maires-sortants-tiennent-le-cap-16-03-2020-8280903.php

« Municipales : 212 listes dans les 40 villes de Seine-Saint-Denis » par Thomas Poupeau sur le site du Parisien : http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/municipales-212-listes-dans- les-starting-blocks-28-02-2020-8269536.php

Municipales dans le Val-de-Marne : la moitié des maires élus au premier tour sur le site du Parisien : http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/elections-municipales-dans-le-val-de- marne-resultats-et-reactions-en-direct-15-03-2020-8280480.php

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