Apollinaire Le Regard Du Poète
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Apollinaire Le regard du poète Du 6 avril au 18 juillet 2016 Musée de l’Orangerie Jardin des Tuileries 75001 Paris Service de communication Chef du service : Amélie Hardivillier Responsable de presse : Marie Dussaussoy Attachée de presse : Coralie David Téléphone : 01 40 49 49 20 Courriel : [email protected] [email protected] 1 2 Sommaire 1. Communiqué de presse 5 2. Press release 7 3. Comunicado de prensa 9 4. Chronologie 13 5. Parcours de l’exposition 15 6. Liste des œuvres 29 7. Programmation autour de l’exposition 63 8. Publications 71 9. Visuels disponibles pour la presse 73 10. Mécène de l’exposition 79 11. Partenaires media 80 12. Institution partenaire 85 13. Informations pratiques 86 3 4 1. Communiqué de presse 5 6 2. Press release 7 8 3. Comunicado de prensa 9 10 Cette exposition est organisée par les musées d'Orsay et de l'Orangerie avec le soutien exceptionnel du Centre Pompidou, du Musée national Picasso - Paris et de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Cette exposition présente 357 œuvres dont 45 peintures, 34 sculptures, 24 photographies, 109 œuvres graphiques, 19 manuscrits, 67 publications, 34 documents et objets et 25 documents audiovisuels. Commissaire générale Laurence des Cars, conservateur général, directrice du musée de l’Orangerie Commissaires Claire Bernardi, conservateur peinture au musée d’Orsay Cécile Girardeau, conservateur au musée de l’Orangerie Assistées de Sylphide de Daranyi, chargée d’études documentaires au musée de l’Orangerie Comité scientifique Emilie Bouvard, conservateur du patrimoine au musée national Picasso, Paris Laurence Campa, professeur à l'Université de Paris Ouest Nanterre Cécile Debray, conservateur du patrimoine au musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou Maureen Murphy, maître de conférences à l’Université Paris I-Panthéon Sorbonne Peter Read, professeur de littérature et arts visuels à l’université du Kent Scénographie Martin Michel Graphisme Costanza Matteucci Conception lumière Abraxas, François Austerlitz 11 Pablo Picasso (1881-1973) Tête (portrait d'Apollinaire) en deux parties, août 1908 Fusain, 63,5 x 48,9 cm Paris, musée Picasso © RMN-Grand Palais (musée Picasso de Paris) / Mathieu Rabeau © Succession Picasso 2016 12 4. Chronologie 1880-1898 25 août : naissance à Rome de Guglielmo dit « Wilhelm » Alberto Wladimiro « de Kostrowitzky », fils d’Angelica de Kostrowicki et de père inconnu. Son demi-frère Albert naît en 1882. Guglielmo vit successivement à Bologne, Monaco, Cannes et Nice. Il écrit et dessine dès l’adolescence et se forge son nouveau nom : « Guillaume Apollinaire ». 1899 Angelica et ses fils s’installent à Paris, Apollinaire explore la capitale et ses bibliothèques. 1900-1903 Première publication de trois poèmes dans Le Mercure de France. D’août 1901 à août 1902, Apollinaire séjourne en Allemagne, qu’il traverse du Sud au Nord, et visite Prague et Vienne. Première chronique d’art dans La Revue blanche et l’Européen et retour définitif à Paris où il rencontre en 1903 Alfred Jarry et André Salmon et fonde une première revue : Le Festin d’Ésope. Il fait la connaissance de Vlaminck et Derain et commence à fréquenter les ateliers et les Salons d’art parisiens. 1905 Se lie avec Max Jacob et Picasso au sujet duquel il publie deux articles fondateurs. Picasso lui présente Marie Laurencin dont il tombe amoureux. 1906-1907 Rencontre le Douanier Rousseau et découvre l’œuvre de Matisse, sur lequel il publie en décembre 1907 un article-entretien important dans La Phalange. 1908 Écrit une préface au catalogue de l’exposition du Cercle de l’art moderne au Havre, et au catalogue de la première exposition de Braque à la galerie Kahnweiler, considérée comme la première expression du cubisme. Assiste au banquet donné en l’honneur de Rousseau dans l’atelier de Picasso au Bateau- Lavoir. 1909 Devient éditeur d’une anthologie d’ouvrages érotiques, Les Maîtres de l’Amour. Publie grâce à Kahnweiler son recueil L’Enchanteur pourrissant illustré de gravures de Derain. Henri Matisse (1869-1954) Les Citrons, 1914 Huile sur toile, 70,2 × 53,8 cm Providence, Museum of Art, Rhode Island School of Design Museum © Photography by Erik Gould, courtesy of the museum of Art, Rhode Island School of Design, Providence © Succession H. Matisse 13 1910 Obtient la chronique artistique du quotidien L’Intransigeant et visite dès lors tous les lieux de l’art moderne à Paris. 1911 Apollinaire se rapproche du couple Delaunay et rencontre Paul Guillaume, fasciné comme lui par l’art africain. Publie son recueil poétique du Bestiaire ou Cortège d’Orphée, illustré de gravures de Dufy. Découvre la salle 41 du Salon des Indépendants qui apparaît comme la première manifestation publique et collective de la peinture cubiste. En septembre, est injustement arrêté et incarcéré pour recel de sculptures ibériques dérobées au musée du Louvre en 1907. 1912 Apollinaire fonde la revue Les Soirées de Paris. Il côtoie le couple Picabia et Marcel Duchamp. Assiste au vernissage de la première exposition de peinture futuriste italienne à la galerie Bernheim-Jeune. Fin de sa liaison avec Marie Laurencin. En septembre, Apollinaire publie dans Paris-Journal « Exotisme et ethnographie ». En octobre, il soutient les artistes cubistes du groupe de la Section d’or. 1913 Delaunay se rend à Berlin pour y organiser son exposition à la galerie Der Sturm, accompagné d’Apollinaire qui y prononce deux conférences. Parution en mars de ses textes sur l’art : Méditations esthétiques. Les peintres cubistes et en avril de son recueil de poésies Alcools. Apollinaire publie en juillet son manifeste L’Antitradition futuriste. Écrit ses premiers articles sur Giorgio de Chirico. Compose ses premiers idéogrammes lyriques qui deviendront les « calligrammes ». Relance en novembre Les Soirées de Paris, interrompues depuis février, qui sont désormais illustrées. 1914 Apollinaire perd sa chronique artistique dans L’Intransigeant et en trouve une autre dans Paris-Journal. Il rencontre Natalia Gontcharova et Mikhaïl Larionov venus à Paris avec les Ballets russes, et leur organise en juin une exposition à la galerie récemment ouverte par Paul Guillaume. Chagall expose à la galerie Der Sturm à Berlin grâce à Apollinaire. À l’entrée en guerre de la France, Apollinaire dépose une demande de naturalisation et s’engage le 4 décembre. 1915 Apollinaire vit une liaison passionnée de quelques mois avec Louise de Coligny-Châtillon, dite Lou. Il quitte Nîmes et rejoint son régiment d’artillerie sur le front de Champagne. Il passe dans l’infanterie et se retrouve dans les tranchées. 1916 17 mars : Apollinaire est blessé à la tête par un éclat d’obus. Il est trépané à Paris où vient le rencontrer André Breton. Il organise une exposition Derain chez Paul Guillaume. Parution en octobre de son recueil Le Poète assassiné. 1917 Plusieurs de ses calligrammes sont publiés dans un catalogue d’exposition des Soirées de Paris et les revues d’avant-garde Nord-Sud et SIC. Apollinaire rédige l’argument du ballet Parade, donné en mai au théâtre du Châtelet, où il invente le mot « sur-réaliste ». Fait représenter en juin à Montmartre sa pièce Les Mamelles de Tirésias. Prononce une conférence sur « L’Esprit nouveau et les poètes ». Publie avec Paul Guillaume l’album précurseur Sculptures nègres. 1918 Apollinaire incite Paul Guillaume à organiser la première exposition simultanée d’œuvres de Matisse et Picasso. Paul Guillaume fonde la revue Les Arts à Paris dont Apollinaire signe tous les textes du premier numéro. Parution du recueil Calligrammes. Épouse Jacqueline Kolb le 2 mai. Relance plusieurs projets littéraires et artistiques mais décède de la grippe espagnole le 9 novembre. Est enterré au Père- Lachaise. 14 5. Parcours de l’exposition J’EMERVEILLE L’exposition Apollinaire, le regard du poète s’attache à la période où Guillaume Apollinaire (1880-1918) a été actif comme critique d’art, entre 1902 et 1918. Cette quinzaine d’années concentre un foisonnement prodigieux d’écoles, de manifestes et d’expérimentations dans le domaine des arts. La personnalité d’Apollinaire, sa sensibilité artistique et son insatiable curiosité font de lui un témoin, un acteur et un passeur privilégié des bouleversements du début du XXe siècle. Grand découvreur de l’art de son temps, Apollinaire avait « situé une fois pour toutes la démarche d’un Matisse, d’un Derain, d’un Picasso, d’un Chirico […] au moyen d’instruments d’arpentage mental comme on n’en avait plus vu depuis Baudelaire », déclarait Breton dans ses entretiens radiophoniques au début des années 1950, ajoutant : « Il avait pris pour devise : “J'émerveille” et j’estime encore aujourd'hui que de sa part ce n'était trop prétendre ». Poète, critique, découvreur des arts africains, ami des artistes, Apollinaire s’est révélé un acteur central de la révolution esthétique qui donna naissance à l’art moderne. Cette exposition souhaite explorer l’univers mental et esthétique d’Apollinaire à travers un parcours thématique : du Douanier Rousseau à Matisse, Picasso, Braque ou Delaunay, du cubisme à l’orphisme et au surréalisme, des sources académiques à la modernité, des arts premiers aux arts populaires. Elle mettra tout particulièrement à l’honneur les liens du poète avec Picasso dans une section dédiée. Composée d’œuvres emblématiques, cette première salle offre d’emblée l’amplitude du regard d’Apollinaire sur les arts et témoigne des mécanismes profonds qui sont à l’œuvre chez lui. L’exposition trouve tout naturellement sa place au musée de l’Orangerie, aux côtés d’œuvres réunies par son ami Paul Guillaume, qu’il introduisit dans les cercles d’avant-garde et dont il devint le conseiller. 15 Fétiche Yombe ou Woyo (Zaïre) Fin du XIXe siècle Bois, clous, fragments métalliques, chaînette, traces de polychromie Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne/Centre de création industrielle © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.