COMMUNE D'orschwiller Extrait Du Procès-Verbal De La Délibération
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Département du Bas-Rhin COMMUNE D’ORSCHWILLER Extrait du Procès-Verbal de la délibération du Conseil Municipal Séance ordinaire du 10 novembre 2015 – 19 h 30– Salle de réunion de la Mairie Date de convocation : 30 octobre 2015 Membres en fonction : 15 Membres présents : 15 Sous la présidence de M. Claude RISCH – Maire Membres présents : Mrs. AUBRY Richard - BARTHELEMY Christian - DILLENSEGER Patrice - EBLIN Jean-Paul - EGELE Dominique - FREYDT Michel - KIEFFER Bernard (20 h 30) - KOPP Jean-Luc - MORIS Olivier - WILLIG Georges - ZIMMERMANN Vincent - Mmes BIEBER Yolande - LAMOOT Julie -STAHL Arlette Absent(s) excuse(s) : / 1. Approbation du procès-verbal du 17 septembre 2015 et nomination d’un secrétaire de séance Le procès-verbal de la séance du 17 septembre 2015 a été transmis aux conseillers le 30 octobre 2015. Aucune observation n'a été formulée. Le Conseil Municipal approuve le procès-verbal de la séance du 17 septembre 2015 et les membres présents signent le registre. Vu les articles L. 2541-6 et 2541-7 du Code Général des Collectivités Territoriales portant sur la nomination d’un ou plusieurs membres pour remplir la fonction de secrétaire, le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, à l’unanimité, - DESIGNE M. KOPP Jean-Luc, secrétaire de séance. Avant de démarrer la séance, M. le Maire félicite et remercie M. SCHOEPFF Jérôme ouvrier communal présent, pour le travail accompli, son engagement au sein de la commune et ses initiatives depuis l'indisponibilité, pour cause de santé, de M. AUBRY, adjoint. Ses remerciements s'adressent également à M. FREY Morgan recruté depuis le 15 octobre en qualité de Contrat Avenir et qui donne toute satisfaction. 2. Elaboration du Plan Local d'Urbanisme de la Commune d'Orschwiller Convention avec le SDAUH Suite à la délibération du Conseil Municipal du 17 septembre 2015, M. le Maire informe les conseillers que la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage préalable à l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme (PLU) d'Orschwiller, a été confiée au Conseil Départemental du Bas-Rhin, SDAUH d'Obernai pour un montant de 1 053 € HT (1 263 € TTC). Cette mission se décompose comme suit et sera échue au 31 décembre 2015: - présentation des étapes de l'élaboration du PLU et déroulé prévisionnel sur l'ensemble de la procédure. - 1 - - travaux préparatoires à la délibération du conseil municipal prescrivant la révision de son POS et sa transformation en PLU, définissant les objectifs poursuivis et précisant les modalités de concertation avec la population. M. le Maire rappelle que le SDAUH sera remplacé par l'ATIP (Agence Territoriale d'Ingénierie Publique) au 1er janvier 2016. Présentation des étapes de l'élaboration du PLU M. GERARDIN présente succinctement la loi ALUR qui impose de nouvelles règles pour l’accès au logement et à l’urbanisme. Cette loi prévoit la suppression des POS et leur remplacement par des PLU ou PLUI. Afin d'éviter la caducité des POS, la révision de ceux-ci et leur remplacement par un PLU doit être prescrite avant le 31 décembre 2015. Ensuite, il présente les étapes de l'élaboration d'un PLU : La mise en place d'un PLU s'étale environ sur 3 ans et se décompose en 4 phases : Phase préalable, la phase de prescription, de recherche de bureau d'études Phase diagnostic PADD (Projet d'Aménagement de Développement Durable). Il s'agit en quelque sorte de trouver le socle du futur PLU de la commune A ce stade, a lieu aussi la première réunion des personnes publiques associées Phase du PADD au PLU arrêté. Elaboration et rédaction du futur règlement du PLU. A l'issue de cette phase, le PLU sera arrêté Dernière phase, le PLU arrêté est soumis à enquête publique puis approuvé. Les conseillers sont invités à poser des questions et à débattre sur l'opportunité de la prescription du POS d'Orschwiller en PLU -Mme LAMOOT souhaite avoir des explications complémentaires sur ce que la loi entend par "aménagements durables". - Il s'agit essentiellement de la protection et de la mise en valeur des espaces et des paysages dans le cadre d'une politique environnementale d'aménagement et de planification. - M. WILLIG s'inquiète du coût de cette procédure - Coût estimé entre 50 000 et 60 000 €. Le Conseil Départemental ne finance plus ces travaux. Par contre, l'Etat en finance une partie sous forme de subvention de l'ordre de 10 à 15 %. - M. MORIS souhaite savoir si le plan d'assainissement de la commune a déjà été approuvé car le PLU se calque globalement sur ce plan. - La compétence assainissement relève du SDEA et cette instance sera consultée lors des consultations obligatoires des personnes publiques associées - Mme LAMOOT fait part de son incompréhension et étonnement que cette procédure n'ait pas pu être mutualisée et prise en charge par la Communauté de Communes puisque toutes les communes ont les mêmes obligations. Une procédure de révision des POS à l'échelle intercommunale aurait pu être organisée. - M. le Maire précise que dans le périmètre de la Communauté de Communes de Sélestat, les communes les plus importantes se sont déjà dotées d'un PLU, d'autres sont en cours d'élaboration. Par ailleurs, la situation financière déjà difficile de la Com.Com ne permet pas pour l'instant l'investissement dans un PLUI ou une participation financière pour chaque commune membre. - 2 - - Les conseillers s'inquiètent du coût exorbitant à supporter essentiellement pour les petites communes. M. GERARDIN décompose le coût comme suit: - Frais de rémunération du bureau d'études : entre 30 et 40 000 € - Frais d'assistance à Maîtrise d'Ouvrage : 15 000 € - A rajouter frais de reproduction, de publication, d'enquête publique. Ces frais sont étalés sur 3 - 4 ans. Les conseillers demandent si cette procédure de prescription de POS en PLU est obligatoire et quelles sont les autres alternatives que pourrait avoir la commune. M. le Maire précise que le POS applicable sur la commune donne entière satisfaction et se dit favorable au maintien des règles d'urbanismes actuelles .C'est la loi qui contraint les communes à se doter d'un PLU si celles-ci veulent conserver la maîtrise de l'urbanisme. Réponse de M. GERARDIN : Le POS a vécu. Sa prescription en PLU n'est cependant pas obligatoire. La procédure est prévue par la loi ALUR pour les communes qui souhaitent se doter d'un PLU. Au 1er janvier 2016, un POS non engagé dans une procédure de révision sous forme de PLU sera caduc. Ce qui signifie que c'est le Règlement National d'Urbanisme qui va s'appliquer sur le territoire de ces communes. Pour un POS engagé dans une procédure de révision sous forme de PLU avant le 31 décembre 2015, il sera possible de maintenir le POS jusqu’au 27 mars 2017. Après cette date, si le PLU n’est pas approuvé, le POS devient caduc et le RNU s’applique aussi. L'avantage et l'inconvénient du RNU, c'est que ce sont des règles standardisées qui s'appliquent à tout le territoire, donc pas nécessairement adaptées aux particularités locales. La commune perd la maîtrise de la gestion urbanistique de son territoire. Autre alternative, les communes peuvent opter pour la Carte Communale. La carte communale est un document d’urbanisme simple qui délimite les secteurs de la commune où les permis de construire peuvent être délivrés. Elle peut élargir le périmètre constructible au-delà des « parties actuellement urbanisées » ou créer de nouveaux secteurs constructibles qui ne sont pas obligatoirement situés en continuité de l’urbanisation existante. Elle peut aussi réserver des secteurs destinés à l’implantation d’activités industrielles ou artisanales. Contrairement au PLU, elle ne peut pas réglementer de façon détaillée les modalités d’implantation sur les parcelles (types de constructions autorisées, densités, règles de recul, aspect des constructions, stationnement, espaces verts…) et elle ne peut contenir des orientations d’aménagement. Ce sont les dispositions du Règlement National d’Urbanisme qui s’y appliquent. La carte communale doit respecter les principes généraux énoncés aux articles L.110 et L.121-1 du code de l’urbanisme, notamment les objectifs d’équilibre, de gestion économe de l’espace, de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale. Une carte communale ne peut être légalement mise en vigueur que si la commune n’est pas dotée d’un plan d’occupation des sols ou d’un plan local d’urbanisme. C'est un document co-approuvé par l'Etat. M. GERARDIN insiste sur le fait que si la commune veut conserver la maîtrise de son développement urbain et de l'urbanisme, elle ne peut éviter de se doter d'un PLU qui va fixer des règlements types par zonage et adaptés à l'environnement local. - 3 - - M. BARTHELEMY s'interroge sur l'utilité de se doter d'un PLU compte tenu des faibles possibilités d'extension propres au ban communal d'Orschwiller. - M. MORIS demande ce qu'il se passera pendant la période transitoire après le 27 mars 2017 et jusqu'à approbation du PLU quand le POS sera caduc et que la commune sera soumise temporairement au RNU. M. GERARDIN informe les conseillers que la loi a prévu la possibilité de surseoir à statuer dans certains cas de figure. Après avoir entendu les explications de M. GERARDIN, M. le Maire ouvre le débat. Le Conseil Municipal est invité à se prononcer sur l'opportunité d'engager la procédure de révision du POS et sa prescription en PLU. Après délibération, le Conseil Municipal, - DECIDE d'engager la révision du POS et sa transformation en PLU. Adopté par 13 voix pour et 2 abstentions (Mrs BARHELEMY et KIEFFER).