, 4327 m Arète NE, voie normale∗

Le Massif des Mischabels1 est parfois défini comme la chaîne montagneuse orientée nord-sud qui sépare les vallées de à l’ouest et de Saas à l’est, dans le canton du en Suisse [9]. Selon cette description hydrologique, il serait naturel de la faire descendre jusqu’au Schwarzberghorn (3609 m), qui est le point de partage des eaux entre les deux vaux précités et le Val Anzasca en Italie, ou en tout cas de trouver un nom à cette chaîne. Cette définition donnerait au Massif des Mischabels une collection de 11 sommets de plus de 4000 m2 ; une fameuse brochette, contenant donc plus d’un huitième de l’ensemble des 82 sommets de plus de 4000 m des Alpes, homologués par l’UIAA3. Mais voilà, pour une raison qui nous échappe, la coutume en a décidé autrement et certains auteurs donnent au Massif des Mischabels une étendue moindre au sud, en le limitant à l’Allalin (4027 m) [9], à l’ (4206 m) [5 ; p. 105] ou même au Täschhorn (4491 m) [2 ; p. 4]. On ne sera pas surpris d’apprendre, qu’avec de telles altitudes, cette échine de sommets forme une barrière difficilement franchissable ; son col le plus bas permettant de la traverser s’élève en effet déjà à 3539 m (il est sans nom sur la CNS et situé près du col Schwarzberg Weisstor, qui lui fait 3562 m), mais est difficile à franchir à cause d’une barre rocheuse. Le col suivant dans cette classification par la hauteur est le Passage de l’Allalin (Allalinpass, 3556 m), situé entre l’Allalin (4027 m) au nord et le Rimpfischhorn (4199 m), qui lui se franchit très facilement et régulièrement. Comme on vient de le mentionner, le

Nadelhorn fait partie de la chaîne des Bider

Mischabels (en magenta foncé dans le sché- Ried ma ci-contre), comprise dans son sens Dirruhorn large. C’est le plus haut sommet de ce 4035 Col du Vent que l’on appelle l’arête du Nadel (Nadel- 3847 3924 grat), partie des Mischabels qui s’étend Hohbalm Hobärghorn 4218 du N au S en un chapelet de cinq 4000, 4240 Cabane des Mischabels dont les grains sont le Dirruhorn (4034 m), 3336 Nadelhorn Schwarzhorn le Hohbärghorn (4217 m), le Stecknadel- 4327 3618 horn (4239 m), le Nadelhorn (4327 m) Hobärg et la Lenzspitze (4294 m). La traversée 4293 Dirruhorn-Nadelhorn est l’une des plus renommées des Alpes ; elle est aujourd’hui Festi encore principalement neigeuse. Fee N Le Nadelhorn est le sommet le plus 4545 facilement accessible de l’arête du Nadel et le premier à avoir été gravi (en 1858), grâce à son accueillante arête NE, qui détonne par

∗ Mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons “Attribution - Pas d’Utili- sation Commerciale - Pas de Modification” 4.0 International. 1On voit Mischabel(s) écrit avec [9] ou sans [3,2] « s » final. Richard Goedeke [2] utilise l’expression « Massif de Mischabel », mais cela peut être un choix (non justifié) de la traductrice Laure Leuschner. 2Selon la description hydrologique, les sommets de plus de 4000 m des Mischabels sont au nombre de 11, à savoir du nord au sud : le Dirruhorn (4034 m), le Hohbärghorn (4217 m), le Stecknadelhorn (4239 m), le Nadelhorn (4327 m), le Lenzspitze (4294 m), le Dom (4545 m), le Täschhorn (4491 m), l’Alphubel (4206 m), l’Allalin (4027 m), le Rimpfischhorn (4199 m) et le (4190 m). Pour Goedeke [2 ; 2012, p. 4], les Mischabels ne contiennent que les 7 premiers sommets ; pour Moran [5 ; 2012, p. 105], ils ne contiennent que les 8 premiers ; et pour Wikipédia [9 ; 2019], ils ne contiennent que les 9 premiers. 3UIAA : Union Internationale des Associations d’Alpinisme. L’intérêt alpinistique des sommets est aussi un critère intervenant dans la sélection de l’UIAA.

1 rapport à ses arêtes NW et SE, lesquelles demandent plus de maîtrise et d’habileté. C’est cette arête NE que suit la voie normale (tracée en rouge dans le schéma ci-dessus et sur la CNS ci-dessous), une excursion très appréciée durant les mois d’été. En partant de la cabane des Mischabels4, après la remontée d’une grande partie de l’arête E du Schwarzhorn (3618 m), normalement sèche en été, l’itinéraire de la voie normale devient essentiellement neigeux, avec quelques portions de mixte le long de l’élégante arête NE, dont le nombre et la longueur dépendent de l’enneigement et donc du moment de la saison. Sa pente neigeuse la plus raide se situe sous le Col du Vent (Windjoch, 3847 m) et fait 35◦ sur 100 m de dénivelé, ce qui est très raisonnable et ne demande pas de matériel trop spécifique (corde, crampons et un piolet-canne suffisent), ni d’avoir une grande habitude de ce type de terrain. Les plus grosses difficultés sont en réalité d’ordre physique : il faut faire face au manque d’oxygène, dû à l’altitude, et il faut rejoindre la cabane des Mischabels, qui demande de remonter un dénivelé de 1533 m depuis Saas Fee. Après de fraiches chutes de neige, la blancheur immaculée des grandes étendues du Glacier du Ried au nord du Nadelhorn et la face NE vertigineuse de la Lenzspitze sont un spectacle magnifique, qui donne envie de se lancer dans des aventures plus exigeantes et engagées (enfin, ce n’est pas vrai pour tout le monde...) ; il y a en effet encore de nombreuses belles pentes de neige de 50..60◦ de longueurs variables dans ces faces N. L’exigüité du sommet ne permet malheureusement pas d’y passer beaucoup de temps, pressé que l’on est par les cordées qui attendent leur tour pour éterniser leur passage en ce lieu sur des plaques photographiques numériques... La voie est recommandée par Martin Moran [5 ; p. 15], qui la retient dans une sélection très restreinte de 12 itinéraires de niveau PD jugés intéressants, parmi tous les 4000 des Alpes. La voie n’a toutefois pas trouvé de place dans la liste des 100 plus belles courses des Alpes valaisannes de Michel Vaucher [7 ; 1979], qui la dégrade en voie de descente de la Lenzspitze ou de la Nadelgrat, ni dans celle des 30 grands sommets et courses classiques de Suisse de Stéphane Maire [4 ; 2011], pour qui elle n’est aussi que la voie de descente de la Lenzspitze. Bien sûr, après l’avoir faite, nous pensons comme Moran et beaucoup de ses visiteurs sans doute, qu’il s’agit d’un bel objectif, qui se suffit à lui-même et qui a pour autres avantages, d’abord d’être peu difficile et donc, comme on le constate sur place, d’être praticable par de nombreux passionnés de montagne et ensuite d’avoir gardé une certaine authenticité dans le sens où il est possible de la réaliser entièrement à pied sans être trop pénalisé de ne pas prendre de remontées mécaniques.

Renseignements divers Premiers ascensionnistes : Franz Andenmatten, Baptist [2] ou Baptiste [1] Epiney, Aloys 5 r Supersaxo et Joseph Zimmermann , le 16 septembre 1858 [1]. Leur but était d’aller installer un signal trigonométrique et ils suivirent l’arête NE, considérée aujourd’hui comme la voie normale [2].

4On peut aussi démarrer de la cabane Bordier, mais la course est alors considérablement plus longue [5; voie 15b, p. 126]. 5Goedeke [2 ; p. 73] les qualifie tous les quatre d’ouvriers, alors que Franz Andenmatten est considéré comme guide par Wikipedia.fr, ayant aussi à son actif les premières ascensions du Strahlhorn (1854), du Lagginhorn (1856) et de l’arête SW du Piz Bernina (1866).

2 Franz Andenmatten (1823-1883), à droite, dans l’arête Festi au Dom [6]

Difficulté : r ◦ PD, II- pour quelques courts passages rocheux de l’arête qui sont généralement en I mixte, selon [2]. ◦ PD, selon [1]. Pente de neige de 35◦ sur 100 m de dénivelé dans l’accès au Col du Vent (Windjoch, 3847 m). La pente moyenne de l’arête NE est de 24◦ ; elle est de 30◦ sur la fin. Engagement : II, selon [1]. r Horaire : montée 3-4 h et descente 2 h [2,5]. r Toponymie. Selon Goedeke [2 ; p. 68] et Moran [5 ; p. 105], Mischabel proviendrait de r Mistgabel, qui signifie fourche à fumier, mais la raison de cette appellation n’est pas donnée ; en français, c’est un bien joli nom pour des matières bien peu ragoûtantes... D’après le site de la cabane des Mischabels, Nadel signifiant aiguille en allemand, il est probable que le Nadelhorn doive son nom à un trou ovale, le trou de l’aiguille, situé environ 10 m au NW du sommet6. Lexique allemand-français : r der Bach : le ruisseau, die Kirche : l’église. q das Dorf : le village. q die Nadel : l’aiguille. q der Gletscher : le glacier. q der Platz : la place. q der Grat : l’arête. q die Straße : la rue. q das Horn : la corne. q das Tal : la vallée. q der Hütte : la cabane. q der Wind : le vent. q das Joch : le col. q q Équipement, matériel La longue via ferrata donnant accès à la cabane des Mischabels est remarquablement r bien équipée (câbles, marches, poignées) et fléchée ; on ne peut pas s’égarer. Le sentier au-dessus du refuge est câblé au début. Matériel pour l’évolution sur glacier (un piolet suffit), dont mouflage (par sécurité, mais r il y a peu de crevasses, sauf peut-être lors de la traversée du Glacier Hohbalm, mais celle-ci se fait sur un plateau peu crevassé). Il ne sert à rien de prendre du matériel pour via ferrata car celle conduisant au refuge n’est pas équipée dans cet esprit (pas de ligne de vie). 6Ce chas d’aiguille n’est pas visible depuis le sommet ; en tout cas, nous ne l’avons pas vu. Nous ne nous sommes pas non plus déplacés le long d’une arête peu attrayante, avec la pression des autres alpinistes attendant leur tour pour se faire photographier au sommet !

3 Accès routier Sion (491 m) → Sierre (533 m) → Viège (Visp, 651 m) → (vallée de Viège au sud) (799 m) → (vallée de Saas, , branche E de la vallée, la branche W va vers Zermatt) Saas-Grund (1558 m) → Saas-Fee (1803 m). [70 km ; 1 h 20] Saas-Fee est un village piétonnier. On est donc obligé de se parquer à l’entrée du village dans les endroits (couverts ou en plein air) prévus à cet effet7.

Cabane des Mischabels (3336 m) La montée à la cabane des Mischabels (3336 m) se fait depuis Saas Fee (1803 m). On gagne 1 h en prenant le téléphérique de Hannig qui permet d’atteindre 2339 m sans effort physique. A. Montée entièrement à pied (dénivelé pédestre de 1533 m) Il y a peu de panneaux indicateurs dans Saas-Fee pour trouver le chemin de la cabane, si bien qu’il est utile de se munir du plan ci-après. Depuis le parking de Saas-Fee, traverser le village dans sa longueur en direction du SW (suivre la rue Wang, qui aboutit à la Dorfplatz ou place du village ; la suivre vers le SW sur 80 m puis prendre à droite la Kirchstrasse ou rue de l’église sur 100 m ; trourner à gauche dans la Halte Hohneggweg). À la sortie du village, le chemin devient fléché (nous avons vu deux possibilités ; celle de droite sur le plan passe par un parc ayant servi jadis au comptage des moutons). En poursuivant un sentier vers l’ouest, on rejoint finalement un pont métalique permettant de franchir le ruisseau Torren, où commence la vraie montée vers la cabane. Le sentier s’élève dans des gazons le long de la crête Schönegge. Il y est rejoint par deux fois par des sentiers venant de la station supérieure du téléphérique de Hannig (vers 2210 m et 2418 m). La partie en via ferrata commence vers 2760 m et se poursuit jusqu’à la cabane (bon fléchage et excellent équipement fait de câbles, marches et poignées). Par son dénivellé et sa partie en via ferrata, le chemin est considéré de difficulté T4 [8]. B. Montée utilisant le téléphérique de Hannig (dénivelé pédestre de 997 m) Depuis le parking de Saas-Fee, traverser le village dans sa largeur en direction du NW pour rejoindre la station inférieure du téléphérique de Hannig (voir le plan ci-après). Celui-ci conduit ses passagers à 2339 m en réalisant un dénivelé de ∼520 m. [∼400 m de marche] De la station supérieure du téléphérique de Hannig (2339 m), prendre vers le SW un sentier en légère descente, qui se poursuit à flanc de coteau (éviter les deux sentiers qui descendent, après 160 m et 190 m de marche) jusqu’au ruisseau Torren (2281 m) qu’il traverse. Poursuivre toujours à flanc de coteau jusqu’au ruisseau Trift (2300 m), que l’on traverse également. Ne pas y prendre un sentier qui descend (et rejoint aussi l’itinéraire de montée A, mais plus bas, vers 2210 m), mais celui de droite qui monte légèrement et rejoint l’itinéraire de montée A à 2418 m. [∼2 km de marche, 79 m de dénivelé positif] 7En été, 14 FS/jour en 2021.

4 Cheminement Arête rocheuse du Schwarzhorn (environ 200 m de dénivelé). r Le sentier débute dans le coin W de la cabane des Mischabels (3336 m), sur la plate-forme au niveau du réfectoire, et s’élève sur l’arête rocheuse du Schwarzhorn en direction de l’ouest avec quelques passages neigeux dont le nombre et la longueur dépendront de la saison (câblage au début, puis bon sentier ou bonnes traces). On s’élève jusqu’à rencon- trer des étendues plus importantes de neige où l’on chausse les crampons (cela nous sem- ble être au-delà du Schwarzhorn qui est une épaule à peine marquée de l’arête ENE de la Lenzspitze). On poursuit sur l’arête qui devient plus large jusqu’à ce qu’elle s’adoucisse et que se présente une vire rocheuse à droite permettant de rejoindre le Glacier Hohbalm, vers 3600 m (il y a un cairn, selon [5]). [1 h] L’encordement devient nécessaire. Col du Vent (environ 250 m de dénivelé). r Traverser horizontalement le plateau du glacier, en faisant un arc de cercle dans le sens des aiguilles d’une montre, d’abord vers l’W pour terminer vers le N. On atteint ainsi le pied de la pente neigeuse conduisant au Col du Vent (Windjoch, 3847 m). Remonter cette pente, d’abord plein N en direction de l’Ulrischorn (35◦ sur 100 m de dénivelé, mais on ne prend pas la ligne de plus grande pente) puis vers l’W jusqu’au col (3847 m) ou un peu au SW de celui-ci. [1 h] Arête NE (environ 500 m de dénivelé). r On remonte l’arête NE neigeuse en faisant attention aux corniches. On peut parfois éviter les parties rocheuses par la droite [2,5], mais la pente importante (parfois ver- glacée) et le peu de difficulté rocheuse n’encouragent pas à faire ces manœuvres. Si la tour finale est rocheuse (ou mixte), rejoindre la crête à gauche et grimper sur des rochers feuilletés jusqu’à la croix sommitale [5]. Le sommet se situe à 15 m plus loin (passage de II+) [5]. [11/2-2 h]

Descente Par le même itinéraire. [2 h]

Rédaction et réalisation Rédaction : Ch. Gilbert ([email protected]) en juillet-août 2021 à par- r tir de bouts de texte de [5,1] ; première mise en ligne le 5 août 2021 ; dernière mise à jour le 26 septembre 2021 à 11 h 57. Réalisation : avec Clémence Gilbert et Nicolas Sirletti le lundi 19 juillet 2021 ; sans r surprise ni incident, mais pas sans peine à cause du manque d’acclimatation (première de la saison) ; grand beau et une petite dizaine de cordées dans la voie, auxquelles il faut ajouter une petite dizaine de cordées venant de la Nadelgrat (dans le sens NW-SE donc) ; en cette belle journée, il y avait aussi plusieurs cordées remontant la face NE de la Lenzspitze, dont une était bien tardive, et la pente neigeuse N du Hobärghorn. Recherche d’authenticité. La montée à la cabane des Mischabels s’est faite sans prendre le téléphérique de Hannig (pas pris non plus à la descente). Nous avons cependant utilisé toutes les aides (câbles, marches, poignées) des passages ferrés avant l’arrivée au refuge et au-dessus de celui-ci.

5 Références

[1] Camp to Camp (2021). Nadelhorn : Arête NE par la voie normale, depuis la Mischabel Hütte. Internet.2,3,5 [2] Richard Goedeke (2012). 4000 des Alpes – Toutes les voies normales des sommets de 4000 mètres. Libris.1,2,3,5 [3] Marcel Kurz (1922). Tentatives et premières ascensions hivernales aux plus hauts sommets valaisans. Annuaire de l’Association Suisse des Clubs de Ski, 17, 58–82. [doi].1 [4] Stéphane Maire (2011). Alpinisme en Suisse – Grands Sommets et Courses Classiques. Glénat. 2 [5] Martin Moran (2012). The 4000m Peaks of the Alps. The Alpine Club.1,2,3,5 [6] The Alpine Club, Royal Geographical Society (2011). Mountaineers: Great Tales of Bravery and Conquest. Dorling Kindersley Ltd.3 [7] Michel Vaucher (1979). Les Alpes Valaisannes – Les 100 Plus Belles Courses. Denoël.2 [8] Marco Volken (2002). Nouvelle échelle des difficultés en randonnée. Les Alpes, 4, 41–43.4 [9] Wikipédia (2019). Massif des Mischabels.1

6 Accès routier : Sion → Saas-Fee (Google map) Cheminement dans Saas Fee depuis le parking obligatoire (Carte nationale suisse au 2 500e) Accès à la cabane des Mischabels depuis Saas Fee (Carte nationale suisse au 10 000e) Quelques jalons de la montée à la cabane des Mischabels En haut à gauche : appel des hauts sommets enneigés, ici l’Alphubel (4206 m) et le r Täschhorn (4491 m), et derniers réglages avant la montée de 1500 m. En haut à droite : passage du ruisseau Torren (Torrenbach, 1921 m) qui marque le com- r mencement de la vraie montée. En bas : le sentier venant de la station supérieure du téléphérique de Hannig (2339 m), r Saas Fee (1803 m) en bas et le trio enneigé formé de gauche à droite du Fletschhorn (3985 m), du Lagginhorn (4010 m) et du (4017 m) en haut. (Photos prises le 19 juillet 2021) Nadelhorn – Voie normale – Cheminement depuis la cabane des Mischabels (Carte nationale suisse au 10 000e) Nadelhorn – Voie normale – Cheminement depuis la cabane des Mischabels (Carte nationale suisse au 5 000e) Lenzspitze Nadelhorn (4294 m) (4327 m) Arête NE du Nadelhorn

Nadelhorn – Voie normale – Traversée à l’horizontale du Glacier Hohbalm au pied de la face NE de la Lenzspitze qui s’enflamme (Photo prise le 19 juillet 2021) Nadelhorn – Voie normale – Belle trace pour la remontée de la pente à 35◦ vers le Col du Vent (Photo prise le 19 juillet 2021) Nadelhorn Col du Vent (Windjoch) (4327 m) Arête NE du Nadelhorn (3847 m)

Nadelhorn – Voie normale – La pente s’adoucit pour une arrivée tranquille au Col du Vent (Photo de Thomas Henninger sur C2C, prise le 15 août 2004) Ulrichshorn (3924 m)

Nadelhorn – Voie normale – L’Ulrichshorn vu depuis le Col du Vent (Photo prise le 19 juillet 2021) Nadelhorn Stecknadelhorn Hobärghorn (4327 m) (4240 m) (4218 m)

Nadelhorn – Voie normale – Belle trace encore sur l’arête NE du Nadelhorn, vue depuis le Col du Vent (Photo prise le 19 juillet 2021) Nadelhorn – Voie normale – Arrivée au sommet du Nadelhorn (4327 m) (Photo de Jean-Daniel Schläppy sur C2C, prise le 3 août 2019)