Nature des modifications aux plans et règlements d’urbanisme Du règlement de remplacement no 146 de la MRC d’Abitibi

1. Mise en contexte Conformément à l’article 53.11.4 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (L.R.Q., c. A-19.1), le conseil de la MRC doit adopter un document qui indique la nature des amendements qu’une municipalité devra apporter à son plan et ses règlements d’urbanisme afin d’assurer la concordance avec le règlement modifiant le schéma d’aménagement et de développement révisé de la MRC d’Abitibi . Le présent document est transmis au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire avec le règlement ainsi qu’aux municipalités de la MRC. L’intention est de remettre aux municipalités de la MRC un outil de référence pour l’élaboration des règlements de concordance.

2. Municipalités assujetties Le règlement de remplacement no 146 de la MRC concerne l’ensemble des municipalités dont le territoire est compris dans celui de la MRC d’Abitibi soit : • Amos • La Motte • Saint-Félix-de-Dalquier • • Saint-Marc-de-Figuery • Berry • Launay • Saint-Mathieu-d’Harricana • • Sainte-Gertrude-Manneville • • Trécesson • La Morandière • Saint-Dominique-du- • TNO Lac-Chicobi (Guyenne) Rosaire • TNO Lac Despinassy

3. Nature du règlement concordance Suite à l’entrée en vigueur du règlement de remplacement no 146 modifiant le schéma d’aménagement et de développement révisé de la MRC d’Abitibi, le conseil de chaque municipalité visé par le règlement de remplacement no 146 devra adopter les règlements de concordance suivants pour se conformer au règlement de remplacement no 146: On entend par « règlement de concordance », tout règlement, parmi les suivants :

1. qui modifie le plan d’urbanisme d’une municipalité, son règlement de zonage, de lotissement ou de construction ou l’un ou l’autre de ses règlements prévus aux sections VII à XI du chapitre IV de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme ;

2. que le conseil d’une municipalité adopte en vertu de l’article 116 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme ou tout règlement qui le modifie .

4. Obligation L’adoption du règlement de remplacement no 146 modifiant le schéma d’aménagement et de développement a pour effet de créer les obligations suivantes :

• L’ensemble des municipalités de la MRC d’Abitibi doit adopter des plans et règlements d’urbanisme conformes au schéma d’aménagement et de développement révisé entré en vigueur le 18 octobre 2010 et au présent règlement de remplacement no 146.

5. Délai Le conseil de chaque municipalité visée par le projet de règlement de remplacement no 146 modifiant le schéma et mentionnée point 2 du présent document, doit adopter un règlement de concordance dans les six mois qui suivent l’entrée en vigueur du règlement de remplacement no 146 modifiant le schéma de la MRC d’Abitibi. On entend par « règlement de concordance » tout règlement qui est nécessaire pour tenir compte de la modification du schéma.

Précisons que les municipalités de la MRC d’Abitibi sont tenues en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, d’adopter un plan et des règlements d’urbanisme conformes aux objectifs de ce schéma avant le 18 octobre 2012. Le conseil de la municipalité peut adopter un règlement de concordance pour se conformer au règlement de remplacement no 146 modifiant le schéma et pour se conformer au règlement 109 « Schéma d’aménagement et développement révisé de la MRC d’Abitibi ». Les municipalités peuvent choisir de procéder en deux étapes à condition que les règlements de concordance pour se rendre conforme au schéma soient adoptés avant l’entrée en vigueur du règlement de remplacement no 146 de la MRC.

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6. Élément de concordance Le tableau « Élément de concordance » présente la nature des modifications, le type de règlement concerné et la municipalité assujettie suite à l’entrée en vigueur du règlement de remplacement no 146 de la MRC d’Abitibi. Les modifications ne précisent ni le chapitre ni les articles des plans d’urbanisme ou des règlements d’urbanisme puisque la majorité des municipalités de la MRC n’ont pas adopté de règlements de concordance pour se rendre conforme au schéma d’aménagement et développement révisé avant l’adoption de ce présent document.

Tableau : Élément de concordance Municipalité assujettie Nature des modifications à apporter aux plans et règlements d’urbanisme Amos À l’intérieur du plan d’urbanisme et du règlement de zonage : • Modifier les limites des grandes affections du sol afin de tenir compte des nouvelles délimitations des grandes affectations du territoire apparaissant à l’annexe « A » du règlement de remplacement no 146.

• Inclure dans la liste des sites d’intérêt le « Camping Le Jet d’eau ». Barraute À l’intérieur du règlement de zonage : • Intégrer le tableau no 47 « Cotes de crues de référence 20 ans et 100 ans, Rivière Laflamme – Secteur Barraute » au chapitre 9.5.1.1 (page 296) du Schéma d’aménagement et de développement révisé de la MRC d’Abitibi apparaissant à l’annexe « E » du règlement de remplacement no 146. • Corriger la définition « Ligne naturelle des hautes eaux » afin d’intégrer la limite des inondations de récurrence 2 ans, soit 303,48 m. À l’intérieur du plan d’urbanisme et du règlement de zonage : • Insérer le plan « Délimitation de la zone inondable de la rivière Laflamme – secteur Barraute » du Schéma d’aménagement et développement révisé de la MRC d’Abitibi apparaissant à l’annexe « F » du règlement de remplacement no 146. • Inclure dans la liste des sites d’intérêt le « Camping du lac Roy ». L’ensemble des municipalités À l’intérieur du règlement de zonage : de la MRC d’Abitibi. • Insérer les sections encadrant l’implantation des infrastructures publiques soit :

Les infrastructures publiques et/ou communautaires sont autorisées sur l’ensemble du territoire uniquement lors de problématiques liées à la sécurité publique, à la santé publique, à la salubrité publique, et pour des raisons de protection environnementale (exemple : réseau d’égout ou d’aqueduc communautaire, borne sèche d’incendie, réservoir d’eau pour la sécurité incendie, équipements collectifs pour l’alimentation en eau potable et le traitement des eaux usées; bâtiments et constructions liés à l'exploitation ou au contrôle d'un plan d'eau ou d'un cours d'eau; etc.).

• Bonifier les grilles des usages autorisés par zone afin de permettre les activités d’hébergement et de restauration dans les affectations forestières et de villégiatures apparaissant au schéma d’aménagement avec la restriction suivante:

Les activités d’hébergement et de restauration sont autorisées uniquement à l’intérieur d’un projet d’aménagement intégré tel que défini à l’article 9.9.8 du présent règlement. Les activités doivent être localisées en dehors de la zone agricole provinciale.

• Ajuster les grilles des usages autorisés par zone afin de permettre les activités publiques et communautaires dans les affectations forestières, industrielles, résidences rurales, récréatives et de villégiatures apparaissant au schéma d’aménagement avec la restriction suivante. Les usages reliés à la sécurité publique et qui sont exercés par un organisme public ou une communauté sont autorisés.

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Municipalité assujettie Nature des modifications à apporter aux plans et règlements d’urbanisme L’ensemble des municipalités • Préciser le type de cours d’eau visés dans la norme d’implantation pour de la MRC d’Abitibi. nouvelles constructions près d’un parc à résidus miniers en exploitation soit :

Tout parc à résidus miniers doit être à une distance minimale de 15 mètres d’un lac ou d’un cours d’eau à débit régulier.

• Ajuster les distances minimales et le type de cours d’eau visés par les normes d’implantation pour la construction de nouvelle route, chemin ou rue par rapport à un cours d’eau soit : La distance minimale entre la limite de l’emprise d’une rue, d’une route ou d’un chemin privé ou public et la ligne naturelle des hautes eaux d’un lac ou d'un cours d'eau à débit régulier, à l'exception des voies de circulation conduisant à des débarcadères ou permettant la traversée d'un lac ou d'un cours d'eau, doit être :

Types de Distance minimale entre la limite de

services l’emprise d’une rue, d’une route ou d’un

chemin privé ou public et un lac ou d’un 1 cours d’eau

Non desservi 75 m

Partiellement 75 m desservi Desservi par un 45 m aqueduc et un égout 1 La distance entre la limite de l’emprise d’une rue, d’une route ou d’un chemin et un cours d’eau à débit régulier peut être réduit à 20 mètres si les terrains compris entre le lac ou le cours d’eau et la limite de l’emprise d’une rue, d’une route ou d’un chemin sont occupés ou destinés à être occupés à des fins publiques de parc D ou d’espace vert. Toutefois, la rue, la route ou le chemin devra a longer le lac ou le cours d’eau sur une distance inférieure à 300 n mètres et devra respecter les clauses des sections 9.4 s (Dispositions relatives aux rives et au littoral) et 9.5 (Dispositions relatives aux zones à risques d’inondation). l Dans le cas d’un raccordement situé à une distance inférieure, le nouveau chemin, rue ou route à construire doit s'éloigner afin d'atteindre la distance minimale sur la plus courte distance possible de façon à respecter les normes prescrites.

L’ensemble des municipalités À l’intérieur du règlement de lotissement : de la MRC d’Abitibi. • Rectifier la définition du terme « Corridor riverain » dans la norme de lotissement soit : Territoire situé à moins de 300 mètres d’un lac ou à moins de 100 mètres d’un cours d’eau à débit régulier. Un terrain est réputé être localisé dans un corridor riverain lorsque plus de la moitié de sa superficie se situe à moins de 300 mètres du lac ou à moins de 100 mètres du cours d’eau à débit régulier.

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