Université d’ Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie

Département ECONOMIE

Second cycle – Promotion ANDRAINA Année Universitaire : 2006-2007

OPTION DEVELOPPEMENT

Grand Mémoire de MAITRISE

L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DE LA REGION DE

Présenté par :

RANDRIANASOLOMALALA Hiarinarivo

Sous la direction de : Mr Bernard Victor RANDRIANARISOA Enseignant de Statistique, des Probabilités et de Statistiques Mathématiques

Date de soutenance : Mercredi 07 novembre 2007 i REMERCIEMENTS

Je remercie Dieu, il m’a donné une connaissance, un savoir pour exécuter ce mémoire.

Je tiens à remercier tout particulièrement Monsieur Bernard Victor RANDRIANARISOA, Enseignant de Statistique, des probabilités et des statistiques Mathématiques d'avoir accepté d'encadrer mon mémoire.

Je remercie aussi les professeurs qui ont assuré les cours de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème année, qui ont chacun d'entre eux, contribué à sa façon et avec ses savoirs à enrichir mes connaissances en matière de l’économie et surtout les aspects nécessaires à l’élaboration de ce mémoire.

Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont contribué, d’une manière directe ou indirecte, à la fourniture des documentations nécessaires pour la rédaction de ce mémoire, à la facilitation du travail et à l’encouragement très utile de l’exécution sereine du rapport.

ii LISTE DES ABREVIATIONS

AGOA: African Growth Opportunity Act

ANAE: Association Nationale pour l’Action Environnementale

ANGAP: Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées

ASHOTA: Association des Hôteliers et Opérateurs d’

CBI: Cross Borden Initiative

CEG: Collège d’Enseignement Général

CER: Cellule Environnementale Régionale

CHD1: Centre Hospitalier de District niveau 1

CHD2: Centre Hospitalier de District niveau 2

CIREEF: Circonscription des Eaux et Forêts

CISCO: Circonscription Scolaire

COI: Commission de l’Océan Indien

COMESA: Commission Market for Eastern and Sothern Africa

CSB1: Centre de Santé de Base niveau 1

CSB2: Centre de Santé de Base niveau 2

DFN: Domaines Forestiers Nationaux

DPER: Document de Politique Environnementale Régionale

DRDR: Direction Régionale du Développement Rural

DSRP: Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté

EPP: Ecole Primaire Publique

FAO: Food and Agricultural Organisation

iii FIFAMANOR: Fiompiana Fambolena Malagasy Norveziana

FOFIFA: Foibe Fikarohana momba ny Fambolena sy Fiompiana Ampiharina ho Fampandrosoana ny eny Ambanivohitra

INSTAT: Institut National de la Statistique

IORARC: Indian Ocean Rim Association for Regional:

JIRAMA: Jiro sy Rano Malagasy

KOBAMA: Koba Malagasy

MAEP: Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de Pêche

MAP: Action Plan

MCA: Millennium Challenge Account

MEEF: Ministère des Eaux et forêts

OMD: Objectifs du millénaire pour le développement

OMT: Organisation Mondiale du Travail

ONG: Organisme Non Gouvernemental

OPCI: Organisme Public de Coopération Intercommunale

ORTVa: Office Régional du Tourisme de Vakinankaratra

PDR: Plan de Développement Régional

PER: Politique Environnementale Régionale

PIB: Production Intérieure Brute

PIC : Pôles Intégrés de Croissance

PSDR: Programme de Soutient pour le Développement Rural

PUDi: Plan Urbanisme Directeur

RGPH: Recensement Général de la population et de l’Habitat

iv SADC: Southern Africa for Development Communauty

SADR: Système d’Aide au Développement Rural

SAF/FJKM: Sampan’Asa Fambandrosoana sahanin’ny Fiangonan’i Jesosy Kristy eto Madagasikara

SOCOLAIT: Société Commerciale Laitière

SRI: Système de Riziculture Intensive

SSD: Services de santé de district

STAR: Société Tananarivienne de Réfrigération

v LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Les communes dans la Région par district 5

Tableau 2 : Répartition spatiale de la population 8

Tableau 3 : Evolution des superficies 30

Tableau 4 : Evolution de la production 31

Tableau 5: Superficie rizicole par district dans la région 31

Tableau 6 : La production rizicole par district de la Région de Vakinankaratra 32

Tableau7: Répartition de la production de paddy selon la destination 34

Tableau 8: Production de Maïs par district 35

Tableau 9: Répartition de la production de Maïs selon les destinations 36

Tableau 10: Production de pomme de terre par district 38

Tableau 11: Superficie cultivée 42

Tableau 12: Production de haricot 42

Tableau 13: Effectif de l’élevage bovin 43

Tableau 14: Effectif de l’élevage porcin 44

vi LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique I : Evolution de la production rizicole 33

Graphique II : Répartition de la production de paddy selon les destinations 34

Graphique III : Evolution de la production de maïs 35

Graphique IV : Répartition de la production selon les destinations 37

Graphique V : Evolution de la production de pomme de terre 38

vii LISTE DES FIGURES

Figure 1: Emplacement de la région et sa carte administratif 4

Figure 2 : Flux économique et échange des produits de l’agriculture 49

Figure 3 : Flux économique et échange des produits de l’élevage 50

Figure 4 : Flux économique et échange des produits industriels, 51 agro-industriels, et artisanaux

viii TABLE DE MATIERES

REMERCIEMENTS ...... ii LISTE DES ABREVIATIONS...... iii LISTE DES TABLEAUX ...... vi LISTE DES GRAPHIQUES...... vii LISTE DES FIGURES ...... viii TABLE DE MATIERES ...... ix INTRODUCTION ...... 1 CHAPITRE I – PRESENTATION DE LA REGION ...... 4 Section 1-Caractéristiques physiques et démographiques de la région ...... 4 A-Caractéristiques physiques...... 4 1-Emplacement ...... 4 2-Relief et géologie...... 6 3-Sols et végétations ...... 6 a) Les sols ...... 6 b) Les végétations...... 7 4-Climats ...... 7 5-Hydrologie...... 7 B-Caractéristiques démographiques ...... 7 1-Démographie...... 7 2-Les caractéristiques des ménages...... 9 3-Le mouvement migratoire...... 9 Section 2- les caractéristiques socio-économiques et politique de la Région ...... 11 A-Les services sociaux ...... 11 1-La santé ...... 11 2-L’éducation...... 11 3-Les équipements culturels ...... 12 4-Les équipements sportifs ...... 12 B. Les secteurs d’activités dans la Région...... 12 1-L’agriculture...... 12 2-L’élevage...... 13 3-L’industrie ...... 13 4-Le secteur minier ...... 13 5-Le tourisme...... 14 C-Les institutions centrales et régionales ...... 15 1-Le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches (MAEP)...... 15 2-Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MEEF) ...... 15 3-Ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique ...... 16 4-Les opérateurs privés ...... 16 CHAPITRE II- LES PROGRAMMES DU DEVELOPPEMENT DANS LA REGION ...... 17 Section 1- la mise en œuvre du MAP ...... 17 A-La gouvernance responsable ...... 18 B-Une infrastructure liée ...... 18 C-La transformation de l’éducation ...... 18 D-Le développement rural...... 19 E-Economie à forte croissance...... 19 F-L’environnement...... 20 Section 2- les programmes du développement dans la région...... 20 A-Le principe du développement de la région ...... 20 1-La protection ferme et l’amélioration de l’environnement...... 21 2-La maîtrise de l’évolution des zones urbaines...... 21 ix 3-La favorisation d’aménagement rural et la sécurisation rurale...... 21 4-Commencement de la solidarité territoriale par le développement des rôles des communes stratégique de l’Organisme Public de Coopération Intercommunale (OPCI) du Vakinankaratra...... 21 5-Avoir une politique de dynamisme foncier ...... 21 6-Amélioration des structures régionale et inter régionale...... 22 B-L’orientation du développement territorial de la région ...... 22 1-L’aménagement du territoire...... 22 2-Les équipements et infrastructures ...... 23 C. C-Les orientations pour le développement économique de la Région et les projets prioritaires ...... 23 D-Les visions de développement de la région de Vakinankaratra ...... 24 E-Les axes stratégiques ...... 25 Conclusion ...... 28 CHAPITRE 1- LES ACTIVITES ECONOMIQUES ...... 30 Section 1- le secteur agricole ...... 30 A-L’agriculture...... 30 1-Le riz...... 31 2-Le maïs ...... 35 3-La pomme de terre...... 37 4-Le haricot ...... 41 B-L’élevage...... 43 1-L’élevage bovin ...... 43 2-L’élevage porcin...... 44 Section 2- les secteurs complémentaires...... 44 A-L’environnement ...... 44 B-Le tourisme ...... 46 C-Les industries...... 47 CHAPITRE II - LA PLACE DE LA REGION AU NIVEAU INTERREGIONAL, NATIONAL ET INTERNATIONAL. 49 Conclusion ...... 52 PARTIE III : PROBLEMES ET PERSPECTIVES ...... 53 CHAPITRE I- LES CONTRAINTES ET LES OPPORTUNITES ...... 53 Section 1- Les opportunités ...... 53 Section 2- Les contraintes ...... 53 CHAPITRE II- LES PERSPECTIVES ...... 57 Conclusion ...... 61 RECOMMANDATIONS ...... 62 CONCLUSION ...... 64 ANNEXES...... II

x INTRODUCTION

Les pays ont comme objectif principal le développement. Le développement est différent de la croissance, cette dernière est considérée comme moyen pour parvenir au développement. En général, le développement est l’objectif final de toutes activités économiques au sein d’un pays.

On a dit que la croissance est une condition préalable au développement, alors il faut réfléchir sur les facteurs de la croissance pour parvenir au développement. Selon les théories récentes de la croissance économique, il y a plusieurs facteurs de la croissance, par exemple, la recherche et développement, l’innovation, le conseil et idée, les compétences et professionnalisation, les infrastructures, les institutions; tandis que les théories anciennes imposent comme facteurs, le travail et le capital et les autres facteurs sont exogènes.

Si on prend que les institutions font partie de ces facteurs de la croissance voire développement, Madagascar adopte actuellement sous la politique de décentralisation ses 22 régions. Le développement de ces régions assure le développement du pays, chaque pays a son rythme de développement, qui peut être l’effet de sa potentialité économique, sociale et géographique. Dans ce cas, il y a alors parmi ces régions, les plus développées et les moins avancées.

Il est possible que Madagascar est classé comme développé, mais parmi ses régions, il y a encore les retardées.

Donc, quand on veut connaître vraiment le développement du pays, il est nécessaire de voir le développement de chaque région.

Pour la suite, on va étudier l’environnement économique de la région de Vakinankaratra, qui est une région à forte potentialité agricole, touristiques et à vocation industrielle.

On peut dire que cette région est classée comme la plus développée parmi les 22 régions. Le grand nombre des programmes et projets du développement est vu dans cette région.

Mais comme toutes les régions, il y a encore des problèmes rencontrés, qui empêche l’accélération du développement.

1 On va orienter l’étude en élaborant premièrement la situation générale de la région et leurs programmes du développement: on veut aborder dans cette partie les atouts physique, démographique, géographique, sociale, politique et économique de la région ainsi que la mise en place et mise en œuvre des programmes du développement. Deuxièmement, on étudie quelques secteurs d’activités considérés comme indicateurs du développement et la place de la région au niveau national qu’international: dans cette partie, on étudie quelques secteurs clés ou les filières porteuses, la variation de production, les destinations, les apports au niveau de la production nationale; quant à sa place, on élabore que la région est à la fois comme fournisseur, client ou intermédiaire c’est à dire c’est une origine des échanges. Troisièmement, les problèmes et perspectives. Connaître les problèmes avant de mettre les solutions, les perspectives font partie de ces solutions, surtout pour l’avenir.

2 PARTIE I : LA REGION VAKINANKARATRA ET LES PROGRAMMES DU DEVELOPPEMENT

Selon l’ancien découpage territorial, la région de Vakinankaratra appartenait dans la province d’Antananarivo. Actuellement, elle est nommée Région, la région se situe au sud de l’ex province d’Antananarivo et en limitrophe avec d’autres régions(voir figure 1). Elle a beaucoup d’opportunités du point de vue développement, de par ses caractéristiques naturelles et sa situation géographique. Le nouveau découpage c’est à dire la région impose un plan de développement qui vise à promouvoir son propre développement. Ce plan se réfère à quelques engagements du Madagascar Action Plan (MAP) et à quelques Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Alors dans cette première partie, après la présentation générale de la région, on va aborder les programmes du développement existants dans la région.

3 CHAPITRE I – PRESENTATION DE LA REGION

Section 1-Caractéristiques physiques et démographiques de la région

A-Caractéristiques physiques

1-Emplacement

Figure 1 : emplacement de la région de Vakinankaratra et sa carte administratif

La Région de Vakinankaratra est limitée par les coordonnées géographiques suivantes entre 18°59’ et 20°03’ de latitude Sud, entre 46°17’ et 47°19’ de longitude Est.

La Région fait partie des hautes terres, située dans la province d’Antananarivo, et se trouve à la frontière de trois provinces c’est à dire Fianarantsoa, Toamasina et Toliara, et en

4 liaison directe avec cinq autres régions : , Amoron’i Mania, , Alaotra Mangoro, . Cette région est bordée par le district d’Antananarivo Atsimondrano au Nord, les districts de Fandriana et d’Ambositra au Sud et par les districts d’Ambatofinandrahana, et Soavinadriana à l’Ouest. La région est constituée par les six districts : AntsirabeI, AntsirabeII, , , et . Voici donc les communes par chaque district :

Tableau 1 : Les communes dans la Région par district

Districts Communes

Ambatolampy , Ambatolampy, , Ambodifarihy, Ambohimpihaonana, , Andravola, , , Antanimasaka, Antsampandrano, , Belambo, , Morarano, Sabotsy Namatona, Tsiafajavona, Tsinjoarivo.Antanamalazaantana

Antanifotsy Antanifotsy, Ambatolahy, Ambatomitady, Ambohimandroso, , Ampitatafika, , , Ambodiriana, , Belanitra.

Faratsiho Faratsiho, , , Vinaninony-Atsimo, Vinaninony-Avaratra, , , , , , Mangarano, Alakamisy.

Antsirabe I Antsirabe (CU)

Antsirabe II , Ambohimiravo, Alakamisy-, , , Vinanikerana, Sahanivotry, Alakamisy , Ambohibary, , Antsoanantany, Antanambao, , Ambatomena, Tsarahonenana-Sahanivotry.

Betafo Betafo, Antsoro, , Alakamisy-Anativato, , Ambatomikolahy, , Alarobia-Bemaha, , Andrebenson, , Ambohimasina, , Inanantona, , , Anjomandramaritinina.

5 2-Relief et géologie

La région est caractérisée par son relief avec au centre le massif volcanique de l’Ankaratra, à l’Ouest la pénéplaine de et au Sud une succession de dépression et cuvettes dominées par la chaîne d’Ibity.

La géologie de la Région, est généralement constituée de :

volcanisme néogène à quaternaire de l’Ankaratra.

série schisto-quartzo-calcaire du Sud.

Alors voici quelques caractéristiques :

les massifs quartziques qui sont les roches sédimentaires (sable) ayant subit une métamorphisation.

Les massifs granitiques, généralement dispersés sur la bordure occidentale du massif volcanique de l’Ankaratra dans l’Ouest et dans le Sud, le relief sur socle à sol ferralitique squelettique.

Les cuvettes.

Les cuvettes lacustres sont dues à des activités volcaniques : des coulées de lave ayant obturé des vallées et engendrant ainsi les lacs. Certaines cuvettes étaient autrefois reliées entre elles.

Ces zones d’alluvions lacustres, généralement fertiles, jouent un rôle important dans l’occupation humaine. Ce qui explique les ressources du sous sol de la Région.

3-Sols et végétations

a) Les sols

Les types de sols sont les suivants :

Sols ferralitiques humifères noirs ou “ andosol ”, caractéristiques des régions situées au dessus de 2000m d’altitude et qui se distinguent par l’épaisseur de l’horizon supérieur humifère noir limoneux, très poreux et gorgé d’eau.

6 Sols hydro morphes qui sont constitués par des sols de marais actuels ou des sols de marais anciens, modifiés par le drainage et les sols alluvionnaires, issus de bassins versants exclusivement basaltiques, les plus aptes à la riziculture.

b) Les végétations

La région est caractérisée par une faible superficie couverte de forêt primaire.

Dans le bas fonds, on rencontre des marais à joncs et parfois à Viha, quelques vestiges de forêts galeries qui sont en voie de disparition.

4-Climats

En générale le climat est de type “ tropical d’altitude ”. La moyenne annuelle de température se situe aux environs de 17°C avec des maxima de 25°C (Octobre-Novembre) et des minima 5°C (Juin), l’amplitude est forte, en particulier en saison fraîche. La pluviométrie décroît de l’Est en Ouest dont la moyenne annuelle est supérieure à 1300mm.

L’année comporte trois saisons bien individualisées :

Une saison pluvieuse et moyennement chaude (Novembre- Mars)

Une saison fraîche et relativement sèche (Mai- Septembre)

Une saison fraîche et relativement froide (Avril- Octobre)

Les conditions climatiques sont favorables à l’agriculture, d’autant plus que les variations de microclimats font que la région présente toute une gamme de possibilité en matière agronomiques, comme les fruits et légumes des pays tempérés (choux, carottes, pommiers, pruniers et les autres) dans les zones d’altitude comme Faratsiho et Antsirabe.

5-Hydrologie

Les fleuves qui traversent la Région sont : Onive, Mania, Kitsamby et Manandona.

B-Caractéristiques démographiques

1-Démographie

Dans l’ensemble de la région, la plupart des districts ont plus de 180 000 habitants, la taille moyenne en terme d’effectif est de 268 810 habitants (source : la région en 2002)

Tableau 2 : Répartition spatiale de la population 7 district Population résidente Superficie en Km² Densité : hab. /Km²

Antanifotsy 321580 3425 93,89

Antsirabe I 453 623 180 2520

Antsirabe II 382 879 2769 138,27

Betafo 389 068 9107 42,72

Faratsiho 164 202 2015 81,5

Ambatolampy 270 648 1628 166,24

Total 1 982 000 19 124 103.63

Source : Projection à partir des données de la monographie et du site web de la région

La densité de la population en moyenne dans la région est de 104 hab/km². Mais quant à chaque district, on remarque des différences, par exemple la densité est très forte dans le district d’Antsirabe 1 avec 2520 hab/km² tandis qu’elle est de 43 hab/km² dans le district de Betafo.

Dans la région, on constate que la population rurale est nombreuse, elle représente 78% de la population régionale, le reste est reparti inégalement dans les chefs lieux des districts ou des communes.

La population de la région est composée de plusieurs ethnies telles que le bara, les antandroy, les betsileo et le merina, mais le merina domine beaucoup dans la région.

La population de la région est jeune.

8 Quant aux indicateurs démographiques :

Les taux moyens de natalité et de fécondité sont faibles, avec respectivement 30,5%o et 136,6%o.

Dans le district d’Antsirabe II le taux de fécondité est de 112,9%o, tandis que dans le district de Betafo, il est 148,9%o, ces deux taux sont les extremums.

On peut constater que le milieu de résidence, la situation géographique sont des facteurs de différenciation du taux de fécondité, par exemple la faculté aux services disponibles en ville et l’existence des infrastructures adéquates sont autant des facteurs favorisant la baisse de fécondité.

Concernant le taux de mortalité, il est en moyenne 5,5%o, il est aussi faible. Les taux extremums sont enregistrés dans les districts d’Antanifotsy et de Betafo avec respectivement 4,1%o et 7,4%o.

2-Les caractéristiques des ménages

Pour l’ensemble de la Région, le ménage est en moyenne composé d’un peu plus de 5 personnes, la région de Faratsiho à la plus grande taille avec 5,46 personnes/ménage et la région d’Antsirabe la plus faible avec 5,01personnes/ménage.

Le pourcentage de chefs de ménage masculins est plus grand que celui des femmes chefs de ménage soient respectivement, 84,18% et 15,87%. (Source: projection calculée à partir du RGPH 1993 et recensement préfecture 2002).

Dans l’ensemble de la région, 20,9% des chefs de ménage n’ont jamais passé à l’école.

3-Le mouvement migratoire

Dans le district d’Antsirabe I et la zone périurbaine, la mobilité des habitants va toujours dans le double sens : centripète vers la périphérie (disponibilité de terrains à bâtir, vie moins chère) et centrifuge vers le centre (recherche de travail).

Pour les autres districts de la région, les mouvements sont dirigés, pour une part, sur Antsirabe I. ; il s’agit des marchands d’Antsirabe II, et de Betafo connus presque dans tous les marchés d’Antsirabe I, et d’autre part, des travailleurs saisonniers qui partent vers le mois

9 de Mai de leurs districts respectifs pour le moyen ouest, Antananarivo et le Sud où ils finissent par s’installer définitivement au bout de quelques voyages répétés annuels lorsqu’ils commencent à acquérir des terres et des bestiaux ou du travail.

Les mouvements vers la capitale de Vakinankaratra sont intenses grâce à son caractère industriel et l’existence des activités informelles.

La région moyen ouest (Tsiroanomandidy, Miandrivazo) reste un lieu privilégie pour l’expansion des populations de Vakinankaratra. L’attrait du moyen ouest réside plus dans la recherche d’une fortune que dans la conquête de l’espace.

Le mouvement interne est lié à l’existence de centre relais d’immigrant et à l’insécurité dans les campagnes et des hameaux isolés du fait des “ dahalo ” (origine de la désertion de plusieurs villages).

10 Section 2- les caractéristiques socio-économiques et politique de la Région

A-Les services sociaux

1-La santé

La région dispose des établissements sanitaires publics : 45 Centre de santé de base niveau 1(CSB1), 96 CSB2, 4 Centre Hospitalier de District niveau 1(CHD1), 3 Services de santé de district (SSD) et des établissements sanitaires privés : 22 Dispensaires, 1 Clinique à Ambatolampy, 10 Dentistes et 3887 Médecines traditionnelles qui sont les plus pratiquées.

En générale, les CSB (1et2) sont bien repartis entre les districts, seul le district d’Antsirabe I dispose le CHD2.

On remarque la couverture en infrastructures est encore faible, le taux de couverture est varie entre 0,4 et 1,9 entre les districts.

En termes de couverture, on peut constater que le taux de couverture en infrastructures sanitaires est très faible. Le taux de couverture varie entre 0,4% et 1,9%, sauf le cas d’Antsirabe I avec un taux très élevé par rapport aux autres taux des autres districts, qui est de 15%, si en nombres des infrastructures Betafo dispose le plus grand nombre dont 38, mais en taux de couverture de ces infrastructures par rapport à la superficie, cet district n’a que 0,41%.Pour l’accès à l’eau potable, le JIro sy RAno Malagasy (JIRAMA) assure 4,6% des communes de la région ; les Organismes Non Gouvernementaux (ONG) assurent 43,2% ; 20,25% assurés par la borne ou puits communautaire, 8,1% par les sociétés privées et 8% assurés par les particuliers, dont les pourcentages de communes accès à l’eau potable est de 84,4%, alors le reste ne sont pas assurés à consommer de l’eau potable.

2-L’éducation

La région dispose 847 Ecole Primaire Publique (EPP), 89 Collège d’Enseignement Général (CEG), 18 lycées privés et publics, 619 écoles confessionnelles, 151 écoles privées et 7 enseignements supérieurs.

En générale, ces établissements sont bien répartis entre les districts de la Région, mais seuls les districts d’Antsirabe I et II ont les enseignements supérieurs.

11 Les EPP sont bien réparties entres les fokontany de la Région avec des taux de couverture presque égaux à 1dans les districts, qui signifient la bonne répartition.

3-Les équipements culturels

Pour l’ensemble de la région, il y a 48 salles de vidéo, dont 30 pour le district d’Antsirabe I ; 19 tranompokonolona ; 1 salle d’expo-info et 3 bibliothèques.

4-Les équipements sportifs

On cite les équipements dans la région : l’hippodrome, les terrains de sports (foot, basket, volley,…), centres d’arts martiaux. Mais on peut remarquer que ces infrastructures sont en mauvais états et les centres d’arts martiaux sont rares.

B. Les secteurs d’activités dans la Région

1-L’agriculture

Dans le référentiel Régional, on a inventorié 67 produits. Mais ici on limite le nombre des produits c’est à dire on va prendre les produits les plus porteurs de profits, notamment la pomme de terre, le maïs, le riz, les produits laitiers, le blé et l’orge, les fruits et légumes.

Mais on prend ici quelques filières porteuses telles que la pomme de terre, le maïs, le produit laitier, le blé et orge, le riz et les fruits et légumes.La Région est le premier producteur de pomme de terre.

La pomme de terre, aliment complémentaire au le riz dans la région, utilisée à l’élevage porcin, la pomme de terre est aussi un des produits très demandée par les pays étrangers surtout Maurice.

Le maïs, aliment de base après le riz, il est aussi destiné à transformer par les industries d’AntsirabeI.

Les blés et orge qui sont des produits très prometteurs pour la région, le marché est encore vaste.

Quant à la production de riz, la région pratique plusieurs types de rizicultures même qu’elle n’a disposé pas de vaste plaine.

12 Les fruits et légumes faisaient la renommée de la région et présenteront une large potentialité, la vision centrale du développement agricole dans la région oriente vers l’amélioration de cette filière.

2-L’élevage

Il y a deux types d’élevages dans la région : le gros élevage et le petit élevage.Le gros élevage est constitué en général par les bovins et les porcins, tandisque les volailles dominent beaucoup dans le petit élevage.

On remarque que le gros ou petit élevage n’est pas limité par ces types précités, mais ce sont la majeure partie.

Pour l’élevage bovin, deux zones d’élevage peuvent être distinguées dans la région : la zone ouest, pour l’élevage bovin extensif (Betafo ouest) et la zone laitière (Antsirabe II, Antanifotsy et de Faratsiho).

Quant à l’élevage porcin, il y a deux formes d’élevage : l’élevage de type familial où les animaux sont mis en liberté dans une porcherie et l’élevage en semi-liberté, où les animaux sont mis en liberté en quête de leurs nourritures.

Dans le petit élevage, on assiste à une prédominance du poulet ( entre 70et90% des exploitations) et des canards piscicoles ( environ 20% des exploitations), ce dernier est plus pratiqué dans le district de Faratsiho.

3-L’industrie

A part de sa vocation agricole, la région est réputée par son caractère industriel.

En général, les industries et les agricultures sont complémentaires, on constate que la majeure partie des industries dans la région est de type agro-alimentaire.

L’industrie est une image du développement et la région profite l’existences des industries. Ces industries assurent l’achat des produits agricoles offerts par les producteurs paysans, elles assurent quelques emplois sinon la plupart des emplois pour les jeunes dans la région et elles sont la raison d’être des différents accords commerciaux.

4-Le secteur minier

13 La région dispose des ressources très importantes, 65% des carrières minières de l’ex Province d’Antananarivo et des exploitants miniers se trouvent dans la région, dont 87% des exploitants sont des petits exploitants. Mais les problèmes demeurent la gestion et la commercialisation incertaine.

Il est bien plus rentable de mettre en place un projet d’exploitation plus rationnelle. Deux grandes industries d’extraction opèrent dans la région : PROCHIMAD et HOLCIM

5-Le tourisme

Dans les années 1980, le tourisme était au second rang de l’économie mondiale, par contre il est maintenant au premier rang selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT).

Il est bien de connaître que Madagascar reste une destination touristique secondaire sur les marchés. Le secteur tourisme tend actuellement vers l’écotourisme qui consiste à la fois un tourisme de nature intéressé par le milieu physique, un tourisme de découverte concernant les espèces vivantes intéressantes et un tourisme culturel se penchant au contact et à l’appréhension des relations entre hommes et nature. Pour la Région, l’écotourisme est un secteur prometteur de l’avenir, les opérateurs disposent, à travers leur groupement professionnel : Association des Hôteliers d’Antsirabe (ASHOTA), des projets de développement sur de nombreux circuits touristiques dont le but est de promouvoir le secteur artisanal et les activités annexes.

14 C-Les institutions centrales et régionales

1-Le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches (MAEP)

Le ministère a pour objectifs de:

 Augmenter la production et les revenus des paysans ;

 Professionnaliser les producteurs

Pour accomplir sa mission, la Direction interrégionale du Développement Rural (DRDR) de Vankinankaratra s’appuie sur la structure existante au sein du ministère. Les services suivants ont de responsabilité pour exécuter les activités techniques :

Service Régional de l’agriculture et de la protection des végétaux

Service Régional du génie rural

Service Régional de l’élevage et de la santé animale

Service Régional de la pêche et des ressources halieutiques

Service Régional des domaines

Service Régional de la topographie

Il y a aussi des circonscriptions qui assurent les aspects opérationnels et administratifs au niveau des Districts de la Région.

2-Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MEEF)

Il assure l’exécution des actions relatives à la gestion des ressources naturelles.

Dans le domaine de l’environnement, l’Association Nationale pour l’Action Environnementale (ANAE) et l’Agence Nationale pour la Gestion des Aires Protégées (ANGAP) sont deux agences d’exécution du programme environnemental et interviennent dans la gestion des sols et des aires protégées.

15 3-Ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique

Le ministère par le biais des universités et des centres de recherche tels que le centre national de recherche agronomique appliquée au développement rural ou le Foibe Fikarohana momba ny Fambolena sy Fiompiana Ampiharina ho Fampandrosoana ny eny Ambanivohitra (FOFIFA) apporte son appui aux paysans à partir des recherches réalisées sur les méthodes et techniques agricoles améliorées.

Ces trois ministères assurent directement les activités techniques dans la région, mais des autres institutions interviennent aussi aux autres activités telles que la formation des administrations décentralisées.

4-Les opérateurs privés

Ces opérateurs sont les principaux partenaires des agriculteurs, ils sont à la fois fournisseurs et clients des paysans producteurs.

On distingue : les sociétés de distribution, les collecteurs de produits agricoles, les Agro-industriels et les industries de transformation.

16 CHAPITRE II- LES PROGRAMMES DU DEVELOPPEMENT DANS LA REGION

Après avoir élaboré la situation générale de la région, il est nécessaire de parler les programmes de développement dans la région. L’exécution de ces programmes assure le vrai développement pour la région. La stratégie du développement de Madagascar est réalisée à travers le MAP ou Madagascar Action Plan, mais chaque région dispose leurs propres programmes qui sont en général relatifs ou complémentaires aux programmes définis par le gouvernement notamment les engagements du MAP. On va présenter quelques engagements du MAP avant d’élaborer quelques principes des programmes de la région afin d’étudier la voie du développement de la région.

Section 1- la mise en œuvre du MAP

Le MAP est le prolongement du Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP), c’est un plan d’action qui a pour but de promouvoir le développement, chaque région doit suivre ce plan. Ce plan comporte grands huit engagements et cinquantaine de défis. A partir de ces engagements chaque région détermine son programme prioritaire. La mise en place du MAP était effectuée en faisant l’atelier régional, la Région Vakinankaratra accueil à son tour, l’atelier de mise en œuvre du MAP, le samedi 24 février à l’Hôtel des thermes à Antsirabe.

Les défis qui sont présentés par les huit engagements, entre autres:

Engagement 1 : la Gouvernance Responsable

Engagement 2 : une infrastructure liée

Engagement 3 : Transformation de l’éducation

Engagement 4 : le Développement rural

Engagement 6 : une économie à forte croissance

Engagement 7 : l’Environnement

17 A-La gouvernance responsable

Les défis sont :

établir un processus budgétaire de l’Etat efficace et efficient ;

fournir un niveau de sécurité suffisant pour assure la sûreté des personnes et des biens ;

Les projets et activités prioritaires étant de :

mettre en place une succursale de la Banque Centrale à Antsirabe, ainsi qu’une infrastructure y afférente ;

améliore les recouvrements fiscaux et mettre en place des cellules de proximité ;

mettre en place un commissariat central et des commissariats d’arrondissements, ainsi que des postes avancés de la gendarmerie ;

procéder à un déplacement de la maison centrale à Bemololo, et réhabilité les maisons carcérales en mettant en place les infrastructures nécessaires.

B-Une infrastructure liée

Le défi est d’accorder une priorité aux infrastructures de développement pour les pôles de croissance

Les activités prioritaires sont :

 Procéder à des travaux d’ouvertures, de réhabilitation des pistes d’accès, dans les zones d’investissement ou zones touristiques ou chefs lieux des communes ;

 Réaliser des travaux d’extension de l’Aéroport d’Antsirabe.

C-La transformation de l’éducation

Le défi principal est de créer des centres de formation professionnelle et technique suivant les besoins prioritaires régionaux.

18 D-Le développement rural

Les défis sont de :

 Lancer une révolution verte ;

 Promouvoir les activités orientées vers le marché.

Les activités prioritaires sont de :

 aménager des réseaux hydro agricoles et leurs bassins versants ;

 assurer la disponibilité et l’approvisionnement en semences, engrais et intrants ;

 faciliter l’acquisition de matériels et outils de production agricole, de conditionnement et de transformation ;

 réhabiliter et construire des infrastructures d’exploitation : abattoirs, conditionnement, chaîne de froid et marché.

E-Economie à forte croissance

Les défis sont de :

 renforcer la compétitivité commerciale internationale ;

 renforcer les entreprises locales, les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et l’artisanat.

Les activités prioritaires sont de :

 mettre en place des antennes d’exportation dans les pays cibles et organiser des activités de promotion de Madagascar et ses produits ;

 promouvoir une campagne de promotion de haute qualité ;

 mettre en place les centres régionaux de développement industriels et commercial ;

 étendre les chambres de métiers dans les zones rurales.

19 F-L’environnement

Les défis sont de :

 augmenter les aires protégées pour la conservation et la valorisation des écosystèmes terrestres ;

 développer du réflexe environnemental à tous les niveaux.

Les activités prioritaires sont de :

 créer des aires protégées ;

 conserver et valoriser des écosystèmes terrestres ;

 développer les éducations environnementales ;

 créer des zones spéciales éco-touristiques ;

Ce sont les défis et les activités prioritaires relatifs aux engagements du MAP et liés au système agricole pour le développement. Ces engagements doivent avoir de cohérence avec les programmes du développement régional qui est abordé à la seconde section.

Section 2- les programmes du développement dans la région

A-Le principe du développement de la région

Selon le Plan du Développement Rural PDR, il prend comme thème d’objectif : “ un environnement sauvegardé : physique, social, urbain, …. ”.

La Région propose quelques principes de base du développement dans le cadre de diagnostic sommaire de son le Système d’Aide pour le Développement Rural (SADR).

20 Ces principes sont résumés par les points suivants :

1-La protection ferme et l’amélioration de l’environnement

C’est le principe le plus important car l’environnement dicte le développement ; on sait que le développement durable est le résultat de la protection de l’environnement. Les actions relatives à ce principe sont :

L’amélioration de l’environnement urbain ;

La protection de tous les bassins versants, les forêts et les zones spécifiques à l’environnement.

L’amélioration de l’environnement physique en milieu urbain et rural

2-La maîtrise de l’évolution des zones urbaines

Le milieu urbain garde l’identité de la région grâce à sa vocation industrielle. Presque toutes les activités industrielles et économiques concentrent dans les villes. Alors la planification urbaine est réalisée dans la région, pour maîtriser la vision dynamique des milieux urbains ou même la région.

3-La favorisation d’aménagement rural et la sécurisation rurale

4-Commencement de la solidarité territoriale par le développement des rôles des communes stratégique de l’Organisme Public de Coopération Intercommunale (OPCI) du Vakinankaratra

La création de l’OPCI du Vakinankaratra est une grande étape vers le renforcement de la solidarité territoriale dans la région. La mise en place de cet organisme permet de connaître les points faibles et forts de chacune des communes, c’est à dire qu’on peut voir facilement les avantages comparatifs des communes et alors on peut organiser les échanges.

5-Avoir une politique de dynamisme foncier

Une politique foncière est nécessaire pour protéger les intérêts inter régionaux et pour pouvoir l’utiliser comme un outil de gestion locale. Dans cette politique, les actions menées sont :

Préservation et revalorisation des sites culturels et historiques de renom national

Valorisation des espaces ruraux et élaboration d’une politique contre l’immobilisme foncier

21 6-Amélioration des structures régionale et inter régionale

La structure régionale

On a comme principes de base

Adoption d’une structure multipolaire centralisée dans le Court Terme (CT) et Moyen Terme (MT), tout en développant les pôles secondaires.

Le projet PIC (Pôle Intégré de Croissance) a devancé l’initiative qui concentre quelques projets d’envergure dans la ville d’Antsirabe comme le projet d’infrastructures et équipements, projet agro technopole, création de zone industrielle.

L’objectif est de renforcer le pôle principal de la région en associant avec le projet PIC et le projet de développement de la ville intégré dans son plan d’urbanisme.

Le développement des pôles secondaires à chaque district est présenté au niveau d’équipement pour que le développement se disperse dans toute la région et pour avoir un développement tend vers un aménagement équilibré.

Création d’une structure métropolitaine maillée et polycentrique à long terme (LT) en s’organisant en réseau et en développement et en renforçant les liaisons entre les sous pôles.

L a structure inter régionale

On a comme activité à faire

Renforcement de la structure d’influence pour les régions environnantes : c’est à dire les échanges directs avec les autres régions ou provinces. On ajoute ainsi que l’emplacement géographique de la région Vakinankaratra est favorable aux échanges inter régionaux et les infrastructures avec leur mode de gestion assurent la facilité de ces échanges.

B-L’orientation du développement territorial de la région

Cette orientation est représentée par les actions en aménagement du territoire et en équipements et infrastructures.

1-L’aménagement du territoire

Il y a quelques projets mis en œuvre :

22 Réaménagement des axes de desserte principaux : grandes zones agricoles et axes de liaison intercommunale.

Renforcement des échanges internes par les infrastructures routières internes.

Facilitation des échanges avec l’extérieur : en utilisant les axes Faratsiho-Soavinandriana ; Antanifotsy-Ambohitompoina-Marolambo ; les axes interrégionaux desservant le grand pôle agricole, touristique,…

A part des projets routiers envisagés par l’Etat, il ya quelques projets avancés par la région pour accélérer le développement et les relations interrégionales, ce sont les projets figurant dans le Plan d’Urbanisme Directeur(PUDi), entre autres la construction ou l’entretien de :

 l’axe Faratsiho- Soavinadriana

 l’axe Ambatofinandrahana-Mandoto-Tsiroanomandidy

 l’axe Antanifotsy-Fandriana-Marolambo et

 la boucle Ambatolampy-Faratsiho-Mandoto.

2-Les équipements et infrastructures

Pour améliorer les équipements et infrastructures, ce sont les actions mises en œuvre

Au niveau des communes : priorisation des grandes infrastructures prévues dans le PUDi ;

Au niveau régional et inter régional : tirer profit à partir de la situation de la région surtout géographique.

C. C-Les orientations pour le développement économique de la Région et les projets prioritaires

Les orientations stratégiques s’appuient sur les axes suivants :

 le développement rural ;

 la santé et éducation ;

23  les infrastructures ;

 l’environnement, et les eaux et forêts ;

 le tourisme

Les projets prioritaires afférents à ces orientations sont réalisés :

En matière du développement rural :

Exemple : réhabilitation des infrastructures hydro agricoles existantes, introduction de nouvelles espèces et valorisation de souches autochtones, à partir de Kianjasoa (FOFIFA).

Dans le domaine du tourisme :

Exemple : réhabilitation des voies d’accès, l’aménagement d’aires de camping,

Equipement économique :

Exemple : marché, infrastructures routières, gare routière, Aéroport,…

Equipements socioculturels ;

Equipements sportifs ;

Equipements éducatifs ;

Equipements de santé ;

Equipements sanitaires ;

Energie- eau- assainissement- irrigation téléphone- électricité ;

Aménagement de l’espace Régional.

D-Les visions de développement de la région de Vakinankaratra

La vision centrale définit l’importance des filières fruits et légumes. On sait que Antsirabe est un pôle de croissance, c’est à dire elle est un miroir du développement. Son développement est basé surtout sur des activités agricoles et sur l’efficacité de la société rurale. Dans sa nomination pôle de croissance, elle adopte comme outils stratégiques l’agro technopole et les industries.

24 Les visions secondaires correspondent à la vision principale. Elles reposent sur des politiques :

La politique environnementale régionale (PER).

L’action selon cette politique est le reboisement.

La politique sociale régionale basée sur la sécurité des zones rurales et l’élévation du niveau de santé et de l’éducation.

L’ouverture vers les autres régions comme l’Itasy, Bongolava,

(partie ouest), Menabe ( sud ouest) et Marolambo ( partie est) et la fluidité accrue des échanges vers Antananarivo, Fianarantsoa, cotés sud-est.

E-Les axes stratégiques

Ces axes stratégiques sont mis en exergue suivant les cinq orientations définies précédemment, ces axes stratégiques définissent les actions et les objectifs à atteindre.

Axe 1 : Restaurer un Etat de droit et une société bien gouvernée

En vue d’assurer le niveau de vie de la population, on stimule la motivation à produire à travers le maintien de l’Etat de droit, l’assurance de la sécurité et la maîtrise de la décentralisation.

Les actions dans cet axe sont :

 l’assurance de la bonne gouvernance

 l’accélération de l’avènement de l’Etat de droit

 l’assurance de la sécurité

 l’accélération du processus de décentralisation

Axe 2 : Promouvoir les investissements privés locaux et étrangers.

Cet axe a pour but de transformer l’agriculture autosubsistance traditionnelle en agriculture industrielle moderne et d’améliorer aussi l’exportation. Les mesures prises sont : le régime préférentiel de type zone franche, la sécurisation juridique, la simplification des procédures administratives et l’interprofessionnel sur les filières porteuses.

25 Axe 3 : favoriser les initiatives sectorielles

Il y a deux grandes initiatives selon le domaine d’application :

Initiatives en production agricole

La mécanisation des exploitations, l’utilisation des semences sélectionnées, l’utilisation des engrais chimiques et le développement des infrastructures hydro agricoles sont importantes pour améliorer la quantité et la qualité de production.

Initiative en industrie agro-alimentaire

Qui visent le développement de l’agro technopôle, l’objectif est aussi d’intensifier et de développer le tissu d’entreprises de la région.

Axe 4 : Renforcer et étendre le capital physique

Cet axe s’oriente vers le désenclavement des zones à forts potentiels et à l’amélioration où toutes les saisons les voies de desserte sont accessibles.

26 Axe 5 : Dynamiser la formation professionnelle

Les entreprises et les producteurs ont besoin de compétence et qualification, alors il faut dynamiser la formation.

Axe 6 : développement régional durable.

La région de Vakinankaratra est la première qui dispose le DPER (Document de Politique Environnementale Régionale). Pour cet axe on pourrait prendre les actions suivantes : les politiques socioculturelles vigoureuses, la préservation de l’environnement et des ressources naturelles.

27 Conclusion

La région profite leurs situations générales favorables aux activités économiques, c’est une région riche en ressources humaines, sa population est nombreuse, jeune, un peu éduquée avec les infrastructures sociales de bases telles les écoles, les hôpitaux, salle de loisir, infrastructures des sports. Cependant, on remarque que ces infrastructures sont encore insuffisantes dans la région. A part du MAP, la région a leurs propres programmes de développement, mais ces deux sont complémentaires. On peut dire aussi que des institutions décentralisées sont mises en places dans la région, par exemple les ministères et les services régionaux. Des opérateurs tels que les industriels, les ONG ou Organismes Non Gouvernementaux sont nombreux dans la région ainsi que des projets ou sous projets.

28 PARTIE II : EVALUATION DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE LA REGION DE VAKINANKARATRA

La connaissance de toutes caractéristiques géographique, physique, démographique, sociale, économique et politique ainsi que l’existence des projets ou programmes, la présence des organismes ou opérateurs, la variété des activités économiques sont des conditions nécessaires mais insuffisantes pour pouvoir dire que la région est développée. Il faut alors analyser ces activités c’est à dire l’évolution de la production, l’amélioration ou la détérioration, la destination de la production et la place de la région par rapport à la nation et au niveau international.

29 CHAPITRE 1- LES ACTIVITES ECONOMIQUES

Les activités économiques peuvent être utilisées comme indicateurs pour mesurer un développement économique. Il y a développement quand ces activités fonctionnent bien. Analyser les activités économiques c’est orienter vers le secteur agricole base de l’économie de la région, mais aussi il faut analyser les autres secteurs complémentaires ou substituables à ce secteur clé, entre autres l’environnement, les industries, le tourisme.

Section 1- le secteur agricole

A-L’agriculture

Pour cette étude de l’agriculture, on sélectionne quelques produits considérés parmi les plus prometteurs : le riz, le maïs, le manioc, le haricot et la pomme de terre.

Il est bien de réaliser la superficie et la production de ces produits sélectionnés au niveau national :

Tableau 3 : Evolution des superficies (en ha)

Culture 2001 2002 2003 2004

Riz 1 212 650 1 216 020 1 219 350 1 237 235

Maïs 193 270 194 405 195 530 196 660

Manioc 351 985 352 345 352 815 353 290

Pomme de terre 49 410 49 655 105 735 118 360

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

30 Tableau 4: Evolution de la production (en tonnes)

Produit 2001 2002 2003 2004

Paddy 2 662 465 2 603 965 2 800 000 3 030 000

Maïs grain sec 179 550 171 950 317 860 308 510

Manioc frais 2 510 340 2 366 250 1 992 200 1 949 400

Pomme de terre 249 810 296050 255143 246 370

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

Dans la région, on étudie les produits ci-après:

1-Le riz

La région pratique cinq types de riziculture :

 le riz de bas fond et plaines

 le riz irrigué et repiqué

 le riz irrigué en système de riziculture intensive (SRI)

 le riz pluvial ou riz de tanety

Mais en général, la culture de riz de bas fond domine beaucoup, en terme de pourcentage, elle domine le 83% de surface cultivée en riz et le 17% est constitué par la culture de riz de tanety. (Source : annuaire de statistiques agricoles 2001).

Tableau 5: superficie rizicole par district dans la région

District 2001 2002 2003 2004

Betafo 27 550 27 600 27 655 27 685

Ambatolampy 10 450 10 500 10 550 10 580

Antanifotsy 9 430 9 470 9 510 9 530

31 Faratsiho 8070 8140 8210 8260

Antsirabe 13815 13840 13860 13870

Totale 69 315 69 550 69785 69 925

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

En moyenne, pendant ces années d’études, la surface cultivée est mesurée de 69 644Ha. Le district de Betafo a la plus grande surface à cultiver avec 27 632 Ha, ensuite, le district d’Antsirabe et à la troisième place le district d’Ambatolampy, puis le district d’Antanifotsy et enfin le district de Faratsiho avec 8170 Ha.

Pendant ces années, on remarque que la surface à cultiver a augmenté presque dans toute la région.

Par rapport à l’ex- province d’Antananarivo, la Région occupe le 35% de terrains cultivés en riz. Par rapport à la surface totale cultivée à Madagascar elle n’occupe que 5,7%.

La production par districts est représentée dans le tableau suivant :

Tableau 6 : La production rizicole par district de la Région de Vakinankaratra. En tonne

District 2001 2002 2003 2004

Betafo 84 500 76 190 87 060 88 925

Ambatolampy 29 200 26 410 19 785 20 740

Antanifotsy 30 100 27 205 30 990 31 800

Faratsiho 22 600 20 520 19 245 19 835

Antsirabe II 39 950 36 020 62 605 64 000

Totale 206 350 186 345 219 685 225 300

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

32 Graphique I : Evolution de la production rizicole

1

EVOLUTION DE LA PRODUCTION RIZICOLE

Source : analyse personnelle

La production moyenne de riz est de 209 420 tonnes par an.

Le district de Betafo est toujours en premier pour la production, suivi par Antsirabe II, puis Antanifotsy ensuite Ambatolampy enfin le district de Faratsiho à la dernière place.

La production de riz n’est pas variée proportionnellement par rapport à la terre cultivée. Car, on constate déjà que la terre cultivée en riz augmente suivant ces années, mais la production ne suit pas ce rythme. En général, la production diminue entre 2002 et 2003 et augmente d’une proportion énorme que le début de l’année 2001. Cette diminution peut être à cause de la crise de 2002.

Par rapport à l’ex- province d’Antananarivo, la région réalise le 32% de la production, par rapport au Pays, il n’y a que 7,54%.

En résumé on peut dire que la région assure une production non négligeable par rapport à l’ex-province d’Antananarivo. Dans la région le district de Betafo assure la majeure partie de la production ainsi que la terre cultivée.

Tableau7: Répartition de la production de paddy selon la destination

33 Vente Autoconso Bétail Semence Autres total mmation

Betafo 20827 61671 - 2323 2235 60518

Ambatolampy 1079 16487 66 1721 438 19789

Antanifotsy 3277 24883 - 1644 1187 30992

Faratsiho 3972 14133 - 837 306 19247

Antsirabe II 9007 49811 - 2268 1522 62608

Total 38162 166985 66 8793 5688 193154

Source : enquête agricole, MAEP et INSTAT

Pour l’ensemble de la région, dans la plupart de cas, la proportion de l’autoconsommation est grande c’est à dire 86%, la vente ne représente que 20%, pour le bétail presque 0%, la semence n’est que 5% et les autres besoins 3 %.

Graphique II : Répartition de la production de paddy selon les destinations

1

Source : analyse personnelle

34 2-Le maïs

Ce produit est très classique, c’est à dire à part de la consommation directe, il assure l’alimentation animale et c’est un produit intermédiaire pour les industries agro-alimentaire notamment le STAR.

On représente l’évolution de la production dans le tableau suivant :

Tableau 8: Production de Maïs par district (en tonne)

District 2001 2002 2003 2004

Betafo 6 700 6 040 9 506 9 030

Ambatolampy 5 570 5 015 3 874 3 680

Antanifotsy 11 102 9 925 5 529 5 255

Faratsiho 4 500 4 060 3 869 3 680

Antsirabe II 18 200 16 395 18 303 17 395

Totale 46 072 41 435 41081 39 040

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

La production moyenne annuelle de maïs est de 41 907 tonne. Le district d’Antsirabe II cultive beaucoup de maïs avec la production moyenne de 17 573 tonne par an, les deux districts : Betafo et Antanifotsy ont les productions sensiblement égales respectivement 7 819 tonnes et 7 953 tonnes, Faratsiho et Ambatolampy ont les mêmes cas que les précédents mais avec leurs productions respectives de 4 027tonnes et 4 535 tonnes. Selon les années d’études on trouve que la production totale diminue, avec 46 072 en 2001 et 39 040 en 2004, mais on remarque aussi que seul le district de Betafo, connaît une augmentation de la production, avec 6 700 tonnes en 2001 et 9 030 en 2004. Par rapport à la production d’Anatananarivo, la région représente 41,40% de la production, et la production de maïs n’est pas comme le riz mais elle représente une part importante avec 18,81% de la production nationale.

35 Tableau 9: Répartition de la production de Maïs selon les destinations

Vente Autocon Bétail Semence Autres Total

sommation

Betafo 1006 7281 905 272 41 9506

Ambatolampy 163 3315 187 197 12 3874

Antanifotsy 309 4478 534 87 121 5529

Faratsiho 482 3075 217 72 24 3869

Antsirabe II 2396 14757 924 210 16 18303

Total 4356 32906 2767 838 214 41081

Source : enquête agricole, MAEP et INSTAT

Graphique IV : Répartition de la production selon les destinations

1

Source : analyse personnelle

36 Comme la production de riz, la plupart est destinée à l’autoconsommation avec un taux très grand de 80%, la vente représente un taux de 10%, le bétail ne consomme que 6%. Seuls les districts de Betafo, Faratsiho et Antsirabe II ont le taux de vente supérieur ou égal à 10%.

3-La pomme de terre

C’est le premier produit qui fait reconnaître la région de Vakinankaratra. La pomme de terre est un produit alimentaire fondamental après le riz dans la région. Elle assure aussi l’aliment des animaux et enfin on peut dire que ce produit est très demandé à Maurice.

Tableau 10: Production de pomme de terre par district (en tonne)

District 2001 2002 2003 2004

Betafo 18 060 18 030 10 237 9 729

Ambatolampy 20 800 20 860 19 647 18 665

Antanifotsy 54 500 54 635 29 818 28 335

Faratsiho 37 200 37 230 41 001 38 950

Antsirabe II 83 100 83 250 45 970 43 670

Totale 213 660 214 005 146 673 139 349

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

37 Graphique V : Evolution de la production de pomme de terre

1

Source : analyse personnelle

Le district d’Antsirabe II produit beaucoup avec la production moyenne de 255 990 tonnes par an, suivi par le district d’Antanifotsy avec la production de 167 288 tonnes par an, ensuite le district de Faratsiho avec 154 381 tonnes par an.

Mais la production est plus stable dans le district de Faratsiho, par rapport aux autres districts, le district de Faratsiho seul enregistre une augmentation entre 2001 et 2004.

La région assure le 75 % de production de l’ex-province d’Antananarivo et 65% de la production nationale. Le projet dans cette filière est assuré par les organismes et le PSDR, on réalise deux cas :

1er cas : le district de Faratsiho.

Il y a trois organismes notamment, Fiompiana Fambolena Malagasy Norveziana (FIFAMANOR), Sampan’Asa Fambandrosoana sahanin’ny Fiangonan’i Jesosy Kristy eto Madagasikara (SAF/FJKM) et le GERDA qui assurent l’appui technique des 38 organisations paysannes financées par le PSDR. Ces organisations assurent la production et l’amélioration des semences pour pouvoir satisfaire la demande mauricienne. Cette demande mauricienne peut augmenter jusqu’à 10 000 tonnes par an. Parmi les 50 sous projets du PSDR dans ce district, les 38 pratiquent la culture de pomme de terre.

38 Ces 38 sont composés de 540 membres qui ont été financés par le PSDR et exploitent 274 Ha de pomme de terre depuis 2003. Dans ce district, les exploitants agricoles sont au nombre de 33 675, la surface cultivée en pomme de terre est de 12 130 Ha avec 4060 Ha des surfaces améliorées

2ème cas : le district d’Ambatolampy :

Selon le tableau de production élaboré ci-dessus, le district est à la quatrième place. Mais cela n’indique pas qu’aucune amélioration n’est pas possible. Dans le district il y a quelques zones de production qu’on va citer, Antanamalaza, Ambodifarihy, Belambo, Tsinjoarivo, Antsapandrano, Antanimasaka, Antakasina, Ankaratra,

39 Les flux entre les acteurs sont présentés comme suit :

PRODUCTEURS

COLLECTEURS

TRANSPORTEURS

LIEUX DE COMMERCIALISATION

ANTANANARIVO VILLES COTIERES FIANARANTSOA ANTSIRABE

Grossiste Détaillants Transformateurs/Restaurateurs Consommateurs

En général, les acteurs sont les producteurs, les collecteurs, les transformateurs c’est à dire les restaurateurs et les industriels, les transporteurs et les plus importants les consommateurs.

Les producteurs pratiquent deux types de cultures, la culture de contre saison et la culture sur tanety, la culture de contre saison est la plus prometteuse, avec un rendement de 15 tonnes par Ha tandis que le rendement obtenu en pratiquant la culture sur tanety est de 10 tonnes par Ha, à propos de la dépense ou des charges supportées la culture de contre saison est intéressante que l’autre.

Par l’existence de ces deux cultures, la production est assurée toute l’année sauf quelques mois creux.

Les producteurs n’utilisent pas des matériels modernes mais beaucoup de mains d’œuvre et de matériels simples, il existe alors des organisations familiales des producteurs pour assurer le fonctionnement de la production. Les collecteurs sont des acteurs provenant des régions voisines et collectent des autres produits à part de la pomme de terre, les collecteurs sont à la fois des propriétaires des moyens de transport. Alors ils ont de relation directe avec les producteurs.

40 En moyenne, la ville d’Antananarivo et ses périphéries demandent 43 000 tonnes par an, ses produits sont disponibles toute l’année sauf les mois de juin et juillet. Antsirabe demande 6000 tonnes par an. Les grossistes assurent la livraison ou la vente auprès des détaillants, mais souvent, les collecteurs livrent directement aux détaillants. La production de pomme de terre dans ce district est une activité très porteuse pour l’avenir grâce aux opportunités suivantes :

 situation géographique favorable à la culture de pomme de terre ;

 zone de production à proximité des marchés et de commercialisation ;

 possibilité d’avoir une production toute l’année ;

 réseau de transport important ;

 diversité des variétés disponibles.

Mais, il y a aussi des problèmes rencontrés :

 coût des intrants ;

 précarité de la recherche des débouchés ;

 absence de cohésion dans les associations des producteurs.

Alors, on peut dire que la situation est améliorable mais on a besoin d’organisation très rigoureuse. Cette filière dans ce district est bénéficie de l’appui en matière de recherche avec le FIFAMANOR.

4-Le haricot

Voici les tableaux qui représentent la superficie et la production de la région.

41 Tableau 11: Superficie cultivée

District 2001 2002 2003 2004

Betafo 1 470 1 480 1 490 1 500

Ambatolampy 3 990 3 990 3 990 3 990

Antanifotsy 4 160 4 170 4 180 4 195

Faratsiho 3 280 3 305 3 330 3 355

Antsirabe II 13 560 13 570 13 585 13 595

Total 26 460 26 515 26 575 26 635

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

La surface cultivée dans la région est en moyenne 26 546 Ha, la surface augmente selon le temps. Par rapport à l’ex-province d’Antananarivo, elle occupe le 67% des surfaces cultivées et au niveau national, elle représente le 36%. Le district d’Antsirabe II pratique beaucoup la culture de Haricot.

Tableau 12: Production de haricot

District 2001 2002 2003 2004

Betafo 1 480 1 340 1 350 1 290

Ambatola 355 3 200 3 200 3 040 mpy

Antanifot 2 655 2 395 3 400 2 290 sy

Faratsiho 2 750 2 495 2 510 2 400

Antsirabe 12 400 11 170 11 180 10 625 II

Total 19 640 20 600 21 640 19 645

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

42 La production diminue en général. Mais comme le district d’Antsirabe II détient la plupart des surfaces cultivées, il produit beaucoup, avec une production moyenne de 20 381 tonnes par an. Dans l’ex-province d’Antananarivo, la région assure 64% de la production, au niveau national elle réalise 29 %. En général, ces rapports sont proportionnels à la surface cultivée.

Mais tout comme les autres cultures, l’autoconsommation représente une part importante.

B-L’élevage

La région est favorable à tout type d’élevage, c’est à dire les grands élevages (bovin, porcin, ovins,..) et les petits élevages (volaille, vers de soie,..)

L’élevage occupe 70à 90% des exploitations selon le PDR de Vakinankaratra.

La situation actuelle de l’élevage dans la région est résumée comme suit :

1-L’élevage bovin

Tableau 13: Effectif de l’élevage bovin

Zone d’élevage 2001 2002 2003 2004

Antananarivo et ses périphéries 306 918 312 053 313 900 331 865

Vakinankaratra 301 820 368 860 370 520 381 277

Ex- province d’Antananarivo 1 007 818 1 095 789 1 108 148 1 243 358

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

En moyenne, l’élevage bovin dans la région constitue le 32% de l’élevage par rapport à l’ex-province d’Antananarivo et au niveau national elle ne présente que 4%. Mais pendant ces quatre années, on remarque une augmentation sans cesse, dans la région. Entre 2001 et 2002, l’effectif a connu une augmentation de 22%, pour la période 2002-2003 il n’y a qu’une augmentation de 0,22% et entre 2003 et 2004 il y a une augmentation de 3%.

43 L’élevage bovin, plus pratiqué dans la partie Est de la Région, à induit la filière lait et des activités de transformation. Autour de cette activité, il y a les organismes et les structures d’encadrement comme le FIFAMANOR et la ferme école TOMBOTSOA, qui assurent des actions de vulgarisation de la race Pie Rouge Norvégienne ou (PRN) et des cultures fourragères et de l’utilisation de la provende, les sociétés TIKO, Socolait et Lati qui assurent la collecte du lait. L’élevage bovin assure d’autres rôles tels que le travail de la terre, comme moyen de transport, engrais à l’agriculture.

2-L’élevage porcin

Tableau 14: Effectif de l’élevage porcin

Zone d’élevage 2001 2002 2003 2004

Antananarivo et ses 33 476 33 476 36 660 42 529 périphéries

Vakinankaratra 25 197 490 22 101 373 101 398

Ex- province 89 802 118 863 186 990 281 622 d’Antananarivo

Source : Annuaire 2004 : Statistiques agricoles

La région représente 34% de l’élevage par rapport à l’ex-province d’Antananarivo et 15% par rapport au niveau national, l’élevage porcin assure le 30% des revenus de secteur primaire dans la région.

Les autres élevages sont praticables dans la Région, mais moins remarquables que ces deux types d’élevages tels que l’élevage ovin, caprin, volailles. Section 2- les secteurs complémentaires A-L’environnement

L’environnement n’est pas inclus dans les activités agricoles, mais un des éléments important aux activités agricoles, par exemple, les feux de brousse entraînent l’érosion et l’érosion entraîne une diminution des surfaces cultivables, un autre exemple, l’épuisement des pâturages naturels peut engendrer des coûts énormes pour les éleveurs de bétail, ou diminue les aliments des animaux.

44 Dans la région, le domaine de l’environnement et des eaux et forêts est attribué à la circonscription de l’environnement, des eaux et forêts (CIREEF). La CIREEF représente le Ministère de l’Environnement et des Eaux et Forêts dans la Région. La CIREEF a pour mission de mettre en œuvre la nouvelle politique forestière, elle assure la programmation et de l’exécution opérationnelle des actions environnementales et forestières au niveau de la région, elle assure également la coordination des activités de cantonnements au niveau de districts.

La CIREEF est appuyée par la Banque Mondiale par la voie du programme environnemental PE3.

L’objectif de la CIREEF est de développer la sauvegarde de l’environnement unique de Madagascar, ses activités sont orientées à :

 arrêter la déforestation et les feux de brousse ;

 promouvoir la gestion rationnelle par les communautés ;

 assurer la pérennité des actions forestières et environnementales ;

 assurer la bonne gouvernance environnementale et forestière ;

 assumer la protection, la conservation et la valorisation de l’environnement par des ; mesures appropriées ;

 établir les conditions environnementales compatibles au développement durable et rapide.

La CIREEF travaille avec d’autres organismes tels que le COTONA, les ONG, les opérateurs économiques.

Dans la région il existe 23 domaines forestiers nationaux (DFN), soit environ 1730 Ha et 4 stations forestières d’une superficie de 101 805 Ha. La couverture forestière de la région est d ‘environ 49 595Ha soit 2,8% de la superficie totale de la Région.

45 B-Le tourisme

Le tourisme est aussi un élément nécessaire aux activités agricoles surtout artisanales.

La région est caractérisée par une forte potentialité touristique, mais en général, cette potentialité est souvent inexploitée. Le tourisme entraîne un changement de la demande et de l’offre c’est à dire le système de marché, par exemple les étrangers visiteurs demandent des produits artisanaux ou des produits agricoles auprès des paysans directement.

Le tourisme nécessite des infrastructures, de professionnalisation et des activités rigoureuses pour qu’il se développe. L’objectif est de transformer la Région, en une destination touristique à découvrir ou redécouvrir.

Aujourd’hui cette filière est appuyée par des programmes nationaux comme le PIC avec les partenaires technique, partenaires de formation et avec des opérateurs privés tels que les tours opérateurs, au niveau de la région, la filière est régie par l’Office Régional du Tourisme du Vakinankaratra (ORTVa). Cet office a pour mission d’assurer la promotion de la région et de ses sites touristiques en vue d’attirer les investissements touristiques. L’ORTVa a pour objet :

 de promouvoir des produits touristiques susceptibles de répondre à la demande nationale et internationale ;

 de publier, de recueillir, de tenir à jour et mettre à la disposition du public et des organismes professionnels concernés, toutes les informations et documentations touristiques utiles ;

 d’utiliser les installations touristiques et sportives et y organiser des loisirs et fêtes ;

 de rechercher de financement public, institutionnel et privé pour qu’il accomplisse sa mission.

46 Voici quelques chiffres en matière de tourisme dans la région :

36 Hôtels restaurants, dont 7 “ 3étoiles ”, 1 “ 2 étoiles ” et 4 “ 1 étoile ” ; 10 hôtels ; 7 chambres d’hôtes, auberges et pension de famille, 35 restaurants ; 10 snack ; 8 tours opérateurs ; le site touristique de Tsiafadrere, le site d’Ankaratra.

C-Les industries

Antsirabe est un des grands pôles industriels de Madagascar, plus de la moitié des unités industrielles de Madagascar sont concentrées à Antananarivo et Antsirabe. Presque la majorité des types d’industrie se trouve à Antsirabe, comme les cimenteries, la métallurgie légère, le secteur du bâtiment, le travail du bois et les activités agro-alimentaires.

Les activités agro-alimentaires tiennent une grande importance parce qu’elles assurent les marchés agricoles, ces activités constituent les usines de transformation des produits agricoles telles que les fruits et légumes, le lait, la viande et les autres produits.

Ces activités concernent aussi les rizeries, les décortiqueries qui sont de plus en plus nombreuses par exemple le nombre des rizeries et décortiqueries par district est de 71 à Antsirabe I, 52 à Betafo, 25 à Antsirabe II, 16 à Antanifotsy, et 13 à Faratsiho. La capacité de ces usines est en moyenne 1 Tonne par jour, et le nombre des employés moyen c’est de 5. (Source : Monographie de la Région).

La branche agro-industrie est très répandue dans la région avec des grosses unités de transformation, par exemple la minoterie de Koba Malagasy (KOBAMA), la brasserie de Société Tananarivienne de Réfrigération (STAR), les biscuiteries artisanale, les boulangeries et pâtisseries, les fabricants de beurre dans le district de Betafo, de fromage, du yaourt.

Les grandes industries laitières telles que SOCOLAIT, TIKO, FARILAC. A part des produits laitiers, il y a aussi la production d’huile et savon. Le TIKO, l’huilerie d’Antsirabe assurent la production, cette huilerie fabrique aussi de savon et s’approvisionne en coprah auprès de la société SOAVOANIO da Sambava.

47 ANTSIRABE se distingue des autres villes de Madagascar par les usines et sociétés qui y sont implantées, voici donc les usines et sociétés dans cette Région :

 ANTOKA SECURITE  SACIMEM

 ANTOKA SECURITE  SAS ALARME

 ARCO'M  SAVONNERIE et HUILERIE du VAKINANKARATRA (SOBA)  AUXIMAD  SEER  AVANA ACAMECA  SETV  AVANA IREDEC  FIFAMANOR  COTONA  HYDROVAK  DYNA COLOR  JIRAMA  EDITION EXPRESS  KOBAMA  MORA PHONE IARIVO GSM  MAGRO  NOTRE IMPRIMERIE  SIMKA  NOUVELLES SOMACODIS  SOCIETE KHIMDJEE  PROCHIMAD MINES ET CARRIERS  SOREVA

 ROVA (Rononon'ny Vakinankaratra)  STAR

 TIKO Group

Enfin, on note que les entreprises agro-alimentaires jouent un rôle essentiel dans la structuration du tissu social, le développement des activités économiques et l’organisation de l’espace tant en ville et en milieu rural, le secteur agro-alimentaire et agro-industriel est générateur d’emploi, il constitue un atout de poids pour faire développer l’agriculture et intégrer l’économie rurale dans l’économie industrielle, il accélère la croissance économique et renforcer la sécurité alimentaire.

48 CHAPITRE II - LA PLACE DE LA REGION AU NIVEAU INTERREGIONAL, NATIONAL ET INTERNATIONAL Le développement économique de la région dépend beaucoup de leurs relations avec les extérieurs, on classe comme extérieurs les autres régions et les pays étrangers. L’efficacité des relations avec les extérieurs dicte aussi que la région est développée, on évalue alors dans ce chapitre la place de la région, ce qu’elle assure le rôle de fournisseur ou client au sein des flux économique avec ces acteurs.

On va analyser les flux économiques, c’est à dire les échanges existants entre la région et les extérieurs des produits agricoles et agro-industriels.

Les cultures vivrières, les cultures de rente et les cultures industrielles.

Figure 2 : flux économique et échange des produits de l’agriculture

Les cultures vivrières sont constituées par le riz, le maïs, la patate douce, le manioc, la pomme de terre, le pois du cap, légumes et fruits… ; les cultures de rente comme le café ; les cultures industrielles sont constituées par l’orge, blé, maïs,….

Les produits sont échangés à l’intérieur de la région et exportées vers Antananarivo, Toamasina, Fianarantsoa, Mahajanga, Antsiranana et Toliara.

49 Seul Antananarivo est le destinataire des produits de rente et industriels parmi ces six provinces.

On remarque que les produits de rente et industriels de ces districts sont orientés vers le district d’Antsirabe I, cela indique que seul ce district détient la majeure partie des industries.

Quant à l’élevage, on va réaliser la carte des flux suivante

Figure 3 : flux économique et échange des produits d’élevage

En général, les produits d’élevage se fluctuent à l’intérieur de la région même, la région importe des poissons et fruits de mer provenant de Toliara, d’Antananarivo, de Mahajanga et de Toamasina. Elle est le client de Toliara et Fianarantsoa en volailles mais fournisseur d’Antananarivo, de Mahajanga, d’Antsiranana, de Toamasina.

Quant à l’élevage bovin, la Région assure une part de production pour Mahajanga et Toamasina et assurée par Antananarivo, Fianarantsoa et Toliara.

50 Seuls Toliara et Fianarantsoa représente à la région des produits d’élevage porcin et elle assure ces mêmes produits pour Mahajanga, Toamasina, Antsiranana et Antananarivo.

Figure 4 : flux économique et échange des produits de l’industrie, agro-industrie et artisanat

Les produits industriels sont exportés vers Antananarivo, Fianarantsoa, Antsiranana, Toliara, Toamasina, Mahajanga et vers les marchés internationaux. Le district d’Antsirabe I assure les unités de production (industries) et les autres districts assurent les matières premières au niveau de la région.

A propos des agro industries, Mahajanga, Sambava et Toliara assurent les rôles de fournisseur. Et les produits sont livrés dans toute l’île et vers les pays étrangers. Les unités de productions sont dispersées dans la région.

Tous les produits artisanaux sont livrés à l’intérieur du pays et aux marchés étrangers et seul Toliara exporte vers la région des matières premières en intermédiaires utiles à la production.

51 On constate que l’exportation est supérieure à l’importation c’est à dire la balance commerciale de la région est excédentaire . L’existence des industries dans la région assure une part considérable de production nationale, d’abord elle limite l’abondance de l’importation et encourage le niveau de l’exportation, ensuite la région assure une part importante de l’offre alimentaire et enfin, les activités économiques de la région fait entraîner des externalités au sein de la région elle même et à la nation toute entière, par exemple emploi, activités économiques auxiliaires ou complémentaires. Conclusion Toutes les activités économiques sont pratiquées dans la région, mais surtout les activités agricoles et industrielles, qui sont complémentaires. Quand on parle agro-industries ou agro-alimentaires, ces deux secteurs sont indissociables mais pour obtenir un développement durable au sein de la région et au niveau de ces secteurs, il faut soutenir les autres secteurs tels que le tourisme et l’environnement.

La production agricole dans la région est assez stable pendant les quatre années retenues notamment 2001, 2002, 2003, 2004 et on a trouvé une baisse surtout l’année 2002, qui peut être causée par la crise.

Mais la baisse de production est aussi constatée dans certains secteurs ou dans quelques régions ou dans quelques mois des années mais non pas seulement l’année 2002. Alors, ces baisses ne sont pas seulement une cause de crise mais il y a d’autres qu’on va analyser dans la partie suivante avant d’énoncer les perspectives.

52 PARTIE III : PROBLEMES ET PERSPECTIVES Pour bien connaître les problèmes et avancer des solutions, il est bien de présenter d’abord les opportunités et les contraintes, ensuite, les perspectives. CHAPITRE I- LES CONTRAINTES ET LES OPPORTUNITES Section 1- Les opportunités La situation générale de la région pose un avenir meilleur ; si on parle que la partie Est est moins intéressante pour l’agriculture, par contre la partie Moyen- Ouest a des surfaces cultivables avec la possibilité de mécanisation de l’agriculture ; le secteur tourisme tient aussi une importance grâce à l’existence des sites touristiques, des lacs, des infrastructures hôtelières, et actuellement le développement de l’écotourisme ; la présence des infrastructures tels que les réseaux hydro agricoles, le centre de recherche régional constitue un atout majeur pour l’intensification du développement agricole ; l’existence des organismes publics tels que le DRDR, CIREEF, STTP, CISCO, SSD et privés tels que les organismes de projets et ONG entraîne la facilité de promouvoir le développement ; la présence des opérateurs économiques spécialisés dans l’approvisionnement des matériels agricoles et la fourniture des intrants agricoles ; l’existence d’organisation paysanne comme le groupement, des associations, … ; l’existence des industries agroalimentaires et les petites usines de transformation des produits agricoles ; l’existence des caisses mutuelles ; l’existence de laboratoire de diagnostic des maladies animales ; la diversité des organismes de vulgarisation et d’encadrement ; le bon état des routes nationales RN7 et RN34, sont des opportunités pour la région. Section 2- Les contraintes On réalise ici les contraintes principales du développement de la Région, c’est à dire l’aspect organisationnel, structurel, les contraintes sur la production, sur l’environnement, sur l’enclavement de certaines communes dans la Région ou entre la Région et leurs proximités.

On remarque tout d’abord la fragilité des conditions juridico sociales, par exemple l’inadaptation de certaines réglementations au contexte régional, absence ou obsolescence des certains textes sur l’appropriation foncière, le non respect des règlements en vigueur, ce dernier peut intervenir des conflits sociaux.

La faiblesse de taux de couverture en matière d’éducation est aussi un obstacle si on veut professionnaliser les activités agricoles au monde rural.

53 En matière de production et d’exploitation, les problèmes sont d’ordre technique et organisationnel, par exemple, l’insuffisance des semences améliorées, insuffisance d’organisations au sein des producteurs, l’inexistence de la professionnalisation vis à vis des secteurs porteurs ou filières porteuses, la difficulté d’accès au crédit, le manque des structures d’appui et de conseil. Ces problèmes peuvent entraîner la faiblesse de la productivité.

L’environnement tient aussi une place importante surtout pour le développement durable, mais il est détérioré par des fléaux tels que les feux de brousses, les déchets non maîtrisés, les actions urbanistes les que l’industrialisation qui entraîne de pollution, l’exploitation non rationnelle des ressources naturelles. Tous ces problèmes entraînent la destruction des zones forestières, la baisse de la fertilité des sols, l’érosion, la lavakisation et la dégradation des bassins versants.

A propos de l’irrigation, on remarque un mauvais entretien des réseaux hydro agricoles, l’incompréhension des textes sur la gestion, l’ignorance de l’entretient et de la police des réseaux par les usagers.

Parlons l’enclavement de certaines zones, il peut être provoqué par la dégradation des routes et pistes rurales, par l’insuffisance ou l’inefficacité du système de communication dans ces zones.

Analyse des contraintes à la production.

Les principaux problèmes en cette matière sont : le problème foncier, de financement, d’approvisionnement, des infrastructures, de désorganisation, de l’insécurité, et de la pauvreté.

Le foncier :

La terre est un des facteurs de production la plus importante et la condition inévitable quand on veut produire. Les contraintes rencontrées sont :

Les terrains cultivables sont de faibles superficies dans la partie Est de la Région, cela entraîne la dispersion de la production, et la difficulté de la mécanisation dans cette zone.

Les conflits concernant cette matière reste toujours non résolus.

54 Le non exploitation de certains terrains cultivable à cause des propriétaires privés qui ne les exploitent pas.

Le financement

Il est très difficile de produire sans financement, et même le risque de cercle vicieux peut intervenir quand on exploite des petites surfaces. En bref, le financement est nécessaire en matière de production, mais le financement nécessite un mode de gestion très rigoureux pour pouvoir l’élargir. Les problèmes sont les suivants :

Les taux d’intérêt bancaires sont plus avantageux et moins intéressants pour les paysans et les agences sont moins nombreuses.

Les banques imposent des conditions administratives lourdes au regard des pratiques et des capacités des paysans

L’approvisionnement

Les paysans rencontrent des problèmes pour l’approvisionnement en semences, en intrant et en matériels. Les expériences en termes de distribution d’engrais sont insuffisantes, l’insuffisance est expliquée par le manque de quantités livrées par rapport aux besoins, le retard de livraison par rapport au calendrier cultural, détournement par certains responsables.

Les infrastructures

Toutes les routes dans la Région ne sont pas applicables toute l’année, cela entraîne des enclavements de certaines zones productives, et la limitation des échanges des produits, l’augmentation des coûts des intrants et de transport qui peut nuire la production.

La désorganisation

Cette désorganisation peut se manifester comme suit :

La production locale commercialisée est dominée par les collecteurs, en général, les collecteurs sont des spéculateurs, comme on a vue dans le cas d’Ambatolampy, le collecteur de pomme de terre est à la fois propriétaire de moyen de transport, il profite alors les producteurs locaux, surtout dans le moment où l’état de la route est mauvais ;

55 Les produits ne respectent pas les normes de qualité et en plus les appuis en cette matière est sont insuffisants, il n’y a pas de l’organisation entre les producteurs et les entreprises transformateurs ou collecteurs pour assurer le respect de cette qualité.

L’insécurité

Insécurité frappe les biens et les personnes surtout dans la partie ouest de la Région. L’insécurité entraîne la baisse de production et le risque d’autosubsistance.

La pauvreté

Tous ces problèmes peuvent entraîner la pauvreté dans la Région, et la pauvreté engendre de nouvelle fois la baisse de la production, c’est le cercle vicieux de la pauvreté, ce mécanisme peut provoquer la paupérisation de la région. En d’autre cas, la pauvreté augmente la perdition sociale.

La pauvreté peut être caractérisée par l’exode rural, l’absence d’infrastructures sociales qui peut aggraver aussi le cas, l’état de santé des peuples est très précaire qui entraîne la décroissance de la capacité productive de la main d’œuvre de la Région.

56 CHAPITRE II- LES PERSPECTIVES On a vue que chaque secteur et en général les activités économiques de la Région ont connaît des problèmes, on a vue déjà les opportunités de la Région, mais maintenant, on va élaborer les perspectives d’avenir, soit sur le niveau de la production, soit sur le développement entier. Il est difficile de distinguer les perspectives pour ces deux niveaux car ces deux niveaux sont très interdépendants.

On constate que chaque secteur connaît des difficultés, mais ces difficultés seront résolues en avançant des solutions.

Dans le secteur agricole, pour améliorer la production en respectant la qualité et la quantité, la formation des paysans et la professionnalisation de la production des semences devraient être maîtrisées. On remarque que la disponibilité des facteurs de production favorables c’est à dire, la terre, la main d’œuvre, le capital, les moyens techniques, l’existence des débouchés tels que les marchés locaux et aux étrangers sont nécessaires main insuffisantes, il faut examiner la disponibilité de compétences pour faire l’exploitation. La main d’œuvre qualifiée ainsi que toutes les ressources humaines sont nécessaires. Pour pouvoir effectuer et pour atteindre l’objectif en cette matière, il faut assurer la disponibilité et la facilité aux informations, mettre à la disposition des paysans, des jeunes et des techniciens, installer des centres de formation, suivre, évaluer et rationaliser les actions mettre en œuvre en matière de vulgarisation agricole.

Pour l’élevage, la professionnalisation est nécessaire pour développer cette filière. Alors l’action se manifeste par de vulgarisation des cultures fourragères et de l’utilisation de provende, pour l’alimentation des bétails.

Pour exécuter ces actions, des organismes publics et privés assurent leurs parts, tels que les industries agro-alimentaires synchronisent leurs activités avec les paysans, les organismes de vulgarisation et d’encadrement, qui assurent aussi l’information sur les débouchés.

Concernant l’environnement, la CIREEF envisage de lancer un appel à la manifestation d’intérêt aux opérateurs forestiers désirant opérer dans le domaine du reboisement professionnel, dans la collaboration avec la Région. Il y a dans ce domaine de convention avec le Food and Agricultural Organisation (FAO). Les plans d’action ont été déjà élaborés dans le MAP et les fiches de projet sont en cours d’élaboration.

57 A propos des actions environnementales, la mise en place de CER (Cellule Environnementale Régionale) rendra effective la mise en exergue de l’aspect environnemental dan la Région. La CIREEF poursuit toujours la mise en œuvre de plusieurs activités forestières dans le cadre du PE3 telles que la lutte contre les feux de brousse, les contrôles forestiers,…

Quant aux débouchés

Les facteurs suivants ouvrent des opportunités d’exportation énorme pour les opérateurs économiques de la Région :

L’adhésion de Madagascar dans le COMESA (marché commun des pays d’Afrique australe) avec son vaste marché de 353 millions d’habitants et son PIB moyen par tête 1052 USD, dans la SADC (Southern Africa for Developpment Communauty Southern Africa for Developpment Communauty) avec 205 millions d’habitants et de PIB/tête moyen de 1581 USD et dans la COI (Commission de l’Océan Indien) avec 19 millions de consommateurs potentiels et de PIB moyen par tête de 2835 USD

L’AGOA et la coopération économique renforcée avec l’union Européenne avec ses 484 millions d’habitants et de PIB moyen par tête de 23454 d’Euro.

On remarque que la région est caractérisée par la forte intervention des organismes et projets, les deux grands projets intervenant dans la région sont le PIC et le MCA. Ces deux projets ont des objectifs de promouvoir le développement de la région et en exécutant les défis du développement durable et rapide.

Le Pôle Intégré de Croissance ou PIC

Ce projet est financé par la Banque Mondiale, c’est une initiative de Gouvernement de Madagascar qui vise à assurer une croissance rapide et durable dans trois régions clés appelées “ pôles de croissance ”.

L’idée principale dans ce projet est de booster une dynamique existante. Ses principes d’action ce sont le développement par les communes et par les régions, l’orientation sur le développement des infrastructures institutionnelles et physiques, le développement tiré par la promotion des exportations, la mise en exergue de la relation et de la cohésion entre les divers intervenant tels que les administrations publiques, les ONG, les institutions nationales et internationales, les secteurs privés.

58 Des opportunités sont possibles à partir de ce projet PIC, telles que

 la libéralisation de l’économie et des capitaux ;

 la liberté de transfert des apports effectués par les étrangers non résidents et résidents ;

 la liberté de transfert des dividendes par les actionnaires étrangers non résidents ;

 l’intégration régionale de Madagascar c’est à dire au COMESA, à l’initiative trans- frontalière (Cross Borden Initiative ou CBI), à la COI, à l’Indian Ocean Rim Association for Regional Cooperation (IORARC) et à la SADC.

Le Millenium Chalenge Account

C’est un programme de développement rapide et durable surtout pour le monde rural.

Les champs d’actions au niveau mondial et à part l’aspect purement administratif, il intervient dans trois volets biens définis :

 volet financier

 financement rural

 l’agri business

Leurs objectifs principaux sont :

 d’accroître les investissements en milieu rural ;

 de passer d’une économie de subsistance à l’économie de marché ;

 de réduire la pauvreté à travers la croissance économique.

Face au développement de la Région.

Le MCA veut soutenir la population rurale en vue de renforcer leur capacité de production, de possibilité de vente et d’épargne. l’appui prend les formes de formation professionnelle, de techniques, financières, marketing et équipements matériels, l’accès aux prêts bancaires, … 59 Le MCA veut répondre aux grands axes stratégiques sur les six proposés par le PDR de Vakinankaratra :

La promotion des investissements dans le monde rural ;

La libéralisation des initiatives sectorielles ;

La dynamisation de la formation professionnelle ;

L’instauration d’un développement durable du monde rural.

60 Conclusion Face aux opportunités de la région c’est à dire les richesses qu’elle détient, les problèmes frappent tous les secteurs et toutes les structures, d’une manière directe au sein des secteurs économiques par exemple le problème des infrastructures routières, le problème des semences, les catastrophes naturelles et d’une manière indirecte tels que le problème de formalisation, de professionnalisation et de sensibilisation.

Bref, la région est riche, mais des problèmes à résoudre sont encore nombreux.

Face à ces problèmes, il y a un espoir pour la région grâce aux perspectives surtout pour l’avenir,

Par exemple les perspectives concernant l’environnement visent à résoudre les problèmes de feux de brousse et de l’érosion, un autre exemple, le problème de débouché sera résolu par la perspective d’ouvrir le marché à l’extérieur selon l’initiative de PPIC ou MCA.

61 RECOMMANDATIONS L’augmentation de la production, la diversification des ressources, l’intensification et la diversification des productions dans les filières porteuses font développer une dynamique de pôles de croissance avec l’appui des opérateurs.

Afin de parvenir à un développement souhaité, l’appui à l’organisation et à la professionnalisation des producteurs est important :

La promotion de la formation agricole doit être adoptée pour améliorer les performances et les compétences dans les secteurs, ainsi que le renforcement et la dynamisation de la formation technique et professionnelle pour satisfaire les besoins en ressources humaines et expertise technique.

Pour augmenter les quantités produites, on doit orienter vers la mécanisation agricole

On a besoin d’un cadre favorable à l’émergence d’organisation des producteurs et exploitants.

La stabilité des approvisionnements doit-elle être assurée :

L’impraticabilité des axes de desserte, des pistes rurales, handicape les zones de production et pénalise la rémunération des productions rurales.

La sécurisation foncière est un préalable nécessaire :

La terre est au centre sinon la principale problématique de la pauvreté en milieu rural. Alors les actions dans les domaines de l’accès à la terre doivent améliorées pour pouvoir utiliser ces vastes terrains de la région.

L’environnement tient une place importante :

Pour assurer un développement durable, il faut conserver l’environnement.

L’environnement et l’agriculture sont indissociables, la destruction de l’environnement entraîne un effet négatif sur les activités agricoles.

Le tourisme et leurs activités auxiliaires sont les résultats de la meilleure gestion de l’environnement :

La santé et l’assurance des ressources humaines dépendent aussi de l’environnement.

62 “ Le respect et l’exécution de ces conditions peuvent résoudre les problèmes du développement régional ”.

63 CONCLUSION La région de Vakinankaratra, une région placée dans la haute terre avec les caractéristiques physiques adaptées à toutes les activités agricoles avec sa population potentielle qui a la tradition agricole, avec le taux de scolarisation assez élevé et avec l’existence des mains d’œuvre nécessaires aux activités économiques ; elle profite l’existence des écoles professionnelles. Le développement de la Région à vocation agricole est soutenu aussi par les industries d’Antsirabe I et par son environnement et ses sites touristiques.

La région tient un rôle important au développement du pays grâce à son emplacement entouré par quelques régions, elle est un fournisseur et client de ces régions, ainsi qu’au niveau international, elle a des relations commerciales avec plusieurs pays du monde.

Mais face à ces opportunités, la région rencontre encore des problèmes tels que la dégradation de l’environnement ; le problème foncier ; le mauvais état des infrastructures routières , les problèmes des activités agricoles tels que le financement, les appuis, les débouchés, le manque de professionnalisation et de la compétence….

Les solutions de ces problèmes sont maintenant en route mais non pas en œuvre et qui sont constatées par plusieurs perspectives.

Enfin, peut-on mettre d’autres solutions plus efficaces pour accélérer le développement de la région et la nation ou non ? Est-ce que le développement régional est une meilleure idée pour parvenir eu développement national ?

64 ANNEXES

TABLEAU I: Taux de fécondité, de natalité et de mortalité en 2004 TABLEAU II: Proportion des communes ayant accès à l’eau potable en % TABLEAU III: Accès aux infrastructures de santé en 2004 dans la Région Vakinankaratra TABLEAU IV : Personnel soignant TABLEAU V : Couverture en médecins de la Région VAKINANKARATRA TABLEAU VI: Nombre d’établissements scolaires en 2004 TABLEAU VII : Nombre d’école et taux de couverture par district TABLEAU VIII : Répartition des décortiqueries et rizeries par District

II TABLEAUX REPRESENTATIFS DES INFRASTRUCTURES SOCIALES DANS LA REGION

TABLEAU I: Taux de fécondité, de natalité et de mortalité en 2004 DISTRICT Taux de fécondité Taux de natalité Taux de mortalité Ambatolampy 181,8 39,2 5,3 Antanifotsy 141,2 29,9 4,1 AntsirabeI 138,7 36 4,6 Antsirabe II 112,9 24,6 5,8 Betafo 148,9 33,2 7,4 Faratsiho 147,2 31,4 4,3 Vakinankaratra 136,6 30,5 5,5 Source: PDR Vakinankaratra

TABLEAU II: Proportion des communes ayant accès à l’eau potable en % Commune Commune Commune disposant Commune disposant Commune disposant en Eau disposant en Eau en Eau courante en Eau courante disposant en Eau courante potable courante société particuliers communautaire courante ONG JIRAMA privée 4,6 8,1 8 20,5 43,2 Source: PDR Vakinankaratra

TABLEAU III: Accès aux infrastructures de santé en 2004 dans la Région Vakinankaratra Public Privé Districts CSB1 CSB2 CHD1 CHD2 SSD Dispe Clini Den Médeci nsair ques tiste nes e s traditio nnelles Ambatolampy 5 15 1 1 7 1 2 269 Antanifotsy 8 12 1 0 3 2526 Antsirabe I 1 18 1 1 6 279 Antsirabe II 7 20 0 5 260 Betafo 11 18 1 1 6 1 492 Faratsiho 13 13 1 1 1 1 61 VAKINANKARATRA 45 96 4 1 3 22 1 10 3887 Source : ONE-Enquête communale 2004 (Région Vakinankaratra)

TABLEAU IV : Personnel soignant Districts Personnels Médecins Dentistes Sage Infirmiers Aide Administrat femmes sanitaires ions

Ambatolampy 42 2 22 21 19 21

Antanifotsy 13 0 7 14 7 21 Antsirabe I 156 5 60 190 12 596 Antsirabe II 20 0 13 13 11 21 Betafo 26 1 12 6 10 54 Faratsiho 15 1 6 4 8 24 VAKINANKARATRA 272 10 120 248 67 737

Source : ONE-Enquête communale 2004 (Région Vakinankaratra)

III TABLEAU V : Couverture en médecins de la Région VAKINANKARATRA Districts Population nombre pop/médc Totale médecin Ambatolampy 250690 42 5969

Antanifotsy 325102 13 25008 Antsirabe I 191482 156 1227 Antsirabe II 323530 20 16177 Betafo 358687 26 13796 Faratsiho 218633 15 14576 VAKINANKARATRA 1668124 272 6133

Source : ONE-Enquête communale 2004 (Région Vakinankaratra)

TABLEAU VI: Nombre d’établissements scolaires en 2004 DISTRICT EPP CEG LYCEE Ecole Privés Enseignements Public et confession supérieurs privé nnelle Ambatolampy 111 11 2 112 15 - Antanifotsy 214 21 1 115 5 - AntsirabeI 56 3 10 11 66 5 AntsirabeII 176 22 1 139 9 2 Betafo 208 23 2 133 37 - Faratsiho 82 9 2 109 19 - Vakinankaratra 847 89 18 619 151 7 Source : ONE-Enquête communale 2004 (Région Vakinankaratra)

TABLEAU VII : Nombre d’école et taux de couverture par district DISTRICT Nombre nombre écoles Taux de couverture Fokontany fonctionnelles (EPP/FKT) Ambatolampy 151 111 1

Antanifotsy 241 214 1 Antsirabe I 59 56 1 Antsirabe II 190 176 1

Betafo 209 208 1

Faratsiho 93 82 1

VAKINANKARATRA 943 847 1

Source : ONE-Enquête communale 2004 (Région Vakinankaratra)

IV TABLEAU VIII : Répartition des décortiqueries et rizeries par District District Décortiquerie Rizerie Capacité en kg/h Ambatolampy

Antanifotsy 18 2 8 850 Antsirabe 98 10 50 400 Betafo 47 1 21 625 Faratsiho 22 1 5 840 185 14 86 715 Vakinankaratr a Source : Monographie 2003

V BIBLIOGRAPHIES et DOCUMENTATIONS

OUVRAGE ET MANUELS

. ANNUAIRE DE LA STATISTIQUE AGRICOLE 2004

. ENQUETE AGRICOLE INSTAT ET MAEP

. MONOGRAPHIE DE LA REGION DE VAKINANKARATRA

. RECENSEMENT AGRICOLE 2OO4

SITOGRAPHIE

. INFORMATION DE CITE (Centre d’Information Technique et Economique)

. MALAGASIE (Système d’Information Economique)

. PUBLICATION : PDR VAKINANKARATRA

. RECENSEMENT AGRICOLE 2OO4

. SITEWEB DE LA REGION DE VAKINANKARATRA ( www.région-vakinankaratra.mg)

ARTICLES

. LA GAZETTE DE LA GRANDE ILE, VENDREDI 20 JUILLET 2007, PAGE 9

VI L’auteur : RANDRIANASOLOMALALA Hiarinarivo

Adresse de l’auteur : Prés Lot VG3 Bis Antsahabe Tana 101 Téléphone : 032 41 686 41 ; E-mail : [email protected] Directeur du mémoire : Bernard Victor RANDRIANARISOA L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE DE LA REGION DE VAKINANKARATRA Nombre de pages : 55 Nombre de tableaux : 14 Nombre de graphiques: 5 Nombre de figures : 4

Cet ouvrage est destiné pour ceux qui sont intéressés au développement, pas seulement pour le développement de cette région concernée, mais pour toute la nation entière. Cet ouvrage décrit plus particulièrement le monde rural et les activités agricoles, parce que le développement de Madagascar dépend beaucoup de l’économie rurale, en plus la majeure partie de la population nationale vive en milieu rural, il faut alors intensifier le tissu économique du monde rural et enfin, lorsqu’on parle le cas de Vakinankaratra, la plupart de sa population est aussi rurale.

Comme le cas de cette région étudiée, la terre est vaste, les conditions physiques sont favorables, les mains d’œuvre sont nombreuses, alors la situation est profitable en général. C’est vrai qu’il y a des problèmes, mais les perspectives sont aussi nombreuses et par l’existence des différents projets et programmes du développement, nombreux aussi dans notre pays. Le reste dépend de nous.

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