Sarl Tango Direction Des Ressources Humaines Service Des Moyens Généraux Sise À Zone Industrielle De Rouiba Route Nationale N°05, Alger, Algérie
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Supplément Économie LES COMPAGNIES EUROPÉENNES VEULENT RÉVISER LES CONTRATS À LONG TERME Gaz : Sonatrach sous haute pression P.9 à 13 LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER COUP D’ENVOI AUJOURD’HUI DU BACCALAURÉAT 2016 Les mesures Benghabrit à l’épreuve du LIBERTE terrain P.6 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7244 DIMANCHE 29 MAI 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LES JOURNALISTES APRÈS LES DÉCLARATIONS D’EL KHABAR RÉAGISSENT “CONTRADICTOIRES” DE L’AVOCAT “Rebrab est DE HAMID GRINE un homme crédible, nous lui Les mises faisons confiance” BENFLIS EN MEETING au point de POPULAIRE, HIER, À TAMANRASSET L’Algérie la défense est “la proie de forces extraconsti- d’El Khabar tutionnelles” IL A ÉVITÉ D’ABORDER LES SUJETS POLÉMIQUES Saâdani a-t-il été rappelé à l’ordre ? P.2/3 Liberté Quand “El Moudjahid” joue au cireur d’élite Par Liberté prises publiques, alors quʼil a un tirage dérisoire et une temps des chiquenaudes contre Liberté. Des chique- audience qui ne doit pas dépasser le 3e étage du 21, naudes, pas plus. Sans doute que notre couverture de epuis que lʼaffaire dite dʼ“El Khabar” fait la “Une” rue de la Liberté. Les quelques dizaines dʼexemplaires lʼaffaire dʼEl Khabar, qui nʼest pas indexée sur la ver- de la presse, El Moudjahid en profite pour se de tirage, distribués gracieusement dans lʼadministra- sion de Hamid Grine, nʼest pas du goût de la direction Ddonner un peu de visibilité et sortir, momentané- tion publique algéroise, sont généralement lus en dia- de ce journal où, chaque matin que Dieu fait, il nʼy en a ment, des abysses de lʼanonymat dans lesquels il sur- gonale par ceux-là mêmes auxquels il sert chaque que pour Hamid Grine, sacré prophète de la vertu jour- vit laborieusement depuis lʼapparition du pluralisme matin, obséquieusement, la soupe du “TVB” (tout va nalistique. Jeudi, toujours sous la plume du même médiatique en Algérie. Non seulement ce journal est un bien Mme la marquise), mais préfèrent chercher lʼinfor- Tartarin Chérif Jalil, ce journal, qui a pris fait et cause anachronisme historique, renvoyant à une forme de mation dans les journaux qui font lʼopinion, qui parlent pour le ministre de la Communication, alors quʼil est journalisme qui ne devrait survivre que dans des dicta- sans fard des problèmes du pays. Sauf que la Pravda censé assurer une mission de service public, comme tures résiduelles comme la Corée du Nord, mais, en nationale, sous la plume de certains cireurs dʼélite, à les autres médias étatiques, a encore éructé. Un rot à plus, il constitue une aberration sur le plan écono- lʼimage du vaillant Chérif Jalil, qui se cache courageu- lʼodeur fétide, signe dʼune grave indigestion. mique, en ce sens quʼil truste la publicité des entre- sement derrière lʼanonymat, multiplie ces derniers Suite P.2 Dimanche 29 mai 2016 LIBERTE 2 L’actualité en question IL A ÉVITÉ D’ABORDER LES SUJETS POLÉMIQUES Saâdani a-t-il été rappelé à l’ordre ? Fait inhabituel, le secrétaire général du FLN Amar Saâdani, dans son allocution, expédiée en moins de 20 minutes, ne s’en est pris à personne, étonnant plus d’un. près Tébessa, Amar Saâdani, le tasia et les roulements de derboukas, comme biliser pour le protéger, soulignant que “le FLN, sulfureux secrétaire général du pour rappeler au SG du FLN ses premières première force politique du pays, est à l’avant- FLN, a choisi de rencontrer ses amours. Prévu initialement à 9h, le meeting dé- garde pour mettre en œuvre cette démarche qui cadres et militants de l’Ouest butera avec deux heures et demie de retard, vise à rendre caduque toute tentative de désta- dans la localité de Maghnia le temps de remplir les galeries restées vides, bilisation”. Et d’ajouter que “l’Algérie est une (wilaya de Tlemcen), à se déroulant dans une organisation exécrable citadelle inexpugnable défendue de mains de fer Aquelques encablures de la frontière algéro-ma- avec, en sus, une sonorisation défaillante. par une armée puissamment équipée veillant rocaine. En choisissant d’animer son meeting Fait inhabituel, Amar Saâdani, dans son allo- à la pérennité des institutions de l’État”. De dans la ville de Ben Bella, premier président de cution, expédiée en moins de 20 minutes, ne Maghnia, il évoquera aussi la question de la la République, et de Mohamed Khemisti, s’en est pris à personne, étonnant plus d’un. contrebande et du crime organisé disant “la premier ministre des Affaires étrangères, Saâ- Il a déroulé ses propos en louant les réalisations nouvelle stratégie mise en place par les pouvoirs dani a voulu donner le signal d’une précam- du président Bouteflika, “président du parti”, publics pour verrouiller la frontière ouest por- pagne électorale en perspective des prochaines après avoir rendu hommage à Messali Hadj et te à présent ses fruits et tout le monde peut le échéances politiques. à Ahmed Ben Bella, “deux artisans du mouve- constater”. Dans une salle polyvalente surchauffée où plus ment national”. Le patron du FLN a ensuite expliqué pourquoi d’un millier de militants, ramenés par bus, ont Il a martelé que le pays est en réel danger et l’Algérie est particulièrement visée de l’exté- pris place, l’ambiance était ponctuée par la fan- qu’il est impérieux pour les Algériens de se mo- rieur. “D’abord, dira-t-il, parce que le pays est dirigé par Abdelaziz Bouteflika, un homme de BENFLIS EN MEETING POPULAIRE, HIER, À TAMANRASSET stature internationale qui a toujours défendu ses convictions, ensuite, l’Algérie dérange car elle est jalouse de sa souveraineté, de ses principes L’Algérie est “la proie de forces et de ses décisions qui ne souffrent d’aucune ambiguïté. Aussi, c’est le seul pays qui n’a ja- D. R. mais tendu la main à Israël et demeure fidèle extraconstitutionnelles” à sa ligne de conduite exemplaire puisée dans grandes les portes du parti afin de canaliser les ans la modernisation poli- probre sur ceux qui utilisent l’É- apaisée. Ce sont là des concepts l’essence même de la déclaration du 1er No- bonnes volontés en privilégiant le dynamisme tique, il serait vain de par- tat “à des fins privatives” ainsi creux, sans consistance et sans si- vembre 1954.” des jeunes et l’intelligence des femmes afin, de- Sler de la rénovation écono- que ses institutions, censées gnification, et tous les régimes to- Amar Saâdani a profité de l’occasion pour lan- vait-il conclure, de grossir les rangs du FLN à mique ou encore de la réforme être des institutions républi- talitaires, lorsqu’ils sont dans cer de sa tribune un appel aux mouhafadhs et la veille des prochaines échéances électorales”. sociale, a estimé d'emblée le caines, mais qui abandonnent la tourmente, ont recours à ces responsables des kasmas “pour ouvrir toutes B. ABDELMADJID président de Talaie El-Hour- l’exercice de leurs prérogatives détournements de concepts pour h riyet, Ali Benflis, lors de son constitutionnelles pour se trans- éviter l’essentiel. L’État de droit, Publicité meeting populaire animé, hier, former en appareils dépendant c’est l’État de tous, et non l’État à Tamanrasset. du régime. de quelques-uns, des gouver- Dans une salle pleine à cra- Sans l’archaïsme politique, notre nants crédibles qui jouissent de quer, l’ancien chef de gouverne- pays serait-il resté sans chef en la confiance des gouvernés, l’al- ment a brossé un tableau peu re- ces moments critiques ? Le ternance pacifique au pouvoir se- luisant de la situation écono- centre de décision étant vacant, lon le seul désir du peuple souve- mique du pays et évoqué “l’ar- serait-il devenu la proie des rain, et non l’obsession du pou- chaïsme politique” qui affecte sé- forces extraconstitutionnelles voir à vie”, a-t-il martelé. rieusement l’Algérie. “L’archaïs- qui l’utilisent à leur guise et en Le régime en place a-t-il peur du me politique, c’est le pouvoir font ce que bon leur semble ? renouveau politique ? La répon- personnel, le culte de l’homme Benflis répond par l’affirmative se de Benflis est toute simple : providentiel et le pouvoir à vie. en justifiant ces propos par la comme son nom l’indique, il C’est aussi des institutions qui ne banalisation de la corruption s’agit de mettre du nouveau à la sont ni légitimes ni représenta- et la grande criminalité financiè- place de l’ancien, sortir du sta- tives, de la base au sommet. re dans ce pays qui s’attelle tu quo mortel pour mettre notre L’archaïsme politique s’explique à exclure de son lexique poli- pays dans une dynamique revi- à travers des médiations clienté- tique le contrôle et la reddition talisante, donner des ambitions listes, claniques et rentières qui des comptes, à l’exemple des 800 nouvelles au pays et ne plus se supplantent les véritables média- milliards de dollars qui auraient suffire de satisfaire les seules tions politiques, économiques et été dilapidés ou livrés à une pré- ambitions égoïstes de la mino- sociales, que seule la société civi- dation. “L’on vous parle souvent rité écrasante. le peut offrir”, a-t-il laissé en- de l’État civil, de démocratie RABAH KARECHE tendre. Benflis a ainsi jeté l’op- responsable ou de démocratie Suite de la page 1 El Moudjahid remet au goût du jour le “qui tue qui” en faisant siennes les élucubrations En effet, ce journal n’a pas aimé notre “édito” délirantes de Saâdani, accusant le DRS d’être de mercredi dans lequel nous interpellions, responsable d’attentats terroristes.