Stage collectif au Maroc Livret de voyage (du 15 au 22 avril 2013)

Table des matières I. Carte...... 3 II. Présentation du Maroc...... 4 1. Géographie...... 4 2. Géographie physique...... 4 a) Montagnes...... 4 b) Plaines...... 5 c) Littoral...... 5 d) Climat...... 5 3. Politique...... 5 4. Économie...... 6 a) Atouts et points forts...... 6 5. Culture...... 7 a) Artisanat...... 7 b) Caftan marocain...... 7 c) Fantasia...... 7 d) Médias...... 7 e) Gastronomie...... 8 f) Musique...... 8 g) Cinéma...... 9 h) Sport...... 9 6. Monuments et sites remarquables...... 10 III. Essaouira...... 11 1. Géographie...... 11 2. Histoire...... 11 a) Antiquité...... 11 b) Les îles Purpuraires au large d'Essaouira...... 12 c) Époque Moderne...... 12 d) La ville nouvelle...... 12 e) Période contemporaine...... 13 3. Kasbah d’Essaouira...... 13 4. Pêche de sardines...... 13 5. Tourisme ...... 13 6. Culture...... 14 IV. Marrakech...... 15 1. Histoire ...... 15 2. Culture...... 18 3. Économie...... 18 4. Tourisme...... 19 5. Monuments et sites touristiques...... 19 6. Événements...... 20 7. Curiosités autour de Marrakech...... 21 8. Sport...... 21 9. Personnalités liées à Marrakech...... 21 10. Films tournés à Marrakech...... 22 V. Programme d'activités...... 23 VI. Charte de voyage...... 24

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I. Carte

(Source : http://geographedumondecours.blogspot.fr)

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II. Présentation du Maroc Le Maroc, ou Royaume du Maroc (forme officielle), pouvant être qualifié de « Royaume chérifien » en référence à l'affiliation chérifienne du Roi, est un pays d'Afrique du Nord. Sa capitale politique est Rabat alors que la capitale économique et la plus grande ville du pays est Casablanca. Le pays est bordé par l’océan Atlantique à l’ouest, par l’Espagne, le détroit de Gibraltar et la mer Méditerranée au nord et par l’Algérie à l’est. Au sud, il est bordé par le Sahara occidental, territoire non autonome selon l’ONU, mais annexé majoritairement par le Maroc qui, de ce fait, contrôle notamment la partie sud de sa frontière avec la Mauritanie.

1. Géographie Le Maroc est un pays du nord-ouest de l'Afrique. Sa longue côte donnant sur l'océan Atlantique se termine au-delà du détroit de Gibraltar sur la Méditerranée. Au sud du Maroc se trouve le territoire contesté Sahara occidental, revendiqué et contrôlé en grande partie par le Maroc. À l'est et au sud- est, le Maroc est limitrophe de l'Algérie. À quelque distance de la côte atlantique se trouvent les îles Canaries et Madère. Au nord du détroit de Gibraltar se trouve l'Espagne.

La capitale administrative est Rabat. Parmi les grandes villes remarquables on trouve Casablanca, Agadir, Fès, Marrakech, Meknès, Tétouan, Tanger, Oujda, et Laâyoune (au Sahara occidental).

2. Géographie physique a) Montagnes Les montagnes occupent plus des deux tiers du territoire marocain et atteignent des hauteurs non négligeables. Plusieurs sommets franchissent la barre des 4 000 m. Le Jbel Toubkal, le plus haut sommet du pays, culmine à 4 167 m. Le Maroc renferme quatre principales chaînes de montagnes, et c'est le seul pays du Maghreb à disposer d'une immense chaîne de montagne l'Atlas.

D'abord au nord du pays, les montagnes ou djebel du bordent la Méditerranée. Le plus haut sommet du Rif atteint 2 456 m et il a pour nom djebel Tidirhine. Le Rif propose des surfaces variées selon les Illustration 1: Le massif de altitudes de ses régions. En fait, à l'ouest, on retrouve surtout une Toubkal végétation épineuse (des sapins, des pins et des cèdres). De l'autre côté, il y pousse des steppes arides et des maquis et encore plus à l'est, on y retrouve le chanvre, qui n'est cependant pas récolté. Plus loin des rivages méditerranéens et plus à l'intérieur du pays, il est possible de remarquer trois autres immenses chaînes : le Moyen Atlas, le Haut Atlas et l'Anti-Atlas, où nous retrouvons encore une fois une diversité des paysages.

Le Moyen Atlas, qui est le « château d'eau » du Maroc est séparé du Rif par les plaines arides de l'est et fertiles de l'ouest. Les deux chaines sont séparées par la fameuse trouée de Taza. Le Moyen Atlas se compose de deux parties au paysages très différents. À l'est, on retrouve les massifs escarpés avec des sommets à plus de 3 100 m comme Jbel Bou Naceur ou Bouiblane. Ces sommets connaissent des chutes de neiges importantes. Vers l'ouest, la chaine s'adoucit pour laisser place à des reliefs plus abordables et laissant place à quelques petits plateaux. La chaine du Moyen Atlas est bordée au sud par le Haut Atlas

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b) Plaines

Ces plaines ont souvent de très grandes étendues, s'étirant des montagnes du Rif jusqu'au Moyen Atlas, le bassin de Sebou (36 000 km2) se compose de bas plateaux, de cours d'eau, quelques collines et des plaines fertiles qui permettent la culture de plusieurs aliments. Dans la plaine du Gharb, on trouve des champs de betteraves sucrières, de riz, de cannes à sucre et de tabac. Cette plaine se distingue des autres par la présence de la forêt de Maâmora où on fait l'exploitation de chênes-lièges et Illustration 2: Plaine des Doukkala d'eucalyptus.

De vastes plaines apparaissent aussitôt qu'on dépasse le pays de Zaïr et le plateau des phosphates. On retrouve la Chaouia, Doukkala et plus à l'est au pied du Moyen Atlas Tadla. Plus au sud, on retrouve la plaine du Haouz dans la région de Marrakech et celle du Souss qui fait le triangle entre océan, Haut Atlas et Anti-Atlas.

D'autres plaines et vallées fertiles de moindre tailles sont localisées surtout au nord (Lukos, Nekkor, Trifa, Vallée des oueds Ouergha, Baht, Inaouen ...). c) Littoral Le littoral marocain est diversifié par sa nature car composé à la fois de la mer Méditerranéenne au nord et de l'océan Atlantique à l'Ouest, comptabilisant un total de 2 390 km de côtes, le Maroc est le pays au plus grand littoral du continent africain, il comprend 500 km de côtes en Méditerranée et 1 890 km sur l'océan Atlantique. Les eaux marocaines sont réputés parmi les plus poissonneuses au monde. d) Climat Illustration 3: Pécheurs marocains revenant de Le climat marocain est à la fois méditerranéen et atlantique, avec une saison l'Océan sèche et chaude doublée d'une saison froide et humide, la fin de la période chaude étant marquée par les pluies d'octobre.

La présence de la mer atténue les écarts de température, tempère les saisons et accroît l'humidité de l'air (400 à 1000 mm de pluies sur le littoral). Dans l'intérieur, le climat varie en fonction de l'altitude. Les étés sont chauds et secs, surtout lorsque souffle le sirocco brûlant ou le chergui, vent d'été venant du Sahara. Les hivers sont froids et pluvieux avec gel et neige. La température moyenne évolue alors de - 2 °C à 14 °C et peut descendre jusqu'à - 26 °C. Dans les régions montagneuses, les précipitations sont très importantes (plus de 2 000 mm de précipitations au Rif ou encore 1 800 mm au Moyen-Atlas). Le Maroc pré-saharien et saharien a un climat désertique sec.

3. Politique Le Maroc est une monarchie constitutionnelle. Sa constitution est celle proclamée en décembre 1962 par Hassan II[réf. nécessaire]. Elle a été modifiée et enrichie à 5 reprises en 1970, 1972, 1992, 1996 et 2011, augmentant les pouvoirs du parlement bien que ceux-ci restent toujours limités sur certains points.

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En effet, l’essentiel du pouvoir est concentré entre les mains du roi, monarque héréditaire, qui nomme le Chef du gouvernement en tenant compte de la majorité du parlement. Actuellement, le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif, bicaméral, est exercé par la chambre des représentants composée de 395 membres élus tous les cinq ans au suffrage universel, et la chambre des conseillers qui comprend entre 90 et 120 membres renouvelés par tiers tous les trois ans[réf. nécessaire].

La justice est le troisième pouvoir. Ce pouvoir en forte mutation depuis quelques années, grâce à la création de nouvelles juridictions spécialisées (tribunaux administratifs, tribunaux de commerce).

4. Économie Le Maroc est la cinquième puissance économique d’Afrique. Il est la deuxième puissance économique maghrébine, après l'Algérie. Le taux de croissance du Maroc était en 2008 d'environ 6,5 %.

Indicateur En 2006 En 2007 En 2008 En 2009 Produit intérieur brut en milliards de dollars US 65,64 74,41 85,21 91,41 Croissance du PIB (prix constants) 7,8 % 2,7 % 6,5 %* 5,5 %* PIB par habitant en dollars US 2 151* 2 422* 2 901* 2 868 Taux d'inflation 3,3 % 2 % 3,9 %* 4,5 %* Sources : FMI - World Economic Outlook Database a) Atouts et points forts Le Maroc dispose d'un produit intérieur brut fort au regard de la moyenne africaine. Celui-ci avoisinait en 2008 les 85,2 milliards de dollars, soit 9 % du PIB global du continent. Le Maroc est en outre appelé à consolider ce point, compte tenu de la croissance d'une moyenne de 8 % annuelle depuis l'accession au trône du souverain Mohammed VI en 1999. Cette croissance demeure néanmoins variable et volatile car tributaire des résultats des campagnes agricoles courantes. C'est toutefois cette caractéristique qui permettra sans doute au Maroc de bénéficier d'une croissance importante en 2009 au vu des singulières précipitations s'étant abattu sur le royaume durant l'hiver 2008/2009.

La proximité du Maroc avec le continent européen a bénéficié à l'économie nationale dans la mesure où cette dernière a très largement profité des nombreuses délocalisations effectuées par les entreprises européennes. Depuis le début des années 2000, le Maroc a mis en place une politique fiscale attractive en matière d'offshoring, à tel point que l'OCDE plaçait en 2008 le royaume en troisième position dans la progression des emplois créés par le secteur de l’offshoring, derrière l’Estonie et la Chine. L'exemple le plus typique en la matière est celui des centres d'appel. On peut aussi évoquer l'exemple aéronautique. Le Maroc a toujours su profiter de sa façade maritime double. Néanmoins, la construction du port de Tanger Med en 2004 a indéniablement constitué un tournant en termes de politique maritime. Construit entre la ville de Tanger et l'enclave espagnole de Ceuta, au niveau de l'embouchure de l'oued Rmel, le port se situe à 15 km de l'Espagne continentale. En 2012 ce complexe portuaire devrait pouvoir traiter 8 millions de conteneurs, ce qui ferait de lui le plus grand port africain en termes de transport de marchandises. La zone franche adjacente devrait entre autres abriter la nouvelle usine Renault.

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Malgré les récentes contre-performances consécutives à la crise financière de 2008, la bourse de Casablanca consolide son statut de deuxième place boursière africaine, derrière celle de Johannesburg et devant celle du Caire.

5. Culture Même si la grande majorité de sa population est musulmane, le Maroc se veut un pays multiculturel de par son contact notamment avec les Phéniciens, les Romains, les Byzantins, les Vandales, les Arabes, les Français et les Espagnols.

L'état civil marocain n'autorise pas de nombreux prénoms que des parents marocains souhaitent donner à leurs enfants pour des raisons de « rupture avec l'identité marocaine ». Alors que cette mesure concernait surtout les prénoms berbères, elle « est de plus en plus élargie aux appellations d’origine arabe, liés à l'islam ou parfois inspirés des célébrités de cinéma. » a) Artisanat La région est très réputée par ses tapis de campagne, ses paniers et ses différents autres objets de grande utilité. Le tissage de tapis modernes et la broderie sont très prospères surtout dans les complexes artisanaux. D'autres objets de grande utilité sont fabriqués par les artisans de la région, tels que les tajines, les jarres, etc. b) Caftan marocain Les caftans du Maroc sont originaires de l'Andalousie mauresque (Al Andalus) où les élites arabo- musulmanes de l'Empire omeyyade (dont Zyriab, le père de la musique arabo-andalouse) ont apporté à partir du IXe siècle des caftans empruntés aux Perses. Entre le IXe et le XVe siècle, les émirats arabo-andalous (composés de peuples d'origines variées) ont progressivement donné aux caftans leurs touches civilisationnelles. Rappelons que l'Andalousie mauresque s'est construite en opposition ou en concurrence vis-à-vis de l'Empire ommeyyade de Damas de même que l'Empire des Idrissides de Fez (branche Omeyyade du Maroc) vis-à-vis de l'Empire Abasside de Bagdad. Cette divergence va se traduire entre autres sur les tenues vestimentaires. c) Fantasia Au vu des diverses archives actuelles, il est clair que cette tradition est bien inscrite dans le patrimoine séculaire équestre marocain.

Au Maroc, pays fortement agricole et resté longtemps tribal (et cela même après l'indépendance en 1956 du pays), cette démonstration va perdurer en devenant une tradition tribale, rurale et religieuse : les tribus guerrières rurales l'associeront, avec la Illustration 4: La célèbre fantasia marocaine collaboration active de la population, aux Moussem (fête des semailles, de la moisson) et à la fête d'un saint de la tribu (ou reconnu par la tribu) et cela de façon annuelle et séculaire. La fête des saints a été instaurée au XVe siècle par les Mérinides. d) Médias Le premier journal à apparaître au Maroc était un hebdomadaire anglophone appelé « Maghreb Al Aksa », en 1877. De telles publications n'étaient généralement pas disponibles dans les villes marocaines jusqu'en 1908.

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Pendant le protectorat français, à partir de 1920, commença l'apparition des publications françaises comme L'Écho du Maroc et La Vigie marocaine. Elle fut suivie par le lancement d'un groupe de presse appelé Mas, qui publia Farmhouse ainsi que les quotidiens Le Petit Marocain et L'Écho du Maroc, bien que ces derniers continuèrent à s'adresser principalement aux étrangers.

Ensuite, les nationalistes marocains tels que Mohamed Hassan El Ouazzani commencèrent leur propres publications. En 1933, ce dernier fonda « L'action du peuple », un hebdomadaire francophone. Plus tard, Abdelkhalek Torrès et Mohamed Bennouna, à Tétouan, publièrent en arabe, respectivement deux publications : « Al Salam » et « Al-Hayat ». Ces journaux donnèrent aux nationalistes une plateforme pour exprimer leurs revendications indépendantistes vis-à-vis de la France et de l'Espagne. De plus en plus de journaux étrangers furent publiés au Maroc.

Plus tard, le Maroc édita un code de la presse le 15 novembre 1958.

Actuellement : Le gouvernement marocain dispose de nombreux moyens audiovisuels comme la radio et la télévision marocaine. L'agence de presse marocaine, Maghreb Arabe Presse et un quotidien en langue arabe Al-Anbaa sont des organes officiels du gouvernement. Des organes semi-officiels sont les suivants : le quotidien Assahra Al Maghribia, le quotidien de langue française Le Matin du Sahara et du Maghreb.

Les Marocains ont à leur disposition environ 2 000 publications locales ou étrangères. e) Gastronomie La cuisine marocaine traditionnelle est extrêmement riche et variée, elle a une bonne place dans le classement international. Le couscous et le tajine,très connus sont considérés comme des plats traditionnels ordinaires dans cette région. Ils sont préparés à base de viande de mouton ou poisson et de légumes variés. Durant les fêtes, on mange d'autres plats typiquement marocains et plus raffinés : les pastillas (prononcé bastela), le tajine de viande au miel, aux pruneaux et amandes, le méchoui ... f) Musique La musique au Maroc est très diversifiée et se compose de quatre grands groupes ou familles de musique : la musique berbère (amazigh), la musique africaine, la musique internationale, la musique hassanie des régions du sud et la musique arabe.

Chaque groupe est lui-même constitué de sous-groupes. Ainsi la musique Illustration 5: Pâtisseries arabe au Maroc est-elle constituée de musique arabe moderne influencée marocaines par la musique arabe contemporaine du reste du monde arabe (Algérie, Égypte, Liban, Syrie, etc.), la musique arabe du terroir (populaire) propre à chaque région du Maroc, généralement chantée en arabe dialectal de chaque région, la musique « classique » arabo-andalouse, elle-même composée de sous-groupes de Fès, Rabat, Tétouan, Oujda (gharnati) et le berceau de la Musique Aarfa qui est la source de plusieurs musiques comme Reggada, Allaoui, nâari. Il y a aussi le Raï de la région d’Oujda trouvant sa source à proximité de la frontière algérienne (Oran, Tlemcen, Saïda).

La musique amazigh (berbère) est, elle aussi, divisée en sous-groupes, généralement suivant les diverses régions et parlés : amazigh, tachelhite, tarifite, etc. Cette musique est aussi divisée en « moderne » et « traditionnelle ». La musique afro-marocaine, connue sous le nom de Gnaoua est

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propre à la région de Marrakech, Essaouira ainsi que le sud du Maroc, les paroles sont soit en arabe, en amazigh ou en un mélange afro-arabe.

Enfin il existe une nouvelle génération de jeunes, qui crée une musique qui synthétise l’esprit marocain aux influences venues du monde entier (blues, rock, metal, reggae, rap marocain, etc.). Un des évènements les plus importants de cette scène « underground », est le Boulevard des Jeunes Musiciens qui a lieu tous les ans à Casablanca et qui rallie la jeunesse marocaine dans un même événement culturel. g) Cinéma Le cinéma marocain regroupe à la fois les films, téléfilms et les productions cinématographiques produites au Maroc. À l'opposé d'autres cinémas d'Europe ou du Maghreb, l'État marocain a longtemps laissé son cinéma trouver par lui-même les moyens nécessaires à sa survie et son épanouissement national et international, créant ainsi un déséquilibre entre cinéma commercial (souvent médiocre) et cinéma esthétisant à public essentiellement élitiste. Le Protectorat français du Maroc (1912-1956) avait établi une commission de censure ayant survécu à l'indépendance. Cet organisme de réglementation s’est occupé jusqu'aux années soixante-dix surtout de contrôler la distribution des films étrangers en raison d'une production nationale encore faible comparée à celle des pays francophones voisins. De ce fait, le Maroc a laissé le champ libre à d'autres cinémas concurrents qui se sont affirmés aisément auprès du public marocain ; aujourd'hui il doit lui faire face avec plusieurs années de retard. Il en est de même pour d'autres secteurs artistiques tel que la musique par exemple.

Récemment, la politique culturelle du pays a changé (en particulier sous l'impulsion du Festival international du film de Marrakech) et le Maroc vient de se doter d'une toute neuve industrie du film (voir ci-après). À ce jour, le cinéma marocain progresse et les nombreuses perspectives d'évolution semblent prometteuses ; le cinéma marocain est de plus en plus sélectionné et/ou primé dans des festivals arabes, africains et occidentaux, ce qui encourage de plus en plus de jeunes à se lancer dans une carrière dans le 7e art (voir ci-après défis et atouts du cinéma marocain). Ce progrès sert également de référence au cinéma africain. h) Sport Le Maroc s’illustre dans de nombreux sports au niveau continental et mondial et constitue la locomotive du développement du sport du continent africain et du monde arabe. À titre d’exemple, l’augmentation à cinq du nombre de pays africains à représenter l’Afrique au mondial du football grâce aux bonnes prestations que le Maroc a réalisées ces 3 dernières décennies dans le football et également dans d'autres compétitions internationales telles que l’athlétisme, la motomarine, le taekwondo, la boxe thaïe, etc. Voici quelques sportifs et équipes ayant marqué le sport marocain :

L'athlétisme : • Hicham El Guerrouj est double médaillé d’or des Jeux olympiques de 2004 sur 1 500 m et 5 000 m et détenteur du record du monde du 1 500 m en 3 min 26 s 00. • Said Aouita a réussi à battre les records du monde du 1 500 m et du 5 000 m en 1985. Il détient encore le record olympique sur 5 000 m en 12 min 58 s 39. • Nawal El Moutawakel, la première femme arabe et africaine à se hisser à ce niveau de compétition et par la même occasion casser tous les tabous dans les pays émergents. • Khalid Skah, Nezha Bidouane, Hasna Benhassi et Jaouad Gharib se sont aussi illustrés dans des courses de fond ou de demi-fond.

Le football, le sport national par excellence : La sélection nationale s’est qualifiée pour les coupes du monde de football de 1970, de 1986 et

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s’est qualifiée aux huitièmes de finales et devient le premier pays arabe et africain à atteindre ce stade de compétition, puis 1994 et enfin celle de 1998. Elle a gagné la Coupe d'Afrique des nations de football 1976 en tant que premier pays maghrébin et a fini finaliste de l’édition de 2004. L’équipe olympique de football s'est qualifiée plus de six fois aux Jeux olympiques Le Raja de Casablanca qui a été le premier club arabe et africain à se qualifier à la coupe du monde des clubs, le Wydad de Casablanca, les FAR de Rabat et le KACM de Marrakech, ont gagné à plusieurs reprises des compétitions continentales et régionales tels que la Ligue des Champions de la CAF et arabes, la Coupe de la CAF (anciennement Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe), la Supercoupe d'Afrique, la Coupe afro-asiatique de football (abandonnée après la création du Coupe du monde des clubs)

Le tennis : • Younès El Aynaoui est quart de finaliste de l'Open d'Australie en 2000 et 2003 puis à l'US Open en 2002, 2003. Son meilleur classement est de 1er mondial pendant une semaine, après sa victoire au tournoi de Doha. • Hicham Arazi a été classé 22e meilleur joueur mondial le 5 novembre 2001 tandis que Karim Alami a été 25e le 15 mai 2000.

6. Monuments et sites remarquables

Des villa à Palais royal à Ifrane Tétouan

Bab Bou Jeloud Le mausolée de La Kasbah des à Fès Mohammed V Oudaïas

La tour Hassan

Bab Mansour el Jamaa El Fna La Ménara Bab Agnou à Parc de la Ligue La mosquée Aleuj Marrakech arabe à Koutoubia Casablanca

Vallée de l’Imlil Rues de Paysage à Chefchaouen proximité de Ouarzazate Rues d’Asilah Médina d’El Jadida

Les cascades d’Ouzoud

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III. Essaouira

1. Géographie Essaouira Port situé sur la côte Atlantique, à 173 km au nord d'Agadir, à 176 km à l'ouest de Marrakech et 360 km au sud de Casablanca.

2. Histoire a) Antiquité D'après la tradition, après la fondation de Carthage en 814 av. J.-C., des marchands puniques se dirigent vers l'extrême Occident, et passent les colonnes d'Hercule Rue d'Essaouira vers la côte atlantique méridionale pour y Administration installer des échelles, des comptoirs. Ils y Pays Maroc nouent des contacts commerciaux avec les Région Marrakech-Tensift-El Haouz populations indigènes, ainsi que le décrit province Province d'Essaouira Hérodote. Maire Mohamad Al Farraa (SAP) (2009) Plusieurs chercheurs identifient l'île de Gouverneur Nabil Kharroubi Kernè (ou Cerné) décrite dans le Périple du Code postal 44000 général et navigateur carthaginois Hannon, Démographie probablement au VIe siècle av. J.-C., à l'îlot Population 70 000 hab. au large d'Essaouira. Certains évoquent la fondation d'une colonie - ou le peuplement Géographie d'une colonie préexistante - par le général Coordonnées 31° 30′ 47″ Nord carthaginois, dès cette époque : protégé des 9° 46′ 11″ Ouest alizés et riche en eau potable, elle pourrait Altitude 11 m avoir servi de poste avancé sur la route du Cap-Vert et de l'Équateur.

L'archéologie atteste, en tout état de cause, d'une présence phénicienne remontant au milieu du VIIe siècle av. J.-C. sur l'îlot de Mogador, constituant la position la plus méridionale phénicienne actuellement trouvée. C'est sur cet îlot distant d'un kilomètre de la ville actuelle qu'une campagne de fouilles sur la partie est a mis au jour différentes strates d'occupations, phénicienne, berbère puis romaine. La strate phénicienne, qui est composée d'un petit établissement d'un hectare, a livré parmi de nombreux fragments de vases et de tessons phénico-chypriotes et grecs, un vase portant des graffiti qui constituent la plus ancienne inscription phénicienne trouvée au Maroc ; les fouilles révèlent un habitat sommaire qui pousse les chercheurs à envisager une occupation saisonnière et précaire du site dans ce « comptoir extrême » ni base permanente, ni simple escale.

Le site semble avoir été abandonné à la fin du VIe siècle av. J.-C., puis à nouveau sporadiquement fréquenté aux cours des IVe et IIIe siècle av. J.-C avant de retrouver une occupation régulière à partir du règne de Juba II dans les dernières décennies du Ier siècle av. J.-C.

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b) Les îles Purpuraires au large d'Essaouira. Depuis le IIIe siècle av. J.-C., les Berbères se sont organisés en monarchie puis, en 146 av. J.-C., la région est passée sous influence romaine à la suite de la Troisième guerre punique. Rome fait un État client de ce royaume dont le souverain le plus illustre est Juba II. Ce dernier favorise l'installation de son équipage et le développement de l'industrie des salaisons et de la pourpre. C'est cette seconde activité - une production de teinture à partir d'un coquillage : le murex - qui explique la renommée des îles Purpuraires Illustration 6: Les îles Purpuraires au large d'Essaouira. au large d'Essaouira durant certaines périodes de l'Empire romain. Cette couleur, chez les Anciens, était synonyme d'un rang social élevé.

En 42 ap. J.-C., Rome annexe le royaume berbère pour le transformer en province romaine de Maurétanie tingitane. Le comptoir des îles Purpuraires semble à nouveau abandonné vers cette époque avant de retrouver une activité significative vers le début du IVe siècle. Les fouilles de l'îlot ont révélé une villa romaine et une nécropole datant du Bas-Empire, un sémissis attestant d'une présence romaine vraisemblablement jusqu'à la fin du Ve siècle. c) Époque Moderne

Illustration 7: Vue panoramique des remparts portugais d'Essaouira.

Au XIVe siècle, les marins portugais mesurent tous les avantages de cette baie et baptisent la ville Mogdura, déformation probable du nom de Sidi Mogdoul, un marabout local. Les Portugais font de la cité un important comptoir commercial. En 1506, ils y construisent un petit port et plusieurs remparts, ce qui confère à la ville sa configuration spécifique. Une forteresse tellement utile qui atténue son caractère vulnérable en raison de sa trop grande exposition. Les Portugais encouragent à l’époque l’exploitation intensive de la canne à sucre.

Les Juifs ont un statut spécial d'intermédiaires entre le sultan et les puissances étrangères, obligées d'installer à Essaouira une Maison consulaire ; il y en a jusque dix dans la Kasbah. On les appelle les « négociants du roi » ou les « représentants consulaires ». Ils ont, par exemple, le monopole de la vente du blé aux chrétiens, celle-ci étant interdite aux musulmans.

Mogador est bombardée et prise le 15 août 1844 par les Français. d) La ville nouvelle En 1764, le sultan Mohammed ben Abdellah décide d'installer à Essaouira sa base navale, d'où les corsaires iront punir les habitants d'Agadir en révolte contre son autorité. Il fait appel à Théodore Cornut, un architecte français à la solde des Britanniques de Gibraltar. Le sultan le reçoit avec tous

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les honneurs dus à un grand artiste et lui confie la réalisation de la nouvelle ville « au milieu du sable et du vent, là où il n'y avait rien ». Cornut l'Avignonnais, disciple de Vauban, et qui avait été employé par Louis XV à la construction des fortifications du Roussillon, travailla trois ans à édifier le port et la kasbah, dont le plan original est conservé à la Bibliothèque nationale de France à Paris. Il semblerait que la seconde ceinture de remparts et la médina aient été dessinées bien après le départ de Cornut. Le sultan n'avait pas souhaité prolonger leur collaboration, reprochant aux Français d'être trop chers et d'avoir travaillé pour l'ennemi britannique. Avec son plan très régulier, la ville mérite bien son nom actuel d'Es Saouira, qui signifie « la Bien-Dessinée ». e) Période contemporaine L'importance d'Essaouira n'a cessé de croître jusqu'à la première moitié du XIXe siècle, et la ville connut une formidable prospérité grâce à l'importante communauté juive. On y compta jusqu'à 17 000 Juifs pour à peine 10 000 musulmans. La bourgeoisie marocaine accourt y acheter des bijoux. On l'a longtemps surnommé le port de Tombouctou, car les caravanes chargées d'or, d'épices et d'esclaves venues d'Afrique subsaharienne y sont alors négociées et le commerce y est florissant. Mais la plupart des Juifs partent après la guerre des Six Jours. Aujourd'hui, il n'y subsiste que quelques familles juives.

Pendant des années, c'est le seul port marocain ouvert au commerce extérieur. Mais le déclin commence avec le protectorat français et le développement d'autres ports (Casablanca, Tanger, Agadir). Handicapée par ses eaux peu profondes et ne pouvant pas recevoir les gros bateaux modernes, la ville connaît cependant une renaissance spectaculaire depuis le début des années 1990, renaissance due essentiellement au tourisme mais aussi à sa vocation culturelle.

Essaouira est aujourd'hui le chef-lieu d'une province de 500 000 habitants, pour la plupart agriculteurs. La ville est liée par une opération de coopération avec Saint-Malo, sous l'égide de l'UNESCO. Elle est aussi jumelée avec La Rochelle.

3. Kasbah d’Essaouira Face à l'océan Atlantique parfois coléreux, la Sqala de la Kasbah est une ancienne batterie longue de 200 mètres où sont alignés des canons portugais. C'est sur ces remparts qui abritèrent les corsaires du sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah qu'Orson Welles tourna son film Othello.

4. Pêche de sardines Vieux site portuaire, Essaouira, l'ancienne Mogador des Portugais puis des Français, de proportions modestes, se voit de plus en plus concurrencée par des ports plus grands pour la pêche de la sardine sur la côte atlantique (Safi).

5. Tourisme Le tourisme est de plus en plus important à Essaouira, avec des jolis hôtels installés dans des riads marocains traditionnels dans la vieille ville. Il y a aussi des hôtels modernes le long de la plage. Essaouira est également renommée pour la pratique du windsurf et du kitesurf, grâce aux vents puissants qui soufflent presque constamment dans la baie ainsi que l'organisation annuelle d'une étape de la Coupe du Monde de Kitesurf. La corniche d'Essaouira est d'une beauté exquise, juste devant la Illustration 8: Theodore Cornut, Essaouira, 1767.

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Dzira et en face du petit port, la détente est assurée avec des écoles dédiées au surf de même que des activités liées au vent. A quelques kilomètres au sud, vers la route d'Agadir, on peut apprécier des ilots et des Riads, de même qu'une plage unique en son genre car encore vierge ; c'est la plage de Sidi Kaouki, situé à 25 km environ de la ville.

Tout autour on dénombre de nombreux champs d'arganier. C'est l'occasion pour les touristes de voir et d'apprécier l'huile d'argan, unique dans cette région[réf. nécessaire] et nulle part ailleurs. les remparts autour de la ville et surtout à côté du port témoignent de la période des marins portugais, la Sqala est un site unique[réf. nécessaire] que le touriste découvre à quelques minutes de la place qui abrite des cafés authentiques pour les amoureux de la musique Gnaoua. C'est d'ailleurs sur cette même place qu'on organise tous les ans le festival des Gnaouas. À partir de cette place on peut sillonner les rues de la médina et apprécier l'artisanat Souiri. On y découvre aussi, entre autres, le marché aux poissons et des épices qui valent toujours le détour, ainsi qu'une jolie petite place que l'on appelle la place aux grains et qui abrite aujourd'hui encore quelques boutiques d'artisans et des cafés aux terrasses agréables. La ville est connue pour son artisanat multiple (le travail du bois de thuya - marqueterie -, du cuir, du cuivre...etc.) mais aussi pour ses peintures aux couleurs de la mer.

6. Culture • Essaouira est aussi connue pour son Festival des Gnaouas • Fête de la conférie des Regraga (avril 2013) • Orson Welles y tourna son Othello (The Tragedy of Othello) : The Moor of Venice, 1952 • En 2004, Ridley Scott y reconstitue la Jérusalem médiévale pour le film Kingdom of Heaven. • Ville natale de Léon Vuillemain, as de la Seconde Guerre mondiale, qui y est né le 22 mars 1915. • Musée Sidi Mohamed Ben Abdallah autrefois une maison seigneuriale. Elle attire aujourd'hui de nombreux artistes et créateurs.

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IV. Marrakech Marrakech, connue sous le nom de Perle du Sud ou Porte du Sud et de Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Marrakech Maroc, dans l'intérieur des terres, au pied des montagnes de l'Atlas.

La ville a été fondée en 1062 par Abu Bakr Ibn Omar, roi de la dynastie berbère des Almoravides. Dans le passé, Héraldique le Maroc était connu en Orient sous le nom de Marrakech (appellation toujours d'actualité en Iran) ; le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation portugaise de Marrakech : Marrocos.

Marrakech compte environ 909 000 habitants (recensement de 2012) répartis sur une superficie de 230 km2. La densité de population atteint les 350 habitants à l’hectare dans la Médina. C'est la quatrième plus grande ville du Maroc après Casablanca, Rabat et Fès. La ville est divisée en deux parties distinctes : la Médina ou ville historique (dix kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre- ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du Protectorat. Le quartier Ville de Marrakech de l'Hivernage concentre de nombreux Administration complexes hôteliers. Depuis quelques Pays Maroc années, la ville s'agrandit en périphérie Région Marrakech-Tensift-El-Haouz notamment à l'ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme Province Marrakech pour la région de Targa ou l'extension Maire Fatima-Zahra Mansouri (PAM) (2009) de l'avenue Mohammed-VI ou au nord Code postal 40000 Tamansourt. Démographie Gentilé Marrakechi(a) Population 1 174 550 hab. (20101) 1. Histoire Densité 5 107 hab./km2 Marrakech fut fondée en l'an 1062 (an Géographie 454 de l'Hégire), par Abu Bakr Ibn Coordonnées 31° 37′ 48″ Nord Omar, souverain et cousin de Youssef 8° 00′ 00″ Ouest Ibn Tachfin. Altitude 450 m Superficie 23 000 ha = 230 km2 Le nom de Marrakech vient du

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tamazight Mour qui signifie « pays » et Akouch qui veut dire «dieu» ce qui donne la terre de dieu. Une autre étymologie donne l'interprétation de « terre de parcours. »

Très vite, à Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, pieux guerriers et austères savants venus du désert, de nombreuses mosquées et médersas (écoles de théologie coranique) furent construites, ainsi qu'un centre commercial pour le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. Marrakech grandit rapidement et s'imposa comme un centre culturel et religieux influent, supplantant , auparavant chef-lieu du Haouz, et ce depuis une période ancienne. Des palais furent édifiés également et ornés avec le concours Illustration 9: Place Jamaa El d'artisans andalous venus de Cordoue et de Séville, qui amenèrent le Fna style omeyyade caractérisé par des coupoles ciselées et des arcs polylobés. Cette influence andalouse fusionna avec les éléments sahariens voire ouest-africains et fut synthétisée dans une architecture originale totalement adaptée à l'environnement spécifique de Marrakech. Elle devint la capitale de l'Émirat almoravide qui s'étendait des rives du Sénégal jusqu'au centre de l'Espagne et du littoral atlantique jusqu'à Alger.

La cité fut ensuite fortifiée par le fils de Youssef Ibn Tachfin, Ali Ben Youssef, lequel fit édifier vers 1122-1123 des remparts encore visibles.

En 1147 les Almohades, partisans d’un Islam orthodoxe et issus des tribus masmoudas du Haut-Atlas, s'emparèrent de la ville. Les derniers Almoravides furent exterminés sauf ceux qui s'exilèrent aux îles Baléares (famille des Banu Ghania). En conséquence la presque totalité des monuments furent détruits. Les Almohades construisirent de nombreux palais et édifices religieux, comme par exemple, la célèbre mosquée de la Koutoubia bâtie sur les ruines d'un palais almoravide, et sœur jumelle de la Giralda de Séville et de la tour Hassan (inachevée) de Rabat. La Casbah abrita la résidence califale (depuis le règne d'Abd al-Mumin le souverain almohade portait le titre de calife, rivalisant ainsi avec le Illustration 10: Pavillon principal lointain califat oriental des Abbassides), agrémentée d'un hôpital qui des jardins de la Ménara attira le médecin andalou Ibn Tufayl. De l'ensemble majestueux de la Casbah mansourienne, nommée ainsi d'après le calife Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, subsiste encore la superbe porte de Bab Agnaw. Marrakech fut ainsi digne d'abriter la capitale de la puissance majeure de l'Occident musulman méditerranéen de l'époque, l'Empire almohade qui englobait l'aire comprise entre Cordoue (Al-Andalus) et Tripoli (Libye).

Afin d'alimenter la palmeraie et les grands jardins, un système d'irrigation fut édifié et perfectionné. Marrakech, par rayonnement culturel attira de nombreux écrivains et artistes venus notamment d'Andalousie, dont notamment le célèbre philosophe Averroès de Cordoue, connu pour ses commentaires d'Aristote.

En 1269, Marrakech fut conquise par les nomades zénètes aux dépens des derniers Almohades. Lorsque survient l'avènement de la dynastie mérinide, Marrakech tomba alors dans une certaine léthargie, et son déclin entraîna la perte de son statut de capitale au profit de sa grande rivale, Fès.

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Au début du XVIe siècle, Marrakech redevint la capitale du royaume, après avoir été le siège des émirs Hintata. Elle renoua rapidement avec son apogée, en particulier sous le règne des sultans saadiens, Mohammed El Mahdi et Ahmed al-Mansur Saadi. Grâce à la fortune amassée par les sultans, Marrakech fut embellie, les monuments en ruine alors restaurés et de somptueux palais édifiés. Le palais El Badi élevé par Ahmed al-Mansur, était une réplique de l'Alhambra, réalisée avec les matériaux les plus précieux provenant d'Italie (marbre), du Soudan (poudre d'or), des Indes (porphyre) et même de Chine (jade). Le Badi frappa également les contemporains par sa Kubbat al Jujjaj, sa « coupole de verre » réalisée en cristal translucide. Mais tout ceci devait disparaître, démantelé sur ordre du sultan Moulay Ismail vers 1695. Ce palais était avant tout destiné aux réceptions fastueuses offertes aux ambassadeurs venus d'Espagne, d'Angleterre et de l'Empire ottoman, reconnaissant le Maroc saadien comme une puissance incontournable dont l'aire d'influence atteignait les confins du Niger et du Mali, grande région productrice d'or. Sous le règne de la dynastie saadienne, Marrakech retrouva ainsi son rôle de point de contact entre le Maghreb, le bassin méditerranéen et le monde africain subsaharien, par le biais des routes caravanières.

À la fin du XVIIe siècle, la dynastie alaouite succéda aux Saadiens. Le trône fut successivement transféré à Fès puis à Meknès, nouvelle ville impériale. Le sultan Mohammed III (1757-1790) choisit la ville comme lieu de résidence principale, en raison de la proximité de Mogador qu'il faisait édifier sur les plans d'un architecte français passé à son service. En 1792, Marrakech devint la capitale d'un petit-fils de Mohammed III, Hicham, qui se fait reconnaitre comme sultan par cette partie du pays tandis que son frère Sulayman était reconnu sultan légitime à Fès par les oulémas et par les provinces au nord du fleuve Oum Errabiaa. Il s'ensuivit une guerre entre les deux sultans rivaux, qui s'acheva par la défaite de Hicham en 1796, malgré le soutien espagnol dont il bénéficiait. Marrakech fut reconquise par Sulayman en 1797 et la ville réintégra le territoire du makhzen officiel de Fès. Au début du XXe siècle, Marrakech connut plusieurs années de troubles. Après la mort du grand vizir Ba Ahmed en 1900, véritable régent de l'Empire chérifien durant la minorité du jeune sultan Abd al-Aziz du Maroc, le pays était en proie à l'anarchie, aux révoltes tribales, aux complots des grands féodaux, sans compter les intrigues européennes. En 1907, Moulay Abd al-Hafid, khalifa (représentant du makhzen) à Marrakech fut proclamé sultan par les puissantes tribus du Haut-Atlas et par certains oulémas qui niaient la légitimité de son frère Abd al- Aziz. C'est également en 1907 que fut assassiné un médecin français installé à Marrakech, le docteur Mauchamp, suspecté d'espionnage au profit de son pays. La France saisit cette affaire pour faire pénétrer ses troupes au Maroc, depuis Oujda à l'est et Casablanca à l'ouest. L'armée coloniale française se heurta néanmoins à une solide résistance animée par Ahmed al-Hiba, un fils du grand cheikh Ma El Aïnin monté du Sahara avec ses guerriers nomades issus des tribus Reguibat. Après la bataille de Sidi Bou Othmane, qui vit la victoire de la colonne Mangin sur les forces d'al-Hiba (septembre 1912), les Français s'emparèrent de Marrakech qui entra ainsi dans le protectorat français du Maroc instauré depuis mars 1912. La conquête avait été facilitée par le ralliement des tribus Imzwarn et de leurs chefs appartenant à la puissante famille des Glaouis.

L'un d'entre eux, Thami El Glaoui, devint célèbre en accédant au poste de pacha de Marrakech, fonction qu'il occupera pratiquement durant toute la durée du protectorat (44 ans). Le pacha Glaoui s'illustra par sa collaboration avec les autorités de la résidence générale, qui trouva son point d'orgue avec le complot visant à détrôner Mohammed Ben Youssef (Mohammed V) pour le remplacer par le cousin du sultan, Ben Arafa. Thami El Glaoui, déjà réputé pour ses fréquentations prestigieuses et son train de vie fastueux, digne d'un véritable monarque, devint ainsi un symbole marquant de l'ordre colonial et colonialiste au Maroc. Il ne put néanmoins s'opposer à la montée en puissance du sentiment nationaliste, ni de l'hostilité d'une part croissante de la population. Il ne put non plus s'opposer aux pressions de la France, qui consentit à se défaire de son protectorat marocain en raison du désastre de l'Indochine et du début de la guerre d'Algérie. Après deux exils successifs (en Corse puis à Madagascar), Mohammed Ben Youssef fut autorisé à rentrer au Maroc (novembre

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1955), et ce retour signa la fin du règne despotique du Glaoui sur Marrakech et sa région.

2. Culture Marrakech est aussi l'une des villes universitaires du Maroc. L'université Qadi Iyad est la plus importante de la région. Plus récemment une école supérieure des arts visuels (ESAV) est née en partenariat entre la Fondation Dar Bellarj et l'Université de Marrakech, offrant à la ville un support de formation aux métiers du cinéma et de la télévision. Marrakech organise aussi le Festival International du Film.

La Biennale Arts in Marrakech, née en 2005 est le plus important rendez-vous d'art contemporain au Maroc. L'art contemporain a désormais un musée privé à Marrakech. Il s'agit du musée de la palmeraie, une initiative privée due au collectionneur et créateur de parfums Abderrazzak Benchaâbane. Au musée de la palmeraie le visiteur découvre un collection de peintures, de photographies, installation et sculptures d'artistes marocains et étrangers. La collection montre le travail d'une soixantaine d'artistes d'aujourd'hui et de ceux de la pariiez[Quoi ?] juste après la grande guerre.

On trouve à Marrakech le premier campus privé du royaume qui regroupe plusieurs écoles telles que le Groupe HECI (Hautes Études Commerciales et Informatiques),l'école supérieure de gestion ESG, Euromed, et Vatel.

3. Économie L'économie de Marrakech repose essentiellement sur le tourisme, le commerce et l'artisanat. L'infrastructure hôtelière a connu ces dernières années une croissance rapide. Marrakech est reliée par l'autoroute A7 à la capitale économique du pays, Casablanca, depuis avril 2007. Côté sud, elle est reliée à Agadir par l'autoroute A7 depuis juin 2010. Le chiffre d'affaires rapporté par le tourisme y connaît une croissance exponentielle puisqu'il y doublerait tous les 4 ans.

On recense dix-huit souks à Marrakech, où exercent plus de quarante mille potiers, dinandiers, maroquiniers et autres artisans. Leurs productions traditionnelles sont aujourd'hui concurrencées par des sandales en plastique, des djellabas synthétiques ou de fausses écharpes palestiniennes fabriquées en Inde ou en Chine.

Marrakech est dotée de plusieurs grandes et moyennes surfaces dont: Marjane, Acima, Asswak Salam, Carrefour et Carrefour Market, trois centres commerciaux: Al Mazar Mall, Marrakech Plaza, Marjane Square.

Les quartiers industriels Sidi Ghanem et Al Massar, regroupent une plateforme logistique importante contenant des usines, des ateliers, des dépôts de stockage et des showrooms.

La ville est desservie par l'aéroport Marrakech - Menara, qui est le deuxième plus important aéroport du Maroc.Ce dernier est certifié ISO 9001 par les organisations de certification internationale.

La gare de Marrakech est l'une des plus importante gares marocaines. Une ligne TGV reliant la ville

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à Casablanca est à l'étude pour l'horizon 2017, pour être ensuite prolongée vers Agadir.

La ville abrite une cimenterie de la société Ciments du Maroc, filiale du groupe italien Italcementi5. Salons : AeroExpo Marrakech : Salon International des industries et services aéronautiques Riad art expo : salon professionnel de l’art de vivre marocain ;

4. Tourisme La ville est un haut-lieu touristique, plus de deux millions de touristes chaque année. Elle est également le point de départ de nombreuses excursions pour les randonneurs désireux de parcourir l'Atlas ou le désert plus au sud.

Aussi, la ville est devenue une destination privilégiée du « tourisme dentaire », étant donné que la qualité des soins dentaires a considérablement augmenté ces dernières années alors que leur coût resteIllustration 11: Place Jemaa El relativement faible[pertinence contestée]. Fna

La ville s'oriente désormais vers le tourisme de luxe, notamment grâce aux investissements massifs de la jet-set européenne, en particulier française. Marrakech est en effet devenue une des destinations favorites pour les célébrités françaises qui aiment son charme très bien préservé qui sait allier luxe, raffinement et authenticité. La ville a ainsi été qualifiée de « rêve des milles-et-une nuits » par Arielle Dombasle qui s'investit en France pour mieux faire connaître cette ville des Français. De nombreuses stars françaises ont d'ores et déjà acheté leur riad privé en plein cœur de la Médina. L'apparition de ce tourisme de luxe remonte à 1967 avec l'arrivée d'Yves Saint Laurent à Marrakech, puis son rachat en 1980 du jardin Majorelle. Marrakech devient alors un lieu réputé pour sa culture, ses arts, ses traditions et son patrimoine architectural qui séduit peu à peu un grand nombre d'artistes de renom. Cependant, ce n'est que depuis les années 2000 que ce tourisme a pris une ampleur considérable. Police touristique : Dès qu'un individu importune des touristes ou se montre simplement envahissant, des agents en civil l'entraînent à l'écart. La police touristique de Marrakech, créée en 1994, compte une centaine d'agents qui sillonnent la médina. Leur mission : traquer les faux guides, vendeurs et mendiants qui harcèlent les étrangers, mais aussi lutter contre la délinquance, le trafic de drogues et les arnaques pratiquées par certains commerçants.

5. Monuments et sites touristiques Place Jamâa El Fna (XIe siècle) Mosquée El Mouassine Medersa Ben Youssef (XVIe siècle) (XIIe siècle) et sa fontaine (XVIe siècle) La Qoubba Almoravide (XIIe siècle) Mosquée aux pommes Les tombeaux Saadiens (XVIe siècle) d'Or (XIIe siècle) Fontaine chrob ou chouf (début XVIIe siècle) Synagogue Salat Al Mosquée Koutoubia (XIIe siècle) Azama Illustration 12: La mosquée Palais de la Bahia Koutoubia

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(XIXe siècle) Musée de l'art de vivre (XXIe siècle) Palais El Badi (XVIe siècle) Musée d'art islamique de Marrakech (XXe Jardins de la Ménara (XIIe siècle) siècle) Jardins de l'Agdal (XIIe siècle) Musée Bert-Flint ou maison Tiskwin (XXe siècle) Jardin Majorelle (XXe siècle) Musée de la Palmeraie (XXIe siècle) Musée de Marrakech (XIXe siècle) Les souks de Marrakech Musée Dar Si Saïd (XIXe siècle)

6. Événements • Festival des arts populaires de Marrakech : festival annuel se déroulant au mois de juillet. • Festival international du film de Marrakech : évènement annuel début décembre pour récompenser la meilleure production marocaine et étrangère de longs et courts-métrages. Celui-ci a une notoriété grandissante, reconnue par le monde entier. • Arts in Marrakech : Biennale Internationale d'art actuel. • Festival Awaln'art : rencontre internationale des arts de rue de Marrakech organisée par l'association Éclats de lune. Les rencontres ont lieu simultanément à Tahanaoute, Ait Ourir, Aghmat, Amizmiz et Marrakech. • Festival Samaa des musiques sacrées, festival annuel se déroulant au mois de juillet. • On marche : festival de danse contemporaine de Marrakech. • Danse pour tous : festival de la danse. • Sun festival : festival national des jeunes et de la musique en mois de juillet, est une célébration de la nation, et du patriotisme à l'occasion des fêtes de la jeunesse et du trône. • Marrakech MadJazz Festival : au mois de février, ce festival fait de Marrakech une destination phare Des musiques alternatives Jazz-rock, afin de faire reconnaître les talents des artistes marocains à travers le monde. • Festival Marrakech du rire : c'est un événement créé par Jamel Debbouze • Festival de l’humour francophone ; • Festival de la magie ; • Khmissa : manifestation qui récompense les femmes qui se sont illustrées durant l’année dans divers domaines ; • Le printemps de la poésie ; • Jardin’art : festival de l’art du jardin qui a pour objectif de réunir des artistes, des paysagistes, des architectes, des professionnels et des amateurs du jardin avec une large place consacrée à l’éducation environnementale et à l’écotourisme ; • Women of africa festival : ce festival célèbre les actions de la femme sur le plan culturel, économique et artistique à travers le continent africain ; • Caftan : événement annuel révélateur de talents et de styles, ce défilé est le rendez-vous incontournable de la haute couture marocaine ;

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7. Curiosités autour de Marrakech • Vallée de l'Ourika à 60 km • Oukaimeden, station de ski à 75 km • Parc national de Toubkal à 70 km au sud • Cascades d'Ouzoud à 154 km • Site archéologique d'Aghmat, à 30 km • Tinmel, ancienne bourgade berbère (XIe siècle), à 60 km • Vallée du Draâ • Montgolfière, à Jbilets-Nord de la Palmeraie • Le village berbère d'Amizmiz • Écomusée berbère de la vallée de l'Ourika, Tafza • la vallée du dadès aussi appelée la vallée des roses, ou la vallée des milles et une Kasbah

8. Sport La ville est dotée de deux grands espaces sportifs: • Stade El Harti • Le Complexe sportif de Marrakech, inauguré en mai 2010.

Clubs de football • Kawkab de Marrakech • Olympique de Marrakech • Mouloudia de Marrakech • Najm de Marrakech

Autres

Grand Prix automobile de Marrakech/Course du Maroc FIA WTCC : Marrakech accueille tous les ans (sauf en 2011) le Championnat du Monde des Voitures de Tourisme, l’un des trois Championnats du Monde automobiles de la FIA dans un circuit situé au cœur de la ville, le Circuit urbain de Marrakech. Marathon de Marrakech ;

Un tourisme alpin tend à se développer, Oukaimeden, à 73 km au sud de Marrakech, est une station de ski réputée en Afrique, l'enneigement y dure environ 5 mois (de novembre à avril).

9. Personnalités liées à Marrakech • Abdallah Ibrahim, ancien président du conseil du gouvernement marocain.

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• M'hamed Boucetta, ancien secrétaire général du Parti de l'Istiqlal (PI), ancien ministre des affaires étrangères • Yves Saint Laurent (ayant vécu à Marrakech de 1980 à 2008) • Kate Winslet et Saïd Taghmaoui ont joué dans le film Marrakech Express de Gillies MacKinnon tourné à Marrakech. • Abdellah Gharnit né à Marrakech en 1928, ex-élève de l'école royale,ex-député de Marrakech, ex ministre de l'artisanat et de l'entraide nationale, concepteur et co-fondateur du village d'enfants SOS à Ait Ourir en 1985. • Farid Belkahya, peintre et sculpteur, né en 1934 à Marrakech. • Saïda Menebhi, militante féministe de gauche. • Mahi Binebine, peintre et écrivain né à Marrakech en 1959 • Ahmed El Berdai, Entrepreneur et Homme d'Affaires, a construit plusieurs complexes résidentiels de haut standing à l'hivernage et à gueliz

10. Films tournés à Marrakech 1956 : L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock 1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil 1970 : Le Lit de la Vierge de Philippe Garrel 1988 : La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese 1998 : Marrakech express de Gillies MacKinnon 1999 : La Momie de Stephen Sommers 2004 : Alexandre d'Oliver Stone 2004 : Abdou chez les Almohades de Said Naciri 2007 : Kandisha de Jérôme Cohen-Olivar 2009 : L'Arnacœur de Pascal Chaumeil 2010 : Sex and the City 2 de Michael Patrick King 2010 : La Source des femmes de Radu Mihaileanu 2010 : Prince of Persia : Les Sables du temps de Mike Newell

Sources : • wikipedia • et notamment Mohammed El Faïz (photogr. Rachid Bendaoud), Jardins de Marrakech, Arles, Actes Sud, 2000, 186 p. (ISBN 2742727256 et 9782742727254)

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V. Programme d'activités

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VI. Charte de voyage REGLEMENT 1 – Respect d’autrui u A) Dans le car u B) Dans les hébergements : hôtels. u C) Des personnes et des personnels en général et en particulier par une politesse des mots et des gestes.

2 – Respect des horaires et des lieux u A) Pas de dégradations ou de déchets sur les sites visités u B) Respect des lieux par un comportement et des attitudes appropriés u C) Les horaires de départ et des heures de visites u D) Des horaires de quartier libre u E) Interdiction de fumer pendant les visites

3 – Vie dans le car u A) Pas de chansons “ paillardes ” u B) Préférer son baladeur à une musique globale dans le bus u C) Pas de films pendant la durée du séjour pour profiter pleinement du pays.

4 – Produits illicites, vols, absences injustifiées, u A) Se responsabiliser par rapport à soi et par rapport aux autres en s’interdisant le transport, la consommation ou l’achat de drogues et d’alcool, u B) Pas d’armes blanches, u C) Pas de vol dans les magasins et autres, u D) Pas d’absences injustifiées ou de désertion sans autorisation écrite du responsable de voyage.

SANCTIONS 1 – Manquement au point 1 et 3 : des excuses seront à produire et des travaux d’intérêt généraux à réaliser (nettoyage du car, etc …)

2 – Manquement au point 2 : privé de quartier libre pendant une journée complète. Si récidive, suppression définitive des quartiers libres et convocation au conseil de discipline.

3 – Manquement au point 4 : retour à la frontière et prise en charge du coût du rapatriement par les familles et convocation au conseil de discipline.

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