UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIEURE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE

EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE

PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE

(CAPEN)

DEVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE DU FOOTBALL DANS UNE COLLECTIVITE DECENTRALISEE :

CAS DE LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIPIHAONANA

Présenté par :

RAKOTONDRATAFIKA Nirihanitra Najoro

Encadré par :

Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste

Année 2014

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIEURE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

CENTRE D’ETUDE ET DE RECHERCHE

EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION DU CERTIFICAT D’APTITUDE

PEDAGOGIQUE DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE

(CAPEN)

DEVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE DU FOOTBALL DANS UNE COLLECTIVITE DECENTRALISEE :

CAS DE LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIPIHAONANA

Présenté et soutenu publiquement

Le 02 Décembre 2014 par :

RAKOTONDRATAFIKA Nirihanitra Najoro

Né le 04 Novembre 1987 à

Promotion : RAITRA

Année 2014

LES MEMBRES DE JURY :

PRESIDENT :

Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques

Professeur titulaire des universités

Docteur d’Etat

Chargé de cours de sciences sociales et d’Antropologie culturelle et psychologie à l’ENS/EPS

JUGE :

Monsieur RANAIVO RAJAONAH José Emmanuel

Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire Conférencier de l’IAAF DTN de la Fédération Malgache des Sports Paralympiques Assistant d’Enseignement supérieur

RAPPORTEUR :

Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste

Docteur en Anthropologie Appliquée au Sport

Maître de conférences

Enseignant chercheur à l’ENS/EPS

REMERCIEMENTS

A DIEU TOUT PUISSANT qui nous a donné la force, la sante, le courage et la concentration dans la réalisation de ce mémoire

‹‹Gloire à son nom ››

A NOTRE PRESIDENT DU JURY

Professeur RAMAMBAZAFY RALAINONY Jacques

Professeur titulaire des universités

Docteur d’Etat

Chargé de cours de sciences sociales et d’Anthropologie culturelle et psychologie à l’ENS/EPS

Vous nous avez fait le grand honneur d’accepter d’être notre président de jury

A NOTRE JUGE, Monsieur RANAIVO RAJAONAH José Emmanuel Conseiller pédagogique de l’enseignement secondaire Conférencier de l’IAAF DTN de la Fédération Malgache des Sports Paralympiques Charger de cours à l’ENS/EPS, intervenant formateur à l’A.N.S Vous nous avez fait le grand honneur d’accepter d’être notre juge

A NOTRE RAPPORTEUR, Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste Docteur en Anthropologie appliquée au sport Maître de conférences Enseignant chercheur à l’ENS /EPS Qui nous a fait un grand honneur de diriger ce mémoire.

Nous adressons aussi nos vifs remerciements :

√ A monsieur le directeur de l’Ecole Normale Supérieure d’Antananarivo

√ A monsieur le chef de département EPS

√ A monsieur le chef CER – EPS

√ A tous les professeures de l’ENS/EPS

√ A tous les personnels administratifs du département EPS

√ A Monsieur le maire de la commune urbaine d’Ambatolampy

√ A Monsieur le maire de la commune rural d’Ambohipihaonana

√ A la section de football d’Ambatolampy

√ A la promotion RAITRA

√ Aux étudiants de l’ENS/ EPS

« Veuillez trouver ici nos reconnaissances et notre profondes affections »

DEDICACES

Je dédie ce fabuleux ouvrage :

√ A mes parents

Vous nous avez toujours soutenus et encouragés matériellement financièrement et spirituellement

Veuillez trouver ici l’accomplissement de vos efforts et de votre dévouement

√ A mes frères

Pour la compréhension dont vous avez fait preuve, en gage defraternité et de solidarité sans vous je ne serai jamais allé aussi loin dans ma vie, dans mes études

√ A toute ma famille

√ Aux joueurs de football de la commune rurale d’Ambohipihaonana

√ A tous les férus de football dans la commune rurale d’Ambohipihaonana

« Que ma profonde reconnaissance et ma gratitude vous reviennent »

Avec toutes mes affections

RESUME

DEVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE DU FOOTBALL DANS UNE COLLECTIVITE DECENTRALISEE :

CAS DE LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIPIHAONANA Le football est un phénomène mondial vu ses organisations spectaculaires, ses institutions et ses valeurs. C’est ainsi qu’il est devenu un moyen idéal pour développer l’image d’une ville et améliorer la qualité de la vie économique et sociale d’une communauté. Ces résultats exigent une politique municipale bien établie et conforme aux exigences de sa population en matière de sport et, en occurrence, le football.

Notre recherche a été à réalisée dans le but de sortir des potentiels perfectibles en milieu rural, de développer la masse critique de pratiquants du football en milieu rural dont la population constitue les 87℅ de la population malgache.

Ainsi, notre hypothèse se formule de la façon suivantes : « pour pouvoir rehausser et redynamiser la valeur de la pratique du football dans cette commune, il faut mettre en place une politique de développement y afférente qui consistera à faire une réorganisation de cette discipline en vue de mettre en place un comité local de développement du football qui se caractérisera par ses propriétés structurelles et ses propriétés processuelles »

Après des enquêtes, nous avons élaborés nos suggestions pour réaliser cette politique municipale.

Mots clés : Développement, football, collectivité décentralisée, comité locale, développement.

Nombre de pages: 70 Nombre de tableaux: 22 Nombre de graphes : 03 Auteur : RAKOTONDRATAFIKA Nirihanitra Najoro Adresse de l’auteur : C.U Ankatso 1 bloc Texas, porte 317 Directeur de mémoire : Docteur RAKOTONIAINA Jean Baptiste

i

LISTE DE TABLEAUX

N° du Titre du tableau Page de tableau référence

1 Répartition de la population par fokontany Page 10

2 Répartition de la population par âge et par sexe Page 11

3 Répartition de la population par activité Page 11

4 Les principales spéculations Page 13

5 Les unités de transformations Page 14

6 Rendement rizicole dans tout le district Page 14

7 situation de la riziculture Page 15

8 récapitulation de l’élevage Page 16

9 Infrastructure de sports Page 19

10 Situation de population de la CR Ambohipihaonana Page 26

11 Autorités administratives Page 27

12 Production agricole Page 28

13 Production de fruits et légumes Page 29

14 Enseignements Page 31

15 Répartition des enquêtes selon leur profession Page 44

16 Répartition des enquêtes selon leur fokontany Page 45

17 Répartition des opinions Page 46

18 Répartition des professions des joueurs Page 46

19 Répartition des âges des joueurs Page 47

20 Classement des motivations des joueurs Page 47

21 Organigramme du centre Page 53

22 Profil des cadres Page 58

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LISTE DES ABREVIATIONS

A.P.S. : Activité Physique et Sportive

C.A.P.E.N. : Certificat d’Aptitude Pédagogique de l’Ecole Normale

C.E.R / E.P.S. : Centre d’Etude et de Recherche en Education Physique et Sportive.

C .A.P.J. : Centre d’Animation et Promotion de la Jeunesse

C.R. : Commune Rurale

C.U.A : Commune Urbaine Ambatolampy

C .I.R.D.R. : Circonscription du Développement Rural

C.T.R. : Comité Technique Régionale D.R.A. : Direction Régional des Arbitres

J .P.E. : Jeune Paire Educateurs

E.J.S.C.A. : Ecole Juvénat Sacre Cœur Ambatolampy

E .N .S. / E.P.S. : Ecole Normale Supérieure en Education Physique et Sportive

E.P.P. : Ecole Primaire Publique

E.P.S . : Education Physique et Sportive

PROD : Production

RN 7 : Route Nationale 7

S.F.B.A. : Section Foot Ball Ambatolampy S .R.A. : Santé de Reproduction des Adolescents

SCIE : Superficie

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE

ET CADRE GENERAL

1-1 OBJET DE LA RECHERCHE 1-2 PRESENTATION DU DISTRICT D’AMBATOLAMPY

CHAPITRE II : CADRE D’ETUDE ET POSITION

DE PROBLEME

2.1 ASSISES JURIDIQUES

2.2 ETAT DES LIEUX

CHAPITRE III : METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS

3.1 LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE

3.2 RESULTAT ET INTERPRETATION

3.3 SUGGESTION

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE ANNEXES TABLE DES MATIERES

1

INTRODUCTION

« L’homme est heureux grâce à la sagesse, c’est seulement l’éducation qui fera de lui un homme» (KANT ,1724 – 1804).

L’éducation, qu’elle soit formelle ou informelle, tend au développement de tout homme et, vise un mieux être et un mieux vivre pour l’individu.

Etymologiquement le mot éducation vient du latin «éducatio» qui signifie mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d’un être humain ou bien ses moyens eux-mêmes. Cette mise en œuvre implique une transmission de savoir. Une transmission du savoir faire par les générations adultes à la nouvelle génération.

La transmission de savoir est une tâche difficilement réalisable. Elle a besoin de compétence, de compréhension, et surtout un savoir faire de la part de celui ou celle qui enseigne, et c’est dans ce sens que naquit la pédagogie et la didactique. Aussi l'enseignement ou l’éducation dans son ensemble ne joue t-il pas un rôle primordial. Pour mener au développement de la nation, et surtout dans un pays comme où la lutte contre la pauvreté est une priorité pour l’Etat ?

2

L’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Madagascar est repartie en plusieurs départements pour former des futurs enseignants. Le département d’Education Physique et Sportive (EPS) n’en est pas le moins important au sein de l’E.N.S car une éducation n’est complète que quand elle s’occupe du physique, de la morale, de l’intellectuel selon la formule classique de Maxime de Juvénal (satire, X, 356) «mens sana in corpore sano ».

L’éducation physique fait partie intégrante de la démarche éducative et elle contribue au développement physique, intellectuel, social et spirituel de chaque élève. La mission de l’éducation physique pour les écoles est de former des personnes autonomes qui, toute leur vie, apprendront et participeront volontiers et régulièrement à des activités physiques variables.

Face au défi du développement, fondement de la politique du gouvernement, à Madagascar, situé dans un cotexte de mondialisation, se doit même de relever le défi.

Le sport, en tant que phénomène universel, n’est pas en reste de cette réalité. Les promotions et les développements du sport ont une implication dans les processus de développement économique et social. De plus l’Etat malgache le reconnait comme moteur de développement.

Etant la base de développement, les collectivités territoriales concourent à ces défis par les biais de ces potentialités locales (économiques, sociales, culturelles et sportives …).

Le football, sport roi à Madagascar, contribue à la réalisation de ce défi en tant que sport mais actuellement la promotion et le développement de cette pratique diffèrent d’une région à une autre, et d’une commune à une autre.

Située à 79 km au sud de la capital sur la RN7, le nombre de tournois de la pratique du football dans la commune rurale d’Ambohipihaonana est très nombreux pendant des années mais la participation des jeunes natifs de cette commune diminue lorsqu’il y a des tournois de football à cause de la domination persistante des «mercenaires» plus expérimentés, car les dirigeants et les spectateurs cherchent seulement le spectacle et ne se soucient guère du véritable développement du football dans cette localité.

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Une question se pose sur l’avenir de cette discipline tant aimée et préférée de la population. Comment fera-t- on pour rehausser le niveau technique et tactique des joueurs natifs de la commune et pour avoir un niveau compétitif aux tournois officiels ?

Ce redémarrage nécessite une politique bien appropriée qui permettra de répondre aux besoins de la population et des autorités compétentes, d’où l’élaboration de cette recherche intitulée « Développement de la pratique du football dans une collectivité décentralisée : cas de la commune rurale d’Ambopihaonana ».

Pour bien harmoniser notre travail, nous avons adopté le plan suivant : d’abord, nous allons faire la présentation de la recherche et du cadre général, objet et justification du choix du thème, présentation du district et commune urbaine d’Ambatolampy. Puis, nous allons faire un état de lieu, qui permettra de bien cadrer notre étude et de connaitre la position de notre problème. Enfin, nous terminerons cette recherche par la méthodologie et les suggestions.

Mais avant d’entamer ces différentes parties composantes de ce mémoire, nous allons présenter notre ouvrage en mettant en valeur l’objet, les choix, les intérêts et la limite de notre recherche.

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CHAPITRE I

PRESENTATION DE LA RECERCHE ET CADRE GENERAL

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I- PRESENTATION DE LA RECHERCHE

1-1 OBJET DE LA RECHERCHE

Actuellement, le football occupe une place importante dans le monde. La puissance de ses institutions, l’organisation spectaculaire à l’échelle internationale de ses compétitions, l’accroissement en qualité et en quantité de ses effectifs en font de lui le sport le plus pratiqué de la planète. Bref, le football est le sport le plus populaire de notre époque. Mais la promotion et le développement de celui- ci ne répondent pas souvent aux exigences de la population, surtout à Madagascar plus précisément dans la commune rurale d’Ambohipihaonana district d’Ambatolampy, région de .

D’où l’objet de notre recherche : faire un développement de la pratique du football dans une collectivité décentralisée.

1-1-1 Justification de l’objet Etant un natif, joueur et optionnaire en football dans la commune d’Ambohipihaonana, conscient des problèmes confrontés aux joueurs, entraineurs et dirigeants des clubs dans cette commune, ainsi que la situation actuelle de la pratique du football dans la commune, nous allons essayer de trouver une stratégie pour le développement durable de cette activité sportive dans un milieu rural qui en fait , constitue l’objet de cette recherche.

Nous pensons qu’il est de notre devoir d’apporter notre contribution à la promotion et au développement de cette pratique dans la dite commune.

D’une manière générale, cette recherche vise à :

- attirer la commune sur l’importance de la pratique de football dans la vie sociale, économique et culturelle de la population ; - sensibiliser les opérateurs économiques pour qu’ils viennent investir dans le centre de formations de jeunes en football en visant ensemble le haut

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niveau des joueurs pour qu’ils puissent briller dans les équipes communales et bénéficier d’une réussite sociale ; - rehausser le niveau technique et tactique des joueurs ; - résoudre les problèmes rencontrés par les joueurs, entraineurs et dirigeants.

Ce travail peut aussi aider les personnes qui veulent promouvoir et développer la pratique du football dans sa localité en tant que modèle qui sous-tend toute problématique de développement d’un sport, d’une collectivité décentralisée.

1-1-2 Limite du sujet

Il est vrai que cette étude pourrait être élargie à l’échelle nationale, c’est-à - dire au niveau de toutes les communes de Madagascar, mais le temps imparti à la recherche nous a contraint de circonscrire notre recherche dans la commune rurale d’Ambohopihaonana.

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1-2 PRESENTATION DE LA COMMUNE D’AMBATOLAMPY

1-2-1 Cadre géographique

1-2-1-1 Relief, sol et végétation

 Relief et sol

La commune urbaine d’Ambatolampy s’étale sur une superficie de 30km². La topographie de la région est sous forme de cuvette entourée de petites collines au nord, au sud et sud est : dominée par la chaîne de montagnes d’Ankaratra à l’ouest. Les vallées plus ou moins étroites commencent à être transformées en zone d’habitation. Les bas-fonds sont assez larges pour pratiquer la riziculture et la culture de pommes de terre. La ville est traversée d’Ouest à l’Est par une rivière qui prend source sur les collines et les chaînes de montagne d’Ankaratra.

Le sol de la région peut être classé en quatre catégories, à savoir : les sols latéritiques parfois rocailleux sous couvert herbeuse. Ces sols ont une couleur rouge. Les sols ferrugineux des tanety sont transformés en cultures pluviales mais surtout en zone d’habitation par la population locale. Dans les bas-fonds, les sols argilo limoneux prennent une couleur brune à brun noir. Ils sont plus fertiles et se prêtent pour la riziculture et la culture de pommes de terre pendant la saison sèche.

Concernant l’occupation du sol, la surface de la commune d’Ambatolampy est presque occupée, soit par :

 Des agglomérations (habitats, bâtiments administratifs et scolaires)  Des terrains de culture dont la superficie dépassent les 3 000 ha  Des reboisements d’une superficie de 262 ha dont 130 ha appartiennent à la communauté catholique (Frère), le reste partagé par des particuliers  Par le camp militaire avec une surface de 15 ha.

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 Réseau hydrographie et végétation

Le réseau hydrographique n’est pas très dense dans la région. Une seule grande rivière traverse la ville d’Ambatolampy d’ouest vers l’est. Les sources et les affluents de la rivière « Ambatolampy » viennent de la chaîne montagneuse d’Ankaratra. Cette rivière arrose les bas-fonds de la commune (rizière)

A part les cours d’eau, un lac est présent dans la commune. La taille est moins importante et appartient au centre orphelinat de la Police nationale.

La végétation de la commune est pauvre du point de vue surface et qualité floristique. Les savanes arborées et savanes herbeuses dominent, puis viennent les reboisements privés.

o La végétation arborée est constituée par : Des bosquets naturels qui se trouvent tout autour de la ville d’Ambatolampy. Cette formation est constituée essentiellement par des acacias dealbata (ou mimosa) Reboisement de pins (kesika) et d’eucalyptus (kininina). o La végétation herbeuse La végétation herbeuse est formée par des Aristida sp et psiadia sp. C’est un endroit préféré par la population pour faire paître les bœufs. Cette formation occupe une faible superficie de la Commune. L’artisanat trouve aussi son intérêt dans cette formation.

 Ressources minières

Les ressources minières sont divisées en deux catégories. Les ressources minières précieuses constituées par l’or et les pierres précieuses d’une part et d’autre part par les ressources minières communes à savoir le granit, le sable et l’argile.

L’or se trouve dans les fokontany de Tsinjony, Ambohidrano Nord et Tsarafara. Quant aux pierres semi-précieuses, le gisement de quartzite se trouve à Marovato et Antanetilava.

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1-2-1-2 Population et situation démographique

La population de la Commune Urbaine d’Ambatolampy compte 29 632 habitants selon la Commune. La densité est de 987 habitants/km².

La population active pour Ambatolampy (18 ans et plus) représente 47,87%, de la population totale. Une potentialité pour les forces de travail non négligeable est donc disponible. Les femmes représentent 51,21% de la population.

La population est répartie dans les neuf (09) fokontany composant la Commune. Le plus peuplé est Ankodondona II (4 097) tandis que le moins peuplé est Ambatomena (2 825). La population est dominée par l’ethnie Merina.

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Tableau n ° 1 : Répartition de la population par fokontany

0 à 5 ans 6 à 10 ans 11 à 17 ans 18 à 60 ans 60 ans et + TOTAL FOKONTANY

M F M F M F M F M F

179 138 161 165 207 222 906 962 75 85 3 100 AMBANIMASO I

195 254 236 258 262 309 654 686 83 79 3 016 AMBANIMASO II

298 243 245 261 343 356 488 475 54 62 2 825 AMBATOMENA

78 70 277 263 310 336 901 914 98 87 3 334 AMBODIRIANA

73 86 236 236 425 407 1 163 1 234 75 72 4 007 ANDAFIATSIMO

178 188 187 197 250 254 803 830 85 106 3 078 BEMASOANDRO Est

170 182 184 177 276 262 952 964 75 79 3 321 ANKODONDONA I

263 367 298 340 451 503 854 864 75 82 4 097 ANKODONDONA II

174 184 156 168 246 258 741 753 62 112 2 854 HAUTE VILLE

TOTAL 29 632

Source : le Délégué d’Arrondissement Administratif d’Ambatolampy Année 2013

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Tableau n° 2: Répartition de la population par âge et par sexe

Sexe 6 à 17 18 à 60 0 à 5 ans + 60 ans Total % ans ans

M 1 608 4 750 7 462 682 14 502 48,94

F 1 712 4 972 7 682 764 15 130 51,05

Total 3 320 9 722 15 144 1 446 29 632

% 11,20 32.80 51,10 4,87 100 100

Source : commune urbaine Ambatolampy , année 2013

Selon le tableau ci-dessus les femmes sont nombreuses par rapport aux hommes.

Tableau n°3 : Répartition de la population par activité

Salariés Paysans Commerçants fonctionnaires privés transporteurs artisans Chômeurs Total

5.10 Nombre 8.428 6.619 904 4.814 1.504 2.702 8

% 28 22 03 16 05 17 09 100

Source : Commune , Année 2013

D’après ce tableau, la plupart de la population sont des paysans.

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1-2-2 Elevage et activité agricole

La commune urbaine d’Ambatolampy est une ville à vocation agricole, service responsabilisé par le CIRDR (Circonscription du Développement Rural).

 Agriculture :

L’agriculture est la première activité pour une grande partie de la population. La Commune possède une large vallée consacrée à la riziculture et à la culture de contre saison. Quoique pratiquée sur une surface de seulement 24 ha, la culture de potiron est une des spécificités d’Ambatolampy, la production est écoulée dans les grands marchés d’Antananarivo.

La riziculture :

Le rendement à l’hectare est encore faible, cela est dû à la non maîtrise de l’eau (crue de la rivière) à l’insuffisance de la fumure, et au système de culture pratiqué lequel est surtout traditionnel. La culture en ligne et le semis direct sont les seules améliorations introduites.

Les cultures de contre-saison :

Les pommes de terre, tomates, haricots constituent un apport de revenu non négligeable pour ceux qui en pratiquent et sont aussi considérés comme une pratique pouvant améliorer le rendement rizicole.

Les cultures vivrières :

L’arboriculture, est encore traditionnelle intéresse peu de ménage, les pêchers sont vieux et ne sont plus très productifs.

Le maraîchage est une source de revenu non négligeable pour une partie de la population, surtout du Fokontany de la Haute Ville et Ambodiriana.

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Tableau n° 4 : Les principales spéculations

Nombre Surface cultivée Spéculation Production (T) Observation d’exploitants (Ha)

Riz irrigué 1 448 1 084 3 252 Saison normale

Riz pluvial 110 40 35 Saison normale

330t de maïs – 150t Maïs – Haricot 786 328 330 haricot

Améliorée et Manioc 307 92 1 400 traditionnelle

Patate douce 421 115 1 150

Pomme de terre 810 160 3 240 Irriguée et pluviale

Potiron 86 24 960

Culture maraîchère Production en 74 6 80 générale

Source : ZAGRI, année 2013 Production satisfaisante pour tous les produits de base dépassant le minimum vital devant engendrer normalement une nutrition idéale si exploité. Apport énergétique et calorifique normal, une localité productive, donc logiquement une population capable de produire des efforts considérables grenier de sportifs de haut niveau.

Fertilisation :

La fertilisation du sol s’effectue en grande partie par l’utilisation de ferme et l’engrais biologique GUANOMAD qui est en cours de vulgarisation. Mais de temps en temps, le ramassage des ordures de la ville mis en dépôt dans un lieu de compostage peut servir de complément d’engrais.

14

Matériels agricoles :

Les matériels agricoles sont essentiellement constitués de charrue, charrette, herse rotative, sarcleuse. En terme de surface cultivée, c’est le riz qui tient la première place dans l’activité agricole, viennent ensuite le maïs et le haricot et après les pommes de terre.

Transformations alimentaires :

On peut noter quelques unités de transformation alimentaire qui appartiennent toutes à des privés.

Tableau n°5 : les unités de transformations

DESIGNATION NOMBRE PRODUCTION ANNUELLE

Décortiquerie 12 3 500 T de riz blanc

Minoterie 05 54 T

Pop corn 14 50 T de maïs

Fabrication de bouillon « solokena » 01 80 000 paquets de 30 sachets

04 9 800 sachets Fabrication de « sakay matsiro »

Source : ZAGRI Année 2013 PME suffisant, production satisfaits pour une petite localité l’existence de ces PME montre la richesse exploitable que pourrait être utilisé en tout domaine particulièrement les infrastructures, et les matériels sportifs en l’occurrence.

Tableau n° 6: rendement rizicole dans tout le district

= Production Totale 67 450 t ------= ------= 3,36 t/ h Surface Totale 20 037 ha

Source : Rapport du CIRDR Année : 2013

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Tableau n° 7 : situation de la riziculture

Rubriques Ambatolampy Ambatolampy 2013 2009 U (Situation (Prévision) actuelle) Vary aloha (ha) Sces Objectifs Ha Réalisations Ha

productiona Objectifs T Réalisations T SRI Sces Objectifs Ha 415 435 Réalisations Ha 415

2610 production Objectifs T 2278 Réalisations T 1715 SRA Sces Objectifs Ha 18 746 18776 Réalisations Ha 18746

production Objectifs T 79671 79798 Réalisations T 64859 Autres Sces Objectifs Ha pratiques Réalisations Ha

production Objectifs T Réalisations T TOTAL RIZ Sces Objectifs Ha 19161 19211 Réalisations Ha 19161

production Objectifs T 81949 82408 Réalisations T 66574 Riz pluvial Sces Objectifs Ha 874 883 Réalisations Ha 876

production Objectifs T 1748 1768 Réalisations T 876 TOTAL Sces Objectifs Ha 20 035 20 094 RIZICULTURE Réalisations Ha 20 037

production Objectifs T 83 697 84 174 Réalisations T 67 450

Source : Rapport du CIRDR au 30 juin 2013

L’objectif de production de rizicole pour le district d’Ambatolampy de 2009 n’est pas atteint en 2013, alors la petite localité d’Ambohipihaonana dépasse largement l’objectif du district.

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Elevage :

L’élevage est souvent combiné avec l’agriculture. Il sert d’épargne pour les besoins d’urgence (petit élevage) et pour la production de fumier de ferme. Toutefois on peut noter quelques fermes où on peut compter jusqu’à des dizaines de têtes de bovidés ou de porcs. L’élevage de poules pondeuses et de poulets de chair commence à avoir de l’ampleur.

Tableau n°8 : récapitulation de l’élevage

CHEPTEL NOMBRE NOMBRE D’ELEVEURS

Porcins 2.012 175

Ovins et caprins 25 06

Akoho gasy 6 500 380

Volailles d’eau 650 50

Apiculture 267 (ruches) 13

Bovins 2.525 88

Source : Commune Année : 2013

Les besoins énergétiques et calorifiques suffisants sont exigés par le sport. Le tableau montre que la localité a un potentiel non négligeable grâce à son élevage. Ceci devrait être exploité pour en faire des citoyens forts, des jeunes sportifs bien bâtis.

Pour le cheptel bovin, le nombre de certificats d’origine de bovidés provenant de l’élevage local délivrés est de 201, les bovidés vendus sont de 370, et le nombre de passeports délivrés est de 67 en l’année 2003.

A part la production du fumier de ferme, les bœufs sont aussi utilisés comme animal de trait et dans les travaux de rizière.

Concernant la santé animale, elle est bonne en général. Il n’y a aucune déclaration de maladie contagieuse constatée chez toutes les espèces, grâce aux efforts déployés par les agents du Service.

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Le nombre de bovidés vaccinés au Bidrarcoli s’élève à 659 sur 760. Faute de réfrigérateur, la conservation des vaccins pose un problème et le moyen de locomotion fait défaut.

Concernant le marché à bestiaux, il y en a un à Ambodiriana : 3 000 bovins par an sont amenés au marché et 300 sont vendus. Pour le marché de détail, les boucheries sont presque en bon état, le transport de la viande des abattoirs aux boucheries se fait par charrettes ou par chars.

1-2-3 Traits de civilisation :

Le district d’Ambatolampy est un district riche en culture ancestrale. Le tabou « fady » tient encore une place important dans le district surtout dans les communes les plus éloignées de la capitale. Ce phénomène peut relever soit du domaine de droit, soit du domaine de la coutume. En un mot, c’est un problème de contrôle social.

1-2-3-1 Tabous et interdits

La contrainte sociale exerce sur chaque individu une force paralysante, quelque fois elle se manifeste sous forme de prescription morale mais actuellement, depuis la Christianisation du pays, le respect de tabou est allégé quoi qu’il en soit, ce qui est tabou est considéré comme sacré et respecté par l’ensemble de la communauté. Ceci est dû à l’origine religieuse du tabou : pendant les cultes, les prêtres dictaient les interdits c’est à dire les actes non autorisés pendant la cérémonie religieuse, à partir de ces moments, tous les membres du clan respectaient ces interdits.

Actuellement, c’est le mpanandro ou astrologue ou mpimasy qui impose l’interdit dans les collectivités humaines : familles, tribu.

Exemple : lorsqu’une femme est enceinte, il est interdit de mettre dans sa poche d’oignon ou gingembre, sa transgression provoquera une malformation de l’enfant.

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Voici quelques interdits

- apporter des viandes de porc dans la forêt d’Ankaratra - enterrer le mardi et le jeudi au risque de voir des morts successives dans la famille du défunt - de manger de l’ail, sa transgression provoquera de la gale

1-2-3-2 Importance de tabous

Le but de tabou est de protéger un objet caché mais cela provoque une incidence de caractère social, il protège et stabilise l’ordre social. Dans la famille ou clan, les personnes âgées sont sur la partie supérieure de l’échelon social, ils sont les gardiens de la tradition et ce sont eux aussi qui font respecter les interdits en même temps, ils sont les prêtres religieux et les gardiens de fétiches. Tous les membres du groupe respectent le tabou afin d’éviter la sanction de force extra terrestre (ancêtre, « tody », « tsiny ») inévitable.

1-2-4 Jeunesse, loisir et sport

Malgré l’existence de plusieurs aires de jeux sportifs, compte tenu de nombre d’élèves et des jeunes pouvant pratiquer des efforts collectifs ou individuels, les infrastructures sportives et les matériels sont nettement insuffisants. Il en est de même pour les cadres (entraîneur, arbitres et officiels techniques).

Les infrastructures existantes ont presque tous besoin de réaménagement.

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Tableau n°9 : Infrastructure de sports

Discipline Infrastructure Emplacement

Football 01 stade municipal Andafiatsimo 01 terrain EB4 (Gendarmerie) Ambanimaso II Basket-Ball 01 terrain (ancienne piscine municipale) Haute-Ville 02 terrains au Juvénat Sacré-Cœur (bitumés) Andafiatsimo 01 à la Brigade de la Gendarmerie (cimenté) Andafiatsimo 01 stade municipal (cimenté) Andafiatsimo 01 terrain cimenté au CAPJ Andafiatsimo

Hand ball 01 au Juvénat Sacré-Cœur (terre Andafiatsimo battue) Volley-ball 01 jumelé au terrain de basket à Haute-Ville la piscine municipale 01 à la brigade de la Andafiatsimo gendarmerie jumelée au terrain Ambohitsoa de basket 01 terrain cimenté au Lycée Aires d’athlétisme 01 piste course de 400m à 6 Andafiatsimo couloirs 01 sautoir à longueur 01 sautoir à hauteur 01 portique à grimper 01 aire de lancer

Source : Commune Année : 2013

Les infrastructures ne sont pas non seulement insuffisantes mais sont mal reparties et concentrées dans un même fokontany.

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Maison de jeunes :

Un centre d’Animation et Promotion de la jeunesse (CAPJ) mène des activités de sensibilisation, d’organisations et d’assistance aux jeunes. Il organise des ateliers et diverses manifestations culturelles, socio-éducatives. Suivant un emploi du temps bien défini, les jeunes peuvent venir se divertir en jouant à des jeux d’intérieurs, à la guitare, en suivant des projections vidéo ou en consultant la bibliothèque du centre.

Le CAPJ se charge également de la prévention SRA (Santé de Reproduction des Adolescents) financée par l’UNFPA depuis 2005.Il y a également des jeunes appelés JPE Jeune Paire Educateurs qui donnent des conseils à leurs jeunes semblables pour la lutte contre les MST VIH sida, la lutte contre la toxicomanie et enfin lutte contre la grossesse précoce des adolescentes.

Quant aux sports, les jeunes de la CUA s’enfilent dans 4 sections sportives dont :

 le football  le basketball  les arts martiaux  le tennis de table Les autres disciplines sportives sont aussi pratiquer à Ambatolampy telles la pétanque, l’athlétisme, le volley-ball, mais elle n’arrive pas encore à restaurer ses sections.

Comme dans tous les districts de Madagascar, le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a instauré une délégation régionale de la jeunesse et des sports.

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CHAPITRE II

CADRE D’ETUDE ET POSITION DE PROBLEME

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II- CADRE D’ETUDE ET POSITION DE PROBLEME

2.1 ASSISES JURIDIQUES

La pratique de l’éducation physique et du sport est un droit fondamental pour tous

2.1.1 Principes du droit à la pratique du sport

L’Etat garantit ce droit : l’Etat Malgache assure cette garantie par la ratification de la charte internationale de l’éducation physique et du sport par la loi 79 018 du 16 novembre 1979 adoptée par l’Assemblée Nationale.

Conformément aux droits et devoirs économiques, sociaux et culturels énoncés dans la Constitution, fidèle aux engagements internationaux du peuple Malgache, la République de Madagascar reconnaît à toute personne le droit à la pratique des activités physiques et sportives. Ce droit exige la mise en place d’infrastructure de base et la répartition équitable des moyens humains, matériels et financiers.

Le développement des activités physiques et sportives est l’intérêt général, leur pratique doit correspondre aux principes fondamentaux universels. Ainsi la République de Madagascar reconnaît le sport comme moteur du Développement. Cette pratique doit être préservée de toute violence, de tout dopage, de toute manœuvre frauduleuse ou avilissant la personne humaine d’un monopole social, politique et de toute autre déviation tendant à la mise en cause de l’éthique sportive.

Tout être humain a le droit fondamental d'accéder à l'éducation physique et au sport qui sont indispensables à l'épanouissement de sa personnalité. Le droit de développer des aptitudes physiques, intellectuelles et morales par l'éducation physique et le sport doit être garanti tant dans le cadre du système éducatif que dans les autres aspects de la vie sociale.

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L'éducation physique et le sport, dimensions essentielles de l'éducation et de la culture, doivent développer les aptitudes, la volonté et la maîtrise de soi de tout être humain afin de favoriser sa pleine intégration dans la société. La continuité de l'activité physique et de la pratique du sport doit être assurée durant toute la vie au moyen d'une éducation globale, permanente et démocratisée.

Pour l'individu, l'éducation physique et le sport contribuent à la préservation à l'amélioration de la santé ainsi qu’à une saine occupation des loisirs permettant à l'être humain de mieux résister aux inconvénients de la vie moderne. Au niveau de la communauté, ils enrichissent les rapports sociaux et développent l'esprit sportif (fair- play) qui, au-delà du sport lui-même, est indispensable à la vie en société.

2.1.2 Sports de masse et sports traditionnels

Par l’intermédiaire de la vie associative que leur pratique exige, le sport de masse et les sports traditionnels participent à l’éducation populaire qui a pour objectifs :

- L’éducation civique des jeunes pour les protéger de toute forme de déviances en créant des habitudes et des comportements favorables à l’épanouissement de la personne humaine, - La lutte contre l’oisiveté par la mobilisation de la population, - La participation à la lutte contre l’insécurité au niveau local, - La participation à l’insertion sociale et économique des jeunes, - La meilleure gestion des ressources humaines pour une plus grande productivité (sports corporatifs), - Le désenclavement des régions ou localités par l’échange culturel coextensif d’un développement économique local, - La sauvegarde du patrimoine culturel.

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L’Etat reconnaît et encourage les initiatives privées dans ce secteur. Toutefois, toute personne physique ou morale désirant exercer l’activité d’intermédiaire spontanée, à but lucratif ou non, des sports, objet de cette section, doit faire une déclaration préalable auprès des services extérieurs décentralisés du Ministère chargé de la jeunesse et des sports. Cette déclaration est établie au moyen d’un formulaire dont le modèle est défini par voie réglementaire.

2.1.3 Des pouvoirs et compétences des collectivités territoriales décentralisées

Les collectivités territoriales décentralisées élaborent et mettent en œuvre les objectifs, les plan-programmes et les stratégies régionaux de développement des activités physiques et sportives en parfaite conformité avec la politique nationale de l’Etat en matière de jeunesse et de sports. A cet effet, les organes de concentration et de coordination sont mis en place à chaque niveau des Collectivité Territoriales Décentralisées. En outre, ces dernières assurent la gestion des infrastructures sportives. Un décret pris en Conseil de Gouvernement précise les modalités d’application de cet article.

Les services décentralisés du Ministère chargé du Sport orientent et coordonnent les actions des groupements sportifs relevant de leur ressort territorial. A ce titre, ils en assurent la tutelle et le contrôle, particulièrement la gestion des subventions.

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2.2 ETAT DES LIEUX

2.2.1 Historique :

Bénéficiant du statut de "FIRAISAMPOKONTANY" depuis la 2eme République, Ambohipihaonana acquiert la dénomination de «COMMUNE RURALE DU 2eme CATEGORIE», depuis l’installation des nouvelles structures décentralisées sous la 2eme République, renforcée par l’avènement de la mise en place des régions

2.2.1.1 Situation géographique, hydrographie et démographique

* situation géographique :

Délimitée au nord par la commune urbaine d’Ambatolampy-ville, au sud par la commune rurale d’, et à l’est par la commune rurale de Morarano, la commune rurale d’AMBOHIPIHAONANA est localisée au P.K.77, reliant Antananarivo - Toliara

Elle est composée de dix (10) fokontany, dont le chef lieu est le fokontany d’Ambopihaonana,

* situation hydrographie :

Elle est traversée d’Ouest en Est par l’aval du fleuve ONIVE qui délimite la frontière sud de la commune au pont d’AMBOHIMANDROSO

* situation démographique :

Sa population est estimée à 22 360 (recensement effectué fin décembre 2013) à majorité ethnique Merina (+ de 99℅) la densité est évaluée à 2 309 hab. /km2

Très faible proportion de population étrangère, le dernier recensement démontre que seulement 6 personnes de nationalité autre qu’autochtone résident dans la commune.

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Tableau n° 10 : Situation de population de la CR Ambohipihaonana

TAONA 0 – 5 ans 6 - 10 11 - 17 18 - 60 + 60 TOTAL G TOTA L FOKONTANY M F M F M F M F M F M F Ambohipihaona 313 439 432 539 644 872 122 29 187 328 2805 5107 7912 na 9 29

Ambondrona 150 123 109 105 122 101 241 26 30 19 652 617 1269 9

Antsiravana 67 119 74 168 135 194 249 34 35 49 560 871 1431 1

Lovainjafy 231 279 340 370 142 228 396 41 125 133 1234 1420 2652 0

Mandrosohasina 151 166 85 125 152 137 331 45 34 61 753 939 1683 0

Soavina 193 329 140 160 32 68 325 31 31 55 621 923 1594 1

Andakana 170 217 200 220 115 145 210 23 100 108 795 925 1720 5

Sahamadio 216 218 157 161 186 145 365 39 44 55 968 975 1943 6

Marohasina 116 122 110 125 75 51 248 30 31 39 580 637 1217 0

Mahazoarivo 102 123 155 67 110 63 183 18 42 48 492 486 978 5

Total 1 709 2135 170 204 171 200 367 58 659 9460 9460 12900 22 360 2 0 3 0 7 26

3 844 3 742 3 717 9 503 1 554 22 360 22 360

Source : Commune Année : 2013

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2.2.1.2 Autorités et découpage administratives

Tableau n° 11 : Autorités administratives

FOKONTANY NOM ET PRENOMS DES CHEFS ET ADJOINTS

AMBOHIPIHAONANA RABEMANANTSOA Alexis ANDRIANARISOA Vincent AMBONDRONA RADIMILAHY Thomas RANDIMBIARISOA Désiré SAHAMADIO RABEZAVANA Basil ANDRIANAIVO Simeon Abel ANTSIRAVANA RAZAFINDRABE Jean RATOVONARY Joachim LOVAINJAFY RAINIKAMBANA Laurent RANDRIAMINAHY Michel ANDAKANA RAMAROSAHANINA Jean Claude RAKOTONANAHARY Albert MANDROSOHASINA RAKOTONDRANAIVO Evariste RANDRIANASOLO Rolland MAROHISANA RAFARALAHIJAONA Justin RABEARISOA RAKOTOSONA Jean Nirina RAMAROVAHOAKA Dieudonné MAHAZOARIVO RANAIVOSON Raymond RAOELISON Victor

Source : Commune Année : 2013

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DECOUPAGE ADMINISTRATIF

Distance par rapport au chef lieu de la commune

1-Fokontany LOVAINJAFY = 6km 2-Fokontany ANDAKANA = 10km

3-Fokontany SAHAMADIO = 18 km 4-Fokontany MAHAZOARIVO = 4km

5-Fokontany MAROHISANA = 6km 6-Fokontany MANDROSOHASINA = 4km

7-Fokontany SOAVINA = 6km 8-Fokontany ANTSIRAVANA = 8km

9-Fokontany AMBONDRONA = 3km

10-Fokontany AMBOHIPIHAONANA = Chef Lieu

2.2.2 Identification économique

Tableau n° 12 : production agricole

Scie Scie Scie Riz Riz Maïs Haricot Manioc Pomme Patate Saonjo totale cultivable Cultivée Irrigué Pluvial De douce km2 Terre

90 4 910 4 222 1 350 1 935 340 276 300 62 312 407

Riz Riz Maïs Haricot Manioc Pommes Patate Saonjo Irrigué Pluvial De douce Terre 2 090 82,8 510 238,4 750 434 1 872 4 884

Source : Commune Année : 2013

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Tableau n° 13 : production de fruits et légumes

* Fruits :

PECHES PRUNES ANANAS KAKI Pieds Prod Pieds Prod Pieds Prod Pieds Prod (tonne) (tonne) (tonne) (tonne) 9 045 895,68 3 310 64,92 _ _ _ _

*Légumes :

PETITS POIS LEGUMES A TOMATE HARICOT VERT FEUILLES Ha Prod Ha Prod Ha Prod Ha Prod (tonne) (tonne) (tonne) (tonne) 0,75 3,6 1 24 0,5 10 0,25 01

Source : Commune Année : 2013

Production suffisante en fruits et légumes pouvant subvenir aux besoins énergétiques, calorifiques et vitaminiques de la population nécessite non négligeable pour bâtir un sportif complet.

Marchés hebdomadaires :

Jour de marche le mercredi, avec une très faible affluence, et qui ne dure que la matinée jusqu’à 11h 30. Ceci est dû au fait que les produits proposés sont limités au strict minimum avec peu de variétés et de choix pour les éventuels acheteurs.

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2.2.3 Transports, industries, voies et communications

 Transports :

Zone très fréquentée par toutes les coopératives régionales et nationales opérant sur l’axe routière R.N.7

 Industries :

PMI : - Briqueteries d’Ambohimena CAMAGRI- Lovainjafy (filiale agricole du groupe Caillé) OOAY- Lovainjafy ( zone d’investissement agricole) MILK FARM Lovainjafy

 voies et communications :

-voies terrestre : RN RIC (environ 50 km de pistes rurales) -voies ferroviaires : ligne T.A exploitée par Madarail -voies aériennes : néant -voies fluviale : néant

2.2.4 Renseignements sur l’enseignement : *Enseignement général :

Etablissements scolaires fonctionnels : Primaires : EPP : 09 Ecole privée : 10 Total : 19 Secondaire : Publique : 01 Privées : 0 4 Total 05

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Tableau n° 14 : Enseignements

Maternelle Education de Secondaire de Professionnelle ou (garderie) base base technique Enseignement Néant 09 01 Néant public Enseignement néant 10 01 Néant privé

Source : ZAP Année 2013

Ecoles publiques et privées de base en nombre appréciables malgré l’inexistence du préscolaire et technique. Pour cette petite localité, l’enseignement est plus ou moins acceptable.

Professeurs d’éducation physique et sportive : 03

Professeur certifiée : Néant

Bibliothèque : 01

2.2.5 Sports et loisirs :

-Quasi-inexistants, sauf quelques salles de projection vidéo qui relèvent du secteur informel.

-Sports : Football uniquement (pratiqué par les 2 sexes)

Existence de deux équipes masculines et féminines au niveau de chaque fokontany

-Infrastructures sportives : Terrain de football non réglementaire

-salle de spectacle : néant

Football : un terrain non réglementaire, sans gradin et non clôturé

Basket et volley : un terrain réglementaire, avec gradin et clôturé

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2.3- SITUATION ACTUELLE DE LA PRATIQUE DE FOOTBALL

DANS LA COMMUNE D’AMBOHIPIHAONANA

2.3.1 Ligue de football du Vakinankaratra

 Identification

COMITE DIRECTEUR

QUALITE NOM ET PRENOM

PRESIDENT RAKOTOASIMBOLA José

VICE PRESIDENT RAKOTOSON Rolland SECRETAIRE RIVOLALA GENERAL Seidrison C.T.R RAKOTONDRAVONY Jean Jacques TRESORIER RAMAMINANDRASANA Pierre MEMBRES DES JEAN Philipe CONSEILLERS HARIJAONA

RAMAROKOTO Roger

ANDRIAMBOLATIANA Manitrarivo

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 Structure opérationnelle du C.T.R.

Formation des Formation des cadres techniques Formation des dirigeants enseignants (Arbitres et entraineurs)

Créations des Formation des Pratique du clubs jeunes football à l’école

Maitrise et respect du Football Football

règlement intérieur féminine scolaire

Organisation du Organisation du tournois fokontany championnat de la commune

CONSTRUCTIONS D’INFRASTRUCTURES

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Quelle que soit la pratique nationale de développement du sport dans un pays, la meilleure stratégie serait d’asseoir une stratégie spécifique et intégrée tenant compte du contexte permettant de réaliser et de mettre en œuvre un plan de développement communale. Ceci doit définir ces cinq objectifs prioritaires qui constituent le socle sur lequel se base la politique de développement régional dont la philosophie fondamentale serait favorisée, en outre il faut faciliter le jeu de la proximité par une conscience collective : reconnaitre la nécessité d’un tel développement par tous les acteurs de différents niveaux et dans différentes domaines.

En effet, il n’y aura pas de sport non lié à la problématique économique, politique, idéologique, sociale et culturelle d’un pays. C’est de cette manière que la structure communale puisse être considérée comme le noyau de développement du sport à Madagascar.

 Nombre de section dans la ligue football du Vakinankaratra

Dans la région du Vakinankaratra, il y a 8 sections de football : Ambatolampy, , 1, Antsirabe 2, , et Ambohibary.

 Nombre de clubs dans la ligue de football du Vakinankaratra Parmi les 8sections, il n’y a que 2 sections qui avaient des équipes de première division : Antsirabe 1 et Betafo

Le nombre de clubs existants dans la ligue de Vakinankaratra est de 8 clubs

 Effectifs des licenciés dans la ligue de football du Vakinankaratra Le nombre total des joueurs licenciés dans la ligue du Vakinankaratra est de 200 joueurs.

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2.3.2 Section football Ambatolampy « SFBA »

 Identification

Siège : lot A-73-Z, près de la station FJKM Haute-ville-Ambatolampy

Contact : 033 72 032 87

Cc n° : 057/MS/DIRJS/Apy du 12-08-2010

Rec n°: 468-DIST/AMB/AD/JS du 14-10-10

ORGANIGRAMME DU COMITE EXECUTIF DE LA SFBA

PRESIDENT

VICE- PRESIDENT DELEGUE TECHNIQUE

SECRETAIRE ADMINISTRATIF

Commission Commission de la DRA Commission matériel et financière communication logistique

Responsable Responsable football football des féminin jeunes Conseiller

Tous les dirigeants de club

Joueurs

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Renseignement sur les membres de la SFBA

QUALITE NOM ET PROFESSION ADRESSE PRENOM

PRESIDENT Razafimandimby Directeur du lot A-73-Z Edmond CEG A/mpy HV A/mpy

VICE Rakotoarimanana Président Lot B- 54 PRESIDENT Réné coopérative Bemasoandro STATO A/mpy

SECRETAIRE Rakotovao Lanto Opérateur Lot C-78 GENERAL économique Ambanimaso

TRESORIER Andrianarivony Boucher Lot C-90 Pascal Ambanimaso

TRESORIER Rabenaivo Fonctionnaire Lot A- 73 bis retraité Andafiatsimo ADJOINT

CONSEILLERS Rajaonarison Léon Fonctionnaire Lot C- 12 victor retraité Ambanimaso

Ramarosandratana Artisan Lot près 89 julien A Nazareta

Ranaivoson Agent de la CUA Lot A- 56 Rolland Andafiatsimo

Rasamizafy Fonctionnaire lot A- 45 -Z Bernard retraité HV A/mpy

Rakotonandro Barman Lot A- 99 Meva Andafiatsimo

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2.3.3 Contexte de la pratique du football à Ambohipihaonana

Dans cette commune, il n’y a pas de section de football mais il y a un groupement de jeunes et quelques personnes férues du football groupés pour organiser des tournois.

Le tournoi se déroule tous les dimanche après midi à 13H

Exemple de l’organisation pendant une année

Nature du Nombre Formule Jeunes natifs Jeunes non tournoi d’équipes utilisée pratiquants natifs participantes pratiquants Tournoi pâques 16 Poule 60 180

Mafy be 9 Système KO 20 115

26 juin 20 Poule 60 240

Foot à 7 16 Système KO 20 140

Mimosa 12 Poule 40 140

Mafy be 9 Système KO 20 115

Challenge de 16 Poule 60 80 Noël

TOTAL 280 1010

Selon le tableau ci-dessus, les tournois sont nombreux, mais la participation des jeunes natifs est très faible, il y a une domination totale de jeunes non natifs parce que les dirigeants de club et les spectateurs cherchent seulement des spectacles.

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Conclusion partielle

Cette commune rurale dispose d’énormes potentialités qui n’ont pu être exploitées jusqu’à ce jour. Le fait d’avoir une population jeune lui confère un avantage indéniable à condition de pouvoir utiliser cet atout à bon escient surtout dans le domaine du sport, en l’occurrence le football.

PROBLEMATIQUE

Dans la mesure où le sport demeure toujours un phénomène social indissociable à la vie des gens surtout ceux des collectivités décentralisées, et tant que ce dernier reste un droit inaléable aux yeux de la Charte internationale de l’éducation physique et sportive, la question qui pourrait se poser serait alors la suivante : est-ce que l’acte compétitif dans le sport est-il éducatif pour un jeune rural ?

Comment légitimiser un professeur d’EPS, éducateur, fédérateur amené dans son espace social en milieu rural qui se démène pour orienter la pratique de football, afin de construire des compétences et gérer les interactions d’un système pour faciliter la réussite rurale, sociale et sportive ?

Ce sont autant de questions qu’amène ce problème du développement du sport en milieu rural, notamment en ce qui concerne la valorisation et le redressement du niveau de pratique de football dans les collectivités décentralisées.

Mais en ce qui nous concerne « quelle stratégie doit on mettre en place pour réaliser un véritable décollage du football en milieu rural et de réaliser des compétences ?»

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HYPOTHESE

Par sa couverture médiatique, le sport, en particulier le football, est un vecteur important de la diffusion de l’image d’une ville. Dans cette étude, nous avancerons comme hypothèse que « pour pouvoir rehausser la valeur de la pratique du football dans la commune d’Ambohipihaonana, il faut mettre en place une Comité Local de Développement du football (CLD/FB) qui a pour mission de donner des formations techniques et théorique des joueurs natifs sur les lois du jeu et les incontournables, les connaissances des différents postes et les différents rôles, ainsi que les bases et les fondamentaux du football, véritable initiations à une école de football, pour la maîtrise d’un système de jeu ».

Cette structure locale de base constitue un prémice d’un centre de préparation et de formation de futures élites rurales au niveau de la commune. Le CLD/FB doit donc contribuer à l’intégration sociale des jeunes ruraux et les accompagner pour leur éventuelle intégration dans les grands clubs.

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CHAPITRE III

METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS

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III METHODOLOGIE

La méthode se définit comme étant un ensemble de procédés et des moyens pour aboutir à un résultat. Il existe plusieurs approches méthodologiques qui peuvent être utilisées pour traiter un travail de recherche.

3.1 LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE

En ce qui concerne notre technique de recherche, des enquêtes nécessitant des descentes sur terrain ont été effectuées. Ainsi un intense travail d’enquête a été mené dans la commune rurale d’Ambohipihaonana.

Pour cela, nous avons prévu trois types d’enquête, à savoir :

- La pré-enquête - L’enquête avec questionnaires - L’entretien auprès des dirigeants de la commune

3.1.1 La pré-enquête

Il s’agit d’une enquête débonnaire que nous avons menée auprès de diverses personnes intéressées directement ou non de la pratique du football. Cette enquête comprend trois questions

- La position personnelle sur la pratique du football dans la commune - Les facteurs de réussite de développement du football au sein de la commune - La nécessité d’une prise en charge de la commune pour créer et faire fonctionner un centre de formation de jeune en football.

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3.1.2 L’enquête avec questionnaires

Il s’agit d’une liste de questions à présenter à chacun des populations cibles pour un objectif qui doit être bien déterminé en amont afin de limiter nombre d’items à lui soumettre.

Nous avons menés deux types de questionnaires bien distincts selon la population ciblée à savoir :

- Un questionnaire sur un sondage d’opinion concernant la création d’un centre de formation de jeunes en football dans la commune rurale d’Ambohipihaonana formulé comme suit « D’après vous, la création d’un centre de formation de jeunes en football au niveau de la commune conduit - elle les jeunes pratiquants à avoir un niveau acceptable pour participer à des tournois ou championnats officiels ? » - Un questionnaire sur la motivation des joueurs

3.1.3 L’entretien avec les dirigeants de la commune

Il s’agit d’un entretien avec Monsieur le Maire et son adjoint après avoir demandé une audience.

Nous avons utilisé des questions ouvertes afin que les réponses ne soient pas limitées

Voici les questions importantes posées lors de cet entretien :

- Comment voyez-vous la pratique du football dans la commune, en général ? - Est-ce que vous avez des projets pour la réhabilitation des infrastructures, notamment de football ? Si oui, quel est le problème qui vous empêche de ne pas les réaliser ? - Est-ce que vous avez alloué un budget pour le sport en général ? - Y-a-t-il une commission chargée des sports dans votre organigramme ? - Si on veut créer un centre de formation de jeunes en football au sein de votre commune, quelles pourraient être contribution pour son développement ?

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3.1.4 Le choix de l’échantillon

Le but de notre enquête est surtout de chercher les failles et les moyens pour établir une politique de développement de la pratique du football dans la commune. Pour cela, nous avons choisi toutes les personnes touchées directement ou non par la pratique du football, en particulier :

- Les joueurs - Les entraineurs - Les employés de tous secteurs (primaire, secondaire, tertiaire) - Les élèves

3.2 RESULTAT ET INTERPRETATION

Pour faciliter l’analyse des données, nous avons effectué un travail préliminaire. Nous avons donc recueilli nos résultats dans des tableaux obtenus.

3.2.1 Résultat du sondage d’opinion :

Notre enquête sur ce domaine comporte trois items à savoir :

- La profession de l’enquête - Le fokontany où l’enquête a été réalisée - L’opinion de l’enquête

Tableau n° 15 : Répartition des enquêtes selon leur profession

Professions EFFECTIFS Secteur primaire 52 Secteur secondaire 23 Secteur tertiaire 64 Elèves 97 TOTAL 236 Source : enquête Année : 2013

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Graphe n° 1 : répartition des enquêtés selon les secteurs d’activités

éleves secteurs tertiaire secteurs primaire secteurs secondaire

Source : recherche personnelle

L’enquête a été axée principalement sur les élèves, soit 55%

25% a été réalisé sur le secteur tertiaire

15% a été réalisé sur le secteur primaire

5% a été réalisé sur le secteur secondaire

Tableau n° 16 : Répartition des enquêtes selon leur fokontany

FOKONTANY Effectifs AMBOHIPIHAONANA 57 AMBONDRONA 05 SAHAMADIO 16 ANTSIRAVANA 12 LOVAINJAFY 23 ANDAKANA 26 MANDROSOHASINA 11 MAROHISANA 42 SOAVINA 34 MAHAZOARIVO 22 TOTAL 248 Source : enquête Année : 2013

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Tableau n° 17 : Répartition des opinions

OUI DOUTE NON

242 6 0 Source : recherche personnelle

Oui a remporté à plus de 97%, un doute de moins de 3% montre l’intérêt des enquêtés, aucun non.

Graphe n°2 : Répartition des opinions

doute oui

3.2.2 Résultat du test de motivation des joueurs:

Comme le premier questionnaire, ce dernier comporte aussi trois items biens distincts :

- La profession - L’âge des joueurs - Le genre de motivation

Tableau n° 18 : Répartition des professions des joueurs

Profession Effectifs Secteur primaire 13 Secteur secondaire 12

Secteur tertiaire 06 Élèves 20

TOTAL 51

Source : enquête Année : 2013

46

Tableau n° 19 : Répartition de l’âge des joueurs

AGE Effectif [16 18[ 05 [18 20[ 09 [20 22[ 11 [22 24[ 10 [24 26[ 13 [26 28[ 20 [28 30[ 10 + 30 10 Total 88

Source : enquête Année : 2013

Enquêtes réalisée sur des jeunes dont la majorité est entre 24 à 28 ans

Tableau n° 20 : Classement des motivations des joueurs

Motivation Motivation Amotivation Total intrinsèque extrinsèque 65 26 00 91

Source : enquête Année : 2013

Motivation intrinsèque supérieure à la motivation extrinsèque d’une variation de 70% contre 30%.

47

Graphe n°3: motivation des joueurs

intrinseque extrinseque

3.2.3 Résultat de l’entretient avec le Maire :

L’entretien s’est déroulé au bureau de la mairie et nous a permis de récolter les informations suivantes :

- En général, le football est l’une des activités physiques qui fascinent et attirent plus de jeunes actuellement dans la commune mais les problèmes tels que l’insuffisance des partenaires, la rareté des spectateurs et l’inexistence des promoteurs découragent les pratiquants. - Concernant l’infrastructure, la commune a déjà un projet pour sa réhabilitation mais elle n’arrive pas à réunir le coût du budget. - Le budget de la commune vient en général des affaires administratives, des taxes, des locations des infrastructures. - La commune ne dispose pas de budget interne alloué au sport. - Il n’existe pas de commission chargée du sport au sein de la commune.

48

3.2.4 Interprétation des résultats:

Les fonctions des joueurs sont très variées renferment 42% des joueurs des clubs.

La population est très optimiste pour la création d’un centre de formation de jeunes en football dans la commune. La création de ce centre est le seul issu pour la commune de rehausser son niveau pratique et de briller dans les compétitions nationales. D’ailleurs, les jeunes sont très motivés d’approfondir leurs connaissances en matières de football et ils sont encore dans la capacité de pratiquer des compétions de haut niveau. Or, la commune ne dispose pas de politique de développement, alors que selon la loi en vigueur elle élabore et met en œuvre les objectifs, les plans programmes et les stratégies de développement des activités physiques et sportives. En outre, elle assure la gestion des infrastructures. Sans cette politique municipale, le football local restera toujours dans l’amateurisme.

49

3.3 SUGGESTIONS

Dans ce chapitre, nous allons essayer de donner des suggestions pour le développement de la pratique du football en occurrence par :

- La promotion d’une équipe porte-fanion de la commune - La réhabilitation des infrastructures footballistiques - La création et accueil d’évènements sportifs

3.3.1 DE LA PROMOTION D’UNE EQUIPE PORTE FANION DU COMMUNE

Pour pouvoir rehausser et améliorer le niveau pratique de la commune en matière de football, nous pensons que l’adoption du comité local de football est la meilleure solution.

3.3.1.1 De la présentation, de l’organisation et du fonctionnement de la commission locale du développement

La commission locale de développement est une commission adoptée pour détecter des jeunes potentiels perfectibles recrutés dans la commune qui devront suivre des formations en football pour devenir plus tard des élites ossatures de l’équipe communale.

Objectifs :

- Formations technique et tactique concernant les lois du jeu - Formation pratique sur les bases du football - Aide à la promotion et l’insertion sociale des joueurs - Formation des relèves pour l’équipe communale

50

La crédibilité de cette commission est la préparation des jeunes, reposent sur des critères objectifs et réalistes, mais les plus significatifs sont les suivants :

- Le critère lié aux ressources humaines - Le critère lié aux ressources financières du centre - Le critère lié aux qualités des infrastructures - Le critère lié à l’assise juridique du centre

Dans la commune d’Ambohipihaonana il y a 10 fokontany, divisés en 3 groupes, chaque groupe est formé par 3 ou 4 fokotany, Un groupe forme un comité local de Développement (CLD) 1groupe = 1CLD.

3.3.1.2 Organigramme d’un comité local de développement

Comité directeur Assemblée générale

Sponsors DRA Dirigeant de Capitaine l’équipe d’équipe

Organisation du tournoi

C L D

Comité locale de développement

51

 Rôles des membres du comité :

Sponsors :

Les sponsors donnent les matériels et les financements durant un tournoi Par exemple, droit d’arbitrage, droit du terrain, ballon...

Dirigeants de l’équipe :

C’est l’ensemble des personnes du fokontany qui sont des férues du football, ils dirigent et gère l’équipe du fokontany à la participation au tournois. Ils peuvent être aussi un sponsor de potentiel de l’équipe, ils sont les premiers responsables de l’équipe.

Capitaine d’équipe :

Le capitaine d’équipe dirige l’entrainement du club, à la place d’un véritable entraineur et il a la charge de toutes questions technique et réglementaire au sein du groupe.

Le D.R.A :

C’est l’ensemble des arbitres dans la section de football d’Ambatolampy. Ils sont les responsables de l’arbitrage pendant les tournois prévus, et sont payés par les équipes participantes suivant un barème discuté et décidé en assemblée générale.

Dans la commune d’Ambohipihaonana, il sera donc prévu trois CLD selon la répartition et le découpage territorial.

Si trois CLD s’entendent il y a possibilité de créer un centre de formation de niveau I qui va puer un rôle dans le tissu, local pour la formation des joueurs qualifiés et de permettre à chacun de s’exprimer.

Un tel centre de formation de football au niveau de la commune va s’occuper des jeunes natifs pour avoir des potentiels et des connaissances en matière de football et capables de participer à des tournois officiels ou des championnats nationaux.

52

3.3.1.3 Organigramme d’un centre de niveau I :

ASSEMBLEE GENERALE

Président

Secrétaire général Directeur sportif

Chef de commissions

Commission Commission Commission Commission Commission Commission sportive sociale animation Matérielle Sponsoring Financière

Entraineurs Président Président Trésorier Président Président

Educateurs

Commissaire Joueurs Conseillers Conseillers Conseillers Conseillers aux comptes

Il s’agit, en partant de la situation actuelle ou en la confortant de doter le centre de structures d’organisation et de fonctionnement qui permettent d’assurer avec sérénité la vie de l’association dans toutes ses composantes d’une part, réunir les conditions nécessaires à l’atteinte des objectifs que s’est fixé le centre d’autre part.

53

Le centre est administré par :

- L’assemblée générale - Le comité directeur

L’assemblée générale :

L’assemblée générale est l’assemblée à laquelle tous les membres du centre ont été régulièrement convoqués. Elle est l’organe suprême et législatif du centre, composé de tous les membres du centre et les parents de joueurs

Les statuts des centre régissent le fonctionnement de cet organe mais en somme, elle a pour tâches de :

- Adopter et modifier les statuts, les règlements d’application des statuts, les règlements généraux et intérieurs du centre - Définir l’orientation des activités du centre - Statuer sur toutes questions non résolues par le comité directeur - Approuver le rapport d’activité du comité directeur - Admettre, suspendre ou exclure un membre - Approuver la démission d’un membre - Dissoudre le centre

Le comité directeur

Le comité directeur est l’organe exécutif du centre. Ses membres sont élus par l’assemblée générale parmi les personnes qui font actes de candidatures. Les statuts fixent leurs mandats et leurs fonctions.

Il est composé de :

- 01 président - 01 secrétaire - 01 directeur sportif - 01 chef de commission - Les présidents de chaque commission

54

Seront exposées successivement aux fonctions de chaque entité

- Le président

Il est le premier responsable du centre. Il représente le centre auprès des différentes autorités publiques sportives ou privées et partout où besoin sera. Il dirige et supervise les activités des autres membres du comité. Il veille aux respects du règlement intérieur et à l’exécution des délibérations de l’assemblée générale.

Il est secondé par le secrétaire général et le directeur sportif.

- Le secrétaire général est responsable de l’administration et de la logistique - Le directeur sportif a un rôle de concepteur de jeu à tous les niveaux, des pépinières aux seniors. Il doit devenir, dans le centre, la personne qui impulse une dynamique d’entraîneurs nommés par lui dans chaque catégorie. C’est le patron sportif. - Le chef de commission est le coordonnateur des différentes commissions du centre.

Les structures de décision revêtent la forme de commissions pourvues de délégation dans le domaine propre de leurs activités. Les conditions expresses de bon fonctionnement sont que les commissions s’attachent à rendre compte de leurs activités régulièrement à bien inscrire leurs propositions et décisions dans l’intérêt supérieur du centre.

Ces commissions sont de différentes natures dans leur composition et leur aire de responsabilité.

- La Commission Sportive : - Déceler en termes de joueurs les besoins du club à tous les niveaux - Recruter les joueurs répondant à ces besoins si la ressource du club est insuffisante à l’intersaison et à tout moment. - Assurer le suivi des joueurs sur les plans sportif, social, voire scolaire

55

- Elaborer les règles internes du club fixant les relations et les modes de conduite - Les faires connaître et appliquer. Il est souhaitable que ce soit par le truchement de deux représentants des joueurs chez les seniors.

La Commission Animation

Elle a pour rôle essentiel de proposer et définir diverses activités récréatives susceptibles d’attirer vers le centre un public divers, nombreux, afin d’entretenir un climat de sympathie et de soutien. Elle doit résoudre la difficulté d’intégrer ces activités dans un calendrier sportif connu relativement tard et assez chargé tout en tenant compte des critères extérieurs au monde sportif telles que les vacances scolaires.

Enfin, la nature de ces activités doit être suffisamment diversifiée pour éviter l’effet de répétition et leur nombre relativement restreint pour échapper au risque de lassitude.

La commission sociale

Au- delà de l’aspect sportif, le souci majeur des joueurs reste l’entrée dans la vie active. Pour répondre à cette préoccupation, il est indispensable pour le centre de bénéficier de relais dans le monde économique ou politique.

La commission regroupe en son sein les dirigeants ayant des responsabilités dans le domaine économique. Elle a une vocation d’écoute d’une part, elle doit être prête, d’autre part, à réagir à chaque opportunité possible. Toutefois, ceci n’est envisageable que dans la mesure où elle connait bien les besoins.

Ceux- ci doivent donc être connus et répertoriés auprès des joueurs par l’intermédiaire du secrétaire général ou du directeur sportif.

Le fonctionnement de la commission reste très souple ; il a un caractère régulier et nécessite l’établissement d’un bilan en fin de saison.

56

Par ailleurs, la sortie des études pour les plus jeunes, avec si possible un projet professionnel établi, permet de définir pour la commission les domaines vers lesquels les recherches doivent être orientées.

Aider à la promotion de joueurs formés chez nous est notre priorité

La Commission Sponsoring

L’activité de cette commission est très diversifiée ; elle recouvre la réalisation de plusieurs documents : la brochure du club, le calendrier, recherche de partenaires qui pourraient financer le centre et l’aider dans tous les domaines aussi requiert-elle dans sa composition des dirigeants ayant des accointances avec le domaine économique et des dirigeants ayant une grande disponibilité pour établir les contacts, les fidéliser, les développer. De plus, la présence d’un ou deux dirigeants ayant pour rôle d’assurer le suivi du sponsoring dans toutes ses modalités est souhaitable

Commission matérielle

- Suivre et entretenir un parc suffisant pour les équipements (maillots, shorts, chaussettes, ballons, matériels pédagogiques) - Répartir ceux-ci entre les équipes - Procéder aux achats des matériaux nécessaires, y compris une boite à pharmacie

Commission finance

- Etablir le budget prévisionnel et fixer les objectifs - Assurer le suivi du budget par le canal du trésorier et en contrôler l’exécution - Prendre les décisions visant soit à infléchir les dépenses soit rechercher de nouvelles sources de recette pour préserver l’équilibre budgétaire.

57

Profils des encadreurs du centre

Quelle que soit la structure ou l’organisation en face, l’homme qui la met en œuvre reste toujours l’élément déterminant dans la poursuite de l’objectif final. Autrement dit, la réussite de ce projet de création d’un centre dépend de la qualité des cadres qui vont agir et intervenir en son sein.

C’est pourquoi nous avons proposé le profil des cadres suivants

Tableau n° 21 : Profil des cadres

CADRES PROFILS Président Opérateur économique et férue du football Secrétaire général Férue du football Directeur sportif Professeur certifié en EPS Chefs de commission Férus du football Source : personnelle

Tableau n° 22 : profil des membres de chaque commission

Commission Entraineur Ancien joueur Sportive Educateur Ancien joueur Commission Président Ancien joueur ou férue du football Animation conseillers Parents de joueurs ou férue du football Commission Président Opérateur économique Sociale conseillers Parents des joueurs ou férus du football Commission conseillers Anciens joueur ou férus du football Matériel conseillers Parents de joueurs ou férus du football Commission trésorier Ancien joueur ou férue du football financière Commissaires Ancien joueur ou férue du football Commission Président Opérateur économique sponsoring conseillers Parents de joueurs ou férus du football

58

3.3.1.4 De la budgétisation du centre

Concernant le budget du centre, nous proposons cinq sources biens distinctes.

 La contribution de la commune  Les apports des partenaires et des sponsors  Les apports des supporteurs  Les apports des autorités locales à savoir : le district, la section, etc…  Les aides, les dons

3.3.1.5 De la réhabilitation des infrastructures en matière de football

Selon sa monographie, la commune possède une grande potentialité économique qui pourrait renforcer ses sources de crédits comme :

- Les différentes variétés des activités journalières de la population - La présence des sites touristique - Les ressources naturelles comme le gisement de granite, sources d’eau minérale

Mais ces potentialités ne sont pas encore exploitées actuellement. Donc, pour la réhabilitation des infrastructures, nous suggérons à la commune pour alléger le budget de ce projet :

- D’exploiter ces potentialités économiques - De coopérer et de négocier avec les opérateurs économiques et transporteurs pour l’acheminement des matériaux - De sensibiliser et favoriser la participation de la population dans la réhabilitation du stade.

La réhabilitation de ce stade est, selon nous, un investissement à long terme qui permet à la commune :

 D’accueillir des évènements sportifs de grandeur régionale, nationale et même internationale.  De développer son image dans le pays

59

 De donner une promotion personnelle à -un élu car actuellement la population attend de lui une activité durable et pérenne pour les générations futures.  De satisfaire la population communale.  D’offrir des loisirs aux habitants, surtout les jeunes et de minimiser l’oisiveté

3.3.1.6 De la création et l’accueil des évènements sportifs en particulier le football

Les compétitions sportives

Le principe même de la rencontre sportive est déjà un appel à tout un développement systématisé de la rencontre.

Nous suggérons trois types de compétition vus les différents niveaux de pratique (toutes les compétitions ont été remportées par la zone urbaine) et les disponibilités de la population :

Type 1 : Compétitions pour la population classée dans la zone rurale

Type 2 : pour la population classée dans la zone urbaine et les bureaucrates

Type 3 : sports scolaires : pour les écoliers, élèves et lycéens

Dans la réalisation de ces compétitions, nous souhaitons vivement la coopération des instances fédérales locales (section de football, les associations des arbitres, la commune.)

Ces organisations auront pour buts de :

 Recruter les potentiels perfectibles futurs élites de la commune

 Favoriser les compétitions chez les habitants

 Lutter contre l’oisiveté par la mobilisation de la population

 Participer à la lutte contre l’insécurité

 Résoudre le désenclavement des fokontany ou localités par l’échange culturel coextensif d’un développement économique local

60

L’accueil des événements sportifs

Un événement sportif est un facteur de développement touristique et économique, il constitue un motif de promotion et une vitrine pour la ville qui l’organise. C’est pour cette raison que des villes mettent sur pied des politiques visant à organiser des grands événements sportifs et culturels.

Il existe différentes façons d’organiser des événements sportifs selon la grandeur et l’objectif visé : il y en a d’envergure mondiale comme la coupe du monde, d’envergure nationale et même régionale et locale comme des festivals, des journées sportives etc.… . Donc, nous encourageons les opérateurs économiques et la mairie de réfléchir et s’engager dans ce domaine car l’accueil et la création des événements sportifs permettent à la commune de :

 Promouvoir le sport à divers niveaux

 Assurer un développement durable du territoire

 Donner une promotion personnelle d’un élu ou des organisateurs

 Développer l’économie de la commune par le biais du tourisme

 Développer l’image d’une ville.

61

CONCLUSION

C’est vrai que le football passe actuellement une période difficile dans la commune rurale d’Ambohipihaonana mais nous sommes toujours là pour apporter nos aides au développement de celui-ci.

Durant ce travail, nous avons étudié tous les phénomènes qui bloquent cette pratique à partir des états de lieux de la commune ainsi que la situation actuelle du football. Nous avons mis en valeur les points faibles et les points forts de cette localité qui la différencient des autres communes. La diversité de ses richesses, de sa population mérite d’être exploitée à fond. Faisant partie intégrante de la population, le football reste dans l’obscurité et dans l’impasse. Son développement n’est pas encore une priorité pour l’institution municipale alors qu’il renferme des fonctions variées indispensables dans le développement de la commune.

C’est pour cela que notre étude par le biais d’enquêtes, d’entretiens ont pu dégager la proposition suivante : «la promotion et le développement de la pratique du football dépendent de la politique établie par la municipalité »

Alors nous pensons qu’investir dans le sport, en particulier le football, permet de bâtir un avenir meilleur et de construire une ville attrayante pour la population.

L’organisation de la pratique de football en milieu rural au bas de l’échelle, doit s’inspirer de cette structure locale de base qui est le CLD/FB.

L’importance de la CLD/FB doit d’abord d’intégrer les jeunes ruraux dans la pratique du football mais également de s’occuper de l’organisation des tournois avec des objectifs prévus surtout dans la détection des potentiels perfectibles qui vont évoluer dans les grands clubs.

62

Le football a pu démontrer son envergure internationale. il est plus que la ruée vers l’or. Il a été la solution de plusieurs problèmes de l’homme. Il a pu apporter la fraternité, l’émancipation, la fierté de tout un peuple. Par lui, nous pensons à un miracle pour les communes rurales si elles ne laissent pas échapper l’opportunité, si elles ne baissent pas les bras et travaillent avec des techniciens avertis. C’est notre challenge.

Dans ce cas, une autre étude mérite d’être abordée avec tous les moyens de réalisation possible. Toutefois, il peut constituer un autre champ d’investigation à d’autres chercheurs.

63

BIBLIOGRAPHIES

OUVRAGES

André M. Football : « Entraînement et surveillance médicale », édition médecine universitaire (1976)

Cendron J.P «Initiations économiques et sociales », Edition Nathan (1987)

Fisher R. Géographie « Les grandes puissances du mondes », Armand Colin, Paris (1964)

Vallerand et Thill « Introduction à la psychologie de la Motivation », édition Vigot (1993)

THESE DE DOCTORAT

Docteur RAKOTONIAINA J.B (2004) « Approche programmatique

et repérage anthropologique du traitement didactique du sport de combat traditionnel malgache » département Civilisations – Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université d’Antananarivo

MEMOIRES DE C.A.P.E.N :

Andriamilanja T .Y. E « Contribution à l’étude de la carrière

sportive des jeunes footballeurs du Centre de formation au football

ANTAFANA BlackStar », mémoire de CAPEN- département EPS- Ecole Normale Supérieure – Université d’Antananarivo (2005)

Mohamed B. «Contribution à la relance du football

Anjouan par l’implantation du centre régional profil technique et pédagogique des

cadres », mémoire de CAPEN- département EPS- Ecole Normale Supérieure,Université d’Antananarivo (2007)

64

Rakotoarisoa Z.A.A « Analyse de l’instabilité des performances Et la volatilité des joueurs au sein du club BBCM par la psychologie de la motivation » mémoire de CAPEN- département EPS- Ecole Normale Supérieure -

Université d’Antananarivo (2009)

RAZANAKOLONA H.M.E « Etude de la crédibilité du centre de formation Académie NY ANTSIKA» mémoire de CAPEN- département EPS- Ecole Normale Supérieure - Université d’Antananarivo (2005)

REVUES

Conférences des ministres de jeunesses et sports des pays le français en partage, janvier 2012

TOP CHRONOS, Aout 2007, jeux des iles de l’océan indien

FIFA news, juin 2003

TEXTES OFFICIELS

LOI 97-014 du 08 aout 1997, relative à l’organisation et à la promotion du sport à Madagascar

Chatre international de l’Education Physique

LOI 2008 – 011 du 26 juillet 2008 portant modification de la loi 2004-004 sur l’orientation du système éducatif à Madagascar

ANNEXES

66

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIUERE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

SONDAGE D’OPINIONS SUR LA CREATION D’UN CENTRE DE FORMATION EN FOOTBALL DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIPIHAONANA

Anarana :

Fonenana : fokontany :

Asa atao :

ARAKA NY HEVITRAO, METY HAPANDROSO NY BAOLINA KITRA VE NY FANANGANANA “TOERAM-PANOFANANA EO ANIVON’ NY KAOMININA ETO AMBOHIPIHAONANA

OUI

PEUT-ETRE

NON

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIUERE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

SONDAGE D’OPINIONS SUR LA CREATION D’UN CENTRE DE FORMATION EN FOOTBALL DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBOHIPIHAONANA

Nom :

Adresse : Quartier :

Profession :

67

A VOTRE AVIS, LA CREATION D’UN CENTRE DE FORMATION DE FOOTBALL AU NIVEUA DE LA COMMUNE D’AMBOHOPIHAONANA CONTRIBUERA-T-ELLE AU DEVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE DE FOOTBALL

OUI

PEUT-ETRE

NON

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE NORMALE SUPERIUERE

DEPARTEMENT EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE

TEST DE MORIVATION DES JOUEURS

Nom :

Age :

Adresse : Quartier

Célibataire Marié

Profession :

Indique dans quelle mesure chacun des énoncés suivants correspond actuellement à l’une des raisons pour lesquelles tu pratiques le football ?

En général, pourquoi tu pratiques le football ?

1 Pour le plaisir de découvrir de nouvelles techniques d’entrainemments OUI NON

2 Parce que ca me permet d’être bien vu par les gens que je connais OUI NON

3 Parce que selon moi, c’est une des meilleures façons de rencontrer du monde OUI NON

4 Je ne le sais pas, j’ai l’impression que c’est inutile de continuer à faire ce sport OUI NON

68

5 Parce que je ressens beaucoup de satisfaction personnelle pendant que je maitrise Certaines techniques d’entrainements difficiles OUI NON

6 Parce qu’il faut absolument faire du sport si l’on veut être en forme OUI NON

7 Parce que j’adore les moments amusants que je vis lorsque je faits du sport OUI NON

8 Pour le prestige d’être un athlète OUI NON

9 Parce que c’est un bon moyen que j’ai choisi afin de développer d’autres aspect de ma personne OUI NON

10 Pour le plaisir que je ressens lorsque j’améliore certains de mes points faibles OUI NON

11 Pour le plaisir d’approfondir mes connaissances sur les différentes méthodes

D’entrainements OUI NON

12 Pour l’excitation que je ressens lorsque je suis vraiment embarqué dans l’activité OUI NON

13 Il faut absolument que je fasse du sport pour me sentir bien dans ma peau OUI NON

14 Je n’arrive pas à savoir pourquoi je fais du sport, plus j’y pense plus j’ai OUI NON le gout de lâcher le milieu sportif

15 Pour la satisfaction que j’éprouve lorsque je perfectionne mes habilités OUI NON

16 Parce que c’est bien vu des gens autour de moi d’être en forme OUI NON

17 Parce que pour moi, c’est très plaisant de découvrir de nouvelles méthodes d’entrainements OUI NON

18 Parce que c’est un bon moyen pour apprendre beaucoup de choses qui peuvent m’être utiles dans d’autre domaine de ma vie OUI NON

19 Pour que les émotions intenses que je ressens à faire un sport que j’aime OUI NON

20 Je ne le sais pas clairement, de plus je ne crois pas être vraiment à ma place dans le sport OUI NON

21 Parce que je me sentirais mal si je ne prenais pas le temps d’en faire OUI NON

69

22 Pour le plaisir que je ressens lorsque j’exécute certains mouvements difficile OUI NON

23 Pour montrer aux autres à quel point je suis bon dans mon sport OUI NON

24 Pour le plaisir que je ressens lorsque j’apprends des techniques d’entrainements que je n’avais jamais essayé OUI NON

25 Parce que c’est une des meilleures façons d’entretenir de bonne relation avec mes amis OUI NON

26 Parce que j’aime le feeling de me sentir plongé dans l’activité OUI NON

27 Parce qu’il faut que je fasse du sport régulièrement OUI NON

28 Je me demande bien, je n’arrive pas à atteindre les objectifs que je me fixe OUI NON

CLE DE CODIFICATION DU TEST

1, 5, 7, 10, 11, 12, 15, 17, 19, 22, 24, 26 Motivation intrinsèque

2, 3, 6, 8, 9, 13, 16, 18, 21, 23, 25, 27 Motivation extrinsèque

4, 14, 20, 28 Amotivation

70

TABLE DES MATIERES REMERCIEMENT

RESUME ...... i

LISTE DE TABLEAUX ...... ii

LISTE DES ABREVIATIONS ……………………………………………...iii

SOMMAIRE

INTRODUCTION ...... 1

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE ET CADRAGE GENERAL I- PRESENTATION DE LA RECHERCHE………………………………….. …5

1-1 OBJET DE LA RECHERCHE…………………………………………………..5 1.1.1 Justification de l’objet…………………………………………… ...5 1.1.2 Limite du sujet…………………………………………………….6

1-2 PRESENTATION DU COMMUNE D’AMBATOLAMPY …………7

1-2-1 Cadre géographique…………………………………………………7

1-2-1-1 Relief, Sol et Végétation…………………………. … 7 1-2-1-2 Population et situation démographique……………… 9 1-2-2 Elevage et activité agricole…………………………………………12

1-2-3 Traits de civilisation…………………………………………. 17 1-2-3-1 Tabous et interdits……………………………………...... 17

1-2-3-2 Importance de tabous…………………………………..…18

1-2-4 Jeunesse, loisir et sport……………………………………….…… 18 CHAPITRE II : CADRE D’ETUDE II- CADRE D’ETUDE ET POSITION DE PROBLEME……………… ……... 22

2.1 ASSISES JURIDIQUES………………………………………………... 22

2.1.1 Principes du droit à la pratique du sport………………………… 22

2.1.2 Sports de masse et sports traditionnels…………………………….23

2.1.3 Des pouvoirs et compétences de la collectivité Territoriale …….. 24 décentralisée

71

2.2 ETAT DES LIEUX …………………………………………………………… 25

2.2.1 Historique…………………………………………………………...25

2.2.1.1 Situation géographique, hydrographie et démographique...25

2.2.1.2 Autorités et découpage administratives…………………...25

2.2.2 Identification économique……………………………………….... 28

2.2.3 Transports, industries, voies et communications………….. 30 2.2.4 Renseignements sur l’enseignement………………………. 30 2.2.5 Sports et loisirs………………………………………………. 31 2.3- SITUATION ACTUELLE DE LA PRATIQUE DE FOOTBALL DANS LA COMMUNE D’AMBOHIPIHAONANA………………………………………….32

2.3.1 Ligue de football du Vakinankaratra……………………….32 2.3.2 Section football Ambatolampy « SFBA »…………………..32 2.3.3 Contexte de la pratique du football à Ambohipihaonana... 37 PROBLEMATIQUE………………………………………………………38 HYPOTHESE……………………………………………………………...39 CHAPITRE III : METHODOLOGIE ET SUGGESTIONS 3.1 LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE…………………………………… 41

3.1.1 La pré-enquête……………………………………………….…… 41

3.1.2 L’enquête avec questionnaire……………………………………..42

3.1.3 L’entretien avec les dirigeants de la commune…………………..42

3.1.4 Le choix de l’échantillon…………………………………………..43

3.2 RESULTAT ET INTERPRETATION ………………………………………..43

3.2.1 Résultat du sondage d’opinion……………………………………43

3.2.2 Résultat du test de motivation des joueurs……………………....45

3.2.3 Résultat de l’entretient avec le Maire…………………………....47

3.2.4 Interprétation des résultats…………………………………….... 48

3.3 SUGGESTION…………………………………………………………49 3.3.1 De la promotion d’une équipe porte fanion de la Commune………… …………………………………………….. 49 3.3.1.1 De la présentation, de l’organisation et du fonctionnement du comité local du développement… …………………………………… ..49

72

3.3.1.2 Organigramme d’un comité local de développement…. 50 3.3.1.3 Organigramme d’un centre de niveau I………………....52 3.3.1.4 De la budgétisation du centre…………………………….58 3.3.1.5 De la réhabilitation des infrastructures en matière de football……………………………………………………………..58

3.3.1.6 De la création et l’accueil des évènements sportifs en particulier le football …………………………………………… 59

CONCLUSION…………………………………………………………….. 61

BIBLIOGRAPHIE ...... …... 63 1- OUVRAGE…………..…………….. ………………………………….. 63 2- THESE DU DOCTORAT ………………………..…………………….. 63 3- MEMOIRES DE C.A.P.E.N …………………………………………... 63 4- REVUES………………………………………………………………... 64 5- TEXTES OFFICIELS…………………………………………………. 64

ANNEXES

TABLE DES MATIERES