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Instrumenta Bd. 20 2011 Copyright Das Digitalisat wird Ihnen von perspectivia.net, der Online- Publikationsplattform der Max Weber Stiftung – Deutsche Geisteswissenschaftliche Institute im Ausland, zur Verfügung gestellt. Bitte beachten Sie, dass das Digitalisat urheberrechtlich geschützt ist. Erlaubt ist aber das Lesen, das Ausdrucken des Textes, das Herunterladen, das Speichern der Daten auf einem eigenen Datenträger soweit die vorgenannten Handlungen ausschließlich zu privaten und nicht-kommerziellen Zwecken erfolgen. Eine darüber hinausgehende unerlaubte Verwendung, Reproduktion oder Weitergabe einzelner Inhalte oder Bilder können sowohl zivil- als auch strafrechtlich verfolgt werden. Comites in regno Hludouici regis constituti Prosopographie des détenteurs d’offices séculiers en Francie orientale, de Louis le Germanique à Charles le Gros 826–887 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 1 229.09.119.09.11 007:327:32 INSTRUMENTA Herausgegeben vom Deutschen Historischen Institut Paris Band 20 COMITES IN REGNO HLUDOUICI REGIS CONSTITUTI Prosopographie des détenteurs d’offices séculiers en Francie orientale, de Louis le Germanique à Charles le Gros 826–887 Jan Thorbecke Verlag 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 2 229.09.119.09.11 007:327:32 COMITES IN REGNO HLUDOUICI REGIS CONSTITUTI Prosopographie des détenteurs d’offices séculiers en Francie orientale, de Louis le Germanique à Charles le Gros 826–887 Éditée par Sophie Glansdorff Jan Thorbecke Verlag 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 3 229.09.119.09.11 007:327:32 INSTRUMENTA Herausgeberin: Prof. Dr. Gudrun Gersmann Redaktion: Veronika Vollmer Deutsches Historisches Institut, Hôtel Duret-de-Chevry, 8, rue du Parc-Royal, F-75003 Paris Institutslogo: Heinrich Paravicini, unter Verwendung eines Motivs am Hôtel Duret-de-Chevry Bibliografische Information der Deutschen Nationalbibliothek Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet diese Publikation in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://dnb.d-nb.de abrufbar. Alle Rechte vorbehalten. © 2011 Jan Thorbecke Verlag der Schwabenverlag AG, Ostfildern www.thorbecke.de Dieses Buch ist aus alterungsbeständigem Papier nach DIN-ISO 9706 hergestellt. Druck: Memminger MedienCentrum, Memmingen Hergestellt in Deutschland ISBN 978-3-7995-7920-9 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 4 229.09.119.09.11 007:327:32 TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS. 7 NOTE INTRODUCTIVE . 9 APERÇU DES SOURCES PRINCIPALES . 11 TABLEAU DES COMTES . 17 LES MODALITÉS DE L’OFFICE. 24 1. L’entrée en fonction. 24 2. Le retrait. 26 3. Familles et successions . 32 LES COMTES ET LE ROI: LA »KÖNIGSNÄHE« . 41 1. Le royaume de Bavière (826–840) . 42 2. Le royaume de Francie orientale (840–876) . 44 NOTES MÉTHODOLOGIQUES . 52 PROSOPOGRAPHIE . 55 ANNEXES. 261 1. Cartes . 262 2. Arbres généalogiques . 268 BIBLIOGRAPHIE . 273 1. Sources . 273 2. Littérature . 281 INDEX . 303 1. Noms propres . 303 2. Noms de lieux . 317 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 5 229.09.119.09.11 007:327:32 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 6 229.09.119.09.11 007:327:32 AVANT-PROPOS Cet ouvrage est issu d’une thèse de doctorat défendue à l’université libre de Bruxelles en avril 2006, grâce à un mandat d’aspirant du Fonds national de la recherche scienti- fique (FRS–FNRS). Je souhaite tout d’abord adresser mes plus sincères remercie- ments à mon directeur, M. Alain Dierkens (université libre de Bruxelles), pour son soutien chaleureux et permanent, ainsi qu’aux membres de mon jury, MM. Philippe Depreux (université de Limoges), Jean-Pierre Devroey (université libre de Bruxelles), Michel De Waha (université libre de Bruxelles) et Michel Margue (université du Luxembourg). Grâce à des bourses de la fondation Wiener-Anspach et de l’Institut für interdiszi- plinäre Erforschung des Mittelalters und seines Nachwirkens (IEMAN), j’ai pu effec- tuer de fructueux voyages de recherche. Je remercie vivement, pour leur aimable ac- cueil et leurs précieux conseils, les professeurs Rosamond McKitterick (université de Cambridge), et Jörg Jarnut (université de Paderborn). La refonte de la thèse a, par ailleurs, été rendue possible grâce à un mandat de chargé de recherche du Fonds national de la recherche scientifique. Toute ma recon- naissance est adressée à M. Werner Paravicini et à Mme Gudrun Gersmann, qui ont accepté de publier cet ouvrage dans les collections de l’Institut historique allemand; ma gratitude toute spéciale va à M. Martin Heinzelmann pour sa relecture attentive. Mes remerciements s’adressent également à tous ceux qui m’ont apporté leur appui (et je m’excuse auprès de ceux que j’aurais oublié), en particulier Florence Close et MM. Jean-Marie Duvosquel, Dieter Geuenich, Thomas Zotz, Xavier Barral i Altet, Pierre Monnet, Nicholas Brousseau, Boris Bigott, Jens Schneider, Peter Erhart, Sören Kaschke, Walter Ysebaert et Hérold Pettiau. Ils vont bien sûr aussi à mes collègues de l’université de Bruxelles: Frédéric Foubert, Paulo Charruadas, Catherine Gauthier, David Guilardian, Arnaud Knaepen, Stéphanie Lambot, Stéphanie Quériat, Emma- nuelle Raga, Nicolas Schroeder et Jacques Van Wijnendaele, pour l’aide, le conseil ou l’encouragement qu’ils m’ont apportés dans le cadre de ce travail. Enfin, je souhaite remercier ma famille pour son soutien, tout particulièrement mes parents, et Walter Leclercq, qui a eu, notamment, la grande patience de réaliser les cartes et les arbres généalogiques. 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 7 229.09.119.09.11 007:327:32 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 8 229.09.119.09.11 007:327:32 NOTE INTRODUCTIVE Si le règne de Louis le Germanique a fait l’objet de plusieurs études récentes1, un do- maine est demeuré néanmoins peu traité, celui qui concerne les relations entre le roi et l’aristocratie laïque. Établir une distinction stricte entre élites ecclésiastiques et sécu- lières s’avère bien entendu délicat, aussi bien en termes d’origines que de valeurs, de solidarité familiale ou de consensus politique2. Tout en gardant à l’esprit ces considé- rations, nous avons choisi d’étudier un groupe qui a l’avantage de présenter une cohé- rence certaine, caractérisée par la détention d’un office destiné à des laïcs: les comtes (essentiellement désignés sous le nom de comites, voire pour certains duces3) et divers détenteurs d’offices auliques (tels les comites palatii, venatores ou encore dapiferi). Ces potentes saeculi (terme emprunté à l’archevêque Hincmar de Reims4) sont d’au- tant plus intéressants à étudier dans le cadre d’un règne particulier qu’ils regroupent une partie de ces individus qui, auprès du roi, participaient à la conduite des affaires du royaume. Ce groupe, cependant, est incontestablement en lui-même hétérogène: le statut des rares détenteurs d’offices auliques connus et, donc, traités dans ce volume ne peut vé- ritablement être comparé à celui des comtes. À l’exception des comtes du palais, qui, dans les diplômes royaux, sont cités parmi les primores les plus importants5, la plupart d’entre eux ne sont connus que par une seule attestation et semblent avoir eu un rôle fort discret6. Plusieurs exemples contemporains du règne de Louis le Pieux ou de celui de Charles le Gros montrent cependant que cette ›modestie‹ des officiers auliques ne 1 Hartmann, Ludwig der Deutsche; Id. (dir.), Ludwig der Deutsche und seine Zeit; Bigott, Ludwig der Deutsche; Brousseau, Recherches sur la diplomatique; Goldberg, Struggle for Empire; Glansdorff, Diplômes de Louis le Germanique. 2 À ce sujet, voir Nelson, Public Histories, p. 284–285; Airlie, The World, the Text and the Caroling- ian, p. 52–55. 3 Des variantes sont possibles, tels limitis custodes ou praefecti. Le titre de cet ouvrage est emprunté à une lettre du pape Jean VIII, adressée aux comtes du royaume de Louis le Germanique: Jean VIII, Lettres, n° 8, p. 323–326: Iohannes episcopus […] omnibus gloriosis comitibus in regno Hludovici regis Baioariae constitutis. 4 Concilia 1, p. 422. 5 Par exemple Dipl. regum Germ. 1, nº 46, p. 62: Fritilo est cité entre les margraves Pabo et Thacolf; ibid., nº 170, p. 238–241: Erluin, aulicus preses, est le premier des comtes mentionnés. Sur les comtes du palais: Depreux, Le rôle du comte du palais, p. 94–111. Sur l’évolution de leur rôle en Francie orientale, qui se rapprochait des fonctions de missi dans un regnum déterminé: Deutinger, Königsherrschaft, p. 165– 187; Lorenz, Pfalzgrafen in Schwaben, p. 205–234. 6 Cf. notices Altman, Eginolf (1) et (2), Ratpod (2). 779209_umbr.indd9209_umbr.indd 9 229.09.119.09.11 007:327:32 10 NOTE INTRODUCTIVE pouvait être considérée comme acquise à priori7. Ainsi que l’a rappelé Philippe De- preux, il faut en effet compter avec le »primat de la personnalité sur l’office«8; l’étude des comtes eux-mêmes, qui forment l’écrasante majorité du corpus et le thème princi- pal de cet ouvrage, témoigne d’ailleurs, en dépit d’une fonction identique, d’une grande diversité de puissance, de prestige ou d’influence9. Ces recherches ont donné lieu à l’établissement d’une prosopographie10. Certes, l’étude des données historiques individuelles ne peut prétendre couvrir la diversité des rapports entretenus par le roi et les comtes11. Elle nous paraît néanmoins un socle utile à la poursuite des recherches sur ce thème, en permettant de percevoir concrète- ment la diversité (non exhaustive) des activités exercées par ceux-ci, que ce soit dans un cadre lié à l’exercice de leur charge publique (exercice par délégation royale, dans les localités, des fonctions judiciaires, financières et militaires, participation aux conseils du roi, rôle ponctuel de chef d’armée ou d’ambassadeur, etc.12), ou à priori sans relation avec leur fonction (gestion du patrimoine foncier et de la memoria, par- ticipation aux transactions locales, insertion dans des réseaux familiaux et/ou so- ciaux13). Le règne de Louis le Germanique constituant le sujet principal de l’étude, les comtes et officiers auliques traités dans cet ouvrage sont ceux qui apparaissent pour la première fois dans l’exercice de leur fonction dès 826 en Bavière, 833 en Francie orien- tale, Alémanie, Saxe et Thuringe, et 870 dans la partie de la Lotharingie qui fut acquise par Louis à l’occasion du traité de Meersen.