PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 2 : ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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SOMMAIRE DU CHAPITRE 2 :

1. Milieu physique ...... 85

1. 1. Contexte climatique...... 85

1. 2. Sol et sous-sol ...... 87

1. 3. Eaux souterraines et superficielles ...... 92

1. 4. La politique de l’eau ...... 98

1. 5. Risques naturels ...... 102

2. Milieu naturel ...... 106

2. 1. Recensement des sites Natura 2000 ...... 106

2. 2. Recensement des zones d’inventaire ...... 108

2. 3. Espaces à caractère naturel ...... 110

2. 4. Faune et flore ...... 121

2. 5. Interactions entre les milieux naturels ...... 123

3. Milieu humain et socio-économique ...... 126

3. 1. Organisation administrative et institutionnelle...... 126

3. 2. Contexte socio-démographique ...... 126

3. 3. Emplois et activités économiques ...... 132

3. 4. Principaux équipements publics, de services et établissements sensibles ...... 134

4. Risques industriel et technologique ...... 138

4. 1. Installations classées ...... 138

4. 2. Sites et sols potentiellement pollues* ...... 140

4. 3. Transport de Matières dangereuses (TMD) ...... 145

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4. 4. Réseau de chaleur ...... 147 9. 8. Santé publique ...... 256

5. Urbanisme réglementaire, réseaux et servitudes ...... 149

5. 1. Planification régionale ...... 149

5. 2. Principaux réseaux techniques et servitudes d’utilité publique ...... 154

6. Organisation des déplacements et infrastructures ...... 172

6. 1. Présentation des déplacements dans la région Île-de- ...... 172

6. 2. Réseau de transport ...... 176

6. 3. Stationnements ...... 196

6. 4. Analyse de l’offre de transport ...... 198

6. 5. Projets ...... 200

7. Paysage, projets urbains et patrimoine ...... 210

7. 1. Caractéristiques actuelles du paysage et typologie de l’espace urbain...... 210

7. 2. Patrimoine culturel...... 211

7. 3. Patrimoine archéologique ...... 221

7. 4. Projets urbains ...... 223

8. Santé publique ...... 231

8. 1. Qualité de l’air ...... 231

8. 2. Environnement sonore et vibratoire ...... 238

9. Synthèse des enjeux et sensibilités environnementaux ...... 252

9. 1. Milieu physique ...... 252

9. 2. Milieu naturel ...... 253

9. 3. Milieu humain et socio-démographique ...... 253

9. 4. Risques industriel et technologique ...... 254

9. 5. Urbanisme règlementaire, principaux réseaux et servitudes ...... 254

9. 6. Organisation des déplacements et infrastructures ...... 255

9. 7. Paysage, projets urbains et patrimoine...... 255

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L’état initial décrit l’état de l’environnement actuel, avant la réalisation du projet d’adaptation des stations existantes de la ligne 14 du métro parisien. La caractérisation de l’état initial de l’environnement tient compte des dynamiques d’évolution du territoire, en particulier en s’attachant à identifier :

• les évolutions antérieures constatées, • les tendances d’évolution, • la pérennité ou non de certains éléments, • les schémas et programmes d’aménagement à moyen et long termes, • les autres projets à l’étude et ceux en cours de réalisation.

Les thèmes environnementaux abordés sont : le milieu physique et les risques naturels, le milieu naturel, les risques industriels et technologiques, le milieu humain et l’aspect socio-économique, l’organisation des déplacements et des infrastructures, le paysage et le patrimoine, l’urbanisme réglementaire, la santé publique.

Ces chapitres sont illustrés de photographies, plans cartographiés à l’échelle de la ville de et/ou localisée sur fonds de plan orthophotographiques (images aériennes).

Dans le chapitre 10 « Méthodes utilisées, difficultés rencontrées et auteurs de l’étude » de la présente étude d’impact, une méthodologie de hiérarchisation des enjeux est proposée. Un tableau identifie et hiérarchise les enjeux dans l’aire d’étude.

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1. 1. 2. Précipitations Climat tempéré : Se dit d’un climat 1. MILIEU PHYSIQUE qui comporte une saison froide La hauteur moyenne annuelle des précipitations constatée est de 637,4 mm répartis (hiver) et une saison chaude (été). en 111 jours (précipitations supérieures ou égales à 1 mm). La pluviométrie annuelle moyenne est donc modérée, par rapport à la moyenne nationale de Climat océanique dégradé : Cette 1. 1. CONTEXTE CLIMATIQUE dénomination signifie que le climat 900 mm en 120 jours. océanique présente une augmentation des amplitudes (Sources : Météo France, DEUP Désaturation de la ligne 13 par le prolongement de Sur une période de 30 ans, les précipitations sont assez bien réparties sur l’année, thermiques (il fait plus froid en la ligne 14). avec des pics constatés en mai (63 mm), juillet (62 mm), octobre (62 mm) et hiver et plus chaud en été), des décembre (58 mm). Le minimum de précipitations est observé en février (41 mm). précipitations annuelles moins Le climat du Bassin Parisien est tempéré* océanique*, légèrement altéré par des importantes et des vents perdant apparitions très sporadiques d’influences continentales. En particulier, les hauteurs de leur force. 1. 1. 3. Ensoleillement de précipitations de fin de printemps et de l’été sont rehaussées par des orages plus fréquents qu’en climat océanique franc. La durée moyenne annuelle sur la période de 1981 à 2010 d’ensoleillement constatée est de 1 662 heures : La station météorologique la plus proche de l’aire d’étude est située à Paris 152 jours avec faible ensoleillement et 51 jours avec fort ensoleillement. Montsouris. Les données présentées dans les figures sont issues de cette station. L’ensoleillement est inégalement réparti sur l’année, avec des pics constatés en juillet et août (212h) au détriment des mois de novembre (68h), décembre (51h) et Les données de températures, de précipitations, d’ensoleillement et la rose des janvier (62h). vents ont été obtenues sur une période ininterrompue de trente ans : de 1981-2010 pour les températures, les précipitations et l’ensoleillement et de 1974-2003 pour la rose des vents ; c’est une référence climatologique qui offre une bonne 1. 1. 4. Vents représentativité du climat sur l’aire d’étude étendue. Les vents dominants proviennent des secteurs sud-ouest et soufflent le plus 1. 1. 1. Températures souvent faiblement (entre 1 et 4 m/s).

D’après la figure 2, la moyenne annuelle des températures minimales sur une période de 30 ans (1981-2010) est de 8,9°C et celle de s maximales est de 16°C. Par conséquent, la température moyenne annuelle est de 12,4°C. L’amplitude thermique annuelle est de 15,5°C, ce qui est importan t.

Janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 5°C : sur les trente dernières années, le 17 janvier 1985 a été la journée la plus froide avec une Pour résumer : température minimale de -18,2°C.

Juillet et août sont les mois les plus chauds avec une température moyenne de 20,5°C. La température maximale absolue observée de 1981 à 2010 a été de +40,2°C en août 2003. Les données climatiques (températures, quantités de précipitations et vents) sont caractéristiques d’un climat océanique dégradé.

Les nouvelles normales saisonnières montrent les effets à court terme du changement climatique. L'évolution est perceptible : + 0,4°C en sept ans.

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Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc

Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc

Figure 31 : Durée d’ensoleillement (réalisée à partir des mesures effectuées de 1981 à 2010 (Source : Météo France)

Figure 29 : Températures (maximales et minimales moyennes mensuelles calculées à partir de l’observation sur une période de trente ans, de 1981 à 2010) (Source : Météo France)

Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc

Figure 30 : Hauteur de précipitations (moyennes mensuelles calculées à partir de Figure 32 : Rose des vents (réalisée à partir des mesures effectuées de 1974 à 2003) l’observation sur une période de trente ans, de 1981 à 2010) (Source : Météo France) (Source : Météo France)

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Géotechnique : Etude des sols 1. 2. SOL ET SOUS-SOL 1. 2. 2. Contexte géologique* (au sens mécanique du terme, par opposition à roche) en Histoire géologique relation directe avec la (Sources : Synthèses géotechnique*, géologique et hydrogéologique (RATP), construction d'ouvrages. Dossier d’EPDUP ligne 14 métro de la station St Lazare à la ZAC de Tolbiac, Les couches sédimentaires constituant le sous-sol se sont accumulées schéma de principe « Adaptation des stations existantes de la ligne 14 »). horizontalement au cours des diverses incursions marines qui ont marqué l’histoire NGF : Nivellement Général de la géologique du Bassin Parisien. Par la suite, l’érosion, notamment fluviatile, puis France. 1. 2. 1. Caractéristiques topographiques de l’aire l’action de l’homme ont modelé le relief. Ces caractéristiques géologiques ne sont pas spécifiques à l’aire d’étude mais se rencontrent sur l’ensemble du sous-sol Géologie : Science du sous-sol. d’étude parisien.

L’analyse de la topographie de l’aire d’étude permet de distinguer deux zones La structure géologique de Paris résulte de l’action érosive plus ou moins forte sur relativement homogènes dans lesquelles s’inscrit le projet : les terrains sédimentaires déposés au cours de l’ère secondaire et de l’ère tertiaire. Les couches les plus anciennes se trouvent à l’ouest, à l’est et au sud. Les terrains • les plus récents (Oligocène) se rencontrent dans les points hauts (Butte Montmartre, la rive droite de la Seine, où l’altitude reste proche de 34 m NGF*. Au nord Belleville), mais la plus grande partie de la couverture géologique de surface est de la Gare Saint-Lazare, la topographie de l’aire d’étude est légèrement plus constituée par des alluvions récentes, des zones de remblais et des éboulis. élevée du fait de la présence de la butte de Montmartre au nord-est, • la rive gauche de la Seine, dans le 13e arrondissement, où la topographie Contexte historique local varie depuis la Seine dont le fond du lit est à la cote 22 m NGF jusqu’à la place d’Italie où l’altitude atteint 62 m NGF. Concernant les sondages, nous disposons, le long de la ligne 14 et dans une bande de 100 m autour, de 564 sondages (cf. Carte 12).

La plupart de ces sondages concerne le tronçon entre Châtelet et , tronçon commun avec le RER A et la traversée sous fluviale entre Cour Saint- Émilion et Olympiades.

De plus, une campagne de sondages spécifiques a été réalisée au droit des nouveaux ouvrages du projet pour les stations Olympiades, Cour Saint-Émilion, Bercy et Madeleine (cf. Figure 33, Figure 34, Figure 35 et Figure 36).

Carte 11 : Carte du relief et de l’hydrographie (Sources : IAU IdF, carte réalisée en 2011 dans le cadre du schéma de principe « Adaptation des stations existantes de Carte 12 : Carte des sondages réalisés le long de la ligne 14 (Source : RATP) la ligne 14 »)

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Figure 33 : Localisation des sondages du sol réalisés à la station Olympiades

(Source : RATP) Figure 35 : Localisation des sondages du sol réalisés à la station Bercy (Source : RATP)

Figure 34 : Localisation des sondages du sol réalisés à la station Cour Saint Émilion (Source : RATP)

Figure 36 : Localisation des sondages du sol réalisés à la station Madeleine (Source : RATP)

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Les terrains rencontrés au droit du projet sont les suivants (Cf. figures 12 et 13) : Argiles gonflantes : Argiles ayant • Argiles et Sables du Sparnacien (Tertiaire, Sparnacien) : sont regroupées la capacité de variations de sous cette appellation les Fausses Glaises, les Sables d’Auteuil et les volume plus ou moins • Remblais (Quaternaire) : de nature hétérogène variant selon les stations Argiles Plastiques. Il s’agit de couches à majorité argileuse mais contenant conséquentes : fortes (blocs de béton, plâtre, briques, tuiles, marne, sable, terre), ils peuvent des lentilles de sable fin argileux irrégulièrement réparties et situées surtout augmentations de volume contenir des déchets et débris avec, par endroit, des passages gypseux ou en partie médiane et inférieure de la formation. Les Argiles plastiques (phénomène de gonflement) sableux (Gare de Lyon). On distingue les remblais de surélévation, en présentent la caractéristique d’être gonflantes*. Leur épaisseur totale atteint lorsque la teneur en eau 21 m. Elles ont été reconnues dans les forages au droit des stations augmente, et inversement, bordure de Seine ou dans les anciens bras, les remblais de voirie et les rétractation (phénomène de retrait) remblais de carrière. Ils sont présents au niveau de toutes les stations Châtelet, Cour-Saint-Émilion, Bibliothèque et Olympiades. existantes. en période de déficit • Marnes de Meudon : il s'agit d'une alternance de niveaux marneux à marno- pluviométrique marqué. • Alluvions Modernes (Quaternaire) : la Seine a remblayé en partie le fond des calcaires gris foncés compacts à fracturés avec présence de lits plus vallées creuses en déposant des limons argilo-sableux, des sables, des sableux. Elles ont été reconnues dans les sondages uniquement à la graviers et des bancs de tourbe. Ils sont absents aux stations station Châtelet. Olympiades et Châtelet. • Craie de Meudon : il s'agit d'une craie blanchâtre localement fracturée à • Alluvions Anciennes (Quaternaire) : bien au-dessus du cours actuel de la fissurée avec quelques lits de silex de faibles épaisseurs. Elle a été Seine, on rencontre ces alluvions fluviales très grossières. Ce sont des reconnue dans les sondages uniquement à la station Châtelet. terrains de granulométrie très variable : argiles, sables fins argileux, sables grossiers, graviers, galets, cailloux et blocs volumineux. Ils sont présents A partir du niveau de voirie, on rencontre les terrains suivants (épaisseur exprimée au niveau de toutes les stations existantes. en mètres) : • Sables de Beauchamp (Tertiaire, Auversien) : ce sont des sables quartzeux

fins verts-bleus ou jaunes, compacts, plus ou moins argileux, parfois grésifiés. On retrouve cette formation uniquement à la station Saint- Lazare et au niveau de la zone nord de la station Pyramides. • Marnes et Caillasses (Tertiaire, Lutétien) : cette formation est constituée d’une alternance de bancs marneux et calcaires plus ou moins durs, fissurés, pouvant être séparés par des niveaux argileux. Ils sont absents aux stations Châtelet, Cour Saint-Émilion et Bibliothèque. • Calcaire Grossier (Tertiaire, Lutétien) : en tête, le Calcaire Grossier se présente sous forme de différents bancs calcaires fossilifères très durs à tendres avec des niveaux sableux ou marno-argileux. Dans sa partie inférieure, le Calcaire Grossier se présente sous la forme de sable quartzeux avec grains de glauconie. Cette formation est plus ou moins fracturée. Elle est présente au niveau de toutes les stations existantes. • Sables du Cuisien (Tertiaire, Cuisien) : cet horizon n’est pas constant et est souvent confondu avec les sables supérieurs de l’Yprésien sous-jacent. Les sables du Cuisien sont constitués de sables quartzeux. Ils ont été reconnus lors des sondages réalisés aux stations Saint-Lazare, Madeleine, Châtelet et Gare de Lyon.

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Figure 37 : Profil en long géologique traversé par le tunnel de la ligne 14 existante (Source : RATP)

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Bibliothèque Haussmann- Pyramides Madeleine Châtelet Gare de Lyon Bercy Cour Saint-Émilion François Olympiades Saint Lazare Mitterrand Zone nord Zone sud

Remblais : 3 Remblais : 2,70 Remblais : 4 Remblais : 3,90 Remblais : 3,60 Remblais : 6,20 Remblais : 2 Remblais : 5,50 Remblais : 4 Remblais : 0,60 Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions modernes : modernes : 1,20 modernes : 0,39 modernes : 3,10 anciennes : 7,45 modernes : 2,85 modernes : 1 modernes : 4,60 modernes : 3,50 anciennes : 2,10 1,5 Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions Marnes et Alluvions Alluvions Alluvions Alluvions Marnes et anciennes : anciennes : 9,45 anciennes : 6,66 anciennes : 3,70 caillasses : 4,90 anciennes : 6,45 anciennes : 7,70 anciennes : 4,70 anciennes : 3 caillasses : 9,90 4,5 Sable de Marnes et Sable de Marnes et Calcaire Marnes et Marnes et Calcaire grossier Calcaire Calcaire grossier : Beauchamp : caillasses : Beauchamp : caillasses : 17,30 grossier : 15 caillasses : 2,70 caillasses : 2,80 moyen : 3,65 grossier : 11,35 17,50 1 12,50 5,78 Marnes et Calcaire Marnes et Calcaire Sable du Calcaire Calcaire grossier Calcaire grossier Fausses Glaises Argiles plastiques caillasses : 10 grossier : 15 caillasses : 19,60 grossier : 7 Cuisien : 12,20 grossier : 23 supérieur : 4,40 inférieur : 8 Calcaire Sable du Calcaire grossier : Fausses Sable du Calcaire grossier Sables et argiles grossier : 10 Cuisien 2 Glaises : 6,20 Cuisien : 4,25 moyen : 7 du Sparnacien Sable du Sables

Cuisien : - d’Auteuil : 3 Argiles

Plastiques : 1 Marne de

Meudon : 8 Craie de

Meudon : >3,50

Figure 38 : Coupe géologique des stations existantes de la ligne 14, épaisseurs exprimées en mètres (Sources : RATP, Etude G11 bibliographique) Pour résumer :

D’une manière générale, la topographie de l’aire d’étude est peu accidentée.

Dans l’aire d’étude, les premières couches géologiques rencontrées sont composées de terrains quaternaires (Remblais et Alluvions) puis tertiaires (Sables de Beauchamp, Marnes et Caillasses, Calcaire Grossier, Sables d’Auteuil, Argiles et Sables du Sparnacien et Sables du Cuisien) et enfin secondaire (Marne et craie de Meudon).

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Aire d’étude Hydrogéologie : Science de l’eau 1. 3. EAUX SOUTERRAINES ET SUPERFICIELLES dans le sous-sol. L’hydrogéologie du projet est marquée par la présence des différentes buttes (Montmartre, Butte aux Cailles), de l’anticlinal* de Paris et de la Seine. Terrain poreux : Terrain contenant (Sources : PLU de Paris, ARS 75, Synthèses géotechnique, géologique, hydrogéologique (RATP), le schéma de principe « adaptation des stations des petits trous ou vides. Ces L’aire d’étude se divise en deux entités : vides peuvent contenir de l’eau. existantes de la ligne 14 », Dossier d’EPDUP ligne 14 métro de la station St Lazare à la ZAC de Tolbiac). Perméable : aptitude d’un terrain • De Saint Lazare à Cour Saint-Émilion, l’hydrogéologie est marquée par la à laisser passer un fluide. 1. 3. 1. Eaux souterraines – Hydrogéologie* présence de la Seine et de ses anciens bras. Les terrains sont baignés par la nappe phréatique en liaison avec la Seine. Cette nappe, contenue dans Anticlinal : pli au cœur duquel on Le contexte hydrogéologique de l’aire d’étude est caractérisé par sa proximité avec les Alluvions, se confond avec celle contenue dans les terrains du Lutétien observe les couches les plus (Marnes et Caillasses et Calcaire Grossier). Il est à signaler que cette nappe anciennes. la Seine. peut être localement artificiellement rabattue par des pompages au Généralités voisinage (RER,…). • A Olympiades, la station se situe sur la plateforme structurale du Calcaire Une nappe d'eau souterraine est une réserve naturelle d'eau douce susceptible Grossier. La nappe phréatique se situe à la base du Calcaire Grossier, sous d'être exploitée. La nappe d’eau est contenue dans un aquifère : couche de terrain le niveau des carrières. suffisamment poreuse* et perméable* pour respectivement stocker et permettre à l’eau de circuler. La base de la nappe phréatique est constituée par les Argiles Plastiques de l’Yprésien. Les aquifères ont des caractéristiques très variées, identifiées par deux groupes : La nappe profonde de l’aquifère éocène est la nappe captive située sous l’écran étanche de l’Yprésien. • les aquifères homogènes, à perméabilité d’interstices, constitués de sables, graviers, grès, Niveau de nappe et écoulements (piézométrie) • les aquifères hétérogènes, à perméabilité de fissures, constitués de calcaires et de craie. L’écoulement de la nappe phréatique est influencé par la présence de la colline de Montmartre, de l’anticlinal de Paris et de la Seine. Elle s’écoule en direction de la En raison de l’alternance des terrains perméables et imperméables, plusieurs Seine, vers le Sud-Ouest (Cf. Figure 39). La nappe phréatique est alimentée par réservoirs se superposent mais sont sollicités différemment. l’écoulement provenant des points hauts du relief ainsi que par la Seine en période de niveau haut. En période où son niveau est le plus bas, la Seine draine cette nappe phréatique. L’enveloppe générale, que l’on peut appeler nappe phréatique, passe horizontalement d’un réservoir à l’autre. Ainsi, la nappe du Lutétien prolonge celle des Alluvions dans la partie Sud du tracé (Olympiades).

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• la nappe de l’Yprésien supérieur dans les Sables Supérieurs ou dans les Sables du Cuisien. Cette nappe ne concerne pas le projet. • la nappe de l’Yprésien inférieur dans les Sables d’Auteuil, • la nappe de la Craie, • la nappe profonde de l’Albien Néocomien.

Les nappes alluviales et lutétiennes constituent la nappe phréatique (1ère nappe rencontrée dans le sol).

Du fait de l’existence de pompages industriels en partie nord de l’aire d’étude (Madeleine et Pyramides), la nappe s’y trouve artificiellement abaissée aux environs de la cote 19-20 m NGF. En l’absence de ces pompages, elle retrouverait à terme son niveau d’équilibre aux environs de la cote 25 m NGF.

Des piézomètres ont été mis en place spécifiquement pour les quatre stations avec ouvrage supplémentaire (Olympiades, Cour Saint-Émilion, Bercy et Madeleine) afin de préciser les niveaux de la nappe phréatique (cf. Figure 33, Figure 34, Figure 35 et Figure 36) :

Nombre de piézomètres Profondeur nappe mis en place relevée Madeleine 4 ≈ 15 m Bercy 3 ≈ 7 m Cour Saint Émilion 3 ≈ 5 m Olympiades 4 ≈ 14 m

Ces piézomètres sont actuellement levés mensuellement.

Figure 39 : Aperçu du sens d’écoulement de la nappe phréatique sur fond de carte de Delesse (Source : RATP)

En raison de la perméabilité des couches géologiques, plusieurs nappes présentes dans l’aire d’étude et alimentées par la Seine sont à distinguer bien qu’elles ne soient pas nettement séparées les unes des autres : Pour résumer :

• la nappe alluviale dans les alluvions anciennes et modernes. C’est une nappe dépendante du niveau de la Seine. Sa cote (26 m NGF environ) peut s’élever à plus de 29 m NGF en cas de forte crue du fleuve. La perméabilité Les niveaux des nappes alluviale et -4 moyenne du terrain, siège de cette nappe, est de 10 m/s environ lutécienne sont susceptibles de (perméable). monter assez rapidement au gré des périodes pluvieuses variant de 1 à 5m • la nappe lutétienne dans le Calcaire Grossier moyen et supérieur, dans les au droit du projet. Marnes et Caillasses et dans la partie inférieure des Sables de Beauchamp. Lorsqu’elle ne se confond pas avec la nappe alluviale, on la rencontre aux alentours de la cote 20 m NGF à Pyramides et 33 m NGF à Olympiades. La Les crues de la Seine peuvent faire monter davantage le niveau de la perméabilité moyenne de cette couche aquifère est de 10-4 à 10-8 m/s (peu nappe alluviale, jusqu’à 9 – 10 mètres perméable). au droit des stations Cour Saint- Émilion et Bercy.

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1. 3. 2. Eaux superficielles – Réseau hydrographique Le débouché de la Bièvre Dans l’aire d’étude, se trouve le débouché de la Bièvre (près du pont d’Austerlitz) La Seine et le bassin de l'Arsenal sont les seuls éléments hydrographiques de qui a été canalisée en égout. surface présents dans l'aire d'étude. Les plans d’eau et bassins existants La Seine Plusieurs plans d’eau artificiels ont été recensés dans l’aire d’étude : La Seine traverse la zone d'étude entre le Pont de Bercy et le Pont National. La largeur de son lit à cet endroit est de 160 m. La vitesse du courant est de l'ordre de 20 cm/s et la valeur du débit se situe aux alentours de 175 m3/s pour une retenue • la fontaine du parc de Choisy située dans le 13e arrondissement, normale. Le lit de la Seine repose sur une faible couche d'alluvions anciennes (1 à • e 2 m) qui surmonte la puissante formation des calcaires grossiers. dans le parc de Bercy situé dans le 12 arrondissement : o la sculpture-fontaine de Gérard Singer dans « la grande prairie », La Seine est normalement régulée par les écluses de Suresnes en amont et Chatou o des bassins dans le « jardin romantique » (s'étendant au-delà de la en aval. Sa cote d’étiage se situe à + 26.72 m NGF au pont de Tolbiac et au pont passerelle, qui surplombe la rue Joseph Kessel) au nombre de 4 de Bercy. Lors des principales crues, les hauteurs d'eau atteintes par la Seine au mesurant au total environ 170 m de long et 6 m de large et se droit du Pont de Tolbiac et du pont de Bercy étaient : terminant par un petit lac rond de 88 m de diamètre environ avec au centre la maison du lac. Ces bassins sont végétalisés. • • en 1910 (crue centennale) à + 34,61 m, les bassins, d’environ 41 m de long et 11 m de large, et la fontaine, de 24 m de diamètre, du Palais Royal situé dans le 1er arrondissement, • en 1955 (crue cinquantenale) à + 32,98 m, • les fontaines du jardin des Tuileries dans le 1er arrondissement. • en 1982 (crue décennale) à + 31,88 m. Les fontaines du parc de Choisy et les bassins du parc de Bercy sont des bassins La Seine, dans l’aire d’étude, est un fleuve fortement aménagé pour lutter contre les ornementaux. crues et satisfaire les besoins essentiels de la navigation indispensable à la fois pour le fret de marchandises et le transport fluvial de passagers.

Les débits naturels de la rivière, perturbés par les interventions humaines (édification des murs de quai en remplacement des grèves naturelles, la suppression d’îles, la construction de barrages-écluse…) depuis près de 800 ans, sont d’autant plus sensibles que les débits sont faibles. Le débit moyen interannuel est de l’ordre de 280 m3/s. Les apports annuels se classent entre 5 et 15 milliards Pour résumer : de m3 dont 70 % représentent des apports d’hiver, de novembre à avril.

Le bassin de l’Arsenal Le secteur est marqué par la présence de la Le « Bassin de l’Arsenal » relève des canaux de Paris. Il est alimenté par la rivière Seine, du bassin de l’Arsenal et du débouché de l’Ourcq qui a été canalisée. de la Bièvre.

Il rejoint la Seine en aval du pont d'Austerlitz. Il prolonge le canal Saint-Martin, Des plans d’eau artificiels sont présents dans couvert sur près de 2 000 mètres entre la rue du Faubourg du Temple et la place de l’aire d’étude. Ces plans d’eau présentent un la Bastille. enjeu important à l’échelle locale, du fait de leurs fonctions d’agréments. A l’échelle de Le débit du canal Saint-Martin et du bassin de l’Arsenal, totalement régulé, est faible l’aire d’étude, ces plans d’eau et bassins 3 (6 000 m /j). La seule variation de débit est due aux vidanges des écluses au présentent un fort intérêt écologique du fait de passage des bateaux. leur proximité avec le réseau hydrographique (la Seine, le débouché de la Bièvre et le bassin d’Arsenal).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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1. 3. 3. Eau potable et assainissement

Alimentation en eau potable Captage d'eau potable Il n’existe aucune utilisation des eaux souterraines pour l’alimentation en eau Dispositif de prélèvement potable au niveau de l’aire d’étude. (collecte passive ou pompage) d'eau potable : Le captage d’eau* en Seine le plus proche, en aval hydraulique de l’aire d’étude (donnée de mars 2012 fournie par l’ARS 92) est situé sur le quai Gallieni (captage • soit à partir d'une source de Suresnes). qui sort naturellement de terre (source naturelle ou Captages pour l’alimentation en eau industrielle puits artésien), • soit à partir d'un cours d'eau ou du réservoir d'un Au sein de l’aire d’étude, de nombreux captages pour l’alimentation en eau barrage. industrielle sont présents.

On en trouve notamment aux alentours des stations Saint-Lazare, Madeleine, Pyramides, Châtelet et ponctuellement Gare de Lyon, Bercy et Bibliothèque AEP François Mitterrand (Cf. Carte 13).

Alimentation en eau potable 1. 3. 4. Zone de répartition des eaux

AEI La nappe de l’Albien-Néocomien est classée en Zone de Répartition des Eaux (ZRE) ce qui fait l’objet d’un arrêté préfectoral : pour Paris, il s’agit de l’arrêté Alimentation en eau industrielle. préfectoral du 4 avril 2005.

La ZRE définit, pour Paris, une cote ou classe de cote (540-730 mètres) à partir de laquelle le décret du 11 septembre 2003 associé à cette ZRE s’applique. Le décret fixe le seuil de 8 m3/h pour demander l’autorisation de prélèvement dans la ZRE de l’Albien.

Bien que la nappe de l’Albien-Néocomien soit située dans l’aire d’étude, elle est localisée à environ 600 mètres de profondeur.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 13 : Localisation des captages d’alimentation en eau industrielle (Sources : SYSTRA / BRGM)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Assainissement et gestion des eaux de ruissellement

A Paris, l’assainissement est géré par la Section de l'Assainissement de Paris (SAP), service technique de la Ville de Paris intégré à la Direction de la Propreté et de l'Eau. Il s’agit d’un réseau en quasi-totalité de type « unitaire », c’est-à-dire qu’il collecte dans les mêmes ouvrages les eaux usées et les eaux pluviales, de Paris intra-muros. Seul le quartier Paris Rive Gauche dans le 13e arrondissement est équipé d’un réseau séparatif, les eaux pluviales étant rejetées dans la Seine après décantation dans des ouvrages de stockage.

Le réseau transporte les eaux pluviales et les eaux usées jusqu’aux « émissaires », canalisations de grand diamètre assurant leur évacuation vers les ouvrages d’épuration interdépartementaux.

Les effluents parisiens ne sont pas traités à Paris même, mais dans deux stations d’épuration situées l’une à Colombes (Hauts-de-Seine, station Seine Centre) et l’autre à Achères (Yvelines, station Seine Aval). Ces stations traitent également les eaux d’une grande partie de l’agglomération parisienne et ont une vocation interdépartementale. Elles sont gérées par le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP) qui regroupe Paris et les 3 départements de la proche couronne.

Comme tous les réseaux d’assainissement des grandes agglomérations, le réseau parisien n’a pas une capacité suffisante pour évacuer toutes les eaux de ruissellement en période de forte pluie. Les déversoirs d’orages rejettent directement dans la Seine les eaux excédentaires et permettent ainsi d’éviter la mise en charge des ouvrages et les inondations en surface.

La ville de Paris met en œuvre une politique de gestion des eaux de ruissellement, axée sur la maitrise de la quantité et de la qualité de celles-ci.

L’approche générale consiste à :

• atténuer l’imperméabilisation des sols, Pour résumer : • ralentir le ruissellement, • retenir les eaux pluviales le plus en amont possible. L’aire d’étude n’intercepte pas de périmètre de protection de captage pour l’alimentation en eau potable.

De nombreux captages d’eau pour les besoins industriels sont présents dans l’aire d’étude.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les quatre objectifs du SDAGE 2010-2015 sont les suivants : 1. 4. LA POLITIQUE DE L’EAU Les deux textes fondamentaux sur lesquels s’appuient les • protéger la santé et l’environnement – améliorer la qualité de l’eau et des services régionaux de l’Etat (Sources : DRIEE-IdF, INERIS, DEUP Désaturation de la ligne 13 par le milieux aquatiques, pour leur action dans le prolongement de la ligne 14, Agence de l’Eau Seine-Normandie) domaine de l’eau sont : • anticiper les situations de crise, inondation et sécheresse, L’ambition première de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) est de faire recouvrer • renforcer, développer et pérenniser les politiques de gestion locale, La directive cadre européenne aux milieux aquatiques (cours d’eau, plans d’eau, lacs, eaux souterraines, eaux sur l’eau (DCE), adoptée par littorales et intermédiaires) un « bon état » d’ici 2015. • favoriser un financement ambitieux et équilibré. les Etats membres de l’Union européenne en décembre 2000 et qui établit un cadre Pour atteindre cet objectif, la directive préconise de travailler à l’échelle des grands Les huit défis du SDAGE 2010-2015 sont : communautaire pour la bassins versants appelés « districts hydrographiques ». protection et la gestion des 1. Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants eaux, La région Île-de-France se situe dans le bassin Seine Normandie qui constitue le « classiques », district hydrographique « Seine et côtiers normands ». La loi sur l’eau et les milieux 2. Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques ; aquatiques (LEMA), adoptée La DCE impose une obligation de résultats aux Etats membres de l’Union en décembre 2006 (et intégrée européenne, à travers trois objectifs environnementaux majeurs : 3. Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses ; au titre Ier du livre II du Code de l’Environnement, « Eau et 4. Réduire les pollutions microbiologiques des milieux ; milieux aquatiques » ; Art. L. • stopper toute dégradation de la qualité des eaux, 210-1 à L. 219-18). La loi met notamment en place des outils • parvenir d’ici à 2015 au bon état quantitatif et qualitatif des rivières, des eaux 5. Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future ; permettant à l’administration, souterraines et des eaux côtières, aux collectivités territoriales et 6. Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides ; aux acteurs de l’eau en général • réduire les rejets des substances prioritaires et supprimer à terme les rejets d’atteindre les objectifs de bon des substances « prioritaires dangereuses » (certains métaux, pesticides, état écologique fixés par la solvants, etc.). 7. Gérer la rareté de la ressource en eau ; DCE. 8. Limiter et prévenir le risque inondation. 1. 4. 1. Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et programme de Evaluation de l’état des masses d’eau

mesures 2010-2015 Le SDAGE reprend les objectifs et méthodes de la DCE pour atteindre le bon état La révision du SDAGE, des eaux d’ici 2015. L’évaluation de l’état des masses d’eau prend en compte des entamée en 2005, s’est Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Seine- paramètres différents (biologiques, chimiques ou quantitatifs) suivant qu’il s’agisse achevée par l’adoption par Normandie est un document de planification qui fixe les grandes orientations de la d’eaux de surface (douces, saumâtres ou salées) ou d’eaux souterraines. le Comité de bassin (composé politique de l’eau sur le bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands. à 40% par les collectivités, 40% Introduit par la loi sur l’eau de 1992, le premier SDAGE du bassin est entré en … pour les eaux de surface par les usagers et 20% par vigueur en 1996. l’Etat) du 29 octobre 2009 de son nouveau schéma directeur Pour les eaux de surface, le bon état s’évalue à partir de deux ensembles d’aménagement et de gestion Le SDAGE fixe les orientations d’une gestion équilibrée de la ressource en eau, d’éléments différents : caractéristiques chimiques de l’eau d’une part, des eaux pour la période 2010- ainsi que les objectifs à atteindre pour chaque masse d’eau (unité de découpage fonctionnement écologique de l’autre. 2015. élémentaire du bassin). L’objectif de bon état chimique consiste à respecter des seuils de concentration : les Comme demandé par la DCE, le SDAGE est accompagné d’un programme de Normes de Qualité Environnementale (NQE) (notamment certains métaux, mesures, qui décline ses grandes orientations en actions concrètes (amélioration de pesticides, hydrocarbures, solvants, etc.). Ces seuils sont les mêmes pour tous les certaines stations d’épuration, restauration des berges de certains cours d’eau, types de cours d’eau. maîtrise du risque d’inondation etc.). Le bon état écologique correspond au respect de valeurs de référence pour des paramètres biologiques et des paramètres physico-chimiques.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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… pour les eaux souterraines Contexte local

Pour évaluer l’état d’une masse d’eau souterraine, l’objectif de bon état chimique est L’aire d’étude est concernée par la Seine du confluent de la Marne (exclu) au associé au respect d’objectifs d’état quantitatif. confluent du Ru d'Enghien (inclus) et le canal de la Ville de Paris. Les stations Olympiades et Bibliothèque François Mitterrand se situent à la limite de la masse Comme pour les masses d’eau de surface, l’état chimique d’une eau souterraine est d’eau superficielle de la Bièvre canalisée en égout près du pont d’Austerlitz. considéré comme bon lorsque les concentrations de certains polluants ne dépassent pas les NQE propres aux eaux souterraines, et lorsqu’aucune intrusion L’aire d’étude (Ville de Paris représentée par un cercle noir) se trouve dans les d’eau salée due aux activités humaines n’est constatée. masses d’eau souterraines de l’Eocène du Valois (code 3104 sur la carte ci-après) et du Tertiaire du Mantois à l’Hurepoix (code 3102 sur la carte ci-après). Le bon état quantitatif d’une eau souterraine est atteint lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible, compte- tenu de la nécessaire alimentation des écosystèmes aquatiques.

Figure 40 : Délimitation des masses d’eau souterraines au sens de la Directive Cadre sur l’Eau (Source : DRIEE)

Le tableau ci-après présente les objectifs qualitatifs et les états des masses d’eau de l’aire d’étude.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Tableau des objectifs de l'annexe 4 du SDAGE 2010-2015 Etat qualitatif des (données de 2010 – DRIEE IdF)

HAP : Hydrocarbure Objectifs d’état (entre parenthèse le paramètre déclassant) Aromatique Polycyclique. Nom de l’unité Nom de la Masse longueur Statut de la Global Ecologique Chimique Hydrographique d’Eau en km masse d’eau Etat écologique Etat chimique NO3 : Nitrates. état délai état délai état délai

OHV : Organo Halogénés Masse d’eau « cours d’eau » Volatiles La Seine du SEINE confluent de la Bon Bon Mauvais état Mauvais état Pest. : Pesticides PARISIENNE- Marne (exclu) au 35,24 fortement modifiée 2027 2021 Bon état 2027 potentiel potentiel (Cuivre) (HAP*) GRANDS AXES confluent du Ru d'Enghien (inclus) Masse d’eau « canaux » Canal de la Ville de Bon Bon - 107,4 - 2015 2015 Bon état 2015 - - Paris potentiel potentiel Etat qualitatif des masses d’eau (Agence de l’eau Seine- Tableau des objectifs de qualité et de quantité retenus pour les masses d'eau souterraines Normandie) Nom de la Objectifs Objectifs masse d'eau Echéance Objectifs Chimiques Observations Etat quantitatif Etat qualitatif d'état global Quantitatifs souterraine Les tendances générales EOCENE DU Bon état Bon Tendance à la hausse des d’évolution piézométriques Bon état 2015 2015 NO3*, Pest* 2015 Bon état chimique. VALOIS chimique état concentrations en NO3 à inverser sont globalement stables. Bon état quantitatif. Les tendances générales Mauvais état chimique. TERTIAIRE DU Bon état NO , Pest, Bon Tendance à la hausse des d’évolution piézométriques Paramètres chimiques MANTOIS A Bon état 2027 2027 3 2015 chimique OHV état concentrations en NO3 à inverser sont globalement stables. déclassant : nitrates et L'HUREPOIX Bon état quantitatif. pesticides.

Tableau 1 : Etat et objectifs de qualité des masses d’eau de l’aire d’étude (Sources : DRIEE-IdF, Agence de l’Eau Seine-Normandie)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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1. 4. 2. Futur SDAGE Le principe d’un plan d’aménagement global de la Seine est né en 2005 de la volonté du gouvernement de se doter de plans d’actions sur l’ensemble des grands Bassin versant : Un bassin fleuves français, suite aux inondations répétées de 2002 et 2003. versant est une aire délimitée En application de l'article R. 212-6 du Code de l'Environnement, transposant l'article par des lignes de crête, dans 14 de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), le public est consulté par les Comités de laquelle toutes les eaux er Le plan Seine se compose d’une cinquantaine d’actions concrètes selon 4 enjeux bassin du 1 novembre 2012 au 30 avril 2013. La consultation porte sur la stratégiques : tombées alimentent un même "synthèse provisoire des questions importantes" qui se posent au niveau des exutoire : cours d'eau, lac, mer, bassins versants* pour la gestion de l'eau, ainsi que sur le "calendrier et le océan, etc. Une ligne de crête se confond très souvent avec programme de travail" qui précise les modalités d'élaboration ou de mise à jour du • enjeu n°1 - Réduire les effets d’une crue majeure sur l a Seine (notamment une ligne de partage des eaux. SDAGE. par la réduction de la vulnérabilité de l’urbanisation existante en zone inondable), Chaque bassin versant se Les futurs SDAGE, couvrant la période 2016-2021, doivent être notifiés à la • subdivise en un certain nombre Commission européenne avant le 22 décembre 2015. enjeu n°2 - Améliorer la qualité des eaux du fleuve et de ses affluents, de bassins élémentaires • enjeu n°3 - Préserver et restaurer les milieux et la b iodiversité des grands (« sous-bassin versant ») cours d’eau du bassin, correspondant à la surface 1. 4. 3. SAGE d’alimentation des affluents se • enjeu n°4 - Intégrer l’ensemble des usages et fonctions d u fleuve dans un jetant dans le cours d’eau Issu d’une initiative locale et élaboré de manière collective, le Schéma projet de développement durable. principal. d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) constitue un outil privilégié pour répondre localement aux objectifs de la Directive Cadre sur l’Eau et permettre à l’échelon d’un sous-bassin versant* de décliner les objectifs du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) en vue d’une gestion équilibrée des milieux aquatiques et de la ressource en eau.

Le principe d’un SAGE est la conciliation des usages de l’eau avec les exigences du milieu. Une partie de l’aire d’étude est concernée par le SAGE de la Bièvre, en cours d’élaboration.

1. 4. 4. Plan Seine

Le Plan Seine concerne la Seine et ses affluents. C’est un projet qui implique l’ensemble des acteurs de l’eau du bassin de la Seine. Il met en perspective les différentes actions, en développant leurs impacts positifs à l’échelle du bassin et en maîtrisant leurs effets cumulés, notamment en matière de biodiversité, au profit d’une gestion durable du fleuve. Pour résumer :

Etabli pour la période 2007-2013, ce plan poursuit certains travaux et études déjà L’aire d’étude est concernée par le engagés répondant à ces enjeux et initialise de nouveaux projets. Il s’intègre aux SDAGE Seine-Normandie (2010-2015), le autres politiques publiques menées dans le domaine de l’eau et des milieux SAGE de la Bièvre et le Plan Seine. La aquatiques dont notamment l’action des conseils régionaux dans le cadre de leurs masse d’eau de l’aire d’étude correspond actions propres ou d’une coopération interrégionale ; le 9ème programme de l’Agence à la Seine du confluent de la Marne de l’eau ; le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du (exclus) au confluent du ru d’Enghien bassin Seine-Normandie. (inclus) dont l’état chimique et écologique est qualifié de mauvais au regard de la présence de cuivre et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Pour les eaux souterraines, les masses d’eau concernées par le projet correspondent à celle de l’Eocène du Valois et à celle du tertiaire du Mantois à l’Hurepoix.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les inondations dues à la Seine, bien que rares, peuvent survenir à partir de 1. 5. RISQUES NATURELS novembre et jusqu’au mois de mai. Elles sont lentes et puissantes et font suite à des pluies longues et régulières sur la totalité du bassin versant amont. La durée de submersion peut atteindre plusieurs semaines, voire exceptionnellement plusieurs 1. 5. 1. Risque d’inondation par débordement mois localement.

(Sources : VNF, schéma de principe de l’adaptation des stations existantes de la Plusieurs zones PPRI au niveau de l’aire d’étude ont été identifiées et représentées ligne 14, PLU de Paris). sur la carte des risques naturels.

La Seine traverse la zone d'étude entre le Pont de Bercy et le Pont National. La Les stations Châtelet et Pyramides ne sont pas situées en zones PPRI mais ont des Seine est concernée par le risque inondation et fait l’objet de trois Plan de zones adjacentes avec des zones urbanisées potentiellement submersibles par, au Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) dont celui de Paris approuvé le 15 plus, un mètre d’eau. juillet 2003 et révisé le 19 avril 2007. Les stations Gare Saint-Lazare, Madeleine, Gare de Lyon, Bercy, Cour Saint- Le PPRI est établi à partir des Plus Hautes Eaux Connues (PHEC), c'est-à-dire au Émilion et Bibliothèque sont des zones urbanisées situées en zone inondable. niveau des eaux atteint par la crue centennale de janvier 1910. Saint-Lazare, Cour Saint-Émilion et Bercy se trouvent en zone bleu sombre qui Il faut souligner que les limites des PHEC cartographiées dans la carte de synthèse correspond à des secteurs de bâtis importants exposés à des niveaux de en fin de ce chapitre ne doivent pas être considérées comme des références submersion potentiellement supérieurs à un mètre. Ces trois stations sont situées absolues : ce sont davantage les limites des zones « inondées » par la crue de dans une zone d’aléas importants. 1910 que les limites des zones « inondables ». En effet, depuis 1910, les modifications du modelé du terrain et les évolutions de l’urbanisation sont telles Les stations Madeleine (secteur au nord de la rue de Sèze), Gare de Lyon et qu’une crue du type 1910 n’aurait pas les mêmes champs d’expansion. Bibliothèque sont, quant à elles, des zones urbanisées potentiellement submersibles par, au plus, un mètre d’eau. C’est pourquoi, le PPRI de Paris identifie trois zones « inondables » règlementaires aux prescriptions applicables différentes. Ces zones sont légèrement différentes La station Olympiades n’est pas située en zone inondable. des limites des PHEC en raison de la modification de topographie depuis 1910. De plus, elles ont été définies en fonction de leur contribution à la crue : Il est à noter que la RATP a mis en place un PPRI pour ses propres installations.

• une zone verte pour l’expansion de la crue, Chaque année, la RATP teste son plan de protection afin de vérifier la bonne connaissance des consignes, la mobilisation des agents et d’éprouver sur le terrain • une zone rouge pour l’écoulement de la crue, les actions prévues. • une zone bleue qui correspond au centre urbain inondable. Au sein de la zone bleue, certaines parcelles exposées à un risque plus important sont soumises à des prescriptions plus sévères. Elles sont identifiées par un zonage bleu sombre.

Des données de la crue de 1910 de l’aire d’étude ont été mesurées aux ponts suivants :

Cotes de la crue de référence (en NGF IGN69)

PONT DE TOLBIAC 34,61

PONT DE BERCY 34,61

Tableau 2 : Cotes des PHEC aux différents ponts de l’aire d’étude (Source : VNF)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 102 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

1. 5. 2. Risque d’inondation par remontée de nappe De plus, l’aire d’étude est concernée par une nappe sub-affleurante sur sa quasi- totalité exceptée autour de la station Olympiades où elle présente une sensibilité Radier forte au risque d’inondation par remontées de nappe. Généralités Base servant d'assise à une construction. Le niveau de chacune des nappes n’est pas immuable, il varie notamment en 1. 5. 3. Risque de mouvements de terrain fonction : Les risques liés au sous-sol en Île-de-France ont deux origines, étroitement liées : • de la pluviométrie, • • naturelle : l’instabilité dépend de l’hétérogénéité des terrains, de cavités des crues des fleuves pour les aquifères qui sont en lien avec les cours essentiellement gypseuse, d’eau (nappe des Alluvions notamment), • anthropique : carrières souterraines. • des actions humaines (pompages, fuites de réseaux, modification des BRGM berges, du lit des cours d’eau…). La Ville de Paris est concernée par les risques liés à la présence en sous-sol d’anciennes carrières et de zones de gypse antéludien. Ces risques ont été précisés (Bureau de Recherches La remontée des nappes peut entraîner à son tour : Géologiques et Minières) est par les arrêtés du 26 janvier 1966, du 19 mars 1991 et du 25 février 1977 et sont l'établissement public gérés par l’inspection générale des carrières de la ville. spécialiste des applications des • la formation de sous-pressions éventuelles au niveau de certains radiers*, sciences de la Terre pour gérer Risque naturel dû à la présence de cavités souterraines d’origine les ressources et les risques du • un contact entre des parois en béton jusqu’ici sèches, avec de l’eau naturelle sol et du sous-sol. éventuellement sulfatée (corrosion des bétons et armatures), • une migration des polluants éventuellement contenus dans le sol. Certaines couches géologiques de la région parisienne renferment d’importantes quantités de gypses. Elles se répartissent non seulement sous forme de masses épaisses et régulière dans les Marnes et Caillasses mais aussi, sporadiquement dans les dépôts sus-jacents.

Risque naturel dû à la présence de cavités souterraines d’origine anthropique

Le sous-sol d’Île-de-France, de par sa richesse, a fait l’objet d’une exploitation intense qui débuta à l’époque gallo-romaine. Les anciennes carrières représentent au total une superficie de plus de 5 000 ha sur plus de 300 communes.

La présence de cavités et leur dégradation est à l’origine de nombreux accidents affectant la sécurité des biens et des personnes.

La plupart des formations ont été exploitées dans Paris pour la construction des bâtiments et voiries. D’après l’Inspection Générale des Carrières (IGC), aucune exploitation n’est connue en rive droite le long du projet. En revanche, il existe des anciennes exploitations en rive gauche (13e arrondissement), à proximité directe des stations existantes de la ligne 14 du métro. Ces zones sont représentées sur la carte de synthèse ci-après.

Ces phénomènes dus à la présence de cavités souterraines d’origine anthropique sont aggravés et accélérés lorsqu'ils sont combinés avec des infiltrations d'eau.

Figure 41 : Risque d’inondation par remontée de nappe (Sources : MEDDE, BRGM)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 103 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Deux zones de carrière souterraines ont été identifiées dans l’aire d’étude : Le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) en collaboration avec le BRGM a réalisé un inventaire et une cartographie des zones • (hors Paris, car l’inventaire n’est pas réalisé) présentant des aléas vis-à-vis de ce d’anciennes exploitations à ciel ouvert d’alluvions (secteur de Bibliothèque phénomène. L’aléa n’étant pas précisé pour Paris, il conviendra de prendre en François Mitterrand) : ces carrières ont été remblayées par des matériaux compte le risque d’être confronté à ce phénomène dans la réalisation du projet car généralement de mauvaise qualité et peu compactés, pouvant générer des ce dernier concerne essentiellement les terrains des Argiles Plastiques, qui sont tassements en surface, rencontrés profondément au droit du projet sous les Fausses Glaises, au droit • d’anciennes exploitations souterraines de Calcaire Grossier (secteur des stations Châtelet, Cour Saint-Émilion et Olympiades. d’Olympiades) : ces carrières correspondent au premier ou au deuxième niveau d’exploitation. Elles se situent entre 39,03m NGF et 42,2m NGF. Les carrières dont la hauteur des galeries est comprise entre 1,5 et 1,7 m ont été remblayées, jusqu’au ciel, sur des hauteurs inférieures à 2 m, par des terres de mauvaise qualité. Toutefois, leur évolution dans le temps a conduit à leur détérioration et la création de ciels tombés et/ou fontis. Ces carrières de Calcaire Grossier ont fait l’objet de travaux de confortement lors de la réalisation de la station.

Risque naturel dû à la présence d’argile dans le sol

(Source : site internet www.argiles.fr (BRGM))

En climat tempéré, les argiles sont souvent proches de leur état de saturation en eau, si bien que leur potentiel de gonflement est relativement limité. En revanche, elles sont souvent éloignées de leur limite de retrait, ce qui explique que les Pour résumer : mouvements les plus importants sont observés en période sèche.

La tranche la plus superficielle de sol, sur 1 à 2 m de profondeur, est alors soumise à l’évaporation. Il en résulte un retrait des argiles qui se manifeste verticalement par un tassement et horizontalement par l’ouverture de fissures, classiquement L’aire d’étude intercepte la limite des plus hautes eaux connues ainsi observées dans les fonds de mares qui s’assèchent. que différentes zones inscrites dans le PPRI, au niveau des stations Saint-Lazare, du nord de la station Madeleine, des zones adjacentes des stations Pyramides et Châtelet, de Gare de Lyon, Bercy, Cour Saint-Émilion et Bibliothèque François Mitterrand. Les zones d’aléas importants se situent au droit des stations Saint Lazare, Bercy et Cour Saint-Émilion.

De plus, l’aire d’étude est concernée par une nappe sub-affleurante sur sa quasi-totalité exceptée autour de la station Olympiades où elle présente une sensibilité forte au risque d’inondation par remontée de nappe.

L’aire d’étude, dans sa partie plus au nord (nord de la Gare Saint- Lazare), se situe dans le périmètre de dissolution du gypse antéludien. Figure 42 : Retrait-gonflement des sols argileux (Source : MEDDE) Elle présente enfin un risque de mouvements de terrain dû à la présence:

- de deux zones de carrières souterraines (à Olympiades et Bibliothèque François Mitterrand), - d’Argiles Plastiques à forte profondeur aux stations Châtelet, Cour Saint-Émilion et Olympiades.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 14 : Carte de synthèse du milieu physique et des risques naturels (Sources : SYSTRA / Ville de Paris / DRIEE)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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2. 1. 2. Site Natura 2000 n°FR1112013 « Sites de ILIEU NATUREL 2. M Seine-Saint-Denis »

L’aire d’étude est située en milieu urbain avec une végétation propre à ce type Présentation de la zone de protection spéciale (ZPS) de Seine Saint- Denis ZNIEFF : Zones Naturelles d’environnement. Aucun site Natura 2000, inventaires ZNIEFF* ou ZICO* ou d'Intérêt Ecologique, Faunistique espaces naturels protégés réglementairement ou contractuellement (APPB*, RNR*, ou Floristique PNR*, ENS*) n’a été recensé dans l’aire d’étude. Le département de Seine-Saint-Denis accueille sur son territoire un site du réseau Natura 2000 désigné au titre de la directive oiseaux. Il est composé de 14 entités ZICO : Zone Importante pour la classées en ZPS représentant une superficie totale de 1 157 hectares. Conservation des Oiseaux 2. 1. RECENSEMENT DES SITES NATURA 2000 Le tableau ci-après présente la liste des entités et leur distance avec l’aire d’étude APPB Arrêté Préfectoral de (Cf. Carte 15) : Protection de Biotope 2. 1. 1. Droit européen Liste des entités Distance avec l’aire d’étude RNR : Réserve Naturelle L’Union européenne a adopté deux directives, l’une en 1979, l’autre en 1992, pour Régionale donner aux Etats membres un cadre commun d’intervention en faveur de la 1. Parc départemental de la Courneuve 8 km préservation des milieux naturels : 2. Parc départemental de l'Ile Saint-Denis 8 km PNR : Parc Naturel Régional 3. Parc départemental du Sausset 16,5 km 4. Bois de la Tussion 18,5 km ENS : Espace Naturel Sensible • la directive du 2 avril 1979, dite directive « Oiseaux » qui a été remplacée 5. Parc départemental de la Fosse Maussoin, 17 km par la Directive n°2009/147/CE du 30 novembre 2009, prévoit la protection 6. Parc départemental Jean Moulin les Guilands 4 km des habitats nécessaires à la reproduction et à la survie d’espèces d’oiseaux 7. Parc départemental de la Haute Isle 16,5 km considérées comme rares ou menacées à l’échelle de l’Europe. Pour chaque 8. Promenade de la Dhuis 18,5 km pays de l’Union européenne seront progressivement classés en Zone de 9. Plateau d'Avron 13 km Protection Spéciale (ZPS*) les sites les plus adaptés à la conservation des 10. Parc des Beaumonts à Montreuil 5 km 11. Bois de Bernouille à Coubron 17 km habitats de ces espèces. Pour déterminer ces sites, un inventaire a été 12. Forêt de Bondy 17 km réalisé dénommé ZICO (Zone d’Importance pour la Conservation des 13. Parc national de Sevran/ de la Poudrerie 17,5 km Oiseaux), 14. Bois des Ormes 17 km • la directive du 21 mai 1992, dite directive « Habitats », promeut la conservation des habitats naturels de la faune et de la flore sauvage. Elle Tableau 3 : Liste des entités des sites de Seine-Saint-Denis (Source : INPN) prévoit la création d’un réseau écologique européen de Zones Spéciales de Conservation (ZSC*). Pour cela des sites sont pressentis. Ils sont alors Les entités les plus proches à vol d’oiseau sont donc : appelés pSIC (Proposition de Sites d’Intérêt Communautaire). • Dès lors qu’un « document de planification, programme ou projet d’activités, de le parc départemental de la Courneuve ; travaux, d’aménagements, d’installation, de manifestations ou d’interventions dans • le parc départemental de l’Île Saint-Denis ; le milieu naturel » figure dans la liste nationale au sens de l’article R. 414-19 du code de l’environnement, le demandeur doit produire une évaluation des incidences • le parc départemental Jean Moulin les Guilands ; Natura 2000. • le parc des Beaumonts à Montreuil. Le site Natura 2000 situé à proximité de la zone d’étude est la Zone de

Protection Spéciale des « sites de Seine-Saint-Denis » (FR1112013).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Espèces d’oiseaux à l’origine de la désignation de la ZPS Document d’objectif (DOCOB)

Les espèces pour lesquelles le site a été désigné sont présentées dans le tableau Le document d’objectif sur le site Natura 2000 de Seine-Saint-Denis a été validé en ci-après. 2011. Les objectifs fixés dans ce document sont :

Evaluation de Nom Etat de la • Code Nom latin Statut la population Poursuivre et améliorer la gestion en faveur des milieux et des espèces vernaculaire population sur le site remarquables Natura 2000 ; Martin Résidente Commune C • Favoriser une fréquentation du public en adéquation avec la conservation A229 Alcedo atthis pêcheur des espèces et des habitats ; Migrateur Très rare hivernant • Maîtriser les impacts des plans et projets urbains et d’aménagement sur et à Asio Hibou des A222 D proximité du site et améliorer la connectivité du réseau d’entités qui

flammeus marais Etape Rare composent le site Natura 2000 ; migratoire • Développer des actions de valorisation du site et de sensibilisation de Migrateur Très rare l’environnement. Botaurus hivernant A021 Butor étoilé D

stellaris Etape Rare migratoire Circus Busard Saint- Migrateur A082 Très rare D

cyaneus Martin hivernant Circus Etape A084 Busard cendré Très rare D

pygargus migratoire Dryocopus A236 Pic mar Résidente Très rare D

martius Ixobrychus Migrateur A022 Blongios nain 3 couples C

minutus nicheur Lanius Pie-grièche Etape A338 Commune C écorcheur migratoire collurio Luscinia Gorge-bleue à Etape A272 Très rare D miroir migratoire svecica Pernis Bondrée Migrateur A072 Rare C apivore nicheur apivorus C : site important pour cette espèce (inférieur à 2 %), D : espèce présente mais non significative

Tableau 4 : Liste des espèces d’oiseaux justifiant la désignation ZPS des sites de Seine-Saint-Denis sont ZPS (Source : INPN)

Espèces protégées au titre de la désignation ZPS du site présentes dans l’aire d’étude.

Aucune espèce de la liste ci-dessus n’a été observée dans l’aire d’étude.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 107 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

2. 2. RECENSEMENT DES ZONES D’INVENTAIRE

2. 2. 1. Droit français

Les ZNIEFF (Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique ou Floristique) font partie d’un dispositif national destiné à la sauvegarde de la biodiversité et des espaces naturels remarquables français. Initiées dès 1982 par le Ministère chargé de l’environnement, elles sont régies par la loi n° 93- 24 du 8 janvier 1993 relative à la protection et à la mise en valeur des paysages.

Il existe deux types de ZNIEFF :

• les ZNIEFF de type I : d’une superficie généralement limitée mais renfermant les espèces biologiques les plus remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional. Ce sont les zones les plus sensibles à toute transformation du milieu, • les ZNIEFF de type II : ce sont de grands ensembles naturels (massif forestier, vallée, plateau,…) riches et peu modifiés (ou qui offrent des potentialités biologiques importantes), dont la délimitation est peu aisée.

L’inventaire des ZNIEFF est un outil de connaissance, il n’a pas de valeur juridique en lui-même. Il convient cependant de prendre en compte ces zones lors d’une opération d’aménagement. Dans ces zones, il importe de respecter les grands équilibres écologiques en tenant compte, notamment, du domaine vital de la faune sédentaire ou migratrice.

Aucune ZNIEFF n’est localisée dans l’aire d’étude.

Neuf ZNIEFF sont incluses dans le site Natura 2000 de Seine-Saint-Denis. Pour résumer : Une carte de synthèse des sites Natura 2000 et des zones d’inventaires est présentée ci-après.

Aucun site Natura 2000 ou ZNIEFF n’est situé dans l’aire d’étude.

Le site Natura 2000 le plus proche est la ZPS des sites de Seine-Saint-Denis avec notamment le parc départemental Jean Moulin les Guilands localisé à 4 km.

Aucune espèce de la liste d’oiseaux justifiant la désignation en ZPS des sites de Seine- Saint-Denis n’a été observée dans l’aire d’étude

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 15 : Sites et inventaires du milieu naturel (Sources : SYSTRA / INPN)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Ces 3 ensembles sont plus ou moins vulnérables, en fonction de leur potentiel de 2. 3. ESPACES À CARACTÈRE NATUREL mutation et de leur richesse initiale. Ainsi, les zones où la biodiversité est la plus marquée et qui forment des « poches semi-naturelles » dans une ville seront plus vulnérables que des zones construites ou en mutation. Au sein de l’aire d’étude, trois ensembles sont distingués : La Seine et les parcs et jardins forment, en ville, des sanctuaires pour la faune et la • la Seine, flore et sont donc très sensibles aux perturbations. En ville, le potentiel de mutation est faible, les modifications sont moindres et la vulnérabilité est donc moyenne. • la ville (bâti, alignements d’arbres…), • les parcs urbains (surfaces boisées, bassins, pelouses…). Le schéma conceptuel ci-après présente ces différents ensembles, les milieux et les habitats que l’on peut y trouver ainsi qu’une brève description des types de végétation associés.

LA SEINE LA VILLE LES PARCS Territoire sanctuarisé Territoire peu mutable URBAINS En cours d'amélioration qualitatif Les habitat sont des microespaces ET CIMETIERES Vulnérabilité forte Vulnérabilité moyenne Territoire sanctuarisé Vulnérabilité forte

Berges minéralisées Berges végétalisées

Eaux courantes

Micromilieux et microhabitats Micromilieux et microhabitats Faune cavernicole associée au bati Faune cavernicole associée au bati Surfaces boisées Alignement d'arbres en rue Alignement d'arbres en rue Bassins Friches intersticielles Friches intersticielles Pelouses Végétations des murs Végétations des murs Parterres de fleurs

Micromilieux et microhabitats Faune cavernicole associée au bati Surfaces boisées Alignement d'arbres en rue Bassins VEGETATIONS ANTHROPIQUES DES LIEUX INCULTES Friches intersticielles Pelouses Végétations des murs Parterres de fleurs Alliance végétale heliophile des bermes à tanaisie et armoise Végétaux des hautes friches à composées épineuses Végétaux des hautes friches nitrophiles à bardanes VEGETATION DE BORDS DE RIVIERES VégétauxVEGETATIONS nitrophiles ANTHROPIQUES pionniers àDES chenopodes LIEUX INCULTES et orties Végétation des pelouses urbaines pietinnées Végétation de grands hélophytes Alliance végétale heliophile des bermes à tanaisie et armoise sur alluvions minérales Végétaux des hautes friches à composées épineuses Végétation aquatique des eaux courantes VégétauxVEGETATIONS des hautes DES friches MURS nitrophiles à bardanes Végétation des saulaies ripariales Végétaux nitrophiles pionniers à chenopodes et orties VégétationGroupements des pelousesmuricoles urbaines de stations pietinnées sèches ou humides Végétation d'interstices des pavés et pieds d'arbres.

Figure 43 : Schéma conceptuel des milieux et des habitats identifiés sur le périmètre du projet (Source : AEU modifié par SYSTRA)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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e 2. 3. 1. Parcs, squares et jardins publics Châtelet (4 arrondissement) Square de la Tour Saint-Jacques (Sources : office de tourisme de Paris, site internet de la Ville de Paris). S’étendant sur 0,6 hectare, le square de la Tour Saint-Jacques, a été créé en 1856. Un recensement des espaces à caractère naturel a été effectué dans le périmètre Il borde la rue de Rivoli, récemment percée à cet endroit. de l’aire d’étude. De nombreux parcs, squares ou jardins publics ont été identifiés.

er Reconnaissable à sa célèbre tour de style gothique, correspondant au clocher de Madeleine / Pyramides (1 arrondissement) l’ancienne église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, ce jardin est né à l’époque des grands travaux d’Haussmann. Le jardin des Tuileries

Le Jardin des Tuileries est un vaste espace de 26 hectares. Il a été édifié en 1564 en même temps que le palais des Tuileries (avec ouverture à l’ouest en 1664).

Le plan actuel s'organise autour d'une large allée centrale marquant la perspective du Grand Axe qui s'étend aujourd'hui du Louvre à la Grande Arche de la Défense.

De très beaux arbres représentent des espèces très diverses rappelant celles plantées tout au long de l’histoire du jardin : différents types de chênes (chêne vert, chêne liège, chêne chevelu, etc.), ormes, aulnes, frênes, ifs, peupliers, tilleuls, marronniers, platanes, érables, mûriers blancs, etc. Dans le Grand Carré, on trouvera des arbres de différentes tailles : micocouliers, ifs, pins, arbres de Judée, Photo 21 : Square de la Tour Saint-Jacques (Source : INEXIA, 2010) sophoras, hêtres pourpres, marronniers, orangers, magnolias, gleditschia. Les rénovations réalisées par la ville de Paris en 1997 donnent un nouveau visage De nombreuses plantes sont également présentes. Dans les massifs du Grand au square. Un magnolia remplace les bananiers, un rempart végétal préserve le carré, des plantes vivaces marquent la perspective: iris, géraniums, lythrums, calme de ses bancs, une haute grille bleu de Prusse en limite l’accès. Aujourd’hui, anémones du Japon, asters, etc. A l’automne sont plantées les plantes on trouve également en son sein de hauts marronniers, des féviers et des sophoras bisannuelles: pensées, giroflées, myosotis, jacinthes, tulipes qui sortent de terre dès aux gousses pendantes, des frênes monophylles, des néfliers, des cognassiers, un les premiers rayons du soleil. En mai, c’est le tour des plantes annuelles qui chêne rouge et des arbousiers. fleuriront jusqu’à l’automne. Ce parc abrite en nombre important des espèces d’oiseaux communes en ville, tels Le jardin du Palais Royal que le moineau domestique, espèce protégée, et l’étourneau sansonnet.

D'une forme rectangulaire, le jardin du Palais-Royal d'une superficie de 2 hectares Une espèce végétale patrimoniale de milieu humide a été recensée sur ce site : la comporte quatre doubles rangées de tilleuls taillés en marquise : 466 arbres au Queue-de-souris naine (Myosurus minimus). total, plantés en 1970. De la fontaine centrale se déploient les jets d’eau vers deux longues pelouses bordées de massifs de fleurs.

Photo 22 : Myosurus minimus (source : Tela botanica)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Gare de Lyon (12e arrondissement) La Promenade Plantée

Square Albert-Tournaire La Promenade Plantée, aménagée le long de l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait Bastille à Saint-Maur jusqu’en 1969, traverse tout le 12e arrondissement sur A l’angle du quai de la Rapée et du Pont d'Austerlitz et d'une superficie de 0,18 une longueur de 4,5 kilomètres. hectare, ce square a été construit en 1926. Il est entouré de platanes et essentiellement composé d’arbustes. Ce jardin est composé de très nombreuses espèces comme des rosiers, des bambous, des plantes grimpantes et des noisetiers.

Photo 23 : Square Albert-Tournaire (Source : INEXIA, 2010) Photo 25 : Promenade plantée (Source : INEXIA, 2010) Jardin de l’Arsenal Autres zones végétalisées Ce jardin en terrasse aux allées gravillonnées fait face au bassin de l’Arsenal où passent des bateaux de plaisance et de croisières touristiques. Le jardin est • A l’angle de la rue Van Gogh et du Quai de la Rapée se trouvent un espace parsemé de plantes grimpantes : clématites, chèvrefeuille, roses, kiwis ou bignones. vert avec des haies et des arbustes, Le bassin est entouré d’érables et de saules pleureurs. De nombreuses pergolas sont également présentes sur l’ensemble du jardin. Ce jardin s’inscrit dans une • Au milieu de la rue Van Gogh à l’intersection avec la rue de Bercy, il existe continuité écologique identifiée lors des études réalisées dans la cadre du SRCE. une zone végétalisée avec quelques arbustes ornementaux.

Photo 24 : Jardin de l’Arsenal (Source : INEXIA, 2010)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Bercy / Cour Saint-Émilion (12e arrondissement)

Le parc de Bercy

Couvrant une superficie de 14 hectares, le parc de Bercy se divise en trois espaces bien distincts : le parc romantique, le parc de la mémoire et la prairie.

Le parc de Bercy dispose de vignes. Elles sont les dernières à avoir été plantées à Paris après celles de Montmartre, du jardin Georges Brassens et de Belleville.

Photo 28 : Station Cour Saint-Émilion en bordure du parc de Bercy (Source : INEXIA, 2010)

Jardin de Reuilly

Avec 1,5 hectare, le jardin de Reuilly, créé en 1995, est le plus grand espace vert du 12e arrondissement de Paris, après le bois de Vincennes et le parc de Bercy. La majeure partie du jardin est constituée d'une large pelouse semi-circulaire en pente Photo 26 : Vignes du parc de Bercy (Source : INEXIA, 2010) douce de 4 200 m², autour de laquelle sont disposés de petits jardins à thèmes, présentant des collections de bambous, de fougères, des euphorbes, des bruyères, Le parc romantique, situé du côté du Cour Saint-Émilion, semble un peu sauvage. des sédums et des rosiers. On y trouve également des micocouliers et des érables. Ses sentiers s'entrelacent autour de lacs et de jeux d'eau, à la façon des parcs haussmanniens. Le jardin est situé à l'intersection de l'avenue Daumesnil et de la rue de Charenton.

Sur le lac, des d’oiseaux liés au milieu aquatique tels que des poules d’eau, Il est l'un des quatre espaces verts reliés par la promenade plantée (avec le square foulques macroules ainsi que le héron cendré sont régulièrement présents. Hector-Malot, le jardin de la gare de Reuilly et le square Charles-Péguy).

Des roselières sont présentent autour du lac et abritent notamment la Rousserolle effarvatte. Les zones arbustives constituent des milieux favorables aux passereaux tels que les Mésanges bleues et charbonnières ou encore le Troglodyte mignon.

Photo 29 : Jardin de Reuilly (Source : INEXIA, 2010)

Photo 27 : Vue du parc romantique du parc de Bercy (Source : SYSTRA, 2010)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Square Jean-Morin Quais de Seine

Créé à la Belle Epoque, ce square, situé 213 rue de Charenton, a fait l'objet d'un Au niveau du port et des quais de Bercy, on trouve trois allées d’arbres réaménagement complet en 2007. Il s'étend sur environ 0,24 hectare. Ce jardin de essentiellement composées de platanes ainsi que plusieurs pelouses. quartier est constitué de nombreux arbres et arbustes aux essences diverses et ses pelouses sont parsemées de parterres de plantes vivaces. On y trouve Autres zones végétalisées également des pruniers « pissardis » et des corbeilles fleuries. Des surfaces dédiées aux aires de jeux existent également ainsi qu’un kiosque entouré de massifs fleuris. • La place des vins de France est constituée de platanes et de pelouses ; • A l’intersection de la rue de Bercy et du boulevard de Bercy, au niveau de la place de la station de métro, on trouve plusieurs marronniers ; • Devant la gare de Bercy, une zone végétalisée a été créée, avec des arbustes ornementaux ; • La pelouse sur le palais Omnisports de Bercy ; • Présence d’un jardin au niveau des bâtiments du ministère du Budget, un jardin, bordé de haie et constitué de pelouse avec différentes espèces d’arbres, donne sur la rue de Bercy.

Photo 30 : Square Jean-Morin (Source : INEXIA, 2010)

Square Frédéric Rossif (175 rue de Charenton)

Créé en 1978, et agrandi à l'occasion de la destruction d'un immeuble, le square a une superficie de 0,12 hectare. Situé au 175 rue de Charenton, il possède deux fontaines circulaires. On y trouve plusieurs parterres fleuris, des pelouses et des arbres de taille moyenne, notamment des pruniers.

Photo 31 : Square Frédéric Rossif (Source : INEXIA, 2010)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Bibliothèque François Mitterrand (13e arrondissement) Le jardin central est d'abord un lieu de promenade et de détente pour tous. Des milieux à caractères naturels sont également présents dans cette partie du jardin : Jardins Abbé Pierre - Jardins des Grands Moulins les prairies et les bassins végétalisés. Des pontes de crapaud commun et de grenouille rousse ont été observées dans les bassins du jardin en 2012. Les nouveaux jardins des Grands Moulins comprennent trois espaces différents: le jardin de l'Avenue de France, le jardin Central, et le jardin des Ecoles.

Ces trois jardins se succèdent sur différents niveaux jusqu’à la Seine :

• le Jardin de l'Avenue de France, d’une superficie de 0,2 hectare, est un lien vers la Seine. Il est destiné aux adolescents avec un terrain de jeux de ballon et deux tables de ping-pong. L'allée principale est une promenade buissonnière sous les arbres. Une grande pelouse bordée d'arbres orientée vers la Seine ouvre sur le Jardin Central.

Photo 33 : Jardin Central (Source : INEXIA, 2010)

• le Jardin des Ecoles, de 0,2 hectare, est un espace de jeux pour les enfants, mais c'est aussi un espace de repos. Au nord, il existe des planches botaniques, où certains des végétaux sont étiquetés.

Photo 32 : Jardin de l’Avenue de France (Source : INEXIA, 2010)

• le Jardin Central, de 0,8 hectare, est divisé en deux : o les « Carrés Nomades », prairies fleuries naturelles disposées en arcs de cercle et en terrasses, o le parvis, dans la partie basse et la terrasse du Bassin des Pluies un peu plus haut.

Photo 34 : Jardin des Ecoles (Source : INEXIA, 2010)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Jardin de la Bibliothèque François Mitterrand Jardin James Joyce

Au centre de la Bibliothèque François Mitterrand, se trouve un jardin de 1,2 hectare Créé en 1998, ce jardin de 0,37 hectare, situé au 7 rue Georges Balanchine, offre fermé au public. Il évoque un cloître médiéval, situé à la hauteur du déambulatoire une aire de jeux spécialement conçue pour les tout-petits. La majeure partie de la du rez-de-jardin, qui contribue à donner une image de calme au milieu de pelouse centrale est accessible au public et une aire de jeux de ballons clôturée, l'ambiance agitée de la ville. Les arbres qui composent ce jardin sont des pins de la située à proximité du square est disponible pour les enfants. forêt de Bord-Louviers récupérés à l’âge adulte. Ce boisement a notamment abrité un couple d’Epervier d’Europe en 2008. Le jardin bénéficie du label « Espace Vert écologique ».

Photo 37 : Jardin James Joyce (Source : INEXIA, 2010)

Photo 35 : Jardin de la Bibliothèque François-Mitterrand (Source : INEXIA, 2010) Square Cyprian Norwid

Jardin Georges Duhamel Créé en 2004, ce square de 0,3 hectare, situé rue Thomas Mann, est un jardin sur dalles légèrement incliné dont les terrasses de gazon sont recouvertes d’arbres, Créé en 1998, ce jardin de 0,3 hectare, situé au 5 rue Choderlos de Laclos, offre d’arbustes ou de plantes. Il propose une aire de jeux de 200 m2. une pelouse centrale de 840 m2 entièrement accessible au public. On y trouve une aire de jeux de 300 m2. Une tonnelle couverte de plantes grimpantes occupe une partie du jardin.

Photo 38 : Square Cyprian Norwid (Source : INEXIA, 2010)

Photo 36 : Jardin Georges Duhamel (Source : INEXIA, 2010)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Square Héloïse et Abélard Autres zones végétalisées Créé en 1991, ce jardin de 0.8 hectare, situé 22 rue Pierre Gourdault, est labélisé • « Espace Vert Ecologique ». L’esplanade des Grands Moulins, au niveau de la halle aux Farines, comporte plusieurs pelouses et plusieurs rangées d’arbres. • Derrière l’hôtel Quality Suites et le C.R.O.U.S qui donne sur la rue de Tolbiac se trouve un espace vert avec de grands arbres. • A l’angle de la rue des Grands Moulins et de la rue du Chevaleret se trouve un talus planté, intégrant un escalier public et un jardin en balcon sur la rue du Chevaleret. Cet espace vert est essentiellement composé d’espaces engazonnés sur lesquels sont plantés des arbustes.

Olympiades (13e arrondissement)

Parc de Choisy

Ce jardin, situé aux 128-160 avenue de Choisy, est également nommé square de Choisy. D’inspiration classique et de forme rectangulaire, il est formé de deux axes perpendiculaires se croisant sur un grand bassin.

Photo 39 : Square Héloïse et Abélard (Source : INEXIA, 2010)

Il est composé d’une grande pelouse centrale, d’un mail et d’une série de jardins compartimentés de différents niveaux.

Quais de Seine

Plusieurs rangées d’arbres se trouvent le long de l’allée Arthur-Rimbaud, située entre la bibliothèque François Mitterrand et la Seine, mais aussi à proximité du Port de Tolbiac. Ces arbres sont essentiellement des marronniers et des platanes.

Photo 41 : Parc de Choisy (Source : INEXIA, 2010)

Une large esplanade occupe le centre, ouvrant une perspective, d'un côté sur l'institut dentaire, de l'autre sur le théâtre en plein air.

Le jardin abrite une belle collection d'arbres : frênes, hêtres pleureurs, robiniers, marronniers, ptérocaryas, tilleuls, sophoras, ginkgos bilobas, libocèdres, poiriers à feuilles argentées, etc.

Photo 40 : Quais de Seine (Source : INEXIA, 2010) Un pigeonnier est présent sur ce parc.

Une partie du parc est aménagée en jardin partagé.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Square Florence-Blumenthal 2. 3. 2. Alignements d’arbres Créé en 1931, ce jardin de 0,19 hectare, situé au 93 rue du Château des Rentiers, est principalement constitué d’un massif de plantes de terre de bruyère. On y trouve De nombreuses rues ainsi que plusieurs places sont ornées d’arbres de diverses également des jeux pour enfants et un terrain de boules jouxtant des massifs de essences, dont le platane, le marronnier et le tilleul. Ces alignements d’arbres plantes. contribuent à l’amélioration du cadre de vie du quartier. Ils constituent également des sites potentiels de nidification pour l’avifaune (cf. paragraphe 2.4.3). Square des Chamaillards Madeleine Créé en 2002, ce jardin de 0,3 hectare, situé au 56 rue de Château des Rentiers, Sur le boulevard de la Madeleine, des alignements d’arbres constitués de platanes est constitué d’une grande pelouse en creux qui est le point central du jardin. Elle sont présents. est entourée de massifs d’arbustes à fleurs choisis de façon à assurer à tour de rôle une floraison durant les quatre saisons. Châtelet On y trouve également une aire de jeux sur sol souple, et des tables de ping-pong. Le long de la rue Saint-Denis, on retrouve notamment du marronnier. Square du Docteur Navarre Une allée de platanes est présente de chaque côté du boulevard de Sébastopol. Créé en 2005, ce square de 0,1 hectare, situé rue Sthrau, est ouvert 24h / 24. Il est composé d’un parterre fleuri, entouré de platanes. On y retrouve également Gare de Lyon plusieurs jeux pour enfants. Des arbres d’alignement sont présents sur la rue de Bercy et le long de la rue Hector Malot, sur le trottoir face à la Gare de Lyon. Autres zones végétalisées De nombreux platanes sont situés le long du boulevard Diderot. • A l’angle des rues de Tolbiac et Nationale, il existe un espace vert donnant sur la rue et entouré d’immeubles. On y retrouve notamment des platanes et Bercy des haies de petite taille. Des marronniers sont présents des deux côtés du boulevard de Bercy au niveau du • Entre l’avenue Edison et la rue du Château des Rentiers plusieurs Palais Omnisports et de la gare de Bercy. immeubles sont entourés de nombreux espaces verts avec plusieurs pelouses et arbres. Des platanes sont également plantés au niveau du boulevard de Bercy, du côté du • Entre les rues du Château des Rentiers et la rue Baptiste Renard, il existe Palais Omnisports, et de la gare. l’espace vert de l’école maternelle de la Mairie de Paris du e 13 arrondissement. On y retrouve un marronnier ainsi que de nombreux Cour Saint-Émilion jeux pour enfants. Au niveau de la rue de Bercy, on trouve des platanes dont certains sont • Dans la résidence Richemont (rue Jean Colly) on trouve un petit espace vert centenaires, d’un côté de la route et plusieurs marronniers le long du musée des composé de diverses essences et situé entre les immeubles. Plusieurs Arts Forains. A l’intérieur de la cour de ce musée, se trouvent des platanes ainsi que arbres de grande taille sont présents. de part et d’autre des rues de l’Aubrac, Gabriel Lamé et François Truffaut. • Place Jeanne d’Arc, plusieurs arbres entourent la place. Bibliothèque François Mitterrand • Derrière les bâtiments de l’INSERM et de la bibliothèque municipale de la ville de Paris, plusieurs toits d’habitation sont recouverts de végétation : Le long de la rue du Chevaleret, il y a une rangée de platanes du côté de la Seine. pelouses et arbres de petite taille. Le long de la rue de Tolbiac, des alignements d’arbres sont présents de part et Terrain de sport d’autre de la route. Le centre Sportif Charles Moureu est un complexe sportif disposant d’un stade L’avenue de France est quant à elle bordée de deux rangées de Ginkgo biloba. (piste d’athlétisme), de 3 cours de tennis et de 4 terrains de basket. On y retrouve plusieurs pelouses et de nombreux arbres notamment des saules pleureurs et des pins. De chaque côté de la rue du Pau Casals, on trouve une rangée de marronniers.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Olympiades 2. 3. 4. Projets d’aménagements d’espaces verts Le long de la rue de Tolbiac des alignements d’arbres sont présents de part et d’autre de la voirie. L’aire d’étude est concernée par quatre projets d’espaces verts. Ils sont représentés sur la carte ci-après. Certains de ces projets sont à l’état d’étude. Plusieurs marronniers sont également présents le long de la rue Nationale. Tolbiac Sud/Halle SERNAM

2. 3. 3. Arbres remarquables Il s’agit de la création d’un espace vert d’une superficie de 6 500 m² qui se situera dans le 13e arrondissement au nord-ouest de la station Bibliothèque François La Ville de Paris a classé, lors d’un recensement en 2011, comme remarquables Mitterrand, et viendra compléter la promenade plantée dont la réalisation a été 220 arbres parisiens selon des critères de rareté, hauteur, circonférence, âge ou engagée en surplomb du faisceau ferroviaire, à l’arrière des bâtiments qui doivent encore valeur paysagère. Ces arbres abritent nombre d’organismes vivants : s’implanter le long de l’avenue de France, entre la Bibliothèque nationale et le lichens, champignons, insectes, oiseaux… Les modes de gestion mis en place réseau ferré. visent à conserver, entretenir et favoriser cette richesse biologique qui participe aussi à la longévité des individus. Vénitie - Villa d’Este

Arbres remarquables (Source : Ville de Paris) Ce projet est une création d’espace vert dans le 13e arrondissement. Il est situé au Site Essence sud-ouest de la station Olympiades, en limite extérieure de l’aire d’étude. Parc de Choisy Cèdre bleu de l'Atlas Parc de Bercy Platane commun Jardin Hector Malot Parc de Bercy Platane commun Square Viviani Robinier faux-acacia Ce projet, d’une superficie de 2 217 m², correspond à la rénovation du jardin Hector e Square Viviani Ptécocarya du Caucase Malot déjà existant. Cet espace vert est situé dans le 12 arrondissement, au nord- Square Jean XXIII Noisetier de Byzance ouest de la station Gare de Lyon. Place Saint Gervais Orme champêtre Square Tour Saint Jacques Murier à feuilles de platane Rénovation du jardin des Halles Square Tour Saint Jacques Murier à papier 2 Jardin Anne Frank Marronnier d'Inde Ce projet consiste notamment en l’aménagement d’un jardin de 43 000 m , d’une Jardin des Champs Elysées Séquoia géant aire de jeux pour les enfants de 2 à 6 ans sur 1 370 m² et d’un parcours découverte Jardin des Champs Elysées Sophora du Japon pour les enfants de 7 à 12 ans sur 2 500 m². Jardin des Champs Elysées Lilas des indes Square Etienne d'Orves Ptécocarya du Caucase Pour résumer : Des arbres remarquables ont été recensés dans l’aire d’étude, notamment autour de la station de Châtelet-les-Halles. De nombreux espaces verts et alignements Ces arbres remarquables sont représentés sur la carte de synthèse ci-après. d’arbres et quelques arbres remarquables sont présents au sein de l’aire d’étude :

• 23 parcs, squares et jardins. • Des arbres remarquables, notamment autour de la station de Châtelet-les-Halles. • 4 Projets d’aménagements d’espaces verts, dont certains sont à l’état d’étude : - Vénitie - Villa d’Este - Tolbiac Sud/Halle SERNAM - Jardin Hector Malot - Rénovation du jardin des Halles

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 16 : Carte de synthèse du milieu naturel (Sources : SYSTRA / Ville de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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2. 4. FAUNE ET FLORE 2. 4. 3. Faune

Avifaune (Sources : site internet de l’INPN, Oiseaux nicheurs de Paris : un atlas urbain ouvrage collectif, diagnostic écologique SYSTRA 2011, Ville de Paris, DRIEE) Les espaces à caractère naturel et les arbres constituent des zones de nourrissage voire de nidification pour les oiseaux notamment les passereaux et les corvidés. Un diagnostic écologique a été réalisé autour des stations existantes. Les investigations ont ciblé les parcs, les jardins publics et les alignements d’arbres à Biodiversité Plusieurs espèces de passereaux se sont adaptées au contexte urbain des espaces proximité immédiate des stations. verts, certaines étant également anthropophiles telles que l’accenteur mouchet, Terme qui désigne la diversité espèce très commune dans l’ensemble des espaces verts de Paris ou le rouge- du monde vivant à tous les 2. 4. 1. Protection et valeur patrimoniale des espèces queue noir qui niche sur les bâtiments et qui s’adapte également aux zones niveaux : diversité des milieux urbaines denses. (écosystèmes), diversité des Statut de protection des espèces espèces, diversité génétique au De nombreux moineaux domestiques, espèce protégée, ont été observés sur les sein d'une même espèce. Une espèce protégée est une espèce pour laquelle s’applique une réglementation parcs et jardins de la zone étudiée : ils nichent préférentiellement dans les espaces (Source : actu-environnement). verts de taille réduite et les interstices de murs. particulière. Les listes d’espèces protégées au niveau national sont parfois complétées par une réglementation régionale. En Île de France, il existe une liste de protection régionale pour la flore et pour les insectes. Les corvidés tels que la Pie bavarde, l’étourneau sansonnet peuvent nicher sur les arbres d’alignement. Statuts de rareté des espèces Le grimpereau des jardins est une espèce qui s’est adaptée aux espaces urbains : il Des listes rouges nationales permettent d’évaluer la valeur patrimoniale pour la flore est assez fréquent dans Paris (environ 100 couples). Dans l’aire d’étude, il est et pour certains groupes faunistiques : Oiseaux de métropole, Mammifères de présent notamment au Jardin des Tuileries et dans le parc de Bercy. métropole, Reptiles et Amphibiens, Poissons d’eau douce de métropole, Crustacées, Papillon de jour de métropole. Selon les régions et les groupes, des Une espèce de rapace est bien présente dans Paris : le Faucon crécerelle, avec évaluations patrimoniales régionales existent sous forme de listes rouges environ 50 couples. Il niche à proximité de la station Bibliothèque François régionales. Mitterrand.

En Île de France, des listes rouges régionales ont été établies pour la flore et les Pour l’avifaune, l’espace ayant le plus d’intérêt sur la zone étudiée correspond au oiseaux nicheurs. C’est sur cette dernière liste que s’appuie le statut de l’avifaune Parc de Bercy avec ses plans d’eau bordés de roselières et zones arbustives. répertorié dans l’aire d’étude. Quatre espèces protégées, au titre de l’arrêté du 29 octobre 2009, fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection, nichent sur le Parc : 2. 4. 2. Flore • Il n’y aucune espèce floristique protégée dans l’aire d’étude. la Rousserolle effarvatte, espèce typique des roselières, commune en Île de France mais très rare dans Paris (3 couples), Cependant, plusieurs espèces patrimoniales ont été répertoriées dans les espaces • la Sitelle torchepot, présente seulement dans les espaces verts avec des verts notamment Lepidium ruderale, Epipactis helleborine, Torilis nodosa, Chondrilla arbres anciens, juncea. • la Mésange bleue, espèce plus commune, La gestion différenciée appliquée sur plusieurs de ces espaces tend à une • le Troglodyte mignon, espèce forestière s’étant adaptée au contexte urbain diversification des espèces favorisant l’apparition d’espèce patrimoniale. des espaces verts.

Peu visible, la flore aquatique est essentielle pour l'écosystème du fleuve. Non seulement elle oxygène les fleurs, mais les sagittaires, potamots ou rabaniers qui la composent permettent également aux poissons de déposer leurs œufs, puis servent de refuge à leurs alevins

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Faune aquatique (la Seine)

Il y a 50 ans, il ne restait plus que 4 ou 5 espèces de poissons dans la Seine. Aujourd'hui, on en recense une vingtaine largement représentée et une dizaine plus rares.

On trouve ainsi à nouveau gardons, tanches, goujons, ablettes, chabots, grémilles, chevaines, sandres, rotengles, hotu mais aussi truites, perches, brochets ou anguilles

La présence de ces espèces est pour l'essentiel naturelle. En revanche, les poissons-chats et les silures sont des espèces étrangères. Ces derniers, voraces carnivores, ont été introduits en 1980 pour lutter contre la prolifération des brèmes Photo 42 : Rousserolle effarvatte (Source : http://www.oiseaux.net) et des écrevisses américaines. La Seine abrite également des Corophium Volutator, petits crustacés formant des populations très denses dans les vases et les sables Chiroptères vaseux littoraux.

Du fait de l’urbanisation dense et de l’absence de grands parcs avec vieux arbres, une espèce est principalement observée à Paris : la Pipistrelle commune. Cette espèce gîte dans les bâtiments, maisons ou immeubles. A Paris, un important regroupement de Pipistrelles communes a été répertorié dans un tunnel de la petite ceinture.

Amphibiens

Des pontes de crapauds communs ont été observées sur les Jardins Abbé Pierre - Jardins des Grands Moulins. Le Parc de Bercy constitue un milieu propice pour les amphibiens tels que la grenouille verte ou le crapaud commun. La présence de poissons dans les bassins limite fortement leur attractivité pour les tritons.

Insectes

Les parcs disposant de bassins avec roselières ou autres végétations semi- aquatiques constituent des milieux favorables pour les odonates.

Plusieurs espèces d’odonates sont donc présentes dans le Parc de Bercy dont Pour résumer : notamment l’aeshne mixte, ainsi qu’au jardin des Grands Moulin - Abbé Pierre.

Le Parc de Bercy constitue le principal espace à caractère naturel de l’aire d’étude. En effet, ce parc est constitué de milieux variés attirant de nombreuses espèces d’oiseaux dont notamment des oiseaux protégés : une espèce rare nicheuse, la rousserolle effarvatte et d’autres plus communes : la mésange bleue, la Sitelle torchepot et le troglodyte mignon. Ce parc abrite également plusieurs espèces d’odonates dont l’aeshne mixte. Photo 43 : Aeschne mixte (Libre de droit, GNU Free Documentation License)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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2. 5. INTERACTIONS ENTRE LES MILIEUX • faire de la biodiversité un élément structurant de l’action municipale, que ce soit en matière d’urbanisme, de traitement de l’espace public, de politique NATURELS des achats ou encore de gestion des 4 000 hectares verts existant à Paris, de son fleuve et de ses canaux.

(Sources : PLU Paris, Plan Biodiversité Paris). • développer et fédérer la connaissance, mobiliser et sensibiliser les citadins, diffuser les bonnes pratiques et mettre en réseau les acteurs du territoire avec la mise en place d’un Observatoire de la Biodiversité créé depuis 2. 5. 1. Le Schéma Régional de Cohérence octobre 2012. Ecologique d’Île-de-France La Ville de Paris a déjà engagé des actions dans les différents champs couverts par le Plan Biodiversité et dans notre aire d’étude. Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique d’Île-de-France (SRCE) est un document réglementaire qui vise principalement à définir la trame verte et bleue* Par exemple, le renforcement de la ceinture verte parisienne est déjà engagé via Trame verte et bleue telle que proposée par le Grenelle de l’Environnement. Il doit permettre un e développement harmonieux et durable de la région Île-de-France. notamment les études de la zone d’aménagement de Bercy-Charenton (12 ) en vue de relier la ceinture verte au bois de Vincennes, à la Seine et au parc de Bercy. La trame verte et bleue comprend les espaces naturels Le SRCE est élaboré conjointement par l’État et le Conseil régional. Attendu pour importants pour la préservation Une toiture végétalisée a été mise en place à côté de la station Bibliothèque 2013, le document devra être pris en compte à l’échelon local, après enquête e de la biodiversité (réservoirs de publique, dans les documents d’urbanisme et de planification locaux (PLU, SCoT, François Mitterrand, au 103, avenue de France (13 ), composée essentiellement biodiversité) et les corridors carte communale…) et par les projets et travaux des collectivités locales et de l’État. d’espèces indigènes. Son évolution sera suivie dans le temps, afin de faire émerger écologiques qui les relient. Les des méthodes favorables à la biodiversité. cours d’eau, parties de cours d’eau, canaux et zones Le SRCE associe aménageurs, gestionnaires d’espaces naturels agricoles et humides sont importants pour forestiers ou d’infrastructures linéaires, entreprises, usagers, associations, 2. 5. 3. Les futures trames vertes et bleues la préservation de la décideurs, urbanistes, architectes, experts scientifiques et naturalistes. biodiversité. Cette trame est un Paris intra-muros totalise près de 580 hectares (Source : IAU) de jardins, parcs et outil d’aménagement du promenades ouverts publics (gérés par la mairie ou par l’Etat). Partie la plus territoire qui doit permettre 2. 5. 2. Le Plan Biodiversité de Paris d’enrayer la perte de densément urbanisée de l’agglomération, c’est aussi celle dans laquelle les espaces naturels sont les plus morcelés (plus de 650 espaces verts, Source : IAU). Or, le biodiversité. Cette politique Dans la continuité de sa politique menée depuis 2001 en faveur du développement fractionnement des habitats, de la flore et de la faune est une des causes vise le maintien et la durable, la Ville s’est dotée d’un Plan Biodiversité, adopté par le Conseil de Paris les reconstitution d’un véritable 14 et 15 novembre 2011. principales de l’appauvrissement de la biodiversité. réseau écologique pour toutes les régions françaises, afin Le Plan Biodiversité comporte trois grands axes : Outre une gestion adaptée, le renforcement des qualités écologiques de ces d’assurer une bonne circulation espaces passera par : des espèces, qu’elles soient remarquables ou ordinaires. • renforcer les trames vertes et bleues parisiennes grâce à leur meilleure Ces réseaux sont appelés • Un recensement et un suivi des espèces cibles animales, « continuités écologiques ». intégration dans le réseau plus large des trames régionales, à une végétalisation fine du territoire et à une gestion adaptée. • une réduction du morcellement en les reliant entre eux, • Pour cela, il s’agira de : un renforcement des connexions avec les grands corridors écologiques qui traversent Paris afin de mettre ces espaces intra-muros en relation avec les réservoirs de biodiversité lointains. o préserver les corridors existants et de renforcer leur qualité écologique (par exemple : la Seine, la végétalisation des bassins existants, la ceinture verte, la Petite Ceinture ferroviaire, les emprises Pour assurer l’efficacité et la cohérence de ces actions, Paris s’engage à élaborer ferroviaires…). un schéma des trames vertes et bleues de Paris intra-muros. La première étape consiste à établir une typologie des différents milieux naturels parisiens et à en o créer de nouveaux espaces relais en cœur d’agglomération (mares réaliser l’inventaire (mares et milieux humides, jachères, espaces naturels ou noues, espaces verts, îlots d’évolution naturelle, jardins en sensibles, bois, éléments de la ceinture verte…), constituant ainsi le diagnostic des terrasse...), le tout en coordination avec les autres objectifs de la différents jalons existants. La cartographie produite sera une déclinaison fine, par Municipalité en termes de construction de logements ou d’activités arrondissement, du SRCE. économiques et de transports en commun. o inscrire pleinement le territoire parisien dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique d’Île-de-France.

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Ce schéma des trames vertes et bleues de Paris intra-muros servira ensuite à densifier les continuités écologiques et à homogénéiser les modes de gestion l’élaboration d’un schéma d’orientation en matière de création de nouveaux parcs et favorable à la biodiversité. jardins et d’un schéma des jachères urbaines non accessibles au public. Ainsi, il contribuera à déterminer les actions ou aménagements à conduire pour renforcer et Ces liaisons ou continuités écologiques sont représentées sur la carte ci-dessous.

Carte 17 : Les enjeux de la biodiversité l’interface de Paris et la Petite Couronne (Source : SYSTRA / Plan Biodiversité de Paris)

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2. 5. 4. Les corridors écologiques et/ou biologiques de l’aire d’étude

Les différents espaces naturels de l’aire d’étude se situent dans un milieu très urbanisé. Il s’agit donc d’écosystèmes relativement fermés fonctionnant plus ou moins « en vase clos ». Cependant, certains espaces naturels peuvent être reliés par des corridors écologiques.

La Seine constitue le corridor biologique principal de l’aire d’étude. Bien qu’un ensemble de barrages en amont contrôle le débit de la Seine, elle reste à Paris un élément naturel, un couloir de nature qui coupe la capitale en deux. Ce milieu d’eau vive procure des habitats diversifiés aux animaux et plantes, et constitue un corridor favorable à la circulation et au développement, voire au retour d’espèces sauvages. Le net recul de la pollution observé ces dernières années a permis la réimplantation de végétaux aquatiques et le retour de poissons d'espèces variées. La Seine constitue un corridor notamment pour différentes espèces d’oiseaux aquatiques telles que les canards colverts, les foulques macroules, les bergeronnettes des ruisseaux, les mouettes rieuses, les goélands argentés ou encore le Grand cormoran.

Enfin d’autres espaces peuvent, dans des proportions plus restreintes, servir de corridors. C’est le cas des espaces verts, des arbres remarquables, des jardins de pieds d’immeubles, des grands alignements d’arbres et des murs et toitures végétalisés, nombreux dans l’aire d’étude.

D’après la carte page précédente, les continuités écologiques sont situées au sud des stations Pyramides et Madeleine avec le jardin des Tuileries qui est ensuite prolongé par les jardins des Champs Elysées constituant un corridor vers le bois de Boulogne. Pour résumer : Un autre corridor est identifié entre gare de Lyon et Cour Saint-Émilion, constitué notamment du Parc de Bercy prolongé vers le bois de Vincennes.

Au niveau de la station Châtelet située en plein centre de Paris, il n’y a aucune Des liaisons vertes et bleues sont présentes dans continuité écologique et la densité d’espaces verts y est très faible. l’aire d’étude. Il s’agit principalement de la Seine, des canaux, des espaces verts publics, des alignements d’arbres, des arbres remarquables et des murs végétalisés.

Les continuités écologiques sont situées au sud des stations Pyramides et Madeleine avec le jardin des Tuileries qui est ensuite prolongé par les jardins des Champs Elysées constituant un corridor vers le bois de Boulogne.

Un autre corridor est identifié entre gare de Lyon et Cour Saint-Emilion, constitué notamment du Parc de Bercy prolongé vers le bois de Vincennes.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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ILIEU HUMAIN ET SOCIO 3. M - Variation Densité de Population Population Superficie annuelle population Arrondissement totale en totale en (km²) entre en 2009 ECONOMIQUE 1999 2009* 1999 - 2009 (hab/km²) Paris 1er 1,8 16 895 17 614 +0,4 % 9 625,1 (Sources : INSEE, Eléments de diagnostic de la préparation du PLH de Paris de Paris 2e 1,0 19 640 22 400 +1,3 % 22 626,3 Septembre 2010, IAU IdF, schéma de principe « Adaptation des stations existantes Paris 4e 1,6 30 671 28 192 -0,8 % 17 620 de la ligne 14 »). Paris 8e 3,9 39 303 40 278 +0,2 % 10 380,9 e 3. 1. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET Paris 9 2,2 55 783 60 275 +0,8 % 27 649,1 Paris 12e 16,3 136 662 142 897 +0,4 % 8 755,9 INSTITUTIONNELLE Paris 13e 7,2 171 577 182 032 +0,6 % 25 459 Paris (tous les 105,4 2 125 851 2 234 105 +0,5 % 21 196,4 Le projet se déploie sur le département et la commune de Paris (75). Par cette arrondissements) duplicité, elle bénéficie à ce titre d'une organisation administrative particulière. Paris appartient à la Région Île-de-France qui est composée de 8 départements. Tableau 5 : Evolution de la population des arrondissements de Paris (Sources : Trois préfectures (Préfecture de la Région Île-de-France, Préfecture de Paris et INSEE, RGP 1999 et RP 2009) Préfecture de Police) exercent sur ce territoire des compétences distinctes et complémentaires pour le compte de l'Etat.

Le département de Paris est divisé en 20 arrondissements. Ceux concernés par Après avoir connu une forte chute du nombre de leurs habitants entre 1975 et 1999 er e e e l’aire d’étude sont les 1er, 2e, 4e, 8e, 9e, 12e et 13e arrondissements. (variation annuelle négative), les 1 , 2 , 8 et 9 arrondissements enregistrent un regain démographique entre 1999 et 2009. La variation annuelle des 2e et 9e arrondissements est supérieure à celle de Paris alors que la variation annuelle des 3. 2. CONTEXTE SOCIO-DÉMOGRAPHIQUE 1er et 8e arrondissements est inférieure à celle de Paris.

Le 2e est l’arrondissement de l’aire d’étude ayant connu la plus forte augmentation 3. 2. 1. La population et son évolution démographique entre 1999 et 2009 et la plus importante variation annuelle positive entre cette même période. La population en Île-de-France a augmenté de 0,7 % par an en moyenne entre 1999 e et 2009 (11 728 240 habitants en 2009) contre 0,3 % entre 1990 et 1999 Le 12 arrondissement enregistrait déjà une croissance démographique entre 1990 (10 951 136 habitants en 1999). On observe un dynamisme du cœur et 1999 (variation annuelle positive). La croissance s’est poursuivie de 1999 à 2009 d’agglomération, particulièrement fort aux abords de Paris. mais reste légèrement inférieure à celle de Paris.

e Avant les années 1990, la population parisienne a connu une tendance à la Alors que la variation annuelle de la population du 13 arrondissement stagnait décroissance, passant de 2 600 000 d’habitants en 1968 à 2 125 000 habitants en entre 1990 et 1999, elle augmente de 1999 à 2009 pour être légèrement supérieure 1999. En revanche, depuis 1999, la population s'accroît dans la Ville de Paris. Cette à celle de Paris. croissance s'explique notamment par un regain de la natalité, avec 31 700 naissances en moyenne par an. En 2009, la population parisienne est estimée à A contrario du regain démographique observé dans les autres arrondissements plus de 2 234 000 habitants pour une superficie de 105,4 km², soit environ parisiens de l’aire d’étude, le 4e arrondissement continue de subir une érosion 21 200 habitants au km². démographique (- 0,8 % par an) qui se décompose en un solde naturel légèrement excédentaire (+0,4 %) et un déficit migratoire apparent très marqué L’INSEE a recensé, pour les 7 arrondissements parisiens concernés par l’aire (-1,2 %). d’étude, plus de 493 000 habitants en 2009, et plus de 23 000 nouveaux habitants depuis 1999. Le 13e est l’arrondissement le plus peuplé de ceux de l’aire d’étude. Les 1er et 8e arrondissements sont les moins densément peuplés. La population des arrondissements concernés par l’aire d’étude représente 22 % de la population totale parisienne.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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3. 2. 2. Répartition par âge de la population

IRIS : îlots Regroupés suivant 0-14 15-29 30-44 45-59 60-74 74-89 90 ans des Indicateurs Arrondissement Sociodémographiques. ans ans ans ans ans ans et plus Paris 1er 11,2 % 23,7 % 27,6 % 18,2 % 12,6 % 5,8 % 0,9 % Il s’agit d’une base de données infra-communales sur la Paris 2e 11,9 % 26,9 % 30,6 % 16,5 % 9,6 % 4,1 % 0,4 % population et les entreprises, Paris 4e 11,5 % 24,3 % 24,4 % 18,3 % 13,5 % 7,3 % 0,7 % associée à une cartographie numérisée. Paris 8e 15,8 % 22,8 % 21,1 % 19,8 % 13,6 % 6,1 % 0,8 %

Paris 9e 14,6 % 24,8 % 26,2 % 18,1 % 10,8 % 4,9 % 0,6 % Paris 12e 13,2 % 23.3 % 23.8 % 19.1 % 12.2 % 7.5 % 0.9 % Paris 13e 14 % 24,5 % 21,8 % 19,8 % 12,8 % 6,4 % 0,7 % Paris (tous les 14,4 % 23,7 % 23,9 % 18,6 % 12,2 % 6 ,5 % 0,7 % arrondissements)

Tableau 6 : Répartition de la population des arrondissements de l’aire d’étude par classe d’âge (Source : recensement INSEE de 2009)

Le 1er arrondissement se caractérise par une forte représentativité des 30-44 ans (27,6 %) mais une faible représentativité des 0-14 ans (11,2 %).

Le 2e arrondissement a une population relativement hétérogène avec une importante représentativité des 15-29 ans (26,9 %) et 30-44 ans (30,6 %) au détriment des 45 ans et plus.

Carte 18 : Densité de population des arrondissements de l’aire d’étude (Sources : Dans le 4e arrondissement, la part des 74-89 ans (7,3 %) est supérieure à celle de IAU IDF, carte réalisée en 2011 dans le cadre du schéma de principe « Adaptation la moyenne parisienne (6,5 %) et elle est plus élevée que dans les autres des stations existantes de la ligne 14 ») arrondissements concernés par l’aire d’étude.

Le 8e arrondissement est caractérisé par la forte part des 0-14 ans qui représentent 15,80 % de la population contre 14,40 % pour Paris.

Les parts des tranches d’âge 0-14 ans (14,6 %), 15-29 ans (24,8 %) et 30-44 ans (26,2 %) du 9e arrondissement sont supérieures aux moyennes parisiennes (respectivement 14,4 %, 23,7 %, 23,9 %) La population du 9e est donc plus jeune que la moyenne parisienne. Par conséquent, la population de plus de 44 ans y est moins représentée que dans l’ensemble de Paris.

A contrario, le 12e arrondissement a une répartition de la population inversée : la part de la population âgée de 45 ans et plus est plus importante que la moyenne parisienne.

La répartition de la population du 13e arrondissement est relativement représentative de la population parisienne.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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3. 2. 3. Catégories socioprofessionnelles

La répartition de la population par catégories socio-professionnelles n’est pas homogène dans les arrondissements concernés par l’aire d’étude. Néanmoins, des généralités ressortent de l’ensemble du tableau ci-après :

• la répartition de la population par catégories socioprofessionnelles a évolué entre 1999 et 2009, • la part des personnes sans activité professionnelle diminue entre 1999 et 2009, • la part des ouvriers, artisans et agriculteurs a diminué entre 1999 à 2009, • les cadres et professions intellectuelles supérieures, catégories socio- professionnelles les plus représentées en 1999 et 2009, sont plus nombreux en 2009 qu’en 1999.

Ainsi que des spécificités :

• Entre 1999 et 2009 : o la part des employés a diminué au profit des professions intermédiaires qui, dorénavant, devancent en pourcentage la part des employés pour les arrondissements suivants : 1er, 2e, 4e, 9e et 13e, o la part des employés a diminué au profit des professions intermédiaires sans perdre son rang pour le 8e arrondissement, o la part des employés et des professions intermédiaires ont diminué au profit des cadres pour le 12e arrondissement, • le 12e est caractérisé par une part importante de retraités, • le 9e a la part de cadres la plus importante des arrondissements étudiés, • la population du 13e a une répartition socio-économique plus homogène que les autres arrondissements de l’aire d’étude.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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1er 2e 4e 8e 9e 12e 13e Arrondissement de l'aire d'étude Tendance par Tendance par Tendance par Tendance par Tendance par Tendance par Tendance par 2009 2009 2009 2009 2009 2009 2009 rapport à 1999 rapport à 1999 rapport à 1999 rapport à 1999 rapport à 1999 rapport à 1999 rapport à 1999

Agriculteurs et 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,0% 0,0% exploitants

Artisans, commerçants 5,1% 4,0% 4,2% 5,4% 4,1% 2,3% 2,2% et chefs d'entreprise

Cadres et professions intellectuelles 35,2% 35,9% 32,3% 31,8% 34,9% 28,2% 23,9% supérieures

Professions 14,6% 15,9% 15,0% 10,9% 14,9% 16,3% 15,7% intermédiaires

Employés 11,3% 11,7% 10,7% 11,4% 12,0% 13,3% 15,4%

Ouvriers 2,7% 5,7% 3,0% 3,1% 4,1% 4,5% 5,5%

Retraités 15,4% 12,3% 18,0% 15,7% 14,3% 20,4% 19,1%

Autres personnes sans 15,6% 15,3% 16,7% 21,5% 15,7% 14,7% 18,1% activité professionnelle

Tableau 7 : Répartition et évolution de la population des arrondissements de l’aire d’étude par catégories socioprofessionnelles (Source : recensement INSEE de 2009)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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3. 2. 4. Composition des ménages 3. 2. 5. Parc de logement

1er arrondissement Le tableau ci-après présente les données INSEE des logements en 1999 et 2009 pour les arrondissements de Paris concernées par l’aire d’étude : La taille moyenne des ménages du 1er arrondissement se stabilise entre 1999 et 2009 (1,72 personne par ménage en 2009, 1,70 en 1999) mais reste plus faible que Nombre de Nombre de Evolution la taille moyenne des ménages parisiens (1,92 en 2009). Arrondissements de Paris logements en logements en 1999-2009 1999 2009 2e arrondissement Paris 1er 13 687 13 760 +0,5 % Les ménages d’une seule personne sont toujours aussi nombreux entre 1999 et e 2009 (58,7 % des ménages en 1999, 59,5 % en 2009), supérieurs à la moyenne Paris 2 15 584 16 923 +8,6 % parisienne (51,3 %). Paris 4e 22 712 22 529 -0,8 % e 4 arrondissement Paris 8e 24 381 26 669 +9,4 %

La taille moyenne des ménages augmente (1,72 en 2009 au lieu de 1,66 en 1999) Paris 9e 37 973 38 964 +2,6 % et la part des personnes seules diminue, passant de 60,2 % en 1999 à 56,6 % en 2009. Paris 12e 82 153 84 175 +2,5 %

e 8e arrondissement Paris 13 96 353 99 178 +2,9 % Paris (tous les arrondissements) 1 322 540 1 353 036 +2,3% La taille moyenne des ménages du 8e arrondissement augmente légèrement entre 1999 et 2009 (2,08 personnes par ménage en 2009, 1,98 en 1999) et reste bien supérieure à celle observée dans les arrondissements centraux. Tableau 8 : Recensement et évolutions entre 1999 et 2009 des logements dans les arrondissements de l’aire d’étude (Source : INSEE) 9e arrondissement 1er arrondissement Parmi les évolutions de la période 1999-2009, on remarque une légère augmentation de la taille moyenne des ménages et une diminution de la part des Entre 1999 et 2009, le nombre de logements connaît une légère augmentation : le ménages d’une personne (de 53,9 % des ménages en 1999 à 50,3 % en 2009). 1er arrondissement compte 13 760 logements en 2009, alors qu’il en comptait 13 687 en 1999, soit une augmentation de moins de 0,5 %, inférieure à celle 12e arrondissement observée à Paris.

La taille moyenne des ménages du 12e arrondissement se réduit légèrement La part des résidences principales a également connu une légère hausse : en 2009, passant de 1,85 en 1999 à 1,83 en 2009. les résidences principales représentaient 73,2 % (72,2 % en 1999), soit une part nettement inférieure à celle observée à Paris (85,7 % en 2009). La part des 13e arrondissement résidences secondaires et logements occasionnels augmente, en passant de 11% en 1999 à 16,8 % en 2009 (6,5 % à Paris) alors que la proportion des logements Comme à l’échelle de la capitale, la taille moyenne des ménages se stabilise entre vacants est en baisse (10 % en 2009, contre 16,8 % en 1999). 1999 et 2006 (1,93 en 2009 contre 1,94 en 1999).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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2e arrondissement 12e arrondissement

Le parc de logements du 2e arrondissement, qui s’était légèrement contracté entre Le parc de logements du 12e arrondissement s’est accru de 1999 à 2009, 1990 et 1999 (-3,7 %) augmente à nouveau entre 1999 et 2009 (+8,6 %). Il se enregistrant une hausse de 2,5 %, légèrement supérieure à la moyenne parisienne. composait de 16 923 logements en 2009. La part des résidences principales a augmenté et s’élève à 89,9 % en 2009 (87,5 % Entre 1999 et 2009, la part des résidences principales a augmenté et s’élève à 79 % en 1999). La part des résidences secondaires et logements occasionnels connaît des logements en 2009 (73,7 % en 1999) mais reste à un niveau inférieur au niveau une légère baisse et passe de 4,3 % en 1999 à 4 % en 2009, soit un niveau parisien. La part des résidences secondaires et logements occasionnels connaît nettement plus faible que dans la capitale (6,5 % en 2009). Les logements vacants une légère hausse et passe de 8,1 % en 1999 à 9 % en 2009. A l’inverse, la part sont également moins nombreux que dans la capitale (6,1 % dans le 12e contre des logements vacants diminue fortement et s’élève à 12,1 % en 2009 (18,2 % en 7,8% à Paris). 1999). 13e arrondissement 4e arrondissement Malgré un net ralentissement par rapport aux années 1990, la hausse du nombre de Entre 1999 et 2009, le nombre de logements connaît une légère baisse : logements s’est poursuivie de 1999 à 2009 (+2,9 %). l’arrondissement comptait 22 529 logements en 2009 au lieu des 22 712 en 1999, soit une baisse de 0,8 %. La part des résidences principales a, quant à elle, fortement progressé, passant de 87,5 % des logements en 1999 à 89,9 % en 2009. Le 13e arrondissement est un Les logements occupés en tant que résidences principales perdent du terrain au des arrondissements comprenant la part la plus élevée de résidences principales profit des résidences secondaires. Le parc de logements de l’arrondissement, qui (90,3 % en 2009). La part des logements partiellement ou totalement inoccupés comprenait 79,7 % de résidences principales en 1999 n’en compte plus que 71,7 % connaît une baisse importante. en 2009. La part des résidences secondaires ou occasionnelles passe de 9,2 % des logements en 1999 à 17,8 % en 2009. Les appartements en résidences principales et secondaires représentent, en 2009, entre 95% et 97% des logements des arrondissements de l’aire d’étude, cette part 8e arrondissement ayant augmenté entre 1999 et 2009.

Après avoir connu une baisse temporaire entre 1975 et 1999, le nombre de logements progresse entre 1999 et 2009 : le 8e arrondissement comptait 26 669 logements en 2009 contre 24 381 en 1999, soit une hausse de 9,4 %, supérieure à Pour résumer : celle observée à Paris.

La part des résidences principales connaît quant à elle une forte baisse entre 1999 La caractéristique démographique principale de l’aire et 2009 (70,9 % en 2009 contre 80,2 % en 1999) alors que la part des résidences d’étude est la forte densité de population. secondaires et logements occasionnels progresse, passant de 12,3 % en 1999 à 16,6 % en 2009. La part des logements vacants augmente dans l’arrondissement L’évolution de la population des arrondissements entre 1999 et 2009 passant de 7,5 % en 1999 à 12,5 % en 2009. parisiens de l’aire d’étude a été relativement modérée entre 1999 et 2009, excepté pour le 4e arrondissement e qui a vu une diminution de son nombre d’habitants. 9 arrondissement

Le nombre de logements s’est très légèrement accru : le 9e arrondissement comptait Les cadres et professions intellectuelles supérieures 38 964 logements en 2009 contre 37 973 en 1999, soit une progression de 2,6 %. de l’aire d’étude restent la catégorie Après une période de forte baisse entre 1975 et 1999, la part des résidences socioprofessionnelle la plus représentée (avec une principales connaît une légère progression entre 1999 et 2009. Elles représentent augmentation constatée entre 1999 et 2009). La 81,6 % des logements en 2009 (85,7 % à Paris). La part des logements vacants population du 13e a une répartition socio-économique diminue entre 1999 et 2009 passant de 13,3 % en 1999 à 10 % en 2009. plus homogène que les autres arrondissements de l’aire d’étude.

L’augmentation du nombre de logements est plus importante dans les 2e et 8e arrondissements et légèrement plus élevée dans les 9e, 12e et 13e arrondissements, qu’à Paris (moyenne de tous les arrondissements).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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3. 3. EMPLOIS ET ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

3. 3. 1. L’emploi et son évolution

Le tableau ci-après présente les données INSEE des emplois en 1999 et 2009 pour les arrondissements de Paris concernés par l’aire d’étude :

Nombre Nombre Evolution Arrondissements de Paris d’emplois en d’emplois en 1999-2009 1999 2009

Paris 1er 60 489 58 209 -3,8 %

Paris 2e 57 608 59 968 +4,1 %

Paris 4e 41 424 42 380 +2,3 %

Paris 8e 163 165 163 980 +0,5 %

e Paris 9 104 250 111 201 +6,7 % Paris 12e 113 223 121 220 +7,1 %

Paris 13e 101 875 124 148 +21,9 %

Paris (tous les arrondissements) 1 656 036 1 805 470 +8,3 %

Tableau 9 : Recensement des emplois dans les arrondissements de l’aire d’étude (Source INSEE)

Le nombre d’emplois a augmenté entre 1999 et 2009 dans tous les arrondissements Figure 44 : Densité d’emplois des arrondissements de l’aire d’étude (Source : IAU parisiens de l’aire d’étude, excepté dans le 1er arrondissement (-3,8 %). IDF, carte réalisée en 2011 dans le cadre du schéma de principe « Adaptation des stations existantes de la ligne 14 »)

L’augmentation du nombre d’emplois des arrondissements de l’aire d’étude est er e e e moins importante que celle observée à Paris, excepté dans le 13e arrondissement La figure ci-avant montre une densité d’emplois élevée dans les 1 , 4 , 8 et 9 (+21,9 %). arrondissements et notamment autour des stations existantes de la ligne 14.

Ce constat est à mettre en corrélation avec la densité de population : en effet, les arrondissements dont la densité d’emplois est élevée sont ceux dont la densité de population est faible (Cf. partie 3.2.1). Par conséquent, ces arrondissements sont

des zones occupées davantage par des bureaux ou des commerces que des logements (Cf. partie 7.1 « Caractéristiques actuelles du paysage et typologie de l’espace urbain »).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 132 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

3. 3. 2. Tissu économique et filières d’activités

Du secteur d’activité le plus présent au moins présent voire absent, on recense dans les 7 arrondissements de l’aire d’étude :

• commerce, transports, services divers, • administration publique, enseignement, santé, action sociale, • industrie,

• construction, • agriculture.

Le secteur tertiaire (commerces et services) emploie le plus grand nombre de personnes dans tous les arrondissements de l’aire d’étude. Ce secteur est prépondérant dans le 8e arrondissement (79,1 % des activités en 2009) et moins présent dans le 4e (54,6 % en 2009).

En 2009, Paris occupe également une position prédominante pour les emplois administratifs et ceux liés à la santé et au social. C’est le 2e secteur d’activité le plus présent dans les arrondissements étudiés avec une forte représentativité dans le 4e (39,2 %) suivi du 13e (32,5 %) et du 12e (29,6 %) et une présence moins marquée dans les 2e (12,5 %), 8e (12,6 %), 9e (14,0 %) et 1er (18,4 %) arrondissements.

En termes d’évolution depuis 1999, le secteur du commerce et des services s’est e e développé dans les arrondissements étudiés (le 4 avec +8,2 %, le 8 avec +0,8 %, le 12e +1,1 % et le 13e avec +5,6 %) sauf dans les 1er (-2,4 %), 2e (-0,5 %) et 9e (-4,8 %) arrondissements pour lesquels le secteur tertiaire a laissé place aux emplois administratifs et de construction. Pour résumer : Entre 1999 et 2009, le nombre d’emplois dans le secteur administratif, de e e l’enseignement, de la santé et de l’action sociale a baissé dans les 4 (-8,9 %), 12 (-1,5 %) et 13e (-3 %) arrondissements et augmenté dans les 1er (+0,6 %), 2e (+3,8 %), 8e (+0 ,5 %) et 9e (+3,7 %) arrondissements. Les arrondissements concernés par l’aire d’étude se caractérisent par leur dynamisme important en Le secteur de l’industrie s’est stabilisé dans les 4e (3,7 %), 9e (4,6 %) et 12e (3,9%) termes d’emploi. En effet, ils accueillent tous plus arrondissements. En revanche, la part de ce secteur a subi une forte baisse dans d’emplois en 2009 qu’en 1999 (en particulier le e e e les 2 (-4,8 %), 13 (-3 %) et 8 (-2,7 %) arrondissements., Ce secteur progresse 13e), excepté le 1er dont le nombre d’emplois a er seulement dans le 1 arrondissement mais faiblement (+0,6 %). baissé.

Dans les 7 arrondissements, le secteur d’activité de la construction offre plus Le secteur tertiaire reste le secteur d’activité e d’emplois en 2009 qu’en 1999, notamment dans le 2 arrondissement offrant le plus d’emplois, en particulier dans le 8e.

(augmentation de 1,6 %). Puis, suivent les emplois administratifs, le secteur industriel et celui de la construction. Les emplois Enfin, aucun emploi agricole n’existe dans les 1er, 4e, 8e, 9e et 13e arrondissements, agricoles sont très peu représentés voire absents a baissé dans le 12e (-0,1 %) et a augmenté de 0,1 % dans le 2e uniquement. dans les arrondissements étudiés.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Aucun établissement de santé ne se trouve à proximité des stations. 3. 4. PRINCIPAUX ÉQUIPEMENTS PUBLICS, DE SERVICES ET ÉTABLISSEMENTS SENSIBLES

Dans un contexte entièrement urbain, au cœur même de la capitale, de très nombreux établissements et équipements d’importance métropolitaine voire nationale et des équipements scolaires sont localisés dans l’aire d’étude. Les équipements directement concernés par le projet sont cartographiés ci-après :

• autour de la station Olympiades : l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et médiathèque située à l’angle des rues Nationale et Tolbiac, • autour de la station Bibliothèque François Mitterrand : la Bibliothèque Nationale de France (BNF), l’Université Paris Diderot, l’Ecole primaire Primo Levi et le collège Thomas Mann, • autour de la station Cour Saint-Émilion : le musée des Arts Forains, Bercy Expo, école maternelle Lachambaudie et l’école élémentaire Gerty-Archimède • autour de la station Bercy : le Palais Omnisports de Paris Bercy (POPB) et le Ministère de l’Economie et des Finances, Photo 44 : Gare Saint-Lazare (Libre de droit, GNU Free Documentation License) • autour de la Gare de Lyon : la Gare de Lyon elle-même, • autour de la station Châtelet : l’Hôtel de Ville de Paris, le Palais de Justice, l’Hôtel Dieu, la Préfecture de Police de Paris, le Forum des Halles et le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, • autour de la station Pyramides : l’Opéra, le Conseil d’Etat, le Louvre et la Bibliothèque nationale Richelieu, • autour de la station Madeleine : le Ministère de la Justice, l’Hôtel de la Marine et la Cour des Comptes, • autour de la Gare Saint-Lazare : le théâtre Mogador, le Théâtre de Paris, les magasins Printemps.

Photo 45 : Hôtel de Ville (Libre de droit, GNU Free Documentation License)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 134 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Photo 46 : Le Palais Omnisports de Paris Bercy (Source : SYSTRA) Photo 48 : Bibliothèque François Mitterrand (Source : SYSTRA)

Photo 49 : Médiathèque à l’angle de la rue de Tolbiac et de la rue Nationale (Source : SYSTRA) Photo 47 : Ministère de l’Economie et des Finances (Source : SYSTRA)

Pour résumer :

De nombreux équipements publics et plusieurs établissements scolaires sont identifiés dans l’aire d’étude.

Néanmoins, les établissements directement concernés par le projet sont ceux situés à proximité des stations de la ligne 14.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 135 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Carte 19 : Carte de synthèse des équipements 1/2 (Sources : SYSTRA / IAU IdF / IGN BD Topo)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 136 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Carte 20 : Carte de synthèse des équipements 2/2 (Sources : SYSTRA / IAU IdF / IGN BD Topo)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les établissements soumis à enregistrement Risque industriel : Combinaison 4. RISQUES INDUSTRIEL ET entre la probabilité qu’un accident Depuis le 11 juin 2009 (Ordonnance n°2009-663 du 11 j uin 2009 relative à se produise sur un site industriel l'enregistrement de certaines IC pour la protection de l'environnement), un troisième et la présence de personnes ou TECHNOLOGIQUE régime a été institué : le régime d’enregistrement, qui constitue un régime de biens proches du site en d’autorisation simplifiée. question. Ainsi le risque industriel sera d’autant plus élevé que l’activité ou les produits seront 4. 1. INSTALLATIONS CLASSÉES Cette nouvelle procédure a pour objet d’instaurer un régime intermédiaire entre les dangereux et pourront avoir de régimes de déclaration et d’autorisation. graves conséquences pour la population à proximité, le L'objectif est également d'alléger les procédures administratives pour les petites personnel, les biens et/ou 4. 1. 1. Réglementation relative aux installations installations dans les cas où il existe des risques significatifs justifiant un examen l’environnement. classées (pour la protection de préalable du projet par l'inspection des installations classées, mais qui peuvent être prévenus par le respect de prescriptions standardisées. Installations classées (IC) : Toute l’environnement) exploitation industrielle ou agricole La procédure d'enregistrement ne prévoit en effet ni la production par l'exploitant susceptible de créer des risques Afin de limiter les risques liés à l’activité ou à la nature des produits fabriqués, ou de provoquer des pollutions ou d'une étude d'impact et d'une étude de dangers, ni la réalisation d'une enquête nuisances, notamment pour la stockés ou transportés, l’Etat a répertorié les établissements les plus dangereux et publique, ni l'avis d'une commission départementale consultative. Les délais sécurité et la santé des riverains. les a soumis à réglementation. Ces établissements ainsi répertoriés se nomment IC d’instruction sont raccourcis (de 4 à 5 mois de délai contre 1 an actuellement pour (Installations Classées, anciennement ICPE). une procédure d’autorisation).

La législation relative aux IC, codifiée au Titre Ier du Livre V du code de l’Environnement, est la base juridique de la politique de l'environnement industriel 4. 1. 2. Recensement des installations classées (IC) en France. (Sources : DRIEE Île-de-France et Ministère de l'Ecologie, du Développement Les activités industrielles qui relèvent de la législation des IC sont énumérées dans Durable et de l’Energie). une nomenclature (décret du 20/05/53 mis à jour le 30 avril 2002) qui les soumet à un régime d'autorisation, de déclaration ou d’enregistrement, selon l’importance de Aucun établissement SEVESO n’est recensé dans l’aire d’étude ou à Paris. l’activité et suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation. La typologie est la suivante : De nombreuses IC soumises à déclaration sont présentes dans l’aire d’étude (garages, cliniques, blanchisseries, laveries automatiques, etc.). Dans le cas d’un Les établissements soumis à déclaration milieu urbain dense tel que celui de l’aire d’étude, leur recensement n’apporterait pas de renseignement pertinent. De plus, les activités des IC soumises à La déclaration concerne les activités les moins polluantes ou les moins déclaration sont les moins polluantes et les moins dangereuses. dangereuses. Elle consiste à faire connaître au préfet son activité et à respecter des prescriptions standardisées. Les prescriptions techniques qui leur sont applicables Le tableau ci-après recense les IC soumises au régime d’autorisation et en sont signifiées aux établissements par arrêtés types préfectoraux ou ministériels. fonctionnement dans l’aire d’étude :

Les établissements soumis à autorisation

L'autorisation concerne des activités plus polluantes et plus dangereuses. Afin d’obtenir la délivrance de l'autorisation sous la forme d'un arrêté du préfet, l’industriel doit constituer un dossier de demande d'autorisation où figurent l'étude d'impact et l'étude de danger. C’est le cas pour les établissements SEVESO « Seuil bas ».

Les établissements SEVESO « Seuil haut »

Certains établissements soumis à autorisation se voient imposer des servitudes et sont classés AS (régime d’autorisation avec servitudes). Ce sont des établissements dits SEVESO « Seuil haut », les plus dangereuses, qui doivent mettre en place un Système de Gestion de la Sécurité (SGS) ainsi qu’un Plan d’Organisation Interne (POI).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 138 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

OM : Ordures Ménagères. Nom établissement Adresse du site Activité Nom établissement Adresse du site Activité DIB : Déchets Industriels Banals 13 rue d’Amsterdam Installation de réfrigération DALKIA (GARE SAINT-LAZARE) e 40, av des terroirs de 8 arrondissement ou compression EX ZEUS PARIS France Entreposage, manutention, e 58 rue Richelieu BERCY/IMMBLE LUMI" 12 arrondissement commerces BNF e Divers et services 2 arrondissement 174 rue de Bercy CREDIT AGRICOLE 87 rue Richelieu e e Administratives, bureau RATP 12 arrondissement Transports IMMOBILIER 2 arrondissement 209 - 211 rue de 87 rue Richelieu Activités administratives, AGF VIE e Administratives, bureau TELMMA Bercy 2 arrondissement bureau 12e arrondissement 100 rue Richelieu CIME e Administratives, bureau 2 arrondissement 26 rue Villiot CPMS e Non connu 12 arrondissement 177 rue de Bercy CPCU e Chaufferie urbaine 12 arrondissement HIPPODROME DE PARIS- 2 route de la Ferme e Non connu 9, rue Pierre VINCENNES 12 arrondissement ECOLE BOULLE Bourdan Enseignement e 26 rue Villiot Activités administratives, 12 arrondissement IMMEUBLE LE MISTRAL e 12 arrondissement bureau 68-76 quai de la 40, avenue des Activités administratives, Entreposage, manutention, SFL NEXITY SAGGEL Rapée IMMEUBLE LUMIERE BERCY Terroirs de France e bureau commerces 12 arrondissement 12e arrondissement 45 rue de Toul DIRECTION DES ESPACES Rond-point de la RATP e Transport Regroupement d'OM*, DIB* 12 arrondissement VERTS Pyramide rue Baron le Roy SNCF e Transport 12 arrondissement 30 bis boulevard de GARNIER la Bastille Traitement de surface Ces installations sont représentées sur la Carte 21. 12e arrondissement 8, bld de Bercy PALAIS OMNISPORT DE BERCY e Non connu 12 arrondissement

MINISTERE ECONOMIE, 139, rue de Bercy Activités administratives, FINANCES, INDUSTRIE 12e arrondissement bureau Pour résumer : 193-197 rue de Activités administratives, CDB GESTION Bercy e bureau 12 arrondissement 159/163, rue de Aucun établissement dit « SEVESO » Laveries, blanchisseries, SIMONE Charenton n’est recensé dans l’aire d’étude. En e pressing 12 arrondissement revanche 27 IC soumises à autorisation 87, rue du Charolais ont été recensées et de nombreuses SNCF e Non connu 12 arrondissement installations classées soumises à déclaration sont présentes dans l’aire 48 quai de la Rapée CLIMESPACE e Energie d’étude. 12 arrondissement 120 rue de Lyon OPERA BASTILLE e Divers et services 12 arrondissement rue du port de Bercy BETON DE PARIS e Non connu 12 arrondissement

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 139 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Station Madeleine Site pollué 4. 2. SITES ET SOLS POTENTIELLEMENT Selon la base de données BASIAS, une cinquantaine de sites sont recensés à Un site pollué est un site qui, du POLLUES* moins de 500 m du site, d’activités très diverses. Aucun site BASOL n’est recensé fait d'anciens dépôts de déchets dans un rayon de 2km autour du site. ou d'infiltrations de substances polluantes, présente une pollution 4. 2. 1. Historique de l’aire d’étude du projet susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou Les activités diverses passées au sein de l’aire d’étude sont une source potentielle l'environnement. Ces situations de pollution des sols. De plus, les terrains superficiels à Paris et dans l’aire d’étude sont souvent dues à d'anciennes appelés « remblais » sont des dépôts susceptibles de contenir des métaux lourds pratiques d'élimination des voire des hydrocarbures. déchets, à des fuites, à des épandages de produits chimiques Concernant l’historique des activités dans leurs environs immédiats des stations (accidentels ou non) ou à des existantes de la ligne 14, les recherches documentaires réalisées par la RATP retombées de rejets (grâce aux bases de données du ministère en charge de l’environnement BASIAS et atmosphériques accumulés au cours des années. BASOL et des études de pollution existantes) ont permis de déduire les principales sources de pollution potentielle pour les sols et les nappes.

La base de données BASIAS gérée par le BRGM recense les sites industriels, en activité ou non, susceptibles d’engendrer une pollution de l’environnement.

La base de données BASOL est un recensement national des sites et sols pollués

appelant une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif. Station Pyramides Station Saint-Lazare Selon la base de données BASIAS, 96 sites sont recensés à moins de 500 m du Selon la base de données BASIAS, une cinquantaine de sites sont recensés à site. Il s’agit essentiellement d’activités de type blanchisserie - teinturerie, moins de 500 m du site. Il s’agit essentiellement d’activités de type ferroviaire, imprimeries, traitement et revêtement de métaux. Aucun site BASOL n’est recensé commerce et réparation d’automobiles et motocycles, imprimerie, blanchisserie, dans un rayon de 2km autour du site. teinturerie. Aucun site BASOL n’est recensé dans un rayon de 1 km autour du site.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 140 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Station Châtelet Station Bercy

Selon la base de données BASIAS, une cinquantaine de sites sont recensés à Le secteur à l’étude a été le siège d’entrepôts qui ont été reconstruits après moins de 500 m du site. Il s’agit essentiellement d’activités de type, imprimeries, l’annexion de la commune de Bercy à la Ville de Paris en 1860. A la fin du XIXe tannerie et corroierie. Aucun site BASOL n’est recensé dans un rayon de 1 km siècle, les entrepôts, clos par une grille, occupent une superficie de plusieurs autour du site. dizaines d’hectares.

Selon la base de données BASIAS, 22 sites sont recensés à moins de 500 m du site. Il s’agit essentiellement d’activités de type garages. Aucun site BASOL n’est recensé dans un rayon de 2km autour du site.

Station Gare de Lyon

Selon la base de données BASIAS, une cinquantaine de sites sont recensés à moins de 500 m du site. Il s’agit essentiellement d’activités de type ferroviaire, commerce et réparation d’automobiles et motocycles, chaufferie, centrale électrique thermique… Aucun site BASOL n’est recensé dans un rayon de 1 km autour du site.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 141 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Station Cour Saint-Émilion Station Olympiades

Le Parc de Bercy a été aménagé entre 1993 et 1997 à l’emplacement des anciens Sur la base des données collectées, les secteurs à l’étude ne semblent pas avoir entrepôts de vins, expédiés vers la capitale depuis la province. été le siège d’aménagement urbain jusqu’au XXe siècle.

Les secteurs à l’étude ont donc été le siège d’infrastructures probablement liées à Selon la base de données BASIAS, une cinquantaine de sites sont recensés à l’activité historique d’entreposage, de transit et de vente de vins (ancien Marché). moins de 500 m du site. Il s’agit essentiellement d’activités de type blanchisserie – teinturerie, garages. Aucun site BASOL n’est recensé dans un rayon de 1 km autour Selon la base de données BASIAS, 14 sites sont recensés à moins de 500 m du du site. site. Il s’agit essentiellement d’activités de type garages, stockage. Aucun site BASOL n’est recensé dans un rayon de 2km autour du site.

Station Bibliothèque François Mitterrand

Le site est situé au droit d’une voie ferrée apparue au XIXème siècle et aux abords desquels l’opération urbaine Paris Rive Gauche est engagée depuis les années 1990. 4. 2. 2. Investigations environnementales réalisées

Selon la base de données BASIAS, une cinquantaine de sites sont recensés à dans le cadre du projet moins de 500 m du site. Il s’agit essentiellement d’activités de type ferroviaire et assimilé, blanchisserie-teinturerie,…. Aucun site BASOL n’est recensé dans un Des investigations environnementales ont été réalisées aux abords des stations rayon de 1km autour du site. existantes de la ligne 14.

Données sol

Six sondages ont été réalisés au droit des 4 stations (cf. Figure 45, Figure 46, Figure 47 et Figure 48).

Le programme analytique a eu pour objectif d’obtenir les informations nécessaires pour l’évacuation des terres ainsi que les premières pistes concernant la viabilité du projet vis-à-vis de l’agressivité des sols et de l’eau sur les bétons.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Figure 45 : Localisation des sondages complémentaires sur la pollution des sols à la station Olympiades

Figure 47 : Localisation des sondages complémentaires sur la pollution des sols à la station Bercy

Figure 46 : Localisation des sondages complémentaires sur la pollution des sols à la station Cour Saint Émilion

Figure 48 : Localisation des sondages complémentaires sur la pollution des sols à la station Madeleine

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Le tableau suivant synthétise l’ensemble des investigations menées, les résultats obtenus pour les sols et les eaux souterraines ainsi que les filières d’évacuation :

Madeleine Problématique des remblais superficiels (0-3 m) liée à leur qualité intrinsèque : fraction soluble et sulfates Pour le reste des sondages, pas d’anomalie majeure détectée

Bercy Problématique des remblais superficiels (0-3 m) liée à leur qualité intrinsèque : fraction soluble et sulfates Problématique de fluorures et arsenic à 10-15 m de profondeur

Pour le reste des sondages, pas d’anomalie majeure détectée Cour Saint- Problématique des remblais superficiels (0-4,5 m) liée à leur Émilion qualité intrinsèque : fraction soluble et sulfates Problématique de fluorures et molybdène à 8 m de profondeur

Pour le reste des sondages, pas d’anomalie majeure détectée Olympiades 1 sondage présente une problématique à 13-14 m de profondeur de fluorures Pour le reste des sondages, pas d’anomalie majeure détectée

La problématique « Remblais » est liée à leur qualité intrinsèque, (par exemple, terres d’apport de mauvaise qualité, présentant des contaminations, avant même leur mise en place).

Le caractère non inerte du sol issu de certains échantillons est à relativiser compte tenu : ••• des faibles dépassements vis-à-vis du seuil de l’arrêté, Pour résumer : ••• de la non détection de ces paramètres dans les sols sous-jacents et attenants à ces échantillons, ••• de l’absence de source de potentielle de pollution au niveau du site. Aucune activité potentielle polluante (type industrielle lourde) n’aurait été exercée au droit des Données eau secteurs à l’étude. Notons toutefois : Aucune contamination n’a été mise en évidence sur les prélèvements d’eau • au niveau de la station Cour Saint-Émilion, l’usage effectués (cf. campagne de mesures indiquée au § 1.2.) dans la nappe Alluviale à historique d’entrepôts de vins dans les bâtiments, Bercy et Cour Saint-Émilion. Notons toutefois à Cour Saint-Émilion des anomalies en sulfates et chlorures, à nuancer, eu égard aux critères de comparaison (annexe 1 et 2 de l’arrêté du 11/01/2007), en l’absence d’usage futur des eaux au droit du • la présence possible de cuve enterrée au Cour site. Saint-Émilion.

Les résultats des investigations environnementales aux abords du projet n’ont pas montré d’impact significatif de pollution des terres liées à une

activité industrielle. Toutefois certaines terres sont considérées non inertes.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Selon la base ARIA du BARPI, il n’y a eu aucun accident lié au transport par Transport de matières 4. 3. TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES voie d’eau à Paris entre 1992 et 2011. dangereuses (TMD) (TMD) Le transport par canalisation enterrée (pipelines), utilisé pour les transports sur Une matière dangereuse est une grande distance des hydrocarbures, des gaz combustibles et parfois des produits substance qui, par ses propriétés (Sources : Dossier Départemental des Risques Majeurs de Paris (DDRM) de janvier chimiques (canalisations privées) devrait en principe être le moyen le plus sûr, car physiques ou chimiques, ou bien les installations sont fixes et protégées. Cependant, des défaillances se produisent par la nature des réactions qu'elle 2009, BARPI, ARIA). est susceptible de mettre en parfois, rendant possibles des accidents. œuvre, peut présenter un danger grave pour l'homme, les biens ou 4. 3. 1. Généralités Le transport par canalisation a provoqué, à Paris, plus de 2,5 fois plus l'environnement. Elle peut être d’accidents que le transport par route, d’après la base ARIA. Cela peut inflammable, toxique, explosive, Le risque de transport de matières dangereuses* (TMD) est consécutif à un s’expliquer par le fait que le réseau vieillit (problème de corrosion) et les fuites de corrosive ou radioactive. accident se produisant lors du transport de ces produits par voie routière, ferroviaire, gaz, d’hydrocarbures ou de produits chimiques peuvent engendrer des pollutions aérienne, fluviale ou par canalisation. importantes compte tenu des quantités potentiellement mises en jeu, ainsi que des En France, le transport de accidents graves pour la population en cas d’explosion. matières dangereuses (TMD) Le transport routier est, généralement le plus exposé, car les causes d'accidents concerne l’ensemble de ces sont multiples : état du véhicule, faute de conduite du conducteur ou d'un tiers, matières essentiellement par voies routières (environ 2/3 du conditions météorologiques, etc. Le transport de matières dangereuses par route trafic en tonnes.kilomètre) et est assujetti à l'Accord européen relatif au transport international des matières ferroviaires (environ 1/3 du trafic Dangereuses par Route (ADR). en tonnes.kilomètre). Ces transports se font également par Selon la base ARIA du Bureau d’Analyses des Risques et Pollutions Industriels voie fluviale ou par l’intermédiaire (BARPI), les accidents de transport de matières dangereuses recensés entre 1992 de canalisations (moins de 5 % du et 2011 en France sont survenus majoritairement sur la route : 62% des accidents trafic). de TMD (soit 2029 accidents) sont liés au transport routier et ont souvent des conséquences humaines importantes (morts, blessés graves, etc.). La route est toutefois le moyen le plus utilisé pour transporter les matières dangereuses, ce qui explique la fréquence importante des accidents.

En revanche, à Paris, la prépondérance des accidents de transport de matières dangereuses par voie routière n’a pas été vérifiée : ils ne représentent qu’un quart des accidents recensés entre 1992 et 2011.

Le transport ferroviaire s'appuie sur des procédures, des installations et des contrôles très rigoureux et il y a peu de risques supplémentaires dus aux conditions climatiques. La sécurité du TMD par voie ferrée fait l'objet de mesures spécifiques Figure 49 : Répartition du nombre d’accidents de matières dangereuses recensés qui relèvent pour la plupart du Règlement concernant le transport International dans la base ARIA entre janvier 1992 et janvier 2011 par type de transport à Paris ferroviaire des marchandises Dangereuses dit « RID » applicable depuis 1997 aux (Sources : MEDDE, base ARIA, janvier 2012). transports intérieurs des pays de l'Union Européenne.

Selon la base ARIA du BARPI, le nombre d’accidents liés au transport 4. 3. 2. Transport de matière dangereuse par voie ferroviaire à Paris représente seulement 8% des accidents des TMD entre 1992 routière dans l’aire d’étude et 2011 et ont des conséquences beaucoup moins graves. (Sources : Dossier Départemental des Risques Majeurs de Paris (DDRM) de janvier Le risque associé au transport par voie d'eau, fluviale ou maritime, se 2009, Préfecture de Police de Paris, Direction régionale de l’Equipement d'Île-de- caractérise surtout par des déversements présentant des risques de pollution. Une France (DREIF), PLU Paris). réglementation existe également pour les transports fluviaux : arrêté du 5 décembre 2002 relatif au TMD par voie de navigation intérieure dit arrêté ADNR (Accord A Paris, la principale interdiction de transit pour les transports de matières européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par voie dangereuses concerne le boulevard périphérique. Il est interdit dans les sections en de Navigation intérieure pour le Rhin), modifié par l'arrêté du 7 juillet 2003 et tunnels, ainsi qu’à l’entrée et à la sortie de ces derniers. Des sections de ce type remplacé par l’ADN (Accord européen relatif au transport international des existent dans l’aire d’étude, les plus proches étant celles au nord-ouest de la station marchandises Dangereuses par voie de Navigation intérieure). Châtelet et celles à proximité immédiate de la station Gare de Lyon. Néanmoins, il

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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existe systématiquement un itinéraire de substitution. Ainsi, des voiries et réseaux permettant le TMD sont présents dans l’aire d’étude, au droit des chantiers du projet.

4. 3. 3. Transport de matière dangereuse par voie ferroviaire dans l’aire d’étude

(Source : Dossier Départemental des Risques Majeurs de Paris (DDRM) de janvier 2009).

Pour les communes de Paris, la ligne SNCF Paris Saint- Lazare – Asnières assure en nombre limité le transport de produits pétroliers pour le compte de la SNCF.

Le réseau ferré SNCF supporte un trafic de gaz en bouteilles, de gazole et de fuel lourd. Les lieux de stockage, outre les six principales gares parisiennes, sont les dépôts de la Villette, Vaugirard et Paris sud-est.

4. 3. 4. Transport de matières dangereuses par voie fluviale dans l’aire d’étude

(Sources : VNF, Services de Navigation de la Seine ("le cahier de l'éclusier"), Dossier Départemental des Risques Majeurs de Paris (DDRM) de janvier 2009).

Au niveau fluvial, le transport de matières dangereuses s’effectue par la Seine, notamment, pour le fioul lourd transporté exclusivement par barge double coque et livré aux centres de production de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU) dont l’un est situé dans l’aire d’étude au port de la Rapée (12e arrondissement).

En 2011, le trafic fluvial de matières dangereuses aux écluses de Chatou (en aval de Paris), représentait en moyenne 4 % des bateaux de marchandises. Pour résumer : 4. 3. 5. Transport de matières dangereuses par

canalisation dans l’aire d’étude Le transport de matières dangereuses (Source : PLU Paris). comporte des risques de par sa nature. Certaines infrastructures sont plus Ce type de transport est utilisé essentiellement pour approvisionner directement les concernées que d’autres (infrastructures clients (particuliers ou entreprises). routières, notamment).

L’aire d’étude est concernée par des canalisations de transport de gaz naturel en Dans l’aire d’étude, le risque reste acier enterrées à environ 80 cm de profondeur exploitées par la société GRT Gaz ponctuel et temporaire. qui achemine le gaz sur de courtes distances vers le consommateur, pour l’équivalent d’une consommation annuelle de 30 à 40 térawatt / heure (1012 W.h). Ces canalisations sont situées dans l’aire d’étude le long de la Seine côté rive gauche mais elles ne sont pas à proximité immédiate des stations.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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4. 4. RÉSEAU DE CHALEUR

4. 4. 1. Le réseau de chauffage urbain

(Source : DDRM de Paris, site du CPCU).

Le réseau de chaleur n’est pas considéré comme un réseau de transport de matières dangereuses. Pour autant, les conduits du réseau permettent le transport de vapeur d’eau à forte température et peuvent présenter un risque non négligeable en cas d’accident.

A Paris, le chauffage urbain est assuré, en partie, par un réseau de canalisations transportant de la vapeur vers les clients de la société CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain). Ce réseau de 430 km alimente 5 300 clients pouvant varier du petit immeuble à la tour comptant plusieurs centaines de bureaux, en passant par les établissements de santé.

Le réseau est constitué d’un ensemble de deux tuyaux, l’un transportant la chaleur sous forme de vapeur, protégé par une enveloppe calorifuge, et l’autre ramenant l’eau condensée. Cet ensemble est enfermé dans un caniveau de béton enfoui sous terre (généralement sous voirie). La profondeur du réseau peut aller jusqu’à 2 mètres.

Arrivée dans l’immeuble du client, la vapeur conduite par les tuyaux chauffe un circuit d’eau indépendant par l’intermédiaire d’un échangeur, puis se condense et est ramenée sous forme liquide.

4. 4. 2. Recensement des installations dans l’aire d’étude

Le réseau de chauffage urbain parisien redescend jusqu’au quai de la Rapée où est situé un centre de production CPCU et remonte jusqu’à Saint-Ouen où est localisée une chaufferie CPCU ainsi qu’une usine d’incération des déchets ménagers du SYCTOM et un établissement de cogénération. Pour résumer : Une chaufferie urbaine est située dans la rue de Bercy près de la Gare de Lyon.

Comme tout réseau, la localisation de celui du CPCU est essentielle afin de ne pas le détériorer. Les réseaux dans un contexte plus général et leurs servitudes font Le réseau de chauffage urbain partie des enjeux forts pour l’environnement. Ces éléments sont repris dans la partie parisien est dense dans l’aire « Urbanisme, réseaux et servitudes» de l’état initial. d’étude.

La carte de synthèse des risques industriels ci-après représente les canalisations de gaz et de chaleur uniquement dans l’aire d’étude.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 21 : Carte de synthèse des risques industriels (Sources : SYSTRA / DRIEE / DREIF / Ville de Paris / CPCU)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Aussi, et en cohérence avec la loi du 15 juin 2011 intervenue depuis, qui permet aux Le rôle du SDRIF : 5. URBANISME REGLEMENTAIRE, collectivités élaborant ou révisant leurs documents d’urbanisme de faire une application dérogatoire du projet de SDRIF de 2008 au plus tard jusqu’au Le SDRIF est un document 31 décembre 2013, la Région et l’Etat sont convenus de faire aboutir la nouvelle d’urbanisme, élaboré en RESEAUX ET SERVITUDES révision du SDRIF en cours dans ces délais. Celle-ci a officiellement été relancée association avec l’Etat, mais aussi par le décret du 24 août 2011 portant approbation du schéma d’ensemble du réseau un document d’aménagement du de transport public du Grand Paris Express. territoire tel que défini dans La politique en matière de développement des territoires, l’urbanisme réglementaire l’article L.141-1 du Code de et les grands projets, notamment de transport collectif, sont définis à l’échelle de la Dans le cadre de cette nouvelle phase de révision, le Conseil régional d’Île-de- l’Urbanisme : Région Île-de-France et de la Ville de Paris par différents documents de planification France a arrêté une première version du nouveau projet de SDRIF, lors de la urbaine : séance des 24 et 25 octobre 2012. • en tant que document d’urbanisme, il s’impose Baptisé « Île-de-France 2030 », ce projet s’inspire largement du socle adopté en notamment aux documents • le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF), d’urbanisme locaux, à savoir 2008 : les Schémas de Cohérence • Le Schéma d’ensemble du réseau de transport public du Grand Paris, Territoriale (SCoT), ou en cas Il définit toujours 3 grands défis : d’absence de SCoT les Plans • les Schémas de Services Collectifs, Locaux d’Urbanisme (PLU), les • le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Paris, plans d’occupation des sols, • Agir pour une Île-de-France plus solidaire ; les cartes communales dans le respect des principes de Ces documents permettent également d’identifier les principaux réseaux • Anticiper les mutations environnementales ; compatibilité et de subsidiarité, techniques, les servitudes d’utilité publique et les contraintes réglementaires • Conforter l’attractivité de l’Île-de-France et accompagner la conversion • en tant que document relatives à l’urbanisme à l’échelle de l’aire d’étude. A noter que l’aire d’étude n’est écologique et sociale de l’économie. d’aménagement, il décrit un pas concernée par un Schéma de COhérence Territorial (SCOT). projet spatial régional qui …auxquels il apporte une réponse concrète à travers un modèle de développement constitue le cadre de De manière à décliner ces projets, les financements sont assurés dans le cadre de cohérence des politiques durable bâti sur des principes forts d’aménagement (densité, intensité, mixité, documents de programmation financière : régionales. polycentrisme, résilience, subsidiarité,….) et trois grands piliers qui viennent structurer l’ensemble du projet spatial régional : • Le Contrat de Projets Etat-Région (CPER) 2007-2013, le Plan de mobilisation pour les transports de la Région et la Convention Particulière • Relier-Structurer, pour répondre aux principes de proximité et de Transport entre l’Etat et la Région. rayonnement par une métropole plus connectée, plus durable, plus intense, • les Contrats particuliers entre la Région Île-de-France et les départements. • Polariser-Equilibrer, pour répondre aux principes de compacité et de densité, par une métropole plurielle, vivante et attractive, 5. 1. PLANIFICATION RÉGIONALE • Préserver-Valoriser, pour répondre aux principes de robustesse et d’identité par une métropole plus verte et vivante. 5. 1. 1. Schéma Directeur de la Région d’Île-de-France

Du projet de SDRIF adopté en 2008 au nouveau projet de SDRIF arrêté en octobre 2012 : la poursuite d’une même vision régionale de l’aménagement francilien

Le projet de SDRIF adopté par le conseil régional le 25 septembre 2008, bien qu’il constitue depuis lors le cadre de référence de l’action régionale pour l’aménagement et le développement de l’Île-de-France, n’a pu entrer en vigueur, faute d’avoir été définitivement approuvé par l’Etat. Le Conseil d’Etat n’a, en effet, pas pu rendre un avis favorable à cette approbation en raison de l’intervention de la loi « Grand Paris » du 3 juin 2010, rendant nécessaire une nouvelle consultation des personnes publiques associées et du public.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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La traduction de cette stratégie s’effectue selon deux approches fondamentales et complémentaires traduisant deux échelles – la proximité et le système régional – par la fixation d’objectifs forts pour :

• Améliorer la vie quotidienne des Franciliens o en construisant 70 000 logements,

o en créant 28 000 emplois par an, o en garantissant un accès pour tous aux équipements et services, o en favorisant les transports collectifs, o en améliorant l’espace urbain et son environnement naturel. • Consolider le fonctionnement métropolitain de l’Île-de-France à travers : o la refonte du dynamisme économique francilien, o le portage et la valorisation des équipements et d’un système de transports attractifs, o la gestion durable de l’écosystème naturel visant le renforcement de la robustesse du territoire régional,

Le SDRIF propose également une géographie stratégique renouvelée identifiant les grands territoires d’intérêt métropolitain qui connaissent des enjeux d’aménagement et de développement spécifiques et sur lesquels réside un intérêt particulier de cohérence de l’action tant locale que régionale.

Figure 50 : Destination générale des différentes parties du territoire (octobre 2012) (Source : Projet de SDRIF de 2008-2030)

5. 1. 2. Schéma d'ensemble du réseau de transport public du Grand Paris (LOI n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris)

Le réseau de transport public du Grand Paris est constitué des infrastructures affectées au transport public urbain de voyageurs au moyen d’un métro automatique de grande capacité en rocade qui, en participant au désenclavement de certains territoires, relie le centre de l’agglomération parisienne, les principaux pôles urbains, scientifiques, technologiques, économiques, sportifs et culturels de la région d’Ile de France, le réseau ferroviaire à grande vitesse et les aéroports internationaux, et qui contribue à l’objectif de développement d’intérêt national.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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5. 1. 3. Le Contrat de Projets Etat-Région (CPER), le La Convention Particulière Transport Etat-Région 2011-2013 Plan de mobilisation pour les Transports de A l’issue des débats publics relatifs à Arc Express et au réseau de transport du la Région et la Convention Particulière Grand Paris, le protocole, signé entre l’Etat et la Région le 26 janvier 2011, confirme les projets du Plan de mobilisation et prévoit […] un programme d’actions Transport entre l’Etat et la Région complémentaires sur la période 2011-2013, formalisé par un contrat complémentaire au contrat de projet Etat-Région Ile-de-France, approuvé par le Le Contrat de Projets Etat-Région 2007-2013 Conseil Régional du 23 juin 2011 : la Convention Particulière Transport (CPT).

Dans la continuité des actions engagées dans le cadre du Contrat de Plan Etat- Cette convention a été signée le 26 septembre 2011.et a fait l’objet d’une revoyure Région 2000-2006, le Contrat de Projets Etat-Région (CPER) 2007-2013, signé le le 6 novembre 2012. 23 mars 2007, définit les actions et les projets que l’Etat et la Région Île-de-France s’engagent à mener et financer conjointement sur la période considérée dans des Cette convention prévoit le financement complémentaire d’opérations du Plan de domaines fixés, ainsi que les conditions de leur suivi et l’évaluation de leur mise en mobilisation, pour lesquelles les enveloppes prévues au Contrat de projets sont œuvre. Les collectivités territoriales peuvent également participer au financement consommées ou seront insuffisantes d’ici 2013 (RER C, RER D, Eole à l’Ouest, des opérations de transport. Tangentielle Nord phase 2, T1 à l’Est…).

Le CPER couvre un large champ d’intervention : économie, social, culture, sport et projets de transport collectif. Le volet transports du CPER représente un engagement financier global de 2 937 M€, dont 874 M€ pour l’Etat et 2 063 pour la 5. 1. 4. Contrats particuliers entre la Région et les Région. Départements Ces grands projets de transports collectifs sont définis dans le chapitre « Grand projet n°5 – contribuer à l’accessibilité ». Les Contrats particuliers entre la Région Île-de-France et les 8 Départements franciliens sont des documents de programmation financière, complémentaires au Dans le cadre du CPER, 2007-2013 entre l’Etat et la région Ile de France, des CPER. Ces contrats particuliers couvrent un large champ d’intervention : économie, crédits ont été mobilisés pour réaliser les études relatives à l’adaptation des stations social, culture, sport et projets de transport collectif. existantes de la ligne 14.

Le Plan de mobilisation 5. 1. 5. Schémas de Services Collectifs Le Plan de mobilisation pour les transports en Île-de-France lancé par la Région, a été approuvé par la Ville de Paris, les Départements et le STIF en 2009. Ils ont été institués à l'article 2 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d'orientation La mise en œuvre du plan de mobilisation doit permettre : pour l'aménagement et le développement du territoire. D’après l’article L.141-1 du Code de l’Urbanisme, le SDRIF doit prendre en compte les orientations de ces schémas. • de répondre aux principales urgences qui concernent le réseau de transport francilien : modernisation des RER C et D, renouvellement du matériel Ce sont des documents-référence de planification, fondé par la loi Voynet. Ils ont roulant du RER A, désaturation de la ligne 13 du métro, accessibilité du été approuvés par un décret du 18 avril 2002 après avoir été soumis à consultation réseau pour les personnes à mobilité réduite. aux échelles régionales. • d’accélérer les projets en cours de réalisation ou d’études dans le cadre du Huit schémas ont ainsi été produits couvrant un large champ d’intervention : Contrat de projets Etat-Région (CPER), de façon à ce que l’ensemble de ces enseignement, culture, santé, sport, énergie, information et télécommunication, opérations puisse être mis en service avant 2020 et qu’une nouvelle série de espaces naturels et ruraux et transport de voyageurs et schémas multimodaux de projets puisse être engagée à cet horizon. services collectifs de transport de marchandises. • d’engager la réalisation de deux grands projets : le prolongement du RER E Eole à l’ouest et la rocade en métro automatique Arc Express (depuis réseau du Grand Paris Express).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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5. 1. 6. Plan Local d’Urbanisme (PLU) Orientations d’aménagement PLU En application des articles L. 123-1, L. 123-3, L. 123-5, R. 123-3, R. 123-3-1, R. Les PLU* sont des documents dont les dispositions graphiques et réglementaires Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) 123-3-2 et suivants du Code de l’Urbanisme, le PLU de Paris comporte des sont opposables aux tiers. Les contraintes y sont donc importantes. Ils doivent «orientations d’aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre est un document d'urbanisme toutefois être compatibles avec le SDRIF. réglementaire et opérationnel qui en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Ces orientations prévoient, en définit les règles d'aménagement cohérence avec le PADD, les actions et opérations d’aménagement à mettre en et le droit des sols ainsi que Le PLU prévoit les espaces dédiés à l'urbanisation d'habitat ou d'activités œuvre, notamment pour mettre en valeur l’environnement, les paysages, les l'évolution à court terme de (densification de l'existant, développement sous différentes formes), et préserve les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l’insalubrité, permettre le chaque secteur de la commune. espaces agricoles ou forestiers de toute évolution non désirée. Il s'inscrit aussi dans renouvellement urbain et assurer le développement de la commune». une vision prospective de préservation du patrimoine environnemental : territoire, Le PLU contient un Projet eau, air, paysage, etc. Il rend donc possible un certain nombre d'aménagements liés Ces orientations concernent les territoires de projet dans lesquels sont menées des d'Aménagement et de à l'environnement et au cadre de vie. actions et opérations d’aménagement, déjà engagées ou à venir : restructuration Développement Durable (PADD) d’ensemble urbain, sites de grand projet de renouvellement urbain, grands terrains qui définit les orientations Le PLU a été créé par la loi n°2000-1208 du 13 décemb re 2000 relative à la loi d'aménagement et d'urbanisme à mutables, zones d’aménagement concerté existantes ou projetées. SRU. Il se veut réglementaire et a pour objectifs de : long terme, notamment en vue de favoriser le renouvellement urbain Des orientations d’aménagement du PLU de Paris sont présentes dans l’aire et de préserver la qualité • simplifier les procédures pour réduire les risques de contentieux liés à la d’étude : le quartier des Halles, Paris Rive Gauche, Bercy-Charenton et architecturale et l'environnement. forme, Olympiades-Villa d’Este-place de Vénétie.

Les dispositions applicables dans • renforcer la participation des habitants à la définition des enjeux et des Ces orientations sont développées et analysées dans la partie 7. 4 Projets urbains. les différentes zones sont décrites objectifs locaux, dans le règlement du PLU, qui a vocation à guider les particuliers • donner à la planification locale une autre dimension que la réglementation de A la différence des orientations générales figurant dans le PADD, les orientations comme les opérateurs privés et l'occupation des sols, le PLU devant traduire la vision globale de d’aménagement par quartier ou secteur sont opposables aux tiers. Tout projet de publics dans l'orientation de leurs l'aménagement communal et la cohérence des politiques. construction ou d’aménagement doit être compatible avec les orientations relatives projets d'aménagement. au quartier ou secteur où se situe ce projet. Cette compatibilité s’apprécie lors de l’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme. Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) de Paris

Le PADD de la ville de Paris comprend quatre grandes orientations :

• améliorer durablement le cadre de vie quotidien de tous les Parisiens : Cette orientation a entre autre pour objectif de « faire respirer » Paris en mettant en place une nouvelle politique de déplacements, visant notamment à poursuivre le développement du réseau de transports collectifs. Ainsi, l’attractivité du réseau de transports collectifs doit être renforcée par une meilleure régularité, une fréquence accrue aux heures creuses et une amélioration du confort des usagers, • promouvoir le rayonnement de Paris et stimuler la création d’emplois pour tous, • réduire les inégalités pour un Paris plus solidaire, • impliquer tous les partenaires et les acteurs de la mise en œuvre du projet.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Plan Local d’Urbanisme de Paris Au sein de l’aire d’étude, on identifie trois zones :

(Source : PLU de la Ville de Paris - Avril 2012) • Zone Urbaine Générale (UG) : zone qui couvre la majeure partie du territoire parisien (sauf les bois de Boulogne et de Vincennes). En L’aire d’étude est concernée par le PLU de Paris qui a été approuvé par délibération application des orientations générales définies par le PADD sont mis en du Conseil de Paris en date des 12 et 13 juin 2006 après révision du Plan œuvre des dispositifs qui visent à assurer la diversité des fonctions urbaines, d’Occupation des Sols de la ville engagée les 22 et 23 octobre 2001. à développer la mixité sociale de l'habitat, à préserver les formes urbaines et le patrimoine issus de l'histoire parisienne tout en permettant une expression Le PLU de Paris a fait l’objet de procédures de révision simplifiée dont la dernière a architecturale contemporaine. été votée le 6 Juillet 2012 (Secteur Roland-Garros (16e arrondissement)) et de procédures de modification dont la dernière a été approuvée (modification générale) Le rééquilibrage et la diversité des fonctions urbaines sont assurés par un les 5-6 février 2012. dispositif qui distingue principalement 2 secteurs : La dernière mise en compatibilité a eu lieu pour le prolongement de la ligne 14 du métro parisien (8e, 9e et 17e arrondissements) dont la déclaration d’utilité publique a o au centre-ouest, le secteur de protection de l'habitation, emporté mise en compatibilité du PLU de Paris par arrêté interpréfectoral n°2012- o dans un vaste croissant est, le secteur d'incitation à la mixité qui 2787 du 4 octobre 2012. inclut, à sa périphérie et autour des gares, un sous-secteur d'incitation à l'emploi. Le plan de zonage de la ville de Paris est divisé en 4 zones (Cf. figure ci-après). L'évolution des terrains est également conditionnée par un ensemble de règles de volumétrie et d'esthétique garantissant la préservation du paysage urbain parisien dans sa richesse et sa diversité, auxquelles s'ajoutent des prescriptions graphiques localisées visant notamment à protéger des formes urbaines particulières et des éléments du patrimoine bâti et végétal.

Les stations Gare Saint-Lazare, Madeleine, Pyramides, Châtelet, Gare de Lyon, Bercy, Bibliothèque François Mitterrand et Olympiades sont incluses dans les zones urbaines générales UG.

L’aire d’étude est principalement couverte par la zone UG.

• Zone Urbaine de Grands Services Urbains (UGSU) : zones d’accueil pour les équipements et services nécessaires au fonctionnement de l’agglomération.

L’aire d’étude est couverte par des zones UGSU, correspondant à l’Hôtel Dieu, au port Henri IV ainsi qu’aux emprises ferroviaires du faisceau de la Gare Saint-Lazare et de la Gare de Lyon.

Figure 51 : Plan de zonage de Paris (Source : PLU de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Opérations d’aménagement • Zone Urbaine Verte (UV) : espaces dont la densité bâtie est en général faible et dont la fonction écologique, la qualité paysagère ou la vocation Au sein de l’aire d’étude, on trouve deux opérations d’aménagement liées à récréative, sportive ou culturelle doivent être préservées et mises en valeur e l’urbanisation très avancée du 13 arrondissement. Il s’agit de : pour assurer la qualité de vie et les besoins de détente des citadins. Ce zonage inclut : • la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) Paris-Rive-Gauche, o les parcs, les jardins, les espaces verts publics et les cimetières, • le Grand Projet de Renouvellement Urbain (GPRU) Olympiades-Villa d’Este- o de grands espaces consacrés à la détente, aux loisirs, aux sports, Place de Vénétie. o les plans d'eau, les berges basses et les quais portuaires de la Seine et des canaux, à l'exception des espaces qui ont une autre vocation

que celle de la zone.

Dans la zone d’étude, les surfaces couvertes par le jardin des Tuileries, le 5. 2. PRINCIPAUX RÉSEAUX TECHNIQUES ET Palais Royal, le square de la tour Saint-Jacques, le square Jean XXIII, et le parc de Bercy sont classées en zone UV. SERVITUDES D’UTILITÉ PUBLIQUE La station Cour Saint-Émilion se situe dans la zone UV. Le Plan Local d’Urbanisme comporte en annexe les servitudes d’utilité publique Espaces boisés classés affectant l’utilisation des sols. Ces servitudes sont des limitations administratives du droit de propriété et d’usage du sol. Elles sont visées par l’article L. 126-1 du Code « Les plans locaux d'urbanisme classent comme espaces boisés, les bois, forêts, de l’Urbanisme. Mises en œuvre par les services de l’Etat, elles s’imposent aux parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, autorités lors de l’élaboration des documents d’urbanisme. Il y a obligation pour les enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer PLU de les respecter. également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignements » (Article L. 130-1 du Code de l’Urbanisme). Les espaces boisés Elles peuvent affecter des terrains nus ou bâtis et sont liées à un immeuble, un droit classés font l’objet de servitudes destinées à en assurer la protection et la de passage, une infrastructure, ou des réseaux divers. pérennité. Le classement en EBC « interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection Comme dans tous les territoires urbains, les réseaux techniques enterrés sont très ou la création des boisements » (Article L. 130-1 du Code de l’Urbanisme). Le nombreux : eau potable, eaux usées, électricité (EDF), gaz (GRT Gaz), défrichement est interdit. Les coupes et battages sont soumis à autorisation. La télécommunication, etc. Leur localisation au sein de l’aire d’étude, et plus procédure de révision est imposée en cas de suppression ou réduction d’un EBC particulièrement à proximité des stations existantes, doit être connue précisément inscrit au Code de l’urbanisme. afin d’anticiper tout problème lors des travaux ou de l’exploitation.

L’aire d’étude est concernée par des EBC : Les servitudes et les réseaux principaux concernant l’aire d’étude sont listés ci- après :

• jardin des Tuileries, • palais Royal, • square de la tour Saint-Jacques, • square Jean XXIII, • parc de Bercy, • square de Choisy.

Ces zones sont à la fois en zones UV et en EBC.

La station Cour Saint-Émilion est concernée par l’EBC du parc de Bercy.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Non aedificandi : Le non aedificandi Servitudes relatives à l'établissement des canalisations de transport et de distribution de gaz est une servitude figurant au PLU et qui interdit toute construction sur les parcelles concernées Source PLU de Paris Ces servitudes sont instituées par arrêté préfectoral. Ce sont des servitudes de passage et zone « non aedificandi *» sur une bande de largeur variable. Il y a une obligation de laisser libre le passage et l’accès à la canalisation aux agents de l’entreprise exploitante, pour l’entretien et la

Effets des servitudes surveillance des installations. Cette servitude suppose qu’en cas de réalisation de travaux, une demande de renseignements soit adressée au représentant local du réseau et qu’ensuite l’entreprise envoie une Déclaration d’Intention de Commencement des Travaux (DICT) à ce même exploitant. Les travaux ne doivent pas causer de dommages à ces conduites de transport.

Cf. partie « Risques industriel et technologique » : « transport de matières dangereuses par canalisation dans l’aire d’étude ».

Cf. Figure 52 à Figure 60 ci-après.

• A la station Saint-Lazare : une canalisation de gaz passe au niveau de la place Gabriel Péri pour terminer au Cour de Rome. Elle est coupée par une autre canalisation longeant la rue Pasquier et le début de la rue de Rome.

• A la station Madeleine : une canalisation de gaz longe le boulevard de la Madeleine du côté impair puis du côté pair.

• A la station Pyramides : une canalisation longe l’avenue de l’Opéra du côté pair et de part et d’autre passant devant les accès aux lignes 7 et 14. Elle continue dans la rue des Pyramides.

• A la station Châtelet : des canalisations de gaz sont situées de part et d’autre des rues des Bourdonnais, des Déchargeurs, des Canalisations Lavandières Sainte-Opportune et de Rivoli. Une canalisation longe la rue du plat d’Etain.

• A la station Gare de Lyon : une canalisation longe une partie de la rue de Bercy passant devant deux accès existants de métro.

• A la station Bercy : une canalisation longe la place du Bataillon Pacifique, continue rue de Bercy puis rue Corbineau puis remonte boulevard de Bercy.

• A la station Cour Saint-Émilion : aucune canalisation de gaz à proximité de la station.

• A la station Bibliothèque François Mitterrand : plusieurs canalisations sont situées rue de Tolbiac sous les arbres et sous la voirie jusqu’au niveau de l’accès du métro à l’angle avec l’avenue de France.

• A la station Olympiades : une canalisation longe une partie de la rue de Tolbiac au niveau de l’issue de secours et de la Baie d’Aération Motorisée (BAM) « Château des Rentiers ».

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Servitudes relatives aux réseaux de chaleur

Source Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU)

Ce sont des servitudes d’ancrage de passage, d’élagage et d’abattage d’arbres. Elles obligent, entre autre, à laisser libre le passage et l’accès au Effets des servitudes réseau (aux agents de l’entreprise exploitante et aux agents de l’administration de contrôle, pour l’entretien et la surveillance des installations). Cette servitude suppose qu’en cas de réalisation de travaux, une demande de renseignements soit adressée au représentant local du réseau.

Cf. partie « Risques industriel et technologique » : « Réseau de chaleur ».

Cf. Figure 52 à Figure 60 ci-après.

Le réseau de chauffage urbain parisien est dense et ses canalisations enterrées croisent à plusieurs reprises le tracé de la ligne 14 et passent à proximité des stations existantes :

• A la station Saint-Lazare : une canalisation longe le Cour de Rome et une partie de la façade de la gare autour du « parvis de la gare » ;

Réseau de chaleur • A la station Gare de Lyon : une canalisation longe une partie de la rue de Bercy passant devant deux accès existants de métro ;

• A la station Châtelet : des canalisations de gaz sont situées rues des Bourdonnais, des Déchargeurs, des Lavandières Sainte-Opportune, de Rivoli et du plat d’Etain.

• Aux stations Pyramides, Madeleine, Bercy, Cour Saint-Émilion et Olympiades : aucune canalisation de CPCU n’a été recensée.

• A la station Bibliothèque François Mitterrand : une canalisation passe sous le terre-plein central de la rue de Tolbiac et une autre le long du trottoir rue du Chevaleret.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 156 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Servitudes relatives aux transmissions radioélectriques

Source PLU de Paris L’organisme responsable est France Télécom. Ces servitudes concernent l’établissement, l’entretien et le fonctionnement des lignes et des installations de télécommunications. Les travaux de démolition ou réparation sont autorisés à condition d’en prévenir le directeur départemental des Postes, Télégraphes et Téléphones un mois avant le début des travaux.

Autour de chaque centre radioélectrique, différentes zones peuvent être définies :

• une zone de protection où toute installation produisant des perturbations dans la gamme de certaines ondes radioélectriques est interdite, Effets des servitudes • une zone de garde où toute mise en service de matériel électrique susceptible de perturber les réceptions radioélectriques du centre ou d’apporter des modifications à ce matériel est interdite ; ces interdictions peuvent être levées par autorisation ministérielle, • des zones de dégagement radioélectrique définies autour et au voisinage de ces centres radioélectriques ont pour objet d’imposer aux tiers certaines interdictions ou obligations de limitation de hauteur de constructions ou d’ouvrages situés à l’intérieur de celles-ci.

La réglementation des servitudes de protection des centres de réception radioélectriques contre les obstacles et les perturbations électromagnétiques est définie par le Code des Postes et des Communications électroniques, articles L.57 à L.62 et R.27 à R.39. Plusieurs centres de réception radioélectrique ont leurs zones de protection radioélectrique contre les perturbations électromagnétiques qui interceptent l’aire d’étude et les stations existantes :

• station Paris-Hôpital Bichat : la Gare Saint-Lazare est localisée dans cette zone de protection,

Transmissions radioélectriques • station Paris-Tour Maine-Montparnasse : les stations Madeleine et Pyramides se situent dans cette zone de protection,

• station Paris-Archives : la station Châtelet se situe dans cette zone de protection.

• station Paris 8-rue Royale : les stations Saint-Lazare, Madeleine et Pyramides sont localisées dans cette zone de protection.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Servitudes aéronautiques de dégagement

Source PLU de Paris Les servitudes aéronautiques instituées pour la protection de la circulation aérienne et liées à l’aéroport du Bourget, sont issues du décret du 27 novembre 1969. L’organisme responsable est le service de coordination des Procédures d’Aménagement de l’Aéroport de Paris. Les plans de Effets des servitudes servitudes de dégagement délimitent les zones à l’intérieur desquelles la hauteur des constructions ou des obstacles de toute nature est réglementée. Les plans de servitudes de balisage consistent à supprimer tout balisage visuel susceptible d’être confondu avec les aides visuels à la navigation aérienne. Les servitudes aéronautiques de dégagement de l’aéroport Paris-Le Bourget concernent tous les arrondissements sauf les 8e ,16e et 17e. Par conséquent, elles concernent les stations Pyramides (265 m NGF), Chatelet (275 m NGF), Gare de la Lyon (285 m NGF), Bercy (290 m Servitudes aéronautiques NGF), Cour Saint-Émilion (295 m NGF), Bibliothèque François Mitterrand (315 m NGF) et Olympiades (325 m NGF). de dégagement Si, pendant les travaux, cette hauteur était dépassée, il faut avertir les services de l’Etat dans le département.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Servitudes relatives aux réseaux électriques

Source PLU de Paris Ces servitudes entraînent le droit pour le bénéficiaire d'établir à demeure des supports et ancrages pour conducteurs aériens d'électricité, au- dessus des propriétés ou des canalisations souterraines ou des supports pour les conducteurs aériens sur des terrains privés non fermés. Ces Effets des servitudes servitudes permettent en outre au bénéficiaire de couper arbres et branches pouvant se trouver à proximité des conducteurs aériens sur des terrains privés non bâtis et non fermés. Cf. Figure 52 à Figure 60 ci-après.

Plusieurs réseaux électriques enterrés avec des câbles de 225 kV et 63 kV sont présents dans l’aire d’étude et aux abords des stations :

• à la station Saint-Lazare : des câbles basse tension longent la rue Pasquier et le début de la rue de Rome. Des câbles haute et basse tensions longent une partie de la rue d’Isly, de la rue de Rome et une façade de la place Gabriel Péri passant devant les accès RER E, lignes 3, 12 et 13. Ces câbles continuent dans la rue Saint-Lazare côté gare.

• à la station Madeleine : des câbles longent de part et d’autre le boulevard de la Madeleine et une partie de la place de la Madeleine.

• à la station Pyramides : des câbles 63 et 225 kV longent l’avenue de l’Opéra. Seuls des câbles basse tension sont présents au niveau de la rue Thérèse, rue de Ventadour et rue des Pyramides.

• à la station Châtelet : des câbles électriques basse et haute tensions sont situés rues des Déchargeurs, des Bourdonnais, de Rivoli, du Plat Réseau électrique d’Etain et des Halles.

• à la station Gare de Lyon : des câbles haute tension sont présents de part et d’autre de la rue de Bercy côté gare et des câbles basse tension sont situés de l’autre côté de la rue de Bercy.

• à la station Bercy : les câbles électriques sont localisées rue de Bercy et le long de la façade place du Bataillon du Pacifique à proximité de l’accès principal des lignes 6 et 14. Des câbles haute tension sont situés au niveau de l’accès secondaire de la ligne 6.

• à la station Cour Saint-Émilion : des câbles basse tension longent la rue François Truffaut et la rue de l’Ambroisie.

• à la station Bibliothèque François Mitterrand : des câbles haute et basse tension passent sous le terre-plein central de la rue de Tolbiac et d’autres le long du trottoir rue du Chevaleret.

• à la station Olympiades : des câbles électriques sont situés autour de la Baie d’Aération Motorisée (BAM) « Château des Rentiers » et de l’issue de secours de la ligne 14.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 159 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Servitudes relatives à la pose de canalisations publiques d'eau potable et d'assainissement

Source PLU Paris Concernant les aqueducs et les autres canalisations d'eau potable, les servitudes induisent une restriction du droit des sols et instaurent une Effets des servitudes zone de protection, de largeur variable, de part et d'autre de l'axe de la canalisation. Les réseaux d’assainissement de l’aire d’étude ont été décrits dans la partie : « Milieu physique » : « Eau potable et assainissement ».

Cf. Figure 52 à Figure 60 ci-après.

L’aire d’étude est concernée par :

• le collecteur (principal) de Clichy (de la Ville de Paris) venant de l’est de la Gare Saint-Lazare, rue de Clichy puis descendant rue de Mogador et longeant l’avenue de l’Opéra. La station Pyramides est à proximité immédiate de ce collecteur, • les collecteurs secondaires (de la Ville de Paris) au niveau des stations Madeleine et Châtelet, • un déversoir d’orage (du SIAAP), une station de pompage et un bassin de rétention à proximité immédiate de la station Cour Saint- Émilion.

Au niveau des stations :

Servitudes relatives à • à la station Saint-Lazare : les canalisations d’assainissement se situent de part et d’autre de la rue de la Pépinière, de la rue Saint-Lazare l’assainissement et du cour de Rome. • à la station Madeleine : les canalisations d’assainissement longent le boulevard de la Madeleine. • à la station Pyramides : une canalisation longe de part et d’autre l’avenue de l’Opéra passant devant les accès lignes 7 et 14 puis continue au milieu de la rue des Pyramides. • à la station Châtelet : des canalisations sont situées rues des Déchargeurs, des Bourdonnais, de Rivoli, du Plat d’Etain et des Halles. • à la station Gare de Lyon : des canalisations d’assainissement longent la rue de Bercy. • à la station Bercy : une canalisation longe la place du Bataillon Pacifique, continue rue de Bercy puis rue Corbineau pour remonter boulevard de Bercy. • à la station Cour Saint-Émilion : des canalisations longent une partie de la rue François Truffaut et de la rue de l’Ambroisie. • à la station Bibliothèque François Mitterrand : des canalisations passent rue de Tolbiac sous le terre-plein central et dans la rue du Chevaleret. • à la station Olympiades : le réseau d’assainissement est situé sous la rue de Tolbiac et la rue Nationale.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 160 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Figure 52 : Principaux réseaux à la station Saint-Lazare (Source : RATP)

--- FRANCE TELECOM

--- GAZ

--- EAU

--- ELECTRICITE

--- CPCU

Figure 53 : Principaux réseaux à la station Madeleine (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 161 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Figure 54 : Principaux réseaux à la station Pyramides (Source : RATP)

Figure 55 : Principaux réseaux à la station Châtelet (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 162 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Figure 56 : Principaux réseaux à la station Gare de Lyon (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 163 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Figure 57 : Principaux réseaux à la station Bercy (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 164 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Figure 58 : Principaux réseaux à la station Cour Saint-Émilion (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 165 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Bibliothèque François Mitterrand

Figure 59 : Principaux réseaux à la station Bibliothèque François Mitterrand (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 166 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Figure 60 : Principaux réseaux à la station Olympiades (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 167 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Servitudes résultant de l'instauration de périmètres de protection des eaux destinées à la consommation humaine et des eaux minérales (captages d'eau potable destinée à la consommation humaine)

Source ARS 75

Ces servitudes réglementent le droit d'utilisation des sols. Afin de protéger la ressource en eau, les captages d'eau potables disposent de trois périmètres de protection :

• périmètre immédiat, clôturé et dans lequel aucune activité n'est admise, Effets des servitudes • périmètre rapproché dans lequel quelques activités sont interdites, les autres étant réglementées et soumises à avis de la Commission Départementale d'Hygiène,

• périmètre éloigné dans lequel les activités sont permises sous conditions. Captages d’Alimentation en Eau Potable L’aire d’étude n’est pas concernée par la présence de captages AEP et de périmètres de protection.

Servitudes résultant des plans de prévention des risques naturels inondation

Source Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) de Paris

Ces servitudes ont valeur de Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI). Ces servitudes affectent notamment le bâti, réglementant Effets des servitudes ainsi l'implantation de nouveaux bâtiments et l'entretien des bâtiments existants.

Cf. partie « Milieu physique » : « Risque d’inondation par débordement ».

Rivière soumise au PPRI La Seine dispose de documents approuvés.

Le PPRI de la Seine implique une restriction au droit des sols. La référence juridique est l’arrêté préfectoral du 21/06/2007.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 168 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Servitudes liées à des mouvements de terrain (Carrières et poches de gypse antéludien)

Source Plan de Prévention du Risque Mouvement de Terrain (PPRMT) de Paris

Ces servitudes ont valeur de Plan de Prévention du Risque Mouvement de Terrain (PPRMT). Un certain nombre d’arrêtés préfectoraux encadrent aussi les mesures de prévention prises par l’Inspection Générale des Carrières (IGC). Ils sont pris en application de l’article R. 111-3 du Code de l’Urbanisme pour les communes concernées et délimitent des périmètres de risques liés aux anciennes carrières ou à la dissolution Effets des servitudes du gypse antéludien. Depuis le vote de la loi Barnier du 2 février 1995 (Loi n°95-1001) sur le renforcement de la protection de l’environnement, ces périmètres valent PPR.

Les servitudes liées à ces zonages définissent les règles d’urbanisme, de construction, et de gestion qui s’appliqueront au bâti existant et futur.

Carrières et poches de Paris est soumise à des risques de mouvement de terrain, liés à d’anciennes carrières ou à des poches de gypse antéludien. gypse antéludien. Cf. partie « Milieu physique » : « Risque mouvement de terrain».

Servitudes liées aux réservoirs enterrés d’hydrocarbures

Source PLU de Paris L’arrêté de la préfecture de police du 18 novembre 1997 actualise la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (articles L. 515-8 à L. 515-11 du Code de l’Environnement) applicable à la chaufferie de Bercy de la CPCU.

Les servitudes d’implantation liées à ce site relèvent notamment des dispositions des articles 27 et 28 de l’instruction du 17 avril 1975 et accompagnent la circulaire de la même date.

Effets des servitudes Le dépôt de fioul enterré de Bercy entraîne ce type de servitude :

• les parois des réservoirs enterrés doivent se trouver à plus de 8 mètres, et les bouches de remplissage et l’extrémité du tube d’évent à plus de 10 mètres, des issues de tout établissement recevant du public au sens du décret n°73-1007 du 31 octobre 1 973. • des distances minimales entre dépôts d’un même établissement sont à respecter.

Réservoirs enterrés Cf. partie « Risques industriel et technologique » : « Réseau de chaleur ». d’hydrocarbures Le dépôt de fioul enterré est la chaufferie urbaine de Bercy qui est située près de la gare de Lyon.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 169 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Servitudes de protection des monuments historiques

Source Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine (STAP) de Paris, PLU de Paris

Les monuments historiques classés ou inscrits bénéficient d’un périmètre de protection de 500 m ou autre périmètre défini par l’Architecte des Effets des servitudes Bâtiments de France. Celui-ci doit être consulté avant tout travaux ayant lieu dans le périmètre. Au sein du périmètre de protection, il y a des servitudes concernant la hauteur, l’aspect esthétique des constructions ou des interdictions de construire.

Cf. partie « Paysage, projets urbains et patrimoine » : « Patrimoine culturel ». Monuments historiques Certains d’entre eux ont des périmètres de protection interceptant l’aire d’étude.

Servitudes de protection des sites classés et inscrits

Source PLU de Paris

Effets des servitudes L’avis du Ministère de la Culture est nécessaire en cas de travaux en site classé, l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France suffit en cas de site inscrit.

Sites inscrits et classés Cf. partie « Paysage, projets urbains et patrimoine » : « Patrimoine culturel ».

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Servitudes liées au chemin de fer

Source SNCF

Ces servitudes entraînent une restriction au droit d’utilisation des sols. La référence juridique comprend la loi du 15/07/1846 et le décret loi 30/10/35 Effets des servitudes modifié par loi du 27/10/42. Ils imposent notamment une obligation d'alignement, une interdiction de construire autre qu'un mur de clôture à moins de 2 m d'un chemin de fer, une interdiction de pratiquer des excavations en bordures de la voie de remblai de plus de 3 m, etc.

Dans l’aire d’étude, les servitudes liées au chemin de fer comprennent les voies du faisceau de la Gare de Saint-Lazare, de la Gare de Lyon, de la Voie de chemin de fer Gare de Bercy et de la Gare d’Austerlitz.

Pour résumer :

L’aire d’étude est concernée par de nombreuses servitudes liées notamment au patrimoine (monuments historiques, sites inscrits et classés), à des mouvements de terrain, relatives à la pose de canalisation d’eau potable et d’assainissement, au réseau électrique, au réseau de chaleur…

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 171 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

stations existantes de la ligne 14 afin de pouvoir allonger les trains de la ligne de 6 à 6. ORGANISATION DES 8 voitures s’inscrit dans la fiabilisation et la modernisation de l’infrastructure du réseau actuel du métro qui est aussi inscrite dans l’action 2.2 du projet de PDUIF.

DEPLACEMENTS ET

INFRASTRUCTURES 6. 1. 2. Plan de Déplacements de Paris (PDP)

(Source : http://www.paris.fr). RÉSENTATION DES DÉPLACEMENTS DANS 6. 1. P Déclinant le PDUIF, le Plan de Déplacements de Paris (PDP), présenté au Conseil de Paris les 12 et 13 février 2007, vise à agir pour améliorer la qualité de l'air et la LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE santé publique, favoriser l’accessibilité et la justice sociale, rendre la ville plus belle et plus agréable à vivre, accroître l’activité économique. La politique parisienne des La politique des transports et des déplacements est définie à l’échelle régionale et déplacements se donne pour objectif d’améliorer la mobilité de tous dans une infrarégionale dans le cadre des documents suivants : perspective de développement durable. Le PDP a donc vocation à :

• le Plan des Déplacements urbains de la Région Île-de-France (PDUIF), • donner la priorité au développement de nouvelles offres de transports alternatives à la voiture : favoriser les mobilités les plus durables par la • le Plan de Déplacements de Paris (PDP). création de services à la mobilité supplémentaire (transports collectifs, vélos en libre-service, autopartage...) et la priorité aux véhicules propres, 6. 1. 1. Plan des Déplacements Urbains de la Région • faciliter la mobilité des acteurs prioritaires : services d’urgence, PDUIF Île-de-France (PDUIF) déplacements professionnels, livraisons, etc., tout en cherchant à en limiter les nuisances, la pollution et l’impact sur l’environnement, Complémentaire du SDRIF qui identifie les grands projets de (Source : Projet de PDUIF arrêté par le Conseil Régional d’Île-de-France par • intégrer la politique parisienne dans une vision partagée de l’agglomération. transport, le Plan de délibération le 16 févier 2012). • Déplacements Urbains (PDU) est un document d’orientations Processus de révision du PDUIF et de programmation 6. 1. 3. Particularités des déplacements dans la permettant d’organiser les Le Plan de déplacements urbains d’Ile-de-France (PDUIF) vise à assurer un déplacements de personnes, le région Île-de-France transport des marchandises, la équilibre durable entre les besoins de mobilité d’une part, et la protection de circulation et le stationnement, l’environnement et la santé d’autre part. Le PDUIF en vigueur, adopté en 2000 par à l’échelle d’une région. Il vise l’Etat, a pour la première fois dans un document de planification à l’échelle de l’Ile- (Source : Enquête Globale Transport de juillet 2012 menée par le STIF en à assurer un équilibre durable de-France, prôné la réduction de l’usage de la voiture. partenariat avec la DRIEA). entre les besoins en matière de mobilité et de facilité d’accès Le STIF a proposé en février 2011 un projet de nouveau PDUIF à l’horizon 2020 qui Mobilité des Franciliens d’une part et la protection de a été arrêté par le Conseil régional d’Ile-de-France le 16 février 2012. l’environnement et de la santé, Alors qu’elle était stable depuis 1976, année de la première Enquête Globale d’autre part. Dans un contexte de croissance des déplacements de 7 % d’ici à 2020, le projet de Transport (EGT), la mobilité des Franciliens, pour un jour ouvrable est passée, entre PDUIF vise : 2001 et 2010, de 3,50 à 3,87 déplacements par personne et par jour, ce chiffre pouvant atteindre chez les Parisiens 4,15 déplacements par personne et par • Une réduction de l’usage de la voiture et des deux-roues motorisés de 2 % jour. • Une croissance de l’usage des transports collectifs de 20 % • Une croissance de l’usage de la marche et du vélo de 10 %.

Pour atteindre ces objectifs, le PDUIF propose une politique ambitieuse de développement des transports collectifs et d’amélioration de leur qualité de service.

Parmi les actions à mettre en œuvre, l’action « 2.2 Un métro modernisé et étendu » prévoit le prolongement de la ligne 14 à la Mairie de Saint-Ouen. L’adaptation des

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Flux de déplacement en Île-de-France

Les flux radiaux entre Paris et le reste de l’Île-de-France sont de nouveau en croissance sur la dernière décennie en particulier les flux entre Paris et la grande couronne qui ont connu une croissance plus forte que la moyenne.

70 % des déplacements se font hors Paris.

Figure 61 : Nombre de déplacements par personne et par jour à Paris, proche couronne et grande couronne (Source : EGT)

La mobilité des Franciliens varie légèrement selon leur lieu de résidence : les Parisiens se déplacent un peu plus, les habitants des territoires ruraux et des agglomérations secondaires un peu moins. En revanche, l’usage des modes de déplacement est très contrasté selon les territoires.

• les Parisiens réalisent plus de la moitié de leurs déplacements à pied. Figure 62 : Déplacements tous modes en Île-de-France (EGT) Ce sont eux qui utilisent le plus les transports collectifs. Leur mobilité à vélo est un peu plus forte qu’en deux-roues motorisés. Plus de 80 % des déplacements en Île-de-France sont effectués à l’intérieur d’un même département ce qui révèle une grande autonomie de fonctionnement des • au fur et à mesure de l’éloignement de la capitale, la voiture supplante les différents départements franciliens. autres modes et représente jusqu’aux deux tiers de la mobilité quotidienne pour les résidents des autres territoires. Les déplacements effectués dans Paris, entre 2001 et 2010, représentent, à eux seuls, près de 8 millions de déplacements, soit 20 % de l’ensemble des flux. Les La voiture a, en moyenne, vu sa part diminuer dans la mobilité quotidienne, passant flux d’échanges en lien avec Paris ne représentent que 10 % de l’ensemble des de 1,54 déplacement par personne et par jour en 2001 à 1,46 en 2010 et seulement déplacements. 0,41 pour les Parisiens sur la même année. La mobilité « voiture » avait jusqu’à présent toujours augmenté sous l’effet de la croissance de la motorisation des Bien que les parts des déplacements en transports collectifs Paris intra-muros et ménages. La période 1991-2001 était cependant déjà marquée par une croissance Paris vers le cœur d’agglomération aient diminué en 2010, elles restent moins importante de la mobilité en voiture. respectivement 4 fois et 2,5 fois plus importantes que celle de la voiture.

À l’inverse, entre 2001 et 2010, la mobilité en transports collectifs est en nette augmentation avec 0,78 déplacement par personne et par jour contre 0,68 – un chiffre qui était resté stable au fil des différentes EGT. Cette augmentation est plus marquée pour les Parisiens : 1,32 déplacement par personne et par jour en transports collectifs.

Au sein des modes actifs, le vélo fait une percée mais il reste encore peu utilisé.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Motifs de déplacement

Le travail ne représente qu’une part limitée du nombre de déplacements, mais les distances parcourues et le temps consacré à s’y rendre restent importants.

Figure 63 : Déplacements entre territoires selon le mode (EGT)

Portée des déplacements

La mobilité de proximité (moins de 3 km) constitue 65 % de l’ensemble des déplacements franciliens et concerne majoritairement les déplacements pour les études, les achats et l’accompagnement.

Seuls 14 % des déplacements effectués en Île-de-France ont une portée supérieure Figure 64 : Déplacements tous modes en Île-de-France (EGT) à 10 km. Ces flux concernent principalement les déplacements domicile-travail (49 % des déplacements de plus de 10 km). Les déplacements pour motifs dits « obligés » (se rendre et revenir du travail ou d’un lieu d’études) représentent seulement 29 % du total des déplacements en La portée moyenne d’un déplacement est ainsi de 4,4 km. 2010. Il convient d’y ajouter une partie des déplacements secondaires liés au travail qui correspondent à des détours réalisés sur le trajet aller ou retour au domicile (par exemple, accompagner un enfant à l’école ou faire des achats).

Toutefois, les déplacements liés au travail représentent un investissement important en temps (42 %) et en distances parcourues (54 %). Fortement concentrés aux périodes de pointe, ils dimensionnent les réseaux de transport.

Les déplacements pour motifs d’achats, de loisirs ou pour affaires personnelles sont en très nette augmentation, bien au-delà de la croissance de la population. Cette évolution s’explique notamment par l’augmentation du nombre de Franciliens retraités et par la nouvelle organisation de la semaine des actifs.

Les déplacements à destination du lieu de travail sont ceux qui prennent le plus de temps et les franciliens y consacrent quotidiennement, en moyenne, un peu plus d’une demi-heure.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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6. 1. 4. Besoins de déplacements domicile-travail liés Modes de transport utilisés pour les personnes résidant dans l’aire d’étude à l’aire d’étude Le tableau ci-après présente les modes de transport utilisés par les actifs résidant (Sources : INSEE / Recensement général de population (RGP) 2009 - Section dans l’aire d’étude pour se rendre sur le lieu de travail. Les déplacements domicile – concernant les déplacements domicile-travail). travail sont effectués majoritairement en transport commun. Les taux d’utilisation des transports en commun sont : Flux domicile - travail • sensiblement similaires à la moyenne départementale de Paris (63 %) pour Le recensement de 2009 dresse un état des lieux des différents flux de les 2e, 4e et 9e arrondissements, déplacements « domicile - lieu de travail » entre les communes. Deux cas de déplacements sont considérés : • sensiblement supérieurs à la moyenne départementale de Paris pour les 12e et 13e arrondissements, • De l’aire d’étude (domicile) vers l’ensemble du territoire (lieu de travail): • significativement inférieurs à la moyenne départementale de Paris pour les er e Les lieux de travail des actifs résidant dans l’aire d’étude se situent 1 et 8 arrondissements. majoritairement dans Paris (67,8 %). Les déplacements vers les autres départements d’Île-de-France représentent 30,6 % du total des Mode de transport utilisé (%) déplacements ; Nombre d’actifs Pas de Marche 2 Voiture Transport • De l’ensemble du territoire (domicile) vers l’aire d’étude (lieu de travail): transport à pied roues particulière collectifs Les lieux de résidence des personnes travaillant dans l’aire d’étude se concentrent plus fortement dans les autres départements d’Île-de-France Paris 1er 9 912 9% 18% 8% 9% 56% avec un poids de 73,6 %. Paris 2ème 12 916 7% 18% 9% 7% 59% Dans les deux cas, il est intéressant de remarquer que le nombre de personnes qui ème 14 800 9% 13% 9% 10% 59% se déplacent pour travailler dans l’aire d’étude est évalué à 424 100 alors que les Paris 4 déplacements réalisés par les résidents de l’aire d’étude vers leur lieu de travail ne Paris 8ème 19 682 11% 19% 6% 19% 45% s’élèvent qu’à 252 468. On constate donc un afflux important le matin vers l’aire d’étude (personnes se rendant à leur travail) et un flux en sens contraire le soir. d’étude Aire Paris 9ème 32 896 6% 16% 9% 10% 59%

Paris 12ème 73 945 4% 7% 6% 14% 69% Lieux de travail des actifs Lieux de résidence des Nombre de ème résidents dans l’aire personnes travaillant dans Paris 13 88 498 4% 10% 6% 13% 67% déplacements d’étude l’aire d’étude Paris 171 088 67,8 % 111 309 26,2 % Tableau 11 : Mode de transport utilisé pour les personnes résidents dans la zone d’étude (Source : RGP 2009) Autre département d’Île- de-France 77 293 30,6 % 312 140 73,6 %

Hors Île-de-France 4 087 1,6 % 651 0,2 %

Total 252 468 424 100

Tableau 10 : Flux domicile-travail (Source : RGP 2009)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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6. 2. RÉSEAU DE TRANSPORT • le quai d’Austerlitz, le quai de la Gare, le quai Pahnard et Levassor et le quai d’Ivry en face du parc de Bercy, côté rive gauche,

6. 2. 1. Le réseau de voiries existantes dans l’aire Les voiries locales de l’aire d’étude

d’étude Le réseau à caractère local est le support privilégié des déplacements de courte distance. En zone urbaine, l’enjeu de partage de la voirie est particulièrement Les infrastructures routières prégnant pour assurer la priorité aux modes actifs.

(Source : projet de PDU d’Île-de-France). Les principaux axes ou voiries locales aux abords des stations sont :

Le territoire de Paris est peu concerné par le réseau d’intérêt national : il ne comprend que les accès/sorties aux autoroutes A1, A3, A4, A6 et A13. • à Saint-Lazare : o la rue de Rome, constituée de : L’aire d’étude n’est pas concernée par les voies de desserte régionale mais par des voies de desserte locale. • une voie bus, • 2 voies de circulation (chacune dans un sens). Les axes routiers principaux situés dans l’aire d’étude • des trottoirs relativement larges. Le réseau à caractère structurant est le support des déplacements automobiles de o la rue Saint-Lazare : moyenne distance, notamment des déplacements intercommunaux. • une voie de bus, Il est le support prioritaire des lignes de transports collectifs de surface structurantes • 2 voies de circulation à sens unique, (lignes de tramway et de T Zen, lignes Express et lignes Mobilien), ainsi que de la circulation des poids lourds pour les maillons terminaux du transport de • de larges trottoirs. marchandises. o la place Gabriel Péri est entourée de la rue de Rome, de la rue Saint- Lazare et de la Gare Saint-Lazare. A Paris, le réseau de voirie est caractérisé par de grands boulevards s’étendant sur plusieurs kilomètres. Entre ces grands axes, on retrouve un réseau important de o la rue du Rocher comporte, au bout de sa rue vers la Gare Saint- rues plus ou moins étroites qui quadrillent le territoire. Lazare : • une voie de circulation, Les principaux axes de l’aire d’étude sont : • une voie de bus. • • le boulevard Malesherbes à l’ouest en diagonale de la place de la des trottoirs étroits. Madeleine, • le boulevard des Capucines à l’est en diagonale de la place de la Madeleine, • la place de la Madeleine d’où part la rue Royale pour rejoindre les Tuileries, • la rue de Rivoli qui longe le jardin des Tuileries et continue parallèlement à la Seine, • le boulevard Sébastopol qui croise la rue de Rivoli au niveau de Châtelet, • les quais de Gesvres et de l’Hôtel de Ville longent la Seine au niveau de la Tour Saint-Jacques à proximité immédiate de Châtelet, • le quai de la Rapée, le boulevard Diderot, la rue de Lyon et l’avenue Daumesnil qui encerclent tous la Gare de Lyon, • le boulevard de Bercy à l’est de Bercy, • le quai de Bercy au niveau de Bercy et du Cour Saint-Émilion Photo 50 : Rue du Rocher côté Gare Saint-Lazare

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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• à Madeleine : • à Pyramides :

o le boulevard de la Madeleine comporte : o l’avenue de l’Opéra est constituée de : • des trottoirs larges (environ 12m côté pair), • 2 voies de circulation (chacune dans un sens), • une double rangée d’arbres côté pair. • 2 voies de bus. • une rangée d’arbres côté impair. • 2 voies de circulation dans chaque sens, • une rangée de stationnement côté pair, • une voie de bus côté impair

Photo 52 : Avenue de l’Opéra (Source : SYSTRA)

o la rue des Pyramides qui a 2 voies de circulation à sens unique, o la rue de Ventadour qui est étroite avec une voie de circulation.

Photo 51 : Trottoir boulevard de la Madeleine - côté pair (Source : SYSTRA) • à Châtelet : le principal axe à proximité de la station est la rue de Rivoli qui comporte 2 voies de circulation à sens unique, une voie de bus. o la rue Godot de Mauroy est constituée : • • de trottoirs étroits, à Gare de Lyon : • d’une voie de circulation, • d’une rangée de stationnements 2 roues, o la rue de Bercy est constituée de : • d’une station Vélib’. • un trottoir large côté impair, • un trottoir étroit côté pair, • 2 voies de circulation (chacune dans un sens), • 2 voies de bus.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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• au Cour Saint-Émilion : • à Bercy : o la rue François Truffaut côté Parc de Bercy est une rue semi- o la place du Bataillon du Pacifique, entourée par le boulevard de piétonne. Elle est constituée de : Bercy, la rue de Bercy et la rue de Chambertin, comporte : • un trottoir d’une largeur de 5 mètres environ, • de multiples arbres sur la place, • une voirie de 15 mètres, • une piste cyclable sur le Boulevard de Bercy (circulation vers l’est), • un alignement d’arbres, • une station Vélib’, • une station Vélib’. o la rue de Bercy du n°90 au n°108 est constituée de : • un trottoir de chaque côté de la rue (environ 4 et 8 mètres côté pair), • des rangées d’arbres de part et d’autre de la voirie. • une voie de circulation Ouest-Est, • un stationnement de chaque côté de la rue du n°100 au n°108, • une station Vélib’, • des stationnements 2 roues.

Photo 53 : Rue de Bercy du n°90 au n°108 (Source : SY STRA) Photo 54 : Rue François Truffault côté parc de Bercy (Source : SYSTRA)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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o le quai de Bercy du n°129 au n°134 comporte : • à Bibliothèque François Mitterrand : la station est entourée : • des trottoirs étroits (2 mètres environ), o de la rue de Tolbiac qui comporte : • • des stationnements, des trottoirs plantés • 2 voies de circulation (une dans chaque sens) • une voie de circulation. • 2 voies de bus (une dans chaque sens) o la rue de l’Ambroisie côté Parc de Bercy est une rue semi-piétonne. o de l’avenue de France. Dans cette zone piétonne, sous réserve des dispositions de l’article • deux larges trottoirs, R. 431-9, seuls les véhicules nécessaires à la desserte interne de la • un terre-plein central planté d’arbres avec une piste cyclable, zone sont autorisés à circuler à l’allure du pas et les piétons sont • 2 voies de circulation (une dans chaque sens) prioritaires sur ceux-ci, Elle est constituée de : • 2 voies de bus (une dans chaque sens). • un trottoir d’une largeur de 2,5 mètres environ,

• Une voirie de 11 mètres,

• un alignement d’arbres, • des stationnements 2 roues.

Photo 56 : Avenue de France côté rue de Tolbiac (Source : SYSTRA)

Photo 55 : Rue de l’Ambroisie côté Paris de Bercy (Source : SYSTRA)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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o la rue Château des Rentiers, au niveau des n°16 à n°1 8 comporte : • à Olympiades : • des trottoirs d’une largeur de 7 mètres environ, o la rue de Tolbiac, au niveau des n°93 à n°99, est con stituée : • une rangée de stationnement de chaque côté de la • de trottoirs d’une largeur de 12 mètres environ, rue, • une voie de circulation dans chaque sens, • une voie de circulation. • une voie bus, Les voiries à circulation apaisée (limitées à 30 km/h) • un double alignement d’arbres de chaque côté de la rue. (Source : Ville de Paris).

Les zones apaisées (zones de rencontre, zones 30) sont un élément « clé » du développement des circulations douces et notamment du vélo. Dans ces zones, la vitesse est limitée à 30 km/h, ce qui répond à plusieurs objectifs :

• desserte interne des quartiers, • ralentir le trafic général dans cette zone, • apaiser les relations entre automobilistes, cyclistes et piétons, • diminuer la pollution et le bruit, • permettre un épanouissement de la vie locale.

A Paris, les zones apaisées représentent 293 km de voirie. Rapporté à la voirie générale, le taux d’apaisement de la voirie à Paris est donc de 24%. A l’horizon 2014, Paris prévoit un objectif de 18% d’augmentation de ces zones apaisées. Toutes les créations de nouvelles voiries seront désormais définies comme des zones « 30 ».

Photo 57 : Rue de Tolbiac côté impair du n°93 au n°99 (Source : SYSTRA) On trouve des zones à circulation apaisée au niveau de la rue Tolbiac et à l’ouest de Châtelet. o la rue Nationale, au niveau des n°73 à n°77 comporte : • des trottoirs d’une largeur de 6 mètres environ, • une rangée de stationnements de chaque côté de la rue, • une voie de circulation. • un alignement d’arbres côté impair. o la rue de Tolbiac, au niveau des n°66 à n°68 est consti tuée de : • un trottoir d’une largeur de 12 mètres environ côté pair, • un trottoir étroit côté impair, • 2 voies de circulation vers le 13ème, • une voie de circulation vers la Seine, • des places de stationnement côté impair, • des alignements d’arbres de part et d’autre de la rue.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les services de voitures en libre-service : Autolib’ L’aire d’étude est concernée par plusieurs stations Autolib’ dont certaines sont situées à proximité immédiate des stations existantes de la ligne 14 telles que (Sources : Autolib’, Ville de Paris). Olympiades, la Bibliothèque François Mitterrand, Bercy, Madeleine et Châtelet.

Autolib’ est un nouveau service à la mobilité : des véhicules électriques en libre- Les stations Autolib’ au sein de l’aire d’étude sont cartographiées sur la carte ci- service, disponibles 24 heures sur 24 et en trajet libre, à la disposition des habitants après. du cœur dense de l'agglomération parisienne pour des déplacements courts et occasionnels. Autolib’ est une alternative à l’utilisation d’un véhicule particulier. Ce Le service Vélib’ est traité au §6.2.5. nouveau service de mobilité s’adresse à tous les automobilistes et permet de réduire la place et l’usage de l’automobile en ville.

Pour que les habitants puissent bénéficier de ce service, il a été proposé à 81 communes de participer à ce projet. Les collectivités qui ont mis en place ce service sur leur territoire se sont regroupées pour constituer le Syndicat mixte ouvert Autolib’ (46 communes sont actuellement adhérentes).

Il y a 1 740 Bluecar, 600 stations et espaces, près de 3000 bornes de charge et places de stationnement. Les stations comportent 4 à 5 places par station sur voirie et 6 à 10 places par station en parking.

Le service poursuit sa mise en place progressive pour atteindre 3 000 Bluecar pour près de 1 100 stations et 5 000 bornes de charge en 2013.

Pour résumer :

Le réseau de voiries est très dense dans l’aire d’étude. Photo 58 : Exemple de station Autolib’ (Source : Autolib’) Les zones de circulations apaisées sont faiblement développées dans l’aire d’étude (rue de Tolbiac et ouest de Châtelet).

En revanche, de nombreuses stations Autolib’ se trouvent dans l’aire d’étude.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 22 : Localisation des stations Autolib’ (Source : Ville de Paris, octobre 2012)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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6. 2. 2. Réseau de transports collectifs

(Sources : STIF, RATP, RFF). Le réseau de surface

La Ville de Paris est dotée de nombreuses infrastructures de transports (voies Dans l’aire d’étude de nombreuses lignes de bus de différents types sont présentes ferrées, réseaux de transports collectifs, routes et fleuves) qui sont autant d’axes de ainsi que la ligne de Tramway T3a (tramway des Maréchaux). Les cartes pages liaison structurants et donc fortement fréquentés. suivantes permettent de visualiser les lignes à proximité des stations de la ligne 14 du métro parisien.

Figure 65 : Plan des lignes de bus 1/2 (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 183 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Figure 66 : Plan des lignes de bus 2/2 (Source : RATP)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les données de trafic correspondant au trafic (nombre de voyageurs) moyen La station Madeleine : Elle assure la correspondance avec les lignes de bus : journalier en semaine (du lundi au vendredi) en 2011 (données RATP). Lignes de bus en correspondance à Madeleine Trafic Les bus dont le numéro est précédé d’un N font partie du réseau Noctilien, réseau de bus de nuit RATP et SNCF qui renforce l’offre de bus de 0h30 à 5h30 entre Paris 42 : Hôpital Européen G.Pompidou - 73 500 et sa banlieue (y compris lignes Noctilien affrétées RATP). Certaines données de 52 : Parc de Saint-Cloud - Opéra 118 520 trafic du réseau Noctilien ne sont pas connues (NC). La station Pyramides : Elle assure la correspondance avec plusieurs lignes de bus :

Lignes de bus en correspondance à Pyramides Trafic La station Saint-Lazare assure la correspondance avec de nombreuses lignes de 21 : Gare Saint-Lazare - Stade Charlety - Porte de bus : 141 520 Gentilly Lignes de bus en correspondance à Gare Saint-Lazare Trafic 27 : Gare Saint-Lazare - Porte d'Ivry-Claude Regaud 188 610 21 : Gare Saint-Lazare - Stade Charlety - Porte de 68 : Place de Clichy - Châtillon-Montrouge Métro 165 270 141 520 Gentilly 81 : Porte de Saint-Ouen - Châtelet 167 360 24 : Gare Saint-Lazare - Ecole Vétérinaire de Maisons- 80 730 95 : Porte de Vanves - Porte de Montmartre 248 660 Alfort 26 : Gare Saint-Lazare - Nation Place des Antilles 271 960 27 : Gare Saint-Lazare - Porte d'Ivry-Claude Regaud 188 610 29 : Gare Saint-Lazare - Porte de Montempoivre, 72 200 N01 : Circulaire intérieure 15 270 N02 : Circulaire extérieure 10 760 N15 : Villejuif Louis Aragon 8 820 N16 : Mairie de Montreuil 9 430 N51 : Gare d’Enghien 2 750 N52 : Gare d’Argenteuil 1 790 N53 : Nanterre Université RER NC N150 : Cergy-Le-Haut RER NC N151 : Gare de Mantes-la-Jolie NC N152 : Cergy-le-Haut NC N153 : Saint-Germain-en-Laye RER 790 N154 : Montigny-Beauchamp RER NC

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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La station Châtelet : Elle assure la correspondance avec de nombreuses lignes de La station Gare de Lyon : Elle dessert les lignes de bus : bus :

Lignes de bus en correspondance à Châtelet Trafic Lignes de bus en correspondance à Gare de Lyon Trafic 21 : Gare Saint-Lazare - Stade Charlety - Porte de Gentilly 141 520 20 : Gare Saint-Lazare - Gare de Lyon 89 920 24 : Gare Saint-Lazare - Ecole Vétérinaire de Maisons- 38 : Palais Royal Musée du Louvre - Porte des Lilas 167 360 80 730 Alfort 58 : Châtelet - Vanves-Lycée Michelet 79 530 29 : Gare Saint-Lazare - Porte de Montempoivre 72 200 67 : Pigalle - Stade Charlety - Porte de Gentilly 88 580 63 : Porte de la Muette - Gare de Lyon 113 110 69 : Champ de Mars - Gambetta 74 380 65 : Gare de Lyon - Mairie d'Aubervilliers 146 720 72 : Parc de Saint-Cloud - Hôtel de Ville 137 570 87 : Champ de Mars - Porte de Reuilly 85 820 74 : Clichy-Berges de Seine - Hôtel de Ville 99 380 91 : Montparnasse 2 Gare TGV - Bastille 218 680 75 : Pont Neuf - Porte de la Villette 88 940 N01 : Circulaire intérieure 15 270 81 : Porte de Saint-Ouen - Châtelet 167 360 N02 : Circulaire extérieure 10 760 85 : Mairie de Saint-Ouen - Luxembourg 92 440 N11 : 11 980 N11 : Pont de Neuilly 11 980 N16 : Mairie de Montreuil 9 430 N12 : Romainville Carnot 11 400 N31 : Gare de Lyon ou Juvisy RER 4 970 N13 : Bobigny Pablo Picasso 11 680 N32 : Boissy-Saint-Léger RER 2 330 N14 : Mairie de Saint-Ouen 13 690 N33 : Villiers-sur-Marne RER 1 830 N15 : Villejuif Louis Aragon 8 820 N34 : Torcy RER 4 020 N16 : Mairie de Montreuil 9 430 N35 : Nogent-le-Perreux RER 1 620 N21 : Chilly-Mazarin Libération 2 230 N130 : Marne-la-Vallée Chessy RER NC N22 : Marché de Rungis 6 030 N131 : Brétigny RER NC N23 : Chelles Gournay RER 3 360 N132 : Melun RER NC N122 : Saint-Rémy-lès-Chevreuse RER 1 090 N133 : Juvisy RER NC N144 : Gare de l’Est NC N134 :Combs-la-Ville RER NC N145 : Gare de l’Est NC N144 : Gare de l’Est NC Navette Kéolis : Gare de Lyon - BercY NC

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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La station Bercy : Elle assure la correspondance avec les lignes de bus : Le réseau ferré

Lignes de bus en correspondance à Bercy Trafic Réseau ferré de France (RFF) est l’établissement public en charge du réseau ferré national (RFN). 24 : Gare Saint-Lazare - Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort 80 730 87 : Champ de Mars - Porte de Reuilly 85 820 La Société nationale des chemins de fer français (SNCF), est notamment chargée N32 : Boissy-Saint-Léger RER 2 330 de l'exploitation commerciale du transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises. Elle réalise également la maintenance, pour le compte de Réseau N35 : Nogent-le-Perreux RER 1 620 ferré de France (RFF) du réseau ferré national français. N130 : Marne-la-Vallée Chessy RER NC Le réseau ferroviaire français a pour particularité d'être en grande partie centré sur Navette Kéolis : Gare de Lyon - Bercy NC Paris. Les lignes majeures du réseau sont pour la plupart tournées vers la capitale. C'est ainsi que les six gares principales de Paris (Gare du Nord, Gare de l’Est, Gare La station Bibliothèque François Mitterrand est en correspondance via l’avenue de de Lyon, Gare Saint-Lazare, et Gare d’Austerlitz) sont les France avec le prolongement du tramway T3 mis en service en décembre 2012 à la premières gares nationales en termes de fréquentation. Elles constituent un réseau station Porte de France. particulièrement important en région Parisienne.

La station Cour Saint-Émilion : Elle dessert les lignes de bus :

Lignes de bus en correspondance au Cour Saint-Émilion Trafic 24 : Gare Saint-Lazare - Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort 80 730 64 : Gambetta - Place d'Italie 121 520 109 : Terroirs de France - Charenton-Rives de Bercy 20 510 111 : Terroirs de France - Champigny-Saint-Maur RER 74 170 N32 : Boissy-Saint-Léger RER 2 330

La station Bibliothèque François Mitterrand : Elle assure la correspondance avec les lignes de bus : Aire d’étude

Lignes de bus en correspondance à Bibliothèque François Trafic Mitterrand 62 : Porte de Saint-Cloud - Bibliothèque François Mitterrand 330 430 64 : Gambetta - Place d'Italie 121 520 132 : Bibliothèque François Mitterrand - Vitry-sur-Seine Cité 68 190 du Moulin Vert 325 : Château de Vincennes Métro - Bibliothèque François 90 120 Mitterrand Métro N131 : Brétigny RER NC

La station Olympiades : Elle dessert les lignes de bus :

Figure 67 : Carte du réseau ferroviaire dans le cœur de l'agglomération parisienne Lignes de bus en correspondance à Olympiades Trafic (Source : SNCF) 62 : Porte de Saint-Cloud - Bibliothèque François Mitterrand 330 430 64 : Gambetta - Place d'Italie 121 520 83 : Friedland-Haussmann - Porte d'Ivry-Claude Regaud 108 770 N31 : Gare de Lyon ou Juvisy RER 4 990

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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La Gare Saint Lazare Le projet d'adaptation des stations de la ligne 14 à la station Bercy prend en compte l'amélioration de l'intermodalité entre la gare Paris Bercy et la ligne Située dans le 8e arrondissement de Paris, la Gare Saint-Lazare est à l'origine de 14. nombreuses lignes assurant un important trafic de banlieue (lignes ), ainsi qu’un trafic grandes lignes en direction du nord-ouest de la France. Ainsi la Gare La Gare d’Austerlitz Saint-Lazare gère intégralement les lignes J et L et partiellement la ligne U du Transilien. Elle représente le terminus pour l’ensemble de ces lignes. La Gare d'Austerlitz, est l'une des six grandes gares terminus de la SNCF à Paris, située sur le bord de Seine (rive gauche) dans le 13e arrondissement. Elle est située La Gare Saint-Lazare se situe au nord de l’aire d’étude. à la tête des lignes qui desservent notamment Toulouse, Orléans, Brive, Bourges et Montluçon. La Gare de Lyon La Gare d’Austerlitz se situe le long de la Seine en face de la Gare de Lyon en La Gare de Lyon, située dans le 12e arrondissement, est à la fois : limite de l’aire d’étude.

La ligne A du RER • une gare de grandes lignes assurant la desserte d'un grand quart centre- est/sud-est de la France, en particulier des villes de Belfort et Montbéliard, La ligne A traverse d'est en ouest l'agglomération parisienne, avec plusieurs Besançon, Dijon, Lyon, Grenoble, Valence, Avignon, Saint-Étienne, branches aux extrémités d'un tronçon central. Elle relie Saint-Germain-en-Laye, Marseille, Toulon, Nice, Montpellier et Mulhouse, Cergy et Poissy à l'ouest, à Boissy-Saint-Léger et Marne-la-Vallée à l'est, en • une gare internationale (liaisons avec Genève, Lausanne, Neuchâtel, Berne, passant par le cœur de Paris. Bâle et Zurich en Suisse et avec l'Italie), • Au sein de l’aire d’étude, on retrouve plusieurs stations du RER A : Auber, Gare et une gare du réseau Transilien (lignes Paris-Montereau via Héricy, Paris- de Lyon et Châtelet-les-Halles. Montereau via Moret et Fontainebleau et enfin Paris-Montargis) réalisant la desserte du sud-est de l'agglomération parisienne avec la ligne R du La ligne B du RER Transilien. La ligne B traverse l'agglomération parisienne selon un axe nord-est/sud-ouest, La Gare de Lyon est aussi la tête de ligne des TGV Sud-Est, Rhône-Alpes et avec plusieurs embranchements. Elle relie les stations Aéroport Charles-de-Gaulle Méditerranée. 2 TGV et Mitry - Claye au nord-est, à Robinson et Saint-Rémy-lès-Chevreuse au sud, en passant par le cœur de Paris. La Gare de Bercy Au sein de l’aire d’étude, on retrouve une station du RER B : Châtelet-les-Halles. La gare de Bercy, située dans le 12e arrondissement, assure les liaisons Intercités Paris - Clermont-Ferrand ainsi que celles des TER Bourgogne. La ligne C du RER

Depuis le 23 juillet 2012, la SNCF a lancé iDBUS4, des bus à destination de La ligne C du RER traverse l'agglomération parisienne avec de nombreux Londres, Bruxelles, Lille et Amsterdam qui ont pour origine/destination la Gare de embranchements. La ligne relie à l'ouest Pontoise, Versailles-Rive-Gauche et Saint- Paris-Bercy. Quentin-en-Yvelines et, au sud, Massy - Palaiseau, Dourdan et Saint-Martin- d'Étampes, ainsi que Versailles-Chantiers par un tracé quasi circulaire, en passant La Gare de Bercy se situe sur le boulevard de Bercy, à proximité de la station par le cœur de Paris. Elle possède de nombreux arrêts, en particulier dans Paris. Bercy. Au sein de l’aire d’étude, on retrouve deux stations de la ligne C : Bibliothèque Intermodalité en gare de Paris Bercy François Mitterrand et Saint-Michel-Notre-Dame. Cette dernière est située en limite de l’aire d’étude, en face de l’Île de la Cité. L’arrivée des Trains express régionaux (TER) Bourgogne en gare de Paris Bercy puis, plus récemment, des Trains d’équilibre du territoire (TET) Intercités Paris- La ligne D du RER Nevers - Clermont-Ferrand ont conduit la RATP, le STIF, la Région et l’Etat, à réfléchir à l’amélioration de l’intermodalité entre la gare de Bercy et le réseau Elle dessert une grande partie de la région Île-de-France selon un axe nord-sud. environnant des transports en commun, en particulier avec la station de métro Bercy Elle relie Orry-la-Ville et Creil au nord à Melun et Malesherbes au Sud, en passant (lignes 14 et 6). par le cœur de Paris.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Au sein de l’aire d’étude, on retrouve deux stations : Gare de Lyon et Châtelet- les-Halles.

La ligne E du RER

Elle dessert l'est de l'agglomération parisienne selon un axe est-ouest. Elle relie Haussmann - Saint-Lazare, à l'ouest, au cœur de Paris, à Chelles - Gournay et Tournan, à l'est.

Au sein de l’aire d’étude, on retrouve une station du RER E : Haussmann-Saint- Lazare.

Nombre de voyageurs par jour RER Longueur des lignes de RER ouvrable en moyenne RER A 109 km 1 100 000 RER B 80 km 900 000 RER C 187 km 500 000 RER D 197 km 550 000 RER E 56 km 312 000

Tableau 12 : Tableau récapitulatif du trafic voyageurs sur les lignes RER (Sources : RATP et STIF)

Les correspondances de la ligne 14

La ligne 14 est en correspondance avec une ligne de tramway, 10 lignes de métro et les 5 lignes de RER :

• la ligne C du RER et la ligne 3 du tramway via un cheminement piéton en voirie à Bibliothèque François Mitterrand, • la ligne 6 du métro à Bercy, • la ligne 1 du métro et les lignes A et D du RER à Gare de Lyon, • les lignes 1, 4, 7 et 11 du métro et les lignes A, B et D du RER à Châtelet-les Halles, • la ligne 7 du métro à Pyramides,

• les lignes 8 et 12 du métro à Madeleine, Carte 23 : Carte du réseau métro-RER de Paris autour de la ligne 14 existante • les lignes 3, 12 et 13 du métro et la ligne E du RER à Saint-Lazare. Un (Source : INEXIA) couloir de correspondance relie également la ligne 14 à la ligne 9 à Saint Augustin et Havre Caumartin, la ligne A à Auber et les lignes 7 et 8 à Opéra.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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6. 2. 3. Les utilisateurs de transports collectifs dans Réseau Transilien l’aire d’étude La ligne 14 est en correspondance avec plusieurs gares du réseau Transilien qui dessert la Gare Saint-Lazare et la Gare de Lyon. Les trafics quotidiens (donnée (Sources : STIF, RATP, SNCF, schéma de principe adaptation des stations 2008) sont respectivement de 160 200 voyageurs et 106 950 voyageurs. existantes de la ligne 14). Suit la Gare Haussmann Saint-Lazare qui accueille 69 090 voyageurs par jour. Ces Les réseaux de transports collectifs sont fortement sollicités dans le cœur de gares Transilien comptent parmi les 6 plus fréquentées d’Île-de-France. l’agglomération, sous l’effet de la forte croissance de la demande observée depuis quelques années.

Métro

Aujourd’hui, près de 500 000 personnes utilisent la ligne 14 du métro quotidiennement. Elle se situe parmi les plus fréquentées du réseau de métro.

A l'heure de pointe du matin (c'est-à-dire entre 8h30 et 9h30), sa charge maximale est de 23 000 voyageurs entre les stations Gare de Lyon et Châtelet.

Le graphique ci-après montre le trafic moyen dans les stations de métro en nombre d’entrants directs un jour ouvrable (données 2009).

Ainsi, les stations Saint-Lazare, Gare de Lyon et Bibliothèque François Mitterrand font partie des 8 stations les plus fréquentées avec un nombre d’entrants supérieurs à 50 000 par jour ouvrable (2009).

La station de métro Saint-Lazare accueille 38,9 millions de voyageurs par an (donnée 2008) entrants dans la station (y compris les voyageurs en correspondance). Puis, suit Gare de Lyon, avec 35,9 millions de voyageurs par an (en 2008). Après les gares Montparnasse, Gare de l’Est et République, la station Bibliothèque François Mitterrand présente un trafic annuel de 15,4 millions de voyageurs entrant dans la station et vient enfin Châtelet avec 14,5 millions (en Figure 68 : Entrants directs dans les stations de métro un jour ouvrable en 2009 2008). (Sources : STIF 2011, IGN BD TOPO 2009, RATP 2009) RER

La ligne 14 est en correspondance avec plusieurs gares du RER dont :

• la Gare de Lyon (RER A et D) et Châtelet-les Halles (RER A, B et D) ont les Pour résumer : trafics annuels (2008) sont respectivement de 30,6 millions et 14,8 millions de voyageurs entrants dans la gare (y compris les voyageurs en correspondance). Elles sont parmi les 5 gares RER les plus fréquentées Le réseau de bus et de métro est d’Île-de-France. particulièrement dense dans l’aire d’étude et indispensable pour les • la Gare Bibliothèque François Mitterrand (RER C) : 50 000 entrants par déplacements des usagers. jour (comptages de 2012). • la Gare Haussmann Saint-Lazare (RER E) : 70 000 entrants par jour Les stations existantes de la ligne 14 (comptages de 2008). desservent de nombreuses lignes de métro, de RER et de bus, très fréquentées et dont la fréquence de passage est élevée.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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6. 2. 4. Infrastructures fluviales Ports fluviaux A Paris, on retrouve plusieurs ports, situés dans l’aire d’étude : (Source : « le cahier de l'éclusier » Données collectées aux écluses par les Services de Navigation de la Seine (SNS)). BTP • les ports de Bercy amont et de Bercy aval. Ces deux ports sont destinés au Généralités sur le transport fluvial dans l’aire d’étude transport de marchandises essentiellement lié au BTP*, Bâtiment et Travaux Publics • le port d’Austerlitz, destiné aux activités de valorisation des déchets. Il s’agit La Seine traverse le centre et le sud de l’aire d’étude au niveau des stations Châtelet, Gare de Lyon, Bercy, Cour Saint-Émilion et Bibliothèque François d’un port mixte : il concilie vocation portuaire, activités de tourisme fluvial et loisirs. Mitterrand. • le port de la Rapée, situé sur le quai de la Rapée au niveau de la Gare de Le fleuve présente de nombreux avantages au vu de sa largeur et des possibilités Lyon, destiné au transport de marchandises du BTP mais l’occupation du de desserte qu’il offre (desserte de ports à Paris en amont et en aval de la ville et port est presque exclusivement tournée vers les loisirs. Mais d’autres débouché sur la Manche). De plus, la navigation fluviale est un moyen de transport utilisations sont aussi représentées dont le poste d’approvisionnement en parmi les plus sûrs et les plus respectueux de l'environnement. fioul de la Compagnie Parisienne du Chauffage Urbain, • Dans l’aire d’étude, la navigation de bateaux de plaisance destinée à l’activité le port de la Gare, situé sur le quai de la gare en face du parc de Bercy, est touristique est très importante. Inversement, le trafic fret est faible. un port de loisirs : les bateaux-spectacles et de loisirs, la piscine Joséphine- Baker…, Le trafic fret concerne essentiellement les produits agricoles, les denrées • le port de Tolbiac, situé sur le quai Panhard et Levassor, à proximité de la alimentaires, les combustibles minéraux, les produits pétroliers, les minerais, les Bibliothèque François Mitterrand, dont l’activité est entièrement consacrée à produits métallurgiques, les matériaux de construction, les engrais, les produits la fonction industrielle (logistique et transport de conteneurs) du fleuve. Il chimiques ainsi que les machines et les produits manufacturés. Ces produits sont s’agit d’un transport par voie d’eau de matériaux et de marchandises essentiellement transportés par des péniches de plusieurs dizaines de mètres de indispensables au bon fonctionnement de la ville, qui limite ainsi l’utilisation long. des camions au dernier segment de l’approvisionnement.

Le trafic sur la Seine est en perpétuelle augmentation. Celui-ci a augmenté de 12 % en dix ans (entre 1999 et 2009), en termes de tonnage transporté. Cette augmentation fait de la Seine le premier bassin concernant le trafic de conteneurs, devant le Rhin. En 2010, il est passé à environ 10 000 bateaux de fret à l’écluse de Suresnes (10 355) située en amont de l’écluse de Chatou (9 368). Ce trafic va certainement continuer d’augmenter grâce à la création de nouvelles infrastructures sur la Seine dans les dix prochaines années ou à la promotion et à l’incitation de ce mode de transport faiblement polluant, au travers du Grenelle de l’environnement. Pour résumer :

Le réseau fluvial joue un rôle important dans l’activité de la région Parisienne. Dans l’aire d’étude, il existe des ports de loisirs, mixtes et industriels comme le port de Tolbiac.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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6. 2. 5. Modes de déplacements « doux »

Les itinéraires cyclables

(Sources : Ville et PLU de Paris (Direction de la voirie et des déplacements)).

Les circulations douces désignent les modes de déplacement non-motorisés, principalement la marche à pied et le vélo, auxquels s’adjoint le roller. Si la marche a un rayon de portée limité qui réduit la fonction de ce mode au quartier d’habitation ou d’activités, le vélo, quatre fois plus rapide, peut jouer un rôle essentiel dans les déplacements urbains.

Le réseau cyclable s’étend et se densifie parallèlement à une forte augmentation des circulations de vélos. Son évolution, suivie régulièrement par l’Observatoire des déplacements de la mairie de Paris, montre une augmentation de + 97% (fin 2009) par rapport à début 2001.

Au sein de l’aire d’étude, ce mode de déplacement s’est largement développé ces dernières années et continue à progresser.

A Paris, sur les 446 km d’aménagements cyclables existants (dont 159 km de couloirs de bus ouverts aux vélos), plusieurs sont présents dans l’aire d’étude.

• des couloirs de bus ouverts aux vélos : o la rue de Rome, o le boulevard Haussmann, o l’avenue de l’Opéra, o la rue de Rivoli, o la rue Joseph Kessel traversant le parc de Bercy. • et des aménagements cyclables : o autour de la place de la Madeleine o sur l’avenue de France o de part et d’autre des rives de la Seine, le long des quais de la Gare de Lyon à la Bibliothèque François Mitterrand, o sur le pont de Tolbiac.

La place de la Madeleine est également entourée d’une piste cyclable.

Les pistes cyclables recensées dans l’aire d’étude ont majoritairement une vocation utilitaire mais peuvent également être empruntées à des fins touristiques : elles permettent notamment de rejoindre le cœur de la ville et les quais de Seine.

Les aménagements cyclables sont représentés sur la carte ci-après.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 24 : Aménagements cyclables (Source : Ville de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les services de vélos en libre-service : Vélib’

(Sources : Ville et PLU de Paris (Direction de la voirie et des déplacements)).

La Ville de Paris a mis en place depuis juillet 2007 un service de vélos en libre- service : Vélib’. Ce système, accessible au travers de stations, est proposé aux habitants moyennant un abonnement. On recensait, à la fin juin 2012, 18 500 vélos répartis sur 1 700 stations.

De nombreuses stations Vélib’ sont présentes dans l’aire d’étude et à proximité de chacune des stations de la ligne.

Ces éléments sont représentés sur la carte ci-après.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 25 : Localisation des stations Vélib’ (Source : Ville de Paris, septembre 2012)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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moins de 200 mètres. Un parc commercial, soit 1 000 places de Stationnement mixte : 6. 3. STATIONNEMENTS stationnement, est situé dans les 150 mètres autour de la station. Stationnement conjuguant la fonction des stationnements • A la station Olympiades : plusieurs zones de stationnement mixte et rotatif rotatifs à un régime plus souple (Source : Ville de Paris). sont contiguës à la station. Un parc commercial, soit 492 places de pour les "résidents" (pas de durée stationnement, est situé dans les 250 mètres autour de la station. limite de stationnement, tarifs De nombreux stationnements se trouvent dans l’aire d’étude. moins chers), afin de favoriser ces L’offre de stationnement sur voirie dans la zone des stations Gare de Lyon – derniers. On trouve, à des distances plus ou moins proches des stations, des stationnements Bercy - Cour Saint-Émilion - Bibliothèque et Olympiades est de 3 536 sur voirie et des parkings collectifs (données 2011) : stationnements mixtes, 591 rotatifs et 32 gratuits soit au total Stationnement rotatif : 4 159 stationnements. Réglementation de stationnement payant sur voie publique assortie • A la station Saint-Lazare : une zone de stationnement mixte* et une zone de Ces 3 zones présentent un bilan de stationnement résidentiel globalement d'une durée maximum de stationnement rotatif* se trouvent à moins de 200 mètres. 3 parcs excédentaire, grâce à l’offre hors voirie (liée notamment aux parcs mixtes et stationnement généralement commerciaux et un parc mixte (commercial et résidentiel), soit 2 005 places, commerciaux). comprise entre 1 h et 3 h. sont situés dans les 200 mètres autour de la station. • A la station Madeleine : plusieurs zones de stationnement rotatif sont La figure ci-contre permet de localiser les stationnements sur et hors voirie localisées tout autour de la place de la Madeleine. Un parc mixte à proximité (données de 2010). immédiate et un parc commercial, soit 1 199 places, sont situés dans les 200 mètres autour de la station. • A la station Pyramides : plusieurs zones de stationnement mixte et rotatif se trouvent dans les 100 mètres. Un parc mixte et un parc commercial, soit 1 324 places de stationnements, sont situés dans les 200 mètres autour de la station.

L’offre de stationnement sur voirie dans la zone des stations Saint-Lazare, Madeleine et Pyramides est de 3 141 stationnements mixtes, 660 rotatifs et 51 gratuits, soit au total 3 852 stationnements sur voirie.

• A la station Châtelet : plusieurs zones de stationnement mixte sont localisées dans les 400 mètres. Deux parcs mixtes, soit 764 places de stationnements, sont situés dans les 200 mètres autour de la station.

L’offre de stationnement sur voirie dans la zone de Châtelet est de 176 stationnements rotatifs.

• A la station Gare de Lyon : plusieurs zones de stationnement mixte et rotatif sont dans les 150 mètres. Un parc commercial et un parc mixte, soit 383 places de stationnement, sont situés dans les 150 mètres autour de la station. • A la station Bercy : plusieurs zones de stationnement mixte sont contiguës à la station. Deux parcs commerciaux, soit 1 367 places de stationnement, sont situés dans les 400 mètres autour de la station. • A la station Cour Saint-Émilion : plusieurs zones de stationnement mixte se trouvent dans les moins de 300 mètres. Un parc commercial, soit 1 333 places de stationnement, est situé dans les 200 mètres autour de la station. • A la station Bibliothèque François Mitterrand : plusieurs zones de stationnement mixte sont localisées à proximité immédiate de la station à

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Figure 69 : Carte des places de stationnement (Source : Ville de Paris, 2010)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 197 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

La carte ci-après représente le trafic moyen journalier annuel (TMJA) qui est égal au 6. 4. ANALYSE DE L’OFFRE DE TRANSPORT trafic total de l’année 2011 (en rouge), ou 2010 (en bleu), ou 2009 (en vert) divisé par 365 (nombre de jours). (Source : Ville de Paris)

6. 4. 1. Le trafic sur le réseau de voirie

Paris est une commune où le réseau de voirie supporte un trafic routier soutenu.

Dans l’aire d’étude, les axes routiers les plus empruntés sont :

• le quai de Bercy périphérique (n°1 sur la figure ci-a près) au niveau du Cour Saint-Émilion dans le sens périphérie - Paris. La charge journalière est de 80 210 véhicules, • le quai de la Rapée périphérique (n°2 sur la figure ci-après) au niveau de son intersection avec l’avenue Ledru-Rollin dans le sens Paris-périphérie avec une charge journalière de 67 630 véhicules, • le quai de Bercy (n°3 sur la figure ci-après) dans le sen s Paris-périphérie avec une charge journalière de 67 460 véhicules, • le quai de Bercy périphérique (n°4 sur la figure ci-a près) au niveau du Cour Saint-Émilion dans le sens Paris-périphérie (65 960 véhicules par jour en moyenne).

Le trafic important sur ces axes routiers s’explique par le fait que la majorité des déplacements reliant Paris et la banlieue est effectuée via le boulevard périphérique qui est relié à ces axes.

D’autres axes routiers structurants à l’échelle de l’aire d’étude jouent un rôle important pour la circulation. La charge journalière est de 35 000 à 50 000 véhicules sur ces axes. ll s’agit :

• du quai de la Rapée (n°5 et 6 sur la figure ci-après) dans le sens périphérie- Paris, Pour résumer : • du boulevard du Palais vers l’est (n°7 sur la figure ci -après), • du pont d’Austerlitz (n°8 sur la figure ci-après), • Paris est une commune où le réseau de du quai de l’Hôtel de Ville à l’intersection avec la rue du Pont Louis Philippe voirie supporte un trafic routier dans le sens Paris-périphérie (n°9 sur la figure ci-apr ès), soutenu. • de la rue Rivoli dans le sens Louvre-Tuileries (n°10 sur la figure ci-après), D’autres axes routiers structurants à • de l’avenue des Champs-Elysées vers la Concorde (n°11 sur la figure l’échelle de l’aire d’étude jouent un rôle ci-après), important pour la circulation. La charge journalière est de 35 000 à 50 000 • du quai des Grands Augustins vers l’ouest (n°12 sur la fig ure ci-après). véhicules sur ces axes.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 198 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Trafic moyen journalier annuel : 9 Le trafic moyen journalier annuel (TMJA) est égal au nombre de véhicules circulant sur un axe divisé par 365. 6 2

12

1

8

5 7

3

11

10

4

Figure 70 : Trafic routier moyen journalier annuel dans l’aire d’étude (Source : Ville de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Prolongement ou amélioration de la circulation des RER 6. 5. PROJETS Cinq projets destinés au prolongement ou à l’amélioration de la circulation des RER, De nombreux projets de transport sont en cours de réalisation ou seront réalisés se trouvent dans l’aire d’étude : prochainement, au sein de l’aire d’étude ou à proximité. Ils sont de deux types : • réaménagement du pôle d’échanges RER de Châtelet-les-Halles, • les projets de transport en commun, menés en grande partie par le Syndicat • schéma directeur du RER A, des Transports d’Île-de-France (STIF), avec l’ensemble des partenaires du monde du transport (RATP, SNCF, RFF et les gestionnaires de voirie…), • schéma directeur du RER C, • les projets d’aménagement de voirie (route, modes actifs, aménagements • schéma-directeur du RER D, pour les bus…), réalisés essentiellement par l’Etat, les Départements, les • prolongement du RER E à l’ouest (EOLE à l’ouest). Communes et leur Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI). Le Plan de mobilisation des transports prévoit l'amélioration des lignes C et D du RER, ainsi que la modernisation du RER E à l'est. La convention spécifique 6. 5. 1. Projets de transport en commun transports complète le dispositif en engageant cette démarche pour la ligne A du RER. (Sources : STIF, projet de SDRIF de 2012).

Les projets de transports en cours ou à venir, dans l’aire d’étude, sont de différentes natures :

• Schémas Directeurs des lignes de RER A, C et D (amélioration de la circulation), prolongement du RER E à l’ouest et réaménagement de pôle d’échange RER à Châtelet-les-Halles, • prolongement ou amélioration de lignes de métro, • création du réseau Grand Paris Express. • création du TZen5.

TZen5

Le TZen5 circulera sur une voie dédiée entre Paris 13ème et le secteur du pôle d’échange de Choisy-le-Roi. Il accompagne le développement de nombreux projets urbains sur le secteur de Seine Amont : Massena-Bruneseau à Paris, Ivry-Port et Ivry-Confluences à Ivry, Ardoines à Vitry, Lugo à Choisy-le-Roi.

Cette ligne longue de 10,5 km comportera une vingtaine de stations et desservira 150 000 personnes à l’horizon 2030.

Le bilan de la concertation préalable est prévu pour présentation au Conseil du STIF en 2013.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Pôle d’échanges RER de Châtelet-les-Halles Schéma directeur du RER A

Le pôle d’échanges RER de Châtelet-les-Halles fait l’objet d’un Ce schéma définit le plan d’actions élaboré pour le court et le moyen réaménagement d’envergure afin de désenclaver les espaces de terme avec comme objectifs : transport et d’améliorer le dispositif de sécurité incendie. • le renforcement des performances de la ligne : augmenter la Ces aménagements consistent en la création de nouveaux accès, la capacité d’accueil, supprimer les points de fragilité, • Description rénovation de la salle d’échanges RER pour faciliter les cheminements, Description l’amélioration de l’exploitation commune de la ligne par la RATP l’amélioration de la qualité des espaces voyageurs et de l’accessibilité. et la SNCF, • Le projet prévoit 750 000 voyageurs par jour dans l’ensemble du pôle et l’amélioration de la gestion des situations perturbées en plaçant métro et 520 000 voyageurs par jour dans la gare RER. le voyageur au centre du dispositif, • l’adaptation de l’offre de transport aux besoins des voyageurs, Cf. partie 7. 4. 1 Réaménagement des Halles. • l’amélioration de la qualité de service dans les gares et les trains.

Commune(s) Paris. Paris et les départements des Hauts-de-Seine, des Yvelines, du Val Commune(s) d’Oise, du Val-de-Marne, de la Seine-et-Marne et de la Seine-Saint- Déclaration d’utilité publique : 28 janvier 2010 Denis. Calendrier 2016 : Fin des travaux Mise en service prévue : Situation par • 2017-2019 pour les opérations dont la réalisation peut être rapport au La station Châtelet est une des stations existante de la ligne 14. Calendrier décidée immédiatement sans la réalisation d’un schéma de projet principe. • 2019-2022 pour les opérations faisant l’objet d’un schéma de Pour l’aménagement urbain, la Ville de Paris a délégué sa maîtrise principe. Pilote du projet / d’ouvrage à la SemPariSeine (associée à Iosis Conseil) qui assure Maitre également la cohérence d’ensemble de l’opération. Pour le projet de Deux stations de la ligne 14 sont en correspondance avec deux arrêts du d’ouvrage transport, le STIF, la Ville de Paris et la RATP ont défini par convention RER A : Châtelet et Gare de Lyon. les modalités de maîtrise d’ouvrage unique assurée par la RATP. Situation par Une gare du RER A, Auber, se situe dans l’aire d’étude. De plus, elle rapport au sera concernée par d’importants travaux (rénovation de la salle projet d’échanges, reprise de revêtements, de la signalétique et des équipements des quais) car elle fait partie des gares à fort trafic dont l’état actuel nécessite une amélioration sensible de la qualité de service pour les voyageurs.

Le STIF pilote la mise en œuvre du schéma directeur du RER A. Plan Pilote du projet / Conformément à la loi du 13 février 1997, RFF est maître d’ouvrage pour Maitre les évolutions de l’infrastructure du réseau ferré national. La SNCF d’ouvrage assure la maîtrise d’ouvrage des biens dévolus à l’exploitation. La RATP est également maître d’ouvrage.

Source STIF, RATP

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Source STIF

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Schéma directeur du RER C Schéma directeur du RER D

Ce schéma définit le plan d’actions élaboré pour le court et le moyen L’avant-projet fait suite au schéma de principe du RER D, décidé par le terme avec comme objectifs : STIF au Conseil du 8 juillet 2009. L’objectif est de réaliser les • aménagements nécessaires en vue d’améliorer la régularité, tout en d’améliorer la régularité du RER C, offrant une desserte nettement renforcée. La fréquence des trains sera • d’améliorer la lisibilité et la qualité du service, améliorée avec 12 trains par heure dans la partie nord de la ligne et le renforcement de la desserte dans le Val-de-Marne d’ici 2014. • Description de faire évoluer les dessertes aux heures de pointe pour tenir Description compte de l’augmentation importante de la demande. Le projet prévoit la modernisation de la signalisation (KVBP), le renforcement de l’alimentation électrique et l’amélioration de la capacité Le projet prévoit la modernisation des infrastructures existantes des terminus de Goussainville. Il prévoit également une correspondance (résorption du nœud de Brétigny, amélioration de la signalisation…). Il est avec les lignes du Grand Paris Express à la gare Saint-Denis Pleyel. prévu la correspondance avec le Grand Paris Express (GPE), sur le prolongement de la ligne 14 du métro, aux stations Porte de Clichy et A l’horizon 2020, une troisième mission sur la branche Melun sera Clichy – Saint-Ouen RER. ajoutée.

Commune(s) Paris, Clichy-la-Garenne, Saint-Ouen, Asnières, Gennevilliers Commune(s) Paris et Saint-Denis (93)

Calendrier Mise en service prévue à l’horizon 2017. • 2011 : Approbation de l’avant-projet Calendrier • 2011 : Début des travaux Situation par Une station de la ligne 14 est en correspondance avec un arrêt du rapport au • Fin 2013 : Mise en service progressive RER C : Bibliothèque François Mitterrand projet Situation par Deux stations de la ligne 14 actuelle sont en correspondance avec deux rapport au Le STIF pilote la mise en œuvre du schéma directeur du RER C. arrêts du RER D : Gare de Lyon et Châtelet. Pilote du projet / projet Maitre RFF est maître d’ouvrage pour les évolutions de l’infrastructure du réseau ferré national. La SNCF assure la maîtrise d’ouvrage des biens dévolus à d’ouvrage Le STIF pilote la mise en œuvre du schéma de principe du RER D. l’exploitation. Pilote du projet / Maitre RFF est maître d’ouvrage pour les évolutions de l’infrastructure du réseau d’ouvrage ferré national. La SNCF assure la maîtrise d’ouvrage des biens dévolus à l’exploitation.

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Source STIF

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Prolongement ou amélioration de lignes de métro Prolongement du RER E à l’ouest (EOLE à l’ouest) Concernant les métros, on trouve dans l’aire d’étude des projets inscrits au projet de Le prolongement du RER E à l’ouest d’Haussmann-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie a pour principal objectif d’accompagner le développement SDRIF de 2012 : de l’ouest francilien en améliorant la liaison Paris – La Défense. Il s’agit de réaménager la ligne existante entre Mantes-la-Jolie et La Défense et • A l’horizon du « plan de mobilisation » : il s’agit des opérations engagées de percer un tunnel entre Haussmann-Saint-Lazare et La Défense. Le projet s’accompagnera de la création de 3 nouvelles gares (La Défense, ou programmées dans le cadre du plan de mobilisation pour les transports en Île-de-France ou au Plan régional pour la mobilité durable et qui ont Nanterre et Porte Maillot). et traversera trois départements (Paris, les Hauts-de-Seine et les Yvelines). vocation à être réalisées à l’horizon 2020 : Description

Les principaux enjeux de ce projet sont de renforcer la desserte de o la désaturation de la ligne 13 par le prolongement de la ligne 14 à l’ouest francilien, notamment du Mantois et du secteur de Seine Aval, de Mairie de Saint-Ouen,

réaliser une dorsale structurante est-ouest permettant de décharger le o le prolongement de la ligne 11 du métro, RER A, et d’offrir un accès renforcé au secteur de La Défense. o certains tronçons du réseau Grand Paris Express (GPE). Le projet prévoit des correspondances avec le Grand Paris Express, avec le prolongement de la ligne 14 du métro au niveau de la gare Haussmann • A l’horizon « <2030 » : il s’agit des opérations dont la conduite des études – Saint-Lazare et avec la ligne orange à la station Nanterre La Folie. est inscrite au plan de mobilisation et pour lesquelles la réalisation est Commune et Paris et les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines prévue avant 2030 : département o le prolongement de la ligne 10 du métro. • Début 2012 : Enquête publique Calendrier • Janvier 2013 : Déclaration d’Utilité Publique • 2020 : Mise en service prévisionnelle

Situation par Ce projet est en correspondance avec la gare de Haussmann – Saint- rapport au Lazare, station existante de la ligne 14. projet

Pilote du projet / Maitre La maîtrise d’ouvrage des études est conjointe entre RFF et le STIF d’ouvrage

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Prolongement de la ligne 11 du métro Désaturation de la ligne 13 par le prolongement de la ligne 14 La ligne 13 du métro, exploitée en fourche dans sa partie nord Le projet prévoit le prolongement de la ligne de Mairie des Lilas jusqu’à (Branches Asnières -Gennevilliers et Saint-Denis), présente une forte Rosny-Bois - Perrier (RER E) ainsi que l’adaptation des stations fréquentation conduisant à des conditions de transport difficiles. Le existantes de la ligne 11. STIF a décidé de mettre en œuvre une solution pérenne pour désaturer Ce prolongement permettra des correspondances avec le tramway T1 la ligne 13 en prolongeant la ligne 14 du métro au nord. La performance Place Carnot à Romainville ainsi que la desserte des pôles majeurs de la ligne 14 et ces nouvelles correspondances rendront cette ligne Description (Hôpital Intercommunal, Centre commercial Rosny 2) et de nombreux Description attractive et permettront de désaturer la ligne 13 de 23%. projets urbains des collectivités locales du territoire (ZAC, opérations ANRU). Ce projet prévoit un passage en souterrain sur 5,8 km de tracé, depuis Ce projet prévoit 5 km de tracé et 6 nouvelles stations et la la Gare Saint-Lazare jusqu’à Mairie de Saint-Ouen et la création de correspondance avec la ligne orange du Grand Paris Express à la station 4 stations. Ce projet permettra des correspondances efficaces avec les Rosny Bois Perrier, T3 à Porte des Lilas. deux branches de la ligne 13 et avec le RER C, la ligne L du Transilien, le T3 à Porte d’Asnières et de nombreuses lignes de bus. Commune et Paris, Les Lilas, Romainville, Montreuil, Noisy-le-Sec et Rosny-sous-Bois Départements Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis département • Février 2012 : Enquête publique • 9 février 2011 : Approbation du bilan de concertation Calendrier • Fin 2013 : Début des travaux Calendrier • 2013 : Enquête publique • 2018 : Mise en service • horizon 2019 : Mise en service Situation par Le projet prévoit de prolonger la ligne 14 de Saint-Lazare à la Mairie de Situation par Le projet prévoit d’adapter les stations existantes en créant des accès, rapport au projet Saint-Ouen, ce qui impactera donc la station Saint-Lazare. rapport au notamment à la station « Hôtel de Ville » localisée dans l’aire d’étude. projet Maitre d’ouvrage Le STIF et la RATP sont maîtres d’ouvrage conjoints.

Pilote du projet / Maitre Le STIF et la RATP sont maîtres d’ouvrage conjoints. d’ouvrage

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Le réseau de transport public « Grand Paris Express »

Le réseau du Grand Paris Express compte environ 205 km de lignes • 2011 : Schéma d’ensemble du réseau nouvelles, dessert 70 gares et est exploité en mode métro automatique et • 2013 : Enquête publique tronçon sud ligne rouge comprend : Calendrier • 2013 : Début des travaux préparatoires • le réseau de transport public du Grand Paris, représenté par les lignes rouge, bleue et verte (environ 165 km) : ce réseau est sous maîtrise • 2018 : Mise en service prévisionnelle des premiers tronçons d’ouvrage de la Société du grand Paris (SGP), la ligne orange (environ 40 • 2025 : Mise en service prévisionnelle du réseau complet km) sous maîtrise d’ouvrage du STIF. • Le projet prévoit de prolonger la ligne 14 de Mairie de Saint-Ouen le réseau Grand Paris Express est organisé autour de liaisons de rocade Situation par jusqu’à Pleyel au nord et prévoit une liaison de banlieue à banlieue au desservant les territoires de proche et moyenne couronnes et d’une rapport au projet nord de l’aire d’étude, et qui impacte l’aire d’étude étendue à Saint- liaison diamétrale permettant de les relier au cœur de l’agglomération. Denis. • Il répond aux objectifs suivants : Société du Grand Paris (SGP) : lignes bleue, rouge, verte • présenter une alternative à la voiture pour les déplacements de banlieue Maitre d’ouvrage à banlieue, STIF : ligne orange Description • décongestionner les lignes de transport en commun en traversant la zone centrale de l’agglomération par la création d’une offre de transport en rocade, • favoriser le désenclavement et l’égalité entre les territoires de la région, • soutenir le développement économique en mettant en relation les grands Tracé pôles métropolitains, vecteurs de développement économique et bassins de vie, • faciliter l’accès au réseau ferroviaire à grande vitesse et aux aéroports, • pour améliorer les échanges avec l’ensemble du territoire national et l’international, • contribuer à préserver l’environnement en favorisant un report de Source Grand Paris l’utilisation de la voiture particulière vers les transports en commun et en limitant l’étalement urbain. Départements Tous les départements d’Île-de-France

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6. 5. 2. Projets d’infrastructure routière

(Source : Ville de Paris).

Dans l’aire d’étude, deux projets sont recensés :

• L’aménagement des berges de la Seine, • L’aménagement des abords de la Gare Saint-Lazare.

Aménagement des Berges de Seine

L’aménagement des « Berges de Seine » a pour objectif de permettre aux habitants de la métropole de se réapproprier la Seine et le cœur de la cité.

Le nouveau visage des Berges de Seine se décline différemment en rive droite et rive gauche mais avec un objectif commun : créer un nouvel espace public pour tous.

Les aménagements en rive droite transforment la voie express en boulevard urbain : réduction de la largeur de la voie sur berge, aménagement de traversées piétonnes et de la promenade en bord de quai. Cette transformation a été réalisée début Figure 71 : Aménagement des berges de Seine (Source : septembre 2012, Ville de septembre 2012. Paris)

En rive gauche, il est prévu le traitement piétonnier sur 2,3 km. Les travaux Aménagement des abords de la Gare Saint-Lazare d’adaptation des quais hauts sont en cours, ceux des rampes d’accès à la voie sur berge commencent fin 2012 et se poursuivent par les travaux de réaménagement Source : Ville de Paris, Direction de la Voirie et des Déplacements, octobre 2012. de la voie sur berge elle-même en vue de sa fermeture à la circulation et de l’installation d’animations. L’ensemble des travaux devrait être terminé au printemps Suite à l’achèvement de la dernière phase de travaux réalisés à l’intérieur de la 2013. gare, les emprises de chantier de la SNCF situées cour de Rome, cour du Havre et rue Intérieure ont été libérées en juin 2012. L’aménagement des parvis constitue la Le maître d’œuvre est la Ville de Paris pour les aménagements de voirie et dernière étape du grand projet de restructuration de la Gare Saint-Lazare. d’espaces verts et il est externe pour les différents équipements (archipel, emmarchement, installations évènementielles). L’aménagement des parvis concerne :

Les travaux rive droite sont terminés depuis fin septembre 2012 et n’interfèrent donc pas avec l’aire d’étude. • le cour de Rome, le cour du Havre, et la rue Intérieure :

L’aire d’étude n’est pas non plus concernée par les travaux de la rive gauche o réalisation d’une vaste aire piétonne accessible aux bus (lignes 20 et mais ceux-ci sont proches de l’aire, notamment à l’embranchement assurant 26), aux livraisons nécessaires à l’Hôtel Concorde et aux véhicules une liaison quais hauts/quais bas au niveau du musée d’Orsay. de secours, o création de stationnements motos en lisière de la cour de Rome et de la cour du Havre ; création d’une station Vélib’ cour de Rome, o création de quais bus pour la dépose des voyageurs côté place du Havre, pour la montée des voyageurs aux terminus côté cour de Rome ; mise en place des abris-bus sur le cour de Rome.

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• la rue Saint-Lazare, entre la rue de Rome et la place du Havre :

o élargissement de trottoirs au sud et décalage de traversées piétonnes, o création d’une nouvelle traversée piétonne, large de 6 m, entre la cour de Rome et la place Gabriel Péri, avec un refuge piéton entre les deux sens de circulation, o réfection de la chaussée (renforcement de la structure du couloir bus et réfection du tapis).

• la place Gabriel Péri :

o réalisation d’une aire piétonne accessible aux seuls bus, o réalisation de 3 quais accessibles pour les lignes 21, 27 et 29, o démolition de l’espace de vie « bus » actuel et reconstruction d’un nouveau local, o dallage des espaces piétons et pavage des espaces circulés.

• la place du Havre : agrandissement du trottoir sud-est et création de stationnements motos et vélos. Figure 72 : Aménagement de la Cour du Havre (Source : octobre 2012, Ville de Paris) Le calendrier prévoit le déroulement de l’aménagement des abords de la Gare Saint-Lazare ainsi :

• Janvier à août 2013 et novembre 2013 : travaux réalisés sous maîtrise d’ouvrage de la Ville de Paris pour aménager la place Gabriel Péri, la place du Havre et la rue Saint-Lazare. La réalisation du tapis rue Saint-Lazare entre la place du Havre et la rue de Rome aura lieu en novembre 2013 (2 à 3 jours) • Mai à décembre 2013 : Travaux réalisés sous maîtrise d’ouvrage SNCF- Gare et Connexions : cour de Rome, cour du Havre et rue Intérieure.

Figure 73 : Aménagement de la Cour de Rome avec EVB (Source : octobre 2012, Ville de Paris)

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6. 5. 3. Projets de prolongements ou créations Projets d’aménagements dans l’aire d’étude d’aménagements cyclables La figure ci-après montre que l’aire d’étude est concernée par tous les types d’aménagements cyclables à court terme (2010-2014) et à moyen terme (2015- (Source : Ville de Paris). 2020). Elle est traversée notamment par l’axe nord-sud au niveau de Châtelet et l’axe est-ouest au niveau de Châtelet et Gare de Lyon. Plan Vélo

La commune de Paris a réalisé un plan vélo 2010-2014 qui a l’ambition de transformer la capitale française en une grande métropole cyclable où la pratique du vélo sera doublée en 2020.

Paris misera notamment sur des événements « vélo » comme la réalisation d’une fête du vélo qui se tient annuellement, « 24h Vélib’ » qui est une randonnée qui part des villes limitrophes jusqu'à Paris. La Ville veut renforcer le réflexe vélo dans l’ensemble des actions municipales via la mise en place d’un Plan de Déplacements de l’Administration Parisienne (PADP). La Ville de Paris, qui dispose déjà, dans son parc, de vélos à assistance électrique pour les déplacements de ses fonctionnaires, veut en augmenter le nombre.

Les principales actions prévues dans le « plan vélo » de la ville de Paris sont les suivantes :

• Poursuite de la mise en place d’un réseau structurant à Paris, avec notamment la création d’une piste sur les Champs-Elysées, • Aménagement des portes de Paris afin de faciliter la traversé du boulevard Périphérique et de permettre la liaison entre Paris et les communes voisines, • Permission de tourner à droite dans les voies limités à 30 km/h et généralisation des espaces réservés aux cyclistes devant les voitures aux intersections, plus communément appelés « SAS Vélos », • Ajout de 10 000 nouvelles places de stationnements vélo sur la voirie (sur la durée du plan 2010-2014) et d‘espaces dédiés dans les immeubles, • Densification du réseau cyclable de 30 % avec création de doubles sens cyclables dans toutes les zones 30. La circulation automobile est réduite dans ces aires, • Ouverture de la maison du vélo, un lieu où les cyclistes trouveront des services de réparation de vélo, conseils, cartes d’itinéraires et autres, • Organisation de cours et de randonnées pour les jeunes dans un cadre scolaire et pour les adultes en partenariat avec des associations cyclistes, • Création d’un réseau de 11 parcours jalonnés pour les cyclistes dans Paris.

Paris devrait compter 700 km d’aménagements cyclables en 2014 dont deux grandes liaisons traversant la ville du nord au sud et d’est en ouest (voir plan ci- après).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Figure 74 : Programme d’aménagements cyclables 2010 -2014 -2020 (Source : Ville de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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7. PAYSAGE, PROJETS URBAINS ET PATRIMOINE

7. 1. CARACTÉRISTIQUES ACTUELLES DU PAYSAGE ET TYPOLOGIE DE L’ESPACE URBAIN

(Sources : visite terrain, schéma de principe du projet adaptation des stations existantes de la ligne 14).

On distingue plusieurs éléments caractéristiques de la typologie urbaine dans l’aire d’étude (Cf. figure ci-après) :

Immeubles Haussmanniens • des zones urbanisées denses, notamment occupées par des immeubles de En pierre de taille, les immeubles logement, des commerces et des bâtiments dédiés aux activités présentent un rez-de-chaussée et secondaires. La station concernée par ce type de typologie est Olympiades. un entresol, trois étages courants encadrés par les balcons filant sur • des espaces verts, de différentes natures, venant interrompre les rues et les toute la longueur du deuxième alignements d’immeubles, (l'étage noble) et du cinquième • étage (premier et quatrième au- des zones très fréquentées aussi bien pour leur attrait commercial que dessus de l’entresol). La toiture, culturel. Ces zones sont riches en immeubles Haussmanniens*, sites et mansardée, est percée de monuments historiques et caractérisées par la présence de bureaux. Les lucarnes correspondant aux stations Gare Saint-Lazare, Madeleine, Pyramides et Châtelet sont combles aménagées en chambres représentatives de cette entité paysagère. de petite surface. • une mixité urbaine importante caractérisée par des équipements variés ayant une multiple utilité (activités économiques, commerces, espaces verts, Figure 75 : Mode d’occupation des sols global dans l’aire d’étude équipements publics, immeubles de bureaux, etc.). Les stations Gare de (Sources : IAU IDF, carte réalisée en 2011 dans le cadre du schéma de principe « Lyon, Cour Saint-Émilion et Bercy sont concernées par cette typologie. Adaptation des stations existantes de la ligne 14 ») • des secteurs urbains en cours de développement ou réaménagement, modifiant les espaces et donnant un nouvel aspect au paysage telle que la station Bibliothèque François Mitterrand. Le processus de modernisation du quartier est en cours avec l'opération Paris Rive Gauche. • de nombreuses infrastructures routières, ferroviaires (Gare de Lyon, Gare Saint-Lazare) et fluviales avec la Seine, participant à la création de différentes zones.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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ABF : Architecte des Bâtiments de 7. 2. PATRIMOINE CULTUREL France. Les monuments et sites les plus remarquables bénéficient, au titre de la Une réglementation a progressivement été établie par conservation du patrimoine architectural, naturel et paysager, d’un périmètre de l’Etat pour protéger les protections réglementaires imposant des exigences d’insertion et de traitement monuments historiques et les architectural aux aménagements et constructions situés aux alentours ou au sein de sites. Les principaux textes sont ces monuments et sites. les suivants : 7. 2. 1. Monuments historiques classés et inscrits • la loi du 31 décembre 1913 protège « les immeubles dont la Photo 59 : L’église de la Madeleine construction présente du point de (Sources : Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine (STAP) de Paris, (Source : SYSTRA) vue de l’histoire ou de l’art un base Mérimée et PLU de Paris). Photo 60 : La Place du Châtelet et la intérêt public », ceux-ci peuvent Tour Saint-Jacques (Source :

être protégés en partie ou dans Les procédures réglementaires de protection des édifices sont de deux types : SYSTRA) leur totalité.

• la loi du 25 février 1943 a en • le classement des monuments historiques concerne les « immeubles dont la outre modifié la loi de 1913 et conservation présente, du point de vue de l'histoire ou de l'art, un intérêt introduit la définition du champ de visibilité des monuments public » ; ceux-ci peuvent être classés en totalité ou en partie par les soins historiques. Est donc considéré du ministre chargé de la culture ; comme étant dans le champ de visibilité tout autre immeuble, nu ou bâti, visible du monument ou • l’inscription des monuments historiques correspond aux « immeubles qui, visible en même temps que lui et sans justifier une demande de classement immédiat, présentent un intérêt situé dans un périmètre d'histoire ou d'art suffisant pour en rendre désirable la préservation » ; ceux- n'excédant pas 500 mètres. ci peuvent être inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments • l’article 40 de la loi Solidarité et historiques par arrêté du préfet de région. Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000 prévoit la Les monuments historiques classés et inscrits dans l’aire d’étude possibilité pour l’Architecte des Bâtiment de France (ABF) de Dans l’aire d’étude, de nombreux monuments historiques ont été recensés. proposer un périmètre de protection modifié de façon à définir les abords. Le patrimoine historique est très riche dans l’aire d'étude du cœur de Paris, sur la rive droite de la Seine. Cette richesse confère à certains lieux une qualité L’ensemble de cette paysagère prestigieuse qui se traduit, entre autres, par une fréquentation réglementation relative aux touristique importante. Photo 61 : La Conciergerie (Source : SYSTRA) monuments historiques et aux sites a été codifiée en 2004 dans Les tableaux suivants listent une extraction partielle des monuments historiques le Code du Patrimoine, pour la Le monument historique le plus proche des stations existantes de la ligne 14 est le partie législative. La monument « chais et entrepôts de Bercy » où l’on trouve parmi ces 42 chais ceux présents dans l’aire d’étude et ceux dont le périmètre de protection intercepte l’aire réglementation relative aux situés sur le Cour Saint-Émilion. d’étude. A cette liste s’ajoute la Halle Freyssinet (halle en totalité à l’exclusion du monuments historiques et aux bâtiment de bureaux situé au nord-ouest) située au 55A boulevard Vincent Auriol et sites est fixée par les articles aux 92-102 rue du Chevaleret qui est un monument inscrit depuis 2012. L621-1 et suivants du Code du Patrimoine. En revanche, l’annexe de la présente pièce liste l’ensemble des monuments historiques présents dans l’aire d’étude et ceux dont le périmètre de protection intercepte l’aire d’étude, ils sont représentés par un cadre bleu.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Liste des monuments historiques dans les 500 m autour de la station Saint-Lazare Régime de Date de Nom Adresse et présentation protection protection Adresse : Amsterdam (rue d') 9, 11, 13, 15 ; Saint-Lazare (rue) 108, 110 ; Rome (rue de) 1979 Gare Saint-Lazare Inscrit Précisions protection : Façades et toitures, salle des pas-perdus et hall 1984 d'embarquement de la gare ; façades et toitures, vestibule et grand salon d'entrée avec leur décor intérieur de l'hôtel Terminus-Saint-Lazare Métropolitain, station Rome (rue de) ; Arcade (rue de l') Inscrit 1978 Saint-Lazare Station Saint-Lazare (ligne n° 3) : un accès

Liste des monuments historiques dans les 500 m autour de la station Madeleine Régime de Date de Nom Adresse et présentation protection protection

Immeuble ou ancien Hôtel Adresse : 1,3 rue Caumartin ; 3 boulevard de la Madeleine Inscrit 1927 de la Haye Précisions protection : Façades et décoration du salon circulaire

Adresse : 4 rue Caumartin Immeuble Inscrit 1977 Précisions protection : Façade et toiture sur rue Adresse : 2-2 bis rue Caumartin ; 30 boulevard des Capucines Hôtel d'Aumont (ancien) Inscrit 1977 Précisions protection : Façade et toiture sur rue de l'hôtel (sauf le bâtiment clôturant la cour) Adresse : 6 rue Caumartin Immeuble Inscrit 1977 Précisions protection : Façade et toiture sur rue Ancienne confiserie Adresse : 18 rue Vignon Inscrit 1984 Tanrade Précisions protection : La devanture

Adresse : 28, boulevard des Capucines ; 8 rue Caumartin Théâtre de l’Olympia Inscrit 1991 Précisions protection : Parties vues et cachées de l'ancienne salle de billard

Adresse : 16 place de la Madeleine Lavatory Madeleine Inscrit 2011 Précisions protection : Le lavatory en totalité, à savoir : l’ancien lavatory des femmes et son accès ; l’accès du lavatory des hommes Adresse : place de la Madeleine Eglise de la Madeleine Classé 1915 Précisions protection : Eglise

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Liste des monuments historiques dans les 500 m autour de la station Pyramides Régime de Date de Nom Adresse et présentation protection protection

Adresse : 4 rue des Moulins Immeuble Inscrit 1964 Précisions protection : Façade sur rue et toiture correspondante

Adresse : 10 rue des Moulins Immeuble Inscrit 1964 Précisions protection : Façade sur rue et toiture correspondante ; escalier avec sa cage et sa rampe en fer forgé. Adresse : 18 rue Saint-Roch Eglise Saint-Roch Classé 1914 Précisions protection : église Adresse : 37 rue Saint-Roch Ancien hôtel de Gargan Inscrit 1926 Précisions protection : Porte monumentale sur rue (vantaux compris) Adresse : 6 rue des Moulins Immeuble Inscrit 1964 Précisions protection : Façade sur rue et toiture correspondante

Adresse : 8 rue des Moulins Immeuble Inscrit 1964 Précisions protection : Façade sur rue et toiture correspondante

Adresse : 61 rue des Petits-Champs Immeuble Inscrit 1925 Précisions protection : Balcon du 18s en fer forgé et consoles le supportant Adresse : 23 avenue de l’Opéra ; 22 rue d’Argenteuil Immeuble Inscrit 1983 Précisions protection : Façades et toitures sur rue Adresse : 5 rue des Moulins Immeuble Inscrit 1925 Précisions protection : Porte en menuiserie sur rue. Adresse : place de l’Opéra Théâtre national de Classé 1923 l'Opéra, dit opéra Garnier Précisions protection : théâtre ; salle de spectacle ; décor intérieur ; décor extérieur

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Liste des monuments historiques dans les 500 m de la station Châtelet Régime de Date de Nom Adresse et présentation protection protection Adresse : place du Châtelet ; 2 quai de la Mégisserie ; 17 avenue Victoria Théâtre du Châtelet Inscrit 1979 Précisions protection : Théâtre du Châtelet Métropolitain, station Adresse : rue de Rivoli ; rue des Lavandières-Sainte-Opportune Inscrit 1978 Châtelet Précisions protection : Station Châtelet (ligne n° 1) : un accès Adresse : place du Châtelet Fontaine du Palmier Inscrit 1925 Précisions protection : Fontaine du Palmier Adresse : 34 rue des Bourdonnais ; 9 rue des Déchargeurs Ancien hôtel de Villeroy ou Inscrit 1984 ancien hôtel de la Poste Précisions protection : Façades sur rues et sur cours, sauf les façades 19s de la parcelle 116 ; escalier d'honneur avec sa cage et sa rampe en fer forgé Adresse : 3 rue des Déchargeurs Immeuble abritant le Inscrit 1925 Précisions protection : Les façades sur rue et sur cours - Les toitures sur rue théâtre des Déchargeurs et sur cours ; l'escalier monumental et sa cage du 18e siècle situés dans la cour principale, à l'extrémité de l'aile de gauche en entrant. Adresse : 3 rue des Deux-Boules ; 12, 14, 14bis rue Jean-Lantier Immeuble Inscrit 1974 Précisions protection : Façades et toitures sur rues ; façades et toitures sur cour ; escalier intérieur du 17s avec sa rampe en fer forgé Adresse : 5 rue des Deux-Boules Immeuble Inscrit 1974 Précisions protection : Façade, sauf le rez-de-chaussée, et toiture sur rue Adresse : 7 rue des Deux-Boules Immeuble Inscrit 1974 Précisions protection : Façade et toiture sur rue ; escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé Adresse : 7 rue des Deux-Boules Immeuble Inscrit 1974 Précisions protection : Façade et toiture sur rue ; escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé Adresse : 9, 11 rue des Deux-Boules Immeuble Inscrit 1974 Précisions protection : Façades et toitures sur rue Adresse : 13 rue des Deux-Boules ; 18 rue Bertin-Poirée Immeuble Inscrit 1974 Précisions protection : Façades et toitures sur rues Adresse : Parc de la Tour Saint-Jacques Tour Saint-Jacques Classé 1862 Précisions protection : Tour

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Liste des monuments historiques dans les 500 m autour de la station Gare de Lyon Régime de Date de Nom Adresse et présentation protection protection Adresse : Diderot (boulevard) Précisions protection : Station Gare de Lyon (ligne n° 1) : un accès, côté cour SNCF. Métropolitain, station Gare Inscrit 1978 Accès à la station du métro, dessiné en 1900 par l'architecte Hector Guimard de Lyon pour la Compagnie générale du Métropolitain de Paris. La station est située sur la ligne 1 du métro, inaugurée en 1900. L'accès, de type secondaire, est accolé contre le mur de la rampe qui monte à la cour de la gare. L'arrêté de protection porte sur l'ensemble des réalisations subsistantes de Guimard pour le métro Précisions protection : Buffet de la gare (salon doré ou petit salon, grande salle, Gare de Lyon Classé 1972 salons tunisien et algérien et passages, avec leur décor) Précisions protection : Façades et toitures du bâtiment principal ; la salle des Gare de Lyon Inscrit 1984 fresques

Liste des monuments historiques dans les 500 m autour de la station Bercy Régime de Date de Nom Adresse et présentation protection protection

Pavillons de l'ancienne Adresse : 10 quai de la Rapée, 139 rue de Bercy douane et de la Barrière Inscrit 1962 d'eau Précisions protection : Façades et toitures

Liste des monuments historiques dans les 500 m autour de la station Cour Saint-Émilion Régime de Date de Nom Adresse et présentation protection protection Adresse et précisions protection : Chais du Cour Saint-Émilion (soit 42 chais précisément situés dans l'arrêté). Magasins situés comme suit : rue de l'Yonne, Chais et entrepôts de n° 26 à 58, 72, 74, 88 ; rue de Thorins, n° 27, 33 à 59, 81, 83, 89 ; rue de Inscrit 1986 Bercy Thorins, n° 48 à 60, 82, 84, 90 ; rue des Mâconnais , n° 107 à 119, 129 à 149 ; rue des Mâconnais, n° 98, 104 à 118, 124, 126, 132, 134, 138 à 144 ; Cour Nicolaï, n° 23, 39, 69

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Liste des monuments historiques dans les 500 m autour de la station Bibliothèque François Mitterrand Régime de Date de Nom Adresse et présentation protection protection Adresse : Cantagrel (rue) 12 Présentation : Façades et couvertures, hall et escaliers. Edifice destiné à abriter les services généraux sociaux de l'Armée du Salut et un centre d'hébergement pour 500 personnes nécessiteuses. Il est construit à partir de 1930 par Le Corbusier et son cousin Pierre Jeanneret, et inauguré par Cité-refuge de l'Armée du le Président Albert Lebrun le 7 décembre 1933 sous le nom de "Refuge Singer- Inscrit 1975 Salut Polignac", en hommage à la princesse Edmond de Polignac, née Singer, bienfaitrice de l'oeuvre et qui avait imposé l'architecte. Premier bâtiment important de Le Corbusier à Paris, il exprime ses idées en matière d'habitat social. Sur l'ossature dalles-poteaux en béton armé, la façade sud présente un mur rideau de verre de mille mètres carrés. En 1952, la défaillance du système de climatisation du bâtiment entraîne le remplacement de la façade par des baies ouvrantes, placées derrière un jeu de brise-soleil polychromes. Adresse et précisions de protection : 55A Bd Vincent Auriol – 92-102 rue du Halle Freyssinet Inscrit 2012 Chevaleleret, halle en totalité à l’exclusion du bâtiment de bureaux situé au nord-ouest.

Il n’y a pas de monuments historiques dans les 500 mètres de la station Olympiades.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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7. 2. 2. Sites classés et inscrits 7. 2. 3. Secteurs sauvegardés

Sources : Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) d’Île-de-France, PLU Généralités de Paris et IAU IdF). Un secteur sauvegardé est une zone urbaine soumise à des règles particulières en Généralités raison de son « caractère historique, esthétique ou de nature à justifier la Bâtiments protégés, éléments conservation, la restauration et la mise en valeur de tout ou partie d'un ensemble particuliers protégés La loi du 2 mai 1930 intégrée dans les articles L 341-1 et L 341-22 du Code de d'immeubles bâtis ou non » (Code de l'Urbanisme, art. L. 313-1). Ces secteurs comprennent en particulier les centres historiques de nombreuses villes françaises. Immeubles (terrains, bâtiments, l’Environnement permet de préserver des espaces du territoire français qui parties de bâtiments, éléments présentent un intérêt général du point de vue scientifique, pittoresque et artistique, particuliers) que le PLU protège historique ou légendaire. Dans un secteur sauvegardé, les programmes de rénovation et d'aménagement en application de l'article L.123-1- sont encadrés par un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV). Le 5 § 7° du Code de l’Urbanisme Il existe deux niveaux de protection : PSMV est un document d'urbanisme qui remplace le Plan Local d'Urbanisme (PLU) parce qu'ils possèdent une qualité sur le périmètre des secteurs sauvegardés. Le PSMV fait l’objet d’une élaboration architecturale remarquable ou conjointe de l'État avec la collectivité locale concernée. L'Architecte des Bâtiments constituent un témoignage de la • les sites classés : le classement est une protection forte qui correspond à la de France est chargé par l'Etat de gérer les secteurs sauvegardés. Les projets formation et de l'histoire de la ville volonté de maintien de l’état du site désigné, ce qui n’exclut ni la gestion ni la d'urbanisme doivent faire l’objet d’un avis conforme de sa part. ou d'un quartier, ou assurent par valorisation. leur volumétrie un repère Les secteurs sauvegardés dans l’aire d’étude particulier dans le paysage urbain, • les sites inscrits : l’inscription à l’inventaire supplémentaire des sites ou appartiennent à une séquence constitue une garantie minimale de protection. architecturale remarquable par Le PSMV du Marais a fait l’objet d’un avis favorable du Conseil de Paris les 12 et 13 son homogénéité. Les sites classés et inscrits dans l’aire d’étude novembre 2012 en vue de sa mise à l’enquête publique. Volumétrie à conserver On retrouve deux sites classés en limite de l’aire d’étude, à distance des stations Le secteur sauvegardé du Marais est présent au sein de l’aire d’étude, à environ 120 mètres de la station Châtelet. Conservation de la volumétrie existantes Madeleine et Châtelet : d'immeubles, parties d'immeubles Un second secteur sauvegardé, le 7e arrondissement de Paris, est en limite ou ensembles d'immeubles extérieure de l’aire d’étude (à 750 mètres de la station Pyramides). existants. Cette volumétrie doit • l’ensemble formé par les jardins situés aux numéros 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 e être conservée dans ses de l’avenue Gabriel (dans le 8 arrondissement), caractéristiques générales, afin • e 7. 2. 4. Aires de Mise en Valeur de l'Architecture et que soit pérennisée, selon le cas, le square René-Viviani (dans le 5 arrondissement). une organisation remarquable du du Patrimoine (AMVAP) bâti sur un terrain, une séquence Un site inscrit est présent dans l’aire d’étude, il s’agit de l’ensemble urbain de homogène en bordure de voie ou, Paris. D’une superficie totale d’environ 5 000 hectares, ce site concerne 60 % de la Généralités au contraire, une singularité ville. Il couvre, dans notre aire d’étude, les stations Saint-Lazare, Madeleine, intéressante dans le paysage Pyramides, Châtelet et Gare de Lyon. Cet ensemble urbain est inscrit afin de urbain. Les Aires de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AMVAP ou AVAP) favoriser une évolution harmonieuse de l’espace qu’il protège. Il joue un rôle ont, depuis la loi « Grenelle II » n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement important dans la préservation des paysages parisiens. National pour l’Environnement, remplacé les Zones de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP). Les AVAP ont pour but de favoriser une meilleure intégration des enjeux de développement durable et des enjeux de protection du patrimoine et de l’architecture.

Les AVAP sont dotées d’un règlement comprenant les prescriptions relatives à la qualité architecturale des constructions nouvelles et à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces naturels et urbains.

Une instance consultative spécifique pour la création et le suivi des AVAP est créée par délibération du conseil municipal ou de l’instance délibérante de l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les Aires de Mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine dans l’aire 7. 2. 6. Espaces verts protégés d’étude Un Espace Vert Protégé (EVP) est un ensemble paysager existant sur un ou Au sein de l’aire d’étude il n’y a pas d’AMVAP, ni de ZPPAUP. plusieurs terrains, que le PLU protège, en application de l’article L.123-1-5 § 7° du Code de l'Urbanisme, pour son rôle dans le maintien des équilibres écologiques, sa 7. 2. 5. Espaces libres protégés qualité végétale ou arboricole.

Un Espace Libre Protégé (ELP) est un espace généralement à dominante minérale, Prescriptions pour les EVP à l’article UG 13.3 1° et à l’article UGSU ne comportant pas de construction en élévation et constituant, sur un ou plusieurs 13.2.1 du tome 1 – zone UG du règlement du PLU de Paris terrains, une unité paysagère protégée, en application de l’article L.123-1-5 § 7° du Code de l'Urbanisme, pour sa fonction dans le paysage urbain et le cadre de vie « La modification de l'état d'un terrain soumis à une prescription d'EVP n'est des habitants, sa qualité esthétique ou de témoignage historique et, le cas échéant, admise qu'aux conditions suivantes : son rôle dans le maintien des équilibres écologiques. 1 Elle restitue sur le terrain la superficie réglementaire d'EVP indiquée en annexe, Prescriptions pour les ELP prévues par l’article UG 13.3 2° du tome 1 – zone UG du règlement du PLU de Paris 2 Elle ne diminue pas la surface d'EVP en pleine terre,

La modification de l'état d'un terrain grevé d'une prescription d'ELP est soumise aux 3 Elle maintient ou améliore l'unité générale de l'EVP, conditions suivantes : 4 Elle maintient ou améliore la qualité de l'EVP et met en valeur ses plantations, 1 Aucune construction ne peut être édifiée en élévation sur l'ELP. La réalisation qu'elles soient conservées ou remplacées. Notamment, le réaménagement des d'émergences d'ouvrages en sous-sol, y compris les escaliers, peut toutefois y être surfaces existantes d'EVP sur dalle ne doit pas conduire à diminuer l'épaisseur de admise pour des motifs d'accessibilité, d'hygiène et de sécurité. Le surplomb de terre sur la dalle, l'ELP par des ouvrages en saillie (balcons, marquises, etc.) est admis. Pour l'application des conditions 1 et 2 : 2 La délimitation de l'ELP doit être respectée : peuvent toutefois être admises des modifications mineures des limites et de la surface des cours intérieures justifiées • par une amélioration de leur configuration ou de leur cadre bâti. certains éléments minéraux ou à dominante minérale peuvent être considérés comme partie intégrante de l'EVP s'ils participent, par leur nature, leur caractère ou leur traitement, à l'aménagement paysager de 3 Le traitement de l'espace libre doit respecter et mettre en valeur les l'espace (allées piétonnières, voies d'accès aux services de secours, caractéristiques traditionnelles du tissu local – selon les cas, sol imperméabilisé ou éléments décoratifs, emmarchements, etc.). De même, le revêtement de non, pavage – et permettre une bonne intégration de l'espace protégé dans son surfaces d'EVP est admis s'il est nécessité par la fonction des espaces cadre bâti. Les pavages anciens doivent être conservés et restaurés. concernés (cours d'école…) et s'il ne porte pas atteinte au développement des plantations existantes. 4 Si l'espace libre protégé est visible d'une voie, il doit le demeurer. • même si elles sont végétalisées, les dalles de couverture de constructions Si le caractère des lieux s'y prête, l'ELP peut être mis en valeur par des éléments nouvelles en sous-sol, les aires de stationnement de surface, les trémies végétaux (arbres, arbustes, écrans végétaux, murs végétalisés, plantes en pots, d'accès à des locaux en sous-sol, les cours anglaises et les surfaces etc.). Les arbres et arbustes doivent bénéficier des conditions nécessaires à leur surplombées par des ouvrages en saillie ne sont pas comptées dans la développement normal (choix des essences, distance aux constructions, superficie de l'EVP » espacement des sujets entre eux, profondeur et qualité de la terre). Les arbres existants et les plantations nouvelles doivent bénéficier des conditions Les cours accessibles par des porches doivent conserver ce dispositif d'accès. nécessaires à leur développement normal (choix des essences, distance aux constructions, espacement des sujets entre eux, profondeur et qualité de la terre). Les ELP à proximité des stations sont les suivants : La disparition ou l'altération - accidentelle ou intentionnelle - des arbres situés dans un EVP ne peut en aucun cas déqualifier l'espace et l'exonérer de la prescription qui • ELP du Ministère des Finances : en face de la place du Bataillon du s'y applique. Pacifique à Bercy, • ELP du cour Saint-Émilion au niveau du cour lui-même. Il peut être imposé d'ouvrir ou de maintenir ouvert à la vue des usagers du domaine public un EVP bordant la voie par une clôture de qualité adaptée à cet usage.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les EVP à proximité des gares sont les suivants : 7. 2. 7. Bâtiments protégés, Eléments particuliers et

Superficie totale volumétrie à conserver Station à proximité Adresses en m² Généralités Autour de la place de l’Europe 3 050 Saint-Lazare La Ville de Paris a institué des protections « au titre des dispositions de l’article 14 rue de Madrid et 25 rue 2 190 L.123-1-5 § 7° du Code de l’Urbanisme, sur lesquelles sont fondées les d’Edimbourg prescriptions de Bâtiments protégés*, d’Eléments particuliers protégés* et de Volumétries à conserver*». 14 à 20 rue des Bourbonnais

9-11-15 rue Bertin Poirée Les dispositions pour les Bâtiments protégés concernent les travaux réalisés sur Châtelet 1 000 ces bâtiments ainsi que les espaces libres situés aux abords immédiats des Sans n° impasse des Trois bâtiments en leur assurant un traitement de qualité, approprié aux caractéristiques Visages architecturale des bâtiments protégés.

Bercy 147-149 rue de Bercy et 18-18b Les Bâtiments protégés, Eléments particuliers et volumétrie à conserver 980 quai de la Rapée aux abords immédiats du projet 21-29 rue de l’Ambroisie 670 La Ville de Paris comporte de nombreux bâtiments protégés dans l’aire d’étude. Les 37-45 rue Gabriel Lamé dispositions pour les bâtiments protégés concernant les espaces libres situés aux 1-11 rue de l’ambroisie abords immédiats des bâtiments, les bâtiments recensés sont uniquement ceux aux 41-49 rue François Truffaut 550 abords des stations Madeleine et Pyramides.

19-27 Gabriel Lamé Les stations Madeleine et Pyramides se situent dans un secteur urbain à forte 54-58 rue François Truffaut composante de patrimoine historique. On peut citer notamment pour la station Madeleine, les parcelles suivantes comportant un ou plusieurs Bâtiments protégés : 8-20 Gabriel Lamé 730 Cour Saint-Émilion 28-42 rue Baron Le Roy • un immeuble des Messageries maritimes, situé du 10 au 12b boulevard de la Madeleine et construit en 1924 par l'architecte Jean Pelée de Saint- Maurice. 60-64 rue François Truffaut C’est un ensemble monumental caractérisé par cinq niveaux en gradins au- 12-18 rue de l’Aubrac dessus de la corniche et des éléments décoratifs remarquables. • 51-55 rue François Truffaut une parcelle comportant trois Bâtiments protégés situés au 7, 9 et 11 Boulevard de la Madeleine : 22-34 Gabriel Lamé 440 o immeuble de rapport construit pour la Compagnie d'Utrecht vers 1910 24-26 rue de l’Aubrac dont la façade comporte des éléments Art Nouveau remarquables (mosaïque polychrome ceinturant la corniche; ferronnerie de la porte 16-26 rue Baron Le Roy d'entrée à motifs floraux et végétaux), o immeuble de rapport de la fin du 19e siècle présentant une façade 57-61 rue François Truffaut composée de sept travées et élevé de trois étages carrés et un étage Bibliothèque François en retiré sur rez-de-chaussée et entresol, Mitterrand 5-7 rue Leredde 1 800 o immeuble représentatif de la typologie haussmannienne s'inscrivant dans les séquences historiques des Grands Boulevards parisiens.

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La station Pyramides présente également un Bâtiment protégé à ses abords : situé au 20 rue Thérèse et au 1 rue des Moulins, il s’agit d’une maison d'angle Louis XV élevée de deux étages carrés sur rez-de-chaussée et entresol avec appuis de fenêtre en fer forgé conservés.

Photo 62 : Mosaïque polychrome du 7 Boulevard de la Madeleine (Source : PLU de Paris)

Figure 77 : Bâtiments protégés en proximité immédiate de la station Pyramides (Source : PLU de Paris)

Pour résumer : Figure 76 : Bâtiments protégés en proximité immédiate de la station Madeleine (Source : PLU de Paris) Une attention particulière doit être portée :

• à l’ensemble urbain de Paris (site inscrit), une grande partie de l’aire d’étude se trouvant dans ce site, • au secteur sauvegardé du Marais situé à 120 mètres environ de la station Châtelet, • aux secteurs urbains à forte composante du patrimoine historique comportant des parcelles avec des bâtiments protégés aux abords des stations Madeleine et Pyramides.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Parmi les vestiges trouvées, on compte dix pirogues ou éléments de pirogues 7. 3. PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE taillées dans des chênes, dont certaines à l’état de fragments. Cet ensemble d’embarcations préhistoriques, exhumé entre 1991 et 1992, est l’un des plus anciens conservés au monde. Les deux plus complètes datent respectivement du (Sources : Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) d’Île-de-France, Service Territorial de l’Archéologie). néolithique (4800-4300 av. J.-C., culture de Cerny, spécifique à la Seine et à la Archéologie préventive Marne) et de 2700 av. J.-C.. Elles étaient utilisées par les pêcheurs du néolithique qui s’étaient installés sur la rive droite de la Seine, entre le lit du fleuve et un chenal Généralités La loi sur l'archéologie latéral. Ces deux pirogues, ainsi que deux autres, sont actuellement exposées au préventive du 17 janvier 2001 Musée Carnavalet. prévoit l'intervention des Sont soumis aux mesures d’archéologie de façon générale, les projets archéologues au préalable d’un d’aménagement affectant le sous-sol et qui sont réalisés dans des zones définies Pour les stations Saint-Lazare, Gare de Lyon et Olympiades, l’avis de la DRAC est chantier d'aménagement, pour dans le cadre de l’établissement de la carte archéologique nationale (cette carte nécessaire en cas de travaux d'une emprise au sol supérieure à 1000 m². effectuer un « diagnostic » et, rassemble et ordonne pour l’ensemble du territoire national les données si nécessaire, une fouille. archéologiques disponibles). L'aménagement du territoire ne Un dossier d’aménagement doit être obligatoirement transmis à la DRAC (SRA) qui se fait donc plus au détriment l’instruit pour examen et peut donner lieu à une prescription de diagnostic des vestiges du passé, mais Après informations obtenues auprès du service régional de l’archéologie de d'archéologie préventive. permet, au contraire, leur étude l’Île-de-France, plusieurs zones de l’aire d’étude se situent dans un secteur sensible au niveau archéologique. approfondie ».

Source : Institut national de Patrimoine archéologique à Paris recherches archéologiques préventives (INRAP). En fonction des arrondissements ont été définis les zones et les seuils d’emprise des travaux nécessitant la consultation préalable de la Préfecture de Région (Direction Régionale des Affaires Culturelles –DRAC) et/ou susceptibles d’être soumis à des mesures d’archéologie préventive.

Ainsi, pour les stations Madeleine, Pyramides et Châtelet, l’avis de la DRAC est nécessaire en cas de travaux sans limite de seuil d’emprise car ce sont des secteurs dans lesquels les projets sont présumés faire l'objet de prescriptions archéologiques.

Tous les travaux programmés dans les zones des stations Bercy et Cour Saint- Émilion et d'un seuil supérieur ou égal à 500 m² sont soumis à une consultation préalable de la DRAC car ce sont également des secteurs dans lesquels les projets sont présumés faire l'objet de prescriptions archéologiques.

Entre 1990 et 1996 le programme de réaménagement du Parc de Bercy a donné l’occasion de mener des fouilles archéologiques parmi les plus importantes de l’époque contemporaine à Paris. Un village installé sur les berges de la Seine Pour résumer : depuis l’époque néolithique (4500-2000 av. J.-C.) a été trouvé avec son habitat : arc, outils de pierre et silex, statuettes, ornements, céramiques,….(Source : Musée

Carnavalet). L’enjeu archéologique est fort pour Paris : des zones considérées comme sensibles d’un point de vue archéologique sont recensées et nécessitent un avis de la DRAC.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Carte 26 : Carte de synthèse du patrimoine (Source : Ville de Paris, DRIEE, DRAC)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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7. 4. PROJETS URBAINS

(Sources : Ville de Paris, PLU de Paris).

Le secteur de l’aire d’étude connaît des mutations urbaines qui vont contribuer, au cours des prochaines années, à accroitre la démographie et l’activité économique, et à remodeler le paysage urbain.

La figure suivante réalisée par la Ville de Paris présente l’ensemble des projets se trouvant dans l’aire d’étude qui sont détaillés ci-après.

Les projets « Quartier des Halles », « Paris Rive Gauche », « Bercy-Charenton » et « Olympiades-Villa d’Este-place de Vénétie » font partie des orientations d’aménagement du PLU de Paris, en cohérence avec le PADD. Ces orientations traduisent les principaux choix arrêtés par la Ville sur les territoires de projet (Voir partie 5. 1. 6 Plan Local d’Urbanisme (PLU)).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les Halles

Carte 27 : Opérations d’aménagement prévues à Paris (Source : Ville de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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7. 4. 1. Réaménagement des Halles 7. 4. 2. ZAC Paris Rive Gauche

La requalification globale du site des Halles, d’une superficie de 10 hectares, est en La ZAC Paris Rive Gauche, située dans le 13e arrondissement, est un périmètre cours et est située dans les 1er et 4e arrondissements parisiens. Il s’agit de la urbain qui s'étend de la Gare d'Austerlitz à la limite communale avec Ivry-sur-Seine, restructuration, de l’extension et de la création d’équipements et d’extensions épousant la Seine d'un côté et bordant la rue du Chevaleret de l'autre. commerciales : L’opération, qui a commencé en 1991 et dont l’aménageur est la SEMAPA, couvre 130 hectares sans la Seine. • des équipements structurant CANOPEE : 14 000 m2, dont : o bibliothèque, conservatoire, auditorium, centre Hip Hop, Autour de la Bibliothèque Nationale de France (BNF) émergent aujourd'hui de o commerces (6 300 m2). nouveaux quartiers rassemblant tous les équipements utiles à la vie quotidienne. Y voient progressivement le jour logements, bureaux et activités, commerces, • des espaces verts : aménagement d’un jardin ouvert et convivial de services, écoles, universités et équipements publics et culturels. La partie du 43 000 m2, d’une aire de jeux pour les enfants de 2 à 6 ans sur 1 370 m² et programme des constructions déjà réalisée ou engagée (aux abords de la BNF d’un parcours découverte pour les enfants de 7 à 12 ans sur 2 500 m², notamment) à l'exception des équipements relevant de l'Etat (BNF, SNCF, Université et Port Autonome de Paris), représente 288 500m² de logements, • un espace public : réduction de la circulation de transit souterrain 484 650m² de bureaux, 99 500m² d'activités et commerces, 28 000m² 2 (25 000 m ), mise en valeur de l’espace public de la voirie en surface d'équipements de quartier et 66 000m² d’espaces verts. Plus de 50% des 2 (10 000 m ) et amélioration des conditions d’accès et d’évacuation du pôle aménagements ont déjà été réalisés. Les programmes restants à réaliser ou en de transport public souterrain. cours de réalisation sont essentiellement des logements, bureaux et activités, équipements petite enfance, locaux sportifs, et espaces verts et seront livrés entre Le réaménagement des Halles, au cœur de Paris, est en cours : les espaces début 2014 et 2024. publics, le forum, le pôle d’échanges RER ou encore le jardin sont concernés. L’aire d’étude est concernée par les développements prévus au sud de Les maîtres d’ouvrage sont la Ville de Paris (via la SemPariSeine), la RATP et la l’avenue Pierre Mendès-France (secteur Austerlitz Sud), au sud de l’avenue de Société Civile du Forum des Halles (Unibail-Rodamco et AXA). Les livraisons sont France (secteur Tolbiac Chevaleret), de part et d’autre de l’avenue de France progressives et la date de fin est prévue en 2016. (secteurs Masséna-Nord et Masséna Chevaleret) et enfin immédiatement au sud-est du boulevard du Général Jean Simon (secteur Bruneseau-Nord) : Ce projet a fait l’objet d’une enquête publique qui s’est déroulée en janvier 2010. La déclaration d’utilité publique a été prononcée le 28 janvier 2011. • Austerlitz Sud : 63 000 m² de bureaux et commerces, livrables aux horizons L’aire d’étude est concernée par une petite zone du périmètre de réaménagement 2014, 2015 et 2016 (chantiers échelonnés entre 2013 et 2016). des Halles (au nord de la station Châtelet), la majorité de cette opération étant à • Tollbiac Chevaleret : 59 000 m² de bureaux, logements, commerces, l’extérieur de l’aire d’étude. Châtelet activités et équipements de la petite enfance, livrables aux horizons 2014, 2016, 2017 (chantiers échelonnés entre 2012 et 2017).

• Masséna-Nord et Masséna Chevaleret : 71 000 m² de bureaux, logements, commerces et activités, équipements de la petite enfance et équipements scolaires, livrables aux horizons 2014, 2015 et 2017(chantiers échelonnés entre 2012 et 2017). • Bruneseau Nord : 105 000 m² de bureaux, activités, commerces et hôtels réunis dans une opération d’ensemble composée de 2 tours IGH situées rue Bruneseau au débouché de l’avenue de France, livrables à l’horizon 2018 (démarrage du chantier début 2016).

La station Bibliothèque François-Mitterrand est située au cœur de la ZAC Paris Rive-Gauche.

Figure 78 : Les Halles réaménagées (photomontage de la Ville de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 225 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Bibliothèque François Mitterrand Figure 80 : Opération Austerlitz Gare (Source : Ville de Paris)

7. 4. 3. Opération Bercy-Charenton

Le périmètre d’étude de Bercy Charenton représente 82 hectares et est située à Figure 79 : Avancement de l’opération Paris Rive Gauche en juin 2012 l'entrée de Paris en bordure de Seine, face à l'opération Paris Rive Gauche. Cet (Source : Ville de Paris) aménagement représente l'une des dernières opportunités foncières de la capitale et offre un potentiel d'aménagement urbain majeur. Opération Austerlitz Gare Le projet urbain en cours de définition (dont les études préalables sont en cours) permettra de développer le secteur « Bercy-Charenton » qui est bordé par de L'opération Austerlitz gare, sous co-maîtrise d'ouvrage SEMAPA-SNCF fait partie grandes infrastructures routières et ferroviaires qui l’isole des quartiers d’habitation de l'opération PRG. et des bords de Seine. Les interventions prévues dans l’accord-cadre de l’opération Austerlitz Gare sont les La Mairie de Paris s’est engagée dans un processus global d’études depuis 2010 suivantes : qui s’appuie sur un diagnostic ainsi que sur des réflexions préalables et permettra de disposer en 2013 d’un plan guide, schéma d’ensemble de la future opération • Réaménagement de la cour Seine et du quai d’Austerlitz (travaux engagés décrivant le projet et son aménagement. Une étude d’impact est prévue courant en 2013, livraison début 2014 pour la majeure partie, livraison de la 2013. marquise en mars 2015). • Le plan guide se traduit par un programme de construction d’environ 700 000 m² de Construction de 9 500 m² de bureaux à l’usage de la SNCF dans la Grande surface de plancher répartis globalement entre 40 % d’habitats et 60 % d’emplois, Halle Voyageurs (GHV) et dans l’Embarcadère d’Orléans (démarrage des soit au moins 4 000 logements dont 50% LLS et environ 330 000 m² de bureaux. Il travaux en 2013 par la couverture du RER C, livraison en 2016). s’accompagnera d’un programme d’équipements publics de proximité, de services • Démolition des bâtiments existants côté cour Museum et construction de et de commerces en pied d’immeuble. Ce projet intègre deux entités de grand programmes de bureaux (environ 50 000 m²), commerces (13 000 m²), service urbain : un centre de traitement des collectes sélectives (SYCTOM) et un activités (2 900 m²), hôtel (3 000 m²), parc de stationnement et jardin, hôtel logistique qui combinera différents types de logistique urbaine raccordée à la (démarrage des travaux en 2017, livraison en 2020). fois au fer et à la route. • Réalisation de commerces (7 000 m²) et de services (2 900 m²), et amélioration des liaisons intermodales dans la GHV (démarrage des travaux en 2019. livraison en 2021). • Desserte des îlots réalisés par une voie reliant le boulevard de l’Hôpital et l’avenue Pierre Mendès-France, avec un ouvrage de franchissement du faisceau. • Extension du jardin Marie Curie.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Le projet du plan guide pourrait comporter 3 secteurs opérationnels (au stade de 7. 4. 4. Grand projet de renouvellement urbain (GPRU) proposition, non validés formellement) : Le GPRU a pour objectif d'améliorer le cadre et les conditions de vie dans onze • le secteur 1 concernerait les quartiers de la Râpée et de la Petite Ceinture quartiers périphériques de la commune de Paris. Il est réalisé en partenariat avec Sud. Cette phase est caractérisée par la réalisation du parc de la Râpée et l'Etat, la Région ou la Caisse des Dépôts. Il concerne près de 200 000 habitants et de la rue Baron Le Roy. Un cheminement dédié aux modes doux permettra sept arrondissements. Ce projet a démarré en mars 2001. de relier le nouveau quartier à l’environnement existant, en favorisant notamment l’accès en transport en commun existant (station Cour Saint- Le GPRU a pour principaux objectifs la réalisation d’aménagement, la création Émilion de la ligne 14). Elle permettrait la réalisation d’une partie importante d’équipements, le développement de l'emploi, la mise en place d’actions en faveur du programme de logements. Ces travaux commenceraient en 2017 pour de la sécurité et de la propreté ou l’échange avec les communes voisines. des premières livraisons à partir de 2020. Sur les 11 sites du GPRU, un se trouve au sein de l’aire d’étude : GPRU • le secteur 2 permettrait la création de l’hôtel de logistique urbaine. La Olympiades (13e arrondissement). programmation est orientée « bureau ». Cette phase débuterait par la réalisation de l’hôtel logistique d’ici 2018. GPRU Olympiades-Villa d’Este-Place de Vénétie • le secteur 3 concernerait une partie résiduelle du programme de constructions avec une mixité logements/bureaux. Cette phase est Aujourd’hui vieillissant, le site des Olympiades entièrement ouvert au public caractérisée par l’aménagement d’un cheminement paysager qui permet le (circulation piétonne sur les dalles, automobile en rez-de-voirie) connaît des franchissement des voies ferrées et de relier le 12e arrondissement. Elle dysfonctionnements liés notamment à une accessibilité malcommode et peu lisible débuterait après 2020. de l’ouvrage dalle et à une perte de vitalité, liée en particulier à la dégradation de certains éléments de son territoire (le centre commercial, sportif et de loisirs La station Cour-Saint-Émilion se trouve à la limite du périmètre d’étude Bercy « Stadium »). Charenton (en rouge sur la figure ci-dessous). Cependant, l’aire d’étude, quant à elle, est concernée par le périmètre des travaux et des aménagements Afin de remédier à ces difficultés, les aménagements suivants ont été réalisés : des phases 1 et 3. • équipements et services de proximité (notés de à sur la figure ci- après) livrés entre 2004 et 2007 : extension de l’antenne Jeunes, création d’un centre social « 13 Pour Tous », création de la régie de quartier TELA 13 et création d’un équipement public numérique, • les équipements dans le secteur Ivry-Stadium livrés entre 2010 et février Cour Saint-Émilion 2012 (notés de à sur la figure ci-après) : réaménagement de l’accès Tolbiac, restructuration d’une école maternelle et de la galerie commerciale du Stadium, création d’un gymnase et réaménagement de l’accès Ivry et du parvis,

• les équipements dans le secteur Nationale (notés à sur la figure ci- après) livrés entre 2009 et avril 2012 : construction de 2 crèches, réaménagement de l’accès Nationale, aménagement d’une placette publique et résidentialisation des logements 47 à 73 rue Nationale.

Figure 81 : Périmètre par phase de l’opération Bercy-Charenton (Source : Ville de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Des projets sont par ailleurs à l’étude : 7. 4. 5. Opération Gerty-Archimède

• la création d’un espace vert public avec jeux pour jeunes enfants (hachurée L’opération Gerty-Archimède est localisée à l’angle de la rue de Dijon et de la rue en vert sur la figure ci-après-). Ce jardin sera aménagé de mi à fin 2013 par Baron Le Roy, à proximité immédiate de la place Lachambaudie. la Ville de Paris sur l’emprise de l’ancienne crèche Javelot, • Cette opération est en cours. La première phase, qui porte sur la construction d’une le réaménagement de la liaison dalle basse - dalle haute, du parvis central et école polyvalente et les voies nouvelles, est achevée et en activité alors que la du passage entre la barre Rome et l’ensemble maternelle - Stadium deuxième phase (équipement sportif et bureaux) est en phase pré-opérationnelle. (hachuré en orange sur la figure ci-après). Sa réalisation est prévue en 2013 La consultation « opérateur » relative à la deuxième phase est en cours. Les jusqu’à mi-2014. travaux devraient débuter en 2014 pour une livraison en 2015-2016. Initialement, le GPRU ne portait que sur Olympiades mais les problématiques étant les mêmes pour les opérations de Villa d’Este et place de Vénétie, le GPRU a été étendu à ces deux opérations.

La station Olympiades est située rue de Tolbiac, à proximité immédiate du GPRU Olympiades mais tous les bâtiments à proximité immédiate sont déjà achevés.

Olympiades

Figure 83 : Avancement de l’opération Gerty-Archimède en septembre 2011 (Source : Ville de Paris)

L’aire d’étude est concernée par cette opération et la station Cour Saint- Émilion est située à 250 mètres au sud-ouest.

Figure 82 : Avancement du GPRU Olympiades - Villa d’Este - Place de Vénétie en juillet 2012 (Source : Ville de Paris)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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7. 4. 6. Opération Charolais – Rotonde L’aire d’étude est concernée par cette opération et la station Gare de Lyon est située à 600 mètres à l’ouest de cette dernière. L’aménageur est « Espaces Ferroviaires Aménagement (EFA) ». 7. 4. 8. Etude urbaine Gare de Lyon - rue de Bercy L’opération Charolais-Rotonde est en cours de travaux et sera livrée d’ici fin 2014. L’étude urbaine Gare de Lyon - rue de Bercy qui se déroulera en 2013 a pour Elle s’inscrit dans un processus d’évolution des emprises ferroviaires en milieu objectif de définir un scénario, éventuellement assorti de variantes, qui servirait de urbain dense qui se caractérise par une réduction progressive des emprises cadre aux évolutions urbaines souhaitables dans le secteur de la Gare de Lyon. ferroviaires dédiées aux fonctions d’avant-gare du fait des évolutions de l’exploitation du faisceau ferroviaire. Cette étude s’inscrit dans un contexte de volonté, partagée par les différents acteurs concernés, de modifier ce quartier et particulièrement la rue de Bercy, au niveau du Sur un périmètre de 1,6 hectare, il a été programmé environ 33 500 m² SDP dont : secteur situé entre la rue Van Gogh et les rues Villiot/Rambouillet, qui devrait donc être à terme requalifiée, avec une évolution importante des espaces sous la dalle, coté Gare de Lyon, et des espaces publics, qui pourraient à terme largement • des logements : 15 300 m², soit 276 logements, dont : changer. o 50% de logements sociaux (soit140 logements). Cette étude intègre aussi une réflexion sur les liaisons entre la Gare de Lyon et les Gares d’Austerlitz et Paris-Bercy, ces deux dernières ne faisant pas formellement • 50% de logements intermédiaires et libres des bureaux : 12 400 m², partie de l’aire d’étude. • des commerces : 600 m², La portée opérationnelle des schémas élaborés dans le cadre de cette étude n’est pas définie à ce stade Il ne s’agit actuellement que de grandes orientations • des équipements : 5 400 m² (1conservatoire municipal de musique et de urbaines. danse, et 1crèche).

L’aire d’étude est concernée par cette opération et la station Bercy est située à 400 mètres au sud-ouest. Rue Van Gogh

7. 4. 7. Secteur Charolais-Rambouillet

Rue Villiot / Le secteur Charolais Rambouillet représente environ 6.7 ha au sud-est du Rambouillet 12e arrondissement. Ce terrain ou « terrain du tri postal » en façade nord-ouest du faisceau ferroviaire Paris Gare de Lyon se situe à l’angle des rue de Rambouillet (2 à 4) et du Charolais (83 à 87) dans la continuité du lotissement en voie d’achèvement « Charolais Rotonde ». Le site Charolais Rambouillet compte des propriétés SNCF et RFF.

Les objectifs de l’opération Charolais Rambouillet sont liés aux évolutions de l’exploitation ferroviaire du faisceau Paris sud-est. Les objectifs de l’opération seront : Figure 84 : Périmètre de l’étude Gare de Lyon - rue de Bercy (Source : Ville de Paris) • la modernisation des fonctionnalités liées à l’exploitation ferroviaire, • la poursuite de la transformation de la rue du Charolais par la constitution d’un front bâti cohérent et animé, • la mise en relation des quartiers existants ou en cours de construction.

L’étude urbaine devrait être lancée en 2013 par la SNEF. La répartition logement/emploi n’est pas arrêtée à ce stade.

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7. 4. 9. Bercy Arena 2015

La SAE POPB est chargée de réaliser des travaux de rénovation et d’extension du bâtiment du Palais Omnisport de Paris Bercy afin de répondre à l’objectif d’amélioration et de remise aux normes de cet équipement, tant pour sa capacité d’accueil que dans son fonctionnement :

• Augmentation de la capacité d’accueil du public (supérieure à 20 000 places en configuration « concert » et 16 500 en configuration « sport »), des PMR (122 places), de l’offre de sièges à prestations (1 000) et des loges VIP (50), • Création d’un hall d’accès de plus de 2 000 m², • Amélioration de l’accueil des équipes de production et d’organisation des manifestations (espaces de vestiaires sportifs, loges, bureaux, etc.) et des services techniques (cuisines, sanitaires, locaux de stockages, etc.), • Modernisation et meilleure intégration du stationnement au mode de fonctionnement actuel.

Le lancement des travaux est prévu fin 2013 et garantit une remise en service de l’équipement en septembre 2014. La livraison finale de l’opération est prévue pour septembre 2015.

Figure 85 : Projet Bercy Arena 2015 (Source : SEMAEST)

Pour résumer :

De nombreux projets urbains sont en cours de réalisation dans l’aire d’étude. Ces projets vont permettre l’évolution des quartiers dans lesquels ils seront réalisés, tout en

leur donnant de nouvelles aménités urbaines.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les oxydes d’azote (NOX) 8. SANTE PUBLIQUE Origine : Ils proviennent surtout des combustions émanant des centrales énergétiques et du trafic routier. Le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2) font l’objet d’une surveillance attentive dans les centres urbains où leur 8. 1. QUALITÉ DE L’AIR concentration dans l’air présente une tendance à la hausse compte tenu de l’augmentation forte du parc automobile.

8. 1. 1. Les principaux polluants Pollutions générées : Ils interviennent dans le processus de formation d’ozone dans la basse atmosphère. Ils contribuent également au phénomène des pluies AIRPARIF L’air est un mélange gazeux contenant des gaz indispensables à la vie : oxygène acides. (O2), azote (N2) ainsi que d’autres gaz tels que certains gaz rares (néon, argon, etc.) Association à but non lucratif régie ou le dioxyde de carbone. On retrouve également de la vapeur d’eau. Chaque jour, Effets sur la santé humaine : Le dioxyde d’azote (NO2) peut occasionner de er par la loi du 1 juillet 1901 et le nous respirons en moyenne 15 à 17 m3 de cet air. La pollution atmosphérique graves troubles pulmonaires dont le plus fréquent est l’œdème pulmonaire. Il peut décret du 16 août 1901. Cette résulte de l’augmentation des teneurs des composants naturels, mais aussi de entrainer une altération de la respiration et une hyperactivité bronchique chez les association créée en 1979, est l’introduction de nouveaux composants, nocifs à partir d’un certain seuil. asthmatiques et il peut aussi augmenter la sensibilité des enfants aux infections chargée de surveiller la qualité de microbiennes. Quant au monoxyde d’azote (NO), il peut se fixer à l’hémoglobine et l’air sur l’ensemble de la région entraîner la méthémoglobinémie chez les nourrissons. Île-de-France, rassemblant 11 L’activité humaine génère l’émission de nombreux polluants dans l’atmosphère, millions d’habitants (19 % de la mais en raison de leurs effets nuisibles sur l’environnement et/ou la santé, et de leur population totale) répartis dans aspect caractéristique de certains types de pollutions, les polluants règlementés Le monoxyde de carbone (CO) près de 1300 communes sur une retenus par AIRPARIF* sont mesurés et suivis. Il s’agit du dioxyde de soufre (SO2), 2 surface de 12 000 km . des oxydes d’azote (NOX), du monoxyde de carbone (CO), des particules fines Origine : Il provient de la combustion incomplète des combustibles utilisés dans les PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 micromètres), de l’ozone O3, et des véhicules. Des taux importants de CO peuvent notamment être rencontrés quand il composés organiques volatils (COV). Au niveau des émissions, AIRPARIF y a une concentration de véhicules qui roulent au ralenti dans les espaces couverts s’intéresse aussi aux gaz à effet de serre (GES). Leurs origines, la pollution qu’ils (tunnel, parking). génèrent et les effets sur la santé humaine sont décrits ci-après. Effets sur la santé humaine : Ce gaz a la propriété de se fixer sur l’hémoglobine à

Le dioxyde de soufre (SO2) la place de l’oxygène, conduisant ainsi à un manque d’oxygénation du système nerveux, du cœur, et des vaisseaux sanguins. A taux importants et à doses Origine : Il provient de la combustion de combustibles fossiles contenant du soufre répétées, il peut provoquer la diminution de la vigilance ainsi que des maux de tête, (fioul lourd, charbon, gasoil…). Les concentrations ambiantes ont diminué de plus vertiges, fatigue ou vomissements. de 50 % au cours des 15 dernières années, en liaison notamment avec le développement de l’énergie nucléaire, de l’utilisation de combustibles moins Les particules en suspension (PM10 ou PM2,5) chargés en soufre, etc. Origine : Elles constituent un complexe de substances organiques ou minérales. Pollutions générées : En présence d’humidité, il forme des composés sulfuriques Elles peuvent être d’origine naturelle (volcans…) ou anthropique (combustion par qui contribuent aux pluies acides et à la dégradation de la pierre de constructions. les véhicules, les industries ou le chauffage, etc.). On distingue les particules « fines » provenant des effluents de combustion ou de vapeurs industrielles condensées Effets sur la santé humaine : C’est un gaz irritant et le mélange acido-particulaire (ici les PM2.5, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres), et les « grosses » peut, selon les concentrations, déclencher un spasme bronchique chez les particules provenant des chaussées ou d’autres rejets industriels (PM10, dont le asthmatiques, augmenter la fréquence et l’intensité des symptômes respiratoires diamètre est inférieur à 10 micromètres). chez l’adulte (toux, gêne respiratoire), ou altérer la fonction respiratoire chez l’enfant. Pollutions générées : Elles accentuent ainsi les effets des polluants acides, dioxyde de soufre et acide sulfurique notamment.

Effet sur la santé humaine : Les particules les plus fines peuvent transporter des composés toxiques dans les voies respiratoires inférieures (sulfates, métaux lourds, hydrocarbures…).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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L’ozone (O3) 8. 1. 2. Le contexte réglementaire Plan Régional de la Qualité de l’Air (PRQA) : Plan imposé par Origine : Il résulte de la transformation chimique de certains polluants (oxydes l’Etat aux régions administratives d’azote, composés organiques volatils) dans l’atmosphère en présence de L'Union Européenne conduit depuis plusieurs années une politique ambitieuse dans les obligeant tous les cinq ans à rayonnement ultra-violet solaire. Les concentrations dans l’air ont augmenté depuis le domaine de la qualité de l'air ambiant : l'objectif affiché est d'amener la qualité de faire le point sur l'état de la qualité plusieurs années, notamment en zone urbaine et péri-urbaine. l'air à un niveau tel qu'il ne produise pas d'effets néfastes pour la santé des de l'air (émetteurs, surveillance, populations et sur l'environnement. santé), d’identifier un certain Pollutions générées : Il contribue à l’effet de serre. nombre d'axes de progrès Plusieurs textes communautaires importants ont été adoptés : proposés et d’évaluer leurs effets. Effets sur la santé humaine : C’est un gaz agressif pour les muqueuses oculaires Schéma Régional du Climat, de et respiratoires et qui pénètre rapidement jusqu’aux voies respiratoires les plus • la directive 2008/1/CE du 15 janvier 2008 relative à la prévention et à la l’Air et de l’Energie (SRCAE) : fines. Les effets de l’ozone sur la santé dépendent du niveau d’exposition, du réduction intégrée de la pollution dite IPPC, Document d’orientation qui fixe 17 volume d’air inhalé et de la durée d’exposition. En cas d’exposition unique, les objectifs et 58 orientations manifestations sont réversibles en quelques jours, alors que des expositions • la directive du 15 décembre 2004 concernant l’arsenic, le cadmium, le stratégiques pour le territoire répétées dans les 24 h en accentuent les effets. mercure, le nickel et les hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l’air régional en matière de réduction ambiant, des consommations d’énergie et Les Composés Organiques Volatils (COV) des émissions de gaz à effet de • la directive du 21 mai 2008 concernant la qualité de l’air ambiant et un air pur serre, d’amélioration de la qualité pour l’Europe. de l’air, de développement des Origines : Les composés organiques volatils sont multiples. Il s’agit énergies renouvelables et d’hydrocarbures, de composés organiques (provenant des procédés industriels de Outre ces dispositions, les cadres de référence au niveau de la France sont la loi d’adaptation aux effets du combustion), de solvants (peintures, encres, nettoyages), ou de composés n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l’air (codifiée aux articles L220-1 et suivants du changement climatique. Le organiques émis par l’agriculture et le milieu naturel. Code de l’Environnement) et l’utilisation rationnelle de l’énergie, dite loi « Laure » et SRCAE d’Ile-de-France a été approuvé par le Conseil régional ses décrets d’application la loi n° 2010-788 du 12 juil let 2010 dite loi « Grenelle 2 ». Pollutions générées : Ils interviennent dans le processus de formation d’ozone Ces lois traitent de la surveillance, de l’information du public et de la qualité de l’air le 23 novembre 2012 et arrêté par dans la basse atmosphère. le préfet de la région Île-de- mais aussi, pour la loi Grenelle 2, de la politique énergétique et climatique. France le 14 décembre 2012. Effets sur la santé humaine : Les effets sur la santé sont très divers selon les • Plans de Protection de polluants : d’une simple irritation (aldéhydes) jusqu’à des effets nocifs pour le fœtus Plan de Protection de l’Atmosphère* (PPA), et des effets cancérigènes (benzène). l’Atmosphère (PPA) : Plan • Plan de Déplacement Urbain* (PDU), définissant les objectifs et permettant de ramener, à • Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) créé par la Loi l’intérieur des agglomérations de Grenelle 2 (loi n°2010-788 du 12 juillet 2010). Le SRCAE est décrit comme plus de 250 000 habitants ainsi un document d’orientation, non prescriptif. que les zones où les valeurs limites sont dépassées ou risquent de l’être, les niveaux de Le SRCAE vaut schéma régional des énergies renouvelables prévu par l’article 19 concentrations en polluants dans de la loi n° 2009-967 du 3 août 2009, dite Grenelle 1, l’atmosphère à un niveau inférieur aux valeurs limites. Le PPA et le PDU permettent de définir des objectifs et des seuils à respecter, afin de réduire significativement les émissions polluantes. Plan de Déplacement Urbain (PDU) : Ce plan, établi pour une durée de 5 à 10 ans, est un cadre de réflexion et de proposition de principes pour la réorganisation de l’ensemble de nos déplacements. Les objectifs essentiels sont la protection de l’environnement et la santé publique, avec la diminution des nuisances urbaines principalement liées aux déplacements : pollution, bruit, insécurité routière, etc.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Polluant Paramètres Valeurs Objectif de qualité : niveau à 3 atteindre à long terme et à Objectif de qualité • 50 g/m en moyenne annuelle maintenir, sauf lorsque cela n'est • 350 g/m3 en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 24 heures par an Valeurs limites 3 pas réalisable par des mesures • 125 g/m en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 3 jours par an proportionnées, afin d'assurer une 3 SO2 Seuil d’alerte • 500 g/m en moyenne horaire, sur trois heures consécutives protection efficace de la santé 3 humaine et de l'environnement Seuil d’information • 300 g/m en moyenne horaire dans son ensemble. 3 Niveau critique • 20 g/m en moyenne annuelle et hivernale (pour les écosystèmes)

Valeur limite : niveau à atteindre Objectifs de qualité • 40 g/m3 en moyenne annuelle, 30 g/m3 pour les végétaux dans un délai donné et à ne pas 3 • 40 µg/m en moyenne annuelle Valeurs limites 3 dépasser, et fixé sur la base des • 200 µg/m en moyenne horaire à ne pas dépasser plus de 18 heures par an connaissances scientifiques afin • 400 g/m3 en moyenne horaire dépassé pendant 3 heures consécutives NO2 Seuils d’alerte 3 d'éviter, de prévenir ou de réduire • 200 g/m en moyenne horaire si dépassant de ce seuil la veille et risque de dépassement de ce seuil le lendemain les effets nocifs sur la santé Seuil d’information • 200 g/m3 en moyenne horaire humaine ou sur l'environnement dans son ensemble. Niveau critique Pas de niveau critique

3 Seuil d'alerte : niveau au-delà CO Valeur limite • 10 000 g/m maximum journalier de la moyenne sur 8 heures duquel une exposition de courte Objectif de qualité • 30 g/m3 en moyenne annuelle durée présente un risque pour la • 50 g/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an santé de l'ensemble de la Valeurs limites 3 • 40 g/m en moyenne annuelle population ou de dégradation de PM10 Seuil d’alerte • 80 µg/m3 en moyenne journalière l'environnement, justifiant l'intervention de mesures Seuil d’information • 50 µg/m3 en moyenne journalière d'urgence. Niveau critique Pas de niveau critique 3 • 120 g/m pour le maximum journalier de la moyenne sur 8 heures pour la protection de la santé humaine Objectifs de qualité 3 • 6 000 g/m .h AOT 40* de mai à juillet de 8 h à 20 h pour la protection de la végétation • 1èr seuil : 240 g/m3 en moyenne horaire dépassé pendant trois heures consécutives ; Seuils d’alerte • 2ème seuil : 300 g/m3 en moyenne horaire dépassé pendant trois heures consécutives ; ème 3 O3 • 3 seuil : 360 g/m en moyenne horaire. Seuil d’information • 180 g/m3 en moyenne horaire • 120 g/m3 pour le maximum journalier de la moyenne sur 8h à ne pas dépasser plus de 25 jours par an (moyenne sur 3 ans) (santé) Valeur cible 3 • 18 000 µg/m .h AOT 40* de mai à juillet de 8 h à 20 h pour la protection de la végétation Objectif de qualité • 2 µg/m3 en moyenne annuelle Benzène Valeur limite • 5 µg/m3 en moyenne annuelle

*AOT 40 (en µg/m3.h) signifie la somme des différences entre les concentrations horaires supérieures à 80 µg/m3 (= 40 ppb ou partie par milliard) et 80 µg/m3 durant une période donnée en utilisant uniquement les valeurs sur 1 heure mesurées quotidiennement entre 8 heures et 20 heures.

Tableau 13 : Valeurs de référence nationales du Code de l’Environnement (source : AIRPARIF)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 233 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

8. 1. 3. La qualité de l’air « extérieur » dans l’aire d’étude

(Source : AIRPARIF). Station de surveillance (mesures en valeur Valeur moyenne annuelle horaire L’aire d’étude est couverte par AIRPARIF. Trois stations de mesures sont situées SO NO CO PM 10 O moyenne annuelle) 2 2 3 (Moy an.h) : Moyenne annuelle de dans l’aire d’étude : station Paris-Boulevard Haussmann, station Paris-Place de l’Opéra, station Paris centre (près de l’Hôtel de Ville) et deux stations sont à la limite entre le 1/08/2011 polluant, calculée à partir des extérieure de l’aire d’étude (stations Paris 12e et Paris 13e). et 1/08/2012 mesures horaires. Paris-Boulevard / 65 µg/m3 / 35 µg/m3 / Les résultats des mesures effectuées par ces trois stations (du 1er août 2011 au 1er Haussmann août 2012) permettent d’avoir une représentation de la qualité de l’air dans l’aire Respect des / / / d’étude. objectifs de qualité Respect des valeurs / / / Les résultats de la station Aubervilliers ont également été pris en compte car limites aucune des trois stations de l’aire d’étude ne mesurait le SO2 et Aubervilliers est Paris-Place de / 80 µg/m3 / 35 µg/m3 / relativement proche de l’aire d’étude. l’Opéra Respect des / / / Ces données ont été comparées aux critères nationaux de qualité de l'air et aux objectifs de qualité objectifs associés. Respect des valeurs / / / limites Les valeurs mesurées à la station Paris centre en 2011-2012 sont, pour le dioxyde d’azote (NO2) le monoxyde de carbone (CO), l’ozone (O3) et les particules en Paris centre / 40 µg/m3 383 µg/m3 27 µg/m3 38 µg/m3 suspension, toutes inférieures aux objectifs de qualité et respectent les valeurs Respect des limites. / / / objectifs de qualité Cependant pour le dioxyde d’azote (NO ), les moyennes annuelles horaires pour les Respect des valeurs 2 / / stations du Boulevard Haussmann et de la place de l’Opéra sont respectivement de limites 65 µg/m3 et 80 µg/m3. Elles se situent donc bien au-dessus de la valeur limite annuelle : la valeur à la station Boulevard Haussmann est supérieure de 50% par Aubervilliers 1,1 µg/m3 40 µg/m3 301 µg/m3 / 26 µg/m3 rapport à la valeur limite et à la station place de l’Opéra, la valeur correspond au Respect des / / / double de la valeur limite. objectifs de qualité

Respect des valeurs Concernant les particules en suspension, la moyenne annuelle pour les stations du / / Boulevard Haussmann et de la place de l’Opéra est de 35 µg/m3. Elles se situent limites donc en-dessous de la valeur limite annuelle mais ne respectent pas les objectifs de qualité. Valeurs relevées aux stations de Paris-Boulevard Haussmann, Paris centre et Paris -Place de l’Opéra et Aubervilliers, à Gennevilliers et à Aubervilliers en valeur moyenne annuelle exprimée en Pour le dioxyde de soufre (SO2), la valeur à la station d’Aubervilliers est inférieure microgramme par mètre cube. aux objectifs de qualité et respecte la valeur limite.

Valeurs inférieures aux valeurs de références nationales

Valeurs supérieures aux valeurs de références nationales

Tableau 14 : Valeurs moyennes annuelles horaire de certains polluants représentatifs de la qualité de l’air (Source : AIRPARIF, 2009)

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 234 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Les travaux d’AIRPARIF permettent également de se rendre compte des contributions de chacune des six grandes catégories d’activités émettrices principales des polluants atmosphériques, et ce par commune et par arrondissement. Il est ainsi possible de se rendre compte des proportions de chaque activité pour les 7 arrondissements de l’aire d’étude.

er e e Paris – 4 arrondissement e Paris – 1 arrondissement Paris – 2 arrondissement Paris – 8 arrondissement

e Paris – 9e arrondissement Paris – 12e arrondissement Paris – 13 arrondissement

Figure 86 : Contribution en % des différents secteurs d’activités aux émissions de polluants dans l’aire d’étude (Estimations faites en 2011 pour l’année 2008) (Source : AIRPARIF)

Pour le 1er et le 4e, ce sont les transports routiers et le secteur « industries Les graphiques montrent également que : manufacturières » qui émettent le plus de polluants atmosphériques. • Pour le 2e et le 9e, ce sont le secteur « industries manufacturières » et le secteur le trafic routier est responsable d’une grande partie des émissions de NOX résidentiel et tertiaire qui émettent le plus de polluants atmosphériques. et de particules en suspension PM 10 et PM 2,5, • le secteur « industries manufacturières » est le secteur qui émet le plus de Pour le 8e, le 12e et 13e, ce sont les transports routiers et le secteur résidentiel et COV et particules en suspension PM 10, tertiaire qui émettent respectivement le plus de NOx et de SO2, ceci s’explique par e • un trafic routier très élevé en particulier dans le 12 (Cf. partie « Organisation des le secteur résidentiel et tertiaire est responsable d’une grande partie des déplacements et infrastructures») et la présence de nombreux bureaux dont le émissions de SO2 et particules en suspension PM 2,5 chauffage émet des polluants (Cf. partie « Paysage, projets urbains et patrimoine).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 235 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

AIRPARIF présente un bilan annuel et par commune de l’indice CiteAIR, indicateur des cavités souterraines). Ce mélange peut dégager des bactéries européen permettant d’apporter toutes les heures une information relativement sulfatoréductrices qui réagissent avec l’eau et dégagent de l’H2S (source : comparable sur la qualité de l'air des villes européennes dans l'air ambiant mais Marsteau, 2001). aussi près du trafic.

Au regard de la proximité des différentes stations de mesure, la qualité de l’air dans les arrondissements parisiens de l’aire d’étude semble plutôt homogène mais Les dispositifs de surveillance différente de la qualité globale de l’air en Île-de-France. En effet, les 7

arrondissements de l’aire d’étude comptent, par rapport à l’agglomération Sur la ligne 14, la RATP assure un suivi des teneurs en H2S dans les stations parisienne, en moyenne : Pyramides et Madeleine. Ce suivi se traduit par des mesures trimestrielles de H2S réalisées dans les espaces voyageurs, mais aussi dans les locaux techniques où les concentrations sont généralement les plus fortes. Si les teneurs dépassent un • 70 jours supplémentaires dont l’indice de pollution est faible (soit 47 % de seuil prédéfini (valeurs très inférieures aux valeurs toxicologiques de référence), des jours en plus que ceux de l’agglomération parisienne), actions sont mises en œuvre par la ligne en fonction de la problématique identifiée • 65 jours de moins dont l’indice de pollution est moyen (soit 38 % jours en in situ (infiltration, stagnation d'eau, etc). Ces interventions à des valeurs faibles moins que ceux de l’agglomération parisienne), permettent de réduire les nuisances olfactives, l'H2S étant perceptible à des • concentrations très faibles. Une revue annuelle de ces résultats est organisée par la 12 jours supplémentaires dont l’indice de pollution est élevé (soit 26 % jours RATP. en moins que ceux de l’agglomération parisienne). • Le laboratoire de la RATP réalise également des mesures, en continu, dans 3 stations représentatives des espaces souterrains de la RATP (Châtelet-métro ligne 4, Franklin Roosevelt-métro ligne 1 et Auber-RER A au niveau des quais) qui 8. 1. 4. La qualité de l’air « intérieur » dans l’aire constituent le réseau SQUALES (Surveillance de la Qualité de l'Air de d’étude l'Environnement Souterrain). Les mesures portent sur les paramètres climatiques usuels (température, humidité relative), le renouvellement d'air (dioxyde de carbone) et la qualité de l'air (oxydes d‘azote, particules). Ce réseau produit automatiquement (Sources : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite.cgi?id=1155, RATP). plus de 200 000 données brutes par an.

Les résultats des contrôles effectués à l’intérieur des enceintes ferroviaires Des campagnes de mesures ponctuelles permettent de surveiller d'autres souterraines mettent en évidence des niveaux élevés de particules en suspension paramètres, tels que les particules ultrafines, les aldéhydes, les hydrocarbures dans le métro et le RER parisiens. Les particules sont identifiées comme provenant aromatiques monocycliques ou polycycliques, etc. principalement des systèmes de freinage et de guidage des trains. La RATP participe également à des études d'exposition des voyageurs sur des Aussi, à la demande de la Direction Générale de la Santé, le Conseil Supérieur parcours type en région Île-de-France : projet Primequal-Predit mené en partenariat d’Hygiène Publique de France (CSHPF) a constitué un comité d’experts chargé avec le Laboratoire d'hygiène de la ville de Paris et le Laboratoire central de la d’apprécier la situation pour les usagers des souterrains parisiens. Dans deux avis Préfecture de Police. adoptés le 5 avril et le 3 mai 2001, le Conseil recommande une approche de prévention afin de protéger la santé des usagers avec en particulier : Les résultats obtenus et pistes d'amélioration Thermohygrométrie • la mise en place d’un système de surveillance des concentrations de Les résultats des mesures témoignent de conditions thermohygrométriques* Relatif à la température et à particules sur les quais, dans les couloirs et dans les rames, satisfaisantes : l’humidité. • la mise en œuvre d’études complémentaires sur les autres polluants susceptibles d’être présents, • un environnement souterrain chaud et sec, • l’adoption d’une méthode pour calculer des valeurs de référence, s’inspirant • un bon renouvellement d'air (4 à 40 renouvellements d'air par heure), des seuils recommandés par une directive européenne sur l’air ambiant • extérieur. une présence réduite d'oxydes d'azote issue de la pollution extérieure.

Dans les stations SQUALES, les teneurs en NO2 ont diminué entre 2010 et 2011 Des odeurs à l’intérieur du métro, liées à la présence d’hydrogène sulfuré (H2S), ont été mises en évidence suite à la mise en service de la ligne 14 (stations Pyramides dans les stations Franklin D.Roosevelt et Auber, mais ont augmenté dans la station et Madeleine). L’origine du phénomène est liée à la présence de gypse dans le Châtelet. Elles restent tout de même inférieures aux niveaux relevés dans sous-sol et de matière organique (provenant des matériaux utilisés pour combler l’environnement extérieur.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les niveaux de particules restent encore très supérieurs à ceux relevés dans l’environnement extérieur malgré une diminution significative de 18% entre 2010 et 2011 à la station Châtelet et à la gare d’Auber. Les teneurs en PM10 (particules de diamètre inférieur à 10 µm), à Franklin D. Roosevelt augmentent du fait des travaux de rénovation importants mis en œuvre sur ce site (mise en place des façades de quai..) au cours de l’année 2011.Ces particules sont également émises par les systèmes de freinage des matériels roulants.

En souterrain, les teneurs moyennes annuelles varient peu d’une année à l’autre et oscillent entre 450 et 600 ppm sur les 3 stations du réseau SQUALES. Ces teneurs témoignent d’un bon renouvellement de l’air des espaces assuré par des ventilateurs positionnés en tunnel de part et d’autre des stations.

Pour améliorer la qualité de l'air, la RATP travaille notamment à améliorer la ventilation et le nettoyage. Le renouvellement du matériel roulant permet également de réduire les émissions de particules grâce à un freinage mécanique moins important.

Pour résumer :

Dans l'aire d'étude, hormis à Paris centre, les critères

nationaux de qualité de l'air extérieur ne sont pas respectés pour le dioxyde d'azote.

Pour la qualité de l'air intérieur, malgré l'absence de valeurs

réglementaires, autres que celles du Code du Travail, pour évaluer la qualité de l'air dans les espaces souterrains de la RATP, cette dernière assure un suivi en continu des

concentrations gazeuses et particulaires. Celles-ci témoignent d'une pollution gazeuse faible, mais de taux de

particules supérieurs à ceux de l'environnement extérieur. Les particules en suspension concernent à la fois la qualité de l'air intérieur et extérieur.

Plusieurs facteurs dégradent la qualité de l'air dans l'aire d'étude : la circulation automobile, les émissions liées au résidentiel et au tertiaire et les industries."

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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8. 2. ENVIRONNEMENT SONORE ET VIBRATOIRE • les vibrations transmises par les ouvrages d’accès du fait de la présence d’équipements annexes (escaliers mécaniques) aux bâtiments riverains existants, Dans le cadre de la modification des stations existantes de la ligne 14 du métro parisien, une étude acoustique et vibratoire a été réalisée par l’Entité Acoustique et • les vibrations transmises par le sol et par les fondations des bâtiments Vibrations de la RATP entre Novembre 2012 et Février 2013. L’étude complète et riverains via des appuis structuraux lors de la création des ouvrages d’accès détaillée est présentée en Annexe de l’étude d’impact. situés à proximité d’une ligne de métro « fer » et qui peuvent conduire à une rémission solidienne dans les appartements. L’étude acoustique comme l’étude vibratoire s’appuient sur une campagne de mesures destinée à caractériser l’état initial au niveau des stations existantes sur lesquelles seront aménagées de nouveaux accès, sortie ou issues de secours, complétée par des modélisations par des approches analytiques afin d’obtenir une 8. 2. 1. Cadre réglementaire et normatif acoustique représentation des niveaux acoustiques et vibratoires des états projetés. Influence des escaliers mécaniques sur les niveaux de bruit ambiant L’étude acoustique et vibratoire détaillée, réalisée par l’Entité Acoustique et Vibrations de la RATP entre novembre 2012 et février 2013, est présentée en Annexe de l’étude d’impact. Le dimensionnement des escaliers mécaniques doit impérativement respecter le décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutt e contre les bruits de voisinage et modifiant le code de la santé publique (article R.1334-32 du Code de la santé Le Tableau 15 récapitule, sommairement, les éléments du projet d’adaptation des publique). Ainsi, ce décret fixe une valeur limite d’émergence de 5 dB(A) en période stations existantes de la ligne 14 pouvant impacter l’environnement sonore et diurne (7h00-22h00) et de 3 dB(A) en période nocturne (22h00-7h00), valeurs vibratoire. auxquelles s’ajoute un terme correctif en dB(A), en fonction de la durée cumulée d’apparition du bruit particulier (dans notre cas l’escalier mécanique, Tableau 16). Bercy Cour Saint – Emilion Madeleine Olympiades Issue de Accès Accès Accès rue du Station Accès rue Accès rue de Sortie rue secours rue de rue de Château des Le décret spécifie aussi une émergence spectrale limite. Elle est définie par la Chambertin l’Ambroisie F. Truffaut boulevard de Bercy Tolbiac rentiers la Madeleine différence entre le niveau de bruit ambiant dans une bande d’octave normalisée, Escalier comportant le bruit particulier en cause, et le niveau de bruit résiduel dans la même fixe* bande d’octave, constitué par l’ensemble des bruits habituels, extérieurs et Escalier intérieurs, correspondant à l’occupation normale des locaux mentionnés au mécanique deuxième alinéa de l’article R. 1334-32, en l’absence du bruit particulier en cause. Les valeurs limites de l’émergence spectrale sont de 7 dB dans les bandes d’octave Ascenseur normalisées centrées sur 125 et 250Hz et de 5 dB dans les bandes d’octave normalisées centrées sur 500, 1 000, 2 000 et 4 000Hz. Sonorisation de sécurité Grille d’ouverture et de Durée d’apparition du bruit Terme correctif en fermeture particulier dB(A) des stations entre 10 secondes et 1 minute 6 Tableau 15 : Liste des principales sources de bruit et / ou de vibrations pouvant entre 1 et 5 minutes 5 impacter l’environnement sonore et vibratoire. entre 5 et 20 minutes 4 L’escalier fixe de l’issue de secours à la station Madeleine est fermé par une trappe intégrée au trottoir. entre 20 minutes et 2 heures 3 entre 2 et 4 heures 2 Ainsi, les paramètres influents sont : entre 4 et 8 heures 1 plus de 8 heures 0 • le bruit aérien issu des équipements annexes débouchant sur la voie publique (escaliers mécaniques, systèmes de sonorisation sis en trémie, balises sonores en voirie, grilles de fermeture des stations, ascenseurs, Tableau 16 : Termes correctifs en fonction de la durée d'apparition du bruit etc.). particulier.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Influence des ascenseurs sur les niveaux de bruit ambiant fréquence cardiaque et l'augmentation de l'impulsion dans les doigts, la vasoconstriction, les changements de respiration, l'arythmie cardiaque et les Les spécifications du décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les mouvements accrus du corps. Les effets secondaires, ou répercussions, le bruits de voisinage et modifiant le code de la santé publique sont aussi applicables jour suivant sont : une fatigue accrue, un sentiment de dépression et des au bruit émis par les ascenseurs. performances réduites. Pour un sommeil de bonne qualité, le LAeq ne devrait pas excéder 30 dB(A) pour le bruit de fond continu, et les Influence des divers équipements sonores sur les niveaux de bruit ambiant événements bruyants excédant 45 dB(A) devraient être évités. Une attention particulière devrait également être accordée, aux sources de bruit dans un Les spécifications du décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les environnement sonore bas, à l'association des bruits et des vibrations, et aux bruits de voisinage et modifiant le code de la santé publique (niveaux de bruit émis sources de bruit avec des composants de basse fréquence, au droit des plus proches riverains), sont aussi applicables aux bruits liés à la • effets psychophysiologiques : ces effets concernent essentiellement les diffusion de messages par les systèmes de sonorisation (ex. accès trémie fermée), travailleurs exposés à un niveau de bruit industriel important. Des effets liés à la grille de fermeture des stations, liés aux balises sonores, etc. cardio-vasculaires sont également survenus après une exposition de longue durée aux trafics aérien et automobile avec des valeurs de LAeq 24h de 65- 70 dB(A). Bien que l'association soit rare, les effets sont cependant plus importants chez les personnes souffrant de troubles cardiaques que pour 8. 2. 2. Bruit et santé celles ayant de l'hypertension, • effets sur la santé mentale et effets sur les performances : le bruit dans Le bruit est défini en tant que son indésirable. Contrairement à beaucoup d'autres l'environnement n'est pas censé avoir une incidence directe sur les maladies problématiques environnementales, la pollution par le bruit continue à se développer mentales, mais on suppose qu'il peut accélérer et intensifier le et génère un nombre croissant de plaintes de la part des personnes qui y sont développement de troubles mentaux latents. Il a été montré, principalement exposées. pour les travailleurs et les enfants, que le bruit peut compromettre l'exécution de tâches cognitives. Chez les enfants vivant dans les zones plus bruyantes, D’après l’INSEE, « Parmi les nuisances étudiées, le bruit est la plus fréquente. Il le système sympathique réagit davantage, comme le montre l'augmentation indispose plus de la moitié des ménages interrogés : 54 % d’entre eux se déclarent du niveau d'hormone de stress ainsi qu'une tension artérielle au repos gênés par le bruit lorsqu’ils sont chez eux, 28 % le sont souvent et 26 % de temps élevée. Il est évident que les garderies et les écoles ne devraient pas être en temps. Les transports sont la première source de bruit incommodant (circulation situées à proximité de sources de bruit importantes : l'exposition chronique automobile, ferroviaire ou aérienne). Plus du tiers des ménages urbains qui habitent au bruit pendant la première enfance semble altérer l'acquisition de la lecture près d’une rue où le trafic est dense, d’une voie de chemin de fer ou d’un aéroport et réduit la motivation. déclarent être souvent gênés par le bruit ». • effets sur le comportement avec le voisinage et gêne : ces effets sont souvent complexes, subtils et indirects. La gêne des populations dépend non La pollution par le bruit a des effets sur la santé, elle affecte également les seulement des caractéristiques du bruit, y compris sa source, mais générations futures et a des implications sur les effets socioculturels, physiques et également dans une grande mesure de nombreux facteurs non acoustiques, économiques. à caractère social, psychologique, ou économique. On a observé des réactions plus fortes quand le bruit est accompagné de vibrations et contient D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les effets sur la santé de la des composants de basse fréquence. Dans la plupart des cas les indicateurs pollution par le bruit sont : « LAeq(24h) » et « Lden » sont des approximations acceptables d'exposition au bruit pour ce qui concerne la gêne éprouvée. • déficit auditif dû au bruit : il est le plus répandu des dangers professionnels. Le bruit dans un environnement urbain avec un LAeq 24h de 70 dB(A) ne L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande donc : causera pas de déficit auditif pour la grande majorité des personnes, même après une exposition tout au long de leur vie, • pour les zones résidentielles extérieures et les balcons et terrasses, un seuil • interférence avec la transmission de la parole : la compréhension de la de 55dB(A) (LAeq(t=16h) comme seuil de gêne sérieuse en journée et en parole peut être compromise par le bruit. Le rapport signal / bruit devant être soirée ; d’au moins 15 dB(A) pour une perception claire du langage. Le niveau du • pour l’intérieur des logements, un seuil de 35 dB(A) (LAeq(t=16h) et pour les bruit de fond ne devrait pas excéder 35 dB(A), dont en particulier dans les chambres à coucher, un seuil de 30 dB(A) (LAeq(t=8h) et 45dB(A) en salles de classe, LAmax . • perturbation du repos et du sommeil : les effets primaires de la perturbation • pour l’intérieur des logements, une variation des niveaux sonores pendant la du sommeil sont la difficulté de l'endormissement, les réveils et les soirée et la nuit de 5 et 10dB plus bas que le jour et spécifie « pour un changements de phase ou de profondeur de sommeil, la tension artérielle, la sommeil de bonne qualité, le niveau sonore équivalent ne devrait pas

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 239 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

excéder 30dB(A) pour le bruit de fond continu et des niveaux de bruit 8. 2. 3. Cadre réglementaire et normatif vibratoire excédant 45dB(A) devrait être évités », Vibrations transmises par les ouvrages annexes via la création des futurs Des valeurs guides sont également établies pour les écoles, les hôpitaux, les zones accès – risque bâti industrielles et commerciales, les divertissements et manifestations ainsi que pour les parcs naturels et les zones protégées. A l’heure actuelle, il n’existe pas de réglementation spécifique concernant les La gêne due au bruit est corrélée à 40% au niveau de pression acoustique, à vibrations générées par le trafic ferroviaire qui sont transmises dans les 30% à la dose accumulée de bruit dans la journée et à 30% à l'environnement constructions. Néanmoins, il est possible de s’appuyer sur quelques normes et psycho – acoustique. textes législatifs qui définissent une méthode de mesurage ainsi que des valeurs seuils dans le domaine vibratoire. Ces valeurs seuils sont définies en fonction des La Figure 87 présente une échelle de bruit permettant de relier le niveau fréquences propres de résonance des éléments de la construction : sonore aux activités habituelles et aux ambiances sonores. ••• de 1 à 8Hz, résonance du gros œuvre des bâtiments, Santé Environnement Bâtiment ••• de 8 à 30Hz, résonance des éléments de construction (planchers, cloisons, Concert en plein air 120 dB(A) Seuil de la douleur etc.), Circuit de formule 1 Bruits dangereux ••• de 30 à 100Hz, réponses des différents éléments de la construction et du 100 dB(A) Marteau piqueur Discothèque milieu de propagation à des chocs successifs, Bruits nocif Train de fret à 25m Atelier bruyant

Restaurant scolaire sans ••• Rue à fort trafic au-delà de 100Hz, les déplacements sont très faibles et la probabilité de 80 dB(A) traitement acoustique désordre est réduite. Rue animée Salle de classe Marché – voiture à 60 dB(A) Seuil de gêne et Fenêtre sur rue fatigue 10m La circulaire du 23 juillet 1986 relative aux vibrations émises dans l’environnement Bureau calme Rue calme téléviseur du voisin par les installations classées pour la protection de l’environnement fixe, pour des vibrations pénétrant dans un bâti jugé très sensible, des valeurs admissibles 40 dB(A) Place tranquille Salle de séjour Seuil maximales de vitesse vibratoire de 2 à 4 mm/s selon la fréquence du signal. Pour Forêt Appartement calme d’endormissement des bâtiments plus résistants, ces limites sont plus élevées. De même, dans la 20 dB(A) Vent léger Salle de concert norme britannique BS 7385-2:1993, il est spécifié des niveaux limites de vitesse vibratoire entre 15 et 50 mm/s en fonction de la fréquence dans les petits bâtiments Jamais rencontré dans ou petits commerces. 0 dB(A) Seuil de perception la réalité Chambre sourde Perception tactile des vibrations Figure 87 – Echelle de bruit reliée à différentes activités (source RATP). La norme ISO 2631 - 11 fixe le seuil de perception et de confort d’un individu soumis à des vibrations « pouvant entrer dans le corps » selon si la personne est debout, assise ou couchée. Le seuil de perception des vibrations est fixé à 66dB [0dB = 5x10-8 m/s].

Bruit d’origine solidienne

On appelle « bruit solidien » le son généré par la mise en vibration des éléments de la structure d’un bâtiment. Ce bruit peut être produit par un équipement situé dans le bâtiment (climatisation, ascenseur, etc.) ou par le passage de véhicules (camions,

1 ISO 2631 – 1 : 1997, Vibrations et chocs mécaniques – Evaluation de l’exposition des individus à des vibrations globales du corps. Partie 1 : spécifications générales.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 240 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

métros, R.E.R., tramways, etc.) à proximité des bâtiments. Lorsque la source est immeubles au droit de ses infrastructures de faire en sorte que ne soit pas atteint, extérieure au bâtiment, la transmission emprunte 5 chemins différents : chez les futurs riverains (logements individuels, logements collectifs, établissements de soin, de santé et d’action sociale, établissements d’enseignement exceptés les ateliers bruyants et les salles de sport) le gabarit limite de la Figure 89 Ce gabarit ••• création et transmission des vibrations à travers la voie et la plateforme, 2,3 correspond au seuil d’audibilité jusqu’à 100Hz et à un niveau moyen de bruit de fond de 30dB pour tous les tiers d’octave compris entre 100 et 250Hz. ••• transmission par le sol, ••• Il est à noter que le gabarit limite, ici considéré, ne prend pas en compte le bruit de transmission par les fondations, l’activité de la vie courante mesuré dans les appartements ou autres bâtiments • sensibles, ni le bruit de la circulation routière perçu dans l’appartement ; bruits qui •• transmission par la structure, peuvent être supérieurs au seuil RATP et par conséquent, masquer les bruits solidiens (pas de gêne ressentie par les riverains). ••• rayonnement acoustique dans les locaux.

Chacun de ces chemins est susceptible d’atténuer ou d’amplifier certaines 80 fréquences du spectre d’émission.

70

1 - Efforts dynamiques 60 5 2 - Transmission par le sol 3 - Transfert par les fondations 4 - Transmission dans la structure 5 - Rayonnement acoustique 4 50

Bâtiment Bâtiment

40 1 Zone non audible 2 30 3 Egout

Niveau de pression acoustique [dB - ref. 2x10-5 Pa] 2x10-5 ref. - [dB acoustique pression de Niveau 20 Tunnel

Figure 88 – Transmission du bruit solidien en milieu urbain dense. 10 16 20 25 40 50 63 80 8,0 100 125 160 200 250 10,0 12,5 31,5 Ce paramètre va fortement influencer les conditions de vie des riverains sis autour Fréquence [Hz] des divers projets d’aménagement prés ou au-dessus de nos infrastructures et/ou Seuil audibilité Seuil RATP ouvrages. Ainsi, la nature du terrain, l’implantation des bâtiments riverains par rapport aux divers éléments du projet (toutes liaisons vibratoires entre le génie civil Figure 89 – Seuil d’audibilité d’évènements sonores (courbe en rouge) et gabarit « station » et/ou ouvrages annexes), les caractéristiques de certaines sources de limite du bruit solidien (seuil RATP, courbe en bleu) à ne pas dépasser dans un vibrations tels que ventilateurs, poste de redressement, …, la nature du matériel bâtiment sensible (102,5dB ou 36,4dB(A)) roulant (pneus, fer) et ses caractéristiques intrinsèques (masses non suspendues, charges à l’essieu, vitesse d’exploitation, etc) et le contact roue - rail du couple « matériel – infrastructure » dans le cadre d’une infrastructure de transport terrestre ferroviaire sont les principaux paramètres qui devront être impérativement pris en compte dans les solutions proposées par les parties prenantes pour éviter toute 2 propagation des vibrations dans l’environnement et toute réémission de bruit ISO 389-7 (1995) - Acoustique, Zéro de référence pour l'étalonnage d'équipements audiométriques -- Partie 7 : niveau liminaire de référence dans des conditions d'écoute en solidien dans les bâtiments riverains. champ libre et en champ diffus.

Forte de son expérience, fondée sur plus de 40 ans de mesures acoustiques et 3 Watanabe, T., and Møller, H. (1990) : Low frequency hearing thresholds in pressure field vibratoires dans les appartements de riverains d’infrastructures ferroviaires, la RATP and free field. Journal of Low Freq Noise and Vibration 9, p.106-115. recommande, par exemple, aux promoteurs pour la construction de futurs

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 241 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

8. 2. 4. Vibrations et Santé 8. 2. 5. Récapitulatifs des objectifs acoustiques et vibratoires retenus pour l’étude Concernant la perception tactile des vibrations et leurs relations à la santé, on se réfère généralement à la norme ISO 2631 « Vibrations et chocs mécaniques – Les objectifs acoustiques et vibratoires pour la protection de l’environnement et du Evaluation de l’exposition des individus à des vibrations globales du corps ». Cette norme présente les méthodes de mesures destinées à quantifier les vibrations cadre de vie des riverains sont donc : globales du corps par rapport à la santé humaine et au confort. ••• une émergence réglementaire de 5dB(A) le jour et de 3dB(A) la nuit (auquel Dans sa partie 2 de sa version de 1989 (ISO 2631-2 :1989 : Estimation de il faut ajouter un coefficient de correction liée à la durée d’apparition de la l’exposition des individus à des vibrations globales du corps – Partie 2 : Vibrations source de bruit selon les cas, escaliers mécaniques, ascenseurs, diffusion continues et induites par les chocs dans les bâtiments), cette norme donnait des des messages de sonorisation, fermeture et ouverture des grilles, balises niveaux vibratoires définissant des amplitudes de vibrations acceptables dans les sonores, etc.), bâtiments. Trois seuils correspondant à trois types de bâtiments étaient décrits : un seuil correspondant aux zones critiques (hôpitaux, laboratoires de précision), un ••• le seuil minimal du décret du 23 juillet 1986 concernant les dommages aux seuil correspondant à une résidence et un seuil correspondant à un bureau. Le bâtis (2mm/s au-dessous de 8Hz, 3mm/s de 8 à 30Hz et 4mm/s au-dessus niveau minimum correspondant à la zone critique a été retenu pour cette étude et de 30Hz), est présenté sur la Figure 90. ••• le seuil de 66 dB [réf. 5x10-8 m/s] concernant la perception tactile des Cette figure montre que le seuil de gêne retenu pour l’étude est de 66dB [réf. 5x10-8 vibrations, m/s] quelle que soit la bande de fréquence considérée et qu’elle correspond ainsi au seuil minimum de vibration jugée acceptable dans des locaux critiques. . ••• la Figure 89 pour le seuil de bruit solidien.

100

90

80

70

60

50

40 Axe Z

30 Axe X et Y Niveau de vitesse vibratoire [dB - ref. 5x10-8m/s] ref. - [dB vibratoire vitesse de Niveau Seuil de l'étude

20 1 4 10 16 25 40 63 1,6 2,5 6,3 Fréquences [Hz]

Figure 90 – Seuils issus de la norme ISO 2631-2 : 1989 selon l’axe Z et les axes X et Y et seuil vibratoire retenu pour l’étude d’impact

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

Page 242 PIECE C : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

8. 2. 6. Etat Initial acoustique et vibratoire nuisances vibratoires. Dans ce cas, des mesures des niveaux vibratoires ont été réalisées au point d'habitation le plus proche.

Présentation de la campagne de mesures De plus, pour l'état initial, la RATP a fait le choix de mesurer l'ensemble des niveaux acoustiques et vibratoires à proximité des futurs ouvrages d'accès, sorties et issues L'étude est basée en premier lieu sur une campagne de mesures « in situ » visant à de secours du projet d'adaptation des stations de la ligne 14. prendre connaissance de l’environnement sonore et vibratoire complexe des sites et des différentes ambiances sonores qui les composent. La quantification des niveaux La campagne de mesure sur la thématique vibratoire a consisté à évaluer les sonores et vibratoires permettra d’établir un état initial acoustique et vibratoire de la vibrations existant sur chacun des sites de mesures. Elle a consisté à prélever un zone d’étude. échantillon de l’environnement vibratoire de 10 minutes en identifiant tous les évènements notables lors de cette période (passage de PL, VL, bruit solidiens La campagne de mesures a eu lieu : internes à l’immeuble ou autre). Ces points de mesure pouvaient être localisés soit à l’extérieur des bâtiments soit directement à l’intérieur des logements. • le vendredi 23 novembre 2012, Ainsi, des mesures ont été réalisées : • le lundi 3 décembre 2012, • le mardi 4 décembre 2012, ••• au pied des bâtiments riverains ou en voirie (point de mesure acoustique et • le lundi 17 décembre 2012, vibratoire) pour tous les sites, • le mercredi 23 janvier 2013, ••• à 2m en façade des bâtiments riverains situés à proximité des futurs escaliers mécaniques et ascenseurs (point de mesure acoustique) afin de • le mercredi 20 février 2013. décorréler, à posteriori, la contribution du nouvel accès par rapport à la situation existante, dés que la création du futur ouvrage (escalier mécanique, ascenseur, etc.) est jugée critique vis-à-vis des bâtiments alentours,

Méthodologie de la campagne de mesure ••• chez les riverains au droit des futurs ouvrages (point de mesure acoustique et vibratoire). Différents types d’ouvrages seront créés dans le cadre de l’adaptation des stations de la ligne 14 : ouvrages d’accès avec escalier fixe en émergence, ouvrages Les niveaux vibratoires ont été mesurés à l’aide de trois accéléromètres positionnés d’accès ou sortie avec escalier mécanique en émergence, ouvrages d’accès avec selon trois axes (x, y, et z) placés au pied de chacun des bâtiments étudiés ou dans escalier fixe en émergence et escalier mécanique en sous-sol, issue de secours des appartements. Les niveaux d’accélération vibratoire ont été enregistrés, fermée par une trappe hydraulique. pendant 5 à 10 minutes, suivant la fréquentation de la voie routière à proximité et du fonctionnement de la source à quantifier. Pendant ce laps de temps, les passages La méthodologie de mesure sur les thématiques acoustique et vibratoire a été de véhicules ont été codés et isolés du reste des évènements (passages de piétons, adaptée en fonction de chacun de ces ouvrages : poussettes, …). L’accélération vibratoire a ensuite été intégrée en vitesse vibratoire (m/s) et analysée en tiers d’octave. Parallèlement aux mesures d’accélération ••• Un accès avec escalier fixe en émergence n'étant pas une source de vibratoire dans les appartements, une mesure acoustique de bruit solidien nuisances acoustiques, pour les cas concernés, seul le niveau acoustique (fréquence d’échantillonnage de 3200Hz) a été effectuée. Le microphone a été diurne a été mesuré en état initial au point d'habitation le plus proche. positionné au tiers de la diagonale de la pièce et à 1m60 de haut. Tous les traitements ont été réalisés à l’aide du logiciel dBFa, v4.9, de la société 01dB- Métravib. ••• Un accès ou une sortie avec escalier mécanique en émergence est potentiellement une source de nuisances acoustiques. Pour les ouvrages concernés, les niveaux acoustiques diurnes et nocturnes y ont donc été Les mesures de 24h, à 2m en façade des bâtiments, ont été enregistrées en LAeq mesurés en état initial au point d'habitation le plus proche. 1s, au moyen d’un sonomètre Blacksolo de la société 01dB-Métravib. Les caractérisations de source ont été acquises sur 30 minutes par le même matériel mais positionné à 1,6m de hauteur et à 1m de la source. ••• Un accès avec escalier mécanique en sous-sol situé à proximité immédiate des fondations d'un immeuble d'habitation peut être éventuellement à l'origine de vibrations. Dans ce cas, les niveaux de vibrations ont été mesurés en état initial au point d'habitation le plus proche.

••• Enfin, un ouvrage situé à proximité immédiate à la fois des fondations d'un immeuble d'habitations et d'une ligne de métro "fer" peut provoquer des

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Emplacement des points de mesure Pour la station Cour Saint-Émilion :

Pour la station Olympiades : La création d’un accès secondaire avec escalier mécanique en émergence a donné lieu à des mesures acoustiques de 24h en façade et acoustiques et vibratoire chez La création d’un nouvel accès avec escalier fixe à proximité de l’accès principal a le plus proche riverain. donné lieu une mesure acoustique et vibratoire en voirie au pied du bâtiment abritant les riverains les plus proches

6

7 2 1 3

Point acoustique voierie Point vibratoire voierie Point acoustique et vibratoire riverain Point acoustique 24h en façade de bâtiment Point acoustique voierie Point vibratoire voierie Point acoustique et vibratoire riverain Figure 93 : Positionnement des points de mesure à proximité du riverain le plus proche du futur ouvrage de sortie supplémentaire de la station Cour Saint-Émilion. Figure 91 – Positionnement des points de mesure à proximité du riverain le plus proche du futur accès principal élargi de la station Olympiades.

La création d’un nouvel accès secondaire avec escalier mécanique à proximité d’un bâtiment de logement a donné lieu à des mesures acoustiques et vibratoires en voirie acoustique à 2m et dans un logement situé à proximité du futur accès.

4 5 15

Point acoustique voierie Point vibratoire voierie Point acoustique et vibratoire riverain Point acoustique 24h en façade de bâtiment

Figure 92 : Positionnement des points de mesure à proximité du riverain le plus proche du futur ouvrage d’accès secondaire de la station Olympiades.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Pour la station Bercy : Pour la station Madeleine :

L’élargissement de l’accès principal avec escaliers fixes à proximité de la rue de La création d’une nouvelle issue de secours à proximité de la ligne 8 (type « fer ») a Chambertin a donné lieu à des mesures acoustiques et vibratoires en voirie ; donné lieu à des mesures acoustiques et vibratoires en voirie et chez un riverain situé à proximité du futur ouvrage ;

12

14 Point acoustique voierie 13 Point vibratoire voierie Point acoustique et vibratoire riverain Point acoustique voierie Point acoustique 24h en façade de bâtiment Point vibratoire voierie Point acoustique et vibratoire riverain Figure 94 : Positionnement des points de mesure à proximité du riverain le plus Point acoustique 24h en façade de bâtiment proche du futur ouvrage d’accès secondaire de la station Bercy, rue de Bercy Figure 96 : Positionnement des points de mesure à proximité du riverain le plus La création d’un accès secondaire avec escaliers fixes et mécaniques en proche du futur ouvrage d’issue de secours à Madeleine, située à proximité de la émergence a donné lieu à des mesures acoustique et vibratoire en voirie et chez ligne 8 des riverains ainsi qu’une mesure acoustique de 24h en façade de bâtiment ; Etat initial acoustique

Méthodologie de la prise de mesures

La méthodologie adoptée lors de cette campagne de mesures est conforme à celle 10 exposée dans la norme NF S 31-010 (décembre 1996) relative à la caractérisation 11 et au mesurage des bruits de l'environnement. 9 8 Les appareils de mesures utilisés (microphones, sonomètres, calibreurs, …) sont tous certifiés conformes aux classes de précision 1P et 2 telles que définies dans la norme NF EN 60651 relative aux sonomètres et dans la norme NF EN 60804 relative aux sonomètres intégrateurs - moyenneurs). Ils sont décrits en détail en Annexe.

Point acoustique voierie Les conditions météorologiques relevées pendant la durée de la campagne de Point vibratoire voierie mesures n'interfèrent pas avec les sources de bruit que l'on cherche à caractériser. Point acoustique et vibratoire riverain Point acoustique 24h en façade de bâtiment Ces mesures sont basées sur des mesures au sonomètre avec une constante d’intégration « courte » (125ms). Ces méthodes permettent ainsi de reconstituer Figure 95 : Positionnement des points de mesure à proximité du riverain le plus l'évolution temporelle d'un environnement sonore, d'identifier des sources de bruit proche de du futur ouvrage d’accès principal élargi de la station Bercy particulières à partir de leur signature acoustique et d'en déduire leur contribution pour les points de mesure sur un des deux intervalles de références réglementaires (7h-22h et 22h-7h).

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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On considère que les jours de mesurage étaient représentatifs d’un jour moyen Les niveaux de bruit ambiant mesurés à 2m façade du bâtiment de logement le plus ouvré. proche du futur accès secondaire à Olympiades relevés sur 24h, sont de 68,5dB(A) pour la période diurne (7h-22h) et 62,0dB(A) pour la période nocturne (22h-7h). Résultats de l’état initial acoustique • Pour la station Cour Saint-Émilion : Le Tableau 17 récapitule l’ensemble des niveaux de bruit ambiant globaux, en dB(A) et en dB, caractérisant l’ambiance acoustique initiale. Les niveaux de bruit ambiant mesurés à 2m façade du bâtiment sis au 5, rue de l’Ambroisie, relevés sur 24h, sont de 61,5dB(A) pour la période diurne (7h-22h) et Le prélèvement de 24h au point n°3 est issu de la mesur e réalisée au point n°15 qui 55,0dB(A) pour la période nocturne (22h-7h). est représentative de l’ambiance acoustique régnant dans la rue de Tolbiac (configuration équivalente). • Pour la station Bercy : Niveau de pression acoustique Dénomination Lieu dB(A) dB En voirie, le niveau acoustique diurne au droit du bâtiment le plus proche de l’accès PT2 (intérieur) 16/18, Rue de Tolbiac 75013 Paris 37,0 64,0 principal élargi est de 59,5dB(A) ou 73,0dB, soit un niveau sonore assez élevé. PT3 (extérieur) 16/18, Rue de Tolbiac 75013 Paris 68,5 82,0 PT3 (extérieur 7-22h) 16/18, Rue de Tolbiac 75013 Paris 68,5 - PT3 (extérieur 22-7h) 16/18, Rue de Tolbiac 75013 Paris 62,0 - En voirie, le niveau acoustique diurne au droit du bâtiment le plus proche du futur PT4 (intérieur) 80, rue de Tolbiac 75013 Paris 28,5 55,5 accès secondaire rue de Bercy est de 59,0dB(A) ou 73,0dB, soit un niveau sonore PT5 (extérieur) 80, rue de Tolbiac 75013 Paris 69,0 76,0 assez élevé. PT6 (intérieur) 5, rue de l'ambroisie 75012 Paris 27,0 59,5 PT7 (extérieur 7-22h) 5, rue de l'ambroisie 75012 Paris 61,5 - Les niveaux de bruit ambiant mesurés à 2m façade du bâtiment sis au 85, rue de PT7 (extérieur 22-7h) 5, rue de l'ambroisie 75012 Paris 55,0 - Bercy, relevés sur 24h, sont de 63,0dB(A) pour la période diurne (7h-22h) et PT8 (intérieur) 85, rue de Bercy 75012 Paris 25,0 54,0 PT9 (extérieur 7-22h) 85, rue de Bercy 75012 Paris 63,0 - 62,5dB(A) pour la période nocturne (22h-7h). PT9 (extérieur 22-7h) 85, rue de Bercy 75012 Paris 62,5 - PT10 (extérieur) 102, rue de Bercy 75012 Paris 59,0 73,0 • PT11 (intérieur) 102, rue de Bercy 75012 Paris 36,5 58,0 Pour la station Madeleine : PT12 (extérieur) Immeuble, rue de Chambertin 59,5 73,0 PT13 (intérieur) 8, Boulevard de la Madeleine 75009 Paris 33,0 64,5 En voirie, le niveau acoustique diurne au droit du bâtiment le plus proche de la PT14 (extérieur) 8, Boulevard de la Madeleine 75009 Paris 68,5 80,5 future issue de secours à Madeleine est de 68,5dB(A) ou 80,5dB, soit un niveau PT15 (extérieur 7-22h) 80, Rue de Tolbiac 75013 Paris 68,5 - sonore assez élevé. PT15 (extérieur 22-7h) 80, Rue de Tolbiac 75013 Paris 62,0 -

Tableau 17 : Niveaux de bruit ambiant, en dB et en dB(A), initiaux relevés au droit des quatre stations impactées par la création d’accès supplémentaires Conclusion sur l’état initial acoustique

Les niveaux de bruit mesurés durant la campagne de mesure de l’état initial Des divers prélèvements acoustiques détaillés en annexe, il apparaît : acoustique sont détaillés par station.

• une variation importante de 10dB(A) des niveaux de bruit ambiant diurne en • Pour la station Olympiades : fonction des secteurs (de 59,0 à 69,0dB(A)). Le secteur autour de la station Cour Saint – Emilion peut être considéré en « zone d’ambiance préexistante En voirie, le niveau acoustique diurne au droit du bâtiment le plus proche et du futur modérée » car les niveaux de bruit ambiant sont inférieurs à 65dB(A) le jour accès principal élargi est de 68,5dB(A) ou 82,0dB, soit un niveau sonore assez et 60dB(A)4 la nuit. Les secteurs sis autour des stations Bercy, Olympiades élevé, et Madeleine ne bénéficient pas d’aménagements urbains réduisant les niveaux de bruit (rues piétonnes, parcs) liés à la circulation automobile. En Les niveaux de bruit ambiant mesurés à 2m façade du bâtiment de logement le plus effet, les niveaux mesurés autour des stations Bercy, Olympiades et proche du futur accès principal élargi d’Olympiades relevés sur 24h, sont de Madeleine corroborent ceux des catégories de la rue de Tolbiac (catégorie 3, 68,5dB(A) pour la période diurne (7h-22h) et 62,0dB(A) pour la période nocturne (22h-7h).

En voirie, le niveau acoustique diurne au droit du bâtiment le plus proche et du futur 4 Par analogie au valeur seuil issue de l’arrêté du 08 novembre 1999 relatif au bruit des accès secondaire est de 69,0dB(A) ou 76,0dB, soit un niveau sonore assez élevé. infrastructures ferroviaires.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Tableau 18), du boulevard de la Madeleine (catégorie 3) et de la rue de Etat initial vibratoire Bercy (catégorie 4, Tableau 18), Méthodologie de la prise de mesure

Les mesures de vibrations ont été réalisées conformément aux normes de

LAeq (6h-22h) en LAeq (22h-6h) en Catégorie mesurage : dB(A) dB(A) • ISO 4866 - 2 – 1996 – Vibrations et chocs mécaniques – vibrations des LAeq > 81 LAeq > 76 1 bâtiments – Lignes directrices pour le mesurage des vibrations et évaluation de leurs effets sur les bâtiments. 76 < L ≤ 81 71 < L ≤ 76 2 Aeq Aeq • ISO 2631 - 2 avril 2003 – Vibrations et chocs mécaniques —Évaluation de

70 < LAeq ≤ 76 65 < LAeq ≤ 71 3 l'exposition des individus à des vibrations globales du corps — Partie 2: Vibrations dans les bâtiments (1 Hz à 80 Hz) 65 < LAeq ≤ 70 60 < LAeq ≤ 65 4 • ISO 14837 avril 2006 – Vibrations et bruits initiés au sol dus à des lignes ferroviaires. 60 < LAeq ≤ 65 55 < LAeq ≤ 60 5 où LAeq est le niveau équivalent, pondéré « A », de la pression acoustique. Les mesures de vibrations ont été réalisées en enregistrant les signaux temporels à une fréquence de 3200Hz, puis en identifiant les niveaux vibratoires notables Tableau 18 : Correspondance entre « catégorie » et « niveaux d’émission sonore provoqués par les sources habituelles de la ville. Des spectres en tiers d’octave sont d’une infrastructure de transport terrestre ». ensuite associés à chaque source de vibration.

Afin d’obtenir un état initial du bruit solidien, des mesures acoustiques associées • une variation significative de plus de 10dB(A) des niveaux de bruit ambiant aux mesures vibratoires ont été réalisées. La fréquence d’échantillonnage est la dans les divers bâtiments en fonction des secteurs (de 25,0 à 37,0dB(A)). même que celle utilisée pour la mesure vibratoire (voir Annexe pour les détails Les seuils de l’OMS sont cependant respectés excepté en dans deux techniques). logements. En effet, dans ces logements, les menuiseries étaient très vétustes et offraient un isolement acoustique très faible, Résultats de l’état initial vibratoire

Le Tableau 19 récapitule l’ensemble des niveaux de vitesse vibratoire globaux, en dB, caractérisant l’ambiance vibratoire initiale.

Lv Dénomination Lieu [dB - ref. 5x10-8 m/s] PT1 (extérieur) 16/18, rue de Tolbiac 75013 Paris 68,3 PT2 (intérieur) 16/18, rue de Tolbiac 75013 Paris 37,5 PT4 (intérieur) 80, rue de Tolbiac, 75013 Paris 36,9 PT5 (exétieur) 80, rue de Tolbiac, 75013 Paris 35,7 PT6 (intérieur) 5, rue de l'ambroisie, 75012 Paris 35,6 PT8 (intérieur) 85, rue de Bercy, 75012 Paris 48,0 PT10 (extérieur) 84, rue de Bercy, 75012 Paris 40,2 PT11 (intérieur) 102, rue de Bercy, 75012 Paris 35,9 PT12 (extérieur) rue de chambertin 43,3 PT13 (intérieur) 8, Boulevard de la Madeleine, 75009 Paris 45,4 PT14 (extérieur) 8, Boulevard de la Madeleine, 75009 Paris 46,2

Tableau 19 : Niveaux de vitesse vibratoire, en dB, initiaux relevés au droit des nouveaux ouvrages du projet

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Les niveaux de vibrations mesurés durant la campagne de mesure de l’état initial Conclusion de l’état initial vibratoire vibratoire sont détaillés par station. • Risque bâti • Pour la station Olympiades : La Figure 97 illustre toutes les signatures des niveaux de vitesse vibratoire En voirie, le niveau vibratoire mesuré au droit du bâtiment sis au 16/18 rue de mesurées au pied des bâtiments riverains des futurs accès ainsi que celles relevées Tolbiac et du futur accès principal élargi est de 68,3dB [réf. 5x10-8 m/s]. dans les appartements. Les valeurs limites admissibles issues de la circulaire du 23 juillet 1986 sont présentées en rouge. Il apparaît qu’aucun niveau de vitesse Chez le riverain sis au 16/18 rue de Tolbiac, le niveau de vitesse vibratoire est de vibratoire actuel ne dépasse la limite de dommage à un bâti qualifié de « très 37,5 dB [réf. 5x10-8 m/s] ; le niveau acoustique associé est de 37,0dB(A) ou 64,0dB. sensible ».

En voirie, le niveau vibratoire mesuré au droit du bâtiment le plus proche du futur accès secondaire est de 35,7dB [réf. 5x10-8 m/s]. 10

Chez le riverain sis au 80, rue Tolbiac, le niveau de vitesse vibratoire est de 36,9 dB 1 [réf. 5x10-8 m/s] ; le niveau acoustique associé est de 28,5dB(A) ou 55,5dB.

0,1 • Pour la station Cour Saint - Emilion : 0,01 Le niveau de vitesse vibratoire mesuré au 5, rue de l’Ambroisie, bâtiment de logement le plus proche de la future sortie supplémentaire à Cour Saint-Emilion est 0,001 de 35,6dB [réf. 5x10-8 m/s] ; le niveau acoustique associé est de 27,0dB(A) ou Vitesse vibratoire [mm/s] vibratoire Vitesse 59,5dB. 0,0001

• Pour la station Bercy : 0,00001 1 10 100 1000 En voirie, le niveau de vitesse vibratoire mesuré au droit du bâtiment le plus proche Fréquence [Hz] du futur accès principal élargi est de 43,3dB [réf. 5x10-8 m/s].

En voirie, le niveau de vitesse vibratoire mesuré au droit du bâtiment le plus proche Figure 97 : Signatures spectrales des vitesses vibratoires, en tiers d’octave et en du futur accès secondaire à la station Bercy est de 40,2dB [réf. 5x10-8 m/s]. mm/s, comparées à la valeur limite admissible de la circulaire du 23 juillet 1986 pour les bâtiments jugés très sensibles. Dans l’immeuble situé à proximité du futur accès secondaire comportant deux escaliers mécaniques en émergence, le niveau vibratoire dans l’un des • -8 Perception tactile des vibrations appartements est de 35,9dB [réf. 5x10 m/s] ; les niveaux acoustiques associés sont de 36,5dB(A) ou 58,0dB. La Figure 98 présente toutes les signatures des niveaux de vitesse vibratoire mesurées au pied des bâtiments riverains des futurs accès ainsi que celles relevées • Pour la station Madeleine : dans les appartements. Cette figure illustre la non perception de vibrations dans les logements sauf au point 1 situé en pied de bâtiment sur la voirie à proximité du futur En voirie, le niveau vibratoire mesuré au droit du bâtiment le plus proche et de la accès principal élargi à la station Olympiades ; les sources de vibrations étant le future issue de secours est de 46,2dB [réf. 5x10-8 m/s]. passage d’un car et d’une voiture de sport.

Chez un des plus proches riverains, le niveau de vitesse vibratoire est de 45,4dB [réf. 5x10-8 m/s] ; les niveaux acoustiques associés sont de 33,0dB(A) ou 64,5dB.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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80 80 PT2 70 PT4 70 PT6 60 PT8 60 PT11 50 PT13 SEUIL 50 40

30 40 Lv [dB ref. 5x10-8 m/s] 5x10-8 ref. [dB Lv 20 30

10 Lp [dB ref. 2x10-5 Pa] 2x10-5 ref. [dB Lp 20 0 10 16 25 40 63 6,3 100 160 250 10 Fréquence [Hz]

0 10 16 25 40 63 Figure 98 : Signatures spectrales des vitesses vibratoires, en tiers d’octave, 6,3 100 160 250 comparées au seuil de perception tactile des vibrations (courbe en rouge). Fréquence [Hz]

• Réémission de bruit solidien Figure 99 : Signatures spectrales du bruit ambiant, en dB et en tiers d’octave, La Figure 99 illustre les signatures spectrales, en dB et en tiers d’octave, des mesurées à l’intérieur des appartements situés au droit des futurs accès, niveaux de bruit ambiant actuel mesurés dans les appartements sis au droit des comparées au gabarit seuil de la Figure 89 futurs accès. Cette figure montre que les niveaux sonores sont supérieurs au gabarit de la Figure 89 dès 40Hz. Cependant, ces dépassements ne sont pas Les prélèvements vibratoires réalisés dans le cadre de la caractérisation de l’état relatifs à une réémission de bruit solidien lié à la circulation ou à l’exploitation de la initial ont permis de mettre en évidence des niveaux vibratoires initiaux inférieurs au ligne 14 ni à celle de la ligne 8 dans le cas de la station Madeleine au vu des seuil de perception tactile des vibrations, soient des niveaux qui s’étendent de 35,6 niveaux vibratoires relevés mais, à l’activité de la vie courante mesuré dans les à 48,0 [dB – ref. 5x10-8 m/s] pour les mesures intérieures (chez les riverains les appartements et à la qualité de l’isolement des façades. En fait, lors de ces plus proches des futurs ouvrages) et de 35,7 à 68,3 [dB – ref. 5x10-8 m/s] pour les mesures, il a été demandé aux habitants de ne produire ni bruit, ni vibrations le mesures réalisées en voirie (au pied du bâtiment le plus proche du futur ouvrage). temps des prélèvements. Dès lors, les seuls bruits perceptibles dans les logements étaient liés soit aux bruits transmis par les parois et générés par les autres Seul le point de mesure en voirie à proximité de l’accès principal élargi à occupants de l’immeuble, soit des bruits extérieurs liés à l’activité du quartier. Ces Olympiades est supérieur aux seuils de perception tactile de 66 [dB – ref. 5x10-8 paramètres sont, par essence, très hétérogènes d’un logement à l’autre. m/s]. Les vibrations élevées enregistrées en ce point étaient dues au ralenti d’un autocar de tourisme et à une voiture de sport.

L’étude acoustique et vibratoire à l’intérieur des logements a montré qu’aucun bruit solidien dû à la circulation de métros existants n’y est actuellement détectable. Cependant, lors de la caractérisation de l’état initial, des niveaux acoustiques supérieurs à la courbe de perception auditive ont été enregistrés. Il s'agit de mesures réalisées chez riverains dont les composantes sont situées au-dessus de la bande de fréquence de 63Hz qui sont dus principalement aux bruits ambiants liés à l’environnement urbain et aux caractéristiques de construction des bâtiments existants.

De plus, aucune des vibrations enregistrées lors de la campagne de mesure (en voirie ou à l’intérieur des bâtiments) n’avait une amplitude suffisante pour remettre en cause la stabilité des bâtiments existants.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) Ainsi, sur le territoire de Paris, 13 zones de bruit critique* dues aux infrastructures Infrastructures ferroviaires de l’Etat - Paris - 2012-2017 ferroviaires et 34 points noirs* du bruit ont été identifiés par les gestionnaires RFF et RATP. En tout, 2925 parisiens sont exposés à des seuils supérieurs aux valeurs Zone de bruit critique (ZBC) (Source : préfecture de Paris). limites de la journée entière (24h), 1434 à des seuils supérieurs aux valeurs limites de nuit et 3 établissements sensibles à des seuils supérieurs aux valeurs limites de Zone urbanisée où les indicateurs La directive européenne 2002/49/CE du 25 juin 2002, relative à l'évaluation et la la journée entière (24h). de gêne sonore résultant du bruit gestion du bruit dans l'environnement, et ses textes d'application, imposent des infrastructures de transports l'élaboration de cartes de bruit. Deux zones de bruit critique se trouvent dans l’aire d’étude : terrestres, dépassent, ou risquent de dépasser à terme, les valeurs limites réglementaires. La circulaire du 7 juin 2007 portant application du décret n°2006-361 du 24 mars • 2006 relatif à l'élaboration des cartes de bruit et des plans de prévention du bruit la ligne 5 du métro ainsi que 3 points noirs du bruit associés à cette ZBC: Points Noirs du bruit : dans l'environnement précise qu'il revient au représentant de l'Etat d'établir, puis correspondent aux bâtiments d'arrêter et de publier les cartes de bruit relatives : o 1 au croisement de la rue Traversière et du quai de la Râpée (12e d'habitation et aux établissements arrondissement), d'enseignements, de soins, de • o 1 au niveau du quai de la Râpée (12e arrondissement), santé et d'actions sociales aux grandes infrastructures de transports routiers de plus de 6 millions de o 1 boulevard Diderot. répondant aux critères véhicules par an et aux grandes infrastructures de transports ferroviaires acoustiques et d'antériorité avec plus de 60 000 passages de train par an pour 2007, Ces points noirs sont situés le long de la Seine, à l’ouest de la Gare de suivants : • aux grandes infrastructures de transports routiers de plus de 3 millions de Lyon. • critère acoustique (voies ferrées) véhicules par an et aux grandes infrastructures de transports ferroviaires avec plus de 30 000 passages de train par an pour 2012, : Les indicateurs de référence, à • les faisceaux ferroviaires en activité des gares de Lyon et de Saint-Lazare savoir le LAeq (6h-22h) et le ainsi que les points noirs du bruit suivants associés à cette ZBC : LAeq(22h-6h) dépassent Le Plan de Prévention du Bruit dans l'Environnement (PPBE) est un document respectivement – pour le bruit réglementaire mais non opposable instauré par la directive européenne ferroviaire - la valeur de 73 dB(A) n°2002/49/CE du 25 juin 2002 relative à l'évaluatio n et à la gestion du bruit dans o 1 sur la section gare de Lyon / boulevard périphérique, et/ou la valeur de 65dB(A). l'environnement traduite en droit français et codifiée aux articles L572-1 à L572-11 o 12 sur la section gare Saint Lazare / boulevard périphérique. et R572-1 à R572-11 du Code de l'Environnement. Il vise à éviter, prévenir et • critère d'antériorité : Les locaux réduire, dans la mesure du possible, les effets nuisibles du bruit sur la santé Le PPBE des infrastructures ferroviaires de l’Etat à Paris vise à définir un qui répondent aux critères humaine et l'environnement. Il intègre également la protection des zones dites programme d'actions pour lutter contre le bruit engendré par les infrastructures de d'antériorité sont : « calmes » en définissant une méthode permettant de maitriser l'évolution du bruit transport ferroviaires parisiennes, pour une période 5 ans. Certaines actions sont dans ces zones et en tenant compte des activités humaines pratiquées et prévues. donc programmées pour la période 2012 – 2017, d'autres pourront être inscrites - Ceux dont la date d'autorisation dans le prochain PPBE. de construire est antérieure au 06 octobre 1978, date de Pour l’agglomération parisienne, les 254 communes et Etablissement Public de signature du premier arrêté Coopération Intercommunale (EPCI) ainsi que les gestionnaires des grandes Les infrastructures concernées sont celles pour lesquelles le trafic annuel est relatif à l'isolement acoustique infrastructures sont tenus de réaliser un PPBE dans le cadre des infrastructures supérieur à 60 000 trains. des bâtiments d'habitation avec un trafic annuel supérieur à 6 millions de véhicules par an et voies ferrés avec contre les bruits de l'espace un trafic annuel supérieur à 60 000 passages de trains. De façon plus générale, les gestionnaires et exploitants d'infrastructures extérieur ; ferroviaires, Réseau ferré de France, la Société Nationale des Chemins de Fer - ceux dont la date d'autorisation Le PPBE a été approuvé par arrêté préfectoral n°2012 188-0006 du 06 juillet 2012 français et la Régie Autonome des Transports Parisiens, soucieux de réduire le bruit de construire est postérieure au du transport ferroviaire, ont engagé une politique de lutte contre le bruit, et ce, bien 06 octobre 1978 tout en étant portant approbation du plan de prévention du bruit dans l’environnement avant la mise en œuvre de la directive européenne. antérieure à la plus ancienne de « infrastructures ferroviaires » du département de Paris. toutes ces interventions. Ce PPBE identifie, dans un premier temps, les zones exposées à un bruit Ces actions permettent ou ont permis de prévenir ou réduire sensiblement les dépassant les valeurs limites réglementaires puis dans un second temps, il définit nuisances sonores engendrées par les infrastructures ferroviaires mais n'entrent des mesures de réduction du bruit. pas dans le programme d'action du présent PPBE comme par exemple, le remplacement des voies usagées, le meulage des rails, le remplacement du matériel roulant ou encore l'investissement dans des programmes de recherche.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Le lancement de la révision du classement acoustique, la création d'un groupe de travail État, gestionnaires et ville de Paris, des travaux de traitement de façade, le renouvellement du matériel roulant et la modernisation des réseaux sont inscrits dans ce PPBE et feront l'objet d'un suivi.

Les principales actions des gestionnaires et exploitants ferroviaires durant la période 2012 – 2017 sont les suivantes :

• La RATP prévoit la résorption de tous ses points noirs bruit parisien d'ici 2017. • La SNCF contribue à réduire les points noirs du bruit dans le département de Paris en modernisant son matériel roulant (déploiement du francilien sur Paris nord puis Paris Saint-Lazare, arrivée du Régiolis sur Montparnasse et Paris Nord...). • RFF s'engage, sous réserve de financement, à proposer un programme de résorption des PNB parisiens qui reposera principalement sur du traitement de façade.

Chapitre 2 : Etat initial du site et de son environnement

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Définition des sensibilités 9. SYNTHESE DES ENJEUX ET La notion de sensibilité environnementale est présentée ci-contre. Pour identifier SENSIBILITES une sensibilité environnementale, les données suivantes sont prises en compte : • la nature et le niveau de l’enjeu, ENVIRONNEMENTAUX • la localisation de l’enjeu environnemental par rapport au projet, Enjeu • le type de projet. Définition des enjeux Un élément de l’environnement présente un enjeu lorsque, Afin d’évaluer les sensibilités, le projet considéré concerne la réalisation d’ouvrages L’état initial présenté ci-avant décrit l’environnement général dans l’aire d’étude. Cet émergents à proximité des stations existantes de la ligne 14 depuis la station Saint- compte tenu de son état actuel ou environnement est décomposé en plusieurs grands thèmes : prévisible, une portion de son Lazare jusqu’à la station Olympiades. espace ou de sa fonction présente une valeur au regard de • milieu physique, préoccupations écologiques, urbanistiques, patrimoniales, • milieu naturel, culturelles, sociales, esthétiques, 9. 1. MILIEU PHYSIQUE techniques, économiques, etc. • milieu humain et socio-économique, • risques industriel et technologique, Un enjeu est donc défini par sa 9. 1. 1. Enjeux valeur intrinsèque et est • urbanisme réglementaire, principaux réseaux et servitudes d’utilité publique, totalement indépendant du projet. • organisation des déplacements et infrastructures, Concernant le contexte climatique, l’enjeu global qui est le changement climatique Sensibilité est considéré comme fort : il est l’une des préoccupations majeures de la • paysage, projets urbains et patrimoine, population mondiale. La sensibilité d’un élément de • santé publique. l’environnement exprime le risque Les enjeux forts sont également liés au thème de l’ eau en raison des exigences du de perte de tout ou partie de la Pour chacun des thèmes précités, une synthèse des enjeux* est présentée (les SDAGE Seine-Normandie 2010-2015 et de la DCE auxquelles sont soumises les valeur de son enjeu en raison de nappes de l’Eocène et la Seine. la réalisation du projet. Pour principes de hiérarchisation des enjeux sont présentés dans le chapitre 11 relatif à apprécier le niveau de sensibilité, la méthodologie de réalisation de l’étude d’impact). on tient compte : L’enjeu du risque d’inondation par débordement de la Seine est fort. En effet, Afin de compléter l’analyse de l’état initial, la sensibilité* vis-à-vis du projet de ces l’aire d’étude est concernée par les limites des PHEC de la Seine et du PPRI de Paris dont les limites d’aléas forts recoupent l’aire d’étude. • de la valeur de ce que l’on risque enjeux environnementaux est abordée ci-après. Il s’agit de définir les composantes de perdre, c’est-à-dire de l’enjeu, de l’environnement potentiellement exposées à des effets du projet. Celles-ci seront donc de nature à influer sur la conception du projet. Par exemple, le projet L’enjeu du risque d’inondation par remontée de nappe est également fort en raison • de la probabilité que l’on à de d’adaptation de stations existantes de métro aura peu d’effets sur le climat ; celui-ci de la présence, dans l’aire d’étude, d’une nappe subaffleurante. perdre tout ou partie de la valeur est peu sensible vis-à-vis du projet, même s’il demeure en enjeu fort compte tenu de de l’enjeu du fait de la réalisation la problématique liée à l’effet de serre. Inversement, un projet d’adaptation de Les enjeux forts concernent les risques naturels liés aux mouvements de du projet. stations existantes de métro est en interrelation forte avec la ressource en eau terrains. Ceci est dû à la présence d’anciennes carrières dans l’aire d’étude. souterraine, cette composante de l’environnement est donc très sensible vis-à-vis du projet et fera l’objet d’études détaillées en vue de sa protection et préservation. Le thème du sol et sous-sol, pour les thématiques relatives au relief et au contexte géologique, présente un enjeu faible. En effet, le relief est peu marqué et le contexte géologique sédimentaire a des caractéristiques hétérogènes mais ce sous-sol n’est plus exploité.

L’aire d’étude dans sa partie la plus au nord se situe en zone de dissolution du gypse. Les stations elles-mêmes se situent en revanche en dehors de cette zone.

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9. 1. 2. Sensibilités 9. 2. 2. Sensibilités

Les stations Saint-Lazare, Bercy et Cour Saint-Émilion étant situées dans des zones La sensibilité liée à la présence d’alignements d’arbres est forte dans le cas où d’aléas forts du PPRI de Paris, elles sont fortement sensibles au risque une part de ces alignements pourrait être partiellement impactée dans le cadre du d’inondation par débordement de la Seine. projet.

L’aire d’étude est concernée par une nappe sub-affleurante sur sa quasi-totalité L’avifaune observée dans l’aire d’étude présente une sensibilité moyenne, en exceptée autour de la station Olympiades où elle présente une sensibilité forte au particulier au niveau du parc de Bercy. risque d’inondation par remontées de nappe. Le projet à la station Cour Saint-Émilion est, en partie, situé en tréfonds du parc de Les stations Bibliothèque François Mitterrand et Olympiades se trouvant dans des Bercy : la sensibilité est donc moyenne concernant les parcs urbains. zones d’anciennes carrières, les risques liés aux mouvements de terrains présentent une sensibilité forte. Concernant les périmètres d’inventaire, la sensibilité est faible, ceci étant dû principalement à l’éloignement de ces zones par rapport à l’aire d’étude. La sensibilité associée au thème de la géologie est forte car le projet va générer des excavations du sous-sol. Les arbres remarquables sont relativement éloignés des stations de la ligne 14, et le projet n’est pas en lien avec la réalisation de projets d’espaces verts. La Concernant le thème des eaux superficielles et souterraines, la sensibilité est sensibilité associée à ces deux thèmes est donc faible. considérée comme moyenne au vu des rejets hydrauliques à prévoir en phase de travaux. Aucune espèce florale patrimoniale ou protégée n’a été identifiée à proximité immédiate des stations, la sensibilité liée à cet enjeu est faible. Le climat océanique dégradé ainsi que le relief peu marqué de l’aire d’étude engendrent une sensibilité faible de ces thématiques vis-à-vis du projet. La sensibilité est également faible concernant le SRCE, le Plan Biodiversité de Paris et la Seine et ses berges : en effet le projet est géographiquement éloigné de ces zones à forts enjeux. 9. 2. MILIEU NATUREL 9. 3. MILIEU HUMAIN ET SOCIO- 9. 2. 1. Enjeux DÉMOGRAPHIQUE Aucun site présentant un zonage règlementaire, ou périmètre d’inventaire n’est présent dans l’aire d’étude. L’enjeu est donc faible à nul. 9. 3. 1. Enjeux Les enjeux forts sont liés aux trames vertes et bleues en raison des exigences du Les enjeux liés au contexte sociodémographique sont considérés comme forts SRCE Île-de-France et du Plan Biodiversité de Paris auxquelles est soumise l’aire par la présence d’arrondissements parisiens densément peuplés et une population d’étude et en raison de la présence d’alignements d’arbres, de la Seine et de ses caractérisée par les cadres et professions intellectuelles supérieures. berges considérés comme des corridors écologiques. Le bassin de l’emploi étant aussi très dense notamment au nord de l’aire d’étude, Dans le contexte urbain de l’aire d’étude, la présence d’espaces verts, de parcs l’enjeu lié à ce thème est fort. urbains, d’alignements d’arbres, d’arbres remarquables et de projets d’espaces verts représente des enjeux forts. La forte concentration d’établissements sensibles, publics et d’importance nationale (Madeleine, gares, Hôtel de Ville, Ministères de l’Economie et des L’enjeu concernant faune est également fort dans les espaces verts en raison de Finances, Palais Omnisport de Paris-Bercy) constitue également un enjeu fort. la présence dans l’aire d’étude d’espèces d’oiseaux nicheurs rare (Rousserolle effarvatte) et commune (mésange, troglodyte mignon, moineaux, pie bavarde) soumises à la Directive Oiseaux.

Aucune espèce floristique patrimoniale ou protégée n’a été identifiée dans l’aire d’étude : l’enjeu de ce thème est donc faible.

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9. 3. 2. Sensibilités Aucun site Basol n’a été recensé et seuls des sites Basias à faible enjeu sont présents. La sensibilité associé à ce thème est considérée comme faible à nulle. Au vu de la nature du projet et des travaux, le contexte démographique ainsi que le thème des emplois et activités présentent une sensibilité faible à nulle.

Du fait que les équipements sensibles et publics ne se trouvent pas à proximité 9. 5. URBANISME RÈGLEMENTAIRE, PRINCIPAUX immédiate des stations, la sensibilité associée à ce thème est faible à nulle. RÉSEAUX ET SERVITUDES 9. 4. RISQUES INDUSTRIEL ET TECHNOLOGIQUE 9. 5. 1. Enjeux 9. 4. 1. Enjeux L’aire d’étude étant soumise aux exigences du SDRIF, les enjeux concernant ce document sont forts. Le Transport de Matières Dangereuses (TMD) est considéré comme un enjeu moyen. En effet, il existe, dans l’aire d’étude à proximité du projet, de nombreuses Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) est un document d'urbanisme réglementaire qui infrastructures (voiries, chemins de fer, la Seine) permettant le TMD ainsi que des désigne l'affectation des sols et l'évolution à court terme de chaque secteur de la canalisations de transport de gaz naturel et le réseau de chauffage urbain. commune. Les enjeux concernant ce document d’urbanisme réglementaire et leur opposabilité est à considérer comme forts. Concernant les terres polluées, aucune source majeure de pollution n’a été mise en évidence. Toutefois, la présence de remblais potentiellement pollués, comme L’ensemble des réseaux concessionnaires en souterrain et leurs servitudes dans de nombreuses zones en Île-de-France, est envisageable. L’enjeu pour cette représente également un enjeu fort. Les réseaux d’eau (alimentation et thématique est considéré comme moyen. assainissement) et de chaleur en particulier représentent des enjeux forts du fait de leur importance sociale. Aucun site SEVESO n’est présent dans l’aire d’étude du projet. En revanche, quelques installations soumises à autorisation et de nombreuses soumises à Les réseaux et servitudes aériennes présente des enjeux moyens à forts. déclaration ont été recensées dans l’aire d’étude mais aucune à proximité immédiate du projet. L’enjeu lié à l’activité industrielle dans l’aire d’étude est considéré comme faible à nul. 9. 5. 2. Sensibilités

L’aire d’étude présente des sites Basias à faible enjeu et aucun site Basol, l’enjeu Le projet doit être compatible avec les documents d’urbanisme. Si cela n’est pas le lié à ce thème est donc faible à nul. cas, des mises en compatibilité doivent être réalisées. Une mise en compatibilité du PLU de Paris étant à prévoir, la sensibilité liée à ce thème est forte. La sensibilité 9. 4. 2. Sensibilités associée au SDRIF est, en revanche, faible. Au sujet des réseaux soumis à des servitudes d’utilité publique, les Au sujet des canalisations souterraines servant pour le TMD, la construction des aménagements construits émergeant en surface pourraient entrer en interaction ouvrages du projet en souterrain ne présentant pas d’interface avec ces réseaux, la avec ces réseaux. C’est pourquoi la sensibilité concernant ce thème est forte. A sensibilité concernant ce thème est faible. noter également que cette forte sensibilité engendre des contraintes techniques fortes pour le projet. Le thème des sites et sols pollués présente une sensibilité faible à moyenne en raison de l’absence de terres polluées liées à d’anciennes activités industrielles Concernant les Espaces Boisés Classés (EBC), la sensibilité est moyenne en dans les remblais mais à la présence de terres non inertes qu’il faudra gérer en raison du parc de Bercy (qui est un EBC) et de la situation du projet à la station phase du chantier. Cour Saint-Émilion, en partie en tréfonds de ce dernier. La sensibilité liée aux infrastructures de TMD est moyenne. Les réseaux et servitudes aériennes présentent une sensibilité faible à nulle. Les installations classées (IC) recensées dans l’aire d’étude ne sont pas susceptibles d’entrer en interaction avec le projet de par leur situation et leur activité. La sensibilité liée aux installations classées est donc faible à nulle.

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Les projets d’infrastructures ont une sensibilité faible du fait de leur absence de 9. 6. ORGANISATION DES DÉPLACEMENTS ET concomitance spatiale avec le projet.

INFRASTRUCTURES Quant aux projets de création de pistes cyclables, le projet influencera peu ceux-ci. Leur sensibilité associée est donc moyenne.

9. 6. 1. Enjeux Concernant les thèmes des déplacements , la sensibilité associée est faible : le projet d’adaptation des stations existantes améliorera l’accès aux stations mais n’est L’aire d’étude est soumise aux exigences du Plan de Déplacements Urbains en pas source de trafic supplémentaire. Île-de-France (PDUIF) et au Plan de Déplacements de Paris (PDP). Les enjeux liés à ce thème sont forts. 9. 7. PAYSAGE, PROJETS URBAINS ET Au sein de l’aire d’étude, les infrastructures de tous types (routier, transports en commun, piéton, voies apaisées) existantes sont de tous types, particulièrement PATRIMOINE denses et maillées. Elles jouent un rôle important dans la desserte du secteur et l’accessibilité régionale. Par conséquent, c’est un enjeu fort. 9. 7. 1. Enjeux De nombreux services liés aux transports (Vélib', Autolib', Voguéo, métros, trains, tramways) sont présents dans l’aire d’étude, cet enjeu est donc fort. Les enjeux liés aux caractéristiques du paysage sont considérés comme forts du fait d’une typologie très marquée et caractéristique à chaque station de la ligne 14 Concernant l’offre de transport, l’enjeu est fort car les voiries, irriguant finement du métro parisien. l’ensemble de l’aire d’étude, présentent des zones de trafic très dense, en particulier à proximité des stations de Gare de Lyon, Bercy, Gare Saint-Lazare, Bibliothèque Les monuments historiques inscrits et classés et les bâtiments protégés sont François Mitterrand et Châtelet. Les enjeux concernant les zones de nombreux au sein de l’aire d’étude et certains sont probablement ou sûrement en stationnements (parkings mixtes, rotatifs et en voirie) sont considérés comme co-visibilité. Deux sites classés (Champs-Elysées, square René Viviani), un site forts. Pour les mêmes raisons les zones de stationnements représentent un enjeu inscrit (l’ensemble urbain de Paris), un secteur sauvegardé (Le Marais) sont fort à Paris. également situés dans l’aire d’étude. C’est un enjeu fort.

Concernant les projets de transport, ce sont également des enjeux forts. Dans L’archéologie est à considérer comme un enjeu fort dans l’aire d’étude. En effet, le l’aire d’étude, on trouve de nombreux projets destinés à la réalisation, au projet est parfois concerné par des zones de sensibilité archéologique nécessitant prolongement ou à l’amélioration des transports en commun (métro ou RER ou un avis du Service Régional de l’Archéologie. navettes fluviales), mais également des projets de réaménagement des berges de Seine et des abords de la Gare Saint-Lazare. De plus, un grand nombre de projets Enfin, de nombreux projets urbains (Réaménagement des Halles, ZAC Paris Rive de création de pistes cyclables sont à noter à proximité de Châtelet, Madeleine et Gauche, opération Bercy-Charenton, GPRU Olympiades-Villa d’Este-Place de Gare de Lyon. Vénétie) de différentes natures sont présents au sud de l’aire d’étude. Ils représentent également un enjeu fort. 9. 6. 2. Sensibilités 9. 7. 2. Sensibilités Plusieurs services liés aux transports sont situés à proximité immédiate du projet et pourraient être partiellement impactés. La sensibilité associée à cette thématique Le projet se développe en souterrain au niveau de certaines zones de sensibilité est forte. archéologique. Le patrimoine archéologique présente donc une sensibilité potentiellement forte. Les zones de stationnement présentent une sensibilité moyenne car en phase chantier, le projet pourrait localement impacter des places de stationnement. La typologie du paysage étant très marquée et caractéristique selon les ensembles au nord, au centre et au sud, la sensibilité associée à ce thème est forte. En Les infrastructures de tous types (routier, transports en commun, piéton, revanche au niveau du projet , la sensibilité est moyenne du fait de la présence voies apaisées) présentent une sensibilité moyenne, en particulier pour les dans le paysage urbain des accès au métro existant. piétons. La sensibilité associée au patrimoine historique est moyenne. En effet, bien que Les voiries à proximité des stations (excepté Cour Saint-Émilion) présentent des le projet soit parfois situé dans le périmètre de monuments historiques ou en site zones de trafic moyen à dense. Leur sensibilité est ainsi moyenne. inscrit, il consistera à intégrer de nouveaux accès ou sorties de métro dont le

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traitement architectural et l’intégration urbaine seront conformes aux accès de métro de la ligne 14 déjà existants dans le paysage urbain environnant.

Les projets urbains ont une sensibilité faible du fait de leur absence de concomitance spatiale avec le projet.

9. 8. SANTÉ PUBLIQUE

9. 8. 1. Enjeux

Concernant la qualité de l’air extérieur et intérieur, les enjeux sont forts au regard du respect du Code de l’Environnement et des valeurs et objectifs contenus notamment dans le Plan Régional de la Qualité de l’Air (PRQA) ainsi que du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) visant à améliorer la qualité de l’air. Certaines valeurs, dans l’aire d’étude, dépassent les références nationales.

Les nuisances acoustiques et vibratoires représentent des enjeux forts pour la population.

9. 8. 2. Sensibilités

De par la nature du projet, on peut considérer que la thématique de la qualité de l’air extérieur et intérieur est faiblement sensible vis-à-vis du projet.

L’insertion du projet dans un contexte urbain particulièrement dense représente une sensibilité moyenne concernant les thématiques acoustique et vibratoire vis-à- vis des riverains.

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