A.v.M'lC Nû 5 (lCl' trimestre) 4 Février 1927. IOBOE IOE30I IODOI lomoi AGENCES à l'ÉTRANGER DIRECTION et BUREAUX II. rue des Chartreux. Bruxelles. 3, Rue Rossint, Pari» (IX') 63, Auincourl Rnad London 3 W.3. S AMATEURS, voici Téléphones : Gutenberg 32-32 18. Dûisburiicrslrassc. W 15. Louvre 59 " 24 II, f if .h Avenue. New-York. a B. Florey. Haddon Hall. Arjyle.Av.. Télégraphe : Cinémagaii- Parîi (jemagazine Hollywood. "LA REVUE CINÉMATOGRAPHIQUE". "PHOTO-PRATIQUE" et LE FILM " réunis Organe de l'Association des " Amis du Cinéma " la Caméra Blachette on ABONNEMENTS Directeur : ABONNEMENTS FRANCE ET COLONIES JEAN PASCAL ETRANGER. 9 Un in 70 fr. Les abonnements parlent du 1" de chaque mois Pays ayant adhère à «S S?":,- *° £ Six moiv h ' > '. 38 fr. 0 Troi< moii 20 fr. La publicité elnématograpùiqu'e esl reçue aux Bureaux du Journal O que F on construit spécialement pour Vous Chrque poilal N" }0<>.08 Four la publicité commerciale, s'adresser a Parls-Fraoce-Publlcilé Pays n'ayant pas adhé-( Un an. . 90 lr. 16, rue Grange-Bateilêre, Paris O"). ré à la Contention dit S'il racis. 4 8 lr. o Paiement uar chenue ou mandai-carte Iteg, dn Comm. de la Seine N° 212.030 Stockholm. I Trtism:is 25 lr. on ^yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiïi*^ Mise au point Œillet-viseur graduée de mise au point O et de cadrage -^^^ SOMMAIRE direct 1 / : — I 0 Entraînement = Pages = o normal - 2 tours sur la pellicule 16 images à STARS : RONALD COLMAN (Albert Bonn-eau) 21.7 la seconde Iris extérieur LIBRES PROPOS : LES ANIMAUX DANS LA SALLE (Lucien Walil) 220 volet contre-Jour Retour du film D LE BÔLE DU CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE (Paul Francoz) 220 en arrière Diaphragme de l'objectif o DE LA BAULE A LA VILLETTE., AVEC NICOLAS RIMSKY (Raoul Ploquin). . 221 Entrainement photo par photo Chargement LA VIE CORPORATIVE : IL PAUT POURTANT PAIRE QUELQUE CHOSE ! (Paul du film de la Barie) 221! en plein Jour 0 Objectif extra C'OUBRIER DES STUDIOS •.' 224 o lumineux f : 3.5 Compteur LES GRANDES EXCLUSIVITÉS. : VARIÉTÉS (Michel Goréloff) 22f> de mètres et Compteur d'images NITCHEVO (Lucien. Farnaij) 228 placé au dos de la Caméra chronométrant LA CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE EN ITALIE (Marvel Q-hersi) 280 bien en vue la marche avant o de l'operateur et le retour du n PHOTOGRAPHIES D'ACTUALITÉ de 281. à 288 film en arrière o LE CINÉMA EN NOUVELLE-ZÉLANDE (Paul Serre) 28!) LA QUESTION DES SOUS-TITRES (Henriette Jaune) 241 ECHOS ET INFORMATIONS (Lynx) .- 248 UN FILM PHILATÉLIQUE : SA PETITE (Jean de Mirbel) 244 LES FILMS DE LA SEMAINE : LE GIBQUE DU DIABLE ; GUEULES NOIRES ; o BANCO ; ATAVISME (L'Habitué du Vendredi) 240 a LES PRÉSENTATIONS : LE LOUP DES MERS ; DRAME VÉCU ; Lies TAMBOURS o D'ÉMERAUDE ; TAIS-TOI, MON COSUR ! (Albert Bonne.au) 247 =f CÏNÉMAGAZINE EN PROVINCE ET A L'ETRANGER : Avignon (Max-Gui~ot) ; §Ê S Lyon (Martliem) ; Marseille (A'. ILurjuenard) ; Nice (Sim) ; Aile- = 3 magne (H- ''•) I Belgique (P. M.) ; Hongrie (K.) .; Italie (Giorgio j| Ëï Genevois) ; Russie (Jacques Henri) ; Suisse (Eva Elle et H. 1'.) ; = = Tchécoslovaquie (S.) 248 = La Caméra Blachette ■«■BBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBBB = LE COURRIER DES LECTEURS (Iris) 251 = on ïjlllllllllllllllllllllllllllN SERA TRÈS PRATIQUE La collection de Cinémâgâjine constitue la véritable son format étant extrêmement réduit. ENCYCLOPÉDIE DU CINÉMA Les 6 premières années sont reliées par trimestres en 24 magnifiques ELLE SERA ÉCONOMIQUE 0 D volumes. Cette collection, absolument unique au monde, est en vente o car elle permettra l'emploi de la petite o au prix net de 600 francs pour la France, et 750 francs pour Pellicule Pathé de 9 m/m à positif direct, l'Etranger, franco de port et d'emballage. Prix des volumes séparés: France, 25 francs net: franco, 28 francs évitant ainsi le double tirage.

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L a première sériîee des films Je sa Sensationnelle Production pour la Saison 10,2 8

CES FILMS SERONT DISTRIBUÉS PAR " PAT H É - CONSOR TIUM - CINÉMA " ZINE A PUBLIÉ Biographies : Articles Divers : Nos Nos N-"» N<"> Le Scénario (Hebertal) N»; 1921 3 (1921) L'opéra leur, l'appareil et la 21. CAREY (Harry) 30. STONE (Lewis) Apprend-on à être metteur en scène ? (Boisyvon) photographie 30 (1920) 16. COOGAN (Jackie) 46. SWANSON (Gloria) Le cinéma au service èd l'aviation Scénarios et déco n p li- 41. CATELAIN (Jaque) 9. CREIUHTON HALE 33. TERRY (Alice) (Pierre Desclaux) ges 40 et 41 — 7. et 43. CHAPLIN (Gharlie) 13. VANEL. (Charles) 42. DAX (Jean) La cinégraphie française (Antoine) Comment on fait la pluie, le 22. DANIELS (Bebe) . 24. DEBAIN (Henri) 34. VACDRY (Simone) L'interprétation (Henri Diamant- vent et les éclairs ' 47 — 16. FAIRBANKS (Douglas) 28. DERMOZ (Germaine) 4. VIBERT (Marcel) La vie au studio Berger) 14-15-16 17 — 19 — 37. GISII (Lilian) 31. DESJARDINS (Maxime) Les lieux de prise de vues (Henri Le langage mystérieux des techniciens du cinéma : les 6. GRIFFITH (D.-W.) 43. FESCOURT (Henri) Diajnant-Berger) N.. 1925 19 — Plans; l'Angle: les Visions 10. HART (William) 27. GALLONE (Soava) Victor Hugo et le Cinéma (René en mouvement ; les Défor- 13. HAYAKAWA (Sessue) 37. GANCE (Abel) • Jeanne) 24 — 30. .ARLISS (George) mations ; le Champ...... 23 32. JOUBÉ (Rdmuald) 8. GRAVONE (Gabriel de) L'Affiche de cinéma (Léon Mous- ■ 42. BALFOUR (Betty) sinac) Les Flous ; Caches ; Iris ; Fon- 47. KOVANKO (Nathalie) 30. ' GRIFFITH (D.-W.) 2S 32. BARRYMORE (John) Le scénario (Henri Diamant-Ber- dus et Volets ; les Enchaî- 11. KRAUSS (Henry) 18. HAMMAN (Joë) 33. BEERY (Noah) ger) 30-31 nés ; les Apparitions : Flas- 1. L'HERBIER (Marcel) HERVIL hes et Flash-Back 44. (René) 17. BEERY (Wallace) Le Dessin animé au service de 24 — 54. LINDER (Max) 19. HOLT (Jack) Ce qu'ils pensent du cinéma, par 11. BLÛE (Monte) l'enseignement (Z. Rollini)... 33 38. LYNN (Kmmy) 48. JOUBÉ (Romuald) Le cinéma à l'école et le filin J.-K. Raymond-Millet : 26. ÇARL (Renée) Interviews de Mistinguett... . 5. MATHOT (Léon) 34. KOVANKO (Nathalie) d'enseignement (Léon Moussi- .(1925) 47. CHAPLIN (Charlie) — Eugène M'ontfprt 40. MILOVAMOFF (Sandra) 39. LEE (Lila) naç) 34-3 16. CORTEZ (Ricardo) 3 Maurice Rostand 20 31. Mix (Tom) 25. LUIXZ-MORAT Le filmage (Henri Diamant-Ber- 48. DANIELS (Bebe) Pierre Frohdaie. . 33 12. NAZIMOVA M ser) 34-35-38-40 23. ARCHAL (Ariette) 30. DEXNY (Regiuald) 42 ■— Raymonde et Al- 26. Nox (André) 38. MADDIE (Ginette) L ultracinéma et son inventeur 9. DIX (Richard) Pierre Desolaux) fred Machard .. 36 20 et 43. PICKFORD (Mary) 6. MEIGHAN (Thomas) 28. FAIRBANKS (Douglas) Censure — Pierre Mac-Orlan. 47 35. REID (Wallace) M 3 — 17. ÉRELLE (Claude) 14. FOREST (Jean) Le public — Maurice Dekobra 48 44. ROLAND (Ruth) — Henri Duvernois.. 35. MORENO (Antonio) 13. FREDERICK (Pauline) « Forfaiture » au théâtre — 4 (1920) 15. SIGNORET. 15. MOSJOUKINE (Ivan) — Francis Carco.... 9 38. GIBSON (Hoot) Tripatouillages 24. T 10 — Jean-José Frappa AI.MAUGE (Norma) 33. I'ERRET (Léonce) ; Le cinéma ;\ l'Opéra. ... — 11 52. GORDON (Huntley) 12 — Colette 33. TALMADOK (Les 3 sœurs) 2. I'ICKFORD (Jack) 15 44. GRIFFITH (Raymond) La danse au cinéma (René Jeanne) — Charles Méré ... . 47. TOUR.TANSKY Comment est faite une affiche de 24 1. ROLAND (Ruth) 50. IIINES (Johnny) 0. WHITE (lJearl) — Roland Dorgelès.. 29 4(i. ROUSSELL (Henry) cinéma (Z. Rollini) 37; HOLT (Jack) — Alexandre Arnoux 30 14. SARAH BERNHARDT 4. JOY (Leatrice) Le cinéma au ralenti (G. Goyer) (1922) Paul Reboux .... 41 10. SCHUTZ (Maurice) „ 1922 24. LA ROCQUE (Rod) L'influence du cinéma sur l'éduca- — Frédéric Boutet. N s S M 29. ÉVERIN- ARS 35. LOC.AX (Jacqueline) tion générale (R. M. Desprez) 1 — François .Mau- S Molière au cinéma (René Jeanne) riac et Marcelle 31. ANGËLO (Jean) 51. TROHEIM (Eric von) 10. LOVE (Bessie) 26. SWANSON (Gloria) Emile Zola au cinéma (R. Jeanne) 'Pinayre 4S 43. BARDOU (Camille) 31. MAC AVOY (May) Les livre* T Titres et sous-titres (Moussinac) impirateavs de films, 42. BIANCHETTI (Suzanne) 40. RAMEL (Félicien) 51. MARIE-LAURENT (Jeanne) Mes ambitions (Mary Pickford).. 10 — par Lu ien Wiahl : 6. BRABANT (Andrée) 22. MAXUDIAN Comment fonctionne un journal La vie de J.-H. Fabre...... 2. BUSTER K EATON 18. MEN.TOU (Adolphe) animé (Z. Rollini) De Paris en Algérie No» 1924 10 — 27 15. COMPSON (Betty) 40. NAGEL (Conrad) L'initiation au dessin par le ciné- Trois sujets de Mme Delarue- 47. DEVIRYS (Rachel) 2. AYRES (Agnès) 21. NEGRI (Pola) ma (R. Marcel-Desprez) 29 — Mardrus 29 La Danse : le Théâtre : le Mu- 45. DONATIEN 27. BAUDIN (Henri) 19. PHILBIN (Mary) Le film en relief (V. G. Danvers) 30 — sic-Hall ; le Cinéma ; le Cir- 45. DUFLOS (Huguette) 20. DALTON (Dorothy) 27. PURVIANCE (Edna) La couleur au cinéma (Moussinac) 33 — 8. Du LAC (Germaine) Les photographes de cinéma (Z. que 31 .— 36. DANA (Viola) 5. RAY (Charles) Rollini) Une anecdote trè ssimple et 7. FAIRBANKS (Douglas) 15. DARLY (Hélène) 1. ROCHEFORT (Charles Moyens d'expressions comiquespro- une histoire non moins sim- 9. FRANCIS (Eve) 41. DEHELLY (Jean) 25. STEWART (Anita) pres au cinéma (L. Moussinac) 4S — ple ... .';. 35 12. GCINGAND (Pierre de) 14. DELLUC (Louis) 29. TORRENCE (Ernest) Technique cinégraphique, par Juan Une petite et une grande 18. HASfiELQViST (Jenny) 10. GENINA (Auguste) 12. WILSON (Lois) Arroy : aventure 37 27. -JACQUET (Gaston) 22. GIL-CLARY Le Revenant 42 Les Eclairages 20 et 27 (1926) 51. ILEGIIAND (Lucienne) 19. GISH (Lilian et Dorothy) Partir 45 NOS 1926 Les décors 32 — 40. LEGEAY (Denise) 25. HAWLET (Wandà) Réalisme et Fantastique.... 40 49. LINPER (Max) 11. GUIDÉ (Paul) 12. ASTOR (M.nry) 23 et 52. LLOYD (Harold) 40. HUME (Marjorie) 40. BARCLAY (Eric) 34. MELCHIOR (Georges) 9. KEENAN (Frank) 1. IÏERT (Camille) Numéros spéciaux : 24. MODOT (Gaston) 38. KOLINE (Nicolas) 2. BLYTHE (Betty) La Dame de Monso- Visages d'Enfants .. 6 (1925) 11. M Michel Strogoff .. 33-34 (1!)2C>) OORE (Tom) M 20. - BRONSON (Betty) reau 52. LA ARR (Barbara) 4 (1923) La Mort de Siegfried 15 — La Châtelaine du Li- 21. MURRAY (Maë) 15. BUSCH (Mae) Robin des Bois 32. LEGRAND (Lucienne) 9 — Salammbô 43 — ban 42 — 5. NAVARRE (René) 7. CAPRI (Marcya) Séverin-Mars 5. LISSENKO (Nathalie) 29 — Madame Snns-Gêne .. 3 (1926) Rudolph Valentino .. 36 —' 31 et 38. RAY (Charles) 45. DARLY (Hélène) Violettes Impériales.. 17. LORYS (Denise) 5 (1924) Destinée ! 9 — Le Pirate Noir .... 44 — : 48. ROCHEFORT (Charles de) 6. DAVIES (Marion) Le Voleur de Bagdad 39 — 23. MAC LEAN (Douglas) Don X..., fils de Zor- Carmen 49 — 13. RUSSELL (William) 14. DIEUDONNÉ (Albert) La Terre promise.... S (1925) 32. MADYS (Marguerite) ro; L'Aigle Noir.. 10 — La Femme Nue 1 (1927) 4. SIMON-GIRARD (Aimé) 13. Dix (Richard) 3. MASON (Shirley) 31. GABRIO (Gabriel) Le .loueur d'ÏOchecs 2 . — 10. SJOSTROM (Victor) 8. MAXCDIAN 8. KRAUSS (Werner) ■ 44. TAI.LIER (Armand) 1:8. MAZZA (Desdemona) 17. LLOYD (Harold) 36. TOURNEUR (Maurice) 19. MURRAY (Maë) 46. LORYS (Denise) 30. VALENTINO (Rudolph) 21. NALDI (Nita) 29. MARCHAL (Ariette) 1921, 1922, 1923 et 1924.. 3 fr. 19. VAN DAULE 25. MENJOU (Adolphe) 17. NILSSON (Anna Q.) Prix des numéros anciens: 1925 et 1926 2 fr. 52. VAUTIER (F.lmire) 38. N 45. NOVARRO (Ramon) EGRI (Pola) 48. PÉTROVITCH (Ivan) 31. PIEL (Harry) POUR LES COMMANDES, BIEN INDIQUER LE NUMERO ET L'ANNEE 43. PORTEN (Henny) 51. PRADON (Marcelle) ti„, 1923 5. PRÉVOST (Marie) Les 6 années reliées en 24 beaux volumes. Prix franco 600 fr. Etranger 750 fr. 6. RÉMY (Constant) 35. RALSTON (Estherj Prix de chaque volume séparé : 25 fr., franco 28 fr. — Etranger : 30 fr. 32. BARTHELMESS (Richard) 16. RIMSKY (Nicolas) 8. STARKE (Pauline) r Cette collection, UNIQUE, est l'idéale « BIBLIOTHEQUE DU CINEMA » 20. BENNETT (Enid) 3. ROBERTS (Théodore) 36. A Ai.ENTiNO (Rudolph) 45. BOUDRIOZ (Robert) 35. SILLS (Milton) 39. ,VIBERT (Marcel) COLLECTION DES GRANDS ARTISTES DE L'ÉCRAN

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Pour paraître le 15 Février : CHARLIE CHAPLIN Par Robert FLOREY Préface de Lucien WAHL Un beau volume illustré de nombreuses photographies inédites RONALD COLMAN et VILMA BANKY dans leur dernière créafon : Lu Nuit d'Amour PRIX : franco qui doit sortir incessamment en exclusivité. Cette production à grand spectacle, S francs, 6 francs dont l action est située au moyen Cuje, est basée .sur « le droit du seigneur»

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Déjà parus RONALD COLMAN

EPUIS près de années ne faisait deux ans, Ro- POLfl NEGRÏ D prévoir qu'il abor- nald Colman comp- derait la scène ou le Par Robert FLOREY te parmi les inter- studio. Ses parents prètes ds l'écran habitaient ' Londres Envoi franco contre en mandat ou chèque américain le plus PRIX : 6 francs. 7 francs où son père diri- souvent applaudis. geait une maison de Depuis The White soieries, et le futur Sisler, drame au créateur de The cours 'duquel il fit, White Sister le se- aux côtés de Lilian condait de son Gish, une appari- I RUDOLPH VALENTÏNO I mieux. A ses rares tion très remarquée, moments de loisir, il n'a cessé de pa- Par André TINCHANT et Jean BERTIN il fréquentait lés raître devant l'ob- théâtres londoniens, PRIX : francs, franco francs jectif et certaines de 5 6 organisant aussi, de ses créations peu- temps en temps, des vent compter parmi séances récréatives les meilleures de avec quelques-uns cette année. LES PUBLICATIONS JEAN-PASCAL de ses amis, mais à Ronald Colman aucun moment il ne 3, Rue Rossini, 3 — PARIS (9e) est né à Richmond, pensait pouvoir af- ' dans le Surrey (An- fronter les feux de gleterre) et rien au nmiïnmîïïnMjîïïnïï la rampe. M nïï^ cours de ses jeunes A la ville. La guerre écla- 218 QMniagazIne 219

cida Ronald Colman à s'orienter définiti- glais, des Américains et des Italiens. On se Colman. Nous connaissons depuis quelque vement vers le théâtre. L'accueil que lui fit souvient de l'accueil qui fut fait à ce film, temps déjà le premier, quant au second, il le public fut très chaleureux et Lena Ash- tant en Amérique qu'en Europe. Si Lilian doit nous être présenté prochainement par well ne put que lui conseiller de persévérer Gish remporta un succès triomphal dans le les soins des Artistes Associés, mais aupara- dans la voie où il s'était engagé. rôle principal, son partenaire recueillit éga- Un imprésario de Londres engagea pour vant nous verrons le dernier film tourné par lement une bonne part des applaudissements. le sympathique artiste, La Nuit d'Amour, un an le nouvel artiste. II était temps ! Sa première création avait suffi à classer réalisé par George Fitzmaurice. La parte- Deux jours après, Ronald Colman était Colman parmi les meilleurs sollicité par le ministère des affaires étran- interprètes de l'écran améri- gères ! Il refusa donc le poste en Extiême- cain. Orient peur se consacrer définitivement au Et, dès lors, le sympathi- théâtre. Pendant longtemps, il parut sur les que artiste ne cessa de scènes londoniennes et remporta de très tourner. La troupe d'Henry brillants succès. King étant, après 77ie While C'est au cours des représentations de' la Sister, demeurée en Italie troupe de Fay Bainter, dont il faisait partie, pour tourner Romola, Ro- et qui faisait une tournée en Amérique, que- nald Colman fit partie de la Ronald Colman fut remarqué par les met- distribution de ce film, puis, teurs en scène californiens. Henry King, en- revenu en Amérique, inter- tre autres, qui se disposait à réaliser The préta toute une série de ban- White Sister, avec Lilian Gish comme pro- des. Ce furent, sous la direc- tagoniste, comprit tout le parti qu'il pour- tion de George Fitzmaurice, rait tirer du jeune artiste. Sa sobriété, son L'Etreinte du passé, La Mai- jeu très sûr l'avaient frappé, et, bientôt, son de l'homme mort, La abandonnant le théâtre, Ronald regagnait Flamme victorieuse, L'Ange l'Europe avec la troupe d'Henry King. des ténèbres, avec Vilma The White Sister fut tourné en Italie Banky. On se souvient de ce avec un; distribution qui comprenait un An- dernier film qui fit sensation ri y a un an sur nos écrans et où Ronald Colman créait, Dans Iïomola. avec une émotion intense, le personnage du blessé de guer- ta. Ronald Colman s'engagea aussitôt re devenu aveugle, décidé à dans ces « premiers cent m:lle » se sacrifier pour assurer le dont' Ian Hay nous a conté jadis les bonheur de celle qu'il aime. mésaventures. Incorporé au régiment écos- Ce fut ensuite dans la co- sais de 'Londres, il fut aussitôt dirigé vers médie cinégraphique que Ro- Ypres et assista à la première bataille' qui nald Colman déploya son ta- se déroula dans la région des Flandres. lent si éclectique : Mon Cœur Blessé grièvement par un shrapnell, il dut cl mes Millions et Sa Sœur passer de nombreux mois en convalescence Un très Veau premier plan dans La Nuit d'Amour. de Paris avec Constance et quitta l'armée aussitôt sa guérison. Un redoutable problème fe posa dès lors 7 almadge nous le montrèrent dans un naire de Ronald dans ce drame est Vilma pour le jeune homme. Qu'allait-il devenir? genre qu'il n'avait pas eu encore l'occasion Banky. Il écouta les suggestions d'un oncle qui, d'aborder et dont il s'acquitta avec beau- Fort rebelle à l'interview, un peu sauva- dyant une situation très en vue au Foreign coup d'adresse. ge même, Ronald Colman aime, entre Office, lui offrait un poste en Chine. Mais Après qu'il eut créé Beau Geste avec Her- deux films, à se reposer et à oublier le studio, dans un bungalow qu'il possède en le théâtre, à qui, avant la guerre, il avait bert Brenon, Clarence Brown fit alors tour- pleine campagne. C'est là, loin des bruits consacré une grande partie de ses moments ner à Ronald le principal rôle masculin de de la ville, à l'abri de la lumière aveuglante de loisir, l'attirait. Ll se rendit, avant de re- avec Norma Talmadge. Ernst Lu- cevoir une réponse définitive de son oncle, bitsch choisit ensuite le créateur de The des sunlights, qu'il se recueille en vue de dans plusieurs agences théâtrales, sollicitant White Sister pour interpréter un rôle délicat ses futures créations. On le dit peu enclin un emploi. Non sans peine, le jeune homme dans L'Eventail de Lady Windermere. au mariage. Malgré cela, ce parfait gen- réussit enfin à décrocher un engagement de tleman ne laisse jamais sans réponse aucu- quinze jours peur être le partenaire de l'ac- Le Sublime sacrifice-de Stella Dallas et ne lettre, fût-elle de la plus modeste de ses trice Lena Ashwell. La Conquête de Barbara Worth, sont innombrables correspondantes. lians Barbara. Fille du désert, où il est une deux des plus récentes créations de Ronald Ceite première apparition à la scène dé- fois encore le partenaire de VILMA BANKV. ALBERT BONNEAU (mémagazine 220 Libres Propos Nos Lecteurs nous écrivent

Les animaux dans la salle Le rôle du Critique cinématographique

la suite d'un « Libre Propos » où je Qu'il soit capable de l'exprimer en termes pré- A posais une question sur l'intérêt que cis, ou qu'il n'en possède au contraire qu'une va- gue idée subconsciente, chaque critique de cinéma peut prendre un chien à un film, un de nos se fait une conception particulière de son rôle, lecteurs a bien voulu demander leur avis d'où découle précisément la manière dont il traite à quelques spectateurs de sa connaissance : son sujet. « Les uns, m'écrit-il, ont paru croire que je Or, à en juger par les chroniques cinématogra- me payais leur tête ; d'autres m'ont dit que, phiques de diverses publications, ce rôle semble s'ils amenaient Azor ou Bébelle, c'est que être généralement réduit à une appréciation plus leurs petits chéris s'ennuient à la maison ou moins subjective des films de la semaine. Le quand leur mémère n'y est pas... D'autres critique devient alors le guide écouté des ciné- philes : il se fait l'éducateur du goût public qu'il mettent leur chien les pattes sur le fauteuil dirige et empêche de s'égarer. de devant et, quand paraît un Rinliniin ou Et c'est très bien ; mais ce n'est pas suffisant. un autre artiste à quatre pattes, le chien Cette élimination du film ne doit être pour le aboie... et le film passe parmi les éclats de critique qu'un travail préliminaire et personnel. rire. Je ne jurerais pas, par exemple, que, Son véritable rôle, la tâche qui lui incombe, c'est . Loin des feux du studio. pour arriver à ce résultai, le propriétaire du d'expliquer les meilleures productions, c'est-à- NICOLAS RIMSKY et MmilimsKY aiment à passer leurs vacances sur une pluge, tranquille de Bretagne. chien ne lui glisse à l'oreille un petit « I(ss! dire de les faire comprendre. Car on ne comprend I(ss ! » Plus loin, mon aimable correspon- pas toujours le cinérria : je n'en veux pour preuve que les réflexions pour le moins étranges qu'il e:t dant conte une anecdote qu'il garantit au- possible de recueillir à la sortie d'un spectacle De La Baule à la Villette avec Nicolas Rimsky thentique, ce qui démontre, comme il le cinégraphique. Aux uns l'idée directrice du scé- dit, que nous ne sommes jamais au-dessous nario a complètement échappé ; à d'autres 1 ins- des autres peuples pour les histoires extra- tant fugitif où se nouait l'action. Quelquefois ER bleue. Plage d'ajnbre. Ciel d'or de stupeur au cri de stupeur qui m'échappe: ordinaires. On se rappelle peut-être que j'ai c'est le caractère des personnages et les passions M avec, au zénith, telle véhémence de « Nicolas Rimsky ! ! » reproduit, d'après un journal anglais, l'his- qui les mènent qu'on n'arrive pas à saisir ; ou soleil qu'on a peine à croire aux théories A vrai dire, le fait de se retrouver, sans toire curieuse du chien de Cobville bien un détail mal interprété vous fait commettre des latitudes. J'essaye d'y penser, pour- s'y être donné rendez-vous, sur la plage les plus grosses erreurs. qui allait encore au cinéma après tant, ainsi qu'à d'autres choses plus-abstrai- la moins notoire de Bretagne, huit jours De cet état de choses, osons le dire, la critique tes encore, pour tenter d'oublier la lourdeur la mort de son maître. Or, à elle-même est en partie responsable. Elle aurait après s'être quittés à Paris, constitue un de Paris, une habituée de deux grands ciné- dû, dès le début, s'appliquer à faire comprendre progressive de mes deltoïdes et la raideur ces coups du hasard devant lesquels hési- mas, qui amenait régulièrement son petit au public — c'est-à-dire à lui faire voir —■ la croissante de mes jarrets. Et je commence terait l'imagination surchauffée du scéna- chien chaque semaine, eut la peine de le poésie de certains tableaux, la plastique de cer- à regretter la sotte vanité qui me fit "tenir riste le plus impudent. Serions-nous, l'un voir mourir: « Elle l'a alors fait empailler taines attitudes, l'intérêt dramatique de certaines ce pari imprudent : de SainteTVlarguerite et l'autre, blasés de situations rares ? Dix et naturaliser et elle continuait à l'amener scènes, la vérité psychologique de certains gestes : à Bonne-Source, à la nage, sous l'acca- minutes plus tard, nous bavardons comme la géniale beauté de certaines productions. On lui au cinéma comme de son vivant ! » Celui- blante chaleur midiurne et sans aucune es- si^ pareille rencontre n'avait rien que de là n'aboie plus. Mais j'ai une autre histoire aurait ainsi permis de se plaire à la vision des pèce de convoi. S'il m'arrivait de couler à chefs-d'œuvre de l'écran, dont aucune intention très normal, et le grand comédien m'expli- d'animaux à vous raconter que je Vous ga- ne lui aurait échappé. Averti, il se serait intéressé pic, à une encablure à peine du but, qui que comment, fuyant à la fois le Paris des rantis absolument inexacte, si on peut ga- à tout essai d'une technique ou d'une esthétique se mêlerait de me secourir ? Certainement étés et l'effervescence balnéaire, il s'est ré- rantir inexacte une histoire qu'on a inventée nouvelle, et le cinéma aurait peut-être trouvé plus pas l'unique indigène bonsourcier qui, là- fugié dans « ce coin perdu de la côte bre- soi-même. Enfin, voici : un spectateur a rapidement sa véritable formule. bas, à l'ombre de sa tente, semble plongé tonne », pour y écrire son découpage du amené son chien au cinéma, un chien-loup. Je ne pense pas que la critique cinématographi- dans je ne sais quelle passionnante lecture. Chasseur de chez Maxim s. On donne un film qui se déroule dans les que soit encore à créer, mais je suis sûr qu elle Il me faudrait pour toujours renoncer aux neiges. Des personnages sont poursuivis par est à transformer, si l'on veut que le critique de- douceurs des vacances sur les plages bre- vienne vraiment ce qu'il doit être : « un homme Je rappelais hier à Nicolas Rimsky nos des loups. Or, ces loups, le chienrspecla- tonnes, et même sur les autres. Cette pen- qui sait voir et qui apprend à voir aux autres ». heures passées en présence de la Grande teur reconnaît que ce sont des chiens-ac- sée, sans doute,' me donne une vigueur nou- PAUL FRANCOZ. Verte, sous la voluptueuse chaleur de la teurs, des chiens on ne peut plus domesti- velle, car j'attaque l'onde amère d'un over- Saint-Jean. Je les lui rappelais entre un ques. Il se fâche, il n'admet pas qu'on les arm raffermi et, quelques minutes plus tard, clover-club (1) et un close-up (2), au bar fasse passer pour des loups, qu'on les dif- qu'il est au cinéma, il ne veut pas qu'on fourbu, mais sauvé, je foule d'un pied pres- donne à ses semblables un masque antipa- de chez Maxim's, là-haut, rue de la Vil- fame. Il traverse la salle et va crever que allègre le sable tiède de Bonne-Source. lette... l'écran. Je pourrais finir ce conte autrement: thique, il désire que tous ceux de sa race Un désir bien légitime de réaction me passent pour de braves animaux. Il ressem- par exemple, au lieu de crever l'écran, le lance, en une course rapide, jusqu'au bout (1) Le « clover-club » n'est pas un terme em- ble à certains hommes. chien lécherait les faux loups pour les con- de la plage, auprès de l'indigène-lecteur prunté, à la technique du cinéma. soler, mais ce serait trop bêle, il sait bien LUCIEN WAHL. (2) Le « close-up » n'est pas une boisson for- qui lève le nez, me regarde, et mêle son cri tement alcoolisé*». 222 223 Qntfmagazine

Des femmes somptueuses nous frôlaient, surpris de voir à quel point son interpréta- LA VIE CORPORATIVE au passage, de leurs parfums et de leurs tion du Chasseur est différente de toutes hermines. Un jazz (eût dit Dekobra) ses précédentes créations. Il anime cette épandait à flots saccadés l'huile de ses fois un personnage actif, presque turbulent, IL FAUT POURTANT FAIRE QUELQUE CHOSE ! rythmes papous sur le feu d'un charleston en contradiction absolue avec son Molu- frénétique. Aux petites tables, des plas- chet de Jim la Houlette et son Harxy Mas- YANT mis les lecteurs de Cinémagazine semblent dépasser de beaucoup les inconvé- trons, des manchettes et des perles se dé- caret de Paris en 5 Jours. Et ce ne sera A au courant de la question du double nients. plaçaient en mouvements amiboïdes sous la pas le moindre mérite de ce charmant ar- programme hebdomadaire je dois les infor- Peut-être même sera-t-il excellent que la clarté vague des abat-jour en carrare. Pré- tiste que d'avoir su se renouveler aussi com- mer de la conclusion à laquelle se sont arrê- réforme, au lieu de devenir générale d'un cis comme des distributeurs automatiques, plètement. tés les directeurs de cinéma. Aussi bien cet- seul coup, se fasse par étapes. Ainsi on évi- les garçons, sous l'œil des maîtres d'hôtel, Nicolas Rimsky m'a avoué qu'il crai- te conclusion intéresse-t-elle au plus haut terait le grave inconvénient — que nous point tous les habitués de l'écran. avons nous-mêmes signalé — d'une accélé- On se souvient que la réforme proposée ration et d'un accroissement trop subits de comportait l'institution d'un premier pro- la production ayant pour résultat l'abaisse- gramme offert au public dans la première ment de la qualité des films. Si l'habitude moitié de la semaine et d'un second pro- du double programme s'implante peu à peu gramme pour la fin de la semaine (y com- et gagne de proche en proche, la production pris le dimanche). nationale aura tout le temps de faire face Appelé à en délibérer le Conseil d'admi- à une situation nouvelle et le film français nistration du Syndicat français des Direc- demeurera digne de la réputation qu'il com- teurs de cinéma a décidé à l'unanimité qu'il mence d'avoir à travers le monde. ne pouvait encourager cette suggestion poul- Mais il sera bon que l'on essaye cette ies raisons suivantes : réforme parce que, en vérité, il est temps 1° Le prix de toute matière première, en gé- qu'une réforme intervienne. L'état présent néral, et la pellicule en particulier, ayant amené des rapports entre le cinéma et son public des augmentations considérables dans les prix des ne peut pas se prolonger sans un péril sé- programmes, les frais de publicité, etc., etc., rieux. Bien aveugles ceux qui ne voient pas, porteraient le prix de revient d'un programme bien peu perspicaces ceux qui ne sentent pas supplémentaire à un tarif prohibitif ; que le public du cinéma — dont le goût 2° Il serait à craindre que, loin d'étendre la progresse incontestablement — se fatigue clientèle, cette proposition ne ferait que ramener et se dépite de n'être, pas mieux compris eï la même dans les salles ce qui équivaudrait à un épuisement plus rapide des moyens financiers. mieux servi par les dispensateurs de son spectacle favori. Les membres du Conseil d'administra- Sans doute il y a dans le public du ci- tion du Syndicat français des directeurs sont néma comme dans tous les publics, les traî- des professionnels avertis. Leur jugement Aprôi la bataille... Le travail eut terminé. La foule (les figurants s'est écoulée. nards, les attardés, ceux que la moindre Seul au milieu du grand décor de Muxim's, RIMSKY, harassé de fatigue, mérite considération. On ne leur fait pas évolution en avant déconcertera toujours et songe sans doute aux douceurs des vacances... injure, cependant, en le discutant car ils qui ne goûteront jamais un plaisir sans mé- pourraient bien avoir cédé à cet instinct de lange qu'à la réédition perpétuelle des mê- dispensaient le homard Thermidor et le ca- gnait fort le jugement que porterait le pu- routine, à cette crainte de l'inconnu qui mes visions puériles. Mais trop d'artisan ; nard à l'orange. blic sur sa nouvelle manière. C'est d'un sont des sentiments humains dont on ne du cinéma — dans toutes les branches de Le cadre était trois fois plus grandiose excellent augure. Il a toujours manifesté triomphe pas toujours du premier coup. Et l'industrie — ne semblent pas assez se ren- que nature, car cette succursale du Ma- pareille crainte à la veille de ses plus écla- il est possible, en somme, qu'après réflexion dre compte du désir très marqué, pour ne xim's Royal avait été construite de toutes tants succès. e! plus amples informations, les dirigeants pas dire de la volonté très nette, manifesté pièces, la semaine précédente, sous l'im- RAOUL PLOQUIN. du Syndicat des Directeurs reviennent sur par une importante partie du public du ci- mense verrière du studio Gaumont, à deux leur décision. Us ont eu soin, d'ailleurs, néma, de voir les spectacles de l'écran se pas des Buttes-Chaumont. C'était un Ma- de reconnaître que « dans certains cas par- renouveler en se haussant vers une qualité xim's magnifié, fait à la mesure de sa cé- ticuliers cette solution pourrait présenter cer- d'art et d'intelligence plus sensible et plus lébrité, un Maxim's dont on comprenait — LECTEUR INCONNU tains avantages ». Ainsi la porte reste ou- constante. Il ne suffit pas, en effet, d'of- sans peine que le chasseur fût un gracd sei- verte. S'y hasarde qui voudra. Vous nous connaissez. Mais nous frir à cette partie du public, de temps à au- gneur. Eh bien, nous souhaitons que le plus avons le regret de vous ignorer. Fai- tre, la surprise d'un film de grande classe Nos souvenirs n'avaient guère la force grand nombre possible de directeurs, sans tes-nous connaître votre nom en vous correspondant exactement à ses vœux. Bien de résister plus d'une .minute à de si puis- se laisser décourager par l'avis de la Com- abonnant. Soyez notre « ami » comme au contraire on la met ainsi imprudemment santes objectivités. Rimsky, bientôt, me di- mission d'administration de leur syndicat, se nous sommes le vôtre. en goût et il lui deviendra ensuite insuppor- sait quelle conception il avait de son nou- hasardent à tenter cette réforme dont table de retomber pendant de longues se- veau rôle, et combien les spectateurs seront MER C I — tout bien considéré — les avantages maines à des spectacles tristement inférieurs. 224 225 Qne'magazine D'où le mécontentement et la désaffection toire d'une rare puissance d'émotion et d'un in- térêt poignant. Les Grandes Exclusivités qui ne contribuent guère à assurer la pros- — Henri Fescourt vient de terminer le mon- périté des salles obscures. tage de La Glu, qu'il a adapté à l'écran d'a- près l'œuvre célèbre du regretté Jean Richepin. Précisément l'avantage du double pro- « Mes interprètes et moi n'avons eu constam- gramme pourrait être — comme nous l'a- ment qu'une pensée, nous disait le metteur en scène : rendre vivants, sous les yeux du public, VA R IETES vons expliqué — de permettre aux direc- exactement pareils à leurs modèles et tels qu'il teurs de cinéma de donner satisfaction au les avait conçus ou décrits, les personnages et les paysages du romancier. » Enfin, un vrai film ! roman, mais une œuvre tout à fait indé- double courant de leur clientèle en affichant Et Henri Fescourt ajoutait : Enfin un film qui peut servir de cri de pendante, dont la valeur est égale, sinon su- chaque semaine (au début et à lia fin de la « J'ai conscience que nous n'avons p.as trahi — ne serait-ce qu'un instant — la peiisée de guerre et de cri de ralliement aux ciné- périeure à la valeur du livre. Le problème semaine) un spectacle différent destiné à un l'auteur. » philes, un film qui récompense, justifie, du scénario se trouve ainsi résolu, lumi- public différent. Chez Albatros confirme notre attachement au septième art, neusement et définitivement. Il est prouvé, Et l'on peut tenir pour assuré que le pu- La carrière de Carmen en .France se poursuit défaillant à force d'être déçu et bafoué. enfin, sous une forme concise, convaincan- blic, auquel serait réservé chaque semaine triomphalement. Cousinet. qui dirige, à Bor- Après une avalanche de deaux, le comptoir de location le plus important un spectacle de choix, croîtrait et multiplie- de toute la région, écrit au sujet de ce grand « superproductions » gros- rait avec rapidité. film : « C'est un des plus beaux succès que sièrement « commerciales », Car nous refusons formellement, pour nous ayons vus jusqu'ici. Tous les records de recettes sont battus par ce Afin. La garantie farcies d'inepties et de stupi- notre part, de nous rallier à l'opinion émise prévue est largement dépassée..., etc. » dités, il est bon, il est récon- par le Conseil d'administration du Syndicat Au moment où la presse espagnole, allemande et suisse ne tarit pas de louanges au sujet de fortant d'applaudir un film des directeurs en ce qui touche à la faculté Haquel Meller, de Jacques Feyder et de Carmen, sans réserve, sans restriction, d'attraction du cinéma. Ils pensent que le il est peut-être réconfortant de souligner que le public -français est tout aussi capable que les au- sans arrière-pensée. double programme n'étendrait pas la clien- tres d'apprécier les belles choses. Mais il ne suffit pas d'ap- tèle. Nous pensons le contraire. Que de — René Clair, dont le dernier film, La Proie du Vent, vient de recevoir un .accueil triomphal, plaudir. Il faut aussi, il faut gens nous connaissons qui prendraient bien prépare pour Albatros une, nouvelle gnande pro- surtout essayer de tirer la le- volontiers, une fois par semaine, le chemin duction dont il entreprendra la réalisation au début du mois de mars. çon de Variétés, qui est une du cinéma voisin s'ils avaient seulement — Nicolas Rimsky et Roger Lion ayant termi- leçon de bon goût et de so- quelque certitude de ne pas tomber sur un né, au studio Gaumont, les grandes scènes d'in- térieur du Chasseur de chez Maxim's, la troupe briété. Il faut le faire parce de ces spectacles qui humilient tout être Albatros est. partie cette semaine pour Marseille, qu'un tel film peut nous ren- doué d'un minimum d'intelligence et doté de où seront réalisés la plupart des extérieurs du film. ILes artistes séjourneront dans le Midi trois seigner mieux, plus lumineu- la plus élémentaire culture. semaines environ et, dès son retour, Nicolas sement que tous les livres sur Et, en tout cas, ceux qui ne croient pas Rimsky commencera le montage de cette im- portante production, très impatiemment attendue la nature et les possibilités de que le double programme accroîtrait la par tous les admirateurs du grand comédien l'art cinématographique. Il clientèle du cinérpa doivent proposer une russe. faut le faire parce que la autre réforme. Puisqu'il est démontré dé- pratique explique toujours la sormais, par les faits, que la clientèle ac- L'éloquence des chiffres théorie et parfois la crée. tuelle du cinéma ne suffit pas à assurer sa Essayons... vie normale — qui doit être une progression Pour Métropolis, dont la première vient d'a- matérielle et intellectuelle continue — que voir lieu à Berlin et que l'Alliance Cinématogra- phique Européenne présentera le 16 mars, le réa- Le cinéma peut raconter compte-t-on faire pour accroître cette clien- lisateur Fritz Lang utilisa : une belle histoire à sa façon, tèle ? Il faut pourtant faire quelque chose! Films négatifs 620.000 mètres sans rien emprunter à la lit- PAUL DE LA BORIE. Films positifs 1.300.000 — térature. Au lieu de transcri- Artistes (rôles principaux) .. 8 re à l'écran le roman, Du- — (autres rôles) .... 750 pont a essayé de concrétiser Figurants (hommes) 25.000 la pensée de l'auteur en ima- — (femmes) 11.000 ges, en laissant de côté, en E.MIL JANXIXCS dans le prologue de Variétés. — (têtes chauves) .... 1.100 oubliant complètement , l'ex- Aux Cinéromans Enfants 750 Nègrzs 25 pression littéraire. Le roman et le film pro- te, frappante, qu'un film peut à la fois as- René I-Ieïvil a décidé d'aller tourner les exté- cèdent différemment pour créer l'émotion. servir l'œil et satisfaire pleinement l'es- rieurs de La Petite Chocolatière dans le Midi. Les appointements payés aux artistes, employés Le départ est fixé au début de la semaine pro- et personnel, s'élèvent à 1.600.000 marks, et il fut On peut exprimer le même sujet en paroles prit, être « moral » autant que plastique chaine. Avant son départ. René Hervïï a engagé dépensé 200.000 marks pour les costumes, 3.500 et en images animées, mais il est évident que et « psychologique » autant que rythmi- l'excellent comédien Maupâin pour tourner le rôle de Mingassnl, le seul (pu' restait à distri- paires de chaussures furent fabriquées ainsi que la façon de le mettre en valeur, sans le que, allier la beauté à la sincérité et à la buer. 75 perruques et 50 autos construites suivant des trahir, ne sera pas la même dans les deux vérité. Le drame purement cinématogra- •—• Jacques de Raroncelli achève, en ce mo- plans spéciaux. ment, le montage, de son filin Feu, qu'il a réa- cas. Bien des réalisateurs ne conçoivent phique est créé. Les prises de vues de celte bande formidable lisé d'après un scénario original dont il est l'au- pas encore dans toute son étendue cette loi teur et qui sera édité par la Société des Cinéro- commencèrent le 22 mai 1925, et furent ache- mans. On sait-que Jacques de Raroncelli s'est vées le 30 octobre. 1926, demandant un effort fondamentale de l'art cinématographique, de fait le chantre particulièrement heureux de la l'art optique et rythmique. Dupont, lui, a Dupont a recomposé cinématographique- mer. Feu sera également un bel hymne à la et un travail continus pendant 310 jours et 60 beauté de la Grande Bleue, encadrant une his- nuits. compris. H a su composer un vrai film qui ment le drame de Stephen Huiler, que Fé- n'est ni une illustration ni une imitation du lix Hollender nous a conté dans son ro- (jrtëmagazine 226

man. Et, d'abord, il a fait disparaître nario et il sait en tirer le maximum d'effets Stephen Huiler lui-même et son cas parti- psychologiques. Le mouvement et la lu- culier. Bien des gens protesteront avec vé- mière, grâce au talent du cinéaste, expli- hémence contre cette « défiguration d'une quent, complètent, poétisent l'histoire en œuvre littéraire connue ». Je ne pense pas l'élevant bien au-dessus des faits banaux et que cette manière d*« arranger.» un roman quotidiens qui sont à sa base. soit toujours mauvaise. Dupont a rejeté tous Il y a dans Variétés trois synthèses les détails littéraires de l'histoire de Hui- étonnantes : la prison, la fête foraine, le ler pour ne retenir que l'essentiel, l'impor- music-hall. J'affirme sans hésitation que ces tant, le « noyau », et, par contre, il a in- trois chefs-d'œuvre de « plastique animée » troduit dans son scénario bien des scènes sont tout à fait uniques dans leur genre. qui n'existaient pas dans le roman, mais qui La vue de la prison a été prise « en contribuent à former une œuvre cinémato- plongée ». De très haut, nous voyons les graphique lucide, unie et solide. La vieille, malheureux qui ne peuvent pas s'évader de l'éternelle histoire d'amour et de jalousie leur geôle et qui, pour ne plus penser à leur revit dans Variétés avec une puissance douleur, marchent, marchent, marchent... inattendue, dépassant, écartant, écrasant Nous les voyons tout petits au pied d'un Stephen Huiler, sa femme, sa maîtresse et mur gigantesque, indestructible, monstrueux. le fameux « serment », cause de tous les Nous sentons qu'ils se sont résignés à leur malheurs. Dupont, en recomposant, a syn- sort, qu'ils sont écrasés et vaincus, et un thétisé. Au- lieu de nous montrer un cas jeu de blanc et de noir puissant renforce particulier, il a mis en relief des sentiments encore et rend plus douloureuse notre émo- qui sont impérissables et des situations qui tion. se renouvelleront toujours. Il a eu raison. Autre scène remarquable, quoique plus Le cinéma est synthétique avant tout et facile : la fête foraine dans un quartier surtout. Le jeu des éclairages et le ryth- « canaille » de Hambourg, où les marins me resteront toujours le pivot d'un film. Dans sa loge, Artinelli (IVARWICK WAHD) du monde entier viennent tirer des bordées se maquiue et se prépare à entrer dans la piste. Dupont se sert de la lumière et du mouve- tapageuses, où le vice engendre le crime, où ment avec une maîtrise rare. Il met intel- le vin coule à flots, mêlé de larmes, de vo- sont comme des bêtes en amour. Le mou- ment, dans le film de Dupont, « l'âme des vement s'accélère à mesure que nous avan- ligemment la technique au service du scé- missures et parfois de sang, où les hommes images » n'est éclipsée par des « trucs » ! çons parmi les baraques et les carrousels, destinés exclusivement à engendrer des sen- prend un rythme frénétique. L'objectif sations fugitives et superficielles. Le cinéas- saute d'un objet à l'autre, danse avec les marins ivres, fait irruption dans une bara- te ne cède jamais au désir « d'épater », ne que, nous montre des femmes nues qui s'ex- s'égare pas, modère son enthousiasme splen- hibent devant la foule, se substitue pour un dide, s'impose une discipline rigoureuse. instant à cette foule déchaînée, ivre, déli- L'unité étonnante, l'équilibre parfait de son rante, ne s'attarde pas. Les « visions cour- film viennent de là, Il est trop facile d'amu- tes », employées si souvent à tort et à tra- ser le public avec des « prouesses » tech- vers, sont ici à leur place, indispensables. niques, toujours les mêmes, et qui com- Et cette autre synthèse qui est incontes- mencent à devenir fatigantes. Dupont a fait tablement du cinéma pur, affranchi de toute montre de bon goût, de mesure, de tact. contrainte, triomphant de tous les obstacles: Aucune image de Variétés ne dépasse le le music-hall, vu d'abord par l'objectif —- cadre à elle assigné par le réalisateur. Au- avec sérénité — vu ensuite par l'infortuné cune image n'est superflue. Chaque détail Boss — avec haine. Il est impossible de est à sa place, nécessaire, compréhensible, dire toute l'intensité de ce passage. limpide, sobre. Et les images s'enchaînent, Ces trois exemples, choisis entre mille, forment un tableau clair, puissant. Leçon montrent suffisamment comment le réalisa- édifiante ! Bien des réalisateurs pensent en- teur de Variétés s'y prend pour construire core qu'il est suffisant d'introduire dans un avec des tranches de vie, grossières et pau- film médiocre quelques-belles images, quelr vres, un pur èt profond poème. ques détails amusants ou audacieux, pour rendre le tout << potable ». Variétés prou- ** - . j ve que cette méthode est "erronée : l'unité 'Variétés, film d'une technicité ingénieu- 'de la fresque s'impose. se et hardie, comporte aussi une admirable Un matelot présente à la femme de l}oss l'étrangère (LYA DE PCTTI) qui Ceéchainera tout le drame. leçon de sobriété technique. A aucun rao- MICHEL GORELOFF , zine 228 Qnemagazine i i 5 J voit un matelot remettre à Hervé une lettre NITCHEVO de sa femme et, lui qui n'avait conçu jus- (L'Agonie du sous-marin) qu'à présent que de vagues soupçons, sent la jalousie lui étreindre le cœur. Il se pro- met de percer le mystère qui entoure l'exis- Depuis quelques jours, Nitchevo, le très Nous sommes transportés dès le début du tence de son épouse. beau film de Jacques de Baroncelli, rem- film au milieu de la base maritime de Bi- L'Atalante quitte donc Bizerte, pour- porte un très grand succès à l'Electric-Pa- zerte qui constitue un des points stratégiques suit et coule un bâtiment qui se livrait à la lace, et ce n'est que justice. On ne pou- les plus importants de la Méditerranée. Le contrebande de guerre. Le commandant de commandant Cartier comman- ce bateau n'est autre que l'espion Saratoff. de une des unités de la flotille Avant de disparaître dans les flots, le misé- des sous-marins, YAtalante. Il rable réussit à atteindre le sous-marin qui est marié à une femme char- sombre à son tour. mante, Sonia, qu'il adore et Et voici le submersible qui repose au qui, jusqu'ici, lui a rendu sa fond de la mer. Tout l'équipage est sain et grande affection. Un beau sauf, mais il demeure enseveli dans son cer- jour, tandis que le comman- cueil d'acier. Comment réussira-t-il à com- dant est en croisière, la jeune muniquer avec les autres bâtiments qui exé- femme accourt r.u d avant de cutent des patrouilles aux alentours ? Com- l'enseigne de vaisseau, Hervé ment pourra-t-il faire connaître exactement de Kergoët, qui vient d'être l'endroit où il repose ? Stoïquement, les ma- nomme à Bizerte et qui doit rins se préparent à la mort. Ils savent tous, être le second de son mari à qu'à moins d'un miracle, ils périront inévi- bord de VAtalante. tablement, et d'une mort affreuse, asphyxiés Sonia a un long entretien lentement, loin de ceux qu'ils aiment, sans avec le jeune homme. Au re- La femme du commandant Cartier pouvoir réagir. Le désespoir s'empare de tour du commandant, lorsque (LILIAN HALL-DAVIS) quelques-uns qui songent déjà au suicide, ce dernier lui présente Hervé, mais l'attitude énergique du commandant le moral de ses hommes et leur fait espérer elle agit absolument comme si Cartier remonte les plus abattus. Il soutient le salut tout en sachant bien que la situa- elle n'avait jamais rencontré tion est sans issue. l'ense.'gne. Ensuite, à la vue Un terrible combat se livre alors dans le d'un mystérieux personnage, cœur de Cartier. Il sait qu'il va disparaître Saratoff, elle ne peut s'empê- à jamais, mais il tient, à ce moment suprê- cher de manifester un grand me, à connaître exactement quelles furent trouble les relations de sa femme et d'Hervé de Dès lors, rencontres et conci- Kergoët. Il veut abcolument savoir si Sonia liabules se succèdent avec Her- est digne de la pensée qu'il lui adressera en vé de Kergoët, toujours à l'in- mourant. La lettre que l'enseigne a enfouie su de Cartier. Sonia va jus- dans sa poche le fascine. Brusquement Car- qu'à se rendre chez le jeune tier exige qu'il la lui montre et qu'il dissipe homme sans craindre de se ainsi tous ses doutes. Le jeune homme re- compromettre. fuse énergiquement. A bord du sous-marin coulé, alors que tout espoir d'être Ces allées et venues ne sont secouru est perdu,, le commandant. Cartier (CHARLES VANEL) Cependant, Cartier, les premières minutes e$ige de Hervé de Kergoët (RAPHAËL LIÉVIN) qu'il lui livre le pas sans éveiller les soupçons 'secret d'une lettre qu'on lui remit au moment de l'embarquement d'affolement passées, se contient. Il rend de l'entourage de la femme hommage à la discrétion de son subordonné, vait pas mieux animer ce drame maritime du commandant. Noëlle d'Arbèrés, la mais il lui fait jurer que Sonia a toujours que ne l'a fait le réalisateur de TVéne et de fiancée d'Hervé de Kergoët, qui a rejoint été digne de l'amour de son mari. Hervé La Légende de Sœur Béatrix. Il a su ad- Bizerte en compagnie de son père, le com- de Kergoët se prête de bon gré à la deman- mirablement choisir ses décors naturels et les mandant d'Arbèrés, en conçoit un vif dépit. de du commandant, et, tranquillisé, ce der- péripéties de l'action, habilement enchaî- Quel peut bien être le motif mystérieux si- nier attend bravement la mort au milieu ilées, sont particulièrement émouvantes. non une intrigue amoureuse qui ne cesse de d'une atmosphère de plus en plus suffocante. L'intérêt croît de plus en plus jusqu'à la réunir Mme Cartier et l'enseigne de vais- fin du film et l'on cherche vainement à ré- seau ? Nous ne voulons pas priver nos lecteurs Cependant, les événements se précipitent. soudre le problème que se pose auxieuse-c de la surprise que leur causera la conclusion nient, comme le spectateur, le héros du dra- h'Atalante va exécuter une plongée. Au de Nitchevo. A eux,, s'ils le peuvent, de ré- me, le commandant Cartier. moment du départ, le commandant Cartier l.r commandant d'Arbèrés (MARCEL YIRERT) et sa fille (SC7.Ï 'VERNON) soudre la terrible énigme et de deviner quels 231 23o Actualités mobiles ont fait agir aussi étrangement Mme La critique cinématographique en Italie Cartiér avant le départ de son mari ? Je ne doute pas qu'ils ne s'empressent, pour le " Cinéphobie ou scepticisme ? savoir, à aller applaudir la production de II se passe en Italie un fait d'une étrangeté Jacques de Baroncelli qui compte parmi inouïe. La presse quotidienne, presque sans ex- les plus réussies du sympathique cinéaste. ception, ignore le Cinéma... Les salles de projec- Une troupe de tout premier ordre tions ont beau se remplir le jour, le soir, aussi interprète d'ailleurs Nitchevo, Charles Va- bien dans les grandes villes que dans nos moin- nel, dont tous les cinéphiles ont su apprécier dres bourgades ; les affiches annonçant le film le naturel et la sensibilité, tient le rôle du de grande ou de médiocre marque, ont beau ta- commandant Cartier. Il sait rendre à mer- pisser les murs de la péninsule tout entière, l'Eraire a beau encaisser des sommes fantastiques veille la jalousie qui torture le malheureux des exploitants de ce genre de spectacle, rien officier de Y Atalante, et son jeu, des n'y fait. Notre presse quotidienne ne se résigne plus sobres, sera goûté par les plus diffici- jamais à dédier spontanément deux lignes à un les. Lilian Hall-Davis s'acquitte du person- film, fût-il le plus artistique, le plus passion- nage délicat de Sonia ; elle le fait avec in- nant ou le plus instructif, le mieux interprété. finiment de tact et la jeune femme, en dépit Les cinégraphistes italiens, s'ils veulent que le de son étrange attitude, ne cesse de nous public puisse s'orienter et choisir un de leurs spec- être sympathique malgré tout. Marcel Vi- tacles, n'ont d'autres ressources que les annonces payantes de la dernière page. bert est avec autorité le commandant d'Ar- Il ■ s'agit évidemment d'un parti-pris unanime. bèrés, et Suzy Vernon incarne avec une Ces journaux doivent pourtant bien savoir que grâce exquise Noëlle, la fiancée d'Hervé, leur conduite haineuse envers le cinéma n'a pas que Raphaël Liévin nous rend avec beau- d'imitateurs en aucun pays du globe. Us doivent coup de talent. Jean d'Yd, Henri Ru- savoir aussi que leurs confrères de partout ailleurs, daux, Paoli et Mme Barsac se partagent et même les plus grands et les plus sérieux, très heureusement les rôles secondaires, et s'occupent assidûment de la production cinéma- tographique, de ses succès ou de ses fours, comme l'opérateur, Louis Chaix, a su rehausser par ils s'occupent de fout autre genre de production une photographie remarquable toutes les artistique ou théâtrale, ef ils y dédient de fiers scènes habilement animées par cette pléiade articles de critique, signés bien souvent par des d'artistes. noms d'écrivains illustres. Parmi les décors les plus réussis du film, Voyons, Messieurs les directeurs de journaux on applaudira surtout la fête dans le jardin italiens, rendez-vous à l'évidence ; vous n'avez tunisien. Les quelques vues qui ont été prises aucune raison valable pour persister dans cette dans Tunis nous retracent heureusement attitude dédaigneuse à l'égard du cinéma, dont les innombrables salles sont, quand même, tou- la couleur locale de ce coin d'Afrique. In- jours bondés de spectateurs avides ô;ue, ni finiment adroite également la réalisation de maintenant ni pour qui sait combien ^de temps la catastrophé. Jacques de Baroncelli a su à venir, vous ne réussirez pas à détourner de avec bonheur évoquer la chute du submer- leur délassement préféré, pour améliorer le sort, sible au fond de la mer et l'on ne peut comme vous paraissez en avoir le pieux désir, manquer d'admirer le tour de force photo- du théâtre dramatique ou de celui à pièces dés- graphique pour mener à bien des scènes habillées et /oxir.offées, théâtre qui pourrait bien; semblables. sans inconvénients, rester à Vienne pour l'éter- nité. Il faut voir Nitchevo, production qui Allons, faites amende honorable el si un bon fait honneur tant à notre cinématogra- film (qui dénote de la part de ceux qui l'ont phie qu'au metteur en scène et qu'aux imaginé, créé, tourné, du véritable talent) pa- Films Paramount qui ont eu l'heureuse ini- raît sur nos écrans, qu'il soit italien, français, alle- tiative de s'assurer l'exclusivité d'une œu- mand ou américain, occupez-vous-en dans vos vre aussi parfaitement réussie. journaux. C'est votre devoir que de. rendre hom- mage à un art qui se prête autant que les autres LUCIEN'FARNAY. à la manifestation du génie humain et qui, plus (.Photos Soitlat-noussus.) que tout autre, est à la portée des masses. D'ailleurs, combien de fois ne vous ai-je vus Pour tous changements d'adresse, et revus, plusieurs de vous et de vos rédacteurs prière à nos abonnés de nous en- les plus lettrés, en train de goûter — avec les « Rimsky ! Où est Rimsky ! ! », criait le metteur en scène qui, dans le feu de signes extérieurs d'un vif intéressement — un voyer un franc pour nous couvrir l'action, oubliait simplement que Rimsky metteur en scène et Rimsky vedette des frais. film tel que Kœnigsmarl( ou Les Misérables, ou Jean Chouan ou Béatrix Ccnci ?,.. du <' Chasseur de chez Maxim's » ne faisaient qu'un seul et même sympathique artiste ! MARCEL GHERSI. 232 Actualités 233 Actualités

" NAPOLÉON "

Cette photographie, absolument inédite, nous montre une scène de « Napoléon », qu'interprètent : au milieu, Abel Gance (Saint-Just) ; à gauche, Boris de Fast (Œil Vert), et, assis au bout de la table, Nicolas Koline et Jean d'Yd,

MOSJOUKINE A MOL-L-YWOOD

Plioto Toporkof)

BORIS DE FAST

Reconnaissez-vous l'odieux Feofar Khan de « Michel Strogoff » ? Vous serez aussi surpris lorsque vous verrez l'étrange composition que fit dans le rôle Le jour même de son arrivée à Hollywood, Mosjoukine rendit visite à notre d'Œil Vert de « Napoléon », ce sympathique artiste — frère de Nathalie collaborateur Robert Florey et à son compatriote Tourjansky. Voici nés trois ...Kovanko — que la Société des Cinéromans vient d'engager pour faire une amis photographiés dans une rue de la « cité du.cinéma » qui compte maintenant création importante dans « La Princesse Masha » une étoile de plus. Actualités NOVA Actualités

IVAN MOSJOUKINE

dans le rôle de « Casanova », le dernier qu'il interpréta avant son départ Le lever de l'Impératrice Catherine II (Suzanne Bianchetti). pour les Etats-Unis Un décor original d'une isba. Au premier plan, Francesca Bertini, ...« The American Venus ». Le metteur en scène lit à ses charmantes interprètes Marie-Laurent et Victor Vina. A gauche : Gaïdaroff. (les treize plus jolies filles des Etats-Unis) le scénario qu'elles auront à interpréter 23$

" ÉDUCATION DE: PRINCE " - - - 239 (pmagazine Le Cinéma en Nouvelle-Zélande

L y a vingt ans, Auckland ne possédait eugoué, après tant d'années de monopole, I aucun cinéma ; aujourd'hui, il en pos- des « pictures » américaines bien éclairées, sède trop, c'est-à-dire quarante (cer- dont la mise en scène est le plus souvent tains de 1.600 places) et le capital investi soignée, les titres amusants, et qui con- dans les « pictures shows » atteint, dit- viennent très bien à des gens qui, faute on, un million de livres sterling. Auckland, d'avoir jamais quitté leur pays d'origine, cité des plaisirs, détient le record, à ce ont le goût peu raffiné. sujet, en Noiivelle-Zélande comme en Aus- Les agents américains des « pictures com- tralie. panies » fixés en Nouvelle-Zélande reçoi- Chaque mois, dans cette ville de 90.000 vent des traitements très élevés (on parle de habitants ( 1 74.000 en comptant les fau- 20 à 60 livres par semaine), Très psycho- bourgs éloignés — Greater - Auckland) logues, ils suscitent des rivalités entre pro- les cinémas disposent de 33.000 places, soit priétaires de cinémas et parviennent ainsi 198.000 par semaine. Or, les amateurs de à faire signer dés contrats qui valent par- « pictures » sont ici au nombre de 60.000 fois de grands mécomptes à leurs clients. environ, ce qui donne un total de 138.000 Un film ordinaire se loue 200 livres places non occupées, et plus, en temps sterling par semaine ; puis, une fois défloré d'épidémie d'influenza. localement; 20 livres par semaine aux ciné- N'empêche que, de temps à autre, un mas de quartiers. nouveau cinéma est construit dans un fau- Un certain film à succès, mis dernière- bourg par un homme entreprenant ou par ment aux enchères, a été payé 750 livres M. Diamant-Berger tourna au mont Revard des scènes mport^ntes du film qu'il la première semaine ; mais, afin de mettre réalise pour Natan d'après la pièce de Maurice Donnay et sur un scénario un « gambler » auquel la faillite ne fait d'André de Lorde. A gauche : P. Batcheff, Edna Purviance, A. Bernard. A droite: point peur. fin à une rivalité qui ne profitait qu'aux H. Diamant-Berger, Guissard (opérateur), Engelman, A. Préjean et M. Daniel, assistant. Il est d'ailleurs à remarquer qu'en Nou- Américains, les propriétaires de cinémas velle-Zélande, et surtout à Auckland, les viennent de décider de s'entendre désor- pilleurs d'idées, c'est-à-dire les envieux et mais entre eux et de distribuer les films les jaloux, sont légion. Dès qu'une initia- au mieux, selon le théâtre, le quartier et tive connaît le succès, dès qu'un commerce la clientèle. ou une fabrication spéciale a la faveur Les recettes totales des cinémas d'Auc- du public, les concurrents se révèlent nom- kland varient entre 4.000 et 5.000 livres breux, et, parfois, tous perdent de l'ar- sterling par semaine. Sur ce montant, 2.500 gent, font banqueroute et vont se rétablir livres sterling, sont distribuées en salaires. ailleurs. Afin de calmer les appréhensions des Avec une population de 100.000 habi- Néo-Zélandais, farouchement « british », tants, la ville de Christchurch, dans le Sud, et en grande majorité hostiles à tout ce ne possède que neuf cinémas, moins spa- qui est américain, on leur raconte que 17 cieux que ceux d'Auckland. pour cent seulement de l'argent qu'ils ver- Les films que l'on déroule ici sont sent sort du pays. En effet, le loyer des américains. La campagne des «British films accaparerait 25 pour cent des recet- goods» ia bien amené aux antipodes quel- tes ; mais un tiers est dépensé localement ques pellicules anglaises ; certaines passa- par les agents américains (publicité, dis- bles, d'autres médiocres, mais ayant peu tribution des films, etc.) et 83 pour cent de succès, même auprès des spectateurs des recettes seraient conservées dans le disposés à les voir avec des yeux de « Bri- pays sous forme de salaires, intérêt du tishers ». capital engagé, etc. Journaux et politiciens s'élèvent, d'ail- Beaucoup de Néo-Zélandais racontent leurs, contre l'invasion des pellicules amé- ou écrivent que, pour les films comme pour ricaines qui donneraient, à la jeunesse des les automobiles, les Américains prirent une antipodes, un esprit non britannique ; les grande avance durant la guerre, leurs prin- manières, idéals, méthodes, culture, etc., cipaux concurrents étant occupés ailleurs, des Yankees n'ayant, paraît-il, . plus En vérité, cette avance ils l'avaient prise Entre deux scènes, la troupe pose pour « Cinémagazine ». De gauche à droite : rien de «british » ! Mais le public s'est avant 1914. Albert Préjean. M. Daniel, Armand Bernard, Batcheff, H. Diamant-Berger, Guissard, A. Engelman et Jim Gérald. /VWN/WVWVWVWVSA/VW 240 (pmagaziiie Ce qu'il nous faut, écrit-on dans un Peut-être en arrivera-t-on, dans les pays LA QUESTION DES SOUS-TITRES journal conservateur d'Auckland, ce sont britanniques, au « contingentement » ; des scénarios, des artistes, des techniciens mais, comme maintenant, les gens se pas- et de la publicité britanniques, aussi des seraient plutôt de pain que de cirque et L est de mode, depuis longtemps déjà, coin de .scène de théâtre avec des bou- sujets d'histoire, et, pour la jeunesse, un de cinéma, on devra tout d'abord y imi- I d'illustrer les sous-titres de films, autant gies le long de la rampe ; par on ne sait que possible par un dessin approprié au peu de sentiment (?) également britanni- ter les Allemands, en fournissant le mar- quelle aberration, on avait fait tirer cer- texte de ce titre, ou à l'image qui va sui- que (?) — Voilà qui est facile à dire ché local de bons films nationaux. tainement dix fois plus de cartons qu'il vre. Par exemple, Une Heure plus tard — car il est ridicule de voir que 4 pour Cependant qu'à Londres on proteste con- n'était nécessaire ; si bien que pour utili- appellera le dessin d'une pendule ou d'un cent seulement des pellicules projetées dans tre la présentation du film américain << An ser ces cartons supplémentaires, la maison sablier ; s'il est question de musique ou de l'Empire, sont « British » et que dans des unknown Hero » considéré comme un « ou- d'édition crut bon de les employer dans pays où la Grande-Bretagne doit gouver- trage on British sentimente », on proteste plusieurs grands films qu'elle présenta ner et éduquer des peuples primitifs, on à Auckland contre l'apathie du censeur lo- quelque temps après. Et, pendant des mois, projette des scènes américaines plutôt sub- cal qui laisse projeter dans « the most toutes les histoires, quelles qu'elles fussent, versives. British of ail Dominions » un film où l'on furent inévitablement ornées de la scène Le gros « trust » américain « Paramount voit un Américain brave et héroïque, lut- bordée de chandelles. Cela donna parfois Pictures Ltd » instruit par la croisade des ter contre un Anglais stupide et couard. des effets comiques inattendus, et certaine- ment involontaires. « British goods », a vu la nécessité de Cela, au moment même où l'évêque angli- jeter un peu de lest ; cela, de crainte can de Londres raconte, bien imprudem- Mais nous n'en sommes plus là, et, de qu'on vote ici une loi obligeant les ciné- ment, que les Américains enseignent dans progrès en progrès, on en est arrivé à ce mas locaux à présenter un certain pour- leurs écoles la haine des Anglais..., ce dont que chaque maison d'édition un peu im- centage de films nationaux, initiative déjà je doute fort. portante s'attache un dsssinaleur, souvent prise, paraît-il, par plusieurs princes in- Durant la dernière session parlemen- ds grande valeur, uniquement chargé d'il- diens. En conséquence, il a consenti à taire, sir George Hunter s'est élevé contre lustrer les sous-titres et de dessiner les af- faciliter le placement des films de la nou- l'admission dans le pays de films « con- fiches de ses films. Et c'est, alors, à ce velle société : « British National Produc- ducive to crime ». Mais, un autre député, stade que nous avons atteint, qu'une ques- tions Limited » créée à Brighton (Angle- M. P. Fraser, a fait observer aussitôt terre) et dont une production, Nell que dans la plupart des pellicules écoulées musicien : un violon, un tambourin Greynn, est projetée en ce moment en ici, la vertu est, en fin de compte, triom- seront tout indiqués ; un film exoti- Nouvelle-Zélande. phante et le traître puni. que sera orné de palmiers et ainsi de Ceux qui parlent de British authors, Bri- En réponse, le ministre des Affaires inté- suite. j Longtemps on s'était contenté de tish capital, British beauty, British talent et rieures a fait savoir qu'il avait donné des cw-odt , Un- |0Wt British films, estiment que le succès des ci- instructions pour que la censure se montrât textes tout simples, écrits d'un bout néastes américains vient surtout du charme plus sévère et, comme plusieurs clergymen à l'autre du film de la même écriture passe-partout, correcte, neutre et bien et de la popularité des « Etoiles » qui appa- avaient protesté contre les dessins de cer- raissent chaque semaine sur l'écran et sont taines affiches envoyées des Etats-Unis, lisible. Puis on enjoliva le cadre d'a- rabesques de plus en plus envahis- ainsi bien connues du public, alors que celles-ci sont, maintenant, présentées au cen- •Ù. jvJU^l... les « Etoiles » anglaises (de moindre gran- seur, ce qui augmente la note de frais des santes ; enfin, on en arriva au dessin approprié, dont nous parlons ci-des- deur) sont oubliées d'un film à l'autre. intéressés. sus. Pendant des années, on s'en tint Certes, il ne manque pas de « Britis- Notons en passant que, dans les devan- là ; par mesure d'économie, on se hers » parmi les artistes de Hollywood, tures d'Auckland, on voit actuellement les contentait souvent d'inventer une fois à commencer par Charlie Chaplin, Rex photographies en caleçon de bain des lau- pour toutes un dessin qui servait pour Veux sous-titres illustrés par ANDRÉ KIGAUD Ingram, Frank Lloyd, Thomas Meighan, réates du concours de beauté, lesquelles dé- tout le film et qui était tout simple- dans Jack le Centaure, Mary Pickford, etc. Malheureusement, on filent dans là même tenue légère sur la scè- un film d'Vniversal avec HqÔT GIBSON. ment imprimé sur des cartons recevant ne trouve pas encore à Brighton (England) ne d'un théâtre public. Inconséquence an- ensuite le texte convenable. C'est ainsi qu'u- tion se pose, divisant nettement en deux des metteurs en scène et des photogra- glo-saxonne !... ne action se passant en Espagne était illustrée camps ennemis ses partisans et ses adver- phes aussi capables qu'à Los Angeles. Depuis quatre ans que je réside en Nou- par des têtes de taureaux, tandis qu'une his- saires : un titreur doit-il imposer sa per- D'autre part, on n'y aura jamais le même velle-Zélande, je n'y ai jamais vu un seul toire théâtrale comportait, en haut de chaque sonnalité aux films qu'il illustre ? ciel ni la même lumière. film français. Scaramouche, malgré la carton, les deux masques de la tragédie et Un de nos confrères ne craint pas de Aujourd'hui, les Américains possèdent à Marseillaise, est américain. Par contre, j'ai de la comédie accouplés. répondre : un titreur qui donne sa person- l'étranger leurs propres théâtres qui leur admiré souvent le jeu d'un artiste français, Il nous souvient d'un film ayant pour nalité aux films qu'il illustre est--un'-crimi- assurent de gros bénéfices, le coût des films Adolphe Menjou, ■ passé aux concurrents héros un gentilhomme pauvre, qui devenait nel--qui-fait énormément-de mal à :ces qu'ils y déroulent ayant été remboursé et américains. Quant à Max Linder, il a tou- comédien ambulant pour gagner sa vie, et films. (Jé né vous, garantis par Taùthenti- au-delà par les « exhibitions » aux Etats- jours un grand succès dans Le Roi du aussi pour ne pas se séparer de l'étoile cité des termes, mais le fond de la pen- Unis. Cela leur permet de faire du « dum- Cirque. de la troupe, dont il s'était épris ; on avait sée est exact). Certes, notre confrère exa- ping » à l'étranger et de rendre la concur- (A suivre.) PAUL SERRE, illustré tous les titres de cette oeuvre d'un gère, mais on doit reconnaître que presque rence difficile. Consul de France en Nouvelle-Zélande. 242 243 tous les journalistes cinématographiques de Douglas Mac Lean, qui parut il y a Une heureuse initiative sont du même avis, quoique avec moins quelque six mois, et qui n'était ni meilleur Personne n'ignore la difficulté qu'ont les met- Échos et Informations teurs en scène indépendants à se procurer les de véhémence, alors que les directeurs de ni pire que tant d'autres comédies gaies capitaux nécessaires à la production de leurs cinémas et, surtout, le public, sont d'une venues d'Amérique ; il remporta un succès films. La « Ciuégraphic Financial- Trust » née « Maquillage » de la mise en commun des idées de deux amis, opinion diamétralement opposée. S'il m'est inattendu grâce à la folle drôlerie de ses Les scènes qui furent tournées vendredi au l'un metteur en scène, l'autre financier, se permis de dire mon mot dans ce débat, sous-titres, qui firent la joie des specta- Moulin-Rouge pour la nouvelle production de la charge dé trouver et de mettre a la disposition des réalisateurs les capitaux dont ils ont be- j'avoue humblement que, là comme dans teurs, et les préparaient, à leur insu, à rire Sofat avaient attiré le gratin des aficionados soin. de l'écran. Dès deux heures, la foule se pres- la plupart des cas, c'est le public qui a des aventures du héros qui, moins bien en- sait aux portes. ILe « petit rouge », sésame de La C. 1"-. T. a installé ses bureaux 14, rue cadrées, n'auraient peut-être amené que tette séance si 'courue, était dans toutes les Chauveau-Lagarde. M. Pierre Latouche en assure raison. mains. Un matériel électrique formidable avait la direction technique : M. Maurice llutinet la d'indulgents sourires. partie administrative : M. Maurice Charmerov Pourquoi, en effet, se plaindre qu'un .été installé par des moyens de fortune. Les pro- Deux titreurs sont particulièrement vi- jecteurs géants et les sunlights balayaient la la direction artistique. Afin de s'entourer du plus film est « trop bien titré » ? Car c'est cela, salle de leurs pinceaux de lumière. Le public, pos'sible de garanties, la C. V. T. a demandé à sés par ceux qui n'aiment pas la sauce la Société des Auteurs de films de vouloir bien en somme, que l'on reproche au prétendu nés élégant, put assister à la prise de vues de autour des films ; nous ne voulons pas les plusieurs scènes de music-hall qui, malgré les donner son visa aux demandes de capitaux qui coupable. Au lieu d'expliquer froidement lui seront adressées. nommer, mais les lecteurs habitués des sal- difficultés inhérentes au cadre, furent dirigées par des titres sans intérêt et des dessins avec une sûreté admirable par M. Baschi tin Enfin, une filiale de production a été mise sur les obscures les reconnaîtront facilement ; incident regrettable s'est produit toutefois vers pied. Le premier film, Le Glas, va être réalisé conventionnels ce qui ne pourrait se com- par M. Charmeroy. La vedette féminine en sera l'un ne fait que des textes, généralement, la fin de lia séance. Un certain nombre de flgu-' Mlle Janine Ronceray. prendre par les seules images, il se donne rants sans travail, se jugeant lésés par l'assis- empreints de beaucoup d'esprit ; l'autre, tance de choix qui avait été invitée, a envahi Méfiez-vous... plus remarqué encore, et plus combattu, la salle et fait entendre quelques protestations qui eussent gagné à être présentées dans une ...D'une femme que la police recherche acti- ajoute à ses textes d'impayables bonshom- l'orme plus courtoise et sur un autre terrain. vement et qui, prenant le nom de la charmante Denise Lorys, contracta dans certaines villes du mes en fil de fer qui, affectent toujours :< Le Joueur d'Echecs » en Suisse Nord plusieurs « emprunts »... et disparut. les poses les plus drôles et les plus propres On nous annonce de Genève un grand gala ...D'un escroc qui se présente sous divers à déchaîner la gaieté d'une salle attentive de présentation du Joueur d'Echecs, au- noms, parmi lesquels René William, ou d'Astra- quel prendront part les notabilités helvétiques. da, ou d'Arosbery, se dit opérateur de prises de à ces fantaisies. MM. Raymond Bernard. Dupuy-Mazuel, Jean vues et a l'ait déjà, de nombreuses victimes dans 1^5. conseiller* 3ul|auph'm : Et la preuve qu'il ne fait pas fausse rou- de Merly, Gallo et de Rovera seront présents le monde cinématographique. également à cette représentation unique, au Ci- te, et que ses trouvailles sont très appré- néma de l'Etoile, qui sera une éclatante mani- Sur le chantier l&lMchaux ciées du public, c'est qu'il est maintenant festation de l'art cinématographique français et -Votre collaborateur •Jean Berlin termine en ce une preuve indiscutable de son plein essor. moment, après entente avec M. Pierre Frondaic. èghaiïipcupi? AdoBorman* très demandé, qu'on lui a confié le titrage l'adaptation à l'écran de La Menace, avant de de grands films comiques ou fantaisistes « Paname » commencer son découpage définitif. Une brillante Les prises de vues de ce filin ont commencé distribution a été envisagée pour tourner dans très importants, et que.... surtout, il lui sur- à Billancourt sous la direction artistique de M. la bande dont les prises de vues doivent com- git de tous côtés des imitateurs qui vou- Marcel L'Herbier. mencer fin février au studio de Billancourt. Par- Voici la distribution : Winnie. Mme Lia Ei- mi les interprètes déjà engagés, citons : Chaka- draient lancer un genre aussi drôle, aussi benschutz ; Gertrude, Mme O. Limbourg ; Sa- tôuhy,. Warwick W-anl, Claire de Lorez et An- Un sous-titre très joliment enjolivé original que le sien, sans y être encore par- vonnette, Mme Ruth Weyhor : Mylord, M. Ja- drée Lafayette. dans Florine, Fleur du Valois, que Catelain ; Bécot, M. Ch. Vanel ; John, M. qufi DONATIEN présentera prochainement. venus. PavlofE ; Polka, M. C. Mic ; La Noix, M. A. « Napoléon » à l'Opéra HENRIETTE JANNE. Bondy. La date de la première vision de Napoléon, à la peine d'étudier le film, d'ajouter à son 1 Opéra, est définitivement arrêtée. C'est le mer- ambiance comique ou dramatique, par des « Miss Helyett » credi C avril que le grand film d'Abel Gance sera réflexions drôles ou des dessins appropriés, Georges Monca et Maurice Kéroul terminent, projeté à l'Opéra, en soirée de gain. Inutile d'a- au studio d'Epinay. te film adapté de- L'opérette jouter que c'est là un événement impatiemment et l'on trouve cela mauvais ? Pourquoi ? célèbre Miss Heltiett. Ariette Genny. que nous attendu dans fous les milieux artistiques. C'est ce que je n'arrive pas à compren- avions eu déjà l'occasion d'applaudir dans Les La préparation d'un scénario n'est pas chose Dévoyés, interprète avec beaucoup de talent ci Le divorce de Chariot dre malgré les lumineuses explications que d'entrain le principal rôle. Dans quelques jours simple. Si, par exemple, on désire porter à l'écran toute la troupe partira pour Vernet-los-Bains où Les ennemis qui s'acharnent après le pauvre tentent de nous donner les confrères en un foman célèbre, il est nécessaire de faire seront tournés les extérieurs. Chaplin ont tout fait pour le ruiner. Des oppo- question. L'un dit : « Ces dessins, attirant subir à l'œuvre primitive une quadruple transfor- sitions sur ses comptes l'ont privé de ses dispo- K L'Ile enchantée » » nibilités en banque. D'autre part, on a voulu l'attention du spectateur et la retenant par mation. Ce qui explique le nombre considérable On annonce la présentation prochaine du grand répéter contre lui le coup qui avait obligé Fatty leur drôlerie, nuisent à l'intérêt qu'il por- de scénaristes attachés aux grandes firmes de film d'IIenry-Roussell, IJlle Enchantée. C'est Arbuckle à se retirer de l'écran. D'après les der- production cinématographique. Tout d'abo rd le le sympathique éditeur Jean de Merly qui s'esl nières nouvelles que nous avons reçues dp New- terait sans cela aux images qui suivent. >> réservé l'exploitation de cette superproduction York, les affaires de Chariot sembleraient devoir C'est, somme toute, reprocher à la sauce roman est accepté dans sa forme originale. 11 française pour le monde entier. s'arranger ■ momentanément. Pour éviter toute est ensuite confié à un << lecteur » qui le résu- d'être plus savoureuse que le rôti. Si le occasion de conflit avec son irascible épousé mera" pour en faire ressortir les traits cinégra- La Fête du Cinéma il va demeurer ■ à New-York. C'est là qu'il compte terminer T,e Cirque, dnns lequel il a rôti est bon, soyez sûr que la sauce la phiques. Puis une deuxième personne intervient Le Syndicat français des directeurs- de cinéma- plus exquise ne réussira pas à en faire tographes donnera sa fête annuelle le mercredi déjà employé plus de 50.0.000 dollars. Il a câ pour développer le résumé aux proportions d'un 23 mars, à l'issue de son assemblée générale. blé à tous ses interprètes de venir le reioindre. oublier le goût. Autrement dit, si les ima- scénario acceptable. Ceci fait, le manuscrit frnal Comme l'an dernier cette fête aura lieu dans les La bande pourra être achevée d'ici un mois en- viron. ges sont belles, ^bien prises, intéressantes, est rédigé par une troisième personne qui le trans- salons de l'Hôtel Continental nu bénéfice de la Mutuelle du Cinéma. Présidé par M. Herriot, mi- on n'oubliera pas de les regarder pour ne met-au metteur en- scène, pour la réalisation. nistre de l'Instruction publique, le banquet sera Petites nouvelles s'occuper que des titres. Par contre, - com- Mais, pendant ce dernier travail, le scénario subit encore honoré de la présence de SQL Roka- Le G février, dans le grand amphithéâtre de une quatrième transformation destinée à rendre nowslci, ministre du Commerce : Queuille, minis- l'Ecole de Médecine, la Société des Naturalistes bien de films mauvais ou simplement quel- tre de l'Agriculture, et André Faîtières, ministre le jeu des acteurs plus rythmiquë et plus vivant. Parisiens donnera une séance de films scientifi- conques ont été sauvés par des sous-titres Ou Travail. Un bal de nuit suivra le banquet. ques sur l'histoire naturelle, les insectes, etc. Ces Quand le film est terminé, la bande subit l'opé- Prix de la carte : G5 francs. Les demandes sont films ont été pris, avec beaucoup de patience et spirituels et bien illustrés ? ration du découpage et l'on aboutit ainsi à-la reçues au siège du Syndicat français : 17, rue d'érudition, par André itayard. Etienne-Marcel. Il nous souvient, entre autres, d'un film forme définitive du scénario. LYNX. 245

gnements concernant le philatéliste, pouvoir film de M Routier-Fabre. Sans cependant entreprendre sans danger, à brève échéance, transporter son action au milieu des décors à son hôtel, un fructueux cambriolage. somptueux chers à Perrault, le réalisateur Cependant M. Niel a un ns- nous a évoqué quelques-uns des veu, cavalier et sportsman ac- coins les plus pittoresques de Pa- compli, qui s'est amouraché ris... Avenue des Champs-Ely- d'une petite danseuse de music- sées, Notre-Dame, Quai de la hall. L'oncle ne veut rien enten- Seine, marché aux fleurs, etc., • dre et s'opposera à une union qui encadrent fort heureusement qu'il juge tout d'abord déshono- Sa Petite. Les intérieurs, et en rante. Cette attitude n'est pas particulier l'hôtel de M. Niel, sans désespérer les deux jeunes eont meublés avec beaucoup de gens qui voient leur bonheur goût. On assiste également, au compromis et qui se demandent ^^^^^^^^^^^^^^ cours de l'action, à une représen- avec angoisse comment ils pour- tation de music-hall des plus ront fléchir M. Niel. Mais la \ 'S . réussies et au cours de laquelle jeune fille est, elle aussi, miss Harriett Fowler a l'occa- une philatéliste fervente et La petite FRANCETTE, dans Sa Petite. ) '■■ if sion de déployer avantageuse- cette mutuelle passion pour les h~' ÊÈÈSL ment ses dons de danseuse et de Un film philatélique timbres écartera peu à peu les fantaisiste experte. barrières qui les séparaient. Les > Quant à l'interprétation, elle événements se précipitent. L'ami satisfera les plus difficiles. Mau- SA PETITE: de la fleuriste, aidé d'un compli- rice de Féraudy fait, dans le ce, décide de s'introduire dans rôle de M. Niel, une création l'hôtel du philatéliste et de s'em- E cinéma a jusqu'ici abordé bien

LE CIRQUE DU DIABLE favori. Tandis que La Grande-Duchesse et

Film inlerprété par NORMA SHEARER et CHARLES le Garçon d'Etage poursuit une très heu- LE LOUP DES MERS ties du roman se succèdent de plus en plus

MACK. BEN CHRISTIANSEN. Réalisation de reuse carrière, Banco, adapté d'après la cé- Film interprété par RALPH INCE, CLAIRE passionnantes, l'auditoire est suspendu aux Tant par sa technique que par son intri- lèbre comédie d'Alfred Savoir, passe dans ADAMS; VON ELTZ, SNITZ EDWARDS et MITCHELL lèvres de l'auteur qui croit déjà atteindre gua Le Cirque du Diable ne peut man- les salles, èt le sympathique comédien s'y LEWIS. Réalisation de RALPH INCE. à la gloire... quand sa femme survient... quer d'intéresser tous les spectateurs, les uns taille un fort joli succès en compagnie de On connaît le roman de Jack London, Tout cela, fort amusant, est traité avec par sa photographie de tout premier ordre, Greta Nissen. puissante évocation de la vie maritime en adresse. Le professeur de gymnastique qui par ses innovations, les autres par l'action même temps que savante étude du carac- donne sa leçon par radio, le jury qui, par infiniment poignante et par le jeu savam- tère d'un loup de mer quelque peu forban. ses attitudes dénote de l'intérêt qu'il porte ATAVISME ment étudié des interprètes. Déjà Hobàrt Bosworth nous avait tourné au roman, les scènes rocambolesques de ce Griffith eût aimé animer le calvaire de Film interprété par MAE MURRAY. il y a quelques années une curieuse inter- dernier font de Drame Ve'cu un film au- l'héroïne de ce drame tant son caractère Réalisation de ROBERT Z. LÉONARD. prétation de ce drame d'aventures. Le film quel je prédis le succès tant par sa facture s'apparente à celui des personnages qu'il a Le Gaumont-Palace vient de passer cette que vient de réaliser Ralph Ince ne manque que par son interprétation qui comprend les l'habitude de faire vivre devant nous. La production qui n'ajoutera pas grand chose pas d'intérêt, lui non plus. Je lui reproche- noms de Pauline Starke, Johnnie Walker production de Ben Christiansen nous fait as- à la renommée de la délicieuse Maë Mur- rai cependant un manque de continuité à et Rockliffe Fellowes. sister à la pitoyable odyssée d'une déshéri- ray. C'est l'histoire d'une jeune Mexicaine certaines parties du drame qui nuit à l'in- tée de la vie engagée dans un cirque, puis en qui revivent les passions d'une grand'mè- térêt du film et qui font soupçonner que estropiée à la suite d'un terrible accident. re, Française, au tempérament excessif, la- certaines coupures aient été pratiquées dans LES TAMBOURS D'EMERAUDE Norma Shearer est émouvante au possi- quelle fit scandale à la cour de l'empereur la version originale. Comme dans Jim le Film inteiprété par WALLACE BEERY, ELAINE ble dans le rôle principal ; elle, à qui sont Napoléon III. Dans la première partie, qui Harponneur, la mer eût dû avoir un rôle HAMMERSTEIN, MAUDE GEORGE, JACK MULHALL, DAVID TORRENCE et ERIC MAYNE. confiées, d'ordinaire, des créations toutes de n'est qu'un court prologue, on voit Mae plus considérable et le metteur en scène Un drame d'aventures que n'eût pas dé- bonne humeur et d'entrain, s'acquitte avec blonde et trépidante ; on la revoit brune nous donner plus fortement l'impression que savoué Maurice Leblanc tant ses péripéties talent d'un personnage à la Lilian Gish. dans tout le reste du film et ce nous nous trouvions sur un bateau. en sont énigmatiques. Nous y assistons au Charles Mack lui donne heureusement la ré- n est pas à son avantage. Il est 'inu- Ces réserves émises. Le Loup des Mers Vol de deux émeraudes par les révolution- plique. Parmi les scènes les plus palpitantes tile d'insister sur les invraisemblances ne. peut manquer de plaire. Sa technique est naires russes. Elles sont reprises par un jeu- et les plus savamment réglées du film, nous du scénario. Quant à la technique, impeccable et certaines scènes réalisées à ne Américain, mais les Russes ne veulent citerons particulièrement celle enregistrée de elle est excellente et la photographie travers la brume sont des mieux réussies. pas demeurer sur un échec et entament Une la coupole du cirque et nous montrant la remarquable. Ce spectacle était précédé Ralph Ince s'est attribué en même temps lutte angoissante. chute de l'acrobate au milieu d'une cage où d'un de ces coquins de petits ballets dont que la réalisation le rôle de Loup Larsen Wallace Beery, Elaine Hammerstein, travaillent des lions. M. Nouguès a le secret et qui me font cha- dans lequel il déploie un grand talent de Jack Mulhall, Maude George, David Tor-- que fois regretter que la direction ne les rem- composition. Claire Adams «'acquitte à rence et Eric M'ayne sont les excellents in- GUEULES NOIRES place pas par un bon film documentaire. merveille du personnage de Maud Brews- Le nouvel organiste, M. Norman, qui a terprètes de ce film. Film interprété par MlLTON SILLS et ter. J'ai moins aimé Von Eltz, qui manque remplacé le regretté Flagel, mérite une men- DORIS KENYON. d'expression dans le rôle d'Humphrey. Très puissant l'intérêt de ce drame qui tion spéciale. Il ne se contente pas d'être Snitz Edwards et Mitchell Lewis campent TAIS-TOI, MON CŒUR ! un instrumentiste de grande valeur, il est se déroule dans les mines métallurgiques de heureusement deux matelots. Film interprété par MARC-ARET LlVINCSTONE, Pittsburg et qui met aux prises un malheu- aussi un chanteur fort sympathique. EARLE Fox et J. FARRELL MACDONALD. reux -poursuivi par la police et toute une Réalisation de GEORGE MARSHALL. bande d'agitateurs qui ont décidé de faire DRAME VECU J'avoue avoir peu goûté cette comédie, Nous avons dit, ici, à plusieurs reprises, assez drôle à certains moments, mais qui sauter un haut-fourneau. Les scènes émotion- Film interprété par PAULINE STARKE, JOH'NNIE traîne trop en longueur et où les caractères nantes abondent et, surtout dans la dernière déjà, tout le bien que r.ous pensions de Ma- WALKER et RoCKLIFFE FELLOWES.

partie du film, les clous sensationnels ne demoiselle Josette ma femme, réalisé par Réalisation de CHESTER BENNETT. des personnages ne sont pas heureusement rendus. Earle Fox, le protagoniste, est nous sont pas ménagés. Très impression- Gaston Ravel. Le film passe actuellement Une comédie originale. Le fait est si inexpressif et ne saurait inspirer quelque nants les tableaux qui représentent, au dé- dans les principaux cinémas et les specta- rare qu'il mérite d'être signalé. Le roman- sympathie au spectateur. C'est une lourde nouement, les funérailles d'un ouvrier qui est teurs ne manqueront pas d'aller applaudir cier Kipling Smith est affligé d'une femme erreur que de lui avoir confié le premier rô- tombé dans une cuve de métal en fusion. l'exquise vedette qu'est Dolly Davis et lés acariâtre qui lui fait exécuter toutes ses vo- le. Channante et très piquante Margaret Miltnu Sills et Doris Kenyon sont les deux excellents artistes André Roanne et. lontés. Le malheureux, qui est timide dans Livingstone dans un personnage de grande deux adroits protagonistes de Gueules Noi- Pavanelli. On pourra également voir deux la vie, écrit les romans les plus mouvemen- autres comédies fort amusantes : Le Rapi- vedette, et Farrell Macdonald, que j'ai ap- res. tés. Aussi réussit-il un jour à pénétrer chez de de l'Amour, avec Willy Fritsch, Ossi plaudi dans des créations plus adroites, fait un éditeur modem style qui lui fait lire sa Oswalda et Lilian Hall-Davis, et N'est de son mieux pour rendre intéressant le rô- BANCO dernière oeuvre devant son jury. Ce aer- pas bandit qui veut..., avec Montagu Love. le du multimillionnaire Benjamin Benny. Film interprété par ADOLPHE MENJOU et nier est composé de six jolies filles qui écou- ■ GRETA NISSEN. . tent le récit de Kipling Smith. Les péripé- ALBERT BONNEAU. Adolphe Menjou est décidément le grand L'HABITUE DU VENDREDI. Qpftnagazine 248 249

quer que dans celles comprenant au moins S.000 aura lieu dans quelques jours. Le metteur en Belge a réuni d'urgence tous ses membres afin habitants. scène. Hans Schwarz, vient d'en terminer le de manifester contre l'état de choses actuel et -En levant la séance, M. Herriot félicita M. mont âge. tâcher d'arriver à une solution favorable. Cinémagazïne en Province et à l'Étranger .T.-B. Lévy. émiiient réalisateur, auquel on doit La seconde production de l'Association ger- L'avenir nous dira ce qu'il en est résulté. déjà : Pasteur, La Future Mère, etc. mano-suédoise (Jsepa-Wengeroff), intitulée La > P. M. MARTHEM. Lady Nue, est interprétée par la ravissante HONGRIE (Budapest) AVIGNON MARSEILLE LU Dagover, et par l'excellente Gœsta Eckman. Cette bande sera éditée par la « Hirschfeld-So- L'Association hongroise des Propriétaires d'é- A l'Alhambra-Cinéma, Le Comte Kostia, Zqîtri, tablissements cinématographiques vient de dé- Le Capitole a présenté un nouveau « Buster », far ». beau drame suédois, La Patricienne de Venise, Ma Vache et Moi. Ces jours derniers, les dernières prises de cider la suppression totale des billets de fa- ont été présentés avec succès. — Michel Strogoff passe maintenant en une vues intérieures du premier produit de la « Pari- veur. Un fait; semblable se produisit il y a deux — Au Palace-Théâtre, on nous a donné, ces seule fois au Majestic. éuropa-Film » intitulé L'Amante, d'après le ro- ans également, à Berlin. dernières semaines, Apres l'Amour, La Ghssaae — Le Femina présente Terre Maudite, oeuvre man di' Alexandre Brody, ont été tournées. La K. infernale, GraustarJc, Ame d'Artiste, de Germai- réaliste à action puissante et soutenue. mise en scène est de , et la dis- ITALIE (Naples) ne Dulac, L'Enjôleuse. — L'Aubert-Palace passe cette semaine La tribution comprend Harry Liedtke. Hans Junker- Le grand succès remporté en Italie et à l'é- — A l'Eldorado-Cinéma, nous ' avons rev». Grande Amie, le premier film de Max de Ri eux. mann, Adèle Sandrock. Paul Heidmann, Hedwig tranger par L'Ultimo Lord (La Femme en Arènes Sanglantes, avec le regretté Rudolph — Aubert annonce L'Homme à l'IIispano. Pauly-Winterstein et Eugène Burg. Le rôle prin- Homme) a fait favorablement connaître la pro- Valentino, puis Le Diable au Corps, La Neuvui- — Les films First-National ont présenté au cipal est tenu par Edda Groy. Bruekmann Ver- tagoniste, Mlle Carmen Boni, que son excellent ue de Volette et Nitchevo passèrent à l'écran. Femina, en séance publique (innovation ?), La leih éditera cette bande. directeur, M. Augusto Genina, a su. lancer d'un — Qu'on nous permette d'adresser un petit Duchesse de lluffalo, avec Constance ïal- — Lily Damita a commencé à tourner, pour coup. En effet, une maison allemande vient d'of- reproche aux spectateurs qui, dans les établis- înadgé. la « Phœbus », The Queen iras in the Parlour. Le frir un excellent contrat à Mlle Carmen Boni, sements de notre ville, voulant gagner le plus R. IIUGLBXARD. scénario est tiré de la pièce du même nom de dix mille marks par mois, et la future star est vite possible la sortie, se lèvent un peu avant NICE Noël Coward, qui obtint un succès sans précé- partie pour Berlin où elle doit commencer il l'a lin du film et, en quittant leur place, dé- dent au cours de la dernière saison à Londres. MM. Gallone et Mathot ont commencé dans tourner un premier film sous la direction d'un rangent les personnes qui se trouvent sur la H. P. la région de Nice la réalisation de Celle qui des meilleurs metteurs en scène allemand. même rangée de fauteuils et celles qui sont BELGIQUE (Bruxelles) placées derrière. domine. Une fête de nuit très brillante s'est dé- — Moi et... l'Ane, est le titre d'un film co- Nous demandons à ces spectateurs trop pres- roulée tout dernièrement, pour les besoins "du Les directeurs des cinémas bruxellois ont, ces mique que dirige en ce moment, à Rome, il. F. sés, de faire connue tout le monde, c'est-à-dire film, au Carlton de Cannes. derniers temps, la main particulièrement heu- Bongili. Il s'agit d'une comédie en quatre par- d'attendre que le film soit complètement terminé — Pour LAI Petite Chocolatière. M. Hervi) reuse dans le choix de leurs films. Nous n'éton- ties tout à fait nouvelle et les scènes seront pour quitter leur place. prépare lui aussi d'élégantes réunions : à bord nerons personne en disant que La Grande Pa- tournées partie à Rome, et partie en Egypte. MAX-GUlZOT. d'un' yacht, en gardén party, etc.. Aux noms de rade tient toujours l'affiche au Caméo. Et elle — L'institution nationale Dàpotavoro (Après LYON l'olly Davis, André Roanne, Luitz Morat, An- ne semble aucunement disposée à la quitter. Travail), a obtenu pour ses sociétaires, en ma- dré Nicolle et. Simone Mnreuil qu'a déjà publiés Juste récompense d'un effort méritoire. A l'A- jeure partie ouvriers et petits employés, une ré- Un film qui, entre tous, mérite d'être vu, est Vinémagazine, ajoutons celui de Paul Guidé. gora, un drame émouvant : L'Emprise est supé- duction de 50 0/0 sur les prix des billets de tous bien certainement l'excellent documentaire dû à Les opérateurs sont Lafont et Grimault. Admi- rieurement interprété dans des décors (artificiels les cinémas du royaume. Chaque sociétaire, outre M. J.-B. Lévy ; je veux parler de VEcole d'agri- nistrateur : Fernand Le Fèbre. ou réels) choisis avec un art parfait. Au Palla- le livret d'identité, recevra 50 billets valables culture de Cibeins. — Léonce Perret travaille aux derniers inté- dium, Madge Bellamy se fait apprécier dans un pour l'année 1927. C'est le gouvernement qui a A l'issue d'une brèvé séance de commission rieurs de Morgane la Sirène. Rex Ingram pour- film curieux : L'Ile des Parias, roman qu'on pu obtenir cette réduction de l'Association des générale présidée par M. Herriot, le Conseil mu- suit la réalisation du Jardin d'Allah. Alfred .Ma- lirait volontiers sous la signature de Steven- propriétaires des cinémas dans le but d'aider la nicipal de notre ville était convié dernièrement chin commence un film sur le « fakirisme ». son. L'Albertuni présente une très amusante co- classe pauvre. ■X assister à. la projection de cette bande pleine Mannings Haynes termine Passion Island. Ve- médie-vaudeville : O/i- .' Baby qui, sans valoir — A Turin : La Prisonnière du Harem (Tas- d'intérêt. nant d'Angleterre, Sont attendus E.-A. Dupont, La Chambre de Mabel présente de nombreuses mina) ; à Naples : Fanfan-la-Tulipe : à. Bologne: Le vieux château (le Cibeins apparut à l'é- qui tourne Madame de Pompadour, et le metteur qualités similaires. Le Queen's Hall et le Select Paris en cinq jours, ont obtenu ces temps der- cran, son antique vasio domaine de 215 hec- et en scène anglais Elhvey. donnent deux films français ; au premier, c'est niers un excellent succès. tares, les classes où ■évoluent maîtres et élèves, — Le Mondial nous a donné Le Joueur L'Avocat, de Gaston Ravel, d'après Brieux et GIORGIO GENEVOIS. les laboratoires modèles. Mais ce n'était là que d'Echecs, œuvre extrêmement harmonieuse de au second c'est ce délicieux Gribichc, de Jac- la partie théorique de renseignement, et connue RUSSIE par l'élégante maîtrise de chacun : scénariste, ques Feyder où le petit Jean Forest est si re- Cibeins est une école d'application pratique, les metteur en scène, interprètes, etc.. Nous n'a- marquable. Le metteur en scène E. Johannson tourne un spectateurs ne tardèrent pas à être transportés vons pas entendu, comme nous l'espérions, la Enfin, comme le présent n'est pas tout et nouveau film intitulé La permission de vivre, en pleine nature, dans l'infini des espaces en- partition d'H. Rabaud, mais l'adaptation musi- qu'il faut préparer l'avenir, plusieurs présen- d'après le scénario Lépatoff. L'action- se passe soleillés. Veste à lins, col entr'ouvort. de jeunes cale suivait de très près le rythme cihégraphi- tations de nouveaux films ont attiré les cinéas- sur les rives riantes et pittoresques du Volga. gargons, déjà experts, manient l'outil qui fera que. La Grande Parade doit succéder au Joueur - tes et loueurs de.films, soit au Trianon-Aubert, — Le metteur en scène Petroff-Bitoff a pres- lever le froment. Comme le travail des champs d'Echecs. soit au Victoria, soit au Ciné de la Monnaie. que terminé son film : Sur les Rails. Le sujet se modifie sans cesse, l'assistance connut par ces —— Je signalerai encore une comédie délicieuse: Le Trianon-Aubert a présenté La Grande Amie. traite de la vie des travailleurs soviétiques. images, présentées d'une manière parfaite, quel- IAI Femme eu Homme, passée au Novelty ; nous fort beau film réalisé d'après l'œuvre de Pierre — Les usines unifiées du Sowking se spécia- ques-unes des grandes étapes île la vie agricole: retenons les noms de Carmen Boni et Auguste L'Ermite et interprété par Maria Dalbaïcin et lisent actuellement dans les comédies. Elles ont labours, semailles, ' moissons, vendanges, etc. Génina. Suivait dans cet établissement les cu- Aimé Simon-Girard. terminé une comédie grotesque intitulée : Les IOlle s'aperçut: bien vite que, seules, les meilleu- rieuses Aventures du Prince Ahmad. (Bientôt Au Cinéma de la Monnaie, First-National a portes closes, d'après le scénario Chpikowsky. res méthodes de culture et les machines les plus nous verrons là La Petite Bonne du, Palace, Mu- présenté successivement : Le Cavalier des Sa- Mise en scène Chpikowsky et Iliinsky. Le rôle perfectionnées sont mises en usage. Elle ne che.) Le Casino présentait Jackie Coogan dans bles, avec Barbara Bedford et Lewis Stone ; principal est interprété par Sgor Iliinsky. Une tarda pàs, du reste, à en_ constater les éton- Vieux Habits, Vieux Amis. Le Paris-Palace avait Senor Risque-Tout, avec Ken Manyard et son autre comédie : Le Complet d'un inconnu va nants effets. Les granges regorgent, les chais inscrit à son programme un film réalisé ici. cheval Tarzan ; La Duchesse de Buffalo, avec être terminée prochainement. C'est l'histoire débordent, dans les étables vit un cheptel ma- Quoi- sacrifier ? Hésitant, nous sommes allés par- Constance Talmadge et Tullio Carminati et d'un « bluffeur » de nos jours. Mise en scène- gnifique. tout... ' ■ Gueules Noires, avec Mil ton Sels et Doris Ke- Kosinzeff et Traubers. Ce ne fut lias tout. D'aimables paysages défi- SIM. nyon. A/

documentaires a été fondé et va fonctionner photogénique brune, bien agréable à voir. Des prochainement. vues estivales de plage à la mode, de promenade — Une expédition cinématographique est ar- en mer d'un yacht sur lequel règne la discorde LE COURRIER DES LECTEURS rivée à Odessa pour y tourner le film : La par le l'ait d'une Eve rieuse et mutine, des scè- Tous nos lecteurs sont Invités à user de ce « Courrier ». Iris, dont la documentation Pomme, d'après le scénario ïourkine. Mise en nes divertissantes, telle cette réconciliation dans •st Inépuisable, se fait un plaisir dé répondre à toutes les questions qui lui sont posées. scène Doller. le grand lit nuptial (il s'agit d'un couple légiti- ■-- Un autre metteur en scène de la Mejrab- mement uni), tout cela fait passer une soirée Adresser la correspondance à Iris, « Cinémagazine », 3, rue Rossini, Paris-IX' pomrouss, M. Protoznnoft' tournera à Odessa plaisante à ceux qui préfèrent le rire à la mé- quelques vues pittoresques pour son lilm : lancolie. Numéro 41. EVA ELIE. Nous avons bien reçu les abonnements de paraissent pas d'une grande utilité, mais qui ne ■— Le fameux metteur en scène N.-D. Kons- Bâle Mines Adeline M- Serion (Jassy, Roumanie), font plus de mal à personne. Je ne vous avais tantinOff est revenu à Moscou, après avoir fait Franck Martin (Lyon), Karakach (Paris), Gué- pas oubliée et j'espère que vous serez mainte- à l'étranger un trajet de 50.000 kilomètres avec Du 0 au 12 octobre prochain aura lieu, à nant plus régulière. Bâle, un congrès international, concernant le ry Blondeau (Tours), Marquion (Paris), Joubé son appareil sur le vapeur Le Décabriste, (Paris), Tissier (Paris). Ctarita Ruai) (Tanger), Mascha. — 1» Marco de Gastyne. c/o Studio Parmi les scènes qu'il a photographiées on film d'enseignement. On est en train de faire Natàn, S, rue Francœur ; Léonce Perret, lu. une vive propagande pour ce congrès. De Ber- Gombert (Paris), Jacqueline Bourliér (Paris), doit citer notamment les suivantes. : « La vie ac- Oertlé (Asnières). Anna di Mai-zo (Naples), De- rue d'Aumale ; Carminé Gallone, Paris Inter- tuelle à Constant iiiople », « L'arrestation et la ne, des invitations ont été lancées à tous les national Film. 15. rue Louis-Ie-Grand. — 2" Re- pays européens. Ce congrès sera réservé exclu- buire (Bruxelles), G. Vaillot (Rabat), Andrée perquisition faite par la police anglaise à bord Péri (Paris), Léon Talamas (Paris), Soniazzi né Le Prince est toujours â Vincehnes, 18, rue du Décabriste », les mœurs à Singapour, sivement aux pays de l'Europe. On y discutera Louis-Besquei. spécialement, l'échange des films d'enseignement (Bourg), Diovouniotis (Athènes), Béatrice Mun- Kamtchatkai au Japon, la pêche du poisson teanu (Ploesti, Roumanie), Ana .Tulia Alvarez Marie Renée. — 1° Société des Films Histo- dans l'Extrême-Orient soviétique, la chasse au entre les divers Etats, sans provoquer de diffi- riques, 48, boulevard Haussmann. Je ne pense cultés douanières, ainsi que l'emploi régulier de (San Salvador). Cazès de Mataly (Paris) : de loutre de mer dans les îles du Coinmandor, la MM. Avril (Paris), Catten et Haddad (Bey- pas que vous ayez bien souvent l'occasion de chasse Si la baleine, etc. ces bandes dans l'enseignement scolaire. C'est tourner si vous réservez votre collaboration uni- au docteur Imhof, de Bâle, l'ardent défenseur routh), Armandb Picciché (Alexandrie), Victor Le voyage lui-même de M. Knnstantinoff a été Bouctor (Assiout, Egypte); Gaston Priau (Pa- quement à des films à costumes ! ! ! plein d'aventures, parfois amusantes et parfois de cette cause, que nous devons l'heureuse ini- Katy. — Jean Angelo est, je crois, de retour tiative du congrès. ris), Neiman (Nancy), Camille Morlet (Auxer- dangereuses et fort dramatiques. à Paris. Les travaux préparatoires ont .commencé re), Aimé Marcou (Paris), Biblioteka Polska • Le célèbre metteur en scène du Goskino, (Varsovie), Ksiegarnia Polska (Lwow, Pologne), Amie lointaine. — 1° Mon « Amie lointaine » M. Itasoumny, a tourné en Allemagne chez la en 1923, mais l'ouverture du congrès fut recu- mérite des reprochés, car elle m'oblige à redire lée en raison de celui qui eut lieu a Paris. Parmi Librairie Centrale et Universitaire (Lausanne), l'henix-Film, un film d'après les nouvelles de Michel Mari us (La Seyne), Nguyen-Hoang-Nam ce que j'ai dit déjà bien souvent, à savoir que ce Tchekholf : Les Hommes superflus. Je grand nombre d'invités, nous remarquons tous n'est pas dans une école qu'on devient artiste les producteurs, tous les éditeurs européens, ain- (Thudatimot. Cochinchine), Manoel José de No- JACQUES HENRI. de cinéma : que le studio est la meilleure école, si que toutes les personnalités du monde intel- vais l'ai va (Porto), Raymond Marcàult (Le Ter- reux), Charmeroy (Paris), Bôuço Navoni (BoUr- la seule, où on apprenne quelque chose. — 2" SUISSE (Genève) lectuel. On espère un grand rapprochement en- Mosjoukine n'a jamais été marié ; son contrat tre l'Allemagne, l'Italie et la France, les trois gas, Bulgarie), Cliavez Hërmanos (Paris), doc- La salle du Grand Cinéma fut prise d'assaut, avec Uni versai est de cinq ans. grands pays producteurs de films d'enseigne- teur H. Signard (Paris), Vahid Ipokdz (Smyr- l'autre samedi, pour la troisième manifestation JocKby. — 1" Gina Païenne, II, rue du Coli- ment. ne). A tous merci. artistique organisée par Ciné d'Art. A côté de sée. — 2° Jeanne de Balzac. 3, villa Etex. — IL P. Mat Stein. — 1° Il est indiscutable que d'une hautes personnalités politiques, tout ce que Ge- Gina Païenne fit d'abord du music-hall, plus Zurich façon générale les artistes américains « ren- nève compte d'intellectuels, d'artistes et d'amis dent » mieux que ceux de chez nous et surtout spécialement à- Londres, Elle tourna ensuite son premier fi'ni : L'Eteriiel fémin'n. jr's plusieurs du Septième Art avait répondu à l'appel lancé A l'occasion de la première, au Capitol, de sa ont beaucoup plus d'aisance, mais il faut envi- par notre confrère Ciné. Ce fut une soirée ex- dernière création, . la. célèbre artiste sager qu'une vedette d'ontre-Atlantique tourne autres. Elle est revenue à ses premières amours trêmement brillante par la qualité des films pré- Henny Porte» est venue assister personnellement un minimum de cinq ou six films par an, alors et' vient de terminer un long engagement au sentés. La Souriante Madame Jteudet, encore in- au grand gala organisé à cette occasion. Elle qu'une française, lorsqu'elle en tourne trois, Moulin-Rouge. Micheline X. — Jeanne Marnier n'a pas plus connue Si Genève, constitue une synthèse vi- fut l'objet, à maintes reprises, de véritables ova- s'estime très heureuse. Le talent à part, il y a, suelle qui, par le seul concours des images, éta- tions de la part d'un public select, composé à la base de l'interprétation, une question de mé- de dix-sept ans. Vous avez donc perdu votre blit nettement deux caractères opposés : lui, exclusivement de personnalités de la vie intel- tier qui ne s'acquiert et ne se perfectionne qu'en pari. D. R. — Mille mercis pour votre aimable mot. marchand drapier sans aspirations au delà de lectuelle suisse. tournant beaucoup. — 2"' Monna Vanna : Gio- /,'. Maillet. — Bigre, il ne semble pas faire la vente de beaucoup de mètres d'étoffe'; elle, Cette brillante production, dont le scénario vaiina (Lee Parry), Guido Colonna (Paul We- bon de n'être pas exactement de votre avis ! nouvelle Madame Bovary, s'ennuyant en provin- est tiré d'une œuvre de l'écrivain suisse Ernest gener), Maddalena Pazzi (Lyda Salnionowa), Quelle chaleur dans votre lettre, quelle véhé- ce et souffrant de la vulgarité de l'existence. Zabn, fut réalisée dans la région du Saint- Prinzivalle (Olaf Fjord), Piero Luiçi (Hans mence même ! Vous ne m'avez cepéndant pas Puis, c'est le drame brutal, et la bonté, fonciè- Gothard, en Suisse. Sturm), le bouffon (Paul Gratz). Ce film a été convaincu (je ne pense pas encore que Buster re du mari qui leur permet, à tous deux, de Les troupes suisses prêtèrent leur concours réalisé à Munich en 1922 par Richard Eichberg. Keaton soit, au point de vue (le l'interprétation, reprendre l'existence commune, non pas heu- pour les scènes militaires. Roland Perrière». — 1" Envoyez votre coti- un artiste d'une valeur exceptionnelle) et vous reux, mais résignés. Cette grande soirée, que présidaient le mi-" sation à l'A. A. C. et demandez les renseigne- avez surtout eu tort de prendre au pied de la Quant à La Charrette Fantôme, inscrite au nistre suisse de la Guerre et l'ambassadeur ments que vous désirez avoir au nouveau siège même programmé, aucun film dans le domaine d'Allemagne, fut d'une solennité rare. lettre la phrase que j'ai écrite et que je ne re- social, 14, rue de Fleurus. — 2° Ne vous servez nie d'ailleurs pas. La place m'est ici très mesu- des surimpressions, ne nous paraît avoir atteint II. P. en aucun cas de ces cartes de visite qui pour- rée, je suis obligé (le dire en quelques mots cer- Ce degré de perfection. Imaginez l'œuvre de raient vous attirer les pires désagréments. TCHECOSLOVAQUIE (Prague) taines choses qui demanderaient un plus long dé- Selnia Lageriœf transportée au théâtre ! Com- Espérance. — 1° Vous serez tenu au courant Au cours de l'année 1920, trente et un films veloppement, mais il ne faut pas traduire, lors- ment y faire figurer, sans sombrer dans le gro- du concours que nous préparons par la voie de ont été réalisés en Tchécoslovaquie, la plupart que j'écris que les films de Buster Keaton va- tesque, cette charrette, capable de traverser tous Cinémagazine. — 2U A première vue. rien ne adaptés d'après des romans locaux. Ils ont ob- par la qualité des «gags» que l'in- les obstacles, s'en allant à travers les mers, si- semble s'opposer à ce que vous y preniez part. lent Wtont, tenu, un grand succès auprès du public tchéco- terprète n'a aucun talent ! Vous avez cependant lencieuse, fluide, immatérielle, impondérable ? A. F. — 1" Voyez réponse Si Espérance. Ce slovaque, tant au point de vue artistique qu'au fort bien fait de m'écrire cette lettre qui m'a Seul encore le cinéma pouvait « désinçarner » que vous désirez ne peut se traiter par corres- point de vue commercial. Les principaux met- Mue finie de son enveloppé de chair et verger pondance et les metteurs en scène que vous avez vivement intéressé. teurs en scène de ces productions étaient MM. Déniée. — John Gilbert, M. G. M. Studios, l'illusion du réel dans le fictif. Et puis, quelle sollicités ne pouvaient vous répondre autrement Charles Lamac, Ch. Anton et Sv. Innemann, et grande leçon d'amour pont* son prochain se dé- qu'ils le firent. Patientez cl prenez part à notre Culver City. gagé de cette oeuvre 1 En notre époque d'égoïs- les interprètes le plus souvent applaudis Mlles p. M. — Si cette maison recherche des scéna- Annie Ondra, Jarmila Yacek et MM. I. Speerger, prochain concours. rios vous pouvez lui envoyer un résumé du vô- me conscient ou inconscient, il n'était peut-être ■Jaqu' Line. — 1" Charmante, en effet, votre T. Pistek et I. Rovensky. tre en toute sécurité, comme vous pouvez l'en- point inutile de la donner. marraine, mais mieux à mon avis à la ville qu'à Trente de ces filins ont été tournés dans les voyer d'ailleurs aux grands producteurs... et à Si vous ajoutez, comme complément artisti- l'écran od elle ne s'est jamais révélée très gran- deux studios de Prague, un seul a été réalisé moi-même (si ce n'est pas trop long). que de ces deux rouvres un accompagnement re- de artiste. Quant à Geneviève Félix, il est exact à Vienne dans les studios de la iSascha, par la marquable, tout d'improvisation, du pianiste M. qu'elle retournera prochainement au studio, et Pola. — 1" Vous trouverez à Cinémagazine firme Bratri Deglover, qui a produit la part la rtené-P. Poulin, vous comprendrez les bravos je m'en réjouis, car je n'ai oublié ni Miss Rovel, des photographies 18X24 de ces deux artistes. plus importante des bandes tchécoslovaques de qui .éclatèrent en fin de séance. ni L'Absolution, où elle était parfaite. — 2° J'ai — 1" Nazimova ne tourne pas et ne tournera Genève se devait d'avoir, comme toute gran- l'année. La comédie réalisée à Vienne d'après la déjà dit mon sentiment sur ces clubs qui ne me sans doute plus, Tes producteurs américains ne de ou petite ville intellectuelle, de semblables pièce de F. Langer, auteur du célèbre Périphé- séances d'art cinématographique. C'est chose rie, était interprétée par Annie Ondra qui tenait accomplie maintenant. un double rôle. L'accueil fait en Tchécoslovaquie «4 — Après La Chaste Suzanne, une nouvelle à ce film a été des plus chaleureux. ——-—> FAUTEUILS ———— opérette à l'Apollo : La Divorcée, dont le livret, Parmi les films français qui viennent d'être STRAPONTINS, CHAISES de LOGES, RIDEAUX, DÉCORS, etc.. à tendances non plus l'êtardes comme dans le projetés à Prague. Michel Strogoff, Les Miséra- film précité, fournit matière à maintes Hasardes bles et TJC Vertige ont obtenu un succès consi- et fines gouailleries. On y retrouve Mady Chris- dérable. ( 141 Rue de Vanves, PARIS-14' tanc' 33, rue Lantiez) — Tel Vaugirard 07-07 J tian.», toujours en progrès et Marcelle Albani, S. dpâiiâgazine 252 253 située la scène où le cheval de Dagobert est dé- Un culturiste. — Je préfère Figures de Cire veulent plus de ses films... Elle était cependant une grave erreur de distribution que de confier voré par la panthère. Je ne pense pas quelle à Raskolnikof], surtout dans sa seconde partie fc.rt bien dans une de ses dernières productions : le rôle du docteur Knock à Romuàld Joubé ; cet directeur de votre cinéma ait pu couper ce pas- où Conrad Veidt, dans le rôle d'Ivan le Son fils, où elle jouait le rôle , de la mère de artiste, excellent, ne possédait ni le physique ni sage, très important. — 2° Le film dont vous Terrible, est véritablement effrayant. Ses atti- Jack Pickford. — 3" Lucien Dalsace, 7, vue Ma- le tempérament de ce rôle. Mon bon souvenir. me parlez est L'Heureuse Mart. tudes .impressionnent énormément. Jalousie est dira. Bécon-les-Bruyôres. Thi^Sa.ô, — 1° Les Américains se sont, c'est Joueur d'échecs. — Nous nous sommes permis aussi une production des plus intéressantes. Flyp. — Je vous connais. Mlle Flyp, beaucoup de toute évidence, plus vite et mieux adaptés que de donner votre lettre en communication à une Quant, au film avec Pola Negri, tourné avant mieux que vous ne pensez et ce que vous mé- nous ail cinématographe, mais ils ont vite com- firme que vous pouvez intéresser. Au cas où elle son départ pour l'Amérique, je n'ai pas eu l'occa- dites dans votre lettre ne me surprend pas du pris leurs faiblesses et se sont annexés ceux-là donnerait une suite à votre proposition nous sion de le voir, aussi ne puis-je vous donner sa- tout. Je suis fort heureux pour vous de l'ex- même qui possédaient les qualités qui leur vous en aviserions dans ce courrier afin que vous tisfaction. cellente impression que vous avez faite sur nos manquaient, et c'est ce qui explique les engage- nous donniez vos nom et adresse. . Aurore. — 1° Cinémagazine a déjà consacré metteurs en scène et pense comme eux qu'un ments de Lubitsch. Dupont, Murnau, Sjostrom, Reinette. — lu Une très grande majorité du trois longs articles à Harold Lloyd, le dernier brillant avenir vous est réservé ; il vous fau- Eric Pommer, etc.. —- 2° J. de Baroncelli. • 94, public qui fréquente assidûment les salles de ci- il n'y a pas un an. Ne lisez-vous pas votre dra cependant être patiente, tenace et ne vous rue Saint-Lazare. — 3° .le ne pense pas que ces néma fait preuve de la même routine que votre « petit rouge »? — 2» Les protagonistes de Laisser griser ni par les compliments ni par les conférences soient publiées, mais vous pourrez amie. Chaque semaine, le même jour, elle se rend La Mort 'de Siegfried étaient Taul Richter, promesses. Ne vous faites pas oublier. — 1° Ci- vous en assurer en écrivant au siège du Collège dans la même salle sans se préoccuper de ce Margarete Schon, Bernhard Goetzke. Theodor némagazine vous est toujours envoyé le même libre. Réjouissez-vous, ce mystérieux et beau qu'on y projette ; cet état d'esprit est déplora- Loos, Hans Schlettow, Gertrud Arnold, Hanna jour ; s'il ne vous parvient plus que le vendredi, pays que vous avez parcouru, et dont vous sem- ble ; c'est la loi du moindre effort qui gouverne Ralph. — 3° Le volume consacré à Douglas c'est la faute de la-^oste. Mon bon souvenir. blez avoir gardé une nostalgie, Jacques Feyder le public, puis les directeurs, puis les produc- Fairbanks est épuisé. — 4° Nous éditerons une Fadette. — Malgré tout mon désir de vous nous le rapportera bientôt en magnifiques ima- teurs.-Ce n'est que quand les spectateurs se mon- carte postale de cet artiste. être agréable, il m'est impossible de vous rensei- ges, car vous n'ignorez pas qu'il vogue actuel- treront plus exigeants et qu'ils ne fréquenteront J. Albert. — Le protagoniste de Nosferatu gner sur les projets de Mlle Ginia Relly. Cette lement vers l'Indochine où doivent être tour- plus exclusivement que les salles qui passent le Vampire était Max Schreick. artiste ne tourne plus guère deptiis un certain nés les extérieurs du Roi Lé'preme. de bons programmes que les directeurs, à leur Ivan Mosliine. — « Le Chant de l'Indépen- temps, LaJcmê. — 1° .Limais Pola -Negri depuis son tour, se retourneront contre les producteurs et dance-», que joue l'orchestre pendant les très bel- Jim tiougne. — En effet, la version améri- arrivée à Hollywood n'a retrouvé le rôle qui pût exigeront d'eux des bandes d'une meilleure te- les scènes d'Edith Jehanne. dans Le Joueur d'E- caine de La Grande Parade diffère assez sensi- mettre en valeur les merveilleuses qualités des nue. — 2° Renée Adorée était vedette bien avant checs, est une rhapsodie faite d'après un chant blement de celle que nous connaissons en Fran- tragédiennes qui firent son succès en Europe. qu'elle ne tournât La Grande Parade. La liste national polonais. — 2° Môsjoukihe et Jannings ce. Chaque pays connaît ainsi une version spé- Hôtel Impérial, que nous n'avons pas encore vu, de ses films est trop longue pour être citée ici, vous enverront, sans aucun doute, leur photo- ciale établie pour ménager l'amour-propre de ses est. paraît-il, le meilleur film qu'elle ait inter- mais n'avez-vous pas vu : Le Bandaléro, Les graphie. Ecrivez, au premier : Universal Studio, nationaux. Attendez-vous à lire prochainement prété en Amérique ; on y retrouve, disent les Orpheline de la Mer ? — 3° Tout à fait de votre Uni versai City ; et, au second : Laskv St udio. que Berlin a applaudi à son tour La Grande critiques, la véritable Tola, avec sa fougue, sa avis pour La Grande Duchesse et le Garçon Hollywood. — 3° Paul Richter a. depuis La Parade dans une version qui aura réussi à lui passion merveilleuses. Il ne faut pas oublier Mort de Siegfried, interprété plusieurs films donner l'opinion la plus flatteuse de ses soldats. d'Etage. néanmoins que dans Le Paradis Défendu Lu- Gabrieïle, -— Vous trouverez ces albums dans dont La Souris Rouge. Sans doute verrons-nous Il est malheureusement trop Vrai que les pro- bitsch nous révéla un autre côté du talent de tous les -grands magasins et je suis certain qu'ils ces bandes à Paris. ducteurs ont, actuellement, une fâcheuse ten- cette belle artiste. Ne fut-elle pas parfaite co- vous accorderont satisfaction. Belphégor est. en Tout Bleu. — 1° Vous trouverez les ouvrages dance à exalter le sentiment chauvin avec des médienne dans ce film charmant ? — 2° (Les édités par Charles Mendel à la librairie De- films de guerre. Souhaitons que les réalisateurs effet, un drame poignant qui tient le spectateur films tirés d'opérettes dont vous me parlez ne en haleine. Elmire Vautier et René Navarre y francia, 118, rue d'Assas. — 2» Je ne crois pas s'attachent plutôt à dégoûter les hommes de ce sont pas encore' sortis en France. Votre lettre qu'Ariette Marchai soit née dans la région d'An- fléau. m'a vivement intéressé, je vous en remercie. sont excellents. Hélène. — arme Renée Cari, 23. boulevard de Pheroj. — 1° Jaque Catelaip : 03, boulevard la Chapelle, pourra vous donner d'excellents con- des Invalides ; André Roanne : 15, rue Royale, seils. Saint-Cloud. — 2" J'ignorais l'existence de ce P. Nardon. — Des comiques, mais si, nous en sosie de Chariot: et, naturellement, celle du film ayons, seulement ils sont mal employés. Com- qu'il vient, me dites-vous, de tourner à Tunis. ment ne pas regretter, en effet, de voir Biscot J'espère vivement que nous ne verrons jamais SIEGE SOCIAL USINES ET ATELIERS : et Tramel, qui ont une très belle nature, em- cette, bande qui n'a certainement aucun intérêt. ployés d'une manière si lamentable dans des Bicardo. — 1" Je ne peux vous dire autre ET BUREAUX : 7, Quai de BILLANCOURT scénarios aussi ridicules. Quant à Armand Ber- chose que ce que mille fois j'ai déjà dit ici : nard, je ne le trouve pas drôle, moi non plus. il est extrêmement difficile'de débuter et encore 16, rue de la Chaussée-d'Antin Pourquoi n'a-t-il pas continué la tragédie ? plus de percer au cinématographe. Mais si vous à BOULOCNE-sur-SEINE Une petite cinéphile. — 1° Voici les trois persistez dans votre intention, commencez par noms que vous me demandez ^ Antonio Moreno, faire de la figuration. — 2" Pour tous rensei- TELEPHONE : AUTEUIL 43-60 Madge Bellamy et Marion Davies. Mais n'y re- gnements concernant l'A. A. C. adressez-vous TEL. venez plus. — 2° Voici la distribution du film 14, rue de Fleuras. LOUVRE 64-80 43-61 Le Comte de Monte-Cristo : Edmond Dantès : Mitsoulcou. — 1° Georges Chnrlia tourne ac- Léon Mathot ; baron Danglars : Colas (décédé) ; tuellement en Roumanie pour une firme alle- comte de Morcerf ■ : Garât ; Albert de Morcerf : mande ; Jean Bradih travaille à Berlin. — 2° Jacques Robert ; Caderousse : Dalleu ; abbé C'est, en effet, le même Georges Bernier que Faria: ' Marc Gérard (décédé) ; Bertuccio : Gas- vous avez vu dans Le Juif Errant et Les Fils ton Modot ; M. de Villefort : Albert Mayer ; du Soleil. — 3" Atavisme et La Rose du. Ruis- l'Empereur : Chàrlier. Côté des dames : Mer- seau sont deux filins différents de Maë Murray. cédès : Nelly Cormon : baronne Danglars : Si- — M'ennuyer ? Pourquoi ? a. M. FILM mone Damaury ; I-Taydée : Madeleine Lyrisse, André Ghar.traHi. — Si, comme vous le dites, etc.. etc. Les Américains ont fait, eux aussi, en vous êtes un lecteur assidu, vous trouverez ici TRAVAUX INDUSTRIELS CINEMATOGRAPHIQUES 1922, un Monte-Cristo qui permit â John Gil- réponse à votre lettre à Inquelle nous n'avons bert de se révéler. — 3° Betty Balfour a proba- pas répondu directement car elle ne contenait SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 3.500.000 FRANCS blement de vingt-cinq â trente ans. pas de timbre. 1» Studios : Gaumônt, 53. Carlo. — Bonne note a été prise du change- rue de la Villette ; Roudès, 5, boulevard Victor- ment d'adresse pour votre abonnement. — 1° I,a Hugo, Neuilly ; Film d'Art, 14. rue Chauveàu, DEVELOPPEMENTS DE NEGATIFS — MONTAGES Grande Parade sera projetée à Genève très cer- Neuilly : Albatros, 52, rue du Sèrgent-Bobillôt, tainement. — 2» John Gilbert et Valentino ne Montreuil. — 2" Jaque Catelain interprétait, TIRAGES DE « PREMIER POSITIF » sont: pas comparables. Le premier, s'il n'a pas dans Kœnisgmarlc, le rôle du Français précep- le charme passionnel qui fit la vogue du second, teur du jeune duc. — 3" Lucienne Legrand n'est ET DE COPIES EN SERIES, CONTRETYPES a d'autres qualités qui en font un artiste très pas mariée et n'est pas parente avec M. An- TITRES EN TOUS GENRES, ETC. complet, susceptible de remplir des rôles extrê- dré Legrand. mement divers. — 3" Vous pouvez écrire à Gil- Donnithorpe. — Il est impossible que les ci- bert aux Studios Métro Goldwyn, en anglais de némas de Liège ferment leurs portes pendant six préférence. mois ; un arrangement avec Ta municipalité se EXECUTION PARFAITE ET RAPIDE Grand'maman. — 1" Le documentaire dont fera certainement. — 1° John Gilbert : G.M.G. vous me parlez n'a pas été présenté en France, Studios, Culver City. — 2" Je n'ai pas l'adres- et c'est grand dommage car il me semble fort se de Lotte Neumann, mais vous pouvez lui Directeurs MM. G. MAURICE, X. REVENAZ et C. SCHNEIDER intéressant et aussi très utile, surtout pour les écrire aux bons soins de Pierre Marodon, S, REGISTRE DU COMMERCE], SEINE N» 196.303 Parisiens qui sont imprudents, et qui, toute la faubourg Montmartre. journée, circulent dans une ville oit la circula- Demie. — 1° C'est, je crois, dans le second tion devient infernale. — 2° C'eût été, en effet, épisode, .ou le troisième, du Juif Errant qu'est (jnemagazlne 254 255 Qnfmagazîne nomasse, niais je ne puis rien affirmer. — 3° Envoyez-nous un « papier » et nous vous dirons sincèrement ce que nous en pensons. PROGRAMMES DES CINEMAS Kasxow-Swenka. — Parfaitement de votre avis quant & l'artiste en question. Il en est peu du 4 au 10 Février 1927 qui m'horripilent comme elle, qui ne possède ni simplicité, ni sensibilité; Elle est, d'ailleurs, à la ville ce qu'elle est à l'écran et possède sen- e Art CORSO-OPERA (27, boni, des Ita- VIEUX-COLOMBIEU (21, rue du Vieux-Colom- siblement la même mentalité que celle des per- 2 MT liens. — Gut. 07-66). — Violettes bier. — Fl. 22-53). — La Ruée vers l'Or, avec sonnages qu'elle interprète. Impériales, avec Raquel Meller et André Charlie Chaplin. Admiratrice Parry Mosjoukine. — 1" Maë Roanne. 0 MAGIC-PALACE (28, aven, de la Mûtte- Murray est repartie pour l'Amérique : ai. G. M. 7 Ség. 69-77). — Jim le Harponneur ; La Studios, Cnlver City ; Huguette Duflos, 137, Haute Couture ELECTRIC-AUBERT-PALACE (5, hotllev. Chasse au Renard. boulevard Haussmann ; Nathalie (Lisseiiko est, des Italiens. — Gut. G3-98). — Nitclievo je crois, pour quelque temps en Allemagne, mais 99 rut du TfathouttL Oamt jfofKsi (ou L'Agonie du Sous-Marin), mis en scè- GRAND CINEMA AUBERT (55, aven. Bos- vous pouvez lui écrire c/o Ciné Alliance, 14, ne par Jacques de Baroncelli, avec Ohar- quet. — Ség. 41-11). — Une Femme dan- avenue Trudaine ; Andrée Brahant tourne Le . les Vanel, Vibert, Liévin, Suzy Vernon, gereuse, avec Priscilla Dean ; L'Homme Mariage de Mlle lieulemans, au lïlm d'Art. Barsac et Lilian Hall-Davis. é\ l'Hispano. Jeune Egyptienne. — Nous avons bien sou- vent pensé a votre proposition, mais la place GAUMONT-THEATRE (7, boul. Poissonnière. — Gut. 33-16). — Poupée de Théâtre. RECAMIER (3, rue Récamier. — Fl. 18-49). — nous est si mesurée qu'il nous est, pour le mo- Jim le Harponneur ; La Omisse au Renard. ment, impossible de sacrifier une ou deux pa- IMPERIAL (29, boni, des Italiens —"Gutenb. 55-07). — Variétés, avec Ly.a de Tutti,'Emil SEVRES (SO.bis. rue de Sèvres. — Ség. 63-88). ges à ce genre de correspondance. La Force du Devoir ; Chevauchées nocturnes. Harry II. — 1" Le reproche que vous faites à .Tannings et Wnrwick AVard. 77 M e COLISEE (3S, aven, des Champs-Elysées. ce passage de La Grande Parade est tout à fait jyjme Magenta. 46e année. MARIVAUX (15, boul. des Italiens. — Louvre 06-99). — Le Joueur d'Echecs, réalisé par 8 Elys. 29-46). — Mademoiselle Josette ma justifié : on peut l'appliquer aussi au départ des Lignes de la Main. — Tarots. femme, avec Dolly Davis ; L'Accrocheur. soldats qui, baïonnette au canon, s'en voni com- Raymond Bernard, avec Charles Dullin, Pier- Reçoit tous les jours de 9 h. à 6 h. 30. re Blanoliar, Batcheff et Edith Jehan'ne, d'a- MADELEINE (14. boni, de la Madeleine. — me à la promenade ; mais ce sont, à mon avis, Louv. 36-78). — La Grande Parade, avec John de toutes petites choses que rachètent grande- près le scénario de ai. Henri Duipuy-Mnzuel. OMNIA-PATHE (5, boul. Montmartre. — Gut. Gilbert et Renée Adorée. ment les énormes qualités de cette bande. — 2° IUr dévoilé par la célèbre voyante Mme PEPINIERE (9, rue de la Pépinière. — Cent. NUchevQ passe, enfin, en exclusivité, à partir |||Q 39-36). — Mademoiselle Josette ma femme, nlCilin MARYS, 45, rue Laborde, Paris (I*). avec D'olly Davis et, André. Roanne. . 27-83). — Le Juif Errant (5» chap.) ; Le de cette semaine. — 3° Il est difficile de dire Vainqueur du Ciel. qu'un artiste est le plus grand, le meilleur, etc., BniTOyez prénoms, date naiss. 11 francs mandat. PARISIANA (27, boni. Poissonnière. — Gut. 56-70). — De Cortc à Pian» ; Irène et Cie, e AKTISTIC (61, rue de Douai. — Cent. parce qu'un véritable artiste est inégal, tous les ISurtout pas de billets.) Reçoit de 3 à 7. -81-07). — Banco, avec Adolphe Menjou et rôles ne s'adaplant pas exactement il son tem- avec CoUeen Moore : L'Erreur d'une Vie. 9 PAVILLON DIT CINEMA (32, rue Louis-le- Greta Nissen ; Le Pirate Noir, avec Douglas pérament. Mais, de tous les artistes américains, Fairbanks. John Barrymore est certainement un de ceux Faubourg Saint-Martin. Grand. — Gut. 18-47). — Moana, film de Ro- Nord 45-22. — Appareil», bert Plaherty ; La Vie sensible des Animaux ; qui possèdent le plus de qualités. AUBERT-PALACE (24, boul. dei5 Italiens. Vive Huguette. — 1° Einmy Lynn : 53. rue Ë. STËNGËL !accessoire s pour cinémas, Le Machiniste, avec Oharlic Chaplin. e MAJESTIC (31, boni, du Temple). — — Gut. 47-OS). — La Grande-Duchesse et Cardinet : Yvette Langlais, 230, rue Saint-De- ■■ réparations, tickets. le Garçon d'Etage, avec Adolphe aienjou nis. — 2° Léonce Perret achève actuellement 3 Cramponne-toi, avec aïonty Banks ; Jim de tourner à Nice les intérieurs de Morgane, le Havponneur, avec John Barrymore. et Florence Vidor. et nous ne savons rien encore de ses intentions PALAIS DES ARTS (325, rue Saint-Martin, — quant à la réalisation des extérieurs de son film. Arch. G2-98). — Poupée de Théâtre ; La CAMEO (32. boni, des Italiens. — Cent. 73-93). Ralph. — 1" Il n'y a aucune comparaison il MADAME AINOS, 7, Avenue de Suïfren "Branche morte. — Les Fiançailles Rouges, avec Dolly Davis. Caire entre Stella M-aris et L'Humble Sacrifice. TOUTES REVELATIONS SUR CARACTERES PALAIS DES FETES (8, r. aux Ours. — Aroh. Le premier constitue la plus émouvante création ET DIRECTION POUR L'AVENIR PAB 37-39). — Rez-de-ehaussée : Mademoiselle Jo- CINEMA DES ENFANTS (51. rue Saint-Geor- dé Mary Pickford ; le* second n'est qu'un drame LA GRAPHOLOGIE ET LA CHIROMANCIE sette ma femme f Le Pirate Noir. — 1" éta- ges). — Matinées : Jeudis. 1 imanclies et Fê- de second ordre où Mary Philbln interprète un MARDI ET VENDREDI DE 2 A 6 H. 30 ET SUB ge : Banco ; Vieux Habits... Vieux Amis, tes. ;\ 15 heures. rôle il la Loti Chaney et où elle ne nous fait RENDEZ-VOUS. ::: TÉLÉPHONE : SÉGUR 69-50. avec Jackie Coogan ; Chariot policcmaii. CINE-ROCHECHOUART (66, rue Rochechoitart. pas oublier son personnage si touchant de Che- PALAIS DE LA MUTUALITE (325, rue Saint- — Trud. 14-3S). — Mademoiselle Josette ma vaux de Loin. — 2» Le métrage des liapaces dé- Martin. — Arch. 6298). — La Race qui meurt, femme : N'est pas bandit qui veut... liassait vingt mille mètres et douze heures de L'ALLIANCE avec Richard Dix ; Le Chemin de la Gloire, DELTA-PALACE (17-nis, hou]. Rochechouart. spectacle n'eussent pas suffi pour qu'on vous avec France. Dfoélia. — Trud. 02-18)'. — Fleur de Nuit, avec Pola MARIAGES Dans les kiosques : 0 fr-, SI me CYRANO-JOURNAL (40, boul. Sêt.nsfo- Negri : La Barrière. montrât en entier le film de Stroheim ! Ne vous Correspondance gratuite. Envoi pli fermé: 1 étonnez donc pas s'il vous a paru « un peu cou- tt. *T pal). — Le Prince Gipsy ; Placide guer- aiAX-LÏNDER (24, boni. Poissonnières. — Prov. pé » ! — 3° Il y a longtemps que j'ai fait la L'Alliance, 120, boul. Magenta (Métro gare Nord) rier. 40-04). — Cobra, avec Rudolph Valentino et même constatation que vous au sujet de ce jour- HOTEL-DE-VILLE (20, rue du Temple. — Nitn Naldi. nal. — 4" Il est fort probable (pie Gl'adys Brock- Arch. 01-56). — L'Homme est un Loup. PIGALLE (11, place Pigalle), — Sibérie ; well se cantonne désormais dans les personna- !*■ A A I ■"• Professionnelle d'opérateurs ol- Banco, avec Adolphe Menjou. ges de composition, où elle excelle. r I II f nématographiques de Fi-sno». SAINT-PAUL (73, rue Saint-Antoine. — fve CARILLON (30, boni. Bonne-Nouvelle. Un Cinéphile. — 1" Ecrivez il Constance Tal- «WWlui». Vente, achat de tout matériel Arch. 07-47). — Le Rapide de l'Amour ; I U — Prov. 59-76). — Le Manoir de la madge, aux United Studios, 5341 Melrose Ave- Etablissements Pierre POSTOLLEC, Le Pirate Noir. Peur ; Chevauchée nocturne. CRYSTAL (9, rue de la Fidélité). — L'Hom- nue, Los Angeles. — 2° Nous avons consacré 86, rue de Bondy, Paris. (Nord 67-52) e MESANGE (3, rue d'An-as). — Les Siens, un article â cette artiste dans le n° 33 de me aux Sept Femmes ; Le Pirate Noir, avec 1921. — 3° Nous ne pouvons vous indiquer une 5 avec Robert, Saliilidkrant ; Le Roi du Cir- Douglas Fairbanks. adresse pour placer des scénarios, les chances de que. EXCELSIOR-PALACE (23. rue Eugèno-Yarlin). réussir sur ce point (''tant précaires ! MONGE (34, rue Jlonge. — Gob. 51-46). — La — Le Pirate Noir, avec Douglas Fairbanks. Chasse au Renard ; Jim le Harponneur. LOUXOR (170, boni. Magenta. — Trn'd. 38-58). IRIS. SAINT-MICHEL (7, place Saint-Michel). — Mademoiselle Josette ma femme ; Quand les SEUL VERSIGNY L'Homme à- l'Hispano. Maris flirtent. 'STUDIO DES URSULINES (10, rue des Urisu- PALAIS DES GLACES (37. .faul>. du Temple. lines). — Jazz, avec Esther Ralston ; Le — Nord 49-93). — Mademoiselle Josette ma DENTIFRICE ANTISEPTIQUE apprend à bien conduire Rail. femme : N'est pas bandit qui veut... e DANTON (99. boul. Saint-Germain. — PARMENTIER (156, avenue Parmentier). — à 1 élite du Monde élégant 6 Fl. 27-59). — La Chasse au Renard ; Jim Quand la Femme est Roi. le Harponneur. sur toutes les grandes marques 1927 RASFAIL (91, boul. Raspall). — Le Juif Er- DENTOL rant (5° chap.) ; La Race qui meurt, avec Ri- TIVOLI (14, rue de la Douane). — Le Ra- chard Dix et Lois AVilson. pide de l'Amour ; Le Pirate Noir. Seurs d'entretien et de dépannage gratulsa EJU - PÂTE- POUDRE. MYON REGINA-AUBERT-PALACE (155, rue de (10, boni. Voltaire. - 162, Âvenne Mals-ktff et 87, Avenue de la Grande-Armée 4 e BA-TA-CLAN Rennes. — Fl. 26-36). — Que personne ne 1 T Roq. 30-12). - La Chasse au Renard 4 l'entrée du Bois de Boulogne (Porte Maillot) sorte : Le Danseur de aiadame. Jim le Harponneur. (pmagazine 256 257 Qncmagazine

CYRANO (76, rue de la Hoquette). — Tony IMPER LA (71, rue de Passy. — Aut. 29-15). — ne BEI.H5V1LLE-PALACE (23, rue do COCORICO (128, boni, de Belleville). — Banco, l'indompté, avec Toim Mix ; Mademoiselle Jo- Jim le Harponneur, avec John Barrymore ; I <3 Belleville. — Nord 64-05). — Mademoi- avec Adolphe Menjou ; Le Rapide de l'A- sette ma femme, avec Dolly Davis. Jour de paie, avec Charlie Chaplin. selle Josette ma fomme, avec Dolly Davis ; mour ; Chariot fait une cure. TRIOMPH (815, fanb. Saint-Antoine). — Made- MOZART (51, rue d'Auteuil. — Aut. 09-79). — N'est pas bandit qui veut... FAMILY (81, rue d'Avron). — Ma Vache et moiselle Josette ma femme ; Quand les Ma- Mademoiselle Josette ma femme ; N'est pas FLANDRE-PALACE (29, rue de Flandre. — Moi, avec Buster Keaton ; La Quarantième ris flirtent. bandit qui veut... ord 44-93). — Le Pirate Noir, avec Douglas Porte (1" chap.) : Le Prix du Pardon. PALLADIUM (83, rue Chni'don-Lagache. — Fairbanks ; Un Poing d'honmeur, avec Million FEERIQUE (146, rue de Belleville). — Ménilin. Aut" "29-26). — Le Pirate Noir ; Pour l'Amour Sills ; Croquis des Pays-Bas. 68-21). — Mademoiselle Josette ma femme ; VOLTA1RE-AUBERT-PALACE (95, rue de do Marie. OLYMPIC (136, aven. Jean-Jaurès). — Le .Quand les Maris flirtent. la Hoquette. — Roq. 65-10). — Une Fem- VICTORIA (33, rue de Passy). — La Petite Vainqueur du Ciel, avec Nungesser ; Tony me dangereuse, avec Priseilla Dean ; l'indompté, avec Tout Mix. lionne du Palace, avec Betty Balfour ; Banco, , L'Homme à l'Hispano. PATHE-CINEMA (1-10, rue ' de Flandre). —