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SOCIETE DES E A T I O II S

C.144. ÈLS2.1922 = 1 ■.iiTiuniquQ au Ccr.s j j l it aux Membres de 1? Scciétc- 4/19577/17175 4/19295/17175 Geneve, le 27 Mars, 1922. 4/17506/17175 4/18228/17175 4/17175/17175 4/17937/17175

VILLE LIBRE LE DAKTZIG.

SITU A-TIGE JURIDIQUE DES BIEFS D’ETAT POLONAIS 4.INSI QUE LES FONCTIONNAIRES ET DES F AVISES POLONAIS A D/ÆTZIG.

1. Décision du_.Hsut Commissaire en date du 6 décembre, 1921 2. Appel du Gouvernement polonais.

3. Documents divers relatifs a cette question.

L E A. G- U E F T

FREE CITY OF DATZIG.

LEGAL STATUS OF POLISH GOVERNNENT PROPERTY,

OFFICIALS AND SHIPS.

1. Decision cf the High Commissioner dr ted December 6th, 1921. 2. Appeal cf the Polish Government.

3. Other relevant documents, SCCUSES m , S NAüJIŒîS

TILLS LIBRE DZ H-KIZIG

C; i t tk. t ion ut i ô. i qra _do e ions dTEta t. f one t i oni -±. ires et

navires du Gouverner ai t polonais à Dantalga

Note du Secretaire'- p-e n c r a i -

Le Secrétaire général a l 'honneur de soumettre ci-joint à

1:examen du Conseil et de communiquer ar-x Letibrcs de le Société

dos îlations } à titre d!lnf ornât ion, copie des do eu monts suivants

relatif E à la. que et ion de lu situ atio n juridique dos "biens d 1 Sta-

fonotionnaires et navires du Gouverne:.ont polonais à Dentsir: "Pf ■ O ’:';

Lüote en date du 30 août 1921 du Connie Su ire général polonais r. Dantzig pour solliciter une décision du Eu ut - C o m i s Se ir e ...... 1 uvec les annexes ci-dessous.

a] Projet de Convention en de te du 25 Juillet 1921 présenté par lu Commission polona iso...... 12 t ) Exposé des motifs en dut e du 25 ju ille t 1921, de la Commission polonaise concernant le pro­ jet de Convention...... 22

c) Déclaration en dete du 27 avril 152I de la Délé get ion dantziko is e , c one ernu nt le projet polonais ...... d)"Aide-mémoire du 2 ju ille t 1921 de la Cen- mi ss ion polonai se sur les questi ons d e ne t i on u 1 i 16 ...... • ,1 5 e}'Déclaration de la Délégation du.ntzikoise du au 9 ju ille t 19 21, en réponse à 1 T-. id e-mémoi­ re de la Commission polonaise du 2 J u ille t 1921 A 7

f]4Réponse de la Délégation dantsikoise en date du 7 Juillet 1921,concernant les propositions po­ lonaises relatives à la réglementation de la juridiction maritime...... 9 Hôte en dete du 25 novembre 192I,du Président du na t de la V i ille l l e .urbroLibre uau u HautHaut-Commis — uommrssuire* su ir e •••■neSénat 51 <~v e c am exe ...... '...... » • 70

documents murauos â ' «.n sont communiques en français se mont. p Cl :r

Décision clu E -u t GaraisCLire en date du £ décembre 1921 ...... 73 avec deux annexes ) ü ...... s5 ï-3 ...... 90 le ttre en date dit 19 décembre IS2I du Prési­ dent du benat cie 1<> Ville libre c*u E-ut Coq-' ...... 91 Lettre en date du 27 décembre 1921,du Eu.ut Commis s a i r e au Président du Sénat de la Ville L itre ...... »...... 92 Appel,en date du 6 cars 1922,par le Gouver­ ne rient polonais de la décision du Haut Com- missaire ...... 93 avec annexe *...... 110

c oc Jmerr .roues d ’«n sont communiques en français ilemcnt, I*

- I ~

N0T::D BU COMMIS SAB 3 G3U5RAL POLONAIS A DAHZIG

AU HAUT C CÏ.IMISSAIRE,

Dantzig,le 33 Août 1921. Exc el len o e ,

Me référant à ma lettre du 11 août de l ’aimée e Ga­ rante , j ’ai 1T honneur de soumettre à Votre Excellence dr or­

dre et au nom de mon Gouvernement le question :

I. - de la situation légale de la propriété du fisc polonais se trouvant sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig,

II. - de la situation des autorités polonaises, des offices , des employés , ainsi que ,

III. de la situation des navires polonais à Danizjg , dans le lu t de la résoudre confer mènent à l ' ar­ ticle 39 de la Convention polono-dantzikoise du 9 novembre 192ft.

Pendant la cb.r ée des négociations polono-dantzikoises

achevées forma lament le 12 Août de l ’année courante, il a été

présenté le 25 juillet 1921 à la dénégation dan tzikoise un projet polonais de traité réglant les questions ci-dessus.

Je joins ici ce projet s eus A.

L’exposé des motifs de ce projet, également du 25

juillet 1921, élaboré tout d’abord par la délégation polonaise

pour son propre usage, est ci-joint scus B. La délégation polonaise, étant d’avis que le règlement de cette question par 1 g voie dT une entente mutuelle est dans 1! intérêt des deux parties, s’est efforcée au cours des négociations dTenta* mer avec la délégation de Dantzig une discussion basée sur le p ro je t qui a été soumis. Malgré cela, la délé ,a t ion de Dantzig a, dès le com­ mencement , p ris envers ce p ro jet, une a ttitu d e absolument négative, paraissant i rer o empiètement la situation légale créée par le Traité de Versailles et la Convention p cl one- dantzikoise, a i n s i que les conséquences logi es dérivant de Inadaptation p r a t i q u e des dispositions des conventions su s -Kent i années. Il s T ensuivit que les négociations dans cette matière ee sont bornées uniquement à prouver la con­ tradiction f en dame n tôle des points de vue polonais et dantz ikois à 1 'égard de presque toutes les questions abor­ dées dans le p ro jet norme plus ha ut , de s o r t e q u 'il a

été impossible d Tarriver à une discussion détr illd e sur les articles particuliers de ce projet,

le point de vue dant z.ikois a été exposé dans la déclaration de la délégation dantzikoise du 27 avril 1921, dent je joins la copie sous C.

En réponse à cette déclaration, la délégation po­ lonaise a envoyé à la délégation de Dpntz ig le 2 ju ille t

1921 une lettre dont je joins la copie sous D=

La dé lé g£ ti on de Dantz :1g a répondu à cette lettre par une déclaration en date du 9 juillet 1921 dont je joins la copie sous E.

Finalement à la proposition oépesée à la Commis­ sion de Navigation K.ritime au sujet des navires polonais sur les e aux dantzikoises, la délégation de Dantzig a ré­ pondu par une déclaration en date du 7 ju ille t 1921 ( Docu­ ment c i-jo in t sous F. Il résulte des documents sus-ment ionnés, que la délégation de Dantz ig a pris envers le projet polona i s, une position absolument négative,ignorant par ce fait l'état légal créé par le Traité de Versailles et la Convention polono-dan tz ikoise. En présentant à Votre Excellence les matériaux ci- dessus, je considère comme absolument nécessaire de rappe­ ler de moç coté 1 os faits suivants i qui expliquer enu u. ’une façon plus précise l'a ttitu d e de la délégation polonaj.t.0 ;• expr imd e d ans 1 e pr 0 jet du tr ai t é, Afin â Tévitt r t >ut os ài sou3 p.ions et disputes théoriques,

lev a&L Cgt tt on j Dion- iso a pria en 0 mei dérat ion uni foment i es

faits incontestés, r . voir • ; ae les • et- es interrr t ion aux mentionnés

ci -dessus pr é voient sur le territoire de la Ville Libre de Daa tz ig s

a) 1T exis te noe des biens-fonds appartenant au fies polo- • -u° i

b) 1*existence et 1 0 fonctionnement dos autorités et of­ fices polonais ;

0 ) le fonctionnaient des employés polonais ; enfin

d) le présence des navires polonais.lesquels pratiquant la navigation entre la Pologne et la ht ute mer par l 'interméditire du port de Dantzig .ré- lise.r :nt en partie le lib re acoès de la Pologne i 1- roi.

Les désidérata polonais définis dans le projet sur - ,.j~ mé, se basent sur les dispositions de 1(article 10i du Traité de

Versaillesjc.insi que sur la Convention polono-dantsikoise ot ont poui? but unique d* obtenir 1 os garanties du libre accès b la mer définies dans la "lettre d1 en oin des puissances Alliées et

Associées ,du It Juin 1919 (libre ot sûr accès à la mer) ; garanties dont lu nécessité a été soulignée dernièrement par le

Conseil de la Société des Hâtions dans la ré-solution du 22

Juin 192ls Cette conception du libre accès à la mer pour la

Pologne ne consiste pas seulement en ce que les navire s .iolonai s peuvent faire escale dans le port de Dantzig ou tr,.verser le territoire dantzikois , ear ce droit appartiendrait à la Peler- a; même sans les garanties spéciales } à l féc-;l des autres litats ; mais sa raison dT otro consiste justement en ce que la commu­ nication de la Pologne avec la mer tant par voies d1 eau que par terre et par poste , ne pu t être gênée par aucun autre Etat , ce qu1indique clairement la réponse dos Puissances alliées et associé a e du IG Su in 1919 , en di Sc n’ n et quouiI ut5ge c Oi.n-UulGu- tiens entre ce _ ort ot le. Pologne n ouuiSGS t aucune

autorité étivn: ère11. (Eé onse doc P- .11 i éo £ et .t £ s o-

ciées sur let' condition? ce I<- Pc. ix. Partie I ot II eet ion 21'

Puisqu'il c, été prévu dans le Traité de Vers- illes.it ot quo !..

Convention t. créé les garanties do ce libre ot sûr v ccès L la mer transférant au surplus, i le. Pologne les biens d!P...n

«inei eue le contrôle ot I ’'administre, t ion éo eert cho s de s fonctions d1 Ptc-t} ! d C, U.OHC e lopi'Tdi

être 1T enclusion de ces b iei de l 1 autorité .ludici ..ire et native de la Vill .bre ae jXmtzig, C:..r d^.r.£ le et i l l-L .... i. 1 U l 'a rtic le 104 du ira it t LJ— L Gio y il'o SIC ■- i *ü j. C l!.L"fc

+ l« c ~i r, ' V I v O _L 1 - G ci. vont i on pol 02.0- 0. :;it s i-

:oi£ i VI 3lia2"*L, i 321 U p<-] ,iê ...e , null o : et i l l us o i r e s e

I l eu a ot de r./ene on ce qui concerne 1- itUation dos.1 ne vire b polonais dans les eaux de D ntsi£ ,

Le Pr-.-ité de 7er - i l l P. .. convention

1 on o-6 -ait z ik o i se prévoient 1 T existence sur le 1er rit cir

1~ Ville Libre de Lai: a 21 g a es -1 en L uc1 . v e u - - — un bise . Il en résulte log louons ut 1. nécessi de r .' 1er los droits du fisc Dolonui .0 territoire do 1- Pille libre

G. 0 T) d-ïl u S 3_ 01 e

r U - - 1 «,1 "T" ,-*x ■v* p! 1 — “ f 'j ” Ces droits réunis de..ns 1 .3; V i l ' - • 1 u l û l o i II u . j d V J O V , sont en général basés sur le princi; 0 ccovt.. universollenent et reconnus par le croit international, eue contre le :■ isc

é t r a n g e r ne peut être, a 1T exception les croies ré vis Sa dos inneubles, . or té plainte devant 1 es trioun-.ux r * un _^at

étranger, D-e£ le projet on a. distingué exactement la situation

de la propriété du lise polonais attribuée au devant être attrioué e a lu. Pologne par le Traite do Versailles t de xa pro prié» -té de l ’Etat polonais par voie clc. droit ir ivé ,

Los desideratas du projet polonais, d«nâ l e s raisons au p o in t de vue j u r id iq u e ont été exposées dans les motifs du projet, trouvent en outro un fondement dans le, pratique qui s T es t développée dans 1 g oours de l a brève existence de la Ville l i b r e de Dantzigc

Je cite ici tout spécialement le f a it connu de la saisie , en vertu drune décision du tribunal,de citernes

(Kesselwagen) étant la propriété des chemins de fer polonais qui, ai rivées do Pologne au port de Dantzig avec du pétrole duns le but de transbordement de lour contenu sur dos navires et malgré qu1elles étaient munies de signes prouvant leur appartenance au matériel roulant dos chemins de far polo­ nais ( P.KoPo} ont été sur la proposition du n n e i c h s t r e uha n d~ gesellschaft AeG0" arrêté es et par la suite délivrées a cette

Société pour être envoyées en Allemagne , comma étant soi-di­ sant le. propriété de l ’Etat elle man d » les a u to rité s judiciaires de Dantz ig ont dis osé Sans ce cas la propriété de l ’Etat 'polonais en violation de tous les principes du droit ,Cet incident dont les pièces justifi­ catives restent à lu disposition de Votre Excellence , démontre • que les autorités de Dantzig se soucient peu des garanties créées par le Truite de Versailles dans le but d1 ssurer

à la Pologne un libre ot sur accès a la mer ot d ispvsent sur la proposition des autorités d’un Et ut étranger (u.e ^Allemagne représentéo par 1,„ société mentionnée ci-do s sus)

de la propriété ae l ’Etat polonais au profit dTun autre pays,

à 1 'encontre de tous principes légaux - et envi dation

des dispositions du iraité do Versailles * Cet incident pré­

sente un exemple frappant do l ’a ttitu d , duutsikoise exposée p i

les aée Itérât ions de la délégation dants ikoi so susmentionné es

et prouve clairement la nécessité de réaliser les garanties

dont parle la décision du Conseil de la Société des Nations,

du 22 juin I9f;I , Go s garanties ont été prévues dans le

chapitre prenior du projet polonais*

les autorités polonaises dans un domaine strictement défini

par le Traité de Versailles ot le. Convention polono~dantsikoise

devant exercer leurs fonctions sur le territoire de la Ville

libre de Dantzig . exerceront à la picce ou à.coté des auto­

rité s do Dsntsig des fonctions qui^ s T i l n 5 y avait pas de dis­

positions à cet effet dans la Traité de Versailles - auraient

appartenu seulement aux autorités de la Ville libre de Dantzig (douanejadministrât ion des chemins de fe r, direction des postes

au port}s Certaines branches de 1 ’administration d'Etat

accordées par les conventions susmentionnées à la République )

Polonaise , doivent être éxécutéespar la Pologne aussi en­

vers la population loc. le , c1 est.-à-dire les citoyens de Dantzig , Il s 1 en suit logiquement que tous les aotes en

question des autorités polonaises doivent avoir à l ’égard

de toute la population Indigène de Dantzig la même force

qu’ils auraient eue s: ils avaient été accomplis par la

Ville libre de Dantzig , c’est-à-dire que les Statuts ,

instructions et dis ositions des autorités polonaises compé­

tentes doivent avoir la même foreo pour les tribunaux , le o

autorités et la population de la Ville libre de Dfntzig,qp--v

s’ils étaient promulgués par les autorités,.... jantzikoiasü *11 eat évident que ce principe ne préjuge en rien la iqUestion au quel degré la Pologne est compétente pour promulguer les jordrss ou dispositions y relatifs» Cette question appartient à cha- Ique division administrative aéparéïuent, ear exemple les chemins de Ifer, et pour cette raison elle n ’ont point abordée dans le projet Ici-joint. De ce principe dérive par la suite la corséquence 1 sgi eue 3ue les employés polo mis et le,: organs s de V autorité polonaise boivent jouir do la même protection légale et réelle que les em- lloyés de Datnzig- Les employé s polonais doivent être soumis, (raprès les principes universellement reconnus, exclusivement à autorité polonaise judiciaire, executive, dis ciel ina ire 0 ITo— (tamnent, ils ne peuvent dépendre, sans le consentaient de leur i worn ornent, de la juridiction do Dantzig, car alors ils ne "pour- rient exercer librement leurs foictions officielles, ce qui de bu veau serait une violation de la garantie assurée à la Pologne ar rapnort à la disposition et 1 'administration des branche s transférées de l'administration de l*Etat3 puisaue déjà, à 1 1 oc~ lasicn de la dé ois i en de Votre Excellence au sujet des chemins de 1er, il se donne jour une r i spos iti on hostile de la ^ ar t d'une |r act ion de la eopula ti en de Dantzig à 1' é_;ard des futurs employés |olon..is (voir par example l'a rtic le du Vice-Président du Volk stag If» Loening, résolution du parti nationaliste du Volkotag - ci- hint sous g-h) -- ( 1 ) Mo référant du reste aux "oaragraehes et motifs

once ma nt ces questions, je considère oc is mon aeve:.r i ao 4-u ^l x- j v*, ci 'attention de Votre Excellence sur la disposition d? ecerit rai |®gne à Dantzig dans les milieux nationalistes allemands, cui se fononoent tout à fai t clair em ait contre le caractère officiel des ‘ctionnaires polonais devant exercer leur a ut or i cé ou office sur |5 territoire de la Ville Libre de Dantzig, dans les limites -?aes par la Coréen tien polono--dsn tzikoise.

te du c-'e or é te i r p géné r a 1 : Ces documents se trouvent aux archives du Secrétariat. - 8- Comme expression de oe sentiment peut servir le paragraphe 4 la déclaration de la délégation de Dantzig du 27 avril 1931 (ci-joint sous 0) d'après laquelle les employé s polonais devraient dépoidre entiormait des tribunaux de Dantzig et des autorités administratives de cette Ville ot payer des impôts, avec exclusion de toutes exceptions légales. La délégations de Dantzig en exagérant ce principe dans sa dé­ claration , hors de toute mesure, sacrifie l 'intérêt bien conpris des

citoyens de Dantzig, en. voulant exclure absolument toute corres- enhnee directe entre les autorités polonaises et dantzikoises imsi que les offices sur le territoire de la Ville Libre de I6nt- 3ig, indiquant la voie diplomatique, qui rendrait impossible l'action en commun des autorités polonaises et dantzikoises, co ci porterait incontestablement un préjudice aux besoins vitaux ot

aux intérêts bien compris des deux parti es. Cette manière de voir 3'achemine sciemment pour des raisons politiques vers le but de " jüdre plus difficiles le fore tionneiaont des offices polonais,

iaia le désir facile à deviner de démontrer à la population de la fille Libre do liant zig, que le fonctionnement des offices polonais 3t inférieur à celui des offices dantzikois c Si la manière de voir dantzikoise était acceptée, il surviendrait danger suivant : le G-o mer ne ment polonais ne pourrait trouver des •aployés compétents, parce qu'il doit compter avec la propagande tendant à empocher les omploés de Dantzig d'entrer au service polo- s ; d’autant plus que les employés dantzikois sont en réalité ’3S employés prussiens, aixquels l ‘Allemagne garantit le droit de ■atour dans 1 air patrie dès qu’ ils en exprimeront le désir, L’exem- sl°n des employés d’un Etat, exerçant des fonctions officielles sur 3 territoire d’un paya étranger » de la juridiction de ce pays, n'edt pas du reste un fait nouveau dans les relations internationales 3t 39 trouva insérée dans quelques uns des traités internationaux. La République polonais e a elle-mente reocnnu oe principe dans un æcord avec l ' Allemagne au sujet de la direction du mouvement .des trains d&ns la gare de Garas io appartenant à la Pologne » Le chapitre quatrième du projet 'traite de la situation des rjires polonais dans le port it lo s eaux de Ihntzigo L’axigence ; l 'exemption complète de ces n^vii 6s de la juridiction des tribu- ux e^t des autorités administratives de Dantzig est fondée au pre- [»;r rang sur les décisions du Traité do Versailles qui garantit

la Pologne le libre usage du port et des voies d1eau, j^ns_ay£Ufij3 s triction (art. 104, P. .3/. ) J'en appelle à cet égard à V exposé as motifs du projet, ainsi qu’aux dispositions de l ’article 8 do Ociivontion polono-dantzikoi se dans lequel le principe dt 1 ' ext­ erritorialité des navires polonais dans les eaux territorials s : I^ntzig a été consacré par l r institut ion d’une autorité spé- a pour l'enregistrement des navires polonais » Le libre ot sur accès do la Pologne à 1 a mer ne serait pas alise, si los garanties de cet accès se bornaient aux voies de rre, tandis quo les navires seraient absolument soumis à 1 'autorité Dantzig? La seule conséquence logique du principe du libre et l’accès à 1 a mer serait d'instituer de telle s garanties qui iraient une situation légale pareille à celle qui existerait, le port de Dantzig se trouvait sur le territoire de la République -onaise. Aux navires polonais pour lesquels le port de Dantzig teit le oort d’attache ou pour œoux qui y arrivent, doit être surée la situation légale que possèdent les naviros d'un Etat ^ scs propres ports do mer, dès que les navires viennent y re escale. Jusqu’à présent la pratique démontre clairement justesse de l 'attitude polonaise prise dans oe projet = - 10 - Gcmme détail, je cite le fait qui a eu lieu en juin de cette anné --ci * La Soc ié té de C emm -or o o de tr ansp o r t p ol ono~bal t ique . Suc iié té anonyme à Varsovie, a acheté ch 5 s un ci-devant oiûoyen alle­ mand habitant M Mu Herbarger, les deux remorqueur s de rivie: "Adukt" et "Kl singe dank" - et cela sur l ’autorité d'actes de notaires l'achat a été conclu à Dantsig on conformité avec toutes les llis en vigueur « Ces navires ont été enregistrés c Deane étant la propriété de la Société polono-bal tique à Varsovie dans le registre commercial ât rivières pour les navires "battant le pavillon polonais » (Moni­ teur polonais du .28 *11 *1931» M° 140). Les navire s susnommés ont été arrêtés sur demande du Commissaire de 1 1 Allemagne ( Staats-und Eeichskammissar). J ’ajoute que ces bateaus ont été achetés à lantzig. donc après qu'ilSy Quitté le territoire de l'E tat al le m aid ; il est vrai que le Sénat de la Ville Libre de nusig a moi par stita l 1 arrestation de ces bateaux par la soi-disant violation des régleras nts d’importation en vigueur à Dantzig, ma is ceci n'atténue en ri on le fait que par 1 -arrestation de ces bateaux les garanties iu libre accès à la mer. apurées à la Pologne par 1:article 10$ du Traite de Versailles, ont été violées, Le Sénat de la Vilie Litre de Dantzig a enfin libéré les rm ir es susmentionnés, à la suite de mon intervention, sans cesser toutefois de soutenir son opinion première, que la saisie des nagires a^ eu lieu en vertu des règlements statutaires, et a souligné, que la mise en liberté a eu lieu par exception et seulement pour des raisons de cour­ toisie. Il convient d’ajouter eue le Gouvernement allemand a >37ngé la saisie des navir os, menaçant, dans le cas contraire, de rompre lo traité commercial conclu avec Dantzig. Le fait ci-dessus, dent le s p:i èces justificatives je tiens 8galem ai t à la disposition de Votre Excellence, démontre jusqu’à $el point les autorités de lantzig font peu de cas des garanties durées à la Pologne par 1e Irai té de Versailles, et ce que signin’ 19 libre accès de la Pologne à la mer dans l ’esprit des autorités 3 Laniz ig . , H» En étudiant les de aidera polonais au sujet de l 'exé- cuti on lé gu le de la situation de g biens d?Et J.■ t p ol on ai 3 3 de s autorises polonaises, des offices, de g emploi és ainsi eue des navires polonais, je ne peux passer sais si] nce cette circona- 2 tance que les jugea dû la V ille Libre de Da nig sont pour le moment des employés prusaiona ot eue j na u Z'ig oc ntinue à en fai- re venir dû Prusse ; il en résulte que l ‘autea *ité judiciaire reste entre le a mains de personnes étrangères à la Ville Libre de Lantsxg qui ne se rendent pas compte de la situation juridi- C[ue ae la T;ille Libre de Lantzig* Veuilles agréer, etc»

^3 ^ Lî Pluciihiki ANflSXS A* ~1?

PgOJlT D& CONTENTION PEgSBNTE PAB Li COMISSION POLONAISE A U TÆSCrmœ L^NTZICOIg^

Dantzig, 35 juillet 13''1,

G crnni i s s io n pour lea o ue st ion s da m_tio ralité «

Situation légale des biens de l ’Etat, polonais, des autorités at offices polonais, des employés ainsi que des navires polonais iana la Yille Libre de Hants ig»

I. Avant-projet polonais de la section de l'accord polono-dant- sikois traitant de la situation des biens d’Etat polonais se trou­ vant sur le territoire de la Ville Libre de Bantzig, la situation ïee autorités polonaises, des offices, des employés, ainsi que des navires polonais.

CHâPITBE 1er.

Art c 1 . Le Fisc polonais n’est nas so mis à la juridiction dantzi- i°ise. Sont exceptées les prétentions réelles concernant les Meubles situés exclusivement sur le territoire de la Ville Libre f;e Dan tz ig et n ’ayant pas été dé dé s à la Pologne en vertu du Trai­ te de Versailles ou nar la Convention polono-dantzikoise du 9 no­ mbre 19 30. Art, 3- Le Fisc polonais n'est pas so uni s au peuv oir exécutif de tzig ni à la législation dantzikoise sur les impôts, avec l 'ex- option toutefois des propriétés et posse osions ne servant pas à tes buta officiels et n'ayant pas été cédées à la Pologne par le Trait.é de Versailles ou la Convention polono-dantzikoise du 9 novembre 19

l'.AJ S Q C" Le Fisc polonais n'est soumis à aucune restriction en cas d'aclat, de vente ou de possession de propriétésur le territoire de la Ville Libre de Dan tzig. Art * t. o La propriété du Fisc polonais ne sera soumise ni à l ’expro­ priation ni au droit de préemption ou de rachat prévu par la loi.

Art, 5 » Les droits iss plus étendus de la Eépublicue dérivant du Traité de Versailles et des Conventions suivantes, doivent res­ ter intacts. Art. ,3. Les autorités de Lant zi g, ainsi que leurs organes se chargent des fonctions officielles par rapport aux objets au sa jet desquels le Fisc polonais n ’est s omis ni à la juridiction ni au pouvoir exécutif de la Ville Libre de Ban tzig, visés aux articles 1 et 2, seulement dans les trois cas exceptionnels suivants : a/ en vertu de la délégation générale par l ’Ltat polonais, o/ quand 1* autorité' ia as üii^Ekicx gÉisrs;xx asz xiïii& i polonaise dans un ôas particulier, accordera à cette fin une permission préalable par écrit, ou c/ s’adressera à ce sujet aux autorités de Liant zig.

nTT \DPU HP II..

Art ,_7 Les dispositiors et les arrêtés des autorités et des ofî ices p-^jomLs-^pvhlié3~-pcu.r la territoire de la * dans la limita de leur compétence devront être considéras sur un pied d'égali fcé avec leg arrêtés et Isa dispositions dos autorités et office 9 de Ihntizig. Les infract lois dirigées contre les au tori polonaises, contre leurs offices s leurs employés, leurs emblèmes, devront etre considérées et traitées par les au to ri té s de I&r.tzig comme si elles étaient dirigées contre les autorités, offices, in s tallations et emblèmes de Hantzigo Les infractions dirigées sur les territoires de la Ville Libi­ de Dantzig contre les autorités et offices de Dantzig ainsi que contre ses installations et emblèmes seront considérés m r les au- t cri té s polonaises comme ayant été dirigées contre le s autorités, offices, installations et snblêmes polonais. Les disposticns de cet article s’appliquent aus actions offi­ cielles des employés et des autorités des deux parties* -i.LL.iU A l ’exception ces cas prévus dans les articles 10, "35, 36, 27 et 13, 1 ‘employé polonais ne peut être soumis par les autorités de I^ntzig à au2 un acte de contrainte qui limiterait sa liberté personnelle.

Jtl-Av-f ■ ^ * j qJ 2._ Les autorités et les offices polonais sur le territoire de la Tille Libfe de Ihntzig ainsi que le s autorités et les offices de la Tille Libre de Dantzig doivent s ’offrir réciprcouement aide et protection, ainsi que des informations dans la mesure la plus large.

Le Gouvernement polonais certifie et décide si un endroit termine sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig sert à 183 buts polonais officiels ou s ’il nossède le caractère officiel l'office polonais.

Aa v-- 4-. * f >J..11 X *

Dans les relations officielles entre les autorités polonaises •13* >t les autorités dantzikoises, chaque partis se sert de sa 1 an .u;

oiiaoielle, Cette disposition ne doit porter aucune at uemte au: termes de l'a rtic le 14 de la Convention polono-dantsikois e du 9 nove.zeinbre 19 X)< -Ar-L-J. La correspondance no stale et télégraphique expédiée par les autorités et offices polonais, ou celle qui leur est adressée, ainsi ^ue celle qui se trouve on leur possession, ne doit en aucun cas être souniso à la censure ni à une mainmise, de la -'a t de n'importe eue lie des autorités de Dantzig.

CHAPITRE III.

Iknn le sens du présent accord on entend par les employés po­ lonais des personnes qui ont été placées par les autorités polonaises ist norme es par elles directement ou in directement comme employés ms é ^ard si le poste est à vio $ tomporr. ire ou seulement momentané. Les fonctionnaires subalternes au sens de la législation po- llonaise ainsi que les personnes appartenant à la force polonaise armée, sont considérés à l'é g al des employés.

A vfo • 1S ^ ♦ Les dispositions de ce chapitre concernant uniquement les em­

ployés, fonctionnaires subalternes ainsi rue les p a* sonne s apparte- mt à la force polonaise armée, cui se trouvent d: passage pour ies raisons de service sur le territoire de la Ville Libre de Dant- 21d ou oui sont employés par les autorités et offices polonais, qui 1 °^t leur résidence.

Les dispositions de ce chapitre ne limitent sous aucun rapport ùtion spéciale qui appartient de eroit à la représeï t at ion e la Pologne, ce oui a été prévu dans l ’article 1 de la Convention °loQo-dantzikoise du 9 novembre 1930 ainsi que celle due au;: per­ des appartenant m x catégories officielles, prévues dans 1’ article slinéa o, de cette Convention. A l'égal des personnes nommées dans l'alinéa 1, sont placés les 3fg des organes officiels ot des offices se trouvant sur le territoire la Ville libre de Dantzig ainsi que les membres des délégations de 1 ' it polonais sur le territoire ..e la Tille Libre de Dantzig. Ar t .> 1 3 «■ C’est l 'autorité supérieure polonaise qui décide, on donnant à cet ît un certificat, si une p a*sonne déterminée est un employé polonais et elle séjourne sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig, en cuali- offioielle. En cas de doute sur la compétence de l ’autorité respective décide ttestation du Commissaire général de la République polonaise. Art. 17. Toi;)us les employés polonais sont subordonné s exclus ivcmmt aux règle- ts de serai ce polonais et à 1 'autorité di ooinlinairo polonaise. fry. t t

Les employés polonais sur l.e territoire de la Ville Libre de Dantzig ici vent pas êtro autrement traités quo les employé s do Thirtzigs ni au it de vue légal ni au point de vue matériel. Art, 19. La question des impôts directs sur 1 os salaires des employés polonais pant leurs fonctions sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig, i réglée par un accord spécial à passer entre les autorités fiscales omises et dantzikoises. Oet accord doit être conclu avant l ’expiration de trois mois à par- jour de l ’entrée on vigueur de la présente convention. Jus eue là le paianont des impôts par les employé s polonais à la Ville ’e de Dantzig, doit rester en suspens. Apt. ~.Q. La décision provisoire portant la mise sous séoue stre 'aire de

"oir d'un employé polonais, ne p ait etre mise en vigueur et exécutée ^ une permission préalable, par écrit, accordée par le Commissaire èral de la République polonaise. -17- le refus ou le reta rd de la permission entraîne pour le Fisc

■polonais le- charge do puioL.ont d'une indeunité au profit du âen.ai>-

àoutjSij par la faute du Com.ii5cL.ire e n c r a i de 1» Rép cl: quo polo-

Ziisî, le refus ou le retard de lu. dite permission? ont causé au aeimndeur une perte matérielle,

A rt. 21»

les règlements polonais décident dans quelle mesure le suit ire fl’un ecployé polonais peut erre mis sous séquestre.

A r t . 22 ,

Dans l e s a ffa ire s pénales, le s employés polonais ne sont pas

unis à la juridiction des autorités judiciuires ni administrati­ ves de Dantzig»

Toutefois, le procureur de lu République et les Tribunaux polonais ont le droit de transférer les affaires pénales c/ as cha­

îne cas particulier au procureur ou auz tribunaux de Bantr:igt

Le transfert d’une affaire au procureur de Dantzig la pic ce

plein droit sous lu juridiction des tribunaux dantzikcis ,

Le transfert d1 une affaire est définitive pour toutes les ins t a nces «

Les dépenses reviennent à 1 'Etat dont le Tribunal a rendu li* sentence » Le marne tribunal ordonne 1 * enca is se cent des frais

procès,

a r t „ 2a , LTénécution des peines légalement prononcées contre 1 s

éployés polonais , est du ressort ces autorités pclorai' . , s'il s ;ugit de l léxecution des peines ne portant peint sur 1-

?-ov.riété ,1a ville Libre de imntzig doit remettre à la PMogns

^'eapioyë condamné . Let , .end n^saè-s doivent etre perçues pur la

Tille Libre de Dantzig sur la demande des autorités polonaises au profit de la République polonaise .

LT2tut polonais support e les frai s de lu perception. Les autorités polonaises ot celles de Dantzig s'aident mutue liment r-5 Jgg aiiair es p gnalos contre les employs s polonais et so prêtent à cet y-d l ’assis tança judioiairo ainsi que se communiquent les informations tout genre. Los dispositions de l faccord concernant l'assistance judiciaire en

t gu1 elle s décident sur 1 ' emploi de la langue officielle sont ici lioable Ss _ A ïL -, Æ , Itens chaque das où i l y a lieu do a ordonner un délit commis par un loye polonais, les autorités de Dantzig sont obligées d?en informer s délai le procureur polonais compétent ainsi Que l'autorité polonaise Prieure respective. Les autorités de Dantzig n'ont le droit d’arrêter iporairemen t V employé polonais, que s’il a été pris en flagrant délit, s’il s ’çg-it d’un crime ou d'un d é lit. Dans le s mêmes das les autorités

Mi,2 ig ont le droit iâ d’émottre un ordre d’arrêt de 1' employé polo- a et de faire exécuter cet ordre. Sur la demande du procureur polonais 11 employé retenu ou arre'cé t etre remis à l'autorité polonaise sur le territoire polonais d a- lea indications du procureur»

A -„ 4- i; L ordre d'arrêt contre un employé polonais peut etre émis par les luaaux de Dantzig aussi dans les cas où le procureur polonais ou 1' ‘rité supérieure de l ' employé, le demandent. Après l'émission de l'ordre d'arrestation les autorités de Dantzig, Patentes ont le devoir de 1' exécuter et de remettre l'employé arrêté les mains des autorités polonaises, sa c en formait en o eci aux dis­ sions de l'alinéa 3, article .35. Art, 27. Dans les cas où un tribunal polonais donne l'ordre de mettre en état datation un employé polonais, cet ordre est exécuté sur le territoire a Ville Libre de Dantzig par les autorités de la Ville Libre de Dant-

îii remettant 1 ’employé arrêté conformément aux dispositions de ticle 25,alinéa 3.

j83 rovisiais, nnnoinea car ou je ta, correspondence postale et télégraphique des employés polonais, ne peuvent être exécute es Bar les autorités de Dantzig qu’en vertu d'une autorisation par écrit émanant de l ’autorité supérieure de l ’employé polonais. En outre, les perquisitions ne peuvent être accomplies qu'en présence d'un employé délégué supérieur de contrôle polonais. Les actes officiels trouves en cas de révision doivent être ranis au délégué de l ’autorité supérieure de contrôlé polonais. Les pièces à conviction ainsi que les objets confisqués - à 1 * exception de3 papiers nommés dans le part;graphe 2, doivent être remis à l ’au­ torité devant poursuivre le délit d'après l'a rtic le 32. j : Il appartient à l'LLat polonais le droit à 'organiser et d'entretenir sur le territoire de 1 a Ville Libre de Dantzig les écoles et le s maisons d'éducation pour les enfants des employé po­ lonais des institutions devant demeurer sous sa dépendance. Les enfants reçus dans ces institutions ne sont point so un is au régime de 1' instruction obligatoire de la Ville Libre de lanfczig. _Jrt ■ 2Q, Les dispositions des articles 19, JO, 13, .33, 25, 36, 37, 23, alinéa 1, phrase 1, 29, ne concernent point les employés ressor­ tissants de la Ville Libre de Tan tzig. iVrt. bl. Les dispositions des articles 16, X), 23, 23 , 35 , 36 , 37, -8 et 33 s’appliquent aux ascendants et descendants de 11 employe polonais ainsi qu’à sa femme, si ces personnes font partie de sa mais on.

Les employes polonais ont le droit de porter leur unifor­ ms sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig, pendant et en dehors de 1 our service. De ce même droit jouissent leg personnes faisant partie L l’année polonaise appartenant à tous les genres d'armes y com­ pris tea marina»

CH/PITR3 IV,

Les m vire s enregistrés dans les offices polonais d'enre- .strement comme navires polonais et se trouvant sur les eaux com- Jriaea dans les frontières de la Ville Libre de Iiantzig, sont sou- [is à l ’autorité de la République polonaise, Les dispositions contenues dans 1 ‘alinéa précédent ex- llusivament ne partent aucune atteinte aux droits réservés dans 1 ' rticle JO de la Conventiai polono-dsntzikoise du 9 novembre 19-30 h faveur du Conseil du Porte

OBAPITHS V,

Si d’après le Traité de Versailles, la Convention polono- pntzikoise du 9 novonbre 1900 et autres traités, la législation ûionaiae est en vigueur sur le territoire de la Ville Libre, la plidité des lois respectives est envisagée d'anrès les lois polo- pises.

CHAPIT7"" JT _

A-r 4- ■ t-\ Si la République polonaise a le droit de contrôle et dfad- P-tistration dos chomins de fer sur le territoire de la Ville Libre e Dantzig, oà droit conorend l ’autorisation do promulguer avec force k]ale pour le territoire de la Ville/Libre de Dantzig des prescrip­ t s et statuts relatifs à l ’exploitation des chemins de fer de me- 0 Qu’à la protootion et la sauvegarde de l 'exploitation des chc- Ndo fer. Par là, les dispositions ai is Eznx^riexik de l'ar- rCj-6 33 de la Convention polono--dan tziko is e ne seront pas abrogées. -Pl- A-r-f „ La Ville Libre de Dantzig est obligée de prêter à la neoas ss 1 r*6 Pologne toute>ute assistance/pouras a: l'exercice du droit de contrôle et d'admi ni strati cri.

VII-

'-.-f.. 3 7 ,

La Pologne et la Ville Libre de Dantzig établissent en commun, un tribunal d'arbitrage qui devra décider définitivement dans les cas suivants : a/ Quand il s ’agit de décider si le cas échéant oe sont les loi s polonaises ou bien celles de la Ville Libre de Dantzig qui doivent etre appliquées ;

b/ dans les ors o ù les tribunaux ou n'importe quelle autre autorité de la Ville Libre de Dantzig auraient la prétention de con­ sidérer comme non obligatoires les lois ou décrets dos autorités p ol ona is o a dan s le s r ela tiens ent r e la P ol ogno e t Dan tzi g ; o/ dans les cas de désaccord au sujet de la compétence entre leg tribunaux polonais et ceux de Dante ig ; d/ dans les cas d'action civile contre le Fisc polonais d'a­ près l'article .30, alinéa 3. Ar t o 33 » Les décisions du tribunal d’arbitrage sont exécutoires aussi bien dans la République que sur le territoire de la Villo Libre de Dantzig, Ar t » 39 » Au sujet de la composition et de l ’organisation ou tribunal d'arbitrage ainsi que de la procédure à suivre devant lui, un accord spécial sera conclu séparément. _ EIP0S5 IG3 LO^IPS LL I*- _L' : j HŒ? POLOFA133 _

Dantzig le 25 Juillet 12 21

E x p o_j? 6 _Ji__o s_ m 0 t__i f g»

au su?et de la Commission Polos? ice pour les questions de

nationalité, concernant les Biens oo1o?r i 3 sar le terr1-

to ire d e l n Yj li e Libre de Dantzig, le s r u tor i t és pci onr i .

ses, las servi ces, las fonctionnaires ainsi que les bater oy polonajs^

Par tie gén érale •_ Le projet polonais se divise en yinq chrpitre s.

Les trois premier s chapitres forment un ensemble,dont

le eh pitre 1. rèrle l r question du fisc polonais,

" '■ 3 " " " des ê;atorités et des offices polonais, 11 " 3 " ” n des fonctionna ires polonais sur le territoire de la Ville Libre df 1>. ntzig. En régit.nt log trois questions susmentionnées, 1" Commission polonaise s 1 ins­ pirait du même principe aux points de vue théorique et pra­ tique .

Au point de vue théorique la Commission polonaise considère que la Ville Libre de iV.r-tsig constitue cm orsrrnis- DS unique au point de vue du droit publique qui n Ta prs de Pareil dm s l 'histoire- On l ’a créé d-ns le but d'assumer à le Pologne le 1 ibre accès à la .f-r. C’était le principe dominant à L constitution de la Ville Libre de L ntzig- et c’est pourquoi on a accordé à le. Pologne sur le territoire

àe la. Ville Libre les droite soéciaux suivants: a/ la conduite de? affaires extérieures de la Ville Libre de

Ikn tzig (Article 104 Blinda 6 du Tr-ité de Versailles et

le s • r t i c 1 c s 2-7 de 1" Convention polono-dentzikoise );

b/ Le s droit? concernant les bate'ux de corn; erce (Articles 8 à 10 de la Convention);

c/ Les droits concernant 1 ' dou1 ne (Article? 15 à 17 de la

Convention ) ;

d/ les droits r u port de D-ntzig e t r ux voies dT er u (Ar­

ticle 18 ainsi que tout le chapitre 3, surtout les

articles 36 et 28 de lr Convention);

e/ les droits concernant le domaine des chemins de fer

(Articles 21 et 23, ainsi que 1 Article 25 de 11?. Convention) f/ les droits concernant les Postes et Télégraphes (Article 4 de la Convention );

g/ Le droit à la situ' tion privilégiée des citoyens polo­ nais et d Tautrès ycrsonnes de nr tion lit é ou de langue polonaise sur le territoire de la Ville Libre (Article

33 de la Convention* ainsi que 1T artic le 104, c lin de 5 du Traité da: Versailles): h/ le droit de collaborer à 1- détermination das conditions

de la nr turulisr t ion> rin^i que des conditions de 1r éta­

blissement des sociétés étrr ngères sur le territoire do

la Ville Libre de Dantzig (Article 34 de la Convention),

l'es droits susmentionnés accordés à la Pologne

par la Convention nolono-dantzikoise du 9 Novembre 1920

conformément à l'a r t i c l e 104 du Traité d e Versailles résulte que la Ville Libre de L n t z i g n 1 e st pas eu point de vue international un sujet du droit public éral à la Pologne.

La source originaire ce ce f droits est le Traité d? Ver-

sr i lie s, qui a décidé l r création de la Ville Libre e L n t z i g (Article 102 du Traité de Versailles) exclusivement -24-

d ne 1T in té rêt de la. ^olone. En os qui concerne la Conven­ tion polono-dant zi.'.oi'jo du 9 ITove bre 1(J 20, celle-ci n ’a pr g

le osrr ctère c*.Tu■ i irrité interne tient.-1 conclu entre deux

Et t s déjà existant qui sent en principe égr-ux; elle n’est que le développement des droits requis par la Pologne en

vertu du Irrité de Versailles signé par la Pologne en

qualité dTune partie contract nte, tandis que la Ville li­ bre n’existait pss enecre> De la conclusion de cette Con­ vention dépendait la, création de la Ville Libre e D=-nt zig.

Considérant que simultanément avec la signature de la

Convention r eu lieu cette création prr les Principales

Puissances Alliées et f soci c'e s (le /- 9 Novembre 1920),

il u t en conclure que lr Convention for ne le principe fondamental de l ’or "rmisr tion de la Ville Libre de Pan tzig, dont la constitution ne peux être contraire à ces pres­ criptions. Il en résulte que la Villa Libre de D- ntzig ne peut pas disposer en toute liberté de son régôme in­ térieur, parce que ce régime ne peut restreindre les droits dont la Pologne est bénéficiaire sur le te rrito ire

de la Ville Libre. Ces droits r- ppe r tiennent à la ologne indépen­ damment de la volonté de la Ville Libre :e D-ntzig de les faire attribuer ou non à celle-ci. Par cons éauent,en f?i-

sfnt valoir les, droits qui lui sont attribués, en dehors

de la volonté de la Villa Libre e Dantzig, la Pologne ne

doit s T inspirer que de sa aropre raison d r E t r t . C’était bien la pensée dominante des auteurs du Trrité de Vers* illes

et la r'ison pourquoi lr Ville Libre fut plrcée sous la protection de lu Société des Nations afin que celle-ci puisse contribuer à concilier les intérêts respectifs de l ’une et de 1T au tr e p artie. C T e e t en resoeetm t ce sen­ timent élevé de justice que la Pologne a taché de réali­

ser ses droits d1 ns l ’eccord ave c la Ville Libre de Dm tzig - 25 ~

Se plaçant à c g point do vuo théorique la Commission polonaise a envi se. g c dons son projet la situation du fiso polonais, des autorités, des services, et des fonctionnai­ res polonais, II. Les considérations de nature pratique conduisent au même résultat. Voulant réaliser en pratique les droits re­ connus à la Pologne, le fiso polonais ainsi crue les autori­ tés et les fonctionnaires polonais chargés de 1'exécution de ces droits sur le territoire de la Ville Libre, doivent avoir en face des au to rités dantzikoises une situation en­ tourée de telles garanties qu’en exécutant leurs fonctions, ils ne renoentrent aucun obstacle de la purt des autorités u£>ntzik.oisea et que la République polon ise aoa t en état de faire valoir en toute liberté par l'intermédiaire da ses organes, les droits qui lu i ont été accordés. On ne peuÿ ici passer sous silenoe que cert£ines branches de ^adminis­ tration polonaise sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig, comme par exemple la douane, les chemins de fer et même les postes, desservent au même degré les intérêts des citoyens dantzikois. Aussi, même au point de vue dant- zikoia, la tendance de la Pologne à voir assurée à ses au­

torités, au fiso, et aux fonctionnaires la faculté d'agir

en toute liberté sens dépasser les limites des droits acquis est tout à f a it fondée.

B, Le chapitre quatre du projet s'occupe de la situa­ tion légale des navires polonais dans les limites du terri­ toire de la Ville Libre de Dantzig. La Commission a pria en

considération toutes les voies d'eau du port, ainsi que tou­

tes les autres eaux territoriales de la Ville Libre de Dantzig -26-

3n définissant I d eituation 1 épris des navire? oo o- naip pur ces e:u:-:> il f' ut distinguer entre les navires dT>2tat (par exemple le p navires de guerre, les r rrde s-cotes, etc-) des autres navire p. T n .lie? que les navires de l TPt t en vertu des prin­ cipes universellement reconnus du droit internation 1 jouis­ sent du droit de 1T exterritor j. ■ lit é, c rést-à- dire } eue partout ils relèvent de la juridiction de leur -St t, les ru très catégories de V te r ux» et en p a rticu lier les "bate-- ux de oom- merce, ne jouissent de ce droit que drus leurs propre? eaux territoriales» Ce principe gdnérel du droit dos gens n Test pas toutefois • ppliqud qurnd i l s*agit des br. te' ux polcn>: i s se trouvant drns le port et le p voies <3 ’ef u du territoire de lr Ville Litre de Dfntzig. Oomme il a été déjà mentionné plus haut, le Tr i t é de V ersailles r-s sure à L: Pologne l $e ocès li"bre à la mer et c ;eet drns le but de g nantir ce libre accès, quTil sépara le territoire de la Ville Libre de

1TAllemagne « Ce te rrito ire ne ev’i t donc pr s empêcher la

Pologne d Tatteindre le aer* Jn conséquence aucune des voies d re"u parcourant ce te rr ito ir e jusque drns lr aer ne peut avoir un c-:rr ctère étrrnger à 1 1 ég>"r d de la Pologne. Il s ren suit auTun br- te au no Ion ai s se diriger nt à tr' vers ce territoire vers 1: pleine aer ne se trouve pas un instant sur des e? ux étrangères» Par conséouent au point de vue juridique, ces brte ux doivent être traités comme s’ils se trouv aient sur les e;- ux polonaises, cTest-à-dire quTils sont soumis à 1Tau to rité de l TLt. t polonais et pas à celle de le Ville Libre de Drntzig* Ce point de vue de la Commission polonaise est corroboré également par le f' it de la i cr é- tion per 1; Con­ vention polono-dantzikoise du Conseil du Port, qui étant un organe commun de 1' Pologne et de la Ville Libre ■ e Dantzig» -2 7- exécute drns leur in té rê t réciproque cor L ire r’^oitr d!r1-

mini strr tion d?Ltat, détaillés dans I f. Convention p o lo n o - dantzikoisQ.

Co susdit droit au libre accès à la mer, constitue, da l Taiis do la Commission, le droit primordial de la Polo­ gne à 1! égard de la Ville Libre r'e Dantzig.

C,

Le chapitre cinq du projet envisage Rétablisse­

ment dTun tribunal commun d A rbitrage dans le but de trancher les différends entre la Pologna et la Ville Libre de Dantzig qui pourraient surgir au moment de la réalisation du présent

accord, et qui ne seraient pas de nature à etre soumis à

l 1 arbitrage prévu par l rarticle 39 de la Convention polono-

dnntzikoise.

Partie Détaillée.

Chapitre 1. Les dispositions du chapitre premier règlent la

situation juridique du fisc polonais, de ses biens ot posses*

sions sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig. Le projet prend comme point de départ le feit que, vu les droits particuliers que le Traité de Versailles et la Convention polono-dantzikoiso du 9 novembre 19 20 attribuent à la Pologne sur le te rrito ire de la Ville Libre de Dantzig, ses biens sur ce territoire ne peuvent etre soumis à 1 Auto­ rité de la Ville Libre, tout en prévoyant des exceptions, qui

sTaccordent avec la, pratique internationale généralement

suivie. Ad Art. 1. Cet article réalise le principe mentionné plus haut

quant à la juridiction dantzikoise. Le fisc polonais ne doit être soumis qu rà la juridiction polonaise tant pour les biens meubles que pour les immeubles* appartenant à l TEtat polonais

sur le te rrito ire ce la Ville Libre de Dantzig. -28-

Lralin<5a 2 d,..ct une exception à la règle principale générale liant reconnue au profit des prétentions réelles

( pr r exemple les dettes foncières, le p hypothèques, les dettes de rente etc. ) relatives t ux biens immeubles se trouvant exclusivement eur le territoire de la Ville Libre, sans etendre cette exception à ces biens immeubles que la

Pologne a requis ou va acquérir, non pas de tanière ordi­ naire à titre privé,mai s qui lui sont ou seront rétrocédés, en vertu du Tr-' ité de Versailles et de la Convention polono- dantzikoise, du nombre de? anciens? biens fi g ce ar r 11 elands ( par exemple les b’x tinrent s publics, le s biens immeubles des chemins de fer etc. ).

Ad Art. 2 .

La règle de ne pas soumettre le f i ,c c poserais ni ses biens meubles et immeubles à l ’autorité de la Ville Libre de Dantzig est réalisée d. ns cet rrticle à 1 1 égare* du mou­ voir exécutif de 1 ’administrf tion générale, et en particulier de la police et des pouvoirs exécutifs de toute sorte, ainsi que du pouvoir d 1 in stitu e r le s impôts. Lu Co;..mi ssion se rend' it parfaitement compte qu’en procédant de cette manière, elle a dérobé à la règle générale qui f om ,e t les biens d’Etat se trouvant sur le territoire d ’ un au tr a Etat à l ’autorité de ce dernier 4 ' i e en meine temps 1" Commission ne pouvait ignorer que les biens de la République ocIon ise sur le territoire de la Ville Libre de L; ntzig serviront surtout

à l ’exercice d■?p droits spéciaux que le Tr ité de •?' ix et la Convention polono-dantzihoire assurent à la Pologne non seulement 6 ' ns mair aussi pur le te rrito ire de la Ville Libre de Dantzig, ou que ce seront des "biens rétrocédés i ■ wf'-'ÿki Ses anciens biens 3 T3tat aller^nde m r aucuns restriction au point de vue du droit privé eu public* ,.ci„e si cap biens n ’étaient pas dentine,r p - r le Pologne r ux "buts spéciaux de

1 tadud.nletr? tion résulta.n= du Tr ité ou de- 1» Convention. Ici toute ingérence des organes exécutifs do la Ville Li­ bre c'e Dan tzig poorrf It amener des frlctionr et co. "lit fort indésirable o» constituant en me me temps une lim ita-. tion inadmissible da l 7m torité de la République polor- ‘ sur lo territoire de la Ville Libre» d'ne- les limites que le ïr-ité de Versailles et la Convention poloncidantzi’:o? °c lui ont reconnus» D t autre p rrt la Commission ne voyait pr s do raison valable pour éliminer la règle générale cm -■ - aux autres catégories de? biens cTEtats polonais qui au­ raient acquis sous 1 Autorité du droit privé et qui ne scr ient pas destinés eux fins administr-■ tives» L'Ile intro­ duit pourtant cette règle générale d ns les rapports de la

Pologne avec Dantzig à titre d’exception, cm, comme il a été déjà mentionné plus haut, cette règle d'ns les relations polono-d-ntzlkolses ne ser? en effet qu’une exception»

Ad Art. 1 e t 4=

L>u droit ru libre accès à la L.er à travers le te rrito ire de la Ville Libre de -dantzig f in si que de 1- nécessité d’entretenir sur ce territoire toute une série d’offices et de services administratifs, il résulte que le fisc polonais doit avoir la liberté entière u’acheter, de vendre et de posséder dos biens de toute nature et ne peut etre exposé à aucune lim itation de ses droits de la part de la Ville Libre de Dsntzig, soit en forma cl Ex­ propriation, soit en forme du droit de rachat ou de préemption» S"ne 1 A rtic le 2-, l ’accès de Pologne vers la pleine mer pourrait etre coupé et sms l ’article 4, lr Pro­ priété du fisc ser-*it même exposée au d nger de liquidation» - £ 0 - Le Fisc polon is ne peut sous ce rapport avoir une autre situation légale que celle que possède le Fiso de la Ville

Libre de Dm tzig.

Ad Art. 5.

Cet a rtic le réserve pour le Tiso polonais des droit plue étendus, qui résultent du Traité de Versailles et de la

Conven tion ( clcu sul; gon.err l i s ). M ir-t. 6.

P'r le frit de 1" collaboration étroite des derx -utoritée Fur le même te rrito ire et vu 1 T impose ib ili té d'en­ tretenir par la Pologne sur le te rrito ire de lr. Ville Libre un grmd nombre d’organes exécutifs» il peat se présenter le "besoin de l ’ingérence des orc^" es exécutifs drntzikois même d ns les cas où cette fonction devrait être exercée p-r lès orgrnes polonais.

L’article 6 règle les ce pareils en posant le r in cipe que l*autorité d'ntzikoiee ne peut fgir çu’en vertu d’une délég' tion gén érale , ou dans les e s prrticuli ers en suite c:Tun consentement spéci 1 ou d’un appel de la part des autorités polonaises.

Ohtpitre II. règle la situation lég: le des r dmini strations et service s polonais sur le territoire de lr Ville Libre. - - c Art. 7.

Oet • rtiele énonce le principe que les av tori tés et services polon is sur le te rrito ire d.:' 1 Ville Libre de D; ntzig doivent être tr ités sur le pief dTéc"'lité fvec les

utorites et offices d ntzikois, à condition bien entendu qu’ils agissent d ns les lim ites de leur compétence. -31-

Sn effet, ce n ’e^t eue d ns le o s où les autorités et les services polonais ne seront pr e tr ités comme des autori­ tés et services d'ordre inférieur, qu rils pourront tr - v a ille r avec profit non seulement dans l ’intérêt de la Po­ logne, en exécutant les droits qui lui ont été attribués, mais aussi d ■ n s l'intérêt du public d ntzikois qui peut et dfns certaine c? s même devra s ’en servir, comme c ’est le cas par exemple pour le F chemins de for.

C’est pourquoi l ’alinéa 1 de l ’article 7 pose la règle que toutes les dispositions et prescriptions des autorités et services polonais doivent être respectées à l ’égal de celles das autorités et services d-.ntzikois»

Donc doivent être obligatoires non seulement pour le c i t o y e r r ' ■ ntzikois,mai s aussi pour les autorités et les tribunaux d-,ntzikois. En présence çjtme pareille situation des auto­ rités et services polon is, il a f:llu aviser à ce qu’il soit garanti aux organes représentants 1- République polonaise et agissant en son nom une position convenable qui leur est due. C'est pourquoi on a mis une prescription correspondante d ns l'alinéa 2, sms oublier dms l'alinéa 3 la réciprocité en f veur des autorités et services d.-ntzikois*

Egalement les fonctions de service des employés et organes particuliers doivent être respectés et pro­ tégés dsns la même me sure que les dispositions et pres­ criptions des autorités» afin que ces dispositions puissent

être réalisées et ne restent pas lettre morte. C'est pour­ quoi l ’alinéa 4 protège ccrt inc s fonctions officielles des organes, des autorités et des offices, de même que leurs ordonnances.

.t d Article 8. En r poor t étroit avec 1. protection des fonc­ tions officielles et -02- formant suite à colle-ci, est la pre saript ion visée ck ns 1'ar­ ticle 8, selon laquelle l'employé polonais on principe (si les articles 20, 25, 26 et E n'entrent pas en jeu) ne peut etre soumis à aucune mesure ooeroitivc limitant sa liberté person­ nelle» A défv.ut d'un o telle proscription, les autorités dantzikoises, en persécutant certains employés particuliers polonais, pourraient paralyser indirectement toute activité dos administrations et services polonais sur le territoire de la Ville libre de Bantzig» Ad Art. 9. Prenant en considération que l 'activité de deux a ut or i tu a et de leurs offices respectifs devrait compléter mutuellement, surtout quand ceux-ci sont condamnés à une collaboration et une vie commune sur le me me territoire et qu’ils ne peuvent, dans ces conditions, travailler dans une indépendance mutuelle les uns des autres3 l'a rtic le 9 proclame ; Les autorités et les services polonais doivent se prêter mutuellement aide et protection, et surtout se fournir des renseignements de toute sorte. Ad Art. 10. Les autorités 'dantzikoises pourraient en bien des cas avoir des doutes quant au caractère polonais des autorités et offices particuliers ainsi que sur la qualification officiel­ le de leur activité. Ces autorités pourraient décider de telles questions aveo un parti pris hostile à la Pologne et sous le prétexte qu- une autorité polonaise n ’a pas le caractère officiel, leur interdire toute activité sur le territoire de la Ville Libre. Afin de prévenir de pareils incidents, il a fallu décider clairement qui et do quelle façon devait en pareils cas tran­ cher la question. Il est hors de douta que seule l ' autorité polonaise peut décider si certains services sert aux buts officiels ot s ' il a le caractère a'ime administration ou service pel on.: is » Une attestation cor­ respondante donnée par 1 ' or jane compétent polonais éclairera cette affaire définitivement en c s do conflit- L'éclaircissement de l'autorité cie:eï±ee± pclonaj.se doit avoir force obligatoire pour toutes les autorités et services dantzikoia. C'est cotte idée qu'exprime l'a rtic le 10«

Ad Ai G j 1 J. o Comme la disposition de 11 article 4 de la Convention dantzi­ koia e proclame la langue allemande c amie langue officielle sur le territoire de la Ville Libre, il a fallu décider que dans les rapports officiels entro les autcritjs polonaises agissant sur la territoire dantzikoia et les autorités dantzikoises, les deux parties peuvent se servir de leur propre langue officielle» Il a fallu également en cette occasion prendre en a ens idé ration la disposition spéciale de l 'article 14 de la Convention polono-dant- zikoise du 9 novembre 19 30 au sujet de la langue à employer au service de douane. L'article 11 ne comprend pas d'autres prescriptions générales çuant à l'emploi des longues » Tous les did tails relatifs à 1 ' emploi dos langues oomme l'emploi de la languo polonaise dans le service sxtériar avec le public dantzikois, ne sont pas réglés par l 7ar­ ticle 11, cais par des prescript! en c spéciales qui se trouvent isris les partiea du présent accord réglant la situation des dif­ férentes catégories d'autorités, comme par exemple celle a des postes, des chemins de fer, etc. Ad Art. 1 j. Il a fallu régler spé cia le ne nt la question de la censure. Il était nécessaire de s'assurer que la correspondance postale té lé graphique expédiée par les autorités et les services polonais ou celle qui leur est adressée ne soit pas soumise à la insure dantsikoise dans aucun cas, mtme si les autorités dant- ^koigeg pour quelque raison que ce soit, avaient institue - 64 - la censura la plug rigoureuse, Cot to proscription écarte d'avanco la possibilité de tout conflit qui nourrait surgir entre les leux parties, ai iss autorités dantzikoises voulaient soumettre à la censure- la correspondance officielle polonaise.

La correspondence non officielle qui se trouve en do sa es s ion exclusivement dos autcrités et services polonais no peut non plus être soumise à la censure dantzikoise, attendu que ceci serait aussi la cause de conflits inévitables entre les deux parties. Enfin, il ne faut pas négliger cette considération que dans tous les das précités, la censure dantzikoise ne pourrait pas se concilier avec le fonctionnement régulier des autorit is polonaises et serait considérée par le Gouvernement polonais comme une atteinte à, sa dignité. C’est pour ces raisons que l'article lî a été inséré.

Q h sü lro -III- Le Chapitre III règle la situation des employés polo­ nais fonctionnant sur le territoire de la Ville Libre de l£ntzig. Il est nécessaire de régler cette question afin d’ assurer la liberté et l ’efficacité des administrations et services polonais sur le territoire dantzikois. Sans cela les autorit is dantzikoises pourraient, en persécutant certains employés particuliers, porter préjudice à l'activité morne des autorités et services polonais. Le Chapitre III règle par conséquent la situation des fonctionnaires tant au point de vue légal que matériel.

Les mautres de l'armée polonaise so trouvant de s ervice, sur

le territoire de la Ville Libre de Ihntzig (par exemple les convois des transports militaires) sont soumis aux mêmes prescriptions que les fonctionnaires civils. En posant les principes, la Commission envisageait non seulement le côté pratique de la question, nais se plaçait sur ce point de vue que l'employé polonais, corne organe de la République polonaise et agissant en son nom, ne doit etre soumis qu; à l ’autori té polonaise o Si on a quelquefois dérogé à ce principe dans des cas spéciaux, ceci doit etre considéré comme une concession en faveur do la V illÿibro. Ad Art, lo. Cet article défini ce que 1 ' on en lend par employé polonais. Le deuxiàne alinéa décide que les fonctionnaires infé­ rieurs prévus dans la législation polonaise, ainsi que les personnes appartenant à 1 farmée, sent considérés comme em­ ployas de l'E tat. Ad Art » 14, Cet article les dispositions du présent cha­ pitre am: personnes qui dans un but officiel se trouvant sur le territoire cto la Ville Libre, ou qui sont occupées dans les administrations ou services polonais y installés. Ad Art. 15. Il a fallu souligner la situation toute spéciale assu­ rée à la représentation polonaise par l ’article 1 de la Con­ vention polono-dantzikoise ainsi qu'aux personnes appartenant aux services prévus dans l'a rtic le 8, alinéa S de cette Convention. La situation légale des pers ornes susmentionnées est as s milée à la situation des représentations d.’^crna.tioiies, con­ formément aux principes du droit international. Il faut pour tant souligner que la représentation polonaise à Dan tzig, prévue par l ’article 1 do la Convention p o lo n o -dantzikoise, **-• o * •» ne doit pas être o an ai darde exclusivement com no une reprô-g en­ tât ion diplomatique au gens strict de ce mot, employé dan g les relations internationale a, o'tnàt donné qu'elle sert non saule ment d'intermédiaire entre les doux parties mais qu'elle constitue aussi la marque visible de Vautorité de l ’Etat po­ lonais sur le territoire de la Ville Libre dans les limites assignées à la Pologne par le Traité de Faix de Versailles et la Convention polono-dantsikois e. C'est oe quo veut dire l ’alinéa 1 de l'article 15. l ’alinéa 3 de cet article assimile aux personnes susmen­ tionnées les chefs des offices et des services ainsi que les membres de la délégation de l'Etat polonais, vu leur situation toute spéciale. Ad Art o 16» La Commission a considéré cet article comme nécessaire afin d'éviter des conflits et collisions éventuels. 11 faut

souligner que les attestations dont il c-st Question dans oet

article, obligent toute? les au to rités dantsikoises sans csratix® en excepter les tribunaux. Ad Art. 17. Cet article règle la situation des fonctionnaires po­ lonais sous le rapport de service et discipline. Ad Art - 18. L’article 18 proclame le principe que les fonctionnaires polonais doient etre traités tant au uoint de vue légal qu'au point de vue matériel sur le meme pied que les employés dant- zikois, attendu qu'ils servent également les intérêts dant- zikois. Il fallait souligner le moment matérie l, 1 ’ économie guerre n’étant cas encore entièrement liquidée dan s la Ville - 37-

Lib re de Bantzig, 00 oui pourrait donner 1' occasion de gêner

18S fonctionna 1res pclon in au m oven df rr eacr it) t ions de la part de£3 autcrit éa dantcikoisea, mal di aposocs envers eux. Ad Art. 19 -

F r ena n t en c on a i dé ra t i on de 3ÂjLf fi cultestechni q u e s

qui ae présentent au au je t de la question de 3inroôts directs à prélever sur le traitement des fonctionnaires oolon. is exei çant leurs fonctions dans la Ville Libre de Bantzig, la Com­ mission prono se de régler cette affaire par un accord conclu par les de un auto ri to s re so c c t " vea.

xA i niJ. A Ur a ^ ■ _ ■ — -v...'Q e Ces articles tirent les conséquences du princino susmentionné que les fonctionnaires polonais, exerçant leur a fonctions sur le territoire de la Ville Libre, sont soumis à l 'autorité de la République polonaise, et pour assurer l ’efficacité des autorités et services polonais il faut ga­ rantir aux fonctionnaires polonais la pleine liberté de leur personne et de leurs biens, en soulignant qu'elle ne peut être restreinte que si l'autorité polonaise y consent. Les articles 20 et 31 expriment cette idée par rap­ port à la juridiction civile on la laissant en principe aux tribunaux dantzikois a?ec 1 i .’.ta tiens résultant des article a mentionnés. Il s'en suivit la notons lté de rendre le fisc de 1 1 Etat polonais responsable pour les fc.utes commises par son représentant agissant en s en nom fia ris le cas narticulu r (alinéa i de l'article 30). Bans les affaires pénales intentées contre les fonctionnaires polonais, la Commission r accepte pour regie générale que le a fonctionnaires polonais ne relèvent pas des autorités judiciaires ou administratives dantzikoisos (art. 22, a l. 1 ). Les dispositions suivantes jusqu'à l'a r­ ticle 39, donnent des détails en se conformant à cette règle, ou en y faisant certaines exception a, dictjes par les consi­ dérations d'équité ou de bon s c as. Il faut mentionner eue l'Atat allemand a accepté le même principe en définissant la position légale de scs employés à l'égard de la juridiction pénale, à la gare Bolonaise à Gardea (Üarnsee) dans l ‘aocord polono-all emand y relati f. , Âd Art» aCu Des principes fixés ci-dessus on a fait dans cet ■: rticle des exceptions en faveur de la Ville Libre de Xàntsig par rap­ port aux employés qui, étant ressortissants dantzikois, sont entrés au service polonais. Ad Art. ol. Pour des raisons d'équité, il a fallu les droits spéciaux accordés aux fonctionnaires attribuer également aux membres de leur famille s'ils font partie de la maison. Ad Art. En vue d'éviter des conflits et collisicns avec les au­ torités dantzikoi se s il a fallu souligner dans cet article que les fonctionnaires et les mil it. iées exerçant sur le ter­ ritoire de la Ville Libre des charges polon iscs ont le droit de mettre leur unifomio pendant et hors le service. Chapitre IV. A d Ar t. o3 » Le chapitre IV règle dans l'article unique la situation légale des navires polonais qui se trouvent sur les eaux du territoire de la Ville Libre. Les principes généraux quant à cas derniers sont exnosés dans la partie générale sous lettre B. Il en résulte la conclusion, déjà mentionnée dans -39-

là partie général g , que log naviror. polonais sont exclusive- îîient soumis a l'autorité de la République polonaise. Ils ne sont par conséquent soumis, pendant leur séjour sur ces eaux, à aucun pouvoir dantzikois, ni législatif, ni exécutif, ni judiciaire. Ceci no concerne que Res navires enregistrés dans les offices d'enregistrement comme navires polonais. Ce principe subit une restriction dans l'alinéa l de l'arti­ cle oo mais seulement par rapport aux droits reserves par l'article 10 de la Convention polono-dantzikoise au Conseil du Part, auquel les navires Polonais à l'égal des revires dantzikois sont obligés de se soumettre. Chapitre V. Ad Art. S4. Cet article règle les conditions de validité des lois polonaises, en tant qu'elles seront obligatoires dans cer­ taines branches do l'administra tien sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig d'après l'accord exécutif conclu pré­ sentement par rapport à la Convention polono-dantzikoise, la législation douanière polonaise et les tarifs douaniers polonais doivent être introduits sur le territoire de la Ville Libre conformément à l'a rtic le 17-a de la Convention, duns le délai de trois mois après l'entrée en vigueur de cet accord. Du fait même que cette législatien doit être obliga­ toire sur ce territoire, il résulte que la validité de ces lois doit être jugée uniquement d'après les normes intérieures réglant leur formation et leur validité, ce qui signifie que la législation polonaise devant être obligatoire sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig ne peut être interpré­ té quo selon les lois polonaises. Le principe contraire ren­ drait l'adaptation de la législation polonaise absolument illusoire et serait contraire aux prescriptions de l'article

104 du Traite de Versailles concernant 1b s garanties. De la concepticn. du contrôle et de l'administration d après l'article 104, alinéa o, du Traité de Versailles, ré­ sulte logiquement le 'droit d'édicter les lois et ordonnances, dans les branches respectives de l ’administration, oui s que le contrôle sans un pouvoir législatif serait absolument illu­ soire et n'aurait aucune portée pratique. les prescriptions de 1 Article 15 constituent donc, par rapport aux chemins de fer, la garantie prévue dans l 'article 104 du Traité de Versailles, indispensables par suite de l ’attribution à la Pologne du pouvoir supremo sur ]bs chemins de fer. L’alinéa 3 de l'article o5 indique seul one nt les limites de ce pouvoir législatif, définies dans 1* article il de la Coninnt icn, qui contient les dispositions concernant la protection des inté­ rêts de la Ville Libre de Dantzig. Sous ce rapport décideront les dispositions des accords d’exécution, qui doivent être conclus conformément à l ’arti­ cle 33 de la Convention. Ad Art. b6. La Convention polono-dantzikoise donstitu.è pour la Polo­ gne et la Ville Libre do Dantzig une source originaire des droits et devràrs réciproques sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig. Aucune loi dantzikoise ne peut contenir de dispositions contraires à la Convention. La Ville Libre de Dantzig, pour la mémo raison pour laquelle elle ne peut édicter des lois contraires à la Convention, a le hesDia devoir de changer ou d'adapter les lois en vigueur, à l'é ta t juridique et do fait, créé par la Convention. La même chose s ’applioue à l 'adminis­ tra ti on intérieure). L'acceptation par la Pologne du contrôle -41- ot de i admins u*r lion dorj oh omins de fer orée un a nouvelle situation juridique et de fait, dans laquelle la Pologne et Dantzig doivent agir en commun dans les limites définies pour l ’éxecution de certaines branches d’administration, Les garanties pr 3vie s dans l'article 104. du Traité de Versailles ne seraient point exécutées d'une manière assurant complètement l'usage et la. circulât i ai des chemins

de fer, a i la Ville Libre de Eantzig n’ é tai t obligée d'accor­ der toute aide et assistance dans 1' exécution du contrôle et de l 'administration des chemins de fer par la Sologne et cela tant par la voie législative que dans le domaine administratif. ■Chapitre. VII. Ad Art. 37. La Commission propose 1' établissement d'un tribunal s commun d’arbitrage destiné à résoudre définitivement toute une série d affaires pouvant provoquer des conflits et des désaccords antre les deun parties et qui par le ur nature même ne sont pas susceptibles de l ’arbitrage prévu par 1’ article 39 de la Convention polono-dantzikoise. Comme telles affaires la Commission prévoit ;

a/ à propos de, la juridiction compétente dans le cas parti ou lie r, b/ au cas où les tribunaux ou les autres autorités dant­ zikois es mettraient en doute la force obligatoire des lois ou ordonnances polonaises concernant le rapport de la Pologne à Tfentzig, c/ les questions de competence des deux tribunaux, d/ les différends civils résultant de la responsabilité du fisc polonais en vertu de l'article 20, alinéa S du present projet. Ad Art. 38.

Afin d'assurer aux décisions des tribunaux d arbitrage force et autoritéil faut les -Vv proclamer dîr eot c-iient g 5.8 ou. to ir s g en Polopne et sur 1g ter­

ritoire de la Ville Litre de Bantu ig ; c'est-à-dire que les tribunaux de a de us parties ne gérant paa obliges d’émettre d'arrôts drexécution de ces dicisi cns. Ad Art ° b9» Tous les autres détails concernant le Tribunal d'arbitr vu leur portée politicue, sont reserves pour un accord spe- -43 A If ÎI E Z E G

3>ntzisr le 27 i l 19 Si

(D

sur les questions de rationalité -u sujet du :oro jet polonais conce des autorités polona ises, des offices et des fonctiomr i- res polonais sur le te rrito ire de La Ville libre de I>antsia.

1. LTacquisition de propriétés et possessions par l ’Eta polonais et la situation des institutions de droit public sur le territoire de la Ville libre e Dan t z i g seront réglées d! les lois en vigueur à Dart t zi g. Une situation privilégiée ne peut pas être accordé à l TEtat polonais ni à ces institutions de droit public^

Hi It., présence es . utorités polonaise?,. des offices, ainsi que 11 exercice des fonctions par les fonctionna" ires polonais sur le territoire ce la Ville libre de Dantzig se­ ront pris en considér'-tion autant qu?ils sont -dvis ">ar 1er disposi tions de la Convention.

III. La représentation diplou? tique de 1-" République polonaise près de la Ville libre de D? an t z i g jouira de 1.. aêi.e

°ituation et ser' considérée de la iaene f'çon que cel est

dais à 11 égard des représentations diplomatiques d n? les relationa intern ati onaie e- IV. A tous les autres fonctionnaires et offices polon-i dont l'a. présence sur le te rrito ire de l v Ville -^ibre de ;,tnt- 2ig est prévue par la Convention une situation privilégiée ne peut pas être accordée- Il en résulte que les fonctionnai- res de cep in stitu tio n s sont soumis à 1- coapt ten ce des

tribunaux dantzikois» > ux r u to rités administratives et aux impôts et ne jouissent c 'aucune situation légale privilégiée*

! 1 ) Texte fourni par le Coarniss- ire pénéral polonais. pexercice des droits de souveraineté sur le territoire

(je Dr ntzig upp . r tient exclusivement aux utorités dantzi-

toises. In est in: duiseiblo que les autorités polonaises

à Dr ntzig entretiennent des r elr tions directes avec les autorités dr ntzilzoiees. Ces re lu t .1 one auront ea elusive; snt

lieu pr,r voie c iploia tique»

V. A$r nt ég .rd à la sinaul-rité des re 1 tions, il

paraît nécessaire de conclure un accorc dans le sens que

l'Etat polon; is puisse être mis en j use devant des t r i ­

bun.- .ux d■ ntziLois non seulement pour des prétentions récul

tant des biens inane ub le s situés sur le territoire de I n 1 2 r utres mai s aussi pour toutes/nretentions résultant du fonction­ nement des offices c u tori tés à I>ntzig, devant le? t r i ­

bun; ux ordinaires ou •: d::dnistr tifs, -ut nt q u T i 1 s u rie n

cette com pétence d* ne une situation juridique analogue

d’après les loi» d ntsikoiser e~vers 1 Ville libre de

3>; ntzig.

VI. Il nous p rra it dé^ir ble qu1 étant donné la différence des conceptions, les néaoci tions soient v at

tout limitées aux discussions des questions de principe

susmentionnée s. iJL_N .E-£ iL _45„

Aide-r_iéaoiro do la Oo • 1 s j.o , polonaise pour les quostions

de nationalité.

Duttzig, le 2 ju ille t 1921,

A l e déclaration de la Corroie s ion dantzikoise pour

les questions de nationalité du 87 avril 1921 uo «orn;jit la

situation des tiens d^tr t polonais, dos autorités polonaises

et offioos, ainsi quo des foncticnnairas polonais sur le ter­

ritoire do la Ville Libre Oo Bu--vzig, la Coui.iiseion polonaise

pour leo questions de nationalité déolaro oe qui suit :

La Cor-omission polonaise oonstate que le Trsdté do

Varsaill-re at la Co<: ve/rc ion polono-dantzikoise du 9 ïïovm.bro

sanctionnant 1 1oxistontio et lo fonetionngment dos autorités

polonaises et effioes sur lo territoire de la Ville Libre*, de

Bon1 2 L g t;t o ue cos au to rités et offices ont la qualité d 1 exer­

cer oertainas fonctions administratives à la plaoa des offi­

ces dantzikois ou en collaboration avec eux. La Gouvernèrent polonais doit dans tous les cas

veiller à ce que le fonotionnamont régulier de ces offices

ooit garanti an plaine masure { voir l 1 article 104 ciu Traité

de paix). Er: sc b-'.saA sur ces principes, ain si que sur lo

principe de 11 exclusivité du.pouvoir supreme do la République

polonaise sur nos autorités et offiaes polonais, la ooranis-

sion polonaise a élaboré un projet do règlement de la situa­

tion juridique do ces offices et l ’a transmis à. la Cojj iüaion iantzikoiso. Pour éviter des laal entendus et des controvorscs

possibles on a fait dans ce projet dos concessions considdra-

blas an favour do la Y il l s Libre u.o L>ri,<« la. Co-.qui g g ion doutaikoiso a pris vis-à-vis do ce

projet una position direct amant opposée à la conception po­

lonaise, on méconnaissant les droits at garanties assurés aïs

polo .ais par la Trc i t é de Vert,,.! :l.:S ot la Co .vr.ution, et pour

coûte raison alla ne pout pas 3 tre accoptéo comme base pour les

négociations ultérieures a

Lv. Co-. ■ i:. ci on tout en admettant que les questions

susmentionnées doivent 3tre absolument réglées et cela sur la

lasa d’uno entente mutuelle, tout en tenant compta de la situa­

tion légale 3 :-: is tante, et constatant qu’aile se laissera gui­

der par un esprit de conciliation, déclara encore une fois quT

sn cette question les négociations ultérieures no sont possi­ bles qu’en se basant sur le projet polonais. Par -’.o-isécusnt la Go ir-sior polonaise do mande une

déclaration de la part de la Con;- if; ci on dantzikoise si elle

est prete à continuer les négociations sur la base du projet

polonais, Au c .c 00 n traire la Co...:.lesion polonaise se verrait forcé o de considérer tous pourparlers ultérieurs sur les ques­

tions do nationalité comme étant sans objet.

Poyz 1 : F:-3 i ' -- le la Co . i:. io,

■polonaise pour les questions de

nationalité :

i : ) D 15 M B I H S E I . DSCItâB^lQIÎ PB XI. DEttaGASIOK jj TZ IZOISB (1)

ûu pu jet cio la question oonoarnant los tiens do 1 1 E : t p o lo n a is ,

31 o, u,' réponse au communiqué de la délégation polonaise an dj: a

3 .jr.il"Lot 1921.

D- .'tzig, la 9 juillet 19El.

Les oifices et les employé s polonais, cui sont admis

sur lo territoire de Ds; t.:igt on vertu de la Convention assurant à la Pologne le litr e accès à la mer, ne doivent en aucune façon

être enpechés dl exercer leurs services ou leurs emplois. L* eti-

vité régie menti-ire do cas offices doit leur otro garantie plaine-

3nt « la G-cuv ornement do la Villa Litr.i vn doit influencer u eu-

#ement leurs rapports intérieurs.

D-‘Ài. u sa dé cia ratio ri du 27 ■ vnil* 1921, l u délégation

dantzikois e n'a pas occupé un point de vue d iffé re n t. Eli î a dé­

cliné seulement les prétentions do la Pologne d1 exercer dos droite plus étendus qui auraient porté atteinte à la souveraineté do

D&"tzig. En n rtiaulisr elle a fait ressortir eue, à l 1 exception

ios représentants diplomat! c:ues, les employé s da cas offices doi­

vent relever des tribunaux et des autorités administratives da tt-y.i-

tois et ne pourront jouir ni uu droit i ! exterritorialité , ni “ti­

tres droits exceptionnels . S : .'.o , o vi-o on inion cui nT a point changé , il serait

indiqué de limiter les négociations a ces euestions de principe.

Dû a i r i on sera parvenu a s'entendre sur les principe.-., on pi ~rra - 48 - entamer dT autres négociations au sujet des questions spé­ ciales. Il est impossible de constater sur quels points la délégation polonaise a introduit des concessions au profit da Dantzig dans son projet p rim itif

3igné ; Dr. ZIEHE.

Cl) Texte fourni par le Commissaire général polonais à Dantzig. A N N E X E P

CONTRE [DECLARATION DE LA DELEGATION DANT2IE0ISE

au sujet dos propositions -polonaise

concernant lo ro 1 mont de la juridiction maritime du 7 juillet 1921.(1)

Dantzig, le 7 juillet 1531.

I .

LTarticle 8 de la Convention accorde à la République

polonaise le droit drorganiser les autorités nécessaires pour

1Tenregistrement et le contrôle de la faculté de tenir la mer des vaisseaux polonais, ainsi que pour les enregistrements dos

marins, Da délégation dantzikoiso en conclut qu1il faut en outre consentir que dans les relations administ

ce qui concerne les décisions et dispositions des dites autorités polonaises, soient compétentes les autorités polonaises sur le territoire polonais. Sous ce ranport les deux -parties sont du morne avis

II.

Les propositions ultérieures transmises par la déléga- tion polonaise et se rapportant aux autorités mentionnées dans l'article 6 de la Convention ne pourront pas être reconnues de la nart de Dantzig. Ces propositions créeraient une situation

exceptionnelle pour les vaisseaux et personnes polonais , qui ae serait motivée par aucune bonne raison économique. Les vais­ seaux et les personnes qui se trouvent dans les limites de la souveraineté dantz ikoise, sont soumis aux lois et autorités

dantzikois es. Ceci se rapporte non seulement aux questions du

(1) Texte fourni par le Commissaire général polonais à Dantzig. w so*

^r0it civil mais aussi aux questions dj droit pénal» Par conséquent o faut tout spécialement considérer la réalisation dos prétentions réelles contre un vaisseau commercial polonais dr après les pri:;ci- ..r je le loi dantz ikoise» De merào sont soumis aux tribunaux dant*-

"iliois tous les d é lits des équipages des vaisseaux commercirur pu- "or.cis commis so it sur terre soit à bord, les vaisseaux commerciaux polonais au point de vus de révision, de police etc, ne peuvent Joui 2

à 'aucun privilègec II faut prendre en considération quo d’ après la conception dantzikoise toutes les autorités polonaises fonctiovr; nt a Dantzig, à 1* exception du représentant exterritorial diplomati nu<;„

;cnt soumises aux lois et aux tribunaux dantzikois, quant à leurs installations dT offices et aux prétentions résultant de leurs acti­ vités, Cette question est déjà traitée à fond par la Commission sur les questions de nationalité et cT est pourquoi ce serait désirable confier la discussion ultérieure sur cette question à la Commis- non dantzikoiso0

III.

Quant aux enregistrements dans le régistre maritime polo- nuis, la délégation dantz ikoise propose de conclure un accord pour

! raisons économiques et dans l'e s p r it de la Convention, d7une telle lanière, quo l'office d’ enregistrement polonais soit obligé à effec­ tuer des enregistrements dans le registre maritime polonais, à con­ dition dTobtenir le consentement du Commissaire général de la Répu­ blique polonaise à Dantzig, mais sous cette réserve que la Pologne 30it tenue responsable de chaque perte quand ce consentement du

KEïissairc général ne sera pas accordé ou sr il est donïté avec un K-tari, Comme cette question, indépendamment des raisons économi­ e s, tombe dans le domaine de la loi "Bcchtshilfev, on propose do l'-tiisncttre lr discussion ultérieure sur cette question à la Corn-- -ssion juridique, r v , . c 11 on d o I * :• 1 1 o nan d -51-

Eote du Gouvernement de D- ntzig au E;-ut Oo; irise ire

i:\ 'j'i'; ; :.3 rS: üo-re.Vbre ISSi

Excellence,

iv.ns sr note du 30 août 1? 23.f le Représent-nt ci- p] o..:.tique de la République de Pologne r , confor aèrent

à 1 Tarticle 39 de -la Convention, soumis à la décision de votre Excellence les questions énumérées ci-*f près, or, i ont trait à des différences à fapprédition entre la VillLe libre de la Pologne et n'ont pu être résolues à la euit<;e des négocie tions qui ont eu lieu récemment entre Dr ntzig et la Pologne :

I. - Statut juridique des biens -upe, r ton- nt eu fisc polon'i s sur le te rrito ire de 1 T\' 1 le libre ce > r tzi II..- Statut juriclicue a e e ; d./ieisir: tions, bu;:-a uy et fonctionnaires à B ntzig ; III.- St- tut juridique des navires polon is à

D ntzig- J Tai l 'honneur, au sujet de ce? questions, et de le note polonaise en d. te du 30 Août, de f ire r u non du Sénat de la Ville libre, las déclarations suivente s :

La Ville Libre de Dantzig reconnaît, r> q r considération, rux représentants diplomatique s de la Ré­ publique de Pologne à 1" ntzig et à leurs bureaux, le pri­ vilège de 1TenterriToriv.iltéo 311e est disposée, col:, e elle

V a toujours prouvé à la Pologne, à accorder à ces repré­ sent-'nts, une situation en tout point identique à celle cui est réservée aux re présent ' nt s diplomatiques et a leurs bureaux; conformément aux prescriptions du droit inter­ national. Comme il existe déjà des règles bien ét blies- -52- à ce pu .jet, il est inutile de f ire intervenir pur ce point une règlementation particulière »

Ce principe étant oosé, .j1 éc rte complètement pour la suite de 1 - discussion, la question du statut des représentants diplomatiques à B:ntzig.

3.

Pour rè'-ler les questions oui restent à tran­ cher, il convient, de l'avis de 1 ;. Ville libre, de prendre pour point de départ le principe de 1 Tuccès libre et assu­ ré à la i.er, qui a été g:.r- nti à la Pologne. Ici toute­ fois, 1 Ville libre arrive à des conclusions qui s1éc rtent du point de vue polonais.

les dispositions de l r article 104 du 2r i té de

Vers ille s et de 1 Convention conclue le 9 novo bre lv 20 en application du dit tr ité, ne doivent être considérées que du point de vue de 1 T ccès libre et assuré à 1 ,.er, g r,nti à la Pologne•

C1 ect sur le principe de 1 g-r ntie de ce libre accès que les dispositions précitées se fondent, a ie c’est aussi p r lui ouTelles se trouvent li_it ées. i question des droits reconnus à la Pologne J à cet ég rd est complètement réglée jx.r les consentions . .e - ti orné es plus haut. 1 Polo­ gne n fest ' s fondée à r c'cl Lsr sur ce point ce nouve u droits plue étendus* Il ne peut PTagir ;u intenant, en restant dans le cadre d"s dispositions précitées et en consid ér nt leur objet, que de les expliquer et d 1éuict r des dispo­ sitions plus préciser, en vue de leur anplic ti on or tique.

L Pologne se.Pole ■ voir perdu de vue les princi­ pes oui viennent d’être énoncé?. 311e -..rrive, a-r suite, a une conception erronée des circonstance? et :éconnait par ses -58- exigence s; la situation telle qu Telie a été créée par le

Traité de Versailles. Elle réclame, dans sa note du 30

/ont» des droits entièrement nouve ux, dont 1 T ppliortion,

au point de vue politique» pourrait rvoir d'importanteg

conséquences. Ces prétentions non Feulement no trouvent aucun point d'appui dans le Tr: ité de V ersailles et d ns la Convention, mais encore elles Font en contradiction

avec l'objet et l'esprit des accords précités® Lorsque la Pologne, pour ju s tifie r ses demandes, invoque à diverses reprises la logique, je regrette de constater que la thèse

polonaise manque précisément de logique à un degré consi­

dérable* Il est 11,possible de conu-ovoir comment les exi­

gences formulées peuvent se fonder f u t le droit reconnu à

la Pologne d'avoir libre acoès à la mer, ét nt donné ques

même si ces exigences n'ét ient pas satisf ites, le droit

de libre accès à la mer i ne serait, en aucune frçon, restreint

ou mis en danger»

les exigences polonaises ne peuvent se concilier aveo les droits dfun Etat à l'indépendance, tels qu’ils ont

été garantis à la Ville Libre par le Trrité de Versailles®

Faire droit à ces exigences, ser .it créer un état flans I !Etf t e t lim it ér de façon intolérable le droit de souve­ raineté de la Ville Libre sur son propre territoire. On

pourrait dire que c'est précisément la Pologne qui ignore ici la situation juridique créée par le Traité de Vers illes et

qui, par les prétentions qurelle f i t valoir maintenant ,

semble chercher à obtenir, au moins en partie, les avmW ea que, pour dos motifs fflûrement pesés, le Tr ité de Vers ille s et la Convention lui ont refusés. Il nous semble quo cette attitude est en tous points conforme eux voeux et aux des­

seins clairement exprimés, au mépris des dispositions du Traité de Versatile s, par la Presse polon-isojau sujet de D-ntzig et de ses relations avec la Pologne, principalement après la conclusion de la Convention du 9 Novembre 1920.

H tflot -fM n ri ^ fi 1 î ~1 o r: '.ffinp Vin t ni] S 7 fi PnlftPTIfl.- -5 ' - d n s s--' présente note ? réclame? nonseulement pour elle-même

et à tous égard o» une situation d Exception sur le territoire

de la Ville Litre de I>& ntzig* mais encore prétend à des

droits de souveraineté et cherche à restreindre considéra-

Tôle .Lent l ’autorité do !• Vrille Litre, en matière de politi­

que intérieure et les droits qufelle possède on vertu de son indépendance. G!est pour la moine raison que la Pologne cher­

che à in sta lle r et à organiser, dans la mesure qui lui con­

vient; ses services administratifs et ses "bureaux sur le terri­

toire de la Ville xdbre 3 à leur conférer un caractère à*autori­

té* à faire jouir du privilège de 1r e : • ter r i t or 1 ala 1<5 tous ses

fonctionnaire s et même leurs famille ss ainsi que tous les navires

polonaiSîà garantir enfin à tous ses représentants civils et militeire s un statut juridique spécial, Il est aisé d’aperce­

voir les conséquences de ce? demandes) car la Pologne occupe

déjàrtoij dt:ns ses bureaux» environ 3 000 fonctionnaires et

personnes off ici elle cs sons compter 2e personnel des chemins

de fer de Dan t z ig9 qui doit passer au service do la Pologne. Il est donc cl ir que les exigences polonaises mettent grave­

ment en danger la souveraineté de la Ville Libreo Le plus il faut

"bien se rendre compte que ces exigences crécr ient une situa­

tion extrêmement préjudiciable aux relations et à la collabora­ tion féconde des deux 3t--ts et de leur population» La Ville Libre doit donc s’élever de toute son

énergie contre les prétentions injustifiées de la Pologne.

0 .

En ce qui concerne le dét il Ses trois questions

énoncées plu®, haut, j !ai l ïhonnerr d o 'présenter les rem rques

suiv ntes;

■ - :mv î* 6 qu est_i on, -

Les exigen ce s. polonaises» au sujet de 1 - situation

juridique du fisc polonais et des biens de l TEtat polonais -55- en territoire re I> ntzig» viront à vcuctraire entièreuent le fiec polonais à 1 . coi pétence des utorités judiciaires e c administratives de Dantzig. L Pologne fond e ses prétentions sur le principe reconnu du droit international, t. ux te rue s duquel aucun Etat ne doit être cité contre ron gré devant les utorités compétentes d’un autre ~t.‘ t. i r ce principo de droit international souffre une exception éga lement reconnue en ce qui concerne les tiens immobiliers situés sur le te rrito ire d’un ...-t t étr n^er. Or la Pologne refuse, dans le cas présent, d 1 admettre cette exception générale ment admise, dont elle re stre in t d’a illeu rs not blement la portée .

C’est d-ns cette interprétation restreinte quTelle semble trouver le seul motif lui permettant de chercher à obtenir un règlement explicite de la questions alors que si l ’on appliquait intégralement los principes du droit international, il ser it superflu de f'ire intervenir pour cette question un

règlement spécial»

C’est également en altérant le sens des prescrip­ tions du droit Internation 1 que 1 Pologne prétend sous tr. ira

à la compétence des autorités de I* ntzig» les biens immobiliers situés sur le territoire de le. Ville Libre, -lors qu7elle a acquis ces biens p r voie de cession, conformément au Trai­ té de Versailles ou à la Convention . Aucun principe ne sert de fondement à la thèse d7après 1 . quelle ces biens devr ient

être distingués des autres et faire l'objet d’un tr - 1 te ment particulier. Aucun principe d’ailleurs ne pourr it être invo­ qué, car il n Ty en a pas qui justifie en soi ces prétentions»

Le vr i motif, tout extérieur, de ces exigences polonaises est que la plus grande partie des bien immobiliers appartenant au fisc polonais sur le territoire de la Ville Litre provien­ dra des biens cédés et que la Pologne cherche, en définitive, a limiter, autant que possible, la souveraineté de la Ville

Libre. la Ville libre » ;u contraire, est dT av i s que non

seulement d’après les us g es du droit international, le fi so

polonais doit se soumettre à la compétence des autorités de

DB-ntzig, pour tous les biens immobiliers lui appartenant,

situés en territoire de la Ville Libre, quel que soit c’ail­

leurs le mode d Acquisition de ces biens, cris encore que la

compétence desdites autorités de D ntzig doit être considéra­

blement étendue, d Tune manière générale à 1 * égard du fisc polonais. Le principe 5u droit Internationa 1 mentionné plus

haut, n*a pu être maintenu partout dans la pr: tique. Ce prin­

cipe, pour répondre aux nécessité de la Jurisprudence ? été,

5ans les traités internationaux, modifié à plusieurs repri­ ses dans le sens d fune extension de compétence* De même, dans la science du droit international, s’est manifesté un fort

courant dTopinion, tendant â étendre, drune LBnière générale,

la compétence des autorités dTun Etat vis-à-vis des Etats

étrangers. I l faut voir là, dans le développement n. tu rel du droit, la conséquence naturelle des relations économique s

toujours plus étroites entre les Etats civilisés, l ’on doit tout particulièrement reconnaître cette nécessité pour les rapports entre Dantzig et la Pologne. D’ illeur s, il ressort

de 1T rticle 6 du pro Jet polonais que la Pologne se rend compte elle-même qu’i l est impossible de se conformer complè­

tement à son point de vue. En tenant compte de ces circons­

tances particulières, le principe énoncé ci-dessus a été recon­

nu par la décision, déjà en vigueur, du Haut Commissaire, en

âats du 5 Septembre 1921, à propos de la question très impor­

tante des chemins de fer; i l est d it, en effet, au par' gra­

phe 12 o ) que cette décision, que toutes les questions qui

Juchent 1 "’administration des chemins de fer polonais sur le

"tarritoire de 1 - Ville Libre sont soumises à la compétence k

être invoquées ici en f .vour d’une extension générale de

Inapplication de ce nv in ci pc» Du fa it que la Pologne possède flee biens- pur lo te rrito ire de la Ville Libre» que des bureaux et des fonctionnaires polonais se trouvent sur ce morne territoire et y exercent leur activités, un nombre asrez considérable de ré­ clamations per ont présentées contre le fisc polonais» Ce serai‘i nuire au droit d ’ester 6 9 justice et à la projection légale des Citoyens de Dantzig que de les obliger» dans les circonstances particulière s qui régissent la situation de Dantzig, à faire valoir éventuellement leurs droits contre le fisc polonais, devant les autorités polonai sof? h or a de leur pays»

De memes la Ville Libre doit demander que le fisc polonais» pour les biens qui la i appartiennent sur le te r r i­ toire de la Ville Libre, soit d'une manière générale, soumis

à 1 5 Administrât Ion à *ïïtat:. spécialement en ce qui concerne le droit pour l^rdministration de la Ville Libre d7 élever les impôts» et celà dans la mesure où» comme c ?est le cas pour les chemins de fer, un règlement distinct n^'est pas intervenu pour des motifs dfordre particulier» Il nTy a nullement lieu de prévoir, pour l ’en semble j, une dérogation, que dT ailleu rs le droit international ne connaît point» Cette dérogation tondrait seulement, à léser la Ville Libre» Il est impossible de prétendre que lf solution que nous demandons porte préjudice au libre accès de la Pologne

à la mer» car cette dernière question n7a rien à voir avec notre solution. Lf Pologne? eu égard aux circonstances locales toutes particulières} serf soumise aux lois et autorités de la

Villa Libre, en tînt que fisc et au même titre que d?autrès personnes civiles. Elle j ouïra aussi 5 o la mGrna protection légale = La Ville Libre est également astreinte, à 1 ?égard de -58-

Pologne à ^ observation âe ce s lo is, qui constituent une garantie contre toute i-enrce arb itre ire aux droits bien fontKs de la Pologneo Si, toutefois, la Pologne, dans certains cas, estimait se trouver en présence dT une atteinte à ces droit Sg il lui resterait le recours à la procédure d’appel, prévue pc r 1 T ar t i c le 39 de la Convention» 59 truest ion, -

En oe qui concerne la situation aaa administrations,

bureaux et fonctionnaires polonais, il y a lieu d'rbord

a'établir quels sont les administrations et bureaux que la Pologne est autorisée à maintenir sur le territoire de

la Ville libre, et quelles sont les fonctions qtji leur se­

ront dévolues. Alors seulement on pourra décider s'il y

a lieu d'appliquer à leur situation des règles spéciales

at dans quelle mesure une solution de ce genre aura à intervenir.

Lee administrations, bureaux et fonctionnaires sur

le territoire de la Ville de Dantzig, nTentrent en considé­

ration que dans la mesure où. ils sont prévus expressément par la Convention liée à l rAccord du 24 octobre 1921 entre

Dantzig et la Pologne. Ces traités, dont 1'interprétation

résulte de 1'objet de l'Article 104 du Traité de Versail­

les, suffisent à préciser la nature et 11 étendue île leurs

fonctions.

Sans tenir compte des représentante diplomatiques

ci e la Pologne, qui ont été écartés dès le début ae la présente discussion, l ’on ne doit, aux terres des traités,

tenir cor.-pte que des bureaux ci-après:

a) bureaux de la marine et bureaux polonais d’en­

gagement des équipages, considéré corme servi­

ces annexes de la représentation diplomatique.

Article 8 de la Convention, Article 172 de l'Accord du 24-10);

b ) inspecteur polonais du service des douanes

(Article 14 de la Convention, Articles 200 à

203 de l'Accord du 24/10; c) adm inistration polonaise des chemins de fer pour le territoire de la Ville libre de Dant­

zig (A rticles 21 et 22 de la Convention ) ;

d) représentant polonais auprès du bureau du

commerce extérieur de Bantzig (Article 218 as

l'Accord du 24-10); -60-

o) administration oo louai so des postes et télégraphes

dans lu port de iuantzig (Article 29 do la Convention,

A rticle 149 et suivant a au l ’Accord au 24.10).

Cotte énumération montre que la situation actuelle ne r5pond en rien aux dispositions des traités. lions ajoutons, en annexe (1), une liste qui indique les fonctionnaires et bureaux

ç[Uù la Pologne maintient à Dantzig s m u s aucun motif légal et, par suite, indûment*. On ne peut même prétendre que cette liste soit complète. La V ille lib re se voit dans 1 O bligation de demander que tous ces f one tionna ires et bureaux, dans la m esur u où leur présence n 1o s t pas ju s tifié e par des t r a i t é s , q u itten t le t e r r i ­ toire de Dantz ig •

On ne aoit pas faire figurer au nombre dos bureaux dont la liste a été donnée plus :*aut (bureaux et f one ti onnair .,3 autori­ sés par lus traités), l'administration polonaise aes chemins de l’or pour lo territoire de la Ville Libre (paragraphe c). Lo statut et la situation de cutto administration, en effet, ainsi que la situation des fonctionnaires qu'elle ...ploie, ont été déjà en principe définitivement réglés par lus décisions au Haut-Commissaire relatives à la question des chemins de for; dans la mesure où l’application do ces décisions exige, pour curtains cas d'espèce, un règlement plus détaillé, le s cas du ce g en ru font l ’objet de nugoeiati ons entre les a eux Etats » Ils doivent etru réglés à part,

ü"t par conséquent ne pas en trer en ligne au compte lorsqu’i l u ' agit

°.u règlement général visé ici par la Pologne - Do mono les inspecteurs polonais au service aes douanes l'D) et lu représentant polonais auprès du Bureau du commerce exte- Q ur a o Dan t z i g (d) (ce dernier est placé dans la mémo situation

-;ote du secrétaire général • (1) Voir Annexe 13 ue la décision au Haut-Commissaire du G décembre 13 =21» •ei- que les inspecteurs des douanes* dTaprès V A rtic le <318 de 1-Àccord ia 34-IO j, n 1 entrent pas en considération- Les prescriptions du trai­ té ont réglé do façon complète la situation de ces fonctionnaires et l'étendue de leurs attributions* Leur role consiste à exercer une surveillance à l Tintérieur des administrations de la Ville Libre auxquelles ' ils sont rattachés., et ils constituent des organes in­ termédiaires entre les autorités de la Ville Libre et les autarités polonaises. Ils n : ont à exercer à l 'extérieur s vis-à-vis du public, aucuns fonction officielle, ne peuvent prescrire officiellement au­ cune disposition ni aucun règlement ayant force d‘application pour la population; par suite, ils n1 ont pas vis-à-vis do la population de

'teitzig la situation de fonctionnaires » Il n1 y a donc aucune raison ’e fait ou de droit, pour leur conférer, par des dispositions specia­ ls, la .situation que prévoient les projets polonais»

La situation est essentiellement la meme pour les autres ureaux : bureaux de la marine et bureaux d 1 engagement des équipages

a), administration polonaise des postes et télégraphes dans le port

g Dant z ig ( e ) °

Ges divers organismes n1 exercent pas non plus à l1 extérieur [is-à-vis de la population, des fonctions leur conférant un caractère 'autorité. Ils représentent plutôt des institutions créées pour des

kîs économiques et servant exclusivement les in térêts et les ne c e s -

b“8 économiques de la Pologne. Ils n1 ont rie n à v o ir avec l.a popu-

tionr de Dantzig, vis-à-vis de laquelle iis n1 exercent aucune f one'* 0n leur conférant autorité, et ils ne disposent point de pouvoirs

permettant dTédicter des prescriptions ou règlements qui aient

rc0 dTapplication pour la population de Dantzig. Los fonctionnaires sciployés de ces administrations nT ont donc pas non plus vis-à-vis

la population de Dantsig le caractère de fonctionna ores et, par H il n’ y a aucune raison ni aucune nécessité de leur conferer situation spéciale, comme le désire la Pologne» LT é tude ci-dessus des divers bureaux et fonctionnaires la:'"ais à prendre en considération démontre qu1 i l n 1 y a aucune raj.~ i^idique , ni aucune nécessité, de régler, d 1 une façon generate , leur statut dans une mesure a u ssi large que la Pologne le demand e ° l'ensemble des exigences do la Pologne à ce sujet procède, comme venons de la démontrer, de déductions erronées, car elles se fondent gur l'idée que les bureaux ut fonctionnaires polonais à Dantsig

"auraient à exercer des fonctions officielles vis-à-vis de la popula­ tion locale, c’est-à-dire des citoyens de Lantzig". l)e plus, la

Pologne ne tient pas compte du règlement intervenu pour les questions soulevées par elle, aux terne s de l'Accord du J4 octobre et des déci­ sions, déjà en vigueur, du Haut-Commissaire au sujet de la question dos chemins de fer. Il y a lieu, d'ailleurs, de remarquer à ce sujet quo la

Ville Libre, dans sa déclaration (Annexe E à la note polonaise) , a nettement expliqué qu'elle n'exerçait aucune influence- sur les rap­ ports intérieurs des bureaux polonais « Cela s'applique tout particu­ lièrement aux fonctionnaires polonais , au point de vue des questions do discipline. Je n'hésite pas à reconnaître expressément ce principe une fois de plus. Dans la meme déclaration, la Ville Libre a, en outre, donné l 'assurance que les bureaux et fonctionnaires polonais no rencontreraient aucun obstacle dans l 'exercice de leurs fonctions ot de leur service et que la faculté d'exercer 1'activité prévue par les règlements leur serait pleinement garantie. Dans l'accord du

octobre, une série de prescriptions assure à chaque bureau l'exer­ cice de son activité. Dans le meme accord, des dispositions ont été

Prises pour garantir à ces bureaux la protection nécessaire de la

Part dos autorités de la Ville Libre, régler leurs rapports avec colle-ci et instituer une protection légale réciproque où des accords

3 Pu ci aux interviendront , selon les besoins des différents s or - vie os.

Cette situation ne nécessite donc nullement un règlement générale Par contre, il semble nécessaire de prendra des disposi­ tions pour que le bureau polonais d'enregi strement des navires 2. Dantzig, s o>;s réserve dIun accord à conclure pour régler les détails» soit astreint a inscrire sur le registre polonais les requêtes des ressortissants de Dantsig, nécessaires à la sauvegarde de leurs droits et revend i cations, privés de la même manière nu' il inscrit 1 os requêtes des ressortissants polonais » Cette demande ( Voir Annexe F 5 à la note polonai­ se) a clé j a été faite oar la Ville libre à la Commission rit ime, lors des négociations entre la Pologne et Lantzig, sans cm1 il ait et" possible d'arriver j, un accord eur ce point. Lour des raisons économiques, et 6 ans l ’intérêt du commerce et do l 1 industrie, la solution ito posée plus haut est nécessaire.

i R O I o I IÜE j î . 7 J 3 T I H F .

Les exigences présentées par la Pologne,, clans sa Ilote du 30 août, au sujet de ses navires dépassent encore les prétentions exposées a un: ~?\r‘ graphes 1 et 2, car elles visent

-• obtenir une situation e -écialo )Our les biens '.rivés appar­ tenant à des ressorti ne rts 'olornis. D" près les raisons qu'elle invoque de n s l 1 annexe î- de sa ilote, la Pologne désire

■pe tous les navires polonais, -endant tout le i.emos qu'ils se trouveront dans les eaux de Lantzig, échappent aux ^ou- Toirs législatif, exécutif et judiciaire de la Ville Libre»

fologne croit pouvo ir qamyor cette prétention, qui n'a üaiaaiy été émise entre des Stats c iv ilise s, si r son droit

ïg accès libre ot assuré à la mer; il ressort de est argument, ^ seul quT 11 o invoque, que :,1 1 on devrait créer un état de

'boa9g anal o rue . celui qui se ro 'uirait s i le port de ^ntzig se t r o u a i t sur le te rr ito ir e de la Bc/oubli ue de '°lognan. Ces exigence : ne ne usent se fonder, ni sur le Traité de "illes, n sur 1 ; Convention. Li i es sont en cou t.. adi c i ion non seulement a toc 1 1 o:-prit de cos traités, mai c encore avec les disnos iti ons ex plicites de l 'a r t . 10 de la Convention, Aux t ermes

de cet articles s les navires polonais dans le =ort do Dantzig

doivent faire l'objet, de la part des xm voire de la Ville Libre, du mémo traitem ent que les navires do Dant zfpa Ils ne d o ■ vo r. t être frappés dT aucune mesure d ‘exee pei ont -fiais ils restent

soumis, de la même manière ; e t dans la mémo mesure que les na­ vi j e s de la Ville Libre, à la législation de Dantzig et aux tribunaux judiciaires et a dm in is tratif s de Dantzig. Cette dis­

position limite* d'une façon absolue, les exigences que peut présenter la Pologne au sujet du traitement de ses navires; elle garantit à la Pologne, d- une façon nécessaire et suffisante, le libre accès L la mer » Il nTy a aucune raison, de droit ni

de fait, dé Pi 1er olus loin que cet ue disposition ex resse de la Convention. Paire d roit à la demande do la Pologne se ra it enfreindre la Convention, restreindre sans r- is on la souve­ raineté de la Ville Libre et léser ainsi gravement les inté­ rêts do Dont zig o La protection lmp: le dos revendications privées

dos créanciers dant ziPois 5 s e r a i t , dans une mesura préjudi­ ciable a u commerce et au trafic, entravée et rendue plus difficile; on gênerai t en même temps la procédure crimi­ nelle 5 car tout criminel recherché par les autorités de Dantzig, pourrait, en se réfugiant à bord dé un. navire po­ lonais, se soustraire * l'action de la justice et de la

police de la V ille Libre,,

D Dans 1 1 exposé de cette situ atio n de droit et de fa it, pour laquelle i l n'y a pas lieu de faire intervenir un rè­ glement conforme a l 'e s p r i t du sr oj et polonais, je m'abstiens d'

entrer dans les dé te ils en p ru gram, .o (Annexe A) joint a la note

polonaise du ZO août, bien q ’il y ait lieu de présenter dos très objections/sérieuses, de droit et de fait, contre prei c? m i .1 toutes les dispositions do ce nrojot. Il suffit do ro.ppelor

ici que, par exemple, la question ô j le ^aotec ti on des in- sûgnos de souvo roi net 6 polorals. -o levée à l ’A rticle 7 du

to jet, est déjà réglée par le pe ara pho 103 a) du Code criminel de le Villa lire , or.a la quo s . i on le s Lan au es , partiellement oxpo séo à 1 ’ a r t i cl o 11 d u me : ne pr o j e t, a déjà reçu une solution aux termes de différentes dispositions do l ’Accord du 2 4 octobre; de même, l 'a r t i c l e 154 do 1 1 accord iréelté prévoit des dispositions relatives à la censure ot à la saisie des correspondances» et V arti cio 19 7 r "so it la question tra.téo ... l'Article 34 du projet,. Do plus, les articles 35 ot 36 du projet sont consacrés à dos questions qui ont déjà été réglées en substance par dos décisions déjà on vigueur du Haut-Commissaire ou oui font actuelle­ ment 13 o d j o ' île négociations onti t les deux états; enfin, la création du tribunal d*arbitra ".o prévu x 1 1 /.rfci cle 37 du projet annulerait Illégale mon t 1 7Article 39 do la C on von— ti on o

_ ±-J' 6 Mous avons encore' à faire les renat nue s suivantes du sujet de la note polonaise du 3 0 août»

l) Fous nous élevons contre 1 ' impitati on d'e près laquelle les négociations entre ùf ntaig et la .Pologne au sujot des tro is questions discutées olus liant auraient échoué par la faute des représentants do Dantzig. le Gou­ vernement de Dantzig, au cours de 1 Texamen de ces" questions ? s'ost laissé guider par le même cAsir de conciliation et la même bonne volonté qui l ’on animé pondant toutes les négoci tions ayant eu lieu entre la Ville aibro et la cologne. Les po M o i s sur les points Précités n’ont abouti aucun ré s u lta t, tor ce que la Pologne a refuse’ de faire droit au désir exprime

Par lu V ille Libre, c 1 est— à— dire do discuter, -e.fin do les ourle »6t>< lier par un a f? cor a , log différences d fppinicn fonda maritales qui s !

£taidnt fa it j our; La Po ] o gn g s 1 est obstinée à soutenir son r>r o je t dans ses détails, provoquant ainsi une discussion qui, ci ans 3 e s circonstances présentes, é ta it, de prima apfbord. vouée à 1 ' in- rucc.ès» les déclarations des deux parties (Annexas B, G„ D> ) jointes à la note polonaise prouvent co qui vient dTêtre dit,

2) La 7111e libre proteste, de plus, comtre 1 raffir- œtion contenue dans la note polonaise, aux termes de la-

naiio les fonctionna 1res do Dantzig, et notamment les juges, sont, en réali té des fonctionnaires prussiens» Au cours de la riode de transition;, des fonctionnaires allemands et prus­ siens en congé ont. a la vérité s pris du service à Dantzig^ conformément à la Convention conclue le 9 janvier 19 SO entre le Roi oh allées,nd et lo s Puissances alliées et asso­ ciées au sujet de la cession do Jemel et de Dantzig et à

1-a c coi d conclu en application de cette Convention, Toutefois, cet to situation a pris fin le 1er c juillet de la présente année. Depuis cotte époque , les fonctionnaires au service de la Ville Libre, et principalement les juges, ont quitté le ser­ vice de l ’Allemagne ou de la Prusse; ils sont exclusivement;

^puis cette dat es des fonctionnaires de la Ville Libre, possédant la nationalité dantzikoise, ayant perdu la natio­ nalité alleœndo, ou qui doivent y renoncer, à la suite ào l ’entrée en vigueur de 1 -/ar ti cl e 3 do l ’Accord du 24 octobre a

3) le cas des wagons—ci ternes sai sis, rapporté par la note polonaise, n’est pas présenté sous son véritable jour.

Jj°s faits s oiit les suivant s ; Le procureur de la Ville libre

s a is ir, conformément aux lois de Dantzig» plusieurs wagons- ùternos qui lui avaient été signalés comme ayant c te voles

*1 Bol ch a 21 emnd » La ,? Re i ch s t r env'ha ndgessllschaft j asso— dation juridique de droit privé s dé montra. gfaco aux attesta- -i>7-

tions offi ci el log le 3 fonc ti onna .r os a] ne nig que ces wagons étaient la propriété cu noioh alj a .and* Los wc go ns—ci terne s por­ taient encore les anciennes inscriptions all8.miides, nais on plus les lettres sans toutefois los armes polonaises* . . . . , , n , . , z marauûo Cetto dernière inscription pouvait très bien avoir été sur les wagons par les personnes non-autor itiées. Dos r 9 cherche s furent Entreprises au sujet du vol, nais elles restèrent sans résultat. Pour se conformer à la législation de Dantzig, le

Procureur de la Ville lib re dut ordonner la remise des wagons- citernes à la ”Eei chstrai.zhandgosellschaft” . liais, comme la

Gouvernement polonais prétendait que ces wagons étaient sa pro­ priété , le Sénat intervint pour mrotéger les intérêts po louai s. Entre temps, deux des wagons-ci te r ne s avaient déjà été remis

à cette société et enlevés par elle. On décida do surseoir à la remise des autres wagons. Bien que 1 Taffa ir e , en dro it, fut loin d’être claire, le Sénat estima cependant que les prescrip­ tions du Droit international s ’opposaient à la procédure a do 0 té o par le F inistère public conformément aux lois de Dantzig, et il se considère comme autorisé à décréter la mai n—levée de saisie, le Sénat s’était laisser guider en cette occa­ sion par le plus large esprit de conciliation à l ’égard da la Pologne. Les wagons-citernes se trouvent encore a Dant­ zig, oais sur ces entrefaits, le Re ich allemand a intenté à la Ville de Dantzig une action au civil pour recouvrer sa propriété, et il demande à la justice de Dantzig d ’ ordonner que les wagons— citernos lui soient délivrés. Ce procès — pour la durée duquel la ju s tic e , conformément aux usages du lieu, a. interdit la remise à une tierce nartie des wagons avant qu’une solution juridique ne soit intervenue - est encore en cours. la Ville lib re a fh.it apnel à toutes les ressources que lui confère la loi pour protéger les intérêts de la Pologne ’ians ce procès. Elle s Test tenue constamment en rapport avec c :>

la représentant diplomatique de la Pologne, Il y a 11 au dT

espérer que l ’action co;.i..uno de Dantzig ot de la Pologne, se­ lon la méthode nro nosée par la Ville Libre, aura pour résul­

tat de donner gain de cause en cette affaire aux intérêts de la Pologne.

Les autorités de Dantzig ont donc agi, dans le cas

présent, dTune façon correcte et conforme c, la législation de la Ville Libre, et le Sénat est intervenu à tous égards en faveur des intérêts de la Pologne- Dans un conflit antre la législation intérieure ot le Droit International, ot quand il y a place pour différentes conceptions Juridiques, les cas de

ce genre ne sont pas à ereelurs, et se bont dé J . présentée) à plu­ sieurs reprises au cours dos relations entre Jtatso Lorsque la

.Pologne reproche aux autorités de Dantzig d 1 a voir négligé sel emm en t le s dro i ts pc lo u a is, ce r o pro eh e est dé nué de fondement.

4) Do même, la note polonaise ire s ente sous un

jour qui n 1 est pas absolument exact, Taffairo des deux bateaux fluviaux qui ont été saisis. Un certain Herberger,

cio Kernel, avait re vu du Reich a'P o .,and, un seul permis d 1 ex­ portât! on pour trois bate rax pa ;*t;.ut iVAllomagno à destina­ tion de la T ithuanie, a condition de ne ras enfreindre a l ’interdiction exprosce do diriger ces vapeurs sur la Pologne, les trois navires, toutefois, ne furent pas dirigés sur la

Lithuanie, mai s envoyés à. Dantzig par une mai son d 1 expédition de Dantzig. Avant même d’etre e: pédiés, les trois naviroo avaient été vendus à une société polonaise; 1 1 un des v; perrs partit de Dantzig à destination de la Pologne; les doux autres restèrent à Dantzig pour y être réparés;' ils devaient en­ suite être envoyés en Pologne. Lorsque ces faits parvinrent a la connaissance des autorités» la saisie fut ordonnée afin de fflQttre obstacle a leur départ et la confiscation prononcée un

faveur de Dantzig. Los autorités de Dantzig étaient tenues à -69- pro c éder a in si, en vertu d ‘une prescription entrée on ■'-ir-.;.o:;. le 25 mars 19 20 (page 16 du code lo c rl), ot de iMccord

économique conclu entre le Reich allemand et le. Ville litr e , accord connu de la Pologne aussi "bien que de la

Société des Fêtions? et dont la Pologne a expressément reconnu 1 k validité. LTenauôt3 officielle £ étv-bli, sr-ns doute possible, que toutes les personnes mêlées à l Taf- faire, aussi "bien/soci eté polonaise que Herberger et

1 Expéditeur de Dantzig, 9?..voient que 1 Expédition non autorisée de vapeurs à Dantzig et la réexpédition, également non autorisée, de ces mêmes vapeurs, constituaient une infraction aux lois en vigueur, et quo cette infraction devait nécessairement avoir pour conséquence 1: confis­ cation des navires» On ne peut donc adresser, en ce cas, aucun reproche aux ntorités de Drntzig. Si toutefois , grâoe c ux efforts du Sénat, on a réussi à faire lever le confiscation, en faveur do le Pologne, cela prouve Feulement combien Dantzig» en tcut temps et en toute circonstance, s Test efforcé de donner satisfactio n dans la plus large mesure possible, rux demandes de 1 ' République de Pologne. P.

Je ue permets dT jouter (Annexe 2) un exposé sommaire du point de vue de 1., Ville lib re, à 1 f éo“ rd des questions discutées ci-dessus»

On trouvera sous ce pli deux copies de cette décl ration et de l rannexe.

Je prie votre Excellence, etc»..

(Signé) SÀHI.L Annexe 2C

Ré sumé »

I.

Lu Représentation diplomatique de la République

polonaise è D-ntsig et les locaux qu’elle occupe, jouissent

des privilèges d 'e x te r r ito r ia lité , conformer,ont aux principes

du droit international.

Tous lestions, meubles et i Meubles , se trouvait

.sur le territoire de la Ville Libre de L< ntzig, et dont le fisc

polonais est pro p riétaire ou possesseur, sont soumis au pc

législatif,judieiaire et exécutif de la Ville Libre de L'anbr. ig.

Le fisc polonais peut etre poursuivi devant les tribunaux orf>l~

uaires ou administratifs de Dante ig, et conf errèrent aux lois

en vigueur à Dantzig, pour toute revendication présentée au

sujet de cette propriété ou possession ,ou du service ou des

actes des autorités ou f onet i onnuir e s polonais sur le terri­

toire do la Ville Libre ' e Dantzig.

3» Il n! est permis aux autorités, offices et bureaux

polonais de sTétablir sur le territoire de la Ville Libre de

Lantaig, et aux fonctionnaires polon&is dry exercer leurs f '

tions, que dans les limites fixées par le Traité de Versailles,

la Convention du 9 novembre 1920 ou les accords spéciaux conclus

entre Dantsig et la Pologne • Toutes autorités, offices, bureaux

ou fonctionnaires’polonais, sur le territoire de la Ville ■ '■■ ■ ;

qui n1 ont pas été prévus per losdits traite s 2 seront supprimes a - 71 -

La situation et les conditions de l 1 adm inistration des

enemins do fer polonais sur le territoire de la Ville Libre du lantzigt ainsi que celles de ses fonctiomairos ont ôté, en prin­

cipe, déjà réglées par des décisions du Haut-Commissaire; toutefois 3lies pourront être réglées séparément, soit par des accords à

conclure entre las deux Etats, soit par des décisions ultérieures, conformément à l 'a r t i c l e 39 de la Convention» 5 »

La situation et les conditions des autres autorités, offices

(bureaux ou f one ti onnat res polonais, établis de droit à Dantzig,

Iont été réglées on principe par La Convention et IsAccord pclono- ItLaritzikois du 34 octobre 1931- Tout règlement complémentaire fera, |er. cas de besoin, l ’objet dTun accord entre les deux Etats, ainsi lou1 il est prévu dans les différents chapitres de l 'Accord du 34 i^toüre 1931 «

6~>

La règlementation d es rapports d 1 ordre intérieur entre

(autoritég, offices ou bureaux polonais à Dantzig, relève exclusi­ vement de la Pologne® I l en est de meme, en ce qui concerne les l'assures disciplinaires relatives aux f one ti 02222a 5 r e s polonais »

7.

La Ville Libre n 3 apportera aucune entrave air: autorités p fonctionnaires polonais, dans le libre exercice de leurs fonc­ ions. Sans cet exercice, les au to rités des deux Eta r 0:-t, dans la mesure du possible, réciporquoment assistance» Pot

que cette assistance et ces rapports réciproques ne sont | uS ô&core réglés par 1* Accord du 34 octobre 1931, ils pourront

'i~e l ’objet^ en cas de "besoin, c ? accords/ultérieurs à conclure les deux Etats o le Bureau polonais à 1 onrogistrornent des navires auprès

àe la Représentation diplomatique de la République polonaise à

Dantzig, accordera les demandes formulées par les citoyens de

Dantzig, en vue de se faire inscrire sur les registres polonais des navires pour sauvegarder et faire valoir leurs droits et revendications j comme s 'il s’agissait de demandes émanant de ressortissants polonais * les détails seront réglés par un accord spécial entre les deux Etats»

9 £>

les fonctionnaires, employés et militaires polonais ne jouissent pas de privilèges spéciaux sur le territoire de la Ville Libre de Dantzig. Ils sont s oranis, sous tous les rapports, au pouvoir lé g is la tif , ju d iciaire e t exécutif de la Ville Libre»

10 o

Les navires polonais, dans les eaux territoriales de is

Mlle Libre de Dantzig, ne jouissent pas de privilèges en dehors

àe coux qui leur sont garantis par l'article 10 de la Convention.

Us sont soumis, sous tous les rapports, au pouvoir législatif, Mi c lai re et exécutif de la Ville Libre. A m C g l OIT. -73-

B :0 ISIOIT TU I' •' UT - C 0 ~ " 'IS 3 ’ IF ], 1T MTE EÜ_6 _BJCU:!EtU 1921 (_a vco d c ux ■ no xes )

1) 10S Gouverne merits poloa is et & ntzigois m1 ont

d ce .aJQ dé do formuler une décision o anf orméme nt à 1 1 . .r tic 1g

39 do la Convention polono-dantzigoise , sur les questions

suivantes, au sujet desquelles ils nT ont pu aboutir à un accord :

1 ) Statut juridique des biens et propriétés ap­

partenant au fisc polonais et s lé es en territoire do la

Ville libre do Dantzig ;

il) Statut juridique des a dndnistr atijns polo­

nais es , de leu rs bur o aux e t de 1 eu rs f onct Icnna Ir es ;

ill ) Statut juridique des navires polonais.

2) Le G ou v or ne ne nt de 11 ’fat polonais a présenté un

exposé général de ces questions dars une lettre à laquelle

est joint un projet dec envent ion, en 39 articles, une note

explicative de ce projet et plusieurs annexes. Lo point

saillant du litige est que la Polo me revendique, aux ter­

mes du Traité de Versailles et de la Convention du 9 novem­

bre 1920, certains -droits d’E x te rr ito ria lité , pour les

biens , les fonctionnaires et les navires polonais, sur le Territoire de la Ville Libre. Le Gouvernement de Dantzig s ’oppose à ces d e x ndes : de psreils droits, décl a re -t-il,

ne peuvent nullement se lender sur le Traité do Versailles

ou sur la Convention du 9 Novembre 1920; si d1 ailleurs ces

revendications é t>.. i en t re cünnCiO $ t 1 e droit de libre accès

de la Pologne à la mer n Tan serait aucunement fo rtifié ; en­

fin, ces revendications sait inc œipatibles av æ 1 * j.adépon-

dance de la Ville Libre et aboutiraient à La or é tion d'un -74-

Eta t asm i 1 ;tnt •

3 ) Lg QciTVtir rocent polonais» d'autre part, £ it va­ loir que la Convention du 9 novembre 1920 n’est pas, en fnit, un traité international, conclu entre deux gt^ts égaux, raris simplement une extension des droits concédés à 1- Pologne par le Traité do Versailles, lequel a créé la Ville Libre de

Dantzig exclusivement dans 1' intérêt de la Pologne, et fin do lui assurer libre accès à la mar. En se pic? ont 9 ce point do vue, la Pologne soutient on outre que l'a r t i c l e 104 du

Traité àc Versailles, c arme aussi la Convention du 9 Novem­ bre 1920, visent uaicuement l ’un et l ’vutre à garantir le li­ bre accès de la Pologne à la mer. Et s i lesdits truités ont transféré à la Pologne certains biens dT gtat et certaines fonctions de l'gtat de Thntzig, il s ’en bu i t ,logiquement quo ces biens, y can pris les navires polonais, et ces services, y compris les fonctionnaires polonais, sent soustr ites à la juridiction et à l f autorité exécutive du Couv cr næ œ t de la

V ill e Libr e.

4) Partant de ce ooint de vie, ln Pologne prétend :

i) -,iu* il no s^ur-ait etre apporté aucune r e s t r i c ­ tion de la part du Couver n cia en t de la Ville Libre, sous fo r­ me d’expropriation, do rachat ou de préemption, aux droits que possède la Pci "ne â , r cheter, vmdre ou posséder des biens de toute espèce. ii) quo tous règlements snant dos o ut o ri tés po­ lonaises, dans les lim ites dos compétences de ch.33une d'entre elles, doivent ê tre observés à l'é g a l dos règlements émanant des autorités dantzigoises ; en d* <■ utr es termes que ces règle­ ments doivent avoir force de loi pour les citoyens, les auto­ rités et les tribunaux de la Ville Libre. iii ) çp e le Couva-notent polonais est juge de t>us délits, et, sauf certaines exceptions, de tous crimes com­ mis par ses f onctionnaires ou employes e t que la jurid-iC lu.0*1 du go uver n eænt de Lhi tz ig ne s'étend pas à ces derniers,

IV) que le part de Dantzig doit être soumis à un régime «juridique analogue à, celui qu'il a u ra it s ' i l é ta it en territoire polonais.

5] Si l'on examine d ’abord le oc. rv otère int erna. ti onal de la convention du 9 novembre 1920, par s rc i pho 3 oi-dessu s , i l ressort du Traité de Versailles que ce sont les pu is s," no es al­ liées et associées qui cnt négocié cette convention entre le

3 ou ver m mo nt de la Pologne et celui de la Ville libre do D-ntsig.

Par conséquent, ces deux derniers Et at s sont per ties contractan­ tes l'un et l ’autre et ce n'est pas la Pologne qui a imposé un traité à la Ville Libre de Dantzig. Les droits accordés à la

Pologne pur le Traité de V ersailles, con fermé ment à l ’article

104 de ce traité, demeurent inopérante jusqu’à ce que la Con­ vention ait -té conclue. Il est en effet nettement déclaré que les Alliés négocieront une convention " aux fins suivantes a.

Il me semble donc nettement établi que la Convention est réel­ lement un traité international entre les deux Etats en question, que les fins visées à l ’article 104 y sont définies, que seule elle fait autorité en ce oui concerne l'interprétation et l ’ap­ plication do ces fins , et ou' elle nT est pas simplement l ’ex­ tension des droits r c cordés à la Pologne par le Traité de Versailles.

6 ) Il m’est impossible de découvrir des r: ïs on s su f- f is an te s me p er net tant d’accepter dans toute son étendue la dé­ claration du paragraphe 3 ci-dessus, à savoir que la Ville Libre do Dantzig a été créée exclusivement dors 1’ intérêt de la Pologne ou exclusivement pour assurer à la Pologne un libre

ICC à la mer. En p a re il cas, en effet, la. Ville Libre de Dantzig aurait été cédée à la P0logne avec la province de Pos en et le " Corridor ". Or, à l ’article 87 du Traité do Versailles, qui cède co territoire à la Pologne, il est dit que u les sti­ pulations du présent article ne s 1 applique nt p rs au territoire de la Ville Libre a l>n tz ig, toi qu'il est déterminé à. 1».. r ti:

100 de la section XI ( Dantzig).

7 ) La thèse d5 ..pr ès le quelle 1' .r tie le 104 cm Traité d Versailles et le Convention du 9 novembre 1920 viseraient unique­

ment à rai*-an ti r à le Pologne lo lib re accès à lu mer me sembler ni

contest: ble. L1 a r ticle 104 indique que la Pologne doit recevoir

cii ce qui conce rre le libre accès à la mer certains droits étendu qui lui seront conférés par une convention à négocier pot’ les Ail

Unis il est do toute notoriété quf ~u cours des négociations, lot: demandes de la Pologne, 11 pour le lib re usa go et l e libre service du port cb Ihntzig en tant que n Ville libre n , que les Alliés durent recourir à un c cmpr mis et créer le Conseil du port c fin d'assurer à le Pologne " le libre usage et le libre service du port s ans porter atteinte à la œnood nation de ville libre 11 , nui avait déjà été conférée à Dantzig. C'est à la suite de cette Con­ vention que presque toutes les fins visées à l'article 104 ont if;

être remises pour éxéeution au Cens oil du Port et non à 1 Polo en Il nT en est pa.s moins juste et naturel que la Pologne exige qu'on lui garantisse le libre «accès à L. mer et il y a donc lieu d? ex-; - rainer quelles sont les garanties au* elle possède déjà et de voir sril est possible de lui en accorder d -autres „

8 ) L0s garanties que possède actuel 1 an ont l e Pologne pour assurer le libre p.: s sa pg par le port de P-n tz ig do ses ex­ portations et de scs importations sont les suivantes : i) Les Puissances Alliées et Associées ont créé un

Conseil eu Port qui comprend un nombre é :nl de fonctionnaires polonais et de fonctionnaires dantzigois et un président neutre.

C’est à ce Conseil q u' elles ont donné le pouvoir d'administrer, àe diriger et d'exploiter le port, etc... d'assurer en outre à la

Pologne, sens aucune re s tric tio n dans la mesure où le d e nr.n don t les besoins de 1 ' inrnor t at ion ou do l'exportation polonais » ? 7~

litre usage et le scar vice du port et des noyons de communication mentionnés à 1 5-r tic le 20, En d ’autres tor nos, c'est eu Conseil du Port et non à 1: Polo*- io qu’il inoa.bo de oourguivre les fins visées a 1 T or ticle 104, Le Conseil du port constitue donc 1- première dos garant ies dont nous venons civ parler*

i i) p-r suite de la décision du Conseil do la

Société dos Nations, en date du 22 juin 1921, l n Polo an e •- a -u

do très sérieuses garanties dT ordre politique et mil itriro, En

effet, le Hau t~ Commis sair o v été autorisé à s 5 •'dresser dir cet ■ - ment su Oouvor nome nt polons is pour 1' inviter à assurer le mt in -

tien de 1T ordre au cas où la Pologne s era it , pour un motif 1~ conque, empêchée s du da inomen t d1 exercer en fait les droits an1 elle possède aux termes de 1 a r t i c l e 23 de la Convention du 9 novembre 1920,

iii) C’e s t à la Polo ne q a ' à été confiée 1»- ir-;i- n istrt iofi des chemins do fer à voie normale, qui mènent c! o . . n territoire jusqu’aux quais où s'effectuent 1’ embarquement et le débarquement des marchr ndiscs qu'elle importe ou expert:.

Ainsi, au point de vue administratif; la Poloane jouit de com­ munications complètes ot ininterrompu es ave c la. hante mer , so " ; par voie ferrée, soit par voie d ' c u.

iv) Conformément à 1 1 r tic le 39 de la Convention polono-dan tz ig o ise , le Pologne peut, comme i r Ville lib re de

Ifintz ig demander au Haut - Commis sa ir e de formuler une décision sur t eus litiges qui pourraient s ’élever entre les deux Gou­ vernements. E lle possède en outre le droit d’on appel or de cette décision au Conseil del: Société des Notions. v) La Ville Libre e s t elle-ifeme profondément in­ téressée au maintien des transports polonais, vu que son axis-

le m'ême en dé pen d, -79-

9) Il y a donc lie u de croire que la Pologne possède des garant les seriuu s es et su ffis n tes pour le litre us ge t!.

services du port en vue de ses imnort-: tiens et çx.;ort' tions ; au*elle possède en outre un contrôle suffis • nt des services administratifs pour 1 os transports entre sac territoire et lr mer. Néanmoins, le Pologne in siste sur le f r i t que toutes ces garanties sont illusoires, si elle ne possède pas des droits com­ plets a! ex t or r i t or ir- li t é sur les biens, les fonctionnvir es et le s administrations de son rc escfct j.ntp on territoire de 1

Ville Libre. G 7 est à ces prétentions que le Gouvernement de

Dantzig s ’oppose de la. façon la plus for molle, en f visent valoir t ou te une série dT argument s f i ••jurant à 1 1 a me xo A.

10) Examinons d 1 abord la revendication polonaise :cc t ive ou dr oit d 1 a cquér ir d es pr o pr i ét és, Il ne s our r it 2 tr. o question dos biers dont le droit de prooriété o été attribué au Conseil du Port. 3n effet, aux termes de 1 ticle 25 ta, la

Convention, le Conseil du Port oossède le droit " de prend a o à. bail ou d'acquérir tous autres biens meubles ou immeubles. si-, tués sur le territoire de la Ville Libre, selon que le Cons al 1 le juaera nécessaire à 1 T <'da;inistr ; ti on, la direction ou 1 • ploitation du port, des voies d'eau et des voies ferrées dont il c la charge, ou à leur développaient ou amélioration. La

Ville Libre de .Jn.ntzig s 1 encage à prendre toutes aesur e s néces­ saires a our donner effet aux décisions du Conseil, et notammen : à procéder aux expropriations q u* il y r.urait lie u d'effectuer

à cet effot ". Mais, tandis qu'il est accordé au Conseil du Pon­ des droits très étendus, en ce qui c en cerne les biais si eu es sur 1 'ensemble du te r rito ir e de la Ville L i b r e , ...... il n’est donné à la Pologne que certains droits limit 4a, ai ml

que Vindiquent les termes suiv ants de 1T article 25, paragraphe

4 : 17 l a 711] c lih r e a Tcng«go %, ne pas refuser h la Pologne l Tex- prop ri ati oa, âaus des conditions 5 oui balles , des terrains et au­

tres propriétés nécessaires à 1 Texploitation des services visés h 1 ? article 21 77 „

le seul service auquel puisse sT appliquer cet article, et dont la Pologne ait actuellement la propriété ot >a direction, e!est celui des chemins de fe r à vois normale qui lu i ont été attribués, corne il en est fait état au paragraphe 9 [ i i i ) o.o

22 décision du 15 août 1921. le reste des lignes à voie normale est la pesroriétê du Conseil du port, qui se sert de 1 r adnènis t ra ­ tion polonaise des chemins de fer pour les administrer. On 15 encore plus lo in à l 1 article 30 : 77 La Ville Libre de Dantzig a1 engage à donner b. hall ou à vendre V. la Pologne, dans des con­ ditions équitables, les terrains ou les bâtiments nécessaires à

1 •installation ainsi quTau fonctionnement des services prévus h lrarticle 29 {postes s télégraphes et téléphones) , ainsi quTà

1Tarticle 21 77 , Ajoutons encore que la nécessité pour la Pologne is procéder h de grosses acquisitions do piopriétus pour assurer k s oa importations et à ses exportations le libre usage et servi­ es du port est considérablement modifiée par les termes de l Tar~ ticle 26 de la Convention qui précise définitivement le sens do l’article 104, paragraphe 2S, du Traité da Vers ailles, attendu l^'il lo répète presque textuellement : n Le Conseil aura 1* .

Eition d? assurer à la Pologne le libre usage et servico du port

£t dos moyens de communication mentionnés h 1 ?article 2 0 , sans suoune restriction ot dans la mesure nécessaire pour permettre _e tï'afj.c de 1 *Importât! on ou de 1 - exportation^ à destination ou en

Provenance de la Pologne 17. - 30 -

_ En ce qui concerne le Tr-: lté do V ersailles et laConve

Uonvention polono-d‘. n tzigôise - et oe so n t, là les doux do o in en

,ul le a que le toute décision doit so fonder - les points sui­

vants semblent a o quia, suas aucun doute possible :

a) Le droit d'achat est transféré de fia Pologne au Conseil

iu Port dans toute 1T étendue du dome in e de oe dernier : Le droit

de la Pologne à effectuer des achats dans le domaine du Conseil

© port nrexiste pas„ Dans les autre.- domaines, il est réglé

rur certaines fins nettement définies par les ternes de 1 Tengr- ipment pris par Dantzig de ne pas refuser 1 ' expropriation à la

Pologne dans dos conditions équitables, ( article 25, paragro• ou |:he 4 ). En o u tre, Dantzig s ’engage à donner à bail à vendre

la Pologne, à ôes conditions équitables, les terrains et bâ- tlnenta nécessaires à certaines fins bien définies » (Irt. 30 ).

b ) C'est au Conseil du port et non à la Pologne qu'il in- cnmbe de prendre les mesures nécessaires pour asdurer à la Polo-

ae les avantages stipulés à 1 T article 104, paragraphe y.

12.- Il appert de ce qui précède eue le quantité de biens

Qui doivent âtru lo propriété de la Pologne *>ur le territoiro

àe Ville Libre est fort limitée, ainsi que sa faculté dT en

cheter de nouveaux. Bulle part, ni dans le Traité de Versailles,

D- dans la Convention Polono-dan&zigroise il nTest i it mention

Vil soit nécessaire de leur accorder de droits dr ext-erritori;

nous avons déjà contré que les arguments epportés à 1 rappui ue ^ette revendication ne sont suffi se nient établis ni par l ’un, lût1 P£r l ’autre de ces traités. Il faut cependant admettre quai

bien dans 1 ’ intention des deux traités de permettre à h K°logna ia jemiss:.noe de certaines propriétés sur lo territoire d

| Ville Libre, Quoique ces propriétés puissent être protégées

‘S8l bien par la législation de D ntzig que per la législation - n i-

polonaise, I l aoatlo toutefois équitable d'accorder h l a Pologne pour la jouissance de ses prop ri étés- des facilitée analorina à.

csllc1^ i^x J-UÎ ont é t j acc oïd jos pour 1 os ch. eniins d 6 fo r an "pa~

yggrapua ni d s Lia, dé sis ron dii j- o aou u 102.L ? afin do lu.1 per-^ ott ~m

da jouir dos "bières qa^lla possède a Dantsig, sans atra astreinte

v - ca en si* à aucune obligation* au point de vue dos taxes et impôts,

üb,- Çnon t à la prétention polonaise d?exiger pour les navi­ res polonais le none traitement d ans le port de Dantzig ou a c lui dent ils jouiraient à arm un port polonais, non s eulement elle est en opposition avec 1&a droits de souveraineté du Gouverne­ ment de Dantzig, mais encore avec les droits reoozinua au Conseil du poi b„ Si en $ ni dans le Traité do Vers ailles ? ni dans la Con­ vention du 9 novembre 1920, ne parue t de sour-enir une paroi 11 e thèse. Toutefois, comma les intérêt#» de Dantzig et ceux do la

Pologne s ont intimement liée'' dans toutes 4 es questions marin::; a, lo Gouvernement do Dantsig pourrait sans douta accorder aux navi­ res polonais qui utilisent le port des conditions plus favorables quîeax autres navires - aux ternes d ? un accord à conclure entre i02 doux r! oats„ 14,- Les droits i Tox terri tori ali té que réclame la Fologrc favour do ses f one ti onnaîrea ot de ses employés en service sur le territoire do la Ville Libre, ne sen tien t se fonder sur aucun article du Traité de Vers aille s ou de la Convention, si cfl a Tost

Psut-etre sur 1 T art ic i c ICI, paragraphe 5 5 où i l est d it que 1 *ur les objets en vue desquels lys Puissances Alliées ont conclu la Convention est da n pourvoir a ce qu^ aucune discrim ination s Dit f,Jite^dans la Ville litre do Dantzig, au préjudice des nationaux

Polonais s et autros personnes d?origine ou de langue polonaise, 11 Ce but se trouve atteint par» ,, „ „ „ "Su­

ies a rtic le s 33, 34, et 35 do la Convention, néanmoins, il n'y est question nulle part d’accorder le droit d’exterritorialité

à ’’des nationaux polonais ou à d’autres personnes d’origine ou de langue polon&i so". jjn outre, la thèse polonaise se

trouve encore infirmée par l ’a rtic le 35 do la Convention

portant ’’qu’un arrangement spécial sera conclu ... pour régler

l 1 exécution en Pologne et, respectivement, l’exécution sur

le te rr ito ir e do la Ville lib re , des jugements respectivement

rendus par les tribunaux polonais et dan t z i ko i s, la poursuite

des criminals réfugiés sur le territoire do la .-Pologne ou de la

Ville Libre de Dantzig, ainsi que leur extradition et toutes autres questions d’ordre judiciaire”.

15) — Le motif principal pour lequel ont échoué tous les efforts jusqu’ici tentés pour conclure un ’’arrangement spécial entre la

Pologne ot la Ville Libre de Dantzig, on vue de régler .... tou­

tes les autres questions d ’ ordre judiciaire” se,able donc rtro le suivant ? le Gouvernement de la Pologne désire imposer ... Dantzig dos conditions que Dantzig trouve inacceptable ot qui ne peuvent se fonder sur le Traité de Versailles ou sur la Convention du 9 novembre 1920,,comme cela a été montré ci-dessus. Dantzig, d’au­ tre part, objocte qu’il existe, sur le territoire do la Ville

Libre, ni us de fonctionnaires et de services administratifs po­ lonais que le Traité de Versailles ou la Convention du 9 novembre

192 0 n 1 en prévoyaient. Toutefois, c’est là une question qui n’­ est pas du ressort de la présente décision. Cette décision, en effet , vise exclusivement le statut juridique des biens, des

services administratifs ot du personnol polonais sur le terri­

toire de la Ville Libre (voir paragraphe I ci-dessus). 16) — J'ai donc lieu do croire que si l ’on accordait a la o-

logne tous les droits qu’elle réclame, Dantzig, étant donne les résultats qui s ’ensuivra ion t, et que j ’ai indiqués au - 83-

pa ragraphe 4, n> pourrai t plus s ’appeler la Yillo libre. 3n ou- tr

VilleLibr u, le s démél :: incoe ants entre toutes ces catégories do f oncti onnai r e s , 1 ’ . vlpathio que œ userait la -or : sjnoe d'un nombre si grand do Colorais jouissant, sur lo territoire do la

Ville Libre, du droit d 1 exterritorialité, la méfiance que crée­ rait la différence do trai tdmait de ces fonctionnaires entre les deux itats etc. . no cesserrai ont de faire naitre des dif: éroa5 o interminables ot aboutiraient v , un é ta t d j choses t. x l i ■■ aa-e- reux pour la aoloane que pour Dont sig.

17) - 'our ces aiotifs, je décide donc qae •-

i) Le Conseil du "ort doit conserver la plénitude de ad mi ni str ati f s ses pouvoi rs /e t d.e ses ana d ’ et ion, te ls nu1 ils ont et' fix's dans la Convent i :n ù \ v r. ovombro 19 £0. Los navires po­ lonais faisant usage - oort ot des voies d 1 eau navigables de

Dantzig rolèvent de Vaârainistrati o-; du Conseil du :ort, des tribunaux et des autorités do Dont zi g, au m 'me titre que to as les autres navires, dantzikois ou étrangers, qui se servent du et port/des mêmes voies d1 eau. i i ) Les biens polonais oui se trouvent sur le territoi­ re de la Ville Libre de Dantzig doivent atro o o ai s aux stipu­ lations du raragra ohu 1 1 de décision du 5 septembre 19L1, relative a 1 •• or : rr iété des chemins de fer; 1 ne détails d’appli­ cation seront r-glés par le o d eux gouverne m>nt s, co mae dans le cas précité, sons réserve oue les aa vires polonais no seront pas exemptés des droit;: de port ni des charges ou r .paiements imposés par lo Conseil du aort (Voir naragra -ho i) ci-dessus) iii) Tous les ressortissants du nationalité oolon?; îsu entrant sur le territoire de la Ville libre do Dan t zi , ou dans o -Jos eaux territorial os, se trouvent déjà pr otog.es par l'ua.«n do la Convention polono—dantzikoise du 9 novembre 19 20; ils -84- ioivent donc être aoumis aux lo is ot à l'organisation judiciaire da la Ville libre, à ^exception dos représentants diplomatiques désignés à l Tartie le I de la Convention du 9 novembre 19 20, sous réserve également de tout accord qui pourrait être conclu par les doux gouvernements aux termes du paragraphe iv ci-après.

iv) Dans le sens de la présente décision, 1 1 appli cation des dispositions de l Tarticle 35 fera, aussitôt que possible, l 1 objet de négociations entre les deux Etats. Bien, dans cotte décision, n 1 empêchera le Gouvernement de Dantzig dTaccorder, ians un esprit libéral, toutes exceptions ou privilèges d Tordre judiciaire demandés mr la Pologne pour ses bâtiments, ses biens ou ses ressortissants sur le territoire do la Ville libre, sous réserve toujours qiu lesdites exceptions ou privilèges judiciai­ res n 1 impliquent aucune lim itation ni aucune a tte in te aux droits du Conseil du fort (Voir plus haut paragraphe i).

le üfiut— Commissaire do la Soeiét' dos Hâtions

pour la Ville lib re de Dantzig.

(cisné) 3 . HAZING. l i e ute nan t-Gon e ra 1 « Hi -8f A IT IT

point do vuo du Gouverne ..son t do Punt zip.

On trouvera ci—dessous 1 os or inc ipaux arguments quT

oppos o lo Gouverna Hunt do Dantzig aux declarations du Go u~ vornomont polonais au sujet du statut juridique des biens, dû s navires ot du personnel polonais sur le territoire do la Ville libre.

I - ARfeïïUBUiTS D1 OR DP 3 G EU ’RAL .

i) Les dispositions de 1 Tarti cio 104 du Traité do Ver­ sailles et la Convention du 9 novembre 19<50, ne nouvent être considérées que du point de vuo de la garantie qu'elles don­ nent ù la Pologne d'un libre et sur accès L la me r, Ces traités n'accordent à la Pologne, un dehors do cette garantie, aucun droit nouveau qui , s 'il était reconnu, serait contraire

à l'esprit de ces traités et aurait une grande répercussion polit ique »

i i ) Los revo nrï i c/ati ans nolonai ses sont incompatibles ave c l ’indépendance de l'Etat de Dantzig; elles tendent créer un Etat dans l ’Etat et ... rostre ind a; la souveraineté de la

Ville Libre d'une 'manière inadmissible, I l semble re sso rtir do ces revendications que la Pologne essaie d ’ obtenir des iroi ts quâ ne lui ont conféré ni le Traité de Versailles ni la Convention du 9 novembre 1920, i i i) La Pologne a dé jé plusieurs milliers de fonction­ naires et dT employés dans 1e territoire de la Ville Libre (Voir liste ci—jointe)? Si on accorde les droits d'oxtorrito ri a

Ü té à ces derniers, la oËospérite général e do Dantzig et la collab orat ion entre les deux Etats courront les nlus se ri eux

Angers « iv) On ne oeut admettre l ’a.gument du Gouvernement po­ lonais qui dit quo, dTapr es le dro it international, les tiens polonais faisant partie de l 'Etat polonais doivent êtro sous­ traits a la juridiction dantzikoise et faire partie de l'Etat polonais sur le territoire do Dantzig* En effet, d’après le droit international, les M-ns qu’un Etat possède sur le terri­ toire dTun autre Etat sont soumis à l ’organisation judiciaire de ce dernier, à moins dTun accord spécial entre les deux Etats.

v) Le Haut-Commissairo a déjà reconnu, par sa décision sur l'administration des chemins de fer, le principe que les biens polonais dans la Ville Litre de Dantzig ne peuvent être soustraits à la juridiction de Dantzig» Cette décision, accep­ tée par les doux Gouvernements, a maintenant force de loi. Il serait beaucoup plus d if f ic ile pour 1er habitants de Dantzig d ' en ga ge r des poursuites ou de s'assurer une pro to et ion légale, s 'ils devaient être constamment obligés de s'adresser aux autori*- tés étrangères polonaises pour tous les recours en justice con­ tre le fisc polonais qui pourraient résulter de ces relations spéciales entre les deux Etats »

vi) Une décision défavorable à la revendication polonai­ se no porterait aucun préjudice au droit de libre accès de la

Pologne \ la mer, les deux questions n'ayant entre elles aucun rapport. En outre, si à un moment donné, la Pologne a a se plain­ dre des arrêts des tribunaux dant zi ko is , elle peut toujours user du droit d 1 appel que lui confore l ’art. 39 de la Convention du y novembre ly 2 0 = III - ARG i. 'NTS DEI ATI? S A cl ? "PC T D'IUTA D-:ES ET EhPl YgS.

vil) Avant d'examiner les d ro its des f on cti onnair es po­ lonais dans le territoire de la Ville Libreil importe de voir d,a'bord quels s ont le s fonctio n m ire s et employés que la 2 olo- gr.s, aux teiocs des traités, a le droit dT entretenir sur le ter­ ritoire de la Ville libre; ce sont en effet les seules personnes qu’il y ait lieu de 'or- ' 4-■ ,r. Ce sont i

a) Los f on eti ' u ro s Fies services polonais de navigation et d'enregistrement qui sont considérés comme faisant partis des services de la représentation polonaise ( art. 8 de la Convention du 9 novembre 1920 et art. 175 de l ’accord du 24 octobre 1921).

"b) Les inspecteurs des douanes polonais (art. 14 de la

Convention et a rt, 200 à 203 de l'accord du 24 octobre ,1 ) ,

c) L Tadmini stratio n polonaise des chemins de fer (art,

21 et 2 2 de la Convention) »

d) Le Commissaire -.olonais à 1 7 Office du commerce exté­ rieur à Dantzig (a rt. 21G de 1 ’accord du 24 octobre 1921).

e) L!administration polonaise dos postes et télégraphes dans 1 s port de Dantzig (art,25 de la Convention du 9 novembre

1920 et art .149 et suiv-r.ts de l ’accord du 24 octobre i s 21).

T,o xste ci-jointe (annexe B) des fonctionnaires polo­ nais actuellement en service sur le territoire de la Ville Libre, montre quels sont les fonctionnaires et services dé J n établis à

Dantzig sans aucun droit légal. La Ville libre doit demander que t orates es administrât ions qui ne jouissent d 1 aucun statut 1?: gai soient retirées de son territoire, les adminis tra ti ou a polonai­ ses des chemins de fer, des douanes et du commerce extérieur, ainsi que la représentation dipl .•ma tique polonaise peuvent être exclues de la liste indiquée ci—dessus, car la question des z , / troi s pr eraièr es admini s tr a lions a g te r égl ce entre les deux ^ts4"ufc Q , e cel le U-O,-1 o 1_L r ep s on ta t i on di ni 0ma tique ne soulève aucune 0Dje et i on de l a r t de IX:. n t z i 6 ®

vi ü ) Le perso nne 1 des br:reau X 00 -Lonais, de na vi gat i o n - 8 8 -

et d: enregistre men t y a in s i que celui So l 1 administrât ion polo­ naise des postes o t to lé graphes dans le port, ne peuvent être reconnus comme fonctionnaires polonais en ce qui concerne leurs relations avoc les -ays étrangers ou avec la population de Dant­ zig. Ces services ont un but ouremen t économique, ils n'ont - cuiie affaire avec le. population locale do Dantzig et ne prennent ni ordonnances ni règlements qui sT appliquent à la pcpuli-t’ locale; il n'y a donc pas de raison de leur accorder les droits spéciaux réclamer par la Pologne, la demanda polonaise est f a - liée sur une idée erroilée 3 : savoir que ces fonctionnaires ont a remplir dos fonctions o ffic ie lle s à l'égard dos citoyens do Dantzig, co qui n 'e st pas le cas »

ix) Dantzig a déjà offert do s'abstenir do toute ingé­ rence dans le fonctionnement des services polonais et cette ab­ stention s'étend également aux questions disciplinaires concer­ nant les fonctionnaires polonais, La Ville de Dantzig a de m .me déclaré qu 'elle n1 apporte rai t aucune entrave à l'accomplissement de leurs fonctions. Tous ces détails ont déjà été so igneusai;/-.nt

étudiés ot réglés par les deux J-tats dans l'accord du 24 octo­ bre 1921, à propos dTautros questions et d'autres fonction1-, ires.

IV - AB5LATIF3 AUX IfeVIEüS 'PLOMIS.

x) Les revendications polonaises au sujet des navires polonais dans 1 os eaux de Dantzig ne peuvent s'appuyer sur aucun article du Traité de Versailles ni de la Convention du 9 novem­ bre 19 20; elles ont même en contradiction avec l 'a r t i c l e 10 de la Conventionu II n’est besoin d'aucune législation spéciale pour navires polonais qui doivent, comme les navires dant zikoist r9ster soumis à la lég isla tio n de Dantzig, ainsi qu ' aux aut 'ri tés judiciaires et administratives de la Ville, Il y a là une ra- rantio suffisante pour i e droit de libre accès de la „‘ol - a la mer» xi) Si l'on faisait dro it h la demande polonaise, il en résulterait une violation de la Convention, une restriction

43 1st. souveraineté de Dantzig et un préjudice sérieux pour leu intérêts do la Ville libre, uirtout mi ce qui concerne les suit

à0S plaintes formulées par des particuliers dantzikois et pad- inititration de la iju s t i o e pénale , tout cri dnel à Dantzig pouvant se réfugier sur un navire polonais, pour échapper à la ju iJ t i ce s

x ii) Dantzig for ml e dos protestations contre plusiou affirmations contenues dans le rapport polonais, particulière­ ment à propos du refus de Dantzig d'entier en pourparlers

•730 la Pologne en vue d ’un règlement de la question à propos du reproche fait aux juges dantzikois de n’ être que des fonc­ tionnaires prussiens, à propos de 1 ’affaire des wagons- oi terri es et des deux bateaux fluviaux. Des explications détaillées sont données par Dantzig sur 1 1 attitu d e vhrise par ley autorités de la Ville Libre dans ces différentes questions. A N 1? 3 X B B.

LISTE D33 PONCTIONNAI RES POLOKAIS A DAFTZIG

ET m is LE3 PAUBOFRGS D 3 DAFT ZI5.

1, Représentation di plomti que de la République '■olonaiso.

2, fonctionnaires de 1 TAdmini strati on des domaines,de l 1 agriculture et des forêts de la République nolona ise.

S, Bureau de oas se port s noloîmi s . 4. Bureau m ilita ire .

5. Agence Té lé graph i q ue Polonaise (P.A ..T*)

6,. Bureau o fficiel eour l'achat dTarticles de première nécessité, et pour la fabrication do produits dérivés du noissôn ( P.U.Z.A *. A.P.) .

7. Bureau des Finances et des Douanes.

6. Office polonais du commerce extérieur.

9. Succursale de l'Office national polonais pour 1 ' exporta on du bois. 10. Succursale de l'Office national .o louai s des naphtes.

11. Bureau d1 Achats polonais .

12. Camp des rapatriés polonais. 13. Direction supérieure dos o s t os polonaises.

14. Bureau do poste du service polono-améri cain.

15. Bureau de Poste polonais de Dant zi g-Iî e ufahrvea s s a r .

16* Office Economique Polonais.

Inspection dos Constructions dos Chemins de fer polonais. 18. Inspection des Constructions de la viarino polonaise.

~y • Direction de Chemins de fer polonaise. ( Si s o nb ahnâ i r r- k’t i en ) Direction des lignes polonaises. Station de T.S.P. de la iiBrine polonaise. Bureau météorologique de la marine polonaise.

Cc* Bureau de la Ivlarine dFEtat polonaise. Représentants m ilitaires de l Tadmini strati on économique polonai­ se . IV. -9 1 -

LU GOUVLJlggJ.IT m DAIUZIi AU IIAUP CO.: ;/"r , rj.IL iuotloa ^Allemand,

ÜAITÏÜIG, la 19 décembre 1981,

lions i ear le Haut -0 ommls sair e,

J ral Vhonneur draccuser réception a Votre Excellence de

la décision da 6 décembre ( EUCcDo 9/30 ) relative à la situation

juridique dos biens polonais*. Avant que je la communique au

Sénat pour qu'il suit p ris une décision sur 1 1 appel à Interjeter*

ja prie Votre Excellence de bien vouloir me fournir des explica­

tions complémentaires sur le point suivant e

Aux termes du § I7oIJ de la décision; les bions polonais

citués en te rrito ire de la Ville Libre,, doivent etre tra ité s de la

manière prévue au § 11 de la décision du 5 septembre 1921 relative

aux propriétés de 1 TAdministrât ion des chemins de fer, et les détails

doivent otro réglés, comme pour cotxe d ornière, par los deux gou­

vernements. Je crois devoir interpréter ce point de la décision de la

façon suivante : i l ne a 1 agit ici que des biens do l TEtat polonais,

cédés à la Pologne en vertu du Traité de Versailles ou on applica­

tion de la Convention du 9 novembre 1920. et non dos Mens acquis

Par 1 ;stat polonais sur le territoire de la Ville libre, à titre

Privé, par voie d'acquisition légalee Je ne considère comme fondé à

Qiopter cette interpr état ion, oar souls loo biens de la première ca­

tégorie sont mentionnés dans les § Ç 1 0 à 12 de la Decision du 6

tie û ambre. Votre Excellence* si olle voulcit b ion préciser ce point,

G-i&erait oonsidérablement le Sénat à prendre position l'e^ard de

c^tte décision.

Veuillez agréer» etoe, (s) ï 3J!HLIo ______Lettre du Ho ut Commissaire au Président du Sénat de San tz ig._

Bcntzig, 27 Lécem'bre 192-1.

Monsieur,

En réponse à votre lettre N° I. 3667/21, en d'-.te du 19 courants j *ai 17honneur de vous informer que ma décision en date du 6 courant, pars graphe 17 (ii n ra t r a i t qu* aux propriétés de 1 T3t"t polonais qui ont

été ou qui seront transférées à 1 r Pologne, aux termes des stipulations du Traité de Versailles ou de la Convention du 9 Novembre 1920«

Veuillez "gréer, etc....

(signé) R. EAKIiîG. YX. LETTR3 SU ^ U V F I' ITT .^QLQg J 1 AU PB35ILENT DU

Ç0N3 2 1 f une an iBxe jo in te ),

VA RSOVT 3 le 6 iiars 1982.

Monsieur le Prési dent,

Le Commissaire général de la République po lonai se u Dantzig a soumis les questions énumérées ci—dessous u, la déci­ sion du Haut-Commis sa iro de la Soc i 'té des Nations e& r le ttre du g 0 a ont 1921, ainsi que par les copies des déclarations des :élégati ons ‘polonaise et dant zikoi so et annexes

1) question du régime légal dos biens d'Etat polonais

à Dan tz ig ,

2 ) uestion du régime légal des autorités, des adminis­

trations et employés et 3) question du régime léral des bateaux polonais,

’orojet d’aocord oolono-dantzikois réglant en détail les ques­ tions susmentionnées dans 39 a rti cio s, et exposé do la situa­ tion exacte.

Conformément u l 'engagement -ris dans la le ttre du Commissaire général du 17 décembre 1921, Ho. 1119, j'a i , T hon­ neur de pro nos er au Conseil de la ',oci té des Nations l'annula­

tion pour les motifs ci-a: rès des décisions du Haut—Commi ssaire,

en date du 6 décembre 1921 (H.C .D*>9/36) et du 27 décembre lv_l

(é.C.D.6/38) (i), concernant ces questions.

I .

Dans 1' r tic le 9 de sa décision, le Haut-Commissaire déduit, u, juste titre, les revendications polonaises a un

J Note du Secrétaire général — Il s’agit ici â 1 une lettre envoyée le Haut—Go massai re au Président du Sénat de la Ville Libre. No. 5 de la Note du Se cré *’ v 4'» pqint tmique : garantie complète pour la Pologne du libre accès

à la mer. L 1 exterri tori -lité - laquelle prétend la Pologne pour ggg biens, ses administrations, ses fonctionnaires et ses ba­ teaux, ne doit consister uniquement u ’en la garantie sans res­ trictions du droit de libre transit travers le territoire de la Ville Libre de Dantzig (Traité de Versailles, art. 104, ali­ néa 2). A ces revendications polonaises, le Haut—Commi s ca i ro orr- poso les arguments suivants : - 1) LTexterritorialité n’est mentionnée ni dans le Traité de Versailles, ni dans la Convention polono-dant zi üoi se du 9,/li/

21 (articles 12 & 14 de la Convention). 2) L ’ exterritorialité est en contradiction avec les droits souverains et 1 1 indépendance de la Ville Libre de Dantzig (art.

13 & 16 de la décision)* 5) Il importe do considérer suffisantes les garanties déjà existantes du libre accès de la .Pologne ^ la mer , par conséquent da nouvelles garanties sont superflues (art.9 de la décision). Oet argument est d ’autre part soit complété, soit légèrement l i ­ ai té par le Haut—Commissaire au cours de 1 1 examen de chacune des revendications polonaises (art. 1 1 , alinéa 12. de la dernière dé- ci si on) .

4) Lrexterritorial! té polonaise lèse les droits et préro­ gatives du Conseil du Port (art =15 do la décision), 5) La ..lise en vigueur de l ’exterritorialité polonaise doit susciter des différends et conflits incessants entre la Pologne et Dan t zi g.

II. Afin de décider si les revendications sont basées sut le Trait 5 de .Versailles, il ii.ieo rte avant tout, comme il l ’a d’a i l ­ leurs été déjà fait dans l ’exposé eolonais.de mettre exactement en lumièr ■ qu&l était le motif principal de la création de la Vil— Libre. La Pologne soutient que le but visé était précisément de garantir .. la Pologm le libre accès à la mer, ce oui, d’ail-

leur s a été affirmé d’une façon claire et nette dans la 1 o4- : r-:j d 1

envoi du 16 juin adressée .a L» délégation ail mnande et d'n s la

"Réponse des ul sr: ancos A lliées et Associées aux remarques de la Délégation allemande sur les conditions de paix”,jointe à celle-ci Cette conception s’est tout d'abord fait jour dans le pre­ mier nrojet du Traité de Pa ix soumis aux Allemands, où la Villo

de Dantzig 'tait, sans restrictions, at tri tuée la Pologne.

D’- i l leurs le Haut—Commis sair o n r Indique pas/quelles fins Dantzig pourrait être détaché do la -russe, en dehors des intérêts de la Pologne.

Le Haut-Commis sairo conteste seulement que l ’intention dT assurer à'la Pologne le libre accès a le. mer, fut le seul .iotif de la cr 'ation de la Ville Litre. Ta divergence de vues d . : ce cas, est our ornent théorique et ne présente aucun e i moor tan ce dans les questions -'O s.'cs. Afin do dé terminer l ’attitude polonaise, jl suffira de reconnaître que l ’intention d’as sur or ^ la Pologne le libre accès à la mer était un dos motifs essentiels équivalents tout au moins à d’autre motifs de la création de la Ville Libre.

Il no ressort pus des paragraphes y relatifs (articles 5, 6 , 7 de la décision) que le Haut-Commissairo conteste ce point de vue.

III. Sans insister davantage sur le fait quo la garantie , la

Pologne du lib re accès i la mer é ta it un des tuts essentiels et décisifs des auteurs du Tra .té de Versailles, il importe dT loir- cir le caractère juridique des privilèges dont la Pologne jouit a l'égard do la Ville do Dantzig et sur le territoire de celle-ci et la situation f uo lesdi ts -ri vi. loges créent è la Pologne, m r rapport au Statut de la Ville Libre. 3n première ligne, il faut remarquer que, bien que le Trai­ té do Versailles no donne pas de définition formelle de la situa­ tion légale de la Ville Libre de Dantzig, il ne laisse cependant - 9 6 - aucun doute sur le fait qao Dantzig ce possède pas la souveraineté dans tonte sa plénitude ni même le litre droit do disposer de sa législation intérieure.

IV. Le Haut-Commissaire de la Société des Nations oppose au point de vue oolonai s concernant les bases juridiques de la Con­ vention du 9 novembre 1920, l ’affirmation (noiyt 5 de la décision) rue cette Convention est un accord interna ti on? 1 et “bilatéral et qu’elle interprète d'une façon précise la décision du Traité do

Versailles (art. 104). A cette af fi riætion, le G-ou ver n ement de la République polo­ naise doit s ’opposer en principe d’autant ni us que le Haut—Com­ missaire de la Société, des Nations en fa it la "base d’une partie de l'argumentation justifiant sa décision.

La Convent ion du 9 novembre 1920 a été prévue par l 'a rt <-104 du Traité de Versailles sois la forme d ’engagoment oris par les

Puissances A lliées et Associées à se rv ir d'interm édiaire dans la conclusion do l'accord polono-dant zikois, o t plus tard elle a été effectivement imposée aux deux parties» Le Traité do Versailles ( art. 104) fait dépendre la consti­ tution de la Ville -.ibro de la conclusion do cette Convention, nui en même temps,est devenue loi fondamentale de la Ville litre.

De fa it » la Convention développe les décisions du Traité

Ê-9 Versailles (art.104) en réalisant» dans un sens extenùif, les droits de la Pologne sur le territoire de la Ville libre de

^ntzig <,

la Convention nTa pas été ratifiée. Elle est entrée en

ligueur le 15 novembre 19 20 en tant que condition de la constitu­ tion de la Ville libre» Par suite, au moment de sa conclusion, la

'-He litre de Dantzig n’existait pas au point Je vue du droit l9ternati onal, et les décisions de la Convention ne mouvaient êt.e ' v-téos ou modifiée par l 'Assemblée législative de la Ville -97-

L1 exterri tor iali to dos biens d'Ptat ot 1 T oxt erri tc ria lit »

ics autorité g ot administrations est une conséquence logique du libre accès v, la ni or. 3n partant do ce -point do vue, un règlement spécial des

ausstions soulevées serait superflu ) oe eue reconnaît d'ailleurs Dantzig qui part d'un point de vue totalement différent) n’ était

fait que les hautes autorités daiit zi ko ises ainsi ■■-ue les uto— rites subalternes et les tribune ua. des diverses instances ne se rendent pas le moindre compte du caractère légal des intérêts po­ lonais u, Dantzig et, ■■'lus d’une fois, violent, d'une fa,on éviden­ te, le Trait' de Versailles, la Convention ot los principes les

"lus élémentaires du droit des gens. C’est uniquement le besoin do l'établi sse.nent d é fin itif d'un modus vivendi qui I a amené le Couver- S nomant polonais -, engagor clos pourparlers et .^/adresser au Haut—

îommissairo. Cette action, quo termine le présent recours, était

4'autant "-lus incli

6ou7o rue ment polonais est dJavis eue "1 reconnaissance e:virossu ainsi :

^mpldte .vont "1 e libre aci-às la inor et l'exercice des droit oui y sont liés, ainsi que 'our vï vre en ■ ons termes avec la Ville Libre.

Parmi les garanties énumérées l ’article fa de la décision aj Haut-Commis sa ire, seules los garanties désignées par les chiffres

1 3 ont une i .ocrtance réelle dans le c.urs ordinaire de la vio ‘onomioue, soit l ’institution du Conseil du Port et la cession à

1 ologne de l 'administ rati n du réseau ferré. I.e : a. ndz.it m ilitaire o ci.. ta- des bâtions * 25/11/21,ne concerne que des cas exceptionnels. Le recours prévu pnnr 0.1 *Varti ole 59 da la Convention ne p fut empêche ' r leg do mirages s tériels pour vant résulter de différents a "bu s des autorités dan t-

,incises. L1 intérêt de la Villo libre v u maintien du trafic polo-

Inais* sans lequel Dantzig ne peut exister fart. 6 alinéa 5) ne se— r>it une garantie pour la Pologre que s'il était certain que les administrations et les auto rités dan t zikoi scs comprendront pu-. !, gt toujours les in térêts réels de la. Ville litr e , ce dont ma.lheu— rousenent on n!a pu encore constater de preuves suffisantes» u.. ■ L leu Conseil du fort, il importe de reconnaître que son oxistonce

[donne .. la Pologne certaines garanties sauvegardant ses i n t-f r : itaux. la competence du Conseil du -c'ort se limite cependant i

^administrai! on du Port et aux fonctions nui en découlent (article

.■O de la Convention); la juridiction tant criminelle que civile qui, en pratique , est en état d1 entra ver dans une forte mesure, l'activitç du Conseil du Port, ne ' ui appartient pas, nais appartient ids l'avis du Haut-Commissaire aux autorités dantzikoi ses. Aussi !tos garanties ne oe uven t-e lle s -être envisagées comme suffi , p-ntosi-

L'incident qui vient de se roduire a iro nos du bateau "belge " Qc uja:1, incident exposé par le délégué polonais dans son mémoire du 9/1, con­ stitue la meilleure preuve que le Conseil du Port comme ne possédant ps de pouvoir, oxécutif suffisant, n ’est pas en :w su r e d'assurer à la Pologne le lib re accès a la mer, ce dont fa it mention le Ha ut-Com­ missaire do la Sooiét' des Nations. C t: incident démontre que le Consoil du .Port ne disposant r i de sa "ropro police, ni d'organes

C-cut if s, bien eu1 i l 1 Tait demand p à deux reprises, dé pond d'orga-

'8s subalterne s dantzikoi s (en 1T es ce d.u Président de la Police) pour l'exécution dè sa ta cho, qui consiste a assurer a la Pologne la

ïeaÜsation complète des droits prévus par l ’article 26 de la C on— Tarjti on.

La même observations peut être faite an ce qui concerne 1 '

Ministration lolonaiso du réseay. f e r r é , au sujet duquel la Pologne fait de randes concessions en fave r de la Ville Libre, ï*e -9 9 -

qui lui fait un devoir do s1effor ce r d’autant -olus conserver les autre guaranties auxquelles elle a droit.

VII.

C 'est avec raison que la Ha ut- G ommi s sai r e s 1 intéresse pa r— ti cruli èremen t aux rev ndi cations nolo aises qui constituent l ’art.

4 du projet polonais et ont liait à libérer le fisc polonais de toute expropriation, de tous droit;, de préemption et de rachat fixés par les lois dantzikoi ses. la Haut—Commissaire arrive _ la conclusion que le droit d’acquérir des propriétés sur le terri­ toire dantzikoi s qui a été concédé à la Bologne en vertu de l ’a li­ néa 4 de rarti cle 104 du Traité de Versailles, est transféré dT une part au Conseil du port et d’autre part se trouve réglé par les art i cle s 25 et 50 de la Convention polono—dant zikoi se, et que par suite, il n ’ e t pas nécessaire do libérer la propriété de 1 1

3tat polona is des restric tio n s légales en vigueur a Dantzig. Or, il est impossible d’apprtmver ce raisonnement. Une se -aie chose est juste: c ’ost que si, en vertu do la Convention po- lono-dan t zikoi s o et -ar conséquent du cons en te ment do la, -ologne , une partie dos droits attribués a la -ologne en vertu do l ’alinéa 4 de l ’article 104 du Traité de Versailles est transférée au Coii- seil du Port, cette décision tranoh e définitive:» n t la ouos ti on en fa veur dud it Con sei 1 . _,a is en ce ou i c one e rn o la ?o 1 og n a, ou i, dans la limite des fonctions non conférées au Conseil du Port, a 1 eur conservé dans t ut e/l'ampleur les droits résultant de l ’alinéa 4 le l ’article 104 du Traité de Versailles, la Convention plono- iantziko i se n’a nulle part épuisé ces droits. les a rticle s y re­ latifs de la Convention, cités v-ar le Haut—Conrnn ssai ro , traitent seulement de l ’acquisition de toute -•ro prié té , qui requiert la '° * p-- ration active du Gouverne mon t de la Ville libre et notamment le la propriété privée soumise a 1 ’ e: pr o pria ta on „ Tar contre, l'article 104, alinéa 4 du Traité de Versailles traite d’une façùn général du d ro it de "louer ou acheter.. . . dans des conditions ap­

propriées, les terrains et autres propriétés indispensables,” smbrassaat évidemme nt non seulement l ’expropriation et l'achat

des iropr i'té s dant zikoi s os, mai s 1 'acqu isi ti on de -ro prig té ^ ri­ vées de toute nature, u, "base do eontr. ts do droit prive. "a légis­

lation nrussienne (Âusfrührungsgesotz zum B.G.B) en vigueur ^ns la Villa Libre de Dant zig , comporta --nour le fisc dos états étrangers certaines restrictions dans l'acquisition d s ■-■rb ,;r i. tes. Ceci ne saurait concerner la pologne, ou égard . l'article 134 du Traité ie Versailles. L'ensemble des problèmes ;conomi c:uos, liée avec

les intérêts polonais à Dant zis, exige que la 'o log ne jouisse de

-leins pouvoirs dans l'acquisition et la vente dos Liens i..meubles. Seule, cotto libération do toutes rostri étions a eut assurer a la

Pologne la possibilité de résoudra ses ro "blême s é con omicues. 3ta::t

donné f,ue, de l'a v is du Gouvernement -olonsi s, cette lib e rté est

implicitement reconnue da .s l'article 104 du Traite cie Versailles, la Pologne n'a aucune raison de renoncer ce -rivilège, et d'autre part., le Haut-Commissaire de la Société des Nations ne saur- i -j

modifier los dis po siti ons du Traité de Versailles.

9 VII I . En ce qui concerne la revendication polonaise relative e, la situation juridi uo des biens d'Stat polonais, notamment a la soustraction de ces biens j, la compétence des a u to rités adminis­

tratives et a la juridiction des tribunaux dantzikois, i s iaut-

Gommissâire ne fait nue cor t. • ines concevrions on favour u "int de vue polonais, a savoir; on ce qui concerne les biens, attri­ bués à la Bologne en vertu do l 'a r t . 107 du Traité de V ersailles,

il les exempte dos impôts dan t zikoi s, per analogie au p ar. 11 de

sa déci sion du 5 septembre 1921, relative aux chemins do for,

trouvant jus te " que dos facility's oient accordées la Bologne pour l ’utilisation do cette pr o ar iété " . Le prenant pas en consi­ dération l 'art.104, par.4. , du Trait' de Versailles, ou plutôt en

opposition avec lui, le Haut Corn, issaire dans sa àécidion addition­ nelle du 27 décembre 1921 (i) refuse ce droit aux autres ropriétés

(i) Ilote du Secrétaire général. Voir note en bas de la ,x ge 95- polona 1 s g s #

La - ologne n'a^/ant nullement 1 ' intention a'usurper les droits qui reviennent .... Dantzig on vortu dos sti -rlati ons dru

T r a i t e de Versailles, fait une distinction pré ci so entre l) 1 s Liens immeu Lie s , at tri "bu: s „ la Pologne conformément à l'art.107 ou Liens acquis en vertu de l ’alinéa 4 do l'article I o 4 la ce Traité ou de la Convention polono—dant z ikoi se no ur un Lut officiel et tous Liens d'état polonais neutles, so tr:'uv;.nt dans une situation juridique analogue; % ) les i mmoublos acquis par rcàe légale privée pour un Lut non o ffic ie l. En ce -ui concerne cette dernière catégorie le Gouverne.me nt polonais est d’-'vis que le fisc de l ’Etat polonais devra être soumis ^ 1 juridic­ tion dantzikoi se, conform'mont aux principes le droit g on-' r.:-lo~ aent reconnus. Par contre* la Pologne exige la reconne is'sanco iT extorritoriali té oour les im...eu Lies, appartenant la première catégorie . La Gouvernement dant zikoi s a adopté dans son mémorandum un point da vuo opposé ot réclame une soumission complète du

?isc de l'Etat polonais u la juridiction dant zikoi so, on moti­ vant cette exigence par le fait que, le orincine dT exemption dos fiscs étrangers a subi dernièrement des limitations considéra­ bles dans to s les é ta ts c iv ilisé s. Selon la le ttro le l ’article 12 de la décision du ^aut-

Cocmis sai re , il est permis de se demand or si le Haut— Commissaire refuse l ’exemption seulement u l ’égard dos immeubles ou Lien si, trouvant juste Le point de vuo dant zikoi s, il étend également la juridiction dan t zikoi se sur los Liens meubles du l ’état polo­ nais.

Le Gouvernement polonais devrait s ’opposer nettement à une telle solution, étant d’avis qu'elle constituerait une viola­ tion d ' un "xr inc ipe universellement reconnu, auyuel aucun qouver— noiaent ne saurait renoncer. Une so lu t i on m re ille pla ce r:.. i t la ~ 1 P 2 - la_j?oli>g,nO'-

Pologne, en outre, conformément à l'a r t i c l e 104, par, 6 du Trait" cLe Versai lie s, serait responsable des différends quà ferait cer­ tainement naitre toute tentâtivo de la Ville Libre de vicier ces principes internationaux dans ses rapports avec les Etats étran­ gers • Contrairement aux assertions du Gouvernement dant zikoi s, je constate que la pratique des tribunaux allemands, non seule­ ment avant la uerro (avoir annexe i ) irais également dans la pé­ riode qui y a succédé, reconnaît d'une fa _ on constante l ’exemp­ tion du fisc étranger» Je me réfère aux arrêts du tribunal prus­ sien des co nflits de compétence» ( Kompe tenzkonfl ikgeri dit shof ) de la période d 1 v r L '' gaerre ( Juristische Jochensohri f t)19 21 S = 1471 u=ff « ), qui sont d’autant plus intéressants qu'il s’agissait du prussien fisc polonais et quo le Llinistere ' de la oro pre initia vi­ ve a produit 1 1 exception d ’ incompétence . .^lgré les relations tendues qui o xi s bai ont à cette é no que entre la Pologne et la >ru s- 59, le tribunal reconnut l ’exemption du fisc polonais et ra poor ta les décisions de 1 T instance inférieure, qui étaient en contradic­ tion avec ce o ri n ci ne. Il serait incomnéhensible que le Pisc de l'E ta t 'olon is

89 tr'uvat dans une situation moins vrntageuse vis vis de I)nt—

21 g i lié à la Pologne par des liens politiques et économiques tellement étroits, qu'il ne l 'était 6 is ^ vis de la Prusse.

IX . La revendication polonaise, concernant la force juridique

règlements émis par les autorités polonaises,, dans les limi­ ts de leur compétence, pour les citoyens et autorit's dantzi— V • été 'J1S8s, a/passé e à peu près sous silence dans la décision du ïïut-

"^■-issaire. On peut déduire indirectement de la rédaction des -100-

premi ers alinéas des a rti oiss 14 et 16 que le Haut—Commissaire rejette cette revendication. Or, cotte question : une très sérieuse importance pour la .Pologne tant au -.oint de vue de principe qu’au '■oint de vue pratique.

3i la Pologne a lo droit d'entretenir sur le territoire dantzikois certains de ces offices, elle a par cela même aussi le droit d'y exercer su propre autorité d'Stat, a l'exclusion dans la même mesure de l'futorité dantzikoise. Bar conséquent,

tous les rapports juridiques qui résultent du fonctionnement de ces offices, doivent être so mis a la loi polonaise. le prin­

cipe opposé, notamment que c Tost 1 e droit dantzikois qui devrait être appliqué dans le cas visé ci-dessus, signifierait que ces

offices ne possèdent pas le caractère d'offices d'état polonais, ou lien que la Pologne devrait introduire le droit dr nt zikoi s

à l'usage de ses offices, fonctionnant a Dantzig. Ces offices,

en effet, n'rr aient pu être simultanément soumis ^ deux systèmes juridiques, colon, is et dantzilcois. Les d eux é y e n t ua 1 i t é s au­

raient été en opposition avec l'a rt .8 de la Conventi on, qui oré- juge du catactère polonais de l 'office dTenregistrement.

Au cas ou cette revendication ne serait pas prise en con­ sideration, ceci au rait pour conséquence 1 T e mpiè temen t de Dant—

zig sur los droits souverains do l'Etat polonais. Il ne sv git donc ;ms en ce cas d'une garantie spéciale dos droits apparte­ nant ,.i la Pologne, mais exclusivement de la .acuité de les réa- li s s r, conformément sa ro rre lég islatio n , et non , cel e de la Ville Libre,

L’affirmation du mémorandum dantzilcois, selon laquelle

cette question est dénués d ' importance pratique, vu qu1 aucun des offices polonais ne se trouvera on contact avec les citoyens dant zikoi s, est dénuée de fondement. Aussi bien la -oste et le télé ­ graphe que l ’office d'enregistrement des bateaux polonais ot de

contrôle de leur état de navigabilité, prévu par la Convention, -1 0 4 -

auront affaire constamment au public dantzikois, ce qui résulte

cLe la nature mê'^e de lour ta. che g t de leurs fonctions.

X. La revendication concernant l'exterritorialité des fonc­ tionnaires polonais, étroitement liée au point do vue ati que à la revendication précédente, est re je ttée catégoriquement par le Haut-Commissaire oui ne f a it une exception qua pour le représen­ tant de la République polonaise. Selon l'opinion du G eu versement polonis, cette revendication, de même que los précédentes, est avant tout une conclusion logiquo du urine ipe» que la Pologne, en entretenant ses offices à Dantzig, exerce, dans les _ii .A tes de ses compétences, sa propre autorité comme Etat.

XI r

Le H-aut—Commis sa ire re je tte tout aussi catégori que .ne nt

1 ' exterritorialité des navires polonais, affirmant ou1 elle serait en opposition tant avec la prête ndu j souveraineté de D ntzig, qu’avec les dr its du Conseil du Dort. Le premier de ces argu­ ments n 'e st pas complètement ju stifié et le doueiô o complètement injustifié. L'article 35 du -ro j et polonais de la Convention dé clr~ re gxpli ci to me nt a l'a lin é a 2 que la d é pond an ce exclusive des na­ vi tes polonais de l'autorité nationale polonaise no porte nulle­ ment atteinte aux droits^u Conseil du Dort, ce q; 1 signifie que l ’ utorité de l ’Etat polonais sur les bateaux •«.•Iona is dans le b limites du territoire do la Ville Libre est limitée dans la mesure où est ob li ,ga t oi r e . la compétence du Conseil du -or t en vertu des règlements de la Convention du 9 novembre 19 £0. ■ug Haut—Commissaire n ’a évidemment pas prété attention .. cette re­ serve polonaise, puisque dans les motifs de sa décision, il spé­ cifie les compétences du Conseil du Dort, que la Pologne ne nie et (pue da s sa d ci si on mêm1. aux par. 17 I et IV il tranche “•10 3"* une question incontestée*

Je dois fair o ro jar .-.or , -o Ja création de "l’office d’en— registromon t mentionnée ni as haut ot ar é vue dans la Convention polono—dant zikoise c oas ti tue cléÿ"--. une exemption pour tou te s es­ pèces de navires polonais de la Juridiction dant zikoise dans les limites do compétence do cet office, ce nui comporte dans une certaine mesure la reconnaissance du principe de l ’e x te rrito ria ­ lité des navires polonaise Je ;je référé en p a rtic u lie r l ’a rtic le 175 de la Conven­ tion additionnelle polono—dant zikoise du <34 octobre 19 21, qui au par „ 2 prévoit clairement la compétence dos tribunaux aol on-is se trouvant sur le territoire de la république •-■olonai so, uant aux moyens judiciaires contre les décidions do cet Office, r 1 ex­ te rri to ria l i té comnlvto dos navire'3 polonais serait sauleaent une extention logique de l'état de choses dé'b* reconnu. Au point do vue théorique cette exterritorialité ainsi eue les revendications précédentes, se "basent sur le dr it de la Bologne au libre accès a la mer,

On ne saurait admettre la bien fondé du raisonnement du

Ha ut—C o m :-i i s c a i r o u, l vart«16 de sa décision relativement aux trou­ bles, querelles et disputes, qui s'élèveraient aur lo territoire de la Ville Libre de Dantzig par suito do 1 ' adoation des reven­ dications polonaises,> Il me semble, au contraire, qu'une déli­ mitation précise de la ju rid ictio n et des compétences des au­ torités polonaises et dant zi ko i ses peut seule obvier aux incidents susmentionnés ot si peu dé si rabies = Los principes exposés par le Haut-Commissaire ne contiennent pas cette délim itation. Si les au to rités de Dantzig -promettent dans leur memoran­ dum qu’elle ne vont aas intervenir dans los affaires intérieures des offices polonais, surtout dans les rapports disci plinaires, cette promesse constitue une très faible garantie,vu l ’imprécision de la conception de ce qui constitue les affaires intérieures» L1 mgerence dos a u to rité s dant zikoi ses dans lesdites af­ faires sera même inévitable dans les cas 01 certaines fonctions juri ô. i que s, ou certains délits dos fonctionnaires et eu., services polonais fourniraient prétexte aux citoyens d .nt zi no is du les tra­ duire devant la justice dt ntzikoise. Ce n’est nas l ’exterritoriali­ té des services polonais, . i i s leur dé pendance des tril unaux de

Dant zi p , qui pout être la source de co n flits incessants; c ’est pounuoi l ’adoption des rev- ndications polonaises est indispensable dans 1 'intérêt même de g hennés relations ontro Dantzig et la 2olo-

°n e.

ZI II. J'ai déjà fait observer au début que les revendications po­ lonaises , '■ré sen té es sous la. forme d’un projet do Convention, de­ vraient être réduites cause des raisons alléguées plus haut, à certaines t lie ces ossenti e lies ■> ot 1 ' examen de colles-ci devrait se “baser non seulement sur certains principes du Irai té de Ver­ sailles et de la Convention du 9 novembre 1. 2D, mais également lur la juste appréciation des besoins ot des intérêts légitimes des deux parties. De même, me suis-je opposé l ’assertion du naut—

Commissaire sortant nue la Convention du v novembre 19 20 assure suffisamment les droits de la Pologne et épuise les garanties às l ’article 104 du Ira it é de Versailles. Cette assertion du

Haut—Commissaire est non seulement en contradiction avec l ’ar­ ticle 36 de la Convention qui prévoit le développement des rapports entre la Pologne et la Ville Libre de Dantzig, ùBis ne peut égale- ■Sent se concilier avec le fait de la. conclusion de la Convention Sxécutoiro et additionnelle polon'-dant zikoi se du 24 octobre "19 21, c^ans laquelle se trouve l ’an lic a tio n du principe du développement des rapports réciproques. Il serait par conséquent indiqué de réunir toutes les reven­ dications polonaises en ’une série de principes ce qui fournira une t'âse solide de discussion p ar les pourparlers directs des deua

^rti es au sujet des pientions o o mpr 1 ses da ns le :u- fa s enjt_aij3vtra£9j__ 107-

JjG Hau t—C o mm i s sa i r e n ’a bs coordonne los revendi cations polo­ naises de façon i en prendre en considération to us les principes

( point 4 de la décision). Bien c no cette décision aie trait par

ailleurs, -i cert ins autres or inc inos, il n'en donne point de formule correspondant a la teneur des différentes revendications polonaises.

XIV. Dans l ’examen de ces thèses, le Haut-C mmiusai ro part du faux principe de la complète souveraineté de la Ville Litre de Dant si g et en conséquence {prr. 13 et 16 4e cade ci si on ) il rejette toutes les demandes "■olonai ses en tant qu'elles n'ont pat leur source évidente dans la Convention.

Comme il a été démontré plus h u t, 1 7 a ut on d mi e de la Ville Libre de Dantzig est restreinte expressément par les dé­ cisions du Traité de Versailles u . de la Convention; elle s'ar­ rêta donc là , où commencent les droits de la .Pologne . Par conséquent ce n' est pas l ’autonomie du territoire de la Ville Libre de Dantzig, mais l 'c tondue des droits de la Polo­ gne et le degré des garanties découlant de l ’article 104 du Trai­

té de Versailles qui devraient être 1 ' objet d’un examen a tte n tif, lors de la. solution des questions comprises gans le présent arbi­ trage.

Le Haut—Commis sa ire admit cependant comme absolument lé­

gitime le point de vue de la Ville Libre de Dant zig ( qu ' il cite

en abrégé, sans y formuler un mot de critique, annexe A de sa

décision), tandis qu’au contraire il discute en détail l 'argu­ menta ti on polonaise, considérant ouvertement nos revendications comme un a tte n ta t contre la liberté de la Ville Libre (point 15

de la décision). C1 est non seulement rmé connaître le seul c rité ­

rium légiti e, c’est-à-dire l ’appréciation de l'étendue des

droits polonais et le degré dos parant ies nécessaires, mais suas •

si les intentions polonaise;.:, quiont trouve leur expression da

'L- i — .i-— — a /,-\ -m .'y, - a i ■ ■■■ • « A \ 1 h . d é v é gR. t^jn_d^nt^j£oise^^ - 1 0 8 -

jjj elate du 2 ju ille t 1921 . (Annexe à la note du Commissaire général

je la République Polonaise du 50 août 1921, par laquelle celui-ci sou­

mettait la présente question à être décidée en vertu de l'article 39 -ig la Convention) .

J 5ai démontré dans le présent mémoire en accord avec la

nota du 30 août 19 21 que les garanties que le Haut-C ornai s sa ira e ons i- ' ra comme satisfaisantes, n'ont nas suffi dans la courte période de vis commune a assurer a la Pologne le libre accès la Lier,

Je dois constater em même temps que dans cette période de

réalisation des rapports réciproques, tout conflit survenu jusqu'ici a

:té provoqué par les autorités de Dantzig et qu'il ne s 1 est pas pro­ duit un seul cas o d la Pologne ait porté atteinte aux droits garantis lia Ville libre de Dantzig, mais qu'au contraire on peut relever tou­ te une série de violations flagrantes commises consciemment des droits da la Pologne par le Sénat et les autorités de la Ville libre « Du moment que le II : ut- Commissaire invoque 1 ’ in térêt réci­

proque et la nécessité de respecter les droits mutuels, le Gouvernerait olonai s constate que non seulement son attitude - adoptée jusqu'a pre­ ssât à l'égard de la Ville Libre de Dantzig, mais aussi la Convention , Ville H ^ octobre 19 21 qui attribue ù la Libre et ses citoyens

m larges concession^, allant au-dela. des obligations existantes* ainsi Tw des droits que nul texte ne prcvpyait en faveur de Dantzig, consti Jent une preuve suffisante de la politique toute de conciliation et u:J oon vouloir suivie par la Pologne à l'égard de la Ville Libre „ Le projet de la convention qui fait l'objet du présent ar-

!trage constitue également un essai de délimitation des droits £- des •IJvoirs réciproques, de ^nière à exclure la possibilité de différends de conflits. La solution dos questions soulevées dans le projet de~

,rait par conséquent être basée sur 1 1 examen de l'é ta t de f a it et des ü^oins réels en prenant avant tout pour base juridique des revendica—

1,10118 Polonaises l'art. 104 du Traité de Versailles, dont les décisions -109-

àe la convention du 9 no v j.atr o 1980 nu y* in sp ire n t pas d o la o su. if is ..nt o. Veuillez agréer , Monsieur le 'resident, los assurances de .a trôs haut e consideration.

I-e Ministre dos Affaires étrangères

( s) skiix Al'IKSIE -110-

ARRETS SE LA G PUR DE J lSIICB PKESSIEME

au sujot du règlement des co nflits do compétence

( Juristisohe Wochenschrift - 15 Novembre 1931

lï° 33 - p» 1478 s g • J rjCTIOJ du Uemand.__

1 • Arrêt du 13 Novembre 1930, N° 3738.-

Un Etat é tranger n’est pas, un général, soumis à la juri­

diction à.o s tribunaux allemands; le Ministère d 'Etat prussien, on sa qualité dr autorité centrale pour lus affaires extérieur as peut invoquer ce principe en soulevant un conflit de compétence. Toutefois, ce principe ne s'applique pas dans la mesure où l'Etat

s 1 est soumis de son plein gré à la ju ridiction des tribunaux allemands •

3. Arrêt du 4 Décembre 1930 1 ° 3746.- L'Etat polonais n'est pu s soumis à la juridiction des

tribunaux allemands, à moins qu'il n'ait accepté do son plein gré de s ' y soumettre ou qu'il nu s'agisse d’une action immobilière.

Si un décrût du saisie est rendu par un tribunal contre l'Etat

polonais, le Président au Ministère d'Etat, en sa q u a lité d'auto­ rité centrale ae Prusse pour affaires extérieures, peut s'inter­

poser en soulevant un co n flit de compétence-

3. Arrêt du 13 I.Urs 1931 N° 3759/37 60.- Si, par suite de l'obligation contractée par l'Etat polo­

nais d 1 accorde r des do mages-intérêts pour vols à main armée commis par des révolutionnaires, une action est intentée c ont

la caisse de prêts (Lande s darlohenska s se) polonaise (la banque - I l l -

i'Stat polonais revet llo d'une personnalité mcralu inaépondanto) ,

nu peut fuir o ajcr 'ter la saisie par voie judiclaire,parce quo jiytat polonais n'est pas soumis à la juridiction des tr il unaux

illemand s • 1- Pré aident du M inistère d 1 Jtat peut en ce cas a: u le ­ ver un conflit do compétence.

4, JXrret du 4 décembre 193G, 11° 3Ï i , pr- uo;,. Y or .Vj Bl. à à l 405,/6» - Les tribunaux allemands nT ont pas en général le droit de àicrùtur une s a is ie -arrêt contre l ’état polonais .

Le Président du Ministère d 1 "jtat prussien (en q uo lité du receo Soeur du Minis tère des A ffaires étrangères) peut, dans ce cas,

soulevant un conflit do compétence faire val ir 1 Tinadmissibi- lité de la v:ie judiciaire aux tribunaux.

133 PUBLICATIONS LU MIITISTTAi3 13 Mi JUS1IC3

relatifs à la Législation et Admi^i strati on de justice

prussienne •

Année 1S05- p. 303.

M3 44. ArrCt prononcé par 1-q Cour, le 14 j ? ravier 1GS3, pour trancher

conflits do compétence•

Inadmissibilité de la v ie judiciaire à propos des ruvon-

ûiCati ons contre des gouvernements toeeioors.

La G our koyalo à B. , au su je t du conflit de compétence enlève par lo Ministre des Affaires étrangères a uns 1 >acti on in-

siHeo p a r l ’ingénieur civil, 2 • , du 3 . , au Gouvernement A oyal de

ioumariio au sujet dTun arrêt de saisie, a runau lu 14 ja n v ie r 1883

1 ^ret: : v, -A suivant pour trancher les conflits do compete:nce -112-

Ia v ;ie judiciaira n 1 u s t pas admis si blo dans le cas présent et le c o n flit do compétence ici s mlové d o it etro c ona idéré commo f ond é on d r i t .

.TIT DROIT . - ÜOÏIFS.

L' ingénieur 77.Z. do B. s ’est ..dressé le c/9 mars 1881 eu tribunal Royal à 3., pour dumandor un a rrê t do saisie contre le Cjwernomunt Royal de noumanie • Dans sa roque tu , i l a affirm:' qu’i l possédait U5 titres au porteur d’oblige tiens à 6 !}j au 1 T ,tat r ou- n,in, d'imo voleur nominale de 500 Frs. Cet emprunt avait été émis ter un montant do 167.856*000 marks 1: 1er mai 1880, à Bucarest, par le Gouvernement roumain, conformément à unv loi du 06 janvier/

3 février 1300 et aux tvrmea d ’un contrat conclu le J J mars 1880 peur 190 millions de maries entre 1* 'fat roumain et la Société rou­ maine do3 chemins do f^ri cet emprunt é ta it garanti pur une hypothè­ que sur les chu mins de for appartenant à la dite Société. Il u, de plus fa it valoir que le s porteurs des obligati ons de 1 Hjtat roumain l'ayant pas reçu la garantie stipulée, (à la suite d’un arrêt rendu

1û ô/19 février 1881 par le Tribunal d’émpire de Leipzig dans le procès ci vil , par le banquier L.V.IZ. à la Société dos Chemins de

r oumains , a rrot annulant 1 es dé ci si ons pri s e s par 1 ’ As 3 0 mb lé 0 fcnérale de cette Société en datu du 3 murs 1880 au su jet du e n tr â t) coux-ci étaient endroit d’exiger d’autres garanti-os plus étendues,

■nsi aérant que cette roque te peut avoir pour conséquence une demande 1 iniemnité pécuniaire et que la sentence devrait etro exécutée dans : Pays étranger, le demandeur s ’appuyant sur les paragraphes 79G/797 uJ-Code c iv il de procédure, a demandé que les av oirs du Gouvernement Romain à lu Banque SB à 3., d'une part, et auprès de la direction v ^ Compagnie D*, d 'au tre part, avoirs se montent chacun à 85-000

:"ri':si soient frappé s oe sa isie . Le Tribunal royal de B» a, par son arrêt du 8/9 Mars 1881, dé­ crété la saisie réclamée, le demandeur ayant, moyennant dépôt do 5.000 larks» fourni la garantie re q u ise . L 1 arrêt du tribunal est a in s i conçu Le Tribunal ordonne :

qu’à la suite de la demande introduite par Z* g me fins do recouvrement de 50*000 marks dTobligations de l ’Etat roumain

qu’il prétend avoir acquises, les avoirs audit Gouvernement à la Banque S«B., d’une part, et auprès de la direction de la Compa­

gnie .!)• à B», d’autre part, d 1 une valeur de <35.000 marks chacun,

soient sa isis, quo la dite créance soit constituée en gages jusqu’à concurrence du montant donné» que le débiteur soit autorisé, par le dépôt de 50c000 marks,

à empêcher l ’exécution du présent a rrê t e t à obtenir la main­

levée de saisie après que celle-ci aura été effectuée et

que le débiteur soit privé du droit de disposer de sa cré­ ance et notamment du droit de la recouvrer »

Le même Tribunal a, par arrêt du 31 mars 1881, retiré cette ordonnance de sa isie à la suite d ’une requête de la banque S . et de ia direction de la Compagnie I). , requête dans laquelle on insistait sur l’inadmissibilité d’un décret de saisie rendu contre un Gouver­ nement étranger. D’après une déclaration enregistrée du tribunal, l'ordonnance du 31 mars a é té décrétée d’office, parce que le juge ie première instance, après avoir eu sur les entrefa ites connaissance ie l ’arrêt mentionné ci-dessus, rendu par le Tribunal d’Empire, a 6stimé q-uo la v alid ité de la créance du demandeur sur le Gouvernement roumain avait été infirmée par le dit arrêt et que la demande de

3&isie par suite n’était pas recevable•

le Tribunal considère pour los motifs suivants le conflit

corapétenoe comarie fondé en d ro it ; -1 1 4 -

le co n flit de compétence a été s oui or 5 e propos d’ur. décret lie asisie rendu par le tribunal de 8 pour garantir Inexécution

|i:uü engagement qui sentie avoir été contrætu a l i ég ard du deman-

Iaeur» mais avant quTune action ait été intentée au sujet de ladite

Icréance; cette procédure était à ce moment liée a la solution du

conflit de compétence soulevé auprès dudit tri trônai ou du tribunal

régional. La saisie pour garantir 1 ’ exécution d’une Obligation cons­ titue une procédure sommaire qui peut etro appliquée au cours du procès relatif à la créance que la saisie doit garantir, ou avant

[le début dudit procès„ le meme principe est prévu dues le livra 8

i'ii Code civ il de procédure ( § 7 96 3q } et appartient à lu Juridic­ tion contentions e civile, à laquelle s ’ appliquant les prescriptions r; Gode c iv il de procédure. On ne peut considérer comme fondée l f &f-

|finition du. demandeur, d Taprès laquelle le co n flit de compétence

l’aurait pas pu etre soulevé à propos de la saisie, parce que le

ïiiluncl n T é ta it pas encore sa isi de la question principale, ( § 230/ 535 du Gode civil de procédure ). an effet, le décret du 1er août

1879 ( § r/6 } permet que le co n flit de compétence so it soulevé ima tous les différends dTordre civil en instance devant les tri­ bunaux et, dT autre part, avant qu’une action soit intentée pour le fond, une procédure de saisie destinée à garantir l ’exécution d’un engagement appartient h la même catégorie do différends. Dans la présente affaire, le Pinistre des affaires étrangères

381 l ’autorité administrative centrale, compétente pour soulevar

A® conflit de compétence, ( § ù du décret du 1er août 1879) en ef- dTaprès las prescriptions du décret du 37 octobre 1810 ( Bulle- -115-

tin dos l o i a , page 21 ) tout ce qui in tdrosse las relations avao lea puiasancoa étrangères ot 1 os négociations avoc 1 os gouvernements étrangers eat de son ressort; et par suite V action intentée ccntro

10 Gouvernement d fun Etat étranger tombe sous sa compétance. Ca

droit à soulever le c o n flit de compétenoo rassort indubitablement

dos prescriptions du droit international relatives à la représenta­

tion de 1 TEmpire ..allemand a 1 T étranger.

Le conflit de oomp étonco est baaé sur lo fait que 1*action in­ tentée à un Gouvernement étranger cm matière financière et o ondui- sant, comme cTest lo cas, à une procédure juridique de saisie, n’est pas, en Prusse, do la ocmpétonco dos tribunaux; bien plus , dans la mesure où l Ton a fait appel à la souveraineté intérieure de 1 ,Btat, on ne peut demander satisfaction que par voie diplomati­ es et par V entremis e du Ministre des Affaires Etrangères, Or, le demandeur fait appel à la souveraineté intérieure de V Etat, car

11 a eu recours aux tribunaux prus siens. , chargés dToxercer l rau­ torité de l TKtat en qualité dTorgano de colui-ci et il a invoqué daa déorota qui appartiennent au domaine juridique de lancentrainte, 11

Do meme les tribunaux prussiens précités ont rendu un arrêt de sai­ sie contro le gouvernement d*un Etat étranger. Le L inistre dos Af­ faires Etrangères conteste aux tribunaux prussiens la compétence

5-éOGssaire pour ordonner cas mesures; il prétend quo 1 1 autorité souveraine de l*Etat à 1T inté rieur ayant été invoquée, satisfaction n< peut otre demandée qus par les moyens diplomatiques qui sont de son ressort, et que,par suite, 1 1 arret do saisie rendu par le tribunal constitue un onç.iê b-j.rvmt our leg attributions of fie ioll oa qui

lai sont dévolues. Il 3 1 agi t donc d’un conflit -antre las auto­

rités judiciaires et les au to ri t -3s d minis trativos au sujet de 1Tadmissibilité de 1» voie judicialro am: tribunaux dans 1Tes­ prit de l Tarticlo , 96 do la Constitution prussienne, du § 2, alinéa 2 de 1 Tintroduc tion à la loi sur 1T organis ation de la ju stice on .-.llemagne et du décret prussien du 1er août 1879.

Inexistence do ce conflit ( conflit do compétence } ne ré­ sulte pas du fait (juo l Tautcrité administrative qui soulève lo conflit do compétenco possède lo droit do juger la roquet0 in ­ troduite par l Tuno des parties au procès, LTinexaotitudo doa motifs invoqués par lo demandeur provient do ce que les auto­ rités administratives peuvent soulever le conflit de compéten- co dans les affaires soumises aux tribunaux ordinaires lorsque ces affaires sont du ressort dos tribunaux administratifs ( § 5 alinéa. 2 lu décret du 1er août 1879 ; §63, alinéa 1 de la loi du 2 août 188G, Bulletin des lois page 315 ) ou lof-squTuno dé­ cision prise par le ohof de l 1 "t .t dans l'exercice do ses droits de souveraineté est on contradiction avec les prescriptions du décret m inistériel du 4 décembre 1831 ( B ulletin dos lois page 1 T objet 2 -jo ) , -en ce qui concerne " ’ dTun différend juridique comme c rost lo cas pour les instances introduites devant les tribunaux, en vertu des T raites cônclus par le ohof do 1 T lit at avec dos ntata étrangers, ou pour les demandes des dommages do guerre. Un conflit de oomp étonco se présente quand...... -117-

onclisoute sur le point de savoir s i une .action en instaœ e

devant 1g justice e s t de la compétence des tribunaux j u ci -

claires ou des tribunaux administratifs. Il n’y a donc pas

lieu d 1 exclur e le c a if l i t de compétence pour les cas d-rs

lesquels un particulier demande 1 ’assis tance de 1 rEtat pour

faire valoir ses droite auprès d'un gouvernement étr :nger

et où il y a lieu de décider s'il appartient aux tribunaux

judiciaires ou aux tribunaux administratifs d2 accorder l ’assis tance demandée^ Dans la présente affaire i l semble

donc qu! on scit en •droit de soulever l e conflit de g nm~ pétence ; par suite, la décision sur Inadmissibilité du

recours en justice, est, en 1 * espèce enlevé e aux - tribunaux

et c’ est à la G our d* appel qu* il appartient de régler cette

question en tranchant la conflit de compétence ( paragraphe

17, alinéa 2 de l'introduction des tribunaux. § 1 sq du dé­

cret prussien du 1er août 1879).

Au différend actu elle ent en instance, se rattache la

question de savoir si, pour la requête introduite par lo de­ mandeur contre un Etat qui nrappartient pas à 1 ’ Empir e a i l c- dan s mand, et la mesure où l'on fera appel à 1 r as si s te. ne e

des a u to rités prussiennes, les tribunaux ordinaires ont la

o cmpétence nécessaire pour décréter lu saisie des biens meu­ bles du dit gouvernement afin d 1 as sur er 11 éxé eu ti on de la

sentence, ou bien si, à l ’exclusion de la c cmpétence des

tribunaux, on ne peu is avoir recours qur à 1 ’assis ta ne e des

autorités administratives, c'est-à-dire au Ministre des

Affaires Etrangères agissent par voie diplomat ique.

Aux termes dTun principe établi prr le droit internatio­ nal, un Etat n’exerce pas s a juridiction à l ’égard dT un autre

Etat. -118- , principe qui résulte de l ' indépendance des Etats vis à vis les une des autres et des exigences des relations internationales, g été t au cours des dernières années, généralement reconnu en droit par les Etats civilisés les plus importants. L'applicatioi/fte oe principe n’est limitée que dans les cas où l ’Etat étranger 3e soumet de son plein gré à la compétence des tribunaux natio­ naux, notamment en ce qiii concerne les biens immobiliers, et dans le cas où l ’Etat étranger intente une action devant les tribunaux à± nationaux. Hormis ces cas, on ne peut à l'intérieur d'un pays saisir ou mettre en grge les biens d'un Etat étranger pour assurer l ’exécution d’un arrêt rendu par un Tribunal, car la tentative faite pour exercer cette contrainte constitue une atteinte portée, contrairement am: principes du Droit Internatio­ nal, aux droits de souveraineté et d'indépendance de l ’Etat étranger. Ce principe de droit international est unanimsnent reconnu en théorie et en matière de jurisprudence p arle s tr i­ bunaux en Angleterre, en France, en Belgique et en Autriche. On en trouvera la preuve dans la bibliographie citée à propos de la solution du conflit de compétence et de plus dans Clunet - Journal du Droit International 18/5p35 sk. 1876 p.135 s3. 431 sa. 4S5 sq. 1878 p.86 si. 46sq. 165. 1879. p.175 ; Re- Tfue du Droit International 1872. p. 155. 1674. p.617 sq. 1875. p.714 - 1876/ p.481, 1878. p.3h6. 515. 543. 1180. p.JS4. sq. De même lo Droit prussien reconnaît le principe de droit international d'après lequel on ne peut saisir les biens d'un Etat étranger., les annexes 201 et 302, au paragraphe 90, titre première Partie, de 1 ' ordonnance de 179_ prévoient que l'on te peut décréter la saisie contre les princes régnants allemands, ; par contre, la saisie peut être décrétée contre des autres -11

-incea, etc-, toutefois avant de la mettre à exécution il y a lieu d'en marner avis au ilinisuro de la Justice qui ce nfè-re ave o lo elinistre dos aire s Etrangères pour prendre à ce oujv t une décision préalable. Le ujTernem en t de l'E tat pria ai en est resté cens t aiment f idole au principe fc'après lequel les tribunaux en Prusse ne peuvent décréter la saisie loutre le Gouvernement d’un Etat étranger et les créanciers pruseieni bp-auvent demander satisfaction à un Etat étranger que par voie diplo- btique. Le Gouvernera nt prussien a reconnu à plusieurs reprices ce ■iiioipe de droit international, notament : en 1819 dans l ’arrêt rendu par le Conseil de guerre de So au sujet .e l’affaire du négociant F» contre le G-ouvernenni.it do îîaesau (collection ottner des lois etc de la province FJicnanc, volume 1. page 611. ) En IBol, à o repos du jugement rendu par le tribunal de IL dan s 1’ af­ ire de la saisie demandée par le négociant F» de J. contre le fisc ipérial russe - Collection Eosnnes etc » A G-l. 5« édition Y. 3, pages SO et 491. En 18S4, à propos de la sentence rendue par lo tribunal régional er* au sujet de l ’action intentée par le Vice-Présidant de II- à A, au iso du Grand Duché de He s se. Il résulte de la pratique constamment suivie en semblables ^constances par les plus hautes autorités de l ’Etat prussien, pratiruc adee sur les déclarations unanimes et prescriptions do3 Ilinistères des ■*xai*F-3 Etrangères et de la Justice et sanctionnée par le Soi lui-même ^ la dernière affaire mentionnée ; il résulte également de la dé cia- '“ion du Ministre des Affaires Etrangères au sujet du règlement du ••iflit de compétence que le principe de droit international admis par "s S^ndc Etats civilises de l ’Europe d’après lequel on ne peut saisir 'a °i-ens d'un Gouvernement étranger est également reconnu par le droit lorus.Qisien,. bien que ce principe ne soit pas positivement exprimé dans la iticn prussienne ou dans le s conventions de L'Etat. -120-

En oe qui go no erne la validité de ce "principe de droit internatimal en Prusse, aucune modification n’y a été appor­ tée à l'égard dos Etats n'appartenant pas à l'Empire allemand par les nresoripticns des lois allemandes on matière judiciaire » Le paragraphe 34 du Code Civil de procédure reconnaît, pour les actions intentées en matière financière à des personnes qui ne sent pas domiciliées sur le territoire de 1 ’finpire allemand, la compétence du tribunal du district où sont situés les biens oorstituant la créance, et prévoit que l ’on considérera le do­ micile du débiteur comme le lieu où sont situes les biens etc.* Hais cette prescription, et, de même, les dispositions du § S4 de l'annexe au § 114, titre 3, première Partie du Code général prussien, ne s'appliquent pas aux créances sur les Gouverne­ ments d'Etats situés en de hors de l'Empire Allemand. En effet, la législation de l'Empire allemand n'a pas eu l f intention, conformément au § 34 du Code civil de procédure, et ne pou­ vait d'ailleurs avoir l'intention de ne pas reconnaître vis à vis des Etats étrangers les principes universellement admis du Droit international. Lorsque la législation de l ’Bnpire allemand a dû (§ 18 Sq .. de la loi sur 1 1 organisation de la justice ) prendre des dispositions pour dé terminer si et dans Quelle mesure la compétence des tribunaux allemands s ’étendait aux personnes jouissant du privilège do 1* exterritorialité (Chefs et Membres dos miss ien s accréditées auprès de l ’Bnpiro allimand ou i 5un Etat de l ’Snpire allemand), il n'en résulte nullement que les Etats étrangers et leur Gouvernement soient 3Q’ùais à la juridiction des tribunaux allemands. La législation ae l ’Empire n fa en rien modifié l ’état de cette question. ^ea dispositions spéciales du § 18 sq. , fondées ai r le Droit -121-

in ter national, n*ont été prévues que pour garantir les excep­ tions, admises par le droit internaticnal et la Constitution de l 'Empire, au principe d'après lequel la compétence des tribunaux allemands s ’étend à toutes les personnes oui résident sur le territoire do l'Empire allemand. Par centre, il n'était pas nécessaire d ’indiquer expressément dans la légis­ lation de l ' Empire que les principes généralement reconnus du droit international étaient maintenus on ce oui concerne la ccmpdlence des tribunaux d'un pays vis à vis d'un Etat étranger. Ces principes n ’ont été modifiés en rien par les prescriptions de la législation de 1* Empire o t leur maintien allait de soi. Le principe du droit international d après lequel la saisie ne peut être décrétée oonfcrc le Gouvernement d'un Etat qui n'appartient pas à l ’Empire allemand conserve encore à présent en Prusse toute sa validité. Be plus, le fa it que des actions peuvent être intentées devant les tribunaux contre le fisc de l ’Etat prussien et des autres Etats allemands n'a pas pour conséquence que des actions n r puissent également être intentées contre lo fisc d'Etats/appar­ tenant pas à l ’Empire allemand, ou que des mesures exception­ nelles de saisie puissent être décrétées contre lui. En effet, les prescript i eus du droit applicables au fisc de l'Etat alle­ mand ne peuvent être invoquées contre les Etats étrangers à l'Empire allemand, surtout s'il devrait en résulter un conflit avec les principes bien établis du 'droit international. ~12 8- Pour lee motifs erpriiLés ci-do ssus, on no peut admettre qu'uii tribunu 1 prussien,comme c'était le a s duns I 1affaire présente, décrète pour a ssurer 1 Tézécution d'un engagement pris rx, r lo Gouvernement routa in, 1- sai­ sie des biens meubles de ce Gouverner-ent situés en territoi­ re prussien. Lu. partie intéressée si elle veut obtenir avec

1 1 ai de des autorités prussiennes la satisfaction à laquelle elle prétend avoir droit eu Gouvernement roumain ne doit pas s 1 a dresser à un tribunal prussien pour requérir la saisie contre le Gouvernement rouira in nais exclusivement recourir au Unis tre prussien des Affaires étrangères et à lu voie diplomatique . C’est là pour le demandeur le seul moyen d’obtenir l'assistance de l'Etat prussien pour faire valoir ses droits contre le Gouvernement roumain , Le conflit de compétence ainsi soulevé est donc bien fondé en l'espèce et l'on ne peut admettre dans le c-... s présent, le recours aux trio urn un. ELAGUE Or IïATIOiïS.

P.^EÜ CITY OE PHI DIG.»

lega l o ta tu s of Po lie h Government Property s

Û-Lfinl:JLs_^oiLütdnj: in 1 ji ; » g.

|ote by tho Soc rot a y General -

rxhc Secretary General has the honour to forward for the lrsiclci-.ition of the Council, ana for the information of the members of lie le%uo, copies or the following documents concerning the question

If tee legal Status of Polish Government Property. Off ic i is ■ v-. hio 3

T,:' ?'i r/ ] '' * »-i

1j lote dated august 30th, 1921 from the Polish jmicb ion or General in , requesting a decision by the

ill Commissioner . , . e ...... 1 •vitn the following annexesr.*-*

(a Pruit Convention dated July 25th 1921, submitted by the Polish Commission ^

|£ Explanatory note dated July 25th a 1921. by the Polish Commission concerning the Draft Convention ...... gg f>

Is (o) Statement dated April 2 7th, 1921 by the D-: nzig Delegation concerning the Polish Draft „ . . t ...... 7 „ . . ,< 3 f

|K U) Memorandum datcm. July 2nd 1921 by the Polish Commission on nationality questions ...... / 5 /

18 ^ Statement by the Dansig Delegation dated July 9th. k iu2 l in 1 epiy to the memorandum of the Polish Commission of July 2nd * 1921 ...... a 7 u ^ Eei)2-y °- the Darmig Delegation datod July 7 th, 19 21, concerning the Po lioh proposa lo vit! 1 égard to the regulation of maritime jurisdiction * ...... 9 /

^ - Jote da t e u. uo vember 25 th 19 2 1 0 from the President of the

'te 0x tne Dree City to the high Commissioner...... 51 /

-.'ith annex » ...... 7 '] / 7 T\ . . 1 ^ ’Oigxoji Ox tne High Commissioner dated December 6th 0

1-21 ...... g3 ■ ith annex A ...... , . . 29

"h annex B ...... 3?

The documents d above markov Ü are circula tea in French only £££e.

Letter datée lecemb-or luth 13Li, from the President the the i:ree 3 it y to the iigh )o jlL:>..

Letter date a December 27 t h 19 21, from the high Commissioner to the President of th o Lie nr. te of the Tree C ity ......

Appeal dated Mar oh 6 th . 19 23; of the Polish Government, a./.inst the decision of the high Commissioner. , . 35

With annex 0 n j

D Tournent above marker1 .=* is circ u lâ ter in French -nly. see French te x t. îrcaîslation^

I - 1 -

ilote "by tue -oiish 3o .-mi loner General in Dunsisr

to the High Commissioner.

DAIGIC, Au " v u s t 30th., 1921.

In pursuance of ay le tte r of Au rust 11th, 1 iv ve the honour to submit to Your 'xcellency, by order and on oeh^lf of ay aove m nent, the question of

1 . the legal st . tus of the property of the ?o.Iish

.'’iso situated in the territory of the free City of '£>. n^ig;

2 . the le 1 status of the ?olish authorities, offices ....id employees, and

3. the legal sta tus of ’o Lish ships *. t 3;.nzig, vith the object of obtainin' a solution in conformity \ ith Article 59 of the foiish-Danzi :: f re-, .ty of Dove rioer 9 th , 1920.

During the Polish—D^naig negotiations", tfnieh t ere for;:i£ill^ concluded on 'u u;t 12th 1 st, Polish Draft Treaty, regal?.; ting these questions, s submitted to the Dt.nzi< de l e a A ion an July 2htli, 1921.

copy of this Dr ...ft Ire* ty is annexed. ( Annex .j_) A statement of the reasons uoon vhich th is Dr1, ft

■Treaty is based, ..Iso dated July '5th, 1921, and in the first instance dravn up by the Polish delegation for i ",s o; a use, is "mnexed. (Annex 3» ) The .Polish delegation, convinced tnat the settlement o.:' this question by mutual : erreement vould oe to the

!- ^vanta ge of uoth vj,rties, too k steos during the negotiations to

35en a discussion x.ita the D.nzig dele ration on the Dr ft Treaty

has been sub lit ted. The Du-nsi delegation h . s, nevertheless, from the out- taken rn entirely neg-.tive attitude tox-ords this Draft, appearing to ignore completely the leg' 1 situation ere: cod

by the Treaty of V ersailles and the Polish-Danzig Trc ty .

and the conséquences necessarily arising from the execution

of the provisions of these fre-: t i e s . 'The only outcome,

therefore, oi tie no -?:oti: tions on this subject, wag to prove the fund?:mental opposition between the Polish and lanaig attitude tcvards almost every question touched upon

in th is Dr1 ft, and it was consequently impossible to hold any detailed discussion of the smaller points of the Draft. The Danzig attitude was explained in the Declaration made by the Danzig delegation on April 27th, 1921, a copy of which is annexed. (Annex C.)

In reply to this Declaration a letter, a copy of aliicli Is annexed (Annex P .), was sent by the Polish delegation to the Danzig delegation on July 2nd, 1921.

The Danzig delegation replied to this letter by a Decl ration dated July 9th, 1921, a copy of which is annexed. (Annex 5 .)

Finally, in reply to the proposal submitted to the

Commission of Maritime navigation regarding Polish ship§ in

the waters of Danzig, the Danzig delegation made a Declaration

on July 7th, 1921, a copy of which is annexed. (Annex F.) I t w ill be seen from these documents that the Danzig delegation has taken up an entirely negative attitude towards

the Polish Draft and therefore ignores the legal situati mi created by the Treaty of Versailles and the Polish-Danzig treaty.

In submitting these documents I feel that i t is absolutely essential for me to remind your Excellency of the

following facts, which will more clearly explain the attitude °f the Polish delegation as set forth in the Draft Treaty. In order to avoid air theoretical discussion and dispute, tho Polish delegation has taken into consideration only the disputer facts, namely, tlrt tho international Treaties referred to above make allowance for the following in the Free City ùf Danzig, (a) Real este te belonging to the Polish Fisc* fb) the existence and action of "Polish authorities and offices, (o) the employment of Polish workers; and, fin ally , (d) the presence of Polish ships which, plying between Poland and the sea through Danzig, will partially realise Poland1s free access to the sea. The Polish wishes, as sot forth in this Draft, are based upon the provisions of Article 104 of the Treaty of Versailles and on the Polish-Danzig Trocty; their sole aim is to obtain the guarantees of free access to the sea which are defined in the ,Tle tte r of advice” of the Allied and Associated Powers date June 16th, 1919 (Free and safe acccss to the sea); the necessity for such guarantees has, moreover, been lately emphasized by the Council of the Teague of Nations, in its resolution of June 22nd, 1921. Poland1s free access to the sea is not confined to the authorisation for Polish ships to cc.ll at Danzig or to pass through Danzig te rrito ry , for Poland would enjoy such right, even without special guarantees, on the st,me footing as other nations; the reason for such guarantees lie s in the fact that Poland's communication with tho sea, by waterways, by land or by post, cannot be impeded by any other country, as is clearly laid down in the reply of the Allied and Associated Powers of June 16th, 1919, which states: "that communications between this port and Poland shall not be under the control of any foreign authority”. (Reply of thu Alliec i ad Aseocit tud Pov.'ers, with regard to the po:.oo conditions, arts I & II, Ruction 11 ). Since it is laid down in the Treaty oi Ycrsi’ ille s , end sii.ee the -;olish-Danzig Treaty este blisheo the gu r. ntecn of th is free end sf fc access to the sea, by thu transfer to Poland of ot. to property and of the control and c.cln.iiii r/ tra tio n of ou rtf ia branches of state administration :, it should logically re salt that these breaches of state administration rre excluded from tho judicial end executive authority of the Tree City of Danzig; failing this, the giierfuteos laid dorm in Article 104 of the Treaty of

V ersailles "/oui 6 : • ot bo obtr ined and tlie provisions of the Polish-Dr. nzig Treaty rrould become null a d void. Tho same ap lies to tho -c. ituation of ^olish ships i Danzig w; tors. Tho Troat ot Versailles : : d tho olisi -Danzig Tre, ty a ll 0X7 for the oxistenoo of St.: to moveable u d immoveable ■proncrt; in thu toxn i torp of tie } reu City. From this lo; io. 11 y arises the nee. "city to lay donn tho rights oi the oil s h P isc i l t ho t e r i t c r y o f 11 o P r o C it y o f Dr. nzig.

Those r ig h ts , vhich arc- r e t 1 or ti in Chapter I of the

Draft, are, in gonera 1 , based urn; the principle, u: iversally rocogniscd and c cocoted i i vber national Ira?, f <:t, no complaint can bo lodged ia the tribunals of one country r gainst aether country, exeunt in con .cation n it' rights to roa.l ert a , I the D. ;.ft the lo pal positio ; oi the property of the ho] ish Fisc ah: ica jo s boon or is tv be attributed to ol; ; d bp tho Treaty ox V rsailles, is definitely cistia xished from that of the property of the jlish State i virtue of private rights.

The d- a id n r t; of al o .Pisl Draft, for "à ich th e logoi just if ieatioa h e boon set forth in the explora' tory note oi ti.o Droit, ht vo moreover heon justified by events during t e brief existence of tho Poor. City of P azia. I vjoul à me ko a spe o : 1 refi.re-cu to tho woll-krov.ai fe.ct of the seizure, by virtue of a tribun; 1 decision, of reservoir •./!. <::o' is (kesscl1. c gen ) nhich ■ rcro the property of the Polish rail'vcys and hi oi, o.; their arriv-1 at Danzig fx ok, holand, filled it: petrol, nhich n as to bo taken on be id the ships, and in spite of the in ot that they nerc clearly marked as belonging to the rolling-stock of the ho 11 eh rail, cys, (h'.E. P.

ere, on the request of tie ,ri.eichst r uuhandge sells chaf t À.G.v, stop; ed and later delivered over to that Company for dospatch to Germany, on the ' rot. . t that they : ere the property of the

Go man Gove rnn; ont. The legal authorities of D; nzig in this c-; se disL osed of property belonging to the Dolish St<"te in a • ay that violator! all legal principles. This incident, the proofs and illus­ trations of v-hieh are t Your Jxcollency1 s disposal shon- thr.t the Danzig authorities pay scant attention to the guarantees established by the Treaty of Versai]1os, ia order to aesure free and safe access to the sea to olrnc, and, on the request of authorities of a foreign state , (i.e., Germ ny, represented by the above-men tionu d Company), dispose of ."'Polish Sts to property to the advent -•e of another country in contradiction of c 11 legal principle s a d in viole tion of the provisions of the Treaty or Verse ill os. This i-: ci dent provides a striking example of the Danzig attitude as set for th in these declara­ tions of the Danzig delegation, and clearly proves the necessity of formally establishing the guarantees refera.oë to in the décision of the Cornell of the league of nations on

Juno 22nd, 1921. These guarantees hove been provided tor in the first Chanter of tho Polish Dr; ft Treaty. Thu ""olieh a u th o rities, acting in the te rrito ry of the ithin the lim its s tric tly defined by trie

Trocty of Versailles .ad the Dolish-Danzig Truety rill, in the —re­ place oi or in conjunction- with the vansig authorities, "be carrjin;-. ou. duties which, it there were no such provisions in the treaty ot Versailles, would, have ceen per tor ne à enclu sively by the authorities ot the tree City of .Danzig (customs, railvay administration, head post oft ice in the harbour). Certain branches of str-: te adnini str at ion, hand eC over to the olish

He public by these ,-onv estions, are to be administered by Poland oil behalf of the local population as well, that is to say, on behalf of the citizens of Danzig. It follows, therefore, that logically all the administrative measures in question taken by the .olish authorities should have the same force with regard to the whole native population oi Danaig as they would have if th ey ha d been taken by th e f r e e 0 i t ;; o f Dan z ig, that is to s ay , that the decrees, reputations, and provisions issued by the conoetent Polish authorities should have the same lorce vs regards une triDunals, aut-noxlties ana population 01 tne ±-ree

City of janzig, as if they had. been issued by the Jgnzig authorities. It is clear that this principle does not in anse> way affect the question ot the extent to which .oland may promulgate reputations or provisions rexerrins thereto. .his que., tien must be separately considered in the case of each administrative department, as tor example, the railways, and for this reason it is not touched upon in the annexed Drait. Stvff I v necessarilv follows irom this principle that olish/and

legal and actual protection as the .janzig sta. f . : oil oh stall should, in accordance vith universally accepted principles,

^e suejec u o n to j. o11 sn authority ( le£.cii, executive, -isci . linar ). „bove all, they cannot, without the consent of their Government, be sub ect to janzig jurisdiction, for ; h a v

o uld not in such a case be able to carry out their o u ici al duties freely, which would constitute another violation O j. in.e -7~ g u aran tee assured, to Poland regarding disposition end administration of the branches of State administretion trans­ fe rre d to her control; there hrs already "been evidence on the occasion of Your Axce lienayr s decision vi th regard to the rr.ilvays, of a hostile disposition of a small part of the population of Pan Big towards the future Polish stiff f see for example the a rtic le by Dr. Poening, the Vice President of the - the resolution of tho nationalist party of the To Iks tag - which is .annexed hereto (Annex G- II). With reference to the paragraphs dealing vith these questions and the reasons given, I feel that it is my duty to dror Your

Excellency1 s attention to the opinions v;hich are prevalent in

Sermon Pa t i 011a li s t circles at Danzig, which are clearly in opposition to the of licit.1 ehrr, ctor of Polish officials carrying out their duties or exercising their cuthority in the Free City of Danzig vithin the limits laid down by the

Pollsh-Dan zig Trerty, An exrmplo of these opinions is pro -

Tided by paragraph 4 of the declaration by the Danzig dele gati n of April 27th, 1921, (Annex 0 ) » which states that Polish staff should be e n tirely under the ju risd ictio n of the Danzig tribunals and the rdmin is t re t ive au thorities of that town, and should nay taxes , a ll legnl exceptions being excluded. The Danzig delegation, by quite unreasonably emphasizing this principle in its dcclarr tion, is clearly sacrificing the interests of the citizens ox Danzig in its desire to prevent all direct correspondence between Polish and Danzig authorities and th eir offices in the te rrito ry of the Free City, and in suggesting diplomatic ch anno Is, which r:ould effectively prevent a ll common action on the pert of the Polish and Danzig authorities; and this in its turn would obviously be préjudiciel t

jjote by the Se ere to r;/-G-cnor 1.

^hese documents can be found in tho archives of the Secretariat. ~ 8 -

to the v ita l needs z. id interests oi' Loth panties, This point

of vie1: is intended ? for pc i ' ic 1 rc-so s,y to r under tie action

of the Polish exit Lori tic s uoro dif-ica'J t, in the hope - ml ich is easily understood - of proving to the population of the Free City that the cction of the Polish offices is loss efficient t ‘ :an thr t o f tho Dan z ig offices»

If the ranz ig point of view ’./ere accepted the foil o ing danger "ould arise: the Polish Government ■ nuld be unable to find competent et. ff , since i t must reokon nith the propaganda r;hich tends to prevent Danzig staff fron entering Polish service f

Moreover, the Dc.nzig staff are in reality Prussian staff to whom Germany guarantees the right of return to their country whenever they should so do sire. The exenptian of Government strff

carrying out their of hie if 1 duties i the territory of a foreign

country from tho ju risd ic t 1 on of that cou: try is not, in any case, a nov: departure in intern*. tio n rl relations» and has alrcc dy been included in several international treaties. The Polish nc public has itself recognisod this pr Lncn ;lo

in an agreement r/ith Gerrony regarding tho h:ndlinp of trains in the station of Gem so c, ' *hich belongs to h oland. The fourth Chapter of tho Pr- ft deals pith the situation

of Polish ships in tho port and maters of Danzig. The condition

that these ships should be exempted from the jurisdiction of the

tribunals and administrative authorities of Pan z j g is primarily founded on the provisions of the Treaty of V ersailles, vhicl. guaranteed Poland the free use of t he port and pater.vtys neithout

fny restriction (Article 104 par a. 2 ). In th is co. ; cction, I mould refer you to the explanatory note of the Draft and to the provisions of Article 0 of the Polish-Denzig Treaty, in mhich tho principle of tho extra territoriality of Polish ships in Danzig territorial maters mas confirmed by the establishment of û special authority for tho registration of .'olish shi s. Poland1 s free end safe access to the ses would not oe obtained if the guar-1- ntee s were lirai tod to the waterways and her ships wore entirely subject to the authority of Danzig. The principle ci free end safe access to the so a involves as the sole logical conséquence the establishing nt of such guarantees as would ores te a lo pal situation sim ilar to that which roi73a e x ist if the port of Danzig were within the territory of the Polish Republic. The legal position held by ships of a country which possesses sea-ports, when they call at those sea-p o rts, should be assurer to Polish ships which call at Danzig, or of which Danzig is tho port d attache, Up to the present, the Polish attitude as expressed in tie Draft

Treaty has boon clearly justified by events.

I would quote as an example an event which took plaoo last

June. The , olisi.-Baltic Trans, ort Company, s Limited Liability

Company at 7a r saw, purchaser'1 from Herr Berber per, a former

German citiaon living at heme 1 , the two river tugs "Adukt" and

"Kleingedank”, and the contract of sale was expressed in a notarial document. The purchase was concluded at Danzig in accordance with the leg isla tio n in force. The se tugs were registered es property of tho Pol is).-Baltic Company at 7a.r caw Li tho Liver Trade Re gister f r shi; s under th e Pol ich fPag (••'olish monitor of EP.H.231., ho. 14P j . The tugs in question Were seised on the request of th o Corns u comni rs loner ( PL rts - und-r.e ! oh^ skomm i s sar ). I map add that t'e s e tugs were Tin: chased

Densig, th at is to say, a fte r they had le ft gernrn te rrito ry ;

ic true that tJ e Senate of the Free City of Dansig later

LimPained th is seizure by the alleged violation of the in. r t l0‘ ulations in force at Danzig, but this in no way alters ti e Lot that by the seizure of these tugs the guarantees ol tree

1-CQ&ss to the so a assured to Poland by Article 104 of the Tree ty of Versailles were violated* On my intervention the Senate of the I’Vge City of Danzig finolly restored the tugs; it continued, however, to hold its former opinion that there seizure was in accordance with cxisting legislation, and laid stress upon the fact that they h?d been restored as an exception and es an act of oonetesy» It may he added that the German Government demander! the seizure of these tugs and threatened to "break the commercial treaty concluded with Sansig if th is were not carrf.led out. The above frets, the proofs and illustrations of which are at Ycur Excellency1s disposal, show how lightly the

Danzig authorities regard tho guarantees assured to Poland by tho Treaty of Versailles and the interpretation which is plajed by them on the principle of froe access to the sea for Poland.

In my explanation of the Polish desiderata as regards the legal position of Polish real estate, Polish authorities, offices and s baff,, and Polish ships, I cannot refrain from mentioning the fact that the judges at present holding office in the Free City of Danzig are Prussian employees and th at

-Danzig continues to engage Irussians for this duty; henoe the legal authority in the Preo City of Danzig is in the hands of foreigners who do not realise the le gal position of the Free City. I have ti c honour, etc, (Sad) I. PIT GlilShI, T_:UN 3 k-.TIOi'I

A IÏ^IJ j u

VRktP! COaV-JiJTIOi; BY THU POLISH

coMZ.ii33iojs ro m i m lig dfdkgjiioij.

M 21 a, July 25th, 1921.

Commission on Questions of nationality, Legal Status of Property of tho Polish State, of Polish Authorities, Offieos and Staff and of Polish Ships within the Territory of tho Free City of Danzig,

I. Polish Provisional Draft of tho Section of the

Polish-Danzig .Agreement dealing with the local pûoition of

Polish State property in tho territory of the Free City of Danzig, and of Polish Authorities, offices, staff and shipse

CHâPT'jR I»

A rticle lo The Polish fisc is not subject to Danzig jurisdiction. Exception is made in the case of roal rights connected v/ith in-moveable property situated in the territory of the Free City of Danzig and not ceded to Poland, in virtue of the Treaty of Versailles, or by the Polish-Danzig Treaty of 9th

November 192u. -IE-

Art ic i e 2j__

The Polish flee is not subject to the Danzig executive por/or nor to Danzig fiscal legislation, except in the case of property and possessions not employed for o ffic ia l purposes and not ceded to Poland by the Treaty of Versailles or the

Polish-Danzig Treaty of 9th Eovor.bor 19£u »

à r t l cle 'ô *

The Polish fisc is not subject to any restrict!3.; i: the case of the purchase, sale or possession of property in the territory of the Proe City of Danzig»

A rticlo

The property of the Polish fisc shall bo subject nithor to expropriation nor to the right of pre-emption or ro-purchase laid down by the law*

A r tic le 5„

The wider rights of the Republic, accorded by the Treaty of Versailles and later u on vont ions, shall re:.;- - in intact

A rtic le 6 .

The .tennis authorities and their administrative depart­ ments sh all not deal o ffic ia lly with the matters which have been raf error' to in .rtic lo I and II, and in which the Polish fisc is subject neither to the jurisdiction nor to the executive power of the Preo City, except in the three following oxceptioi - al cases :

(a) In virtue of a general mandate from the polish Government ; (b) './hen in any particular instance the Polish authorities grant a previous permission in writing; or (c) approach the Danzig authorities on the matter. XtJ

II.

Article 7^

The provisions and decrees issued by the Polish authorities and offices for the territory of the ree City within the limit of their competence, shall be considered on a equal footing with the decrees and provisions issued by the Danzig au th o ritie s and offices. Offences committed against the Polish authorities, their offices, staff or in sig n ia , shall bo considered and dealt with by the Danzig authorities as though they were committeed against the Danzig authorities, offices, establishments and insignia. Offencos committed in the territory of the Pree City

of Danzig against the Danzig authorities and offices or

against its establishments and insignia, shall be considered

by the Polish authorities as committed against the polish

authorities, offices, establishments and insignia. -14-

a_rt io l e 1 0 .

The Polish Government sh all c e rtify and decide whether any given place in the territory of the roe City of Danzig is employed for Polish o ffic ia l purposes, or whether it is officially recognised as a Polish Offices

Article 11* In official negotiations between the Polish and Danzig a u th o rities, each party shall employ its o ffic ia l language. This provision should not in any way affect the terms of

Article 14 of the Polish-Danzig Treaty of 9th November 1920.

Art i clo 12 *

Postal and telegraphic correspondonce sent by, addressed to, or in the possession of the polish authorities and offices, shall in no case be subject to censorship or seizure by any of the au th o ritie s of Danzig.

CHAPTER III.

A rticle 15. /ithin the meaning of the present agreement, Polish staff are understood to be all persons engaged by the Polish authorities and appointed directly or indirectly as staff whether the engagement be for lif e , temporary, or only fo r a very brief period. Subordinate o fficials within the meaning of Polish law, and persons belonging to Polish armed forces, are considered to be on the same footing as the staff. Article 1 4.;

ï Iig provisions of this Chapter refer only to the

staff, subordinate officials, and poruons belonging to

polish armed forces, vho pass through the te rrito ry of the free City of Danzig on duty or "ho are employed by the

Polish authorities and of, ices established there «

A rticle 15

The provisions of this chapter shall not in any ay affect the special position belonging oy right to Poland1s representation as laid down in ,,rticle 1, of the Pol is h-

Danzig Treaty of 9th November 1920, nor that granted to persons belonging to official cate; ories, as laid do./n in article 0, para = III, of this Treaty. Heads of the official departments and offices on the territory of the free City of Danzig, and members of Polish Delegations in the territory of the free City of Danzig, shall be considered to oe on the same footing as the persons referred to in para. 1 *

Art icio 16.

The Polish Higher authority shall decide, and shall supply a certificate for this purpose, as to whether any given person is a polish employee, and hether that person resides in the te rrito ry of the free City of Danzig in an official capacity. In case or doubt upon the competence of the authority in question, the question shall be decided Oy the

Commissioner general of the polish Republic.

Article- 17. ;\11 Polish staff shall be subject to polish departmental regulations and Polish police authority onlj• - 16-

a rfciole 18o

Polish staff in t ho territory of the Jree City of

Danzig shall not ce treated d ifferen tly from pan^i.g staff, either from a lega1,. or from a material point of view.

r r - i d e 1 9__

The question of the diroot taxation of the vago3 of

Polish staff carrying out their duties in the territory of t 1 : j'ree City of Icnzig, sh all be settled, by a special agreement to be concluded between the Polish and Danzig fiscal author: This agreement shall be concluded within a period of three months from the date of the coming into force of the present agreement,

Until ouch time as it has been concluded} the payment of taxes by Polish employees in the jproe City of I©n.zig shall be suspended »

Aioielo_

The provisional decision involving the temporary sequestration of the possessions of a Polish employee shall not be put into force and carried out ithout previous permission in w riting from the Commissioner General of the Polish Republic* Refusal to grant, or delay in granting, such permission shall involve the payment of compensation to the p la in tiff bj the Polish f i s c ? if through the fault of the General Commissioner of the Polish Republic such refusal to grant, or delay in granting, permission has occasioned material loss to the p la in tiff.

Art ici e J2l. Polish regulations shall decide to what extent the w • ,es of a polish employee can be sequestered. -17-

Artiolo 22.

In penal cases, Polish staff shall not be subject to the jurisdiction of the judicial or administrative

authorities of Danzig, i’he Procurator of the Republic and the Polish tribunals shall, however, have the ri./ht to transfer penal eases, in special instances, to the Procurator or tribunals of Dansigc

The transfer of a ease to the Danzig Procurator shall place it unconditionally under the jurisdiction of the Danzig trib u n a ls.

The transfer of a case is definitive in every instance.

The expenses shall d o borne by the state whose tribunal pronounces the sentence = The same tribunal shall order the collection of the costs.

A. r t x c 1 e ts o • The execution of sentences legally pronounced against polish employees shall be within the competence of the

Polish authorities. In the case oi the execution of sentences not affecting property, the free Git;, of Dan si,; shall hand over to

Poland employees who may have been convicted. The fines shall be collected by the A ree City ox 'anzif. for the Tolls i;

He pu i.l io on the request oi the : olish authorities. The costs ol collection shall be borne by tne

Polish Government. - 1 8 -

A rticl e 24j_

The Polish and. Lem; ig authorities shall mutually assist

one another in penal cases against Polish sta ff aha the Courts shall lend assistance and supply ono another with information

of all kinds o In so far as they decide the question of the official

language to be employed, the provisions of the agreement concern­

ing legal assistance may bo applied in this case.

Article 25 » Should a polish employee be suspected of having committed

a crime, the Danzig authorities shall bo obliged to inform the competent Polish Procurator and the Polish Higher Authority with­ out delay. The Danzig authorities shall not have the right to place a Polish employee temporarily u der arrest unless he has committed a crime and is caught redhanded. In such cases the Danzig authorities shall have tho right to issue a warrant of arrest against tho polish employee, and have it executed.

On tho request of the Polish Procurator, the employoo detained or arrested shall be handed over to the Polish authority

Polish territory indicated by the Procurator.

a r tic le 26.

a warrant of arrest against a polish employee may also

00 issued oy the Danzig tribunals when, the ..olish Procurator °? Higher .authority of the employee so requests.

After the warrant has been issued, tho competent Danzig authorities shall be responsible for carrying u °ut, and handing over the arrested employee to the polish --tthorities in conformity with the provisions of para III of rUcle 25. Article 27.

.hon the arrest of a Polish employee iy order jd oy

a Polish tribunal, it shall bo carried oat in the territory

01 the Free City of Df 132ig by the authorities of the Pree City of Danzig, 1 ho blio.ll hand ovor the ,rrested employee in accord an 0 0 v: ith the provisions of Article 26, para III.

The cross-ox; aiina bien of the accused shall be carried out on the request 0 f tho Polish tribunal s by the Danzig tribunals and by the Polish tribunals if they demand that the accused shall be handed over to then.

Article 28 „

The examination-seizure of property, post -1 and telegraphic correspondence of Polish staff cannot be carried out by the Danzig authorities except on receipt of an authorisa­ tion in vriting from the Higher Authority of the Polish employee . Furthermore, searches may not be carried out except in the presence of an or.;y Ipyoe delegated by the Higher Polish

Authority .

O fficial documents forthcoming in cases of examination should be handed over to the delegate of the Hiyh/lolish authority.

Proofs ana confiscated matter - with the exception of the docu­ ments referred to in para. 11 - shall be handed over to the authority which is to deal with the crime in accordance ai ta

Article £2.

Art i d e 29 . The Polish Government shall have the right to organise and maintain in the territory of the free City of Dan erg schools -80-

arid educational establishments for the children of Polish staff

and these establishments shall remain under its control.

Children eduoated in these establishments shall not be in any

v;aj subject to the regulations for compulsory education in the

Free City of Danzig.

Article 50.

The provisions of A rticles 19, 20, 2 2 , 23, 25, 26, 27,

28 (para 1. sentence 1 ) 29, shall not apply to staff who are

nationals of the Free City of Danzig.

Article 51. The provisions of A rticles 16, 20, 22, 23, 25, 26,

27, 28 and 33, sh all apply to the wives, ascendants and descen­

dants of Polish staff, if such persons are staying in the some house as Polish employees.

Article 32.

Polish s ta ff shall have the right to wear their

uniform in the territory of the i?ree City of Danzig both on and o ff duty .

The same right shall be enjoyed by persons belonging

to the Polish army, : nd to any armed forces including the Havy*

CHAPTER IV.

Article 33.

Ships registered in Polish registration offices as

Polish ships, and navigating in the territorial waters of the

Free City of Danzig, shall be subject to the authority of the

Polish republic . Th8 provisions oontLined in the preceding paragraph only shall in no way affeet the rights reserved to the Harbour jjoard in Article 20 of the Polish Danzig Treaty of 9th November

192-0.

CHAPTER 7,

Artie lo -54.

If, in accordance with the Treaty of Versailles, the Polish-Danzig Treaty of November 9th, 1S20 and other

Treaties, Polish legislation is in force in the territory of the Free City, the v a lid ity of the respective laws shall be determined in accordance with Polish law*

CHAPTER VT.

A rticle 35, If the Polish Republic has the right to control und. administer railways in the territory of tho Free City of

Danz ig, this right shall comprise t he an th ority to iss ue with legal force in the te rrito ry of the Free City of Danzig, regulations and decrees regarding the exploitation of the railways and the protection and safeguarding of such exp loitatione.

This shall not involve the abrogation of the provisions of

Article 22 of the Danzig Treaty « A rticle 56. The ZPree City of Danzig shall be obliged to supply

■holand v/ith all necessary assistance in the exercise of her right of control and administration. CHAPTER VII.

Article 57 o

Pol;-iid and the Proe City oi Danzig shall, in common, est ablish a Court of ' r b itr a tio n , ’.hioh shall t ike the fine; 1 decision in the fo llov.dng cases: (a) v:hen i t is necessary to dec id e v/hethor Polish or D;.nai£ leg islatio n should bo epp lie d;

(b) when tho tribunals or any other authority of tho Pree Gity of Dans ig do not consider the laws or decrees of Polish authorities as binding in relatio n s be tv e en Poland and Danzig ;

(c) In case of disagreement as regards tho competence of Polish and Danzig tribunals:

(d) in case of civil Law processes against the Polish fisc, in accordance vith Article 20, para I I .

A rtie_le_ 38

Tho decisions of the Go art of '.rbitration shall be bin din/; in the territory of the Republic as v/ell as in that of tho I■roe City of Danzig.

Article 39, A special and separate agreement shall be concluded on the composition, organisation and rules of procedure of tho

Ooart of arbitration » I -R3-

pgOrSIGD of Jthc r ;: .i dated 6 th EgoemborL 1921. ( with t wo annexes ).

1, I have been requested by the Govermuc ats oi Poland and Danzig to give a dcoision under Article 39 of the Polish-Dauzig Treaty regarding the following luestioi ; upon wine t n u t v, o Governments have been unable to o orne to aii agrecrnc

ti) The legal positi on oi the property of the P olish "fisc” situated in the territory of the Free Gity of Dauz ig- (ii) The legal position of the j.olish authoritie s , oi flees and employees.

(ill) The legal position of the Polish, ships.

2. The point of view of the Polish Government regarding these questions has been put forward in a general le tte r, together with a proposed convention containing 29 a rtic le s, an explanation of that document and several annexes. The main point in dispute is that Poland, under the Versailles Treaty and under the Treaty of 9th November, 1920, claims certain e x t r a t e r r i t o r i a l rights for Polish property, personnel and snips in the territory oi the Free Gity. The Danzig Govern ..ent opooses +>nese claims on the grounds that such righ ts are not supported by the Treaty of Versailles or ty tho Treat, of 9th .November 1920, thfci’t- , mif m granted, they would in no way inn rove Poland' n .g:jit b uiof nubfree access to the sea,3a , tnat they are incompatible "with the independea.ee ! n-r of t-he Tree vit. and would mean the establishment of a State wit hi.. St ate

3. The Polish Government urges ti f :he 'Préauxty of 9th novo.Tiber 1920, is not an international trea +• «yV bet ween t wo e qua1 States but merely the development.it of the rights given to Poland by• the Treaty of Versailles, which created the Free City of Danzig exclusively in the interests of Poland and with the object of assuring her free access to the sea. From this standpoint it is argued furtner that Article 104 of the V ersailles Treaty and also the Treaty of 9th November, 1920, aims solely at providing guarantees for Poland's free access to the sea. Furthermore that certain State property and certain functions of the Danzig State having been handed ovor to Poland by these treaties, the only logical conclusion is that this property, including Polish ships, and this adm inistration, including Polish personnel, must be excluded from the judicial and e xo c ut i ve authority of the Government of the Free Gity.

Acting on the above assurantioi ola ims:

11 ) That ier right to purchase, sell, or possess property of kinds cannot be subject to any limitation on the part of the Government of the Free Gity, eith er in the form oi expropriation, redemption, or pre-emption. tiiJ That all regulations of the Polish authorities, wi t hi n their competence, must be respected equally with those of the Danzig authorities, that is to So.y they must be obligatory for the citizens, authorities and tribunals oi the Free City.

(Ü i ) That the Polish aovnrnme lit is responsible for any mi s de - me a nours till and. Cl j with certain exc options, ior any crimes committed by their ofiici Is or employee s and that the Danzig Government has no authority over them.

IV , ,'iv) That the legal position oi the harbour oi Danzig should bc similar to that which it would hold ii it were situated r-itliin the te rrito ry of the Polish Government.

Taking first the question of the international nature of the "rosty of 9th November, 1920, pura: 3 above, it appears from the îérsailles Treaty that this treaty was negotiated by the allied and jegcoiated Powers between the G over: me at of Poland and the Free Gity 'Ï Danzig, and thereiore each was a contracting party and Poland was Jot imposing a treaty upon Danzig. The rights given to Poland by treaty of V ersailles as indicated in Article 104 of that Treaty, io not become operative u n til the Treaty has been negotiated, because t clearly states teat the Allies will negotiate a treaty "with the oliowi-ig objects". It appears to me, therefore , to be quit o clear that the Treaty was an international treaty between the two abates and that it contained the objects described in Article 104, and was ;hc only authoritative interpretation and application of those objects, end v:as not merely the development of the rights given to Poland by Treaty of V ersailles. I cannot find sufficient support to enable me to accept entirely the statement (para: 3 above ) that the Free Gity of Danzig was created «elusively in the interests oi Poland, or exclusively with the object cî assuring to Poland free access to the sea. If this had boon the case Danzig would have been handed over to Poland together with tho province of Posen and the "Corridor". In A rticle 87 of the Versailles treaty, which transfers this territory to Poland, it states : "The irovisions of this .article do not, however, apply to the te rrito rie s lithe Free City of Danzig as defined in A rticle 100 of Section XI , Banzigj. h

The suggestion that Article 104 of the Versailles Treaty and ilso the Treaty of 9th November, 1920, aim solely at providing marante es for Poland's free access to the sea, appears to me to ;e open to argument. Article 104 suggests that Poland must be Ivon certain extensive rights regarding free access to the sea )y means of a treaty which is to be negotiated by the Allies. It a well known fact that when this treaty was negotiated it was ■ound that the Polish demands for the "free uso and service" of he harbour of Danzig were so opposed to the Danzig demands as a Tree" Gity, that the Allies adopted a compromise by the creation i the Harbour Board to ensure th is "free use and service1' of the -arbour to Poland without interfering with the title "Free " which -hey had already given to Danzig. The result of this Treaty was -hat almost the whole oi the objects mentioned in Article 104 Kre to be carried out by the harbour Bo,..rd and not by Poland. Evertholess it is only natural and right that Poland should rtquire guarantees 1 or her free access to the sea, and it is Moessary, therefore, to consider what guarantees she possesses «ready and whether further guarantees are possible. The guarantees now possessed by Poland to ensure the free ^ssage of her exports and imeorts through the Port of Danzig are ■s follows : -

The Allied and associated Powers created a Harbour Board consisting oi an equal number of Polish and Danzig ofJ ici -Is "ith a neutral President, and gave it the power to exercise tne control, administration and exploitation of tee port, etc, and anther to ensure to Poland the free use and service, sn t août ^ restriction, and, in so far as it may be necessary, for polish fP°rts and exports, oi the port and means of communication Mentioned in article 20. Thus the onus for ensuring these oojects oi.lirtiole 104 lie with the Harbour Board and not with Poland, IJlLCi therefore the Harbour Board Is the first guarantee. -25-

/■•) By the duduion Oj. the Council ox tho League of Nations dated ipfici June i 1921 » Poland v do ^ ix on a ver ,y i ov.er Pul, olit-ical and • literw uarantee. The High Commis3ioner was authorised to address ^direct invitation to the Polish Government to ensure the main­ tenance ol order in the event of Poland being, for any reason whatever,, -iden 1 y and effectively prevented from exercising the rights Assessed by her under -r tic le 28 of the Treaty of 3th November ,1920 =

'iii ) Poland has been Li ven the administration of the broad ^auge rail- :;,3 from her territory right up to the wharves where her imports Ind exports are unloaded and loaded on to ships* Thus from an administrative L.oint of view the chain of tra ffic is com., le te from Poland to the o, tn sea either by r a il or riv er, fiv) Under Article 39 of the Polish - Dantzig Treaty, Poland, like Danzig, car. obtain a decision from the High Commissioner regarding any matter in dispute between the two Governments, with right to appeal to the Council of the .League of Nations against that deci si on»

[v] The Free City itself is deeply interested in this Polish traffic fcein^ maintained because without it she cannot exist e

, It would appear from the above that Poland has good and sufficient i&rantees to assure to her the free use and service of the harbour :r her imports and ex-orts, and that she has sufficient control of the x biinistrative machinery to carry her imports between her own country id tbs open sea 0 Poland urges, however, that a ll these ga a rants ea­ rs useless unless she is given complete extra-territorial rights over er .r^.erty, personnel and administration located in the territory of is ir ee City » The Government of Danzig strenuously or; os es this view i a series of arguments which are summarised in Appendix 'U".

3« Taking first the Polish claim regarding the right to acquire pro- That portion of the ^.ro, erty, the ownership of which is Hotted to the Harbour Board, does not come into question, because the tfbour Board is given (article 25 of the Treaty) the right T,to l e use or «[aire such other property, movable or immovable , situated in the srritory of the Fr ee City us it may deem necessary for the control, ministration and exploitation of the , ort, waterways and railways under ™ charge, or for th eir development and improvement = The Free City Danzig undertakes to carry out the necessary measures to give effect | the decisions of the Board, and in particular toproceed to any ex- “Cpriations necessary for this ^urposeen , whilst these extended rights js r eg -rds property over the whole of •- “Orritory of the Free City are given to the Harbour Board, Poland ,]fV3n enly-certain limited rights in thu following words, Article 25 uïhe Free City undertakes not to refuse the expropriations in Poland, under equitable conditions, of such land -^nd other be necessary for the exploitation of the sorgices re- dll", in Article 81 The only services in this article now under or ,!û.0v'nership and control are the broad gouge railways allotted to J-Jara ^ ( iii) of my Decision of August 15th, 1921, the r e- d's nf orou(i c^uge railways being owned by the Harbour Board who has the Polish Railway Administration to administer them* Then ; ^ niclQ ) ,?The Free City of Danzig undertakes to lease or soil °n table terms the n ecessary land or buildings for the Post v'3n* un(i working of the services provided for in article 29 15 k -an<* telephones ) as wall as in Article file” Furthermore ihnr Il S 1 ^ 1"or Poland to acquire a 1 ,rge amount of property to assure i 3^re.+1 us e a nd s r vie r of the Port, for her imports and exports, 038a nf ? modified by article 25 of the Treaty, which finally dis- 4rticle 104 (2 ) of the Versailles Treaty by repeating almost thQ -g,mu words "It shill to the duty of tho Board to .ssuru , P0lind the free use and service without jny restriction, md g0 f.,T :,g mu y bo necessary for I oil ;3 h imports and ox ports, of ■l 0 nT. + ,nd the n eons of communication ref rred to in Article 20 e" I;); ti LjU •1 So far jS the Treaty of V ersailles md the Treaty between -i-nd and B^nzig .re concerned, -and it is on these that all de ci 3- ‘Vmn^t ru st, there a;-pours to be no e oubt regarding the follow - i; oints ;-

(a) Tho right of y ur chase is tr -«nsf-rrud from Poland to the Harbour Boo rd so for as the doma in of the 1 -t tor extends » .. eland 1 s right of pur oh as o in tho domain of the Harbour Board do os not jxist, .md elsewhere it is regulated for oerttiin definite pur­ poses by an undertaking on the t. a r t of Danzig not to refuse ex­ propriation under equitable conditions (Article 25 f4 ) ) * Danzig further undertakes to 1 es su or sell to Poland on equitable terms, thu necessary land and buildings for certain ot hcr dé­ fi ni te r-ur i o ses [2r t i d e 30 ) * (b) The Harbour Board and not Poland is the responsible organisa-! tion to carry out and ensure to Poland the requirements of Arti ole 104 (2 ) a 13. It -i j.pe.,rs from the above that thu amount of property actually to be ovmud by Poland on the territory of the Free City is con­ siderably 1 imi tad , as ore her powers for r ur chasing fresh pro- party.-, The necessity for giving extra-territorial rights to this property is nowhere mentioned in either the Versailles Treaty or the Punzig-Polish Treaty, .md it h «s boon already shown that the arguments brought forward in support of this d aim are not sufficiently su...ported by either Truaty» Nevertheless it is tho intention of both Treaties that Pol md should possess certain property in the territory of the Free City, and though that pro­ perty can be protected equally veil by D.nzig js by Polish luw, it up pe :.r 3 to be right that Poland should bo given special facilities for using that property, in the same manner as that which she was given as rog.rds the railways in paru II of my decision dated August 15th, 1921, the object being that Poland should bo able to en joy the property she possesses in Danzig with­ out being subject to any claims upon it us regards r =tes and taxes *

131 Thu Polish cl Am to treat Polish ships in the I .rtour of i>^nzig in the Same m -nner as if they vwrs in :> Polish Port, is opposed not , only by the State rights of the 'Jovernment of Danzig cut also by the rights given to the Harbour Board* This claim is nowhere supported either in the Treaty of Versailles or in tho treaty of November 9th, 1920. Since , however , the interests °f Danzig ‘.ra so closely allied to those of no land in all QU eo. y.; ons of sh ij. ping, there is no reason why the Government of aazig should not pi ve more f -, vo ur able terms to Polish vessels ?oltig thu Port than to other vessels by agreement between thu wo States, ' '

Polish claims us regards extra-territorial rights for her rp"!~c^:'^G ind employees working in the territo ry of th Free City ■lr°. appear to be supported by aiy Article of the Treaty of w ^ J Ü1 es , or of the 5^y„ty ,T>anzig-Po 1 ish Treaty, except in ^ } :J 1° . 104 ( 5 ) which status that one of the objects of the iwd rowers in negoti .-ting the Convention is "to provide a-gainst -7 discrimination within the Free City of Danzig to the a :tri- nont o -p • l • tT ° ———— citizens ot x ol.-nd and other t ersons of Polish er i gin or .° This object is given effect to in Articles 33, 34 _,nd the Treaty, but no mention is made in those articles of -2 7-

aijiûg jxir .- tu r r it or i. l rig h ts to tny ,Tn .t io n -ils of Poland and 4 har persons of Polish origin or slouch” « Fur therm or o this cl aim jg weukened by A rticle 35 v;hich st-itos that "a special ..rrungomont shull he concluded -to provide fer tho c to cut ion in poiancL und in the te rrito ry of the Free City of the judgements of polish :*nd Danzig tribunals respectively und for the .rrost of criminals taking refuge in the territory of Poland or tho Free City 0f Danzig -nd for their extr adition and for .11 other judicial questions »" 15 n It appears therefore, th A the reason why the efforts to conclude « a special arrangement be two en Poland and the Free City of Danzig to provide for ...... all other judicial questions" have failed, is primarily because the Government of Poland wishes to impose conditions on Danzig which she cannot accept, and which, as shown vbovo, cannot be suf fic ie ntly supported by the Treaty of Versailles or by tho Treaty of November 9th, 1920. Tho Danzig objection that there are more Polish officials and organisations in the territory of th a Free City than are contemplated in the Tr o-.* ty of Versailles or the Treaty of lovenber 9th, 1920, is a question which does not oome va.thin the scope of this decision, which is limited to the 1 -g »1 position of Polish property, adm inistration and per conn il in the te rrito ry of tho Free City » ( vid o p ar a 1 ub o ve <, )

16. It appears to me that if the rights now cl-aimed by Poland are accepted in their totality, with the full results indie .-ted in paru 4 above, Danzig cun no longer be called a Free City. Furthermore, the confusion that would -rise within the territory of the Free City the constant friction of officials small .nd great, the antipathy created by such » largo number of iolish officials with in the territory of the Free City with extra territorial rights, the sus- pi oi on that wo uld exist between thu two states reg.rding the treatment of the so officials, etc, could only load to interminably disputes, and would be as harmful for Poland .,s for Danzig» 17« I decide therefore: —

fi) That the H »rbour Board must retain its fu ll idministr .tive powtsrs and a c tiv itie s a a 1 aid down in the ïre .ty d.tod November 9th, 1920 . That Polish shit s using thu Danzig Port - nd Y.Aterways are subject to the administration of the I -r b o ur Board, and to the dans i g Tribunals and authoriti^s xiKe all other vessels, Danzig or forQign. using those waters»

Cii} That j-olish ^roporty situate^ in the territory of the Free Clty of Danzig is to be treated in the Same manner as laid down in türa 11 of my decision dated September 5th, 1921, regarding the Midway trot erty, the details to be settled between tho two lovera- ^ents on the same lines as those wore settled. erce* t that Polish siups^ «re not exempt from the harbour au es, or any charges nr re- Nations imposed by the Harbour Board, ( vide fi) above.)

That all t croons of Polish nationality entering the ^ritory of the Free City of Danzig or her territorial ■, aters, being “ r eau y protected under A rticle S3 of the Polis ja- Dantzig Treaty s ^ November 9th, 1920, must be subject to the laws and judiciary j,Qf 601 °1 tho Free City, *:ce, ting the diplomatic re. r esentation 8^re d to in Article 1 of the Treaty of Ilovanber 9th, 1920, and alaa f 1 w i ^ a n ->T agreement arrived at by the two Governments under p ai a r‘ b el ov/1 - 28-

(ivi That in th e light of this decision the terms of Article 35 shall be carried out by negotiation bet' een th e two States as early ^ possible, and nothing in this decision shell prevent the Govern- „eat of Danzig from granting in a liberal spirit, any judicial ex- Mentions or extensions re-uired by Poland as regards th e Polish buildings, property or inhabitants in the territory of the ?ree City provided always that such judicial exceptions or extensions in no pgjr limit or interfere with the rights of the Harbour Board vide para (1) above.

(signed) R. HAXIHG Liuut : General,

High Commissioner, league of Hâtions, Free City of Danzig. APPENDIX (A) -29-

POINT 0? VIEW 0? THù DANZIG 00VI

The follox ing are the most important arguments presented Toy the anzig Government to oppose the suggestions put forxxrd "by the cliah Government, regarding the legal position of Polish property, hiTjs fend personnel in the territory of the "’ree City. Ie General Arguments,

I] The provisions of Article 104 of the Versailles Treaty and the reaty of November 9th, 1220 can only be considered from the noint new of giving Poland free and assured access to the sea. ?'C38 Treaties do not give Poland new rights, not dealt \ 1th therein, iieh if accented vould have far reaching political importance and ,re contrary to the s p irit of those Treaties,

II) The Polish claims ere incompatible v.ith the independence of he State of Danzig» Their realisatio n would mean the establishment : a State v i thin a State, and xould restrict in an intolerable anner the sovereignty of the Free 0ityo Those claims almost make t appear that Poland is trying to get something vhich she failed get through the Versailles Treaty and the Treaty of November th, 1920o

11) Poland already has some thousand o fficials and employees in he territory of the Free City (list attached) and, if these are iven extra te r r ito r ia l rights, the -orosperous corporate life of Big end co-oneration bet; cen the two States x.-ouid be endangered the highest degree «

II. Arguments Regarding Property. iy) The Polish view that by International Law the Polish property 5iaS part of the Polish S ta te , must be exempted from become part nf the Polish Stcte in Danzig territory, cannot be «oepted, because by International Law property possessed by one in the territory of another is not exempt from the Judicial ystem of the la tte r State except by special arrangement between ,le tv.o Statesr nv . 1 rne principle that Polish property in the Free City of Danzig ■:;J0 6 be ex.':.:-reed 1 rom D. ;‘.i.i: ,lie ici , 1 control has already been ^ognised b., the decision of the Hi"h Comrxx ionor regarding ibhe 2 ray administration, v.hich. ha.s now become law, having been *ce7ted by both GovernmentSo It woul. the legal prosecution ^ ^e5"S-l protection of the Danzig inhabitants decidedly more dif- exiit if they were constantly forced to apply to for-'1 PTi ^ !inh j.^yities ith respect to any legal claims t: gainst the polish 'AoC 1 arising o' z of t h e s e special relations between the two St;, tes. ni a 11 eoi non lgainst the Poli di cl ini could not possibly pre~ -j-co ?o and1 j r i 'h t ol iree access to the sea, because it is in ^ connected . ith this question, and, furthermore, if at any j^d^i&nd is not satisfied with the findings of the Danzig «ju- COarts eoe has at a_Ll times th right of appeal under " e 89 of the Treaty of November 9th, 1920= - ? 0 -

:i. Arguments Reg. r cl ing Of fioAls & Employees,

(vii) Before considering; the rights of Polish officials in the territory of the ;.’roe City it is necessary to consider vaat or." ifici&ls ■nd employees Po .and lie 3 the right under tho Treaties to pit ce in territory of the 'roc. City, because these ere the only persons f.;io cm oe considered and are as fo llovs: —

(a) Polish shir,s l nd registration departments es branch services ;,f the Polish r on resent,-, tion (Art 8. of the Treaty of November it’û 1920 und Article 173 of the Agreement of October 24th, IV21 )

(b) Polish Custom Inspectors (Art 14 of the Treaty, and Art. 200- 203 of the Agreement of October 2 * th, 1921)

(c) Polish rail' ay administra tion (Art 21 & 22 of the Treaty.

(d) Polish Commissioner to the Danzig foreign trade department (Art 218 ol the Agreement of October 24th 1921)

(e) The Polish Post and Tolegr: nil adminls- ration in the Port of Danzig (Art 29 of the Treaty of November 9th 1920 and Art 149 and to lowing of the Agreement of October 24th 1921).

The attached l i s t (Appendix 3) of Polish o fficials at present employed in the territory of the free City rhows -fiat authorities aid services hf. ve already been established in Danzig \ ithout any legal authority» The j'ree City must request the t all these who have no legal status must be removed from her te rrito ry e Tho Polish rail! ay, customs, and foreign tr<.de administrations, and the Polish : in Iona tic représenta tion, can be excluded from the above l i s t be­ cause in the first three cases the question has been settled beta eon the tT o Sta tea, a nd in the last ot se Danzig raises no objection. alii) The personnel of the Polish ships and registration departments Æd of the Polish post mo telegraphic administration in the Htrbovr cannot be recognised in tne character of Polish authorities in their relations ; ith foreign countries or ith tho public of Danzig. They arc merely establishments for economic purposes; they have nothing' to do \ ith the local population of Danzig, and do not issue ordinances "Ril regulations v.hieh affect the local popuI c tion. There is thus reason Cor granting to them the extra rights demanded by Poland. ilie Polish demand is based on the erroneous idea teat these officials îi -vo to c,.rry out o ffic ia l business for Danzig citizens, i hich is a°t the case.

:-x i Danzig h s air oaf y offered to exercise no influence cv< ." the conditions o ; the Polish ■.r vie es end t is a ••-lies al.se to tho h3ciplinary circumstances oi Polish officials. Dmzig he,s also S'^tod th. t she v.ill in no/,ay hinder those officials in the execution tueir duties» All these dot. ils have already been carefully °rfed out Mid agreed to by both States in the Agreement of "Ctoocr 24th, 1921. regar ing other quostio.es and of ficials, IT. arguments as Reg rds Polish Ships. ! The Polish olt icis re r. rdin.r her ships in Danzig •aters are no ajïu su^-'ortod by the Treaty of V ersailles oi by the Treaty of ‘‘-‘Vomber 9th 1920, and . rc opposed to Article 10 of the Treaty, ho e"-'Cial leg isla tio n is required for them, they must remain like '«ûzi* ships subject to t he Danzig la a and to the Danzig judiciary ydniinistrL tive authorities. This is sufficient guarantee for fcnd ' s tree access to thé sea. - 2 1 -

(xl) If this cl aim r e s granted it v.’ovln involve a "breach of tho Treaty, a restriction o; Danzig sovereignty., and serious damage to the interests o V the ?reo City, c:n. ci; lly as regards adjustment of the nrivc t.e clc ins of Danzig ci bir.ens and the eoninistration of poBS-l justice, ir.rj criminel in Dtnzig "being able to take refuge on a Polish ship to escape jucticOo

(XII) Objections arc raised against virions statements m d ; In tho polish report, especially as reg rds the refusal of Danzig to d is­ cuss a settlement v.ith Poland, the statement that Danzig judges are really Prussian o ffic ia ls, the case of the boiler trucks end the tv.-o river shins, Dote ils are given to explain the action of the Danzig authorities in these matters» Translation from the German»

Annex Bo

list of Polish Authorities nov in Danzig and the Suburbs*

Diplomatic Representation of the Republic of Poland.

Authority for State Lands5 Agriculture and Forests of the Polish Republic-, 'Polish Pass Office0 Office for Military Affairs»

Polish Telegraphic Agency* (p« A,5. ) Sti.te "°ublic Offico for the Purchase of Necessities and the Manufacture of Fish Products^ (Po V, Zr. AnP.P. )

Office for Finance and Customs^ Polish Foreign Trade Of f i c o = Brunch Office of the Polish Public Office for the Export of Wood.

Branch Office of the Polish State Uaptha Department» Polish Supply Department <> Polish Repatriation Camp. Polish General Postal Administration,

Polisÿ-American Postal Forwarding Department »

Polish Postal Forwarding Office of Banzig-Ueufahrwassor. Polish Economic DepartmentQ

Polish Administration for the Supervision of Railway Construction»

Polish Administration for the Supervision of Marine Construction.-

:°lish Railway Management <, (Eisenbahndirection] u Polish. Directorate of Railway lines, *

-olish Marine Vrireless Station., i0üsh Marine Meteorological Observatory* Of-ùoe for Polish State Shippings

"°üsh Economic Administration (Military Office). -aiislation from the merman 1 7 ,

LETTER FR0L1 THE DAITZIG GOVEfjfiNT TO THE HIGH COMMIS SI OESH.

DANZIG, December 19th, 19SI.

Your Excellency, I have the honour to acknowledge receipt of Your Excelloncy1 s

Decision of the 6th of this month (H. O.D. 9/38) with regard to the

legal status of Polish property. Before submitting i t to tho

Senate in order that the latter may' decide whether it desires to

appeal, I request Your Excellency to give me further information

on the following point. According to para. 17 II. of the Decision, "Polish property

situated in the territory of tho free City is to be treated in

the same manner as laid down in para 11 of the Decision cf Sept­

ember 5, 1921, regarding the railway property, and the details are

to be settled between the two Governments on the same linos as

those were settled

I boliuva I r::: right in interpreting this point of thj Deei-

31 °n to n°c-n that i t applies only ti such Polish State property as

has b0Gn ° udcd tj- -Poland by virtue of thj Treaty of Vrecaillos or 0± th. Treaty of Eovember 9, 1920, tut not to property acquired b

th'j PoliEh State in the Territory of tho Free City by private 1-gal oonciaot, I buli^vo this interpretation to be justified in ew of the fact that p_ras= 10-12 of tho Decision of Docomber 6

V ^vntion the formed category of Polosit property in Dantzig,

If J our Excellency would first elucidate this point it would

tî 3 3T i *1 • y assist the Senate in reaching a conclusion as to the ' of view it should auopt regarding the Décision.

I ht.V3 the honour, etc.

(Sgd ) SiEM. letter from the high commissioner to the president or the DANZIG SENATS,

DANZIG, 27th December, I

Sir, In reply to your le tte r No.I» 36 67/21, dritei 19th Inst

I have the honour t r inform you that my Decision dated 6th instant, paragraph 17 (ii),, rofers only to tho property of the Polish State which was or will be transferred to Polar.d under the provisions of the Treaty of V ersailles, or the

Treaty of 9th November, 1920,

I have tho honour, etc»,

(Signed) E. EASING, ^ S L &TIOR- VI.

LETTER FROM THE POLISH COVEnNlEti T TO THE PlŒSIDGHT

OF T IE CO UK CIL. (One r x xo ) .

WAlvSVvV, March 6th, ly£2

Sir, The C ommissi oner-General of the Polish Re pat) 11 o at

Danzig submitted the questions enumerated below for the decision of the High Commissioner of the League of Set ions in a letter,

dated August 30th, ly£l, with copies of the À & e - X ù x M i oùs made by the Polish and Danzig delegations, and annexes'* (1). The question of the legal status of Polish State property at Danzig;

(2). The question of the legal status of the Polish Authorities, offices and employees ; and

( 3 ). The question of the legal status of Polish ships, together with a Draft Convention of 39 A rticles between Poland

and. Dan a i g to regulate the ub o~ c ~ me nt i one d questions, and a

statement of the exact situ. tion. In accordance with the Commiesi oner-General1s letter of

December 17th, 1921 (lïo. 1119), I have the honour to propose to the Council of the League of Nations that the High Commissioner's

decisions of December 6th, 1921 (H.G.D. 9/38 ) and ol December 27th, ! p\ for the foiljwin? 1^21, (îî.C.D, 8/38)1 on these questions should

reasons be annulled.

lU Hote by the Secretary-General. This refers to a letter from the ,‘^Bh Commissioner to the President oi tho Senate oi the free City - ' Vid.e y0e 5 j_n [iote by the Secretary-General) ju­

in paragraph 9. oi his Decision, the High Commissioner rightly sums up ttic Polish olaims in a single poi.it : iull guarantees for Poland’s iree access to the sea. The extra-territoriality which Poland clain-s lor her property, administrations, officials and ships should consist exclusively iu the unconditional guarantee oi the right oi iree tra n sit across the territo ry oi the Free City oi Danzig (Treaty oi Versailles, Article 104, para 2). The High

3 ommis si oner opposes the following arguments to the Polish claims

1. Extra-territoriality is mentioned neither in the Treaty oi Versailles nor in the Polish-Dauzig Treaty oi 9-11-21 (Articles 12 and 14).

2. Extra-territoriality is in contradiction with the sovereign rights and independence oi the Free City of Danzig (Paragraphs 13 and 16 oi the Decision).

3. The existing guarantees of Poland's free access to the sea should be considered sufficient, and additional guarantees are therefore superfluous (Paragraph 9 of the Decision). This argument is sometimes emphasised and sometimes slightly limited in its scope by the High Commissioner in his examination of each of the Polish claims (Paragraph 11, sub-para. 12. of the last Decision.) 4. Polish extra-territorialit y encroaches upon the rights and prerogatives of the Harbour Board (Paragraph 13 oi the Decision).

5. Polish extra-territoriality, if it were put into forco, would be a source oi eternal dispute and conflict between Poland and Danzig.

II.

In deciding whether the claims arc based on the Treaty of Versailles, the first and most important point is to show clearly ilS has already been done in the Polish statement, the main reason for the creation oi the Free City» Poland contends that it was oreated with the objeot of guaranteeing Poland’s free access to the

SGEl> and this has been clearly and explicitly stated in the covcr-

1:;8 aote sent to the German Delegation on June loth, and iu the

r°ply of tho Allied and Associated Powers to the observations of the German Delegation on the peace conditions" annexed thereto.

This theory was propounded for the fir s t time in the

^ rBt Ira it Pouce Treaty submitted to Germany by which the town of Danzig was attributed to Poland without any restrictions bcia; laid down. Moreover, the High Commissioner dees not give any rc :

Khy Danzig should be detached iron Germany, if it were not in the interests of Poland.

The High Commissioner only contests the assertion that the wish to ensure Poland's free access to the sea was the sole motive of the creation of the Free City. The divergence of opinio in this matter is purely theoretical, and has no importance in deciding these questions. To appreciate the Polish standpoint it will be sufficient to recognise that the object of securing free access to the sea for Poland was one of the principal reasons, c at least in importance to any other reason, for the creation of th free Gity, It does not appear from the relevant paragraphs ( - graphs 5-6 and 7 of the Decision) that the High Commissioner con­ tests this point of view.

III.

Without laying further stress on the fact that the guarantee of Poland's free access■ to the sea was one of the principal aims of the authors of the Treaty of Versailles, it is Mceseary to throw some light on the legal aspect of the privilege tojoyed by Poland in connexion with the City of Danzig and with- its territory, and the situation created by these privileges

*0r Poland in relation to the status of the Free Gity. In the first place, it should be observed that,although the Treaty of V ersailles gives no formal definition of the legal status of the Free City of Danzig, it makes the fact clear that Danzig possesses neither full sovereignty, nor even the free right to control her internal legislation. The High Commissi oner of the League of Hâtions replies

I to the Polish claims in connexion with the le gu 1 basis of the

Treaty of November 9th, 1920, with the statement (Paragraph 5

of the Decision) that this Treaty is an international and bilateral agreement, and that it gives a précisé interpretation |of the provisions of the Treaty of Versailles (Article 104. )

The Government of the polish Republic must oppose this istatement on principle, especially as the High Commissioner of

|the league of Nations bases upon it s part of the arguments used justification of his Decision.

The Treaty of November 9th, 1920 was provided for in

I Article 104 of the Treaty of V ersailles under the form of an

ohligation undertaken by the a llie d and Associated Powers to act

as intermediaries in the conclusion of the Polish-Dan si g Treaty, |am it was later definitely imposed upon both parties. By the Treaty of Versailles (Article 104) the con­ stitution of the Free City is made to depend upon the conclusion of this Treaty which has, at the same tim e, become the fundamental |statute of the Free City.

The Treaty does, in fact, elaborate the provisions of

•k® Treaty of V ersailles (Article 104 ) by laying down in their ’'i«lest sense the rights of Poland in the territo ry of the Free of Dan si g.

The Treaty has not been ra tifie d . It came into force 011 November 15th, 1920 as a condition of the constitution of the iree City. At the time of its conclusion, therefore, the Free

4ty Danzig did not exist from the point of view of inter- Jdtional la w, end the provisions of the Treaty could not be re - *lS°ted or modified by the legislative Assembly of the Free City. V. -3S-

The extra-territorial it y oi State property, v-üd the

cxtr&-territoriality of the authorities and administrations is logical ooiiBcquenoe of the free access to the sea.

If the natter is regarded irom this standpoint, any

special regulation oi the questions which have arisen would be superfluous (this is, moreover, recognised by Dan ai g, whose

original standpoint Is, however, totally different), were it not for the fact that the High Authorities of Danzig, and the sub­

ordinate authorities and tribunals of various kinds entirely fail to realise the legal aspect of the Polish interests at Danzig,

sud have on more than one occasion olearly violated the Treaty of

Versailles, the Polish-Danzig Treaty, and the most elementary principles of law. It is only the need for the definitive establish­

ment of a modus vivendi which has led the Polish Government to enter into negotiations and to approach the High Commissioner. These steps, concluding with the present appeal, were rendered

all the more necessary by the fact that Poland cannot consider the guarantees provided up to the oresent by the Treaty, the

decision of the League of Nations, and that of the High Commissioner as sufficient. The Polish Government considers that the immediate recognition and putting into force of extra-territoriality as the

legitimate right of Poland is essential as a full guarantee of ter free aocoss to the sea, and of the exercise of the rights

Spending thereon, and for the contiuuation of friendly relations

11 th the Free City.

VI.

The only guarantees among those enumer; ted in & ragraph

the High Commissioner1s Decision which are of real ^Portance from an economic point of view, are those under 1 anu a namely; the establishment of a harbour Board, and the cession

1,1 the railway administrâti m to Poland. The military mandate ■rovidod for in the Decision of the Counoil of the league of j^ions of £2-11-21 only applies to exceptional cases. The recourse - 4 0 - p r o v i d e d in A rticle 39 oi the Treaty cannot orevent the material damyg© which me y result from s-.ny abuse of power by the Danzig authorities, The interest of the Free City in the maintenance of

Polish tra ffic , without which Danzig could not exist (Article 8. para 5) would only constitute a guarantee for Poland if it were certain that tho administrations and authorities of Danzig would everywhere end in every case realise the interests of the Free

Gity, and no sufficient proof of this has yet been forthcoming. As regards the Harbour Board, it must be dmitted that its existence provides Poland with certain guarantees which safeguard her vital interests. The competence of the I-rbour Board is, however.confined to the Harbour administration and the duties involved tnereby

(Article 20. of the Danzig-Polish Treaty); penal ^nd c iv il jurisdic­ tion, which could greatly hinder the action oi the Harbour Bo:rd in practice, does not come within its competence, but in the opinion of the High Commissioner, foils under that of the Danzig authorities

ïhe'So guarantees cannot, therefore, be considered as sufficient .The incident which has lately occurred in connexion with the Belgian ship "GiUJk", and which was referred to by the Polish Delegate in his Memorandum of J nuary tith, provides the best proof that the

Harbour Bosrd does not possess sufficient executive power to be able to ensure Poland’s free access to the sea, as stated by the

High Commissioner of the League of Nations, This incident shows that the Harbour Board, having no police force or executive organisa tion &t its disposal, although it has twice asked ior them,depends upon tho subordinate administrations of Danzig (in regard to this latter on the Chief of the Police ) for the execution of its duties, which consist in ensuring to Poland the full enjoyment of the rights 1 - id down in Article 28 of the Treaty. The same remark may be made in connexion with the polish

^ministration of tho r .ilw_ys, with regard to which Poland has u-ready made l&rge concessions to the Free City; and this makes it

Il0r6 than ever essential that she should ore serve the remaining guarantees to which she is entitled. VII. - /1 -

There are good reasons lor the High Commissioner's

special interest in the Polish claims set forth in article 4

of the Polish draft and aim at the exemption of the Polish 'fiso,T

from a ll expropriations, ..-re-emptions and redemptions laid down by the laws of Danzig. The High Commissioner reached tho con­ clusion that the right to acquire property on Danzig territo ry

;,:..ich had been conceded to Poland in virtue of paragraph 4 of

Article 104 of the Treaty of V ersailles, had been transferred to

the Harbour Board and that elsewhere it was regulated by Articles

25 and 30 cf the Polish-Denzig Treaty and that it was not necessary,

therefore, to exempt Polish Stb.te property from the legal re­

strictions in force :t Danzig.

It is impassible, however, to accept this view. Only

one argument appears sound: i.e . , that since by virtue of tho

Pclish-Danzig Treaty, and therefore with the consent of Poland, part of the rights assigned to Poland by virtue of paragraph 4

of Article 104 of the Treaty of V ersailles has been transferred

to the Harbour Board, this question is definitely settled in

favour of this Bo.-jrd. As regards such powers as have not been

transferred to the Harbour Board, Poland has, however, preserved

the full rights conceded to her by paragraph 4 of Article 104

the Treaty of Versailles, and the Polish-Danzig Treaty does

101 in any way dispose of all these rights. The relevant

‘rticles of the Treaty quoted by the High Commissioner deal

Jlls7 with property the acquisition of which requires the active ^"Operation of the Government of the Tree City, and particularly -1ta the acquisition of private property which is liable to

■Kp'fopriation. Paragraph 4 of Article 104 of the Treaty of 'bailieB on the other hand deals in a general way with the ** 4 *c ■" right to "lease or purchase ...... through appropriate rroecssoa such land and property as may bo necessary for

the so purposes," which obviously includes not only the ex­ propriation and purchase of Danaig property, but also tho

acquisition of private property of every kind by private

. tract. As regards the "fisc" of foreign countries, Prussian lav? (Ausfuhrungsgesots zum B.G.B. ) which is in force in the

F.roe Gity of Danzig, places certain restrictions on the acquisi­

tion of property. In view, however of Article 104 of the Treat -,

of Versailles these could not affoct Poland, The economic

problem as o whole, which is closely interconnected with Polish

interests at Danzig, requires t h a t Poland should enjoy full

rights of acquisition and sale of immovable property. Only tho

exemption from all restrictions would make it possible for

Poland to soivo her economic problems. Since, in the opinion of the Polish Government, such an exemption is implied in the text

of Article 104 of the Treaty of Versailles, Poland does not con­ sider that there is any reason why she should renounce this privilege, nor is it within the power of the High Commissioner of the League of Estions to modify the provisions of the Treaty of Versailles.

VIII.

As regards the Polish claim concerning the legal status of Polish State property, particularly the exemption of such property from the jurisdiction of the Danzig Administra­ tive authorities and Courts, the High Commissioner makes a few concessions only in order to meet the Polish point of view, that

is to say, he exempts from Danzig taxation such property as hcs

6eGn attributed to Poland by virtue of article 107 of the ireaty

°f Versailles, considering it "right that Poland should be given special fa c ilitie s for uoinp t hi.it property71 in tho 8 as g manner as laid down in paragraph 11 of the High Commissioner’s

decision of September 5t 1921 reg,- rding xt ilways. In his

supplementary Decision of Dooomber 27th, 1921 [1 ^by which ho refuses this right to other Polish property, he not only ignores but actually acts contrary to para. 4 of Article 104 of the

(Treaty of V ersailles.

Poland, who h. a no intention of usurping the rights appertaining to Danzig by virtue of the provisions of the

Treaty of V ersailles, draws a clear distinction between: (1) immovable property, attributed to Poland in accordance v/ith Article 107 or property acquired by virtue of para.

4 of Article 104 of that Treaty or of the Polish-Danzig

Treaty for official purposes, and all movable property of the Polish State, the legal position of which is similar. (2) Immovable property acquired by private legal contract for non-official purposes. As regards this latter category, the Polish Government is of opinion that the "fisc" of the

Polish State should be subject to Danzig juri sdiction in accordance with gone rullt, recognised legal principles. On the other hand, Poland claims that the right of exterri­ toriality in respect of immovable property belonging to the former category should be recognised. In i t s Memorandum the Danzig Government adopted the opposite point of view, and demanded that the "fisc 11 of the Polish State should be entirely subject to Danzig jurisdiction , on the grounds that the principle of the exemption of foreign

"fiscs” from judicial control has lately been considerably restricted in all civilised countries.

11) Note by the Secret- ry-Gener.-l. See foot-note p.l The wording of A rticle 12 of the High Commissioner's C'jieicn let;yes room for doubt 7/hether the High Commissioner

refuses this exemption only in respect of immov bio property, cr whether, agreeing with the Danzig point of view, he would extend Denzig jurisdiction also to the movable property of . tho Polish State .

In the la tte r case , the Polish Government would be

compelled definitely to oppose such a solution, since, in its ovi .ion, it would violate an universally recognised principle, which no Government would bo prop.-red to abandon. Such a

■■■'ludion would place Poland in a less favourable position

thc.n foreign States, since the "fiscs" of these States are undoubtedly exempt from Danzig jurisdiction. Furthermore,

00 or ding to para, 6. Article 104 of the Treaty uf Versailles,

Poland would be responsible for the disputes which would certainly arise if the Free City attempted to violate these

international principles in its relations with foreign States.

I would point out t h a t , contrary to tho contentions

vi the Danzig Government, tho German Courts - not only before

the war (Seo Annexe I) but also in the subsequent period

always in practice recognised the exemption of the foreign "fisc"'. I refer to the judgments of the pruss lan Court for

3Æ?.âtiçns _of iu risd ict ion, (iicmpetonz Konf 11 ktgerichtshof )

of tho post-war period (JuristiscLe Wochenschrift 1921 S.

1473 ot seq ) which are a ll the more interesting since they

^al with the Polish "fisc", and since the Prussian Ministry ün its own initiative declared that it had no jurisdiction. *n spite of the strc inod relations which at that time existed

tetwocn Poland and Prussia, the Court recognised the exemption

'the Polish "fisc" and reversed the decision of the lower rv ^ contradiction , . . , u^rt, which w,:S in ' with that principle. w 4 8«>

It is unthinkable that the’!fiso’T of the Polish State should ho in a loss favourable position in its relations with Panaig, to which it is bound by such close po litic?! and economic tios, than in its relations with Prussia.

IX,

Tho Polish claims regarding the legal foreo of regulations issued within the limits of their oonrpe tense by in respect of tho Polish a u th o rities/' Lai-.alg citizens end of the Danzig

‘-;thoritios , has "been practically ignored in the High Commissions iccision. The wording of the first sub-paragraphs of Paregr-id

14 end 16 indirectly implies that tho High Commissioner rejects this claim, This question is, however„ of the greatest importai." for Poland from the point of view of principle as well as from the practical point of view. The fact that Poland has the right to maintain certain officos on Danzig te rrito ry gives her ipso facto the right to exercise over thorn her own authority as a State to the exclusion, to that extent, of Danzig authority. All judicial relations in connection with the working of these departments should, there foro, be subject to Polish low. The opposite point of view, i.e. that in the cases referred to abcvo Danzig law should apply , i'ould mean that the so offices are not Polish State organisations in the truo sense of the word, or that Poland should apply Danzig lav/s to thooo offices working on Danzig territory. Obviously, those offices cannot at the same time be subject to two different judiciary systems, the Polish and the Danzig system. Both filtornativos would bo contrary to Article 8 of the Treaty, which lays down that the Registration Office shall be Polish If th is claim were ignored, the inevitable consequence

Would be the enoroachment by Danzig upon the sovereign rxghts ,f thd Polish State. In this oaso , therefore, it is not a

spécial guarantee of rights appertaining to Poland which is

3laicca, but exclusively tho power of exercising: these rights

in accordance w iti her own laws and not with those of the Free

V f1jj '-L f j •. The contention in the Danzig Inemorandum to the effect

that this question is of no practical importance, since none

5f the Polish offices will como in contact with Danzig citizens,

is not basod on facts. The Post, tho Telegraphs, and the office provided for in the Polish-Danzig Treaty for the Bert strati on

of ■ olisli ships and for their inspection as to sea-worthiness nil, by the very nature of their duties and functions, be in constant touch with tho Danzig public.

X

The High Commissioner categorically rejects the claim regarding the extraterritoriality of polish ofiicials, which, ircm a practical point of view, is closely connected with the preceding one, and h® only allows an exception in the case oi the representative of tho Polish Bopublic. In the opinion of tne Polish Government this claim and the preceding ones are the logical consequence of the principle that Poland, whilst maintaining her offices at Danzig, exercises her authority as

-St. te within the limits of her competence.

XI.

^he High Commissioner as categorically rejects tho claim of extraterritoriality for polish ships, maintaining that it would encroach upon the all-aged sovereignty of Danzig and uPon the rights of the harbour uosrd. The f ir s t of these argume]its is not entirely justified, whilst for the second there 1r v uo justification win tsoever. ~4'?~

Àrtiols 33 of the Polish Draft Convention lays down es^lloitl^ in para 2. that the fact of Polish ships being subject exclusively to Polish national authority would in no vray af foot tho rights of the Harbour Board ; that is to say that tho authority of tho Polish Government over Polish ships within the territory of tho Free City of Danzig is limited to the extent to which the competence _of_jthe Harbour Board Is obligatory in virtue of the provisions of tho Treaty of Nov.

9th, 1930. The High Commissioner has clearly overlooked this reservation on the part of Poland, for among the reasons for his decision he defines tho competence of the Harbour Board, which Poland does not deny, and in the docision itself, in para 17.1 and IV ho settles a question whioh is not contested.

I would observe that the establishment of tho

Registration Office, referred to above and provided for in the

Polish Danzig T reaty, has already provided exemption from lanzig jurisdiction for all Polish ships, within the competenco of that office, and this to a certain extent implies the recognition of tho principle of tho extraterritoriality of Polish ships.

I would especially refer to article 173. of the additional Polish-Danzig Agreement of Ootober 24th 1921, which in para. 2 clearly provides for the competence of Polish tribunals in the te rrito ry of tho Polish Republic, in connexion with legal measures against the Decisions of the Registration office. The granting of complete extraterritoriality to folish ships would only bo a logical development of the ex ist­ ing state of affairs.

From a theoretical point of view, this extraterri - toriality, and the preceding claims, are based upon Poland s right to freo access to the sea. ü-

III.

I l I s imp os si b le t o accept t . _e _ i gli Commissioner' g arguments in article 16 with regard to tho troubles, ooufliot- ana disputes which would be occasioned in the territory of the

Fro g City of Danzig by the admission of the Polish claims. I believe on the contrary that a precise definition of the jurisdiction and competence of tho Polish and Danzig authorities is the sole ce•

Although the Danzig authorities promise in their memorandum tin t they will not interfere in the internal affairs of the polish offices, in particular as regards matters of discipline, this promise provides only a very ineffective guarantee, since the scope of "internal affairs" is not clearly defined.

The intervention of the Danzig authorities in those natters would, as a matter of fact , be inevitable in tho ease oi certain forms of legal procedure er in the case of offences

coarnlttod by Polish o ffic ia ls, whereby a pretext would be

furnished to the citizens of Danzig to refer them to the Danzig

legal authorities. It is not the extraterritoriality of tho

Polish services, but rat her their dependence upon tho Danzig

tribunals which is likely to occasion incessant dispute ; and for

tôle reason the admission of the Polish claims is essential if

good relations between Danzig and Poland are to be preserved,

XIII.

1- have already remarked that the Polish claims sub- Ullt^d in the form of a Draft Convention should, 1 or tho reasons fiforv above, be reduced to certain essential principles \-hich should be g a us i do red not only upon tho basis of certain

principles of tho Treaty of Vera .illcs and tho Treaty of

N o v e m b e r 9th 1920, but alvo on that of tho legitimate re­

quirements a;d lutcrocts oi both p- rtios. In the same way, I have opposed t ;ie High Oom .ios ic h o r1 s statement that the

fro at y of Lovcmbcr Uth 1920 sufficiently assures Poland's rights and provides all the gu rantocs inoludcd in article

104 of the Tro >ty of Versailles. The High Commissioner's

statement is not only in contradiction with Article 38 of tho Treaty which provides for the development of relations

between Poland nd the Free City of Danzig, but cannot be

reconciled with tho conclusion of tho executory and additional

Polish-Danzig ügreoment of October 24th, 1921, in which the

principle of the development of mutual relations is applied.

It socaic t; erefore desir ble to resume all the

Polish claims in a series of principles which would provide a

definite basis of discussion in the direct negotiations between

tho two p rtics on tho questions at present under consideration.

The High Commissioner' s summary of the Polish claims does not

give full consideration to all these principles (Paragraph 4 of the decision). Although this due is ion refers to certain other principles, it furnishes no statement corresponding to all the various Polish el ims.

XIV.

In his examination of these contentions the High

Loomis si oner starts with tho erroneous assumption of the com­

plete sovereignty oi the Free City of Danzig, and consequently

(para 13 and 16 of his Deoision) rejects' all the polish c la ins

which are not clearly basod upon the Treaty. is has been stated above, the autonomy of the xree

3ity is limited by tho provisions of tho Treaty of Versailles the ^ end/ Po 1 i b ii -Danz i g 2 re L t y ; it therefore ends where the rights of Poland begin.

It is not therefore the autonomy of the Free Gity of

Danzig, but the ext cut of Poland's rights and tho scope of tho guarantees resulting from ,Article 104 of the Treaty of Versailles which should be ourefully considered in settling the questions at present under discussion.

The High Commissioner, however, considers thut the opinion of the Frou City of Dtuzig ( which he summarises without a word of criticism, in annexe A of his Decision) is entirely jiLstif ieble, whilst he discusses the Polish point of view in detail, obviously considering our claims as directed against the liberty of the Free City j (Paragraph 15 of the Decision). This inplies a misconception not only of the one legitimate criterion, namely, the extent of Polish rights end the scope of the necessary guarantees, but also of tho Polish wishes as laid down in the

Polish Delegation's note to the Danzig Delegation on July 2nd 1921

(Annexe to the note from the General Commissioner oi the Polish

Republic, dated August 30+h , 1921, in which the la tte r submitted tho question under discussion for decision, in virtue of Article

39 of tho Polish Danzig Treaty.

XV.

I have shown in this memorandum, in conformity with the note of August 30th, 1921, th t the guarantees which

•no High Commissioner considers satisfactory, have not been adequate to assure Poland free access to tho sea during the short time that has elapsed since the creation of the Free City.

I will, at the same time, observe that during this

P°riod of growth of mutual relations, all the disputes which have arisen h ve been occasioned by the Danzig authorities, and

there has not been j. single oase in v/hioh Poland has encroached upon the rights of tho Free Gity cf Danzig, whilst a whole

series oi flagr nt violations of Pol' -id’s rights might be quoted,

wiiiiih fa?-VC been deliberately committed by tho Senate end authorities oi the Free City.

In view of the fact that the High Commissioner refers to mutual Interests, mid to the necessity oi respecting mutual rights, tho Polish Government must observe that not only the attitude which i t has up to t no present adopted to War dr t c e

3 it y of Danzig, but also the Agreement of October 24 tin lv-21, toioh extends f c.r more generous concessions than those involved by existing obligations, to the Free City and Its citizens, and grnits rights which are not stipulated in any Treaty or Conven­ tion, provide sufficient proofs of Poland's policy of concilia­ tion and goodwill towards the Free City. The Dr -ft Convention, upon which the present discussion is based, is also an endeavour to define the mutual rights and obligations, so as to avoid the possibility of disputes and con­ flicts. The settlement of t :o questions put forw- rd in the draft should therefore bo based upon an examination cf the situation,

^d the real requirements of both parties, judging the polish

3luins upon the legal basis of Article 104 of the Treaty of

Versailles, which has not been sufficiently adhered to in tho treaty of November 9th, 1920.

I have, etc. (signed) SiïlRLiUïlT.

Hilister for Foreign Affairs.