REPUBLIQUE DE TaninTaninTanindrazanaTanin drazana --- Fahafahana --- Fandro soana UNIVERSITE DE ECOLE NORMALE SUPERIEURE …………………..

FILIERE : PHYSIQUE-CHIMIE

MEMOIRE DE C.A.P.E.N ( Certificat d’ Aptitude Pédagogique de l’ Ecole Normale. )

Sous le thème :

Présenté et soutenu par :

Vololonirina RAZAFINDRASOA

Encadré par :

Monsieur RAKOTOZAFY Harrison

Membres de Jury :

Président de jury : Monsieur RAKOTOSON Jean Emile Maître de conférences

Directeur de mémoire : Monsieur RAKOTOZAFY Harrison Maitre de conferences

Examinateur : Monsieur RATSIMBAZAFY Enseignant- chercheur

Mars 2007

CURRICULUM VITAE

NOM : RAZAFINDRASOA PRENOMS : Vololonirina NEE LE : 15 Mai 1970 à Fianarantsoa NATIONALITE : Malagasy SITUATION DE FAMILLE : Mariée et mère de deux enfants ADRESSE : Lot AN 78 / FR 3609 Tatatamaty FIANARANTSOA † ETUDES PRIMAIRE ANNEE ETABLISSEMENT DIPLOME 1976 -1978 EPP Tsararano Mahajanga 1978 -1981 EPP Ankaramalaza Mahatsinjony CEPE Fianarantsoa II SECONDAIRE ANNEE ETABLISSEMENT DIPLOME 1981 -1985 CEG Mahamanina Fianarantsoa CFEPCES 1985 -1989 Lycée Raherivelo Ramamonjy CEPE Fianarantsoa

1992 Etude Personnelle BACC A2 1993 Etude Personnelle BACC D 1995 Etude Personnelle BACC C UNIVERSITAIRE ANNEE ETABLISSEMENT DIPLOME 1992 -1998 Université de Fianarantsoa Diplôme » d4etudes Juridiques du Second Cycle = Droits et Administrations Publiques 1998 -1999 Université de Nantes Diplôme Inter – Universitaire de troisième cycle : DROITS FONDAMENTAUX †FORMATIONS

ANNEE ECOLE DIPLOME 1990 -1993 EPP Normale Niveau I CFEP/ENNI Mahazengy Fianarantsoa 1999 -2007 Ecole Normale Superieure Préparation de CAPEN de l’Université de Fianarantsoa

† EXPERIENCES PROFESIONNELLES Réalisatrice stagiaire en service à l’EPP depuis l’année 1997

†LANGUES FRANÇAIS : parlé, lu écrit ANGLAIS : Bonne notion scolaire ALLEMAND : Bonne Notion Scolaire

REMERCIEMENT

Nous tenons à apporter mes plus sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à l'élaboration de ce mémoire de fin d'études. Nous exprimons notre gratitude et nos profondes considérations :

A Monsieur RAKOTOSON Jean Emile, Maître de conférences, Directeur de l’Ecole Normale Supérieure, vos conseils durant toute la formation sont précieux guides pour nous. Votre lourde responsabilité ne vous a pas empêché d’accepter à témoigner de l’intérêt à notre travail en consentant à présider notre jury.

A Monsieur RATSIMBAZAFY, Enseignant Chercheur, titulaire à l’Ecole Normale Supérieure qui a bien voulu accepter à être parmi les membres de jury qui par maintes occasions n’a pas épargné des multitudes conseils inestimables dans le but d’améliorer notre travail.

A Monsieur RAKOTOZAFY Harrison, Maître de conférences, Titulaire à l’Ecole Normale Supérieure, vous nous avez réservé des accueils bienveillants et pleins d’espoirs pour diriger ce mémoire. Votre patience nous a beaucoup aidé à surmonter des sérieux obstacles durant l’élaboration de cet ouvrage tout en nous éclairant par des idées précieuses.

Nous tenons à exprimer notre plus profonde reconnaissance : -Au président actuel de l’Association Chrétienne FFSM, notre excellence Dada RAVITA Petera qui par sa bénédiction nous avons incité de mener à terme cet ouvrage à fin d’avoir une occasion de participer à la partage de l’évangile. Nous vous prions de recevoir l’expression de notre profonde gratitude.

-Au Directeur National des écoles Privées Rainisoalambo, Dada RANDRIATSARAFARA James, vos accueils bienveillants vous nous avez réservé durant les collectes des renseignements et des donnés nécessaires.

-A tous les Enseignants et Agents administratifs de l’Ecole Normale Supérieure qui n’ont ménagé ni temps ni conseil ni aide technique afin que nous puissions mener à bon terme nos études

-A tous les Enseignants et Personnels administratifs des Ecoles Privées Rainisoalambo de notre île qui ont accepté de nous offrir gentiment les donnés complémentaire sur leurs écoles. Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre seigneur Jésus-Christ d’un amour inaltérable.

Nous adressons également les remerciements à nos parents, nos frères et sœurs qui nous ont soutenus durant toute notre scolarité et surtout les moments difficiles particulièrement à notre sœur Vololoniaina.

Tout spécialement, je remercie mon mari dont l’affection, l’ingéniosité la patience et les encouragements de toutes qualités ont permis dans le bon sens l’avancement rapide de mes travaux de recherches et d’études.

Et à tous ceux qui nous ont aidé de près ou loin, directement ou indirectement sur l’accomplissement de nos études et nos recherches. Ces mots nous manquent pour exprimer nos sentiments.

Que Dieu garde en nous une relation pleine d’amitié en toute simplicité et à Lui seul sage soit la gloire aux siècles des siècles par Jésus-Christ.

AMEN.

RESUME

Ce mémoire porte sur l’étude des problèmes des Ecoles Privées Rainisoalambo à

Madagascar. Il y a pour objectifs de remédier immédiatement les situations des écoles. Son but est de réaliser des essais au sein de quelques écoles pilotes.

L’étude est effectuée au niveau des Ecoles Privées Rainisoalambo, à la Direction

Régionale de l’Education Nationale de Fianarantsoa, à la Direction Nationale FFSM à Antananarivo et au sein du Ministère de L’Education Nationale et de la Recherche Scientifiques. Elle porte non seulement sur les situations pédagogiques et administratives des écoles, des élèves et les enseignants mais elle repose aussi sur les situations financières et sociales des Eglises et leurs membres. Les différents problèmes sont interdépendants. Les un font naître les autres et vis vers ça.

Leurs résolutions sont donc basées sur la résolution de ceux que nous avons jugé majeurs et fondamentaux : les problèmes financiers. Ces résolutions demandent aussi des coopérations et des entraides de toutes entités tant au niveau des Eglises qu’au niveau national.

A la fin de cette étude, nous allons proposer des solutions communes adéquates et durables pour toutes les écoles à fin de leur devenir célèbres et concurrentiel.

LISTE DES ABREVIATIONS

AP : Zone Administrative et Pédagogique APC : Approche par les Compétences CAE : Certificat d’Aptitude a l’Enseignement CAP : Certificat d’Aptitude Pédagogique CISCO : Circonscription scolaire CNaPS : Caisse Nationale des Prévoyances Sociales CPR : Collège Privé Rainisoalambo CRESAN : Crédit de Renforcement du Secteur Alimentaire et Nutritionnelle CRESED : Crédit de Renforcement du Secteur Educative DE : Directeur d’Ecole DNEPRFFSM : Direction Nationale des Ecoles Privées Rainisoalambo dépendante de l’Eglise FFSM DR : Direction Régionale EPR : Ecole Privée Rainisoalambo FFSM : Fiangonan’ny Fifohazana Madagasikara FID : Fond d’Intervention de Développement INFP : Institut National de la Formation Pédagogique IRFP Institut Régional de la Formation Pédagogique LPR : Lycée Privé Rainisoalambo MENRS : Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique MINESEB : Ministère de l’Enseignement secondaire et de l’Education de Base MST : Maladie Sexuelle Transmissible ONEP : Office National des Ecoles Privées PAM : Programme Alimentaire Mondiale SEECALINE : Surveillance et Education des Ecoles et des Communautés en Matière d’Alimentation et de Nutrition Elargie UNESCO : Organisation de Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture UNICEF : Fond des Nations Unies pour l’Enfance ZAP : Zone Administrative et Pédagogique

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION 1

PARTIE I : REALITES DES ECOLES PRIVEES RAINISOALAMBO

CHAPITRE I Historique des Ecoles Privées Rainisoalambo 4

1.1. Apparition de l’Eglise FFSM 4 1.1.1. La conversion de Dada Rainisoalambo en christianisme 5 1.1.2. L’obligation à l’évangélisation 5 1.1.3. Le problème de l’évangélisation 6 1.2. Valeur de l’éducation face à la religion 6 1.2.1. Le fameux contrat de Dada Rainisoalambo et ses disciples 7 1.2.2. La dépendance de l’éducation et de l’évangélisation 8 1.2.3. La priorité et l’obligation de l’éducation 8 1.3. Création des écoles 9 1.3.1. L’indépendance religieuse du 1963 9 1.3.2. La propagation de l’Eglise 11 1.3.3. La création des écoles proprement dite 12

CHAPITRE II. Notions des Ecoles Privées Rainisoalambo 13

2.1. Construction des écoles 13 2.1.1. Conditions de construction 13 2.1.2. Budget de construction 14 2.1.3. Le public cible 15 2.2. Mode de recrutement 16 2.2.1. Le recrutement des enseignants 16 2.2.1.1. Le volontaire 17 2.2.1.2. Recrutement par nécessité 17 2.2.1.3. Recrutement par formation 18 2.2.2. Le recrutement des personnels administratifs 18 2.2.3. Le recrutement des apprenants 19 2.3. Frais de scolarisation 20 2.3.1. Les salaires des personnels 20 2.3.2. Les participations des apprenants 21 2.4. Respects des lois nationaux et des droits internationaux 22 2.4.1. Le droit à l’éducation 22 2.4.2. Le droit de travail 23 2.4.3. Certaines libertés 23

CHAPITRE III. Evolution des Ecoles Privées Rainisoalambo 24

3.1. Evolution en nombre 24 3.1.1. La première école du siège social 24 3.1.2. La propagation des écoles au province 25 3.1.3. Les statistiques des écoles privées Rainisoalambo 26 3.2. Evolution du cycle 28 3.2.1. Les écoles primaires 28 3.2.2. Les collèges et le lycée 28

3.2.3. L’école de formation 29

3.3. Evolution de l’infrastructure 30 3.3.1. Les efforts de membre de l’Eglise 31 3.3.2. Les coopérations avec les organismes internationaux 32 3.3.3. Statistiques des états de lieux des écoles privées Rainisoalambo 32 3.4. Effectifs des élèves et résultats 34 3.4.1. Effectif des élèves 34 3.4.2 Résultats des examens académiques 35 3.4 3. Graphes d’évolution d’effectif et d’évolution des résultats 35 3.4.4 Causes de la variation 38

3.5 Evolution des conditions des enseignants 38 3.5.1 Conditions administratives et pédagogiques 39 3.5.2 Conditions sociales et financières 39

PARTIE II : PROBLEMES DES ECOLES PRIVEES RAINISOALAMBO

CHAPITRE IV Problèmes Pédagogique 40 4.1 Situation des problèmes 41 4.1.1. L’insuffisance des formations et stages 41 4.1.1.1. Les stages des perfectionnements 41 4.1.1.2. Les formations des enseignants 42 4.1.1.3. Les formations des formateurs 44 4.1.2. Insuffisance en nombre des enseignants 46 4.1.2.1. La classe surchargée et la classe multigrade de l’école primaire 46 4.1.2.2. Les enseignants polyvalents des collèges et du lycée 47 4.1.3. Insuffisance de matériels didactiques et des supports pédagogiques 48 4.1.3.1. L’insuffisance de don étatique et du don des organismes privés 49 4.1.3.2. L’impossibilité de l’école 49 4.1.3.3. L’inexistence de la création des enseignants 50 4.2 Effets de ces problèmes 51 4.2.1. La qualité des enseignants 51 4.2.1.1. Enseignants moyens 51 4.2.1.2. Enseignants non professionnels 52 4.2.1.3. Enseignants traditionnels 52 4.2.2. Qualité de l’enseignement 52 4.2.2.1. Le contenu 53 4.2.2.2. Les activités parascolaires 53 4.2.3. Qualité des apprenants 54

CHAPITRE V. Problèmes Administratifs 54

5.1. Organisation générale de l’administration des Ecoles Privées Rainisoalambo 55 5.1.1. Schéma récapitulatif 55 5.1.2. Etude de l’organisation générale 55 5.1.2.1. Le siège 55 5.1.2.2. La commission régionale 56 5.1.2.3. La commission locale 57

5.1.2.4. L’Eglise fondatrice ou/et les Eglises responsables d’une école 58 5.2. Situations des problèmes 58 5.2.1. L’autorité du siège social et ses influences 58 5.2.1.1. Le pouvoir suprême du Raiamandreny 59 5.2.1.2. L’insuffisance de technicien au membre de la commission centrale 59 5.2.1.3. Le bénévolat de la Direction Nationale 60 5.2.2. Organigramme flou 60 5.2.3. Ignorance de certaines lois et textes 61 5.3. Conséquences des problèmes administratifs 62 5.3.1. Le retard administratif 62 5.3.2. La violation non volontaire des droits 62 5.3.3. La perturbation du développement de l’école 63

CHAPITREVI. Problèmes financiers 63 6.1. Conséquence des œuvres de charité 64 6.1.1. L’école « Didy Vaovao » 64 6.1.2. Ecole pépinière : valeur religieuse 67 6.1.3. Enseignant missionnaire 67 6.2. Conséquences de membres de l’église « organisme payeur » 68 6.2.1. Considération du nombre de membre 68 6.2.2. Influence de la situation financière des membres 69 6.2.2. Immixtion des membres aux affaires techniques des écoles 69 6.3. Conséquences de l’inexistence d’un budget spécial pour les écoles 70

CHAPITRE VII Problèmes Sociaux 71 7.1. Conflits des religions 71 7.1.1. La difficulté pour le recrutement de la population scolaire 71 7.1.1.1. La difficulté de recrutement des enseignants 71 7.1.1.2. La difficulté de recrutement des apprenants 72 7.1.2. Rejet de certaines aides 73 7.2. Inévitable concurrence 73 7.2.1. L’abondance des aides matérielles et financières de certaines écoles 74 7.2.2. Les résultats meilleurs des autres écoles privées 74 7.2.3. La constitution des écoles FRAM 76

PARTIE III : SOLUTIONS PROPOSEES

CHAPITRE VIII. Solution Pédagogique 78

8.1 Amélioration du cadre éducatif 78 8.1.1. Les coopérations avec des organismes internationaux et des organismes privés 79 8.1.2. Budget permanent relatif aux réhabilitations et aux améliorations du cadre éducatif 80 8.2 Amélioration de la qualité d’enseignement 81 8.2.1. L’amélioration de la qualité d’enseignant 81 8.2.1.1. Les épanouissements par des études 81 8.2.1.2. La professionnalisation par des formations 82 8.2.2. L’amélioration du contenu 83 8.2.3. L’amélioration des résultat 83

8.3. Amélioration de la qualité des apprenants 84

CHAPITRE IX Solution Administrative 85

9.1. Réorganisation de la Charte des Ecoles Privées Rainisoalambo 85 9.1.1. Proposition de nouvel organigramme de la Charte 86 9.1.2. Rôle et responsabilité de chaque hiérarchie 86 9.1.2.1 La hiérarchie religieuse 86 9.1.2.2 La hiérarchie d’administration 87 9.1.2.3 La hiérarchie de la Direction Nationale 87 9.1.3 La valeur de cette charte 87

9.2. Proposition de planning de formation et information administrative 88 9. 2.1. Information et formation par planning annuel 88 9. 2.2. Information et formation à distance 89

CHAPITRE X Solutions Financières 89

10.1. Une Ecole à but non lucratif 89 10.1.1. Participation proportionnelle au coup de la vie 90 10.1.2. Création des ressources permanentes au sein de l’Ecole 90

10.2. Budget spécial de l’Eglise pour l’Ecole 91 10.2.1. Les participations mensuelles des membres 91 10.2.2. Les offrandes hebdomadaires et les offrandes occasionnées 91 10.2.3. Les ressources permanentes communes pour tous 91

10.3. Participation de l’Etat 92 10.3.1. La nécessité des aides matérielles et financières 92 10.3.2. Les aides en ressources humaines 92

CHAPITRE XI. Solutions Sociales 93 11.1. Religion base de l’existence de l’Ecole 93 11.1.1. Explication des objectifs 93 11.1.2. Sensibilisation de la population scolaire 94 11.1.3. Critère des enseignants et caractéristiques des apprenants 94 11.2. Course à la concurrence 94 11.2.1. L’importance des égalités 94 11.2.2. La coopération avec des autres Ecoles et avec des organismes privés 95 11.2.3. La priorité des résultats 95 CONCLUSION 96 ANNEXES Annexe 1 100 Annexe 2 101 Annexe 3 102 Annexe 4 103 Annexe 5 104 Annexe 6 106 Annexe 7 107 Annexe 8 109 Annexe 9 110 Annexe 10 111

BIBLIOGRAPHIE 112

LISTES DES ILLUSTRATIONS

Graphes- Schémas –Photos

Graphe 1 : EVOLUTION DE L’EFFECTIF DES ELEVES EN PRIMAIRE 36

Graphe 2 : EVOLUTION DE L’EFFECTIF DES ELEVES AUX COLLEGES 36

Graphe 3 : EVOLUTION DE L’EFFECTIF DES ELEVES AU LYCEE 36

Graphe 4 : EVOLUTION DU RESULTAT DU C.E.P.E 37

Graphe 5 : EVOLUTION DU RESULTAT DU B.E.P.C 37

Graphe 6 : EVOLUTION DU RESULTAT DU BACCALAUREAT 37

Schéma 1 : L’ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION NATIONALE F.F.S. M 45

Schéma 2 : ORGANIGRAMME D’ADMINISTRATION DE L’EPR 55

Schéma 3 : ORGANIGRAMME PROPOSITIONNEL 85

Photos 1 : PHOTO DE LA CHAPELLE DU SIEGE 102

Photos 2 : PHOTOS DE QUELQUES ECOLES PRIVEES RAINISOALAMBO 104-105

Photos 3 : CEREMONIE DE LA POSE DE PREMIERE PIERRE DE FONDATION 107-108

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : LIEUX ET DENOMINATIONS DES EPR 27

Tableau 2 : RECAPITULATIF DE L’EVOLUTION DU CYCLE 30

Tablaeu 3 : ETATS DE LIEUX DE QUELQUES EPR 33

Tableau 4 : RECAPITULATIF D’EFFECTIF DES ELEVES DES EPR 34

Tableau 5 : RECAPITULATIF DES RESULTATS DES EXAMENS ACADEMIQUES 35

Tableau 6 : STATISTIQUE SUR LES DIPLOMES PROFESSIONNELS DES ENSEIGNANTS 44

Tableau 7 : RECAPITULATIF DES EFFECTIFS DE CANDIDATS AU BACCALAUREAT 48

Tableau 8 : PARTICIPATION DES APPRENANTS DE QUELQUES EPR 66

Tableau 9 : SALAIRE DES ENSEIGNANTS 68

Tableau 10 : RAPPORT DES RESULTATS AVEC CEUX DE LA NATION 75

Tableau 11 : RAPPORT DE L’EFFECTIF AVEC CELUI DU PAYS 76

Tableau A8 : RECAPITULATIF DES EFFFECTIFS DES ELEVES DES EPR 109

FONDATEUR DU FIANGONAN’NY FIFOHAZAN’NY MPIANATRY NY TOMPO MIRAY AMIN’AMBATORENY SOATANANA ETO MADAGASIKARA

INTRODUCTION

Il arrive que, les pays du monde sachent que l’éducation était nécessaire et fondamentale. Soit l’administration d’un pays, soit les actions au développement, même la simple vie quotidienne demandait des citoyens instruits et bien éduqués. C’est pourquoi, durant la déclaration universelle de droits de l’homme d’après guerre, le déclarant l’insérait le droit à l’éducation dans son article 26. Les pays africains, en majorité en voie de développement, sont aussi convaincus de cette primauté de l’éducation. Ils reconnaissaient ce droit à l’éducation dans leur charte et chaque pays le reprenait dans sa propre constitution comme Madagascar dans l’article 23 de l’actuelle constitution 6. Ce dit droit à l’éducation ne concerne pas seulement les enfants et les jeunes mais il est aussi au profit de tous citoyens même adultes. C’est l’ensemble de la société qui contribue aux actions au développement. Donc chaque citoyen doit bénéficier de cette éducation. Pour appliquer le droit à l’éducation, notre pays planifie la politique générale de l’éducation nationale dans un système éducatif bien précis. Ce système éducatif met en évidence la finalité, les buts et objectifs de l’éducation malgache. Il précise aussi le moyen de les atteindre. La loi 2004-004 du 26 Juillet 2004 7 planifie l’enseignement en éducation et formation non formelle et en éducation et formation formelle. Des établissement publics et privés les accomplissent selon la disposition de la dite loi. Mais il y a déjà longtemps que les établissements privés surtout confessionnels prenaient ces responsabilités. Depuis le début du XVIII e siècle, les missionnaires protestants fondaient la première école dans la résidence royale. Soient protestants, soient catholiques, les missionnaires étaient tous convaincus que l’éducation ou principalement la scolarisation était fondamentale pour la réussite de l’évangélisation. Après sa conviction à la Bible, étant fruit de l’Eglise norvégienne et fondateur de l’Association chrétienne dite Fifohazann’ny Mpianatry ny Tompo miray

6L’actuelle constitution Malgache est la constitution du 18 Septembre 1998. Elle est issue d’amendement de la constitution de 1992 de notre troisième République 7 La loi 2004-004 du 26 Juillet 2004 abroge la loi 94 – 033 du 13 Mars 1995. Cette Loi est la quatrième loi sur l’orientation générale du système d’Education, d’Enseignement et de Formation à Madagascar.

amin’Ambatoreny Soatanana eto Madagascar (FFSM), Dada Rainisoalambo 8 lui aussi trouvait cette primauté de l’éducation face à la religion. Il était donc passionné de la réalisation matérielle de ses inventions et ses créations : Eglises et écoles. Malgré son souhait, il n’arrivait pas à satisfaire son désir avant d’aller au ciel. C’était soixantaine d’années plus tard que Dada Randrianaivo Bejamin 9 son successeur et président de ce temps de l’association chrétienne FFSM commençait les travaux des constructions des Eglises et des écoles en partant du Siège vers toutes les provinces. Les « Sekolin’ny Fifohazan’ny Mpianatry ny Tompo » anciens noms des EPR de nos jours ne cessent pas de multiplier et de propager dans toutes les étendues de notre île avec leurs caractères un peu particuliers : leurs gratuité, leur strict fondement aux règles biblique et leur simplicité. Mais comme toutes écoles publiques et privées, durant la quarantaine d’années d’existence, les EPR trouvent des difficultés et rencontrent des différents problèmes non négligeables. Attiré par leurs caractères spécifiques et avoir eu l’intention d’apporter des solutions à ces différents problèmes, nous avons choisi comme thème : « Les problèmes des EPR à Madagascar . » Après avoir fait une recherche très sérieuse sur ce thème, nous pouvons dire que les problèmes des EPR ne restent pas seulement sur le domaine administratif, pédagogique et sociologique mais surtout sur le domaine financier. Primo, sur le domaine administratif, les enseignants ont des difficultés aux relations avec leurs supérieurs. Ils ignorent certaines législations scolaires et ne savent pas l’existence d’une charte commune au sein des EPR. Les ignorances entraînent les non jouissances de leurs droits et de retards administratifs. Comment nous pouvons remédier ces situations et quels sont les efforts que nous devons faire. Secondo, sur le domaine pédagogique, l’insuffisance des matériels didactiques, la manque des formations et stages par rapport aux enseignants des écoles publiques et l’insuffisance en nombre des enseignants pourraient entraîner la mauvaise qualification des enseignants et des enseignements. Par quels moyens les enseignants des écoles privées pouvaient obtenir d’égaux traitements et d’égales qualités avec les fonctionnaires enseignants. Ensuite, sur le domaine sociologique, les concurrences des autres écoles, les conflits des religions et l’application stricte des certaines règles bibliques démotivent les simples enseignants autant que les apprenants. Est-il possible d’apporter une rénovation au sein de l’Eglise FFSM ? Enfin sur le domaine financier, la presque gratuité de l’enseignement alourdit les organismes payeurs de ne pas pouvoir payer régulièrement le salaire des personnels. Ce retard de paie perturbe l’environnement scolaire. La finalité des écoles est tout à fait contradictoire avec les réalités de nos jours. La recherche d’une ressource permanente pour les EPR résolve-t-il les pesants problèmes financiers. Ces derniers problèmes sont des problèmes fondamentaux pour toutes les

8 Fondateur de l’association FFSM (1804-1904), ancien membre de l’Eglise Norvégienne, grand sorcier Betsileo, noble de la Région d’ Isandra . 9Cinquième président de l’association FFSM (1960-1987), leader du séparatiste avec l’Eglise Norvégienne. Il officialise la création de l’Eglise FFSM et les écoles Rainisoalambo . De son temps, l’Eglise FFSM se développe rapidement et les écoles Rainisoalambo se propagent dans toutes les provinces.

EPR de notre île. Ils sont aussi très difficiles à régler car ils touchent toutes les couches sociales existantes dans l’Eglise. La finalité de cette recherche est donc de trouver des solutions adéquates à ces différents problèmes afin de pouvoir monter des différents projets d’actions pour faciliter les résolutions et pour pouvoir développer un peu plus et rapidement ces écoles. Cette recherche est très utile pour les EPR car elle offre des intérêts administratifs, pédagogiques, sociologiques, et financiers. Chaque école peut puiser des idées à cette recherche et elle peut les utiliser à sa fin. Pour bien traiter ce thème, nous avançons successivement en première partie les réalités des EPR puis en deuxième partie les problèmes rencontrés et pour terminer en troisième partie les solutions proposées.

Partie I

LES REALITES DES ECOLES PRIVEES RAINISOALAMBO

Nous avons essayé de trouver les véritables réalités des Ecoles Privées Rainisoalambo à Madagascar. Pour les trouver, il faut voir leurs histoires qui nous montrent les raisons de leurs existences, les causes de leurs fondations et la finalité de leur fondateur. Ensuite, il faut connaître leurs notions qui justifient le mode de vie des membres de l’Eglise, la façon de traiter les personnels enseignants et le fonctionnement des écoles. Enfin, il faut suivre les évolutions parcourues qui restent comme preuve de la difficulté rencontrée et la résolution des problèmes.

CHAPITREI : Historique des Ecoles Privées Rainisoalambo

Comme toutes les écoles privées à Madagascar, confessionnelles ou non, les Ecoles Privées Rainisoalambo ont leur histoire propre à elles de leur création jusqu’à leur évolution. Cette histoire leur différencie aux autres écoles privées.

1.1- Apparition de l’Eglise FFSM

L’actuelle « Fiangonan’ny Fifohazan’ny Mpianatry ny Tompo miray amin’Ambatoreny Soatanana eto Madagasikara » (F.F.S.M) est apparue à Ambatoreny Soatanàna il y a une centaine d’années et s’est propagée dans toute l’île. Dada Rainisoalambo ; un grand

sorcier après sa grave maladie obtenait sa guérison puis faisait un contrat avec Saint-Esprit 5 pour matérialiser sa conversion en christianisme, était le fondateur de cette Eglise.

1.1.1.- La conversion de Dada Rainisoalambo en christianisme

Dada Rainisoalambo , noble Betsileo, détenteur des valeurs coutumier, utilisait son pouvoir sacré dans sa sourcellerie. Mais Dieu créateur voulait qu’il a changé de façon de vivre et qu’il est devenu son bon serviteur. Alors, il tomba gravement malade et Dieu lui apparaissait en disant : « Je veux sauver mon peuple ». Après cet événement il décida de joindre le bon chemin de son Seigneur Jésus Christ. Il voulut montrer au monde sa conversion en christianisme en brûlant tous les matériels au service de la sorcellerie. Ce dernier acte était la cause de sa guérison.

Malgré sa conversion en christianisme, la famille de Dada Rainisoalambo vivait encore dans l’obscurité et dans l’ignorance de son Dieu Créateur. Alors il souhaite que sa famille devienne toute comme lui : croyant et bon serviteur de Dieu. La conversion de toute la famille en christianisme facilitait l’exécution du service divin : l’évangélisation.

1.1.2. L’Obligation à l’évangélisation

Pour Dada Rainisoalambo , l’évangélisation était une obligation qu’il devait faire au sein de la société. C’était Dieu qui lui donnait un ordre à partir de sa parole dans l’évangile écrit par Mathieu chapitre 28 verset 19-20 : « Allez, faites de toutes les nations des disciples les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde ». Dieu lui donnait aussi cet ordre directement en disant : « Je veux sauver mon peuple »

Pour Dada Rainisoalambo donc l’évangélisation était une des conditions de sa guérison. Alors il devait l’exécuter car c’était un grand service que Dieu lui demandait à faire. Le Seigneur Créateur par l’intermédiaire de son fils unique Jésus Christ obligeait l’homme de participer à l’évangélisation.

______

5 Le 9 Juin 1895 Dada Rainisoalambo et ses 12 disciples font un contrat avec Dieu. C’est aussi la date de la descente de Saint-Esprit

1.1.3. Le problème de l’évangélisation

Pour commencer l’évangélisation, Dada Rainisoalambo partageait ce qu’il a obtenu à sa famille et aux villageois de son village. Ce commencement convertissait douze membres de sa famille qui constituaient avec lui un groupe de treize 10 . Mais parmi eux, il n’y avait que trois seulement qui pouvait lire, écrire mal et compter pas très bien. Alors ils avaient rencontré des énormes problèmes pour connaître la Bible.

Devenu missionnaire c’est avant tout connaissant la Bible et pouvant l’expliquer. Pour mieux la connaître il faut savoir lire et compter. Et pour pouvoir bien l’expliquer il faut avoir un certain degré de faculté de compréhension. Nous savons que « Pour enseigner peu il faut savoir beaucoup.» Alors le messager de Dieu devrait connaître plus que les croyants.

Ce problème d’analphabétisme ne concernait pas seulement le groupe de Dada Rainisoalambo mais aussi tous les publics cibles à l’évangélisation. Alors la mission serait difficile à accomplir car il fallait faire en même temps une double action différente mais complémentaire : l’éducation et l’évangélisation.

Cette double action était très importante car un peuple illettré ayant une capacité de compréhension et une faculté de voir la chose limitée recevait mal la Bible. Un messager de Dieu maladroit partageait mal l’évangile. Dada Rainisoalambo voulait résoudre ce grand obstacle de l’évangélisation par un moyen efficace et durable de l’éducation et Dieu répondait à sa demande en éclaircissant sa pensée par l’Esprit –Saint.

1.2. Valeur de l’éducation face à la religion

La conviction de Dada Rainisoalambo à l’importance de l’éducation était donnée par l’Esprit–Saint de sa descente à Ambatoreny . Cette conviction lui amenait à la résolution du problème de l’évangélisation afin de lui qualifier comme un pionnier aux protections de droits à l’éducation voire aux protections de droit de l’homme.

10 Annexe 1

1.2.1. Le fameux contrat de Dada Rainisoalambo et ses disciples

Après sa guérison et la conversion de douze membres de la famille, Dada Rainisoalambo et ses disciplines rencontrent un événement étrange : c’était la descente de Saint- Esprit le dimanche 09 Juin 1895 dans leur maison et sur les treize apôtres 11 . L’esprit –Saint leur demandait de conclure un contrat. Ce contrat de sept articles qui portait comme clauses les règlements de la vie quotidienne des croyants était la base du Statut de l’Eglise FFSM. Ces sept articles sont : - l’article premier concernant l’instruction : « Apprendre à lire pour avancer à la lecture de l’écriture Sainte » - l’article 2 concernant l’éducation : « Apprendre à écrire et à compter pour pouvoir écrire soigneusement et pour bien connaître le chapitre et le verset de la Bible » - l’article 3 concernant l’habillement - l’article 4 concernant le domicile - l’article 5 concernant l’activité professionnelle - l’article 6 concernant la fréquence des cultes quotidiennes - l’article 7 concernant la funéraille.

L’Esprit–Saint faisait connaître la vie exemplaire des croyants et la valeur de l’éducation face à la religion. Les Mpifoha 12 prenaient ce contrat comme des règles religieuses en même titre que les dix commandements et les autres règles bibliques appartiennent à ce que nous appelons Fampianarana. 13 La Pratique du Fampianarana est obligatoire pour tous les Mpifoha . Alors, l’éducation est une règle religieuse obligatoire. La scolarisation des jeunes enfants et l’éducation des adultes sont des actions fondamentales pour la religion et ses croyants. Cette scolarisation et éducation des adultes sont aussi la preuve de la conversion en christianisme, la conviction à la Bible est la réussite du Fampianarana . Si les croyants vivent dans le Fampianarana ils feront des efforts sur les activités sociales au développement de l’école. Pour les Mpifoha , être croyant veut dire accepter sans discussion le Fampianarana édicté par le Raiamandreny 14 du siège 15 .

11 9 Juin 1895 est la célèbre date de la descente de Saint-Esprit à Ambalavato Ambatoreny dans le village natal de Dada Rainisoalambo . Au moment où Dada Rainisoalambo commençait la prière du Sabbat, il y avait une sorte des lumière descendue du ciel se mettait sur chaque membre de l’église. 12 Appellation des membres de l’église FFSM 13 Ensemble des règles bibliques et religieuses obligatoires édicte par le Raiamandreny . La non-conformité aux Fampianarana est sanctionnée par le moyen de l’église.

14 Détecteur du Fampianarana ayant son ordre par une transmission de pouvoir divin Président de l’association chrétienne FFSM.

15 Siège : Ambatoreny Soatanana Fianarantsoa

1.2.2. La dépendance de l’éducation et de l’évangélisation

L’évangélisation est une mission très difficile. Le missionnaire essaye de propager une idéologie différente voire même contradictoire à celle du paysan. Il introduit de points de vu nouveau et inculque une façon de vie autrement en appliquant les dix commandements et les autres règles bibliques. Cette mission demande une approche adaptée et une tactique spéciale. Alors son accomplissement cherche des agents courageux, bien formés et bien éduqués sur le plan intellectuel que spirituel.

Par conséquent, l’évangélisation oblige les missionnaires de devenir un bon éducateur en obtenant des formations et des éducations même celles-ci sont minimes à l’ordre de l’alphabétisation et du civisme. Nous avons déjà dit que pour enseigner peu il faut savoir beaucoup. La théologie aide les missionnaires à affronter le peuple. Elle donne des connaissances psychologiques, sociales outre que les connaissances bibliques. L’évangélisation oblige aussi les missionnaires d’éduquer les croyants. Dans un milieu bien instruit et bien éduqué, ils travaillent mieux et en sécurité. De plus, dans ce milieu, ils atteignent facilement leurs objectifs, buts et finalité. En un mot, la réussite de l’évangélisation dépend du niveau d’instruction du missionnaire et du peuple de Dieu.

Mais pour le cas de Dada Rainisoalambo , il obtenait directement une doctrine religieuse du Saint-Esprit. Alors, il n’insistait plus pour la théologie mais sur l’instruction et l’éducation pour que les messagers aient pu transmettre cette doctrine et l’évangile. Les croyants instruits aient facilement reçu le Fampianarana . Le premier Raiamandreny était très strict sur le comportement des futurs missionnaires et les croyants. Ils insistaient aussi à la pratique lettre par lettre du Fampianarana .

1.2.3. La priorité et obligation de l’éducation

Nous avons déjà dit précédemment que la mission du messager du Dieu et sa qualité sont jugées nécessaires et importantes pour la réussite de l’évangélisation. Pour avoir cette qualité, l’éducation tient donc une place prépondérante. Dada Rainisoalambo et ses disciples avaient convaincu de cette nécessité. Ils commençaient cette lourde responsabilité et cette obligation pesante par l’auto formation et la formation entre eux. Cet effort ne restait pas seulement à l’éducation des adultes qui étaient le futur missionnaire mais s’élargissait aussi aux instructions des

jeunes enfants en collaborant avec la mission luthérienne. Ces jeunes enfants sont la pépinière du Fifohazana . Les Mpifoha participent aux comités locaux des écoles privées confessionnelles luthériennes et aux activités sociales religieuses comme les offrandes, les activités agricoles et artisanales productives pour le développement de ces écoles.

Malgré sa conviction à la nécessité de l’éducation, Dada Rainisoalambo ne demandait pas beaucoup de connaissances théologiques ou de formation de haut niveau à ses successeurs et à ceux qui voulaient participer au partage de l’évangile. Il voulait seulement que les croyants dans chaque classe d’âge arrivaient à lire et à comprendre la Bible pour pouvoir le partager ou l’appliquer dans la vie. Pour conclure, Dada Rainisoalambo pensait qu’en voulant propager rapidement la parole de Dieu, l’éducation devenait prioritaire et obligatoire pour tous.

1.3. Création des écoles

Dès la fondation de son Eglise, Dada Rainisoalambo avait un plan de créer une école qui l’était dépendante pour réaliser le contenu de son contrat avec Dieu. Mais la réalité socio- politique de Madagascar de l’époque ne lui laissait pas rendre réel son souhait et son devoir. Cette réalité et ses conséquences empêchaient aussi ses successeurs durant presque une moitié du siècle de ne pas arriver à la construire. Mais le changement politique de notre pays après colonisation et le développement du respect des droits de l’homme poussaient le président de l’association chrétienne FFSM avec les membres de l’Eglise de demander à l’Etat Malagasy de pouvoir quitter la mission luthérienne pour l’indépendance. Cette indépendance entraînait l’élargissement de l’association dans toute l’île. Elle pouvait donner des possibilités de construire des écoles dans le territoire Malagasy à titre d’une pépinière pour la vision de l’avenir.

1.3.1- L’indépendance religieuse du 1963

La colonisation du 1896, juste une année après la conversion de Dada Rainisoalambo , mettait fin à la fondation officielle de l’Eglise FFSM et sa propagation. Dans ce temps, il y avait une division religieuse pratiquée par la colonisateur pour appliquer la politique « Diviser pour régner. » Cette discrimination religieuse était aussi appliquée par les missionnaires pour faciliter l’occupation de la circonscription, la distribution des tâches, la réalisation des activités pastorales et religieuses et surtout pour aider les colonisateurs.

Ambalavato d’ Ambatoreny , le village natal de Dada Rainisoalambo était parmi la circonscription de la mission norvégienne selon les organisations intermissionnaires 16 . Par conséquent, outre que la mission norvégienne n’ayant plus droits à une célébration de messe, ni dans une Eglise, ni dans une maison d’habitation. Evidemment, Dada Rainisoalambo n’avait plus droit comme les autres de célébrer une messe ou de faire des activités pastorales comme le baptême, la communion, le mariage et toutes autres activités religieuses chez soi. Avec ses disciples, ils devraient suivre la mission norvégienne pour respecter les lois étatiques, pour suivre le quatrième commandement et pour conserver leur sainteté . Alors, ils devenaient membre de cette Eglise et devraient suivre ses coutumes.

Mais Dada Rainisoalambo n’était pas satisfait de rester un simple croyant et membre de l’Eglise. Il souhaitait toujours faire les activités pentecôtistes. Alors il créait une branche appelée Fifohazana dans l’Eglise luthérienne et les autres Eglises protestantes malagasy de notre île. De plus en tant que membre assidu et membre du comité de l’Eglise, Dada Rainisoalambo participait avec ses disciples aux œuvres sociales de l’Eglise surtout les activités scolaires. De même le missionnaire lui participait aussi aux comités du Fifohazana comme le comité préparatif de la première union 17 du 10 Août 1904. Il était élu trésorier de cette commission du 10 Août. Cela montrait qu’il avait coopération et collaboration entre le Fifohazana et le missionnaire.

Mais l’indépendance nationale de 1960 apportait plusieurs changements sur notre île. Elle amenait les citoyens aux jouissances de certains droits et libertés individuelles et collectives énoncés dans la constitution de 1959 dans son article 3, qu’ils ne les avaient pas auparavant. Cet article favorisait la liberté de la religion et donnait satisfaction aux Mpifoha partisans de la séparation avec l’Eglise mère. Dada Randrianaivo Béjamin son leader courait vers l’indépendance en mobilisant les membres et en requerrant cette indépendance auprès de l’autorité compétente de ce temps. Après la revendication, l’Etat Malagasy lui accordait par décret ministériel n° 63-586 du 15 octobre 1963 la création et l’existence d’une association chrétienne dénommée « Fifohazan’ny Mpianatry ny Tompo Miray amin’Ambatoreny Soatanana eto Madagasikara » Cette nouvelle Eglise était régie comme toute autre Eglise existée à Madagascar par l’ordonnance n° 62-117 du 1 octobre 1962 relative au régime des cultes. Elle avait donc le pouvoir de construire des Eglises dans tout le territoire malagasy . Elle avait aussi le pouvoir de célébrer, de faire et de participer à toutes

16 Les missions qui participent aux organisations intermissionnaires sont London Missionary Society (LMS), Mission Protestante Française (MPF). Mission Norvégienne 17 Nous avons trouvé dans le 15 thèmes de l’ordre de jours du comité préparatrice de la réunion de 10 Août 1904 que la missionnaire de ce temps est élue comme trésorier la comité. Il était donc membre de la comité du 10 Août or Dada Rainisoalambo n’assistait peu a cette réunion car il était mort quelques jours avant

activités pastorales et religieuses. Enfin, elle avait le pouvoir de construire des écoles dans toute l’entendue malagasy. La date de l’indépendance est retenue dans l’ Alimanaka 18 de l’Eglise comme toutes les dates importantes (Annexe 2) que les Mpifoha louent. Pour cette date, il y a un programme commun, pour toutes les Eglises, retenu comme une messe spéciale suivie des offrandes et de vente, des offres en nature pour pouvoir obtenir des argents au développement des écoles.

1.3.2. La propagation de l’Eglise

Une fois officieusement fondée à Soatanana , son siège social, l’Eglise FFSM ne cessait plus de se multiplier et de se développer. Cette extension était très facile et rapide puisque elle était déjà existée comme une branche dans toutes les Eglises protestantes malagasy . Les Mpifoha membres des Eglises luthériennes, norvégiennes ou FJKM ne faisaient que joindre leurs nouvelles Eglises dénommées FFSM.

Le siège avait déjà mis sa première pierre de fondation de son Eglise appelée Chapelle (Annexe 3) dix ans avant l’indépendance. Dans ce temps, les Mpifoha membres de la branche Fifohazana souhaitaient quitter l’Eglise mère mais la mission et l’Etat ne laissaient pas le faire. En dépit de cette interdiction, la mission acceptait la construction d’un bâtiment dénommé Chapelle pour pouvoir faire une réunion religieuse dans toutes les circonstances. Alors, après l’indépendance, le siège avait sa Chapelle pour célébrer la messe du sabbat et les autres messes des dates religieuses importantes. Mais les autres provinces, districts et circonscriptions utilisaient les maisons d’habitation pour prier en attendant la réalisation matérielle de l’infrastructure de base.

Par sa bonne action, son œuvre de charité, son fondement à la Bible avec une adaptation aux valeurs sociales malagasy , la délivrance des infidèles aux mauvaises actions démoniaques et aux mauvais comportements et habitudes et la célèbre application de la nouvelle règle appelée Didy vaovao que le peuple malagasy accepte de se convertir en FFSM. Cette nouvelle Eglise propage très peu de temps dans toute l’étendue de notre île. Des petites Eglises des villages, de cathédrales de la ville sous la responsabilité des Iraka 19 assurent l’éclaircissement de Madagascar par la distribution et l’explication du Fampianarana édicté par le Raiamandreny du Toby .20 Les Iraka ont l’obligation de partager la parole de Dieu et le Fampianarana . Ils doivent suivre le bon chemin avec les Fidels. Ils ont aussi la responsabilité de bien finir et développer les

18 Calendrier de l’église 19 Appellation donnée aux missionnaires des églises FFSM. Ils occupent l’évangélisation et le développement des actions religieuses 20 Autre appellation du siège

infrastructures comme les Eglises et les écoles car en principe chaque Eglise doit avoir une école pépinière pour assurer son avenir.

1.3.3. La création des écoles proprement dite

Le siège commençait les actions éducatives par la constitution et fondation d’une école primaire encore non réglementaire. Cette école primaire non officielle comprenait déjà cinq classes complètes de Cours Préparatoire de première année aux Cours Moyens de deuxième année. En 02 février 1966, elle obtenait son autorisation d’ouverture selon l’arrêté n° 31-AS/ENS du 02 Février 1966. Cette école était sous la direction de Monsieur Rajaona Solomalala (Annexe 4) et ses trois adjoints. Elle préparait cinq élèves au CEPE la fin de l’année scolaire 1966 dont un admis qui donnait le résultat de 20%. En mai 1968, cette école primaire s’élargissait jusqu’au Cours Complémentaire du second cycle selon l’arrêté provincial n° 155-AS/ENS du 24 Mai 1968 sous la direction de Monsieur Ralaivao Paul Joseph.

Du siège aux provinces, chaque Eglise FFSM avait l’intention de créer une école dépendante de son Eglise. Cette création est parmi le Fampianarana que les Mpifoha doivent suivre et respecter. Pour tenir l’avenir, la préparation d’une pépinière est jugée nécessaire et importante. Pour suivre le bon exemple du Siège, chaque circonscription réalisait son école comme la circonscription d’ Ambodirano qui mettait la sienne à Andremizaha Manantenasoahandroso , la circonscription d’ Ambositra à Marosoa Imerina Imady (Annexe5). Cette construction des écoles Rainisoalambo continuait vers le nord et l’est. Elle était faite en principe dans les zones enclavées, très loin de la ville et sans écoles publiques. Les EPR ont ciblé les enfants et les descendants des fidèles et surtout les enfants issus de la famille défavorisée. Même les écoles des chefs lieux des provinces se situent dans des quartiers défavorisés.

Durant des longues années, les écoles Rainisoalambo restaient toujours écoles privées non confessionnelles malgré la demande faite auprès des autorités compétentes pour qu’elles deviennent des écoles privées confessionnelles. C’était à partir du 15 Février 1984 date de la création d’une Direction Nationale des Ecoles Privées Rainisoalambo (DNEPR) selon la lettre n° 0003631 MIN/ESES.SG.EP du 15 Février 1984 que les écoles Rainisoalambo devenaient Ecoles Privées Confessionnelles dépendantes de l’Eglise FFSM. A nos jours, elles atteignent plus de vingtaine et se repartissent dans toute l’étendue de notre île.

CHAPITRE II Notions des Ecoles Privées Rainisoalambo

Les EPR ont les mêmes notions et principes déterminés par leur charte actuelle.

2.1. Construction des écoles

La construction des écoles est obligatoire pour toutes Eglises FFSM de notre île. Mais chaque Eglise n’ayant pas les mêmes forces soit du point de vue effectif du membre, soit du point de vue économique de chaque membre. Alors, pour certaines petites Eglises, il est possible de s’unir pour participer à la charge d’une même école ou de s’attacher à une Eglise un peu plus grande. Le principe est de participer au bon fonctionnement d’une école. En un mot, la construction des écoles est une application du Fampianarana par et pour l’élargissement et le développement de l’Eglise.

2.1.1. Conditions des constructions

Les conditions sont prévues dans le chapitre 3 articles 5 et 6 de la charte des EPR à savoir : - Articles 5 : « Seules les Eglises FFSM qui ont le droit et l’autorisation de construire une Ecole Privée Rainisoalambo » L’Eglise demande auprès du Siège l’autorisation de construire une école. Cette demande contient l’avis et les signatures du Pasteur de cette Eglise et tous les Mpiandry. L’Eglise demande aussi l’avis du Raiamandreny et sa bénédiction. « Nul ne peut commencer les travaux sans avoir l’avis favorable du siège et du Raiamandreny avec son bénédiction ». Cette demande peut se faire directement par la délégation de l’Eglise. Pratiquement la délégation va au siège auprès du Raiamandreny pour les demander et elle obtient aussi directement les réponses. - Article 6 : La construction des écoles demande les conditions suivantes : o Alinéa 1 : L’Eglise demandeuse a un Pasteur et un Catéchiste en activité et au moins elle a 10 Mpiandry et plusieurs Diacres. S’il s’agit d’une petite Eglise qui n’atteint pas cette condition elle peut s’unir avec une autre petite Eglise voisine de même condition pour la remplir ou s’attacher avec une Eglise un peu plus grande qu’elle. o Alinéa 2 : « Le demandeur a un terrain titré à l’Eglise FFSM pour pouvoir construire de bâtiment ». Auparavant, le siège n’exige pas cette condition car dans la majorité de cas, le terrain à bâtir est offert par le membre de l’Eglise. Mais c’est après la rencontre de plusieurs litiges que le siège ajoute cette condition de titre.

o Alinéa 3 : « Le demandeur accepte aussi de construire un autre bâtiment de plus pour les personnels de l’école ». Pour les EPR chaque personnel, enseignant ou administratif, a droit au logement (Annexe 5). o Alinéa 4 : « La commission de l’école essaye de bien repartir et de partager équitablement la participation à la construction soit pour le membre de l’Eglise soit pour les parents d’élèves soit pour l’environnement de l’école » Pratiquement ce comité repartit les membres de l’Eglise en catégorie ou en clase de I à IV selon leur pouvoir de payer. La construction d’écoles ne fait jamais au détriment du membre mais à sa faveur malgré son caractère obligatoire. o Alinéa 5 : « L’Eglise a officiellement les dossiers réglementaires de sa construction. De même, elle a tous les dossiers de contrat avec les organismes privés ou le bailleur de fond s’il en a » La commission de l’école a la charge et la responsabilité de constituer ces dossiers. Elle peut aussi coopérer librement avec des organismes privées ou/et de bailleur de fond de son choix sans l’avis du siège. Cela montre la liberté de la commission et son autonomie pour la construction. Nous avons vu précédemment les conditions de la construction mais par quel moyen l’Eglise arrive à les faire.

2.1.2. Budget de construction

En général, il n’y a pas un budget de l’Eglise réservé à la construction. Après la conviction de l’Eglise à la nécessité et à l’importance de cette construction, la commission de cette Eglise fait son devis et cherche tous les moyens de pouvoir l’exécuter en les proposant aux membres. Dans la plupart du cas, ce sont les membres qui supportent toutes les dépenses à la construction en participant directement ou en faisant des activités rémunératrices des argents. Il est très rare de trouver une coopération avec les organismes privés, les organisations non gouvernementales comme l’aide et action ou le bailleur de fond comme le FID.

Par conséquent, les membres de l’Eglise font des grands efforts pour réaliser cette construction. Ils sacrifient leurs temps, leurs énergies, leurs argents et leurs talents. Les membres doivent participer à toutes activités préparatives de construction. Ces activités peuvent être de travaux communs ou Asa Firaisana comme le terrassement du terrain à bâtir, la fondation et les autres travaux de manœuvres. Elles peuvent être aussi des offrandes, de ventes aux enchères, de paiement de part pécuniaire et de paiement de part en nature à titre de participation aux matériaux de construction. Les membres peuvent offrir leurs talents et leurs « Fanomezam-pahasoavana »

comme la spécialité en maçonnerie ou la spécialité en charpente ou la spécialité en architecture pour pouvoir finir les travaux de construction. La commission de l’Eglise demande des aides aux Eglises sœurs et demande la contribution du « Zanaka ampielezana » à ces travaux de construction selon l’adage malgache « Ny asa atao tsy vita raha tsy ifanakonana ».

Mais il y a quelques Eglises FFSM qui ont déjà un budget autonome pour les travaux de construction appelé « Asa Fanorenana ». Ce budget est obtenu par une ou des ressources permanentes comme les offrandes à chaque Sabbat dans la rubrique Asa Fanorenana ou des activités agricoles, pastorales et artisanales ou des loyers issus de la location de la maison d’habitation sur le terrain de l’Eglise. Ce budget ne consiste pas seulement des travaux de construction des bâtiments de l’école mais il consiste aussi à la réhabilitation et à l’amélioration de ces bâtiments. Il consiste de plus aux achats des matériels bureautiques et scolaires comme les tables bancs, bureau des maîtres et tableaux noires. Enfin, ce budget assure le paiement de salaire des enseignants. Dans son ensemble, ce budget obtenu par des ressources permanentes supporte toutes les dépenses au sein de l’école privée Rainisoalambo . et assure son bon fonctionnement. Ce coutume du siège et quelques Eglises des provinces se propage petit à petit aux autres Eglises voisines. La Direction Nationale des Ecoles Privées Rainisoalambo veut accélérer cette expansion pour pouvoir multiplier rapidement le nombre des écoles existantes et pour pouvoir les soutenir. Elle insère ces moyens dans la charte des écoles pour devenir objectif de toutes les EPR.

En un mot, malgré les efforts de l’Eglise pour avoir de ressources permanentes à la construction et aux fonctionnements d’une école, en principe, il n’y a pas encore, pour le moment, pour l’Eglise FFSM de budget réservé à cette construction. Seuls les membres occupent la réalisation totale de travaux. Travaux réalisés pour qui ? Le paragraphe suivant nous apporte la réponse à cette question.

2.1.3. Le public cible

Nous avons trouvé dans la charte des EPR dans son chapitre II article 4 les objectifs des écoles. Chaque école de l’Eglise FFSM est donc construite pour le partage de l’évangile ; l’éducation des enfants malgaches, la protection des orphelins, les pauvres et les dénuements; la fondation d’une pépinière de l’Eglise et la pratique de la foi. De plus, comme toutes les écoles malgaches, publiques ou privées, les EPR ont pour buts d’éduquer les enfants du pays sur le plan corporel, intellectuel que spirituel. Alors en plus des jeunes en général, ces écoles ont pour cible les enfants du Mpifoha et surtout les enfants issus de la famille défavorisée. Le rôle de l’école est donc

de pousser les pauvres et leurs offrir une chance pour qu’ils puissent puiser des connaissances pour remédier leurs avenir et pour qu’ils puissent surtout connaître le bon et droit chemin pour leur conduite enfin de devenir bon serviteur de Dieu.

Pour attendre les objectifs, buts et finalité de l’école, elle est donc bâtie pratiquement dans de zones enclavées et défavorisées. Nous avons trouvé des EPR dans de districts très éloignés et dans les petites communes rurales dépourvues des écoles publiques et des routes secondaires. Auparavant, ces zones enclavées sont qualifiées comme de « Tany Maizina » ou zones non évangélisées où les paysans vivent toujours dans les ténèbres. Alors pour pouvoir les éclairer, leurs évangélisations sont jugées prioritaires. C’est pourquoi les Eglises FFSM font des efforts pour construire des écoles dans ces zones car les constructions aident les Iraka aux partages de la parole de Dieu. L’existence d’une école accélère l’éclaircissement du gentil.

En résumé, les EPR ont pour cible les enfants de l’Eglise comme les enfants du gentil et surtout les orphelins et les pauvres pour et par le développement de l’Eglise.

2.2. Mode de recrutement

Dans une école, il y a trois éléments différents : les enseignants, les personnels administratifs et les apprenants. Alors, il y a trois recrutements à savoir le recrutement des enseignants et celui des personnels où leurs modes sont prévues par la charte des EPR et le recrutement des apprenants. Le mode de ce dernier recrutement n’est pas prévu par la charte mais les commissions doivent suivre le Fampianarana et protéger sa finalité.

2.2.1. Le recrutement des enseignants

Les enseignants comme tous les personnels des EPR ne sont pas qualifiés comme de travailleurs même qu’ils soient membres au CNaPs. Ils sont des serviteurs de Dieu en même titre que le missionnaire. Il ne fait pas seulement l’action éducative mais surtout l’action évangélique. Pour les EPR, les enseignants ont un rôle fondamental de partager l’évangile principalement aux élèves, puis aux parents d’élèves et à la société où se trouve l’école. Par leurs rôles nous pourrons dire que les enseignants des écoles du Fifohazana travaillent comme de bénévole. Leur recrutement est prévu par la charte des EPR dans son chapitre VI article 20.

En général, il y a trois possibilités de recruter les enseignants des EPR. Il y a des enseignants recrutés à titre de volontaire. Par contre, il y a des enseignants recrutés par la nécessité et manque de personnels. Enfin il y a des enseignants recrutés après avoir fini leurs formations faites par le siège.

2.2.1.1. Le volontaire

Certaines jeunes diplômées de l’Eglise FFSM souhaitent de participer aux actions au développement du Fampianarana comme l’éducation. Elles fournissent les dossiers suivants : - une demande manuscrite du demandeur - un curriculum vitae - un acte d’état civil - un certificat de résidence - une photocopie du diplôme exigé - une photocopie de l’autorisation d’enseigner s’il y en a Elles déposent leur demande de bénévolat au sein de la commission de l’école ou au sein de la commission régionale ou au sein du siège. Les commissions, après avoir reçu les demandes, joignent de lettres de présentation et les transmettent au siège. Ce dernier traite toutes ces demandes, trie celles qui lui donnent satisfaction et convoque les bénévoles s’il y a des places disponibles.

Nous avons remarqué que le recrutement par volontariat est un mode de demande d’emploi au sein de l’Eglise.

2.2.1.2. Recrutement par nécessité

Dans certaines EPR, il y a de manque des enseignants et des insuffisances de personnels. Ces écoles informent ces postes vacants et leurs besoins en enseignants au siège. C’est à ce dernier de prendre la responsabilité de résoudre ces problèmes.

Par conséquent, le siège fait une publication d’une offre d’emploi. Dans ce cas de recrutement par nécessité, le siège fait l’annonce de recherche des employés. Cette annonce comporte le lieu de travail et sa qualité (enseignant vacataire ou titulaire, personnels administratifs). Cette publication atteint toutes les Eglises FFSM de notre pays jugé avoir des jeunes diplômées. Au

cas où il y a des intéressés à cette offre, ils constituent de dossiers comme les dossiers du bénévole. Le siège a retenu les meilleurs candidats et les convoque.

Mais il arrive parfois en cas d’urgence que les commissions régionales ou locales n’arrivent plus attendre la décision du siège. Alors elles se chargent le recrutement des employés. Dans ce cas, les enseignants sont en qualité de vacataire. Les commissions, après le recrutement, font un compte rendu au siège.

2.2.1.3. Recrutement par formation

Dans des EPR, il y a déjà des jeunes qui souhaitent travailler au sein des écoles Rainisoalambo quand ils seraient grands. Les commissions locales suivent leurs épanouissement enfin de pouvoir prendre en main les frais de leurs études à partir de la classe de sixième. Après l’obtention de diplôme BEPC, si la commission régionale trouverait toujours les intentions de ces jeunes pour l’Eglise et elle prouverait qu’elles ont la vocation d’être enseignants, elle les transférera au siège. En y arrivant, ces jeunes choisiront si elles pouvaient continuer au lycée de l’enseignement général ou suivre l’école normale.

Les frais d’études et l’hébergement de ces jeunes sont assurés par le siège non seulement pour leurs études secondaires à Soatanana mais aussi leurs études supérieures aux chefs lieux des provinces contenant l’université de leur choix. En contre partie, ces jeunes sont engagés de travailler pour les Eglises FFSM.

2.2.2. Recrutement des personnels administratifs

En général, les EPR ne contiennent pas dès leurs créations des personnels administratifs. Pour l’ouverture, un enseignant est chargé d’une école. Il charge à là fois la direction, l’enseignement et le bon déroulement de l’école. Puis le siège ou la commission régionale ou la commission locale selon le type de recrutement recrute d’autres enseignants pour le suppléer. Les enseignants eux-mêmes par distribution des tâches pédagogiques, administratives et financières associent leur rôle avec ceux des personnels administratifs. Chaque enseignant assure à la fois son principal rôle avec un rôle des personnels administratifs soit un secrétaire soit un surveillant soit un bibliothécaire soit un économe…. C’est au cours de développement de cette école que le siège ou la commission régionale ou la commission locale recrute petit à petit les personnels administratifs selon la possibilité et la priorité de l’école.

Le mode de recrutement des personnels administratifs et les personnels enseignants sont les mêmes. L’organisme payeur demande toujours aux demandeurs d’emploi l’autorisation d’enseigner ou le critère d’être enseignant pour éviter la vacance de poste. Un enseignant peut devenir surveillant ou secrétaire ou économe et vis vers ça. En un mot, les personnels des EPR sont en général des polyvalents.

Nous avons remarqué que la religion est un critère fondamental au recrutement des enseignant et des personnels administratifs. Le recrutement par volontaire et le recrutement par formation exigent les jeunes issus de l’Eglise FFSM ou au moins les jeunes qui acceptent de se convertir en FFSM. Seul le recrutement par nécessité fait par les commissions locales ou la commission régionale qui est possible de trouver des jeunes des autres religions. Mais elles sont en général des vacataires. Le problème de religion est fondamental car l’enseignant ne travaille pas seulement sur le domaine intellectuel des enfants mais surtout sur le domaine spirituel. La transmission du Fampianarana est la tâche primordiale des enseignants. Il est donc mieux d’avoir de personnels de même religion.

2.2.3. Recrutement des apprenants

Nous avons déjà vu précédemment que les EPR ont pour objectif d’éduquer les jeunes malgaches surtout les jeunes issus de la famille défavorisée. Le rôle de ces écoles est de rendre croyant ces jeunes et de changer leur façon de vivre pour devenir un bon serviteur de Dieu travaillant au champ de l’Eglise FFSM. Alors par ordre de priorité les EPR recrutent : - Les enfants orphelins et les enfants issus de la famille défavorisée de l’Eglise. Ce recrutement a pour objectif d’appliquer la célèbre parole de Jésus Christ : « En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. 21 » L’éducation des orphelins et l’éducation des pauvres sont à la charge de l’Eglise. - Les enfants orphelins et les enfants issus de la famille défavorisée de la société environnante de l’école. Le recrutement a pour but de rendre croyant le membre de la société et devenir membre de l’Eglise FFSM. L’école a commencé l’évangélisation par les enfants et ce sont à eux d’influencer leurs parents. - Les enfants des membres de l’Eglise pour pouvoir faire une éducation spirituelle et pour pouvoir défendre la croyance enfin de développer la religion.

21 Mathieu Chapitre 25, verset 40

- Les enfants des membres de la société environnante. Le recrutement a pour but d’élargir les écoles. Il y a des écoles assez grandes qui consomment plus de l’enfant de l’Eglise. Alors, elles doivent prendre autres élèves.

Sous un même traitement et régis par une des disciplines scolaires communes, ces diverses catégories de recrutement ont des régimes différents au niveau des frais de scolarisation. Alors comme toutes les écoles privées confessionnelles, le recrutement des apprenants aux EPR est sous conditions. Les apprenants doivent accepter de suivre les règlements intérieurs de l’école basés sur la religion chrétienne. Ils doivent accepter aussi de porter le tenu des Mpifoha : robe blanche, blouse blanche, coiffure simple pour les filles et cheveux courts pour les garçons, interdictions du port des bijoux…La non-conformité à ces conditions peut entraîner l’expulsion de l’école après avoir eu des avertissements.

2.3. Frais de scolarisation

Nous voulons dire par frais de scolarisation toutes les dépenses au coup de l’éducation soient les salaires des personnels, soient les dépenses nécessaires au fonctionnement de l’école. En principe, la participation des élèves solde ses dépenses. Mais les écoles privées Rainisoalambo ne sont jamais devenues une boite commerciale selon leurs objectifs, buts et finalité. Elles sont des activités à but non lucratif et assurent des œuvres de bienfaisance. Elles ne réalisent pas donc de bénéfice du point de vue de sa comptabilité. Alors, pratiquement les écoles n’arrivent pas souvent à combler les dépenses par la participation des apprenants.

Comment font-elles les EPR pour payer les salaires des personnels. Et comment organisent-elles pour la participation des apprenants ? Les deux paragraphes ci-après nous donnent des explications à ces questions.

2.3.1. Les salaires des personnels

Nous avons dit précédemment que les personnels des EPR ont même titre que le missionnaire. Ils ne sont pas donc des travailleurs mais ils sont des messagers de Dieu. Pour l’Eglise FFSM, les travailleurs de son champ à savoir les Pasteurs, les Mpiandry , les Diacres, les Catéchistes, les enseignants et les personnels de l’école ne touchent pas de salaire mais l’Eglise leurs offre de vivre appelés « Fivelomana ». Les vivres ne sont pas obligatoirement de l’argent.

Ils peuvent être des provisions en nature comme des provisions alimentaire, des provisions vestimentaires, des provisions de fournitures quotidiennes. En plus de cet offre l’Eglise garantie aussi l’habitation des personnels. Mais pour faciliter le règlement de ces vivres, les commissions locales, à la place de l’organisme payeur, décident de payer les vivres en argent.

Mais à cause de conclusion de contrat de travail, les commissions locales doivent respecter le droit de travail. Alors elles doivent verser le minimal vital aux personnels selon l’article 66 du code de travail. Chaque école privée Rainisoalambo prend donc comme référence ce salaire minimum interprofessionnel garanti ou SMIG. Mais nous avons remarqué que les écoles ne dépassent jamais ce salaire.

2.3.2. Les participations des apprenants

Nous avons déjà vu précédemment que les apprenants des écoles privée Rainisoalambo sont divisés en plusieurs catégories. Chaque catégorie d’apprenants a son propre régime qui la régie et ayant des raisons d’applications, selon leurs adhésion au sein de l’Eglise FFSM. Nous avons classé les apprenants en deux catégories : Les fils des membres et ceux de non membres.

Les participations des enfants des membres de l’Eglise sont déterminées à partir de la catégorie d’appartenance sociale de leurs parents. Les pauvres sont privées de toutes participations pécuniaires de l’Eglise et n’importe quel versement en argent. Elles sont par contre à la charge de cette Eglise. Par conséquent, leurs enfants comme les orphelins ont bénéficié d’une éducation gratuite. Les membres responsables, c'est-à-dire les membres ayant des parts aux adidy ne payent que les frais généraux. Ils ne participent plus aux coups mensuels de l’éducation car ils sont déjà payés leurs parts à ce coût par les adidy. Mais chaque école privée Rainisoalambo a sa propre initiative à la détermination de cette participation des apprenants car elle n’a pas d’égale force. L’école du siège sponsorisée par toutes Eglises de l’île favorise aussi les enfants des missionnaires. Pendant la saison d’évangélisation où leurs parents sont en mission, deux ou trois ans, les enfants des Iraka sont acquittés temporairement des participations à l’école.

Contrairement aux enfants des membres, les enfants des autres religions règlent intégralement les participations des apprenants. Chaque école privée a son propre montant mais en général, l’école primaire ne dépasse pas huit cent ariary par élève. Il y a des EPR qui ont des participations très basses.

Mais comme les orphelins de l’Eglise, les orphelins non membre participent gratuitement à l’école. Les enfants issus de la famille défavorisée sont bénéficiés d’une réduction comme les enfants d’une famille nombreuse. Aussi bénéficiée d’une réduction les parents qui ont plus d’enfants dans une même école.

2.4. Respects des lois nationaux et des droits internationaux

Les EPR sont des institutions qui respectent les lois nationaux et les droits internationaux. Comme son fondateur, les responsables actuels de ces écoles mettent en valeur le respect de droit à l’éducation pour sauvegarder les droits de l’enfant. Ils valorisent le droit de travail pour défendre le droit de l’homme.

2.4.1. Le droit à l’éducation

La commission locale comme les commissions régionales et surtout le siège édictent des règlements intérieurs entre les membres. Ces règlements comportent l’application du fampianarana y compris la scolarisation des enfants moins de 18 ans. Ils ont pour buts d’appliquer l’article 24 et 25 de la constitution malagasy du 1998. Ils promeuvent aussi l’extension de l’école privée Rainisoalambo créée pour l’application de l’article 56 de la loi 2004-004 du 26 juillet 04 portant orientation générale du système d’Education d’Enseignement et de Formation à Madagascar. Ces dits règlements incitent la motivation des membres de l’Eglise au soutien de cette école et ils favorisent la création d’un partenaire intéressé à la promotion et au développement du système d’éducation selon l’article 1 de la loi 2004-004. En un mot, l’Eglise FFSM respecte le droit à l’éducation prescrit par l’article 23 de notre constitution et énuméré par l’article 26 de la déclaration universelle de Droit de l’Homme.

Ce droit à l’éducation n’est pas offert seulement aux enfants mineurs par l’éducation formelle, article 38 de la loi 2004-004 mais il est aussi proposé aux adultes par l’éducation non formelle, articles 25 et 27 de cette dite loi 2004-004. Pour l’Eglise FFSM l’alphabétisation fonctionnelle et l’éducation à la citoyenneté et au civisme ont pour buts de combler certains manques de novices illettrés. Avant de commencer la véritable action à l’évangélisation, ces novices illettrés doivent se cultiver religieusement. L’instruction et l’éducation sont les seuls outils qui servent à ce perfectionnement.

La création de l’école privée Rainisoalambo suit les réglementations exigés par le ministère chargé de l’éducation nationale, articles 51 au 54 de l’ancienne loi 78-040 durant la deuxième république, articles 11 au 15 de la loi 94-033 et article 56 de la loi 2004-004 durant le troisième république. Le recrutement des personnels enseignants et les personnels administratifs suivent aussi ces réglementations officielles, selon l’article 57 de la loi 2004-004. Concernant l’éducation formelle, les EPR respectent les programmes officiels selon l’article 58 de la loi 2004- 004 malgré quelques insertions de morale religieuse qui montre qu’elles sont des établissements confessionnels.

2.4.2. Le droit de travail

Les personnels des EPR concluent des contrats de travail avec les organismes payeur qui peuvent être le siège ou les commissions régionales ou les commissions locales. Cette conclusion de contrat est prévue par l’article 17 du code de travail. Les contrats conclus peuvent être des contrats à durée déterminée pour les personnels vacataires ou ils peuvent être à durée indéterminée pour les personnels titulaires.

Les salaires des personnels de ces EPR même qu’ils n’atteignent que le SMIG qui est un salaire minimum exigé par l’article 66 du code de travail, sont en général versé mensuellement en monnaie selon les articles 72 et 73 de ce dit code. Les organismes payeurs offrent aux personnels des maisons d’habitation et ils assurent le frais de soins ou le frais d’hospitalisation jusqu’à 80% de la dépense en cas de grave maladie. Ces organismes payeurs prennent cette responsabilité puisqu’elles ont en connaissance de la médiocrité de salaires leurs personnels.

Les organismes payeurs ont aussi les responsabilités de verser les cotisations des personnels titulaires au CNaPS. Chaque personnel titulaire des EPR bénéficie ce droit à la retraite. Mais les personnels retraités continuent tenir aux écoles et il acceptent de participer gratuitement à l’éducation à titre de Didy vaovao .

2.4.3. Certaines libertés

A la différence avec les véritables missionnaires, les personnels enseignants et les personnels administratifs des EPR jouissent complètement les libertés, les droits et les devoirs de citoyens. Les véritables missionnaires sont privés d’adhésion à une partie politique. L’Eglise n’accepte pas de plus que les missionnaires se présentent aux élections quelconque. Mais les

personnels peuvent les participer comme l’ancien directeur de l’école privée Rainisoalambo d’Andramizaha Iavinomby Vohibola qui deviendrait maire de cette commune. De même pour l’ancien directeur de l’école privée Rainisoalambo de Marosoa Ambositra et ancien professeur de mathématique de l’école du siège qui sont tous devenu maire de leur commune.

L’organisme payeur laisse aussi ses personnels d’utiliser ses talents pour avoir d’autres ressources financières. Les personnels font donc de la broderie, du potager, des cultures vivrières en dehors de leurs heures de travail. Les enseignants des écoles secondaires peuvent aussi prendre de cours aux autres écoles privées ou de faire de cours particulier.

En un mot, nous avons trouvé que les personnels des EPR sont plus de liberté par rapport aux missionnaires de l’Eglise. Ils ont donc d’égal rôle mais régis par des disciplines différentes.

CHAPITRE III Evolution des Ecoles Privées Rainisoalambo

Durant la quarantaine d’années de leur existence, les EPR ne cessent pas de se développer. Elles se multiplient non seulement en nombre mais aussi en niveau de cycle. Ces écoles rencontrent peu à peu en général des évolutions des infrastructures, des effectifs et des résultats.

3.1. Evolution en nombre

La propagation de l’ancienne « Sekoly Rainisoalambo » est parallèlement à l’extension de l’Eglise FFSM. Du siège aux provinces, chaque Eglise jugée plus puissante fait des efforts pour construire une école privée à son service.

3.1.1. La première école du Siège Social

Le siège social est le pionnier à la construction d’une école. Pour appliquer les articles 1 et 2 du fameux contrat de Dada Rainisoalambo et ses disciples, le siège arrive à fonder sa première école en Février 1966. Cette école est ouverte officiellement après avoir rencontré plusieurs difficultés. Les dirigeants étatiques de ce temps n’acceptent pas que cette école est une école confessionnelle dépendante de l’Eglise FFSM. Elle reste toujours une école non confessionnelle jusqu’à 1984 dates de l’obtention d’une direction nationale.

Le siège a l’idée de construire cette école non seulement pour le réalisation matérielle du Fampianarana édicté par Dada Rainisoalambo mais les dirigeants de l’Eglise FFSM pensent aussi que cette école leur sert à la formation des futurs missionnaires. L’école est la seule pépinière productive de l’Eglise selon l’hymne des EPR : « Taniketsa ny Sekoly » (Annexe 6). Alors le siège fait des efforts pour l’épanouissement de cette école. Il fait aussi des efforts pour la décentraliser. Dada Randrianaivo Benjamin Raiamandreny de cet époque sensibilise les croyants de l’île durant la réunion religieuse annuelle du 17 septembre 22 de précipiter à cette création d’école. Cette création est un fampianarana alors elle est prioritaire. Par conséquent l’école Rainisoalambo se répand dans toute l’île.

3.1.2. La propagation des écoles aux provinces

Après avoir convaincu par cette sensibilisation du Raiamandreny à la primauté de l’école, les croyants des provinces commencent à réaliser le souhait de Dada Rainisoalambo . L’Eglise FFSM de Marosoa Imady Ambositra est la première Eglise qui entame cette action. En 1975, elle obtenait déjà l’autorisation d’ouverture de son école primaire mixte dirigé par Monsieur Ravaojarison André selon l’arrêté provincial n° 112 AS/ENS du 1 avril 1975. Cette école a fêté son trentième anniversaire l’année dernière.

La province d’Antananarivo suivait le chemin de la province de Fianarantsoa. Elle construisait sa première école en 1981 à Andavamamba Anatihazo II selon l’autorisation d’ouverture n° 355FAR/Ant au 24 juillet 1981. Puis l’école Rainisoalambo s’étendait vers le nord et elle atteignait la province d ’Antsiranana . En 1982 le Mpianatry ny Tompo d’ Antsiranana ville avait son école selon l’autorisation d’ouverture n° 148/FAR/ENS du 16 juillet 1982. En 1983 celle du Sambava était ouverte selon l’autorisation d’ouverture n° 83/023/MINESEB du 28 mai 1983. L’extension ne se reproduit pas seulement vers le nord mais l’école Rainisoalambo se répand aussi vers l’est et le nord-est. Les années 80 même, le district de Fénerive, accueillait aussi l’école Rainisoalambo . Les années 90, elle est venue dans la région de Vatovavy Fitovinany dans les districts de Manakara et Fort Carnot selon les autorisations d’ouverture respectives n° 01- CISCO/MK/PROG/EP du 27 janvier 1999 et n° 22 CAB/ENS du 28 Février 1997. L’extension vers le sud ne se produit pas qu’à partir des années 2000. Les régions de l’ouest et le sud-ouest sont

22 Date de la réunion annuelle des Mpiandry à Soatanana. Durant cette réunion, il y a un pèlerinage à Ambatoreny et aux autres lieux sacrés. Il y a aussi des échanges entre eux concernant les actions aux développements de l’église. Les pèlerins avancent aux comités leurs problèmes respectifs en souhaitant des résolutions. Un comité spécial est réservé à la résolution des problèmes scolaire

privées de l’école Rainisoalambo . Dans ces régions, il ya moins des membres de l’Eglise FFSM. Alors, c’est très difficile pour eux de garantir la charge des personnels et le bon fonctionnement d’une école.

3.1.3. Les statistiques des Ecoles Privées Rainisoalambo

A nos jours, les EPR sont au nombre de 25 dans toute l’île. Mais elles ne contiennent que un seul lycée et une école de formation. Il y a donc 25 écoles primaires et 10 collèges. Le tableau ci-dessous nous montre leur répartition dans notre pays

Tableau 1 : LIEUX ET DENOMINATIONS DES EPR

REGION DISTRICT COMMUNE DENOMINATION NIVEAU NUMERO ET DATE DES AO DIANA Antsiranana I CU Antsiranana Collège Rainisoalambo I et II 148/FAR/ENS du 16/07/1982 SAVA Sambava CU Sambava Collège Rainisoalambo I et II 23/83/MINESEB du28/05/1983 Antananarivo Antananarivo Collège Rainisoalambo Zoara I et II 355/Far Ant du 24-07-1981 101 Renivohitra II

Antananarivo Talata Volonondry EP Rainisoalambo I 665/Far Ant du 05-02-1998 ANALAMANGA 103 Antsahamaro Arivonimamo Imerintsiatosika Collège Rainisoalambo I et II 047/MINESEB du 19-/05/1988 Imerintsiatosika Andramasina Alatsinainy Bakaro EP FFSM Rainisoalambo I 084/99 DIRESEB /Ant du Alatsinainy Bakaro 04/03/1999

Antotohazo EP FFSM Rainisoalambo I 65-FAR/ANT du 13 Février 1997

Antoribe

Ambatolampy Alarobia EP FFSM Rainisoalambo I 220-FAR/ANT du 18 mai 1995 VAKINANKARATRA Antanamala Antanimasaka EP FFSM Rainisoalambo I 96/42-MEN du 30 juillet 1996 Ambohidrafy Behenjy Afovoany EP FFSM Rainisoalambo I 025/03-CISCO/APY du 3 Soamanarivo Novembre 2003 AMORON’ IMANIA Ambositra Marosoa Collège Rainisoalambo I et II 112/AS/ENS du 01-04-1975 Marosoa EP Rainisoalambo I 58/CAB/ENS/F du 14/03/1995 Miaramandroso

Fianarantsoa I CU Fianarantsoa Collège Privé Rainisoalambo I et II 19/CAB/ENS/F du 21-01-1993

Soamiafara

Fianarantsoa II Mahazoarivo Ecole Privée Rainisoalambo I 32-CAB/ENS/F du 26-02-1998 MATSIATRA MBONY Soatanana EP FFSM Rainisoalambo I, II, III 31-AS/ENS du 2-02-1966 50/54 MINESEB du 11-05-1954 Vohibola Kolejy Rainisoalambo I et II 216/CAB/ENS/F du 10-12-1982 Andremizaha Mahazoarivo EP FFSM Rainisoalambo I Sahamasy Ankarimbelo Ecole Privée Rainisoalambo I 22-CAB/ENS du 28-02-1997 IKONGO Faliarivo VATOVAVY Sahasinaka Sekoly Rainisoalambo I 99/001/CISCO/MK/PROG/EP du MANAKARA Ambohimpiraisana 27-01-1999 Amparafaravola Ambohijanahary Ecole Privée Rainisoalambo I Mod N° 020-CISCO ALAOTRA Ambohijanahary Amparafaravola Vavatenina Ambohibe EP Rainisoalambo I 57 DSF/SAT/ENS du 15-12-1997 ANALANJOROFO Ambodilanary Andasibe EP Rainisoalambo I Ambodisatrana Fenerive-Est CU Fenerive Est EP Rainisoalambo Fénerive Est I et II Modif 96/0226 MEN du 12/05/1996

Vohipeno EP Rainisoalambo Vohipeno I et II 2000/001-CISCO/FEN/PROG du ANTSINANANA 06-01-2000 ANDROY Ambovobe Ambondro EP Rainisoalambo Ambondro I

3.2. Evolution du cycle

Les EPR contiennent 3 cycles différents : niveau I, niveau II, niveau III et une école de formation.

3.2.1. Les écoles primaires

Les EPR doivent contenir une école primaire mixte. Cette école primaire donne l’enseignement de base aux élèves. C’est par cette école de premier cycle que nous avons recueillis les connaissances fondamentales : l’écriture, la lecture et le compte. C’est dans cette école aussi les éducateurs ont les moyens et la possibilité d’inculquer aux enfants le civisme, la morale et l’esprit religieux. Ils les éduquent de plus à l’adaptation à la vie quotidienne et à la socialisation. Cette éducation a pour but de rendre les enfants devenir des bons citoyens et des bons serviteurs de Dieu selon la bible dans les Proverbes 22-6 : « Instruit le jeune homme selon ses dispositions, devenu vieux, il ne s’en détournera pas ». Les connaissances fondamentales sont des outils et des bagages à l’étude de la bible. Le siège oblige l’Eglise qui veut ouvrir une école de commencer par une école primaire. L’Eglise ne peut pas sauter ou négliger ce premier cycle. Le siège interdit les provinces d’ouvrir directement une école de second cycle. Mais il est possible d’ouvrir en même temps les deux cycles. Pour l’Eglise FFSM, l’éducation de base est donc fondamentale et obligatoire pour tous. Alors les 25 écoles existantes sont tous contenants des écoles primaires. Cela veut dire qu’il y a 25 EPR de premier cycle appelée EPR à Madagascar.

3.2.2. Les collèges et le lycée

Certaines EPR contiennent de collèges ou des écoles d’enseignement secondaire de premier cycle. Nous avons remarqué que les écoles de la ville comme les chefs lieux de provinces et les chefs lieux de districts ont ces collèges. Fianarantsoa, Antananarivo et Antsiranana sont les trois chefs lieux de provinces contenant des collèges privées Rainisoalambo ou CPR. Sambava et Fenerive Est sont les chefs lieux de districts que nous avons trouvé de CPR. Mais il y a des exceptions. Car des petites communes plus avancées religieusement contiennent aussi de CPR

En dehors du siège, la commune d’Iarinomby Vohibola , la commune de Marosoa Imady Ambositra, celle de Vohipeno Fenerive-Est et la commune d’ Imerintsiatosika ont de CPR très poussés. Il y a au moins au total 10 CPR à Madagascar.

L’ouverture du collège dépend du développement de l’école primaire et la demande de la collectivité. Une école primaire développée qui fait sortir plusieurs élèves en classe de 6 e approvisionne le collège. De même pour les écoles primaires publiques ou/et les autres écoles privées, elles alimentent aussi le CPR si le collège public est très loin de la commune en question ou dans le cas où le collège public de cette commune n’arrive plus à tous consommer.

L’enseignement secondaire du second cycle ou le lycée est uniquement au siège. IL accueille les futurs missionnaires et les futurs enseignants. Le lycée assure l’éducation de ces gens et les forme intellectuellement pour devenir de bons éducateurs. Ce lycée assure aussi l’éducation des fils des élus de Dieu et leurs générations qui peuplent le siège. Mais le lycée privé Rainisoalambo prend aussi les jeunes du village environnant car il est la première école d’enseignement secondaire du second cycle existante dans les communes environnante comme Mahazoarivo et Ambalamidera .

3.2.3. L’école de Formation

Les responsables du siège trouvaient l’évolution en nombre des EPR. Chaque école demandait des enseignants. Or le siège était le seul responsable des recrutements de ces enseignants dans la procédure normale. Il était mieux de recruter des enseignants compétents car les enseignants compétents : bien formés et professionnels sont jugés importants pour la réussite d’une école.

Pour ces raisons, les responsables de l’éducation du siège demandaient au sein des dirigeants de l’époque d’ouvrir une école de formation d’enseignants de l’école primaire. Cette école de formation prépare les enseignants en activité d’obtenir un Certificat d’Aptitude à l’Enseignement ou CAE et/ou le Certificat d’Aptitude Pédagogique ou CAP. Ces diplômes professionnels leurs servent de s’épanouir dans l’exercice de leurs fonctions. Elle donne aussi des connaissances aux jeunes futures enseignantes qui veulent obtenir des diplômes professionnels. Les diplômes obtenus leurs aident à trouver facilement du travail. Cette école normale du siège est ouverte pour recueillir les volontaires de l’Eglise FFSM. Ces volontaires peuvent choisir entre l’école de formation et le lycée pour continuer leurs études.

Toutes les EPR sont bénéficiées des enseignants diplômés de cette école de formation. Le siège recrute en prioritaire les jeunes sortantes et il les donne des affectations aux écoles qui ont des problèmes d’insuffisance de personnels ou d’une école nouvellement ouverte. Cette école de formation facilite donc l’épanouissement des écoles primaire et elle accélère leurs développements. Mais actuellement elle rencontre d’énormes problèmes et cesse temporairement à son rôle.

Tableau 2 : RECAPITULATIF DE L’EVOLUTION DU CYCLE .

NOMBRE DES NOMBRE DES NOMBRE DES NOMBRE DE REGIONS ECOLES DE Ie ECOLES DE ECOLES DE L’ECOLE DE CYCLE IIe CYCLE IIIe CYCLE FORMATION Diana 1 1 - - Sava 1 1 - - Analamanga 3 2 - - Vakinakaratra 5 - - - Amoron’ Imania 1 1 - - Matsiatra ambony 6 3 1 1 Vatovavy Fitovinany 2 - - - Alaotra Mangoro 1 - - - Analanjorofo 2 - - - Atsinanana 2 2 - - Androy 1 - - - 25 10 1 1

Source : Direction Nationale FFSM

3.3 Evolution de l’infrastructure

L’infrastructure de base d’une école est très complexe. Elle ne contient pas tout simplement de bâtiment scolaires et leurs mobiliers mais elle doit comprendre de terrain de sports, de cours de jeu et de jardin. Cet environnement scolaire accueillant et récréatif est primordial pour que les élèves admirent d’aller à l’école et d’y vivre. L’endroit réservé à la construction d’une école devrait donc une surface assez étendue pour pouvoir mettre ces différentes fondations. En principe, la réalisation de ces travaux est très coûteuse. Il est donc très difficile pour le bénéficiaire de tenir seul les dépenses. La coopération et l’aide de bailleurs de fonds ou des organismes privés sont nécessaires.

3.3.1. Les efforts des membres de l’Eglise

Le premier touché à la réalisation des travaux des constructions d’une école est les membres de l’Eglise. Ils occupent non seulement la réalisation matérielle mais ils sont engagés aussi à la constitution de budget réservé à cette construction.

En premier lieu, l’Eglise cherche de terrain pour bâtir cette dite école. Dans la plupart du cas, il y a un ou des membres de l’Eglise qui font une donation d’un terrain. Le donataire a la charge de régulariser les situations juridiques de ce terrain. Mais dans le cas où il n’y a pas donateur, l’Eglise doit acheter de terrain pour réaliser les travaux. Les membres de l’Eglise doivent acheter de terrain pour réaliser les travaux. Les membres de l’Eglise participent totalement à cet achat. Le comité de l’Eglise fait un barème de parts ou un barème de cotisation. Elle détermine un délai de fin de paiement. Après avoir réuni les sommes nécessaires, ce comité de l’Eglise qui est devenue comité local de l’école conclut un contrat de vente avec le propriétaire du terrain. Ce comité fait tout le possible pour avoir un titre au nom de l’Eglise FFSM.

En second lieu, le comité local d’école constitue le devis des travaux à réaliser. Il le divise en tranche selon les possibilités des membres et leur pouvoir de payer. Le paiement de parts pour la réalisation des travaux suit en général la procédure de partage par barème. Chaque membre participe proportionnellement à son pouvoir. Certaines Eglises ne font qu’un seul devis pour le terrain et les travaux. Mais cette façon alourdit le paiement des membres moyens et défavorisés. Elle favorise les membres riches.

Les travaux ne commencent qu’après obtention d’un avis favorable du Raiamandreny du siège et sa bénédiction. Le comité local de l’école a la coutume d’inviter le président de l’association de mettre la première pierre de fondation et d’assister à la messe de célébration (Annexe 7). Au cas où le président est occupé où il n’a pas la possibilité d’y aller, il fait connaître sa position en donnant ou non son accord. Mais des représentants devraient honorer cette célébration de messe.

Dernièrement, quand les travaux sont réalisés, le comité local de l’école assure l’ouverture de cette école en recrutant des enseignants et des apprenants. Mais il y a des Eglises qui n’attendent pas la réalisation à terme des travaux des constructions. Elles font les travaux petit à petit et les terminent peu à peu. Parallèlement à cette finition le comité local commence le recrutement de la population scolaire et débute son travail dans une infrastructure non achevée.

Pour conclure, nous avons confirmé que les membres de l’Eglise font des gros efforts financièrement autant que physiquement pour avoir une école. Pour apaiser cette pénibilité de travaux, certaines Eglises font appel aux tierces personnes comme les organismes privés et les fonds internationaux ou autres bailleurs de fonds.

3.3.2. Les coopérations avec les organismes internationaux

Le Fonds d’Interventions de Développement (FID) et l’Aide et Action sont les organismes internationaux les plus connus. Mais il y a des organismes privés et des organisations non gouvernementaux qui travaillent dans le secteur éducatif. En général, les EPR ne travaillent pas avec de partenariat 19 . Elles évitent toutes contraintes et influences de l’extérieur. Elles écartent les contres partis non-conformes à la Bible 20 . Elles ont aussi peur que cette coopération ou aide a de raison politique 21 . Nous pouvons dire aussi que plusieurs présidents du comité local de l’école ignorent l’existence de cette coopération avec les bailleurs.

Mais il y a quelques Eglises FFSM travaillent avec des bailleurs de fonds car cette coopération n’est pas interdite. Le siège réhabilite l’ancien bâtiment de cours de son lycée en coopérant avec le FID. Il construit un nouveau bâtiment à titre d’un apport du bénéficiaire. Alors, il a donc deux bâtiments actuellement pour le lycée. L’Eglise FFSM de Fénerive-Est obtient aussi des nouveaux bâtiments par la coopération avec le FID. L’Eglise de Fénerive – Est offert les mains d’œuvre et quelques matériaux de construction comme le sable et les gravillons à titre d’apport du bénéficiaire. En un mot la coopération avec des organismes n’est pas interdite pour l’Eglise FFSM mais elle n’est pas encore connue par les membres et le siège ne conseille pas de la faire. Les efforts personnels sont les plus conseillés pour ne pas avoir crainte à la résistance à la foi et de ne pas avoir des influences externes.

3.3.3. Statistiques des états de lieux des Ecoles Privées Rainisoalambo Malgré l’ignorance à la coopération avec les organismes privés ou internationaux, les commissions locales des EPR font des efforts pour avoir des environnements scolaires normalisés. En général, toutes les écoles, contiennent de bâtiments de cours même insuffisant, de toilettes, de terrain de sports, de terrain de jeu et de jardin. Les commissions locales font le nécessaire en utilisant les matériaux locaux comme le falafa, le Baobab, pour fabriquer leurs écoles.

19nécessaire : Public ou privé en car utilisant les aides peuvent les matériauxoffertes par l’Etat locaux pour appliquer pour les f abriquer3P : Partenariat leurs – Pub licécoles. – Privé. Elles peuvent utilisent aussi obtenues le falafa par la , le demande du bénéficiaire aux organismes privés. Mais quelque soit leurs origines, le bénéficiaire doit verser une caution de son apport s’il s’agit d’argent ou il doit en train de réaliser ou d’obtenir s’il s’agit d’un apport en nature avant le commencement des travaux. 20baobab, : Participation les à briques,la publicité d’utilisationles bois… des préservatifs, à la publicité concernant la vente de tabac ou des alcools… 21 Certaines aides ont de raison politique : tendance à celle ou celle partie, soutien d’un tel ou tel candidat. Les membres de l’église FFSM n’ont pas droit aux adhésions à un parti politique.

3.4. Effectifs des élèves et résultats

Dans les cinq dernières années, nous avons, constaté en général qu’il y a augmentation d’effectif et amélioration de résultat scolaire au sein des écoles privés Rainisoalambo. Cette augmentation est due au développement de quelques écoles qui rencontrent et retrouvent les confiances des partenariats et à l’ouverture de quelques nouvelles écoles. Mais il y a des écoles qui rencontrent des difficultés majeures.

3.4.1. Effectifs des élèves

Nous avons obtenu les effectifs de 24 écoles primaires sur 25 existantes dans les 4 années scolaires successives. L’école FFSM d’ Ambatoreny n’arrive pas à actualiser ses données de situation au sein de la Direction Nationale FFSM et au sein de l’Office Nationales des Ecoles Privées (ONEP). Alors nous n’avons pas des chiffres lui correspondant. L’école de Sahamasy dans la régionale Matsiatra Ambony nouvellement ouverte n’ayant pas que des données dans deux années de son existence. Les données concernant les collégiens du collège Rainisoalambo de Marosoa sont un peu flou. Alors nous avons laissé ce collège et nous ne le prenons pas en considération 22 . Nous avons constaté en général les effectifs sont tous augmentés dans ces quatre dernières années.

Tableau 4 : RECAPITULATIF D’EFFECTIF DES ELEVES DES EPR

ANNEE EFFECTIF DU EFFECTIF DES EFFECTIF DES EFFECTIF SCOLAIRE PRIMAIRE COLLEGIENS LYCEENS TOTAL 2001-2002 3794 1380 52 5286 2002-2003 3970 1635 52 5657 2003-2004 4191 1988 57 6236 2004-2005 4616 2199 60 6875 Source : Direction Nationale FFSM

22 : voir annexe 8

3.4.2. Les résultats des examens académiques

Il y a quelques écoles primaires Rainisoalambo qui n’ont pas encore de classe de septième. Elles n’ont pas donc des données sur les résultats des examens académiques. L’EPR d’ Ambondro , l’EPR d’ Ambodilanary n’ont pas de classe de septième. Mais l’EPR d’ Ambohidrafy , l’EPR d’ Ambatoreny et le CPR Soamiafara de Fianarantsoa n’ont pas de situation à jour. Nous avons constaté aussi en général que les résultats des examens académiques des EPR sont augmentés dans les quatre dernières années (Annexe 9).

Tableau 5 : RECAPITULATIF DES RESULTATS DES EXAMENS ACADEMIQUES

ANNEE NOMBRE D’ELEVES NOMBRE D’ELEVES NOMBRE D’ELEVES SCOLAIRE OBTENANT LE CEPE OBTENANT LE BEPC BACHELIERS 2001-2002 227 33 1 2002-2003 293 40 10 2003-2004 303 75 2 2004-2005 375 78 13

Source : Direction Nationale FFSM

3.4.3. Graphes d’évolution d’effectif et d’évolution des résultats

L es récapitulations ci-dessus nous permettent de faire les graphes d’évolution de l’effectifs et les graphes d’évolution des résultats dans le trois cycle existant

Graphe 1 : EVOLUTION DE L’EFFECTIF DES ELEVES EN PRIMAIRE

5000

4000

3000 EFFECTIF

2000

1000

0 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

Graphe 2 : EVOLUTION DE L’EFFECTIF DES ELEVES AUX COLLEGES

2500

2000

1500 EFFECTIF 1000

500

0 2001/2002 2002/2003 2003/2004 2004/2005

Graphe 3 : EVOLUTION DE L’EFFECTIF DES ELEVES AU LYCEE

60

58

56

54 EFFECTIF 52

50

48 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

Graphe 4 : EVOLUTION DU RESULTAT DU C.E.P.E

400 350 300 250 200 EFFECTIF 150 100 50 0 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

Graphe 5 : EVOLUTION DU RESULTAT DU B.E.P.C

80 70 60 50 40 EFFECTIF 30 20 10 0 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

Graphe 6 : EVOLUTION DU RESULTAT DU BACCALAUREAT

100

80

60 EFFECTIF 40

20

0 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

3.4.4. Causes de la variation

Les réalités constatées dans certaines EPR sont dues non seulement à cause de la situation nationale ou / et la situation de l’association. Mais elles sont dues surtout à cause de la situation de l’Eglise fondatrice et l’école elle-même.

Premièrement, la situation nationale de 2002 par exemple causait de résultats catastrophiques pour toutes les écoles publiques et certaines écoles privées du pays surtout dans les zones très touchées. Cette crise entraînait une grande déperdition et une chute d’effectif dans les écoles concernées. Après cette situation, les citoyens reprennent sa vie normale et l’environnement scolaire l’est aussi.

Deuxièmement, la situation de l’association a une conséquence inévitable pour la vie de l’école. Le développement ou la régression d’une école dépend de la finalité du siège face à l’éducation et sa stratégie pour atteindre cette finalité. Les problèmes de l’association perturbent aussi la vie courante de l’école et entraînent de résultats non souhaitables au sein de l’école. C’est le cas de l’EPR Andohamahavanona Morafeno ou l’école d’ Ambatoreny . Cette école rencontre d’énormes problèmes durant les conflits entre les membres de l’association FFSM du siège. La partie majoritaire veut la fermeture de cette école tandis que la partie minoritaire contre. Cette dernière n’accepte pas cette décision et prend la responsabilité de prendre en charge le bon fonctionnement de cette école. L’effort de l’actuel président avec la Direction Nationale et la commission existante est la source de la reconfiance aux écoles Rainisoalambo.

Finalement, la situation de l’Eglise fondatrice a principalement conséquence aux situations d’une école. La mort d’un Pasteur bien aimé dirigeant d’une Eglise FFSM par exemple entraîne la baisse de motivation des membres. Par conséquent, l’école régresse petit à petit et risque de mourir. De plus, le nombre des membres, la force de l’Eglise, les dirigeants et les commissions ont tous des effets positifs comme négatifs aux développements d’une école. Une Eglise puissante arrive à payer régulièrement les vivres de ses enseignants. Cette école a par conséquent un meilleur résultat. Dans le cas contraire, nous avons vu des résultats médiocres.

3.5 Evolution des conditions des enseignants

La Direction Nationale, le siège, les commissions régionales comme les commissions locales font les efforts pour améliorer les conditions des enseignants. Cette amélioration concerne surtout le plan administratif, pédagogique, social et financier.

3.5.1 Conditions administratives et pédagogiques

Les enseignants des EPR bénéficient comme les enseignants fonctionnaires des formations organisées par les divisions administratives locales (ZAP) et CISCO. Ils participent donc aux journées pédagogiques et administratives locales. Mais Les responsables des EPR organisent eux aussi des formations administratives et pédagogiques spéciales pour leurs enseignants à fin de leur épanouir. La Direction Nationale des EPR souhaite que ses enseignants sont actualisés en législation et ils sont forts et capables en pédagogies. C’est pourquoi elle fait un planning pour la visite de chaque école. Durant ces visites, les responsables de la direction nationale assurent en même temps les formations des enseignants, leurs entretien, la régularisation officielle des écoles et la mise à jour de leur situation.

3.5.2. Conditions sociales et financières

Le droit au logement est la première condition sociale exigée par le siège. L’adhésion au centre national de la prévoyance social est aussi obligatoire pour les enseignants. Les commissions locales versent des participations de leurs enseignants et assurent leurs dossiers d’adhésion. Concernant les frais de soin et frais d’hospitalisation, le siège recommande les commissions locales d’assurer jusqu’à 80% de frais selon leurs possibilités.

Le siège conseil aussi l’amélioration du salaire des enseignants. Il recommande la création des ressources permanentes pour soutenir les enseignants. Toutes activités rémunératrices des agents sont conseillées aux comités locaux.

Pour terminer cette première partie, nous avons confirmé en un mot que les EPR sont sur le chemin d’évolution malgré l’existence des différents problèmes non négligeables. Les efforts des membres et les différentes commissions sont les sources de cette évolution. Ils font des sacrifices pour atteindre leurs objectifs, buts et finalité. Or ces efforts ne sont pas suffisants d’où les persistances de ces problèmes comme les problèmes pédagogiques, administratifs, sociaux et financiers que nous devons déterminer dans la partie suivantes.

PARTIE II ::: LES PROBLEMES DES ECOLES PRIVEES RAINISOALAMBO

Après avoir sérieusement consulté et étudié les réalités des EPR, nous pouvons récapituler leur problèmes dans quatre domaines bien précis : les problèmes pédagogiques, les problèmes administratifs, les problèmes financiers et les problèmes sociaux. Ces quatre domaines des problèmes sont communs à toutes les EPR car nous ne considérons pas les problèmes particuliers de chaque école pourtant ces derniers sont très graves.

CHAPITRE IV Problèmes pédagogiques

La pédagogie tient une place prépondérante pour l’éducation. La réussite d’une classe voir la réussite d’une école dépend principalement aux qualités des enseignants. Ces qualités sont basées sur les savoirs, le savoir faire et le savoir être de ces enseignants. Les acquis des enseignants sont déterminés par leurs niveaux d’études suivies mais ils peuvent les enrichir parallèlement à leurs activités selon les adages : « les enseignants apprennent deuxième fois » et « pour enseigner peu, il faut savoir beaucoup ». Le savoir faire est obtenu par des formations et stages faits par les enseignants tandis que le savoir être, en plus de la vocation, est obtenu à partir de l’exercice de cette fonction. Il montre la bonne application du savoir faire. Mais cette réussite de l’enseignement ne dépend pas seulement de ces qualités des enseignants. Elle est aussi conditionnée de l’existence de matériels didactiques adéquates assez nombreux et des différentes sortes. Cette réussite est conditionnée du rapport acceptable et normatif entre maître et élève dans une classe considérée.

4.1. Situations des problèmes

Le manque des formations et stages est commun pour les enseignants des EPR. Ce manque entraîne la mauvaise utilisation ou la non utilisation des matériels didactiques. Cette dernière est due aussi aux absences de lesdits matériels et/ou à la classe surchargée.

4.1.1. L’insuffisance des formations et stages

Nous pouvons dire que, par rapport aux enseignants fonctionnaires des écoles publiques et les enseignants des autres écoles privées, les enseignants des EPR ne bénéficient pas assez des formations et stages pédagogiques. L’organisation de cette sorte de formation est difficile pour la direction nationale faute de formateur et faute des argents disponibles à cette organisation.

4.1.1. Les stages de perfectionnements

Les stages de perfectionnement ne concernent pas tout seulement la pédagogie. Mais aussi les perfectionnements linguistiques, en informatique et en connaissances sanitaires. Ces stages de perfectionnement sont utiles pour les enseignants aux exercices de leurs fonctions.

Les stages linguistiques ont pour objectif de renforcer les facultés linguistiques des enseignants. La capacité de manipuler le français et l’anglais facilite l’exercice de fonction des enseignants. En tant que langue d’enseignement, la maîtrise de français est jugée importante. La maîtrise de l’anglais diminue la peine de commencer l’initiation de cette langue à l’école primaire. En un mot, le renforcement de ces langues aide les enseignants à leur pratique journalière.

Le stage en informatique a pour objectif de préparer les enseignants pour faire face au développement technologique et à l’inévitable course au mondialisation de nos jours. L’informatisation de l’enseignement facilite la bonne administration de l’école.

Elle améliore de plus la qualité de l’enseignement et aide les enseignants aux tâches quotidiennes (fiches, documents, reproduction…) cette informatisation de l’enseignement élargit les visions des enseignants jusqu’à l’échelle mondiale (Internet).

Les stages sur la vie sanitaire sont assurés par le ministère de la santé et par des organismes non gouvernementaux ou des organismes internationaux comme le SEECALINE, l’UNICEF et le FAO. Ces stages concernent la santé de base comme les activités sur la protection des mères et enfants, les activités sur la lutte contre les maladies contagieuses à savoir le paludisme, les maladies sexuellement transmissibles ou (MST) et le VIH/SIDA . Ces stages sont nécessaires puisqu’à l’école nous avons trouvé les enfants à bas âge moins de 5 ans (éducation non formelle jardin d’enfants et école maternelle) qui sont encore fragiles et cherches des assistances spéciales, jusqu’à l’adolescent qui mérite une protection sociale et les aides en les éducations sexuelles, pour devenir adultes responsables.

Les stages pédagogiques renforcent les savoirs et le savoir faire des enseignants. Ces stages leurs doivent des nouvelles approches. Les nouvelles techniques et des différentes visions pédagogiques. Ils actualisent aussi les acquis des enseignants et leurs rendent au courant des nouveautés pédagogiques. L’application de l’actuelle approche par compétence (APC), l’utilisation des nouveaux manuels, l’utilisation de nouveaux matériels didactiques, les insertions des droits de l’enfant et les droits de l’homme au programme scolaire sont les résultats des différents stages pédagogiques organisés soit par le ministère tutelle, soit par les représentants au niveau de chaque collectivité territoriale décentralisée DREN-CISCO-ZAP.

Or, la majorité des enseignants des EPR ne bénéficient que les récents stages sur l’approche par les compétences et certains stages organisés par les organismes privés. Nous avons constaté donc qu’il y a traitement inégal entre les écoles publiques et les écoles privées. Les écoles privées sont délaissées par l’Etat. Elles gèrent de leur façon et avec leur possibilité les problèmes qu’elles ont rencontrés.

4.1.1.2 Les formations des enseignants

Nous voulons dire dans ce paragraphe par formations des enseignants les formations théoriques de longues durées suivies par les enseignants comme les formations académiques, et les formations professionnalisantes que les enseignants peuvent les suivre durant leurs activités professionnelles.

A Madagascar, les formations académiques des enseignants du trois cycles de l’éducation de base sont organisées différemment. Les élèves maîtres sont formés au sein d’une Ecole Normale du Niveau I et occupent les écoles primaires. Les enseignants de l’Ecole

d’enseignement secondaire du premier cycle font leurs formations au sein de l’Institut National (ou Régional de nos jours) de Formation Pédagogique (INFP ou IRFP). Les enseignants de l’école de l’enseignement secondaire du second cycle ou du lycée ont formés au sein de l’Ecole Normale Supérieure et travaillent dans le lycée.

Ces écoles des formations même publiques accueillent les candidats venant des écoles privées en tenant compte leur quota. Mais il y a aussi des écoles de formations privées pour certaines Directions Nationales des écoles confessionnelles comme la Direction Nationale des écoles catholiques, la Directions Nationale des écoles luthériennes, la Direction Nationale des écoles FJKM….. Les écoles de formations organisent plusieurs sortes des formations des personnels enseignants et elles acceptent la participation des candidats des autres religions.

Les formations professionnalisantes consistent aux professionnalisations des travailleurs en délivrant les diplômes professionnels ou des certificats d’aptitude. Elles occupent plusieurs domaines. Dans le domaine éducatif, elles se présentent sous formes d’un examen pratique ou des stages de courte durée suivis d’un examen pratique. La préparation d’un Certificat d’Aptitude à l’Enseignement (CAE) ou la préparation d’un Certificat d’Aptitude Pédagogique (CAP) ou la préparation des certains certificats de fin d’études est la forme d’une formation professionnalisantes. Les formations organisées par des institutions publiques ou par les institutions privées agrées par l’Etat sont ouvertes à la fois pour les futurs enseignants et ceux en activité.

Les responsables des EPR n’ont pas des possibilités et des courages de faire participer leurs enseignants à ces différentes sortes des formations faute de moyen financier et à cause de l’insuffisance en nombre des enseignants. Les formations de longues durées sont impossibles pour leurs enseignants car s’ils en faisaient, son école rencontre une vacance de poste qui perturbe le déroulement et le bon fonctionnement de cette école. De plus, les commissions de l’école n’arrivent pas à régler leurs frais de formations. Au cas où les enseignants acceptent de payer eux-mêmes ce frais d’étude, les commissions rencontrent des problèmes devant les situations. Elles doivent chercher autres enseignants vacataires pour suppléer ceux qui sont en formation. Les enseignants formés sont en général tendance à quitter les écoles puisqu’ils cherchent le salaire un peu plus satisfaisant. Les formations des jeunes volontaires sont coûteuses. Le recrutement des jeunes professionnelles alourdit les charges de l’école et celles des chrétiens car ils n’acceptent jamais de travailler avec de salaire minimum. Les problèmes concernant surtout les enseignants du collège et du lycée selon les statistiques sur les diplômes des enseignants ci-après

Tableau 6 : STATISTIQUE SUR LES DIPLOMES PROFESSIONNELS DES ENSEIGNANTS

Cycle Nombre BEPC CAE CAP CPEN BAC CAP DEUG INFP Licence Maîtrise CAPEN Total Pourcentage Enseignants CEG I 98 98 17 1 1 ------19/98 20,40% II 70 - 1 1 - 70 - - - 2 - - 2/70 2,85% III 6 - - - - 6 - 1 - 2 1 - 0/6 0%

Source : Direction nationale FFSM Ecole Privées Rainisoalambo Notre Calcul.

D’après ce tableau, nous pouvons confirmer que seules les écoles primaires qui ont quelques enseignants professionnels. Le collège et le lycée sont occupés par les enseignants non professionnels, les simples amateurs. Ils font leurs travaux en même titre que le partagé de l’évangile. Mais nous avons remarqué que la plupart de ces enseignants du collège et du lycée sont boursiers de l’Eglise FFSM durant leur études au niveau du lycée ou l’université de son choix.

Le siège a eu son école de formation des enseignants de l’école primaire depuis 1984. Cette école normale fait sortir, assez des élèves maîtres qui travaillent au sein des EPR et aux écoles publiques et privées environnantes. Mais elle ne fonctionne que durant quelque temps faute de formateurs. Après démission, retraite ou cessation des anciens formateurs, l’école de formation cesse son rôle, les problèmes de formateurs sont l’objet du paragraphe suivants.

4.1.1.3 Les formations des formateurs

Les formations des enseignants demandent l’existence des formateurs et d’une école de formation. Nous avons déjà dit l’ouverture d’une école de formateurs Rainisoalambo en 1984. Mais cette école rencontre des problèmes d’une insuffisance en formateurs. Le non fonctionnement est dû non seulement aux insuffisances en personnels mais aussi aux manques du budget réservé à cet effet. Sa réouverture demande alors une formation de formateurs. Le siège par contre n’a pas de possibilité de la faire car elle est très coûteuse. Or l’engagement des autres formateurs au sein de cette école n’est pas une véritable solution. Ils n’ont pas le courage de s’engager en permanence à cause de la médiocrité du salaire et de la gratuité du travail.

Ces problèmes sont aggravés car au sein de la Direction Nationale des écoles privées Rainisoalambo dépendante de l’Eglise FFSM, nous n’avons pas trouvé une organisation bien

structurée comme l’existence des différentes divisions à savoir la division pédagogique administrative et financière. De plus, nous n’avons pas trouvé des subdivisions comme les différents services à savoir les services scolarités, formations, recrutements, personnel et le service solde…. L’absence de cette organisation rend un impossible le déroulement des activités au sein de la Direction Nationale. Pour l’Eglise FFSM, il n’y a que le directeur national et quelques directeurs régionaux qui travaillent à la fois pour la formation, le suivi et le contrôle. Ces mêmes personnes, parfois non spécialistes, sont chargées toutes les responsabilités éducatives.

Schéma 1 : L’ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION NATIONALE F.F.S. M

ONEP

DNE PR

DR DR

DE DE DE DE

Devant tous ces problèmes, l’Office National des Ecoles Privées n’a pas trouvé de solution car il n’occupe que la gestion financière de l’aide offerte par l’Etat et certains soutiens et suivie. Le Directeur National est membre d’office de l’ONEP, mais cette institution ne charge que le problème commun de toutes les écoles privées.

En un mot, malgré son effort à la création d’une école de formation, la Direction Nationale des EPR a des majeurs problèmes d’avoir des formateurs surtout les catégories d’enseignement. L’absence d’aide par l’Etat et par ses représentants au sein de la collectivité territoriale décentralisée en amplifie.

Pour résumer, le manque de formations et stages concerne presque la totalité des enseignants des EPR. Malgré leurs efforts au développement de leurs écoles, les lacunes assombrissent leur avenir professionnel

4.1.2. L’insuffisance en nombre des enseignants

Les enseignants des EPR ne sont pas seulement non professionnels mais ils sont aussi assez nombreux. Ce problème en nombre contraint les responsables de faire : soit une classe surchargée, soit une classe multigrade. Ce problème oblige les enseignants du collège et du lycée de tenir d’une matière à enseigner en plus de les leurs.

4.1.2.1. La classe surchargée et la classe multigrade de l’école primaire

Des écoles nouvellement ouvertes et des anciennes EPR rencontrent les problèmes d’insuffisance des enseignants. Elles pratiquent alors, pour gérer leurs situations des classes multigrades ou des classes surchargées. Au lieu de faire deux classes parallèles de 35 élèves, les responsables se sont contraints de mettre les 70 élèves dans une classe sous une responsabilité d’un seul enseignant .Dans une école primaire de 5 classes complets, nous n’avons trouvé que 2 ou 3 adjoints dont chacun a au moins 2 classes. Ces pratiques ont pour but aussi de recruter moins de personnels et de bien gérer l’utilisation des matériels scolaires comme la salle de classe et le tableau noir.

Pour les 25 écoles primaires Rainisoalambo, 9 seulement qui ont des enseignants supérieurs ou égal à 5. Le reste, c'est-à-dire les 16 écoles utilisent la classe multigrade. Nous avons vu parmi ces restes, 4 écoles n’ayant qu’un Directeur chargé d’école. Même les écoles ayant des enseignants complets appliquent des classes surchargées comme l’école de Soatanana (Ration élève maître atteint 54/1) et l’école de Mahavelonkely Fenerive Est (Ration élève maître 51/1) pour l’année scolaire 2004-2005. Nous avons rencontré des EPR sous la responsabilité d’un Directeur

chargé d’école surtout dans la région de Vakinakaratra car 3 écoles sur 5 sont concernées. Ces classes surchargées et ces classes multigrades sont donc des preuves au problème en nombre des enseignants dans l’école primaire. Mais dans les collèges et le lycée nous avons vu les réalités sous une autre angle.

4.1.2.2. Les enseignants polyvalents des collèges et du lycée

Dans les collèges et le lycée Rainisoalambo, nous avons rencontré aussi d’insuffisance en nombre des enseignants. Parmi les 10 collèges Rainisoalambo, 4 seulement qui ont des enseignants plus de 8. Or les matières aux collèges sont 8 et celles du lycée 9. Alors au moins dans un collège, il est préférable d’avoir 8 enseignants et dans le lycée 9. Ces 2 nombres minimum sont jugées importants pour que chaque enseignant ait une matière pour les 4 classes du collège et les 3 classes du lycée.

Comment fonctionne t- elle alors les écoles qui ont des enseignants inférieurs à 8 ? Les collèges et le lycée utilisent par conséquent la pratique des enseignants polyvalents. Chaque enseignant doit tenir plus d’une matière. Les responsables de l’école classent leurs enseignants en enseignants scientifiques et littéraires. Les enseignants scientifiques prennent les matières scientifiques comme les mathématiques, les sciences physiques, les chimies et les sciences naturelles. Les enseignants littéraires par contre assurent les matières littéraires et les langues comme le Malagasy, le français, l’Anglais, l’histoire et géographie et la philosophie. Un enseignant est donc à la fois un professeur des mathématiques et des physiques chimies ou un professeur des physiques chimie et titulaire des sciences naturelles où il est à la fois professeur de ces trois matières. Même pratiques pour les enseignants littéraires, chaque enseignant se spécialise au moins pour 2 matières.

Les EPR n’ont pas des enseignants titulaires en éducation physique et sportive. Ce manque est commun pour toutes les écoles. Des enseignants non spécialistes doivent prendre ces responsabilités qui peuvent entraîner les accidents non négligeables quand il y aurait de possibilité des responsables des écoles recrutent des vacataires pour assurer cette matière. Mais en général, les enseignants des matières générales l’assurent avec leurs matières.

Nous avons trouvé aussi des insuffisances des enseignants scientifiques dans tous les collèges et surtout dans le lycée. Par conséquent, le lycée Rainisoalambo est privé d’une série scientifiques et il n’y a pas candidat série C au baccalauréat. Il y a très rare d’avoir des élèves

préparateurs de baccalauréat série D. Le tableau suivant montre la rareté des candidats en série scientifiques au baccalauréat.

Tableau 7 : RECAPITULATIF DES EFFECTIFS DE CANDIDATS AU BACCALAUREAT

Nom de Année Nombre série l’Etablissement Scolaire total des A1 A2 C D candidats 2005-2006 24 3 18 0 3

LYCEE PRIVE 2004-2005 29 2 20 0 7 RAINISOALAMBO 2003-2004 26 1 24 0 1 2002-2003 17 1 16 0 0 2001-2002 7 0 6 0 1 2000-2001 9 0 9 0 0

Source : Office du baccalauréat Fianarantsoa

4.1.3. L’insuffisance de matériels didactiques et des supports pédagogiques

Les matériels didactiques et les supports pédagogiques sont indispensables pour les bonnes transmissions des connaissances et la quasi-totalité de leurs acquisitions. Matériels didactiques réservés pour les enseignants ou utilités par les apprenants sont tous difficiles à requérir.

Les écoles obtiendraient ces matériels et supports soit par de don étatique ou par de don des organismes internationaux ou privés, soit par des approvisionnement de l’école elle-même, soit par les confections des enseignants eux-mêmes. Mais quelque soit leur origine, nous avons constaté que les matériels didactiques et les supports pédagogiques sont insuffisant surtout pour les écoles privées Rainisoalambo .

4.1.3.1. L’insuffisance de don étatique et du don des organismes privés

Le ministère tutelle assure l’approvisionnement des livres des élèves et des guides pédagogiques des enseignants après chaque sortie d’un nouveau manuel. Mais cet approvisionnement gratuit est occasionnel car après cette distribution, même les écoles publiques rencontrent des difficultés pour en avoir aux renouvellements de leurs bibliothèques et aux

multiplications en nombre de leurs livres des élèves et des enseignants. Comme les écoles privées sont toujours considérées après les écoles publiques, elles trouvent aussi des difficultés à ces faits.

En plus du don étatique, les organismes internationaux et les organismes privés participent aussi aux approvisionnements des matériels didactiques et des supports pédagogiques. L’UNICEF et l’UNESCO sont les deux organismes internationaux les plus connus à ces distributions des matériels didactiques. Mais ils ne travaillent qu’avec les écoles publiques ou privées qui sont des coopérations avec eux. De même pour les organismes privés comme le Lyons Club, seuls les écoles publiques et privées en relation avec eux qui bénéficient leurs aides.

En un mot, ces dons occasionnels de l’état et des organismes internationaux ou des organismes privés ne résolvent pas du tout les problèmes en matériels didactiques. Ils sont toujours insuffisants par rapport au nombre des élèves et au nombre des enseignants en activité.

4.1.3.2. L’impossibilité de l’école.

A nos jours les matériels didactiques et les supports pédagogiques sont trop chers. Les responsables de l’école n’arrivent plus approvisionner leurs besoins soit en livre, soit en d’autres matériels didactiques, soit en matériel informatique. Les enseignants utilisent ce que l’école a. Ils essayent de s’adapter aux réalités en utilisant le moyen existant.

Pour l’école primaire, les matériels didactiques et les supports pédagogiques sont nombreux et diversifiés dans les librairies. Pour les collèges, ces matériels sont assez nombreux et leurs obtentions s’avèrent un peu difficiles. Pour le lycée, ils sont peu nombreux pour ne pas dire rare. Les utilisateurs les trouvent difficile. Mais en général ils sont tous chers. Les enseignants n’ont pas le pouvoir de les acheter et leurs prix de revient bloquent le responsable de l’école de ne pas en avoir dans sa bibliothèque. Dans cette bibliothèque pauvre en livre et en matériels didactiques, les disponibles n’arrivent pas à satisfaire les élèves et les enseignants. Les adhérents doivent attendre les livres rendus par les autres pour pouvoir les emprunter.

Les EPR ont les objectifs de ne pas laisser participer ou faire participer trop les apprenants. Elles ont le principe de la gratuité de l’enseignement. Ces membres de l’Eglise assurent le bon fonctionnement de l’école. Le responsable de l’école ne voudrait plus alourdir les dépenses supportées par les membres en achetant des matériels didactiques et des supports pédagogiques. Cette impossibilité de l’école presse les enseignants de trouver d’autres moyens.

4.1.3.3. L’inexistence de la création des enseignants

Devant cette impossibilité de l’école aux approvisionnements des matériels didactiques et des supports pédagogiques, les enseignants essayent de trouver d’autres solutions. La non utilisation de ces matériels est le moyen le plus facile pour certains enseignants. Mais nous avons trouvé quelques enseignants qui font des efforts à la recherche de moyens adéquats et aux adaptations aux réalités de l’école. Les adaptations et recherche sont faciles aux écoles primaires et aux collèges. Les enseignants utilisent les objets courants et les natures pour remplacer les matériels. Prenons par exemple l’utilisation des oranges à la place de ballons, des goyaves à la place de billes, une cuillère à soupe pour la mesure de 10 ml, une cuillère à café pour une mesure de 5ml, une tige d’allumette pour le poids de 1dg, une gramme de paddy pour un poids de 1cg…. Ils arrivent aussi à confectionner les autres matériels comme le tableau de feutre, les chiffres et les lettres, les diverses règles, les compas, une balance, une circuit électrique une boussole…

Mais au lycée, les confections des matériels didactiques sont très difficiles. En plus de la rareté des matières à utiliser, leurs fabrications demandent un peu plus de précisions et des esprits scientifiques c’est-à-dire de connaissances scientifiques profonds. Nous avons trouvé aussi qu’au lycée, les enseignants n’arrivent jamais à créer des matériels utilisés au laboratoire tel qu’il est, soit en laboratoire de chimie ou de physique ou de science naturelle. Par conséquent, l’école devrait acheter ces types de matériels.

Pour les EPR, les collèges ne contiennent pas de laboratoire. Le lycée du siège commençait à construire son laboratoire mais jusqu’aujourd’hui, il ne l’a pas encore réalisé à terme. Nous pouvons dire alors que les enseignants des EPR surtout ceux du lycée n’ont pas l’esprit créatif. Ils sont privés de la notion de créativité. Ils baissent leurs mains devant l’insuffisance des matériels didactiques et des supports pédagogiques, seuls les enseignants du primaire et des collèges font des efforts à l’adaptation mais non pas à la créativité. Ces différents problèmes pédagogiques ont des effets sur l’environnement scolaire. Ces effets méritent d’être étudiés profondément. Dans les paragraphes suivants, nous donnons des détails de ces études.

4.2. Effets de ces problèmes

L’insuffisance des formations et stages, l’insuffisance en nombre des enseignants et l’insuffisance de matériels didactiques ont conséquences non seulement sur la qualité des enseignants mais aussi sur les qualités de l’enseignement et les qualités des apprenants.

4.2.1. Les qualités des enseignants

Les qualités des enseignants sont déterminées par les connaissances qu’ils ont, et par les formations qu’ils reçoivent et leurs adaptations à la modernisation scolaire. Leur pouvoir déterminer cette qualité, il faut voir alors les diplômes académiques des enseignants, leur professionnalisation et leur course au développement scientifique.

4.2.1.1. Enseignants moyens

Nous avons constaté que les enseignants des EPR ont des connaissances moyennes par rapport au niveau de classe qu’ils tiennent. Ce non épanouissement est la conséquence du manque de formation et l’impossibilité d’accès aux études. De plus, à cause de l’insuffisance en nombre, les enseignants n’arrivent plus continuer leurs études ou ils n’arrivent pas s’épanouir personnellement. Ils restent dans l’état où ils sont initialement entrés dans les corps d’enseignement. Des maîtres de l’école primaire enseignent avec leurs BEPC ou leurs CFEPCES. Les enseignants du collège continuent à s’engager avec leur BACC et les professeurs du lycée font leurs obligations avec leur licence.

En général, les enseignants de ces écoles privées sont tous moyens. Ils ont la qualité moyenne acceptable mais pour espérer des résultats meilleurs que le précèdent, il faut surmonter les situations actuelles. A nos jours, il n’y a aucun de ces enseignants qui ont un diplôme supérieur à ce que les responsables exigent ou qui ont un niveau un peu plus haut.

4.2.1.2. Enseignants non professionnels

Nous avons déjà vu précédemment que les enseignants des écoles privées Rainisoalambo sont en majorité non professionnels. Ils n’ont pas des diplômes professionnels. Ce manque de professionnalisme est la conséquence du manque de formation et stages. Elle est aussi la conséquence de non disponibilité aux études et l’insuffisance en nombre des enseignants. La

persistance de classe multigrade aux EPR ne laisse jamais les enseignants de s’épanouir. Ils ont des emplois du temps trop chargé en classe comme à la maison et ils n’ont plus le temps de préparer autres choses. Alors les enseignants non professionnels qui s’engagent au sein de l’école privée Rainisoalambo restent toujours non professionnels à cause de l’impossibilité de s’épanouir.

4.2.1.3. Enseignants traditionnels

Le manque des formations et stage et l’insuffisance des matériels didactiques et supports pédagogiques rendent les enseignants traditionnels. Ils ne suivent plus la course au développement de différente découverte du troisième millénaire dans des divers domaines. Ils utilisent toujours les documents des années 60 et appliquent les techniques et les approches dépassées par le temps. Faute des formations et stages ils ont aussi dépassé par les méthodes actuelles. Ce retard ne concerne pas seulement le mode de transmission mais aussi le contenu de ce que les enseignants transmettent.

4.2.2 La qualité de l’enseignement

Conséquence de l’insuffisance des matériels didactiques et des supports pédagogiques et le non professionnalisme des enseignants, l’enseignement dans les EPR sont qualifiés assez moyen. Malgré l’existence des anciens élèves devenus hauts fonctionnaires de l’Etat Malagasy, nous pouvons dire que les élèves sortants de ces écoles privées ne dépassent pas le niveau du baccalauréat en général. Il y a donc déperdition scolaire massive. Ce niveau assez moyen est le fruit de la qualité des enseignants. Il est aussi la conséquence du problème pédagogique de l’école.

Or nous n’avons pas seulement jugé la qualité de l’enseignement à partir des élèves sortants mais nous avons regardé aussi ce que les enseignants transmettent en classe et ce qu’ils les font en dehors de la classe

4.2.2.1. Le contenu

Le contenu de l’enseignement est donné par le programme ministériel et les objectifs de chaque école. Comme les EPR sont des écoles confessionnelles, alors l’étude de l’évangile et certaine valeur religieuse entrent dans le programme et sont devenus prioritaires. Mais les recettes données en classe sont les véritables contenus. Alors pour avoir une qualité meilleure

d’enseignement, il faut bien préparer ces recettes. La préparation du contenu est donc un travail pénible et important. Cette préparation demande une certaine compétence du côté des enseignants. Dans un angle, cette compétence leur qualifie professionnellement mais dans un autre, elle est née de cette qualité professionnelle. Mais l’émission totale du contenu ne dépend pas seulement de sa préparation mais elle dépend aussi de l’efficacité de la transmission. Cela veut dire que le moyen de transmission joue un rôle important : méthode et approche pédagogique. De plus le contenu transmis doit convaincant, actuel et adéquat aux apprenants. Mais pour qu’il les soit, les enseignants doivent le bien choisir, le bien doser et l’actualiser. La réalisation de toutes ces étapes demande des enseignants de bonne qualité.

4.2.2.2. Les activités para- scolaires

Grammaticalement, para veut dire à coté de, scolaire signifie relatif à l’enseignement qu’on donne à l’école. Parascolaire parle alors de ce qui est à coté de l’enseignement qu’on donne à l’école. Les activités para scolaire concernent donc les activités organisées par les enseignants à l’école mais pratiquées en dehors de la classe. Leurs contenus sont en dehors du programme de l’enseignement. Elles sont les arts, les sports amateurs, le jardinage, les clubs et associations culturelles et spirituelles.

En général, les EPR n’organisaient pas des activités parascolaires en clubs ou en associations car celles ci risquent de devenir des associations politiques que l’Eglise n’autorise jamais de les faire. Elles favorisent le développement de l’amour propre, les arts et les jardinages. C’est pourquoi l’école du siège sacrifie le jour du mercredi pour les arts et le jardinage. La participation des élèves à des associations chrétiennes est conseillée.

Les activités parascolaires sont utiles au développement de la personnalité des élèves. Mais les organisations de ces activités demandent une spécialité à la matière et une spécialité sur la sociologie. Des spécialistes sont dotés de la création de telle organisation. Des simples enseignants n’arrivent pas à gérer ce type d’activités.

4.2.3 La qualité des apprenants

Du point de vu connaissance, les apprenants des EPR sont moyennes. La majorité atteint le niveau du BEPC mais en général ne dépasse pas le niveau BACC. Les jeunes sortants sont

devenus à leurs tours des éducateurs, des enseignants aux écoles primaires Rainisoalambo ou aux écoles primaires publiques ou aux autres écoles primaires privées.

Les EPR sont créées pour former des futurs évangélistes. Par conséquent, les jeunes sortants sont orientés vers ces fonctions. Ils sont influencés par les enseignants et les éducateurs. Alors ils ne pensent qu’à devenir des évangélistes, des pasteurs, des Iraka au sein de l’Eglise FFSM. Ces écoles ont donc la vocation de préparer des religieux.

Mais nous avons remarqué aussi que cette qualité assez moyenne des apprenants est la conséquence de la qualité des enseignants et la qualité de l’enseignement offertes aux élèves. Nous n’avons pas dit que les apprenants sont médiocres mais presque moyens malgré l’existence de quelques sortants qui occupent des places considérable au sein de l’Etat. Devant leurs problèmes, nous avons confirmé que les résultats des EPR sont en général tolérables. Ces situations pourraient éviter par les résolutions de ces différents problèmes en mutuels efforts en espérant des résultats meilleurs.

CHAPITREV Problèmes administratifs

L’administration des EPR est prévue par leur charte dans son chapitre IV jusqu’au chapitre VI. L’étude sérieusement approfondie de l’organisation générale de cette administration et la réalité que ces écoles vivent, nous montre qu’elles rencontrent des problèmes non négligeables dans le domaine administratif.

5.1 Organisation générale de l’administration des EPR

5.1.1. Schéma récapitulatif

Schéma 2 : ORGANIGRAMME D’ADMINISTRATION DE L’EPR

SIEGE

RAIAMANDRENY COMMISSION CENTRALE DIRECTION NATIONALE

COMMISSION REGIONALE COMMISSION REGIONALE COMMISSION REGIONALE

COMMISSION LOCALE COMMISSION LOCALE COMMISSION LOCALE

EGLISE RESPONSABLE EGLISE RESPONSABLE EGLISE RESPONSABLE

Ce schéma contient les quatre niveaux dans la hiérarchie d’administration. Au sommet où se trouve le siège avec trois responsables importants à savoir le Raiamandreny , la commission centrale et la Direction Nationale. Les commissions régionales sont les organes délibérants après le siège mais ce dernier peut abroger leurs décisions car il décide en dernier ressort. Avant d’arrivée à la base, qui est l’Eglise responsable de l’école, nous avons eu les commissions locales. Elles sont aussi des organes délibérants intermédiaires. Leurs décisions ne sont pas irrévocables. Seul le siège qui a le pouvoir d’irrévocabilité des décisions.

5.1.2. Etude de l’organisation générale

Elle est prévue dans la charte des EPR dans sa chapitre V.

5.1.2.1. Le siège

Le siège est constitué des trois membres qui ont chacun des responsabilités importantes. Ils sont le Raiamandreny , la commission centrale et le directeur national. Le Raiamandreny qui est le président national de l’Eglise FFSM, désigne les membres permanents de la commission centrale. Il nomme le directeur de la direction nationale. Il donne la politique générale des EPR. Il appelle les membres aux réunions réglementaires ou spéciales, propose les ordres des jours à des réunions et les préside (article 9 de la charte).

La commission centrale est constituée des Iraka de sexes masculins désignés par le Raiamandreny . Ils peuvent créer un règlement intérieur propre à eux, cette commission est toujours prête aux appels prévus ou imprévus du Raiamandreny en dehors des réunions réglementaires selon ses besoins pour les débats et les décisions aux projets d’actions. Ces décisions sont applicables immédiatement après approbation du Raiamandreny.

La commission centrale exécute les décisions prises durant les réunions règlementaires ou les réunions spéciales. Le Raiamandreny désigne ses représentants parmi les membres de la commission centrale pour faire connaître ces décisions aux commissions régionales et ainsi de suite jusqu’aux fidèles . Cette commission désigne à son tour les responsables de la Direction Nationale selon la liste propositionnelle de la DNEPR (article 10 de la charte).

La Direction Nationale des établissements Rainisoalambo (DNER/FFSM) est une division technique au sein du siège. Elle a ses propres organisations et son règlement intérieur qui sont activés par le siège par une réunion réglementaire.

Le bureau de la Direction Nationale à Antananarivo assure la rapidité de liaison avec les autres directions nationales, le ministère tutelle et ses représentants administratifs hiérarchiques. Ce bureau cherche tous les moyens pour la réussite des administrations des écoles et assure les existences de bons résultats. Il constitue le programme commun pour toutes les écoles de l’île chaque année scolaire et détermine les méthodes et approches pédagogiques en préparant des formations et projets d’actions correspondants pour les personnels. Il occupe aussi la constitution des dossiers d’ouverture officielle d’une école et les dépose au niveau des autorités compétentes. C’est aussi, le bureau permanent qui donne son avis aux dossiers des personnels voulant obtenir une autorisation d’enseigner. Il assure la relation avec les autorités compétentes et représente des EPR au sein de l’office national des écoles privées et au sein de l’association des écoles privées. Il avance des diverses propositions et des suggestions concernant l’amélioration des administrations des personnels au sein de l’assemblée générale du siège. Mais celles-ci ne sont pas applicables qu’après approbation du siège. Le Raiamandreny désigne un membre de la Direction Nationale pour la représenter dans diverses régions (articles 11 de la charte).

5.1.2.2. La commission régionale

La commission régionale occupe les EPR dans une région déterminée. Elle représente le siège. Cette organisation a pour but de suivre de prêt la vie de chaque école, de

sensibiliser et de former toujours les commissions locales et de faire un parallélisme entre l’organisation étatique et l’organisation de la Direction Nationales. Le siège désigne les membres bénévoles du bureau permanent de cette commission et il choisit le lieu où son siège s’installe. Cette commission a aussi son propre règlement intérieur pour planifier et organiser son fonctionnement.

Les rôles de la commission régionale sont de sensibiliser les commissions locales, de résoudre leurs problèmes dans tous les domaines. Elle joue donc le rôle de médiateur entre le siège et les commissions locales. Elle crée des différentes ressources permanentes pour assurer les dépenses qu’elles doivent au siège et à son propre compte. Elle est le représentant de la Direction Nationale au niveau de la DREN et de la CISCO. Alors, elle est tenue de faire un rapport règlementaire régulier au sein de la Direction Nationale concernant les relations entre les écoles et ces représentants administratifs du ministère tutelle. (Article 12 ans 16 de la charte)

5.1.2.3. La commission locale

Tous les Mpiandry de l’Eglise fondatrice ou les Mpiandry des Eglises responsables d’une école sont membre de la commission locale. Cette commission a un bureau permanent de 6 membres bénévoles qui se réunissent réglementairement une fois par an. Ils sont : le Président et son vice, le trésorier, le commissaire au compte, le secrétaire et son adjoint. Les membres du bureau permanent sont élus par les membres de la commission durant la première réunion réglementaire. Cette réunion décide les projets d’actions et les activités permanentes pour le développement d’une école. Elle constitue le règlement intérieur, approuve le budget annuel de cette école et contrôle le rapport des dépenses financières annuelles.

La commission locale est à la place de l’organisme payeur ou l’employeur. Le bureau permanent avec le directeur de l’école assure la relation administrative avec la ZAP et la CISCO comme la demande et la réception d’aides matérielles et d’aides financières. Le bureau permanent assure la confirmation religieuse des personnels du point de vue spirituel. Il détermine le frais de scolarisation et le gère. Il propose le budget scolaire annuel à la fin de l’année scolaire que la réunion règlementaire l’approuve. Il propose aussi la date de la réunion règlementaire et planifie les ordres de jours en sensibilisant les membres de la commission de l’assister. Il est responsable de l’amélioration des bâtiments scolaires et leurs environnements. Il assure le bon fonctionnement de diverses activités productives ressources permanentes de l’école. Enfin, il assure sa bonne coopération avec les personnels (article 17 au 19 de la charte).

5.1.2.4. L’Eglise fondatrice et/ou les Eglises responsables de l’école

Chaque Eglise doit avoir au moins une école sous sa responsabilité, en plus de l’école du siège. Chaque Mpiandry devrait être membre dans un comité local d’une école. Mais ce Mpiandry peut à la fois membre du comité local et du comité régional. L’Eglise est le premier responsable du bon fonctionnement de l’école et l’assurance de ses personnels. Elle est donc les ressources de forces physiques entant que spirituelles de la vie scolaires (article 19 de la charte)

5.2. Situations des problèmes

Après cette étude de l’organisation générale de l’administration des EPR nous avons trouvé que le siège cumule plusieurs fonctions et le Raiamandreny a beaucoup d’autorités qui risquent de ne pas bien réaliser. Cette organisation est un peu floue car elle est trop généralisée. Elle ne distingue pas les différents domaines comme le domaine pédagogique, administratif, financier et social. De plus cette organisation, plus précisément la charte des EPR, n’est pas encore reconnu par les cibles : personnels, parents d’élève, membres des différentes commissions et les membres de l’Eglise.

5.2.1. L’autorité du siège social et ses influences

La charte des EPR met le siège au sommet de l’hiérarchie d’organisation. Son autorité et ses influences aux autres hiérarchies d’organisation constituent un problème administratif majeur. Ce problème est composé principalement du pouvoir suprême de Raiamandreny qui a un droit de veto et des influences religieuses puis l’insuffisance de techniciens aux membres de la commission centrale et dernièrement le bénévolat de la Direction Nationale.

5.2.1.1. Le pouvoir suprême du Raiamandreny, et ses influences religieuses

Comme dans l’hiérarchie religieuse de l’Eglise FFSM, le Raiamandreny est aussi le chef suprême dans l’hiérarchie de l’organisation des EPR. Il est donc le premier responsable de ces écoles. Leur charte lui donne des rôles très techniques et des lourdes responsabilités outre que ses rôles et ses responsabilités religieuses. Il constitue la politique générale des écoles, l’organisation générale de leur administration et les ordres de jours de l’assemblée générale de la commission centrale. Les décisions dans tous les domaines sont à sa charge ou à la demande de son approbation. Il n’est pas technicien au niveau de l’enseignement, ni spécialiste au niveau de l’administration. Or il devrait prendre des décisions même celle-ci ne sont pas de son domaine ou de ses compétences. Son acquiescement ou non est basé seulement sur l’adéquation des projets ou des décisions au Fampianarana. Toutes décisions jugées contradictoires aux valeurs religieuses sont inacceptables. Même ces décisions de projets d’actions concernent le développement de la nation comme la rentrée de certains programmes à l’école sur l’éducation sexuelle, certains planning familial, certaine lutte contre le SIDA… les responsables ; à savoir les membres de diverses commissions existantes, les membres de la Direction Nationale, le proviseur du lycée, les directeurs des collèges et des écoles primaires et tous les enseignants, n’osent jamais lui discuter. Ils devraient l’accepter puisque ses paroles sont la Fampianarana venant du Dieu donc d’ordre divin. Les responsables ont peur car l’inexécution de ses décisions pouvant entraîner une destitution au niveau de l’Eglise. Nous pouvons dire alors qu’il y a des influences religieuses à l’affaire de l’école et il y a aussi des immixtions de la religion à la technicité.

5.2.1.2 L’insuffisance de techniciens aux membres de la commission centrale

La commission centrale est un organe délibératif du siège. Elle ne propose pas des projets d’actions mais elle décide ce que le Raiamandreny et le Directeur National lui avancent. Son pouvoir demande alors un certain niveau de connaissance et de technicité sur les domaines d’enseignement et d’administration pour pouvoir bien juger les différentes propositions. Or en générale, la majorité des Iraka membres n’ont que les connaissances fondamentales de base. Par conséquent, ils acceptent et décident les propositions des autres. Ils n’ont pas l’esprit critique puisqu’ils sont tous religieux ayant des places et des responsabilités au niveau de l’Eglise, ils sont donc influencés par les idées du Raiamandreny que celles de la Direction Nationale car les membres de la commission centrale n’osent jamais laisser tomber les propositions du chef suprême. Nous pouvons dire alors qu’en plus de l’insuffisance de techniciens dans cette commission, les influences du Raiamandreny détruisent les objectivités de la délibération.

5.2.1.3. Le bénévolat de la Direction Nationale

La charte des EPR détermine les rôles et les responsabilités de la Direction Nationale. Elle dit aussi que ses membres travaillent sans rémunérations pécuniaires. Ils assurent bénévolement leurs travaux. Par conséquent les bénévolats n’ont pas de motivation à l’exercice de leurs fonctions. Ils ne risquent pas d’aller plus loin aux améliorations de leurs écoles. En plus de tout cela, ils ont peur d’avoir une contradiction avec le Raiamandreny en proposant des idées jugées modernes et contraires aux Fampianarana . Le Directeur de cette direction n’est pas du tout tranquille en faisant la liste propositionnelle des membres. Il ne demande pas l’avis du proposé mais il imagine seulement son acquiescement car une désignation au champ du Jésus Christ est un destin pour les croyants. Le Directeur essaie de mettre dans la liste les noms des membres techniciens et/ou les fonctionnaires retraités et/ou les jeunes membres pour qu’ils puissent faire sans problèmes leurs fonctions.

Le Directeur n’arrive donc à constituer une organisation interne bien précise de la Direction comme ce qui existe dans les autres directions nationales des écoles privées confessionnelles à cause de cette impossibilité d’avoir plusieurs personnels. Les membres de la Direction Nationale bénéficient seulement des aides et/ou des œuvres de bienfaisance de la part des croyants par ce qu’on appelle « Didy vaovao » mais ces aides ne leurs suffisent pas .

5.2.2. Organigramme flou

Nous avons constaté que l’organigramme de l’organisation administrative des EPR est très général. Nous l’avons qualifié flou puisqu’il ne comporte que de hiérarchie trop généralisées. Nous n’avons pas trouvé les différents domaines de l’enseignement. Cela veut dire que cet organigramme est moins détaillé. Les enseignants ne savent pas distinguer les rôles des différentes commissions à ceux de la Direction Nationale et ses représentants régionaux. Il y a donc des obscurités où vont passer les enseignants en premier quand ils voulaient constituer un dossier au directeur régional où à la CISCO, à la commission régionale ou à la CISCO. Cette incertitude montre aussi l’ignorance des enseignants à cet organigramme. D’après notre enquête, certains enseignant ignore l’existence de la charte des EPR. Ils ne sont pas au courant de l’organigramme en vigueur. Les enseignants de la capitale et les enseignants du siège utilisent fréquemment le dit organigramme car ils sont à la connaissance des causes et près de la Direction Nationale ou le siège. Alors ils sont facilement informés. Mais les autres sont dépassées.

5.2.3. Ignorance de certaines lois et textes

Les graves problèmes administratifs sont les ignorances des certaines lois et textes. Les directeurs des écoles et les enseignants ignorent les textes en vigueur conséquence du manque de formation administrative. Aussi effets de ce manque la baisse des mains des personnels. Ils ne sont pas au courant ni informés ni à jours concernant les législations scolaires en vigueur, les lois sur le droit de travail et les différents organigrammes ministériels ou les organigrammes au sein de l’association des écoles privées.

Beaucoup d’enseignant travaille stupidement dans leurs domaines en ignorant les textes fondamentaux de l’enseignement comme la législation scolaire. Alors c’est difficile pour eux d’administrer leurs élèves et de bien finir leurs tâches .La législation scolaire aide les enseignants à l’exercice de leurs fonctions. Cette législation leur protège devant des situations inquiétantes ou imprévues.

Les différentes lois sur le droit de travail sont ignorées par plusieurs enseignants et par les membres des différentes commissions. La conclusion de contrat de travail est négligée par les deux parties surtout, pour le recrutement des enseignants vacataires. Le consentement de deux parties se manifeste verbalement et en pleine confiance sous certaines valeurs religieuses. Dans la plupart du temps, la commission engage un enseignant par nécessité en espérant de régler sa situation administrative un peu plus tard. Or elle risque d’oublier de le faire à temps. Cette non régularisation de situation entraîne des conflits et elle génère une mal attendue pouvant assombrir la célébrité de l’école. La non constitution des dossiers des enseignants au CNAPS et le non versement de la cotisation peuvent aussi entraîner des instabilités sociales entre les employeurs et les employés.

Certains enseignants et la majorité des membres des commissions régionales comme locales ignorent l’organigramme ministériel et l’organigramme au sein de l’office national des écoles privées (ONEP) or la connaissance de ces différents organigrammes existants facilite les opérations à leurs niveau.

Ces différents problèmes administratifs des EPR ont des conséquents non seulement sur le développement des écoles mais ils constituent surtout des obstacles sur la vie courante de chaque école.

5.3. Conséquences des problèmes administratifs

Les conséquences des problèmes administratifs des EPR concernent la durée administrative, la violation non volontaire de droits et la perturbation des développements de l’école. Ces conséquences condamnent les majorités des écoles surtout les écoles les plus enclavées. Elles ont des conséquences largement aggravées.

5.3.1. Le retard administratif

L’ignorance, la négligence et l’incompétence administrative sont les sources du retard administratif. Elles parviennent de deux côtés : de la part des intéressés et celle des responsables. Mais nous avons constaté que les défauts des intéressés alourdissent la négligence et l’occupation des responsables. L’ignorance et l’incompétence des intéressés sont un peu tolérable que celle des responsables car ce dernier est considéré comme un expert. Il est donc censé de connaître tout, administrativement. Or pour les EPR, les responsables ne sont pas des techniciens. Ils ne bénéficient pas des formations ou des stages administratifs spéciaux. Seulement par pratique que ces responsables essayent de s’auto former. Application des décisions ministérielles non à temps, communiqué non à jour, constitution des dossiers tardifs, règlement des droits non satisfaisant : ce sont les exemples des conséquences des problèmes administratifs.

Les intéressés attendent la demande ou les pressions du chef hiérarchique pour constituer un dossier ou pour régler une telle ou telle procédure administrative. L’ignorance de la procédure administrative entraîne le renvoi aux expéditeurs le dossier constitué ou la non obtention de droits envers l’organisme Payeur et envers l’Etat.

5.3.2. La violation non volontaire des droits

Certains droits des enseignants sont violés par les différentes commissions et par les enseignants eux-mêmes. Cette violation est due par l’ignorance de certains lois et textes et par l’incompétence et les négligences des responsables. Parfois elle est jugée involontaire mais, volontaire ou non, la violation des droits entraîne la démotivation des personnels. La non inscription dans de compte national de prévoyance sociale diminue la volonté des enseignants. Ils n’ont plus

assurance pour la retraite. L’existence d’une conclusion de contrat de travail assure les enseignants au maintient de leur fonction. Cette conclusion mérite d’être renouvelée à chaque fois qu’il y a changement du coup de la vie. Le salaire, les conditions humanitaires des travaux sont améliorés avec les inflations. Or parfois les commissions négligent l’assurance de ces droits où elles les offrent aux enseignants mais tardivement où elles paient la cotisation irrégulière.

5.3.3. La perturbation du développement de l’école

Concernant les responsables des EPR, leurs incapacités administratives entraînent des problèmes au sein de leurs écoles et au sein du ministère. L’incompétence de différentes commissions bloque le développement de l’école. Soit le développement en nombre ou la propagation de l’école dans toute l’étendue de l’île, soit le développement en volume ou l’augmentation de nombre des élèves, soit le développement en cycle ou l’existence du lycée à chaque province.

Concernant les enseignants de ces écoles, leurs incapacités administratives entrent dans les causes de la baisse des résultats scolaires. Leurs administrations en classes sont fondamentales pour la réussite des élèves et de l’école. La maîtrise de l’administration de l’environnement scolaire : parents d’élève et partenariat privé assure aussi le bon fonctionnement de l’école. En un mot, les problèmes administratifs perturbent le développement de l’école dans tous les sens.

CHAPITREVI Problèmes Financiers

Les problèmes financiers sont les majeurs et fondamentaux problèmes des EPR. Ils sont dus non seulement par l’augmentation du coup de la vie mais ils sont aussi conséquences de la réalité de ces écoles. L’application des valeurs religieuses au sein des écoles entraîne leurs difficultés financières. L’obligation de la construction des écoles contraint les membres à chercher des moyens de la faire et de payer leurs personnels. Les membres de l’Eglise deviendraient le propriétaire de l’école. Le principe de gratuité de l’éducation rend difficile les résolutions de ces problèmes.

6.1. Conséquences des œuvres de charité

La participation des membres aux œuvres de charité est une valeur religieuse fondamentale et obligatoire pour l’Eglise FFSM. La célèbre application du Didy vaovao est obligatoire pour tous. Les membres ont le devoir de faire des activités gratuites pour les autres. Ils doivent participer aux soutiens matériels et financiers des actions au développement faites par l’Eglise. Devant cette obligation, les membres n’ont pas d’égal niveau de vie et d’égale force du point de vu effectif. Pour obéir aux activités divines, certains membres rencontrent des problèmes lesquels ont conséquences aux activités à réaliser.

6.1.1 L’école « Didy vaovao »

L’application de la valeur religieuse « Nouvelle règle de Jésus Christ » ou « Didy vaovao » au sein des EPR crée des problèmes dans le domaine financier. Cette école donne faveur aux orphelins et aux enfants défavorisés. Ces enfants bénéficient des éducations gratuites. Les autres élèves des EPR ne paient que le frais de scolarisation moins de 800 ariary. En 2003, l’écolage 23 de ces écoles sont aux alentour de 500 ariary. Durant cette année scolaire, il y a des écoles qui offrent gratuitement à leurs élèves l’enseignement comme des petites écoles des petites communes de la région de Vakinakaratra dans les districts d’ Ambatolampy et d’ Andramasina . Elles traitent leurs enfants dans le même pied d’égalité. Les Eglises engagent en totalité les dépenses pour les personnels et pour les fonctionnements 30 000 ariary pour un enseignant et une école a 3 enseignants en appliquant le principe de classes multigrades, une école a la charge minimum de 1.080.000 ariary par ans. Les membres de l’Eglise la règlent par leur propre moyen.

Conséquence de cette gratuité, les EPR n’ont aucun bénéfice. Elles réalisent chaque année une perte du point de vue financier. Mais cette situation correspond bien à leurs caractères à but non lucratif. Les commissions locales ou régionales n’arrivent plus à payer régulièrement leurs personnels. Il y a toujours des salaires arrièrés. Prenons par exemple le cas de l’école privée Rainisoalambo située à Fianarantsoa ville : les commissions doivent 5 mois de salaires de 12 enseignants durant l’année scolaire 2005-2006. Au mois de Février 2006, les enseignants touchent leur salaire du mois de septembre 2005. Les commissions locales ont dette de 2.400.000 ariary.

23 : Annexe 10

Alors, les membres 24 de l’Eglise ont les charges de la récupérer par d’autres moyens. Plusieurs activités sont réalisées : offrande, participation directe au paiement des personnels, préparation d’un repas d’amitié ….. Les allégements offerts par l’Etat ne résolvent pas cette situation car l’Etat ne paie pas les enseignants par mois mais il cumule les aides, De plus ces aides dépendent principalement de l’écolage mensuel et des effectifs généraux. Et c’est à partir de ces 2 conditions que les responsables comptent les nombres des enseignants obtenant cet allégement.

24 : Les membres sont ici membres de 3 églises responsables de cette école

Tableau 8 : PARTICIPATION DES APPRENANTS DE QUELQUES EPR

Effectif Total Enseignant à Charge Rapport Etablissement Ecolage d’élève écolage charge mensuelle écolage EPR Miaramandroso 500 97 48.500 2x40000 80000 -31500 Iarintsena Ambalavao EPR Andrarangy Sud 640 61 390.040 1x33700 33700 +5340 Antanamalaza EPR Ambohidrafy 700 33 23100 1x40000 40000 -16900 Antanimasaka EPR Soamananivo 0 85 0 3x30000 90000 -90000 Behenjy Afovoany CPR Marosoa 500 59 29500 3x28000 84000 -64500 Ambositra EPR Antaribe Antotohazo 0 72 0 2x30000 60000 -60000 Andramasina EPR Morafeno 500 141 70500 2x36000 72000 -1500 Mahazoarivo LPR Soatanana 500 829 414500 15x36000 540000 -125500 Fianarantsoa CPR Andramizaha 400 268 107200 5x36000 180000 -72800 Vohibola EPR Faliarivo 450 138 62100 2x36000 72000 -9900 Anarimbelo EPR Ambohipiraisana 0 154 0 2x40000 80000 -80000 Sahasinaka EPP Alatsinainy 0 120 0 3x30000 90000 -90000 Bakaro

Source : Office National des Ecoles Privées

6.1.2. Ecole pépinière valeur religieuse .

La construction d’une école est la preuve de la foi. Les membres n’ont jamais un but lucratif à une école. Ils la construisent pour des raisons religieuses : la primauté de l’éducation et son importance aux transmissions du Fampianarana. L’école est une seule pépinière assurée pour le maintien de l’existence de l’Eglise FFSM. Elle a donc une valeur religieuse. En créant une école, les membres sont prêts au paiement du salaire des personnels et aux fonctionnements de cette dite école. Ils croient que l’exécution de cet œuvre pouvant leur obtenir la bénédiction de Dieu. Avoir ou non des ressources régulières et permanentes pour payer ces personnels ou avoir ou non des revenus réguliers pour les régler ne sont pas des obstacles au succès d’une école. Selon eux, ils ont toujours ce succès quand ils mettent les affaires de l’école aux mains de Dieu Créateur. C’est à Lui de planifier l’organisation et l’administration d’une école car c’est Lui est le premier propriétaire de cette école. Alors à chaque fois que les membres rencontrent des problèmes financiers, ils recourent d’abord à Dieu puis ils essayent de les résoudre. Cela veut dire qu’il n’y a pas des résolutions a priori du problème financier. L’essentiel pour les membres est d’avoir une école qui est une pépinière à valeur religieuse pouvant éduquer leurs enfants.

6.1.3. Enseignant missionnaire

Pour les membres de l’Eglise, les enseignants ne sont pas des travailleurs. Ils sont de serviteurs de Dieu en même titre que les autres serviteurs au sein de l’Eglise comme les Iraka, les Pasteur, les Mpiandry et les Diacres. Pour eux, ils ne touchent pas des salaires. Mais les membres leurs offrent des aides pour assurer leur vie. C’est pourquoi les commissions ne leurs accordent que le minimum vital. Le règlement de leurs salaires n’est pas toujours réguliers surtout durant les vacances. Les membres de l’Eglise négligent en général le paiement des personnels à ce temps. Pour eux, les personnels sont avant tout membres de l’Eglise. Ils doivent comprendre et reconnaître les situations financières de l’Eglise. De plus les enseignants peuvent faire autre chose durant les vacances ou leurs créneaux. Les personnels par contre, n’osent jamais réclamer leurs droits qu’en cas extrême de la situation. Ils attendent puisqu’ils pensent que leurs travaux sont des obéissances aux règles divines. Pour faire face à cette situation, les enseignants utilisent leurs talents pour avoir d’autres ressources. Ils font des activités supplémentaires rémunératrices d’argents comme la broderie. Or ces différentes activités perturbent la préparation de leurs principales activités et ont effets sur les résultats. En un mot, les problèmes financiers des enseignants entraînent des problèmes pédagogiques.

Nous avons l’intérêt d’apporter ici les salaires des enseignants durant l’année scolaire 2003-2004 et 2004-2005 des quelques EPR de la province d’Antananarivo et celles de Fianarantsoa.

Tableau 9 : SALAIRE DES ENSEIGNANTS

Salaire mensuel en Salaire annuel en Etablissement ariary ariary EPR Miaramandroso Ambalavao 40 000 480 000 EPR Andrarangy Sud Ambatolampy 33 700 404 400 EPR Ambohidrafy Ambatolamapy 40 000 480 000 EPR Soamanarivo Behenjy Afoavoany 30 000 360 000 CPR Marosoa Ambositra 28 000 336 000 EPR Antoribe Adnramasina 30 000 360 000 EPR Morafeno Fianarantsoa 36 000 432 000 LPR Soatanana Fianarantsoa 36 000 432 000 CPR Andramizaha Vohibola 36 000 432 000 EPR Faliarivo Antanimbelo 36 000 432 000 EPR Andohipiraisana Sahasinaka 40 000 48 000 EPR Alatsinainy Bakaro Andramasina 30 000 360 000 Source : Office National des Ecoles Privées

6.3. Conséquences des membres de l’Eglise « organisme payeur »

Dans l’organisation des EPR, les membres de l’Eglise sont à la place des organismes payeurs car ils constituent les commissions locales. En général, l’organisme payeur de chaque école privée Rainisoalambo n’a pas la même force. La puissance dépend du nombre des membres et la situation financière du chacun. Faible ou forte, le fait d’être organisme payeur a des effets sur le fonctionnement de l’école.

6.2.1. Considérations du nombre de membre

Le nombre des membres de l’Eglise tient une place importante dans la création d’une école. Outre que l’assurance de la construction, les membres assurent le paiement du salaire des enseignants et le budget de fonctionnement de l’école. Avoir de plusieurs membres est les forces d’une école. Regardons le cas de l’école du siège : puisqu’elle est assurée par tous les membres de l’association FFSM, elle ne rencontre pas fréquemment des problèmes financiers

contrairement aux écoles des communes enclavées comme l’école du Sahasinaka . Cette petite école est assurée seulement par les membres de l’Eglise de Sahasinaka et les autres petites Eglises environnantes. Les ressources sont donc plus petites que celles des écoles du siège ou celles des autres écoles de la ville. Sa situation géographique ne la laisse pas faire des activités rémunératrices un peu plus grandes. Sa localité ne contient que de population assez nombreuse ayant des faibles ressources outre que le café. Alors nous avons confirmé que les écoles enclavées des petites Eglises rencontrent beaucoup plus des problèmes financiers que celles du chef lieu de District ou du chef lieu de Provinces. Mais les écoles de la ville ayant moins de membres de l’Eglise ont aussi ces mêmes problèmes. Pour créer une école alors il faut considérer le nombre des membres avant de regarder les effectifs possibles des apprenants. Les membres engagent plus d’argent à l’école. Leurs participations sont beaucoup plus intéressantes que les écolages.

6.2.2. Influence de la situation financière des membres

Malgré la considération du nombre des membres de l’Eglise fondatrice d’une école, la situation financière de chaque membre a une influence à la situation financière de l’école. Si une Eglise a des membres de niveau de vie un peu plus haut, les problèmes financiers de son école sont facilement résolus. L’affaire d’une école est un affaire religieux alors les membres ont volonté de le résoudre c’est pourquoi les EPR du nord résolvent rapidement leurs problèmes. Leurs écoles sont les plus productives dans toute l’île. L’école du Sambava et l’école de Fenerive est ont même force que l’école du siège. Elles occupent chacune plus de 600 élèves et vingtaine d’enseignants. Or l’école du siège est occupée par tous les membres de l’Eglise FFSM tandis que l’école de Sambava est occupée par l’union des membres de petits Eglises de Sambava et des petites Eglises des Districts environnants. De même pour l’école de Fénerive. Ces deux école sont puissantes non seulement à cause de leurs volume d’élèves mais surtout à cause de la fortune des membres de l’Eglise : cultivateur ou exploitant des vanilles et girofles.

6.2.3. Immixtion des membres aux affaires techniques des écoles

Les membres de l’Eglise font des efforts pour le déroulement d’une école. Ils assurent presque la totalité des dépenses. Alors, ils ont tendance, surtout les bon payeurs, de s’immiscer aux affaires techniques des écoles. Non techniciens et non responsables directes, les bons payeurs critiquent les enseignants et les personnels des écoles. Ils les contrôlent comme des journaliers en leurs menaçant par la suspension de soldes en cas de bêtises.

Nous avons accepté que les membres aient droits de contrôler les enseignants en tant que propriétaire de l’établissement. Mais, ce contrôle doit en principe se faire d’une façon indirecte et d’une manière passive. Les membres font des comptes rendu au niveau des responsables : commissions locales ou directeurs des écoles en laissant ces derniers travailler avant de porter l’affaire au sein de la hiérarchie suivante : commissions régionales ou direction régionale ou commission centrale ou direction nationale.

Les enseignants sentent gêner et perturber par cette ingérence qui entraîne inévitablement des conséquences négative au niveau de leur enseignement. Ils ne travaillent pas tranquillement. Avec ou sans la déontologie professionnelle, les enseignants ont contraint des organismes payeurs. Leurs tâches sont principalement pour les membres de l’Eglise mais non pas pour les apprenants. Ces derniers sont à la deuxième position. Ils ont tendance de satisfaire les membres qui ne sont pas du tout technicien de l’enseignement que de satisfaire les élèves qui sont les premiers cibles.

6.3. Conséquences de l’inexistence d’un budget spécial pour les écoles.

En tant qu’activités religieuses obligatoires, les EPR méritent un budget spécial permanent. Ce budget enregistre tous les argents versés pour le compte des écoles : offrandes,participations des membres argents obtenus par des activités temporaires ou permanentes exercées par les membres, différentes aides et dons étatiques ou par des organismes privés. Ce budget assure toutes activités relatives aux écoles : les activités concernant les constructions y compris le terrain et les matériels de chaque salle, les activités concernant le fonctionnement de l’école comme les achats des fournitures des bureaux et des matériels didactiques, les salaires des enseignants.

Or l’inexistence de ce budget, met les écoles directement aux mains des membres de l’Eglise. Son absence rend les écoles dépendantes. Cette dépendance entraîne plusieurs problèmes surtout les problèmes financiers. Elle ne laisse pas les écoles de se développer comme il faut. Les écoles sont par conséquent en fonction du niveau de vie des membres et toutes les EPR n’ont pas les mêmes qualités. Les écoles deviendront une charge pour les membres surtout si ces écoles ne sont plus bien fonctionnées ou dans le cas où l’Eglise a perdu plusieurs de ses membres.

Pour résumer, nous pouvons dire que les problèmes financiers sont les problèmes fondamentaux pour les EPR. La faible recette due par l’application des certaines valeurs religieuses

et la dépendance des écoles aux membres de l’Eglise constituent les principaux causes de ces problèmes que nous ne les avons pas considéré comme négligeable car ils peuvent former des obstacles au développement des écoles : ce sont les problèmes sociaux.

CHAPITRE VII Problèmes Sociaux

L’association chrétienne FFSM est à la fois une organisation religieuse et une institution sociale. Elle ne peut pas alors s’échapper des problèmes qu’elle les entoure. Les problèmes de l’association deviendront automatiquement des problèmes de ses écoles comme les conflits des religions. Mais parfois, il y a des problèmes nés par la pratique de la religion et par ses confrontations avec les autres institutions sociales comme la persistance de la concurrence

7.1 Conflits des religions

La liberté des opinions et des religions développent assez rapidement la divergence des points de vu concernant la religion. Elle est aussi la source de la diversité au sein du christianisme. Cette diversité entraîne des conflits un peu gênants entre telle ou telle religion avec une telle ou telle autre. Ces conflits génèrent les problèmes jusqu’aux institutions universelles comme les écoles. Le recrutement de leur population est devenu difficile. De même pour l’amélioration de la qualité de ces écoles : les responsables contrôlent les origines et les finalités des aides et financements.

7.1.1. La difficulté pour le recrutement de la population scolaire

La religion est un critère fondamental pour le recrutement de la population scolaire. Les enseignants et les apprenants sont tous sous cette condition. Mais les autres conditions ne sont pas les mêmes pour les deux catégories de la population. Les enseignants sont traités sous des conditions un peu sévère. Et en tant que responsables, ils font des engagements écrits ou verbaux envers les membres de l’Eglise pour approuver leurs acquiescements

7.1.1.1. La difficulté de recrutement des enseignants

Le recrutement au niveau central ne pose pas des problèmes car le siège fait un recrutement par volontaire. Les candidats sont donc des candidats jugés comme élus et ils ont

vocation pour l’Eglise FFSM. Mais le recrutement au niveau local pose un énorme problème car les commissions locales font des offres d’emploi en cas des postes vacant c'est-à-dire elles font des recrutements par nécessité. Dans cette localité, dans la majorité de cas, les commissions ne trouvent pas souvent des enseignants parmi leurs jeunes. Elles doivent font appel aux autres jeunes des autres religions.

Or les règlements intérieurs des enseignants des écoles privées Rainisoalambo stipulent que chaque enseignant doit se présenter à l’Eglise chaque Sabbat et il doit aussi prendre le culte journalier de la classe. Les enseignants sont aussi conseillés de s’évoluer religieusement enfin de devenir de vrais serviteurs de Dieu. L’actuelle charte approuve la nécessité des enseignants missionnaires. De plus, les programmes scolaires comprennent les valeurs bibliques et les valeurs religieuses spéciales de l’Eglise FFSM. Les enseignants doivent connaître ces différentes valeurs. Pour l’Eglise FFSM, les connaissances ne suffisent pas, mais il faut les pratiquer car les pratiques sont importantes. Les enseignants doivent donc des pratiquants pour devenir des bons exemplaires. Les règlements intérieurs des enseignants et des apprenants contiennent aussi ces différentes valeurs. Pour pouvoir corriger les élèves, les enseignants sont tenus de les respecter. Alors les candidats des autres religions doivent se promettre aux commissions qu’ils ont l’intention de se convertir en FFSM ou toute au moins de respecter les règlements intérieurs. Or l’existence de cet engagement pousse les candidats de se désister car ce n’est pas facile pour eux d’accepter. Par conséquent, les commissions locales rencontrent des difficultés pour le recrutement des enseignants des autres religions par la persistance de ce litige.

7.1.1.2. La difficulté de recrutement des apprenants

En dehors de leurs enfants, les EPR trouvent des difficultés aux recrutements des apprenants issus des autres religions. Cette difficulté a des sources différentes. La première source concerne les règlements intérieurs des écoles qui sont constitués à partir des règles religieuses et des valeurs religieuses spéciales. Les règlements sur les tenus et les règlements sur les conduits sont très sévères pour les petits enfants et des adolescents. Les responsables adaptent aux élèves les règlements pour des missionnaires. Beaucoup des apprenants ne les supportent pas. La deuxième source concernent les programmes scolaires et les emplois du temps. En plus de l’étude des différentes valeurs religieuses, des civismes et des moralités, certains programmes au sein des autres écoles ne sont pas inscrits dans les programmes des EPR comme l’initiation aux débats et à l’étude politique, l’éducation sexuelle et certaines luttes contre LE SIDA. Les parents d’élèves jugent ce programme comme dépassé et non pas à la mode. Pour eux, les écoles ne suivent pas les

rythmes de l’évolution scientifique, la modernisation et la mondialisation. De plus, ces parents d’élèves pensent que dans l’emploi du temps des écoles, les cultes journalières occupent beaucoup plus de temps : 30 mn par jour culte à l’Eglise, 5mm par chaque début de matière, chaque journée doit se terminer par une culte et la culte du sabbat à l’Eglise. De même pour l’initiation aux civismes et à la moralité et l’étude des valeurs religieuses. Ces écoles ont les rôles des formateurs des missionnaires. Enfin, par ces fortes applications des règles religieuses, les parents d’élèves ont peur de perdre leurs enfants. En fréquentant les EPR, leurs enfants se terminent de convertir en FFSM.

7.1.2. Rejet de certaines aides

Les EPR ne se précipitent jamais à la demande des aides et des dons offerts des organismes privés ou par l’Etat. Les responsables tiennent compte des sources et finalités de ces différentes aides et dons. Les responsables n’acceptent pas les aides et les dons qui violent les règles et les valeurs religieuses. Ils n’acceptent que les aides et les dons venant les organismes de mêmes objectifs que l’Eglise FFSM. Pour les aides et dons offerts par l’Etat, les responsables ne participent pas aux demandes des aides ou des financements qui ont des raisons politiques ou qui peuvent contraindre politiquement. Pour les offres des autres religions, les responsables évitent les aides et les financements pouvant dissoudre petit à petit les valeurs spéciales de l’Eglise. Le rejet de certaines aides et dons a donc des raisons religieuses protection des valeurs.

Pour conclure, nous avons confirmé que les conflits des religions dus par des divergences des valeurs religieuses rendent difficiles les recrutements de la population scolaire. Ces conflits poussent aussi les responsables de ne pas prendre les aides et les dons offerts par les autres.

7.2. Inévitable concurrence

Dans la société malagasy, des institutions publiques et privées confessionnelles et non confessionnelles assurent parallèlement les activités éducatives des jeunes. Ces différentes institutions font les nécessaires pour pouvoir se développer. Le développement de chaque institution demande des concurrences envers les autres pour obtenir plus de population scolaire. Des infrastructures modernes, des matériels scolaires et didactiques complets demandent des enseignants suffisants et compétents pour avoir les meilleurs résultats.

7.2.1. L’abondance des aides matérielles et financières de certaines écoles

Les EPR ne peuvent faire une course à la concurrence concernant les infrastructures, les matériels scolaires et les matériels didactiques faute de budget spécial à ces activités. Par rapport aux certaines écoles comme les écoles publiques et les écoles catholiques qui ont des infrastructures sophistiqués, des matériels scolaires et didactiques complets, elles n’ont que des petits bâtiments en brique ou en falafa rarement bétonné faits par les efforts des membres de l’Eglise, des matériels scolaires très simples et insuffisantes, des matériels didactiques encore insuffisants distribués soit par l’Etat soit par l’UNESCO ou l’UNICEF. Les EPR n’ont pas de partenariats financiers qui pourraient leurs financer. Elles attendent toujours les aides offertes par l’Etat ou les dons offerts par les partenariats étatiques. Leur budget de fonctionnement n’apporte que la faible participation pour le renouvellement des matériels et les réhabilitations des bâtiments.

Par contre, les écoles publiques bénéficient des financements nationaux qu’internationaux pour les constructions des infrastructures et leurs réhabilitations. Elles bénéficient aussi des abondantes aides matérielles et didactiques par les partenariats étatiques. De même pour les écoles catholiques et certaines écoles confessionnelles ; elles ont des aides étrangères venant des leurs siège ou de leur partenariat étrangers pour pouvoir rendre meilleur leur cadre éducatif et pour obtenir des matériels complets. Leurs documents sont actualisés et souvent renouvelés. Elles ont déjà des nouveaux matériels même les anciens ne sont pas encore usés. Ces écoles publiques et ces écoles catholiques sont en général plus accueillantes, plus attrayantes et plus récréatives par rapport aux autres écoles, comme les EPR. Elles sont donc admirées par les élèves et les enseignants. Par conséquent, elles ont plus de clientèle.

D’après toutes ces raisons, nous pouvons avancer que les EPR n’arrivent pas concurrencer les autres écoles à causes de leurs différents problèmes qui ne sont pas encore résolus et surtout à cause des traitements inégaux de l’Etat. Mais elles ont aussi des autres handicaps sur leurs méconnaissances des publics cibles du point de vu effectifs que résultats.

7.2.2. Les résultats meilleurs des autres écoles privées

Certaines écoles privées sont célèbres à cause de leurs résultats meilleurs : 100 % pour le CEPE et le BEPC, plus de 80% pour le Bac. Les écoles catholiques et les écoles privées d’expression française sont très fières de ces meilleurs résultats qui deviendraient automatiquement des publicités pour eux. Les publics cibles sont attirés par ceux qui ont des résultats satisfaisants.

Mais en regardant les statistiques de résultats de quelques EPR dans les 5 dernières années, nous avons constaté que leurs résultats sont au tour des résultats nationaux. Nous avançons ci-après les statistiques du CEPE et du BEPC. Les 4 écoles primaires Rainisoalambo et des 4 collèges en rapport avec les résultats nationaux.

Tableau 10 : RAPPORT DES RESULTATS AVEC CEUX DE LA NATION

Année scolaire CEPE BEPC Ecole 2001 2002 2003 2004 2005 2001 2002 2003 2004 2005 Soatanana 97 75 91 92 56 - 22,66 45,45 78,84 79,62 Andavamamba 92 38 100 86 100 95 11,11 69,56 53,84 44,11 Imerintsiatosika 43 57 60 57 74 6,66 22,22 22,22 60 26,66 Prim : Marosoa 80 70 100 30 48 80 45 88,88 45,45 16 Col : Iavinomby Madagascar 63,5 49,1 62,2 59,7 72,7 50,1 33,9 40,4 50 39,2

Source : Chaque EPR et CPR Service des examens MENRS

Pour le CEPE, les résultats des EPR sont en général largement supérieurs aux résultats nationaux. Sauf en 2001, le résultat du collège d’ Imerintsiatosika est largement inférieur au résultat national comme le résultat du collège d’Andavamamba en 2002 et du collège de Marosoa en 2004 et 2005. Pour le BEPC, outre que les résultats catastrophiques de l’année 2002, année du soulèvement populaire, les résultats des EPR sont au voisinage des résultats nationaux qui ont des taux de réussites justes moyens ou en dessous de la moyenne. Les résultats du collège d’Iavinomby Vohibola de l’année dernière et les résultats du collège d’Imerintsiatosika en 2001 sont largement inférieurs à ceux de la nation.

Malgré ces résultats assez bien des EPR, elles ne sont pas encore reconnues par les cibles car elles n’occupent que quelques parties de l’étendue nationale et elles ne recueillent que peu des apprenants.

Tableau 11 : RAPPORT DE L’EFFECTIF AVEC CELUI DU PAYS

Cycle Effectifs des Effectifs des élèves Effectif Rapport avec les Rapport avec élèves des EPR des écoles privées national écoles privées l’effectif national Primaire 4616 681700 3597800 0,68% 0,13% Collège 2199 204900 486300 1,07% 0,45% Lycée 60 52600 166600 0,11% 0,04%

Source : Chaque EPR, CPR et MENRS

En regardant ces effectifs et leurs rapports avec ceux des toutes écoles privées et leurs rapports aux effectifs nationaux les EPR ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan. Malgré les efforts à l’amélioration des résultats, leurs connaissances demandent une lapse de temps. Après avoir beaucoup plus des jeunes sortants et des élites, les EPR peuvent être reconnues dans la scène nationale

7.2.3. La constitution des écoles FRAM

Les écoles Rainisoalambo enclavées dans des petits coins des petites communes très éloignées ont aussi des problèmes des concurrences. Elles sont menacées par les écoles FRAM 25 organisées par les parents d’élèves non membres de l’Eglise FFSM. Les problèmes se situent au niveau des enseignants car en plus des participations des parents d’élèves, les enseignants de ces écoles bénéficient aussi des aides étatiques environ 50.000 Ariary par le programme « Education pour tous ». Les apprenants ne sont pas menacés car ces deux écoles ont même objectifs : favoriser les pauvres, les orphelins et récupérer les élèves qui abandonnent et solutionner les enfants qui ne peuvent pas aller dans de lieux plus loin.

Les enseignants des EPR ont tendance de conquérir les places des enseignants FRAM 26 . Les écoles privées Rainisoalambo risquent alors de perdre leurs enseignants qui ne bénéficient que 30.000 Ariary par l’allègement offert par l’Etat et leur salaire mensuel qui ne dépasse pas 50 000 Ariary. Alors devenir enseignants FRAM, ils sont possible d’avoir plus des apprenants c'est-à-dire avoir beaucoup plus en nombre des parents d’élèves qui doivent payer des participations. Par conséquent, ils ont plus avantageux dans les écoles FRAM que de rester aux EPR.

25 : Ecole créée par les associations parents d’élèves dans les zones privées des écoles primaires publiques en assurant les salaires des enseignants par leurs propres moyens 26 : Enseignants FRAM : enseignants engagés par les parents d’élèves pour assurer les enseignements de leurs enfants

Pour finir cette partie, nous avons rappelé que les EPR rencontrent des problèmes dans les domaines pédagogiques, administratifs, sociaux et financiers. Mais ces derniers problèmes sont les plus gros et fondamentaux, ces différents problèmes méritent de donner des sérieuses solutions que nous voulons avancer dans la partie suivante.

PARTIE III : LES SOLUTIONS PROPOSEES

Devant les multitudes des problèmes que nous avons traités précédemment, nous avons l’intention d’apporter des solutions efficaces et adéquates à chaque domaine des problèmes. Nous avons l’intérêt d’expliquer successivement dans les quatre sous parties suivantes les propositions des solutions dans les quatre domaines à savoir : pédagogique, administratif, financier et social. Ces différentes propositions méritent des applications expérimentales dans les EPR à titre pilote du choix.

CHAPITRE VIII Solutions Pédagogiques

Face aux problèmes pédagogiques énoncés dans la première sous partie de notre deuxième partie intitulée les problèmes des EPR, nous avons proposé comme solutions correspondantes à ces faits les propositions suivantes : l’amélioration du cadre éducatif, le perfectionnement de la qualité d’enseignement, et la valorisation des apprenants. Chaque proposition demande à son tour une étude sérieuse pour assurer la possibilité de sa réalisation.

8.1. Amélioration du cadre éducatif

L’éducation des jeunes demande un cadre éducatif normalisé. Une école doit comprendre des bâtiments scolaires contenant des salles de classes décorées, bien aérées, assez entendues pour que les élèves peuvent sentir à l’aise. Elle doit comprendre des bâtiments administratifs contenant les bureaux des personnels bien équipés pour faciliter leurs travaux et les

salles réservées aux bibliothèques et aux salles d’informatiques. Pour les collèges et le lycée elle doit comprendre aussi des bâtiments spécialisés à part réservés aux différents laboratoires à savoir le labo de langues, le labo de chimie, le labo de physique et le labo des sciences. Les toilettes et les eaux sont en premier lieu pour tous les cycles car elles sont très nécessaires. La cour de jeux assez large est utile pour la récréation. Le terrain de sport bien aménagé et bien équipé doit contenir des différentes terrains de divers disciplines. Des plantes fleurissantes ou des plantes fruitières sont aussi nécessaires pour embellir ce cadre éducatif.

Or tout cela coûte des fortunes et sa réalisation demande de temps. Des coopérations avec les bailleurs de fonds et des créations des budgets permanents sont conseillées.

8.1.1. Les coopérations avec des organismes internationaux et des organismes privés

Du point de vu création et du point de vu équipement nous avons convaincu que pour avoir un meilleur cadre éducatif, des aides venant de l’extérieur sont importants comme les aides étatiques, les aides des partenariats et les aides des organismes financiers en coopération avec l’Etat ou autres. Les dépenses pour les infrastructures scolaires ne sont pas supportées par les membres de l’Eglise uniquement. Ils trouvent des difficultés et des problèmes pour cette réalisation.

Or nous avons déjà dit précédemment que les coopérations avec les autres organismes s’avèrent difficile pour les Eglises FFSM. Les dirigeants de l’Eglise ne laissent jamais leurs membres de conclure des contrats envers des organismes financiers quelconque sans demander l’avis du siège. Mais en tant que responsable de la création d’une école, les membres de la commission locale doivent agir de bon père de famille pour l’administration de leurs écoles. Le siège devait laisser les affaires des écoles aux propres gestions de la commission locale. Il n’intervient qu’au moment où cette commission demande de coup de main. L’ingérence du siège perturbe la motivation et la volonté du membre car en général le commission locale et le siège ont de point de vu divergent.

La commission a la responsabilité de chercher d’autres moyens pour avoir ce cadre éducatif normalisé, acceptable et adéquate aux évolutions pédagogiques et psychologique des élèves. Le siège doit se présenter comme un bon exemple devant toutes les EPR dans tous les domaines. Son conseil sur la demande d’aide est utile pour toutes les commissions existantes. Mais nul ne peut contraindre les commissions locales d’accepter ou de refuser telle ou telle aide venant de tel ou tel organisme ou de contracter tel ou tel contrat. Elle est libre de chercher les ressources

parallèles aux ressources déjà existantes pour but de percevoir beaucoup plus d’argent au service de l’école.

Mais devant cette norme de cadre éducatif, les EPR ont leurs spécificités : ce sont l’existence d’une Eglise ou une chapelle au sein de l’école pour que les élèves puissent faire célébrer des messes à tous les circonstances importantes de l’histoire de l’Eglise et l’histoire des écoles. Ce cadre éducatif doit aussi comprendre de jardin pour pouvoir faire des activités agricoles pour le développement de l’école. De plus les responsables des EPR doivent aussi faire un plan de cadre éducatif pour toutes les écoles pour pouvoir les uniformiser car l’uniformité est parmi les objectifs des écoles.

Nous avons aussi avancé que ce n’est pas la construction des infrastructures seulement que les écoles doivent avoir des aides mais aussi sa réhabilitation et son amélioration. Mais avant de demander une aide, c’est très important d’avoir un budget permanent relatif à cet effet.

8.1.2. Budget permanent relatif aux réhabilitations et aux améliorations du cadre éducatif

En générale la construction d’une école est à la portée du membre de l’Eglise car quelques années avant cette construction, le membre commence à se préparer de prendre en main les travaux. Il est donc prêt de faire face aux dépenses. Les problèmes ne se posent que quelques années après le fonctionnement de l’école. Les faits de la faire entretenir, de la réhabiliter et de l’améliorer sont difficiles pour les membres qui sont déjà occupés par les entretiens des personnels. Dans la plus part du temps, les membres ne prévoient pas les dépenses pour la réhabilitation et les améliorations du cadre éducatif. Ils ne pensent pas aux amortissements et aux usures des matériels qu’ils doivent changer ou qu’ils doivent apporter des entretiens.

Nos propositions des solutions sont basées sur la constitution d’un budget permanent au sein de l’Eglise en même temps que la création des écoles. Au moment de la construction, il est mieux de créer des différentes activités qui deviendront après des ressources permanentes pour le budget de l’école. Les commissions doivent prévoir les différents entretiens et la réhabilitation possible par un planning. Ce planning contient tous les périodes prévus aux travaux exigés. Disons que chaque décennal, les commissions réhabilitent les bâtiments. Elles colorent les salles de classes à la demande et le tableau noir chaque année. Les matériels scolaires sont contrôlés à chaque fin

d’année scolaire. Les commissions font des efforts durant les vacances de les reconstituer pour que les élèves commencent sans problème la nouvelle année scolaire. Avec ce budget permanent et ce planning, les commissions peuvent travailler tranquillement sans demander l’avis du membre de l’Eglise par une réunion spéciale. Nous avons vu que parfois les travaux d’amélioration du cadre éducatif semblent assez grands. Dans ce cas les commissions doivent faire appel à des aides de tierces personnes. L’extension de l’école par une addition d’un cycle ou par une augmentation des effectifs demande une nouvelle construction. Ce n’est pas le cadre éducatif seulement qui nécessite une amélioration mais la qualité d’enseignement la demande aussi.

8.2 Amélioration de la qualité d’enseignement

Nous avons déjà dit précédemment que la qualité d’enseignement dépend de la qualité d’enseignants et le contenu du programme scolaire. L’amélioration de la qualité d’enseignement demande alors l’amélioration de la qualité d’enseignants et l’amélioration du contenu en fin d’avoir de meilleurs résultats.

8.2.1. L’amélioration de la qualité d’enseignants

La qualité des enseignants dépend de leur niveau intellectuel et leur formation acquise. Chaque enseignant peut donc améliorer sa qualité par des études et des formations. Mais il n’arrive pas à les faire si les responsables de son école ne lui permettent pas. Pour que l’école ait en succès, les responsables doivent tenir compte les besoins en formation et en étude de leurs personnels.

8.2.1.1 Les épanouissements par des études

Les responsables d’une école doivent laisser leurs personnels de s’épanouir. Ils accordent des permissions et de congé pour la préparation à un examen. Du début de l’année, ils doivent reconnaître les enseignants qui voulaient faire des examens académiques. Ils organisent avec des autres institutions des cours de soir ou des cours accélérés.

L’obtention des diplômes surtout des diplômes professionnels doit considérer par les responsables. Ces diplômes ont conséquences sur les travaux des personnels. C'est-à-dire sur les

résultats de l’école. Alors les personnels méritent des récompenses : primes ou augmentation des salaires. Ces récompenses motivent les enseignants de s’épanouir sans cesse.

Mais les études ne sont pas toujours pour buts d’avoir des diplômes, les études personnelles sont faites pour réactualiser les connaissances. Il y a toujours évolutions dans tous les domaines des connaissances que les enseignants devront dépasser. Pour bien enseigner il est donc nécessaire de se renouveler par des études

8.2.1.2. La professionnalisation par des formations

Pour devenir enseignants professionnels des formations sont nécessaires. Les enseignants doivent considérer les formations organisées par le ministère tutelle. Les journées pédagogiques faits par bimestre sont les premières formations pédagogiques obligatoires pour les enseignants. Quelque soient l’ordre de jour les activités de ces journées sont intéressantes. Les journées apportent des nouveautés aux enseignants.

En plus de ces journées pédagogiques, les enseignants doivent profiter les formations organisées par des organismes internationaux comme l’UNICEF, l’UNESCO, le PAM… Ils doivent s’intéresser à toutes formations profitables organisées par les partenariats de l’Etat comme le CRESED ou le CRESAN. Quelque soit l’objectif et la nature des formations : éducation sanitaire, éducation nutritionnelle, renforcement pédagogique, introduction de nouvelles approches ; les enseignants ont toujours intérêts d’assister aux différentes formations.

Outre que ces formations planifiées, les enseignants doivent s’auto former par des lectures des différents livres. Ils peuvent aussi participer aux différentes formations académiques existantes comme les écoles Normales de Niveau I, les instituts Nationaux de Formation Pédagogiques, les Ecoles Normales Supérieures…. ou de participer aux formations organisées par des écoles de formations privées. Les responsables de l’école doivent tenir compte les besoins en formation des enseignants. Ils doivent les laisser faire en offrant leurs droits respectifs. Les responsables ont aussi les devoirs de faire connaître les différentes formations existantes pour que les enseignants puissent choisir celles qu’ils voulaient fréquenter parmi celles que les écoles ont besoins. Enfin, les responsables doivent prévoir les vacances de poste possibles durant les formations des personnels. Mais pour bien faire cette amélioration de la qualité des enseignants, les formations des conseillés pédagogiques et des inspecteurs sont primordiales. L’insuffisance des formateurs au

sein de la Direction Nationale rend difficile les formations des enseignants. Les responsables des écoles privées Rainisoalambo ont le devoir de sensibiliser leurs enseignants de participer aux concours pour le recrutement des conseillés pédagogiques et des inspecteurs. Ils ont aussi les responsabilités d’engager les frais d’études des enseignants car à la sortie de l’école les personnels sont engagés au sein de cette direction pour pouvoir faire de suivi et les encadrements. La formation de formateurs est la clé de l’amélioration de la qualité d’enseignants.

8.2.2. Amélioration du contenu

Le programme des EPR est inspiré à la fois par le programme ministériel et par la Bible. La Direction Nationale FFSM fait une adaptation à ces deux sources et constitue le programme. Elle laisse tomber la transmission de connaissances non-conforme aux valeurs religieuses.

Mais pour avoir des apprenants d’égales valeurs avec ceux des autres écoles il faut respecter le programme du ministère. Conforme ou non aux valeurs religieuses, les apprenants ont droits de les connaître. Les enseignants ont devoirs d’éclairer les esprits des élèves car les élèves ont droits de connaître les biens et le mal de la vie. Les enseignants doivent aussi actualiser le programme en l’adaptant aux réalités et aux nouveautés.

Pour bien gérer l’emploi du temps, l’introduction des valeurs religieuses dans le programme demande une prudence. Elles doivent récapituler et ajuster dans les matières correspondantes comme le civisme et la morale. L’éducation religieuse est réservée aux classes de Dimanche. Enfin, il faut introduire dans le programme les activités récréatives et amusantes. Les responsables doivent créer des activités para scolaire pour combler les manques dans la socialisation des élèves et pour accomplir les connaissances obtenues par les activités scolaires.

8.2.3. Amélioration des résultats

Les résultats des EPR sont acceptables en général. Ils sont moyens. Mais les résultats sont la preuve de la qualité d’enseignement. L’amélioration de la qualité d’enseignants et l’amélioration du contenu entraînent automatiquement l’amélioration des résultats. Réciproquement pour augmenter les taux de réussite, les responsables doivent faire des efforts sur les améliorations des conditions des enseignants et leurs qualités.

Nous avons remarqué du point de vu résultats que les écoles primaires Rainisoalambo ont déjà de meilleur résultats. Les résultats des collèges et du lycée sont parfois médiocres. Alors ce sont dans les collèges et dans le lycée que les améliorations sont nécessaires et importants.

Enfin pour avoir ces meilleurs résultats, le siège doit laisser les commissions locales de travailler tranquillement sans faire des immuliations et des ingérences. Mais il ne fait que de leurs soutenir.

8.3. Amélioration de la qualité des apprenants

La finalité des EPR est d’avoir des apprenants de qualités qui méritent le troisième millénaire à leurs sorties de l’école. Pour arriver à cette finalité, des reformes au sein du programme sont nécessaire, les EPR ne peuvent pas s’échapper à l’informatisation de l’enseignement. Cette informatisation concerne à la fois les enseignants que les apprenants. Les enseignants doivent capables d’utiliser l’informatique au sein de leurs travail. Les apprenants à leur tour doivent aussi capables de manipuler l’ordinateur car la société de notre temps demande des agents de développement moderne et compétent. Les connaissances et pratiques des plusieurs langues sont aussi importantes devant l’inévitable mondialisation et devant l’exécution des objectifs religieux ; l’évangélisation mondiale. L’introduction des certaines matières sont donc indispensables. L’informatique les langues, les arts, les sports et les loisirs deviendront obligatoires si les écoles veulent réussir.

De plus, il faut créer des esprits de compétitivité et les esprits de créativités pour pouvoir faire course à la concurrence. Sans ces esprits, les connaissances offertes aux apprenants restent inutiles et nous avons des instruits non productifs. Les jeunes baissent leurs mains et elles entendent ce que l’Etat leur propose. Dans la vie religieuse, ces jeunes restent toujours improductives et deviendront charge du pays. Or notre pays en tant que pays pauvre en voie le développement cherche des jeunes diplômées responsables et compétentes qui participent à son développement rapide durable en pratiquant ceux qu’elles obtiendraient à l’école et les élargissements par leurs propres créativités.

CHAPITRE IX Solutions Administratives

Sur le plan administratif, la charte des EPR mérite une rénovation, elle comporte l’organigramme assez flou qui nécessite des éclaircissement et des détails, il est mieux d’apporter des explications sur les rôles de chaque hiérarchie d’organisation et leur responsabilité respective pour qu’il n’y ait plus d’ambiguïté et pour éviter les abus. En fin, pour pouvoir utiliser et respecter cette charte, et pour la bien interpréter, des formations et des informations administratives sont nécessaires.

9. 1. Réorganisation de la charte des EPR

La réorganisation de la charte des EPR demande une reforme sur l’organigramme d’administration. Cet organigramme réformé mérite une explication profonde concernant les rôles et les responsabilités de chaque branche en fin de pouvoir avancer sa valeur administrative.

9.1.1. Propositions de nouvel organigramme de la charte

Schéma 3 : ORGANIGRAMME PROPOSITIONNEL

MENRS ONEP SIEGE RAIAMANDRENY

DIRECTION COMMISSION IRAKA NATIONALE CENTRALE

DREN DIRECTION COMMISSION REGIONALE REGIONALE PASTEUR

MPIANDRY

CISCO REPRESENTANT COMMISSION LOCALE LOCALE DIACRES

MEMBRES ZAP DIRECTEUR ECOLE

ORGANIGRAMME HIERARCHIE DELA HIERARCHIE HIERARCHIE MINISTERIEL DIRECTION NATIONALE D’ADMINISTRATION RELIGIEUSE

9.1.2 Rôles et responsabilités de chaque hiérarchie

9.1.2.1. La hiérarchie religieuse

Le Raiamandreny préside l’association FFSM au siège. Il dirige les élus appelés Iraka et leurs familles. Il délègue son pouvoir aux élus qui deviendraient ses représentants aux circonscriptions religieuses où ces derniers font leurs missions de partager et de propager les évangiles, le Fampianarana et les programmes d’actions au développement de la religion aux fidèles. Le Raiamandreny occupe donc par l’intermédiaire des élus les fidèles sous la direction mutuelle de leur Pasteur, les Mpiandry, et les Diacres. Du Raiamandreny au membre de l’Eglise est donc l’hiérarchie religieuse qui a des rôles sociaux et financiers. Elle assure l’élargissement de la religion et ses actions au développement. Dans le cadre de l’éducation, cette hiérarchie occupe les constructions des écoles et assure les paiements des personnels. Les membres de L’Eglise ont les devoirs de chercher tous les moyens possibles d’obtenir des ressources financières permanentes ou non permanentes pour pouvoir bien fonctionner les écoles, les membres proposent de projets d’actions et les avancent au sein de la commission locale car ils ont membres d’office à cet organe délibérant de base.

9.1.2.2. La hiérarchie d’administration

La commission locale jusqu’au siège sont la hiérarchie d’administration. Les différentes commissions assurent les administrations des écoles avec la collaboration de la hiérarchie de la direction nationale .Cette hiérarchie d’administration règle administrativement les affaires au sein de l’ école :recrutement des enseignants ,paiements de salaires ,coopérations avec des organismes étatiques ou privés ,versement de cotisation au CNaPS ,constitution des dossiers administratifs des écoles .Les différentes commissions assurent aussi l’ exécution des décisions rendues par le siège Le siège constitue la politique générale des écoles et délimite les objectifs ,buts et finalité de l’enseignement.

La commission locale a un bureau permanent qui doit contenir des techniciens de l’enseignement et des techniciens d’administration pour faciliter les résolutions des problèmes et les décisions à prendre .Elle travaille pour le compte d’une seule école. Par contre ,la commission régionale a comme membre le membre du bureau permanent de la commission locale. Elle a aussi

son propre bureau permanent qui travaille au sein des écoles voisines dans une région bien déterminée. Le membre du bureau permanent doit aussi contenir des techniciens pour les même raisons .La commission centrale travaille au sein de la nation .Elle est un organe délibérant du siège. Son membre est des élus techniciens ou à défaut de simple technicien .Cette proposition demande la participation des techniciens aux affaires religieuses car les membres de la commission centrale devraient des élus résident au siège. Le Raiamandreny en tant que planificateur et décideur au niveau du siége doit aussi recevoir des informations et des formations administratives pour qu’il soit au courant de la situation des problèmes et de plus pour qu’il soit capable d’avancer des solutions. Le Raiamandreny et le membre de la commission centrale participent vivement aux décisions des actions au développement. Mais durant l’exécution du plan d’action, ils n’ont que le rôle de superviseur et n’interviennent qu’en dernier sort.

9.1.2.3. La hiérarchie de la Direction Nationale

La Direction Nationale est le représentant des EPR au sein du ministère .Elle assure les relations administratives avec le ministère tutelle et avec les autres écoles privées .La direction nationale assure l’obtention des autorisations d’ouvertures des écoles et les autorisations d’enseigner des enseignants .Elle participe aussi à la constitution du programme scolaire avec le Raiamandreny et la commission centrale .Elle organise des différentes formations administratives et pédagogiques par un planning annuel .Elle assure aussi les informations et les relations entre les écoles. Pour bien faire ces rôles de formateurs et informateurs, les membres de cette direction doivent des techniciens des enseignements : conseillés pédagogiques et inspecteurs de l’enseignement ou techniciens d’administrations. Ses représentants régionaux et locaux doivent aussi avoir ces qualités exigées .Ces membres méritent des salaires ou à défaut des aides à l’exécution de leurs travaux .Ils méritent aussi des aides matérielles comme des voitures ,des motocyclettes ou des bicyclettes pour pouvoir faire des déplacements dans toute l’île car des motivations sont indispensable pour les personnels .La direction nationale participe aux décisions du siége et donne son avis aux propositions des différentes commissions .La direction nationale reçoit les aides financières et matérielles venant de l’Etat et des autres organismes .Elle les gère et distribue aux écoles bénéficiaires .Elle sensibilise les écoles de bien faire la demande des aides et dirige les constitutions des dossiers .

9.1.3. La valeur de cette charte

Après avoir vu l’explication des rôles et responsabilités de chaque hiérarchie d’organisation d’administration des EPR, nous avons confirmé que la charte de ces écoles ont une valeur administrative. Car en plus de la connaissance de ces rôles et responsabilités, elle nous donne des idées sur les objectifs, buts et finalité de ces écoles. En plus, elle montre en détail l’organigramme de l’organisation d’administration des écoles. Par cette charte, les personnels et les enseignants des EPR savent ceux qu’ils doivent faire et les obligations leurs attendent. Les règlements intérieurs des enseignants et des apprenants de chaque école doivent inspirer à partir de cette charte qui essaye de donner aux écoles l’uniformité et l’égalité. Par cette charte, chaque responsable peut éviter les abus des autres. Il peut aussi éviter les négligences et les désengagements des irresponsables. Il est donc nécessaire de faire connaître au public cette charte pour que chaque entité soit obligée de la respecter et de la suivre.

9.2. Proposition de planning de formations et informations administratives

La direction nationale réalise un planning annuel des formations et informations administratives selon les moyens disponibles. En dehors du planning ministériel organisant des formations administratives ou pédagogiques la direction nationale ajuste son programme des formations au calendrier annuel des écoles privés Rainisoalambo . Mais il est possible de réaliser des formations et informations à distance par les moyens de mass media.

9.2.1. Information et formations par planning annuel

La direction Nationale publie le calendrier des formations administratives et pédagogiques des enseignants et le calendrier des entretiens des commissions locales avec le calendrier scolaire des écoles. A chaque début d’année scolaire, les personnels des écoles et les commissions locales ont eu connaissance leur date de formations. Chaque entité de l’école a donc le temps de se préparer et ayant la possibilité d’approvisionner pour les accueils des représentants de la direction nationale : conseillé pédagogique ou inspecteur de l’enseignement ou agent d’administration ou de simple formateur.

La direction nationale peut aussi faire des circulaires par trimestre ,par exemple ,pour informer les personnels et les bureaux permanents de la commission locale concernant les nouveautés administratives, les réalités saisonnières, les dates limites des obligations comme le

versement de cotisation au CNaPS. Ces circulaires ont pour but de faire au courant les agents des EPR aux réalités administratives ou de leur faire rappeler

9.2.2. Information et formation à distance

Face à la mondialisation et à la modernisation des enseignements, les EPR ont intérêt d’organiser une émission radiophonique ou/et une émission télévisée ou/et une implantation de site Internet pour pouvoir faire des informations et des formations à distance. Pour les enseignants et les commissions de la brousse une émission radiophonique résout leurs problèmes. Pour eux les revues religieuses peuvent leurs aider. Pour les villes et les districts qui ont des réseaux, une émission télévisée et de site Internet répondent à leur demande. Une installation de radio privé, des implantations de télévision FFSM et des instaurations de site Internet sont importantes si l’association FFSM a les possibilités de les faire. Ce sont de projet à long terme de l’amélioration des communications et l’amélioration des formations.

CHAPITRE X Solutions Financières

Les solutions financières ont pour buts de trouver des ressources financières permanentes et régulières pour qu’elles deviendraient de véritables solutions pour les écoles. Pour pouvoir solder les dépenses des écoles, elles doivent avoir des recettes suffisantes pour les combler sans espérer et sans réaliser de bénéfice. De plus pour pouvoir faire face aux problèmes financiers, les Eglises devraient créer un budget réservé au fonctionnement de l’école sans atteindre la participation de l’Etat.

10.1. Une école à but non lucratif

Une école à but non lucratif ne signifie pas que son enseignement est gratuit. Ceci veut dire seulement que l’école n’a pas le but de réaliser de bénéfice. Les recettes règlent ses dépenses. Les recettes d’une école peuvent être les participations des apprenants, leurs parents et les recettes issues des activités productives effectuées par la population scolaire. En principe et pour une école boite commerciale, ces participations des apprenants sont largement supérieures aux dépenses des écoles. C’est à dire les salaires des personnels et enseignants et les dépenses pour le fonctionnement de cette école. Or les EPR visent les orphelins et les pauvres. Elle transmet aux élèves l’obligation des œuvres de bienfaisance. En combinant ces deux objectifs des écoles, nous

pouvons affirmer que les participations actuelles des apprenants méritent des augmentations et les écoles elles même doivent chercher des ressources permanents pour les régler.

10.1.1. Participation proportionnelle au coup de la vie

En général, les participations des élèves dans les EPR sont très basses. Aux écoles primaires, elles sont inférieures à 800 ariary. Aux collèges et au lycée elles ne dépassent pas 6000 Ariary. Mais dans les autres écoles privées, les écolages aux écoles primaires varient entre 3000 Ariary et 10000 Ariary et aux collèges ces écolages atteignent 20000 Ariary. Les écoles publiques ont le même régime que les EPR car pour eux les parents d’élèves aux écoles primaires doivent 2000 Ariary par an environ 200 Ariary par mois. Les parents doivent aux collèges 10000 Ariary par an ou moins de 1000 Ariary par mois.

Or devant la hausse du coup de la vie et devant l’augmentation annuelle de salaires des fonctionnaires, les enseignants des EPR réclament aussi des augmentations. Pour leur satisfaire, les responsables doivent faire augmenter les participations des élèves. Ils doivent laisser tomber l’application des conditions d’obtention des allégements pour les écoles primaires. Ils appliquent de régimes égaux pour les écoles primaires, les collèges et le lycée.

Si nous avons fait une comparaison entre le cas où les écoles appliquent les conditions d’obtention d’allégement et le cas contraire, nous avons trouvé qu’il est mieux d’abandonner les allègements. Prenons comme exemple une école primaire qui contient cinq classes à 40 élèves chacune. Le responsable de l’école limite la participation d’un élève au moins de 800 Ariary pour avoir 30000 Ariary par chaque enseignant. Il obtient 150000 Ariary contre 160000 Ariary pour cinq enseignants. Alors chacun touche 62000 Ariary. Mais si cette école laisse tomber les allègements et applique par exemple une participation unique de 3000 Ariary seulement par élève, elle obtient 600000 Ariary pour cinq enseignants dont chacun a 120000 Ariary deux fois plus que dans le premier cas. En considérant les pauvres et les orphelins, le salaire d’un enseignant tombe environ 100000 Ariary. En un mot, nous avons dit qu’il est mieux d’augmenter les écolages.

10.1.2. Les créations des ressources permanentes au sein de l’école

Pour augmenter les recettes de l’école, des activités productives sont possibles à réaliser au sein de l’école. Des spectacles organisés par les enseignants, les élèves et les parents d’élèves peuvent faire par trimestre. Des ventes expositions, des rencontres sportifs et des activités rémunératrices d’argents peuvent organiser durant les jours fériés .Les jardinages et les broderies sont des valeurs religieuses pouvant engendrer de l’argent.

Les argents obtenus par les activités productives sont utilisés dans le fonctionnement de l’école soit dans l’amélioration du cadre éducatif soit dans le règlement du salaire des enseignants. Ces activités sont à la fois des activités récréatives et des activités rémunératrices d’argents.

10.2. Budget spécial de l’Eglise pour l’ école

Nous avons déjà dit précédemment la nécessité d’un budget spécial de l’Eglise réservé à l’école. Nous avons avancé aussi les sources possibles de ce budget. Mais dans ce paragraphe, nous voulons insister sur leurs fréquences, leurs régularités, et leurs durabilités.

10.2.1. Les participations mensuelles des membres

Les membres doivent verser mensuellement leurs participations. Ce versement mensuel a pour double objectif. Le premier objectif concerne les membres. Le paiement de leurs quotes-parts est allégé .Ce versement mensuel facilite alors leurs paiement. Le deuxième objectif vise les enseignants. Les participations versées par mois règlent le salaire des enseignants. Il n’y a plus donc des salaires arriérés.

10.2.2. Les offrandes hebdomadaires et les offrandes occasionnées

A chaque Sabbat, les membres offrent des offrandes dans la rubrique construction. Les Diacres les encaissent et ils les versent par mois au trésorier de l’école. Les offrandes occasionnées ont lieu durant les fêtes de l’école ou durant la réunion annuelle de la commission centrale par organisation des membres. Elles peuvent aussi être organisées par les parents d’élèves, ou par les enseignants eux-mêmes. Les organisateurs font vendre aux en chers les offres en nature. Les organisateurs versent les sommes dues au trésorier du bureau permanent de la commission en cause pour qu’il puisse les encaisser dans le budget de l’école.

10.2.3. Les ressources permanentes communes pour tous

En imitant le Siège, chaque école doit avoir des rizières et des jardins à cultiver. Elle doit avoir de terrain à bâtir pour construire des maisons allouées. S’il y a une possibilité, des activités commerciales sont nécessaires pour réaliser de bénéfice. Ces différentes ressources sont permanentes et communes pour tous. Les responsables de l’école versent des argents au trésorier du

bureau permanent de la commission locale et ce dernier les encaisse au budget de la commission centrale.

10.3. Participation de l’Etat

L’Etat doit faire un traitement égal pour toutes les écoles publiques et privées de la nation. Il est tenu d’apporter des aides matérielles et financières afin de soutenir les écoles et si possible des aides en ressources humaines sont importantes.

10.3.1 La nécessité des aides matérielles et financières

Les aides matérielles et financières sont importantes surtout pour les petites écoles en voie de développement. L’Etat doit leur offrir de faveur pour qu’elles puissent rattraper les autres. Par ces aides, des bâtiments, des matériels scolaires, des tenus vestimentaires ont de même qualité pour tous. Elles essayent d’uniformiser les écoles. De plus, elles ont pour buts d’assurer la subsistance des écoles en régression et de diminuer leurs fermetures .L’Etat doit considérer les écoles privées en même titre que les écoles publiques en distribuant les aides matérielles comme la distribution de tables bancs, la construction des bâtiments, les distributions des matériels didactiques et des supports pédagogiques.

Nous avons accepté que les écoles primaires soient prioritaires et fondamentales. Mais l’Etat doit aussi considérer les collèges et les lycées publics ou privés pour qu’il y ait continuation d’assistance et diminution d’abandons. La distribution des kits scolaires, le paiement des frais généraux, la distribution de tenu sont applicables aux collages et aux lycées. L’Etat doit regarder les enseignants car ce sont eux qui assurent le bon fonctionnement des écoles. Sans les enseignants, les écoles doivent fermer et elles rejettent les élèves. Les enseignants sont donc mérités des aides matérielles comme financières : allègement sans condition des écolages mais d’effectif, kits pédagogiques, tenus vestimentaires. En résumé, la population scolaire des écoles publiques et privées mérite des aides matérielles et financières.

10.3.2. Les aides en ressources humaines

L’Etat par l’intermédiaire de ministère tutelle offre des aides en ressources humaines. Ces aides sont effectuées en biais de formation des enseignants. Le ministère envoie ses inspecteurs ou ses formateurs ou ses encadreurs au sein des écoles privées, y compris les EPR pour exécuter les plannings des informations.

Mais il est possible de créer des aides en enseignants conditionnés des effectifs outre que les allègements .Car les obtentions des allègements sont équivalentes aux aides en ressources humaines .Le ministère met un critère sur des effectifs et de résultat .Prenons par exemple une école primaire privée qui atteint un effectif plus de quatre cent élèves et qui a un résultat annuel au C.E.P.E plus de quatre vingt pour cent .Cette école bénéficie gratuitement des enseignants fonctionnaires à titre de missionnaire chargé de cours à son niveau. L’évolution de la situation peut lui favoriser d’avoir de double ou de triple de missionnaire. Ce régime peut adapter aux collages et au lycée. Cette dotation en ressources humaines motive les responsables de continuer leurs efforts sur l’amélioration de l’enseignement.

CHAPITRE XI Solutions Sociales

Les solutions sociales essayent de résoudre les problèmes sociaux sur l’introduction des valeurs religieuses à l’école sur les critères des enseignants. Elles essayent aussi d’apporter des moyens efficaces sur la course à la concurrence.

11.1.Religion base de l’existence de l’école

Nous savons que les écoles privées confessionnelles sont existées par la volonté d’une religion quelconque. Cette religion utilise ses écoles comme moyen efficace pour sa propagation et son extension. Il est donc nécessaire d’expliquer les objectifs des écoles à la population scolaire et de leur sensibiliser de les atteindre en acceptant les critères exigés.

11.1.1. Explication des objectifs

Les responsables des écoles doivent faire le nécessaire pour expliquer les objectifs des écoles et leurs raisons d’existence. Ils doivent expliquer aussi la prééminence des valeurs religieuses et la primauté de l’éducation. Ils donnent les raisons d’introduction des valeurs religieuses dans le programme des EPR .Les écoles sont au service de la religion Elles font des efforts pour convaincre petit à petit les apprenants gentils de se convertir en chrétien Elles font aussi le nécessaire pour éduquer leurs enfants de se conformer aux règles bibliques .La combinaison de ces valeurs supérieures avec les objectifs des écoles va donner les critères des enseignants et les caractéristiques des apprenants.

11.1.2. Sensibilisation de la population scolaire

Les responsables des EPR ont les obligations de sensibiliser la population scolaire de respecter volontairement les règles religieuses et de les appliquer quotidiennement. Cette sensibilisation demande une sérieuse éducation religieuse à l’école. Mais cette éducation ne perturbe pas l’emploi du temps des élèves et ne gâche jamais le planning des enseignants .Les enseignants et les apprenants sensibilisent à leurs tours leurs proches.

11.1.3. Critères des enseignants et caractéristiques des apprenants

Pour avoir une bonne éducation religieuse à l’école, les responsables doivent mettre des critères très sévères pour les recrutements des enseignants concernant la foi et la religion. Nous avons respecté la diversité au sein de la religion et la laïcité des institutions. Nous avons accepté et respecté de plus la liberté de religion et la liberté des expressions. Mais en tant qu’une institution religieuse, les écoles ont droits de sauvegarder leur religion et elles ont droits de la propager. Alors les responsables exigent aux candidats(enseignants ou apprenants) des actes et des certificats religieux comme les actes de baptême, le certificat de la première communion, le certificat de la confirmation…pour qu’ils sont assurés d’être religieux afin de faciliter les transmissions des valeurs religieuses en classes.

Ces critères des enseignants ont pour buts d’avoir des apprenants des caractéristiques fiables à l’avenir de la religion. C’est à dire les responsables ont confiances à la subsistance de la religion.

11.2. Course à la concurrence

Les EPR deviendraient concurrentielles si elles ont des égalités avec toutes les écoles privées et publiques .De plus, elles doivent avoir de coopération avec les autres écoles et organismes privés. Enfin, elles doivent mettre en priorité les résultats des examens.

11.2.1. L’importance des égalités

Les égalités sont importantes pour la course à la concurrence. Il est impossible de concourir avec des concurrents des forces inégales .Pour réussir à cette compétition, il faut faire des grandes efforts de se rétablir vite et il faut réclamer les droits en demandant des aides de tiers

personnes .Mais l’Etat a la responsabilité d’équilibrer les concurrents par ses ingérences .Il donne des traitements égaux pour toutes les écoles existantes.

11.2.2. La coopération avec les autres écoles et avec des organismes privés

Les écoles doivent avoir des relations avec les autres écoles ou avec des autres institutions. Ces relations ont pour buts de s’élargir dans tous les domaines. Les contacts avec les tiers peuvent naître des actions d’entraide. Ces relations entraînent aussi des coopérations. Nous avons remarqué que l’isolement des écoles rend difficiles leurs relations avec les autres et bloque leur épanouissement. Par conséquent, elles n’arrivent jamais à participer à la compétition

11.2.3. La priorité des résultats

Les résultats sont la preuve de la situation de l’école. Les spectateurs jugent la capacité de l’école par ces résultats. Par conséquent, les résultats sont prioritaires. Avant d’entamer les diverses améliorations possibles, il faut commencer par les résultats. Mais les résultats sont aussi la finalité de l’école. Les enseignants enseignent les élèves pour réussir à l’examen. .

CONCLUSION

Nous avons l’intérêt de rappeler que les EPR sont des écoles privées confessionnelles dépendantes de l’association chrétienne FFSM. Leur proposition de création était faite un siècle avant notre ère par des inspirations prophétiques d’un élu malagasy dont son nom porte les écoles. Sa conviction aux valeurs de l’éducation pour l’évangélisation lui poussait de se précipiter aux constructions des Eglises et des Ecoles. Mais les situations politiques et les réalités religieuses nationales de ce temps ne lui permettaient pas de les réaliser. Elles ne leur laissent pas d’exister qu’après l’indépendance religieuse un demi siècle ultérieur. Avec les objectifs, buts et finalité de leur fondateur, les anciens sekoly Rainisoalambo ne cessent plus de se multiplier et de se propager dans toutes l’étendue nationale surtout dans les zones enclavées en partant du siège vers les provinces. Construites uniquement par des membres de l’Eglise FFSM, les Ecoles favorisent les pauvres et occupent les orphelins par sa gratuité, occupent aussi les enfants du membre en priorité; et prennent en main les autres jeunes pour leur extension. Des enseignants et des personnels administratifs volontaires ou recrutés par l’une des différentes commissions d’administration des EPR assurent le bon fonctionnement des Ecoles et leur évolution en tout le domaine afin d’obtenir de résultats meilleurs. Les responsables des Ecoles assurent les bons traitements de travailleurs en respectant les lois en vigueurs.

Mais les situations économiques et politiques du pays ont influences sur les situations des écoles. Les problèmes de la nation affectent sur ceux des écoles. Les membres des Eglises sont parmi les citoyens donc ils sont atteint par ces différents problèmes. Et- comme toutes les écoles publiques et privées en activités, les EPR ont des problèmes dans plusieurs domaines : pédagogiques, administratifs, sociologiques et financiers. Ces problèmes sont les bases de la régression des certaines écoles et constituent des freins et des blocages pour leur développement. Les problèmes pédagogiques résident sur les insuffisances des formations et stages des enseignants qui sont déjà insuffisants du point de vue statistique et ils n’ont pas que très peu de matériels

didactiques et des supports pédagogiques à utiliser. Ces problèmes d’insuffisances ont des effets dans le cadre général des enseignements. La qualité des enseignants et la qualité des enseignements déterminent la qualité des apprenants. Les problèmes administratifs se reposent sur le non équilibre de pouvoir entre les différentes hiérarchies existantes dans l’organigramme d’administration un peu flou. En plus l’ignorance de certaines lois et texte ne laisse pas les responsables comme les enseignants d’agir comme il faut. Par conséquent un retard administratif et une violation non volontaire des droits perturbent le développement des écoles. Sur le plan financier, la finalité des écoles, les membres propriétaire de l’école et la manque de budget spécial entraînent des énormes problèmes. Enfin les conflits de religions et les concurrences des autres écoles constituent aussi des problèmes sociaux. Devant ces différents problèmes, les membres de la commission locale comme les membres des différentes commissions existantes ne baissent pas leurs mains. Ils font des grands efforts et font tous les nécessaires pour trouver des toutes solutions possibles sans atteindre les aides des autres. Ils sacrifient tous ce qu’ils ont : leur temps, leur forces, leur ressources et leur talents ; pour remédier ces situations et pour faire face aux problèmes afin de sauvegarder l’une de leur valeur religieuses et l’un des moyens de développement de la religion.

A partir des énormes efforts des fidèles et des membres de commissions que nous avons adapté des propositions des solutions adéquates aux problèmes. Sur le plan pédagogique, l’amélioration du cadre éducatif est importante non seulement pour l’admiration des apprenants mais aussi pour le ravissement des enseignants. Cette amélioration du cadre éducatif doit accompagner de l’amélioration de la qualité d’enseignement pour avoir des enseignants et des apprenants des qualités améliorées. De plus, l’Etat et le Ministère tutelle doivent traiter les enseignants des écoles privées en mêmes pieds d’égalité que les enseignants fonctionnaires. Leurs aides sont indispensables. Les responsables des écoles doivent aussi réclamer ces traitements égaux pour avoir des enseignements modernes concurrentiels.

Sur le plan administratif, la réorganisation de la charte des EPR est nécessaire pour clarifier les ambiguë et pour éclaircir les rôles et les responsabilité de chaque entité afin d’évoquer la valeur de cette charte. En plus de cette réorganisation, des planning de formation et information sont utile pour actualiser les connaissances administratifs des enseignants de la ville comme les enseignants de brousse. L’information et la formation à distance demandent de l’argent et elles doivent aussi attendre le développement de la communication de chaque région. Ce plan d’action peut amplifier les problèmes financiers donc sa réalisation demande une stricte prudence.

Sur le domaine financier le caractère à but non lucratif des écoles demande l’augmentation de la participation des apprenants pour pouvoir satisfaire les enseignant aux améliorations de leurs conditions de vie. Des créations des ressources permanentes peuvent aussi leur solutionner. Une création d’un budget spécial de l’Eglise pour les écoles est nécessaire. Ce budget est alimenté par des participations mensuelles des membres avec leurs offrandes régulières et les produits des ressources permanents commune pour tous. Ce budget ne suffit pas, surtout pour les écoles plus grandes, alors la participation de l’Etat est jugée nécessaire. Nous avons confirmé que devant ces diverses propositions de solutions seuls les créations des ressources permanents régulières dans tous les niveaux de différentes commissions sont les résolutions assurées pour ces problèmes fondamentaux.

Sur le cadre social, les responsables des écoles ont les tâches de sensibiliser l’environnement scolaire après avoir expliqué les objectifs buts et finalité des écoles, ceux de l’Eglise et leur dépendance. Ils ont tenu alors de faire accepter le fait de les introduire dans les programmes et disciplines. Ils ont aussi tenu de les respecter pour avoir des enseignants et des apprenants conforment aux critères et aux caractéristiques exigés par les objectifs des écoles car il est très difficile d’apporter des rénovations au sein de l’Eglise FFSM. Sur ce même cadre les responsables doivent aussi faire des grands efforts pour la course à la concurrence. La revendication sur l’égalité, les coopérations avec les tiers et les efforts pour les obtentions des résultats meilleurs peuvent mener les EPR à la qualification des vainqueurs.

Mais la réalisation de ce plan d’action demande de temps et les responsables ne doivent pas se précipiter mais ils doivent se réagir continuellement. Nous avons accepté que le miracle n’existe pas pour les êtres humains. Tous changements sont dus par des actions et des efforts. Alors malgré tous ces problèmes rencontrés, nous avons encore des espoirs sur les évolutions à nouveau des EPR et sur leur réussite en regardant ce que la responsable ont déjà fait. Des encadrements et des soutiens sont nécessaire pour leurs entraider. Car elles participent gratuitement à l’éducation des jeunes malagasy et font trop de dépense pour la charge des pauvres et des orphelins. Elles ont déjà fait beaucoup de créations d’activités dont elles trouvent solutionner les problèmes. Cette association chrétienne est la seule que nous avons trouvé d’avoir des membres qui font de sacrifice insupportable pour les gentils. L es membres de cette association ne restent pas seulement sur les scolarisations des enfants mais il participe aussi aux actions à l’éducation des adultes, la participation aux éducations sanitaires et à la construction de centre sanitaire de base. Ils trouvent dans cette dernière activité des autres problèmes qui méritent de traiter à part. Les institutions comme les EPR méritent d’être soutenues pour tous. Nous avons

confirmé que les participations et les aides de l’Etat, des organismes privées et du Tsara Sitrapo contribuent aux résolutions adaptables aux problèmes. Ces résolutions communes apportent aux responsables des EPR et aux membres des Eglises FFSM des nouvelles énergies et de grands espoirs sur la réussite à leur avenir.

ANNEXES

ANNEXE 1

A- LES NOMS DU GROUPE DE TREIZE

1- RAINISOALAMBO 2- RAJEREMIA 3- RAINITIARAY 4- RAZANABELO 5- RAMONGO 6- RASOARIMANGA 7- RATAHINA 8- RENIESITERA 9- RALOHOTSY 10- RASAMY 11- RAMANJATOELA 12- RAZANAMANGA 13- RASOAMBOLA

B- LES NOMS DES RAIAMANDRENY SUCCESSIFS QUI DIRIGENT L’ASSOCIATION FFSM

1- DADA RAINISOALAMBO (1894 -30 juin 1904) 2- DADA RAINITIARAY (10 Août 1904 – 20 juillet 1919) 3- DADA RAGOSTINA (1919 – 30 Avril 1930) 4- DADA RAPETERA (1930 – 1932) 5- DADA RAJOELINA (10 Août 1932 – 26 Avril 1960) 6- DADA RANDRIANAIVO BENJAMIN (29 juillet 1960 – 16 Août 1987) 7- DADA RAMANOELY (18 Octobre 1987 – 19 Septembre 2002) 8- DADA RAVITA PETERA (12 Octobre 2002)

ANNEXE 2

LES DIFFERENTES DATES HISTORIQUES IMPORTANTES

1) 9 Juin : Date d’anniversaire de la descente de Saint Esprit à Ambalavato

Ambatoreny célébrée par une messe et des offrandes pour l’évangélisation

2) 10 Août : Date d’anniversaire de la dernière recommandation de Dada

Rainisoalambo célébrée par une messe et des offrandes pour l’évangélisation

3) 15 Octobre : Date d’anniversaire de l’indépendance religieuse célébré par une

messe et des offrandes pour l’amélioration et la multiplication des Eglises

4) Dimanche pour la Bible : C’est le deuxième Dimanche du mois de Février célébré

par une messe et des offrandes pour la promotion de la publication de la Bible

5) Dimanche pour l’hôpital : C’est le deuxième Dimanche du mois de Novembre.

Ce jour est marqué par une messe et des offrandes pour

la Promotion du centre sanitaire de l’association

6) Le Pâques, le Pentecôte et les Noël sont des fêtes chrétiennes. Les deux premières fêtes sont

marquées par des messes et des offrandes réservées pour l’évangélisation

ANNEXE 3

PHOTO DE LA CHAPELLE DU SIEGE

ANNEXE 4

TANTARAN’NY FANORENAN-TSEKOLY

Fanorenan-tsekoly

Ny sekoly no taniketsan’ny Fiangonana hitaizana sy hanomanana ny zanaky ny mpianatry ny Tompo ho amin’ny Fampianaram-pifohazana.

2 Febroary 1966 : Fisokafan’ny sekoly voalohany teto Soatanàna RAJAONA Solomalala no Tale ary telo ny mpampianatra nanampy azy. 3 Febroary 1967 : Fisokafana ara-panjakana miampy ny cour moyen hahazoana manomana C.E.P.E 24 mai 1968 : nisokatra ny kilasy Ambaratonga Faharoa na cours Complémentaires. RALAIVAO Paul Joseph no Tale 1970 -1974 : Mme Rafehivola (Ravaorandriana Soalotsifa) no Tale 9 Avril 1975 : RAKOTOARIMANGA Joelson no Tale 29 Juin 1977 : RAZANADRAKOTO Seth, izay Tale ankehitriny no nisolo azy. Nanomboka tamin’ny taona 1977 dia nangataka alalana tamin’ny Ministeran’ny fampianarana ny Raiamandreny sy ny filankevitry ny sekoly mab ho sekolim-piangonana amin’izay ny sekoly Rainisoalambo rehetra. 24 Jona 1978: Fanazavana momba ny sekolim-pifohazana ho miankina amin’ny Misioan Fifohazana (F.F.S.M) 4 Febroary 1980: Fangatahana voalohany ho sekolim-pinoana fa tsy miankina amin’ny Fiangonana (confessionnelle) Febroary 1982: Fangatahana ny fisokafan’ny Seconde Normale (fanomanana mpampianatra hanala CAE/EB satria mpampianatra avy eto Soatànana ihany no avoaka any am-pielezana. 24 Avril 1982: neken’ny filankevi-bahoakan’ny Fianarantsoa II ny hanokafana Niveau III eto Soatanàna 25 Mai 1982: Noraisin’ny Ministeran’ny Fampianaranta ny Fangatahana nalefa tany aminy. 9 Jolay 1982: Rehefa nodinihin’ny tompon’andraikitra dia nolavina indray ka naverina ilay Fangatahana 10 Septembre 1982: Nanao Fanazavana sy fitadiavam-dalana tany amin’ny filohan’ny Antenimieram-pirenena. 29 Janoary 1983: Nampahatsiahivina indray ny fangatahana ho Sekoly miankina ami’ny Fiangonana (confessionnelle) ka namafisina fa voarakitra ao amin’ny Statut mihitsy ny fanorenan-tsekoly, araka ny toko VI momba ny ara-nofo 7 Febroary 1984: Nasain’ny Ministra vaovao naverina any aminy ireo antontan-taratasy nolavina fa hodinihina indray. 15 Febroary 1984: Nekena ny hananan’ny Sekolim-pifohazana rehetra manerana ny DIRECTION NATIONALE hitovizany ZO sy SATA

11 Mai 1984: Nekena ny fisokafan’ny SECNDE NORMALE sy

NIVEAU III ary dia niova ho LYCEE PRIVE RAINISOALAMBO ny Dada RAJAONA Solomalala anaran’ny Kolejy eto Soatanàna hatrami’izao. Talen-tsekoly Voalohany

Ho voninahitr’Andriamanitra irery ihany anie izao!

ANNEXE 5 PHOTOS DE QUELQUES ECOLES

CPR D’ANDREMIZAHA

EGLISE D’ANDREMIZAHA

CPR D’ANDREMIZAHA EPR D’ANDREMIZAHA

BATIEMNT DES ENSEIGNANTS D’ANDREMIZAHA

CPR DU MAROSOA

L’EGLISE DU MAROSOA

L’ ECOLE DU MAROSOA ET LES ELEVES LA FAMILLE DONATEUR DU TERRAIN

CPR SOAMIAFARA FIANARANTSOA

LES ELEVES A LA FETE NATIONALE

L’ECOLE SOAMIAFARA ET L’ECOLE ET LE BATIMENT DES LES CHRETIENS ESEINGNANTS

CPR ZOARA V

ANDAVAMAMBA ANTANANARIVO

L’EGLISE NAZARETA VAOVAO ANDAVAMAMBA

L’ ECOLE ZOARA V LES ELEVES DE L’ECOLE ZOARA V

LES ECOLES DU SIEGE

LA CHAPELLE DU SIEGE

LE LYCEE ET LE COLLEGE

L’ECOLE PRIMAIRE

ANNEXE 6

Hira fanevan’i Sekoly Rainisoalambo

Tanin-ketsa

1- Tanin-ketsa ny sekolim-pifohazana Itazana mba ho soa ireo taranaka. Mba hitombo ny hanoa ny Fampianarana, Ho fanevan’ny fitiavana sy vavaka

-‘’ Ny sekoly Rainisoalambo Tsangambato iray, Tsy ho levona. Soatanana loharano mahavelona Sambatra ny mpianatra ao’’-

2 – Soratra sy vakiteny ary marika Ianarana fa baiko mahasoa tokoa. Ikoloana olona mba ho mpitarika. Sy hitory famojena ho iray tokoa

3 -Nitatra hatrany hatrany eran-tany koa Itazana ara-tsaina, ara-bavaka Hanasoavana ny maro tsy ankanavaka -‘’ Ny sekoly Rainisolambo , ets…’’-

4 – Isaorany ny Ray sy ny zanaka Izay miasa ka tsy misy mahasakana, Anao ny Nosy, ary koa ny taranaka, Izay manoa ny fampiarana ho sambatra. -‘’ Ny sekoly Rainisolambo, ets …. ‘’-

5- Arovy, ry Jesosy o! izay vonona handray Ka mitana sy manoa ny fampiarana, Ampiraiso fo sy saina mba hifankatia , Izay mikasa ny hampandroso ity sekoly ity -‘’ Ny Sekoly Rainisoalambo, ets …-

(FIHIRANA FIFOHAZANA LAH 460)

ANNEXE 7

CEREMONIE DE LA POSE DE PREMIERE PIERRE DE FONDATION

CELEBRATION DE MESSE

OFFRANDES ET VENTE AUX ENCHERS

BENEDICTION DU RAIAMANDRENY

TRAVAUX DE TERRASSEMENT ET DE FONDATION

PREPARATION D’UN REPAS COMMUN D’AMITIE

ANNEXE 8

Tableau A8 : RECAPITULATIF DES EFFFECTIFS DES ELEVES DES EPR

EFFECTIFS DES ELEVES EFFECTIFS PRIM EFFEC. COLL EFFEC. LYCEE REGION DENOMINATIONS 01-02 02-03 03-04 04-05 01-02 02-03 03-04 04-05 01-02 02-03 03-04 04-05 DIANA CPR Ambohimandroso 96 108 130 155 79 92 105 110 Ambalavola SAVA CPR Sambava 730 661 529 437 139 128 196 165

EPR Antsahamavo 15 31 54 82 - - - - CPR ZOARA V 229 208 220 230 166 150 162 170 Andavamamba

GA EPR Antoribe 62 59 62 68 EPR Alatsinainy Bakaro 99 100 104 111 ANALAMAN CPR Imeritsiatosika 245 205 213 236 51 57 90 120 VAKINAKA EPR Soamanarivo Behenjy 45 45 54 63 RATRA EPR Andrarangy Sud 44 48 53 60 EPR Ambohidrafy 68 45 29 35 AMORON’I CPR Marosoa Ambositra 34 41 51 63 MANIA EPR Soaniaria Iarintsena 62 65 81 92 CPR Soamiafara Beravina 195 164 128 80 132 137 139 101 Nord CPR Andriamizaha 126 149 197 210 69 80 112 130 Vohibola LPR Soatanana 349 543 714 809 197 188 265 380 52 52 57 60 EPR Sahamasy - - 103 120 ------Mahazoarivo EPR Ambatoreny nd nd 123 141

MATSIATRA AMBONY Mahazoarivo

EPR Ambohipiraisana 77 166 134 142 Sahasinaka

EPR Faliarivo Ankarimbelo 75 98 112 115 VATOVAVY FITOVINANY

CPR Vohipeno 399 384 339 455 109 264 313 410 Ampasipotsy

NA CPR Mahavelonkely 672 631 640 743 438 539 606 613 NANA ANTSI Fenerive-Est EPR Ambodilanary 25 33 26 35 ANALANJI Vavantenina ROFO EPR Ambodisatrana II 86 41 35 55 Vavantenina EPR Tsarahonenana 30 62 93 130 ALAOTRA Ambohijanahary MANGORO

EPR Ambondro ANDROY Ambovombe 41 83 100 90

Source : Direction Nationale FFSM

ANNEXE 9

RESULTATS DES EXAMENS ACADEMIQUES

NOMBRE DES NOMBRE DES NOMBRE DES ELEVES OBTENUS LE ELEVES OBTENUS LE ELEVES BACHELIERS CEPE BEPC REGION DENOMINATION 01-02 02-03 03-04 04-05 01-02 02-03 03-04 04-05 01-02 02-03 03-04 04-05 DIANA CPR Ambohimandroso - - - - Ambalavola 72 50 45 60 3 3 7 1

SAVA CPR Sambava 10 3 0 11 7 2 9 6 EPR Antsahamavo 1 1 2 4 - - - - CPR ZOARA V 22 25 13 23 2 16 14 15 Andavamamba

GA GA EPR Antoribe 7 1 5 2 EPR Alatsinainy Bakaro 6 8 7 10 ANALAMAN CPR Imeritsiatosika 14 15 10 17 2 2 9 8 VAKINAKAR EPR Soamanarivo Behenjy 1 2 3 ATRA EPR Andrarangy Sud 4 5 7 6 EPR Ambohidrafy - - - - AMORON’I CPR Marosoa Ambositra MANIA 1 3 0 2 - - - - EPR Soaniaria Iarintsena 10 3 5 7 CPR Soamiafara Beravina ------Nord CPR Andriamizaha Vohibola 14 19 15 21 4 5 3 6 LPR Soatanana 18 51 74 59 7 4 18 25 EPR Sahamasy Mahazoarivo - - 11 13 ------AMBONY AMBONY

MATSIATRA EPR Ambatoreny Mahazoarivo - - - -

EPR Ambohipiraisana 1 1 7 9 Ambohiborona Y Y

INAN EPR Faliarivo Ankarimbelo VATO VAVY VAVY FITOV 12 0 9 15 CPR Vohipeno Ampasipotsy - - - - CPR Mahavelonkely Fenerive- NA NA SIN ANT ANA 81 100 78 95 8 8 15 17 Est EPR Ambodilanary - - - - ANALANJIR Vavantenina OFO EPR Ambodisatrana II 1 0 1 3 Vavantenina ALAOTRA EPR Tsarahonenana MANGORO Ambohijanahary 3 7 12 15

- - - - ANDROY EPR Ambondro Ambovombe

Source : Direction Nationale FFSM

BIBLIOBRAPHIE

1 : Boky Fanazavana 2 : Bulletin Officiel de l’Education Nationale n°3, Avril 1995, pages 101-116 3 : Constitution Malgache du 1959 4 : Constitution Malgache du 1975 5 : Loi Constitutionnelle n° 98-001 du 08 Avril 1998 portant révision de la constitution, Journal Officiel de République de Madagascar n° 24 95 du 08 Avril 1998 pages 1274-1286 6 : Déclaration Universelle de droit de l’homme adopté par l’Assemblée générale de l’organisation de Nations Unies le 10 Décembre 1948 7 : DIRKEIM, Emile : ‘’ Education et Sociologie’’, PUF, Paris, 1966, 120p 8 : F. MACAIRE et P. RAYMOND : ‘’ Notre beau métier ‘’, Paris, Editions Saint Paul, 1964, 525p Fianarantsoa 9 : Fihiran’ny fiangonana FFSM, Fanontana Fahafito, imprimérie Harisoa 10 : IPAM : ‘’Guide pratique du maître ‘’, EDICEF, Paris, 1993, 672p 11 : La Sainte Bible Malgache, UBS –EPF 1986 12 : Livre historique du CPR Fianarantsoa du 4 Octobre 1992 13 : Loi n° 2004-004 du 16 Juillet 2004, portant orientation générale du Système d’Education, d’Enseignement et de Formation à Madagascar 14 : Loi n° 78 – 040, portant cadre général du Système d’Education et de Formation du 7 Juillet 1978 15 : Loi n° 94 – 029, du 25 Août 1995, portant code de travail, Journal Officiel de la République de Madagascar n°2324 du 25 Septembre 1995, pages 2564-2577 16 : Nouveau Testament, édition 1994 17 : RABEHATONINA James : ‘’Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara, 1894- 1990 ‘’, Trano Printy Loterana, 127p 18 : RAKOTOZAFY Harison Jean Batiste ‘’ Cours d’organisation’’,quatrième années ENS / UF, 2004 19 : RANDRIATSARAFARA James :’’ Charte des Ecoles Privées Rainisoalambo’’, 2004 20 : RATOVONJANAHARY Roger : ‘’ Cours de Sciences de l’Education’’ quatrième années ENS / UF, 2004 21 : Statut de l’association chrétienne dite ‘’ Fifohazan’ny Mpiantry ny Tompo Miray amin’ Ambatoreny Soatanana eto Madagasikara’’ 22 : TSIAVALIKY Célestin : ‘’Cours de Sciences de l’Education’’ troisième années ENS / UF, 2003