MINISTÈRE DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE, ET DES TRAVAUX PUBLICS

SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES TRAVAUX PUBLICS

Stratégies et Programmation des Activités

2020 - 2024

Secteur deS travaux publicS

Version finale

Novembre 2020

Direction Générale Des travaux Publics

Sommaire

1.État des lieux

5

56

7

7778
1.1 Performances du transport routier 1.2 Consistance des dépenses publiques

2.Stratégies de développement du réseau routier

2.1 Vision et repères sectoriels 2.2 Cadrage macroéconomique 2.3 Logique de développement du réseau 2.4 Innovations et réformes

3.Programmes d’activités

A. Activités physiques

9

9a. Routes nationales (RN) b. Autoroutes c. Routes Rurales a.Entretien périodique RN b. Entretien courant RN c.Entretien courant RR
10 10 10 12 12 13 13

15

15 16

17 18

19

20

20

21

21

22

22

23

23

24

24
B. Activites non physiques

4. Moyens du MATP

4.1 Ressources humaines 4.2 Logistiques et matériels

Hypothèses Liste des annexes

Catégories priorités projets

Annexe 1

Coûts km des projets routiers RN

Annexe 2

Carte des réseaux routiers de Madagascar

Annexe 2 bis

Prévision de la situation des projets sur RN en 2024

Annexe 3

Infrastructure structurante du PEM

Annexe 4

Détails des programmes routiers

Préambule

Le présent document sur les Stratégies et Programmes des Activités (SPA) du sous-secteur des Travaux Publics (TP) est une nouvelle version du précédent, établi périodiquement pour une période quinquennale glissante initialement jusqu’en 2018. Pour 2020 - 2024, ces stratégies et programmations sont alignées aux actions prévues par la Politique Générale de l’État, le document PEM et le Document Programme du Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Travaux Publics.

Les autres documents de référence des TP concernent également:
• L’Ordonnance n° 2019-001 du 10 mai 2019 relative au Patrimoine routier entrée en vigueur en 2020 et ses décrets d’application portant classement des routes nationales (RN) et régionales (RR) : décret n° 2020-1355 en date du 21/10/2020 et décret n° 2020-1356 en date du 21/10/2020.
• La liste des activités programmées dans le document programme du MAHTP – avril 2019.
• Les éléments de stratégies et réformes - février 2020. • Les projets routiers prioritaires- mars 2020.

À cet effet, le document devrait donner préalablement les principaux éléments de la Politique Sectorielle des Transports établi initialement en 2001 et évoqué par la loi n° 2004/053 du 28 janvier 2005 fixant les principes de la politique du transport terrestre.

Néanmoins du fait de certaines stratégies y afférentes restées en suspens au niveau des deux ministères sectoriels (MATP et MTTM) cette partie ne pourrait être insérée qu’après les concertations et décisions des autorités et parties prenantes.

Il en est de même pour le document de Politique Nationale de Développement des Infrastructures et Équipements (PNDIE) en cours de validation.

«Dans tous les cas le document actualisé du PEM retient comme indicateur final décliné avec la vision à long terme l’indice d’accès aux marchés aux marchés (IAM) » .

3

Acronymes

AFD : AR :

Agence Française de Développement

INSTAT : JICA :

Institut National de la Statistique

• Agence Routière
• Japan International Cooperation Agency

ARMP : ATT : BAD : BDF : BM :

Autorité de Régulation des Marchés Publics Agence des Transports Terrestres Banque Africaine de Développement Bailleur de Fonds

LNTPB :

Laboratoire National des Travaux Publics et du Bâtiment

LFI :

Loi de Finances Initiale Loi de Finances Rectificative Milliards

LFR : Mds : Mio : MEF :

Banque Mondiale
Millions

BTP : CCAG :

Bâtiments et Travaux Publics
Ministère de l’Economie et des Finances
Cahier des Clauses

• Administratives Générales
• MEROR : Marché d’Entretien Routier avec

Obligation de Résultats

CBI :

Conférence des Bailleurs et Investisseurs

ONG : PEM : PGE : PIB :

Organisation Non Gouvernementale Plan Émergence de Madagascar Politique Générale de l’État Produit Intérieur Brut
CD(B)MT : Cadre des Dépenses (Budgétaire) à Moyen terme

CTD :

Collectivité Territoriale Décentralisée

DGTP :

Direction Générale des Travaux Publics (MATP)

PNDIE :

Politique Nationale de Développement des Infrastructures et Équipements
DINFRA : Direction des Infrastructures (DGTP)

DER :

Direction de l’Entretien Routier (DGTP)

PTF : RC :

Partenaire Technique et Financier Routes Communales

DPSE :

Direction de la Programmation et du Suivi Évaluation

RER : RN :

Redevance pour l’Entretien Routier Routes Nationales

DRATP :

Direction Régionale de l’Aménagement du Territoire et des Travaux Publics

RR :

Routes Régionales

ECD : FR :

Employé de Courte Durée Fonds Routier

RPI : RR :

Ressources (budgétaires) Propres Internes Routes Rurales

GENIS :

Gestion de l’Entretien Routier selon Niveaux de Service

STD : SRTP : UE :

Services Territoriaux Déconcentrés Service Régional des Travaux Publics Union Européenne

HIMO : IAM : IAR :

Haute Intensité de Main d’Œuvre Indice d’Accès aux Marchés Indice d’Accès Rural

VU :

Voirie Urbaine
ININFRA : Institut National de l’Infrastructure

4

1.État des lieux

1.1 Performances du transport routier

Généralement, les infrastructures de transport et le réseau routier en particulier sont en mauvais état. Sur l’ensemble du réseau, seuls 11% sont en bon état avec un indice d’accès rural (IAR) estimé à 11,4%.

La complémentarité entre les différents modes intérieurs (routier, ferroviaires, aériens) reste ainsi très faible alors que les transports routiers assurent environ 90% du trafic des voyageurs et 95% du trafic des marchandises

État général du réseau routier

Etat des routes (km et %)
Moyen
Longueur
(km)

• Classification
• Bon
• Mauvais

km

1 339 1 094
602

%

52 % 23 % 13 % 2 %

km

915

• %
• km
• %

RNP RNS RNT RR

2 563 4 743 4 533
12 350 7 500
31 689
36 % 29 % 21 % 27 % 20 % 25 %

• 309
• 12 %

48 % 66 % 71 % 79 % 64 %
1 388
953
2 261 2 978 8 747 5 925
20 220

• 245
• 3 358

1 500 8 114

RC

• 75
• 1 %

Total

• 3 355
• 11 %

Source : DER

Voir cartographie en annexe

5

1.2 Consistance des dépenses publiques

Après avoir connu une forte décroissance depuis 2007, les dépenses en investissement routier ont repris à partir de 2017 pour se situer à 14.3% du budget général en 2020.

2011

169 43

2012

106
27

2013

34

2014

70

2015

222
57

2016

217 56

2017

529

2018

582

2019

678

2020

• 723
• Md Ar

• Mio USD
• 9
• 18
• 136
• 150
• 174
• 186

Cette évolution traduit une volonté du gouvernement de promouvoir l’extension de la nouvelle politique sectorielle axée sur le développement des infrastructures et équipements (PNDIE)

6

2.Stratégies de développement du réseau routier

• 2.1 Vision et repères sectoriels
• 2.2 Cadrage macroéconomique

Le programme 2020 – 2024 a été établi sur la base du scénario du PEM et des données prévisionnelles connues (MEF, INSTAT…), soient^[1] :

• GouvernementetPTFspartageantunemêmevision pour un secteur des transports efficace et efficient contribuant effectivement au développement socio-économique et basé sur des règles de jeu transparentes/ appliquées
• Pour le sous-secteur routier, les travaux publics se proposent d’être un secteur ainsi qu’un acteur clé et crédible pour de réels impacts sur les zones de développement/ croissance, respectant la bonne gouvernance et l’environnement.

• la prévision de taux de croissance du PIB: de 0.8% en 2020 à 7.0% en 2023;
• le PIB moyen (au prix courant) sur la période (2020 à 2023): environ 60.099,31 Mds Ar;
• et le Niveau du taux d’investissement passant de
16.7% en 2020 à plus de 34.7% en 2023.

Le niveau de financement des programmes ci-après (Investissements, maintenances, autres activités) vise à optimiser le développement routier et n’est pas toujours basé sur la disponibilité et la capacité de mobilisation et d’absorption des ressources.

• Les documents de politique publique et de programmation en vigueur adoptent les indicateurs de performance généralement reconnus et hiérarchisés tels que :
• L’état et la connectivité du réseau de transport • Le niveau d’accès aux infrastructures socioéconomiques de base,
• Letauxdedésenclaventdescommunesrurales* • Et in fine la réduction de la pauvreté dans les zones desservies

Tenant compte de l’état du réseau routier, le coût global des programmes routiers devrait être cadré dans la fourchette de 4 à 6% du PIB, la référence étant de 2% du PIB des pays en développement/émergence disposant d’un réseau en bon et moyen état.

La référence du niveau d’investissement, compte tenu des contraintes de la conjoncture actuelle, devrait être celle de 2007 avec un taux de 35% par rapport au budget d’investissement du budget général.

* N.B.Indicateurs spécifié dans le document programme (PEM) pour le sous-secteur des TP :

2020 2021 2022 2023 2024

Taux de désenclavement des communes (accessibles 12 mois/ 12 par voie de surface)

2.3 Logique de développement du réseau

• 50%
• 55%
• 60%
• 65%
• 70%

Comme annoncé supra le développement se base sur une logique de hiérarchisation et de connectivité du réseau routier, classées^[2] en Route nationale (RN), Route régionale (RR), Route communale (RC), pour atteindre les objectifs de développement escomptés.

Autres indicateurs d’accès :

• Social : Indice d’Accès Rural (taux de la population vivant à 2 Km d’une route en bon état) - Estimations

La présente programmation à moyen terme est ainsi établie afin d’identifier les axes routiers prioritaires sur la base des données consolidées sur le plan territorial (zones desservies) et en termes de performance socioéconomique selon les études disponibles.

• 2020
• 2021
• 2022
• 2023
• 2024

• 11,4%
• 12,5%
• 13,5%
• 15,5%
• 16,6%

• Economique : Indice d’Accès aux Marchés (taux des producteurs ayant un accès permanent et fiable aux centres d’écoulement pour la marché intérieur et extérieur) - Estimations

Dans cette optique, les points de vue des acteurs sectoriels se sont orientés depuis 2016^[3] sur l’identification des zones de développement prioritaires à Madagascar^[4].

Une approche plus systémique sera donc menée avec la mise à jour de l’outil de planification à long terme (PNT 2004-2020) et éventuellement la mise en œuvre des méthodes préconisées par la Banque Mondiale en 2017^[5].

• 2020
• 2021
• 2022
• 2023
• 2024

• 6,1%
• 6,7%
• 7,3%
• 8,0%
• 8,8%

1 LFR 2020- Annexe- Tome 1 2 Ordonnance n°2019-001 du 10 mai 2019 relative au patrimoine routier 3 Conférence des Bailleurs et Investisseurs 4 C f : c artographie en annexe

7

5 Analyse spatiale de la connectivité des transports et les potentialités de croissance économique

2.4 Innovations et réformes

Compte tenu de son état des lieux, le Ministère Par ailleurs, considérant le PEM, une des orientations s’est engagé dès 2019 à prioriser la réforme et la stratégiques préconisées se rapporte à la nécessité restructuration du secteur. Sur cet aspect, nous de moderniser les systèmes de gestion et les devons rappeler les réformes qui ont été engagées infrastructures de transport. depuis 2019, il s’agit notamment de:
Rappelons les principaux éléments d’innovations

et réformes à intégrer soit dans l’immédiat soit progressivement dans la programmation des projets:

 L’entrée en vigueur de L’Ordonnance n° 2019-
001 du 10 mai 2019 relative au Patrimoine routier entrée en vigueur en 2020 et ses decrets d’application portant classement des routes nationales (RN) et regionales (RR) : decret n° 2020-1355 en date du 21/10/2020 et decret n° 2020-1356 en date du 21/10/2020 sur les Patrimoines routiers : transformation du FER en un Fonds Routier et l’Autorité Routière de Madagascar en Agence Routière (AR), en étant une agence d’exécution,
 En termes de niveau de service: chaussées à
7 m de largeur, accotements en pavé, ponts à deux voies…
 Délai de garantie de 3 à 5 ans: ce qui ne devrait pas nécessiter une refonte des textes (CCAG).
 Normes de sécurité routière: profil des routes, signalisation, aires de repos.
 Miseenplaced’infrastructuresmodernesfacilitant le transit et le désengorgement: Autoroutes, Flyovers.
 Mise en œuvre des normes de résilience
 La restauration des Normes par la mise en place

des normes de prix et l’application de structures de chaussées résistantes aux aléas actuels. climatique.
 Contrats pluriannuels avec obligation de résultat pour l’entretien courant.
 La programmation objective des travaux routiers

à entreprendre en rapport avec les besoins du secteur et selon les potentialités socioéconomiques des Régions / Modèle de contrat pluriannuel.
 Mises en concession d’organes ou activités non justifiés en interne.
 Mise en place d’un dispositif permanent de surveillance des chantiers : recrutement systématique d’un bureau de contrôle.
 La réorganisation des réseaux routiers et

externalisation progressive des services (Station de pesages, Amélioration de la gestion des Bacs, …), lutte contre les actes de vandalisme.
 Mise en valeur des compétences locales dans la mise en œuvre des projets : formation en HIMO structurée, accompagnement et perfectionnement des entreprises nationales.

Synthèse des stratégies

Pour un sous-secteur TP solide et crédible au sein du secteur transport

PILIER 1

• PILIER 2
• PILIER 3
• PILIER 4

Une administration forte, efficace et garant de la bonne gouvernance
Un système rationnel de planification et de gestion du patrimoine routier
Des ressources financières internes suffisantes et
Des ressources humaines et

• sécurisées
• logistiques renforcées

8

3.Programmes d’activités

A. Activités physiques

A.1 Investissements routiers (construction, réhabilitation)

Stratégie de programmation: S’il est généralement admis ii.Entretiencourantsystématique qu’il faut privilégier l’entretien •Programmation assistée pour
La programmation des par rapport à l’investissement, la

couverture par les ressources de RER des routes résiduellement la mise en œuvre de cette approche différenciée de l’aménagement du réseau investissements routiers part du constat actuel de dégradation avancée du réseau. en bon état et entretenables ne Pour que les défaillances

devrait pas poser de problème. antérieures ne soient pas Par contre la remise à niveau répétitives, la mise en œuvre (réhabilitation) des routes – RN de cette stratégie suppose des en priorité - oblige le secteur TP, mesures d’accompagnement à travers un choix multicritère, soutenuesnotammententermes à procéder à des priorisations de renforcement de capacité…
Les principes des interventions sont généralement les suivants:

 Pour le réseau en bon état: entretien courant

 Pour le réseau en moyen état: entretien périodique

sélectives associant la territorialisation.
D’où la programmation ci-après sur la période 2020-2024

 Pour le réseau en mauvais état: réhabilitation

Cela implique un processus incluant des débuts de projets se poursuivant au-delà de la spécifiques(autoroute,fly-overs, programmation budgétaire à plate-forme multimodale…), moyen terme qui comprend les maisneprévoyantpasencoreles
Néanmoins ce cycle des interventions (ex. 7 ans pour l’entretien périodique) n’est plus de rigueur dans la situation actuelle avec un réseau de RN en bon état réduit à environ 25% (et 11% pour l’ensemble du réseau). Indépendamment des contraintes connues sur le plan des financements, des capacités d’absorption et des capacités techniques le défi est de mettre en œuvre une approche de remise à niveau minimum du réseau.

• phases suivantes :
• autres grandes infrastructures

telles qu’annoncées dans les statuts des TP en tant que «Ingénieurs de l’État».
•Formalisation de la politique sectorielle et de la vision à long terme
•Connaissance / évaluation Il est évident dans tous les cas rationnelle et exhaustive du que seule une remise à niveau patrimoine routier,
•Aménagement en deux phases nature à optimiser l’atteinte du réseau national : des objectifs de croissance quasi-intégrale des RN est de i. remise à niveau (réhabilitation escomptés. ou entretien périodique)

9

Tenant compte de cette stratégie les tableaux de synthèse de programmation des investissements routiers (construction, réhabilitation) s’établissent comme suit :

a. Routes nationales (RN)

• Montant en Milliards Ariary
• 1 USD = 3887,10 Ariary

Total

• 2024
• 2020
• 2021
• 2022
• 2023

2021/2024

Fin int Fin ext

• 802,83
• 1 335,57

5 342,29 6 677,87 1 717,96 2 876,15

• 885,05
• 688,51

2 754,03 3 442,53
885,63

3 711,96 14 847,85 18 559,81 4 774,72 9 080,15

3 211,31 4 014,14 1 032,68 2 419,00
3 540,22 4 425,27 1 138,45 2 114,00
Mds Ar Mio USD Lin Km
51,14 13,16

• 1 244,20
• 1 671,00

Source : DINFRA

b. Autoroutes

Total

2021/2024

• 2020
• 2021

291,53
1 166,13 1 457,66
375,00 65,00

2022

291,53
1 166,13 1 457,66
375,00 65,00

2023

291,53
1 166,13 1 457,66
375,00 65,00

2024

291,53
1 166,13 1 457,66
375,00 65,00
Fin int Fin ext

1 166,13 4 664,52 5 830,65 1 500,00
260,00

Mds Ar Mio USD Lin Km

Source : DINFRA

c. Routes Rurales

Total

2021/2024

• 2020
• 2021

209,25 837,00
1 046,25
269,16
1 005,00

2022*

315,42

2023*

326,33

2024

Fin int Fin ext
284,40

1 135,40 4 541,59 5 676,99 1 460,47 5 705,00

1 261,69 1 577,11
405,73
1 305,32 1 631,65
419,76
1 137,58 1 421,98
365,82
Mds Ar Mio USD

• Lin Km
• 1 592,00
• 1 701,00
• 1 407,00

* y compris pistes rurales PACT de 500 km

Sur l’ensemble des projets d’investissements routiers le Gap de financement est de l’ordre de 79 %

10

• Rappel des axes RN prioritaires identifiés en 2020 ^[1]
• :

• Axes
• Justification

RN12a: Taolagnaro / Vangaindrano RN 10: Andranovory / Ambovombe
Développement du grand sud Corridors sud-est et sud-ouest

RN9: Manja/ Morondava RN31: Ankazobatsiahy / Bealalana RN32: Antsohihy / Mandritsara
Bassins rizicoles Corridors nord-est
RN44 – RN3: Moramanga –

Ambatondrazaka – Vohitraivo – Andilamena + connexion RN 32

Zone à potentiel économique à

• désenclaver
• RN1bis: Tsiroanomandidy / Maintirano

Corridor moyen-ouest

RN11-RN11A: Mananjary – Nosy Varika –
Mahanoro – Vatomandry – Antsampanana
Coridor est
Préservation des niveaux de service du réseau structurant