École française du XIXe siècle. Portrait de Jean II Le Meingre dit Boucicaut, maréchal de France (1364-1421). Gouache sur papier, non signée, titrée en or "Jean le Meingre 2e 1 du nom dit Boucicaut / Maréchal de France / 1421". Le 300/500 représentant en pied et en armure, sur fond bleu. Au dos une étiquette ancienne manuscrite reprenant son titre. Encadré. Formant paire avec le lot suivant. H. 27,5 x L. 19,5 cm (à vue). H. 38,5 x L. 30,5 cm (cadre). École française du XIXe siècle. Portrait du prince Maurice de Nassau, prince d'Orange (1567- 1625). Gouache sur papier, le représentant en pied et en armure, avec traces de titre en or en bas. Au dos un fragment de lettre ancienne manuscrite en anglais. Encadré. Formant paire avec le lot précédent. 2 H. 27,5 x L. 19,5 cm (à vue). H. 38,5 x L. 30,5 cm (cadre). 300/500

Maurice de Nassau, prince d'Orange, est le fils du prince Guillaume Ier d’Orange-Nassau et d'Anne de Saxe, fille du prince- électeur Maurice de Saxe. Il a été souverain-prince d'Orange à partir de 1618, à la mort de son demi-frère aîné, Philippe Guillaume, prince d'Orange (1554-1618) et devient stathouder des Provinces-Unies des Pays-Bas de 1585 jusqu'à sa mort en 1625. Pedro PERRET (1555-1625), graveur flamand. Estampe figurant Minerve avec des figures mythologiques, par Petrus PERRET d'après Otto van VEEN (1556-1634), légendée en 3 latin : Blanda Venus Iuuenem praedulci lacte iacentem... / Otho 40/60 Venius inuent ; Petrus Perret f., en l'état. XVIIe siècle. H. 33 x L. 22,5 cm. Stefano DELLA BELLA ou Étienne de la Belle (1610-1664), graveur italien. 4 Deux estampes d'études de cartouches pour armoiries. Bon état. 100/150 XVIIe siècle. H. 24 x L. 18 cm. Nicolas Guy BRENET (1728-1792), entourage de. Saint-Louis et Sainte-Elisabeth de Hongrie. 5 Huile sur toile. 4000 / 6000 Vers 1780. H. 195 x L. 158 cm. François Ier et Diane de Poitiers. Paire de bas-reliefs en cuivre repoussé les représentant en buste, 6 dans des cadres en bois ornés de fleurs de lys aux angles. 200/300 XIXe siècle. H. 56 x L. 47 cm (cadres). Georges Perfect HARDING (1780-1853). Portrait d'Anne d’Autriche, reine de France. Aquarelle sur carton, non signée, d'après l'oeuvre de Rubens datant 7 de 1625 et conservée au Louvre. Dans un cadre de style. 500/600 Étiquette tapuscrite au dos identifiant l'artiste, qui exposa à la Royal Academy de 1802 à 1840. H. 33 x L. 26 cm. Henri IV, roi de France et de Navarre. Petit buste en bronze argenté représentant le roi Henri IV en buste, en armure avec une fraise, arborant l’ordre du Saint-Esprit, sur un 8 piédouche en bronze doré. Il repose sur un socle octogonal en 150/200 marbre noir. Époque Restauration. H. 13,5 cm. Henri IV Médaillon ovale en fine plaque de cuivre estampée représentant le profil droit lauré du roi Henri IV. Dans un cadre ovale en velours 9 40/60 de soie et stuc doré. Époque Restauration. H. 4 cm (Cadre : H. 10,2 cm). École française du XVIIIe siècle. Allégorie de la naissance du Duc de Bretagne. Huile sur parchemin (restaurations). Le Dauphin représenté dans une scène allégorique couché dans une coquille Saint Jacques entouré d’angelots portant les armes de la Bretagn sous couronne ducale d’où s’échappe l’Ordre du Saint Esprit. Il surmonte son titre en latin : « Britanniae duci ». Cadre en bois doré postérieur. H. 14 x L. 31,5 cm (à vue).

Au dos un texte manuscrit : "Ce portrait du petit Dauphin a été acheté par moi au Baron de Specht qui se dit parent du Prince Richard de Matternich Winnebourg, ancien ambassadeur d’Autriche à . J’ai réencadré le portrait le 5 avril 1911. Ce prince, Louis, petit-fils de France ou plutôt arrière-petit-fils, est né le mercredi 25 juin 1704 à Versailles. Le Roi lui donna le titre de Duc de Bretagne. Le lendemain on fit chanter un Te Deum à Versailles et à Paris. Louis XIV regardait cette naissance comme une marque très visible de la protection divine. : « J’y suis d’autant 10 plus sensible, écrivit Louis XIV à l’archevêque de Paris, qu’elle 800/1200 est sans exemple dans aucun des Rois mes prédécesseurs et qu’elle perpétue le bonheur de mes états par cette longue suite et succession de rois qu’elle leur assure ». Ce prince est mort le 13 avril 1705. Il fut le premier fils de Louis duc de Bourgogne. Il fût enterré en grande pompe à Saint-Denis le 15 avril 1705. Mais le mardi 15 octobre 1793 sont corps fût arraché du caveau royal de Saint-Denis et jeté avec celui de son frère puiné, second fils du Duc de Bourgogne, qui portait également le titre du Duc de Bretagne, dans la fosse commune, creusée à cet effet. Ce dernier prince était né à Versailles le 8 janvier 1707, il mourut le 8 mars 1712. A la suite de ce décès il ne restait à Louis XIV d’autre successeur présomptif qu’un enfant de deux ans, devenu Roi sous le nom de Louis XV. Paris le 5 Avril 1913. H.G. Fromm, Rédacteur de l’Univers."

ON Y JOINT un ouvrage en veau camel titré « Les amusements de Monseigneur, Le Duc de Bretagne Dauphin, avec le discours sur sa mort, et les autres petites pièces » par Trépagne de Menerville, Paris, 1712, in-12 (usures). Louis XIV, roi de France. Gravure représentant le portrait de « Louis Le Grand » par Pierre Savart d’après Rigaud, collée en plein sur un montage ancien, 11 annoté à l’encre « Savar ». Conservée dans un cadre ancien en bois 80/120 laqué noir et or. Rousseurs. XVIIe siècle. H. 12,5 x L. 7,2 cm (gravure) ; H. 24 x L. 19,5 cm (cadre). École française du XVIIIe siècle. Portrait de la duchesse de Longueville (1619-1679), soeur du Grand Condé, en abbesse portant une crosse épiscopale. Huile sur toile. Cadre en bois doré. H. 27 x L. 20,5 cm.

12 1000/1500 Historique Anne-Geneviève de Bourbon-Condé est ici représentée sous les traits d’une abbesse au sang royal caractérisé par son manteau d’hermine. En 1663, elle se rapproche des Carmélites dont elle porte ici la capuche blanche et a œuvré dans la défense des évêques jansénistes embastillés, d’où la présence des rats à ses pieds. François Jean GARNEREY (1755-1837) ou Jean-François GARNERAY. Étude de costumes pour le Magasin des Demoiselles. 13 Aquarelle sur papier, signée en bas à gauche « Garnerey ». 600/800 Annotée en bas à droite : « Magasin des demoiselles Paris 51 rue Lafitte ». H. 18 x L. 13 cm. Cadre : H. 33 x L. 29 cm. Hyacinthe RIGAUD (1659-1743), d'après. Portrait d'Armand Gaston Maximilien de Rohan-Soubise (1674- 1749). Huile sur toile. Dans son beau cadre d'époque. XVIIIe siècle. H. 82 x L. 67,5 cm. Cadre : H. 91,5 x L. 76 cm.

14 600/800 Biographie Armand-Gaston-Maximilien, prince de Rohan-Soubise (Paris, 1674-1749) fut évêque de Strasbourg en 1704, il devient cardinal en 1712 puis grand aumônier de France en 1713 et membre du conseil de Régence en 1722. Son portrait original réalisé après 1716 par Rigaud se trouve en dépôt du château de Versailles au musée de l'Histoire de France (hôtel de Soubise, inv. MV 4329). Philippe de Vendôme (1655-1727). Belle estampe à l'eau forte rehaussée à l'aquarelle, titrée "Philippes 15 de Vendosme, Grand Prieur de France". Encadrée. Bon état. 150/200 Par Henri Bonnart, éditée en 1694. H. 30 x L. 21 cm (à vue). École française ou anglaise du XVIIIe siècle. Portrait d’homme assis. 16 2000/3000 Huile sur toile ovale mise en rectangle. H. 57 x L. 46 cm. Louis XV, roi de France. Médaille commémorative double face en plomb frappée à l’occasion de la naissance du Dauphin en 1729, représentant sur la 17 50/80 face le portrait de Louis XV, au revers la France tenant sur ses genoux le Dauphin. D. 7 cm. Louis XV, roi de France. Médaillon en biscuit blanc sur fond bleu dans le goût de Wedgwood figurant le roi Louis XV lauré en armure de profil 18 droit. 100/200 Manufacture royale de Sèvres, XVIIIe siècle. Marque aux deux L entrelacés au revers. D. 6 cm. École française du XVIIIe siècle. Portrait de Marie Leszczynska, reine de France. 19 300/500 Huile sur toile, marouflée sur panneau. Accidents. H. 41 x L. 32,5 cm. Rare écrin pour gobelet aux armes de France, en cuir brun, de forme évasée, intérieur gainé de velours de soie rouge, le couvercle décoré aux petits fers à motifs rayonnants de fleurs de lys dans des guirlandes, entourant au centre les armes du Roi de France dans des feuillages. Avec son fermoir, manque la charnière. Bon état général, légères usures. 20 XVIIIe siècle, époque Louis XV. 200/300 H. 10 x L. 8,7 cm.

Oeuvre en rapport On retrouve les mêmes armes de France issues vraisemblablement du même fer sur l'écrin du nécessaire de voyage en vermeil daté de 1749-1751, vendu chez Sotheby's Paris, 15 avril 2010, lot 204. Armes de France. Sous-main en cuir brun orné de deux plats de reliure in-folio aux armes de France, s'ouvrant au centre. En l'état. Fin du XIXe siècle. 21 50/80 H. 45 x L. 60 cm (fermé).

Provenance Collection Frédéric Decazes de Glücksbierg (1958-2018). Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d’Artois (1756-1805). Rare écrin de voyage à gobelet en carton gainé de maroquin rouge estampé et doré aux petits fers de frises de fleurs en bordure, le couvercle s’ouvrant à charnière est frappé des armes de la Comtesse d’Artois, intérieur en velours vert. Usures, manque le bouton poussoir. Attribué à l'atelier des frères Riollant, gainiers à Paris, époque Louis XVI. Marqué des lettres « PR » séparées par la croix du Saint-Esprit au revers. H. 16 x D. 9 cm. 22 400/600

Provenance - Marie-Thérèse de Savoie, comtesse d’Artois (1756-1805). - Famille Decazes.

Oeuvres en rapport Un coffret aux armes de Mesdames, filles de Louis XV, nous ayant permis d'attribuer le nôtre et portant la même marque PR séparées par la croix du Saint-Esprit, est conservé au châteaux de Versailles et de Trianon (inv. V6176). Nous remercions M. Pierre- Antoine Martenet pour ses recherches sur le fabricant Plat à barbe provenant du service des Communs du château royal de Saint-Hubert, à décor de grand feu en camaïeu bleu, orné au centre du monogramme SH sous couronne royale. Légers éclats. Faïence de Rouen, 1755-1774. H. 7,5 x L. 31 cm.

Historique Le château de Saint-Hubert était un château royal bâti par Ange- Jacques Gabriel, premier architecte du roi, sur ordre de Louis XV au Perray-en-Yvelines. Il fut démoli en 1855. Il n'en subsiste à peu 23 150/200 près rien aujourd'hui. À l'origine, Saint-Hubert était un simple rendez-vous de chasse destiné à permettre au roi de s'abriter sans avoir à solliciter l'hospitalité de son cousin le duc de Penthièvre, seigneur du lieu. Mais, dès 1756, alors que les travaux n'étaient pas terminés, des agrandissements furent décidés qui firent de Saint-Hubert une véritable résidence royale. Le château fut ensuite sans cesse agrandi de 1761 à 1772 pour y loger la Cour : il compta jusqu'à plus de cent cinquante appartements. Le Château de Versailles conserve un plat à barbe identique. Cheveux probables de Madame du Barry (1743-1793). Médaillon ovale en métal doré avec anneau de suspension, à bordure de velours cramoisi rembourrée et cerclée d’un rang de perles, renfermant une plaquette rectangulaire probablement en ivoire portant un monogramme « JD » en cheveux tressés et orné aux angles de fleurs-de-lys. 24 300/500 Au dos une étiquette manuscrite : « Cheveux de Madame la Comtesse Jeanne Dubarry née en 1744 à Vaucouleur Maîtresse du Roy Louis XV morte guillotinée place de la Concorde à Paris en 1793 – remarquer aux angles des cheveux les petites fleurs de lys en argent ». H. 10,5 x L. 9 cm (cadre) ; H. 4,7 x 4,2 cm (plaquette) Gravure de F. Godefroy d’après Jean-Michel Moreau le Jeune : « Exemple d’humanité donné par Mme la Dauphine le 16 8bre 1773 » représentant la Dauphine Marie-Antoinette consolant la femme du vigneron Pierre Grimpier blessé par un cerf au cours d'une chasse à courre au village d'Achères en forêt de Fontainebleau le 16 octobre 1773 (*) - l'anecdote défraya la chronique. Dans un cadre en bois doré d’époque. Au dos : cachet de cire rouge au blason de la Bretagne surmonté de la devise « Potius Mori ». Mouillure dans le coin supérieur gauche. H. 19 x L. 27 cm (à vue).

Œuvres en rapport Un exemple au Musée Carnavalet (n° inv. G.38229), un autre exemple conservé à Versailles (n° INV. GRAV 932) et présenté à l’exposition « Louis XV à Fontainebleau » au château de Fontainebleau (2 avril – 4 juillet 2016) [L'eau-forte présentée est le 6ème tirage de cette gravure sur laquelle figurent les vers de Marmontel et la dédicace à Marie-Thérèse aux armes].

(*) Episode rapporté par Mercy-Argenteau à Marie-Thérèse : « Le 16 octobre, Mme la dauphine étant dans une calèche et accompagnant le roi à la chasse, il y survint un accident très- fâcheux. Le cerf, vivement poursuivi par les chiens, sauta dans un enclos 25 300/500 que le propriétaire était occupé à cultiver. L'animal ne voyant point d'issue, devenu furieux, courut sur le paysan, l'atteignit de deux coups de ses bois, l'un dans la cuisse, l'autre dans le corps, et le renversa ainsi mortellement blessé sur la place. Personne ne se trouvait auprès des chiens, tous les veneurs étaient près d'un quart de lieue ; la femme du malheureux blessé avec deux de ses compagnes était arrivée au bruit, et, voyant le désastre survenu, cette femme saisie de désespoir courut vers une troupe de chasseurs qu'elle vit au loin ; c'était le roi et sa suite. Elle cria au secours, annonçant l'infortune de son mari, et au moment elle tomba évanouie. Le roi ayant ordonné qu'on eût soin d'elle, et après avoir donné des marques de compassion et de bonté, s'éloigna ; alors Mme la dauphine, qui était survenue, descendit de sa calèche, courut vers cette femme, lui fit respirer des eaux de senteur au moyen desquelles elle revint de son évanouissement. Mme l'archiduchesse lui donna tout ce qu'elle avait d'argent sur elle, mais ce qu'il y eut de bien plus admirable, ce furent les propos de consolation et de bonté que S. A. R. tint à cette pauvre créature. Enfin Mme l'archiduchesse, touchée, attendrie, versa des larmes, et dans ce moment elle en fit verser à plus de cent spectateurs, qui l'entouraient et restaient dans une immobilité causée par le saisissement et l'admiration d'une scène aussi unique et aussi touchante. Ensuite, ayant fait avancer sa calèche, Mme la dauphine ordonna qu'on y mît la paysanne avec ses deux compagnes pour être reconduites dans leurs chaumières, qui étaient dans un petit hameau voisin. S. A. R. attendit sur la place le retour de sa voiture ; elle s'informa des secours donnés au blessé, qui parut d'abord ne pas pouvoir en revenir. M. le dauphin avait été témoin de tout ce qui s'était passé ; il donna ce qu'il avait d'argent sur lui, et se comporta fort bien, ainsi que Mme la comtesse de Provence, également présente. Il était au moins très-clair que tout ce qui s'était fait de bien avait été décidé par l'exemple de Mme la dauphine, et je ne pourrais exprimer à V. M. toute l'étendue et la vivacité de la sensation qu'a occasionnée cet événement, non-seulement parmi tous les gens de la cour, mais bien plus parmi le peuple de Fontainebleau et des environs, lequel pendant plusieurs jours s'est attroupé dans les endroits où il espérait de voir passer Mme la dauphine. Le public de Paris, instruit de la circonstance, en a paru excessivement ému, et il n'y a qu'un cri de joie et d'admiration quand il est question de Mme l'archiduchesse. Louis XVI et Marie-Antoinette. Paire de grands médaillons à suspendre en laiton doré à décor gravé, de forme ovale, figurant les profils en buste du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette surmontant un écu fleurdelisé, 26 400/600 avec anneaux de suspension. Monogrammés « AM » sur la tranche. Bon état. Époque Restauration. H. 24 x L. 18,5 cm. Bourbons. Lot comprenant 3 porte-montres en bronze dont une paire au profil de Louis XVI et Marie-Antoinette et un au profil d’Henri IV. 27 50/80 Époques Louis XVI et Restauration. ON Y JOINT une médaille en bronze commémorative du mariage entre Henri IV et Marie de Médicis (édition de 1967). D. 10 cm. Médaille en cuivre représentant Louis XVI au recto et Marie- Antoinette au verso, de profils d'après Duvivier, le modèle datant 28 de 1781. Légères taches. 40/60 XXe siècle. D. 7,2 cm. Félix Henri Emmanuel PHILIPPOTEAUX (1815-1884). Henri-Thomas et Jean-Jacques Reubell posant en tenue du Royal- Suédois (1787). Huile sur toile. Légendée au bas en or "J. J. Reubell", "M. de Reubell" et "Royal Suédois". Contredatée au dos "1787". Inscription manuscrite au dos : "Peint par Philippoteaux pour Mr. F. R. Bryan, arrière-petit-fils de J. F. Reubell", et étiquette "Bryan / avril 89". Rentoilage ancien, déchirures. Dans son cadre en bois doré par L. Souty fils. H. 51,5 x L. 35,5 cm. 29 3000/5000

Provenance - Jean-Jacques Reubell (1777-1847). - Puis par descendance.

Historique Henri-Thomas Reubell (1742-1804), frère du député Jean-François Reubell (1747-1807), est ici à droite en tenue de capitaine- commandant du régiment Royal-Suédois, dans lequel il entra en 1761. Il porte la croix de chevalier de Saint-Louis, qu'il reçut le 22 mai 1783. Il se trouve aux côtés de son neveu Jean-Jacques Reubell (1777-1847), à gauche, porte-drapeau qui deviendra général et qui émigra aux États-Unis de 1809 à 1815. NINI Jean-Baptiste (1717-1786), d'après. Portrait de Marie-Antoinette, reine de France. Terre cuite, sur fond de velours de soie verte dans un cadre rond en bois doré. Petits éclats. Signé et daté curieusement par deux fois, 1772 et 1780. Le modèle 30 180/250 datant de 1780. D. 14,5 cm. Bibliographie : Giovan Battista Nini, Da Urbino alle rive della Loira. Federico Motta editore, Milan, 2001, cat. 102 (notre modèle reproduit). Marie-Antoinette. Estampe figurant Marie Antoinette, archiduchesse d’Autriche et reine de France, et ses enfants, d’après le tableau de Madame Vigée-Lebrun exposé au Salon de 1787. 31 50/80 Dans un cadre en bois doré à palmettes. Taches, en l’état. Gravé par Nargeot, dessiné par Massard et imprimée par Gavard, XIXe siècle. H. 39 x L. 32 cm (à vue) Louis XVI, roi de France. Paire d'empreintes sur corne de la médaille par Duvivier recto- verso figurant l'"Arrivée du Roi à Paris le 6 octobre 1789", au 32 profil du Roi sur l'avers et figurant la Famille royale au revers 80/120 inscrit "J'y ferai désormais ma demeure habituelle". XIXe siècle. H. 6,5 x L. 6 cm. Louis XVI, roi de France. Profil en cire polychrome figurant le roi Louis XVI, la tête tournée vers la droite. 33 100/150 Dans un cadre rond en laiton. Usures. Fin du XVIIIe siècle. Cadre : D. 10 cm Louis XVI et Marie-Antoinette. Paire de silhouettes en fixé sous verre figurant des caricatures du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette légendées Mr et Mme Capet, d'après des gravures satyriques d'époque 34 200/300 révolutionnaire. Dans un cadre rectangulaire en bois à double vue ronde. Bon état. Fin du XIXe siècle. D. 5,3 cm (l'une). Cadre : H. 10 x L. 19,3 cmte Bouton révolutionnaire de costume en cuivre doré orné d'un faisceau de licteur sommé d'un bonnet phrygien dans une couronne de feuilles de laurier, entouré de l'inscription "République française", âme en bois (B.E.). Époque révolutionnaire (1789-1793). 35 20/30 D. 2,5 cm.

Provenance Collection Raymond Desvarreux (1876-1961), puis par descendance. Auguste RAFFET (1804-1860). Projet pour l'exécution du roi Louis XVI. Lavis d'encre sur papier. Projet annoté en bas par l'artiste pour l'ouvrage d', 36 Histoire de la Révolution française, vers 1845. 200/300 Avec cachet en bas à droite provenant de la Vente Raffet de 1911. Dans un bel encadrement avec cartouche au nom de l'artiste sur la marielouise. H. 13 x L. 16 cm (à vue). Médaillon en porcelaine contenant une médaille en biscuit légendée « Liberté et Sécurité / Salut et régénération de la France par l’Assemblée Nationale en 1789 et 1790 ». Marque en creux au dos. Début du XIX° siècle. 37 D. 11,5 cm. 100/150

Note Le revers de cette médaille porte l’effigie de Louis XVI, datée du 31/12/1790. Un exemplaire conservé au Cabinet des Médailles, Paris, Bibliothèque Nationale, un autre au Musée Carnavalet. Boîte ronde composite, le couvercle en poudre de corne brune à reflets verts représentant une allégorie autour du buste de Necker légendé « L’amour de la Patrie », titrée en haut « Régénération de 38 la France », avec inscription en exergue « Ouverture des Etats 80/120 Généraux le 4 may 1789 à Versailles ». Époque révolutionnaire. D. 8 cm. Cérémonie du sacre de l’empereur Napoléon Ier. Rare collection de billets, bons et laisser-passer dont le billet d’entrée à Notre-Dame de Paris pour assister au sacre et au couronnement de Napoléon Ier, avec tampon du grand maître des cérémonies au revers, et : ⦁ Billet personnel pour la « Société populaire vraiment régénérée de Marseille », n°1648 pour la citoyen Benoît Maurin, signé par le vice-président. ⦁ Bon pour la « Société des hommes révolutionnaires du 10 août 1792, fondateurs de la République Française », n°149, signé par le président et le secrétaire. ⦁ Billet pour l’Assemblée électorale avec tampon des électeurs du département de Paris de 1791, pour Monsieur Morellet, signé par le président Pastoret. ⦁ Projet de bon rehaussé datant de « l’an Ier de l’Égalité (1792) ». ⦁ Billet pour la « Société fraternelle de patriotes des deux sexes, défenseurs de la Constitution », n°249, à Monsieur Julien, 39 signé par le président et le secrétaire, l’an III de la Liberté. 1800/2000 ⦁ Billet d’accès au bal de société pour les 23 Vendemiaire, 5 et 20 Brumaire de l’an IX à l’ancienne salle de la Conciergerie. ⦁ Carte de membre de la Société des amis de la liberté et de l'Égalité séante a Varages, District de Barjols, département du Var. Un autre exemplaire est conservé à Waddesdon Manor. ⦁ En-tête au nom du Comité de Salut Public, section de la guerre, dessiné par Garneray et gravé par Quéverdo, avec extrait manuscrit au dos. ⦁ Billet d’accès à la tribune des départements pour le Conseil des Cinq-cents signé par Martin. ⦁ Carte de membre de la Société du club national de Bordeaux. ⦁ Laisser-passer pour le Conseil des Cinq-cents signé, pour le citoyen Julien, signé par Berthelin. ⦁ Bon pour entrer à la barre à la séance de ce jour au Conseil des Cinq-Cents, signé par le président du conseil. Époque révolutionnaire et Premier Empire. H. 54,5 x L. 33 cm. École française de la fin du XIXe - début du XXe siècle. Napoléon assis en uniforme de colonel des Chasseurs à cheval de la Garde impériale. 40 Sculpture en biscuit. 300/500 Reposant sur une base ronde. Bon état général, accident au bicorne. H. 36 cm. Jean Duplessis-Bertaux (1747-1818). Études pour le passage du grand Saint Bernard avec Bonaparte à cheval. Lavis d'encre sur papier. 41 Annoté en bas du nom de l'artiste avec cachet de collection en bas à droite. Encadré. H. 18 x L. 29 cm (à vue). Auguste RAFFET (1804-1860). Portrait du général Bonaparte en pied en Italie. Mine de plomb sur papier. Avec trace de cachet en bas à droite. 42 200/300 Dans un bel encadrement avec cartouche inscrit "Raffet" sur la marielouise. H. 12 x L. 4,5 cm (à vue). Auguste RAFFET (1804-1860). Projet pour Bonaparte à la bataille d'Héliopolis. Lavis d'encre sur papier, figurant Napoléon à cheval. Projet annoté en bas par l'artiste pour l'ouvrage d'Adolphe Thiers, 43 Histoire du Consulat et de l'Empire, daté 1845. 300/500 Avec cachet en bas à droite provenant de la Vente Raffet de 1911. Dans un bel encadrement avec cartouche au nom de l'artiste sur la marielouise. H. 12,5 x L. 20 cm (à vue). Alfred SAINTE-MARIE (actif 1853-1870). Roustam Raza dit Roustan tenant le cheval de Napoléon. Aquarelle sur papier, signée en bas à gauche "Ste Marie" et datée 1851. 44 Représentant le mamelouk de l'Empereur au centre tenant 1500/2000 possiblement Marengo, l'un de ses 130 chevaux, par les rênes de bride, lors d'une halte avec des hussards. Bon état. Dans un cadre rectangulaire en bois doré. H. 21 x L. 28 cm (à vue). Cadre : H. 42 x L. 50 cm. Edouard DETAILLE (1848-1912). Portrait d’un général d’Empire. Crayon de couleur et pastel sur papier signé en bas à droite. Porte 45 200/300 au dos une carte de visite de l’artiste avec une dédicace autographe signée. Encadré. H. 29,5 x L. 19 cm (à vue). Chaise du mobilier du Conseil d'État sous le règne de Napoléon Ier. Chaise en bois de hêtre anciennement laqué, à dossier carré, pieds 46 postérieurs sabres, pieds antérieurs à étranglement, marqué sur le 300/500 haut du dossier CE dans un écusson. Époque Premier Empire. H. 90 x L. 47 x P. 39 cm VERNET Carle (1758-1836), d’après. La bataille de Roveredo. Lithographie en couleur titrée « Bataille de Roveredo / Le 18 47 Fructidor, An 4 », gravée à l’eau-forte par Duplessis-Bertaux et 80/120 terminée par A. D. Saint Aubin. Dans un beau cadre pitchpin. Bon état, très légères déchirures. H. 30 x L. 42 cm (à vue). Bonaparte premier consul. Paire de lithographies rehaussées, l’une titrée « Le triomphe de la religion » avec le pape Pie VII et le clergé priant le Saint Esprit d’éclairer de ses rayons bienfaisants les malheureux égarés et de les ramener à la religion catholique reconnue et protégée par le premier consul le 18 avril 1802, l’autre figurant Napoléon 48 150/200 Bonaparte premier consul devant le Christ crucifié inscrit « il s’est rendu à Notre Dame de Paris pour y entendre la sainte messe célébrée par le cardinal Caprara legat près le gouvernement français le 18 avril 1802. Cadres en bois noirci. Époque Consulat. H. 31 x L. 24,5 cm (à vue). Dessus de porte en bois sculpté en bas-relief en forme ovale bordé d’une couronne de feuilles de laurier orné au centre d’une aigle impériale anciennement dorée surmontant un monogramme 49 300/500 « JCS » sur fond de drapeau. Accidents et manques. Époque Ier Empire. H. 32 x L. 33 cm. Louis Léonce ROMIEU (1798-1891). Vue du tombeau du Général Romieu (1764-1805), envoyé de France en Perse. Lavis de bistre sur papier, sous passe-partout. Bon état. Inscrit "Léonce Romieu, d'après une lithographie faite sur un dessin original - Juin 1878. Ce monument a été élevé en 1807, près la ville de Téhéran, par ordre de Feth Aly, schah." Dans son cadre par Adolphe Legoupy à Paris. H. 19 x L. 13,5 cm (à vue).

Biographie Antoine-Alexandre Romieu, né le 7 septembre 1764 à Nyons et mort le 12 octobre 1805 à Téhéran, est un militaire et diplomate français. Officier dans l'armée, il est aussi un temps diplomate à Corfou dans la République des Sept-Îles. Alors que la France 50 200/300 napoléonienne se prépare à un débarquement en Grande-Bretagne depuis le camp de Boulogne, Romieu est envoyé en mission secrète en 1805 par le ministre Charles-Maurice de Talleyrand- Périgord en Perse, pour éventuellement établir une alliance avec le Chah Fath Ali Shah Qajar. L'idée est d'avoir un allié contre la Russie vers le Caucase, de stabiliser la situation avec l'Empire ottoman échaudé par l'invasion française de l'Égypte, ainsi qu'obtenir une tête de pont contre les possessions britanniques en Inde. Fath Ali Shah Qajar se montre favorable à une alliance mais l'accord n'est pas acté à cause de la mort subite d'Antoine- Alexandre Romieu. Ce dernier est en fait présumé assassiné à Téhéran par les Britanniques, ce qui entraîne une crise diplomatique entre la France et le Royaume-Uni. Quelques jours après, la bataille de Trafalgar met à mal les projets d'invasion de l'Angleterre. Un traité entre la France et la Perse est signé plusieurs années plus tard, le 4 mai 1807. Napoléon Ier, empereur des Français. Médaillon en terre cuite polychrome figurant l'empereur Napoléon Ier lauré de profil gauche, d'après une médaille. Présenté sur fond 51 de velours rouge. Porte en haut une étiquette inscrite : "...seau fils - 80/120 Tours 1897". Fin du XIXe siècle. D. 6,5 cm. Boite ronde en carton gaufré ornée sur le couvercle d'un décor en métal peint polychrome figurant au centre l'empereur Napoléon à cheval dans un entourage de filigranes, sous verre bombé et collé 52 200/300 sur une seconde plaque de verre. Bon état, légers manques. XIXe siècle. H. 3,5 x D. 8 cm. Mariage de Napoléon & Marie-Louise à Paris. Paire de médaillons à suspendre en bronze doré ciselé, à l'effigie de l'Empereur et de l'Impératrice en buste, en tenue du mariage du 53 280/300 2 avril 1810. Bon état, légère usure. Travail français du début du XIXe siècle. D. 13 cm. Cambacérès (1753-1824). Dictionnaire du bas-langage, ou des manières de parler usitées parmi le peuple. Tome second (G-Z), Paris, Léopold Collin, 1808. In-12 de 398 pp., reliure en maroquin rouge au chiffre JC de 54 Jacques-Régis de Cambacérès, consul et archichancelier de 200/300 l'Empire, pas encore duc de Parme puisqu'une couronne d'étoiles surmonte son chiffre dans une couronne feuillagée. Petits accidents. La très volumineuse bibliothèque de l'archichancelier contenait surtout des volumes de droit et de sciences. Napoléon Ier, empereur des Français. Paire d'empreintes sur corne de la médaille par Droz recto-verso du sacre de l'empereur Napoléon, au profil du pape Pie VII sur 55 60/80 l'avers et figurant la cathédrale Notre-Dame de Paris au revers. XIXe siècle. H. 5,5 x L. 5 cm. École française d'époque Empire d’après François-Joseph KINSON (1770-1839). Portrait de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie (1784-1860), en uniforme blanc des Gardes-du-corps westphaliens. Miniature ovale peinte sur émail, le représentant en buste de trois- 56 1500/2000 quarts à droite, portant les insignes de la Légion d’honneur et de la Couronne de Westphalie. Dans son cadre ovale en bronze doré ciselé. Bon état. Vers 1810-1813. H. 3,7 x L. 3,1 cm (hors cadre). Jean-Baptiste ISABEY (1767-1855), entourage de. Portrait d'une princesse impériale. Importante miniature rectangulaire peinte sur ivoire, portant une signature en bas à droite "Isabey", la date de 1804 et une localisation "Château de Fontainebleau" (possiblement rapportés). Bon état. Dans un beau cadre en bronze argenté et doré bordé d'une frise de perles et surmonté d'un cartouche gravé aux armes impériales dans un entourage de feuilles de laurier. Au dos une inscription manuscrite "Joséphine" avec une étiquette ancienne de collection E413. 57 2000/3000 H. 10,2 x L. 8 cm. Cadre : H. 17,5 x L. 14 cm.

Historique On pourrait reconnaître sur cette grande miniature la reine Caroline Murat (1782-1839) ou bien sa soeur Elisa (1777-1820). Les ornements artistiques rares dans les représentations privées tel que la harpe ou encore le piano, de même que la grande ressemblance du visage avec les soeurs de Napoléon nous laissent penser à la qualité impériale de notre modèle. La jeune femme est portraiturée dans un décor palatial qui pourrait correspondre à l'annotation du château de Fontainebleau. Le porte-plume du général Lamarque (1770-1832). Plumier de forme navette en tôle laquée à décor en or sur fond noir. Usures. Vers 1800. L. 24 cm.

Provenance Vente Lamarque, Bordeaux, 1992, lot 72. 58 150/200 Historique Jean Maximilien Lamarque, né à Saint-Sever (Landes) le 22 juillet 1770 et mort à Paris le 1er juin 1832, est un officier général français qui a fait sa carrière dans les armées de la Révolution et de l'Empire, en particulier les guerres de Vendée et d'Espagne. Ses funérailles, le 5 juin 1832, sont l'occasion d'un soulèvement républicain, immortalisé par dans son roman Les Misérables. Buste du général Maximilien Sébastien Foy (1775-1825). Bronze patiné, reposant sur un socle circulaire. 59 100/150 Premiers tiers du XIXe siècle. H. 17,5 cm Lot de 3 portraits miniatures peints sur ivoire, signés à droite "Roy", encadrés, figurant trois femmes, identifiées sur des cartouches manuscrits : "Elisa sister of sister" - "Pauline 60 300/500 sister of Napoleon" - "Caroline 1807 sister of Napoleon" (sic). Fin du XIXe siècle. D. 2 cm. Cadres : H. 8,5 x L. 7,2 cm. Bouteille de Porto de 1815, décanté en 1936. Ornée d'une 61 couronne royale sur le bouchon. En l'état. 50/100 H. 28,7 cm.

Paire d'aigles impériaux aux ailes déployées en bronze ciselé et doré. 62 Base ronde à palmettes. 100/200 Fin du XIXe siècle. H. 16,5 cm. Petit buste en biscuit du Général Maurice-Etienne Gérard (1773- 1852), en uniforme portant la plaque de l'Ordre de la Légion d'honneur, collé sur un piédestal en bronze à patine médaille orné 63 d’une couronne de laurier. 150/200 Marqué en creux au dos "Gén(éra)l Gérard". XIXe siècle. H. 11,5 cm. Groupe en porcelaine de GDR représentant l'empereur Napoléon sur son cheval. Bon état. 64 200/300 XXe siècle, marqué. H. 33,5 x L. 30 x P. 13 cm Lot de 11 figurines de militaires français du XIX siècle en porcelaine de GDR. Comprenant les portraits en pied de : Ney, Domouriez, Lafayette, Lepic, Beauharnais, Mortier, Lannes, Exelmans, Kellerman, 65 400/600 Bertrand, Murat. Chaque figurine légendée en or sur la base. Bon état général. XXe siècle, marqués. H. 24,5 à 25,5 cm. Raphaël NANNINI, école de la fin du XIXe - début du XXe siècle. Napoléon Ier à Austerlitz. 66 Groupe en régule représentant l'Empereur Napoléon à cheval, 300/500 signé sur la terrasse R. Nannini. Présenté sur un socle rectangulaire en marbre noir veiné. H. 55 x L. 52 P. 22 cm. Samuel Gibbs (1771-1815). Mandat de solde et d'indemnités pour les forces britanniques en Allemagne daté du 26 octobre 1813 signé par le major général Gibbs. Bon état. 67 50/100 Dans un bel encadrement avec cartouche gravé en anglais : "Warrant for pay and allowances for British forces in Germany dated 26 October 1813 signed by Major General Gibbs". Cadre : H. 45 x L. 30 cm. Raymond DESVARREUX (1876-1961). Napoléon à cheval avec sa troupe. Huile sur panneau, signée et daté (1941?) en bas à gauche et 68 500/600 annotée (illisible). Dans un cadre rectangulaire en bois doré. H. 14 x L. 18 cm Tombeau de Napoléon Ier. Rare gravure séditieuse titrée « Tombeau de Napoléon », reprenant la composition du « Saule pleureur » contre-révolutionnaire, avec dans les branches du saule les profils de Napoléon, de Joséphine, 69 du Roi de Rome, de Madame Mère, et ceux de Jérôme, Louis 150/200 Napoléon, Joseph et Lucien Bonaparte. Signée « Canu invenit et feci ». Dans un cadre ancien en bois doré mouluré Époque Restauration. H. 24 x L. 17,5 cm (à vue). Famille royale de France. Gravure « mystérieuse », représentant une branche de lys coupée dont les fleurs contiennent en médaillon les portraits de Louis XVIII, de la duchesse d’Angoulême, du comte d’Artois, des ducs 70 d’Angoulême et de Berry, et dans la tige de laquelle apparaissent 100/150 les profils de Louis XVI, Marie-Antoinette, du Dauphin et du Duc d’Enghien. Titrée en bas « FAMILLE ROYALE ». Dans son cadre en bois doré d’origine. H. 24 x L. 16 cm (à vue). Gravure en couleurs de Jean-François Janinet d’après Jacques- Antoine-Marie Lemoine, représentant le « Portrait de Madame Saint-Huberti, De l’Académie Royalle de Musique ». Tirage d’époque (avant 1786). Dans un cadre en bois doré mouluré du début du XIXe siècle. H. 21,5 x L. 16 cm (à vue).

Historique 71 50/80 Anne Antoinette Cécile Clavel dite Mme Saint-Huberty (1756- 1812), une des plus grandes cantatrices françaises de l’époque des Lumières. Elle débuta à l’Académie Royale de Musique dans le rôle secondaire de Mélisse de l’Armide de Gluck (1777). Elle se produisit également en province, à Lyon, Marseille et à Bordeaux, où elle connut les plus beaux succès. Elle mourut assassinée par un domestique. Edmond de Goncourt lui a consacré un ouvrage, paru en 1882. École française circa 1820. Le Duc de Berry (1778-1820). Important bas-relief sculpté en marbre, figurant Charles-Ferdinand d'Artois de profil droit à l'antique. Légères restaurations. Probablement réalisé suite à son assassinat d'un coup de poignard 72 1500/2000 à sa sortie de l’Opéra de la rue de Richelieu, le dimanche 13 février 1820. Présenté sur un panneau octogonal en bois peint à l'imitation du marbre. H. 58 cm. Cadre : H. 89 x L. 64 cm. Boite ronde en cristal taillé, le couvercle orné d'un cristallo-cérame au profil gauche de la Duchesse de Berry, monture en cuivre doré. 73 Bon état, légères usures. 200/300 Époque Restauration. D. 6 cm Paire de médaillons en porcelaine, en pendant, représentant Louis XVIII et la Duchesse d’Angoulême, vus de profil en biscuit en relief. 74 200/300 Marques en creux au dos : « HENRI 1823 » et « SCHECK ». Époque Restauration, circa 1823. D. 12,4 cm. Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême. Pendentif de décoration du Lys en or contenant un portrait miniature peint sur ivoire représentant le Duc d'Angoulême, fils 75 aîné du roi Charles X en buste de trois-quarts à gauche, dans un 100/150 entourage en verre églomisé. Bon état, la bélière manquante. Époque Restauration. Poids brut : 3,8 g. D. 2,2 cm. Royalistes. Ravissant cadre en argent (800 millièmes) pour portrait photographique royal de format CDV, à décor imitant une fenêtre bordée de rideaux et d'embrases, surmontée d'une fleur de lys et 76 600/800 reposant sur un piédestal à décor émaillé bleu roi de feuillages. Bon état, infimes sauts d'émail. Travail français du XIXe siècle (poinçon sanglier). Poids brut : 120,0 g. H. 19 cm. Médaille historique de la campagne d'Espagne (1823). La médaille en bronze doré ouvre pour libérer l'histoire de la campagne d'Espagne sur des feuillets circulaires. Gravée par Henrionnet (actif dans la première moitié du XIXe siècle, il a 77 notamment contribué à la Galerie métallique des grands hommes 150/200 français) au profil de Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême, revers « À la gloire de l'Armée française 1823 ». Bon état. Époque Restauration. D. 5 cm SÈVRES Rare tasse de forme litron Fragonard et une soucoupe (dépareillée) en porcelaine, à fond beau bleu et riche décor en or, la tasse ornée au centre d'un portrait polychrome en médaillon figurant le roi Henri IV en buste d'après Pourbus, la soucoupe (de tasse AB) ornée d'une vue polychrome figurant le château de Blois depuis la Loire, légendée en bas "Château de Blois, Loir-et-Cher" dans une réserve bordée de feuillages en platine, le marli décoré de feuilles de vigne alternées de grappes de raisin en or. La soucoupe en bon état, la tasse présente un fêle à l'arrière et deux autres à l'anse. Manufacture royale de Sèvres, époque Charles X, circa 1827. Marques au tampon bleu au chiffre du roi Charles X, la tasse sans date et la soucoupe datée (18)27, marques de doreurs dont Weidinger. La soucoupe a encore son étiquette de vente d'origine du magasin de Sèvres de 375 francs (prix confirmé dans les archives, voir ci- 78 600/800 après). H. 11 x D. 15,5 cm. Provenance Deux tasses litron Fragonard à fond beau bleu et portrait d'Henri IV entrèrent au magasin de vente de Sèvres, le 31 décembre 1825 et le 3 août 1827 (Arch. Cité de la Céramique, Vv1, 246-2 et 324 v°-52) pour un prix de vente respectivement de 250 et 200 frs. La soucoupe entra elle au magasin de vente avec une tasse AB au portrait d'Anne de Bretagne le 22 décembre 1827 pour un prix de vente élevé de 375 frs (Vv1, 330-3), confirmé par l'étiquette. C'est l'unique objet produit à Sèvres dans l'Histoire avec une vue du château de Blois. Nous n'avons pu identifier les destinataires de ces deux objets du fait des restrictions actuelles mais la plupart des tasses et soucoupes avec ce type de décor étaient, sous la Restauration, soient offertes, soient achetées par des membres de la Famille royale. Jean-Antoine HOUDON (1741-1828), d'après. Portrait présumé d'Henri d'Artois, duc de Bordeaux (1820-1883). Buste en albâtre sculpté, reposant sur un socle en marbre gris veiné, avec un cartouche en métal gravé : "S.A.R. Mgr. Le Duc de Bordeaux". Bon état, petit éclat au socle. XIXe siècle. 79 1200/1500 H. 38,5 cm.

Œuvres en rapport Un buste proche en marbre par Houdon figurant le jeune Alexandre Brongniart (1770-1847) daté de 1777 est conservé à la National Gallery of Art de Washington (inv. 1942.9.123). Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry. Facture à en-tête du marchand Habert, breveté de S.A.R. Mgr le Duc de Berry, "À l'écharpe de général, achète et brûle vieilles 80 épaulettes et galons, tient broderies et bijoux pour franc-maçons", 50/80 pour plusieurs habits et divers articles, vendus à M. Moure, sous- intendant militaire à Briançon, pour la somme totale de 385 francs, le 11 mai 1822. 1 p., in-4 (B.E.). Le Bon Français, Journal au profit des pauvres, rédigé par M. de Salgues. "Dieu et le roi". Bon état, légères usures. Important ensemble de cette très rare gazette royaliste, en bi- 81 feuillet, couvrant les années 1816-1817. 150/200

Provenance : Bibliothèque des comtes d’Oilliamson. Budget de 1823. Ministère de la Marine et des Colonies, Rapport au Roi. Paris, Imprimerie Royale, juin 1822. Broché sous couverture d’attente de papier bleu. Très bon état. 82 30/50

Provenance : Bibliothèque des comtes d’Oilliamson. Louis XVIII, roi de France. Important médaillon en plâtre imitant le bronze à patine verte, au profil gauche du roi Louis XVIII entouré des profils de tous les rois de France. Petits manques et restaurations. Époque Restauration. D. 60 cm. 83 Provenance 200/300 Collection Frédéric Decazes de Glücksbierg (1958-2018). Oeuvre en rapport Un modèle en plâtre blanc imitant le marbre de mêmes dimensions, vendu chez Christie's Paris, Comte & Comtesse Edouard Decazes, Une collection à Chantilly, 16 novembre 2006, lot 73 (4.200 €). Louis XVIII. Buste en biscuit représentant le roi Louis XVIII de face, en habit portant ses décorations du Saint-Esprit, de Saint-Louis et de la 84 Légion d'honneur. Bon état. 200/300 Fixé sur un socle carré postérieur en bois. Manufacture de Dagoty, Paris, époque Restauration (sans marque). H. 11,8 cm. Lithographie Louis XVIII Réception de Louis XVIII à Paris en 1814. Rare lithographie rehaussée titrée "Réception de S.M. Louis XVIII, à l'Hôtel de Ville de Paris, par le Corps municipal le 29 85 août 1814. À Paris chez Jean. Légères taches. Encadrée. 100/200 Époque Restauration.

Provenance Famille Decazes. Lithographie figurant Élie Decazes (1780-1860), 1er duc Decazes et duc de Glücksbierg, en buste dans un ovale, de trois-quarts à gauche, en “grand référendaire” (c’est-à-dire responsable de l’administration générale) de la Chambre des Pairs (nommé en 1834). Titrée, avec ses armes. Taches. Milieu du XIXe siècle. 86 50/100 H. 46 x L. 35 cm (à vue). Dans un cadre rectangulaire à bords chantournés en bois et stuc doré (accidents).

Provenance Collection Frédéric Decazes de Glücksbierg (1958-2018). Henri V, comte de Chambord. Épingle à cravate en or 18k (750 millièmes) ornée d'un camée au 87 profil droit du Comte de Chambord. Bon état. 300/500 Seconde moitié du XIXe siècle. Poids brut : 3,8 g. H. 7,2 x L. 1,9 cm. Louis-Philippe, roi des Français. Tasse de forme Jasmin reposant sur trois pieds griffes et sa soucoupe en porcelaine de Paris à bordure or, l’intérieur de la tasse partiellement doré, la tasse ornée au centre du profil gauche en 88 250/350 biscuit et en relief du roi Louis-Philippe lauré, entouré d'une couronne de lauriers en or. Bon état, légère restauration à un pied. Époque Monarchie de Juillet, sans marque. H. 13 x D. 10 cm Ensemble de 2 cadres rectangulaires en bois noirci et verni contenant dans un cerclage en laiton doré les médailles en plâtre commémoratifs de la visite de Louis-Philippe et de sa famille à la 89 Monnaie de Paris le 8 novembre 1833, signés « BARRE ». Bon 200/300 état, légères usures. Époque Monarchie de Juillet (1830-1848). H. 16,3 x L. 14,3 cm - D. 7,8 cm. Service du roi Louis-Philippe au château de Fontainebleau Assiette à potage en porcelaine, marli à décor polychrome de rinceaux feuillagés d'où se dégagent des animaux en rapport avec la chasse, entourant des cartouches ovales ornés de trophées alternés de cartouches losangiques au chiffre du Roi. Un fêle au centre. Manufacture royale de Sèvres, 1839. Marque au tampon bleu au chiffre du Roi, marque au tampon rouge du château de Fontainebleau, marque du doreur Moyez et du peintre Charles-Antoine Didier. D. 23,7 cm.

Provenance Voulu dès le 26 juin 1835 par le comte de Montalivet, il sera dessiné par Jean-Charles François Leloy entre 1836 et 1839 selon la volonté de Louis-Philippe de se voir doter d’un service « de style Renaissance » pour la résidence construite par François Ier. Il sera appelé « service ordinaire », par opposition au « service historique » que l’on retrouve dans les lambris de la « Galerie des 90 assiettes » du château mais qui ne sera jamais présent sur la table 300/500 royale. En plus d’être le service au décor le plus riche et complexe de tous les services du Roi, il a la particularité d’être double puisqu’on y retrouve deux types différents de frises : à rinceaux feuillagés, d’où se dégagent des animaux imprimés en couleurs, d’inspiration Renaissance (majoritaire, utilisée notamment sur notre assiette à potage), et à feuillages d’essences diverses, d’où se dégagent des oiseaux et parfois des insectes (utilisée notamment sur les assiettes à dresser). Cette spécificité s’explique certainement par la volonté initiale de Leloy de réaliser un service à feuillages sur le thème de la chasse, modifiée par la volonté royale d’avoir un service réinterprétant le style Renaissance omniprésent au château , obligeant le peintre à faire coexister – voire parfois à mélanger – les deux types de frises. Le décor comprend aussi le monogramme couronné du Roi en or – ce qui en fait le seul service à chiffre de la table royale – et des attributs coloriés divers ayant trait notamment aux arts, à la nourriture ou aux jeux, présents chacun à l’intérieur de cartouches. La première livraison eut lieu le 20 septembre 1839, suivie par de nombreux réassorts (1841, 1844, 1845, 1846 et 1848). Service du roi Louis-Philippe au château de Fontainebleau Assiette en porcelaine, marli à décor polychrome de rinceaux feuillagés d'où se dégagent des animaux en rapport avec la chasse, entourant des cartouches ovales ornés de trophées alternés de cartouches losangiques au chiffre du Roi. Bon état général, usure à l'or au bord. Manufacture royale de Sèvres, 1847. Marque au tampon bleu au chiffre du Roi, marque au tampon rouge du château de Fontainebleau, marque du peintre Antoine- Louis Bouvrain. D. 24 cm.

Provenance Voulu dès le 26 juin 1835 par le comte de Montalivet, il sera dessiné par Jean-Charles François Leloy entre 1836 et 1839 selon la volonté de Louis-Philippe de se voir doter d’un service « de style Renaissance » pour la résidence construite par François Ier. Il sera appelé « service ordinaire », par opposition au « service historique » que l’on retrouve dans les lambris de la « Galerie des 91 assiettes » du château mais qui ne sera jamais présent sur la table 500/600 royale. En plus d’être le service au décor le plus riche et complexe de tous les services du Roi, il a la particularité d’être double puisqu’on y retrouve deux types différents de frises : à rinceaux feuillagés, d’où se dégagent des animaux imprimés en couleurs, d’inspiration Renaissance (majoritaire, utilisée notamment sur notre assiette à potage), et à feuillages d’essences diverses, d’où se dégagent des oiseaux et parfois des insectes (utilisée notamment sur les assiettes à dresser). Cette spécificité s’explique certainement par la volonté initiale de Leloy de réaliser un service à feuillages sur le thème de la chasse, modifiée par la volonté royale d’avoir un service réinterprétant le style Renaissance omniprésent au château, obligeant le peintre à faire coexister – voire parfois à mélanger – les deux types de frises. Le décor comprend aussi le monogramme couronné du Roi en or – ce qui en fait le seul service à chiffre de la table royale – et des attributs coloriés divers ayant trait notamment aux arts, à la nourriture ou aux jeux, présents chacun à l’intérieur de cartouches. La première livraison eut lieu le 20 septembre 1839, suivie par de nombreux réassorts (1841, 1844, 1845, 1846 et 1848). Service des Bals du roi Louis-Philippe au château d'Eu. Paire de patelles à glace en porcelaine, ornées au centre du chiffre du roi Louis-Philippe en or dans une couronne de feuilles de laurier et de chêne, filet or sur le bord. Bon état, un infime éclat au 92 revers d'une soucoupe. 200/300 Manufacture royale de Sèvres, 1837. Marque au tampon bleu au chiffre du Roi, marque au tampon rouge du château d'Eu, marque du doreur Moyez. D. 14,8 cm Service des Bals du roi Louis-Philippe au château de Compiègne. Série de 11 assiettes en porcelaine, ornées au centre du chiffre du roi Louis-Philippe en or dans une couronne de feuilles de laurier et de chêne, filet or sur le bord. Très bon état. 93 Manufacture royale de Sèvres, 1845. 400/600 Marques au tampon bleu au chiffre du Roi, marques au tampon rouge du château de Compiègne, marques du doreur Moyez. L'une datée de 1847 pour le château de Saint-Cloud. D. 24 cm. Service des Officiers du roi Louis-Philippe au château de Fontainebleau. Théière de forme litron en porcelaine, ornée au centre du chiffre du roi Louis-Philippe en or. Bon état, manque son couvercle. 94 80/120 Manufacture royale de Sèvres, 1837. Marque au tampon bleu au chiffre du Roi, marque au tampon rouge du château de Fontainebleau. H. 13,5 x L. 20 cm Mort du Duc d’Orléans. Plan historique des environs de la Chapelle de N.-D. de la Compassion élevée à la mémoire de S.A.R. Monseigneur le Duc d’Orléans sur le lieu même où il a expiré le 13 juillet 1842, levé et 95 dressé en 1843, 1844 et 1847 par L. Chevret garde du génie. 300/500 Contient notamment la place où est tombé le prince le 13 juillet à 11h50 du matin. Mine de plomb et encre sur papier calque. Époque Monarchie de Juillet. H. 47,5 x L. 59 cm Rare statuette en ivoire finement sculptée figurant le jeune prince Louis-Philippe Albert d'Orléans, comte de Paris (1838-1894), en tenue de baptême d'après le portrait réalisé en 1842 par Franz- Xaver Wintherhalter, reposant sur une base ronde. Très bon état. Le baptême du jeune prince, fils aîné de Ferdinand-Philippe et 96 400/600 d'Hélène de Mecklembourg-Schwerin, duc et duchesse d’Orléans, a été célébré de façon grandiose à Notre-Dame le 2 mai 1841, ce fut un événement majeur de la Monarchie de Juillet. Dieppe, circa 1842. H. 8 cm. Louis-Philippe, roi des Français. Dispense d'alliance de mariage signée par le roi Louis-Philippe sur vélin en date du 28 octobre 1834, avec grande empreinte en cire 97 100/150 verte au profil de Louis-Philippe dans sa boîte d'origine. Époque Monarchie de Juillet. D. 12,5 cm. Ensemble de 15 volumes provenant de la Bibliothèque du Comte de Paris (1838-1894). Lettres de Madame de Sévigné, in "Les grands écrivains de la France", sous la dir. de M. Ad. Régnier, Hachette, Paris, 1862. 14 tomes et 1 album (1868) contenant des planches lithographiées et fac-similés de lettres de Mme de Sévigné, format in-8, demi- reliure en cuir bleu foncé signée Hachette et Cie, dos à nerfs orné 98 600/800 des armes de France, titres en lettres d'or. Le tome I contient un ex-libris sur cuir bleu inscrit en lettres d'or : "Cordial hommage du directeur de la collection à son auguste élève Monseigneur le Comte de Paris". Chaque tome avec tampon de la Bibliothèque de S.A.R. Mgr. le Comte de Paris. Dos et coins légèrement usés mais bon état général. 600/800 € Philippe d'Orléans, comte de Paris (1838-1894). Lithographie le représentant en buste de trois-quarts à gauche avec facsimilé de sa signature autographe en bas. Rousseurs. 99 XIXe siècle. 30/50 H. 52 x L. 41,5 cm. ON Y JOINT « La protestation du comte de Paris », supplément du 25 juin 1886 du Courrier du Puy de Dôme. LAMI Eugène (1800-1890), d'après. Ensemble de 4 lithographies colorées décoratives, titrées "Intérieur de famille", "Sortie de l'Opéra", "Intérieur du Théâtre italien 100 (ovation d'un acteur)" et "Foyer des acteurs à l'Opéra". Encadrées. 80/120 Bon état. Époque Louis-Philippe, éditées en Angleterre. Cadres : H. 23,5 x L. 28 cm. James PRADIER (1790-1852), d’après. Paire de médaillons en bronze à patine anciennement dorée 101 figurant un homme barbu de profil droit et sa femme de profil 200/300 gauche, présentés sur fond en velours rouge. D. 20 cm. Série de 4 verres à vin sur piédouche en cristal gravés au chiffre de Jaime de Bourbon (1870-1931), un J sous couronne royale. Bon état. XXe siècle. H. 11,5 cm.

102 Provenance 300/500 Jacques de Bourbon (en espagnol Jaime de Borbón y Borbón- Parma), aîné des Capétiens et chef de la maison de Bourbon, qui porte les titres de courtoisie de duc d’Anjou et duc de Madrid, fut le prétendant légitimiste au trône de France sous le nom de Jacques Ier et le prétendant carliste au trône d'Espagne sous le nom de Jacques III, de 1909 à 1931. Lot de 2 boutons de livrée, l'un aux armes Bourbon-Parme avec la devise "Deus et Dies" sous couronne fermée, l'autre aux armes d'Isabelle d'Orléans, comtesse de Paris (1848-1919), possiblement 103 pour le personnel du château de Randan (un bouton similaire y est 60/80 conservé, inv. DR 2013-2). France, fin du XIXe siècle. D. 2,6 et 2,8 cm. François GIRARDON (1628-1715), d'après. Buste du roi Louis XIV. Terre cuite. Sur un socle rapporté en plâtre patiné à base carrée. Légers manques. H. 34 cm. 104 800/1200 Historique En 1692, François Girardon réalise la fonte en bronze d'une statue équestre de Louis XIV, haute de 7 mètres, érigée place Louis le Grand (actuelle place Vendôme). Détruite à la Révolution, il n'en reste aujourd'hui qu'un pied, conservé au musée Carnavalet et une réduction réalisée du vivant de Louis XIV conservée au Louvre. Duc de Morny. Lot comprenant 1 carte stéréoscopique et une plaque 105 photographique figurant le château de Nades ayant appartenu au 80/100 Duc Charles de Morny (1811-1865). H. 9 x L. 18 cm ; H. 8,5 x L. 10 cm. Souvenirs d'un lieutenant d'artillerie à cheval sur fond de velours rouge comprenant son portrait miniature ovale peint sur ivoire le représentant en buste et en uniforme vers 1830, de trois-quarts à gauche, entouré de ses 2 croix de la Légion d’honneur, l'une en argent d'époque Premier Empire, l'autre en vermeil d'époque 106 800 / 1200 Second Empire (les centres en or), avec une partie de ruban rouge, et de son bijou de commandeur de l'Ordre de Pie IX (Vatican) en vermeil, avec son ruban bleu à double liseré rouge. Petits manques à l'émail. XIXe siècle. Henri DUPRAY (1841-1909), attribué à. État-Major pendant une bataille du Second Empire. Huile sur panneau. Monogrammée en bas à gauche. 107 H. 23 x L. 27 cm (à vue). 300/500

Provenance : Vente à l’Hôtel Drouot, 20 avril 1914, salle 6. Paul-Emil Léon PERBOYRE (1851-1929) Étude d'un hussard à cheval vu de dos. Huile sur toile signée en bas à droite et annotée « Etude de 7ème régiment hussard / 1805 ». Encadrée. 108 800/1000 H. 33 x L. 24,5 cm.

Provenance Vente Christie's 14 septembre 2016, lot n°75. Napoléon III, empereur des Français. Série de 3 assiettes en porcelaine de Sèvres, imprimées postérieurement au centre du chiffre de l'empereur Napoléon III en or, dents de loup or sur les bords. Deux éclats restaurés. 109 Manufacture impériale de Sèvres, marques de rebut datées 1874- 150/200 1875-1876. Fausses marques de Sèvres au chiffre de Napoléon III en or (décor fait à l'extérieur de la Manufacture). D. 24,3 cm Napoléon III, empereur des Français. Lorgnette de théâtre en ivoire et laiton doré, gravée au centre du chiffre N couronné de l'empereur Napoléon III. Bon état général, 110 légers fêles à l'ivoire. Époque Second Empire. H. 8,5 x D. 5 cm. Prince impérial (1856-1879). Boussole du prince Louis-Napoléon Bonaparte à Woolwich, en 111 nacre et laiton, signée W. Gregory & Co à Londres. 150/200 Au dos une étiquette manuscrite : « Boussole ayant appartenue au prince L. Napoléon à Woolwich de 1872 à 1875 ». Napoléon III, empereur des Français. Discours de Sa Majesté l'Empereur lors de la Session législative de 112 1863, imprimé en première page du journal officiel de l'Empire 50/80 français, "Le moniteur universel", n°12 du 12 janvier 1863. 1 p., grand in-folio (pliures). Napoléon III, empereur des Français. « Avis au peuple français » et « Appel au peuple ». 113 Lot de 2 affiches éditées par le Ministère de l’Intérieur et la 30/50 préfecture du Puy de Dôme. En l’état. H. 36,5 x L. 51 cm et H. 60 x L. 44 cm. Roland BONAPARTE (1858-1924). Ouvrage provenant de la bibliothèque du prince Roland Bonaparte 114 par Charles Brongniart, extrait de « Le Naturaliste, revue illustrée 60/80 des sciences naturelles », janvier 1889. Avec ex-libris. Format in- 4. Prochaine vente École française du XIXe siècle. 115 Portrait du Prince Victor Napoléon (1862-1926). 400/600 Aquarelle sur papier, encadrée. H. 33 x L. 23,5 cm (à vue). Lucien Bonaparte (1775-1840). Grande lithographie figurant la famille de Lucien Bonaparte d'après Ingres, par J. Coraboeuf 1929. Avec une signature 116 100/150 autographe du graveur, inscrite et datée "11e état 16 janvier 1935". Encadrée. Cadre : H. 60 x L. 71 cm. École vénitienne de la fin du XVIe siècle, entourage de Giacomo Franco (1556-1620). Le recteur de l’Universitas Iuristarum de Padoue, vers 1573. Plume et encre brune, aquarelle, rehaut d’or, sur papier. H. 14,8 x L. 10,5 cm. Annotation, en haut, à gauche : Il Rectore de Juristi di Padoa Annotation, dans la marge droite : αμεριμνη Ληστων γυμνός / Securus latronum nudus / Hugo Blotius Belga V[triusque].I[uris].D[octor]. / Patavy Kalend. February / 1573 Au dos, deux annotations, en haut : 15K75 / Gottes Gnad.Mein. Trost. / ? Gnad Meiner Trem? ; et en bas : ? Ernftinger K&k Erherzog Ferdinanden zu Osterreich. Rath und Secretar

Cette page d’album amicorum, riche d’un précieux dessin de costume, d’une belle dédicace d’un humaniste de premier plan et d’un beau dessin héraldique, a certainement appartenu à un étudiant de la très prestigieuse Université de Padoue, unique université pluridisciplinaire de Vénétie et centre intellectuel majeur pour l’Italie de la fin du XVIe siècle. Fondée en 1222, abritée au Palazzo Bo depuis 1493, cette institution possédait deux branches : l'Universitas Iuristarum pour l’étude du droit civil, du droit canon et de la théologie et l'Universitas Artistarum pour l’étude de la médecine, de la philosophie, de la rhétorique et de l’astronomie. La fin du XVIe siècle fut, pour l’Université de Padoue, un âge d’or coïncidant 117 400/600 avec l’apogée de la puissance vénitienne. Le recteur de chacune de ses Universitas était élu par ses élèves et, incarnant une haute autorité morale, revêtait, dans le cadre des lois somptuaires vénitiennes qui définissaient le port des costumes, un luxueux habit rouge et un manteau brodé d’or, comme représenté ici.

Les alba amicorum, dont la pratique remonte aux années 1520, consiste en un livre d’or des interactions sociales, dans lequel le propriétaire demande à ses amis de matérialiser leurs liens par une dédicace, un poème, une signature, parfois un dessin. La constitution d’un album amicorum n’obéit à aucune règle, aussi son contenu peut-être parfois constitué très librement, voire anarchiquement. Gardien et témoin de la culture littéraire et de la culture visuelle, il est un accessoire chéri de tous les humanistes de la République des Lettres, dans l’Europe de la Renaissance.

Au départ, l’album contenant notre page devait être un recueil de costumes, une autre tradition bibliophilique qui naît en 1562 avec la publication, à Paris, du Recueil de la diversité des habits de François Desprez, illustré de personnages des quatre continents. Ce genre, qui témoigne des premiers pas de l’anthropologie et de la curiosité pour l’Autre, a essaimé tant en versions dessinées qu’en versions imprimées. En 1577, Abraham de Bruyn publie à Cologne Omnium pene Europae, Asiae, Aphricae atque Americae gentium habitus, où apparaît pour la première fois le costume du recteur, avec une pose identique au nôtre, mais en sens inverse. Ce recteur se retrouve plus tard, en 1589, à Padoue, où paraît Diversarum Nationum Ornatus de Pietro Bertelli (folio 40) d’après des dessins de Giacomo Franco, puis, en 1590, dans le De gli habiti antichi, e moderni di diverse parti del mondo de Cesare Vecellio.

En supplément de ces versions imprimées, on connait un petit corpus de recueil de costumes dessinés et coloriés, dont certains, comme celui dont est issu notre page, sont devenus des alba amicorum, et contiennent un dessin représentant le recteur. Citons, pour les collections publiques : à Paris, « BnF, ARS EST-1111 » ; à Londres, « British Library, Egerton 1191 » ; à Yale, le célèbre Mores Italianae « Beinecke Library, inv. MS 457 » ; à Oxford, « Bodleian, MS Douce d11 » ; à La Haye, « KW 133 M 63 » ; à Los Angeles « LACMA, inv. M.91.71.1-.101 », à Padoue « Biblioteca del Museo Bottacin, Codex Bottacin, M.B. 970», etc.

Notre dessin, très certainement réalisé antérieurement à la dédicace, date donc d’avant 1573, ce qui en fait un des tout premiers exemples du genre connu, avant même le célèbre Mores Italianae de Yale, datant de 1575. Stylistiquement, il nous semble qu’il faut privilégier l’hypothèse d’un artiste vénitien, ayant réalisé ce dessin à Padoue. La comparaison avec certains dessins de Giacomo Franco, toutefois plus tardifs et d’exécutions plus libres et vives, nous encouragent à y voir, sinon sa main, du moins une main proche (British Museum, inv 1885,0509.1661 ; Berlin, Kupferstichkabinett, Kdz492).

La dédicace, apposée dans le sens vertical, appartient à Hugo Bloot (1533-1608), natif de Deflt, étudiant à Louvain, Tolède, Orléans et Bâle, docteur « en l’un et l’autre droit ». La date qui accompagne la devise situe le séjour de Blotius à Padoue aux « calendes de février 1573 », les calendes étant le premier jour du mois. Son séjour dut être assez bref, puisque dans un autre album amicorum, il est à Bologne en septembre de la même année (celui d’Onophrius Berbinger, Nuremberg, Germanisches Nationalmuseum, Bibl. HS461). On sait qu’il accompagna en tant que précepteur deux élèves à Padoue, avant d’être nommé par l’empereur Maximilien II, bibliothécaire impérial, à Vienne, en 1575. On lui doit le premier inventaire de ce qui deviendra la Bibliothèque Nationale d’Autriche.

Sa devise en grec et latin, que l’on peut traduire par « insouciant voleur nu », est probablement un clin d’œil humoristique à la traduction de son patronyme Bloot, qui veut dire « nu ». Elle se retrouve dans plusieurs autres documents et album : Le Livre des Procurateurs de la Nation Germanique de l’(Ancienne) Université d’Orléans, conservé aux Archives départementales du Loiret (folio 456v), les alba de Dominicus Wagemakers, Daniel Hermann, Nicolas Engelhardt, David Haug, Onophrius Berbinger, etc. tous conservés dans des collections publiques. Son propre album amicorum, couvant la période 1570-1571, est conservé à Vienne (ONB ; Cod. 9708 HAN MAG). Peut-être que le propriétaire de l’album dont est issu notre page figure parmi les 8 étudiants qui y ont laissé une dédicace située à Padoue : « Conradus Froeschelmoser » ; « J. Carolus Schetz » ; « Justus Antonius Clenencus » ; « Henricus Ramel » ; « Joannes de Laburte » ; « Georgius Rotmair » ; « Mauricius Welczer »

Bibliographie • Maurizio RIPPA BONATI, Valeria FINUCCI, Mores Italiae, Costumi e scene di vita del Rinascimiento, 2007. • Gabriele MENTGES, « Pour une approche renouvelée des recueils de costumes de la Renaissance. Une cartographie vestimentaire de l’espace et du temps », Apparence(s) [En ligne], 1 | 2007, mis en ligne le 24 mai 2007, Consulté le 06 novembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/apparences/104 • Christian COPPENS, « An Album Amicorum as a source of Provenance”, Bibliologia, n°5, Pise, 2010. • Zsuzsanna MAURER, « Nicasius Ellebodius És A Respublica Litteraria », Acta Universitatis Szegediensis, Acta Antiqua et Archaelogica Supplementum, 11, 2010. • Bronwen WILSON, “Social Networking: the album amicorum and early modern public-making.” In Oltre la sfera pubblica/ Beyond the public sphere: opinions, publics, spaces in Early Modern Europe, 2012. • Giorgio RIELLO, “The world in a book: the creation of the global in sixteenth-century european costume books”, Past and Present, volume 242, Supplément 14, 2019. Lot présenté par M. Pierre-Antoine MARTENET. Robert Nanteuil (1623-1678). Portrait de Denis Talon. Taille douce, vers 1669. Bon état général, coupé court, petite manque à l’angle supérieur gauche, infimes pliures ancienne, infimes tâches d’encre au niveau des boutons du costume. H. 49.6 × L. 42.5 cm.

Bibliographie A.P.F. Robert-Dumesnil, Le Peintre-Graveur français, tome IV, Bouchard-Huzard. Paris 1839 (25-C-030) (tome IV, p. 179, 2ème état).

Historique Ce rare portrait gravé a très vraisemblablement été réalisé d’après le portrait au pastel, par Nanteuil, conservé au Louvre (inv. 31372, 118 Recto). Un exemplaire identique est conservé au Musée Condé, à 300/500 Chantilly (inv. RN45). Les angles présentent un croissant surmonté d’un épi de blé, qui sont les meubles principaux des armes de la famille Talon. Issu de la très influente famille de parlementaires parisiens, Denis, fils d’Omer (1595-1652), succède à son père à la charge d’Avocat Général au Parlement de Paris. Ultramontain, rival du jansénisme, mais plus encore de Fouquet, il est nommé Procureur Général lors du procès de ce dernier, en 1661. Il termine sa carrière comme Président à mortier du Parlement de Paris. On lui devait la construction du château d’Issy, petite merveille conçue par Pierre Bullet, élève de Blondel, assisté de Le Nôtre, laquelle n’a pas survécu à une canonnade barbare des communards, le 4 mai 1871. On peut quand même se consoler en admirant ce qu’il reste du fronton, remonté par Auguste Rodin sur le portail de la Villa des Brillants, à Meudon. Lot présenté par M. Pierre-Antoine Martenet. Armes du Comte d'Aguilar (Espagne). Rare dessin d'armoiries sur vélin, peintes à l'aquarelle rehauts de gouache et or, aux armes d'Iñigo de La Cruz Manrique de Lara y Ramirez de Arellano (1673-1733), onzième comte d'Aguilar de Instrillas et chevalier de la Toison d'or en 1695. Elles sont soutenues par des lions et putti, surmontées par un ange et surmontant un trophée d'armes. Espagne, vers 1695-1700. In-folio à deux pages (H. 31 x L. 45,5 cm chacune), dessin en page 2 (bon état, légères déchirures en bordure).

Biographie Íñigo de la Cruz Manrique de Lara et Ramírez de Arellano (Madrid, 3 mai 1673 - Santa Fe de Granada, 9 février 1733) était un militaire espagnol, participant exceptionnel aux principaux conflits guerriers de son temps. Il était le fils unique de Rodrigo Manuel Fernández Manrique de Lara Ramírez de Arellano Mendoza y Albarado et de son épouse María Antonia de Arellano y Mendoza, dont il a hérité des titres de Marquis de la Hinojosa, XIe comte d'Aguilar, IVe comte de Frigiliana et Grand d'Espagne. De son mariage avec Rosalía María Pignatelli (1672-1736), fille des Ve Ducs de Monteleón, il n'a pas eu de succession. 119 500/800 Il a commencé sa carrière militaire à l'âge de 10 ans, entrant dans l'armée de l'amiral Nicolás de Gregorio; en 1691, une compagnie d'infanterie lui est assignée et deux ans plus tard, il combat les Français dans la guerre de Catalogne sous le commandement de deux compagnies de cavalerie. En 1694, il fut nommé gouverneur de Novare, dans le Milanesado, et maître de campagne du troisième de Lombardie, avec lequel il se distingua dans le siège de Casale, pour lequel il reçut l'ordre de la Toison d'or. En 1697, il fut fait gentleman de la chambre de Carlos II, et après sa mort, Felipe V le nomma capitaine général de la cavalerie milanaise. En 1704, il rentre en Espagne où il participe de façon exceptionnelle à la guerre de succession d'Espagne. En 1709, il reçoit le mandat de Manzanares de l'ordre de Calatrava, dont il est également chancelier, et l'année suivante, il est promu capitaine général. En 1711, il démissionne de toutes ses fonctions militaires, mécontent de l'attitude des généraux français, en particulier de celle du duc de Vendôme, et se retire à Grenade, où il décède en 1733 à l'âge de 60 ans.

Nous remercions M. François-Xavier Bourguet pour avoir identifié les armes. Reliquaire en cire brune à décor double face, l'une en forme de reine couronnée entourant de deux femmes, toutes voilées, la reine portant en son centre un orifice recevant une relique fermée par une grille miniature à charnière sommée d'une fleur de lys ; l'autre en forme de roi couronné entouré également de deux femmes voilées. Socle à base ovale. Bon état général, petits manques. 120 200/300 XIXe siècle. H. 29 x L. 15 cm. ON Y JOINT une empreinte lancéolée de sceau d'église en cire orné d'une Vierge couronnée assise avec l'Enfant de face datant probablement du XIIIe siècle. H. 5,3 x L. 3,1 cm. Nicolas de Launay (1739-1792). Estampe rehaussée à l'aquarelle figurant le profil gauche de Nicolas de Launay, graveur du Roi, dédiée à Monsieur Nicolas de Launay de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture et membre de celle des beaux-arts de Danemark. Légères taches. 121 80/120 Par F. Huot d'après le dessin d'Augustin de Saint-Aubin, XVIIIe siècle, circa 1780. Dans un cadre en bois doré d'époque, inscrit au dos "petit salon à droite de la porte du grand". H. 20,5 x L. 13,5 cm (à vue). Cadre : H. 31,5 x L. 24 cm. Cachet pendentif en or 750 millièmes gravé en intaille aux armes de la famille Le Clerc de Juigné. Bon état. Paris, fin du XVIIIe siècle, probablement 1783-1789. Poinçon de décharge, poinçon d'orfèvre incomplet. Poids : 10,8 g. H. 2,1 x L. 1,8 x P. 2,8 cm. Dans son écrin d'origine à la forme gainé de galuchat vert.

122 300/500 Provenance Jacques-Gabriel-Louis Le Clerc (Paris, 1727-1807), baron puis 1er marquis de Juigné, lieutenant général des armées du roi, ancien ambassadeur de France en Russie, il fut élu député de la noblesse aux États généraux de 1789. Son frère cadet Antoine Le Clerc de Juigné (1728-1811) fut archevêque de Paris et fut élu député du clergé aux États généraux de 1789. Archives de la Famille BONADONA (orig. du Piémont). Lot d'archives familiales s'étendant du XVIIe au XIXe siècle dont : - Papiers de noble Joseph de Bonadona, seigneur de la Buyre, greffier de la Cour rectoriale de Carpentras, IIIe chef de la famille dans le Comtat Vénaissin (n°22). - Papiers de noble demoiselle Marie-Geneviève de Bonadona du Vals, soeur du Tiers ordre de St Dominique, fille de Jean Raymond de Bonadona, seigneur du Vals (VIIe chef de famille dans le Comtat-Vénaissin) (n°37). - Papiers de Philippe-Jules de Bonadona, sieur du Vals et sieur de la Buyre, de Puygranier, de Bagnol et par héritage, chevalier du 123 Lys, ancien maire de Malemort et membre du Conseil général du 400/600 Vaucluse, né le 12 avril 1801, ?e chef de famille dans le Comtat- Vénaissin (n°?). Avec autorisation manuscrite au nom du Roi Louis XVIII de porter la décoration du Lys, datée du9 septembre 1814. - Papiers de noble Thomas de Bonadona, prêtre et abbé de Malemort, seigneur du Vals, et 3e fils de Jean-Raymond du Vals, VIIe chef de famille dans le Comtat-Vénaissin. sceau et timbre à sec - Papiers de noble Germain-Jérôme de Bonadona, seigneur de la Buyre, docteur ès-droit, IVe chef de famille (n°16). En l'état. Famille de Chabot. Jeton en argent d'époque révolutionnaire octogonal inscrit de leur 124 50/80 devise en latin "Concussus Surgo" et daté 1792. Usures. Poids : 15,0 g. L. 3 cm. Bouillon couvert en argent 950 millièmes et son dormant, de forme ronde reposant sur un piédouche, muni de deux anses feuillagées à enroulement, la prise en forme de couronne, gravé par deux fois d'armoiries d'alliance sous couronne comtale (malheureusement non identifiées). Paris, circa 1809. 125 300/500 Poinçons de 1er titre (1809-1819) et poinçon de l'Association des orfèvres de Paris. Orfèvre : Jean-Nicolas Boulanger (actif à Paris de 1783 à 1809) pour le bouillon. Poids : 519,0 g (bouillon) et 198,2 g (dormant). H. 13 x L. 18,5 cm - D. 18,7 cm. Série de 6 assiettes en vermeil 900 millièmes et argent guilloché et ciselé, à bords contournés décorés de grappes de raisin, le centre gravé dans un cartouche d'un monogramme JP sous couronne 126 royale. Bon état, traces d'usage. 1200/1500 Chaque assiette est gravée d'un numéro au dos. Par Lücking & Kionka, Allemagne, vers 1900. Poids total : 2066 g. D. 22 cm. Baron de Hirsch, château de Beauregard Lot de cuivres de cuisine en cuivre étamé, composé d'une poissonnière à anses et son couvercle et de 10 ustensiles de formats divers dont cuillères et fourchettes de service, cuillers à égoutter, etc. Bon état général. Chaque pièce gravée H ou BH au chiffre du Baron Hirsch sous couronne princière du Saint-Empire romain germanique et de baron. 127 200/300 ON Y JOINT un grand tirage photographique encadré figurant le château de Beauregard. Poissonnière : L. 58,5 cm.

Provenance Château de Beauregard, La Celle Saint-Cloud (Yvelines), acheté en 1872 par le baron Maurice de Hirsch (Munich, 1831-Hongrie, 1896) et son épouse Clara Bischoffsheim (1833-1899). Important dessus de porte en chêne polychrome et doré à l’or orné d’armoiries d’alliance (malheureusement non identifiées) sous couronne de marquis en forme de cartouche rocaille. 128 800/1000 Restaurations. Est de la France, milieu du XIXe siècle. H. 40 x L. 58 x P. 12 cm. Rare étui à messages en marqueterie de paille sur âme en carton, à décor de putti et d'un pommier, de forme cylindrique aux extrémités ovales aplaties, ornées d'un côté d'un monogramme et 129 de l'autre d'armoiries sous couronne comtale non identifiées (du 400/600 fait d'absence de couleur). XVIIIe siècle. L. 13,6 cm. Italie ou Espagne Coupe-papier en corne appliqué d'une couronne royale en métal 130 doré. 50/80 Italie ou Espagne, fin du XIXe siècle. L. 28 cm. Rare et précieuse boite ovale en vernis Martin peint sur galuchat, monté à charnière en argent 800 millièmes, le couvercle à décor polychrome de la présentation à Versailles, devant le roi Louis XVI, du premier vol aérostatique officiel du 19 septembre 1783, le revers figurant le premier vol aérostatique de l’Histoire ayant eu lieu en public, le 4 juin 1783. La bâte ornée de l'inscription "Honneur à Montgolfier". Manques, en l'état. XVIIIe siècle, circa 1783. Poids brut : 88,0 g. H. 2,5 x L. 9,5 x P. 7,5 cm.

Historique Les frères Étienne et Joseph Montgolfier font leurs premiers essais 131 800/1200 avec un ballon de papier rempli d'air chaud en 1782 et de nombreuses anecdotes non documentées rendent compte de ces vols. Le premier vol d'une montgolfière aurait eu lieu à Annonay, près de Lyon, le 25 avril 1783 et elle aurait atteint une hauteur d'environ 300 mètres. La première démonstration publique aura lieu le 4 juin 1783 en présence des États particuliers du Vivarais et la montgolfière dépassera 1800 m de hauteur. Ce vol leur ouvre les portes de la cour de Versailles où ils réalisent, le 19 septembre 1783, en présence du roi Louis XVI, un vol dans un ballon de 13 mètres de diamètre. Les premiers passagers sont un coq, un canard et un mouton qui parcourront plus de 3 kms à une hauteur de 550 m, ouvrant ainsi la voie aux vols habités. Tabatière rectangulaire en malachite doublée de porphyre rouge, montée à charnière en or 14k (585 millièmes), à décor ciselé de volutes feuillagées sur fond sablé. Bon état, légères rayures. 132 1800/2000 Probablement Italie, première moitié du XIXe siècle. Sans poinçon apparent. Poids brut : 147,2 g. H. 2,7 x L. 9,2 x P. 4,8 cm. Lot de 2 chevalières en métal doré, l'une monogrammée AT et l'autre vierge. Usures et soudures. TDD : 60 et 54. ON Y JOINT deux médaillons pendentifs en métal doré, l'un 133 60/80 reprenant une pièce russe de 20 kopecks de 1913 et l'autre possiblement les signes du zodiac. XXe siècle. Cravache montée en argent 800 millièmes, la prise sommée d'une tête de cheval en partie vermeillée, les yeux incrustés de cabochons de pierre rouge. Bon état, légères usures. 134 200/300 Seconde moitié du XIXe siècle. Poinçons illisibles. Poids brut : 24,6 g. L. 58 cm. Écrin pour chapelet en percaline rouge frappé aux armes du pape Pie IX, inscrit à l’intérieur « Béni par N. S. P. le pape Pie IX dans son exil de Gaëte et donné par la princesse Doria Pamphili à sa 135 cousine la comtesse de Buor de Villeneuve », gainé de velours de 150/200 soie verte. XIXe siècle. L. 19 cm. Lot de 3 boutons d'habit en bois à décor peint à l’aquarelle sur papier figurant des paysages animés. 136 Par L. Pallandre. 50/80 Dans son écrin d’origine. D. 3,3 cm École française du XVIIIe siècle. Portrait miniature ovale peint sur ivoire, non signé, d’une jeune femme en buste de trois-quarts à gauche. Cadre en bronze doré 137 600/800 ciselé ciselé. Vers 1780. H. 4,5 x L. 3,5 cm. Charles HÉNARD (1756-1812), attribué à. Portrait miniature ovale peint sur ivoire d'un homme en buste, de 138 trois-quarts à gauche, vers 1780, non signé. Taches. 800/1000 Dans un cadre en bois noirci et cerclage en laiton doré. H. 6,3 x L. 5 cm. Cadre : H. 13 x L. 12 cm. École française vers 1800. Portrait d'un préfet. Belle miniature ronde peinte sur ivoire, le représentant en buste de trois-quarts à droite, en uniforme avec collet rabattu et portant 139 400/600 probablement une Légion d'honneur. Très bon état. Dans un cadre rectangulaire en bois noirci et laiton doré. Époque Consulat ou Premier Empire. D. 6,3 cm. Jean-Baptiste SOYER (1752-1828). Portrait miniature rond peint sur ivoire, non signé, d’une jeune 140 femme en buste en robe noire. Identifiée au dos (en partie 400/600 illisible). Cadre en bois noirci cerclé de laiton doré. D. 6,2 cm Éventail plié, feuille en papier lithographié de scènes de style troubadour d'un côté et antique de l'autre, rehaussées à l'aquarelle, monture en ivoire gravé et rehaussé de peinture dorée et argentée, 141 200/300 incrustation de nacre. Une branche décollée. Seconde moitié du XIXe siècle. H. 27 cm. *Étui à cartes rectangulaire en argent 800 millièmes, le couvercle s'ouvrant à charnière par un poussoir est ciselé de rinceaux fleuris. Bon état. 142 100/150 Travail hongrois, 1937-1966. Orfèvre AB. Poids brut : 63,8 g. H. 1 x L. 8 x P. 4,7 cm. Plaque de sabretache de la Garde impériale, modèle 1854, en laiton estampé en relief, découpée aux grandes armes impériales. 143 Bon état, avec ses cinq pattes de fixation arrière. 200/300 Époque Second Empire. H. 16,5 x L. 12,5 cm. Marie-Anne FRAGONARD (1745-1823), attribué à. Portrait de jeune fille. Miniature ovale peinte à la gouache sur ivoire représentant une jeune fille au collier à deux rangs et robe à collerette et nœud bleu, dans une monture ovale en pomponne. 144 300/500 Non signée, comme toujours pour les oeuvres exécutées par celle qui était l'épouse de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806). Porte au dos une ancienne étiquette de collection inscrite "Fragonard / n°240 / 4453 / 4255". H. 7 x L. 5,5 cm. Vide-poches de style Art Nouveau en verre monté en argent 800 millièmes de forme ovoïde imitant un insecte, serti de cabochons de pierre de lune au niveau des yeux et d'une pierre verte cabochon au centre. Bon état. 145 300/400 Travail autrichien vers 1900. Poinçon de Vienne (1867-1922). Orfèvre en partie illisible, probablement GAS. Poids brut : 83,4 g. H. 3 x L. 7,6 x P. 5,8 cm. Grand nécessaire de géométrie dans son écrin de la Maison Sénée Frères à Paris, incomplet. 146 200/300 Fin du XIXe siècle. H. 19,5 x L. 31 cm (écrin). Nécessaire de géométrie dans son écrin, complet, garnitures en ivoire. 147 150/200 Fin du XIXe siècle. H. 8,8 x L. 16 cm (écrin). Nécessaire de géométrie dans son écrin de la Maison Sénée Frères à Paris, complet, garnitures en ivoire. 148 200/300 Fin du XIXe siècle. H. 10 x L. 18 cm (écrin). Partie de service en porcelaine de 39 pièces comprenant : 12 assiettes plates, 12 assiettes à dessert (1 ébréchure), 7 assiettes à soupe (1 ébréchure), 1 saucière (1 ébréchure), 3 coupes à fruits (dont un avec 1 ébrechure et 1 cheveu), 2 présentoirs à gâteaux, 1 149 400/600 saladier (1 ébréchure) et 1 soupière couverte. Chaque pièce est ornée du monogramme entrelacé LC sous couronne de marquis en or, filets or sur le bord. XXe siècle (sans marque). Christine de Suède (1626-1689). Gravure représentant la Reine Christine en armure entourée des blasons du royaume de Suède, du Danemark, et des régions sous l'influence de la Suède après la Guerre de Trente Ans, surmontée de la légende latine "Animos Curasque Induta Viriles". Gravée par Gérgoire Huret (1606-1670). Dans un cadre en bois noirci. 150 80/120 H. 19,5 x L. 14,5 cm (à vue). Cette gravure illustrait le frontispice de l'œuvre posthume de Louis Guez de Balzac, Aristippe ou de la Cour (Paris, Augustin Courbé, 1658), avec une dédicace à la Sérénissime Reine de Suède.

Provenance Ancienne collection Beauvau-Craon. Cadre en bois contenant quatre tirages argentiques figurant les manœuvres d’été de l’Armée russe à Krasnoïé Selo en août 1913, dont : - La mission militaire française à cheval. - Des attachés français examinant des régleurs d’artillerie. - L’empereur Nicolas II à cheval, suivi des trompettes de l’escorte, de ses filles aînées Olga (colonel des Hussards) et Tatiana (colonel des Uhlans) et de son état-major, vers la droite, la haute silhouette du grand-duc Nicolas Nikolaievich. - Les attachés militaires étrangers dont les Français, à pied. Étiquette au dos du cadre : Nancy Bouchard Paris. H. 22 x L. 16 cm (chacun à vue). Cadre : H. 90 x L. 35,5 cm. 151 200/300 Четыре фотографии с изображением летних маневров русской армии. Красное село.Авг.1913 г. В деревянной рамке, сверху вниз: • Французская военная миссия верхом. • Французские атташе экзаменуют артиллерийских наводчиков. • Император Николай II на коне, в сопровождении лейб- трубачей Конвоя, дочерей Ольги и Татьяны и штаба, справа высокий силуэт Великого князя Николая Николаевича. Иностранные военные атташе, включая пеших французов. 22 x 16 см 700/1 000 € Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1819-1861). Plaque ovale en porcelaine à fond bleu céleste, à décor polychrome d'un portrait en buste dans un médaillon cerné d'un filet or figurant le prince consort du Royaume-Uni, époux de la 152 reine Victoria, en uniforme, portant l'Ordre de la Jarretière et la 130/150 Toison d'or. Bon état. Dans un cadre rectangulaire en bois doré. Travail du milieu du XIXe siècle dans le goût de Sèvres. H. 13 cm (à vue). Pays-Bas Tirage photographique sur papier salé découpé figurant la reine Wilhelmine des Pays-Bas (1880-1962) en pied, contrecollé sur carton (non signé). Légère usure. 153 80/120 ON Y JOINT deux timbales en émail sur cuivre dont l'une commémorative du jour de sa majorité constitutionnelle, le 6 septembre 1898, la seconde à son portrait (cassée recollée). H. 13,8 x L. 9,6 cm. Paire d'assiettes à soupe en porcelaine de l'archiduchesse Stéphanie d'Autriche-Hongrie, née Saxe-Cobourg et Gotha, princesse de Belgique (1864-1945), épouse de l'archiduc Rodolphe (1858-1889). À bords contournés, à décor de feuillages en relief, marli orné au centre du chiffre en or de l'archiduchesse (deux S entrelacés sous 154 200/300 couronne fermée), filet or sur le bord (usures et infimes éclats). Manufacture Ernest Wahliss, Vienne, vers 1885. D. 24,5 cm.

Provenance Service livré à la princesse Stéphanie après 1885. École autrichienne du XVIIIe siècle. Quatre vues animées du Palais de Belvédère à Vienne. Ensemble de 4 miniatures octogonales peintes à la gouache sur papier, finement exécutées dans le goût de Louis-Nicolas Van Blarenberghe (1716-1794), non signées. Dans des cadres identiques en bois noirci de style hollandais. Usures aux cadres mais bon état général. H. 5,5 x L. 7,5 cm (à vue). Cadres : H. 18 x L. 19,5 cm.

155 600/800 Historique Le palais du Belvédère fut bâti par Johann Lukas von Hildebrandt entre 1714 et 1723 pour le prince Eugène de Savoie-Carignan (1663-1736). C'est un belvédère typique, la partie surélevée surmontant le parc étant appelée Belvédère supérieur, représenté sur nos vues (deux de la face principale et deux côté jardins), le Belvédère inférieur lui faisant face étant constitué notamment d'une orangerie et d'écuries. Depuis 1903, il héberge un musée, notamment la collection Gustav Klimt. Étui à cigarettes en argent offert par la reine Victoria du Royaume- Uni. Étui à cigarettes rectangulaire en argent (800 millièmes), monté à charnière avec compartiment latéral pour allumettes, grattoir et sa mèche d'amadou, le couvercle gravé de la dédicace en anglais "From / Victoria R.I. / 1895", intérieur vermeil. Bon état, légères usures. Angleterre, Londres, 1891. Orfèvre : Sampson Mordan & Co. Dans son écrin d'origine de la Maison Collingwood & Co. à Londres gainé de cuir, intérieur à la forme en velours de soie bleue. 156 400/600 Poids brut : 137,4 g. H. 1,6 x L. 9,7 x P. 6 cm.

Provenance Présent offert par Victoria, impératrice des Indes et reine du Royaume-Uni (1819-1901), en 1895, possiblement en France. Victoria se rend en effet souvent pendant ses vacances à Nice, sa ville de prédilection. Elle affectionne particulièrement la douceur des hivers sur la Côte d’Azur, où elle loue régulièrement pendant deux mois des appartements dans le grand Hôtel Régina de Nice, dans le quartier résidentiel de Cimiez, assistant même, le 21 mars 1895, à une bataille de fleurs sur la promenade des Anglais. C'est possiblement là que fut offert ce souvenir de la Reine. Écrin double pour étui à cigarettes en cuir vert de forme rectangulaire à côtés arrondis, orné au centre du chiffre VRI de la Reine Victoria du Royaume-Uni et Impératrice des Indes (1819- 1901) probablement en or rehaussé d'émail rouge guilloché et de 157 200/300 roses diamantées. Bon état. Dans son étui en laine verte de la Maison B. Altman & Co. Angleterre, fin du XIXe siècle. H. 14 x L. 8 cm. Programme de la visite de la Flotte française en Angleterre en août 1905. Reliure en cuir bleu titrée en lettres d'or : "Visit of the French Fleet / August, 1905." Comprenant la liste des navires des 158 flottes respectives et le programme des événements. Avec son plan 80/120 imprimé sur soie des navires français et britanniques sur le Solent du 7 au 9 août 1905. Bon état. Format in-4 (25 x 16 cm). Étui à cigarettes en or offert par le roi George V du Royaume-Uni. Rare étui à cigarettes en or 9k (375 millièmes), de forme rectangulaire à angles arrondis, monté à charnière avec compartiment latéral pour allumettes, grattoir et sa mèche d'amadou, le couvercle orné au centre du chiffre GV du roi George V en or et émail rouge serti de diamants taillés en roses dans une réserve. Bon état. Angleterre, Londres, 1911. Orfèvre : AC, non identifié. Dans son écrin d'origine de la Maison Clark à Londres gainé de 159 1200/1500 maroquin rouge à long grain, intérieur à la forme en velours de soie beige. Poids brut : 103,4 g. H. 1,5 x L. 9,5 x P. 5,5 cm.

Provenance - Présent offert par le roi George V du Royaume-Uni (1865-1936) au Général Aldebert de Chambrun (1872-1962). - Vente après décès de Mlle Aldebert, sœur du Général, Versailles, 23 février 1945, lot 67 (adjugé 20 000 francs, la facture sera remise à l’acquéreur). Médaille en bronze au profil de Giovanni II Bentivoglio (1443- 1509), seigneur de Bologne (1463-1508). A : buste à gauche de Giovanni II Bentivoglio, inscrit · IOANES · BETIVOLVS · BO · NON · LIBERTATIS · PRlNCEPS · R : Deux putti soutenant un écu aux armes Bentivoglio, inscrit · OPVS · SPERANDEI · 160 200/300 Le modèle par Sperandio de Mantoue (1435-1520) date de 1462, quand Giovanni fut proclamé Prince de la République de Bologne à l'âge de 19 ans, les putti ne faisant pas nécessairement allusion à son mariage en 1464 avec Ginevra Sforza. Fonte d'époque Renaissance. D. 10,3 cm. Médaille en bronze au portrait de Jean-François de Gonzague (1395-1444). Modèle par Pisanello de 1439. A : Jean-François de Gonzague, cinquième capitaine du peuple de 161 200/300 la ville de Mantoue, coiffé à gauche. R : Jean-François de Gonzague à cheval. Fonte d'époque Renaissance. D. 9,4 cm. Médaille de table au portrait de Jean-Frédéric Ier de Saxe dit le Magnanime (en allemand Johann Friedrich der Großmütige) (1532-1547). A : Joannes Fridericus portant son épée et son chapeau d'électeur. 162 100/200 R : ses armoiries. Le modèle datant de 1535. Bon état. Fonte du XVIe siècle. D. 6,2 cm. Louis MANDRIN (Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, 1725- Valence, 1755). Médaille en métal figurant le célèbre contrebandier français inscrite sur l'avers : "Mandrin tel qu'il a paru à la tête de sa troupe 163 150/200 1754". Dans un cadre rond à suspendre en métal doré postérieur. Usures. XVIIIe siècle. D. 4 cm (à vue) Médaille en cuivre doré au profil droit de Frédéric II de Prusse, inscrite en latin "FREDERICUS BORUSSORUM REX", le revers daté 1757 figurant une scène de combat commémorant les sept années de guerre contre la France, l'Autriche, la Russie et la 164 Suède, inscrit "NEC PLURIBUS IMPAR - GALL AUSTR RUSS ET SUEC.UNDIQUE PROFLIGATIS MDCCLVII". Usures. XVIIIe siècle. D. 4 cm

Belgique. Médaille en cuivre – Royaume de Belgique 165 Léopold Ier, indépendance nationale - 1855 50/100 D. 7,4 cm

Vente en ligne Guerre de Crimée. Rare médaille en argent pour l'Alliance Franco-Anglaise commémorant la victoire de Napoléon III en 1854, "La mer Noire 166 et le Danube seront libres", l'avers au portrait d'Abdul-Medjid- 500/800 Khan, empereur des Ottomans, qui aida les deux pays contre la Russie. Signée "Hart fecit". Usures. Poids : 157,2 g. D. 7,3 cm. Pipe ottomane, la tête en écume de mer montée en argent, le tuyau en corne travaillée. Bon état. 167 600/800 XIXe siècle. L. 42 cm. Pipe de style ottoman, la tête en écume de mer sculptée d’armoiries sous couronne de vicomte, montée en argent, le tuyau 168 en corne travaillée et corde tressée. Fêles mais bon état général. 400/600 XIXe siècle. L. 51 cm. Pipe de style ottoman, la tête en écume de mer sculptée d’un soldat à terre, montée en argent, le tuyau en corne travaillée. Bon état. 169 400/600 XIXe siècle. L. 38 cm. Pipe de style ottoman, la tête en écume de mer sculptée, montée en argent, le tuyau en corne travaillée, en ivoire et corde. Petits 170 manques. 300/500 XIXe siècle. L. 50 cm. Lot de 2 pipes en écume de mer à portrait d’homme et de sabot. Accidents, en l’état. Dans leurs écrins. 171 ON Y JOINT un manche d'ombrelle en bois avec pommeau en 50/80 métal argenté de style Louis XVI. Fin du XIXe siècle. Tableau des pavillons que la plupart des nations arborent à la mer. Fait au dépôt des cartes et plans de la Marine pour le service des vaisseaux du Roi, par ordre de M. de Machault, garde des Sceaux 172 de France, par le Saint Belin, ingénieur de la Marine, 1756. 50/80 Déchirures. Sous verre, cadre accidenté. En l'état. H. 60 x L. 71,5 cm. Vitre accidenté

Hausse- col d’officier d’infanterie, modèle du 19 mars 1872. 173 Plateau en laiton doré à motif argent. Absence de doublure et des 50/80 boutons.

Hausse-col d’officier d’infanterie, modèle 1814, officialisé en 1815 et confirmé par le règlement de 1817. Plateau en laiton doré 174 200/300 avec armes de France estampées en argent. Manque un bouton et la doublure.

Hausse-col d’officier d’infanterie, modèle 1854. 175 Plateau en laiton doré, aigle couronné en argent. Avec ses deux 200/300 boutons, pas de doublure.

Giberne d’officier d’artillerie. Coffret en bois gainé de cuir, pattelette en cuir noir verni. Jonc et 176 garnitures de laiton doré. 80/120 Époque Troisième République. L. 16 cm Plaque ovale en cuivre à la grenade. Garniture de harnais d’équipage. 177 20/30 1870-1915. H. 10,5 cm ROYAUME DE WURTEMBERG

Ordre de la Couronne de Wurtemberg (fondé en 1818).

Plaque de Grand-Croix en argent, modèle à pointes de diamants, le centre orné d'une croix réduite émaillée blanche (légères rayures) centrée de la couronne dorée, bordé d'émail rouge guilloché légendé en vermeil. Revers en vermeil à épingle basculante. Bon état général, légères usures.

Par Louis Beaugeois puis Claude-Prosper Lavoignat., vers 1825- 1830.

Poinçon d'orfèvre de Claude-Prosper Lavoignat.

Marqué au dos : "Beaugeois / Rue de la Paix / N°2 ». L. 8,7 cm. Poids brut : 63,1 g. Avec son grand cordon en soie moirée carmin rayée de noir en bordure.

Provenance 178 2000 / 3000 - Auguste Ferron, comte de La Ferronnays (1777-1842). - Conservé depuis dans sa descendance.

Historique - Le Comte de La Ferronnays est reçu dans l'Ordre de la Couronne de Wurtemberg en tant que Grand-Croix en juin 1825. L'Ordre fut créé en 1702 sous le nom de St.-Hubertus-Jagdorden (Ordre de Saint-Hubert) puis, en 1807, il fut rebaptisé "Ritterorden vom Goldenen Adler" (Ordre de l'Aigle royal) par Frederick Ier, et le 23 septembre 1818, il fut renouvelé et restructuré en même temps que les ordres civils par Guillaume Ier comme "Ordre de la Couronne de Wurtemberg" avec initialement 3 classes : Grand- Croix, Commandeur et Chevalier. En 1918, l'ordre a été élargi et changé. Sa devise se lit comme suit : Furchtlos und treu (intrépide et vrai). Jusqu'en 1913, les ordres supérieurs étaient limités à la noblesse. - Louis Beaugeois, cité dans le Bazar parisien de 1822-1823, avait un magasin de joaillerie, bijouterie et orfèvrerie au n°2 de la rue de la Paix à Paris. Cité comme spécialisé dans les plaques d'ordres brillantées, il fut repris par Claude-Prosper Lavoignat et Dominique Lorrain qui enregistrèrent leur société le 1er mai 1827. ROYAUME DE SAXE Ordre de la Couronne de Saxe ou Ordre de la Couronne de Rue (fondé en 1807). Plaque de Chevalier en argent, modèle à pointes de diamants, le centre orné de la devise latine de l'Ordre "Providentiae Memor", bordé de feuillages émaillés vert. Revers en vermeil (usé) à épingle basculante. Bon état général, usures aux pointes. Par Lavoignat & Lorrain, vers 1827-1830 (sans poinçon apparent). Marqué au dos : "Lavoignat et Lorrain / Succ(esseu)rs de Mr. Beaugeois / Rue de la Paix / N°2". L. 8,7 cm. Poids brut : 57,5 g. Avec son grand cordon en soie moirée verte (découpée).

Provenance - Auguste Ferron, comte de La Ferronnays (1777-1842). - Conservé depuis dans sa descendance.

Historique - Nous n'avons pu retrouver quand le Comte de La Ferronnays est 179 2000/4000 reçu Chevalier dans l'Ordre de la Couronne de Saxe mais probablement autour de 1825. L'ordre de la Couronne de Saxe (ou de Rue) est un ordre honorifique du royaume de Saxe, créé le 20 juillet 1807 par le roi Frédéric-Auguste Ier. Dans les clauses du traité de Tilsit signé en juillet 1807 par Napoléon et le tsar Alexandre Ier, le roi Frédéric- Auguste de Saxe, allié de l'Empereur, se voit donné le Grand- duché de Varsovie et Napoléon, de passage à Dresde, incite le roi à créer un ordre honorifique. Cet Ordre ne comporte qu'une seule classe de Chevaliers qui portent la décoration comme les Grands- Croix, avec une plaque et un ruban vert. - Louis Beaugeois, cité dans le Bazar parisien de 1822-1823, avait un magasin de joaillerie, bijouterie et orfèvrerie au n°2 de la rue de la Paix à Paris. Cité comme spécialisé dans les plaques d'ordres brillantées, il fut repris par Claude-Prosper Lavoignat et Dominique Lorrain qui enregistrèrent leur société le 1er mai 1827. Il semble que la société fut dissolue le 1er mai 1830 bien qu'ils soient cités parmi les marchands "en vogue" dans le Conducteur général de l'étranger dans Paris de 1842. ROYAUME DES DEUX-SICILES Ordre de Saint-Ferdinand et du Mérite (fondé en 1800). Plaque de Chevalier Grand-Croix en argent, modèle à pointes de diamants, le centre orné de la figure de Saint-Ferdinand en émail polychrome et or, bordé d'émail bleu légendé en vermeil. Revers en vermeil (usé) à épingle basculante. Bon état général, usures aux pointes. Par Lavoignat & Lorrain, vers 1827-1830 (sans poinçon apparent). Marqué au dos : "Lavoignat et Lorrain / Succ(esseu)rs de Mr. Beaugeois / Rue de la Paix / N°2". L. 7,9 cm. Poids brut : 61,7 g. Avec son grand cordon en soie moirée bleue ourlée de rouge foncé et sa rallonge.

Provenance - Auguste Ferron, comte de La Ferronnays (1777-1842). - Conservé depuis dans sa descendance.

Historique 180 - Le Comte de La Ferronnays est reçu dans l'Ordre de Saint 2000 / 3000 Ferdinand et du Mérite en tant que Chevalier Grand-Croix en décembre 1821. L'Ordre fut créé le 1er Avril 1800 par le roi Ferdinand IV de Naples et Sicile, pour récompenser ceux qui avaient rendu de très importants services et fait preuve de fidélité au Chef de la Maison royale et à la Famille royale. Les statuts furent réformés en 1810. L'Ordre est divisé en trois classes : Chevaliers de Grand-Croix, avec écharpe, croix et plaque ; Chevaliers Commandeurs, avec ruban de cou et croix ; Chevaliers, avec ruban et croix à la boutonnière. L'Ordre comprend également deux médailles : une d'or et une d'argent, annexées à l'Ordre. - Louis Beaugeois, cité dans le Bazar parisien de 1822-1823, avait un magasin de joaillerie, bijouterie et orfèvrerie au n°2 de la rue de la Paix à Paris. Cité comme spécialisé dans les plaques d'ordres brillantées, il fut repris par Claude-Prosper Lavoignat et Dominique Lorrain qui enregistrèrent leur société le 1er mai 1827. Il semble que la société fut dissolue le 1er mai 1830 bien qu'ils soient cités parmi les marchands "en vogue" dans le Conducteur général de l'étranger dans Paris de 1842. RUSSIE Ordre impérial de Saint-André apôtre le premier nommé (fondé en 1698). Plaque en réduction de chevalier en argent, le centre peint sur émail de l'aigle impériale chargé de la croix de Saint-André sur fond jaune, bordé d'émail bleu légendé or. Revers en vermeil à épingle basculante. Bon état, usures aux pointes. Paris, 1819-1838. Poinçons de petite garantie et d'orfèvre incomplet. L. 6,8 cm. Poids brut : 35,5 g. 181 4000 / 6000

Provenance - Auguste Ferron, comte de La Ferronnays (1777-1842), ambassadeur de France en Russie. - Conservé depuis dans sa descendance.

Historique Le Comte de La Ferronnays est reçu dans l'Ordre de Saint-André en tant qu'ambassadeur de France en Russie (1820-1827) le 22 août 1826 (3 septembre 1826 selon le calendrier julien). RUSSIE Ordre impérial de Saint-André apôtre le premier nommé (fondé en 1698). Plaque de chevalier en argent, modèle à pointes de diamants, le centre orné sur fond en émail guilloché rouge de l'aigle impériale chargé de la croix de Saint-André émaillée noir et or, bordé d'émail bleu légendé en vermeil. Revers en vermeil à épingle basculante. Bon état, usures aux pointes. Travail français, attribué à Lavoignat & Lorrain, vers 1830 (sans poinçon apparent). L. 8,7 cm. Poids brut : 58,5 g. 182 On y joint une rallonge de grand cordon en soie moirée bleu 3000 / 5000 céleste (L. 86 cm).

Provenance - Auguste Ferron, comte de La Ferronnays (1777-1842), ambassadeur de France en Russie. - Conservé depuis dans sa descendance.

Historique Le Comte de La Ferronnays est reçu dans l'Ordre de Saint-André en tant qu'ambassadeur de France en Russie (1820-1827) le 22 août 1826 (3 septembre 1826 selon le calendrier julien). Portrait miniature rectangulaire peint à la gouache sur papier, figurant un officier assis sur un canon dans un port français, un ouvrage scientifique à la main. Traces de signature en bas à droite. Dans un cadre en bois doré. Au dos une inscription manuscrite 183 120/150 "Peut-être notre parent le colonel Jacquard (de la Garde impériale)". Usures. Fin du XIXe siècle. H. 13 x L. 9,5 cm. Album contenant un important ensemble de dessins à l'aquarelle sur papier et calques de divers régiments d’époque Ancien Régime, Premier Empire, Restauration et Monarchie de Juillet. En l’état. Par Raymond Desvarreux, Jules Rouffet, Ernest Meissonnier, Louis Martinet etc. (certains signés). 184 300/500 Fin du XIXe siècle. Dans une reliure, format in-4. Comprenant environ 10 lanciers, 17 grenadiers à cheval, 5 cuirassiers, 12 ancien régime, 37 chasseurs à cheval, 14 dragons, 13 régiments étrangers, 28 hussards, 2 armée coloniale et 16 artillerie. Ordre du dragon d'Annam (fondé en 1864). Étoile de commandeur en vermeil et émail polychrome. Bon état. 185 Dans son écrin d’origine de la Maison Kretly monogrammé « J. 150/200 M ». Poids brut : 49,9g. H. 11 cm (hors bélière). Ordre de Saint Louis (fondé le 5 avril 1693). Croix de chevalier en or et émail polychrome, pointes légèrement pommetées, centre en deux parties, motifs en relief. Morceau de 186 800/1200 ruban décoloré. Légers éclats. Époque Louis XV. Poids brut : 17,10 g. H. 4 x L. 3,5 cm. Ordre du Lion Néerlandais. Croix de chevalier du 1er type en or et émail bleu et blanc, avec 187 ruban. 300/500 Pays Bas, vers 1815-1830. Poids brut : 18,90 g. H. 5,8 x L. 4,2 cm.

Médaille commémorative de l’expédition du Dahomey en 1892, en 188 argent, avec son ruban rayé jaune et noir. Bon état. 30/50 Poids brut : 15,30 g. D. 3 cm.

Royaume d’Italie. Deux médailles commémoratives du 50ème anniversaire de la victoire (1918-1968), en or (750 milièmes) avec leur ruban. L’une 189 100/150 signée L. Mancinelli. Bon état. Poids brut : 5,80 g – 2,80 g. D. 2 ; 1,5 cm Campagne d’Italie de 1859. Médaille en argent commémorative de la campagne d’Italie, figurant sur l’avers du profil gauche lauré de Napoléon III (1808- 190 20/30 1873), avec son ruban. Bon état. Signée « Barre » pour Albert Désirée Barre (1818-1878). Poids brut : 15,60 g. D. 3 cm. Médaille de chevalier de la légion d’honneur en or, argent et émail, avec un morceau de ruban. Très bon état. 191 100/150 Second Empire. Poids brut : 22,10 g. L. 4,1 cm. Médaille de chevalier de la légion d’honneur, en or argent et émail, avec son ruban. Bon état. 192 40/60 IIIe République, vers 1870. Poids brut : 27,5 g. L. 4,2 cm. Médaille militaire de la République Française « Valeur et Discipline » en métal doré, argenté et émaillé. Avec son ruban. 193 10/20 Bon état. L. 3,7 cm. Grande Bretagne. Médaille en argent « For faithful service » décernée sur la tranche 194 à Archibald John Holland. Bon état. 40/60 Règne de Georges V (1910-1936). Poids brut : 27,10 g. D. 3 cm. Médaille militaire en argent commémorative de l’expédition du Mexique créée en août 1863. D’après un dessin de Désirée-Albert 195 40/60 Barre, avec son ruban. Bon état. Poids brut : 15,80 g. D. 3 cm. URSS Ordre de la Grande Guerre Patriotique. 196 20/30 Insigne de 1ere classe (1942) en bronze doré et émail. Marque de la Monnaie et numéroté 586841. Bon état. L. 4,7 cm. URSS Médaille pour le courage en argent et émail, numérotée au revers 197 10/20 1735804, modèle de 1938, ruban monté sur une plaque métallique. Poids brut : 39,3 g. D. 3,7 cm. Croix de l’ordre de Saint Wladimir, 4ème classe à titre militaire avec glaives en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail. Avec son ruban. 198 600/800 Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Orfèvre : Vera Dietwald pour la maison Edouard. Poids brut : 15,10 g. H. 3,8 x L. 3,5 cm. Ordre royal de l’étoile d’Anjouan (Comores). Croix de chevalier en métal doré émaillé, avec ruban, dans son 199 écrin. 50/80 XXe siècle. L. 5,5 cm. Ordre du chêne, Luxembourg. Croix d’officier en métal doré et émail avec ruban rosette. 200 40/60 Dans son écrin, fin du XXe siècle. L. 4 cm. Ordre de la couronne d’Italie. Croix de chevalier et sa miniature de gala en or 750 et émail, avec 201 80/120 leur ruban. Dans leur écrin gainé de cuir rouge.

Royaume Uni 202 Médaille du couronnement de la reine Elizabeth II en 1953, en 50/80 argent avec ruban.

Ordre de la légion d’honneur. Croix de chevalier en argent et émail, centre en or, avec ruban. 203 100/150 Petits éclats. Époque Monarchie de Juillet.

Ordre du Saint Sauveur (Grèce). 204 Croix de chevalier en argent et émail avec son ruban. Petit éclat. 150/200 XIXe siècle

Médaille du Tonkin (Terre et Mer). Lot de deux médailles en argent avec ruban dont une par Daniel 205 60/80 Dupuy. Fin du XIXe siècle.

Médaille de Sainte Hélène en bronze avec ruban. Bon état. 206 50/80 Seconde moitié du XIXe siècle.

Ordre du mérite agricole en métal et émail avec ruban. Très bon 207 état. 40/60 XXe siècle.

Ordre de la légion d’honneur. Croix de chevalier en argent et émail, centre en or, partie de ruban. 208 40/60 Accidents. Époque Second Empire.

Ordre de la légion d’honneur. 209 Croix d’officier en or et émail avec ruban rosette. Bon état. 300/500 Époque Monarchie de Juillet.

Royaume Uni. Médaille du Distinguished Service au profil de Georges V (1910- 210 40/60 1936), en argent avec ruban. Fabrication française, XXe siècle. Ordre de la légion d’honneur. Croix de chevalier miniature en argent et émail sertie de roses 211 80/100 diamantées, avec ruban. Bon état. Époque IIIe République

Ordre de l’Immaculée Conception (Villa Vicosa). 212 200/300 Croix en vermeil et émail avec ruban. Bon état.

Campagne de Crimée. 213 Médaille au profil de la reine Victoria datée 1854, en argent avec 100/150 ruban, attribuée à Magat. Bon état

Ordre du mérite centrafricain. 214 50/80 Croix en métal doré et émail avec ruban.

Ordre de la légion d’honneur. 215 Croix d’officier en or et émail avec ruban rosette. Bon état. 200/300 Époque Second Empire.

Ordre du lion et du soleil (Perse). Insigne de 4ème classe à 5 rayons en argent travaillé à pointes de 216 150/200 diamant reperçé, centre émaillé polychrome sur fond guilloché. Travail de la Maison Boullanger à Paris.

Médaille commémorative de la campagne de Madagascar en 217 argent avec ruban. Bon état. 40/60 Fin du XIXe siècle.

Insigne de membre des engagés volontaires mineurs de 1870- 218 150/200 1871, ruban de premier type. Bon état.

Tunisie. 219 40/60 Médaille coloniale en argent, avec ruban. Très bon état.

Médaille militaire d’époque Second Empire du 2ème type, ruban 220 80/120 de la Baltique.

Médaille de la campagne de Crimée au profil de Vittorio 221 100/150 Emanuele II, 1855-1856, en argent avec ruban. Médaille du Faithful Service au profil d’Elizabeth II attribué à 222 40/60 William Kirby, en argent avec ruban. Bon état.

Firmin AMOUREL Légion d’honneur, chevalier, règne de Louis-Philippe. Or et argent. Petits éclats à l’émail. 4,5 cm. Avec son ruban. 223 100/150 - Trois rosettes et un morceau de ruban neuf. - Médaille de Saint Hélène. Bronze. Avec ruban. - Ensemble de documents sur le général Amourel. Acte de naissance, diplôme de bachelier, courriers, etc. 6 photos. République du Vietnam Croix de la Bravoure. Crée en 1950. Croix 2e classe en argent et 224 40/60 émaux, avec son ruban. Bon état, infime manq

225 Médaille des Évadés français, avec son ruban. 20/30

Corée 226 Médaille commémorative française des opérations de 20/30 l'Organisation des Nations-Unies en Corée. Avec ruban.

René Georges GAUTIER (1887-1969). La relève. Huile sur toile, signée en bas à droite. Dans son cadre rectangulaire en bois et stuc doré, avec cartouche central. H. 115 x L. 200 cm. Cadre : H. 140 x L. 240 cm.

Provenance Offert à Louis Leniaud, grand-père du propriétaire actuel. 227 10000/15000

Historique Gautier exposa au Salon des Artistes français, il reçut une médaille d'argent en 1924 et une médaille d'or en 1928.

Œuvres en rapport Un portrait d'officier de cavalerie de dimensions comparables, daté de 1927, fut vendu chez Christie's Paris, 6 octobre 2015, lot 102 (adjugé 63.000 €). Victor Noir Médaillon en fonte de fer représentant le profil droit de Victor Noir (nom de plume d'Yvan Salmon, 1848-1870), journaliste tué à 228 l'âge de 21 ans d'un coup de feu par le prince Pierre-Napoléon 30/50 Bonaparte, fils de Lucien Bonaparte. Signé M. Demay, daté 1870. D. 20 cm. Prusse Cachet en bois tourné, la matrice en laiton gravée aux armes du royaume de Prusse, entourées de l'inscription : " Kaiser L. 229 Wegemeister in Masmünster" (Masevaux, France). Bon état, avec 40/60 son encre d'origine. Seconde moitié du XIXe siècle. H. 11 x D. 2,7 cm. Ensemble de 2 cachets à manche en bois tourné et noirci, la matrice gravé d'un emblème à décor d’un oiseau stylisé. 230 40/60 Fin du XIX siècle. H. 12 et 7,5 cm. Charles TOCHÉ (1851-1916). Le président Félix Faure à Saint-Etienne (1898). Technique mixte sur papier incrustée d'un portrait photographique 231 découpé en tondo figurant le Président de la République française 600/800 de trois-quarts à gauche. Signé et daté 1898 en bas à droite. Encadré. Cadre : H. 61 x L. 50 cm. Exposition universelle internationale de 1900. Jeton de service donné accès deux fois par jour à l'enceinte 232 générale de l'Exposition, pour la période du 16 au 31 octobre 20/30 1900, donné à Mme Brenot. Dans son étui rond en cuir. Bon état. D. 8 cm. RICCI V., première moitié du XXe siècle. Projet de vitrail : la mort du poilu. Aquarelle et pastel sur papier, figurant l’enterrement d’un poilu 233 par ses compagnons de l’armée française lors de la Première 50/80 Guerre Mondiale, dans un médaillon polylobé, titré « Projet de vitrail » et signé « VRicci ». Encadré. H. 30 x L. 23,5 cm. Lot de 2 lettres L.S., l'une par le général de brigade Drut à Portoferrajo le 30 messidor de l'an XII à "Monsieur le Général Ministre" Déjéan sur l'état des approvisionnements (in-4) ; l'autre 234 30/50 datée du 26 vendémiaire de l'an III signée par les membres du conseil d'administration de la 172e brigade de l'armée de l'Ardennel, avec empreinte de cire rouge (in-folio). En l'état. Général Vanson (1825-1900). Lettre manuscrite signée en partie autographe par le général Gervais (1857-1917), président de la Commission de l'Exposition militaire de 1889, à M. le Général Vanson, au sujet d'une réunion 235 30/50 sur la participation du Ministère de la Guerre à ladite exposition. Paris, 5 décembre 1887. 1 p., in-folio (pliures). On y joint 2 L.A.S. adressées au Général Vanson, 11 mai 1888 et 4 mai 1892, par les généraux de brigade Giovanninelli et Edon. Sadi Carnot (1837-1894). Carton d'invitation aux Obsèques nationales du président de la 236 République Sadi Carnot, par le Comité de la Société des Artistes 20/30 Français présidée par Léon Bonnat, le dimanche 1er juillet 1894, avec tampon à sec (bon état, pliure). Diplôme de chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur, sur vélin, décerné à M. François-Venente Saniewski, capitaine au 237 20/30 21e régiment d'infanterie, Paris, 19 août 1886, avec notamment signature tamponnée du président Jules Grévy. Bon état. Ordre des Palmes académiques. Diplôme d'officier d'Académie, sur vélin, décerné à M. Brenier, professeur d'arabe à Alger, Paris, 29 décembre 1868, avec 238 30/50 signatures autographes du ministre secrétaire d'Etat au département de l'Instruction publique et du conseiller d'Etat, avec cachet à sec. Bon état. Passe-port à l'étranger, valable pour un an, décerné au nom de l'Empereur par le sous-préfet de l'arrondissement de Sens, à 239 30/50 Mademoiselle Geneviève Beullard, allant à Lausanne. Fait à Sens, 24 août 1870, signé par le sous-préfet de l'Yonne (usures). Seconde Restauration - Département de la Creuse. Lettre tapuscrite signée par le Président du Collège électoral du département de la Creuse, adressée à Monsieur Boulaud, professeur à Augères, Riom, 8 août 1815 (juste après les Cent- Jours), 1 p. 1/2, in-4 (taches). Aux électeurs du département au sujet des nouvelles opérations qui leur seront confiées. 240 10/20 On y joint une lettre tapuscrite signée "La Salcette" par le préfet du département de la Creuse (Joseph-Claude-Louis Colaud de La Salcette, 1758-1832), aux membres du Collège électoral, Guéret, 15 messidor an 12 (4 juillet 1804), 1 p., in-4 (B.E.). Au sujet de l'Assemblée du 25 de ce mois et de la nomination de M. Cornudet en tant que sénateur. Congé illimité émis par le 52e régiment d'infanterie de ligne, au Sieur Delasaulsaye, en partie manuscrit, fait à Clermont-Ferrand le 241 20/30 25 avril 1839, avec divers signatures et tampons. 1 p., in-folio (pliures et légères déchirures). Droit civil. Intéressant recueil de 14 pages tapuscrites adressé par Louis- Léonard Boulaud à Léonard Navières-du-Treuil (1766-1831) au 242 sujet de la tutelle légale du mineur Léonard-Joseph Pierre 10/20 Navières, préalable à une procédure d'appel. Limoges, chez Jacques Farne, 14 p., in-4 (taches). Époque Restauration. Commerce des grains. L.A.S. par l'Administration du district de Bourganeuf, aux citoyens Henry Boulaud et Léonard Bouletat, les nommant commissaires "pour faire opérer la rentrée de quatre mille quintaux 243 10/20 grains". Bourganeuf, 14 pluviôse de l'an III de la République (1795), 2 p., in-4 (pliures). On y joint un bordereau d'hypothèque de 2800 frs. au profit d'Henry François Boulaud daté du 13 mai 1809 (2 p., in-4). En-tête de commerçant parisien (1789). Affiche des prix du commerçant Auguste Frétin, savetier et 244 10/20 "carleux d'souliers", 46 rue Saint-Antoine, avec le coût des raccommodages, Paris, 1789. 1 p., in-4 (manques). Collection de timbres. Bel ensemble de 34 timbres tamponnés à encre et à sec ou imprimés, sur "petit papier" (valeur de la feuille), découpés, dont : 8 deniers de 1680 (Limoges), 10 deniers de 1718 (Limoges), 10 245 50/80 deniers de 1734 (Limoges), 10 deniers de 1732 (Moulines), 1 sol de 1763 (Moulins), 10 sols (Paris), 1 sol 4 deniers (Paris), 10 deniers (Paris), 12 sols (époque révolutionnaire), 25, 50 et 75 centimes (Premier Empire), etc. Comte d'Artois. Carton de montage pour encadrement collé d'une étiquette du 246 papetier Decle, breveté de S.A.R. Monsieur & des Menus-Plaisirs 20/30 du Roi à Paris, rue du Roule n°15 (en l'état). H. 22,2 x L. 16,6 cm. Cours monétaire. Taux de change entre la couronne, le souverain et le louis d'or, sur plusieurs valeurs. 247 20/30 Tableau manuscrit sur papier (taches, découpé). Fin du XVIIIe siècle. H. 28,5 x L. 24 cm. Gazette nationale ou Le moniteur universel, n°307, jeudi 3 novembre 1791, pages 1281 à 1284. Imprimerie du Moniteur, rue 248 10/20 des Poitevins n°13. 4 pages, in-folio (B.E.). Politique : Pologne, Prusse, Pays-Bas et Allemagne. Gazette nationale ou Le moniteur universel, n°310, dimanche 6 novembre 1791, pages 1293 à 1296. Imprimerie du Moniteur, rue 249 10/20 des Poitevins n°13. 4 pages, in-folio (B.E.). Politique : Russie et Allemagne. Lot de 2 reçus à compte et sans de rentes et autres devoirs de Léonard Dehouille en date du 14 août 1773, et du Sieur Pierre Paleyron, commune d'Augères, en date du 11 mars 1774 , signés par Deshupes, receveur de l'abbaye de Bénévent. 250 10/20 On y joint un Extrait des registres de la juridiction consulaire de la ville de Limoges, avec un beau timbre de 2 sols aux armes de France, 5 mars 1756, signé entre autres par le juge Ardant. 2 pp., in-4 (B.E., légère déchirure). Congé absolu à en-tête du Bataillon de milice de la Ville de Paris, au nommé Louis Nicolas Mancelle, fusillier ayant servi 6 ans dans 251 20/30 ledit bataillon, délivré à Paris le 5 avril 1767, avec deux signatures autographes. 1 p., in-folio (recollé, pliures, en l'état). Droit des biens. Acte de cession manuscrit sur papier découpé oblong, sur 2 pages, fait à Bourganeuf le 13 avril 1786, avec plusieurs signatures et mentions manuscrites, dont celle du cédant M. Dardon, ayant 252 30/50 "reçu des acquéreurs dénommés au présent contrat la somme de 21 livres laquelle (je) me suis restraint pour les droits de lois et ventes, prédation et retenue féodale de l'acquisition...", le 20 avril 1786 (B.E., pliures). Seine et Marne. Acte juridique manuscrit sur vélin, concernant François Riotte (1648-1737), Sieur de la Riotterie, écuyer et grand bailli de Melun 253 et Moret, fait à Moret-sur-Loing le 17 août 1725, signé par 20/30 Augustin Bellamy, lieutenant général de police au baillage de Moret, avec 2 beaux timbres de la généralité de Paris aux armes de France. 1 p. 1/2, in-4 oblong (B.E., pliures). Justice de la Creuse. Lettre signée avec annotation manuscrite (signature indéchiffrable), à Monsieur Henry Boulaud, marchand à Augères : "Le sort vous a désigné pour former le tableau du juré au tribunal 254 du district de cette ville (...). Cette voïx qui doit vous estre chère 10/20 sera suffisante sans doute pour vous y engager et il me sera bien doux de concourir avec vous à l'administration de la Justice..." Bourganeuf, le 20 juin 1792. 1 p., in-4, avec empreinte de sceau en cire rouge (B.E.). Acte notarial concernant les Sieurs Léonard Patyron, marchand à Augères, et Léonard Patyron dit Jouachim, au sujet d'un partage de 255 terres. Manuscrit sur vélin signé par un notaire royal (en partie 20/30 illisible), 20 janvier 1780, 2 pp., in-folio découpé oblong, avec timbre de 12 sols de la généralité de Limoges (légère usure).

Journal "Le Charivari" (premier quotidien illustré satirique du 256 monde), n°220, 1841 (douzième année), notamment sur "L'avenir 10/20 de notre commerce". 2 p., in-folio (incomplet, déchirures).