Livret / Booklet Editor I Attempt from Love’S Sickness
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THE PEOPLE S PURCELL MICHAEL SLATTERY LA NEF ACD2 2726 HENRY PURCELL (1659-1695) 1. Now that the sun hath veiled his light “An Evening Hymn on a Ground”, Z. 193 [4:53] 10. Furstenberg / Abdelazar Jig [3:16] ( Paroles / Lyrics : William Fuller ) Arr. Michael Slattery Arr. Grégoire Jeay 2 .She loves and she confesses too, Z. 413 (song) [4:31] 11. Air: Fairest Isle [King Arthur, Z. 628] [4:52] ( Paroles / Lyrics : Abraham Cowley ) Arr. Grégoire Jeay ( Paroles / Text : J. Dryden ) Arr. Michael Slattery 3. More love or more disdain, I crave, Z. 397 (song) [3:07] 12. King Arthur Suite [King Arthur, Z. 628] [4:42] ( Paroles / Lyrics : C. Webbe ) Arr. Michael Slattery Arr. Amanda Keesmaat 4. Air : Music for a while [Oedipus, Z. 583] [5:11] 13. Air: When I Have Often Heard [The Fairy Queen, Z, 629] [2:35] ( Paroles / Lyrics : J. Dryden, N. Lee ), Arr. Grégoire Jeay ( Paroles / Lyrics anonyme d’après / after Shakespeare ) Arr. Michael Slattery 14. Air: I attempt from love’s sickness to fly in vain [The Indian Queen, Z. 630] [3:15] 5. The Fairy Queen Suite [The Fairy Queen, Z, 629 - Part one] [3:07] ( Paroles / Lyrics J. Dryden, R. Howard ), Arr. Michael Slattery Arr. Amanda Keesmaat et / and Seán Dagher 15. Air: If Love’s a sweet passion [The Fairy Queen, Z, 629] [4:11] 6. Come all ye songsters of the sky [The Fairy Queen, Z, 629] [2:31] ( Paroles / Lyrics : anonyme d’après / after Shakespeare ) Arr. Grégoire Jeay ( Paroles / Text : Elkanah Settle d’après / after Shakespeare ) Arr. Grégoire Jeay 16. When I am laid - Dido’s Lament [Dido & Eneas] [5:07] 7. The Fairy Queen Suite [The Fairy Queen, Z, 629 - Part two] [2:49] ( Paroles / Text : Nahum Tate ) Arr. Michael Slattery Arr. Amanda Keesmaat et / and Seán Dagher 8. Let each gallant heart, Z390 (song) [3:43] ( Paroles / Lyrics : John Turner ) Arr. Michael Slattery Arrangements 9. Ah how pleasant tis to love, Z. 353 (song) [2:29] Seán Dagher, Grégoire Jeay, Amanda Keesmaat ( Paroles / Lyrics : John Dryden ) Arr. Seán Dagher © SOCAN 2015 /Michael Slattery © ASCAP 2015 THE PEOPle’s Purcell J’ai toujours profondément aimé la musique de Purcell. Déjà, au début de la vingtaine alors que je découvrais la musique classique et baroque, j’étais séduit. Il représentait pour moi la symbiose parfaite de plusieurs éléments musicaux qui m’attiraient : la richesse harmonique et les relents des Michael Slattery styles de la Renaissance et du folklore, pour ne nommer que ceux-ci. L’amalgame de ces éléments Ténor, shruti box / tenor, shruti box dans une écriture complexe et raffinée, mais aussi directe et d’une grande simplicité me semblait d’autant plus fascinant. À cette époque, j’aimais le style concis de ses œuvres qui vont directement La Nef à l’essentiel, à l’image de sa courte vie. Par la suite, avec le regard d’un musicien professionnel, j’ai pu saisir le sens profond des subtilités et de la grande diversité du langage musical de Purcell, Sylvain Bergeron chaque fois avec un plaisir renouvelé. Bien qu’ancré dans une certaine tradition musicale, ce vaste archiluth / archlute répertoire que Purcell nous a laissé est aussi un terreau fertile idéal pour les expérimentations et pour les explorations musicales. De Klaus Nomi, dans les années 70, à l’ensemble L’Arpeggiata, plus Seán Dagher récemment, les exemples ne manquent pas. Certaines de ses œuvres, plus spécifiquement ses cistre / cittern « Grounds » ( basse obstinée ), incitent aux ajouts et encouragent l’improvisation. De la même façon, ses « Ayres » aux contours simples, mais aux voix intérieures tourmentées, sont des pièces qui invitent à pousser davantage les audaces harmoniques. Avec cet album, nous vous invitons à nous Grégoire Jeay suivre dans quelques-unes de ces explorations et à découvrir Purcell sous un profil, qui, nous flûtes / flutes le pensons, lui aurait probablement plu ! Alex Kheler I have always deeply loved Purcell’s music. Even in my early twenties when I first discovered Classical nyckelharpa, violon baroque / nyckelharpa, baroque violin and Baroque music, I was enthralled by it. It represented the perfect symbiosis of several musical elements that appeal to me: A rich harmonic palette and hints of Renaissance and folkloric styles, Amanda Keesmaat for starters. That these elements are combined in compositions that are complex and refined but which also show a remarkable simplicity and directness was all the more fascinating. At the time, violoncelle baroque / baroque cello I loved how his pieces, in their concise style, got ‘straight to the point,’ and in a manner that mirrored his short life. Since then, with the perspective of a professional musician, I have learned to hear the Ellie Nimeroski profundity in the subtleties as well as the sheer variety of Purcell’s musical language, each time violon et alto baroque / baroque violin and viola with renewed pleasure. Although it is now associated with a particular musical tradition, Purcell’s vast repertoire is also fertile ground for musical experimentation and exploration, as exemplars like Elin Soderstrom Klaus Nomi in the 1970s and Ensemble L’Arpeggiata more recently make clear. Some of his works, viole de gambe / gamba particularly his “Grounds,” call for ornamentation and inspire improvisation. In a similar way, his “Ayres,” with their simple contours but convoluted inner voices, invite an approach that emphasizes their harmonic audacity. With this album, we invite you to join us for some of these explorations, and to discover Purcell in a light that we believe he would have appreciated! Sylvain Bergeron directeur artistique / Artistic director 5 HENRY PURCELL MICHAEL SLATTERY Henry Purcell (1659-1695) représente le pinacle de la musique baroque en Angleterre. C’est lui Michael Slattery a fait ses débuts avec l’Orchestre qui définit le genre, grâce à l’étonnant foisonnement de ses compositions inspirées et brillantes. philharmonique de New York en chantant la Sérénade pour Malgré la prééminence de Purcell dans la société anglaise, sa musique trouve une résonance chez ténor, cor et cordes à l’occasion du 100e anniversaire de la les gens du peuple. Peu de temps après la mort de Purcell, l’éditeur John Playford insère un grand naissance de Benjamin Britten. La saison suivante, il y est nombre de ses mélodies aux côtés d’airs folkloriques populaires ( et, pour la plupart, anonymes ) dans retourné pour tenir la partie de ténor solo dans Le Messie de la série de compilations qu’il publie sous le titre The Dancing Master. L’art de Purcell tire son inspiration Haendel. Acclamée par la critique, sa traduction anglaise de première de formes de chansons et de danses bien connues du public, mais son génie les élève et la Passion selon saint Jean de J.S. Bach a été exécutée cette les transforme en une musique destinée à devenir la plus populaire et la mieux considérée de son saison à Carnegie Hall pour célébrer le 75e anniversaire de époque. Dans The People’s Purcell, nous présentons quelques-unes des œuvres les plus durables du la Collegiate Chorale de Robert Shaw, aujourd’hui appelée compositeur dans des cadres nouveaux et surprenants. Comme dans notre exploration antérieure MasterVoices. Les faits saillants de sa carrière comprennent de la musique du compositeur et luthiste anglais John Dowland, nous avons tenté de respecter le rôle-titre dans le Candide de Bernstein, au Royal Festival Hall de Londres ; la Messe en si mineur de l’intention initiale de la musique, en laissant même quelques pièces intactes pour mettre en contexte J.S. Bach, avec Iván Fischer et le National Symphony Orchestra ; le Tristan Project de Peter Sellars, notre point de départ. Nous espérons ainsi proposer de nouvelles façons d’écouter cette musique dirigé par Esa-Pekka Salonen, et Akhnaten de Philip Glass, sous la baguette de John Adams, tous sublime et lui redonner toute sa résonance initiale. les deux avec l’Orchestre philharmonique de Los Angeles ; le rôle-titre de L’Orfeo de Monteverdi au Théâtre du Châtelet, à Paris ; ainsi que les Vêpres de 1610 de Monteverdi, à l’Opéra d’État de Berlin. Il a Henry Purcell (1659-1695) represents the pinnacle of baroque music in England. He defines the genre, enregistré un nombre impressionnant d’œuvres de Haendel : Saül, avec René Jacobs, pour Harmonia having written an astonishing quantity of inspired and brilliantly composed music. Despite Purcell’s Mundi ; Acis et Galatée, Atalante, Samson et Salomon, avec Nicholas McGegan. Parmi ses récents preeminence in British society, his music resonated with the common people. Shortly after his death, projets figurent la production par Robert Carsen du Songe d’une nuit d’été de Britten, pour le Festival many of his tunes would appear in John Playford’s succession of compilations called The Dancing d’Aix-en-Provence, et la production par Olivier Py de Curlew River, également de Britten, avec l’Opéra Master alongside popular (and mostly anonymous) folk tunes. His music drew initial inspiration from de Lyon. song and dance forms that would have been familiar to the public, but Purcell’s genius elevated and Michael Slattery made his New York Philharmonic debut singing the Serenade for Tenor, Horn, and transformed them into what would become the most popular and highly regarded music of its time. Strings on Benjamin Britten’s 100th birthday. He rejoined the Philharmonic the following season as the In The People’s Purcell, we present some of Purcell’s most enduring music in new and surprising ways. tenor soloist in Handel’s Messiah. His critically acclaimed English translation of J.S. Bach’s St. John As with our earlier exploration of the music of English composer and lutenist John Dowland, we have Passion was performed this season at Carnegie Hall to celebrate the 75th anniversary of Robert Shaw’s endeavored to honour the original intention of the music, even leaving some pieces untouched to give Collegiate Chorale, now MasterVoices.