UNIVERSITE D' -*-*-*-*-*-*-*- FACULTE DE DROIT, D'ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE -*-*-*-*-*-*-*- Département GESTION xxxx ∫ xxxx

OPTION: Finances - Comptabilité Promotion « FANASINA»

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

PROJET DE CREATION D'UNE

UNITE DE DECORTIQUERIE

DENOMMEE "SOMPITRA" DANS

LA COMMUNE RURALE

D’ -

Présenté par:

Monsieur ANDRIAMAHAZOARISOA Jean Légériot François

Sous la Direction pédagogique de: L’encadreur professionnel :

Monsieur RALISON Roger, Monsieur RALISON Edmond Maître de conférence, Responsable de passation des Chef de Département marchés publics auprès du Central Intelligence Service

Année Universitaire : 2004 / 2005

09 Décembre 2005 REMERCIEMENTS

Je n’aurais pas pu réaliser tout seul le présent mémoire sans la franche et cordiale collaboration de nombreuses personnes

Ainsi, je tiens à leur adresser mes vifs et sincères remerciements.

En premier lieu, je remercie le BON DIEU, qui m’a toujours accompagné tout au long de la préparation de ce mémoire.

Monsieur RAKOTOBE Pascal, Professeur Titulaire, Président de l’Université d’ANTANANARIVO ;

Monsieur RAKOTOARISON Rado Zoherilaza, Maître de conférence, Doyen de la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;

Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, chef de Département de Gestion, chef de Option : Finances et comptabilité.

Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, du Département Gestion, responsable de l’option Organisation, Directeur de Centre d’Etudes et de Recherche en Gestion.

Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférence, premier responsable de l’Option Marketing.

Monsieur RALISON Edmond, mon Encadreur Professionnel, responsable de passation des marchés publics auprès du Central Intelligence Service qui, malgré ses multiples occupations et ses responsabilités inhérentes à fonction, à bien voulu diriger ce travail et nous faire bénéficier de ses expériences.

Enfin, dans l’impossibilité de nommer tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la préparation matérielle de cet ouvrage, je les prie de bien vouloir tourner ici l’expression de ma profonde gratitude.

Merci à vous tous.

LISTE DES ABREVIATION

% : Pour cent ∑ : Somme Amt : Amortissement Ar : Ariary BTM-BOA : Bankin’ny Tantsaha Mpamokatra-Bank Of Africa CA : Chiffre d’Affaires CNAPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale DAP : Dotations Aux Amortissements DRCI : Durée de Récupération des Capitaux Investis EBE : Excédent Brute d’Exploitation FRI : Fond de Roulement Initial I : Investissement i : Intérêt IBS : Impôts Sur les Bénéfices IGR : Impôt Général sur le Revenu INSTAT : Institut National de la STATISTIQUE IP : Indice de Profitabilité IS : Indice de Sécurité LT : Long Terme MBA : Marge Brute d’Autofinancement MMB : Matériels et Mobiliers de Bureau MS : Marge de Sécurité n : Durée OSIE : Organisation Sanitaire Inter Entreprise RAI : Résultat Avant Impôt RNE : Résultat Net d’Exploitation SR : Seuil de Rentabilité t : Taux TGCG : Tableau de Grandeur Caractéristique de gestion TIR : Taux Interne de Rentabilité TRS : Trésorerie VA : Valeur Ajoutée VAN : Valeur Actuelle Nette VB : Valeur Brute VN : Valeur Nette Vo : Valeur d’acquisition

SOMMAIRE

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : L’IDENTIFICATION DU PROJET

CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DU PROJET

SECTION 1 : LA PRESENTATION DU PROJET

SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET

SECTION 3 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUES ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION

CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE

SECTION 1 : L’ANALYSE ET TYPOLOGIE DU MARCHE

SECTION 2 : L’ANALYSE DE L’OFFRE

SECTION 3 : L’ANALYSE DE LA DEMANDE

SECTION 4 : LES CONCURRENTS

SECTION 5 : LES MODES DE COMMERCIALISATIONS ET DE COMMUNICATION

CHAPITRE III: LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION

SECTION 1: LA THEORIE D’EVALUATION SELON LES CRITERES

SECTION 2: L A THEORIE D'EVALUATION SELON LES OUTILS

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET

CHAPITREI : TECHNIQUE DE PRODUCTION

SECTION 1 : LA GESTION DU RISQUESECTION2 : LES FACTEURS DE PRODUCTION

SECTION 3 : STRATEGIE DE PRODUCTION

CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE

SECTION 1 : DESCRIPTION DE LA PRODUCTION ENVISAGEE

SECTION 2 : LE CHIFFRE D’AFFAIRES PREVISIONNEL

CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE

SECTION 1 : L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE

SECTION 2 : LE CALENDRIER DE REALISATION DES ACTIVITES

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

TROISIEME PARTIE : L’ETUDE FINANCIERE DU PROJET

CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS

SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES

SECTION 2 : L’AMORTISSEMENT

SECTION 3: LE PLAN DE FINANCEMENT

SECTION 4: LES COMPTES DE GESTION

CHAPITRE II : L’ETUDE DE LA FAISABILITE

SECTION 1: LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS

SECTION 2: LES BILANS PREVISIONNELS

CHAPITRE III: L’EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET

SECTION 1: L’EVALUATION ET IMPACTS ECONOMIQUES

SECTION 2 : L’EVALUATION ET IMPACTS FINACIERES

SECTION 3 : LES IMPACTS DU PROJET

CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE

CONCLUSION GENERALE

LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES

Tableau n° 01 : Donnée chiffrée de la disponibilité en riz à Tableau n° 02 : La production de paddy par commune Tableau n° 03 : Le nombre de décortiquerie en 2004 Tableau n° 04 : La production par fokontany en 2003 Tableau n° 05 : Le besoin national de la demande durant les cinq dernières années Tableau n° 06 : La capacité de service transformation – production Tableau n° 07 : La production et la part de collecte envisagée Tableau n° 08 : Le prix unitaire pratiqué Tableau n° 09 : Le planning de production en riz blanc Tableau n° 10 : La production du riz blanc de la région et notre part de marché Tableau n° 11 : L’évolution du riz dans les cinq dernières années Tableau n° 12 : La production du riz blanc Tableau n° 13 : L’évolution de prix des produits Tableau n° 14 : Le chiffre d’affaires pendant les cinq ans Tableau n° 15 : La catégorie professionnelle Tableau n° 16 : Etude du chronogramme envisagée Tableau n° 17 : Le planning du chronogramme Tableau n° 18 : Le montant des immobilisations Tableau n° 19 : Les amortissements des biens Tableau n° 20 : Les tableaux des amortissements des biens Tableau n° 21 : L’achat de paddy Tableau n° 22 : Les fonds pour les fournitures consommables Tableau n° 23 : Les charges de personnel par mois durant la première année Tableau n° 24 Le fonds de roulement initial Tableau n° 25 : Le plan de financement Tableau n° 26 : La répartition du plan de financement Tableau n° 27 : Le remboursement des dettes Tableau n° 28 : L’évolution des achats pendant 05 ans Tableau n° 29 : L’évolution des dépenses en fournitures durant 05 ans Tableau n° 30 : L’évolution des charges externes Tableau n° 31 : Le tableau d’IGR Tableau n° 32 : Les divers impôts et taxes Tableau n° 33 : Les charges de personnel Tableau n° 34 : Le chiffre d’affaires de l’année 01 Tableau n° 35 : Les chiffres d’affaires durant 05 ans Tableau n° 36 : Le compte de résultat prévisionnel durant 05 ans Tableau n° 37 : Le tableau de grandeur caractéristique de gestion Tableau n° 38 : Le bilan d’ouverture Tableau n° 39 : Etude illustrée de la TVA Tableau n° 40 : Le bilan de clôture Tableau n° 41 : Le plan prévisionnel durant les 05 années d’exploitation Tableau n° 42 : Le plan de trésorerie durant les 05 années d’exploitation Tableau n° 43 : Les ratios de structures Tableau n° 44 : La valeur ajoutée Tableau n° 45 : Le calcul de la VAN Tableau n° 46 : Les charges variables Tableau n° 47 : Les charges fixes Tableau n° 48 : Les marges sur le coût variable Tableau n° 49 : Le seuil de rentabilité Tableau n° 50 : La marge de sécurité et point mort Figure n° 01 : Le processus de production Figure n° 02 : L’organigramme envisagée Projet décortiquerie

Introduction

Actuellement, de nombreux pays s’orientent vers la mondialisation de l’économie. Ainsi de par cette mondialisation, chaque pays a intérêt de choisir une nouvelle politique économique afin de pouvoir faire face aux concurrences qui seront inéluctablement engendrées par cette globalisation.

Madagascar essaie de pratiquer cette politique économique universelle dans tous les secteurs, en l’occurrence l’agriculture et l’élevage. Madagascar aussi, se voit obligé de revoir sa politique économique surtout au niveau de la macroéconomie en mettant en place un programme d’investissement bien défini afin d’éloigner avec beaucoup de confiance les graves problèmes engendrés par le chômage.

Prenons le cas de la riziculture qui tient une place prépondérante dans la survie des malgaches mais qui ne connaît qu’une simple politique abstraite et archaïque dans la pratique agricole et dans le cadre de concurrence du riz. Tout cela provoque les problèmes considérables auprès des paysans et des acteurs économiques. Ces problèmes sont de deux (2) niveaux, à savoir : • Problèmes liés aux infrastructures • Problèmes sur l’hyper structures La création d’une entreprise constitue un véritable enjeu quant au développement économique et social d’un pays. Madagascar a besoin de considérer et d’étendu son réseau d’entreprise. Pendant et après la période de récolte, plusieurs certaines de tonnes de paddy par semaine sont vendues à bon marché au près des collecteurs qui les transportent à Antananarivo pour les revendre sans transformation. Si les paysans veulent vendre directement leurs produits décortiqués (en riz blanc) sans l’intermédiaire des collecteurs, ils font aussi face à des problèmes : frais de transport et perte de temps.

Par conséquent, il faudra bien analyser la situation et surtout mener une étude plus approfondie pour éviter de mauvaises démarches avant de prendre une décision pour toute amélioration ou tout changement pour qu’un projet soit faisable. Tout ceci ne fait que justifier l’intérêt de créer un projet de décortiquerie dont l’objectif consiste à : - mettre en place de technologie moderne en vue du développement du milieu rural.

1 Projet décortiquerie

-Soulager les problèmes des paysans et les collecteurs sur la transformation du paddy en riz blanc jusqu’à la commercialisation. -Motiver les paysans de s’orienter beaucoup sur la riziculture et à améliorer par tous les moyens cette activité pour qu’ils puissent augmenter leur niveau de vie. -Déterminer les impacts socio-économiques dans cette commune. -Stabiliser les fluctuations des prix des produits de première nécessité. -Apporter des suggestions aux paysans qui veulent élargir leurs activités.

Pour cette opération, les populations paysannes dans la région d’Ambatomanoina, et les régions périphériques qui sont Ambohibary et se limitent à des problèmes. Une de celles qui affronte ce problème concernant « l’opération du riz » est la commune rurale d’AMBATOMANOINA dans le « District d’ANJOZOROBE, et les deux communes voisines qui sont Ambohibary et Beronono ont aussi subi des problèmes.

En tant que gestionnaire originaire d’Ambotomanoina, reconnaissant les problèmes des paysans et des acteurs économiques pour l’insuffisance de décortiquerie dans ces régions et aussi pour la commercialisation du riz, me pousse à prendre une initiative à l’élaboration d’un projet dont l’intitulé est « PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE DECORTIQUERIE DENOMMEE « SOMPITRA » DANS LA COMMUNE RURALE D’AMBATOMANOINA ANJOZOROBE ».

Ce projet vise d’abord à l’opération du riz, collecte, et à l’achat de paddy auprès des paysans, ensuite transformation du paddy en riz blanc par la décortiquerie et enfin vente des produits finis (riz blanc) sur le marché. Pour entreprendre cette étude et pour bien cerner le projet, différentes méthodes et mode de travail sont utilisés pour atteindre ces objectifs. Nous avons descendu sur le terrain pour pouvoir d’une part, connaître davantage la situation socio-économique de ces régions, et d’autre part, enquêter les paysans ainsi que les autorités compétentes. Pour cela, afin de faciliter la communication et de bien préciser les points qui nous intéressent, nous avons utilisé l’entretien directif car il est difficile pour les paysans de répondre aux questions ouvertes, mais pour les autorités compétentes ( Maire, Technicien agronomie ) nous avons fait l’entretien libre pour qu’ils puissent bien expliquer en détail les situations et les problèmes concernant ce sujet. Ces enquêtes et analyses sur terrain

2 Projet décortiquerie nous ont permis de recueillir les informations et les données nécessaires à cette étude et de connaître les situations économiques et géographiques de cette région.

Nous avons choisi ce projet pour les raisons suivantes : -C’est une ressource très importante pour notre pays. Il permet de développer l’économie rurale et surtout pour ces régions. - C’est une activité génératrice des revenus et assure l’amélioration du niveau de vie des paysans, plus particulièrement leur pouvoir d’achat. - Ce qui consiste à la réalisation de la politique d’autosuffisance alimentaire de notre pays.

Ce projet applique donc deux fonctions fondamentales, l’une au niveau de l’individu et l’autre au niveau de la société. La première fonction est la production de biens et de services utiles à la satisfaction des besoins de l’homme. La seconde consiste à créer de la richesse contribuant ainsi à l’élévation du niveau de vie de la population d’un pays. En tant qu’activité économique, l’objectif principal de ce projet est la recherche du profit pour assurer un développement durable.

Nous nous intéressons à ce projet car : - C’est un projet d’actualité pour notre pays. La production de riz est l’un des facteurs essentiels pour satisfaire les besoins fondamentaux des peuples malgaches, en vue d’atteindre le but d’autosuffisance alimentaire. - Ce thème va nous permettre de mettre en évidence les différents problèmes qui nous paraissent importants et qui constituent les obstacles majeurs quant à la bonne marche de notre projet.

Une méthodologie permettant une approche facile au projet a été déjà retenue par nos soins et qui se présente sous forme de : - enquêtes - documentation auprès des bibliothèques telles que la bibliothèque universitaire (BU), Centre d’Etude et de Recherche en Gestion (CERG), CITE, INSTAT. - descente sur terrain pour observation. Pour le traitement des informations obtenues, nous allons envisager le plan ci-après.

3 Projet décortiquerie

* La première partie sera consacrée à l’identification du projet qui concerne la description du projet, l’étude de marché, et le théorie générale sur les outils, les critères d’évaluation.

* La seconde partie, montre la conduite du projet dans laquelle, nous faisons de l’étude technique de production, de la capacité de production envisagée et la structure organisationnelle.

* La troisième partie de notre travail détermine aux études financières du projet en mettant en évidence le montant des investissements et une analyse de la rentabilité et de la faisabilité, et enfin nous allons faire une évaluation et impacts du projet.

4

PARTIE

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Projet décortiquerie

Pour étudier cette partie, nous allons entamer tout de suite la description du projet, ensuite l’étude de marché et enfin la théorie générale sur les critères et les outils d’évaluation.

CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DU PROJET

Un projet est un ensemble de tâches liées entre elles par des dépendances directes ou indirectes concourant à la réalisation d’un objectif, d’un but, d’un ouvrage bien déterminé qui doit pouvoir être décrit avec précision.

Il se caractérise par les composantes suivantes :

- objectifs clairement définis, qu’il s’agisse des problèmes techniques, des estimations et plannings.

- critères du bon fonctionnement du projet et réalisation de ces objectifs

-Allocation du Budget propre

- Responsabilité unique, entourée d’une équipe plus ou moins importante

- Système de gestion propre qui assure la coordination des différents intervenants.

En fait, pour atteindre les objectifs, il faut bien maîtriser et connaître les produits souhaités, les moyens nécessaires et surtout les conditions nécessaires à la réalisation. Pour développer le milieu rural et améliorer la vie des paysans, nous, en tant que gestionnaire, originaire de la région d’Ambatomanoina, avons l’initiative de créer ce projet dans cette commune rurale.

Ce premier chapitre va nous permettre d’exposer la notion du riz à Madagascar, les atouts de la région d’Ambatomanoina et nous vous présentons alors les caractéristiques du projet.

SECTION 1 : LA PRESENTATION DU PROJET

Le projet s’intéresse surtout à la transformation du paddy en riz blanc en vue de la commercialisation dans le marché local pour satisfaire le besoin des ménages.

11- La situation du riz à Madagascar

L’année 2004 a été décrétée « Année International du riz » par les Nations Unies. Seize pays, dont Madagascar, adhèrent à ce projet sous l’égide de la FAO.

5 Projet décortiquerie

Le lancement officiel des manifestations s’est tenu le 20 Février 2004 et diverses conférences et tables rondes figuraient au programme jusqu’à la fin de l’année. Le slogan retenu est « Le riz, c’est la vie ».

Pour Madagascar, le riz est un produit à la fois économique, social et politique ; Produit de première nécessité, il a une place prépondérante dans tous les domaines de la vie des Malgaches.

C’est pour cela qu’on le qualifie produit de base. Il constitue le principal aliment des autochtones.

111- La transformation du riz

Ici transformer le riz veut dire le cueillir jusqu’à la commercialiser et à le consommer.

Le flux physique du paddy (en pourcentage de volume de récolte) se présente comme suit, depuis la récolte jusqu’à la vente : semence 5%, perte post-récolte 2%, autoconsommation 58%, dons et redevances 7%, ventes 28%. Il est à noter que les pertes à la récolte, c’est à dire les pertes sur la production de paddy occasionnées par les différentes opérations entrant dans le processus de récolte (coupe, transport vers l’aire de battage, battage, vannage et transport vers le grenier de stockage), qui représentent environ 10% de production biologique viennent en sus de 2% de pertes post récolte.

Une moyenne de 62% de rendement en riz du paddy est considérée à Madagascar, toutes techniques de décortication confondues. Le pilonnage reste encore le moyen de transformation le plus prisé du fait de son rendement et aussi de l’inaccessibilité des moyens sophistiqués. C’est surtout le riz destiné à l’autoconsommation qui est pilonné.

En fait de la transformation usinée, les années 60-70 ont vu le monopole des grandes sociétés de développement telles que la SINPA ( Société d’intérêt National des Produits Agricoles ) qui ont en exclusivité de la récolte et moyennes unités. En 2003, 1900 décortiqueries et 160 rizeries ont été recensées à Madagascar.

6 Projet décortiquerie

112- Le circuit du riz local

Selon l’enquête de la campagne 2002-2003, le volume du riz produit est ventilé comme suit : 63% pour autoconsommation, 26% pour la vente, 5% pour l’autofourniture en semence et 6% pour les autres destinations telles que les dons. Le collecteur est l’opérateur de l’échelon intermédiaire entre le riziculteur et le grossiste. Il sillonne les régions rizicoles et sont en relation directe avec le cultivateur.

Il vend les produits collectés aux grossistes siégeant dans d’autres régions plus ou moins éloignées de celles d’origine du produit ; Les détaillants de grands centres urbains vont s’approvisionner chez ces grossistes. Tandis que les détaillants de marchés ruraux sont généralement des paysans venus vendre une petite quantité de riz pour pouvoir acheter d’autres PPN. Ce sont des petits commerçants informels et occasionnels.

Le commerce tant intra régional qu’interrégional du riz est le plus important de tous les produits. Le Lac Alaotra est le principal fournisseur de ces marchés. Le centre ouest approvisionne aussi diverses régions.

113 – Le riz dans la consommation du Ménage Malgache

Le riz constitue le principal apport calorifique du Malgache. Les ménages urbains prennent 85% de leur repas avec le riz.

En moyenne, pour les riziculteurs du territoire malgache, leurs dépenses en riz représentent plus de 10% de leurs dépenses totales, ceci s’élève jusqu’à 50% pour les paysans de l’Est.

Le riz le plus consommé est le riz local jusqu’à concurrence de 91% des ménages. Une préférence accentuée pour le « Vary gasy » est notée.

Ce type du riz englobe toute une gamme de variété allant du « Tsipala », du « Botry » et autres variétés. Les ménages des provinces de Toamasina et de Toliara consomment plus de riz importé.

7 Projet décortiquerie

12 : Les différentes sortes de productions rizicoles

En 2004, 65% des ménages malagasy ont cultivé le riz. En milieu rural, 75% des ménages sont des riziculteurs. La production de paddy est de 2 700 000 tonnes. Il existe une diminution à l’ordre de 100 000 tonnes par rapport à l’année 2003 grâce notamment aux conditions climatiques et intempéries.

121 : Les modes de culture du riz

A chaque région sont attribuées ses pratiques et techniques culturales. Certains cultivateurs optent pour les techniques traditionnelles dont les caractéristiques se résument- en : sans labour ou labour à l’angady, semi direct, repiquage en foule, fumure organique, sans sarclage ou sarclage manuel. A l’instar des cultivateurs de la côte Est qui opèrent par semi direct juste après piétinement du champ, sans labour ni entretien, tandis que le système de repiquage est très usité sur les Hautes Terres.

D’autres ont été plus perméables aux techniques modernes ou, en d’autres termes le système de Riziculture amélioré (SRA) : repiquage en ligne, utilisation de semences améliorées, adoption de jeunes plants, sarclage mécanisé et apport de fertilisants minéraux. Ce système est adopté sur près du quart des superficies enclavées de Madagascar surtout les Hauts plateaux.

Dans tous les cas, il est observé que les paysans cherchent à minimiser leurs apports en travaux. Ce qui entrave quelque peu l’application du système de riziculture intense (SRI) qui requiert un volume de travail assez volumineux et une assiduité sans faille.

122 : Le Rendement

En matière d’agriculture, deux (2) types de productivité sont à considérer : - La production du travail qui est inversement proportionnel à la quantité de travail requise. - la productivité de la terre (dénommée « rendement »)

Ces deux types de productivité sont étroitement liés au type de terrain, à la région et au système de culture. Pour un même système de culture, les rendements varient d’une région

8 Projet décortiquerie

à une autre. Le rendement de paddy tourne autour de 2 tonnes à l’hectare en général à Madagascar. Certaines régions présentent une productivité plus élevée de l’ordre de 2,5 ou 3 tonnes.

Ce sont des régions plus nanties en infrastructures (Lac Alaotra, Marovoay, Itasy) et les systèmes de culture aquatiques qui ont le plus fort rendement. Sur les Hauts plateaux, le rendement à l’hectare du SRI peut atteindre 5,7 tonnes, au Lac Alaotra il est tout au plus de 4,3 tonnes. La meilleure productivité du travail est constatée en semi direct.

123 : La répartition spatiale de la production de paddy

En terme spatial, le riz est cultivé un peu partout sur le territoire malgache même dans la commune urbaine d’Antananarivo, mais les sous-préfectures d’Amparafaravola et d’Ambatondrazaka sont les plus productrices. Sur presque toutes les Hautes terres, et dans les régions du Moyen Ouest et du Menabe, le riz est la principale culture occupant les terres agricoles.

De plus, l’enquête Annuelle sur la production Agricole (campagne 2002 – 2003), avec 28% de la production rizicole Nationale, Antananarivo arrive en première position, puis viennent Fianarantsoa et Toamasina avec 20%, tandis que Mahajanga produit 17% du riz local.

SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET

Le projet de création d’une unité de décortiquerie est un projet qui cherche à transformer du paddy en riz blanc et à sa commercialisation. Ces problèmes sont dus à l’insuffisance de rizerie ou de décortiquerie dans la région.

Le problème du riz décortiqué qui touche Madagascar durant l’année 2004, nous pensons donc à mettre en place ce projet de création d’une une unité de décortiquerie qui a comme finalité l’amélioration du niveau de vie de la population par l’augmentation des revenus à partir de l’agriculture et l’élevage. La création de décortiquerie est le pivot du secteur agriculture- élevage car elle touche les deux (2) à la fois. En effet, ce projet comporte donc deux (2) objectifs qui sont la transformation du paddy en riz blanc et la commercialisation du riz décortiqué.

9 Projet décortiquerie

21 - Les contextes juridiques du projet

La condition de notre projet se fait au niveau de la coopération qui se définit par une société civile particulière à capital et personnel variable rassemblant des personnes qui se sont volontairement groupées pour atteindre un but commun, par la constitution d’une entreprise gérée collégialement, en fournissant un quota part équitable de capital nécessaire et en acceptant une juste participation aux risques et aux fruits de cette entreprise au fonctionnement de laquelle les membres participent activement. La coopérative est dotée de la personnalité morale.

Notre projet réunit les paysans de cette commune qui désirent apporter des développements économiques et sociaux. Toute personne physique et morale ayant satisfait aux conditions d’adhésion fixées par le statut, ayant obtenu l’approbation de l’assemblée générale et ayant souscrit au capital, peut donc devenir un membre.

Toute personne inscrite n’a qu’une seule voix à L’Assemblée générale. Chaque membre ne s’intéresse qu’à l’intérêt général. L’objectif est d’atteindre un but commun : développement économique contribuant à l’amélioration du niveau de vie des paysans.

22 - La fiche signalétique du projet

L’entreprise doit avoir une forme juridique pour être en règle vis à vis de l’Etat.

Nous avons choisi la forme juridique « Société Anonyme » qui est une société commerciale dans laquelle les associés appelés actionnaires possèdent en droit représenté par un titre ou action négociable et ils ne sont tenus que dans la limite de leur apport, les associés ou les actionnaires n’ont pas la qualité de commerçant.

Les personnes qui ont l’initiative de constituer la société sont appelées fondateurs et ce sont eux qui établissent et signent un projet de statut.

Le droit des sociétés à Madagascar a connu une réforme en profondeur avec l’adoption de la loi n° 2003- 036 du 30 Janvier 2004 et le décret d’application de cette loi du 06 Avril 2004, mais des lois régissant la société de 1867, de 1925 ont été encore appliquées, ce qui nécessitait une modernisation, surtout en cette ère de l’intégration mondiale. « Savoir ce qui va changer dans l’entreprises, connaître les nouveaux outils à la disposition des opérateurs et maîtriser les contraintes nouvelles de loi sur les sociétés prestataires de services ».

Ainsi, il y a des changements fondamentaux dans l’organisation des sociétés anonymes et Société à Responsabilité Limitée, et de principaux changements au niveau même de ces sociétés. Un des grands changements, celui du seuil de la valeur du capital social. Si auparavant, il était de 100 000 Ar , conformément à ce nouveau droit, le capital social accepté est de 20 millions Ar pour une société anonyme à plusieurs associés, et 2 millions de Ar pour une SA unipersonnelle.

10 Projet décortiquerie

Dénomination : SOMPITRA

Forme juridiques : SA

Capital Social : 189 597 600 Ar

Siège Social : AMBATOMANOINA ANJOZOROBE

RCS :

Id Stat :

NIF :

SECTION 3 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION

Dans cette section, nous présentons d’abord le choix de la région, ensuite la composition ethnique et en fin la présentation de la région.

31 - Le choix de la région

Le lieu d’implantation de ce projet est stratégique car il est entouré par cinq communes qui se situent dans la partie Ouest du District d’Anjozorobe. Ces communes sont les suivantes :

-Au Nord : AMBOHIBARY-VOHILENA -Au sud : -A l’est : et AMBOHIMIRARY -A l’Ouest : BERONONO

Les paysans de ces communes s’intéressent de plus en plus aux productions rizicoles. Mais les plus stratégiques sont les deux communes qui se situent au Nord et à l’Ouest d’Ambatomanoina car tous les produits locaux traversent la commune où s’implante le projet avant l’écoulement à Antananarivo. Cela ne veut pas dire que les autres communes au Sud et à l’Est ne sont pas importantes. Quelques Fokontany de la commune d’Antanetibe Anativolo, d’Analaroa et Ambohimirary vendent des produits agricoles à Ambatomanoina à cause de la difficulté en matière de transport.

11 Projet décortiquerie

32 - La composition ethnique

Dans l’Imerina centrale, la population est composée essentiellement de Merina.

Les nouveaux venus, en faible proportion, sont les Betsileo qui se dispersent dans tous les sous – préfectures, notamment dans le Nord Ouest. La population d’Anjozorobe où se situe Ambatomanoina est composée d’ethniques plus variés.

Les Merina et les Betsileo prédominent. La commune rurale d’Ambatomanoina réunit les producteurs et les éleveurs, toutes les populations se spécialisent dans l’agriculture et l’élevage. Le taux de croissance des producteurs et éleveurs de cette commune ne cesse d’augmenter.

33 - La présentation de la région

La commune rurale d’Ambatomanoina se trouve dans le District d’Anjozorobe, région d’, province d’Antananarivo. Elle se situe à 103km au Nord de la ville d’Antananarivo en prenant la route Nationale N°3. Après 25km de la route nationale goudronnée ; on prend 78km de route secondaire très difficile à parcourir pendant la période pluviale. Cette commune rassemble onze (11) fokontany.

Elle dispose de sols fertiles en culture du riz, maïs, arachides, haricots, manioc, soja, oignons.

Nous signalons que les surfaces occupées par l’agriculture et l’élevage sont restreintes par rapport aux surfaces dont on a disposé. La région jouit d’un climat tropical, il y a un fort contraste saisonnier caractérisé par l’alternance d’une saison sèche et fraîche (mois d’Avril à Septembre) avec une saison humide et chaude (Octobre à Mars). Cette situation climatique est favorable à l’agriculture et l’élevage.

En principe, avant d’entamer une telle activité, il vaudrait mieux faire une étude préalablement sérieuse afin d’éviter des échecs probables.

12 Projet décortiquerie

CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE

L’étude de marché est « un ensemble des méthodes et de techniques permettant de recueillir des informations pertinentes et fiables sur une cible visée. Par définition, le marché est le lieu de confrontation de l’offre et de la demande. » (1)

SECTION 1: L’ANALYSE ET TYPOLOGIE DU MARCHE

Rappelons que le « marché en amont » d’une entreprise est l’ensemble des fournisseurs des facteurs de production et il s’agit des fournisseurs des matières, de services, de capitaux, de main d’œuvre, etc.

Pour notre projet, il est constitué par les paysans producteurs de paddy, les machines, les employés et ouvriers. On appelle « marché en aval » d’une entreprise l’ensemble de ses clients (distributeurs, acheteurs, consommateurs)

11- L’analyse préétablie du marché

Pour accomplir cette étude de marché, nous avons procédé comme suit :

- recueil des données statistiques concernant le production moyen par hectare, la surface des rizières, le type de produits, la quantité commercialisée ou volume de vente, la période de campagne.

- descente sur terrain pour effectuer des enquêtes auprès des cultivateurs afin de connaître leurs besoins en matière de riz blanc.

La première étape de notre recherche consiste à exploiter les documents et rapports obtenus de différentes sources. Elle a permis d’avoir une idée générale sur la transformation du paddy en riz blanc et la commercialisation du riz décortiqué, d’identifier l’évolution du nombre de population ainsi que les consommateurs en riz blanc. C’est à dire on a beaucoup besoin de la connaissance de la demande globale et celle spécifique.

(1) Cours de Monsieur MOURAD ABDIRASSOUL MOHAMED

La méthode d’échantillonnage et des questionnaires est très utile et nécessaire en descendant sur terrain. L’échantillon est constitué par quelques groupes de cultivateurs, de collecteurs, d’éleveurs tirés au hasard. Nous savons que l’échantillon doit être représentative de toute la population. Nous avons procédé à un sondage de toute les personnes de l’échantillon. Les résultats obtenus par le sondage peuvent être rapportés à la totalité de toute la population. Quant aux questionnaires consistant à la réalisation de l’enquête proprement dite d’une part, par la distribution des questionnaires aux intéressées, puis par la récupération de ceux-ci après leur remplissage, d’autre part, par des entretiens complémentaires avec la population.

13 Projet décortiquerie

12- Analyse sur terrain du marché

Bien que la filière rizicole malgache comporte des atouts, notamment à un ensemble de situations agro écologiques favorables et un savoir-faire séculaire, un niveau de consommation élevé, le développement d’un potentiel de recherche, et enfin les impacts positifs non négligeables de la mise en œuvre des projets de développement dans la zone de couverture, la filière est caractérisée par une offre nationale insuffisante, des rendements faibles (2 tonnes / ha en moyenne).

Le tableau ci dessous nous montre les données chiffrées de la disponibilité en riz à Madagascar.

Tableau n° 01: Donnée chiffrée de la disponibilité en riz à Madagascar

Année Production de paddy Equivalant en riz blanc Importation (tonne) (tonne) (tonne) 2000 2 480 500 1 637 130 207 700 2001 2 662 400 1 757 184 330 300 2002 2 604 000 1 718 640 170 500 2003 2 800 000 1 840 080 283 800 2004 2 700 000 1 774 370 380 000

Pour combler l’insuffisance d’offre, Madagascar importe régulièrement du riz aux pays Asiatiques tels que : Chine, Thaïlande, Pakistan, etc. Sa part dans les importations n’a cessé d’augmenter au cours de ces dernières années passant de 3,7% en 2000, à 7,7% en 2003.

121 – La capacité de production de la région

Le District d’Anjozorobe maintient le cinquième rang de production de paddy au niveau du Faritany d’Antananarivo parmi les districts existant en 2003. le rendement par hectare atteint environ de 2 à 4 tonnes. La majorité des paysans ne pratique pas la culture améliorée en utilisant par exemple la SRA (Système de Riziculture Améliorée) tels que « Ketsa valo andro », « voly vary maro anaka ».

Tableau n° 02: La production de paddy par commune

SURFACE PRODUCTION RENDEMENT COMMUNES CULTIVEE (T) (T / ha) (ha) Ambatomanoina 722 1980 2,7 Ambohibary 808 2581 3,2 Beronono 866 2593 3,0 TOTAL 2 396 7154 3,0

14 Projet décortiquerie

La commune d’Ambatomanoina seulement produit environ 1980 tonnes de paddy par an sur une surface de 722 hectares. Les deux communes voisines qui sont Beronono et Ambohibary produisent respectivement 2593 tonnes sur une surface de 866 hectares et 2581 tonnes sur 808 hectares. On introduira la notion des productions de ces deux communes parce que notre produit traverse Ambatomanoina avant l’écoulement dans la ville d’Antananarivo.

122- Les saisons Rizicoles et les types de produits

Les saisons rizicoles sont déterminées par la période de récolte. En général, 70% de la moisson de riz de l’ensemble du territoire malgache se font entre le mois d’Avril et de Juin. Les « vary aloha », « vary asara » ou « vary ririnina » se récoltent entre janvier et Mars et constituent 12% de la production rizicole DU PAYS.

Dans la région de Marovoay, 67% du riz se récoltent entre Juillet et Septembre, c’est ce qu’on appelle « vary jeby ». Tandis que dans l’Alaotra, le « vary vakiambiaty » (entre Avril et Juin) représente plus de 91% de la production total de la région.

La région d’Ambatomanoina et les périphéries se conforment à la situation de l’Alaotra, donc plus de 90% de la production totale de la région se font entre Avril et Juillet. La majorité du type des produits qui sont « vary gasy fotsy », « vary gasy mena » et « vary makalioka » prédomine dans la région en question.

123 – L’unité de décortiquerie

La décortiquerie assure la transformation du paddy en riz blanc. Le tableau qui montre le nombre de décortiqueries en 2004 sera comme suit :

Tableau n° 03: Le nombre de décortiquerie en 2004

CAPACITE DE PRODUCTION PAR UNITE LOCALISATION NOMBRE (kg / h) Ambatomanoina 2 300 Ambohibary 1 250 Beronono 1 300

On peut constater que l’usine de décortiquerie sise à Ambohibary et Beronono ne fonctionne pas en temps voulu à cause de la difficulté en matière de l’acheminement du carburant.

SECTION 2 : L’ANALYSE DE L’OFFRE

21 – La spécificité de l’offre

La riziculture est le première source de revenu des paysans dans les régions d’Anjozorobe pour satisfaire leurs besoins quotidiens. Chacun vend donc son produit rizicole

15 Projet décortiquerie

sur les marchés d’Ambatomanoina et d’Andakana depuis la récolte jusqu’à ce que le stock du paddy dans leurs greniers commence à s’épuiser. Les paysans mettent en stock leurs autoconsommations annuelles et leurs semences.

La quantité commercialisée du paddy sur le marché d’Ambatomanoina est estimée à 55% de la production totale des paysans, soit 1089 tonnes pendant l’année 1, tandis que les deux communes de Beronono et d’Ambohibary sont respectivement 1426 tonnes et 1420 tonnes pour l’année 1. La totalité de paddy commercialisée est de 3935 tonnes pour l’année 1. Tous les paddy collectés qui ne sont pas transformées en riz blanc pour l’écoulement à Antananarivo ville entraînent un surplus de charge pour le transport et pour le coût de la transformation avant la vente sur le marché d’Antananarivo.

22 – La période de campagne offrant

La récolte ou moissonnage dans cette région se situe entre le mois d’Avril et Juillet, où le prix du riz sur le marché atteint la moyenne. La période de campagne commence au début du mois d’avril ne prend fin qu’à la fin du mois de Novembre. Le prix du paddy atteint le minimum pendant les 3 mois de l’ouverture de la campagne, donc les paysans ne vendent qu’une petite quantité pour satisfaire l’utilité de leurs besoins.

Voici un tableau montrant la production de paddy par fokontany en 2003 dans la commune d’Ambatomanoina :

Tableau n° 04: La production de paddy par fokontany en 2003

SURFACE PRODUCTION RENDEMENT FOKONTANY CULTIVEE (tonne) (tonnes / ha) (ha) Ambalamarina 53 86 1,6 Ambatomanoina 47 154 3,3 Ambatonosy 98 392 4,0 Ambodimanga 77 169 2,2 Amboniakondro 44 110 2,5 Andakana 90 189 2,1 Anosikely 53 121 2,3 Ampananganana 71 233 3,3 Amparihibe 65 162 2,5 Marovato 83 290 3,5 Tsarahonenana 41 74 1,8 TOTAL 722 1980 2,7

23 – Les techniques de collection

Dans le but d’avoir le maximum de quantité pour le minimum de coût de revient sur la collection du paddy, il est difficile à réaliser à cause de la présence des concurrents sur l’achat et la dispersion du lieu de collecte.

16 Projet décortiquerie

On applique diverses stratégies pour atteindre l’objectif, donc les études effectuées montrent qu’il y a faiblesse de l’action marketing dans le cadre de ce marché. Il s’agit alors de trouver la stratégie marketing adaptée sur le marché pour atteindre l’objectif et afin de satisfaire les demandes.

En ce qui concerne la collection, on peut choisir deux méthodes :

* Soit, le recrutement de plusieurs agents collecteurs pour l’achat du paddy directement auprès des paysans producteurs sur chaque Fokontany de ces trois (3) communes. Cette méthode est plus avantageuse sur le prix et sur la quantité mais le coût de transport en est plus élevé.

* Soit, le recrutement d’un petit de nombre d’agents en bicyclettes VTT. L’action des agents est d’aborder les paysans à quelques kilomètres avant l’entrée aux marchés d’Andakana pour les communes d’Ambohibary et de Beronono et aussi pour quelques Fokontany d’Ambatomanoina. Le marché d’Andakana se situe au bord de la rivière qui s’appelle « MANANARA ».

Cette rivière gène les autres collecteurs. Cette stratégie a besoin de deux (2) pirogues qui peuvent porter une tonne l’une. Ce projet prend la charge de transport en traversant la rivière, cette stratégie n’est pas prévue par les concurrents.

SECTION 3 : L’ANALYSE DE LA DEMANDE

31 – La spécificité de la demande

Un nombre illimité de facteurs intervient quant à la détermination de la demande réelle d’un individu notamment : l’âge, le sexe, l’état physique, la qualité et la disponibilité de l’aliment en question, le niveau de prix, l’efficacité de la commercialisation du riz blanc, le pouvoir d’achat du consommateur.

Le besoin journalier d’un individu malgache que l’on peut traduire comme étant sa demande réelle quotidienne est estimée de 500 grammes par jour du riz blanc, soit 180 kg par an.

Antananarivo ville qui est la capitale de Madagascar est le plus peuplé donc elle a une forte densité démographique à un taux d’accroissement élevé de la population. Cela entraîne un accroissement important du volume de la demande.

Voici le tableau qui montre le besoin national durant les cinq dernières années.

17 Projet décortiquerie

Tableau n° 05: Le besoin national de la demande durant les cinq (5) dernières années

PRODUCTION BESOIN NON ANNEE du RIZ BLANC POPULATION SATISFAIT (T) (T) 2000 1 637 130 14 814 000 1 029 390 2001 1 757 184 15 229 000 984 036 2002 1 718 640 15 655 000 1 099 260 2003 1 840 080 16 093 000 1 056 660 2004 1 774 370 16 700 000 1 231 630

La production de paddy pour la campagne 2002-2003 est de 2 800 000 tonnes. De 1990 à 2003, le taux de production annuel de production de paddy est de 1,2% tandis que la population est estimée à quelque 2,8%. Ainsi la production moyenne de riz par tête n’est plus que 114kg en 2003, elle était encore à 111kg en 2000. Soit 69kg de besoin non satisfait en riz (en 2003) par individu dans cette année. Cela vaut 1 056 660 tonnes (année 2003) sans considération du pouvoir d’achat.

32 – La production envisagée et clients cibles

Tous les paddy collectés sur les marchés d’Ambatomanoina et d’Andakana sont objets dans cette décortiquerie. 55% de paddy sont vendus par les paysans, et les restes pour l’autoconsommation et pour la semence. On prend l’augmentation de 5% de production d’une année à l’autre. Prenons comme base l’année 2003 (année normale) puisque l’année 2004 est une année exceptionnelle au secteur rizicole.

L’existence des deux cyclones (2) ELITA et GAFILO sur cette année 2004 marque ce phénomène. Après transformation, les riz décortiqués sont destines aux marchés d’Antananarivo ville.

Tableau n° 06: La capacité de service « transformation production »

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 PRODUCTION TOTALE 7154 7512 7887 8282 8696 Stocks des paysans (45%) 3219 3380 3549 3727 3912 Produits des paysans à 483 507 532 559 587 transformer (15% de stocks) Produits des clients potentiels à 2361 2314 2256 2186 1914 collections) Produits des clients potentiels à 2844 2821 2788 2745 2501 transformer Produit du projet à transformer 984 1240 1518 1822 2392 TOTAL TRANSFORMATION 3828 4061 4306 4567 4893 DE PADDY

De la première année, les usines transformeront de 3 828 tonnes de paddy dont 984 tonnes seront la part de notre société.

18 Projet décortiquerie

SECTION 4 : LES CONCURRENTS

Cette section représente les types de concurrents existants ainsi que la part de marché spécifié

41- Les types de concurrents

Il existe deux ( 2 ) types de concurrents qui sont à la fois à la collection du paddy et à l’offre du riz blanc. La collection de paddy est presque monopolisée par quelques collecteurs qui ont des liens familiaux entre eux. Notre enquête montre que les paysans ne sont satisfaits de l’action des collecteurs actuellement existants. Cela marque notre avantage. Donc il est possible de trouver et d’appliquer diverses stratégies de la clientèle.

Tableau n° 07: La production et la part de collecte envisagée

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Production Total (T) 7154 7512 7887 8282 8696 Collection Totale (T) 55% 3935 4132 4338 4555 4784 Part des concurrents (%) 75 70 65 60 50 Part des concurrents (T) 2951 2892 2820 2733 2392 Part de notre projet (%) 25 30 35 40 50 Part de notre projet (T) 984 1240 1518 1822 2392

L’objectif de notre projet est d’avoir une collection de 50% de matières premières (paddy) après 5 ans. On applique les diverses stratégies concurrentielles surtout en marketing pour avoir beaucoup de part d’achat en matières premières.

Les paysans et les concurrents qui veulent transformer leurs produits en grande quantité dans l’usine de décortiquerie sont des clients potentiels. C’est ce qu’on appelle ‘ « Service de transformation ». Quant à la vente du riz blanc, le riz importé est plus important quand on parle concurrence. Mais beaucoup de ménages malgaches ne sont pas satisfaits par les riz importés qui provoquent la maladie de la peau. Cela marque l’avantage de notre projet. Ainsi, les prix comparatifs seront comme suit :

Tableau n° 08: Le prix unitaire pratiqué (en Ariary)

Désignation Unité Concurrents Promoteur Vary gasy Kg 650 600 Vary makalioka Kg 800 750

42- La part visée sur le marché

C’est le pourcentage exprimant la part des ventes d’une entreprise par rapport à un secteur professionnel. Cette unité de décortiquerie peut transformer une tonne par heure avec un rendement de 65%.

Le tableau ci-dessous montre le planning de production à destiner sur ces marchés prévus pendant les cinq premières années.

19 Projet décortiquerie

Tableau n° 09: Le planning de production en riz blanc

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Paddy Traité (T) 984 1240 1518 1822 2392 Production en riz 640 806 987 1184 1555 blanc (T) 65%

Lorsque le rendement de transformation est de 5%, et que nos concurrents le fait auprès des autres décortiqueries existant.

Tableau n° 10: La production du riz blanc de la région et notre part de Marché

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Paddy traité (T) 3828 4061 4306 4567 4893

Production du riz (T) 2488 2640 2799 2969 3180 65% Quantité vendue du 640 806 987 1184 1555 projet Part de marché (%) 26 31 35 40 49

Vente de l’entreprise Part de marché = ------X 100 Total vente de toutes entreprises, Concurrentes sur un marché donné (y compris l’entreprise considérée)

On peut constater que la part de marché ne cesse d’augmenter

SECTION 5 : LES MODES DE COMMERCIALISATION ET DE COMMUNICATION

La gestion du projet dépend du mode de commercialisation et de communication, si une entreprise veut lancer ses produits sur le marché.

51 -Le mode de commercialisation. La commercialisation indique une activité qui permet de proposer la vente de nos produits à nos clients. Cela exige des techniques que nous devrons appliquer pour préserver nos avantages contre les concurrents. Ces techniques concernent la stratégie, la décomposition de canaux de distribution, des transports.

20 Projet décortiquerie

Les canaux de distribution combinent les grossistes, les détaillants et les consommateurs. Les frais de transport sont à la charge de l’entreprise mais suivant leur point de vente, ce qui est utile pour permettre le lancement du produit.

Pour cela, nous allons appliquer la politique PUSH (Pousser les produits vers les consommateurs). La décentralisation des points de vente est une stratégie efficace pour la distribution des produits.

52- Les conditions de vente Les conditions de vente correspondent aux cohérences entre prix, qualité, paiement, livraison. D’abord, nous effectuons des tests du prix des ventes retenu. Ces tests sur le prix nous permettent de connaître si les prix proposés correspondent aux pouvoirs d’achat des ménages malgaches et nous conduisent à faire des révisions de prix de vente en fonction des coûts de production et du prix des concurrents. Actuellement, le prix de transformation d’un kilo de paddy est de 30 Ar pour la décortiquerie, et le transport est de 14 Ar / kg (Andakana jusqu’à l’usine d’Ambatomanoina). Le transport du riz blanc d’Ambatomanoina à Antananarivo ville est de 30 Ar le kilo.

Tableau n° 11: L’évolution du prix du riz dans les cinq dernières années ( Ar / kg )

RUBRIQUE 2000 2001 2002 2003 2004

Paddy à Ambatomanoina 180 190 200 250 400 Riz blanc à Antananarivo -Vary Gasy 450 450 600 600 800 -Vary Makalioka 550 550 750 750 1000

Le prix du riz, qui augmentait à un rythme moindre que l’indice des prix à la consommation en 2004 suit le taux d’inflation. Si on compare l’évolution des prix du riz en 2000 (année normale) et en 2004 (année exceptionnelle), on peut rendre compte que les quatre premières années sont fiables que la dernière année exceptionnelle.

53 – Le mode de communication

Pour accéder à un marché cible, une politique de la communication doit être appliquée, suivant les caractéristiques du marché visé. En principe, la cible comprend tous les acheteurs potentiels, toutes les personnes qui peuvent s’intéresser aux produits.

21 Projet décortiquerie

Nous avons choisi d’utiliser la technique de communication PUSH qui consiste à pousser les produits vers les consommateurs afin d’éviter à ce dernier le déplacement, et ceci à travers une distribution active pour leur fidélité.

Nous insistons aussi à des visites à domicile des clients qui consistent à établir les bonnes relations personnelles entre entreprise et les consommateurs et surtout de recueillir les informations de leurs besoins. De ce fait, on applique ce qu’on entend par communication verbale en utilisant le langage oral et écrit.

54 – Le mode de paiement consenti

Nous prévoyons aussi de faire la vente à crédit de 7 jours auprès des clients. Le mode de règlement de vente se fait à crédit et le délai de paiement est d’une semaine après vente. Ceux qui achètent une grande quantité bénéficient d’une remise de prix correspondant aux quantités achetées.

En fin, nous pensons que les services après vente est une stratégie très importante. En effet ils permettent la garantie permanente de la conformité du produit en question. Nous devrons donc faire des livraisons à domicile mais selon la distance, et nous appliquerons la stratégie concurrentielle pour pénétrer sur le marché en appliquant le prix le plus bas que les concurrents.

22 Projet décortiquerie

Nous abordons le chapitre suivant qui mettra en exergue les valeurs théoriques du projet

CHAPITRE III : LA THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES ET LES OUTILS D’EVALUATION

La réalisation de ce projet apporte primordialement des conséquences positives pour le créateur dont les avantages financiers seront présentés théoriquement par la théorie générale sur les critères et les outils d’évaluation du projet.

SECTION 1 : LA THEORIE D’EVALUATION SELON LES CRITERES

Dans cette section, nous abordons les 5 théories d’évaluation suivant les critères tels que l’efficacité, l’efficience, la pertinence, la durabilité et les impacts du projet.

11- L’efficacité

Si on parle efficacité, on parle des moyens mis en œuvre et les résultats obtenus. C’est donc la proportionnalité entre les services à rendre et les rémunérations obtenues et la mesure du rapport entre moyens et résultats. A l’image de la technologie apportée par la décortiquerie, il n’aura pas été crée pour satisfaire seulement les clients et la curiosité. Au contraire, ce seront des problèmes quotidiens résolus pour les intéressés et pour le projet qui justifient sa création. Par conséquent, le nombre de clients reçus sera satisfait de ces services rendus (transformation) tant que ceux-ci constituent l’efficacité du projet.

12- L’efficience

On mettra en exergue le temps de récupération des capitaux investis afin de déterminer le point mort ou le Pay Back Période (PBP) tant que ce projet sera rentable. La décortiquerie utilisera des matériels sophistiqués alors que les clients qui veulent transformer le paddy en grande quantité seront satisfaits (concurrents, paysans).

13- La pertinence

La pertinence justifie la qualité de service offert, les matériels utilisés et la satisfaction des clientèles. On pourra dire que ce projet est pertinent grâce à notre qualité de service de transformation, à notre qualité de technique de production offerte et la qualité des produits. Les clients et la décortiquerie sont deux choses dépendantes, donc, le second sera lancé dans la région d’Ambatomanoina et les environs ; En plus, il est presque quasi- monopole. Ceux-ci constitueront la pertinence de sa création.

23 Projet décortiquerie

14 - La durabilité

L’évolution de la technologie et le monde des affaires ne cessent d’évoluer et de s’élargir. Alors, la décortiquerie fonctionnera toujours. Celle-ci constitue la durabilité de projet.

15 - Les impacts du projet

Avant, pendant et après la réalisation du projet, l’étude des impacts est une des observations à la fois professionnelle et légale. D’habitude, on s’intéresse toujours aux impacts, financiers et économiques.

SECTION 2 : LA THEORIE D’EVALUATION SELON LES OUTILS

Dans cette section, nous aborderons quatre (4) théories d’évaluation selon les outils telles que la Valeur Actuelle Nette (VAN), le Taux de Rentabilité Interne (TRI), l’Indice de Profitabilité (IP), la Durée de Récupération des Capitaux Investis (DRCI).

21- La Valeur Actuelle Nette

211- Définition

C’est la valeur de revenus futurs actualisés à un coût de capital approprié diminué du coût d’investissement. Elle est égale à la différence entre la valeur nette des rentrées d’argent et la somme des capitaux investis.

212- Formule

i = 5 VAN = - I + Σ MBA (1 + i) -n i = 1

Avec: VAN = Valeur Actuelle Nette I = Investissement i = Taux d’actualisation Σ = Somme n = Durée MBA = Marge Brute d’Autofinancement

24 Projet décortiquerie

213 : L’interprétation

- Si la VAN < 0, le taux d’actualisation appliqué est inférieur au taux d’emprunt dont l’investissement a une rentabilité négative, en d’autres termes le projet n’est pas rentable. - Si la VAN = 0, le taux d’actualisation appliqué est égal au taux d’emprunt dont l’investissement est égale au taux exigé c’est à dire le projet n’est ni en perte ni en bénéfice. - Si la VAN > 0, le taux d’actualisation appliqué est supérieur au taux d’emprunt donc l’investissement a une rentabilité positive, qui signifie que le projet est rentable.

La VAN traduit le gain cumulé pour les actionnaires avant la décision d’investir

22 - Le taux de Rentabilité Interne

221 - Définition Le TRI est le taux d’actualisation par lequel la VAN est égale au capital investi. C’est le taux qui rentabilise les capitaux engagés par l’entreprise. Autrement dit, c’est le taux qui rend égaux le montant de l’investissement et le MBA introduit par ce même investissement.

222 : Formule Il est obtenu à partir de la formule suivante :

5 0 = - I + Σ MBA (1 + i) -n i = 1

Avec:

I = Investissement i = Taux de rentabilité Interne MBA = Marge Brute d’Autofinancement N = Durée

223- L’interprétation En principe, le Taux de Rentabilité Interne doit être supérieur au taux d’emprunt pour que le projet soit rentable. Plus ce taux est élevé, plus l’investissement est intéressant, donc les taux inférieurs au seuil défini par l’entreprise feront rejeter le projet. Ainsi, si on a à choisir entre deux projets d’investissement, celui qui aura le TRI plus élevé sera retenu. On prendra le taux expirent comme le taux de référence: Si i < t : Le projet n’est pas rentable face au taux d’emprunt. Si i = t : Le projet ne dégage ni perte ni bénéfice au taux d’emprunt. Si i > t : Le projet est rentable face au taux d’emprunt.

25 Projet décortiquerie

23- L’Indice de Profitabilité

231- Définition

L’indice de Profitabilité mesure le profit induit par un Ariary de capital investi. Il doit être supérieur à 1 pour que le projet d’investissement soit rentable. Il se calcule par le rapport entre la MBA actualisée et le montant de l’investissement. L’IP constitue un critère de rejet pour tout projet dont l’IP est inférieur à 1. Pour faire le choix entre deux projets d’investissement, le projet dont l’IP le plus élevé sera retenu.

232- Formule

Σ MBA (1 + i) -n IP = ------I

Avec:

I = Investissement i = Taux de rentabilité Interne MBA = Marge Brute d’Autofinancement

233- L’interprétation

L’IP détermine le profit introduit ou apporté par un Ariary de capitaux investis. Il faut que l’IP soit supérieur à 1 tant que les décimaux apportés présentent le pouvoir attractif.

24- La Durée de Récupération des Capitaux Investis ( DRCI )

241- Définition

C’est le moment où l’on récupère les investissements utilisés, il correspond au délai à partir duquel le flux de liquidités cumulées et actualisées permet la récupération de l’investissement initial. Autrement dit c’est le « pay back period », délai de récupération du capital investi. Le pay back period permet donc de déterminer la date à laquelle les CAF cumulées peuvent réunir le montant des investissements.

26 Projet décortiquerie

242- Formule

N - 1 < DRCI < N + 1 ------/------/------/------

------/------/------/------Σ R n-1 I Σ R n + 1

( N +1 ) – ( N – 1 ) DRCI – ( N – 1 ) ------= ------Σ R n-1 – Σ R n + 1 I - Σ R n-1

[ ( N + 1 ) – ( N – 1 ) ] [ I - Σ R n-1 ] DRCI = ------Σ R n-1 - Σ R n + 1

Avec:

DRCI = La Durée de Récupération des Capitaux Investis N – 1 = Année prétendante N + 1 = Année suivante Σ R n-1 = Somme des résultats des années précédentes Σ R n + 1 = Somme des résultats des années suivantes I = Investissement

243- L’interprétation - Si la DRCI est inférieure à 5 ans, le projet est à la fois probablement réalisable et efficace. - Si la DRCI est supérieur à 5 ans, le projet prendra un risque à péril, à long terme. L’efficacité du projet reportera sur la durée très courte de cette DRCI

25 – Seuil de Rentabilité ( S R)

251 – Définition

Le SR est appelé aussi chiffre d’affaires critiques. Il représente le montant du chiffre d’affaires pour lequel il n’y a ni perte ni bénéfice. Le SR rend nul le résultat d’exploitation.

252 – Formule

Le Seuil de rentabilité est obtenu à partir de la formule suivante :

CA X CF SR = ______MSCV

27 Projet décortiquerie

Ou MSCV = CA – CV

Avec

Si MSCV > CF , le résultat et le SR sont positifs. Si MSCV = CF , le CA obtenu constitue le SR. Si MSCV < CF , le résultat est négatif alors que le centre rendre à une perte.

Parfois, le Seuil de Rentabilité est inférieur au Chiffre d’Affaires procuré, donc on appelle point mort le moment où le Seuil de Rentabilité est équivalent au Chiffre d’Affaires.

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

En somme, nous avons vu donc que la première partie s’est basée sur la description du projet, l’étude de marché et la théorie générale sur les critères et sur les outils d ‘évaluation. Alors, nous allons entrer à la conduite du projet qui sera l’objet de la deuxième partie.

28

PARTIE

CCOONNDDUUIITTEE

DDUU

PPRROOJJEETT

Projet décortiquerie

La conduite du projet est un ensemble de méthodes et de techniques intégrées dans un système d’information qui aide une équipe dirigée par le chef de projet à prendre des décisions. Ce système comprend la conception de l’organisation, les relations entre les intervenants, les procédures de prise de décisions, la maîtrise des coûts et des délais, les relations internes et externes (avec les clients et les fournisseurs)

A cet effet, les obligations de maîtriser la technique de production pour réaliser des quantités très élevées et étudier l’organisation de l’assurance du déroulement de notre activité.

CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION

La technique de production concerne la gestion du risque, les facteurs nécessaires à la population et la stratégie à mettre en œuvre.

SECTION 1 : LA GESTION DU RISQUE

Conduire un projet consiste à mener un investissement industriel vers des objectifs précis et quantifiés au départ dans trois dimensions : techniques, temps, coûts. Pour assurer la réussite de notre projet, nous devrons maîtriser ces trois formes de risques.

11 - La maîtrise des techniques

Elle concerne aussi bien l’aspect procédé (garanties mécaniques) et la construction des ouvrages. Nous avons donc besoin d’ingénieurs chargés la vérification des matériels pour éviter tout arrêt de travail.

12 – La maîtrise du temps

Une réalisation commence à coûter dès sa conception et ne rapportera rien jusqu’à sa mise en service industriel. Cette catégorie de risque nous conduit à faire fonctionner tous les matériels en respectent l’horaire du travail pour éviter toute perte de temps. Pour ce projet, on travaille sept heures par jour pendant vingt deux (22) jours par mois.

13 - La maîtrise des coûts

La gestion des coûts est un procédé qui, pour chacun des branches d’activités de l’entreprise ayant des programmes distincts, organise et interprète la comparaison entre les objectifs assignés et les résultats obtenus, en vue de définir et d’engager les mesures de sauvegarde. Pour ce faire, nous devrons établir des prévisions de dépenses de poste par poste, et ensuite suivre pas à pas le déroulement de ces dépenses.

Notons que les dépenses proviennent de tous les services qui participent au projet : étude, matériels, travaux, frais divers, etc.

29 Projet décortiquerie

SECTION 2 : LES FACTEURS DE PRODUCTION

L’organisation de notre projet repose essentiellement sur les ressources à la disposition. Pour assurer le développement de notre projet, nous devons donc avoir des ressources : matérielles, humaines, et financières. Cette deuxième section sera consacrée à l’étude de la politique des approvisionnements, de recrutement du personnel, et enfin, la détermination des équipements.

21- La politique des approvisionnements

Pour la production du riz blanc, nous utilisons comme matières premières le paddy acheté auprès des paysans dans les trois communes rurales : Ambatomanoina, Ambohibary et Beronono. Pendant notre étude, nous avons constaté qu’au moment de la récolte ( Avril à Juillet ), les matières premières sont acquises à bon marché.

Le prix connaît une hausse progressive pour atteindre le maximum vers le mois de Février. Face à cette situation, nous devrons adopter une politique d’approvisionnement en matières premières qui consiste à acheter le maximum de quantité au moment où les prix sont le plus bas, et à faire le stockage.

Notre programme d’approvisionnement s’établit comme suit :

- Juin en Septembre : constitution de stock et achat

- Novembre en Mai : mobilisation des stocks

La principale justification de disposer d’un stock de matières premières plus élevé réside dans l’objectif d ‘assurer une production régulière, autrement dit, pour éviter toute rupture des produits finis afin de préserver la part visée sur le marché.

22 - La politique de recrutement du personnel

La qualité d’un recrutement est le résultat de l’adéquation existant entre la personne recrutée et le poste à pourvoir. Elle repose sur une bonne définition et une description réaliste du poste à pourvoir, sur l’identification du profil correspondant, sur la recherche fructueuse du candidat compétent et enfin, sur son intégration dans l’entreprise. Alors, pour atteindre notre objectif, nous avons besoin de : gérant, responsable d’usine, machiniste, gardiens, collecteurs, chauffeurs, etc.

221 - Le recrutement

Avant de recruter le personnel, chacun doit passer un entretien et signer un contrat de travail, un essai.

30 Projet décortiquerie

222 - La formation

On donne une formation professionnelle (stage, recyclage et perfectionnement) durant au moins une semaine par an. Les frais sont à la charge de l’entreprise. Cette formation a pour but de maîtriser le savoir-faire de l’employé.

223 - La motivation

On considère le comportement de l’employé pendant les heures de travail (les présences, la ponctualité et la connaissance personnelle). Des primes sont attribuées selon la compétence et le rendement. Tous les ouvriers devront être affiliés à la CNaPs et à l’OSIE et apporter des tenues adéquates à leur poste de travail (blouse, combinaison, cache-poussière, gants) pendant les heures de travail.

23 – Les moyens matériels

La réalisation de ce projet compte essentiellement sur la capacité de notre équipement. Pour notre projet, la capacité de notre équipement. Pour notre projet, la capacité de notre production théorique de deux tonnes par heure (2 t / h).

Ces moyens matériels sont constitués par les éléments ci-après

- Frais d’établissement - Terrain - Construction - Equipement décortiquerie - Balance bascule et autres - Matériel de transport - Outillage - Acheminement - Matériel et Mobilier de bureau - Agencement Aménagement Installation - Imprévus

SECTION 3 : LA STRATEGIE DE PRODUCTION

La production désigne la transformation des ressources allant de la création des biens ou services qui résultent ainsi de la combinaison de facteurs de production. La stratégie de production détermine le processus, le système et les principes de production.

31 Projet décortiquerie

31 – Le processus de production

En général, le processus de production se présente comme suit :

Figure n° 01: Le processus de production

COLLECTION DE PADDY

STO CKAGE DE PADDY

SECHAGE

NETTOYAGE

PESAGE

COLLECTION DE PADDY

DECORTICAGE -

PELAGE

TRIAGE

SOUS PRODUITS

PESAGE

CONDITIONNEMENT (ENSACHAGE)

STOCKAGE DU RIZ VENTE DU RIZ ET DES BLANCS SOUS-PRODUITS

32 Projet décortiquerie

- La collection : La collection est une opération d’achat du paddy faite par des collecteurs auprès des paysans aux marchés de chaque village.

- Le stockage de Matières premières : Après avoir collecté les matières premières (paddy), il est nécessaire de les stocker puis il faut les passer au stade suivant.

- Le Séchage : Il indique une opération qui a pour but de produire du paddy dit « sec à l’air » et dont le degré hygrométrique varie dans une étroite fourchette de 14 à 15%. Le séchage du paddy est réalisé dans un aire pouvant recevoir constamment de l’énergie solaire. Dans la plupart des cas, le paddy que l’unité va traiter et supposer déjà séché. Ainsi, l’unité ne fera appel à l’opération de séchage que dans la mesure où la matière première a un taux d’humidité assez élevé qui risque de compromettre la qualité des produits finis.

- Le Nettoyage : Il désigne une opération très indispensable qui consiste à éliminer les matières étrangères (paille, sable, débris métalliques et végétaux) mélangées avec graines. En fait des graines mal nettoyées peuvent provoquer l’usure prématurée de la décortiquerie. Dans la grande majorité des cas, le nettoyage se fait par vannage manuel et ne demande pas des matériels complexes. Les graines tombent par gravité, à une certaine hauteur en traversant un courant d’air d’une certaine intensité pouvant emporter les matières.

- Le pesage : Les deux (2) opérations de pesage avant et après usinage du paddy sont très indispensables, permettant ainsi d’évaluer le rendement de transformation et la quantité transformée.

- Le décorticage : Après le pesage, le paddy est introduit dans la trémie d’alimentation de la décortiqueuse et passe ensuite dans un étranglement où un cylindre spécial effectue la distribution du paddy avant de passer à travers les rouleaux. Dans le premier stade, on obtient du riz cargo fortement coloré et riche en substances nutritives comme les facteurs de croissance puis le riz cargo tombe par gravité et passe à travers un dispositif approprié appelé blanchisseur qui, sous l’effet de l’abrasion, assure sa transformation en riz blanc. Cette dernière catégorie doit être faiblement colorée, ce qui lui permet d’avoir les qualités acquises pour la commercialisation. L’opération de triage, consiste à séparer deux (2) fractions différentes sortantes de la chambre de décorticage, à savoir les produits finis (riz blanc) et les sous produits (brisures et sous).

- Le conditionnement : L’opération consiste en l’ensachage du riz dans des sacs en juste ou en plastique à raison de 50kg / sac. Le chargement et la fermeture des sacs sont réalisés manuellement sans faire appel à des ouvriers qualifiés.

- La vente : C’est l’opération qui consiste à la mise sur le marché du produit fini (riz blanc) précédée par le stockage après le conditionnement.

32 – Le système de production

L’établissement d’un système de production consiste essentiellement sur deux (2) modalités de production : la production pour stock et la production à la commande.

33 Projet décortiquerie

321- La production pour stock

La production pour stock traduit le fait que la firme produite, « par anticipation », c’est à dire que le client ait commandé. Ce type de production est planifié à partir des prévisions de demande pour une période plus ou moins longue.

322 – La production à la commande

La production à la commande débute, comme son nom l’indique, après que le client a passé une commande.

323 – Le système de production retenu

Pour la réalisation de notre projet, nous préférons le premier (production pour stock) puisque ce mode de production est le plus avantageux, d’une part le non gaspillage de temps et d’autre part, pour éviter la détérioration des produits finis (riz décortiqués). L’objectif est de faire en sorte que les produits arrivent en bon état aux clients.

33 – Le principe de production

Ce principe se déroule à la lumière l’objectif des risques et les moyens notre projet

331 – Définition

C’est un projet de création d’une unité de décortiquerie dans la commune rurale d’Ambatomanoina- Anjozorobe

332 – Les activités

C’est une activité concernant l’opération du riz. IL vise à transformer les paddy en riz blancs (décorticage) et à commercialiser ce dernier. La collection se fera dans les communes ruraux d’Ambatomanoina, d’Ambohibary et de Beronono, quant à la revente du produit fini ( riz blanc ) dans quelques marchés de la capitale. On combinera les activités de production et de commercialisation.

- Production : La matière utilisée est le paddy ; Il passe directement dans la machine pour être un produit fini qui est le riz blanc.

- Commercialisation : C’est l’achat du paddy auprès des paysans producteurs et la revente du riz blanc sur le marché.

Notons qu’une prestation de service est offerte aux clients lorsqu’ils apportent leur paddy comme la location des machines. La vente des produits finis et les sous-produits ne sont plus à notre charge.

34 Projet décortiquerie

Après avoir analyser la technique de production, nous abordons maintenant le chapitre suivant intitulé la capacité de production envisagée

CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE

L’analyse du prix du produit est plus importante car elle permet d’établir une prévision sur le chiffre d’affaires en fonction de la qualité, et de la quantité produite.

Ce deuxième chapitre sera consacré à décrire la production envisagée et détermine le chiffre d’affaire prévisionnel.

SECTION 1 : LA DESCRIPTION DE LA PRODUCTION ENVISAGEE

La description de la production nous permet de définir les produits à offrir et nous permet de connaître les quantités envisagées et d’en déduire leur répartition correspondant à chaque espèce.

11- Genre des produits

Généralement, le « vary gasy » et « vary Makalioka » sont les plus cultivés par les paysans ; Notre projet n’identifie pas le genre et le type des produits sur les achats mais on la distinguera à sa commercialisation

12- La qualité de production envisagée

L’implantation de cette décortiquerie dans la commune d’Ambatomanoina peut résoudre divers problèmes. On peut vendre directement notre produit dans le marché sans passer aux unités de décortiqueries ou rizeries à Antananarivo ( ou ou Ambohitrarahaba).

Le coût du transport diminue et on peut transporter plus grand nombre de quantité. On peut envisager la production en tonne pendant les cinq premières années d’exploitation.

Tableau n° 12: Production du riz blanc (en Tonne)

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Production du riz blanc 640 806 987 1184 1555 (T)

35 Projet décortiquerie

La production proprement dite est programmée en fonction de la production du paddy dans les régions en questions.

SECTION 2 : LE CHIFFRE D’AFFAIRES PREVISIONNEL

Le chiffre d’affaires qui met exergue la puissance du projet représente le volume de biens et de services vendus par l’entreprise au cours d’une période.

21- L’évolution de prix des produits

La connaissance du prix de vente nous donne une idée de notre chiffre d’affaire. Le prix varie en fonction des qualités, des charges, du prix des autres produits concurrents. Variation de prix par produit pendant les cinq (5) premières années (Unité : Ar / tonnes).

Tableau n° 13: Evolution de prix des produits

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Riz décortiqués -vary gasy 600 000 650 000 700 000 750 000 800 000 -vary makalioka 750 000 800 000 900 000 950 000 1 000 000

Sous produits 100 000 100 000 110 000 110 000 120 000

Loyers de 25 000 25 000 30 000 30 000 35 000 transformation

On a déjà prévu à ces prix donnés qu’on réduit le prix quand la quantité augmente. D’après le tableau, les prix des produits et le coût de transformation ne sont pas constants. La variation des prix dépend de différents facteurs qui peuvent être l’inflation, déséquilibre de l’offre et de la demande. La connaissance de toutes ces données nous permet d’envisager le chiffre d’affaires pour chaque année d’exploitation.

22- Le chiffre d’affaires pendant les cinq (cinq) ans L’évolution du chiffre d’affaires est donnée par le tableau suivant :

36 Projet décortiquerie

Tableau n° 14: Chiffre d’affaires pendant les cinq ans (P.U en millier d’Ariary)

RUBRIQUE Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Riz décortiqués Vary Gasy Qté 448 564 691 829 1089 ( 70% ) P.U 600 650 700 700 750

Mont 268 800 366 600 483 700 580 300 816 750

Vary Makalioka Qté 192 242 296 355 466 ( 30% ) P.U 750 800 900 900 950

Mont 144 000 193 600 266 400 319 500 442 700

Sous produits Qté 766 812 861 913 979 ( Son fin ) P.U 100 100 110 110 120

Mont 76 600 81 200 94 710 100 430 117 480

Loyers de Qté 2844 2821 2788 2745 2501 transformation P.U 25 25 30 30 35

Mont 71 100 70 525 83 640 82 350 87 535

TOTAL 560 500 711 925 928 450 1 082 580 1464 465

La production en paddy se repartit de 70% pour le vary Gasy tandis que 30% de Makalioka. Le sous produit ( son fin ) est de 20% du total du paddy mis à la transformation.

37 Projet décortiquerie

Nous abordons maintenant notre étude sur les organisations au sein du centre.

CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE

Le bon fonctionnement de l’entreprise dépend en grande partie de la ressource humaine. L’existence de l’organisation bien définie au niveau de chaque poste est indispensable. Nous parlerons dans ce chapitre de l’organisation administrative, la répartition des tâches au sein de chaque poste d’activité et le calendrier des activités.

SECTION 1 : L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE

Pour entamer l’organisation de notre projet, nous allons d’abord constituer une équipe, réunir les compétences nécessaires à l’élaboration du projet, prévoir l’organigramme détaillé, et évolutif qui sera complété au fur et à mesure que les objectifs seraient mieux précisés et les fonctions bien définies. L’organisation d’un projet est articulée autour des différentes fonctions assurées par l’équipe et différents acteurs. Le projet ne vaut et ne vit que par le facteur humain.

Le succès de notre projet dépend donc de cette équipe qui forme un groupe de personnes agissant toutes vers le même but et qui ont confiance les unes les autres. En effet, l’organisation administrative nous permet de déterminer l’organigramme de notre projet, l’équipe participant aux activités.

38 Projet décortiquerie

11 - La structure organisationnelle

Voici l’organigramme de notre projet :

Figure n° 02: L’organigramme envisagé

DIRECTEUR GENERAL

SECRETAIRE

DIRECRTEUR DIRECTEUR DIRECTEUR ADMINISTRATIF TECHNIQUE COMMERCIAL ET FINANCIER

SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE RESSOURCE SERVICE ACHAT PRODUCTION VENTE DISTRIBUTION HUMAINES COMPTABILITE

COLLECTEUR OUVRIERS MACHINISTE

GARDIEN CHAUFFEURS

Pour le fonctionnement de l’entreprise et l’amélioration de la méthode du travail, il faut étudier et mettre une bonne organisation dans la réalisation de ce projet.

L’organisation de notre projet comprend :

-des activités fonctionnelles qui se rattachent directement à la gérance.

-des activités opérationnelles.

39 Projet décortiquerie

12 - L’équipe du projet et attribution de chaque personne

L’équipe de notre projet sera composé de façon à :

- assurer la gestion de tout le projet, - coordonner toutes les études, - assurer les approvisionnements des matériels, - coordonner la mise en place de tous les moyens, nécessaires à la construction (Préparation du chantier, passation du marché, approvisionnements) - coordonner les activités de construction et de mise en route.

Chaque participant assure des fonctions qui se résument comme suit :

* Le Directeur Général (D.G) : Il a la responsabilité complète du projet depuis la naissance de l’idée jusqu’à sa réalisation. IL devra prendre toutes les décisions qui s’imposent en prenant en considération les critères de qualité, de coût et de délais. IL a pour objectif de mener à bonne fin en qualité, dans le cadre de budget attribué et dans le délai imparti, tous les travaux d’études, d’approvisionnement de montage et de construction, de mise en route, tout en ménageant les intérêts de l’entreprise.

* Le Directeur Technique (D.T) : Il assure la gestion des matériels et les contrôles techniques sur terrain et la réalisation des stratégies choisie.

* Le Directeur Administratif et Financier (D.A.F) : Il occupe le service administratif et financier.

-Service Administratif : il assure les principales fonctions suivantes : disposer les budgets, passant par les objectifs à atteindre, tenir les fichiers du personnel, rédiger les contrats, les conventions ou documents du projet, donner toutes les informations nécessaires à la prise de décision.

- Service financier : il assure la gestion des immobilisations financières et de la trésorerie, supervise la comptabilité et surveille les différents comptes.

* Le Directeur Commercial (D.C) : Il assure le déroulement de la commercialisation du riz. Il fait l’étude marketing pour la revente du riz et des sous produits.

- Organiser le système de distribution sur le marché (programmer le temps, le moyen de transport)

- Chercher les clients potentiels (prix, conditions de paiement) et assure les relations avec eux.

* Le Service Achat (S .A) : Il est le responsable des achats des équipements, des matériels, des matières premières. Il vérifie les stocks des matières premières. Il organise l’action des collecteurs qui prennent les instructions données par le responsable de la collecte par exemple le prix d’achat, le point d’achat, puis il assure l’achat et la collection du paddy.

* Le Service Production (S .P) : Il assure l’activité principale de l’entreprise ; transformation du paddy en riz blanc. Il est composé d’ouvriers et d’un machiniste.

40 Projet décortiquerie

* Le Service Distribution (S.D) : Il occupe l’exécution des consignes du directeur commercial. * Le Service Comptabilité (SCPTA) : Il tient la comptabilité, établit les états financiers de l’entreprise : bilan, compte de résultat, tableau d’amortissement, rapport d’activité.

* Le Service Ressources Humaines (S.R.H) : Il s’occupe de la gestion du personnel : définir et suivre les tâches, organisation du temps de travail, leur formation, rémunération, motivation, recrutement et contrôle.

* Le Secrétaire : Il fait tous les travaux de secrétariat.

* Le Chauffeur : Il occupe la livraison des produits aux clients et les matières premières venant des fournisseurs, divers déplacement et surtout l’entretien du matériel roulant.

* Le Machiniste : Il démarre la machine, et il passe le paddy à transformer et mettre la termite. Il contrôle la qualité du riz blanc transformé selon les commandes du client.

* Le Gardien : Il assure la sécurité de toute l’entreprise et la propriété des bureaux et des environs. Il s’occupe du gardiennage de l’usine surtout dans la nuit st pendant la fermeture de l’usine. Il garantie la sécurité de tous les biens à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’usine.

* Les Collecteurs : Ils assurent la collecte de paddy pendant la campagne, et aident les ouvriers dans l’usine au moment où la campagne s’achèvera.

Voici le tableau qui montre l’effectif des personnes reparties selon les catégories professionnelles.

Tableau n° 15: Le catégorie professionnel

Catégories Professionnelles Evolution de l’effectif du personnel Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Directeur général 1 1 1 1 1 Directeurs 3 3 3 3 3 Services 6 6 6 6 6 Secrétaire 1 1 1 1 1 Ouvriers 10 10 14 14 16 Gardiens 2 2 2 2 4 Chauffeurs 2 2 2 2 2 Machiniste 1 1 1 1 1 Collecteurs 6 6 6 6 8

TOTAL 32 32 36 40 42

On aura besoin de recrutement à partir de la troisième année parce que la transformation augmentera de temps en temps.

13 – Le programme de formation du personnel :

Les facteurs humains qui influent à l’entreprise constituent les seules vraies valeurs. Il faut les former, les perfectionner, les épanouir. La politique de formation est liée

41 Projet décortiquerie

étroitement au développement de l’entreprise et à l’ensemble de la stratégie, et du recrutement. Compte tenu de la stratégie retenue, l’organisation de la formation au sein des services doit se réaliser selon les grandes étapes suivantes :

-détermination des besoins en formation de l’entreprise : elle s’agit d’assurer un rapprochement entre les objectifs généraux de l’entreprise, les objectifs spécifiques des services, en essayant de préciser les normes de performance à atteindre et le niveau de connaissance et de pratique des agents ;

-Organisation du plan de formation : chaque année est définie :

• Les objectifs annuels stratégiques de la formation ; • L’enveloppe budgétaire prévisionnelle. A partir de ces directeurs, chaque direction va alors élaborer des programmes de formation prévisionnels qui doit être périodiques, systématique et suivant le calendrier d’exécution des travaux.

SECTION 2 : LE CALENDRIER DE REALISATION DES ACTIVITES

Le respect des calendriers de réalisation des activités est un des facteurs essentiels de la réussite de notre projet. Il est donc nécessaire de mettre en place les programmes des activités.

21 – La préparation et mise en oeuvre

Avant d’entamer la réalisation de notre projet, il est important de déterminer le lieu où l’on effectue le travail. Le choix de l’emplacement occupe une place importante dans la réussite de notre projet, il permet de connaître le local favorable pour le projet en matière de main d’œuvre, des matières, de communication.

22 – La période d’exploitation effective

Pendant la période, l’entreprise effectue des activités proprement dites

221 – La production

D’après ce que nous avons vu auparavant, nous allons faire la production à la commande, c’est à dire après avoir reçu la commande, nous effectuerons le travail de production qui consiste à transformer le paddy en riz blanc.

222 – La commercialisation

Une fois terminée la fabrication (transformation), le riz blanc est destiné au client (grossiste, distributeurs). Quant aux stocks, nous essayerons de les écouler rapidement en sollicitant les clients grâce à une stratégie PUSH qui consiste à pousser les produits vers les clients.

42 Projet décortiquerie

23 – Le chronogramme

231 – Définition

Par définition, le chronogramme est le planning ou l’ordre du jour d’études, d’acquisitions et d’exploitation des matériels proprement dits pour assurer le bon déroulement de l’activité. Aussi, nous ne pouvons pas démarrer notre projet sans les matériels, qui sont nécessaires au bon fonctionnement de l’activité.

232 – L’étude du chronogramme envisagée

Pour l’étude, nous utilisons la méthode PERT (Programme Evaluation Review Technical) qui a pour objet de définir la chronologie des tâches nécessaires pour démarrer l’activité du centre.

Tableau n° 16: Etude du chronogramme envisagée

TACHES DUREE

Faisabilité juridique 3 Mois

Négociation auprès d’une Banque ou Institution financière 2 Mois

Octroi et déblocage du crédit 6 Mois

Réhabilitation du lieu d’exploitation 5 Mois

Commande d’équipement 2 Mois

Recrutement et formation du personnel 2 Mois

Exploitation effective Durant l’année

43 Projet décortiquerie

Ce tableau montre qu’il y a un gain de temps par rapport à la durée initialement prévue.

233- Le planning de chronogramme

Le planning du chronogramme sera comme suit :

Tableau n° 17: Le planning du chronogramme

DESIGNATION J F M A M J J A S O N D

Faisabilité juridique X X X

Négociation d’une banque ou Institution X X financière Octroi et déblocage du crédit X X X X X X

Réhabilitation du lieu d’exploitation X X X X X

Commande d’équipement X X

Recrutement et formation du personnel X X

Exploitation effective X

X : Présence de travail à faire

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

Nous avons déjà trouvé à la deuxième partie de notre œuvre la technique de production, la capacité de production envisagée et le chiffre d’affaires prévisionnelles. Nous allons maintenant analyser l’étude financière du projet.

44

PARTIE

EETTUUDDEE

FFIINNAANNCCIIEERREE

DDUU

PROJET PROJET

Projet décortiquerie

Les ressources financières occupent des places importantes dans une entreprise car elles constituent les éléments moteurs du projet. Nous, en tant que futurs gestionnaires, intègrerons dans nos recherches l’étude et l’analyse de la situation financière. Elle a pour but de faire un diagnostic de la situation financière de l’entreprise à un instant donné, compte tenu de sa perspective et de son environnement.

Dans cette partie, nous pouvons fournir les documents nécessaires pour analyser la situation économique du projet. En suite, nous allons étudier les investissements au sens large, l’ensemble des actions par lesquelles le projet développe son potentiel humain, équipement, financier. Les investissements engagent des ressources importantes donc nous devons les analyser, ensuite prévoir le financement de ces investissements, enfin passer à la gestion de ces ressources. (N.B : nous constatons dès le début que tous les montants sont en Ariary)

CHAPITRE I: LE COUT DES INVESTISSEMENTS

Nous allons analyser les investissements car il représente de plus en plus en important facteur de production. Nous étudierons successivement dans ce chapitre les investissements nécessaires, l’amortissement, le plan de financement et enfin les comptes de gestion y afférents.

SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES

On distingue deux (02) catégories d’investissements qui sont les immobilisations incorporelles et corporelles.

11- Les immobilisations incorporelles

Elles regroupent les frais d’établissement comme les frais d’acte, les frais de recherche et développement qui sont à l’ordre de 3 000 000 Ar.

12-Les immobilisations corporelles

Elles regroupent les éléments d’actif en nature.

a) Terrains L’entreprise a besoin de terrain qui est évalué à 18 000 000 Ar

b) La construction

Nous avons besoin de deux bâtiments à usage d’usine et pour le grenier de stockage ; Selon un ingénieur, ils coûteront 80 000 000 Ar. Nous avons aussi deux (2) bâtiments pour garage et bureau qui valent 14 000 000 Ar.

c) Les matériels et outillages

Ils comprennent les balances bascules, les sacs, des brouettes, des combinaisons, des caches poussière, des gants, on peut l’estimer à une valeur de 2 000 000 Ar.

45 Projet décortiquerie

d) Les matériels d’exploitations

Les principaux matériels sont donc des équipements décortiquerie (decortiqueur et Moteur). On a besoin de moteur diesel grâce aux problèmes d’électrification en milieu rural. Pour aboutir aux objectifs visés, on a besoin de deux (2) lots de :

- Dépailleur • Type LM 24-2C • Capacité 1,5T/h • Puissance requise : 7,5 CV/5,5 kW • Prix : 1600 000 Ar - Polisseur • Capacité : 1,5T à 2T /h • Rendement : 70% • Puissance requise : 15CV • Prix : 2 000 000 Ar

- Moteur Diesel • Type SD 2100 GA • Puissance: 30CV / 22 kw • Alésage 100 Bi-Cylindres • Démarrage électrique avec embrayage • Prix : 3 600 000 Ar

- Les compléments valent à 800 000 Ar

Dépailleur 1 600 000 Ar

Polisseur 2 000 000 Ar

Moteur Diesel 3 600 000 Ar

Compléments 800 000 Ar

TOTAL 8 000 000 Ar

e) Les matériels de transport Deux camions qui peuvent transporter 12 tonnes et un véhicule de service sont nécessaires et coûtent respectivement 15 000 000 Ar l’un et 2 000 000 Ar. On a besoin de deux (2) pirogues valant 500 000 Ar l’une et dix VTT à 100 000 Ar l’un.

46 Projet décortiquerie

f) Les matériels et Mobiliers de bureau

Ce sont les matériels nécessaires pour assurer le bon déroulement de l’administration valant 3 000 000 Ar.

g) Les Agencements, les Aménagements et les Installations

Tous dépendent des terrains, des constructions, des installations estimés à 4 000 000 Ar.

h) Les imprévus

A la réalisation du projet d’investissement, on peut oublier quelques éléments corporels, donc imprévisibles ; On estime à 3 000 000 Ar.

On résume dans un tableau les diverses immobilisations

Tableau n° 18: Le montant des immobilisations

DESIGNATION UNITE Qté P.U MONTANT Frais d’établissement 1 3 000 000 3 000 000 Terrains m² 1500 12 000 18 000 000 Constructions m² 500 188 000 94 000 000 Matériel et outillage * Balance bascule lot 3 400 000 1 200 000 * Autres _ _ _ 800 000 Equipement décortiquerie lot 2 8 000 000 16 000 000 Matériel de Transport * Camions lot 2 15 000 000 30 000 000 * Véhicule de service lot 1 2 000 000 2 000 000 * Pirogues lot 2 500 000 1 000 000 * VTT lot 10 100 000 1 000 000 M.M.B lot _ _ 3 000 000 A.A.I _ _ _ 4 000 000 Imprévus _ _ _ 3 000 000 TOTAL _ _ _ 177 000 000

Le montant total des immobilisations s’élève à 177 000 000 Ar dont 3 000 000 Ar est le montant d’immobilisation incorporelle.

47 Projet décortiquerie

SECTION 2 : L’AMORTISSEMENT

L’amortissement est la description des éléments d’actif au fil de temps, ce qui incluse que le terme est un élément ne rendant pas à mort.

21- Le processus de l’amortissement

Le montant des amortissements des immobilisations se calcule comme suit :

Vo a = ------n Avec : a : Amortissement Vo : Valeur d’origine Vn : Durée de vie

Tableau n° 19 : Les amortissements des biens

DESIGNATION VALEUR DUREE DE AMORTISSEME D'ORIGINE VIE NT ANNUEL ( an ) Frais d’établissement 3 000 000 5 600 000 Terrains 18 000 000 _ _ Constructions - usine et grenier de stockage 80 000 000 20 4 000 000 - Bureau et garage 14 000 000 10 1 400 000 Matériels et outillage * Balance bascule 1 200 000 10 120 000 *Autres 800 000 2 400 000 Equipements décortiqueries 16 000 000 10 1 600 000 (Décortiqueuse + moteur ) Matériel de transport * Camions 30 000 000 10 3 000 000 * Véhicule de service 2 000 000 5 400 000 *Pirogues 1 000 000 5 200 000 * VTT 1 000 000 5 200 000 M.M.B 3 000 000 10 300 000 A.A.I 4 000 000 5 800 000 Imprévus 3 000 000 5 600 000 TOTAL 177 000 000 13 620 000

Il ressort de ce tableau que la durée de vie de ces matériels dépendra de leur utilisation et de leur manipulation, voire leur entretien.

48 Projet décortiquerie 22- Tableau d'amortissement Tableau n° 20 : Les tableaux des amortissements durant 5 ans VALEUR DUREE DE DESIGNATION ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5 D’ORIGINE VIE ( an ) Frais d’établissement 3 000 000 5 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000 Terrains 18 000 000 ______Constructions - Usine et grenier de 80 000 000 20 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 stockage - Bureau et garage 14 000 000 10 14 000 000 1 400 000 1 400 000 1 400 000 1 400 000 Matériels et outillage * Balance bascule 1 200 000 10 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000 *Autre 800 000 2 400 000 400 000 _ _ _ Equipements 16 000 000 10 1 600 000 1 600 000 1 600 000 1 600 000 1 600 000 (Décortiqueuse +moteur ) Matériel de transport * Camions 30 000 000 10 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 * Véhicule de service 2 000 000 5 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 *Pirogues 1 000 000 5 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 * VTT 1 000 000 5 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 M.M.B 3 000 000 10 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 A.A.I 4 000 000 5 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000 Imprévus 3 000 000 5 600 000 600 000 600 000 600 000 600 000 TOTAL 177 000 000 13 620 000 13 620 000 13 220 000 13 220 000 13 220 000

Outre le terrain, les investissements sont amortissables dont l’amortissement annuel est de 13 620 000 Ar pour la première et la deuxième années tandis que 13 220 000 Ar pour la troisième à cinquième année.

49 Projet décortiquerie

SECTION 3 : LE PLAN DE FINANCEMENT

La réalisation de notre projet a nécessité un financement externe surtout pour les fonds de démarrage. Le plan de financement permet d’avoir une précision sur le mouvement de patrimoine de la société ; Alors, on étudie d’abord, le fonds de roulement initial, ensuite la répartition du plan de financement et enfin le remboursement des dettes.

31- Le Fonds de roulement Initial (FRI)

Le F.R.I représente le besoin en trésorerie de la première année d’exploitation. Le fonds de roulement initial se détaille comme suit pour la première année d’exploitation.

- Achats de paddy dont les quantités nécessaires sont les suivantes.

Tableau n° 21: L’achat de paddy

DESIGNATION QUANTITE (tonne) P.U MONTANT Paddy 984 300 000 295 200 000

Le kilo de paddy pour la première année est de 300Ar le kilo équivaut à 300 000 Ar la tonne. Le fonds nécessaire est le un tiers de ce montant soit : 98 400 000 Ar.

- Achats des fournitures consommables pour l’année 1

Fond nécessaires pour les fournitures consommables pour l’année 1

Tableau n° 22: Le fonds pour les fournitures consommables

DESIGNATION MONTANT Fourniture d’usine 4 000 000 Fourniture de magasin 2 000 000 Fourniture de bureau 4 000 000 Carburants 52 000 000 Autres 2 000 000 TOTAL 64 000 000

Le Fonds nécessaire est de un quart de ce montant valant 16 000 000 Ar.

-Les charges externes : ce sont des charges relatives à l’entretien aux assurances, aux horaires et commissions, aux missions et aux déplacements. Elles sont évaluées à 12 000 000 Ar dont 50 % de ce montant qui sont nécessaire au fonds de roulement initial.

-Charges du personnel : les salaires mensuels du personnel sont présentés dans le tableau ci- après : charges sociales

50 Projet décortiquerie

Tableau n° 23: Les charges du personnel par mois durant la première année (En millier d’Ariary) Catégorie Rémunération Effectifs TOTAL CHARGES SOCIALES Rembou Professionnelles Bruite par Rémunération rsement employés mensuel CNAPS OSIE Directeur 400 1 400 60 20 480 général Directeurs 300 3 900 135 45 1 080 Services 200 6 1 200 180 60 1 440 Secrétaire 150 1 150 22,5 7, 5 180 Ouvriers 100 10 1 000 150 50 1 200 Gardiens 100 2 200 30 10 240 Chauffeurs 140 2 280 42 14 336 Machiniste 120 1 120 18 6 144 Collecteurs 60 6 360 54 18 432 TOTAL 32 4 610 6 915 230, 5 5 532

La CNaPs représente 15 % de la masse salariale. L’OSIE représente 5 % de la masse salariale.

Pour la première année d’exploitation les charges du personnel seront le suivant :

Rémunération brute : 4 610 000 X 12 = 55 320 000 CNaPs : 55 320 000 X 15 % = 8 298 000 OSIE : 55 320 00 X 5 % = 2 766 000 TOTAL------= 66 384 000

On a besoin de 3 mois de rémunération due aux personnels :16 596 000 Ar . D’où le montant total du FRI pour la première année d’exploitation s’élèvera à :

Tableau n° 24: Fonds de roulement initial

DESIGNATION MONTANT Matières premières 98 400 000 Matières consommables 16 000 000 Charges externes 6 000 000 Charges du personnel 16 596 000 Charges financières 1 000 000 TOTAL 138 996 000

51 Projet décortiquerie

32- La répartition du plan de financement

Pour réaliser le projet, on a besoin d’aides financières d’une banque ou d’un établissement financier sous forme de prêt. Tableau n° 25: Le plan de financement

Libellés Coût total Apport personnel Crédit d’investissement Nature Numéraire Frais d’établissement 3 000 000 _ 3 000 000 _ Terrain 18 000 000 18 000 000 _ _ Construction _ -Usine et grenier de 80 000 000 80 000 000 stockage

- Bureau et garage 14 000 000 - 14 000 000 Matériel et outillage * Balance bascule 1 200 000 1 200 000 _ _ *Autre 800 000 800 000 _ _ Equipement décortiquerie 16 000 000 _ _ 16 000 000 ( Décortiquerie + Moteur ) Matériel de transport * Camions 30 000 000 _ _ 30 000 000 * Vehicule de service 2 000 000 _ _ 2 000 000 * Pirogues 1 000 000 _ _ 1 000 000 * VTT 5 000 000 _ _ 1 000 000 M.M.B 3 000 000 _ _ 3 000 000 A.A.I 4 000 000 _ _ 4 000 000 Imprévus 3 000 000 _ 3 000 000 _ TOTAL 177 000 000 100 000 000 6 000 000 71 000 000 177 000 000 106 000 000 71 000 000 TOTAL ( en % ) 100 % 59,89 % 40,11 %

Ce tableau montre que 60 % des immobilisations sont assurées par l’apport personnel et les 40 % restants sont financés par le crédit à moyen terme.

52 Projet décortiquerie

Tableau n°26 : La répartition du plan de financement

EMPLOIS MONTANT RESSOURCES MONTANT INVESTISSEMENTS 177 000 000 Capital (60%) 189 597 600 FRI 138 996 000 Emprunt (40%) 126 398 400 TOTAL 315 996 000 TOTAL 315 996 000

33- Le remboursement des dettes

331 – Les conditions de remboursement

En partenariat avec la BOA nous appliquons le taux d’emprunt de 20 % tant qu’il y a toujours une inflation ; Les conditions d’octroi des emprunts appliqués par la banque sont les suivantes :

Emprunt : 126 398 400 Ar Taux : 20 % Délai de grâce : 6 mois Durée de remboursement : 5 ans

Les intérêts qu’on doit calculer annuellement se calculent comme suit :

Pour l’année 1 : I = 126 398 400 X 20 % = 25 279 680

D’après la formule de :

I = Cn X t

Or

Cn : Emprunt en année n T : Taux d’intérêt

Nous choisissons le BOA parce que la condition de remboursement est avantageuse avec un amortissement constant dont la cinquième année est le dernier moment de remboursement.

53 Projet décortiquerie

Tableau n° 27 : Le remboursement des dettes

Année Cap début Intérêt Amt Annuité Cap fin (20%) 1 126 398 400 25 279 680 25 279 680 50 559 360 101 118 720

2 101 118 720 20 223 744 25 279 680 45 503 424 75 839 040

3 75 839 040 15 167 808 25 279 680 40 447 488 50 559 360

4 50 559 360 10 111 872 25 279 680 35 391 552 25 279 680

5 25 279 680 5 055 936 25 279 680 30 335 616 0

L’annuité désigne la sortie de la trésorerie au moment du remboursement. On fait la somme de l’intérêt avec l’amortissement pour avoir l’annuité.

SECTION 4 : LES COMPTES DE GESTION

Dans cette section, nous éluciderons les comptes de charges et des produits existants.

41- Les charges

411 – Les achats

Pour les matières premières : pour obtenir une augmentation de la production, nous allons accroître la qualité de paddy acheté. Le coût de matières premières pour la première année d’exploitation sera évalué à 295 200 000 Ar ; Compte tenu de l’inflation, le prix d’achat du paddy est majoré de 16,67 % par an.

Tableau n° 28: L’évolution des achats pendant 5 ans

Année Quantité (T) P.U (Ar / T) Montant 1 984 300 000 295 200 000 2 1240 350 000 434 000 000 3 1518 400 000 607 200 000 4 1822 450 000 819 900 000 5 2392 500 000 1 196 000 000

Pour les matières consommables : on a vu auparavant que les dépenses en fourniture et matières consommables sont évaluées à 64 000 000 Ar pour la première année, les dépenses augmentent de 10 % d’une année à une autre.

L’évolution de ces dépenses pour les cinq (5) années se présente dans le tableau suivant :

54 Projet décortiquerie

Tableau n° 29: Evolution des dépenses en fournitures durant 5 ans :

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 F.C 64 000 000 70 400 000 77 440 000 85 184 000 97 302 400

412 – Les charges externes

Les charges externes sont les charges qui n’ont pas un lieu direct à l’exploitation, comme l’assurance, la publicité.

Elles évoluent arithmétiquement avec une augmentation de 5 % d’une année à une autre.

Tableau n° 30: Evolution des charges externes

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Charges 12 000 000 12 600 000 13 230 000 13 891 500 14 586 075 externes

413 – Les impôts et Taxes

Le barème salarial et l’IGR

Nous avons le barème salarial suivant :

IGR Taux Montant Calcul 0 à 50 000 - 300 300 50 200 à 100 000 5% 2 500 2 800 100 200 à 200 000 15% 15 000 17 800 200 200 à 300 000 25% 25 000 42 800 Plus de > 300 000 30% 30 000 72 800

Et leur IGR respectif sera :

42 800 + (400 000 – 300 000) x 30% 72 800 17 800 + (300 000 – 200 000) x 25% 42 800 2 800 + (200 000 – 100 000) x 15% 17 800 2 800 + (150 000 – 100 000) x 15% 10 300 2 800 + (140 000 – 100 000) x 15% 8 800 2 800 + (120 000 – 100 000) x 15% 5 800 300 + (1000 000 – 50 000) x 5% 2 800 300 + ( 60 000 – 50 000) x 5% = 800

D’où le montant total de l’IGR mensuel (pour l’année 1)

55 Projet décortiquerie

Tableau n° 31: Le tableau d’IGR

Rémunération Brute Catégories IGR mensuel IGR mensuel par employés Effectif professionnelles par employé TOTAL (mensuel) Directeur général 400 000 1 72 800 72 800

Directeurs 300 000 3 42 800 128 400

Services 200 000 6 17 800 106 800

Secrétaire 150 000 1 10 300 10 300

Ouvriers 100 000 10 2 800 28 000

Gardiens 100 000 2 2 800 5 600

Chauffeurs 140 000 2 8 800 17 600

Machiniste 120 000 1 5 800 5 800

Collecteurs 60 000 6 800 4 800

TOTAL 32 380 100

L’IGR pour l’année 1 est de 380 100 x 12 = 4 561 200 Ar.

Les divers Impôts et Taxes pour l’année 1.

Tableau n° 32: Les divers impôts et taxes

DESIGNATION MONTANT Les timbres fiscaux 50 000 Droit d’enregistrement 1 000 000 Impôt de véhicule [(90 000 x 12 x 3) + (325 000 / an x 3)] 843 000 IGR 4 561 200 I & T 6 454 200

L’impôts du véhicule est de 18 000 Ar / mois et 65 000 Ar / an au total 843 000 Ar pour les 3 véhicules.

414 – Les charges du personnel

La répartition des charges salariales et patronales pour la première année.

56 Projet décortiquerie

Tableau n° 33: Les charges de personnel

Salaires total DESIGNATION Effectif IGR mensuel CNaPs (15 %) OSIE (5 %) mensuel Directeur 1 400 000 72 800 60 000 20 000 général Directeurs 3 900 000 128 400 135 000 45 000 Services 6 1 200 000 106 800 180 000 60 000 Secrétaire 1 150 000 10 300 22 500 7 500 Ouvriers 10 1 000 000 28 000 150 000 50 000 Gardiens 2 2 000 000 5 600 30 000 10 000 Chauffeurs 2 280 000 17 600 42 000 14 000 Machiniste 1 120 000 5 800 18 000 6 000 Collecteurs 6 360 000 4 800 54 000 18 000 Total mensuel 32 4 610 000 380 100 691 500 230 500 Total annuel 55 320 000 4 561 200 8 298 000 2 766 000

Pour les salaires, le montant des charges personnelles s’élève à 55 320 000 Ar, de 4 561 200 Ar de l’IGR, de 8 298 000 Ar de CNaPs et 2 766 000 Ar d’OSIE pour l’année 1.

415 – Les charges financières

Les charges correspondent aux intérêts relatifs à l’emprunt contracté auprès de la banque au taux de 20 % et les services ou commissions bancaires.

416 – Les dotation aux amortissements

Ce sont conformément au tableau d’amortissement.

42 – Les produits

Les produits de l’entreprise sont essentiellement les ventes réalisées.

Les produits sont constitués par :

- la vente des produits finis, - La vente des sous produits, - Loyer de transformation.

57 Projet décortiquerie 421- Le chiffre d’affaires de l’année 1 Tableau n° 34: Le chiffre d’affaires de l’année 01 ( PU en millier d’Ariary) DESIGNATION J F M A M J J A S O N D TOTAL Riz blancs Vary GASY Quantité ( T) 28 28 28 28 45 45 45 45 45 45 38 28 448 PU (Ar / T) 600 600 600 600 600 600 600 600 600 600 600 600 600 MONTANT 16 800 16 800 16 800 16 800 27 000 27 000 27 000 27 000 27 000 27 000 22 800 16 800 268 800 VARY MAKALIOKA Quantité (T) 15 15 15 15 13 13 12 12 20 20 27 15 192 PU (Ar / T) 750 750 750 750 750 750 750 750 750 750 750 750 750 MONTANT 11 250 11 250 11 250 11 250 9 750 9 750 9 000 9 000 15 000 15 000 20 250 11 250 144 000 SOUS PRODUITS Quantité (Ar / T) 63 63 63 63 63 63 63 63 63 63 63 73 766 PU (Ar / T) 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 MONTANT 6 300 6 300 6 300 6 300 6 300 6 300 6 300 6 300 6 300 6 300 6 300 7 300 766 000 LOYERS Quantité (T) 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 2844 PU (Ar / T) 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 MONTANT 5 925 5 925 5 925 5 925 5 925 5 925 5 925 5 925 5 925 5 925 5 925 5 925 71 100 TOTAL GENERAL 40 275 40 275 40 275 40 275 48 975 48 975 48 225 48 225 54 225 54 225 55 275 41 275 560 500

58 Projet décortiquerie

On constate que la majorité de vente du riz décortiqué se situe du mois de Mai jusqu’au mois d’octobre. On prend le prix moyen parce que le prix peut varier à chaque mois.

422- Les chiffres d’affaires durant 05 ans

Tableau n° 35 : Les chiffres d’affaires durant 05 ans( en millier d’Ariary)

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

VARY GASY

Quantité (T) 448 564 691 829 1089

PU (Ar / T) 600 650 700 750 800

MONTANT 268 800 366 600 483 700 621 750 871 200

VARY MAKALIOKA

Quantité (T) 192 242 296 355 466

PU (Ar / T) 750 800 900 950 1 000

MONTANT 144 000 193 600 266 400 337 250 466 000

SOUS PRODUITS

Quantité (T) 766 812 861 913 979

PU (Ar / T) 100 100 110 110 120

MONTANT 76 600 81 200 94 710 100 430 117 480

LOYERS DE TRANSFORMATION Quantité (T) 2844 2821 2788 2745 2501

PU (Ar / T) 25 25 30 30 35

MONTANT 71 100 70 525 83 640 82 350 87 535

TOTAL 560 500 711 925 928 450 1 141 780 1 542 215

On peut remarquer un accroissement à chaque année au moment où l’on parle le chiffre d’affaires.

Voyons maintenant l’étude de la faisabilité du projet

59 Projet décortiquerie

CHAPITRE II : L’ETUDE DE FAISABILITE

D’après l’étude précédente, nous pouvons déterminer les comptes de résultat prévisionnels et les bilans prévisionnels.

SECTION 1 : LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS

11. Comptes de résultats prévisionnels

Le compte de résultat prévisionnel regroupe l’ensemble des produits et les charges de l’entreprise pour une période donnée. C’est un état qui sert à mesurer la performance de l’entreprise à réaliser des profits ou pertes.

Tableau n° 36: Le compte de résultat prévisionnel durant 5 ans.( en millier d’Ariary)

Désignation Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 PRODUITS Vary gasy 268 800 366 600 483 700 621 750 871 200 Vary Makalioka 144 000 193 600 266 400 337 250 466 000 SOUS PRODUITS 76 600 81 200 94 710 100 430 117 480 Loyer de 71 100 70 525 83 640 82 350 87 535 transformation TOTAL PRODUIT 560 500 711 925 928 450 1 141 780 1 542 215 CHARGES Achats Matières 295 200 434 000 607 200 819 900 1 196 000 premières Fourniture 64 000 70 400 77 440 85 184 93 702,4 consommable Charges externes 12 000 12 600 13 230 13 891,5 14 586,1 Impôts et Taxes 6454,2 5 404,2 5 538,6 5 625 5 692,2 Charges du Personnel 55 320 55 320 60 120 63 960 66 360 Charges financières 25 279,7 20 223,7 15 167,8 10 111,9 5 055,9 DAP 13 620 13 620 13 220 13 220 13 220 Total charges 471 873,9 611 567,9 79 196,4 1 011 892,4 1 394 616,6 RAI 88 626,1 100 357,1 136 533,6 129 887,6 147 598,4 IBS (30 %) 26 587,8 30 107,1 40 960,3 38 966,3 44 279 ,5 RNE 62 038,3 70 250,1 95 573,5 90 921,3 103 318,9

Le projet dégage du bénéficie dès la première année d’exploitation, c’est pourquoi, nous étudions qu’elle commencera à payer l’IBS de la première année pour étudier autres litiges susceptibles d’apparaître. Le résultat ne cesse pas d’augmenter à l’exception de la cinquième année à cause de recrutement de personnel ; Le prix de sous produits et le coût de service de transformation n’a pas augmenté que tous les deux (2) ans.

60 Projet décortiquerie

12- Le Tableau des Grandeurs Caractéristiques de Gestion

Tableau n° 37 : Le Tableau des Grandeurs Caractéristiques de Gestion

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Production de 560 500 000 711 925 000 928 450 000 1 141 780 000 1 542 215 000 l’exercice Production 560 500 000 711 925 000 928 450 000 1 141 780 000 1 542 215 000 vendue (CA) Consommation 371 200 000 517 000 000 697 870 000 918 975 500 1 304 288 475 intermédiaire Achat M.P 295 200 000 434 000 000 607 200 000 819 900 000 1 196 000 000 FC 64 000 000 70 400 000 77 440 000 85 184 000 93 702 400 Charges externes 12 000 000 12600 000 13 230 000 13 891 500 14 586 525 VA 189 300 000 194 925 000 230 580 000 222 804 500 237 926 525 X° de l’exercice 560 500 000 711 925 000 928 450 000 1 141 780 000 1 542 215 000 - Consommation (371 200 000) (317 000 000) (697 870 000) (918 975 500) (1 304 288 475) intermédiaire EBE 127 525 800 671 004 000 824 607 000 766 097 500 829 371 625 VA 189 300 000 194 925 000 230 580 000 222 804 500 237 926 525 - I&T (6 454 200) (5 404 200) (5 538 600) (5 625 000) (5 692 200) - Charges pers (55 320 000) (55 320 000) (60 120 000) (63 960 000) (66 360 000) Résultat 114 305 800 134 200 800 164 921 400 153 219 500 165 874 325 d’exploitation EBE 127 525 800 671 004 000 824 607 000 766 097 500 829 371 625 - DAP (13 620 000) (13 620 000) (13 220 000) (13 220 000) (13 220 000) Résultat (25 279 680) (20 223 744) (15 167 808) (10 111 872) (5 055 936) financier Charges (25 279 680) (20 223 744) (15 167 808) (10 111 872) (5 055 936) financières RAI 88 626 120 100 357 056 136 533 592 129 887 628 147 598 389 Résultat 114 305 800 134 200 800 164 921 400 153 219 500 165 874 325 exploitation Résultat (25 279 680) (20 223 744) (15 167 808) (10 111 872) (5 055 936) financier RNE 62 0384 284 70 249 939,2 95 573 514,4 90 921 339,6 103 318 872,2 RAI 88 626 120 100 357 056 136 533 592 129 887 628 147 598 389 IBS (30 %) (26 587 836) (30 107 116,8) (40 960 077,6) (38 966 288,4) (44 279 516,6)

On peut dire que l’entreprise s’améliore d’une année à une autre. La croissance progressive de la valeur ajoutée constitue un indicateur de la croissance économique de l’entreprise. Le niveau de la valeur ajoutée permet d’apprécier et compte tenu des matériels mis en œuvre, l’efficacité économique de l’entreprise. D’après le TGCG, la valeur ajoutée est très intéressante car elle ne cesse d’augmenter depuis la première année d’exploitation. La performance des opérations d’exploitation de l’entreprise, et les ressources générées par celle- ci est justifiée par une progression de l’EBE. On peut dire aussi que le résultat d’exploitation connaît une augmentation à chaque année. L’entreprise a une performance commerciale. SECTION 2 : LES BILANS PREVISONNELS

61 Projet décortiquerie

Le bilan représente le schéma patrimonial d’une entreprise. Le patrimoine peut évoluer, à chaque année. Nous proposons les bilans de notre projet définis ci-dessous.

21- Le bilan d’ouverture

Tableau n° 38 : Le bilan d’ouverture

ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT IMMOBILISATIONS Capitaux propres Incorporelles Capital social 189 597 600 Frais d’établissement 3 000 000 Dettes à Moyen Terme Corporelles Emprunt 126 398 400 Terrains 18 000 000 Constructions 94 000 000 Matériels et outillage Balance bascule 1 200 000 Autres 800 000 Equipement décortiquerie 16 000 000 Matériels de transport Camions 30 000 000 Véhicules de service 2 000 000 Pirogues 1 000 000 VTT 1 000 000 MMB 3 000 000 AAI 4 000 000 Imprévus 3 000 000 Disponibilité 138 996 000 TOTAL 315 996 000 TOTAL 315 996 000

62 Projet décortiquerie

22 – L’étude illustrée de la TVA

Ce sont les TVA en cours pour les achats et les ventes, telles que la TVA Déductible et la TVA Collecté, la TVA à payer et la TVA à décaisser. On prend la TVA à 20 %.

Tableau n° 39: Eude illustré de la TVA

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Vente 560 500 000 711 925 000 928 450 000 1 141 780 000 1 542 215 000

Achats

Matières 295 200 000 434 000 000 607 200 000 819 900 000 1 196 000 000 premières

Fournitures 64 000 000 70 400 000 77 440 000 85 184 000 93 702 400 consommables

Charges 12 000 000 12600 000 13 230 000 13 891 500 14 586 525 externes

Total 371 200 000 517 000 000 697 870 000 918 975 500 1 304 288 475

TVA C 112 100 000 142 385 000 185 690 000 228 356 000 308 443 000

TVA D 74 240 000 103 400 000 139 574 000 183 795 100 260 857 695

TVA à payer 37 860 000 38 985 000 46 116 000 44 560 900 47 585 305

_ TVA à D 37 860 000 38 985 000 46 116 000 44 560 900

Les TVA à payer sont réglées pour l’année suivante et appelées TVA à DECAISSER.

C’est pourquoi l’on ne paie pas de TVA pour la première année d’exploitation.

63 Projet décortiquerie

23- Le bilan de clôture

Tableau n° 40 : Le bilan de clôture

Montant Montant ACTIF AMT Montant NET PASSIF Bruit NET IMMOBILISATION Incorporelles Capital social 189 597 600 Frais d’établissement 3 000 000 600 000 2 400 000 Résultat 62 038 284 Corporelles TOTAL 251 635 884 CAPITAUX PROPRES Terrains 18 000 000 _ 18 000 000 DETTES Constructions Dettes -Usine et grenier de 80 000 000 4 000 000 76 000 000 financières stockage - Bureau et garage 14 000 000 1 400 000 12 600 000 Matériel et outillage Emprunt 101 118 720 Balance bascule 1 200 000 120 000 1 080 000 Dettes sociales Autres 800 000 400 000 400 000 CNaPS 8 298 000 Equipement 16 000 000 1 600 000 14 400 000 OSIE 2 766 000 décortiquerie Matériel de transport Dettes fiscales Camions 30 000 000 3 000 000 2 700 000 TVA à D 37 860 000 Véhicules de service 2 000 000 400 000 1 600 000 TOTAL 150 042 720 DETTES Pirogues 1 000 000 200 000 800 000 VTT 1 000 000 200 000 800 000 MMB 3 000 000 300 000 2 700 000 AAI 4 000 000 800 000 3 200 000 Imprévus 3 000 000 600 000 2 400 000 TOTAL 177 000 000 13 620 000 163 380 000 IMMOBILISATIONS Disponibilité 238 298 600 _ 238 298 600

TOTAL GENERAL 415 298 604 13 620 000 401 678 600 TOTAL 401 678 604 GENERAL

Le bilan de clôture augmente de volume grâce au résultat de 62 038 284 Ar, engendré par les capitaux propres de 251 635 884 Ar. Son montant du passif est de 401 678 604 Ar.

64 Projet décortiquerie

24 - Le bilan prévisionnel durant les 05 années d'exploitation

Tableau n° 41: Le bilan prévisionnel durant les 05 années d'exploitation

ACTIF Valeur Nette Amt Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Frais d’établissement 3 000 000 600 000 2 400 000 1 800 000 1 200 000 60 000 _ Terrain 18 000 000 _ 18 000 000 18 000 000 18 000 000 1800 000 18 000 000 -Usine et grenier de stockage 80 000 000 4000 000 76 000 000. 72 000 000 68 000 000 64 000 000 60 000 000 -Bureau et garage 14 000 000 1 400 000 12 600 000 11 200 000 9 800 000 8 400 000 7 000 000 Balance bascule 1 200 000 120 000 1 080 000 960 000 840 000 720 000 600 000 Autres 800 000 400 000 400 000 400 000 _ _ _ Equipement décortiquerie 16 000 000 1 600 000 14 400 000 12 800 000 11 200 000 9 600 000 8 000 000 Camions 30 000 000 3 000 000 27 000 000 24 0000 000 21 000 000 18 000 000 15 000 000 Véhicules de service 2 000 000 400 000 1 600 000 1 200 000 800 000 400 000 _ Pirogues 1 000 000 200 000 800 000 600 000 400 000 200 000 _ VTT 1 000 000 200 000 800 000 600 000 400 000 200 000 _ MMB 3 000 000 300 000 2 700 000 2 400 000 2 100 000 1 800 000 1 500 000 AAI 4 000 000 800 000 3 200 000 2 400 000 1 600 000 800 000 _ Imprévus 3 000 000 600 000 2 400 000 1 800 000 1 200 000 600 000 _ TOTAL 177 000 000 13 620 000 163 380 000 149 760 000 136 540 000 123 320 000 110 100 000 Disponibilité 238 298 600 _ 238 298 600 235 975 579,2 257 330 474,4 239 831 519,6 243 367 377,2 TOTAL GENERAL 415 298 604 13 620 000 401 678 604 385 735 579,2 393 870 474,4 363 151 519,6 353 773 777,2

65 Projet décortiquerie

PASSIF Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 CAPITAUX PROPRES Capital social 189 597 600 189 597 600 189 597 600 189 597 600 189 597 600 Résultat 62 038 284 70 249 939,2 95 573 514,4 90 921 339,6 103 318 872,2 TOTAL CAPITAUX PROPRES 251 635 884 259 847 539,2 285 171 114,4 280 518 939,6 292 916 472,2 DETTES Dettes financières Emprunt 101 118 720 75 839 040 50 559 360 25 279 680 0 Dettes sociales CNaPS 8 298 000 8 298 000 9 018 000 9 594 000 9 954 000 OSIE 2 766 000 2 766 000 3 006 000 3 198 000 3 318 000 Dettes fiscales TVA à D 37 860 000 38 985 000 46 116 000 44 560 900 47 585 305 TOTAL DETTES 150 042 720 125 888 040 108 699 360 82 632 580 60 857 305 TOTAL GENERAL 401 678 604 385 735 579,2 393 870 474,4 363 151 519,6 353 773 777,2

Au fil de temps, la disponibilité augmente toujours de 238 298 604 Ar au cours de la première année et de 243 673 777,2 Ar pour la cinquième année.

66 Projet décortiquerie

25- Le plan de trésorerie durant les années d’exploitation

Le plan de trésorerie est une prévision des encaissements et des décaissements pour la période. La trésorerie permet de connaître le niveau de capacité de remboursement de l’entreprise. Elle est déterminée à partir des flux d’encaissements et de décaissements.

Tableau n° 42: Le plan de trésorerie durant 05 ans d’exploitation (En millier d’Ariary)

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 ENCAISSEMENTS Apport en numéraire 6 000 _ _ _ _ Emprunt 126 398,4 _ _ _ _ Vente et loyers 560 500 711 925 928 450 1 141 780 1 542 215 TOTAL 692898,4 711 925 928 450 1 141 780 1 542 215 ENCAISSEMENTS DECAISSEMENTS Investissement 67 000 _ _ _ _ Matières premières 295 200 434 000 607 200 819 900 1 196 000 Fournitures 64 000 70 400 77 440 85 184 93 702,4 consommables Impôts et Taxes 6 454,2 5 404,2 5 538,6 5 625 5 692,2 Charges externes 12 000 12 600 13 230 13 891, 5 14 586,1 Charges du 55 320 55 320 60 120 63 960 66 360 personnel Remboursement de 25 279,7 25 279,7 25 279,7 25 279,7 25 279,7 l’emprunt Charges financières 25 279,7 20 223,7 15 167,8 10 111,9 5 055,9 IBS 26 587,8 30 107,1 40 960,1 38 966,9 44 279,5 TVA à D _ 37 860 38 985 46 116 44560,9 TOTAL 581 121,4 691 194,7 883 921,2 1 109 034,3 1 495 516,7 DECAISSEMENTS TRESORERIE 111 777 20 730,3 44 528,8 32 745,7 46 698,3

On peut dire qu’il y a une trésorerie positive pour chaque année, donc l’entreprise n’a aucun problème face à la sortie d’argent. C’est le décaissement.

Nous terminons notre étude sur les évaluations et impacts du projet

67 Projet décortiquerie

CHAPITRE III : L’EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET

Dans ce chapitre, nous évaluerons les impacts du projet en analysant les études économiques comportant les valeurs ajoutées, les ratios et l’évaluation financières représentant la Valeur Actuelle Nette, le Taux de Rentabilité Interne, l’Indice Profitabilité, la Durée de Récupération des Capitaux Investis et le Seuil de Rentabilité outre leurs impacts à savoir les impacts financiers, économiques, sociaux et environnementaux.

SECTION 1 : L’EVALUATION ET IMPACTS ECONOMIQUES

Cette section comprend les ratios de structures financières et de performance économique et la valeur ajoutée.

11- Les ratios de structures financières et de performances économiques

L’analyse des ratios présente des indicateurs favorables sur l’analyse. Ces ratios permettent une approche rapide de rentabilité financière et économique d’une entreprise. Le ratio permet de mesurer les activités d’une entreprise et de juger la rentabilité de ses activités. Les ratios de rentabilité financière, les ratios de rentabilité de l’actif total et les ratios de structures sont satisfait pour apprécier le niveau de rentabilité et la croissance de l’activité du projet.

Résultat net de l’exercice R(1) = taux de rentabilité de capitaux = ------x 100 propres Capitaux propres

Capitaux propres R(2) = Ratio d’auto économie financière = ------x 100 Capitaux permanents

Bénéfice net R(3) = Ratio de rentabilité de chiffre d’affaires = ------x 100 Chiffre d’Affaires EBE R(4) = Ratio de rentabilité de l’actif total = ------x 100 Actif total

Résultat net de l’exercice R(5) = Ratio de rentabilité d’usage = ------x 100 d’actif Actif total

Tableau n° 43: Les ratios de structures

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 R(1) 24,65 27,04 33,51 32,41 35,27 R(2) 71,33 77,41 84,94 91,73 100 R(3) 11,07 9,87 10,29 7,96 6,70 R(4) 31,75 34,79 41,87 42,19 46,89 R(5) 15,44 18,21 24,27 25,04 29,20

68 Projet décortiquerie

On peut remarquer que l’entreprise s’incline vers l’utilisation optimale de ses ressources parce que ces ratios R4 et R5 ne cessent pas d’augmenter. L’entreprise aura une autonomie financière à partir de la cinquième année car toutes les dettes financières (emprunt) sont toutes liquidées.

12- La valeur ajoutée

Tableau n° 44: La Valeur Ajoutée

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Production 560 500 000 711 925 000 928 450 000 1 141 780 000 1 542 215 000 vendue (CA) Consommation 371 200 000 517 000 000 697 870 000 918 975 500 1 304 288 475 intermédiaire Achat de 295 200 000 434 000 000 607 200 000 819 900 000 1 196 000 000 Matières premières FC 64 000 000 70 400 000 77 440 000 85 184 000 93 702 400

Charges externes 12 000 000 12600 000 13 230 000 13 891 500 14 586 525

Valeur ajoutée 189 300 000 194 925 000 230 580 000 222 804 500 237 926 525

Au fil du temps, la TVA reste toujours positive et ne se dégage pas d’une perte, elle est proportionnelle par rapport aux chiffres d’affaires.

SECTION 2 : L’EVALUATION FINANCIERE

On trouvera à partir de cette section les outils et les critères d’évaluation du projet. Ce sont des avantages financiers envers le promoteur.

21- L’évaluation financière selon les critères du projet

Ce sont les critères comportant la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la durabilité et les impacts.

211- La pertinence

Elle décrit le rapport de programme du projet, des besoins et les attentes au moyen d’indice du développement humain. Le centre procure 177 000 000 Ar l’investissement entre le service de transformation de paddy et la commercialisation du riz décortiqué.

212- L’efficacité

L’efficacité du centre englobe le nombre d’unité des produits vendus et des quantités de services rendus ; Ceux-ci constituent des chiffres d’affaires du centre de 560 500 000 Ar pour la première année d’exploitation. Le projet produit donc des emplois pour 32 personnes.

69 Projet décortiquerie

213- La durabilité du projet

La durabilité décrit le degré de viabilité et profitabilité continues des résultats. Elle détermine l’augmentation en pourcentage de nombre de micro entreprise qui sont viable et profitable. Alors les activités du centre vivront longtemps tant que le développement technologique ne cesse de se développer.

214- Les impacts du projet

Les impacts du projet déterminent le degré de satisfaction des besoins et les attentes par résultats. Alors, ce projet comporte des impacts financiers et sociaux de la région et des nations.

22- Les évaluations selon les outils du projet

Les évaluations selon les outils seraient basées sur la Valeur Actuelle Nette, le Taux de Rentabilité Interne, l’Indice de Profitabilité, la Durée de Récupération des Capitaux Investis et le Seuil de Rentabilité.

221- La Valeur Actuelle Nette C’est le procédé de capacité d’autofinancement actualisé avec le taux de 20 %. C’est la différence entre le cumul de la capacité d’autofinancement et le coût total des investissements. Elle est donnée par la formule suivante :

n=5 VAN = - I + ∑ MBA (1+i) -n n=1

En appliquant ce formule, on aura :

Tableau n° 45: Le calcul de la Valeur Actuelle Nette

RUBRIQUE Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Résultat net 62 0384 284 70 249 939,2 95 573 514,4 90 921 339,6 103 318 872,2 Amortissement 13 620 000 13 620 000 13 220 000 13 220 000 13 220 000 MBA 75 658 284 83 869 939,2 108 793 104 141 116 538 514,4 339,6 872,2 (1+i)in 0,8333 0,6944 0,5787 0,4822 0,4018 MBA Actualisé 63 048 570 58 243 013,3 62 959 209,7 50 222 482,5 46 834 359,0 MBA Cumulé 63 048 570 121 291 184 250 234 473 281 307 583,3 793,1 275,5 634,5

VAN = 281 307 634,5 - 177 000 000 VAN = 104 307 634,5

La Valeur Actuelle Nette est égale à 104 307 634,5 Ar.

Elle est positive au taux de 20 %. Ce qui nous permet de dire que ce projet est rentable et validé au taux supérieur de 20 % mais inférieur à 43 % laquelle sera négative avec ce taux.

70 Projet décortiquerie

222- Le Taux de Rentabilité Interne

Le Taux de Rentabilité Interne correspond aux taux d’actualisation qui ramène la VAN de notre projet à zéro, c’est à dire que :

n=5 0 = - I + ∑ MBA (1+i) -n n=1

Pour la détermination du Taux de Rentabilité Interne, nous allons faire le calcul par l’itérpolation linéaire. t = 20%------‰ VAN = 104 307 634,5 t = X%------‰ VAN = 0 t = 43%------‰ VAN = - 1 479 842

D’où

0 – 104 307 634,5 x (43 – 20 ) TRI = 20 + ------(- 1 479 842 – 104 307 634,5)

TRI = 42,68 %

Pour que le taux de 42,68% soit supérieur au taux 20% (taux d’actualisation), on peut dire que l’investissement est rentable et prend une marge sur le coût de 22,68 %.

223- L’indice de profitabilité (IP)

Rappelons que l’Indice de Profitabilité est le rapport entre la somme des MBA actualisée et l’investissement.

Il mesure le profit induit par un Ariary de l’investissement.

Il se calcule à partir de la formule suivante :

∑ MBA (1+i) -n IP = ------I

281 307 634,5 IP = ------= 1,59 177 000 000

L’Indice de Profitabilité est supérieur à 1 donc l’investissement est rentable car 1 Ariary apporte 0,59 Ariary de bénéfice.

71 Projet décortiquerie

224- La Durée de Récupération des Capitaux Investis

C’est le nombre d’années nécessaire pour reconstituer l’investissement en fonction des MBA actualisées. La méthode de la Durée de Récupération des Capitaux Investis consiste à déterminer à partir du cumul de la MBA cumulé au bout de combien de temps l’investissement sera remboursé. La durée est obtenue en faisant une interpolation linéaire.

On a remarqué que la Durée de Récupération des Capitaux Investis se situe entre la deuxième et la troisième année.

2

2 + 177 000 000 – 121 291 583,3 DRCI = ------184 250 793,1 – 121 291 583,3

DRCI = 2,885

DRCI = 2 ans 10 mois 18 jours

On peut dire que le projet est viable parce que l’entreprise arrive à récupérer l’investissement au mois de novembre de la troisième année.

225- Le seuil de rentabilité

Rappelons que le Seuil de Rentabilité appelé aussi chiffre d’affaires critique est le montant du chiffre d’affaires pour lequel il n’y a ni pertes, ni bénéfices. Le Seuil de Rentabilité rend nul le résultat d’exploitation.

Le Seuil de Rentabilité est obtenu à partir de la formule suivante :

C A x CF SR = ------MSCV

Avec :

SR = Seuil de Rentabilité CA = Chiffre d’Affaires CF = Coût fixe MSCV = Marge Sur le Coût Variable

Les charges variables appelées aussi charges opérationnelles représentent le total des charges variables qui composent : le prix de revient de matières premières, les carburants, les charges externes, ce sont les charges qui varient directement en fonction de la production.

72 Projet décortiquerie

Les charges fixes appelées charges de structure comprennent les fournitures de bureau, charges du personnel, impôts et taxes, charges financières, dotations aux amortissements.

Tableau n° 46: Les Charges variables

DESIGNATION Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Prix de revient 295 000 000 434 000 000 607 200 000 819 900 000 1 196 000 000 de MP Matières 64 000 000 70 400 000 77 440 000 85 184 000 93 702 400 consommables Charges 12 000 000 12600 000 13 230 000 13 891 500 14 586 525 externes CV 371 200 000 517 000 000 697 870 000 918 975 500 1 304 288 475

Tableau n° 47: Les charges fixes

DESIGNATION Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Impôts et taxes 6 454 200 5 404 200 5 538 600 5 625 000 5 692 200

Charges du 55 320 000 55 320 000 60 120 000 63 960 000 66 360 000 personnel Charges 25 279 680 20 223 744 15 167 808 10 111 872 5 055 936 financières DAP 13 620 000 13 620 000 13 220 000 13 220 000 13 220 000

CF 100 673 800 94 567 944 94 046 408 92 916 872 90 328 136

Tableau n° 48: Les marges sur coût variable

DESIGNATION Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5

Chiffre 560 500 000 711 925 000 928 450 000 1 141 780 000 1 542 215 000 d’affaires Charges 371 200 000 517 000 000 697 870 000 918 975 500 1 304 288 475 variables MSCV 189 300 000 194 925 000 230 580 000 222 804 500 237 926 525

Le seuil de rentabilité de la première année se calcule comme suit.

Les SR durant les 5 ans :

73 Projet décortiquerie

Tableau n° 49: Le seuil de rentabilité

DESIGNATION ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5 SR 298 085 921,2 345 390 706,8 1 893 429 341 476 160 158,8 585 497 587

Pour bien apprécier la rentabilité de ce projet, nous allons déterminer la Marge de Sécurité qui est le résultat généré par le chiffre d’affaires critiques.

Elle correspond à la formule :

MS = CA - SR

Avec:

MS : Marge de Sécurité CA : Chiffres d’affaires SR : Seuil de Rentabilité

En principe, la MS doit être positive. Nous allons maintenant calculer le point mort (PM). C’est à dire la date à laquelle de seuil de rentabilité est atteint.

SR x n P.M = ------C.A

Nous allons ensuite récapituler dans le tableau (tableau différentiel) ci-après les valeurs de divers paramètres.

74 Projet décortiquerie

Tableau n° 50: La marge de sécurité et point mort.

Rubrique Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 C.A 560 500 000 711 925 000 928 450 000 1 141 780 000 1 542 215 000

S.R 298 085 921,2 345 390 706,8 1 893 429 341 476 160 158,8 585 497 587

M.S 262 414 078,8 366 534 293,2 549 764 131,8 665 619 841,2 956 717 413

P.M 6,38 5,82 4,89 5,00 4,56 P.M 7 ème mois de 6 ème mois de 5 ème mois de 5 ème mois de 5 ème mois de l’année 1 l’année2 l’année 3 l’année 4 l’année 5

Il faut donc réaliser un chiffre d’affaires de 298 085 921,2 Ar au minimum pour la première année pour couvrir les charges. 345 390 706,8 pour la deuxième année. 378 685 868,2 pour la troisième année. 476 160 158,8 pour la quatrième année. 585 497 587 pour la cinquième année

SECTION 3 : LES IMPACTS DU PROJET

On étudie d’abord dans cette section les impacts sociaux et culturels du projet, ensuite les impacts financiers et enfin, les impacts économiques.

31- Les impacts sociaux et culturels du projet

Les enjeux sociaux culturels d’articulent autour de la création d’emploi et les changements probables des individus dans cette région (développement)

311 – La création d’emploi

Les ressources de notre projet dépendent des facteurs humains en vue d’atteindre notre objectif. En effet, ce projet fait des actions à lutter contre le chômage, c’est à dire qu’il crée des emplois pour les jeunes dans la commune rurale d’Ambatomanoina.

Pour la création d’emploi, nous avons tous actuellement que les jeunes malgaches se heurtent aux problèmes d’emplois même les jeunes diplômés ou ceux qui ont effectué des études supérieures et autres formations.

Face à ces problèmes, les jeunes diplômés d’aujourd’hui se ruent vers la création d’une petite ou moyenne entreprise, ou petite et moyenne Industrie (PME, PMI), à partir d’un projet comme celui-ci. On assiste ici à une présentation des techniques entrépreneuriales.

Le but du promoteur de ce projet ne se limite pas seulement à son intérêt personnel, mais aussi d’offrir des emplois pour les jeunes dans la région. Pendant les cinq années d’exploitation, nous allons recruter 32 personnes pour la première année, allant du Directeur

75 Projet décortiquerie général au gardiennage et aux collecteurs de paddy ; Donc, il y a création de 32 emplois. En conclusion, nous allons participer à l’amélioration du niveau de vie de la population grâce à la présentation de ces 32 emplois directs et permanents.

312 – Le développement de la région

Concernant la résolution des problèmes des paysans et les collecteurs concurrents, la transformation du paddy en riz blanc et la commercialisation du riz sont l’objectif de notre projet ; Nous allons rappeler qu’à l’insuffisance de décortiquerie dans ces trois communes, beaucoup de problèmes affligent les paysans et les collecteurs concurrents de ces régions sur la vie sociale des paysans et nos concurrents. Cependant, une fois que ce projet est réalisé et implanté dans la commune rurale d’Ambatomanoina, ces problèmes seront résolus, et tous les individus dans les trois (03) communes (Ambatomanoina, Ambohibary- Vohilena et Beronono) auront des avantages sur le plan social.

* Pour les paysans : ils ne sont plus obligés d’utiliser la méthode traditionnelle pour la transformation du paddy en riz blanc (pilonner le paddy dans un mortier), il n’y a plus de perte de temps et d’efforts physiques. En fait, les paysans trouvent des techniques d’exploitation exemplaires. Les paysans peuvent acheter à l’usine des sous produits pour l’alimentation des bétails. Les paysans dans la région pourront améliorer l’élevage en utilisant les sous produits d’usinage ; En outre, les paysans seront motivés afin qu’ils puissent s’orienter beaucoup sur la riziculture.

* Pour les collecteurs concurrents : les concurrents peuvent transformer leur paddy même en grande quantité dans la région au lieu de se déplacer à Talata Volonondry, ou à Ambohitrarahaba, ou à Sabotsy- Namehana, le coût de transformation sera diminué, et ils peuvent vendre directement les produits finis.

Quant à la commercialisation du riz, ce projet améliore le prix du paddy au niveau des paysans, car ils peuvent vendre leurs produits rizicoles directement aux collecteurs sans l’intermédiaire des petits collecteurs.

* Pour les employés : Les formations données pour nos personnels favorisent leur professionnalisation et permettent d’obtenir les citoyens capables de s’adapter et s’instruire dans la vie.

32- Les impacts financiers

L’analyse des ratios présente des indicateurs favorables sur l’analyse financière de l’entreprise ; Nous avons déjà vu auparavant l’analyse de différents ratios ; Donc, on peut dire que notre projet est rentable financièrement. L’observation de l’augmentation de chiffre d’affaires, l’amélioration du résultat marque la prospérité de l’exercice d’exploitation. Les revenus supplémentaires reçus par divers agents peuvent affecter à l’achat de bien de consommation, la constitution d’épargne et le payement d’impôt, de l’entreprise.

33- Les impacts économiques

Parmi nos objectifs, l’expansion de notre projet nous procure une forte rentabilité surtout dans le domaine économique, mais sa réalisation dépend de nombreux facteurs : humains, matériels, conditions géographiques ; le choix de ce projet dans la commune rurale d’Ambatomanoina nous permet de participer au développement de notre pays, exploiter ses ressources naturelles, améliorer le niveau de vie des compatriotes, satisfaire les besoins des consommateurs, améliorer la situation économique de notre pays, des régions concernées et

76 Projet décortiquerie du réalisateur de ce projet. Du point de vue de collectivité : les effets de consommation intermédiaire se caractérisent par deux points importants :

- Premièrement, l’augmentation de la production locale de ce projet utilise des matières premières émanant de la région. D’après notre objectif, nous allons apporter une augmentation des produits finis. Cette augmentation contribue à un accroissement de la consommation des matières premières. Ce projet a donc « un effet multiplicateur ».

- Deuxièmement, l’accroissement de capacité de production locale pour avoir de production très élevée, les paysans et le projet doivent améliorer leurs investissements. Ce projet a donc « un effet accélérateur ». Les effets de la valeur ajoutée expriment l’apport spécifique de l’activité économique nationale. Les valeurs ajoutées par chaque entreprise constituent le produit intérieur Bruite (P.I.B) et qui permettent de déterminer le taux de croissance économique du pays. La valeur ajoutée exprime la valeur apportée par l’entreprise et renseigne sur la véritable production économique. <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<

Dans d’autres termes, la valeur ajoutée est la marge commerciale augmentée de la production de l’exercice diminuée de la consommation intermédiaire. La valeur ajoutée permet de mesurer les revenus attribués aux différents facteurs de production et la création des valeurs apportées par le projet. Par ce projet, divers agents économiques sont donc bénéficiaires de la valeur ajoutée :

-Ménages par le paiement des salaires -Etat collectif (Impôts et Taxes) -Caisse publique (charges sociales) -Institution financière (intérêts et assurances) -Entreprise (résultat d’exploitation)

D’après l’étude de résultat (le TGCG) notre valeur ajoutée est très intéressante car elle augmente à chaque année et elle s’accroît progressivement. La valeur significative que notre participation à l’accroissement du rendement économique national est très appréciable car nous allons payer les salaires du personnel, des ristournes aux collectivités locales.

CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE :

Nous avons vu dans la troisième partie les coûts d’investissement composés des investissements nécessaires, des amortissements des immobilisations, du plan de financement et les comptes de gestion. Ensuite, nous avons étayé l’étude de faisabilité comprenant les comptes de résultat et les bilans prévisionnels, le plan de trésorerie. Et enfin, on a vu l’évaluation et impacts du projet aux points de vue économique, financières et du projet en général.

77 Projet décortiquerie

CONCLUSION GENERALE

A travers les trois (trois) parties de notre étude, nous avons suivi une démarche convergente qui nous a conduit à l’élaboration et à un montage des différents concepts pour construire cet ouvrage.

Dans la première partie, nous avons présenté le projet dans ses détails : le lieu et le choix de cet lieu où s’implantera le projet, le contexte juridique et les caractéristiques spécifiques du projet. En plus, nous avons mis en évidence l’étude de marché dont l’intitulé est l’analyse de l’offre et de la demande, la connaissance du marché, le mode de commercialisation et de communication. La théorie générale sur les critères d’évaluation termine la première partie.

Dans la deuxième partie, nous avons traité la conduite de notre projet par la définition de la technique de production qui étudie les risques, les facteurs de production et la stratégie à mettre en œuvre, la détermination de la production envisagée et enfin l’étude organisationnelle.

Dans la troisième partie, nous avons effectué l’étude financière. A propos de cette dernière partie, nous avons déterminé les montants des investissements et comptes de gestion, analysé la rentabilité et l’étude de faisabilité ; Et pour apprécier la faisabilité de ce projet, nous allons apporter une évaluation du point de vue économique, financière et sociale.

Le choix de ce projet dans la région d’Ambatomanoina nous permettra de participer au développement du secteur agricole dans cette région, à l’exploitation des ressources naturelles et à l’amélioration du niveau de vie de la population et surtout les ménages concernés, la situation économique de la ville concernée, de notre pays et aux réalisations de ce projet. Pour le promoteur de ce projet, les objectifs prédéfinis méritent qu’on en tienne compte car ils conduiront à une croissance et évolution tant sur le plan économique que social mais surtout pour le développement de la région d’Ambatomanoina.

Des recommandations, des suggestions et des conseils tirés de cette étude ont été données aux jeunes intellectuels diplômés pour qu’ils s’orientent vers la création d’une petite et moyenne entreprise face aux problèmes de chômage aujourd’hui et aux autorités compétentes de former un programme d’investissement pour aider et soutenir les jeunes. Finalement, ce sera u projet concrétisant l’adhésion minimale aux volontés du développement rural est la grande lutte contre la pauvreté./.

78

ANNEXE

ANNEXE I

PLAN DU GRENIER ET USINE DU « SOMPITRA » D’AMBATOMANOINA

MAGASIN MAGASIN DE GARAGE DE USINE ( 2 ) STOCKAGE DE STOCKAGE PADDY DE SONS

MAGASIN DE STOCKAGE DE RIZ BLANCS

USINE ( 1 )

MAGASIN DE STOCKAGE DE BUREAU PADDY

ANNEXE II

Province Préfecture Production de paddy (tonnes)

ANTANANARIVO 779 685

Betafo 87 055 Miarinarivo 77 931 Soavinandriana 65 318

FIANARANTSOA 557 772

Fianarantsoa II 120 975 Vangaindrano 46 423 Farafangana 35 496

TOAMASINA 519 691

Amparafaravola 156 201 Ambatondrazaka 117 466

MAHAJANGA 478 377

Marovoay 62 290 Ambato-Boeni 60 905

TOLIARA 251 119

Betioky 45 631 Morombe 40 331

ANTSIRANANA 212 636

Vohimarina 38 291 Ambanja 32 940

(Source: MAEP. Enquête Annuelle sur la production rizicole campagne 2002 – 2003) ANNEXE - III

A L’ŒUVRE DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL

Crée en 1974 à la suite du départ des instituts français de recherche agronomique, le FOFIFA (Centre National de la Recherche Appliqué au Développement Rural), est la principale institution de recherche agricole du Système de Recherche Agricole à Madagascar.

SA MISSION

Mettre en œuvre la politique nationale de recherche en matière de développement rural et définir, orienter, promouvoir, coordonner et capitaliser toutes les activités de recherche concernant :

• La production agricole • La production animale et pisciculture • La Foresterie, la gestion des ressources naturelles • L’hydraulique et machinisme agricole : la technologie de conservation et de transformation post-récolte • La socio -économie et l’agro -économie.

DES RESULTATS AU PLUS PRES DU DEVELLOPEMENT

• Diffusion d’une soixantaine nouvelles variétés (riz irrigué et pluvial, maïs, haricot, vouandzou, contons, vanille ?) • Diffusion de huit technologies améliorées • Production de gaines et de plants d’espèces forestières • Diffusions de deux nouvelles bovines. FOFIFA Route d’Andraisoro, Ampandrianomby B.P 1690, Antananarivo 101 MADAGASCAR

Tél. (261-2) 40130 Fax (261-2) 402-70 E.mail: [email protected] BIBLIOGRAPHIE

1°- MINISTERE DE L’agriculture, Secrétariat Général, Unité de politique de développement Rural, Projet FAO TCP / MAC / 8821 « Diagnostic et perspective de Développement de filière Riz à Madagascar « Novembre 2003. (78 pages)

2°- INSTAT « Enquêtes sur le marché Ruraux 2002 « Février 2004 »

3° (A) Alain CHEMILLE, les ratios et leur utilisation, Ed l' Harmattan, 1982, 91 pages.

4°- Direction de la Programmation et de la Statistique Agricole : » Enquête Rizicole, Campagne 1973-1974 » (45 pages)

5°- Ministère de la Production Agricole et de Réforme Agraire « Bilan de Sous – Secteur Rizicole de 1983 à 1986 et perspective ». (75 pages)

6° Gestion de projet, édition FOUCHER, 1997, 220 pages

7°- Ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, unité politique de Développement Rural, Compte rendu de l’atelier de concertation de la filière riz. (65 pages)

8°- (H)Hervé Allègre, François Mouterde, LE CONTROLE DE GESTION, Méthodes, outils, tableau de bord, Ed, du Moniteur, , 167 pages

9°- RANDRIANARISOA C. (1993)- Analyse du comportement des différentes variétés du riz lors de l’usinage. Université d’Antanarivo, Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques, FOFIFA, Ambatondrazaka. (55 pages) 10° (C) CHRISTIAN ALPHONSE RAZAFIMBAHINY, Le dix Commandement du Management, Ed CECOM, 01 octobre 1992, 150 pages.

11°- (R) RAZAFIMANDIMBY L. (1994)., Analyse de la transformation de paddy dans les petites unités de décortiqueries dans a région de lac Alaotra, ESAT, Montpellier

12°- SAA « Service Statistique Agricole, Ministère de l’Agriculture (2002)

13°- (P) Pierre Jean, Innovation et gestion des projets Eysoles, (90 pages)

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT LISTE DES ABREVIATIONS LISTE DES TABLEAUX

INTRODUCTION ...... 01

- Objet et intérêt du projet

- Choix de la région

- Limite du projet

PREMIERE PARTIE : L’IDENTIFICATION DU PROJET

CHAPITRE I : LA DESCRIPTION DU PROJET ...... 05

SECTION 1 : LA PRESENTATION DU PROJET ...... 05

11 – La situation du riz à Madagascar ...... 05

111- La transformation du riz ...... 06

112- Le circuit du riz local ...... 07

113- Le riz dans la consommation du ménage malgache ...... 07

12 – Les différentes sortes de productions rizicoles ...... 08

121- Les modes de culture du riz ...... 08

122- Le rendement ...... 08

123- La répartition spatiale de la production de paddy ...... 09

SECTION 2 : LES CARACTERISTIQUES DU PROJET ...... 09

21 – Les contextes juridiques du projet ...... 10

22 – La fiche signalétique du projet ...... 10

SECTION 3 : LA SITUATION GEOGRAPHIQUES ET DEMOGRAPHIQUE DE LA REGION ...... 11

31- Le choix de la région ...... 11

32 – La composition ethnique ...... 12 33- La présentation de la région ...... 12

CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE ...... 13

SECTION 1 : L’ANALYSE ET TYPOLOGIE DU MARCHE ...... 13

11 – L’analyse préétablie du marché ...... 13

12 – L’analyse sur terrain du marché ...... 14

121- La capacité de production de la région ...... 14

122- Les saisons rizicoles et les types de produits ...... 15

123- L’unité de décortiquerie ...... 15

SECTION2 : L’ANALYSE DE L’OFFRE ...... 15

21 – La spécificité de l’offre ...... 15

22 – La période de campagne offrant ...... 16

23- Les techniques de collection ...... 16

SECTION3 : L’ANALYSE DE LA DEMANDE ...... 17

31 – La spécificité de la demande ...... 17

32 – La production envisagée et clients cibles ...... 18

SECTION 4 : LES CONCURRENTS ...... 19

41- Les types de concurrents ...... 19

42- La part visé sur le marché ...... 19

SECTION 5 : LES MODES DE COMMERCIALISATIONS ET DE COMMUNICATION ...... 20

51- Le mode de commercialisation ...... 20

52- Les conditions de vente ...... 21

53- Le mode de communication ...... 21

54- Le mode de paiement consenti ...... 22

CHAPITRE III: LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION...... 23

SECTION 1: LA THEORIE D’EVALUATION SELON LES CRITERES ...... 23

11- L’efficacité ...... 23

12- L'efficience ...... 23

13- La pertinence ...... 23

14- La durabilité ...... 24

15- Les impacts du projet ...... 24

SECTION 2: L A THEORIE D'EVALUATION SELON LES OUTILS ...... 24

21- La Valeur Actuelle Nette ...... 24

211- Définition ...... 24

212- Formule ...... 24

213- Interprétation ...... 25

22- Le Taux de Rentabilité Interne ...... 25

221- Définition ...... 25

222- Formule ...... 25

223- Interprétation ...... 25

23- L’Indice de profitabilité ...... 26

231- Définition ...... 26

232- Formule ...... 26

233- Interprétation ...... 26

24- La Durée de Récupération des Capitaux Investis ...... 26

241- Définition ...... 26

242- Formule ...... 27

243- Interprétation ...... 27

25- Seuil de la rentabilité ...... 27

251- Définition ...... 27

252- Formule ...... 27

CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE ...... 28

DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET

CHAPITREI : TECHNIQUE DE PRODUCTION...... 29

SECTION 1 : LA GESTION DU RISQUE ...... 29

11 – La maîtrise des techniques...... 29

12 – La maîtrise du temps ...... 29

13 – La maîtrise des coûts ...... 29

SECTION 2 : LES FACTEURS DE PRODUCTION ...... 30

21 – La politique d’approvisionnement ...... 30

22- La politique de recrutement du personnel ...... 30

221- Le recrutement ...... 30

222-La formation ...... 31

223- La motivation ...... 31

23 – Les moyens matériels ...... 31

SECTION 3 : STRATEGIE DE PRODUCTION ...... 31

31 – Le processus de production ...... 32

32 – Système de production ...... 33

321- La production pour stock ...... 34

322- La production à la commande ...... 34

323- Le système de production retenu ...... 34

33 – Le principe de production ...... 34

331- Définition ...... 34 332- Les activités ...... 34

CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ...... 35

SECTION 1 : DESCRIPTION DE LA PRODUCTION ENVISAGEE ...... 35

11 – Genre des produits ...... 35

12 – Quantité des productions envisagée ...... 35

SECTION 2 : LE CHIFFRE D’AFFAIRES PREVISIONNEL ...... 36

21 – L’évolution de prix des produits...... 36

22 – Le chiffre d’affaires pendant cinq ans ...... 36

CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE ...... 38

SECTION 1 : L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE ...... 38

11 – La structure organisationnelle ...... 39

12 – L’équipe du projet et attribution de chaque personne ...... 40

13 – Le programme de formation du personnel ...... 41

SECTION 2 : LE CALENDRIER DE REALISATION DES ACTIVITES ...... 42

21 – La préparation et mise en œuvre ...... 42

22 – La période d’exploitation effective ...... 42

221- La production ...... 42

222- La commercialisation ...... 42

23- Le chronogramme ...... 43

231- Définition ...... 43

232- L’étude du chronogramme envisagée ...... 43

233- Le planning du chronogramme ...... 44

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE...... 44

TROISIEME PARTIE : L’ETUDE FINANCIERE DU PROJET

CHAPITRE I : LES COUTS DES INVESTISSEMENTS ...... 45 SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ...... 45

11- Les Immobilisations Incorporelles ...... 45

12- Les Immobilisations corporelles ...... 45

SECTION 2 : L’AMORTISSEMENT ...... 48

21- Le processus de l’amortissement ...... 48

22- Tableau d’amortissement ...... 49

SECTION 3: LE PLAN DE FINANCEMENT ...... 50

31- Le Fonds de Roulement Initial ...... 50

32- La répartition du plan de financement ...... 52

33- Le remboursement des dettes ...... 53

SECTION 4: LES COMPTES DE GESTION ...... 54

41- Les charges ...... 54

411-Les achats ...... 54

412-Les charges externes ...... 55

413 Les impôts et taxes ...... 55

414-Les charges de personnel ...... 56

415--Les charges financières ...... 57

416-Les dotations aux amortissements ...... 57

42- Les produits ...... 57

421- Le chiffre d’affaires de l’année 1 ...... 58

422- Le chiffre d’affaires durant 05 ans ...... 59

CHAPITRE II : L’ETUDE DE LA FAISABILITE ...... 60

SECTION 1: LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS ...... 60

11- Le compte de résultat prévisionnel après charges financières ...... 60

12- Le tableau de grandeur caractéristique de gestion ...... 61 SECTION 2: LES BILANS PREVISIONNELS ...... 62

21- Le bilan d’ouverture ...... 62

22- L’étude illustrée de la TVA ...... 63

23- Le bilan de clôture ...... 64

24- Le bilan prévisionnel durant les cinq années d’exploitation ...... 65

25- Le plan de trésorerie durant les années d’exploitation ...... 67

CHAPITRE III: L’EVALUATION ET IMPACTS DU PROJET ...... 68

SECTION 1: L’EVALUATION ET IMPACTS ECONOMIQUES ...... 68

11- Les ratios de structures financières et de performances économiques . 68

12- La valeur Ajoutée ...... 69

SECTION 2 : L’EVALUATION ET IMPACTS FINACIERES ...... 69

21- Les critères d’évaluation selon les critères du projet ...... 69

211- La pertinence ...... 69

212- L'efficacité...... 69

213- La durabilité du projet ...... 70

214- Les impacts du projet ...... 70

22- Les évaluations selon les outils du projet ...... 70

221- La valeur actuelle nette (VAN) ...... 70

222- Le Taux de rentabilité interne (TRI) ...... 71

223- L’Indice de Profitabilité (IP) ...... 71

224- La durée de récupération des capitaux investis (DRCI) ...... 72

225- Le Seuil de Rentabilité (SR) ...... 72

SECTION 3 : LES IMPACTS DU PROJET ...... 75

.31- Les impacts sociaux et culturels du projet ...... 75

311- La création d’emploi ...... 75 312- Le développement de la région ...... 76

32- Les impacts financiers ...... 76

33- Les impacts économiques ...... 76

CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE ...... 77

CONCLUSION GENERALE ...... 78